Familly Torah Nissan 2019

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Directeur : Rephael Hai

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-13

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 14-16

E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 20-27

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

IDEES CREATIVES

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

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Avec le Soutien de :

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Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Shalom Arush chlit’a

GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE

Rav Ron Chaya chlit’a

Pages 40

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

HILLOULOT ATSADIKIM

Rav Acher Fitoussi chlit’a

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES

Rav David Nacache chlit’a

Pages 42-43

Yeshiva Or Arachbi

SEGOULOT

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Pages 45

Pages 28-29 VIVRE SON TEMPS Pages 30-36 ESHET HAIL RAV MOCHE BEN MOCHE CHLIT’A

Et plein d’autres Gdoley aDor...

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Hilkot Pessa’h Le ‘Hamets Il est interdit de posséder toutes traces de ‘hamets pendant pessa’h, c’est pourquoi, il faut le rechercher dans toute sa maison, même dans les pièces où l’on est certain de n’avoir jamais mangé de ‘hamets. C’est une mitsva très importante, et la récompense est fonction de l’effort.

Les médicaments pendant Pessa’h Il est permis de prendre des médicaments à Pessa’h, même s’ils contiennent du ‘hamets (amidon de blé), à condition qu’ils n’aient pas un goût agréable et qu’on les avale tels quels. Les pastilles à sucer, les sirops, etc. sont donc interdits.

Définition

La vente du hamets

Le ‘hamets c’est tout aliment, boisson ou produit, composé d’une des 5 espèces des céréales suivantes : blé, orge, seigle, avoine ou épeautre, qui aurait levé ou fermenté. La levure ou le levain est également du ‘hamets.

Après avoir nettoyé sa maison et fait la bedikat hamets (vérification), on regroupera tout le hamets encore en notre possession dont on aurait pas réussi à se séparer (notamment en raison d’une perte importante d’argent : whisky, etc.), afin de vendre le hamets à un non juif le temps de Pessa’h par l’intermédiaire d’une autorité rabbinique.

La Torah a émis un double interdit à l’encontre du ‘hamets à Pessah : celui d’en consommer et celui d’en posséder. La recherche du ‘hamets est composée de 2 étapes :

Le nettoyage de la maison,

Puis la veille de Pessa’h, de la Recherche du ‘Hamets, soit en hébreu la bedikat ‘hamets, ultime étape de vérification.

Où nettoyer ? On nettoie toutes les pièces de la maison afin qu’il n’y reste absolument aucune trace de ‘hamets. On sera particulièrement méticuleux et vigilant dans les endroits où l’on dépose de la nourriture pendant l’année (placard, réfrigérateur, buffets, etc.) ainsi que dans les cartables et sacs des enfants. On recherchera dans les creux et recoins de toutes les parties de la maison. Concernant les balcons, la cour, ou le jardin, on considère que les oiseaux s’en chargent. On enlèvera simplement les morceaux de ‘hamets apparents quelques jours avant Pessa’h. Il faut également nettoyer les voitures de toutes traces de ‘hamets. Concernant un bureau, magasin ou même un casier (à la synagogue par exemple), il doit être nettoyé même si on n’est pas propriétaire. C’est à dire que c’est au locataire d’assurer le nettoyage et non au propriétaire.

Les cosmétiques à Pessa’h

Il est fortement conseillé de s’occuper de la vente du hamets avant la veille de Pessa’h, en précisant le lieu où sera stocké le hamets, car à partir du moment où le ‘hamets est interdit, on n’aura plus la propriété pour pouvoir le vendre. Il est donc impératif que les démarches soient faites le plus tôt possible.

Cachérisation pour Pessa’h D’après la majorité des décisionnaires, il est préférable de ne pas inclure la vaisselle dans la vente mais uniquement le ‘hamets contenu dedans, car si on vend la vaisselle à un non-juif on devra tremper à nouveau sa vaisselle dans un mikvé (tévila).

Pendant Pessa’h, il est interdit d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles de cuisine ayant servi pour le ‘hamets sans cachérisation pour pessa’h au préalable. Certains ustensiles sont « cachérisables », d’autres non. Nous allons essayer, avec l’aide de D., de donner quelques explications de la cachérisation ainsi que quelques cas précis.

Cachérisation des Ustensiles

Le ‘hamets n’est plus considéré comme ‘hamets dès lors qu’il n’était plus consommable par un chien au début de Pessa’h. C’est pourquoi les cosmétiques et produits de beauté féminins sont autorisés à Pessa’h. Cependant certains sont plus rigoureux notamment sur tous les produits en contact avec les lèvres.

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Attention, on parle bien ici d’une perte importante et non d’un « simple sachet de pâtes » qu’on préférera donner à un non-juif.

La cachérisation se fait de la même façon dont l’ustensile est utilisé :

Tout ustensile, qui absorbe des aliments directement par le feu, sans intermédiaire liquide (comme une broche ou une grille), doit être rougie au feu jusqu’à en faire jaillir des étincelles(= liboun). Les ustensiles qui absorbent des aliments par l’intermédiaire d’un liquide (comme les casseroles), devront être cachérisés par l’eau bouillante (= hag’ala). C’est à dire qu’ils devront être plongés entierement dans de l’eau bouillante puis être rincés à l’eau froide. Les ustensiles qui risquent d’être détériorer par la cachérisation (par le feu ou par l’eau bouillante), ne pourront pas être utilisés

Leida Kala pour Tsipora Yardena bat Ra’hel


à Pessa’h. La cachérisation des ustensiles étant très complexe, il est préférable de se rapprocher de votre Rabbin avant toute opération. Cachérisation de la vaisselle Etant très absorbante, la vaisselle en porcelaine n’est pas cachérisable pour Pessa’h. En revanche, d’après le Choulkhan Aroukh, le verre, n’absorbe ni ne rejette le goût des aliments, c’est pourquoi il suffira de laver soigneusement la vaisselle et les verres en verre afin de pouvoir les utiliser pendant Pessa’h. Les Achkenazim ont l’habitude de se montrer plus stricts… (consulter un Rabbin dans ce cas pour connaître la procédure de cachérisation du verre). Les ustensiles en métal, en pierre ou en plastique peuvent être cacherisés par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante). Il faudra faire attention de ne pas cachériser en même temps de la vaisselle réservée aux produits lactés et celle pour la viande à moins que toutes les deux n’aient pas servi depuis 24h. Concernant la cacherisation par la hag’ala (immersion dans l’eau bouillante), il faudra d’abord cachériser la marmite avant de s’en servir pour immerger la vaisselle. Quand on aura fini de cachériser les ustensiles et la vaisselle, il faudra refaire la hag’ala de la marmite.

Cachérisation des appareils ménagers Un four : pour le cachériser, il faut le nettoyer à fond puis ne pas l’utiliser pendant au moins 24h. Ensuite, le faire chauffer à sa température maximum pendant une heure ou plus. En revanche, les plaques du four doivent être cachérisées par liboun (portés à incandescence), ce qui est impossible puisqu’elles en seraient détériorées. Il faudra donc prévoir un second jeu de plaques pour Pessa’h.

l’eau bouillante afin de le cachériser (même s’il est en faïence). Concernant la table où l’on mange, ou le plan de travail de la cuisine, il faudra les nettoyer puis y verser de l’eau bouillante. En revanche, si on craint de les abîmer, il suffira de bien les nettoyer puis de les recouvrir hermétiquement pour le plan de travail et avec une nappe neuve pour la table.

