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Directrice : Boreh Holam.
SOMMAIRE :
Graphiste : Rephael G.
LA QUOTI HALAKHIQUE
Directeur commercial : Rephael G.
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Publicité et Abonnement :
LES JARDINS DE RAV AROUSH
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LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 8-9
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IDEES CREATIVES
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Pages 20-25
Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Pages 16-17 VIVRE SON TEMPS Pages 18-19 DOSSIER SPECIAL HANOUKA SCIENCE & TORAH - GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE Pages 26
Rav Shalom Arush chlit’a
RAV MOCHE BEN MOCHE CHLI’TA
Rav Ron Chaya chlit’a
Pages 27
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
SEGOULOT & CHEMOT ATSADIKIM -
Rav Acher Fitoussi chlit’a
RECETTE
Rav David Nacache chlit’a
Pages 28 - 29
Yeshiva Or Arachbi
ENFANT
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Pages 30
Et plein d’autres Gdoley aDor...
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Lachone Hara’ - La Medisance Source de bénédictions est l’Eternel D. d’Israël, qui nous a différenciés de tous les autres peuples, nous a donné Sa Torah et nous a fait entrer en terre sainte afin que nous ayons le mérite d’accomplir toutes Ses mitsvot, dans le but de nous combler dans ce monde ainsi que dans le monde futur. Cependant, la haine gratuite et la médisance s’étant répandues parmi nous, le Temple fut détruit et nous fûmes exilés de notre pays. Depuis, nous prions D. de nous rapprocher et de nous délivrer mais notre prière n’est pas acceptée, car en raison de nos nombreuses fautes, nous ne Lui permettons pas de faire résider Sa présence parmi nous. De nombreuses fautes causent la prolongation de l’exil, mais la principale est la faute du langage, et ce, pour plusieurs raisons :
1. 2.
Cette faute causa la destruction du Temple et l’exil et tant que l’on ne la réparera pas, nous ne pourrons pas être délivrés.
3. 4.
Il est rapporté explicitement dans divers endroits que cette faute cause l’exil.
Le décret de l’exil a pour origine la faute des explorateurs qui médirent de la terre d’Israël et il nous incombe de réparer cette faute afin d’être délivrés.
Il est dit à propos de ce péché : Maudit soit celui qui frappe son prochain en cachette et à cause de lui, la bénédiction de D. ne peut reposer sur nous. L’ampleur de cette faute est indescriptible au point que celui qui la transgresse est qualifié d’hérétique. Il est puni dans ce monde mais le corps de la punition lui est réservé dans le monde futur. La faute de la médisance est extrêmement grave pour plusieurs raisons :
1. 2.
Elle soulève une grande accusation contre Israël et le Zohar rapporte qu’elle entraîne la mort et la tuerie dans le monde.
Lorsqu’une personne souille sa bouche par des propos interdits, même les paroles saintes qu’elle prononce ne peuvent monter dans les Cieux et si l’on peut dire, la force de la sainteté s’affaiblit. Même un péché moindre, lorsqu’il est répété, devient grave, comme un fil fin plié plusieurs fois. A plus forte raison la médisance, qui est un péché grave et énormément transgressé, entraîne des dégâts infiniment grands. Certains transgressent cet interdit car ils ignorent que l’interdit de la médisance porte également sur des propos véridiques, ou bien ils pensent qu’il est permis de dire d’une personne qu’elle n’est pas intelligente, ou encore ils ignorent qu’il est interdit de simplement croire dans son cœur à du lachone hara’. D’autres fois, le mauvais penchant prétend qu’il s’agit d’un homme flatteur ou ba’al ma’hlokète (qui recherche la dispute) et qu’il est permis de parler de lui. Quelquefois, le penchant agit de manière inverse. Il rend à la personne le sujet de lachone hara’ extrêmement grave au point de lui montrer que toute parole constitue de la médisance et que s’il ne veut pas trébucher dans cette faute, il doit se séparer totalement des affaires de ce monde. Enfin, les gens ne savent pas comment réparer leur erreur s’ils ont transgressé ces interdits. Cet ouvrage est divisé en deux parties :
1. 2.
Lois concernant les interdits du lachone hara’ (médisance), Lois concernant les interdits de rekhilout(colportage).
Bien que certaines lois relatives au lachone hara’ et à la rekhilout soient identiques, elles ont été rédigées en deux parties afin que celui qui étudie puisse immédiatement trouver ce qu’il recherche et également car l’on ne doit pas apprendre d’un cas de figure à l’autre en ce qui concerne des lois d’une telle gravité. Toutes les lois rapportées dans l’ouvrage ne relèvent pas d’une mesure de piété mais constituent la loi même. Nous allons rapporter tout d’abord plusieurs fautes généralement transgressées par celui qui ne fait pas attention à l’interdit de lachone hara’ et il se peut que grâce à cette étude, le mauvais penchant n’aura pas une telle emprise en ce qui concerne cette faute. Et dès lors que l’homme commencera à faire attention à cette faute, après quelque temps, il s’en abstiendra totalement. L’étude de ces lois présente encore un autre intérêt, que même s’il trébuchera parfois, ce sujet ne sera pas banalisé à ses yeux et il ne fera pas partie des ba’alé lachone hara' (gens qui médisent continuellement) à propos desquels nos sages disent que leur péché équivaut aux trois péchés les plus graves et qu’ils ne méritent pas la lumière divine. Mais, ce sera comme les autres interdits qu’il transgresse parfois. De plus, il aura au moins conscience qu’il a fauté devant D. et il apaisera son prochain, ou au moins, il s’abstiendra de médire à nouveau de cette personne. En raison de Son amour pour le peuple d’Israël, D. l’éloigna de tous les traits de caractère négatifs et en particulier de la médisance et du colportage, qui amènent les hommes aux querelles et même au meurtre. Celui qui dit du lachone hara’ adopte ce comportement qui détruit le monde. De plus, la descente d’Israël en Égypte fut principalement causée par les propos diffamatoires que Yossef rapporta à son père au sujet de ses frères, à la suite de quoi, il fut décrété qu’il serait vendu comme esclave. Bien qu’il fût autorisé à tenir de tels propos, cela n’aida pas. Egalement, notre exil fut causé par les explorateurs qui avaient prononcé des propos diffamatoires sur la terre d’Israël et il fut décrété sur cette génération que le neuf Av serait pour toujours un jour de pleurs. A la différence des autres traits de caractère négatifs, la médisance a été interdite explicitement dans la Torah, ainsi qu’il est dit : Tu n’iras pas colporter au sein de ton peuple, à cause de la gravité des maux qui en découlent et parce que de nombreux interdits s’y rattachent.
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Kol Ayechouot pour Tsipora Yardena bat Ra’hel
Tout d’abord, « le lachone hara’ » (la médisance) consiste à relater du mal de son prochain. Quant à « la rekhilout » (le colportage), c’est rapporter à l’un les paroles médisantes que le second a dit à son propos ou le mal que celui-ci lui a fait. Les deux interdits s’appliquent même pour une chose vraie, peu importe si les propos sont rapportés en présence de la personne concernée ou en son absence. De plus, ces lois concernent aussi bien celui qui médit que celui qui l’écoute en prêtant foi à ses paroles. Ainsi, lorsque les interdits transgressés par ceux qui médisent continuellement seront énumérés plus loin, l’on fera référence aussi bien à la médisance qu’au colportage, qu’il s’agisse de vérité ou de mensonge, sauf s’il est dit autrement de manière explicite.
Les commandements négatifs liés au Lachone Hara’ 1/ Celui qui dit de la rekhilout (colportage) ou du lachone hara’ (médisance) transgresse l’interdit : Tu n’iras pas colporter au sein de ton peuple , bien que ses propos soient véridiques.
La « rekhilout» , c’est lorsque l’on raconte à Réouven ce que Chim’one a dit à son propos ou lui a fait.
Et le « lachone hara’» , c’est lorsque l’on dit des propos péjoratifs sur son prochain.
Quant à celui qui raconte des mensonges sur son prochain, il se rend coupable de « motsi chème ra' ». Cette interdiction concerne seulement celui raconte et non celui qui accepte les propos. 2/ Celui qui médit et celui qui accepte les propos transgressent l’interdit : N’accueille point un rapport mensonger : la Torah interdit de dire ou de croire à des propos médisants. 3/ Celui qui dit du lachone hara’transgresse l’interdit : Observe avec un soin extrême les prescriptions relatives à la lèpre. Ce verset nous met en garde de ne pas dire de lachone hara’ qui entraîne la lèpre. 4/ Celui qui médit et celui qui écoute transgressent tous deux l’interdit : Devant l’aveugle, tu ne placeras point d’embûche. Celui qui médit enfreint cet interdit dans tous les cas et plus son assistance est importante, plus ses péchés sont nombreux. Par contre, celui qui écoute transgresse cet interdit seulement s’il est seul à écouter. Mais lorsqu’il y a plusieurs auditeurs, il se peut qu’ils ne transgressent pas cet interdit. 5/ Celui qui dit du lachone hara’ enfreint l’interdit : Garde-toi de ne pas oublier l’Éternel ton D… qui constitue une mise en garde de ne pas s’enorgueillir. En effet, celui qui se moque de son prochain pense certainement qu’il est intelligent et qu’il réussit. Cela est d’autant plus vrai si dans son récit, il s’enorgueillit de la chute de son prochain. 6/ Celui qui dit du lachone hara et celui qui écoute transgressent l’interdit : Vous ne profanerez pas mon Nom Saint . Comme il s’agit d’un péché dépourvu de tout profit ou plaisir d’ordre matériel, c’est comme s’il se rebellait et rejetait le joug. C’est d’autant plus grave s’il s’agit d’une personne importante et encore plus s’il a agi en public. 7/ Celui qui dit du lachone hara’ transgresse parfois l’interdit : Ne hais point ton frère dans ton cœur. Tel est le cas lorsqu’il feint une attitude bienveillante devant la personne mais qu’il la méprise ouvertement hors sa présence et encore plus s’il met en garde ses auditeurs de ne pas lui rapporter ses propos. 8-9/ Celui qui dit du lachone hara’ transgresse parfois : Ne te venge point ni ne garde rancune. S’il médit pour se venger d’une personne qui ne lui a pas rendu service, il transgresse l’interdit : Ne te venge point . Et tant qu’il garde la chose dans son cœur, il transgresse l’interdit : Ne garde point rancune. 10/ Si un homme témoigne au tribunal sur son prochain et qu’il est le seul témoin, il n’est pas un témoin fiable et transgresse par conséquent l’interdit : Un témoignage isolé ne sera pas valable contre une personne quelque soit le crime ou le délit . 11/ Celui qui se joint à un groupe de personnes qui disent du lachone hara’ de manière habituelle, pour parler ou pour écouter, transgresse le commandement : Ne suis point la multitude pour mal faire, qui constitue une mise en garde de ne pas s’allier aux fauteurs 12/ Si par le biais de ces propos diffamatoires il alimente une querelle, il enfreint l’interdit : Qu’il ne soit pas semblable à Kora’h et à son assemblée , qui constitue une mise en garde de ne pas alimenter une dispute. 13/ S’il parle en présence de la personne concernée et que celle-ci s’en trouve peinée, par exemple il rapporte ses actes ou ceux de sa famille ou il relate son peu d’intelligence, il transgresse l’interdit : Ne blessez point votre prochain, qui constitue une mise en garde de ne pas peiner un Juif par des paroles. 14/ S’il dit du lachone hara en présence de la personne concernée au point de l’humilier et de la faire pâlir, il transgresse le commandement : Tu n’assumeras point de péché contre lui qui constitue une mise en garde de ne pas faire honte à un Juif [même si c’est pour le réprimander sur une faute]. Et s’il l’a humiliée en public, il n’a pas de part au monde futur. 15/ S’il s’agit d’un orphelin ou d’une veuve, même riches, il transgresse également l’interdit de : N’humiliez point la veuve ni l’orphelin.
Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora
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16/ S’il dit du lachone hara’ afin de flatter son auditeur, il transgresse : Vous ne souillerez point le pays , que de nombreux guéonim (sages qui ont vécu après l’époque talmudique) considèrent comme un commandement négatif. De même, s’il écoute des propos médisants et qu’afin de flatter celui qui raconte, il lui exprime son approbation et ajoute des mots de mépris, il transgresse également cet interdit de flatter. 17/ S’il dit du lachone hara’ lorsqu’il est en colère, il arrive qu’il maudisse la personne, et parfois même, il associe le nom de D. à la malédiction. Il transgresse dans ce cas l’interdit de : N’insulte pas un sourd et ce, même s’il a maudit dans une autre langue que l’hébreu. Les commandements positifs 1/ Celui qui dit du lachone hara’ transgresse le commandement positif de : Souviens-toi de ce que l’Eternel ton D. a fait à Myriam . Myriam fut punie par la lèpre pour avoir médit de Moché. Il s’agissait pourtant de son frère qu’elle aimait et elle s’était sacrifiée pour le sauver. De plus, elle ne le blâma pas mais le compara seulement aux autres prophètes. Et ce ne fut pas en sa présence ni devant d’autres mais seulement devant son frère Aharone et Moché Rabénou ne lui en tenait pas rigueur. A plus forte raison que celui qui dit du véritable lachone hara’ sur son prochain sera puni. 2/ Celui qui raconte et celui qui écoute transgressent le commandement de : Tu aimeras ton prochain comme toi-même , car celui qui aime son prochain comme lui-même ne dit pas sur lui des propos médisants ni n’en accepte. 3/ S’il s’agit de faits ambigus mais que celui qui raconte en donne une interprétation péjorative et que l’auditeur accepte cette version, les deux transgressent : Juge ton semblable avec impartialité , qui constitue un commandement de juger son prochain favorablement. 4/ S’il a dit du lachone hara’ sur son prochain et lui a ainsi causé de perdre sa subsistance, il transgresse le commandement négatif de : Fût-il étranger et nouveau venu, et qu’Il vive avec toi. Et que ton frère vive avec toi , qui constitue une obligation d’aider un Juif à subvenir à ses besoins, et certainement de ne pas lui nuire dans sa subsistance. 5/ S’il entend son prochain commencer à dire du lachone hara’ et ne le réprimande pas immédiatement [s’il présume que sa réprimande sera acceptée, ou qui doute au moins de cela], il transgresse le commandement positif de Reprends ton prochain. 6/ Quiconque se lie à un groupe de gens oisifs qui disent du lachone hara’ [comme à des mariages, etc.], pour écouter ou raconter du lachone hara’, transgresse le commandement positif : Attache-toi à Lui seul , qui nous enjoint de nous attacher à des sages et non à des gens qui ont pour habitude de dire du lachone hara’. 7/ S’il dit du lachone hara’ à la synagogue ou dans la maison d’études, il transgresse le commandement : Et révérez Mon sanctuaire qui nous ordonne de craindre Celui qui a fait résider Son nom en ce lieu. Ce verset inclue tant les synagogues que les maisons d’étude. 8/ S’il dit du lachone hara’ sur une personne âgée, même ignorante, ou sur un sage même jeune, il transgresse le commandement : Et honore la personne du vieillard qui nous enjoint d’honorer la personne âgée ainsi que le sage. Et s’il parle sur une personne âgée qui est sage, il transgresse deux fois cet interdit. 9/ S’il dit du lachone hara’ sur un cohen, il transgresse le commandement positif : Et tu le sanctifieras qui nous enjoint d’honorer les cohanim. 10/ S’il dit du lachone hara’ sur son grand frère, le mari de sa mère ou la femme de son père, il transgresse le commandement d’honorer ses parents. Et si, D. préserve, il parle de son père ou de sa mère, il transgresse non seulement cet interdit mais également : Maudit soit celui qui traite avec mépris son père ou sa mère . [Il se peut qu’également celui qui écoute transgresse ces deux commandements, même si ce n’est pas en présence de la personne] 11/ Celui qui parle et celui qui accepte les propos transgressent le commandement : Tu craindras l’Eternel ton D. qui nous enjoint de craindre D. et de ne pas transgresser Sa volonté en commettant des péchés. 12/ Celui qui parle et celui qui accepte les propos transgressent le commandement d’étudier la Torah, car pendant le temps qu’ils parlaient du lachone hara’, ils auraient dû étudier la Torah et la punition pour n’avoir pas accompli cette mitsva équivaut à toutes les fautes. 13/ S’il dit du lachone hara’ et y mêle des propos mensongers, il transgresse le commandement : Fuis la parole de mensonge et se rend coupable de motsi chème ra’ dont la punition est plus grave encore que celle de celui qui dit du lachone hara’. 14/ Celui qui raconte et celui qui accepte les propos transgressent le commandement : Et tu marcheras dans Ses voies , qui nous enjoint d’adopter la conduite de D., qui est entièrement bonne et de ne pas dire ni écouter du mal d’un Juif, qui est contraire à la conduite divine.
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Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit
Les maledictions 1/ Celui qui dit du lachone hara’ transgresse : Maudit, qui frappe son prochain en cachette , qui fait référence à celui qui dit du lachone hara’. 2/ Il transgresse également : Maudit, celui qui égare l’aveugle en son chemin , qui fait référence à celui qui fait trébucher son prochain dans un interdit [voir précédemment quand c’est celui qui parle qui transgresse cet interdit et quand c’est celui qui accepte les propos qui le transgresse]. 3/ S’il ne prend pas du tout sur lui de faire attention à ce péché, il transgresse : Maudit soit quiconque ne respecterait point les paroles de la présente doctrine et négligerait de les mettre en pratique , qui fait référence à celui qui n’accepte pas sur lui d’accomplir toutes les paroles de la Torah. Celui-ci est appelé ‘apostat sur un point’. 4/ S’il parle sur son père ou sa mère, il transgresse également : Maudit soit celui qui traite avec mépris son père ou sa mère.
La Suite b”h dans notre prochain numéro
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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg 48 Voies #1 : La Valeur du Temps Tuer le temps... Une forme de meurtre? _____________________________________ Voici une approche juive pour le développement personnel et l'atteinte de la plénitude: commençons par prendre conscience de la valeur du temps. Imaginez : vous êtes dans un embouteillage, et tout à coup, vous vous apercevez que le conducteur du véhicule devant vous est en train de jeter des billets de banque. Toutes les cinq minutes exactement, il envoie tranquillement un nouveau billet par sa fenêtre. Incroyable ! Le type est malade ! C'est inouï, pensez-vous ? Et pourtant, êtes-vous sûr de n'avoir jamais observé une scène similaire, à la différence que ce qui s'envolait par la fenêtre n'était pas de l'argent, mais du temps. Vous-même, n'avez-vous jamais été dans le rôle de ce conducteur dérangé ?Allons, rappelez-vous : le train démarre, le paysage défile : " Oh ! Des champs ! Oh ! Une vache ! Oh ! Un tracteur ! " Au début, rien de mal à cela. Mais au bout d'un moment, le compteur du temps perdu se met en marche et enregistre impitoyablement les minutes gaspillées. Ding ! 5 minutes. Ding ! dix minutes, et ainsi de suite.
La constance
On dit communément que le temps c'est de l'argent, mais c'est en fait bien plus que cela. Le temps, c'est la chance de notre vie et nous n'avons pas le droit de le laisser filer. La Torah nous enjoint de vivre la vie Betalmoud, qui signifie littéralement par l'étude, l'étude de la vie. La réalisation de l'être humain nécessite un constant éveil de l'esprit. Prendre conscience de cette nécessité c'est décider : " Ça y est ! J'arrête de perdre mon temps, je ne veux pas laisser la vie m'échapper, je me sers de mon esprit, je grandis. " Ceci ne se fera pas sans une certaine résistance intérieure. Une petite voix vous soufflera que le travail n'est pas tout, que la distraction est nécessaire au développement de l'enfant. Que sans l'amusement, le plaisir, la vie ne serait que servitude. Et vous remettrez votre résolution à plus tard, après le feuilleton par exemple.
La réalisation de soi
Les 48 voies de la Sagesse sont là pour nous aider à vaincre ce frein. Les outils qui sont à nos dispositions sont :
La continuité La discipline La répétition et la révision
Constance La poursuite d'un but demande une mobilisation constante. Tous les moments du jour doivent y être employés, sans que cela devienne pour autant obsessionnel. Vous avez quand même le droit de dormir ! La constance dans l'effort en effet n'exclut pas le sommeil qui en vous régénérant sert votre but et devient partie intégrante de votre action. De même, le temps consacré à l'alimentation ou à l'exercice, contribue la réalisation de vore but, en vous maintenant en bonne santé. Le repos dans la journée est également permis, s'il est une manière de lever le pied et non pas un abandon. A bon escient et bien géré le repos est constructif. Mais n'en abusez pas. Au début, avoir constamment l'esprit en éveil vous paraîtra difficile. Mais rappelez-vous vos premiers essais à vélo. C'était dur n'est-ce pas ? Vous êtes tombé cent fois et cent fois vous avez voulu abandonner. Puis, vous vous êtes accroché et pédaler est devenu aussi naturel que la marche. Il en sera de même pour n'importe laquelle des 48 voies. Il faut du temps pour les maîtriser, mais lorsqu'elles sont acquises, elles deviennent une seconde nature. Quand vous sentez que votre esprit est arrivé à saturation et que vous voulez souffler, il vous suffit de tourner votre pensée vers un objet non pas plus futile mais moins prenant. Une ballade dans la nature, une bonne musique ou simplement une gorgée de votre boisson préférée, et vous serez regonflé. Mais ne laissez jamais votre esprit se mettre en veille, car plus vous laissez le moteur au repos, plus la machine aura du mal à repartir, vous faisant perdre des moments précieux. Chacun de nous a, un jour ou l'autre, l'envie de renoncer à la vie. Non pas en commettant l'irréparable bien entendu, mais en tuant…le temps à des activités stériles et qui demandent un degré d'investissement mental zéro. Bien sûr avoir l'esprit en alerte 24 heures sur 24 n'est pas aisé. Pour surmonter la difficulté, pensez à la richesse que chaque expérience porte en elle quand on y met de l'intérêt. Chez le dentiste par exemple, réfléchissez utile : " Les dents sont quelque chose d'extraordinaire. Elles sont un instrument vital. S'il existe une notion d'hygiène dentaire, c'est qu'il y doit y avoir également une notion d'hygiène spirituelle. Quelle est-elle ? " Ou bien : " Sans le désagrément des soins, mes dents seraient fichues. N'y a-t-il pas également dans la vie des difficultés qui me sont bénéfiques ? " Ou encore : " Quelle merveille que le corps humain ! Comment un
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Zivoug Cacher a Miriam bat Smadar
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg dispositif aussi sophistiqué que celui de la bouche peut-il exister, etc… " Bref, quoi que vous fassiez, mettez-y toute votre attention. En regardant les informations, en travaillant, dans une conversation, en lisant, mobilisez votre esprit et votre conscience. Continuité La poursuite d'un but ne souffre pas l'interruption. Il est toujours préférable d'étudier une heure d'une traite, que deux heures entrecoupées. L'interruption brise le fil de la pensée et limite notre capacitié à retenir l'informaton. Elle affaiblit l'étude. Réservez-vous une plage de temps où vous ne vous consacrerez qu'a votre but, où vous ne pourrez être détourné de ce qui vous ocuppe. Ne vous levez pas à tort et à travers. Conditionnez-vous : " Je vais faire telle chose d'une traite pendant telle durée. Pas question de s'interrompre pour rien. " Vous pouvez appliquer cette méthode aussi bien lors d'un trajet en bus que dans une salle d'attente. Fixez-vous un temps où vous vous concentrerez sur un seul sujet. Cela peut-être un problème de travail ou une question personnelle. Dites-vous par exemple : " Pendant un quart d'heure je vais penser à ma famille, à ce que je peux lui apporter, à mon amour pour elle, au bien qu'elle me procure. "Vous pouvez également consacrer 15 minutes par jour à méditer sur la vie, depuis la fourmi sous vos pas jusqu'à la moindre de vos cellules. Pendant ces 15 minutes vous serez tout à l'émerveillement d'être vivant. A la fin, vous serez ravi de constater comme votre temps aura bien été employé. Petit à petit, augmentez cette durée. De 15 minutes, passez à 30, puis à 60, puis à deux heures. Quand vous serez en mesure d'atteindre quatre heures, ça ira comme sur des roulettes. Le Gaon de Vilna, un sage du dix-huitième siècle, disait que les premières 3 heures et 59 minutes sont faites pour nourrir le feu. Ce n'est qu'au début de la quatrième heure que la marmite bout. Si l'on arrête, ne serait-ce que quelques minutes, tout est à recommencer. Discipline. Selon votre rythme Vous devez trouver votre propre rythme. L'être humain a besoin de repères stables qui permettent d'accomplir aisément les tâches les plus rébarbatives. Il faut autant que possible qu'une activité soit faite dans le même lieu, à la même heure et de la même manière. C'est pourquoi la Torah prévoit l'aménagement du temps. Au réveil, nous déclarons " Je te remercie…(Mon D.) …de m'avoir rendu la vie… " Ce moment particulier est l'occasion de méditer l'idée qu'une autre chance nous est offerte, qu'une autre vie commence chaque jour. Cette prise de conscience nous aide à démarrer notre journée sur une note positive. Quel que soit votre projet, sanctifiez le temps que vous lui consacrez, long ou court. Que chaque jour contienne un engagement et le suivi de cet engagement. De cet engagement naîtra l'énergie. Agissez ainsi et vous changerez votre vie. Engagez-vous 365 jours par an et pour le reste de votre vie. En vous levant le matin, soyez heureux d'être en vie. Répétition et révision La vie n'est pas un objet unidimensionnel. Elle doit être appréhendée sous toutes ses facettes. Etudiez le même sujet assez longuement. Ne vagabondez pas de l'un à l'autre. Choisissez un thème qui vous plait et devenez expert au moins sur ce point. Quel que soit le sujet, on peut toujours en apprendre davantage. Lorsque vous abordez un autre domaine d'étude, relevez toujours les éléments d'information pertinents par rapport au sujet précédent. Cette approche comparative approfondira votre compréhension. Quoi que vous appreniez, efforcez -vous de le graver dans votre mémoire. Combien de fois une réflexion, une idée vous a-t-elle impressionné par sa justesse pour s'envoler quelques heures après ? Si on ne la fixe pas d'une manière ou d'une autre la pensée s'échappe. Il faut littéralement la faire pénétrer en vous et en imprégner votre intellect. Pour cela il est indispensable de sans cesse revoir ses connaissances. La répétition
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orale est un bon moyen. Elle clarifie l'idée et lui donne de la consistence. C'est bien pour cela que nous récitons le Shéma deux fois par jour et que nous relisons la Torah année après année. Les Sages du Talmud répétaient 40 fois toute nouvelle idée, et 101 fois les sujets de grande importance. Ainsi, pour retenir le présent article, répétez-vous plusieurs fois ces formules clé : " Chaque seconde compte. ", " Vivre au maximum. " Tout ce qui vous touche et vous motive, répétez-le inlassablement. Que cela devienne comme une musique de fond. Quand vous êtes las d'un leitmotiv, prenez-en un autre. Toutes les méthodes sont les bienvenues. La réalisation de soi L'étude de la vie. Imaginez qu'on vous demande ce que vous faites dans la vie. Vous répondez : " Je suis ingénieur " ou " Je suis médecin " ou encore " Je suis comptable". Et bien c'est faux, archi-faux. Supposez que vous posiez la même question à quelqu'un qui va se coucher. Il vous répondra : " Je suis dormeur. " " Dormeur ? C'est votre profession ? On vous paye pour ça ? " Ca vous étonne ? Et bien, sachez que dans une vie on passe plus de temps à dormir qu'à exercer son métier. Vous voyez donc que votre être véritable n'est donc pas qualifié par votre fonction. Vous êtes tout autre chose. Vous êtes avant tout un penseur, un curieux de connaissance, un être qui vit, respire, aime, recherche l'élévation et le savoir. Voilà ce à quoi vous devez vous identifier. Demandez maintenant à une mère de 4 enfants qui elle est. Elle vous répondra : " Une maman " Et pourtant cette définition n'est qu'une face, quoique essentielle, de sa personne. Elle est aussi une amie, une bénévole, une éducatrice, une directrice, une infirmière, une psychologue, une penseuse, une chercheuse, une quêteuse de vérité et cent choses encore. Malheureusement, cette tendance à restreindre son identité remonte à la tendre enfance. Pourquoi demander à un enfant : " Que veux-tu devenir plus tard ? " Nous ne soupçonnons pas les conséquences insidieuses de cette question sur une personnalité en devenir. L'enfant pense alors : " Puisqu'on me pose cette question, c'est qu'il y a un problème à être moi. Pourquoi suppose-ton que je doive devenir autre chose ? " Les Sages disent : " Fais de l'étude de la vie ta principale occupation, avant ton métier. " La vraie question n'est pas : " Que faites-vous pour gagner votre vie ? " mais plutôt : " Que faites-vous pour votre vie ? " Si vous vous percevez comme un être pensant, alors la pensée devient prioritaire. Alors, remettez à jour votre définition de vous-même. Sachez quelle est votre raison d'être et servez-la pleinement. Est-ce-que la vie vaut la peine ? La question essentielle que vous devez vous poser est de savoir si la vie vaut la peine d'être vécue. Cette question entraîne une autre question plus fondamentale : la vie a -t-elle un sens ? Si vous pensez que non, dans ce cas rien n'a d'importance et le temps peut être gaspillé sans remords. Si au contraire, la vie a un sens, alors pourquoi en perdre un seul instant ? A partir de là, vous souhaiterez comprendre chaque aspect de l'existence et la remplir le plus possible. Le judaïsme nous enseigne que le meurtre est le pire des crimes. Que pire encore est le meurtre prémédité. Suivent alors en ordre croissant les meurtres supérieurs en gravité : Le meurtre prémédité d'un membre de sa famille. Le meurtre prémédité de sa propre personne. Le suicide spirituel. La perte de son temps. L'être humain fut créé pour le plaisir. Adam et Eve furent placés dans le jardin d'Eden, mot hébreu qui signifie plaisir. Par conséquent, le but de la vie étant d'atteindre le plaisir, vous devez vous employer à rechercher les plus grandes jouissances. Mais il vous faudra distinguer entre plaisir et agrément, entre douleur nécessaire et souffrance inutile.
Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar
Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg C'est à travers ce travail que vous découvrirez le vrai but de la vie. Il est écrit dans la Torah: " Abraham était vieux et il vint avec ses jours. " Nombreux sont ceux qui deviennent vieux sans leurs jours, car ils n'accumulent que les années. La recherche d'élévation d'Abraham et de Sarah était quotidienne. Ils vécurent pleinement. Tâchez de découvrir les plaisirs plus profonds de l'existence. C'est sans doute là que réside la différence entre une vie utile et une vie gaspillée. Dix outils pour être conscient en permanence: - Fixez-vous un projet. Savoir ce qu'il vous apportera vous donnera plus d'énergie. - Avant de dormir, prévoyez dans quel état d'esprit vous devez vous lever. Ne laissez pas le bouton d'arrêt momentané du réveil contrôler votre vie. - Pour commencer du bon pied, levez-vous dix minutes à l'avance et faites votre Shéma. - Le soir, repassez les événements du jour. Pensez aux obstacles que vous avez rencontrés et à la manière de les éviter à l'avenir. - Rappelez-vous ce que vous avez appris dans les dernières 24 heures. - Devenez un étudiant de la vie. Etudiez partout. Ayez toujours en réserve des livres, des pensées à méditer, pour nourrir et faire grandir votre esprit. Ne soyez pas un spectateur de votre vie. - Mémorisez des maximes de sagesse. Cela sera un support d'étude lorsque vous marcherez ou ferez la queue au supermarché. - Choisissez-vous des leitmotivs qui vous donnent instantanément de l'énergie et vous regonflent quand ça ne va pas. - Méditez fréquemment sur le but de la vie en général, sur le but de votre vie en particulier. - Planifiez bien à l'avance. Qu'est-ce-que vous allez étudier ? Que vous faut-il pour réaliser vos objectifs ? Comment voulez-vous vous élever ?
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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch
8 bonnes raisons de se marier tôt Pourquoi beaucoup de jeunes gens tendent à repousser leur ''mariage'' à un âge élevé ? Beaucoup de raisons les en empéchent . 8 raisons pour lesquelles il faut se marier jeune et ne pas repousser la plus belle chose qui peut arriver dans la vie. De nos jours, sans aucune véritable raison, beaucoup de personnes repoussent le fait de se marier à un âge relativement élevé. Quels sont leurs arguments? Tout ce qui peut se passer par la tête. En général, si elles t'expliquent pourquoi elles ne se marient pas tôt, elles te dirons que le problème économique est l'essentiel problème , mais elles ne comprennent pas que la plus facile des façons d'obtenir de l'argent c'est tout simplement de fixer une date de mariage. Ces personnes ne comprennent pas non plus que toutes leurs occupations –étude ou travail-auront beaucoup plus de réussites et de bénédictions après le mariage. A partir des paroles de Rabbi Nah'man de Breslev, qui nous accompagnent dans chaque sujet et tout au long du chemin, ressortent 8 raisons de se marier tôt même si l’on est jeune (c'est-àdire : bien avant le voyage autour du monde ,la recherche de soi, ou tout autre chose qui empêche la chose tant désirée): On ne repousse pas une Mitsva-les sages nous apprennent qu'il est interdit de repousser une Mistva à partir du moment où nous avons l'occasion de la faire. La première Mitsva qu'Hashem nous a donné est celle de ''se fructifier et se multiplier''.Et comme toute Mitsva il est dans notre devoir de nous efforcer à accomplir la Mitsva ''de se marier''- D’avoir une vie de couple, et de commencer à construire le nid familial. Rester avec la tête propre-nos sages nous apprennent que l'homme doit se marier avant l'âge de 20 ans pour que sa pensée reste saine et pure. Le mariage a un jeune âge aide la personne à garder sa sainteté personnelle, son alliance, une chose qui abonde toutes les bénédictions dans la vie –la bonne parnassa, la réussite, la paix dans le couple, le bien être et d autres bonnes choses encore… Etre un homme complet-Une personne non-mariée, comme nous l'apprennent nos sages, est une moitié de soi puisqu'il lui manque sa nechama jumelle a lui[ou elle]. La vie de couple aide a la croissance spirituelle de l'homme, car son travail essentiel sur les midots [bons caractères]commence dans la maison , avec le[la] conjoint[e] ,et après avec les enfants. Alors pourquoi attendre ? Des arguments comme 'J'ai besoin d'avoir un diplôme','J'ai des études a finir','Je suis obligé de faire le tour du monde' sont des bases incorrectes! Un homme marié est quelqu'un de beaucoup plus stable, responsable, et beaucoup plus sérieux sur les buts qu'il se fixe, il est beaucoup plus décisif. Et en plus, la parnassa en abondance vient de la femme (regarde likoute moharan kama 69).L'homme marié a beaucoup plus de bénédictions dans sa parnassa. De plus, quelqu'un qui se respecte vraiment on lui donne la garantie qu'il trouvera sa parnassa avec réussite.
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Tout les grands l'ont fait-Presque tout nos grands sages, dans tout le courant des générations, se sont marier jeunes. Et non seulement leur mariage n'a pas empêché leur progression spirituelle, mais il fut un tremplin spirituel qui les a aidé à arriver à de très grands niveaux. Rabbi Nah'man de Breslev et son chèr élève –Rabbi Nathan ,se sont mariés à 13 ans… Le réceptacle idéal de l'abondance-Un couple qui vit une vie sainte crée réceptacle idéal de l'abondance d' הקב''הune chose qui n'existe pas chez les célibataires. Donnez Lui une bonne raison- Puisqu'un homme marié est obligé de faire vivre sa famille, ceci donne une bonne raison à Hashem de le bénir de tout Ses bienfaits matériels et spirituels … Stabilité et motivation-la vie de couple remplit l'homme de stabilité et de motivations .un homme marié, comme expliquer plus haut, est beaucoup plus responsable et adulte ,car il a un but dans sa vie, c'est pourquoi il ne se pertube pas de chaque'' rafale de vent ''que la société lui impose et surtout pas du plaidoyer:' tout le monde le fait''- y compris la réponse que tous se marient tard…il sait, plus ou moins, qu'est ce qu'il veut et ou il doit investir ses forces. Adaptation rapide-lorsque l'homme se marie jeune il lui est plus facile pour lui/ elle de s'adapter à sa femme /son mari. Et en plus, généralement le lien est plus facile et vif avec les enfants, une chose relativement plus dure à un âge plus avancé. A la lumière de tous ces points, la vie de couple, et particulièrement lorsqu'on est encore jeune, et de tous les côtés que tu choisisses de l'observer –est une grande bénédiction. Ceux qui repoussent le mariage par toutes sortes de raisons soi-disant logiques, sont généralement les plus grands perdants. C'est une chose que j'ai remarqué énormément, que des gens ont perdu leur futur ''bien aimé'' [Zivoug] a cause de toutes sortes d'arguments qu'il ne faut pas se marier tôt, et c'est dommage. Ceux qui se marient tôt, et ont compris eux-mêmes, qui ne se compliquent pas la vie dans le choix du conjoint car ils savent qu'eux-mêmes ne sont pas complet, sont ceux qui méritent l'abondance de bénédictions du ciel. Comme peuple de Foi [emouna] nous savons que le contrôle personnel divin [hachguah'a pratite] joue un rôle essentiel dans le fait de trouver son conjoint. La personne fait tout son possible pour trouver son conjoint approprié et Hashem fait le reste. C'est pourquoi celui qui fait sa Hishtadlout et veut accomplir les mitsvots de la Tora sur ce sujet – se marier tôt, trouvera son Zivoug qui lui convient et lui revient michamaim [d'Hashem],car lorsque la personne arrive a ce grand moment extraordinaire et émouvant de sa vie-être sous la Houppa avec son conjoint, à lui de savoir que c'est son vrai Zivoug ! Et sous la houppa avec sa deuxième moitie ,le Créateur les abonde de bénédictions comme dans le gan Eden ,de même qu'il rendu joyeux ses créations-Adam et H'ava.
Kol Ayechouot pour les familles Taib, Brami, Sasson, Watherman et Tapiro
Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch
La première place dans la vie
Un investissement sûr :
Tout parent doit profondément comprendre la responsabilité qui lui incombe en tant que parent et l’immensité du rôle qui pèse sur ses épaules. Il faut savoir que l’éducation doit avoir la première place dans la vie. Avant toutes les réussites possibles, avant sa propre réussite personnelle, et même sur des sujets aussi importants que la Torah ou le service d’Hachem et évidemment avant d’autres choses moins importantes, comme la carrière professionnelle ou la course après la réussite financière, oui, avant tout cela passe l’éducation des enfants.
Les enfants sont les seules personnes qui comprennent intuitivement que lorsque l’on investit des forces dans quelque chose, on reçoit tôt ou tard le salaire de cet investissement et même plus. Les paroles de nos Sages : « tu as cherché et tu as trouvé, tu peux le croire ! » est encore plus vrai avec les enfants. A l’aide d’un petit effort, d’un petit investissement de temps, et aussi d’un investissement dans la réflexion afin de pénétrer dans le rôle de parent, on voit immédiatement des résultats extraordinaires sur les enfants.
L’homme doit arrêter la course folle dans laquelle il se trouve et consacrer du temps à l’éducation de ses enfants ou en d’autres termes, consacrer du temps à son identité en tant que parent et éducateur. Cela ne demande pas beaucoup de temps, seulement une heure, mais une heure remplie d’attention, que le parent s’observe bien dans son rôle d’éducateur afin qu’il façonne la meilleure personnalité de lui-même en tant que tel. Automatiquement cela viendra à s’exprimer, même dans les instants où il s’occupe de sa famille, mais aussi dans les pensées auxquelles il réfléchit dans sa méditation pour faire passer des messages à sa famille.
Il est raconté à propos de la lumière de notre génération, notre maitre le Rav ‘Ovadia Yossef Zatsal, que malgré sa journée surchargée entre les besoins du large public qui le sollicite ainsi que tenir l’ordre de son étude, il a aussi un temps bien précis consacré à tester ses petits-enfants. Malgré tout ce qu’il a à faire, il sait exactement où chacun en est, et de plus, il fait aussi attention à leur situation générale. Pendant ce temps là, le Rav aurait pu continuer à étudier, à écrire de nouveaux ‘Hidouchim (explications sur la Torah), mais il est évident que le Rav connait l’importance des enfants ainsi que leur éducation.
Chaque parent doit réfléchir et penser à un programme bien précis : que veut-il faire passer à ses enfants et comment va-t-il le transmettre. Il faut qu’il parle avec ses enfants d’une manière régulière et fréquente, qu’il s’intéresse à eux, à leur vie, qu’il apprenne à les connaitre et à connaitre les étapes qu’ils passent tout au long de leur chemin vers la vie adulte, qu’il tisse un lien profond avec eux en leur donnant de l’attention, et qu’il leur fasse passer des messages qui les éduqueront.
Ainsi, chaque personne doit prendre et consacrer ce temps là d’être parent ! Etre une figure représentative de l’éducation. Une personnalité qui est présente, qui suit, qui met sur la bonne voie. Pour cela, il faut peu de temps mais beaucoup d’attention et de préparation à ce rôle.
