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Directeur : Rephael Hai
SOMMAIRE :
Graphiste : Jonathan G.
LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-7
Publicité et Abonnement :
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Tel. : 050.229.65.22
Pages 8-9
E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux
LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 12-19
La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
IDEES CREATIVES
Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
Pages 30-31
Avec le Soutien de :
Pages 32-33
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
RACHBI & LAG BAOMER
Rav Shalom Arush chlit’a
Pages 34-37
Rav Ron Chaya chlit’a Rav Yaakov Mazouz chlit’a
TORAH & SCIENCE - GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Pages 38
Rav David Nacache chlit’a
HILLOULOT ATSADIKIM
Yeshiva Or Arachbi
CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Pages 40-41
Et plein d’autres Gdoley aDor...
Pages 20-21 VIVRE SON TEMPS Pages 24-29 RAV REFAEL ROUBIN CHLIT’A PESSA’H CHENI
SEGOULOT Pages 42-43 ENFANT Pages 44
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Rappel des Halak’hote du mois de Iyar
Le compte du ‘Omer Nous apprenons du verset Vayikra 23,15 et du verset Devarim 16,9, l’obligation de compter le ‘Omerdepuis le 16 Nissan (2e jour de Pessa’h), jour où l’on offrait au Beth Hamikdach l’offrande appelée « ‘Omer », et de compter jour par jour pendant sept semaines, jusqu’à Chavou’ot. A l’époque du Beth Hamikdach, c’était une mitsva de la Torah de compter le ‘Omer. De nos jours, d’après la majorité des décisionnaires, c’est une obligation d’ordre rabbinique en souvenir du Temple.
Comment compter le ‘omer ? La mitsva consiste à compter chaque soir : « Aujourd’hui nous sommes le éniène jour du ‘omer ». On compte le ‘omer le soir, de préférence dès la sortie des étoiles. Il faut être debout, les personnes âgées ou malades peuvent rester assis. Si on a malgré tout compté assis, on sera quitte de notre obligation et on ne devra pas recompter. Avant de faire le compte du ‘omer, on récite la bénédiction suivante :
ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם אשר קדשנו במצותיו וצונו על ספירת העומר
Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh haolam, asher kideshanou bemitzvotav, vètzivanou ‘al sefirat ha’omer Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonné de compter le ‘omer.Ensuite on comptera les jours et les semaines (par ex : « aujourd’hui nous sommes le Xème jour du ‘omer, ce qui fait X semaine (s) et X jours »). Après la séfira (compte), on dit : « HaRa’haman hou ya’hazir ‘avodath beit haMikdach limekoma bimehéra beyaménou » (« Le Miséricordieux restaurera le service du Temple, bientôt, de nos jours »). L’usage est de conclure la séfirat ha’omer par le tehilim 67 et Ana bekhoa’h (se référer à votre sidour). Le compte pouvant se faire dans toutes les langues, dès le coucher du soleil et tant qu’on a pas encore compter, on fera attention de ne pas indiquer à quelqu’un quel est le jour du ‘omer à compter. On préférera répondre « hier nous étions le Xème jour du ‘omer.»
Les femmes et les enfants
le ‘omer puisqu’il s’agit d’un commandement lié au temps. Il est recommandé d’habituer les petits garçons à compter le ‘omer chaque jour avec la bénédiction dans le but de les éduquer.
Si on a oublié ? Si on a oublié de compter le ‘omer au début de la nuit, on peut encore le compter toute la nuit avec la bénédiction. Mais si la nuit est passée, on pourra compter le lendemain dans la journée sans bénédiction et ensuite continuer à dire la sefirat ha’omer avec bénédiction les soirs suivants. En revanche, si quelqu’un qui a oublié de compter toute une journée (la nuit ainsi que la journée suivante) il ne pourra plus compter les jours suivants du ‘omer avec la bénédiction car il est écrit « elles devront être sept semaines entières » Vayikra 23,15. Le compte n’étant plus complet, on comptera les jours suivants mais sans réciter la bénédiction. Il en est de même pour quelqu’un qui s’est trompé dans la sefirat ha’omer et qui s’en aperçoit plus tard.
Période du ‘Omer : Usages et Coutumes Entre Pessa’h et Chavou’ot (période du ‘omer), 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva ont disparu car ils ne s’accordaient pas suffisamment de respect l’un vis-àvis de lautre. C’est pourquoi nous avons l’habitude de marquer cette période par quelques coutumes de deuil.
Mariage & Musique L’usage séfarade est de ne pas célébrer de mariage ni d’écouter de la musique instrumentale depuis Pessa’h jusqu’au 33e jour du ‘omer inclus, la mort des élèves ayant cessée ce jour là.
Couper les cheveux et la barbe Nous avons l’habitude de ne pas nous couper les cheveux, ni pour les hommes de se raser, jusqu’au 34e jour du ‘omer. Certains ont l’habitude de ne pas se couper les cheveux ni se raser durant toute la période du ‘omer soit jusqu’à la veille de Chavou’ot. En revanche, une personne qui risque de perdre son emploi ou beaucoup d’argent peut se couper les cheveux et la barbe pendant la période du ‘omer.
Les femmes sont exemptes de l’obligation de compter Page 4
Leida Kala pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
De plus, une personne qui est particulièrement incommodée de ne pas se raser pendant autant de temps, peut se raser le jour de Roch ‘Hodesh Iyar ou tous les vendredi en l’honneur de Chabbat.
avons été libérés de l’empire grec. Rashi nous fait donc comprendre que dans toute situation où comme à H’anouka Israël sera libéré du joug des nations, il faudra dire le Hallel par ordre des prophètes.
La bénédiction de Chéhé’héyanou
En effet, comme l’explique le Maharal de Prague (cf. hidoushim chabat 22b) : jusqu’alors, la Judée était sous occupation grecque et H’anouka commémore la libération de la Judée ainsi que son indépendance politique.
La bénédiction de Chéhé’héyanou exprime la joie que nous ressentons d’arriver à un moment précis. Or, cette période n’étant pas joyeuse, on évitera de réciter cette berakha jusqu’à Lag ba’omer. Si on a un fruit qui est nouveau, c’est à dire qui, chaque année, n’est disponible qu’à cette période là, alors on pourra faire la bénédiction sur ce fruit. En revanche pour un vêtement, on préféra attendre Chabbat pour porter ce nouvel habit et ainsi réciter la bénédiction.
Lag Ba’omer : 33e jour du ‘Omer Le 33e jour du ‘omer, appelé Lag ba’omer en hébreu, est un jour de réjouissance en l’honneur de la hilloula (célébration du jour du décès) de Rabbi Chim’on bar Yo’hai (Rachbi) Rabbi Chim’on bar Yo’hai (135-170) était un géant de la Torah. Il rédigea notamment le « Zohar » qu’il reçu oralement de son maître Rabbi ‘Akiva. Certains ont l’habitude d’organiser une soirée spéciale d’étude en l’honneur de Rabbi Chim’on bar Yo’hai. Les passages de la Guemara et du Zohar mentionnant Rachbi y sont étudiés.
Les Yom Haatsmaout Yom Haatsmaout est célébré le 5 Iyar. Du fait que nous vivons en direct le retour d’Israël sur sa terre, il est parfois difficile de prendre le recul suffisant pour se rendre compte de l’ampleur historique des événements C’est pour cela que chaque année à l’approche du jour de l’indépendance d’Israël [Yom Ha’atsmaout] beaucoup se posent la question à savoir :
Il est rapporté également dans d’autres endroits (Meguilat Taanit Michna 23, cf. Rav Hah’aï Gaon para. 26) le même avis : la loi est qu’il faut réciter le Hallel lors de chaque délivrance : c’est une obligation instituée par les prophètes. Dans ce cas, pourquoi ne récite-t-on pas le Hallel à Pourim pour célébrer la délivrance du décret d’extermination qui pesait sur le Peuple d’Israel ? Trois explications sont rapportées dans le Talmud (Meguila 14a) :
On récite le Hallel uniquement lorsque le miracle s’est passé en Israël (à Pourim nous étions en Babylonie)
On récite le Hallel lorsqu’on n’est plus soumis à une nation étrangère (à Pourim nous étions encore soumis à l’empire babylonien)
La lecture de la Meguila d’Esther nous acquitte de la récitation du Hallel A partir des deux premiers arguments, on déduit donc que si le miracle de notre libération s’est produit en Israël et qu’on n’est plus soumis à une nation étrangère, on doit dire le Hallel : c’est exactement le cas de Yom Ha’atsmaout. Le 5 Iyar 5708 (1948), après presque 2000 d’exil et de souffrance, un état juif et souverain est établi en terre d’Israël. Cette date marque donc la délivrance du Peuple d’Israel face à l’asservissement des nations et du joug de l’exil. Ainsi, le Peuple d’Israël jouit à nouveau d’une indépendance politique en terre Sainte comme à l’époque de Hanouka.
Faut-il réciter le Hallel (composé de psaumes de louanges à D.ieu), ou non ? Dans quel cas la halakh’a nous ordonne de dire le Hallel et est-ce que Yom Ha’atsmaout rentre dans cette définition ?
C’est pour cela, que suite à la création de l’Etat d’Israël, la Rabbanout Harashit léisrael, le grand Rabbinat d’Israël (institution reconnue non seulement en Israël mais également dans le monde entier), avec à sa tête le Rav Meir Hai Ouziel et le Rav Itsh’ak Hertzog a tranché la halah’a et a fixé de réciter le Hallel le jour de Yom Ha’atsmaout.
Il est rapporté dans le Tamud (Pessah’im 117a) : « Les prophètes ont institué à Israël de réciter le Hallel à chaque moment important et pour tout malheur (qui ne vienne pas !) et lorsqu’ils sont délivrés, on le récite pour leur libération. »
Réciter donc le Hallel à Yom Ha’atsmaout est une obligation [Mitsva], comme cela a été institué par les prophètes à chaque fois que le Peuple d’Israël est libéré.
Pour préciser ceci, Rashi écrit dans ses commentaires comme par exemple H’anouka . Nous disons donc le Hallel à Hanouka parce que nous Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora
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La berakh’a sur le Hallel à Yom Ha’atsmaout Concernant le fait de dire la berakh’a [bénédiction] sur ce Hallel :
si la création de l’état d’Israël n’est pas un évènement majeur de l’histoire juive, pas comparable avec la sortie d’Egypte accompagnée de tant de miracles, alors cette lecture devrait se faire sans berah’a, comme une « simple » lecture de Tehilim.
En revanche, s’il s’agit d’un évènement historique et religieux de la plus haute importance, cas clairement prévu par la halah’a pour remercier D.ieu par cette lecture, alors la berah’a devient une obligation halakhique. Aussi, dire la berah’a dans ce cas n’est donc pas un simple détail de halakh’a [Loi juive] mais au contraire un point fondamental : quelle est notre compréhension profonde des évènements que nous vivons aujourd’hui ? Le Rav Avraham Guisser, Rav du Ychouv Ofra explique dans son livre « Sefer Hatefilot leYomHaatsmaout » [Livre de prière de Yom Haatsmaout] (page 3) tout le cheminement qui a conduit à la décision actuelle.
Au départ. Le Hallel fut institué sans berakh’a « Au tout début, la Rabanout Harachit LeIsrael [Le Grand Rabinat d’Israël] avait fixé de dire des chants, des paroles de remerciements, et la lecture du Hallel sans obligation de dire la berak’ha. De très nombreux avis avaient été donnés sur ce sujet : Le Rav Ouziel pensait qu’il était obligatoire de dire la berakh’a de »Sheeh’eyanou » [bénédiction de reconnaissance dite en particulier lors des fêtes] Le Rav Ounteman et le Rav Mishoulam Raata, le Rav Ouziel et le Rav Ertzog et d’autres encore avaient tranché qu’il fallait dire le Hallel avec berakh’a. Cependant, celui qui décida fut le Rav Hertzog qui ne voulut pas obliger la berakh’a, comme il l’écrivit lui-même dans une réponse (Note 2) au sujet de la berakh’a du Hallelet de celle de Sheeh’eyanou :
communautés à ce sujet.
Les Suite à la guerre de Kippour, le Hallel fut réciter avec berakh’a En l’an 5734 (1973) fut publiée une décision du conseil du Grand Rabbinat d’Israël, du temps du Rav Shlomo Goren et du Rav Ovadia Yossef, qui dit ceci : « Ainsi, le Conseil du Grand Rabinat d’Israël décide à la majorité qu’il y a une grande place d’après la Halakh’a, pour dire cette année le Hallel avec Berakh’a le jour de Yom Haatsmaout prochain. Et par le mérite des Saints et Purs qui se sont sacrifiés et qui sont tombés dans les guerres d’Israël et dans la guerre de Kippour pour la sanctification du Nom Divin, du Peuple et de la Terre (d’Israël), nous aurons le mérite de voir la réalisation de la prophétie de la délivrance pleine et entière. »
Pessa’h Chéni A l’époque du Beth Hamikdach, pour celui qui n’avait pu offrir le sacrifice (korban) de Pessa’h le 14 Nissan, la Torah a prévu un rattrapage pour apporter ce korban : le 14 Iyar soit un mois plus tard. Ce korban est appelé « Pessa’h Cheni » (le second Pessah). En souvenir de ce korban, nous avons l’habitude de marquer ce jour en consommant un peu de matsa. Attention la berakha sur la Matsa en dehors de Pessa’h est « Boré Miné Mézonot » pour les Sefaradim mais reste « Ha-Motsi » pour les Ashkenazim. On ne récite pas les Ta’hanounim ni jour de Pessa’h Cheni ni lors de la tefila de Minha de la veille de Pessa’h Cheni.
Les halakhot pour Lag Ba’omer On ne dit pas de supplications (Ta’hanounim) depuis la prière de Min’ha de la veille de Lag Ba’omer et jusqu’a la fin de Lag Ba’omer. Les séfaradim pourront se couper les cheveux et la barbe dès le lendemain matin, 34e jour du ‘omer.
» Je ne vois pas pourquoi il n’y a pas de sage qui puisse trancher dans ce domaine, quel que soit le courant concerné… Que les choses soient claires : nous n’avons pas interdit les brekhah’ot ! Mais afin de ne pas tomber dans les controverses internes, ou venant de l’extérieur, nous sommes tombés d’accord pour lire le Hallel sans berakh’a. » Durant toutes les années, ils y avaient des coutumes diverses et de nombreuses recommandations dans les Page 6 Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit
Kol Ayechouot pour Miriam Mireille Janet Bat Ester, Michpah’at Waserman, Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg
48 Voies #7 : Le vrai charisme Quand seule la vérité vous importe, vous êtes libre de vous exprimer de manière authentique. Votre sérénité intérieure naturelle émane de vous. Voilà ce qu’on appelle le vrai charisme! _____________________________________ Vous êtes invités à une réception mondaine. Soudain, une star de cinéma fait son entrée dans la salle. Démarche hautaine, regard insolent, tout dans son maintien exprime l'assurance et l'autosatisfaction. Tous les regards des convives se tournent vers elle. Et dans votre for intérieur, vous vous dites : « Ça, c’est du charisme ! »
respect incontesté.
Pour le judaïsme, en revanche, ce charisme là est factice, car il dépend entièrement d'éléments extérieurs sur lesquels la vedette n'a aucun contrôle. Sans ses hordes de fans qui l’adulent, il ou elle ne serait rien.
Fort d’une confiance en lui authentique, l’humble parvient à transcender la mesquinerie du monde. Il ne se sent pas contraint de répondre aux attaques. Il dépasse les polémiques.
Ce 7ème volet de la série « Les 48 voies de la sagesse » nous enseigne que la voie menant au vrai charisme est en réalité la ‘Anava, l’humilité.
Il connaît sa place et aide éventuellement les autres à trouver la leur, car n'étant pas sujet à la jalousie, il ne craint pas de reconnaître la supériorité et de donner de l'importance à l'autre.