Retirer le ‘hamets pour la fête de Pessa’h se déroule en 2 étapes : Nettoyage puis Vérification. Ainsi pour finaliser le nettoyage du ‘hamets, on procédera à la vérification : la bedikat ‘hamets, la veille du 14 Nissan dès la tombée de la nuit. Dès lors, il faudra faire attention de bien regrouper le ‘hamets restant jusqu’au lendemain.

Quand faire la Bedikat ‘Hamets ? Il faudra faire preuve de zèle et donc se dépêcher de faire la bedikat ‘hamets (recherche du ‘hamets) dès la tombée de la nuit. C’est une mitsva très importante puisqu’il nous est défendu d’entreprendre une autre activité que la bedikat ‘Hamets à partir de la tombée de la nuit (ex : finir son repas, entreprendre un travail et même d’étudier la Torah (sauf dans certaines conditions). On a l’habitude de préparer 10 petits morceaux de pain soigneusement enveloppés dans du papier que l’on cachera dans diverses pièces de la maison pour que le père de famille les recherche.

Comment procéder ?

Il est préférable de ne pas utiliser son four à micro-ondes. Il sera cependant possible de l’utiliser si on le nettoie parfaitement, qu’on y fait bouillir un bol d’eau mélangé avec un produit d’entretienpuis qu’on le nettoie de nouveau. Ensuite, on couvrira de façon totalement hermétique les aliments que l’on fera chauffer pendant la periode de Pessa’h. Les grilles des cuisinières, sur lesquelles on pose les casseroles, doivent être nettoyées puis cacherisées à l’eau bouillante. Un lave vaisselle électrique peut être utilisé à condition de l’avoir parfaitement nettoyé puis de l’avoir fait tourné à vide avec du produit vaisselle et de l’eau bouillante !

On doit procéder à la recherche du ‘hamets à la lueur d’une bougie de cire. En revanche, on n’utilisera pas une bougie avec plusieurs mèches car cela formerait une torche, dont on ne peut se servir. Si on

Pour les réfrigérateurs et les congélateurs, il suffit de les nettoyer soigneusement pour s’en servir à Pessa’h.

n’a pas de bougie à sa disposition, on pourra se servir d’une petite lampe de poche.

La plata peut être cacherisée en la nettoyant soigneusement puis en versant de l’eau bouillante, directement depuis le récipient où l’eau à été chauffée (= keli richone).

On prendra une petite assiette afin de rassembler le ‘hamets trouvé pour le brûler le lendemain.

Concernant l’evier, il faut bien le nettoyer puis y verser de

Avant de faire la recherche du ‘hamets, on récite la bénédiction …’al bi’our ‘hamets (…qui nous a ordonné de détruire le ‘hamets). Il est interdit de parler entre la

Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora

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berakha et jusqu’à la fin de la vérification (bedika). Mais on pourra, après avoir commencé la recherche, parler de choses concernant la bedika. Après avoir vérifié toute la maison, on déclare le ‘hamets qu’on n’aurait pas vu, nul et non avenu, dans une phrase à réciter 3 fois que l’on trouvera dans les livres de Pessa’h. Il faudra dire ce texte également dans une langue que l’on comprend afin d’être pleinement conscient d’annuler le ‘hamets. À partir de ce moment, on aura soin de regrouper le ‘hamets restant que l’on veut consommer le soir et au petit déjeuner.

Où rechercher ? On procède à la bedikat ‘hamets (vérification) dans toutes les pièces susceptibles de contenir du ‘hamets. Si on a une voiture ou une autre maison (qui n’est pas habitée par d’autres personnes), on devra également y réaliser une vérification la veille du 14 nissan après avoir vérifié notre résidence principale. Il faut également faire la bedikat ‘hamets dans les synagogues et les maisons d’études. Pour un bureau ou un magasin, il est mieux d’aller y faire la bedikat ‘hamets dans la mesure du possible. Si c’est impossible, on s’assurera qu’il n’y ait plus du tout de ‘hamets. Pour une vérification autre que notre résidence principale, on ne récitera pas de bénédiction car celle dite dans la maison suffira pour s’acquitter de toutes les bedikot que l’on doit faire.

Si on part pour Pessa’h ? Si on part plus d’un mois avant Pessa’h, on n’est pas concerné par la mitsva de la bedikat ‘hamets pour sa maison si on est absolument certain de ne pas revenir pendant Pessa’h. Si on part dans le mois qui précède Pessa’h, on est tenu par la mitsva de la bedikat ‘hamets. On nettoiera donc sa maison et on fera la bedikat ‘hamets avant de partir (sans berakha), si on part avant le 14 nissan. Il est conseillé de ne pas vendre toute la maison car on annulerait ainsi la mitsva du nettoyage et de la bedikat ‘hamets. De même, si on part plus d’un mois avant Pessa’h mais qu’on risque de revenir avant ou pendant Pessa’h. Il faudra également refaire la vérification (bedika) dans sa chambre d’hôtel la nuit du 14 Nissan.

Bi’our ‘hamets (détruire le ‘hamets) La veille de Pessa’h, peu avant l’heure de l’interdiction de posséder du ‘hamets, on le brûlera afin d’accomplir la mitsva de supprimer tout ‘hamets en notre possession. Puis on récitera à nouveau un texte spécifique afin d’annuler (bitoul) tout ‘hamets en notre possession (qu’on ait vu ou non, qu’on ait détruit ou non). Si on trouve du ‘hamets pendant Pessa’h, il faudra le détruire immédiatement. Yom Tov, on ne pourra pas le détruire : on le mettra de côté, on le couvrira puis on le détruira des là fin de Yom Tov.

Kitniot, riz et Pessa’h D’apres le Choulkhan Aroukh les légumineuses, appelés en hébreu : kitniot, (y compris les pois chiches) et le riz sont autorisés à Pessa’h. Mais il faut soigneusement trier le riz pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de céréale n’y soit mélangé. Les Sefaradim, suivant l’avis du Choulkhan Aroukh, peuvent consommer du riz ou des kitniot à Pessa’h. En revanche les Ashkenazim ont le mihnag (coutume) de ne pas consommer le riz et les kitniot pendant Pessa’h (à titre de ‘houmra), et ne peuvent pas changer cette habitude. Certains sefardim ont l’habitude de s’abstenir de consommer du riz à Pessa’h. Si cette personne souhaite cesser ce minhag, il devra procéder à une annulation des voeux (hatarath nedarim).

La Matsa Chemoura La Torah nous ordonne de consommer de la matsa le soir de Pessa’h. Afin de procéder de la meilleure manière possible, on consommera de la Matsa Chemoura (=gardée), c’est à dire de la matsa qui a été préparée spécifiquement (depuis la moisson) pour la mitsva de manger de la matsa le soir de Pessa’h. De plus, elle doit être faite à la main. Certains ont l’habitude de consommer de la matsa chemoura pendant les 7 (ou 8 à l’extérieur d’Israel) jour de Pessa’h.

La matsa dans l’eau Il est permis de tremper la matsa dans de l’eau à Pessa’h. En principe, ce sont les communautés ‘hassidiques qui s’imposent de ne pas consommer la matsa trempée.