Le sommet de la réussite : Les enfants sont la seule véritable réussite des parents ! Combien de personnalités importantes avons-nous vu, des personnes servant Hachem avec labeur et don de soi, et qui ont énormément souffert de voir leurs enfants se diriger vers une culture étrangère. Cela à cause du fait qu’il s n’ont pas pris au sérieux leur rôle et n’ont rien investi dans leurs enfants.
L’homme doit décider qu’avant son service divin, avant sa prière au lever du soleil, et bien évidemment avant ses réussites professionnelles, avant tout cela vient les enfants ! S’il faut les aider pour se lever le matin, il les aidera et les encouragera et il priera ensuite. S’ils ont besoin d’aide dans leurs devoirs et leurs études, il les aidera et seulement ensuite il étudiera ce qu’il doit étudier. Chaque chose, il la raccourcira ou la fera plus tard afin de se donner à ses enfants. Il n’a qu’à réfléchir : comment aurait-il fait si la journée n’avait duré que vingt-deux heures et non vingt-quatre ? De la même façon, il doit accorder au minimum deux heures à sa famille et à sa maison comme si qu’il n’avait que vingt-deux heures pour tout faire.
Il faut bien comprendre qu’être parent est aussi l’une des obligations de l’homme envers son Créateur. Il n’y a pas que l’étude de la Torah, la prière, le travail de ses traits de caractère et pas seulement de ramener la subsistance à la maison. Etre parent, c’est un grand service divin qui se tient au-dessus de tout et l’on doit s’atteler à cette tâche comme dans tout autre service divin, et même plus. Toute la Torah elle -même est remplie de commandements sur l’éducation des enfants : « tu inculqueras, tu enseigneras, tu raconteras à ton fils ». Le plus important est de se réveiller et de savoir s’arrêter : où l’homme court, paniqué comme cela ? Après la subsistance ? Il est certain que cela ne sert à rien, mais si quelqu’un court après sa Avodat Hachem c'est-à-dire qu’il court pour améliorer son service divin d’une façon qui l’entraine à ne plus réfléchir et à manquer aux devoirs et aux Mitsvot qu’il doit accomplir pour sa famille comme le Chalom Bayit ou l’éducation des enfants, ou même manquer le temps qu’il pourrait consacrer à une recherché personnelle de son identité et son rôle dans la vie. Tout cela reflète les astuces et le mensonge du mauvais penchant. L’homme doit consacrer du temps et de la réflexion à son rôle et son objectif dans la vie et trouver du temps pour ses enfants. Sinon, plus tard il regrettera, et beaucoup ont payé très cher pour avoir été aveugles à ce moment là et pour n’avoir pas assumé leur rôle de parents au bon moment. Il est interdit de négliger ses enfants, à aucun moment et à aucun prix. Aucun stress dans aucun domaine ne justifie que l’on délaisse ses enfants.
Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly
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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch
Penser au monde future Rendre le dépôt Rabbi Méïr Baal HaNes perdit ses deux fils le jour du Chabath. Sa femme, Brouria, garda le secret pour elle et à la clôture du Chabath, elle lui divulgua que le temps était venu de rendre le dépôt qui leur avait été remis : leurs deux chers enfants. (voir Midrach Proverbes 31). Rabbi Yo'hanan, qui perdit ses dix fils, consolait les endeuillés en leur montrant la dent de son dixième fils et en leur disant (traité Berakhoth, 5) : “C'est la dent de mon dixième fils qui est mort. Voyez, j'ai perdu dix fils et je garde le sourire et je suis heureux, car j'ai compris que ce monde-ci n'est pas l'essentiel. Leurs âmes ont terminé leur réparation et leur mission dans ce monde. Il n'y a aucune raison d'être triste. Ils jouissent maintenant du monde qui est entièrement bon, tandis que nous devons encore peiner dans ce bas monde pour achever notre mission”. Rabbi Na'hman de Breslev a perdu ses deux fils et la femme de sa jeunesse. Lui-même a disparu à l'âge de 38 ans. Nombreux sont les Justes qui ont dû traverser de telles épreuves, même si tous savaient qu'ils étaient justes et saints. La mort est notre héritage commun, et comme nos Sages de mémoire bénie nous l'enseignent : si Moché est mort, qui ne mourra pas Lorsque nous voyons ou apprenons qu'un jeune homme a disparu, nous sommes secoués par la réalité de la mort, alors que nous devrions être choqués lorsqu'un vieillard disparaît. En effet, la perte d'un jeune homme n'est qu'une exception à la règle et chacun peut penser “Cela ne m'arrivera pas”. Tandis que la mort d'un vieillard confirme indubitablement que c'est la fin de tout homme, que nul n'y échappe, que l'on doit rester éveillés et ne pas s'endormir dans ce monde-ci. Ne pas oublier le monde futur Parfois, un homme qui commence à se repentir peut être ébranlé par un revers de fortune. Il s'interroge alors : “Pourquoi cela arrive-t-il alors que je commence à respecter le Chabath, que je me renforce dans la Tora et dans les mitswoth ? Est-ce la Tora et son salaire ?” Si quelqu'un vient de s'engager dans la voie de la Tora et qu'il lui arrive un malheur, on peut demander : “Comment est-ce possible ? Il se fortifie dans l'accomplissement des mitswoth, et il devrait jouir de la longévité et ne pas mourir subitement !”. Beaucoup posent la question aussi sur la Shoa : pourquoi HaChem a-t-Il agi ainsi envers de nombreuses communautés saintes, où des milliers de Justes et de Saints authentiques étudiaient la Tora et accomplissaient les commandements ?” Les gens oublient que ce monde-ci n'est pas essentiel et que l'homme y vient en mission. Il est donc difficile pour eux de comprendre. Mais s'ils se souvenaient qu'il existe un monde futur et que l'homme vient dans ce monde pour se corriger, toutes leurs difficultés disparaîtraient. L'homme est un être mortel L'homme ignore ce qu'il est venu réparer et parfaire dans ce monde. Il ignore aussi quand se terminera sa réparation. Il ne sait pas comment il quittera ce monde. Il doit donc méditer sur le jour de sa mort, comme le dit le roi Chlomo, que son âme repose en paix (Ecclésiaste 7 : 2) : “Il est préférable de se rendre dans une maison endeuillée plutôt que dans une maison où l'on festoie, là-bas est vue la fin de tout homme. Les vivants doivent le prendre à coeur”.
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On comprend apparemment d'après les propos de l'Ecclésiaste, qu'il est salutaire pour l'homme de se rendre dans une maison de deuil afin de méditer sur sa fin et de comprendre que lui aussi devra en arriver là. Pourtant, tout au long de leur vie, les gens sont témoins de multiples décès, suivent de nombreuses funérailles, sans pourtant s'éveiller sur leur propre fin et leur finalité dans ce monde. Même les médecins et les infirmières qui voient défiler devant leurs yeux nombre de maladies incurables et d'agonisants et sont témoins de beaucoup de décès durant leur vie, ne s'éveillent pas du tout et certains restent au contraire plus encrassés dans leur ignorance que le commun des mortels. Même les employés des pompes funèbres, qui enterrent des dizaines et des centaines de cadavres, subissent aussi les vanités du temps sans se soucier de leur destination et de leur fin. C'est pourquoi la fin du verset est justifiée : “Les vivants doivent prendre cela à coeur”. Il ne suffit pas de se rendre à la maison endeuillée, mais il est nécessaire que le vivant fasse attention à la mort. Il doit se dire explicitement : “Moi aussi, je mourrai ! Pour moi aussi on respectera une semaine de deuil !”. Mais tant qu'il ne pense pas ainsi, il ne peut s'éveiller et prendre conscience, bien qu'il se rende dans toutes les maisons endeuillées du monde. C'est la raison pour laquelle l'Ecclésiaste déclare que le vivant doit prendre cela à coeur, qu'il est tenu de se secouer et de méditer sur le jour de sa mort, non par peur, mais pour voir ce monde avec un regard réaliste. Il doit s'interroger : quelle est mon rôle dans ce monde puisque je suis destiné à mourir ? Même si je réussis dans la vie, à la fin je mourrai ! Quelle chose significative puis-je faire dans ce monde ? De cette façon, il arrivera à la conclusion inévitable que le monde possède un Créateur. Il Lui parlera et Lui demandera qu'Il lui montre pourquoi il est né et quelle est sa mission personnelle dans ce monde-ci. L'hôte de passage Dès que l'homme se souvient du jour de sa mort, tout le mensonge de ce monde disparaît et rien ne peut plus le duper ! L'homme qui sait qu'il va mourir ne s'investit plus dans ce monde. De plus, il n'est plus prêt à gaspiller la chose la plus précieuse ici bas, le temps ! Il ignore le temps qui lui est imparti et même s'il prolonge sa vie, ses jours disparaîtront subitement. Il réfléchit donc très sérieusement à investir son temps et les forces dont il dispose. Il est certain qu'il ne se consacrera pas à ce monde-ci, temporel et passager. Tant que l'homme se rapproche du but assigné, il jouit de chaque instant de la confirmation du but et n'accorde aucun prix aux vanités de ce monde. Peu importe le lit sur lequel il dort et à quelle table il mange, il ne cherche qu'à profiter de chaque instant pour la connaissance du Créateur, béni soit-Il, car tel est son but. Les gens qui s'investissent totalement dans ce monde, souffrent de toute chose qui les contrarie et ils peinent beaucoup afin de réussir dans ce monde. Ils ne connaissent pas de répit. Ils courent pendant toute leur vie et se dépensent sans compter pour atteindre le confort et une situation idéale. Beaucoup s'acharnent toute leur vie en vain. Quant à ceux qui parviennent au confort dans ce monde et, comme si c'était possible, “à se faire une place au soleil”, ils n'échappent pas à l'appel du Ciel et doivent abandonner non seulement leurs conquêtes matérielles mais aussi les honneurs et la situation gagnés aux prix de grands efforts. Tout reste dans ce monde, qu’ils abandonnent, démunis de tout. Par conséquent, l'homme qui se consacre à ce monde-ci est doublement perdant : il perd ce monde car sa vie n'est pas vivable, et bien entendu il perd le monde futur. En revanche, celui qui consacre sa vie au véritable but gagne doublement : non seulement le monde futur, mais aussi ce monde-ci, car les gens qui consacrent leur vie, leurs forces et leur énergie pour atteindre ce but, vivent dans le calme, le bonheur et la félicité et ils ne manquent de rien, même dans ce monde-ci.