C'est là une idée bien paradoxale, car on imagine plutôt l’humble comme une personne au dos vouté, timide et effacée. Commençons par définir les termes que nous employons ici. L'humilité n'est pas un sentiment d'infériorité ou un quelconque manque d'estime de soi, mais plutôt l'assurance que rien ne m’importe plus que de faire le bien. L’homme humble est entièrement tourné vers la vérité. Et parce que son estime de soi n'est pas fonction de l'approbation extérieure, il peut faire les bons choix sans se soucier de déplaire ou de ne pas faire dans le politiquement correct. A l’inverse, la personne arrogante ne s'intéresse qu'à son amour-propre, son égo, sa fierté, ses possessions. Et bien qu’il puisse paraître agréable et charmant, il ne fait que manipuler les choses et les personnes qui l’entourent pour combler ses besoins égoïstes. En résumé : Arrogance = Il n’y a que moi qui compte. Humilité = Ce qui a plus d’importance que moi passe avant.
Dépasser la médiocrité Sous ses apparences désinvoltes, la personne arrogante souffre, singulièrement, de ne pouvoir exprimer sa véritable identité. Car comment peut-on être soi-même quand on est constamment obnubilé par l’image qu’il projette aux yeux des autres. L'humilité est une forme de liberté. Quand seule la vérité vous occupe et oriente votre vie, vous êtes libre de vous exprimer de manière authentique et sereine. Votre beauté intérieure naturelle émane de vous. Voilà ce qu’on appelle le vrai charisme ! Le personnage le plus humble décrit par la Torah est Moïse et ce n'est pas par hasard si’il est également le plus charismatique. De par son rôle de transmission de la Torah, Moïse avait la certitude de la légitimité de sa mission. Aucune récrimination, aucune opposition ne pouvait venir le déstabiliser. Et c’est la raison pour laquelle il jouissait d’un
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Si vous avez déjà rencontré des personnes de ce genre, vous savez leur grand pouvoir d'attraction. Vous vous dites qu'un peu de ce charisme ne vous ferait pas de mal ?
Le besoin de sens Etant donné que l'humilité est basée sur la recherche de la vérité, elle alimente le besoin humain de finalité. Chacun veut donner un sens à sa vie. La majorité d'entre nous souhaitons pouvoir nous mettre au service des autres. Ce désir pousse certains à choisir des carrières médicales ou sociales. L'argent à lui seul n'est pas une motivation assez puissante pour avancer dans l'existence. Malheureusement, la vie quotidienne nous éloigne de nos objectifs. Les courses, les réunions de travail et les e-mails nous font parfois perdre de vue l'essentiel. Le moyen de se recentrer sur l'essentiel est de s'interroger sur le but de sa vie. Est-ce que je mange pour vivre ou est-ce que je vis pour manger ? Est-ce que je travaille pour vivre ou est-ce que je vis pour travailler? Chaque jour, reposons-nous ces questions pour ne pas perdre de vue nos objectifs. Pourquoi vivez-vous ? Creusez-vous un peu. Tâchez d'évaluer la validité de vos objectifs. Si une petite voix vous souffle : " Non, ça, ce n'et pas un vrai but de vie ", réfléchissez bien avant d'abandonner. Avoir un but est aussi vital que l'air et que l'eau.
Faire ce qui est bien Faire ce qu'il faut est souvent difficile, car nous ne percevons pas nécessairement la gratification de l'acte. Pourtant en y regardant bien, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de plus grande satisfaction à faire ce qui est bien. Les plaisirs matériels certes agréables et nécessaires, sont incomparables au bonheur que procure l'amour de l'autre et la réussite d'un but. Si on vous offrait 10 milliards pour un de vos enfants, vous refuseriez sans l'ombre d'une hésitation, et alors vous comprendriez plus concrètement la valeur inestimable de
Kol aYechouhot a Miriam bat Smadar
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg votre enfant. De même, si l'on vous donnait le choix entre tuer des enfants ou être tué vous-même, vous n'hésiteriez pas une seconde à vous sacrifier. L'exemple est extrême mais il traduit une dimension fondamentale de l'humain, sa capacité de bonté qui le rend prêt à mourir pour ce qui est juste.
Quelle est votre cause ? Lorsqu'on est prêt à mourir pour servir une bonne cause, il n'est pas de but plus important dans la vie que d'être bon. Chacun à une cause à défendre. Pour certains ce sera la paix dans le monde, pour d'autres la sauvegarde des baleines ou un combat politique. Quelle est votre cause à vous ? Concentrez-vous un instant. Pour quoi vous sacrifieriez-vous ? Qu'aimeriez-vous qu'on retienne de vous ? Quand on vit pour une cause, on est capable de soulever des montagnes et on en a du plaisir. Dans la pratique, cela peut prendre forme de la manière suivante : commencez en douceur, étape par étape, pour ne pas être dépassé. Ne perdez jamais de vue votre but et faites le bilan de vos progrès chaque jour.
En toute circonstance demandez-vous : " Que D. souhaiterait-Il que je fasse ? " puis faites ce qu'Il vous dit, vous êtes sûr de ne pas vous tromper.
Accéder à la sagesse L'humilité vous fait parvenir à la sagesse, car elle vous extrait de votre réalité subjective. Les Sages posent la question fondamentale de savoir pourquoi la Torah a été donnée dans le désert . C'est parce que le vide est une condition pour recevoir la sagesse. Nous-mêmes devons accepter de faire le vide en nous. L'objectivité est une qualité qui s'acquiert également par la pratique du conseil. Plus vous analyserez des circonstances où vous n'êtes pas impliqué, plus vous serez en mesure de regarder clairement ce qui vous concerne. En fait, moins vous avez besoin du regard des autres et plus vous développez votre propre estime, plus vous possédez de charisme.
En quoi l'humilité est-elle un ingrédient de la sagesse ? L'humilité génère vérité et objectivité. L'humilité rend libre. Votre personnalité s'exprime plus authentiquement.
C'est une vaste entreprise mais qui justifie pleinement le temps et l'énergie que vous investissez.
L'humilité génère du bien être, l'arrogance de la douleur.
Prêt à relever le défi ?
L'humilité renforce votre relation au divin.
Agir avec de bonnes intentions
Tant que vous ne savez pas pourquoi vous êtes prêt à mourir, vous n’avez pas commencé à vivre.
Faire ce qu'il faut est bien, mais les motivations sont tout aussi importantes dans une bonne action. Si on agit par intérêt ou pour se faire valoir, on n'en retire finalement aucune satisfaction.
L'humilité vous tourne vers l'autre.
On raconte l'histoire d'un grand rav qui, sur le point de mourir priait avec une grande intensité. Ses élèves réunis autour de lui lui demandèrent à quoi il pensait à ce moment précis. Il répondit : " Une petite voix en moi me dit : " Prie avec ferveur pour impressionner tes élèves " Même au bord de la mort, le Sage luttait contre son ego. Le véritable charisme naît du désintérêt que l'on a pour la faveur publique, ayant pour seul souci le bien. Seul ce comportement procure de la satisfaction.
Dieu comme finalité ultime Dans la poursuite d'un but, on est davantage efficace lorsque le but répond à une nécessité objective que s'il est déterminé par un désir personnel pouvant changer à tout moment. Le Judaïsme enseigne que pour découvrir le sens des choses, il faut se mettre au diapason de la volonté du Créateur. D. étant la source de toute objectivité, Il définit ce qui est bien. L'objectivité et l'humilité sont liées. La première, en permettant de passer outre ses propres désirs et d'accomplir ce que le bien exige, conduit à la deuxième. Moïse est appelé " le plus modeste " car il se tenait devant D. avec le plus grand respect et avec crainte. Tout autre sentiment écarte D. A ce propos, le Talmud apparente l'arrogance à l'idolâtrie, car toutes deux éloignent D.
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Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
La modestie dans le mariage “Je n'ai jamais vu une personne modeste à qui la sagesse manque et je n'ai jamais vu une personne sage qui n'a pas honte. La modestie et la sagesse sont entrelacées et dépendantes l'une de l'autre.” Modestie et sagesse “Or ils étaient tous les deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en éprouvaient point de honte” (Béréchith 2:25). Selon Rachi : “Car ils ne connaissaient pas le principe de la modestie – qui consiste à faire la différence entre le bon et le mauvais – et même si [l'homme] possédait le savoir qui lui permit de nommer [toutes les créatures], il n'était pas inspiré pas le mauvais penchant jusqu'au moment où il mangea du fruit de l'arbre – lorsque le mauvais penchant entra en lui – et il connut la différence entre le bon et le mauvais.” Après qu'ils eurent mangé du fruit de l'arbre : “Leurs yeux à tous les deux se dessillèrent et ils connurent qu'ils étaient nus ; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s'en firent des pagnes" (Béréchith 3:7). Selon Rachi : “La Bible fait référence à la sagesse et non à la véritable vision.” Après qu'ils eurent mangé du fruit de l'arbre, D-ieu leur demanda : “Qui vous a appris que vous étiez nus ? (Béréchith 3:11). Selon Rachi, cela signifie : “D'où savez-vous qu'il est honteux d'être nu ? ” De la succession des évènements, nous constatons que dès l'instant où les yeux d'Adam et de 'Hava (Ève) furent ouverts – en d'autres termes, dès l'instant où ils eurent mangé du fruit de l'arbre de la connaissance du bon et du mauvais – ils couvrirent leur corps : “Ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s'en firent des pagnes.” Nous apprenons de cela que la connaissance nous oblige à être modestes ! Dans la mesure où une personne sage ne ferait rien qui la déshonorerait, la modestie d'une personne est proportionnée à sa sagesse. Le “Or'hoth 'Hayim” a écrit : “Je n'ai jamais vu une personne modeste à qui la sagesse manque et je n'ai jamais vu une personne sage qui n'a pas honte. La modestie et la sagesse sont entrelacées et dépendantes l'une de l'autre.” Modestie dans le mariage Grâce à la modestie, un couple peut connaître la véritable “chalom bayith” (la paix conjugale). Que signifie être modeste ? Un mari doit faire attention à ce qu'il se permet de voir ; une femme doit porter des vêtements qui couvrent son corps d'une façon adéquate et ils devraient – tous les deux – purifier leurs pensées afin qu'ils ne pensent que l'un à l'autre et à personne d'autre. Grâce aux efforts réalisés dans le but de rester dans les limites de la modestie, le mari et la femme seront bénis avec des enfants qui seront couronnés de succès, un gagne-pain digne et la joie. Lors d'une cérémonie de mariage, la bénédiction “Réjouis les compagnons amoureux comme Tu as réjoui la première créature dans le jardin d'Eden dès l'origine” est récitée sous la 'houpa (le dais). Le jeune couple est béni pour qu'il soit heureux et partage un amour comparable à celui d'Adam et 'Hava (Ève) dans le jardin du Paradis. La question doit être posée : quelle particularité si exceptionnelle possédait l'amour qui existait entre Adam et 'Hava ? La réponse : Adam et 'Hava étaient les seuls êtres vivants dans le jardin du Paradis. De fait, aucun autre être ne vivait à cette
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époque. Lorsqu'une femme est modeste et que son mari ne regarde pas ailleurs, le couple reste concentré sur lui-même. En agissant de la sorte, les deux conjoints ont le privilège de pouvoir établir un mariage – et un amour – identique à l'amour unique qui existait entre Adam et 'Hava dans le jardin du Paradis. Le vendredi soir – lorsque nous chantons “Echeth 'hayil ” – nous disons : “Heureux qui a rencontré une femme vaillante ! Elle est infiniment plus précieuse que les perles. En elle le coeur de son époux a toute confiance ; aussi, les ressources ne lui font pas défaut.” (Proverbes 31:10) Selon le Gaon de Vilna (connu également sous le nom du “GRA” – le Gaon Rabbénou Eliyahou), une femme accomplie est celle qui s'améliore grâce aux dix-huit louanges mentionnées dans “Echeth 'hayil ”. Le commentaire du Gaon de Vilna attire notre attention sur l'intérêt d'étudier de près quelques unes de ces louanges. Dans le verset de cette chanson que nous avons citée, il est écrit : "En elle le coeur de son époux a toute confiance ; aussi, les ressources ne lui font pas défaut." De quelle façon une femme peut-elle obtenir la confiance de son mari, pour qu'"en elle, le coeur de son époux [ait] toute confiance ? Nous devons répondre de la façon la plus simple : grâce à la modestie affichée – et ressentie – par la femme ! De plus, la suite du verset nous apprend la récompense dont sera gratifiée une telle femme : “Les ressources ne lui font pas défaut”, c'est à dire : le couple possèdera toujours une source de revenu à sa disposition ! “Ta femme sera comme une vigne féconde dans l'intérieur de ta maison, tes fils, comme des plants d'olivier autour de la table.” (Tehilim 128:3). Selon le Zohar : “'Dans l'intérieur de ta maison ' – signifie que la femme doit agir avec modestie et se couvrir, même dans les recoins les plus reculés de la maison. Si la femme est modeste dans la maison, le couple méritera que “[ses] fils [soient] comme des plants d'olivier autour de la table.” Que veut réellement dire l'expression “des plants d'olivier ” ? Selon le Zohar, cela signifie que de la même façon que l'olivier est rempli de feuilles pendant l'été et l'hiver et que son importance est supérieure à celle des autres arbres, les fils d'un couple dont la femme est modeste seront également importants. De plus, ce couple sera béni avec de nombreuses choses : la santé, des fils, des filles... De fait, le chapitre des Psaumes continue en disant : “Voilà comment est béni l'homme qui craint l'Éternel ! Que D-ieu te bénisse de Sion ! Goûte le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. Puisses-tu voir les fils de tes fils ! Paix sur Israël ! ” (Tehilim 128:4-6) La Tora nous apprend que Sara était modeste. Lorsque les anges demandèrent à notre patriarche Avraham : “Où se trouve ta femme Sara ? ”, Avraham répondit : “Dans la tente”, ce qui atteste de sa modestie. En récompense pour sa modestie, Sara donna naissance à Yits'haq, un des trois patriarches. Des efforts pour le bénéfice du conjoint Le Talmud nous apprend que lorsque le petit-fils de 'Honi HamaAgal rentra chez lui – accompagné par ses élèves – ceux-ci furent surpris d'apercevoir sa femme sortir de chez
Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi
La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
elle à la rencontre du grand Sage, habillée de ses plus beaux vêtements et parée de ses plus beaux bijoux. Lorsque les élèves demandèrent à leur Rabbi la raison d'un tel comportement, celui-ci répondit : “Afin que je ne regarde pas une autre [femme] ! ” La femme du grand Sage s'était faite belle et attirante pour son mari, dans le but que leurs pensées restent dirigées sur eux-mêmes. La femme du petit-fils de 'Honi HamaAgal faisait de son mieux pour que leur amour mutuel soit semblable à celui que connaissait Adam et 'Hava dans le jardin du Paradis ! La logique veut qu'une femme essaie d'être la plus belle chez elle – pour son mari – et pas à l'extérieur, pour les autres personnes. Si une femme désire que son mari l'apprécie, elle doit être habillée d'une façon attrayante chez elle. Lorsqu'un mari et sa femme font chacun des efforts importants pour conserver un aspect physique attrayant pour l'autre, ils s'aident mutuellement à rester concentrés l'un sur l'autre. Ceci permet de créer une solide harmonie conjugale et à la Présence divine de demeurer dans leur maison. Nous savons tous que la Présence divine peut résider dans une maison uniquement si l'harmonie conjugale y règne. La sainteté dépend de la modestie La Tora nous enseigne que “Votre camp sera saint.” (Deutéronome 23:15). D'autre part, il est dit à propos du peuple juif : “Vous êtes saints, car Je suis saint.” (Lévitique 11:14). Cette sainteté dépend de la modestie qui règne au sein des couples juifs et plus particulièrement de la façon dont les femmes juives s'habillent, dans leur maison et à l'extérieur. Nous devons nous sanctifier dans le but d'amener la Présence divine dans notre vie. De quelle façon faisons-nous cela ? En respectant les limites de la modestie. Nous lisons dans la Tora l'histoire de Bila'am, un non-juif méchant à qui fut donné le pouvoir de prophétie. Bila'am essaya d'accéder à la demande de Balaq ben Tsipor en maudissant les enfant d'Israël. Malgré tous ses efforts, les seuls mots qui sortirent de la bouche de Bila'am furent ceux d'une bénédiction pour les juifs ! “Quelles sont belles tes tentes, ô Ya'aqov ! Tes demeures, ô Israël ! ” (Nombres 24:5) Qu'avait vu de si bon Bila'am dans les tentes des enfants d'Israël ? Nos Sages nous ont appris que même dans les conditions rigoureuses qu'ils avaient trouvées dans le désert, les juifs avaient pris toutes les conditions afin de garder leur intimité à l'abri du regard des autres et pour rester modestes ! De fait, les juifs avaient planté leurs tentes de façon que l'ouverture de chacune ne se trouve pas en face de l'ouverture d'une autre. De cette façon, il était impossible pour chacun de voir ce qui se passait dans la tente de son voisin. C'est cette modestie qui transforma la malédiction potentielle de Bila'am en une bénédiction. L'immoralité détruit Bila'am connaissait la vérité : l'existence des juifs dépendait de leur modestie. Lorsqu'il constata qu'il était impossible de les maudire, Bila'am conseilla à Balaq d'employer l'immoralité afin de détruire les juifs. “Le D-ieu des juifs déteste l'immoralité” déclara Bila'am. Il conseilla à Balaq d'attirer les enfants d'Israël dans des relations interdites
avec les filles du pays de Moab. La conséquence fut immédiate : un fléau se déclencha au milieu des juifs ; ce fléau fut la cause de 24 000 morts parmi les juifs. Trouver le bon conjoint Dans “Echeth 'hayil ”, nous récitons : “Mensonge que la grâce ! Vanité que la beauté ! La femme qui craint l'Éternel est seule digne de louanges.” “Mensonge que la grâce ! Vanité que la beauté ! ” : ceci fait référence à la beauté extérieure. Nous devons admettre que la beauté superficielle disparaît au fil de l'âge. Cependant, la véritable beauté – la beauté intérieure – est à louer. Ceci correspond à : “la femme qui craint l'Éternel est seule digne de louanges.” Lorsqu'une personne désire trouver le conjoint qui lui correspond, si elle est intéressée principalement par la beauté superficielle et extérieure, il faut lui appliquer le verset : “Mensonge que la grâce ! Vanité que la beauté ! ”. De fait, en cherchant une personne en se basant d'abord sur l'aspect extérieur de cette dernière, elle trouvera un(e) conjoint(e) qui n'essaiera pas forcément d'améliorer sa beauté intérieure, sa valeur intime. Cependant, lorsqu'une personne cherche quelqu'un qui craint D-ieu – ce qui reflète sa beauté intérieure – elle trouvera un(e) conjoint(e) qui réalise que la beauté extérieure est provisoire et qui accorde plus d'importance à améliorer sa beauté intérieure : ses traits de caractère et sa crainte du ciel. Le récipient adéquat Rabbi Yehoch'oua ben 'Hananya était un grand érudit de la Tora. Rabbi Yehoch'oua ben 'Hananya avait de nombreuses déformations physiques et il était particulièrement laid. Un jour, la fille de César le rencontra ; elle lui demanda : “Comment se peut-il qu'une si grande sagesse se trouve dans un contenu aussi laid ? ” Le grand Sage répondit : “Pour quelle raison votre père – César – qui est tellement riche, conserve-t-il son meilleur vin dans des récipients d'argile plutôt que d'or ou d'argent ? ” La fille de César eut honte du comportement de son père. Immédiatement, elle ordonna à ses serviteurs de verser tout le vin dans des récipients en or. Quelques jours plus tard, César – qui voulait se régaler de son vin – eut la mauvaise surprise de découvrir que tout son vin était devenu du vinaigre. Lorsqu'il demanda de quelle façon cela avait-il pu se produire, ses serviteurs lui expliquèrent que c'était sa fille qui leur avait ordonné de verser le vin dans les plus beaux récipients de César. Ce dernier demanda à sa fille de lui fournir une explication. Elle lui raconta ce que lui avait répondu Rabbi Yehoch'oua ben 'Hananya. César demanda au grand Sage de se présenter devant lui ; il lui demanda de lui expliquer pour qu'elle raison il avait répondu de la sorte à sa fille. Rabbi Yehoch'oua répondit : “Votre fille désirait connaître la raison pour laquelle une grande sagesse peut être contenue dans un récipient particulièrement laid. Je lui ai donné la réponse qu'elle vous a dite. Le vin est le symbole de la sagesse et il se conserve convenablement uniquement s'il se trouve dans un récipient en argile et non dans un récipient en or.”
Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya et Pinto
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César demanda : “N'existe-t-il pas d'homme qui possède la sagesse et la beauté en même temps ? ” Rabbi Yehoch'oua répondit : “Oui, il en existe. Ils concentrent leurs efforts sur leur valeur intime plutôt que sur les aspects extérieurs et superficiels de la vie. Même si ces personnes sont physiquement belles, leur beauté est la conséquent de leur beauté intérieure.” (Guemara Ta'anith 7). Trouver le conjoint idéal – et parvenir à l'harmonie conjugale – dépend du rapport que nous entretenons avec notre “monde intérieur”. Si nous courons après les futilités de la vie, nous risquons de perdre notre conception de la sainteté – le résultat de la modestie – et notre “monde intime” – notre véritable beauté.
Créateur du monde désire résider dans les mondes inférieurs – dans la maison et dans le coeur des hommes. Grâce à nos prières sincères, nous pouvons atteindre la véritable harmonie conjugale et réussir à élever des enfants bons, respectueux et qui craignent D-ieu. La modestie qui réside dans notre maison influence nos enfants. Ces derniers – à leur tour – nous apportent beaucoup de na'hath (plaisir). Une femme qui se rend belle pour son mari et un homme qui ne regarde pas ce qui est interdit de regarder vivront dans l'harmonie conjugale s'ils adoptent également un comportement modeste dans leur maison. Ce couple recevra aussi la bénédiction : “Réjouis les compagnons amoureux comme Tu as réjoui la première créature dans le jardin d'Eden dès l'origine.”
De quelle façon pouvons-nous renforcer notre force intrinsèque ? Grâce à la prière !
Qu'il plaise à D-ieu que tous les fils et filles d'Israël méritent de conserver les voies de la modestie et de la sainteté. Puissions-nous mériter la libération, rapidement et de nos jours.
De fait, lorsque nous prions pour que la Présence divine réside dans notre demeure, D-ieu répond à nos prières. Le
Amen.
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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
Pas de place pour la colère Double standard Examinons un autre phénomène de double standard dans l'éducation des enfants. Supposons que les enfants sont entrain de se quereller et se battre entre eux. Un frappe l'autre. Les parents crient : "On ne doit pas se frapper !" ou "Arrêtez de vous frapper !" Ce discours pourrait être le bon, mais si les mêmes parents ont l'habitude de gifler leurs enfants, comment peuvent-ils maintenant demander que ceux-ci ne se frappent pas entre eux ? Tout ce qu'un parent fait, un enfant l'interprète comme étant la norme d'un comportement accepté. Des parents violents ne peuvent s'attendre à avoir des enfants calmes et paisibles. La Tora, dans la paracha Chemoth (Exode), nous enseigne qu'une personne qui menace seulement de frapper, même si elle fait seulement un geste de la main, est une mauvaise personne. Soyons clairs : il n'existe aucune justification pour la colère ou la punition corporelle dans l'éducation d'un enfant. Il n'y a aucune justification qui nous permette de frapper un enfant. Souvent, les parents giflent leurs enfants parce qu'ils ne connaissent pas d'autre solution éducative ou disciplinaire. Nos Sages nous enseignent que lorsque l'on ne sait pas quoi faire, il vaut mieux s'asseoir et ne rien faire. Ainsi, vous ne pouvez faire aucun dommage. Jurer, être en colère, menacer et être violent sont des concepts qui n'appartiennent pas à l'éducation d'un enfant. Si vous pouvez éduquer votre enfant, faites-le du mieux que vous le pouvez ! Cependant, si vous ne pouvez pas l'éduquer sans vous mettre en colère et sans être violente, alors ne faites rien ! Il vaut mieux donner aucune éducation qu'éduquer avec colère et agitation. Cela nous emmène à notre troisième point. Le facteur le plus important dans l'éducation d'un enfant c'est le Shalom Baïth (la paix qui règne dans la maison). Peu importe si le parent est un psychologue expert en éducation : s'il n'y a pas de Shalom Baït dans sa maison, ses enfants grandiront avec des lacunes importantes. D'autre part, si la mère et le père ne savent rien à propos de l'éducation des enfants, mais qu'ils vivent en paix, en harmonie et que le bonheur conjugal règne en maître dans la maison, leurs enfants seront calmes, confiants et bien dans leur peau. Les enfants qui ont été élevés dans une ambiance où la paix est absente, font face à deux grands problèmes lorsqu'ils grandissent : un nombre important d'entre eux ne désirent pas se marier et ceux qui se marient ont beaucoup de difficulté à vivre une vie de couple marquée par l'harmonie et la paix. Ce qu'ils doivent faire : se repentir de leurs fautes et apprendre ce que la Tora nous dit à propos d'un foyer juif. Nos Sages nous ont appris qu'une maison juive en est une dans laquelle règne une atmosphère de paix, où les parents ont de la considération pour leurs enfants, où la sainteté et la compréhension sont palpables... La colère, les critiques et les coups n'ont rien à faire avec la paix, la considération, la sainteté et la compréhension.
Le procès injuste Parlons maintenant de la paix entre frères et sœurs. Les parents doivent se souvenir du commandement de la Tora de ne pas écouter seulement une version des faits. Certains enfants affichent leur mécontentement plus facilement que d'autres ; certains courent vers leurs parents en pleurant dès que leur frère ou sœur leur fait quelque chose. Quelques fois un froncement de sourcil du grand frère prend des proportions exagérées : "Il m'a frappé !" gémit le petit frère. Dans ce genre de situations, si le père réagit plutôt que réfléchit, il se met à crier ou à frapper le plus âgé sans même laisser la possibilité à l'autre de raconter sa version de l'histoire. Ceci est une double transgression de la Tora. Un juge doit connaître les faits et doit écouter les deux versions. Les parents, surtout ceux qui ne vivent pas leur vie selon la Tora font quelquefois des erreurs tragiques et punissent l'enfant innocent pendant que le coupable s'en sort à bon compte. Le père n'a pas donné le temps au grand frère d'expliquer que le petit frère a détruit la maquette d'avion que le grand frère avait mis 6 heures à faire ! Ceci n'est qu'un petit exemple d'injustice dans la famille ; lorsqu'un enfant est victime d'injustice, il ou elle sera offensée et méprisera ses parents ; à la première occasion, il se rebellera contre une telle éducation. Le blues du second-mariage Un domaine pénible dans lequel je dois souvent intervenir concerne l'éducation des enfants d'un second mariage. Il s'agit d'un véritable champ de mines lorsqu'il s'agit de mettre en pratique le Shalom Baït. Le mari arrive avec ses enfants et la femme avec les siens. Si les deux désirent que le Shalom Baït règne dans leur maison, ils doivent connaître cette règle : on ne discipline pas l'enfant d'une autre personne. S'il est certainement mauvais de critiquer ses propres enfants, c'est un désastre de critiquer les enfants de son épouse. Chaque parent a un amour naturel et des sentiments de protection pour son ou ses enfants. Même si vous avez raison, l'autre camp se sentira insulté. Si vous essayez d'éduquer les enfants de votre épouse et que vous commettez une erreur, le Shalom Baït se d'autant plus difficile à trouver. Il faut savoir que le mauvais penchant aime ce genre de situations pour mettre la maison sans dessus-dessous. Ainsi, tant qu'il s'agit des enfants de votre époux (se), n'essayez pas de les éduquer, et encore moins de les critiquer. Votre objectif doit être de les traiter avec 'hessed, amour. Dans tous les cas, lorsqu'un mari et une femme sentent qu'il se crée un fossé entre eux, ils doivent consulter un conseiller rabbinique qualifié qui peut les aider dans ce domaine. Il en va le plus souvent de la survie du couple et de la famille toute entière. À suivre, avec l'aide de D-ieu.