La matsa ‘achira Le Choulkhan Aroukh permet la consommation de matsa ‘achira, c’est à dire de la matsa faite avec du vin ou des jus de fruits, néanmoins la fabrication industrielle de cette dernière pose de telles difficultés que beaucoup de décisionnaires préfèrent s’en abstenir.

Kim’ha Dé-Pis’ha La Tsédaka avant Pessa’h Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha-ne ‘Arou’h (O.H 420-1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrica-tion des Matsot). Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « …Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Ha-chem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16) Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi,

Page 6 Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit


l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi. A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir. Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les consi-dère même comme étant « à lui » - Hachem le récom-pensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante. Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartiennent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui ! C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi ache-ter le nécessaire pour Pessa’h. Il existe aujourd’hui – grâce à D. – des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé-Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De mê-me, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka. Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maî-tres dans la Guémara Rosh Ha-Shana (11b) : « C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. » Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 7-15) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ». Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de déli-vrer… » (Chemot 15-13) La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance. Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma délivrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dévoiler. » (Isha’ya 56-1)

son est qu’au temps du Beth Hamikdach, on apportait le korban Pessa’h (sacrifice de Pessa’h) à partir de ‘hatsot.

Se couper les cheveux C’est une mitsva de se couper les cheveux avant Pessa’h. Néanmoins, il faudra les couper avant ‘hatsot(milieu de la journée).

Se couper les ongles Il faudra également se couper les ongles avant ‘hatsot.

Manger de la Matsa la veille de Pessa’h D’après la stricte halakha , il est interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin d’en profiter pleinement le soir de Pessa’h où c’est une mitsva d’en consommer.

Jeûne des Premiers Nés Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vocation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens. Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h. Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consomma-tion des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror. C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’ha-rit. Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het). Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Béra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha-Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque. Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité. Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva. La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat.

Travailler la veille de Pessa’h

Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres…

La veille de Pessa’h, on ne se livre pas à des travaux dès ‘hatsot (milieu de la journée). Il y a deux raisons à cet interdit : afin de ne pas être entraîné dans son travail et ainsi négliger la préparation du seder, etc. La seconde rai-

Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’ap-porter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté.

Kol Ayechouot pour Miriam Mireille Janet Bat Ester, Michpah’at Waserman, Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami

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Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là.

Deuxième étape – « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI ) de leur servitude », ils arrêteront complètement de travailler.

Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h.

Troisième étape – « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI ) avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est-à-dire la Guéoula avec toutes ses merveilles.

Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’être incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célébrer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka. Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva. Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur. Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeûne. Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le père et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cependant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mère se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons. Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre étapes Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui représente un danger de la part des démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre verres – les Sages ont institué un geste de liberté, et chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre n’ont rien à voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comporté quatre étapes : Première étape – avant la sortie, car les plaies ont duré douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs. Deuxième étape – à Roch Hachana de cette année-là, le travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traité Roch Hachana (10, 1). Troisième étape – la plaie des premiers-nés, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est-à-dire la délivrance de la main de l’Egypte à Pessa’h. Quatrième étape – Quand les Bnei Israël ont reçu la Torah cinquante jour après leur départ d’Egypte. Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de délivrance du début de la paracha Vaéra. Première étape – « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus.

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Quatrième étape – « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu. D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que les verres représentent la liberté, ils ont été institués selon un processus de liberté, en quatre étapes différentes, il n’y a donc pas à craindre des « paires ». Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays », c’est-à-dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque nous sommes installés dans ce pays. Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquième verre, car nous étions encore loin d’être installés dans le pays, il n’y a plus de groupe, et chaque verre est

LES 4 FILS de la HAGGADAH Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événements de Yetsiate Mitsrayime, l" Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Sinaï naissance de la nation juive. Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-à-dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h. L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est-il juxtaposé au Sage? Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a-t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous ! Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une

Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi


meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre. Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie. LE DEVOIR DU SAGE Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain. Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, de-vrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discussion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot. Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui-ne-sait pasdemander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage. On peut demander : si cela est, pourquoi alors la répon-se si dure de la Haggadah " S'il était là-bas, il n'aurait pas été libéré" ? La réponse est : c'est vrai ; là-bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah. Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie. Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme. Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder. Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot. Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir. Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif. Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)

SEDER de PESSAH Le plateau du Seder Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel. Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants: 1* Un bol de cerfeuil (ou de persil); 2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil. 3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort. 4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin. 5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise. 6* Un oeuf dur cuit dans la cendre. Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en manger en Egypte. Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance. La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’a-mertume de la vie de nos ancêtres en Egypte. La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile em -ployés pour la fabrication des briques. Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal. L’oeuf dur rappel de la destruction du temple.

Introduction au seder de Pessa’h En signe de liberté, il faut dresser la table avec la plus belle vaisselle dont on dispose et se conduire d’une façon princière lors cette soirée du seder (deux soirées en dehors d’Israël). On préparera sa place de façon à pouvoir s’accouder du coté gauche comme des hommes libres (les femmes et les enfants s’accouderont également). On laissera malgré tout, un petit endroit de la table moins bien dressé pour rappeler la destruction du Temple. Il est bon que les enfants dorment l’apres-midi afin qu’ils puissent rester éveillés et participer à tout le seder.

1ère étape : Kadech – Les 4 coupes de Vin C’est une obligation de boire 4 coupes de vin durant le seder, 2 avant le repas (dont une pour le kiddoush) et 2 autres après le repas. Il faudra les boire accoudé (sous peine de reboire le verre si on ne s’est pas accoudé (sans refaire la bénédiction)). Les femmes sont également astreintes de boire les 4 coupes de vin accoudées. Pourquoi 4 coupes de vin ? Le chiffre 4 fait notamment référence à 4 différents termes de délivrance employés dans la Torah.

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Comment ? À priori, il faudra s’efforcer de ne pas faire le Kiddoush et ainsi commencer le seder avant la tombée de la nuit. Il est recommandé d’utiliser du vin rouge pour le Kiddoush. L’usage séfarade est de le préférer à du vin blanc. On peut également utiliser du jus de raisin. Chaque coupe doit contenir au minimum un revi’it de vin, soit 8,6 cl. À priori, il faudra s’efforcer de boire tout le contenu du verre mais, si on a bu la majorité, on sera quitte. Si on a un verre contenant plus d’un revi’it , il suffira d’en boire un revi’it. Dans tous les cas, il faudra boire un revi’it en une fois. Si on l’a bu en plusieurs temps, il faudra reboire un revi’it d’un seul coup. Entre les 4 coupes de vin, il est bon de rincer son verre puis une tierce personne nous le remplira en signe de liberté. Il est bien également d’ajouter 3 gouttes d’eau pour chaque coupe (le vin représentant la rigueur du jugement et l’eau la miséricorde). e

2 étape : Our’hats Afin de pouvoir toucher et consommer un aliment mouillé ou trempée dans un liquide, on doit se laver les mains. C’est pourquoi, après avoir bu la première coupe de vin, on se lave les mains exactement de la même manière que pour manger du pain, sans réciter de bénédiction.

3e étape : Karpass Immédiatement après s’être lavé les mains (Our’hats), on prend mois qu’un kazayith (= 27 grammes) de karpass (= céleri) soigneusement nettoyé de toute bestiole, et on le trempe dans du vinaigre ou de l’eau salée (ou citronné). Puis le chef de famille ou une personne importante récite la bénédiction …boré péri ha-adama, avec l’intention d’acquitter les autres convives mais également la salade (maror) qu’on mangera ensuite. Il n’est pas nécessaire de s’accouder pour manger le karpass.