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Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom
Un minimum de logique Une personne pourrait s'exclamer : “Que puis-je faire ? Je n'ai tout simplement d'argent pour éviter les dettes !” Nous devons savoir qu'il existe un principe selon lequel une personne est dirigée dans la direction vers où elle désire aller. Par conséquent, la première chose à faire consiste à accepter ce principe en notre fort intérieur comme une vérité absolue et admettre que nous sommes obligés de rembourser nos dettes. Ensuite, nous devons agir d'une façon qui montre que nous avons pris réellement sur nous la responsabilité de rendre l'argent que nous devons. Cela signifie que nous avons décidé – avec une conviction certaine – de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour effacer nos dettes. Ceci inclut : prier et nous repentir de toutes nos forces ; également, nous devons nous efforcer à saisir toutes les occasions possibles afin de sortir de notre situation. Dans ce cas, il est évident qu'une aide céleste puissante viendra à notre aide et qu'en fin de compte, nous pourrons rembourser nos dettes. De fait, lorsqu'une personne retrouve son esprit et qu'elle possède une morale fondamentale saine, elle perçoit sans difficulté qu'il est impensable qu'elle ne rende pas aux personnes concernées l'argent qu'elle leur doit. Non seulement elle sait qu'elle doit les rembourser, mais elle sait également qu'elle doit le faire selon les termes qui étaient convenus entre elles ! Cette résolution provient d'une vérité toute simple : une personne normale ne peut même pas penser qu'elle puisse être à l'origine d'une douleur ou d'une souffrance ressentie ou vécue par une tierce personne. À l'opposé, elle fera tout ce qui lui est possible pour améliorer la situation des personnes de son entourage. C'est pour cette raison qu'une personne normale rembourse ses dettes ! Chaque jour de sa vie, elle agit comme il le faut : dans le domaine spirituel, elle saisit chaque occasion pour prier et supplier Hachem pour qu'Il l'aide à ne pas infliger de douleurs à un de ses contemporains. Cette personne se repent de ses fautes qui expliquent les dettes auxquelles elle doit maintenant faire face. Dans le domaine matériel, elle ne perd pas son temps avec des futilités. Plutôt, elle travaille le plus grand nombre d'heures possible, peu importe le type d'emploi qu'elle doit accepter pour sortir de sa situation inconfortable. Également, elle est prête à réfléchir sérieusement à tous les conseils censés qu'elle peut recevoir. Elle réduit son propre budget au strict minimum et évite à tout prix d'emprunter de l'argent, même s'il s'agit de sommes réduites et pour un temps relativement court : elle ne désire sous aucun prétexte aggraver sa situation présente et augmenter ses dettes ! Si elle est obligée, elle n'hésite pas à vendre ses propres biens pour ne pas devoir de l'argent à d'autres personnes, etc. Elle agit de la sorte jusqu'au jour où elle aura fini de rembourser les sommes qu'elle doit ! Logique fondamentale Il arriva qu'un des 'hassid du rabbin de la ville de Monsey (États-Unis) voulut se rendre au mariage d'un des ses frères à une très grande distance de son lieu de domicile. Le 'hassid avait déjà des dettes à rembourser et le voyage aurait représenté des frais importants. Le rabbin lui interdit tout simplement de se rendre au mariage de son frère ! Il lui dit que la plus élémentaire des logiques voulait qu'il ne dépense pas d'argent pour le mariage de son frère. Plutôt, il devait donner à la personne à qui il devait une certaine somme, le montant d'argent qu'il aurait dépensé pour le voyage. Une personne qui doit de l'argent à d'autres doit prendre conscience de ceci : l'argent qu'elle a dans sa poche n'est pas à elle ! Chaque fois
qu'elle achète quelque chose avec cet argent – où qu'elle l'utilise pour autre chose – elle dépense l'argent de la personne envers laquelle elle est endettée. Une morale irréprochable Une personne qui possède une honnêteté minimale est dotée d'une morale irréprochable lorsqu'il s'agit de rembourser ses dettes. Cette personne assume la totalité de ses responsabilités et elle ne compte pas les efforts qu'elle doit faire pour rendre l'argent qu'elle doit. De fait, lorsque Hachem voit qu'il s'agit d'une personne dotée d'une droiture d'esprit, Il vient à son aide pour la sortir de la situation difficile dans laquelle elle se trouve. Cependant, d'autres personnes ne pensent qu'à elles. Elles s'exclament : “Je ne peux rien faire ! Quelle est l'alternative ?” Ces personnes font preuve de négligence ; pour elles, la réalité est toute simple : leur situation les empêche de rembourser leurs dettes à temps. De tels individus doivent savoir qu'en agissant ainsi, ils ont abandonné leur droiture d'esprit et toute forme de morale. Lorsqu'on sait que l'être humain a été créé “à l'image de D-ieu”, ils portent atteinte à l'intégrité de ce concept. Il est évident qu'un tel état d'esprit ne les aidera pas à sortir de leur situation et à rembourser leurs dettes. Comme conséquence de leur faiblesse, c'est exactement l'opposé qui leur arrive : leurs problèmes s'aggravent et leurs dettes atteint des proportions hors de contrôle. D-ieu n'apporte aucune aide à ces personnes car Il voit qu'elles ne possèdent pas de véritable morale et qu'elles n'assument pas leurs responsabilités qui consistent à rembourser l'argent qu'elles doivent. Il s'ensuit que c'est précisément ce type de négligence – où l'on s'exclame : “Je ne peux rien faire !” – qui démontre une absence évidente de morale. Partant, Hachem abandonne ces individus à leurs problèmes et Il ne les aide d'aucune façon. C'est dans de tels cas que les personnes concernées doivent s'attendre à faire face à des dettes de plus en plus importantes. Une personne doit se repentir pour son manque d'intégrité morale. Pour cela, elle doit accepter de prendre sur elle l'entière responsabilité de sa situation, déployer le maximum d'efforts pour sortir de ses problèmes et faire tout ce qui est en son pouvoir pour rembourser les sommes qu'elle doit. En d'autres termes, la personne ne doit même pas envisager la possibilité qu'elle puisse être la cause de problèmes pour une tierce personne, dans son cas son créditeur. Elle doit multiplier les prières et faire en sorte que celles-ci proviennent réellement du plus profond de son coeur. Tout cela amènera la personne à faire une téchouva (repentir) complète. C'est seulement lorsque tous ces efforts auront été déployés – même si cela peut exiger d'elle qu'elle demande de l'argent à une tierce personne afin d'en rembourser une autre – qu'elle pourra payer ses dettes à temps ! La raison est que dans ce cas, il est certain qu'Hachem viendra à son aide. Par conséquent, il existe un message clair pour toutes les personnes qui désirent conserver une honnêteté irréprochable et ne pas entrer dans le cercle vicieux des dettes. Dès l'instant où l'on s'aperçoit que nous risquons d'avoir des dettes, nous devons immédiatement nous ressaisir. Cela signifie que nous devons comprendre la nécessité absolue de rembourser à temps les sommes d'argent que nous devons ! Dans ce cas, le cercle vicieux qui s'ouvrait devant nous ne mettra pas longtemps à se refermer. D'autre part, si une personne est déjà submergée par des dettes importantes, la logique précédemment citée s'applique avec encore plus de force. Une personne de la sorte doit faire preuve d'une détermination sans faille et elle doit se convaincre qu'il lui faudra à tout prix rembourser le plus vite possible les sommes d'argent qu'elle doit. Cette personne doit tout mettre en oeuvre – autant dans le domaine spirituel que matériel – pour réparer les dégâts qu'elle a déjà causés et rectifier ses mauvaises actions qui l'on menées à devenir endettée.
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IDEES CREATIVES
IDEES CREATIVES
Vivre Son Temps Toledot Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Vivre Son Temps Vayetsé Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
La ressemblance
Les moutons
Il y a bien longtemps vivait un homme qui représentait le paroxysme de l’amour. Il aimait D.ieu et toutes Ses créatures. Sa maison était ouverte à tous les voyageurs, son coeur à chaque homme dans le besoin.
La lecture de la Torah de cette semaine :Vayetsé (Beréchit 28:10 - 32: 3) révèle une grande présence de «moutons»: les moutons de Lavan et les moutons de Yaakov, les moutons blancs, les moutons noirs, les moutons tachetés, les moutons mouchetés, les moutons avec des anneaux aux pieds. Yaakov arrive à ‘Haran et la première chose qui frappe son regard est celle de plusieurs troupeaux de moutons rassemblés autour d’un puits scellé, sa seconde vision est celle de sa future femme, Ra’hel, dont le nom hébraïque signifie «mouton», gardant le troupeau de son père. Bientôt, Yaakov devient lui-même berger, veillant à son troupeau, recevant un salaire pour garder des moutons, marquant les moutons de marques spécifiques, rêvant de moutons, amassant une fortune grâce à ses moutons, et finalement reconduisant ses troupeaux en Terre Sainte où il présente à son frère Essav un cadeau immense essentiellement composé de… moutons.
Cet homme avait deux fils. L’aîné était affectueux, sensuel et extraverti. Le second fils, cependant, possédait plutôt une nature introvertie : un homme silencieux et réservé, doué d’une auto discipline qui tendait vers la rigidité. La différence entre eux s’accentua quand ils se marièrent et eurent des enfants : le fils aîné engendra un clan célèbre pour sa nature passionnée et son hospitalité démonstrative, alors que le second fils eut lui-même un fils qui prit de lui une sévérité poussée à l’extrême, devenant un guerrier sans coeur et un meurtrier de sang-froid. Le fils aîné est le fils de son père, disait-on. Le deuxième fils semblait avoir acquis sa nature ailleurs. On n’avait pas réussi à faire la différence entre la similitude et l’apparence. Les cyniques de l’époque La Parachah Toledot (Genèse 23-26) qui relate la vie et la progéniture d’Its’hak commence par ces mots : «Voici la descendance d’Its’hak, fils d’Avraham ; Avraham engendra Its’hak». Mais Its’hak a déjà été identifié comme le fils d’Avraham, pourquoi le verset répète-t-il qu’Avraham engendra Its’hak ? Rachi explique : Les cyniques de la génération disaient que Sarah était devenue enceinte d’Avimélè’h puisqu’elle n’avait pu réussir à enfanter pendant toutes ces années passées avec Avraham. Que fit D.ieu ? Il fit en sorte qu’Its’hak ressemble à Avraham, afin que tous puissent attester qu’Avraham avait engendré Its’hak. L’explication de Rachi présente plusieurs points étonnants : a) La Torah établit clairement qu’Avimélè’h ne toucha pas Sarah. b) Par ailleurs, si la Torah, pour quelque raison que ce soit, trouve nécessaire de faire allusion à cette preuve, n’aurait-elle pas dû le faire lors du récit de la naissance d’Its’hak ? Pourquoi attendre le récit de son mariage et la naissance de ses enfants, plusieurs décades plus tard ? c) L’implication en est que la ressemblance entre Avraham et Its’hak est un événement extraordinaire orchestré par D.ieu pour attester de la paternité d’Its’hak (Que fit D.ieu ? Il forma l’apparenced’Its’hak…) Mais n’est-il pas tout à fait naturel qu’un fils ressemble à son père ? La vérité est tout autre. Le seul et véritable héritier d’Avraham était Its’hak, car bien que ce dernier fût émotionnellement différent voire contraire à son père, ils étaient tous deux impliqués à utiliser leurs caractères respectifs au service de leur Créateur plutôt qu’à la satisfaction de leurs tendances personnelles. En fait ce n’est que par Its’hak qu’Avraham pouvait se développer en Yaakov, la synthèse parfaite de l’amour et de la crainte, de la dissémination et de la retenue, de la passion et de l’implication. Et c’est de cette vérité que D.ieu attesta quand Il fit le visage d’Its’hak identique à celui d’Avraham. Ce n’était pas un phénomène surnaturel, puisque la ressemblance d’Its’hak à Avraham n’était pas extérieure : extérieurement ils étaient bien différents, mais elle tenait à leur caractère et à leur tempérament, à l’essence même de leur volonté et de leur âme. Néanmoins, D.ieu désirait que leur apparence reflète cette similitude quintessencielle et la Torah nous le relate pour en faire une leçon éternelle : en tant qu’enfants d’Avraham,Its’hak et Yaakov, nous avons aussi en nous la force d’unir nos caractères différents en un but intrinsèque commun et exprimer cette unanimité dans notre dessein sur la face de notre vie.
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La première métaphore «Je suis à mon Bien Aimé et mon Bien Aimé est à moi, celui qui [me] garde parmi les roses» (Cantique des Cantiques 2: 16). La voix de ce verset, explique le Midrach Rabba, est celle de la communauté d’Israël, évoquant sa relation avec D.ieu. «Il est mon berger, comme il est écrit (Psaumes 80:1) : ‘Berger d’Israël, écoute’ ; et je suis Son troupeau, comme il est écrit (Yé’hézkiahou 34:31) ‘Et toi, Mon troupeau, le troupeau de Mon pâturage’» (Midrach Rabba sur ce verset). Le même passage midrachique décrit également notre relation avec D.ieu en termes de celles d’un enfant avec son père, une soeur avec son frère, une fiancée avec son fiancé, un vigneron avec son gardien, entre autres. Chacune de ces métaphores exprime une facette différente de cette relation : le lien profond entre D.ieu et Israël, l’amour et l’affection, la protection de D.ieu pour nous, notre source de joie pour Lui, etc. Que représente la métaphore du troupeau et de son berger ? Le trait dominant d’un mouton est sa docilité et son obéissance. L’enfant obéit à son père mais le fait parce qu’il apprécie la grandeur de son père ; le mouton n’obéit pour aucune raison, c’est simplement sa nature profonde qui le pousse à cette obéissance. C’est cet élément dans notre relation avec D.ieu que représente le mouton : une soumission inconditionnelle qui n’a pas ses racines dans notre compréhension de Sa grandeur et nos sentiments à Son égard (auquel cas elle serait définie par les limites de notre compréhension et de nos sentiments), mais dans la reconnaissance du fait que «je suis Son mouton». La nation juive fut fondée au milieu des moutons parce que notre abnégation et notre obéissance inconditionnelle à D.ieu sont les fondements de notre Judaïsme. Bien sûr, nous ne sommes pas seulement le troupeau de D.ieu, nous sommes également Ses enfants, Son épouse, Sa soeur et Son vigneron. Par le même biais, la Torah nous relate que lorsque Yaakov quitta ‘Haran après vingt ans passés à être berger, sa richesse ne consistait pas seulement en moutons : «Il avait de nombreux moutons, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes». Nous venons de lire que Lavan lui payait son salaire en moutons et que son troupeau se multipliait excessivement ; mais d’où lui venaient ses autres possessions ? Rachi explique que «il avait vendu ses moutons à un prix élevé et s’était acheté tout cela». Spirituellement, la «fortune» de Yaakov ne consistait pas non plus en docilité et abstraction de soi mais incluait également le courage et la vigueur. Mais la source et la base de tout cela lui venait de ses «moutons ». Etre un Juif signifie étudier la sagesse divine (qui nous est révélée dans Sa Torah), développer un amour passionné et une crainte révérencieuse pour D.ieu, étudier Sa sagesse et implanter Sa volonté dans un monde souvent hostile. Tout cela requiert que nous utilisions au mieux nos forces mentales, émotionnelles et notre aptitude à convaincre.Mais le fondement de toutes ces attitudes, la base sur laquelle elles s’appuient toutes et sur lesquelles elles s’affirment toutes, est notre simple engagement pour D.ieu, un engagement qui transcende la raison et l’émotion.
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Vivre Son Temps Vayichla’kh
Vivre Son Temps Vayechev
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Faire face à la réalité même si parfois tout semble désespéré
Le moment de solitude - Le drame de Yossef
La moitié du monde va se coucher la faim au ventre. Les nouvelles du jour vont peut-être mettre à la une un «conflit régional», alors que des douzaines d’autres guerres font rage. Si vous avez la chance de vivre dans une partie plus civilisée du monde, vous pouvez observer des formes plus «civilisées» de cruauté à l’égard d’autrui : des gens brisent le coeur de leurs prochains ou piétinent tout ce qui est bon en eux dans leur quête effrénée de l’argent, du pouvoir et de la réalisation d’une ambition égocentrique.
La Paracha de cette semaine relate l’histoire dramatique de Yossef, un jeune homme extrêmement beau, qui enflamma l’imagination de la femme de son maître. Elle tenta désespérément de l’engager dans une relation qu’il ne cessa de refuser. Et puis vint le jour fatidique où «il entra dans la maison pour accomplir sa tâche et personne parmi les serviteurs n’était présent. Elle l’attrapa par son manteau et le supplia : ‘viens avec moi’. Il s’enfuit, laissant son manteau entre ses mains et se précipita dehors». Humiliée et furieuse, elle utilisa le manteau comme preuve qu’il avait tenté d’abuser d’elle. Son mari, Poutiphar, fit emprisonner Yossef. Ce dernier passa douze années de sa vie en prison jusqu’à ce que, par un détour étonnant des circonstances, il fut nommé vice-roi d’Egypte.