Kol Ayechouot pour la communautée des Habbads des Tours DEMRI
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
Face à Hachem Sache devant Qui tu te tiens De ce que nous avons vu précédemment, il s'ensuit que l'homme qui se tient devant un être doué du libre-arbitre et qui le persécute, comme un conducteur arrêté par un agent de police, un mari contrarié par sa femme ou ses enfants, une femme contrariée par son mari ou ses enfants, etc. Dans tous les cas, on doit décider devant qui on se trouve : “Sache devant Qui tu te tiens”. Lorsque l'homme a décidé qu'il se tient devant la foi, c'est-à-dire devant HaChem, béni soit-Il, et non pas face à sa femme, ses enfants, l'agent de police, etc. alors, il ne flattera pas, il ne suppliera pas, il ne fera rien pour influer sur un être doué du libre-arbitre, pour qu'il le laisse ou qu'il l'écoute. A plus forte raison, il ne s'irritera pas contre lui, ne le méprisera pas et ne le maudira pas. Il se tournera vers Celui qui le protège, Lui exposera son problème, car Lui seul - le Créateur - peut l'aider. Il existe ici plusieurs niveaux. Car même lorsque l'homme accepte avec foi ce qui lui arrive, qu'il parle à HaChem, qu'il se repent, mais qu'il tente, malgré tout, de se tourner vers l'individu pour influer sur lui, sa foi en la providence divine individuelle est amoindrie, car finalement cela montre qu'il accorde à l'individu qui lui fait face une existence autonome (comme si cela était possible) et que celui-ci est entièrement libre de ses décisions qui ne dépendent pas exclusivement d'HaChem. Il ne vit donc pas l'authentique foi selon laquelle le monde entier est dans les mains d'HaChem, et qui fait se tourner exclusivement vers HaChem et non vers l'homme. Celui qui dit “J'ai fauté” est un orgueilleux Lorsque l'homme commet des erreurs, des fautes, etc. ce qui ne tient qu'à son libre choix, il doit reconnaître qu'avant son erreur, il avait le choix de ne pas s'égarer, mais maintenant qu'il a fauté, il doit croire que c'est la volonté divine ! Il ne doit pas s'accuser, se culpabiliser et désespérer ! L'explication est simple : il est évident que l'homme croyant sait que la réussite de son libre choix dépend de la volonté divine, puisqu'il reçoit l'aide d'HaChem. C'est pourquoi l'homme croyant est tenu de remercier et de louer HaChem. Sinon, cet homme est un orgueilleux puisque c'est comme s'il disait “J'ai réussi”. C'est pourquoi nous disons toujours “avec l'aide des Cieux”, “avec l'aide d'HaChem”, “par la bonté d'HaChem”, “HaChem, Aide-moi !”, etc. Par conséquent, l'homme croyant doit croire que même s'il s'est trompé dans son choix, c'est seulement parce qu'il n'a pas reçu l'aide céleste. Il doit accepter ses échecs avec foi et amour. Si l'homme n'accepte pas ses échecs en croyant qu'ils proviennent eux aussi d'HaChem, c'est une preuve de son orgueil, puisqu'il supporte seul la responsabilité de son échec. C'est aussi le signe qu'il attribue ses réussites à ses mérites, et les formules qu'il prononce “Béni soit HaChem”, “HaChem, aide-moi”, “Tout vient de la bonté d'HaChem”, etc. sont pour lui vides de sens. L'authentique épreuve de la foi arrive lorsque l'homme tombe et échoue, car il doit alors reconnaître que son échec est en accord avec la volonté divine. HaChem lui signifie qu'à présent, il ne bénéficie pas de Son aide. Par conséquent, cet homme ne doit aucunement s'accuser ou se culpabiliser. Il doit se
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reprendre et repartir du bon pied à partir de cet échec et dès lors choisir justement, car il dispose maintenant d'un nouveau choix : apprendre du passé et prier pour l'avenir. La règle qui se dégage de ce chapitre est la suivante : pour chaque souffrance ou insuffisance, sans exception, l'homme doit croire que c'est la volonté d'HaChem ! Pourquoi est-ce ainsi ? L'homme qui se trouve au premier niveau de la foi, c'est-à-dire qu'il croit en la providence divine individuelle, s'oriente avec justesse vers une vie de foi et de bonheur. Mais il lui manque le second niveau, car bien qu'il croie que tout provient d'HaChem, il peut encore avoir des questions et des revendications envers HaChem. “Pourquoi HaChem a-t-Il agi ainsi à mon égard ? Je ne le mérite pourtant pas. Je suis un homme bon. Pourquoi dois-je souffrir ? Pourquoi untel, plus indigne que moi, ne souffre pas autant ? Et d'autres questions similaires, qui sont autant de plaintes et de griefs bien connus. De telles questions et objections dénotent un manque de foi en HaChem, béni soit-Il : puisqu'il croit que tout provient d'HaChem, il est aussi tenu de croire que tout est orienté vers le bien, car HaChem béni soit-Il est bon et n'engendre aucun mal. Il est inconcevable que l'homme dise : “Je crois en HaChem” et qu'il pense simultanément traverser une mauvaise période. Cet homme se contredit, puisque d'après la vérité et la foi, tout est pour le bien. Pour parvenir à une foi parfaite, il est donc nécessaire de passer au prochain niveau. Tout est pour le bien Le second niveau consiste à croire que tout est pour le bien, c'est-à-dire que tout ce qui arrive est pour le bien, bien qu'il semble que cela soit pour le mal. En de multiples occasions, on peut voir clairement comment une chose qui semblait mauvaise peut se révéler être bonne. Il suffit d'un peu de réflexion pour que chacun puisse reconnaître ce fait dans le courant de sa vie. Par exemple, quelqu'un se presse pour se rendre à son travail. Il parvient à la station d'autobus au moment où ce dernier s'apprête à démarrer. Le chauffeur ferme déjà la porte, ignore ses appels redoublés et l'autobus s'éloigne. On comprend que cet individu ne peut accepter avec amour ce qui vient de lui arriver. Soit en raison de l'humiliation infligée par le chauffeur, soit en raison du retard provoqué. Mais lorsqu'il apprend plus tard que ce même autobus a été pris dans un accident de circulation meurtrier, il accepte les choses différemment. C'est avec des larmes d'émotion qu'il remercie HaChem de l'avoir sauvé. Il bénit alors le chauffeur de mille bénédictions, celui-là même qu'il maudissait quelques instants auparavant. Il est certain qu'au moment de l'épreuve, l'homme ne peut pas deviner ce qui arrivera plus tard ; il ne peut pas prévoir le futur. Aussi s'irrite-il de l'obstacle rencontré sur son chemin. En revanche, le Créateur qui connaît le futur, protège l'homme constamment, ainsi qu'il est dit (Psaumes 116) : “HaChem protège les simples”. Même s'il n'arrive aucun accident à l'autobus, il existe de nombreuses raisons cachées - mais connues du Créateur seul - expliquant pourquoi il était bon pour lui de ne pas monter dans cet autobus. L'homme doit croire que ce fut pour son bien, sans accuser ni le chauffeur ni lui-même.
Kol Ayechouot pour Kol Avrehei Akolelim velomdei Torah
Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
Ce n'est qu'un exemple simple et superficiel, mais dans tous les événements qui se produisent dans la vie de chacun, le Créateur a des raisons et des jugements divers justifiant une conduite déterminée. Il est nécessaire que ces décisions soient cachées de l'homme au moment de l'épreuve. Si l'homme fait face à l'épreuve de la foi, il peut comprendre le plus souvent le bien qui se cache sous l'événement. Mais certaines causes restent cachées jusqu'à l'étape ultime de la vie, ou même jusqu'après la mort ou jusqu'à la venue du Machia'h, qui racontera à chacun son histoire et lui révélera le bien qui s'y dissimulait. La règle est que seul le Créateur sait et voit profondément le chemin emprunté par l'homme dans tous les domaines, matériels et spirituels. HaChem est donc le seul à savoir le bien qui germera de chaque chose. Il est donc nécessaire que l'homme ignore le bien au moment de l'épreuve, sinon il n'y aurait pas d'épreuve. La seule façon de bien passer l'épreuve est seulement grâce à la foi que tout est pour le bien. Non pas selon la piété ('hassidout), mais selon la loi Si tu penses que la foi que tout est pour le bien est un concept tellement élevé, qu'il n'appartient qu'à une élite parvenue à un haut degré de piété, cela est faux. Il est rapporté dans le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 230, 5) et c'est une décision contraignante pour tout Israël : “L'homme doit toujours se dire : Toute action d'HaChem est pour le bien”. Chaque Juif est tenu de suivre chaque loi écrite dans le Choul'han Aroukh, les lois du Chabath, les lois de la prière, la lecture du Chema, etc. De même, il est obligé de respecter cette décision légale, d'autant plus qu'elle ne fait l'objet d'autre controverse parmi les rabbins. L'homme doit donc savoir que si le Créateur a ordonné de croire que tout est pour le bien, il est possible d'accomplir ce commandement, grâce à un travail personnel et à l'orientation contenue dans ce chapitre. La Tora ne se trouve pas dans les Cieux, et chacun doit vivre selon la foi que tout est pour le bien. 'Tout', et non pas 'presque tout' Le Choul'han Aroukh est explicite : “Tout ce qu'HaChem fait est pour le bien”. Il n'est pas écrit “Presque tout”, mais vraiment tout ! Il est impossible de dire : “Je crois que tout est pour le bien, sauf cette occurrence, cet événement, etc.” La plupart des gens se trompent à ce sujet et même s'ils sont prêts à reconnaître que tout est pour le bien, c'est seulement dans certaines limites et avant qu'il ne leur arrive un incident qu'ils ne peuvent accepter ; ou un événement qui contrarie leurs projets et qui exige un certain sacrifice monétaire ; quelque chose qui atteint leur honneur ou contredit simplement leur volonté. Alors, ils ne sont plus prêts à reconnaître que 'tout' est pour le bien. Ils croient alors que tout est pour le bien, sauf dans ce cas précis et ils n'accomplissent pas le commandement statué dans le Choul'han Aroukh, qui spécifie 'tout', sans aucune exception. De plus, comme nous l'avons déjà dit, la croyance que tout est pour le bien n'est pas dissociée de la foi en la providence divine individuelle, mais c'est son expression même. Car chaque chose qui arrive est régie par la providence du Créateur, et comme le Créateur n'agit que pour le bien, il en résulte que tout est pour le bien. Si l'homme ne croit pas que cette chose est pour le bien, il ne croit pas qu'elle provient
du Créateur. Ces deux choses sont indissociables : si on croit que cela vient d'HaChem, il faut alors croire que c'est bien.
Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom
Recevoir les bénédictions du Ciel L'aspect crucial sur lequel se fonde la réussite de chaque personne se trouve chez elle : c'est de la paix conjugale que tout dépend ! Nos Sages ont dit ('Ouqtsin 3) : “Hachem n'a pas trouvé de meilleur récipient qui puisse contenir la bénédiction du peuple d'Israël que la paix.” Nous apprenons de cela qu'une des conditions essentielles afin de recevoir l'Abondance divine et la bénédiction de D-ieu consiste à voir régner chez soi la paix conjugale. Nous constatons cela tous les jours et d'une façon qui ne laisse planer aucun doute : une personne chez qui cette paix ne règne pas ne reçoit aucune bénédictions de toutes ses entreprises ! Un certain jour, un couple vint me rencontrer pour obtenir des conseils. Ces deux personnes possèdent des positions prestigieuses et elles sont très respectées au sein de leur communauté. Autant le mari que la femme ont des salaires élevés. Je n'ai aucun doute sur le fait que de nombreuses personnes sont sans doute jalouses de leur réussite. Cependant, la femme commença à me raconter le véritable supplice qu'elle vivait. Son mari – une personne pourtant hautement distinguée et admirée pour ses bonnes manières – se comportait d'une manière totalement différente chez lui. Celui-ci l'humiliait régulièrement ; il la critiquait sans cesse et se vantait continuellement auprès d'elle… La situation était tellement dramatique que la femme avait pensé mourir, plutôt que de continuer à vivre de la sorte et à subir cette souffrance sans nom. De plus, leur apparente opulence n'était que de la poudre aux yeux. Le couple était endetté à un niveau très élevé et leur découvert bancaire atteignait des profondeurs effarantes. Ainsi, tout ce qu'ils gagnaient était dépensé à rembourser les sommes que les deux devaient et en fin de compte, il ne restait rien à leur disposition. À la fin de son exposé, c'est en pleurant que la femme s'adressa à moi : “Aidez-moi ! Aidez-moi ! Je n'ai personne vers qui me tourner et à qui je pourrais raconter la vérité. Mon mari est une personne respectée et dont la réputation est grande. Je ne veux l'humilier d'aucune façon. Personne ne croira que mon mari – une personne admirée pour ses bonnes manières – se comporte chez nous de la façon dont il se comporte.” La femme poursuivit : “Pourtant, je ne peux pas continuer ainsi. De tout ce que nous faisons, nous n'avons aucune bénédiction. Chaque jour, quelque chose d'autre ne fonctionne plus, se casse. Un jour, c'est notre voiture qui est en panne ; un autre jour, c'est notre réfrigérateur. Chaque jour amène avec lui son lot de
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désolation. Tout notre argent se perd à réparer tout ce qui se brise autour de nous.” Il est clair que la vie de ce couple – dont les revenus sont importants et qui est lourdement endetté – est une raison pour pleurer et pour se plaindre. Comment cela est-il possible ? La réponse est simple. Tout cela est possible parce qu'au sein du couple, le mari n'accorde pas à sa femme l'honneur qu'il devrait. C'est pour cela que ce couple ne possède pas le récipient qui lui permettrait de recevoir – et de conserver – les bénédictions célestes. Cependant, si la paix régnait entre le mari et la femme, il recevrait automatiquement le récipient qui leur manque ! D'autre part, il existe des personnes dont les revenus n'atteignent pas 10% de ce couple et qui pourtant, ne manque de rien ! Ces personnes ne sont pas obligées de dépenser des sommes folles en des réparations de toutes sortes ; elles ne sont pas victimes de dépenses importantes inattendues. Ces personnes ne possèdent pas de dettes et elles sont toujours heureuses. Comment expliquer cela ? La raison de leurs succès est que dans ces couples, le mari respecte sa femme et que la paix règne entre eux. Par conséquent, ils se trouvent dans une position où ils peuvent recevoir – et conserver – les bénédictions du Ciel ! Si l'on tient compte de ce que nous venons d'expliquer, il est facile de comprendre les paroles de nos Sages (Yalqout Chimoni, Lekh lekha) : “Un homme doit constamment faire attention à respecter sa femme. La raison en est que les bénédictions d'un foyer ne sont pas décrétées en fonction pas du mari, mais de la maîtresse de maison.” À première vue, ces paroles posent une difficulté : pour quelle raison nos Sages ont-il dit d'une part, qu'il n'est pas possible de recevoir la bénédiction de D-ieu en l'absence de paix et d'autre part, que cette bénédiction dépend de la femme ? En fin de compte, d'où proviennent les bénédictions célestes ? Est-ce la paix où le respect que nous avons pour notre femme qui nous permet de recevoir ces bénédictions ? Après notre exposé, la réponse à cette question devrait être évidente. À quoi nos Sages font-ils référence lorsqu'ils disent que la paix est un récipient pour recevoir les bénédictions du Ciel ? Quelle est la nature de cette paix ? À la paix conjugale ! Et de quelle façon est-il possible d'obtenir la paix conjugale ? En respectant sa femme. Si un homme désire réellement apprendre ce qu'il doit faire pour respecter sa femme, nous lui recommandons de lire le livre “Le jardin de la paix.” Cette lecture lui sera d'un grand bénéfice.
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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch
IDEES CREATIVES - LESSIVE
IDEES CREATIVES - COQUILLAGE
Acher Yatsar
Ecole Religieuse ou Laicque ?
Question:
Question :
Est-ce qu’une personne qui va souvent au toilette dois a chaque fois faire la priere de Acher Yatsar?
Est-ce que d’envoyer mon enfant dans une ecole de tres haut niveau mais laicque est une erreur ? Nous sommes une famille pratiquante et notre enfant respecte Torah et Mitsvot depuis sont plus jeune age.
Reponse: C'est en effet une grande et très dangereuse erreur. Il ne serra plus possible après cela de retourner la roue dans le sens inverse car même si votre enfant devient un grand professeur, la pratique du chabbat ne sera surement plus respecter! Il est complètement interdit d'envoyer votre enfant dans ce jors d'endroit. Il existe de tres bonne ecole religieuse de haut niveau ou la Torah y est presente et les drogues alcools et autres problemes y sont exclus.