6e et 7e étape : Ro’htsa puis Motsi-Matsa C’est une obligation de consommer de la Matsa le soir de Pessa’h à différentes étapes du Seder :

lors du Motsi Matsa

pour le Maror

à la fin, l’Afikoman

Chaque fois, il faudra consommer un kazayith soit au minimum 29 grammes, accoudé sur le coté gauche (pour de la matsa chemoura fait à la main, le volume de kazayith est d’environ 20 grammes). Pour le Motsi Matsa, on prendra les 3 matsot du plateau dont celle du milieu coupé. Après s’être lavé les mains et réciter la berakha ‘Al Netilath Yadayim (étape du seder appelé Ro’htsa), le chef de famille récitera la bénédiction Ha-motsi lekhem min ha-arets, puis laissera glisser la Matsa inférieur et récitera la bénédiction « …’al akhilat matsa » sur la supérieur et la brisée. Il est préférable de consommer 1 kazayith la supérieur et 1 kazayith de celle du milieu (coupé). Les personnes âgés qui aurait du mal à manger autant de matsa, elles peuvent la tremper dans de l’eau pour la ramollir ou se contenter de manger que le premier kazayith (du motsi).

8e étape : Maror A l’époque du Beth Hamikdach, c’était un commandement positif de la Torah de consommer un Kazayith de Maror (herbes amères) le soir de Pessa’h. C’est pourquoi aujourd’hui, on continue d’en manger en souvenir de ce commandement. Les femmes sont également tenues de consommer un kazayith de Maror.

4e étape : Ya’hats Des 3 matsot qui sont sur le plateau du seder, le chef de famille prend la matsa du milieu et la casse en deux. On remet la partie la plus petite entre les deux autres matsot entières et on confie la partie la plus grande à l’un des convives afin qu’il la garde pour l’afikoman et on la couvre de la nappe. Il ne faut pas briser la matsa du milieu avec un couteau mais à la main, comme le font les pauvres.

5e étape : Maguid C’est une obligation de la Torah de raconter (haggada) la sortie d’Egypte à ses enfants. Il faut la raconter en détail et prendre son temps. C’est une mitsva de rajouter et de raconter des Midrashim (histoires) et des explications sur le récit. Les sages ont compilé les différentes étapes de la sortie d’Egypte dans la Haggadah. C’est pourquoi, on est tenu de lire toute la Haggadah.

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Il est préférable de la lire en Hébreu puis de la traduire afin que tous les convives comprennent le texte. En revanche, si on souhaite la lire en Français, il faudra lire les passages « PESSAH, MATSA et MAROR » en hébreu.

Voici les légumes que l’on peut utiliser en tant que Maror : la laitue, la romaine, la frisée, les endives, le raifort (seulement pour les achkénazes), et 2 autres moins connus de nos jours. Il faut utiliser de la salade de préférence, et si on en a pas, on prendra une autre sorte mentionnée dans l’ordre ci -dessus. Il faudra vérifier méticuleusement les branches et bien les rincer. Après avoir fait le Motsi Matsa, on prendra un kazayith de Maror (soit environ 29 grammes) que l’on trempera à peine dans le Harosseth puis on récitera la bénédiction « …’al akhilath Maror » avant de le manger sans s’accouder car c’est en souvenir de l’esclavage qui a rendu amères les vies des enfants d’Israel en Egypte.

9e étape : Korekh Le Korekh est un sandwich qui consiste en une feuille de maror recouverte d’un kazayith de matsa, trempé dans le ‘harosset.

Kol Ayechouot pour Kol Avrehei Akolelim velomdei Torah


Pour réaliser le Korekh, on prend un kazayith de la 3e matsa (celle inférieure), on met un kazayith de maror à l’intérieur et on trempe le tout dans le ‘harosset. On dit avant de le manger : « Zekher lemikdach keHillel… » (« En souvenir du Temple comme le faisait Hillel… »). Le Korekh doit être consommé accoudé sur le coté gauche. Si on a oublié de s’accouder pour manger le korekh, on n’a pas besoin de recommencer à en manger. Celui qui se montre plus strict a cependant un mérite particulier. Il est important de ne pas parler de choses sans rapport avec le repas depuis le moment où l’on a récité le motsi-matsa jusqu’a ce qu’on est mangé le korekh.

10e étape : Choulkhan Orekh On commence le repas et on mange dans la joie, chacun dans la mesure des possibilités que D. lui offre. Celui qui s’accoude pendant ce repas est digne de louanges, mais ce n’est pas obligatoire. Il faudra faire attention de ne pas trop manger afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit.

11e étape : Tsafoun – Afikomen Après avoir fini le repas, on mange la matsa chemoura qu’on avait cachée sous la nappe, appelée l’afikomen. On en distribue un kazayith à chacun, en souvenir du sacrifice pascal qu’on mangeait à satiété à l’époque du Beth Hamikdach. Il faut manger l’afikomen avec appétit en s’accoudant sur le coté gauche et sans réciter de bénédiction. Si on a oublié de manger l’afikomen accoudé, on devra recommencer. Il est important de ne pas être rassasié à la fin de repas afin de pouvoir manger l’afikomen avec appétit et de ne pas de devoir se forcer : car se forcer pour manger n’est pas considéré comme manger. Si la matsa qu’on a mise de côté ne suffit pas pour en donner un kazayith à chacun des convives, on la complète avec une autre matsa chemoura.

On ne s’accoude pas pour réciter le Birkat Hamazon. On doit le récite assis et non debout ni en marchant. Dès qu’on a terminé le Birkat Hamazon, on récite la bénédiction de Boré Péri Haguefen (avec l’intention d’en exempter la 4e coupe de vin) et on boit le vin en s’accoudant. Comme pour les autres coupes de vin, si on ne s’est pas accoudé, il faudra boire une autre coupe en s’accoudant. Celui qui a envie de boire un autre verre de vin entre la 3e et la 4e coupe, ne pourra pas la boire.

13e étape : Hallel Apres avoir récité le Birkat Hamazon, on récite le Hallel avec joie et allégresse sur la 4e coupe de vin. On garde la 4e coupe de vin en main pour réciter le Hallel mais si on a du mal à la garder en main pendant tout le Hallel, on peut la poser devant soi. Il faut indiquer à tous les convives qu’il convient de dire le Hallel avec enthousiasme et non à moitié endormi, ni à plus forte raison d’une façon légère et qui manque de sérieux, ni en se dépêchant comme s’il s’agissait d’un fardeau dont on cherche à se débarrasser. Car nous avons un principe qui dit que « Tout va d’après la conclusion ». On aura soin de terminer le Hallel avant ‘Hatsot (minuit juif) et de boire le 4e verre de vin avant ce temps également. Si on a dépassé ce temps, on ne récite pas la bénédiction à la fin du Hallel. On boit, la 4e coupe, accoudé comme pour les précédentes.

14e étape : Nirtsa Puisse Hachem agréer nos actes et nous donner un salaire entier. C’est une mitsva de raconter la sortie d’Egypte après le séder autant qu’on le peut et certains ont l’habitude de chanter des piyoutim comme ‘had gadeya, etc. Chacun à l’obligation de continuer à étudier les lois de Pessa’h, de raconter la sortie d’Egypte et de parler des miracles et des prodiges que D. fit pour nos ancêtres, jusqu’à ce que le sommeil s’empare de lui.