Vous voulez agir, mais tout semble vain, futile et sans espoir. Vous pouvez nourrir un enfant affamé, mais des millions d’autres enfants attendent désespérément quelque chose à manger. Face à chaque mot gentil que vous prononcez, des millions de paroles blessantes sont proférées dans le monde entier. Face à chacun de vos actes de bienfaisance, d’innombrables agissements insupportables sont commis. Que pouvez-vous donc espérer accomplir ? Yaakov n’était la dupe de personne. Il put être «un homme candide» (Beréchit 25:27) mais il possédait assez de clairvoyance pour prendre à Essav le droit d’aînesse et les bénédictions et Lavan à son propre jeu. Il sut comment échapper à une tentative d’assassinat, construire un destin à partir d’une confrontation avec l’ange et la blessure qu’il reçut.L’on peut dire en toute certitude que Yaakov connaissait le monde dans lequel il vivait. Et ce monde n’était pas un lieu idyllique. Il y a 3500 ans, les gens sacrifiaient leurs enfants à Molokh et la guerre et les pillages faisaient partie du quotidien. Et pourtant, Yaakov croyait que précisément ce monde était au seuil de l’Ere Messianique! Dans le trente-troisième chapitre de Beréchit, la Torah décrit la rencontre de Yaakov avec Essav.De nombreuses années auparavant, Yaakov s’était enfui à ‘Haran parce que son frère cherchait à le tuer. Maintenant, il revient croyant sincèrement Essav prêt à la réconciliation. Les frères se rencontrent. Ils vont même jusqu’à s’enlacer et s’embrasser, mais Yaakov réalise que le jour n’est pas encore venu où les fils de Its’hak pourront vivre ensemble harmonieusement. Ainsi il dit à son frère : «Je t’en prie, passe devant. Je suivrai lentement, selon le pas du bétail qui est devant moi et selon le pas des enfants jusqu’à ce que j’arrive chez mon maître à Séir». Essav part mais Yaakov ne se dirige pas vers le royaume montagneux de son frère. Il s’installera à ‘Hevron, plus de trente ans plus tard, partira en Egypte où il passera les dix-sept dernières années de sa vie. Ainsi, s’interroge le Midrach,quand Yaakov tiendra-t-il sa promesse de venir à Séir ? Aux jours de Machia’h, quand, comme leprophétise le prophète Ovadiah : «les sauveurs monteront la montagne de Tsion pour juger la montagne d’Essav». En d’autres termes,Yaakov fut à l’initiative de la rencontre avec Essav tout simplement parce qu’il croyait que l’Ere Messianique était à portée de main. Si Essav avait été prêt à une réelle réconciliation, cela aurait permis au monde, dans l’optique de Yaakov, de pénétrer dans le bien et la perfection qui sont le but et le dessein ultime de la création Divine. Chacun de nous peut tirer de ces événements une leçon importante. Yaakov savait que sa mission personnelle dans la vie était de concrétiser l’énorme potentiel positif renfermé dans son frère extérieurement impie. Il savait également qu’au moment où il accomplirait cette mission, le monde entier se trouverait transformé pour le bien. De la même façon, chacun d’entre nous a hérité de sa propre «part du monde» : les ressources matérielles qui sont les nôtres, les talents et les aptitudes dont nous sommes porteurs, le cercle des membres denotre famille, de nos amis, de nos collègues avec lesquels nous communiquons, échangeons et que nous influençons. Transformer la nature de la réalité dans notre part du monde transforme la nature de la réalité de l’entière création de D.ieu. Oui, nourrir un enfant allége la faim de tous les enfants du monde. Dire ce mot gentil adoucit chaque insulte proférée sur la surface de la terre. Faire cet acte de bonté permet d’annuler tout le mal dans le monde. Parce que le monde est un et que vous êtes le monde.
Une question se pose : pourquoi cet épisode est-il si détaillé dans le récit qu’en donne la Torah ? L’objectif de ces chapitres est de montrer comment la première famille juive arriva en Egypte. C’est ainsi que nous lisons la vente de Yossef comme esclave en Egypte, sa sentence d’emprisonnement et sa rencontre en prison avec les ministres du Pharaon. Cela conduisit en fin de compte à sa libération et sa désignation comme vice roi d’un pays accablé par la famine. En dernier ressort, c’est cela qui poussa son père et toute sa famille à se réinstaller en Egypte. Pourquoi donc la Torah trouve-t-elle nécessaire de relater la confrontation entre Yossef et la femme de son maître ? En quoi est-il important pour nous de connaître les détails de l’épisode qui causa son emprisonnement ? Le visage de Yaakov Le Midrach explique le sens de la phrase : «[Yossef ] entra dans la maison pour accomplir sa tâche et personne parmi les serviteurs n’était présent».Quel travail Yossef était-il venu faire ? Le Midrach dit que ce «travail» consistait à céder aux avances de la femme égyptienne. Après toutes ses suppliques incessantes,Yossef avait finalement succombé. Néanmoins, au moment où l’union entre eux allait se matérialiser, le visage de son père Yaakov lui apparut soudainement et il s’enfuit à l’extérieur. A nouveau, l’on peut se demander qu’est-ce qui, dans le visage de Yaakov, incita Yossef à rejeter une tentation si forte ? Le Talmud présente une tradition orale selon laquelle «la beauté de Yaakov reflétait la beauté d’Adam», le premier homme formé par le Tout Puissant en personne. C’est pourquoi lorsque Yossef vit le visage de Yaakov, il vit également celui d’Adam. Adam, nous le savons, reçut de D.ieu l’instruction de s’abstenir de manger le fruit de «l’arbre de la connaissance». Sa désobéissance à cette directive altéra le cours de l’histoire de l’homme et de l’histoire du monde, pour toujours. Bien qu’il eût fait quelque chose d’apparemment insignifiant, simplement manger un fruit unique d’un arbre singulier, cet acte minime vibre jusqu’à ce jour dans la conscience de l’humanité. Pourquoi ? Parce que chaque être humain fait partie du noeud qui entrelace le ciel et la terre. L’intention de D.ieu n’est pas d’être Seul maisde prendre l’humanité pour partenaire dans la tâche continuelle de guérir le monde. Avec chaque action que nous accomplissons, soit nous réduisons, soit nous intensifions le processus de la Rédemption ; soit nous réduisons, soit nous intensifions la force du mal. Quelque chose d’éternel et de Divin fait partie de chaque décision,de chaque mot, de chaque action qu’entreprend chaque homme, femme ou enfant. Quand Yossef vit le visage d’Adam, cela révéla en lui une dignité intérieure inébranlable comme une bougie de D.ieu allumée à l’échelle cosmique. Cette vision lui rappela combien chaque acte, accompli à chaque instant par un homme unique, change à tout jamais le cours de l’histoire. C’est la raison pour laquelle la Torah relate cet épisode. Durant nos moments de solitude et de détresse, quand nous aussi pouvons ressentir que personne ne se soucie de nous et que nous sommes seuls dans un univers gigantesque et indifférent, nous ne devrions jamais être la proie de l’issue facile d’une gratification immorale. Nous devons nous rappeler que quelque chose de très réel et d’absolu est en jeu à chaque moment de notre existence et dans chaque acte que nous accomplissons.
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Guide Pratique de Hanouka Hanouka commence dimanche soir 2 décembre 2018 et se poursuit jusqu’au lundi 10 décembre 2018 Généralités Le 25 du mois de Kislev débute la fête de Hanouka qui dure huit jours. L'historique A l'époque du second Beth Hamikdach, les autorités grecques prirent des mesures de répression contre le peuple Juif. Elles empêchèrent la pratiquer des mitsvot ainsi que l'étude de la Torah. Les grecs s'approprièrent les biens et les filles des Juifs. Ils pénétrèrent dans le Temple et le saccagèrent. Une famille de Cohen Gadol, les 'Hachmonaïm, réussirent miraculeusement à prendre le dessus et délivrèrent le peuple Juif le 25 Kislev. Mais lorsqu'ils voulurent rallumer la grande Ménorah du Beth Hamikdach, ils ne trouvèrent aucune "huile pure" hormis une fiole dont la quantité n'aurait dû suffire que pour un seul jour. Mais un miracle se produisit et l'huile brûla huit jours, le temps de se procurer de l'huile pure. Les sages de l'époque, pour se souvenir de ce miracle, ont donc institué de se réjouir durant ces huit jours, de louer Hachem et d'allumer des lumières chaque soir afin de proclamer le miracle et de le diffuser. D'après la stricte Halakha, la mitsva est d'allumer une flamme par jour mais le minag de nos jours est d'ajouter une flamme supplémentaire par jour. Qui doit allumer? Tout le monde a l'obligation d'allumer les lumières de Hanouka. En revanche, comme l'obligation incombe au foyer, si le mari rentre tard ou est en déplacement, il est indiqué et même recommandé qu'il charge son épouse d'allumer les lumières de Hanouka à la tombée de la nuit et il sera acquitté par cet allumage malgré son absence (il pourra s'il le veut les allumer sans berakha de son coté). On pourra, pour habituer les jeunes enfants (en âge d'être éduqué), leur faire allumer les flammes "supplémentaires" (c'est à dire, à l'exception de la première qu'on allume). Les femmes ont l'habitude de ne pas faire de travaux ménagers durant la première demi -heure après l'allumage. Comment et quand allumer? On allume une 'hanoukia par famille. Le premier soir, on allume à l'aide du chamach (flamme supplémentaire) une lumière puis on en ajoute une de plus chaque jour jusqu'au huitième soir où on en allumera huit (le minag Achkenaze est d'allumer une 'Hanoukia par membre du foyer à l'exception de la femme qui est acquittée par son mari). Le premier soir, on allume d'abord la lumière qui se trouve le plus à droite. Le second soir, on allumera d'abord la lumière qu'on ajoute puis celle de la veille. On procèdera donc à l'allumage de gauche à droite. De cette façon, on récitera toujours la berakha sur la lumière qu'on ajoute ! Le moment idéal pour allumer les lumières est dès la sortie des étoiles. On fera la prière de Arvit avant l'allumage. Il est bon de réaliser cette mitsva dès que possible mais en cas de force majeure on pourra allumer toute la nuit. Il faut mettre suffisamment d'huile pour que les lumières brûlent au moins une demi-heure. La Mitsva d’allumer C'est l'allumage lui-même qui constitue la mitsva. C'est pourquoi, il faudra s'assurer que toutes les conditions nécessaires pour la validité de la mitsva soient présentes au moment de l'allumage (quantité d'huile, hauteur, pas de courant d'air, etc.).
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Il faut allumer les bougies de Hanouka avec beaucoup de soin car c'est une mitsva extrêmement chère par laquelle nous proclamons le miracle et remercions D. des prodiges qu'il a accomplis pour nous. Celui qui la respecte scrupuleusement mérite d'avoir des enfants érudits en Torah. On attendra bien que la majeure partie de la mèche flambe avant de retirer sa main lors de l'allumage. Il est interdit de se servir de la lueur diffusée par les lumières de Hanouka. Il est également interdit d'allumer une autre flamme ou une cigarette à partir de ces lumières. Ou placer la Hanoukia et avec quoi allumer ? La 'Hanoukia doit être idéalement située entre 24 et 80 cm du sol. Si elle peut être visible à l'extérieur alors on préférera la placer à la porte ou à la fenêtre qui donne sur l'extérieur afin qu'elle soit visible par un maximum de passants pour diffuser le miracle ! Si la 'Hanoukia ne peut pas être visible de l'extérieur alors on la placera de préférence devant la porte d'entrée sur le côté opposé à la mézouza. Cela permettra aux personnes qui rentrent "d'être entourées" de 2 mitsvot : la mezouza et la 'hanoukia. Toutes les huiles et toutes les mèches sont valables pour les lumières de 'Hanouka, mais la meilleure façon de faire la mitsva c'est d'utiliser de l'huile d'olive. Bien que les bougies de cire soient valables, il est mieux d'utiliser de l'huile car c'est avec de l'huile que s'est produit le miracle. Le cas de Chabbat et de l’invité La veille de Chabbat, on allume d'abord les lumières de Hanouka puis celle de Chabbat. Comme les lumières de Hanouka doivent brûler au moins une demi-heure après la tombée de la nuit, il faudra mettre suffisamment d'huile pour que les lumières puissent brûler une demi-heure après la tombée de la nuit. Samedi soir, Motsé Chabbat, on fera d'abord la havdala puis on allumera les lumières de Hanouka. Dans le cas ou on est invité chez des amis ou de la famille, on sera acquitté par l'allumage du chef de famille . On aura donc pas le droit d'allumer avec berakha dans la chambre qui nous est réservée. Le cimetiere pendant Hanouka Comme nous l'avons vu, les sages de l'époque ont institué de se réjouir et de louer Hachem. On ne fait donc pas d'éloge funèbre pour un disparu. Il est préférable également d'éviter de se rendre au cimetière (même pour la fin des 7 jours ou du mois de deuil) car la proximité avec la tombe du défunt éveille le chagrin et les pensées douloureuses. Il est mieux d'aller se recueillir avant Hanouka. En revanche les règles de deuil sont maintenues, que l'on soit dans la semaine, le mois ou l'année. Hanouka Samea’h On rajoute dans les 'amidoth que l'on récite les jours de Hanouka, le passage « 'al hanissim » qui mentionne le miracle de Hanouka. Le premier soir de 'hanouka, on fera 'arvit avant l'allumage et bien qu'on n'ait pas encore allumer la 'hanoukia, on rajoutera le passage « ‘al hanissim » dans la 'amida. On dit également 'al hanissim dans le Bircat Hamazone. Si on n'a pas allumé avant le lever du jour, on allumera alors sans berakha. Quelqu'un, qui n'a pas du tout pu allumer les lumières de Hanouka ne pourra plus remplacer le ou les allumage(s) perdu(s). Il allumera le nombre de lumières correspondant au jour où il a commencé à allumer (Exemple : 3 lumières si c’est le 3ème jour) en récitant la berakha. Et le chéhé'héyanou pour le premier allumage.
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Les Bénédictions
BEIGNETS ET DONUTS...DE HANNOUKA !!!!