Reponse: A chaque fois que une personne fais ses besoins il devra reciter la benediction de Acher Yatsar. Si une personne vient de finir mais aussitot sent le besoin d’y retourner ne ferra la benediction qu’une fois qu’il a fini . ושו"ת יביע אומר,(יעוין משנה ברורה סימן ז סק"ב .)חלק ט' חלק אורח חיים סימן ב הלל מאירס,בברכה רבה Dire la benediction de Acher Yatsar avec kavana est une grande Segoula pour avoir une bonne santé Segoulot.famillytorah.com
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Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith
Telechargement de musique Question : Est-il permis de telecharger des musiques d’internet? Reponse:
Faire Chabbat chez des parents pas pratiquant. Question : Moi et mes enfants sommes tres religieux, mais parents eux ne sont pas pratiquant est il permis pour nous de faire Chabbat chez eux pour une question de “respect des parents” Reponse: Si vous pouvez la-bas respecter toutes lois lois du Chabbat et de la cacheroute alors il vous sera permis de faire Chabbat chez eux. הלל מאירס,בברכה רבה
Il est interdit de telecharger des musiques de sites sur internet qui ne respectent pas les droits d’auteurs. בנימין שמולי,בברכה רבה
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Une lumiére édifiante Paracha Emor Ce qui arrive lorsqu’un Sage parle Maïmonide écrit: “Tout comme l’on peut reconnaître un Sage par sa connaissance et ses traits de caractère, car c’est en cela qu’il se différencie du reste de ses semblables, ainsi on doit le reconnaître par sa conduite”. L’intention de Maïmonide est de souligner le fait que la démarche juive vers la connaissance peut être uniquement théorique. Le savoir de l’individu doit plutôt forger son caractère et, ce qui est plus important, influencer son comportement. C’est ce qui en fait un Sage. Parmi les types de conduites mentionnées par Maïmonide comme appropriées pour un Sage, on relève le langage raffiné, comme il le stipule: “un érudit ne doit pas crier ou hurler quand il parle... Mais il doit parler avec gentillesse à tous... Il doit juger tous les hommes sous une lumière favorable, faisant la louange de son prochain et ne mentionnant jamais à son encontre quelque chose qui lui ferait honte”. Les termes employés par le Rambam “juger... sous une lumière favorable”, et “ne jamais mentionner quelque chose qui fasse honte” impliquent qu’un érudit dans la Torah peut reconnaître des fautes chez son prochain. Mais, même alors, “il en dira des louanges”. Quand il lui parle en privé, il peut patiemment et gentiment lui adresser des remontrances pour sa conduite. Mais quand il s’adresse à d’autres, et qu’il évoque cet homme dans son esprit, il y pensera et en parlera favorablement. Cela ne constitue pas une réflexion qui vise au raffinement exclusif de l’érudit. En soulignant constamment les qualités positives d’autrui, il encourage réellement leur expression. Car la pensée et la parole peuvent apporter des changements notoires dans notre monde. C’est pour cette raison que le Maguid de Mézéritch enseignait parfois des concepts qu’il savait inaccessibles à ses auditeurs. Son intention était d’ “attirer l’idée dans notre monde”, pour que, plus tard, d’autres puissent l’appréhender. Nous pouvons percevoir une idée similaire dans le domaine des relations humaines. Nos Sages déclarent que le Lachon Hara (la médisance) tue trois personnes: celui qui le prononce, celui qui l’entend et celui dont on parle. Nous pouvons comprendre pourquoi une telle conversation affecte celui qui parle et celui qui écoute: tous deux participent à une faute que nos Sages considèrent comme équivalente aux effets combinés de l’idolâtrie, du meurtre et de l’adultère. Mais pourquoi celui don’t on parle devrait-il en être affecté? Lui n’a pas pris part à la transgression! Pour le comprendre, nous pouvons expliquer que parler des défauts d’autrui avive leur expression. Bien que la personne en question puisse ne pas être consciente qu’on parle d’elle, le simple fait que l’on discute de ses marques de caractère permet leur révélation. Si l’on n’en avait pas parlé, peut-être seraient-ils restés cachés. “Les attributs positifs sont plus puissants que les attributs de châtiment” et des concepts semblables s’appliquent lorsque l’on parle des traits de caractère positifs d’un individu. Le fait de sans cesse mentionner le bien que l’homme possède, et chaque individu possède des trésors
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de qualités, facilite l’expression de ces qualités dans sa conduite. Un commandement de parler Tous ces concepts se réfèrent à la lecture de notre Paracha, Emor. Emor est un commandement, ordonnant de parler. Dans le contexte de la Sidra, cet ordre devait trouver une application immédiate: communiquer les lois appartenant à la prêtrise. Néanmoins, le fait que ce terme soit utilisé comme titre de la Sidra indique une signification plus large: l’homme doit parler. Et pourtant nous trouvons nos Sages conseillant: “Parle peu” et “Je... n’ai rien trouvé de mieux pour un individu que le silence”, impliquant qu’un excès de paroles n’est pas désirable. Nous ne pouvons pas non plus dire que l’ordre de Emor concerne le commandement de prononcer des paroles de Torah, car à ce propos il existe un commandement explicite: “et vous en parlerez”, nous encourageant à multiplier les paroles de Torah. Dans Emor, il s’agit plutôt de parler des qualités de notre prochain comme nous l’avons expliqué. Apprendre avec la lumière Nos Sages associent le commandement Emor avec l’obligation de ‘Hinou’h, l’éducation des enfants: (il est écrit) “parle” et (il est écrit): “disleur” (les deux expressions provenant, en hébreu, de la même racine étymologique et se succédant dans le même verset). Pour adjurer les parents concernant leurs enfants... Lehazir, le mot hébreu traduit par adjurer possède la même racine que le mot Zohar qui signifie éclat. Cela nous donne une leçon d’éducation essentielle. Celle-ci doit se caractériser par une lumière radieuse. En général, on peut utiliser deux manières pour convaincre un enfant d’abandonner un comportement indésirable: on peut soit souligner combien il est mauvais, soit montrer l’alternative positive. Lehazir souligne l’importance de répandre la lumière, car “une petite lumière repousse une grande obscurité” et par une lumière radieuse, on peut allumer la lumière intérieure que possède tout un chacun. Quand la lumière allume la lumière Le concept évoqué possède une dimension plus profonde. Dans son sens absolu, le ‘Hinou’h (l’éducation) de nos enfants, et par extension de tous ceux que l’on influence, ne doit pas être considéré comme une obligationqui dépasse notre propre service Divin, une tâche supplémentaire à accomplir, mais plutôt comme un prolongement naturel de ce service. Quand le service divin d’un homme atteint un sommet, et en accord avec la recommandation d’Ahavat Israël (l’amour du prochain) et d’A’hdout Israël (l’amour et l’unité du peuple Juif ), il se joint aux autres, son contact développant leur progrès personnels. La lumière qui émane de sa conduite illumine et éduque alors tous ceux avec lesquels il entre en contact. Ce nouvel éclat, de lumière en lumière, conduira à l’Ere où “Le sage brillera comme la splendeur du firmament” et “Israël... quittera son exil avec miséricorde”.
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Pessa’h Chéni Paracha Behar Quelle est la différence entre le premier Pessa’h et le second Pessa’h (Pessa’h Chéni) ? Le premier Pessa’h, il est interdit de voir ou d’avoir (en sa possession) (du levain) ; le second Pessa’h, le levain et la Matsa coexistent dans nos maisons (Talmud Pessa’him 95a). Une Mitsva est un commandement, D.ieu instruisant l’homme de ce qu’Il désire que l’homme accomplisse ou non. L’on comprend alors que les 613 Mistvot de la Torah soient virtuellement des déclarations unilatérales de la volonté divine: l’on ne voit pas de nombreuses “propositions” de Mitsvot présentées par D.ieu ou des “négociations” entre le Législateur Suprême et Ses exécuteurs terrestres ! L’une des rares exceptions à ce schéma est la Mitsva de Pessa’h Chéni, le “second Pessa’h”. Le premier Pessa’h, comme nous le savons tous, commence la veille du 14 Nissan, la nuit où le peuple Juif fut libéré d’Egypte. Le second Pessa’h vient un mois plus tard, le 14 Iyar, et fut institué comme conséquence d’une pétition adressée par plusieurs individus qui n’avaient pas pu participer au premier Pessa’h. Au coeur de Pessa’h se trouve le Korban Pessa’h (l’agneau pascal) qui était offert dans le Temple l’après-midi du 14 Nissan. En fait, toutes les autres observances de la fête (la consommation de la Matsa, du Maror, l’interdiction concernant le levain), ainsi que le nom lui-même de la fête sont liés à l’offrande de Pessa’h. Les lois du Korban Pessa’h stipulaient que seuls ceux qui se trouvaient en état de Taharah (pureté rituelle) pouvaient l’offrir et y prendre part. Un an après l’Exode, comme le Peuple Juif se préparait à célébrer son premier Pessa’h en dehors de l’Egypte, un groupe de Juifs s’approcha de Moché. Ils lui expliquèrent qu’ils étaient rituellement impurs parce qu’ils avaient été en contact avec un mort ; la loi leur interdisait donc d’apporter un Korban Pessa’h. Mais ils refusaient d’accepter cette situation. “Pourquoi serions-nous privés, s’écrièrent-ils, d’observer la fête de la Rédemption, comme toute la communauté d’Israël ?” D.ieu répondit en instituant un second Pessa’h tout particulièrement pour ceux qui, quelle qu’en soit la raison, auraient été empêchés d’offrir le Korban Pessa’h en temps voulu. Une exception et son exception Ceux qui offraient le Korban Pessa’h le 14 Iyar suivaient la même procédure de base que ceux qui l’avaient apporté un mois plus tôt, lors du premier Pessa’h. Il y a néanmoins plusieurs différences légales et procédurales entre les deux Pessa’h, la plus importante concernant l’interdiction du levain. Le Premier Pessa’h, le levain est strictement interdit depuis la mi-journée du 14 Nissan (ce qui correspond au moment le plus matinal où l’on pouvait apporter le sacrifice) jusqu’à la conclusion de la fête. Pendant cette période, aucun levain ne peut être consommé, utilisé de quelque manière que ce soit ou même présent chez soi. Toutefois, le second Pessa’h, cette interdiction ne s’applique pas. Le Korban Pessa’h doit être consommé avec de la Matsa mais il n’existe aucune interdiction concernant le levain; selon les mots du Talmud: “le levain et la Matsa coexistent chez soi”.
été mises en contact et cela a permis la fermentation, avec pour conséquence que le mélange a gonflé et a doublé son volume. Le levain est ainsi le symbole de l’égocentrisme et de l’orgueil, une âme qui a “levé” est celle dont le ferment de l’importance de soi lui a fait perdre de vue sa véritable place dans le monde de. D ieu, et en conséquence, on ne reconnaît que son moi plein de lui même et ses désirs bouffis. Cela explique pourquoi l’interdiction contre le levain à Pessa’h est si sévère et sans compromis possible: dans aucune autre circonstance la Torah ne fait pas qu’interdire la consommation, le bénéfice de la plus infime quantité d’une substance et plus encore son existence – même, en notre possession. Mais l’égoïsme et l’orgueil ne sont pas de simples défauts mais la source de tout mal dans le coeur de l’homme. Chaque péché et chaque vice prennent leur origine dans l’affirmation du moi, dans le sentiment que le moi est supérieur et que ses besoins et ses désirs ont la priorité sur tout le reste. Ainsi dans les lois concernant le caractère humain, Maïmonide conseille-t-il que dans tous les traits de caractère, l’individu recherche “la démarche en or”, c’est-à-dire qu’il ne soit ni avare ni dépensier mais généreux; ni poltron ni téméraire mais courageux; ni agressif ni timide mais aimable, etc. avec une seule exception: l’orgueil. L’orgueil doit être complètement vaincu. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a rien de positif dans la stimulation de l’ego. En fait, rien dans le monde de D.ieu n’est intrinsèquement négatif car tout dérive de Lui et Il est l’essence du bien. Mais alors que nous avons été dotés de la possibilité d’exploiter de nombreux traits ostensiblement négatifs pour les transformer positivement, il existe également des forces qui sont si puissantes et dont le potentiel de corruption est si dévastateur que nous devons y renoncer, car nous ne pouvons les évincer. L’orgueil en fait partie: il nous faut le rejeter sans équivoque, car toute tentative de le positiver est vouée à l’échec. Néanmoins, il y a des moments où le fond positif d’un phénomène le plus négatif refait surface, où son essence divine s’affirme par-delà toutes les expressions d’iniquité et les possibilités de corruption. Ce fut le cas du groupe d’individus qui abordèrent Moché dans le désert. Leur instinct du “moi” ne s’affirma pas sous forme d’un désir de domination ou de gratification matérielle maisdans le désir de l’âme de servir leur Créateur. Leur cri: “pourquoi serionsnous privés ?” exprimait non un désir d’avoir et d’être mais une aspiration à donner et à servir, à reconnaître et à se soumettre à Celui Qui leur avait donné la liberté. Dans leur requête, le ferment et le “levain” de leur moi n’étaient pas l’antithèse de l’humble et modeste Matsa mais plutôt son complément. Le levain et la Matsa coexistaient dans leur âme, leur ego entraînant un engagement, la réalisation de soi donnant naissance à l’affirmation de leur gratitude envers D.ieu. Lors du “second Pessa’h”, la fête qui exista en réponse à leur cri “égoïste”, il n’y a pas besoin de bannir le levain de nos foyers. Car lorsque le moi s’affirme ainsi, c’est un participant bienvenu à notre célébration de la liberté que nous avons obtenue par l’Exode, la liberté d’être le Peuple de D.ieu.
Le levain est de la pâte qui a gonflé: la farine et l’eau ont
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Le prodige sous le lit Paracha Be’houkotai Rabbi Hillel de Paritch (1795-1864) était l’un des nombreux érudits de son temps à avoir rejoint le mouvement ‘hassidique. Pendant de nombreuses années, il fut un disciple dévoué du second et du troisième Rabbi de Loubavitch, Rabbi DovBer et Rabbi Mena’hem Mendel de Loubavitch. Quand il était jeune, Rabbi Hillel entendit parler du fondateur du ‘Hassidisme ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi et il chercha à le rencontrer. Mais l’opportunité semblait toujours échapper au jeune prodige. A peine arrivait-il dans une ville que visitait Rabbi Chnéour Zalman qu’on l’informait que le Rabbi venait de la quitter. En fin de compte, il réussit à localiser le lieu où allait séjourner le Rabbi, avant même que celui-ci n’y soit arrivé. Pour être sûr qu’il ne perdrait pas, une fois encore, l’occasion qui se présentait, Rabbi Hillel se glissa inaperçu dans la chambre qu’allait occuper Rabbi Chnéour Zalman et se cacha sous son lit, déterminé à faire sa connaissance. Pour préparer sa rencontre avec Rabbi Chnéour Zalman, Rabbi Hillel s’était “armé” de certaines de ses découvertes dans le domaine de l’étude talmudique. A cette époque, le jeune érudit étudiait le traité Era’him ou “Evaluations”, la partie du Talmud qui traite des lois sur la manière d’apprécier la valeur des promesses de dons à la charité. Rabbi Hillel avait une question savante sur le sujet et il l’avait préparée et répétée avec diligence pour pouvoir en débattre avec le Rabbi. De sa cachette, Rabbi Hillel entendit Rabbi Chnéour Zalman pénétrer dans sa chambre. Mais avant qu’il n’ait pu faire le moindre mouvement, il entendit le Rabbi s’exclamer: “Si un jeune homme a une question concernant “les évaluations”, il ferait mieux de commencer par s’évaluer lui-même !”.
“estimations”, si tu trouves difficile d’accepter l’évaluation de la Torah de la valeur humaine, alors tu ferais mieux de commencer par t’observer toi même avec attention. Un examen honnête de ton propre caractère et de ton comportement fera apparaître combien tu peux apprendre de chaque homme et combien tu dois t’inspirer de ceux qui te paraissent “inférieurs” à toi. L’encre et la pierre “ Si vous allez dans Mes statuts… (Vayikra 22: 3) Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi dit: ‘Hok (statut), le mot utilisé ici pour Mistvot (commandements) signifie aussi “graver”. On peut inscrire des mots de deux façons. On peut les imprimer sur un parchemin ou un papier. Ou bien on peut les graver dans la pierre. Il en va de même pour les Mitsvot. Elles peuvent être appliquées comme des mots écrits à l’encre: un homme peut accorder son comportement aux commandements de la Torah, mais ils restent distincts de lui, de la même façon que l’encre et le papier restent deux entités distinctes bien qu’ils aient été liés pour exprimer une pensée ou une vision. Mais par ailleurs, une personne peut intégrer le concept et l’action de la Mitsva dans son être même. Elle peut faire en sorte que son âme et la vision de la réalité de D.ieu soient en forme de “gravure” où le mot et son support sont uns.