Il faut veiller à manger l’afikomen avant minuit (minuit en heure modulaire = la moitié de la nuit et non 0h00). Il est interdit de manger quoi que ce soit après l’afikomen afin de garder le goût de la matsa dans la bouche. On pourra néanmoins boire de l’eau.

12e étape : Barekh Après avoir manger l’afikomen, on lave et on rince sa coupe de vin (même si elle était propre). On se lave ensuite les mains pour accomplir la Mitsva de Mayim A’haronim afin de réciter le bircat Hamazon. On remplit la 3e coupe de vin puis on la soulève d’au moins 10 cm et on récite le Birkat Hamazone, en mentionnant le passage de « Ya’alé Veyavo ».

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LE OMER

le ‘Omer.

A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot.

Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.

Selon la Torah, lorsque le Beit Ha-Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sa-crifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha-Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha-Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation. On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha). Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer. Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles : « Combien doit-on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là. La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout. Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha.

Les femmes et le Omer La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …). Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot. Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer. Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps. Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA. Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi-nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.

HOL HA-MO’ED

Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha.

Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le(s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret.

Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha.

Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha-Mo’ed » (« demi fêtes »).

Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, même s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour.

Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) :

Se couper les Cheveux pendant le Omer Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la période du ‘Omer, en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva. Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est maintenu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer. Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant

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Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur. Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là. C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim. C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année. Nous devons également honorer les jours de ‘Hol

Kol Ayechouot pour la communautée des Habbads des Tours DEMRI


Ha-Mo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin. Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée. Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov. Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov ». Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Ko-desh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf. Zivoug Agoun pour Ilan et Michaël bnei David Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une inter-diction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière. Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le coeur (Tehilim). Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) : Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha-Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens man-gent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ». A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot.

Le septième jour de Pessa’h Le septième jour de Pessa’h est un jour où des miracles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour-là, le miracle de la mer. De même, quand la Torah raconte ce miracle lui-même, dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit-Il ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer. Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la mer. L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chantée ce jour-là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni soit-Il et toute Sa suite ont écouté la Chira. Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer. On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur rédemption cette nuit-là, et grâce au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette nuit-là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.

Durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha). Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed : Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim) Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha-Mo’ed (Davar Haaved) Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol) Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accomplie, même si elle ne concerne pas la fête

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #6 : Maîtriser sa peur Montagnes russes et films d'horreur. D'où vient cet attrait pour la peur qui fait que nous allons jusqu'à payer pour la ressentir ? _____________________________________ En Hébreu, le mot Yrah signifieà la fois " vue " et " crainte " comme pour montrer la nécessité qu'il y a de considérer, de voir les options qui se présentent en craignant les conséquences d'un manque de lucidité. Quand on demande à un enfant : " Tu peux sortir la poubelle, s'il te plaît ? " il répond : " Tout à l'heure ! " Par contre, si on dit : " Si tu ne sors pas la poubelle, tu peux renoncer au jouet que je t'ai promis " on a de bonnes chances qu'il se précipite sur le sac à ordures !

l'exception. Il y aurait les mortels, et nous. Chacun au fond de lui nourrit cette utopie.

Comme tous les sentiments, la peur est à la fois bénéfique et néfaste. Son côté néfaste est l'inertie qu'elle peut engendrer, son côté bénéfique est l'euphorie qu'elle libère. Il existe dans le sang, une hormone qu'on appelle

Avez-vous déjà perdu un ami ? Il avait 17 ans, il avait eu un accident de moto. Comment avez-vous réagi ? Vous avez dit : " Ce n'est pas vrai, je lui ai parlé hier ! C'est pas possible, il n'est pas mort, lui si plein de vie ! "

l'adrénaline qui fait circuler le sang dans les veines et agit sur les muscles. En situation de danger, c'est elle qui fait que vous prenez vos jambes à votre cou et que vous êtes soudain capable de franchir un mur de deux mètres comme un champion olympique. La peur a la vertu de vous faire descendre de votre nuage pour vous ramener à la réalité.

Dire " ce n'est pas vrai " c'est en fait exprimer que vous ressentez une menace pour vous-même. La mort existe bien pour vous aussi, puisqu'elle a frappé là, tout près de vous, en la personne d'un copain. C'est que vous soyez vous aussi mortel qui vous semble impossible.

Chaque jour, nous sommes confrontés à des choix, c'est le grand combat de l'existence. En général nous préférons aller au plus simple sans penser au retombées. Voir ou ne pas voir, voilà la question qui se pose au Juif. Craindre ce qui n'a pas de sens Ceux qui vivent aux Etats-Unis se souviennent d'une émission de télévision qui se passait dans un supermarché où les participants avaient dix minutes pour remplir leur chariot d'un maximum d'articles. On voyait les concurrents courir dans les allées à la recherche des articles les plus chers. Il aurait été idiot de ne prendre que des paquets de lessive. C'était un peu une métaphore de la vie elle-même où nous avons le choix entre vivre pleinement chaque instant et gaspiller son temps à des stupidités. Pourtant, la vie c'est du sérieux. La vraie peur de l'homme est une vie dépourvue de sens. Chacun veut faire quelque chose de sa vie, aider les autres, changer le monde. Essayez de dire tout haut : " Je suis médiocre et content de l'être. " Ca ne passe pas, n'est-ce pas ? Parfois on se dit : " A quoi tout cela mène-t-il ? " Mais dans ces moments de lucidité que faisons-nous ? Le plus souvent, nous nous enfouissons la tête dans le sable. Nous courons faire une partie de tennis, ou nous mettons un CD. On devrait pourtant avoir peur d'être médiocre, de perdre l'estime de soi, de se réveiller un beau matin en se disant : " Mais qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? " Cette peur est en fait un excellent moyen pour nous faire réfléchir sur les vraies priorités de la vie. Alors, faites-vous peur ! La peur de la mort Nous nous savons tous mortels, pourtant nous arrivons parfaitement à nous convaincre que nous serons

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Chacun d'entre nous peut mourir dans la minute. Sans prédisposition cardiaque, sans antécédents pathologiques. Un infime caillot dans le sang et tout est fini. On le sait, mais on refuse d'y penser. Ca n'arrive qu'aux autres. C'est souvent à l'occasion du décès d'un proche que nous prenons conscience de la fragilité de l'existence. Alors, on se dit : " Est-ce que j'utilise mon temps pleinement ? " Retournez-vous. Qu'avez -vous fait de vos années ? Impression de flou ? Malaise ? Plus on viellit, plus le malaise se précise. Le compte à rebours a commencé. Qui sait le nombre d'années qu'il nous reste à vivre ? Un jour il ne restera plus qu'un an, qu'un jour. Alors il faut prévoir. Les Sages de la Torah nous disent : " Un an avant ta mort, remets-toi sur le chemin. " Certains Juifs ont coutume de se rendre avant Rosh Hashana sur le lieu de leur future sépulture, et cela n'a rien de morbide. C'est une manière d'être clair : je suis mortel et voilà où je finirai. Alors qu'est-ce que je souhaiterais qu'on grave sur ma tombe ? Vivons chaque jour comme s'il devait être le dernier, car un jour ce sera vrai. Oublier la médiocrité Quand on a pris conscience que chaque jour pouvait être le dernier, on peut corriger sa façon de vivre. On arrive à se débarrasser de la mesquinerie, des motifs d'irritation, des chimères et des futilités. Comment fait-on pour se défaire de la petitesse ? Imaginez : vous avez un querelle avec un de vos parents et vous découvrez qu'il n'a plus qu'une journée à vivre. Que faites-vous ? Evidemment, vu sous cet angle… C'est souvent trop tard que nous comprenons la valeur de nos parents. Nous regrettons alors de ne pas les avoir mieux traités et entourés. Si vous gardez bien cela à l'esprit, plus jamais vous ne vous querellerez avec vos parents, ou ne