1ere Benediction: לוהינו מלך העולם אשר קדשנו במצוותיו וציונו להדליק-דוני א-ברוך אתה א נר חנוכה « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner 'Hanouka » Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné d’allumer les lumières de 'Hanouka. puis 2eme Bénédiction: לוהינו מלך העולם שעשה ניסים לאבותינו בימים ההם בזמן-דוני א-ברוך אתה א הזה « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé » Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci. Le premier soir de la fête, on ajoute la bénédiction : 3eme Bénédiction (ne se lie que le 1er soir ou le premier jour que l’on allume les bougies - voir les lois de l’allumage): לוהינו מלך העולם שהחיינו וקיימנו והגיענו לזמן הזה-דוני א-ברוך אתה א « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé’heyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé » Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment.
Après l’allumage des bougies on récite: הנרות הללו אנו מדליקין על הניסים ועל התשועות ועל הנפלאות שעשית לאבותינו בימים ההם בזמן הזה על ידי כוהניך הקדושים וכל שמונת ימי חנוכה הנרות הללו קודש הם ואין לנו רשות להשתמש בהם אלא לראותם בלבד כדי להודות לשמך על נסיך ועל נפלאותיך ועל ישועותיך Haneirot Hallalu anu madlikin, Al hanisim v'al hanifla-ot V'al hat'shu-ot v' al hanifla-ot She-asitah la-avotei-nu Bayamim ha-heim ba-z'man azeh. Al yidei ko-ane’ha hakedoshim V'hol shmonat yemei ‘hanukah. Haneirot hallalu, kodesh heim Ve-ein lanu reshout lehishtameish bahem Elah lirotam bilvad. Kedei le-odot lishim’hah Al nise’hah ve-al niflei-ote’hah ve-al yeshou-ote’hah.
INGRÉDIENTS: 2 Oeufs, 1 sachet de levure déshydraté, 60 grs de sucre, 60 grs de beurre ou margarine, 250 ml de lait ou lait de soja, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café de vanilla , 500 grs de farine ou un peu plus RÉALISATION Dans la cuve de la MAP, mettre le lait et la levure, l'oeuf, puis tous les autres ingrédients sauf le beurre en terminant par le sel. Lancer le programme pâte de la MAP. Rajouter le beurre au bip ou dans votre robot quand la pâte est homogène et à été travaillée un moment. La pâte doit avoir la consistance d'une pâte à pain souple qui ne colle pas aux doigts (au départ il est normal que la pâte soit collante :elle doit adhérer au paroi du bol ou de la cuve pour finir par s'en détacher, la quantité de liquide dépend de la qualité de la farine utilisée). Laisser le programme se finir (si vous n'utilisez pas la MAP laisser reposer la pâte environ 1 heure). Lorsque le programme est fini, sortir le pâton de la machine et étaler la pâte sur votre plan de travail légèrement fariné sur une épaisseur de 5 mm environ. Découper des disques d'environ 6 cm de diamètre à l'aide d'un emporte pièce ou d'un verre pour former 10 à 15 petits beignets. Placer les disques sur une plaque à pâtisserie recouverte de film étirable huilé, et les couvrir également de film étirable huilé ou fariné et les laisser lever au minimum 30 minutes. (vous pouvez les couvrir avec un torchon propre si vous avez peur que la pâte colle au film) Chauffer de l'huile dans une friteuse ou dans une poêle et quand l'huile est assez chaude (attention pas trop !) faire cuire les beignets deux à trois minutes de chaque côté. Sortir les beignets, les poser sur du papier absorbant puis les saupoudrer de sucre semoule ou de sucre glace.
Ces bougies, nous allumons en souvenir des miracles et des victoires et des prodiges, que tu as mené pour nos ancêtres en ces jours la en ces temps la, par le biais de tes prêtres saints. Durant les 8 jours de ’Hanoucca, ces bougies sont consacrées. C’est pourquoi nous ne pouvons en faire usage si ce n’est de les contempler, en signe de reconnaissance a Ton Nom, pour Tes miracles, Tes prodiges, et Tes victoires. Suivi du Tehilim 30 ‘ל: Mizmor shir ‘Hanoucat abiyit leDavid. Dédicassez un court pour un proche en envoyant 10€ par Paypal à famillytorah@gmail.com et en précisant le nom hébraique ainsi que le nom hébraique de la personne pour qui vous voulez dedicasser le court ainsi que la bénédiction désirée
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Chansons de Hanouka Mi Yemalel Mi yemalel g'vurot Yisra-el, Otan mi yimneh? Hen b'khol dor yakum hagibor, Go-el ha-am. Sh'ma! Bayamim hahem bazman hazeh, Makabi moshiyah ufodeh Uv'yamenu kol am Yisra-el, Yit'ahed, yakum veyiga-el. Qui peut raconter les choses qui nous ont frappé, Qui peut les compter? A chaque époque, se lève un héros Sauveur du peuple. Écoutes! Dans les jours d'antan en cette période Un Maccabée a sauvé et racheter Et de nos jours tout le peuple d’Israël S’unira, se lèvera et se ferra délivrer. Yémé Hahanoucca Yémé Hahanoucca Hanoucca mikdachenou Be guil ou beshimha memalim et libeyenou Layla vayom sivoveinou nissov Soufganiot nouhal gam larov Aa(i)rou aadlikou Nerot Hanoucca rabim Al anissim veal aniflaot Acher ‘holelou amaccabim Les jours de Hanouccah l'inauguration de notre Temple Du bonheur et de la joie remplisse nos cœurs Nuit et jour nos toupies tournent Des beignets nous en mangerons la plupart Éclairez! Allumez! Beaucoup de bouges ide Hanouccah Sur les miracles et sur les prodiges qui ont provoqué des Maccabées. Ner li, ner li Ner li, ner li, ner li dakik, Ba hanoucca neri adlik. Ba hanoucca neri ya'ir, Ba hanoucca shirim ashir. Ma bougie, ma bougie, ma petite bougie, Lorsque Hanoucca vient, je vais allumer ma bougie. Lorsque vient Hanoucca, ma bougie brillera, Lorsque Hanoucca vient, je vais chanter des chansons.
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Yodim Atem li’hvod ma? Li’hvod Hahanouka Avi hidlik nerot li, vechamach lo avouka Yodim atem li’hvod ma (x3), li’hvod HaHanoucca : (Refrain). Mori hevi sevivon li, be ofereth yetsouka (Refrain). Imi natna leviva li, leviva ’hama oumetouka (Refrain). Dodi natan techoura li, perouta a’hat che’houka (Refrain). Mon père a allumé des bougies pour moi, il a utilisé pour cela un flambeau Savez vous en quel honneur? (x3) En l’honneur de Hanoucca : (Refrain) Mon maitre m’a apporté une toupie, Une toupie en plomb forgé (Refrain) Ma mère m’a donné un gâteau, Un gâteau chaud et sucré (Refrain) Mon oncle m’a donné une pièce, Une pièce de monnaie frappée (Refrain)
AlHanissim Hannérote halalou anou madliquim Âl hannissim vé âl hapourquane vé âl haguévourote véâl hattéchouôte vé âl hanniflaote vé âl ha né'hamote, ché âssita laavotéinou bayamim hahém bazémane hazé âl yédé Cohanéikha haquédochim. Ces chandeliers de lumières, nous allumons pour les miracles pour le salut pour les manifestations de la force pour les aides dans la détresse pour les prodiges pour les miséricordes que Tu as réalisés pour nos Pères en ces jours-là, en cette époque-ci, par Tes Cohanim saints. Maoz tsour yeshouâti
Maôz tsour yéchouâti lékha naé léchabé(é)a'h. Tikhone béit téfilati vé cham toda nézabé(é)a'h. Léêt takhine matbéa'h, mitsar haménabé(é)a'h. Az égmor, béchir mizmor, 'hanoukate hammizbé(é)a'h. Forteresse rocher de mon salut, vers Toi il convient de louer. Restaure la Maison de ma prière et là, le sacrifice d'action de remerciement nous sacrifierons. A l'époque où Tu prépares l'écrasement du persécuteur en ses gémissements Alors j'achèverai par un chant vigoureux de louange, l'inauguration de l'autel.
Ségoulot de Hanouccah Hanouka est une fête remplie de différentes Ségoulot et coutumes. Dans cet article, vous découvrirez différentes ‘combines’ pour avoir une tranquillité d’esprit toute l’année, des enfants dans le droit chemin ou encore une meilleure Parnassa. Que se cache derrière les bougies de ‘Hanouka ? C’est le Or Ha-ganouz (la lumière cachée), cette lumière céleste qui était allumée dans le monde au cours des 36 premières heures (Séfer Harokéa’h, Halakhot ‘Hanouka 221). 1. Téchouva Rabbi Na’hman de Breslev appelle ‘Hanouka « La fête de Bikour ‘Holim » - Hachem descend près de ses âmes les plus malades.Les bougies de ‘Hanouka rapprochent l’homme le plus éloigné du monde. Face aux bougies, priez pour tous ceux qui sont abandonnés et qui ont besoin de faire Téchouva ! 2. Tranquilité Hachem donne huit jours de tranquillité d’esprit. L’auteur du « ‘Hévout Yaïr » promet : celui qui s’assoit une demi-heure en face de la ‘Hanoukia, observe les bougies ainsi que le bien qui l’entoure, méritera la tranquillité d’esprit toute l’année. 3. Optimiste Le ‘Hida Hakadoch dit : face à la ‘Hanoukia, demandez une seule chose : « Je veux voir le bien qui se trouve dans chaque personne. Donne-moi un bon œil. Je veux voir le bien qui est en moi, voir le bien qui est dans mes épreuves. » Voir la vie avec optimisme est une Ségoula que l’on peut obtenir grâce aux bougies de ‘Hanouka, qui ne le voudrait pas ? 4. Mériter des Miracles Le ‘Hida pleurait du fait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une ‘Hanoukia en argent. On raconte qu’il mettait des verres simples, au centre desquels se trouvait un bougeoir de couleur argenté en tant que Chamach. Avoir la plus belle ‘Hanoukia possible est une Ségoula pour mériter des miracles. 5. Sagesse C’est une Ségoula pour la sagesse et la mémoire, et pour des enfants d’un niveau exceptionnel.
7. Protection C’est une Ségoula de dire sept fois à voix haute et la huitième fois à voix basse le verset : « Vihi No’am Hachem Elokénou ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konéna ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konénéhou » (« Que la bienveillance de l’Eternel, notre D.ieu, soit avec nous ! Fais prospérer l’œuvre de nos mains ; oui, l’œuvre de nos mains, fais-la prospérer »). C’est une excellente Ségoula pour la protection. De même, réciter tout le chapitre 91 des Téhilim (« Yochev Bé-sétèr ‘Elione... »), surnommé le « chant des maux ». Il enlève le mal du corps et de l’esprit, ainsi que le mauvais œil et les peurs. 8. Ecarter le mauvais Le ‘Hida disait : il récitera le psaume 67 avec la forme de la Ménora. C’est une Ségoula pour éviter les mauvais évènements, et cela lui sera considéré comme s’il avait allumé la Ménora dans le Beth Hamikdach. 9. Zivoug La veille de Chabbath qui est aussi ‘Hanouka, lorsque les bougies de Chabbath sont allumées à côté de celles de ‘Hanouka, on demandera à Hachem : « Réjouis-nous d’un foyer parfait » (le Rabbi de Slonim). 10. Avoir des enfants Lors de la huitième bougie de ‘Hanouka, dire : de la même manière que sont allumées ici huit bougies, que j’ai le mérite de circoncire mon fils le huitième jour (le Rabbi de Roujzin). Celui qui doit subir une opération ou doit passer un examen important, prendra sur lui de ne faire aucune Mélakha (travail interdit) au cours de l’un des jours de ‘Hanouka, et il sera sauvé de ce malheur (le Ben Ich ‘Haï). 11. Parnassa Le père du Rambam disait : « On ne doit pas abandonner cette coutume ancienne des beignets frits et enduits de miel, et lorsque le sfeung’ est frit dans beaucoup d’huile, il y aura une bénédiction dans la Parnassa toute l’année. On ne doit pas dénigrer cette coutume, et tout celui qui s’empresse de faire des sfeung’ verra des délivrances.»
6. Des enfants purs Chaque soir, asseyez-vous et priez face aux bougies… pour la bonne éducation des enfants : 1. Que les enfants n’aient pas honte d’être religieux. Le Rabbi de Slonim disait : « C’est un moment propice pour demander une génération bénie, droite, de Talmidé ‘Hakhamim, craignant Hachem et intègres... Et des filles pudiques, qui aiment la Torah et craignent D.ieu. » 2. Que nous ayons de la satisfaction de nos enfants, car c’est la condition minimale pour faire grandir des enfants qui réussissent et qui illuminent. 3. Que nous sachions ne pas montrer plus d’amour pour un enfant en particulier de la famille par rapport à un autre. 4. Hachem, fais-moi comprendre que dans l’éducation, on ne peut que s’efforcer et espérer les résultats. On allume les bougies, et ensuite on ne fait que les regarder. Je n’ai aucune maîtrise sur le déroulement de leur combustion. 5. Que nous intériorisons le message : « Ein lanou réchout léhichtamèch bahèm » « Nous n’avons pas le droit de s’en servir ». Que nous ne nous « servions » pas des enfants en les oppressant, et d’un autre côté, pas non plus pour recevoir de l’admiration de l’entourage. 6. Que nous méritions d’être un Chamach (serviteur) loyal. Que nous ne nous sentions pas des parents exploités. Un serviteur loyal connaît aussi sa place : je ne suis pas le copain de mes enfants ! 7. « Ha-nérot halalou kodech hèm » « Ces bougies sont saintes ». Que je mérite de voir la profondeur et la sainteté de mes enfants.