Sous le lit, le prodige s’évanouit sur le champ. Et quand il revint à lui, Rabbi Chnéour Zalman était parti… Le Rabbi a relaté cette histoire et a ensuite posé la question suivante: comment pouvons-nous appliquer cette histoire à nos vies ? Le traité “Evaluations” discute des lois présentées dans le chapitre 27 de Vayikra, dans notre Paracha: si une personne promet de donner quelque chose à la charité mais qu’au lieu d’annoncer une somme, elle dit: “Je promets de donner la valeur de cet individu”, nous devons suivre la table des valeurs établie par la Torah, dans laquelle à chaque âge et à chaque genre (masculin ou féminin) est assignée une certaine “valeur”. Mais pourquoi employer une évaluation “plate” qui rassemble dans un même groupe tant d’individus différents? Un érudit accompli ne devrait-il pas être considéré comme ayant plus de valeur qu’un simple ouvrier? La Torah enseigne que nous sommes tous égaux devant D.ieu, “depuis vos chefs de tribus, vos anciens, jusqu’à ceux qui coupent le bois et portent l’eau”. Mais peut-on considérer son prochain comme doté d’une valeur égale à soi-même quand il lui paraît tellement moins talentueux et accompli? C’est là le sens de la remarque de Rabbi Chnéour Zalman à Rabbi Hillel: si tu as une question concernant les
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Dans le Desert Paracha Bamidbar Deux montagnes occupent une place prééminente dans l’histoire juive: le Mont Sinaï sur lequel nous reçûmes la Torah et le Mont Moriah, également connu sous le nom de Mont du Temple, qui représente le lieu ultime du service humain du Créateur. Le premier s’élève dans un désert nu, quant au second, il est au coeur de Jérusalem. Nos Sages expliquent que la Torah fut donnée dans le désert pour mettre l’accent sur le fait qu’elle est accessible à tous. Le monde civilisé se divise en “zones” ayant chacune des niveaux d’exclusivité particuliers: les passages publics, des zones réservées à certains groupes spécifiques (citoyens du pays, membres du club etc.), des maisons privées. Il y a les villes ouvertes, les villes fortes, les capitales. Le Mont du temple représente l’apothéose d’une telle hiérarchie de l’espace: nos Sages comptent dix “cercles” géographiques, chacun comprenant un domaine de sainteté ou de restriction plus grandes, depuis les bords de la Terre Sainte jusqu’à la pièce la plus intérieure, le Saint des Saints. Cela exprime l’idée que le chemin menant de l’homme vers D.ieu consiste en de nombreux niveaux par lesquels une personne doit passer avant de pouvoir continuer. Le Mont Sinaï, par ailleurs, qui s’élève dans le désert représente un sommet accessible à tous: la Torah est offerte à tout un chacun, tout comme le désert n’a ni propriétaire ni zone privée. Cela est également évoqué par le fait que la Paracha Bamidbar (“dans le désert”) est toujours lue avant la fête de Chavouot qui marque le jour où nous reçûmes la Torah, mettant à nouveau l’accent sur le fait qu’elle est aussi “accessible que le désert, à tous les habitants de la terre”. Une autre leçon que nous offre le désert sans limite est que la véritable maîtrise de la Torah requiert le Messirat Néfèch, un engagement et un sacrifice sans équivoque. Dans chaque domaine, il existe des frontières qui indiquent jusqu’où l’on peut aller. Le Messirat Néfèch signifie que l’on ne reconnaît pas de frontières à ses capacités, ou d’obstacles qu’on l’on n’est pas “censé” surmonter. Selon les mots du Midrach, “celui qui ne s’abandonne pas comme s’il était un désert, ne peut acquérir la Torah”. Le camp La Torah fut donnée dans le désert. Mais où exactement dans le désert ? Le Talmud cite deux versions de la manière et du lieu où survint la transmission de la sagesse divine à l’homme. Toutes deux tombent d’accord pour dire que “les principes généraux” de la Torah furent révélés au Mont Sinaï (sous la forme des Dix Commandements et de la communication à Moché pendant les 40 jours qu’il passa sur la montagne). En ce qui concerne les détails de la Torah, Rabbi Yichmaël est de l’opinion qu’ils furent communiqués à Moché dans le Michkan, le sanctuaire portable que le Peuple Juif érigeait à chacune de ses 42 étapes dans le désert. Rabbi Akiva n’est pas d’accord, soutenant que “les principes généraux et tous les détails de toutes les lois furent enseignés au Sinaï”.
plus saints comme le serait le Temple sur le Mont Moriah. Le Michkan (consistant en un “Saint des Saints, un sanctuaire moins limité d’accès et une cour extérieure) était entouré par le camp des Léviim, qui était à son tour encerclé par les campements des douze tribus d’Israël. En d’autres termes, le camp israélite avec le Sanctuaire en son coeur représente la “civilisation” du désert dans un espace structuré, divisé en zones, elles-mêmes catégorisées par leur fonction, leur sainteté et leurs limites. A la lumière de ce qui précède, nous pouvons comprendre le sens plus profond de la dissension entre Rabbi Yichmaël et Rabbi Akiva. Alors que tous deux sont d’accord sur le fait que la Torah fut donnée dans le désert, c’est-à-dire qu’elle est ouverte à tous et qu’elle doit être abordée dans un esprit de Messirat Néfèch, Rabbi Yichmaël le voit comme la qualité élémentaire “générale” de la Torah qui doit être suivie d’une étude structurée de ses détails Pour lui, le Messirat Néfèch doit exister dans l’arrière plan mais la véritable poursuite de la Torah doit être “civilisée” et balisée par les mêmes lois et frontières que celles qui s’appliquent à chaque entreprise sainte. Néanmoins, Rabbi Akiva soutient qu’à la fois “les principes généraux et les détails de toutes les lois furent prononcés au Sinaï”, que l’universalisme de la Torah imprègne tous ses domaines et que l’abandon de soi à son étude doit être total et tout embraser. La Torah, pour Rabbi Akiva, est toute désert: un terrainouvert de Messirat Néfèch sans aucunerestriction. Le parfait et le passionné Ces deux perspectives de la Torah trouvent leur reflet dans la vie de chacun des protagonistes. Rabbi Yichmaël fut un érudit durant toute sa vie et un Cohen Gadol (Grand Prêtre). Rabbi Akiva était le descendant de convertis au Judaïsme et jusqu’à sa quarantième année, un berger ignorant qui, selon ses propres dires, éprouvait une haine immense à l’égard des érudits en Torah. Ainsi Rabbi Yichmaël et Rabbi Akiva représentent-ils les chemins respectifs du Tsaddik, le juste parfait qui suit le programme de toute sa vie pour développer le bien en lui et dans le monde, et du Baal Techouvah, qui se projette des profondeurs de l’iniquité jusqu’aux hauteurs de ses accomplissements. La route du Tsaddik est ordonnée et sans surprise; pas à pas, il monte les marches de la Torah pour accroître sa connaissance de D.ieu et son union avec Lui. La vie du Baal Techouvah implique des chutes brutales et des montées météoriques. Le Tsaddik intériorise son Messirat Néfèch et construit par-dessus une civilisation sainte; le Baal Techouvahl’agite pour parvenir à une vie pleine d’enthousiasme. Ces deux approches à la Torah doivent être adaptées et adoptées, combinant la perfection ordonnée de Rabbi Yichmaël à la force et la passion de Rabbi Akiva.
Le Michkan était le précurseur du Temple. Il constituait l’épicentre du camp israélite, le plus intérieur d’une série de périmètres qui marquaient successivement des domaines
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Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly
Le Omer - Les Jours de Préparation
est : avec quoi espérons nous récupérer cette lumière ?
Les jours, à partir du deuxième soir de Pessa’h et jusqu'à Chavouot, s’appellent les jours du Omer. Ces jours sont une périodes merveilleuse pour le peuple d’Israël, c’est juste qu’une épidémie affecta les élèves de Rabbi Akiva et c’est la raison que nous prenons sur nous des signes de deuil jusqu’au 33, 34ème jours du Omer.
Un jour, un très riche roi décida d’offrir son trésor en cadeau à qui voudrait le ramasser, il fit de la publicité dans les journaux pour prévenir les gens de cette événement, de ce jour ou il monterai en haut du plus haut building de Tel Aviv et versera des conteneurs de billets, de l’or et des pierres précieuses, il pris soin de préciser le jour , l’endroit et l’heure exact à laquelle il versera du haut de ce bâtiment toute sa fortune.
Mais ces jours du Omer sont d’une force infinie pouvant nous élever vers de très haut niveau de spiritualité. Déjà dans notre jeunesse, à l’école on nous apprenais la chanson du compte des jours du Omer, mais quel est l’importance de ces jours? Un jour un paysan vit sa charrue ainsi que ses 4 chevaux tombé dans un trou, après plusieurs coup de fil à sa compagnie d’assurance, un tracteur vint et d’un coup sortie la charrue et les chevaux du trou, le paysan fut surpris de la force de la grue et décida de vendre ses chevaux et de les remplacer par une grue. Le paysan fort comptant de son acquisition décida de faire marcher la grue et lui donna quelques coups de batons pour la faire avancer mais rien ne se passa, agacer du résultat il appela la compagnie qui lui avait vendu la grue et exigea une explication. Le vendeur lui rétorqua que une grue est très utiles pour soulever de lourdes charges mais pour avancer le paysan aurait besoin de chevaux . C’est exactement pareil pour nous oui nous avions eu besoin d’une grue (des miracles) pour nous aider à sortir d’Egypte (du trou) mais c’est à nous d’avancer et pour cela nous avons besoin de chevaux (les jours du Omer) pour arrivé à notre destination (le don de la Torah). Le but de la sortie d’Egypte était pour recevoir la Torah et non de s'assoir à table et de manger de bon repas pendant 7 jours, mais pour cela il nous fallait d’abord nous sanctifier de l’impureté d’Egypte, tout comme une femme doit se sanctifier pendant 7 jours d’après la torah avant d’être de nouveau permise à son mari.
Le jour J, il se mît à déverser toute sa fortune, certaines personnes qui l’attendait déjà en bas armé de pelle se mirent à remplir des bacs, heureux de cette chance qui leur avait été donné, d’autres n’ayant rien préparé pour l’évènement essayèrent de mettre un maximum d’argent dans leurs poches, leurs voitures, chacun en fonctions de ses moyens. A la fin de la journée, il n’était pas difficile de voir qui c’était enrichie et qui n’avait ‘pas eu de chance’ . C’est exactement pareil le jour de Chavouot, D.ieu nous prévient que il va déverser sur nous une fortune (la Torah) sans limites, certains vont venir préparer armée de pelles et de bacs ( de nombreuses Téfilots et une forte étude qu’il auront préparé pendant les jours du Omer) d’autres ‘les retardataire’ , passant essayeront de remplir leurs poches au maximum, même si ces quelques billets ramasser en rien ne ressemble à toutes cette fortunes ramassées à la pelle . N’attendez plus! Chaque jour de Omer qui passe est un jour de perdu pour ramasser cette fortune, préparez-vous, par la prière les supplications, l’études de la Torah pour que le jour du Don de la Torah vous pourrez à votre tour vous enrichir de tous les merveilles que D.ieu va faire pleuvoir sur nous. Amen Rav Raphael Roubin Chlit’a
Alors pourquoi devons nous compter 49 jours soit 7 fois 7 jours ? Le Or A’hayim Akadosh nous explique que l’impureté qui résider en Egypte était 7 fois plus grande que l’impureté de la femme nidda, à tel point que au bout du 7ème jours la femme sera permise à son mari d’après Din Torah - même si de nos jours les femmes comptent 7 jours ap-pelés ‘Nekiyim’ de plus - avant d’aller au mikvé pour le bain rituel, les Bneï Israël devaient compter 7 fois 7 pour arrivé justement à se nettoyer spirituellement de cette impureté. Le Baal Tsor Amor nous enseigne que à la différence des femmes qui avant d’être permise à leur mari vont faire le bain rituel dans les eaux du mikvé les Bneï Israël ne pouvaient pas simplement se tremper au mikvé pour finir de retirer toute cette impureté il leur fallait se tremper dans le feu comme il est écrit : « Alo kol Dévaraye Esh, Néoum Achem » - Esh en hébreu signifie le feu C’est la raison pourquoi le 50 ème jour nous nous sanctifions dans un mikvé de Feu , le Feu de la Torah. Les jours du compte du Omer sont des jours saint, des jours de préparation, des jours ou nous avons la possibilité de choisir notre réceptacle pour recevoir la Torah, car le jour de Matan Torah, D.ieu ferra pleuvoir sur nous des lumières de Torah, la question que nous devons nous poser
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Kol ayechouot aux familles Ben Moché, Aroush, Pinto, Roubin, Yona et Peri
Une nouvelle opportunité Pessa’h Chéni (le « Second Pessa’h ») est célébré le 14 Iyar, un mois après la veille de Pessa’h. La Torah relate que la première année qui suivit l’Exode, alors que le peuple juif se préparait à apporter le sacrifice pascal : « Certains hommes étaient impurs du fait [qu’ils avaient été en contact avec] un cadavre et ils ne pouvaient pas offrir le sacrifice pascal en ce jour. Ils s’approchèrent de Moïse... et dirent : « Nous ne sommes pas purs... [mais] pourquoi serions-nous empêchés d’offrir le sacrifice de D.ieu en son temps ?... » Et Moïse leur répondit « Tenez-vous là et écoutez le commandement de D.ieu vous concernant. » D.ieu dit... « Si un homme est impur... ou sur un chemin éloigné [le jour du sacrifice pascal]... il apportera l’offrande de Pessa’h à D.ieu, le second mois, le quatorzième jour au crépuscule... ». Tous ceux qui n’avaient pu apporter le sacrifice pascal, parce qu’ils étaient impurs ou qu’ils aient volontairement transgressé la volonté de D.ieu, se voyaient donc offrir la possibilité de compenser leur manquement en amenant un sacrifice le jour de Pessa’h Chéni. « Il n’est jamais trop tard ! » Le Rabbi précédent a expliqué que « Pessa’h Chéni nous enseigne que “rien n’est jamais perdu : il n’est jamais trop tard !” Notre conduite peut toujours être rectifiée. Même celui qui est impur, qui était éloigné, quand bien même l’aurait-il désiré, peut toujours se corriger. » Rien ne justifie le désespoir. Chaque individu, quelle que soit sa situation, a toujours la possibilité de faire un saut en avant (traduction littérale du mot Pessa’h) dans son service divin. Quand on comprend le sens de Pessa’h Chéni, on peut se demander pourquoi il fut institué un mois entier après Pessa’h, au mois d’Iyar. N’aurait-il pas été plus opportun de remédier à nos déficiences dès l’occasion la plus proche, au mois de Nissan ? Nous pouvons répondre à cette question en comparant les caractéristiques spirituelles de Nissan à celles d’Iyar. Nissan est le mois de la révélation, le mois au cours duquel D.ieu révéla Sa grandeur et sauva le peuple juif en dépit de ses déficiences. Iyar, à l’inverse, est le mois de l’entreprise humaine, une qualité exprimée par la Mitsva du compte de l’Omer. Le thème d’Iyar, le raffinement personnel initié par l’individu lui-même, est en accord avec la nature de Pessa’h Chéni, la fête au cours de laquelle l’individu qui n’était pas motivé par Pessa’h reçoit une nouvelle occasion de s’élever. Pessa’h et le ‘hamets rassemblés Les différentes étapes du service divin représentées par
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Pessa’h Richone (le premier Pessa’h) et Pessa’h Chéni se reflètent dans l’une des différences halakhiques (rituelles) les concernant. À Pessa’h Richone, toutes les traces de ‘hamets doivent être effacées ; à Pessa’h Chéni, bien que l’on mange de la matsa, on peut posséder du ‘hamets. À Pessa’h Richone, sous l’impulsion des révélations de Nissan initiées par D.ieu, nous aspirons à atteindre de nouvelles élévations de liberté spirituelle en dépassant les limites de nos propres personnalités. Cela nécessite de laisser en arrière notre ‘hamets, c'est-à-dire notre égocentrisme. Et puis vient le mois d’Iyar, avec ses exigences de travail spirituel individuel. À Pessa’h Chéni, de la même façon, nous nous concentrons sur la rectification et l’élévation de notre niveau de conduite présente. Et, puisque dans ce type de avoda (service divin) nous devons confronter tous les composants présents de notre nature, la possession du ‘hamets à Pessa’h Chéni est autorisée. Le désir profond de notre coeur À la lumière de ce qui précède, nous pouvons expliquer pourquoi la Mitsva de Pessa’h Chéni vient en réponse à la requête sincère d’individus qui se trouvaient impurs. L’un des buts du Judaïsme est de « faire descendre » – c’est-àdire de révéler – la sainteté dans le monde. Toutefois, un objectif encore plus important en est d’élever le monde et les aspects physiques de l’homme, de transformer toutes les caractéristiques de notre être pour faire jaillir la divinité essentielle qui se trouve à l’intérieur de nous-mêmes. L’institution de Pessa’h Chéni fut suscitée par le désir ressenti dans leur coeur de ceux qui, malgré leur impureté, avaient protesté : « Pourquoi sommes-nous empêchés d’apporter l’offrande à D.ieu ? » La Mitsva fut donnée, non comme un commandement d’En Haut, mais comme l’expression du besoin profond de l’homme d’établir un lien avec D.ieu. Ce besoin existe potentiellement dans le coeur de chaque Juif. La demande de l’homme d’avoir « une seconde chance » reflète le mode de service divin appelé techouvah (repentance ; littéralement « retour »). Car chacun, y compris celui qui est « sur un chemin éloigné », possède un potentiel divin qui cherche toujours à se réaliser.