Kol aYechouhot a Miriam bat Smadar


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg tiendrez rancune à un frère. Si vous même vous saviez condamné, votre relation à l'autre serait différente.Vous ne perdriez pas votre temps à des conversations stériles. La vie vous serait trop précieuse pour en perdre une seconde à de petites choses. Faites-vous un atout de la crainte de perdre ce qui vous est précieux. Imaginez un instant que vous perdez la vue et l'espace de quelques minutes, marchez les yeux fermés, ou bien, imaginez que vous devez mourir demain. A quoi consacreriez-vous aujourd'hui ? A des futilités ou essaieriez -vous de le remplir de choses plus essentielles et plus éternelles ? Sentez-vous cette intensité de vie que fait naître la peur ? La crainte de D.ieu Un des premiers commandements de la Torah est la crainte de D.ieu Cette mitsva est en fait un devoir de prise de conscience de la réalité et d'appréhrension des conséquences de nos actes. Imaginons qu'au moyen de caméras braquées sur nous en permanence, le monde entier soit témoin de nos actes. Chaque bonne action serait applaudie et chaque faux pas hué. Il est certain que nous essaierions de nous conduire le mieux possible. Ne serait-ce pas une incitation à progresser ? Vivons avec la conscience permanente de D.ieu. Chaque action est réellement enregistrée quelque part. Un jour nous devrons répondre de ce que nous avont fait de nos vies. Utilisons la peur de ce jour comme un moteur de progrès. Evidemment ce n'est pas si simple. La nature humaine est ainsi faite qu'elle se laisse détourner de la voie positive. Il y a en l'homme une tendance à douter de soi-même qui s'appelle le yetser hara. A la manière d'un chien méchant, il menace : " Tu en fais trop. Tu te fais du mal, tu n'y résisteras pas". Et sous l'effet de ces arguments, nous nous limitons. La crainte de D.ieu est pourtant un moyen de se libérer. Quand on la possède, rien ne fait plus obstacle. Le chien méchant n'est rien à côté de la crainte de D.ieu. On avance et aucune peur ne nous atteint. La crainte de D.ieu nous permet de réussir. Alors, qu'est-ce qui nous retient ? Des préjugés peut-être. Préjugé n°1 - La peur est douloureuse D'un côté, la peur est un sentiment pénible et redoutable. Au cours de son évolution, l'individu se structure dans le but de l'éviter. D'un autre côté, la peur nous attire et nous la recherchons au travers d'activités qui procurent des sensations fortes ! Comment expliquer ce paradoxe ? Il est faux de croire que la peur est douloureuse. Certes elle est désagréable, mais elle peut également donner du plaisir. Celui qui saute en parachute éprouve une sensation d'euphorie sans doute dûe au sentiment d'échapper à la mort. Le danger, c'est la réalité. Soudain la vie est palpitante. Contrecarrez le malaise de la peur en vous focalisant sur ses aspects positifs. Chaque instant sera vécu avec

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conscience et enthousiasme. Rassemblez vos forces. Utilisez votre potentiel. La peur est motivante. Avoir peur est formidablement palpitant ! Voyez, les gens dans les montagnes russes. Ceux de la première voiture rient, s'amusent, ils semblent jouir du bonheur d'être en vie. Ceux du deuxième rang sont un peu moins gais, ils ne sont pas tout à fait déconnectés de leurs soucis. Quant à ceux des rangs suivants, ils semblent presque absents. C'est normal, la peur est moins forte dans les voitures de queue. Sans la peur, la vie serait un long fleuve trop tranquille. C'est ce qui fait que certains aiment prendre des risques. Pour les uns ce sera un coup financier, pour les autres ce sera un exploit sportif, la motivation est la même. Pour vivre pleinement, il faudrait constamment se sentir sur un fil. Préjugé n°2 - La peur est inhibante On pense généralement que la peur est inhibante et réduit les potentiels. C'est en fait tout le contraire. On sait tous ce que le danger peut nous faire accomplir. Pour sauver son enfant, une mère trouvera les forces de soulever une voiture. La peur est énergisante, elle libère en nous des forces inattendues. Elle n'est mauvaise que si on la fuit. Imaginez que vous assistiez sans bouger au passage à tabac d'une personne par des voyous. Cela vous tourmentera chaque fois que vous y repenserez. Si vous tournez le dos au danger au lieu d'intervenir, vous en aurez le remords permanent. Alors que si vous intervenez, ou si vous vous battez au risque de prendre quelques mauvais coups, vous serez content de vous. Vous aurez eu très peur, mais vous aurez fait votre devoir. C'est cela la vraie satisfaction. Il vaut mieux essayer et échouer qu'avoir peur de faire face. Un choc affaiblit mais non la peur. Les gens qui ont des métiers dangeureux le savent. La peur les tient en alerte et leur fait prendre des décisions rapides et appropriées. Cela doit être pareil dans la vie. Renoncer au défi Bien souvent nous renonçons à nous surpasser par peur de l'effort. Si on vous demandait par exemple d'apprendre une page d'annuaire téléphonique en 24 heures, vous diriez que c'est impossible. Mais si on vous le demandait avec un révolver sur la tempe pour ce soir même, nul doute que vous le feriez. Autre exemple pratique. Est-ce que vous voulez sortir du lit d'un bond chaque matin ? Bien sûr, mais c'est beaucoup d'effort. Mais si on venait vous réveiller avec un fusil ? Que la peur soit pour vous un moyen de combattre tous les " je peux pas " qui vous empoisonnent. Faites une liste de ceux-ci et mettez-leur une étiquette. Quelles en sont les récompenses et les conséquences ? Cette approche vous rendra plus efficace. Préjugé n°3 - La peur est une aliénation de la liberté On évite la peur en pensant préserver son indépendance d'esprit. On prétend que si une pression extérieure dicte la façon d'agir, la personne perd son libre arbitre et qu'il est préférable d'agir, certes dans le bons sens, mais de son propre gré.

Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar


La peur du Tout-Puissant n'a cependant rien à voir avec ce type de pression. Lorsque vous craignez d'enfreindre la parole de D.ieu, vous libérez votre potentiel. Pourquoi ? Parce que D.ieu ne cherche pas à vous télécommander mais à vous faire du bien. La crainte de D.ieu vous délivre de tout ce qui est insensé, fausses peurs, médiocrité. Bref, elle vous affranchit de toute autre peur sur terre. La peur est aliénante quand elle est exercée par quelqu'un qui veut prendre du pouvoir sur vous. La crainte de D.ieu est la peur de ce qui est réel (c'est à dire la peur de manquer une opportunité) et elle nous détourne des erreurs. Nous souhaitons tous devenir meilleur, mais la paresse nous tire en arrière. Le fait de redouter des conséquences néfastes nous aide à lutter. Au bureau, vous savez que l'absentéisme c'est le licenciement assuré. Alors vous vous levez à l'heure. Un étudiant sait que s'il ne travaille pas dur, il échouera aux examens. Sans cette peur, réussirions-nous et nous respecterions-nous ? Nous aspirons tous à grandir, à nous améliorer dans tous les domaines. La peur nous y aide. Que l'enjeu soit de l'argent, ou la survie, grâce à elle nous savons trouver les moyens de parvenir à notre but. Préjugé n°4 - La peur est un sentiment indigne Certains pensent que si un acte est juste, il faut l'accomplir parce qu'il est juste et non par peur des conséquences. L'action sous l'effet de la peur serait dégradant. Il est vrai que nous devrions toujours agir dans cet esprit : faire ce qui est bien uniquement parce que c'est bien et éviter de faire ce qui est mal parce que c'est mal. Et d'ailleurs, nos Sages disent : " Celui qui sert D.ieu pour la récompense ou pour éviter la punition, est un mauvais serviteur. " Car en effet, si le démon lui promettait mieux, il serait prêt à le servir. (En réalité seul D.ieu existe. Ce n'est qu'une manière de montrer qu'une personne pourrait préférer le mal.) Alors pourquoi la Mitsvah de crainte existe-elle ? L'amour de D.ieu ne serai-il pas une motivation suffisante ? Il est certain que celui qui sert D.ieu par amour est à un niveau plus élevé que celui qui le sert par crainte. Et nous ne devrions rechercher le bien que pour le bien et non pas pour avoir le paradis. Mais il faut être réaliste, l'amour est souvent insuffisant pour pousser au bien. Si vous êtes plus efficace avec une récompense à la clé, prenez la récompense et faites ce qui est droit. Imaginez qu'un programme soit mis en place pour accueillir des sans-abris. Naturellement vous y participeriez gratuitement. Mais si l'on vous offrait 1000 F par sans-abri amené, ne redoubleriez-vous pas d'effort ? La récompense vous aurait-elle corrompu ? Non, bien entendu, elle vous aurait donné plus de zèle que vous n'en auriez eu en faisant simplement ce qui est bien. Ajoutons qu'agir par peur finira toujours par vous faire agir par amour. Le réflexe de la douleur Tout être naît avec la faculté de ressentir la douleur. Si l'on se brûle, on retire insinctivement sa main. Certaines personnes sont dépourvues de ce sens et ne ressentent rien quant on les brûle.

Mais l'insensibilité à la douleur est un danger grave. Sans ce réflexe l'intégrité du corps serait sans cesse menacée. La douleur est essentielle à la survie. La crainte de D.ieu a la même fonction. S'il n'y avait la peur des conséquences, rien ne nous arrêterait. La peur n'est pas un but mais un moyen. C'est elle qui nous retient de fauter. Imaginez que vous parliez avec une personne qui se mette à dire du mal des uns et des autres. Vous savez que c'est mal d'écouter mais vous vous dites que ce serait impoli de la planter là. En revanche, si vous saviez que vous deviez recevoir un coup de bat de baseball pour avoir prêté l'oreille à du lashon hara, vous n'auriez pas tant de scrupules et vous feriez ce qui est à faire. La peur de la punition est comme le réflexe de douleur, elle nous empêche de faire ce qui nous fera du mal plus tard. Elle vous mène là où il faut. En résumé Le seul but important dans la vie est d'être lucide, et de vivre dans la réalité. La réalité objective existe en dehors de notre perception. La réalité en soi est extrêmement palpitante. Elle nous réveille et nous donne du recul. Comment pouvez-vous convaincre un fumeur d'arrêter de fumer ? En lui montrant une radio de ses poumons. La peur qu'il aura lui donnera la liberté de rompre sa dépendance. Et tout comme vous utiliserez ce moteur pour vous-même, utilisez-le pour les vôtres et pour les autres en général. Pensez à leur bien. Les expériences d'autrui doivent vous servir. Lorsque vous êtes témoin du malheur dans lequel les gens se mettent eux-mêmes, tirez-en une leçon pour vous protéger des mêmes dangers. Des amis divorcent ? Ils se déchirent, ils harcèlent leurs enfants. Apprenez à éviter les pièges dans lesquels ils sont tombés pour protéger les vôtres. Ayez également peur pour votre peuple. En 1967, alors qu'Israël a failli disparaître on a vu les Juifs du monde entier manifester leur solidarité envers leurs frères israëliens. Soit en proposant de l'aide financière, soit en s'engageant militairement Soyez conscient des risques qui nous guettent. Rappelez-vous que le monde dans lequel nous vivons est un volcan. Saddam Hussein n'a qu'à appuyer sur un bouton pour rayer Israël de la carte. Utilisez cette peur pour raviver vos bons sentiments. En quoi la peur est un ingrédient la la sagesse La peur vous fait faire ce qui est bien et non ce que la société juge bien. La peur vous relie à votre propre mortalité. La peur de la mort est la plus puissante des peurs. La peur est l'exercice du libre arbitre. Redoutez de veillir sans avoir rien fait de votre vie. En vivant comme si vous aviez tout le temps devant vous, vous ne ferez jamais rien aujourd'hui. La peur n'est pas limitative. C'est le pouvoir et la liberté. La peur vous fait sentir 100% de l'intensité de la vie.

On est bien d'accord, la douleur n'a rien d'agréable.

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

La femme est le miroir de l’homme ! Un Tout d'abord, une question se pose : comme tout dans ce monde dépend de la Providence divine et est voulu pour la réparation de l'homme et du monde, il est donc certain que la nature de la femme ne lui permet pas de supporter la critique. Pourquoi une telle disposition ? Quelle est sa signification ? Pourquoi la nature de la femme est-elle si sensible à ce propos ? Pourquoi n'a-t-elle pas une âme propre à supporter les remontrances ? Le principe du miroir J'ai entendu cette réponse à cette question de mon maître, le Rav Éliézer Berland chelita. Alors que j'étais encore un jeune homme, le lui avait demandé de me guider au sujet de la paix domestique. Il me donne deux conseils fondamentaux : - Selon le Arizal, la femme est le miroir de l'homme. Par conséquent, tout ce que je vois chez ma femme, une incapacité ou un défaut quelconque, indique un message qui m'est destiné. - Je dois toujours m'abstenir de critiquer ma femme, même si elle commet la pire des transgressions ou la chose la plus ignoble. Il est nécessaire de souligner que le message qui m'est destiné s'applique à tous les domaines ; à celui des relations entre l'homme et Hachem (D-ieu) et aux défauts à corriger dans ma spiritualité. Je vois alors chez ma femme, comme dans un miroir, les défauts que je possède. Dans d'autres domaines à corriger, ma femme me montre souvent simplement la qualité de ma relation envers elle. Par exemple : si je la respecte vraiment, elle me respecte aussi. En revanche, si elle ne me respecte pas, cela indique que je ne la respecte pas non plus. Si j'accorde à ma femme la première place dans mes préoccupations, elle m'accordera aussi la première place dans les siennes, et ainsi de suite. Ces deux conseils fondamentaux dépendent l'un de l'autre. En effet, puisque l'homme voit que chaque défaut de sa femme est un reflet de lui-même, il ne doit pas essayer de corriger sa femme en la critiquant, mais il doit réfléchir sur lui-même, chercher comment il est affecté par ces insuffisances et les corriger. Ensuite, le défaut se corrigera automatiquement chez sa femme. Lorsque le principe du miroir est connu, il devient alors facile de se garder de formuler la moindre des critiques, même pour la plus grande faute commise, car l'homme apprend une leçon de chaque défaut constaté chez sa femme, en se bornant à corriger chez lui ce qu'il voit chez elle. Voici la règle : la Saint béni soit-Il montre à l'homme chez sa femme ce qu'il doit corriger. Il doit apprendre une leçon de chaque défaut et erreur constatés chez sa femme pour les corriger. C'est comme un homme se tenant devant un miroir et voit sa silhouette reflétée avec ses défauts. Il est évident que les défauts n'appartiennent pas au miroir, mais qu'ils proviennent de lui. S'il voit son col tordu, il ne chercher pas à corriger le miroir, mais le col en question.