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IDEES CREATIVES HANOUKA
IDEES CREATIVES HANOUKA
Science & Torah 15 faits étonnants sur le cerveau Aucun ordinateur ne s'en approche de la complexité et de la capacité 1. Le cerveau pèse environ 1,3 kg mais utilise 20% de l'oxygène introduit dans notre corps. 2. Le cerveau est constitué de 2 moitiés appelées chacune un hémisphère avec un pont entre elles appelé Corpus Colossum. La grande partie du cerveau (cortex) est faite à la montagne et à la vallée. Les montagnes s'appellent gyri et les vallées s'appellent sulci. Cette structure augmente la surface du cerveau, permettant à plus de neurones d'y résider. 3. Il y a 5 parties du cortex; le lobe frontal est responsable de la parole, des mouvements moteurs, des émotions et de la résolution de problèmes. La partie temporelle (du côté) est responsable de l'audition et de la mémoire. La partie arrière est responsable des choses visuellement liées et la partie centrale est responsable du toucher et du sentiment de pression, de température et de douleur. 4. Le cerveau est la plus grande partie du cerveau, 85% de celle-ci. Il est impliqué dans les processus de mémoire, la résolution de problèmes, le processus de pensée, le sentiment et le mouvement. 5. L’hypothalamus, par contre, ne pèse que 4 grammes mais reste extrêmement important. Il crée des hormones responsables de nombreuses fonctions vitales et contrôle les émotions, l'alimentation, la boisson, l'équilibre chimique de la température corporelle, le sommeil et la marche.
7. Le cerveau est fragile et ces protections l'empêchent de frapper le crâne. 8. Une commotion cérébrale survient lorsque le cerveau frappe le crâne. 9. Si le cerveau manque d'oxygène pendant encore 7 secondes, la personne se mettra dans une position couchée pour favoriser la circulation du sang dans le cerveau et l'alimenter en oxygène. C'est ce que nous appelons l'évanouissement. 10. Si le cerveau est privé d'oxygène pendant 4 minutes, les lésions cérébrales commenceront. C'est la raison principale pour laquelle une réanimation précoce après une crise cardiaque est si importante pour donner au cerveau de l'oxygène même avant qu'une ambulance ou des soins médicaux ne surviennent. Nous voulons prévenir les dommages irréversibles au cerveau. 11. Les neurones sont la clé de l'activité cérébrale. Ils prennent les messages dans le cerveau et les traitent aussi. Chaque fois que nous pensons, sentons ou ressentons quelque chose, les neurones s'envoient des messages et forment un pont de neurones pour envoyer des informations à travers le cerveau. Le contact entre neurones a lieu à la synapse qui est une intersection entre neurones. Notre cerveau compte 200 milliards de neurones en moyenne. Un cerveau de poulpe a 300 milliards de neurones. 12. Les neurones traitent 70 000 pensées par jour. 13. La maladie d'Alzheimer est une maladie qui détruit les neurones du cerveau. 14. Le cerveau est plus actif pendant notre sommeil que lorsque nous sommes éveillés.
6. Le cuir chevelu et le crâne protègent le cerveau. Mais il y a plus de protections à l'intérieur du crâne. Ce sont: la membrane cérébrale composée de 3 couches et le liquide cérébro-spinal qui protège le cerveau des impacts.
15. Le cerveau d’un bébé pèse entre 350 et 400 grammes, mais il contient tous les neurones présents dans le cerveau d’un adulte. Le cerveau du bébé triple de poids au cours de sa première année de vie.
Gardes ta langue !
Femme Vaillante
Des bénédictions pour ceux qui gardent leur langue
Le don du roi
Le ‘Hafets ‘Haïm écrit : Le Saint béni soit-Il a donné une bénédiction spéciale à celui qui se garde de cette faute, et le contraire pour ceux qui disent régulièrement du Lachone HaRa, et à propos desquels il est écrit «maudit». C’est dans la parachat Ki Tavo (27, 12) : ceux là se tiendront pour bénir le peuple sur le mont Guerizim. Chacune des dix maledictions commence d’abord par une bénédiction pour celui qui se garde de cette faute. C’est pourquoi on a d’abord donné les bénédictions à voix haute pour tout homme d’Israël qui se garde de cette faute, et tout Israël a répondu Amen. Ensuite on a dit : «Maudit celui qui frappe son prochain en secret» (ibid. 24), ce qui désigne l’interdiction du Lachone HaRa, et tout Israël a répondu Amen. Combien il faut se garder de cette faute, qui est maudite de tout Israël! Heureux celui qui s’en préserve, il est béni de tout Israël.
Un certain roi avait construit au centre de la ville un grand et merveilleux palais, autour duquel il avait planté un magnifique jardin d’arbres fruitiers, de roses et de fleurs qui embaumaient. Il fixa un petit écriteau sur lequel était écrit : « Le palais et le jardin seront donnés en cadeau par le roi à celui qui est heureux de son sort. » Quelques personnes passèrent et virent le palais et l’écriteau, et chacun se disait : « Ce palais n’est certainement pas pour moi, car celui qui a une centaine de pièces d’or en veut deux cents, et personne n’est satisfait de son sort. » Or voici que passa par là un homme riche et honorable qui possédait l’argent, les honneurs, une très belle famille, et qui avait toutes les satisfactions possibles et imaginables. Il vit l’écriteau et se dit : « C’est moi qui suis satisfait de mon sort. » Il demanda la permission d’entrer auprès du roi, et lui dit : « Voici, Hachem m’a accordé tout ce qu’il y a de bon, et je suis satisfait de mon sort, je crois que le palais et le jardin qui l’entoure me reviennent. » Le roi lui dit : « Sot, si tu es satisfait de ton sort comme tu l’as dit, pourquoi as-tu jeté les yeux sur mon palais et le jardin qui l’entoure ? N’as-tu pas assez avec ce que tu possèdes, pourquoi convoiter ce qui est à autrui ? » On peut en tirer la leçon que l’homme doit se contenter de ce qu’il a et remercier Hachem de tout ce qu’Il lui a donné pour qu’il puisse Le servir dans la tranquillité. (Anaf Ets Avot 253)
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Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches
LA FORCE DE LA HACHGA’HA C’est l’histoire d’un juif qui après avoir vécu les horreurs de la shoah, perdu foi en son Créateur, et décida de changer de vie, d’oublier toutes ses origines et de vivre comme un non-juif. Et c’est ce qu’il fit, changea de pays, changea son nom en un nom non-juif, épousa une femme du pays et emménagea dans un endroit sans aucun juif, et ceux-ci pour que jamais ses enfants n’apprennent l’existante des juifs et le rapport entre eux et les juifs. Au fils des année il eu des enfants qu’il éduqua comme des non-juifs dans un monde entouré de non-juif. Le jour de l’anniversaire des 13 ans d’un de ses enfants, son père le sortit en ville pour lui acheter le cadeau qui lui ferrait le plus plaisir. En rentrant dans l’un des magasins, une brocante, parmi tous les anciens objets de valeur s’y trouvant, les yeux de l’enfant furent attirés par une vieille Hanoukia taillée dans le bois qui se trouvé sur une étagère, tout de suite son cœur la désira plus que tout. Son père essaya de l’en dissuader par tous les moyens mais sans aucun succés, le fils insista c’est cet objet qu’il désiré! Quand le père vu qu’il n’arriverait pas a changé l’avis de son fils, il se retourna vers le vendeur pour demander le prix de cette Hanoukia, le vendeur refusa de lui vendre lui expliquant que cette Hanoukia avait une grande valeur et qu’elle a été sculpté avec une grande minutie par un juif des camp de concentration pendant la shoah. Le père continua à monter le prix de sa proposition jusqu'à ce que le vendeur céda contre une très importante somme d’argent, et tout ça juste pour faire plaisir à son cher fils. A leurs retour à la maison, l’enfant commença à jouer avec sa Hanoukia, et comme il ne savait vraiment que faire avec il la déplaça d’endroit en endroit jusqu'à qu’elle tomba et ce brisa, le père rentra dans la chambre et voyant la Hanoukia casser gronda son fils pour avoir casser un objet qu’il avait payer si chère. Après qu’il se calma il proposa a son fils de venir l’aider a essayer de la réparer. Pendant les réparations le père remarqua un bout de papier cacher dans les bois de la Hanoukia, en ouvrant et lisant le papier le père se mit a pleurer puis s’évanouit. Quand il reprit connaissance on lui demanda la raison de ses pleurs et pourquoi il s’était évanouit, et il expliqua qu’il avait lut dans le petit papier les mots qu’avait écrit le juif qui avait sculpter cette Hanoukia : « Je construit cette Hanoukia pour la fête de Hanoucca et je ne sais même pas si j’aurai le mérite d’y allumer les bougies cette année, et même s’y j’allume le premier jour je ne sais pas si je pourrai allumer le 2eme jour, et si j’allume cette année si je pourrai allumer l’année prochaine, et je demande a la personne chez qui cette Hanoukia arrivera entre ses mains, qu’il sache que j’ai construit cette Hanoukia au péril de ma vie, et je lui demanderai aussi qui lise des michnayot pour l’élévation de mon Ame et celle des membre de ma famille. » et quand j’ai regardé le nom du juif qui a écrit cette lettre, j’ai paniqué et été choqué de la HACHGA’HA PRATITE - la SURVEILLANCE PERSONNEL, que celui qui a construit cette Hanoukia n’était autre que mon père qui avait mis se mot à l’intérieur, que mon fils sur tous les article du magasin la désire elle, et qu’il la casse pour que en la réparant je trouve ce papier. Le père compris que de la haut Le Seigneur faisait toujours attention à lui et retourna lui et toute sa famille vers la Torah et les Mitsvot. R. Moché ben Moché Chlit‘a
Page 27 Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron
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Ségoula pour accoucher facilement La Femme 1- Respect de 3 Mitsvot: Prudence dans les lois de pureté familialle - Nida, Afrachat Hala et Allumage des bougies du Chabbat 2- Manger de la confiture d’Etrog - Possibilite d’avoir de la confiture d’Etrog en Israel au 1-800-21-10-10 3- Se tremper au mikvé le 9eme mois 4- Mordre le pitam d’un Etrog eyant servi pour Souccot et le recracher 5- Enlever les diamants 6- Prendre soit de manger la Seoudat Revi’it du Chabbat
Le Mari 1- Pendant l’accouchement le mari mettra une pomme sur la tete de sa femme et dira : «TA’HAT ATAPOUA’H ORARTI’HA» 2- Lire le livre de Yona dans la chambre d’accouchement 3- Lire de Tehilim 22 כ“ב 4- Ouvrir le E’hal durant le 9eme mois de grossesse
Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel
Adrien Moche Ben Israel Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM
Les douze princes: Nah’chone, fils d’Aminadav. Nétanèl, fils de Tsou’har. Eliav, fils de Hélone. Elitsour, fils de Chédéour. Chéloumièl, fils de Tsourichadaye. Elyassaf, fils de Dé’houèl. Elichama, fils d’Ami’houde. Gamlièl, fils de Pédatsour. Avidane, fils de Guid’honi. Ah’iézèr, fils de ’Hamichadaye. Pagu’hiyèl, fils de ’Hokhrane. Ah’ira, fils de ‘Hénane. Yéhochoua, fils de Noun. Kalèv, fils de Yéfouné. Bétsalèl, fils de Ouri, fils de H’our. Aholiav, fils de Ah’issamakh. Les soixante-dix Anciens : De la Tribu de Réouvène : H’anokh, Karmi, Palou, Eliav, Némouèl, Zakour. De la Tribu de Chime’hone : Yamine, Yakhine, Tsoh’ar, Ohade, Chaoul, Nimeri. De la Tribu de Lévi : ‘Homeri, H’ananeya Nétanèl, Yéda’ha, fils de Sitri, et au-dessus d’eux tous, Moché. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Soupe à l'oignon Ingrédients, pour 6 pers. :
Endives braisées Ingrédients, pour 4 pers. :
7 beaux oignons, 2 CaS de Marak Of, 500 ml d’eau, 1 CaS de persil haché, 2 CaS d’huile d’olive, 1 CaS de fécule de maïs.
8 endives, 2 CaS d’huile d’olive, 1/4 L d’eau, Sel, Poivre, Herbes de Provences, 1/2 cube de bouillon de boeuf.
Recette : Pelez et hachez les oignons. Dans une sauteuse, faites-les bien dorer avec l'huile environ 7 à 8 minutes à feu moyen. Ajoutez l'eau, les bâtonnets de bouillon, le persil et la fécule. Mixez le tout Laissez épaissir environ 5 minutes.
Recette : Dans une sauteuse, versez l'huile d'olive et chauffez à feu moyen. Coupez le bout des endives et enlevez les feuilles abîmées ou sales. Coupez-les en deux dans le sens de la longueur et disposez-les dans la sauteuse côté plat. Faites-les revenir à feu moyen en les retournant toutes les 5 minutes. Faites attention à ce qu'elles ne brûlent pas. Au bout de 15 minutes, ajoutez la moitié de la quantité d'eau. Salez peu car le bouillon de boeuf l'est déjà assez, poivrez et parsemez les herbes de Provence. Retournez les endives régulièrement. Au bout de 15 minutes, ajoutez le reste d'eau et le cube de bouillon. Laissez mijoter en veillant à ce que les endives n'attachent pas.
Pour finir Sur table, proposer des petits croûtons ou des tranches de baguettes grillés.
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COLORIAGE
TROUVER LES 7 DIFFERENCES
Jeu de la Toupie Ce Jeu ce joue avec des pièces (de chocolat) ou des bonbons. 1) Chaque participant dépose dans un centre un nombre égale de pièces ou bonbons. 2) A tour de rôle vous faites tourner la toupie. 3) Regarder la lettre du haut de la toupie à son arrêt, et agi selon la lettre: N (noûn) pour "rien" - c'est à dire : "ne prends rien" ; G (guimel) pour "tout" - c'est à dire "prends le tout" ; H (hé) pour "la moitié" - c'est à dire : "prends la moitié" ; Sh (shîn) pour "placé" - c'est à dire : "ajoute à la cagnotte". Les quatre lettres forment aussi les initiales de la phrase "NES GADOL HAYA SHAM", "un grand miracle s'est produit là-bas (au Beith Amikdash)".