Dépasser le temps Le concept de la techouvah nous aide à comprendre une autre différence entre Pessa’h Chéni et Pessa’h Richone. Pessa’h Richone dure sept jours (huit en Diaspora) alors que Pessa’h Chéni n’est célébré qu’un seul jour.7 Une semaine représente le cycle du changement qui dirige notre monde matériel. L’expérience spirituelle de Pessa’h Richone requiert une semaine entière parce qu’elle recouvre tout le cycle de croissance et de changement qui doit avoir lieu dans le cadre de notre existence matérielle.
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Cependant, le service divin de la techouvah nous demande d’aller au-delà de notre cadre de référence matériel limité et d’exprimer le potentiel illimité de notre étincelle divine. Ce potentiel, qui transcende les restrictions du monde matériel, ne peut se confiner aux limites du temps. La célébration de Pessa’h Chéni pendant un jour symbolise la transcendance. Ici, le nombre un n’est pas le plus petit ; il représente plutôt une unité qui dépasse toutes les valeurs numériques. La faculté de la techouvah de transcender le temps est exprimée dans le récit talmudique au sujet de R. Eliezer ben Dourdaya. Bien qu’il ait vécu une vie dévergondée, lorsqu’il sentit qu’il devait faire techouvah, il connut une transformation intérieure tellement intense que son âme quitta son corps alors qu’il pleurait de remords. Quand Rabbi Yéhouda HaNassi entendit cette histoire, il pleura lui aussi, s’exclamant, « Il y a ceux qui atteignent leur [part du] Monde [Futur] après de nombreuses années [de service divin], et il y a ceux qui l’atteignent en un instant ! » L’enseignement ‘hassidique explique que Rabbi Yéhouda HaNassi réagissait avec une forme positive d’envie, car il réalisait que la techouvah de R. Eliezer ben Dourdaya dépassait son propre niveau spirituel. Une expansion continuelle Bien que Pessa’h Chéni fût initialement institué pour ceux qui n’avaient pu offrir le sacrifice pascal en son temps régulier, son expression spirituelle dans le service divin concerne tous les Juifs, même ceux qui ont célébré Pessa’h aussi complètement que possible. Le sacrifice pascal avait pour but de motiver chaque individu pour qu’il abandonne son Égypte personnelle, qu’il quitte définitivement son état spirituel précédent et aborde un niveau de service divin plus élevé. Ce départ d’Égypte est un processus continuel ; nous devons perpétuellement aller de l’avant. Quels que soient les sommets déjà atteints, il ne faut pas se satisfaire de ce niveau et toujours chercher à progresser. Car le potentiel divin en nous est infini.
C’est pourquoi, quand vient le mois d’Iyar, l’offrande apportée à Pessa’h Richone est insuffisante. Puisque l’écoulement du temps nous a offert l’opportunité d’atteindre de nouvelles hauteurs dans notre service divin, il est nécessaire que nous apportions spirituellement « un autre sacrifice » à Pessa’h Chéni. La nécessité d’une progression spirituelle continue est illustrée par la référence aux lois régissant la pureté rituelle. Il y a différents stades successifs de pureté et d’impureté. Par exemple, dans l’ordre ascendant, quelqu’un qui est considéré pur vis-à-vis de la consommation de ‘houline (une nourriture non consacrée) peut être considéré impur au regard du statut exigé pour la consommation de maasser chéni (la Seconde Dîme, qui devait être consommée à Jérusalem dans un état de pureté). De la même manière, celui qui était considéré pur pour le maasser chéni pouvait être encore impur en ce qui concerne la térouma (la part de récolte donnée au Cohanim). Et celui qui était pur pour la térouma pouvait être encore impur pour consommer les sacrifices offerts au Temple. Ces catégories se retrouvent dans notre service divin. Bien qu’un individu ait pu être « pur » au niveau de son service divin le 14 Nissan, son progrès depuis lors rend son état précédent insatisfaisant. Vis-à-vis de son niveau de réalisation actuel, son état précédent est « impur » et il doit donc apporter un « second sacrifice pascal ». Nous voyons dans les Psaumes qu’un schéma de progression spirituelle continue – « Ils iront de force en force » – est associé avec « ils apparaîtront devant D.ieu à Sion ». Puisse l’élévation spirituelle motivée par Pessa’h Chéni nous préparer au temps où le Beth Hamikdache sera reconstruit et où nous partagerons les offrandes pascales et d’autres offrandes festives. Et puisse cela avoir lieu dans le futur immédiat. Adapté de Likoutei Si’hot vol. 18, parachat Behaalotekha ; les Si’hot de Motsaei Chabbat parachat Emor 5738
Rabbi Shimon Bar Yohaï est l’un des hommes les plus remarquables qui aient jamais vécu, et il y en a très peu à qui les contemporains aussi bien que la postérité aient accordé autant de considération. Du temps qu’il vivait, on avait coutume de dire : «Heureuse l’époque où se trouve un homme comme Rabbi Shimon Bar Yohaï». Et aujourd’hui encore des dizaines de milliers de juifs vont en pèlerinage sur sa tombe le jour anniversaire de sa mort (le 18 Iyar, 33e jour de l’Omer) pour y prier. Ce grand homme s’est élevé par ses propres moyens d’une situation des plus désavantageuses. Dans Yérouchalmi on relève que Rabbi Akiva refusa de recevoir Rabbi Shimon parmi ses disciples, et qu’il ne l’a fait qu’après lui avoir fait passer un examen. Son père Yohaï était du coté de Romains pendant l’époque terrible des persécutions d’Adrien (Pessa’Hime 112a). C’est probablement la raison pour laquelle Rabbi Akiva refusa de prendre le jeune Rabbi Shimon parmi ses disciples. Mais celui-ci réussit tout de même à s’imposer, et ainsi il fut, avec ses compagnons Rabbi José, Rabbi Meïr, Rabbi Yéhouda et Rabbi Néhemya, l’un des piliers de la Torah. Contrairement à son père, Rabbi Shimon fut poursuivi par les Romains et condamné à mort, si bien qu’il dut se cacher avec son fils Rabbi Eléazar pendant treize ans dans une caverne où il étudia incessamment la Torah avec lui. Après la mort de l’empereur Adrien, il fut envoyé à Rome par ses coreligionnaires. Là, il réussit à guérir une princesse impériale d’une grave maladie ; à la suite de cela, l’empereur Antonin suspendit les décrets d’Adrien. Dans un autre domaine que celui du Talmud, Rabbi Shimon Bar Yohaï a aussi atteint une grande importance, c’est dans la connaissance mystique de la Kabbale, dont il est devenu le principal interprète. Quand on dit qu’il est l’auteur du saint livre du Zohar, il ne faut pourtant pas entendre par là qu’il l’ait écrit, mais que les Sages après lui, son fils et ses disciples, ont reçu leur science de lui, si bien que le Zohar porte l’empreinte de son esprit. Un jour l’un de ses disciples
alla à l’étranger et s’y adonna au commerce. Chargé de grandes richesses il rentra dans son pays. Alors ses anciens condisciples furent aussi saisis de l’amour du gain et voulurent aussi renoncer aux études et acquérir des richesses. Rabbi Shimon l’apprit et il conduisit ses élèves dans une vaste plaine. Là il pria D…de couvrir d’or toute la plaine. Et il en fut ainsi. «Celui dont le coeur tient à l’or» dit le Maître, «Qu’il prenne ce qu’il veut, mais sachiez que celui qui prend maintenant de cet or perd sa part à la vie éternelle». Aucune main ne s’étendit, vers l’or et les disciples abandonnèrent l’idée d’échanger le bien précieux de la Torah contre de l’or (Midrach-Rabba, Pèkoudè).
Suivant les sources rabbiniques, le 33e jour de l’Omer (Lag = 33) l’épidémie mortelle qui a tué 24000 élèves de Rabbi Akiva s’est arrêtée. En fait, il s’agirait plutôt d’une allusion à la révolte de Bar Kochba contre les Romains en 135 qui s’est terminée par un bain de sang et l’abandon d’un rêve d’autonomie politique. Rabbi Akiva, qui avait soutenu de son autorité morale la rébellion contre les occupants romains, a trouvé la mort avec nombre de ses disciples. Depuis, la tradition a fixé que les trente-trois premiers jours de l’Omer seraient des jours de deuil où il est interdit de se marier, de se couper les cheveux, de se raser la barbe, d'écouter de la musique, etc. Le 33e jour du Omer où "l’épidémie s’est arrêtée" est devenu un jour où l’on peut à nouveau se réjouir. Une seconde tradition liée à Rabbi Shimon Bar Yohaï, disciple de Rabbi Akiva, viendra se greffer sur la première et la supplanter. Le 33e jour du Omer est devenu, à partir du 16e siècle, lorsque des juifs expulsés d’Espagne rejoignent la Terre d’Israël et s’installent en Galilée, le jour anniversaire de la mort de Shimon Bar Yohaï. La tradition l’appelle la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï. Le terme de Hilloula n’est attribué qu’aux grands maîtres qui sont vénérés comme des saints. Shimon Bar Yohaï est considéré comme l’auteur du livre du Zohar (livre de la Splendeur), ouvrage fondamental de la Kabbale que certains cercles religieux considèrent comme un livre saint au même rang que la Bible et le Talmud. Ecrit en ara-méen, le livre fut en fait rédigé au 13e siècle par Moise de Léon qui, pour lui conférer une autorité, l’a attribué au grand maître du 2ème siècle. Le livre connut un succès fulgurant et le mouvement cabbalistique prit de l’ampleur. L’ouvrage s’ouvre par le récit de la mort de Shi-mon Bar Yohaï (le 33e jour de l’Omer) qui ré-unit ses disciples autour de lui et leur révèle les secrets de la Torah. Ces secrets sont contenus dans le livre du Zohar.
La première mention de la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï se trouve dans le livre Shaar haKavanot attribué à Rabbi Isaac Lou-ria, de la fin du 16e siècle. Ce n’est qu’au 18e siècle que le 33e jour du Omer devient une fête de plus en plus marquée par certains cou-rants religieux. Les traditions se multiplient et se transportent dans les communautés juives du monde entier y compris les communautés d’Afrique du Nord qui vont particulièrement célébrer ce jour. La coutume la plus répandue est d’allumer des feux de joie pour rappeler que Shimon Bar Yo-haï a transmis les secrets de la Torah qui est un feu qui brûle et réjouit. Elle est une lumière dans la nuit. On se rend en pèlerinage sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï, située à Méron, peti-te bourgade de Galilée, à 15 km environ au nord-ouest du lac de Tibériade et à quelques kilomètres seulement de la ville de Safed, haut-lieu de la Kabbale. Les festivités commencent la veille à midi où depuis 162 ans des milliers de fidèles vont chercher un rouleau de la Torah datant de l’expulsion d’Espagne et qui se trouve dans la synagogue d’Abouhav dans la veille ville de Safed. De là, ils processionnent jusqu’à Mé-ron. Le soir, à l’apparition des étoiles, des cen-taines de feu sont allumés et les hassidim dansent en farandole jusqu’à l’aurore. A partir de minuit et la journée du lendemain, on coupe pour la première fois les cheveux des garçons qui ont atteint l’âge de 3 ans. Après avoir abattu rituellement un animal, les fidèles ont pour habitude de manger et de boi-re le plus près possible de la tombe et de lui faire des prières et des demandes. Certaines coutumes se mélangent à des pratiques plus ou moins superstitieuses que certains rabbins ne voient pas toujours d’un très bon oeil.
Science & Torah Pour la première fois de l'histoire: des chercheurs israéliens ont imprimé un cœur vivant. Les maladies cardiaques sont la principale cause de décès chez les hommes et les femmes aux États-Unis. En Israël, il s'agit de la deuxième cause de décès après le cancer. En 2013, les maladies cardiaques représentaient 16% de tous les décès en Israël, selon le ministère de la Santé. Il était donc surprenant qu’une équipe de chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ait présenté sa technologie révolutionnaire, qui vise à mettre fin aux longues théories sur les greffes du cœur, qui entraînent souvent la mort du patient. La technologie utilise une imprimante 3D lorsqu'elle construit l'organe à partir d'un tissu prélevé sur un patient et construit ainsi un cœur vivant. Le professeur Tal Dvir, responsable du département qui a réalisé cet exploit historique, a déclaré: "Depuis l'invention de la technologie d'impression tridimensionnelle, des chercheurs du monde entier tentent d'imprimer, entre autres, des tissus et des organes destinés à la transplantation, et nous avons développé une nouvelle technologie qui résout bon nombre des difficultés survenues au cours du processus." Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé des tissus adipeux prélevés sur un patient, séparant les cellules adipeuses du matériel extracellulaire qui les soutient. Dans un processus innovant de génie génétique, les chercheurs ont transformé les cellules adipeuses en cellules souches.
Gardes ta langue ! Une segoula pour une bonne subsistance De manière naturelle, nous sommes tentés de chercher des segoulot (actes pouvant favoriser) et des bénédictions provenant de grandes personnalités pour bénéficier d’une bonne subsistance. Mais à quoi serviront-elles si nous sommes coutumiers de la médisance et du colportage, au sujet desquelles la Torah exprime explicitement la malédiction « Celui qui frappe son prochain secrètement sera maudit » ? Nos Sages précisent que le terme « maudit » inclut la malédiction et l’excommunication. Ces paroles n’ont pas été prononcées par une seule personne, mais avec l’accord de tout Israël, y compris les cohanim et les léviïm. Si on m’écoutait, je recommanderais de faire particulièrement attention à éviter cette faute-là, et ce serait une source de richesse plus efficace que toutes les autres segoulot. Comme nous le savons, toutes les malédictions débutent par une bénédiction, ainsi qu’il est dit : « Béni soit celui qui ne frappe pas son prochain », et tous les bnei Israël ont répondu « Amen ». Cette bénédiction va évidemment se réaliser. (Chemirat Halachon)
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À partir de cellules souches, ils ont formé des cellules du muscle cardiaque et des cellules formant des vaisseaux sanguins. Dans le même temps, ils ont créé ce qui est supposé être de l'encre pour l'impression. Les matériaux sont placés dans l'imprimante qui a imprimé l'organe conformément aux instructions de l'ordinateur conformément à l'IRM et à la tomodensitométrie du cœur humain. Le cœur ainsi imprimé est constitué de l’ajustement le plus jeune, qui semble déjà rétrécir et montrer les propriétés des véritables cellules cardiaques. À ce stade, les chercheurs travaillent sur l'élévation du cœur dans un environnement unique qui permettra aux cellules de devenir des cellules cardiaques adultes, lorsqu'elles sont capables de communiquer et d'agir ensemble en harmonie. L'équipe espère que ces coeurs imprimés seront implantés chez les animaux au cours de la prochaine année. "La méthode que nous avons développée nous permet d'imprimer un cœur de n'importe quelle taille, et puisque le cœur imprimé est produit à partir des propres tissus du patient, le corps ne le rejettera pas", a déclaré le Dr Dvir. "Lorsqu'un patient aura besoin d'une greffe, des tissus seront prélevés de son corps et un organe approprié sera imprimé à partir de son corps, qui sera implanté dans son corps." Les recherches novatrices dans ce domaine ont été menées par les Drs Nadav Nur et Assaf Shapira dans le laboratoire du professeur Dvir de l'Université de Tel Aviv.
Femme Vaillante Il y a deux aspects dans le mariage une vie social, et la mitsva Le Ramban (Béréchit 2, 18) explique à propos de la création de la femme en tant que « ezer kenegdo » (« une aide face à lui ») que ce n’était pas afin qu’elle lui engendre des fils, mais pour que l’homme ne soit pas seul, comme le verset le dit expressément. Mais le fait qu’elle était justement une femme et non un homme, écrit le Ba’h (Even HaEzer par. 1), c’est cela qui est pour l’engendrement. Par conséquent l’homme et la femme doivent savoir qu’outre la mitsva du mariage pour engendrer des enfants, il y a là un principe dans la création de Hachem, qui même s’il n’est pas compté comme une mitsva, contient quelque chose qui rappel-le le principe selon lequel « une vie policée doit précéder la Torah », l’être humain ne doit pas être seul mais avec quelqu’un d’autre. Le Tour (Even HaEzer ibid.) parle explicitement de ces deux points de vue : « Béni soit le Nom de Ha-chem, qui désire le bien de Ses créatures et qui savait qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être seul, c’est pourquoi Il lui a fait une aide face à lui ». Ici, le Tour écrit que l’essentiel de la Création est le désir de Ha-chem de faire du bien, afin que l’homme ne soit pas seul. Il ajoute la deuxième distinction dans laquelle il y a une mitsva : « De plus, le but de la création de l’homme est qu’il puisse croître et multiplier, et cela est impossible sans une aide, c’est pourquoi il lui a ordonné de s’attacher à l’aide qu’il lui avait donnée, tout homme doit donc épouser une femme afin de pouvoir croître et multiplier. »
Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches
Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron
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1 Iyar : HaRav Tsvi Hirsch Achkenasi, le 'Ha'ham Tsvi 5420-5479 (1660-1718) 3 Iyar : 'Honi Hama'agel Juif pieux à l'époque de Chimon ben Cheta'h, à la période des Hachmonaïm, vers 80 AÈC 7 Iyar : HaRav Chlomo Ephraïm de Luntchitz auteur de "Kli Yakar" et "Ololot Ephraïm". Rav Chlomo Ephraïm est né à
Lunchitz en Pologne. Il était le disciple du Rav Chlomo Louria (Maharchal 10 Iyar : Rav Yits'haq Alfasi (Rif) Le codificateur de la Guemara, auteur du sefer Halakhot (1013-1103) 10 Iyar : Eli HaCohen et ses fils 'Hofni et Pin'has Il est décédé à l'âge de 98 ans en 890 AÈC, il était juge d'Israël et le Cohen Gadol (le Grand Prêtre) 12 Iyar : Rabi Masoud Abou'hatsera 5668 (1908). Le Fils de Rabbi Ya'aqov Abou'hatsera, et le père de Baba Salé. .
14 Iyar : Rabbi Meïr Baal Haness (121 AÈC) descendant de prosélytes, il était un élève de Rabbi Akiva, comme Rabbi Yichmaël (Jérusalem Talmud Sotta 2:4), et Elicha ben Avouyah. On trouve 335 halakhoth mentionnées dans la Michna avec les explications de Rabbi Meïr. Sa femme était d'une grande sagesse, Berouriah. Elle lui donna de bon conseil quant des gens mauvais du voisinage le dérangeaient (Brakhoth 10a), et lorsque leur deux fils décédèrent, elle lui annonça la nouvelle de manière discrète et le réconforta. Il était un des cinq érudits que Rabbi Yéhoudah ben Bava ordonna comme rabbin, durant les persécutions qui suivirent la révolte de Bar Ko'hva (Sanhedrin 14). Rabbi Meïr a été enterré à Tibériade, Israël. 18 Iyar : Rabbi Chimon bar Yo'haï L'auteur du Zohar et un disciple de Rabbi Akiva. Après le meurtre de Rabbi Akiva par les
Romains, Rav Chimon bar Yo'haï et son fils Rabbi Elazar se sont cachés dans une cave dans les montagnes près de Peki'in en Galilée, où ils y sont restés durant 13 ans. Là, il a écrit le Zohar. Cette base de enseignements mystiques fut donnée oralement par D-ieu au peuple Juif sur le Mont Sinaï. Au fil du temps, ces enseignements furent oubliés par les gens, jusqu'à ce que Rav Chimon craigna une perte définitive de cette connaissance et les rassembla dans le Zohar. Après avoir été caché durant 1000 ans, le Zohar a été redécouvert par le rabbin Moché de Léon en Espagne, au 13ème siècle. 26 Iyar : HaRav Moché 'Haïm Luzatto (le Ram'hal) 5477-5507 (1707-1747). L'auteur de "Mesilat Yecharim" 28 Iyar : Chmouel Hanavi (930-878 AÈC). Le prophète de grande stature après après Moché, il était le fils d'Elkanah et
'Hannah, et naquit après de longues années d'infertilité et de nombreuses prières
Anolad ben Sivan bat Nava Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Voici les noms des Enfants d’Israël mentionnés dans le Livre des Chroniques : Les fils de Zérah’ : Zimeri. Etane. Hémane. Khalkol. Dara. Les fils de Etane: ‘Hazarya, fils de H’ètsrone. Yérah’méèl. Rame. Kélouvi. ‘Haminadav. Nah’chone. Salma. Bo’haz. ‘Hovèd. Yichaye. Ses descendants : Elyav, Avinadav. Chima. Nétanèl. Radaye. Otsème. David, le Roi David. Et leurs soeurs, Tsérouya Avigayil. Avchaye. Yoav. Assaèl. ‘Hamacha. Yétèr Hayichmé’héli. Yéchèr. Chovav. Ardone. Ségouv. Yaïr. Achh’our Avi Tékoa. Yérah’méèl. Rame. Bouna. Orène. Otsème. Ah’iya. Ma’hatss. Yamine. ’Hékèr. Chamaye. Yada. Nadav. Avichour. Ah’bane. Molide. Sélède. Apayime. Yichi. Chéchane. Ah’laye. Yétèr. Yonatane. Pélète. Zaza. ‘Hataye. Natane. Zavade. Eflal. ‘Hovède. Yéhou. ‘Hazarya. H’alètss. Ellassa. Sismaye. Chaloum. Yékameya. Elichama. Mécha. Marécha, le père de H’èvrone. Korah’. Tapouah’. Rékème. Chama. Rah’ame, le père de Yarké’hame. Chamaye. Ma’hone. H’arane. Motsa. Gazèz. Yadaye. Réguème. Yotame. Guéchane. Pélète. ’Héfa. Cha’haf. Chévèr. Tirh’ana. Chéva, le père de Makhbéna et le père de Guiv’ha. ‘Hakhsa, la fille de Kalèv. Les fils de Kalèv, fils de H’our, l’aîné de Efrate : Choval. Salma. H’arèf.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Brochette de foie au 3 poivrons
Marinade pour filet de dinde au barbecue
Ingrédients : 1kg de foie de veau (1 kg de parguite), 1 poivron rouge, 1poivron vert, 1 poivron jaune, 5 cl d’huile d’olive, herbes de provence, sel et poivre
Ingrédients : 4 filets de dinde, moutarde, aneth / ciboulette / oignon frais , citron, vinaigre balsamique, sauce soja, thym, sel et poivre (du moulin de préférence)
Recette : Sur votre planche de cuisine, coupez votre foie en cubes. Lavez, coupez, épépinez les poivrons. Découpez-les ensuite en carrés. Enfilez la viande et les poivrons en les alternant sur des pics à brochettes en bois. En alternant, veillez à encadrer chaque morceau de viande par les 2 couleurs différentes de poivron. Versez un peu d'huile sur vos brochettes. Saupoudrez-les d' 1 c. à soupe d’herbes de Provence puis poivrez-les. Faites cuire ces brochettes au barbecue pendant 10 min en les retournant de temps en temps. Salez vos brochettes cuites.
Recette : Dans votre saladier ou terrine, mélangez 4 c. à soupe de moutarde, aneth, citron, 4 c. à café de vinaigre balsamique, 4 c. à café de sauce soja, 2 c. à café de thym pour préparer votre marinade. Salez puis poivrez. Dans un plat de votre choix (moyen), versez la marinade et trempez-y vos filets de dinde. Laissez mariner au réfrigérateur pendant au moins 2 h. Grillez par la suite, au barbecue.
Dégustez.
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https://segoulot.wordpress.com SEGOULOT SPECIAL MOIS DE IYAR C'est une grande Segoula pour la bonne santé, la Refoua, de boire de la pluie qui tombe entre Pessa'h et Chavouot. Le rabbi Pinhas Mekouritz dans son livre " Amré Pinhas" explique que la pluie qui tombe durant cette période a une force inouïe qui permet de guérir une personne malade. Il précise de se découvrir un peu la tête pour recevoir cette pluie et la boire directement sans passer par un ustensile, verre ou autre...
SEGOULOT SPECIAL OMER Le sel est un symbole de sécurité et de protection.(Voir Ben Ich ‘Haï, année 1, Parachat Tsav, Halakha 6.) C’est pourquoi, dans certaines communautés Séfarades, il est habituel de distribuer du sel aux fidèles afin qu’ils puissent bénéficier de cette protection.
SEGOULOT SPECIAL PESSA’H CHENI Ségoula pour faire une Téchouva complète, en particulier pour toute personne qui a mal tourné et qui s’est rendue impure par des idées, des images ou des fautes (Séfer Hazékhira, au nom des écrits du Ari zal) : Il faut prendre une brique neuve et la placer dans le four au moment où nous cuisons des ‘Halot en l’honneur du Chabbath. Après la cuisson, on laissera la pierre pendant une semaine, puis on la prendra et on y inscrira le nom de la personne qui s’est laissée pervertir ainsi que celui de sa mère. On récitera par trois fois : « De même que cette pierre a brûlé dans un four brûlant, puisse untel fils d’unetelle qui a mal tourné, tourner son cœur vers le Ciel, avec une intention positive. » On placera la pierre à côté de la tombe d’un Tsaddik et on l’y laissera.
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https://segoulot.wordpress.com SEGOULOT SPECIAL LAG BAOMER 1) Allumer 17 bougies qui correspondent à la valeur numérique du mot "Tov" ("bien"). De Lag Ba’omer jusqu’à Chavou’ot, il y a 17 jours propices, et il est bien de prier pour que ces jours soient remplis de lumière. Il est recommandé de prier en premier lieu pour une personne proche pour laquelle on souhaite qu’elle soit enceinte ou qu’elle se marie prochainement. 2) L’Admour de So’htchov dit que c’est le jour le plus propice pour demander à rencontrer son âme sœur, pour le mariage. Il est enseigné sur Rabbi Chimon Bar Yo’haï qu'on surnomme "Rachbi" qu’il "délivre les opprimés", et il n’y a pas plus opprimé qu’un homme ou une femme qui attend de trouver l’âme sœur. "Hiloula" signifie "mariage", et Rachbi luimême se maria le jour de Lag Ba’omer. Il est bien de demander au Maître du monde la réussite pour le mariage de nos enfants. 3) Il faut prier pour l’étude de la Torah. Le Pri Tsadik écrit que, chaque année, quand arrive le jour de Lag Ba’omer, l’homme peut mériter d’atteindre des niveaux spirituels élevés pour lui permettre de mieux comprendre les paroles de la Torah. 4) On priera pour avoir un bon logement. Il n’y a pas d’homme qui déménagea autant que Rachbi. Il habita à Yavné, puis il habita à Ocha, ensuite à Takoua, puis à Bné Brak, il se cacha dans des maisons d’études, et il se cacha aussi dans une grotte. Lorsque l’on prie pour un logement, on formulera la demande suivante : "Hachem, je souhaiterais une grande maison avec de multiples entrées, un parking, un jardin et une vue splendide sur le paysage". Hachem interroge Rachbi, et celui-ci lui répond : "Je sais ce que représente l’instabilité pour une personne qui doit déménager de maison en maison. Donne-lui une maison agréable." 5) C’est un jour idéal pour demander des enfants et une descendance nombreuse. La Ségoula consiste à acheter un arc et une flèche, comme il est écrit : "Comme des flèches dans les mains d’un vaillant guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse." 6) Il existe une Ségoula très répandue dont les résultats sont miraculeux, mais qui n’en reste pas moins surprenante : il faut envoyer 18 rotel de boissons (1 rotel équivaut à 3 litres) à Méron et prendre sur soi que lorsque l’on sera exaucé, on enverra à nouveau 18 rotel. Cela représente une quantité de 54 litres de boissons (eau, jus d’orange...). On peut envoyer la somme correspondante ou bien les bouteilles qui seront distribuées à tous les participants à la Hiloula. Quelle est la signification de cette Ségoula ? Lorsqu’une personne se trouve assoiffée à Méron, et ouvre ta bouteille, et bois, à la seconde même où il boit, Rabbi Chim’on te bénit par la Brakha qu’il a composé lui-même, le Birkat Haoréa’h (la bénédiction de l’hôte) : "Que Le Miséricordieux bénisse cette table sur laquelle nous avons mangé, et qu’il y mette toute les douceurs du monde et qu’elle soit comme la table d’Avraham Avinou (…) et qu’ il n’y manque rien pour toujours. Qu’il soit toujours heureux dans la richesse et l’honneur à tout jamais. Qu’il n’ait pas honte dans ce monde-ci et qu’il ne blêmisse pas dans le monde futur." Lorsque tu envoies des boissons à Méron, tu invites, tu donnes a boire à un homme qui a soif dans l’urgence et la chaleur. Quelle délivrance cela entraine ! L’hospitalité a la force d’entrainer la résurrection des morts. Au moment du décès de son fils, la mère du prophète ‘Habakouk, une femme respectueuse de Chounem, s’adressa au prophète : "Je t’en prie, fais revivre mon enfant", supplia-t-elle le prophète. Et elle lui offrit à boire. La boisson qu’elle donna à Elisha, avant qu’il fasse revivre l’enfant, était le moyen par lequel se concrétisa le miracle. 7) Très important : la subsistance. Rachbi est le Tsadik responsable de la Parnassa dans le ciel. La manne est descendue aux Bné Israël dans le désert pour la première fois à Lag Ba’omer. C’est par force conjuguée du mois d’Iyar et de Rabbi Chim’on bar Yo’haï. Que faut-il demander ? Que dans le peu qu’Hachem nous octroie, réside la bénédiction. Connaissez-vous peut-être cette situation où l’on ressort avec 500 Shekels de dépenses dans un grand magasin et avec une robe que l’on ne portera jamais de sa vie ? Et l’on ressort avec 200 Shekels au marché de Ramla, avec pleins de choses que l’on portera toute la vie. Parfois, dans le peu se cache une énorme bénédiction. Rachbi ne se nourrissait que de caroubes et d’eau, mais il est responsable de la Parnassa. 8) Lire le Téhilim 67 à 7 reprises. C’est le chapitre de la splendeur et du remerciement à Hachem. Ce chapitre exprime le plus grand remerciement à Hachem. 9) Il est interdit d’être triste le jour de Lag Ba’omer. Lag Ba’omer tombe toujours le même jour de la semaine que Pourim. C’est un jour de joie où tout est inversé. Le changement de la rigueur en miséricorde. 11) Prier pour une éducation correcte et équilibrée de nos enfants, afin d’être des parents qui sachent orienter et pas seulement dominer. Que nous puissions mériter toutes ces bénédictions par le mérite de notre maître, Rabbi Chim’on bar Yo’haï, et que son mérite nous protège. Amen.
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