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Ainsi, le mari voit chez sa femme ce qu'il doit lui-même corriger. Il doit savoir qu'elle n'est qu'un miroir et que c'est à lui de se corriger. Voilà la réponse à notre question : pourquoi la Créateur créa-t-Il la femme si sensible à la critique ? C'est que le Créateur béni soit-Il ne veut pas que le mari critique et corrige sa femme, mais qu'il se corrige lui-même ! Si le Créateur avait voulu que le mari corrige sa femme, Il aurait donné à la femme une âme propre à supporter les remontrances ; cependant, Il ne veut pas que le mari critique sa femme. Le Créateur veut qu'il voie chez elle ce qui nécessite réparation et qu'ainsi, il soit poussé à se corriger. Il a donc créé la femme de telle façon que lorsque le mari la critique, elle ne peut l'accepter et toute la paix du ménage s'effondre. Par conséquent, la seule solution pour corriger les insuffisances constatées chez la femme consiste, pour le mari, à se corriger lui-même, comme il le ferait devant un miroir. Cela est aussi la réponse essentielle à la question : comment le mari corrige-t-il sa femme ? Il doit savoir que lorsqu'il se corrige, il corrige sa femme et cela, sans qu'il aitbesoin de prononcer un seul mot à ce sujet ! En fait, tout le mariage est dirigé vers ce but : le mari doit se corriger et c'est la raison pour laquelle les hommes sont obligés d'observer le précepte du mariage, tandis qu'une femme qui veut rester seule n'est pas tenue, en principe, de se marier. Il est donc clair que le mariage fut institué seulement pour l'homme. On peut dès lors comprendre cet enseignement du Arizal : la femme est déjà réparée et ne se réincarne que parce qu'elle est forcée de descendre dans ce monde pour réparer son mari. Chaque femme est donc “programmée” pour accomplir ce projet : le repentir de son mari. Chaque erreur, défaut et insuffisance dans la spiritualité du mari, cause une réaction automatique et prévisible de sa femme. À l'opposé, tout bien, vertu et élévation du mari, cause aussi une réaction automatique et prévisible chez la femme. Nous étudierons lors d'un prochain article quelle sont ces réaction afin de les comprendre, connaître leurs allusions et apprendre comment se corriger. Réfléchir et comprendre Puisque la femme est le miroir de son mari, ce dernier doit apprendre à l'observer. Comment doit-il interpréter ce qu'il voit et parvenir aux bonnes conclusions ? Afin de nous faire comprendre, nous citerons plusieurs exemples concrets où la femme sert de miroir à son mari et chaque lecteur ajoutera de lui-même ce qui lui correspond en priant Hachem qu'Il l'aide à reconnaître le message divin dans chaque défaut perçu chez sa femme. 1) Le Créateur dirige le monde entier selon le principe de mesure pour mesure (mida kénégued mida) et chaque juif est appelé l'ami de Saint-béni soit-Il, comme dans le Cantique des Cantiques où l'assemblée d'Israël est appelée “Mon

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

amie.” Le Créateur montre donc à l'homme ce qu'Il pense de lui par l'intermédiaire de sa femme. Par exemple, si sa femme ne l'écoute pas, c'est le signe qu'il n'écoute pas le Saint béni soit-Il. Si elle ne l'honore pas, c'est qu'il n'honore pas Hachem béni soit-Il, et ainsi de suite. 2) De même, le Créateur procède par allusions pour montrer au mari ce qu'il doit corriger, par l'entremise de sa femme. Par exemple, si la femme est coléreuse, il doit travailler sur la colère. Si sa femme néglige un certain devoir, c'est qu'il le néglige aussi. Si sa femme est impudique, c'est parce qu'il regarde lui-même des femmes impudiques et ainsi de suite. 3) Le Créateur procède aussi par allusions en utilisant toutes les situations de la paix domestique. Par exemple, un mari orgueilleux est contredit et méprisé par sa femme. Un mari débauché est fuit par sa femme qui ne supporte pas d'être touchée par lui, etc. Face à une paix domestique compromise, le mari doit automatiquement réfléchir et comprendre quel est son travail dans ce monde et donc se corriger. 4) La femme montre aussi à son mari quelle relation il entretient avec elle, comme il est dit (Proverbes 27:19) : “Comme dans l'eau le visage répond au visage, de même le coeur de l'homme répond à l'homme.” Ainsi, sa conduite lui montre donc exactement la vraie relation qu'il a envers elle. S'il la traite vraiment comme une reine, il verra qu'elle le traite vraiment comme un roi. 5) Nos Sages de mémoire bénie, ont enseigné que celui qui a une “mauvaise femme” ne verra pas l'Enfer. On s'interroge dans la Guémara sur la leçon à en tirer et on répond qu'il doit l'accepter avec amour. C'est-à-dire que l'homme doit accepter avec amour le fait qu'il a une mauvaise femme et ainsi, sa punition de l'Enfer sera expiée. J'ai entendu de mon maître, Rabbi Yits'haq Bender zatsal., qu'une femme n'est pas seulement appelée “une mauvaise femme” lorsqu'elle injurie ou frappe son mari, mais aussi lorsqu'elle cause le moindre désagrément chez son mari, comme celle qui est désordonnée, malpropre, etc. Il est rapporté dans la Guémara Yévamoth 63 que même lorsqu'elle prépare un bon repas en lui tournant le dos afin de l'outrager, on la considère comme une “mauvaise femme.” De même, une femme qui est trop ordonnée et propre est aussi appelée “mauvaise” car il est difficile de vivre dans un musée. Un mari ayant une telle femme et qui souffre d'elle de diverses manières, doit savoir qu'elle n'est pas “mauvaise” en soi. S'il en souffre, c'est qu'il le mérite, car il n'y a pas de souffrance sans faute. Si le Créateur lui a donné une femme désordonnée, malpropre, coléreuse, offensante, etc. il le mérite et pourquoi devrait-il se plaindre auprès de sa femme ? Est-elle responsable des souffrances qui lui reviennent ? Elle n'est que le bâton du Saint béni soit-Il et au lieu de lui faire la morale, c'est lui qui devrait recevoir les reproches du Saint béni soit-Il, justifier le décret céleste, s'éveiller et se repentir.

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Le statut du professeur Un sujet fondamental dans l’éducation des enfants est celui du lien qui existe entre les parents et les professeurs et autres éducateurs de leurs enfants. Peu importe le type d’établissement, une école, un Talmud-Torah, un séminaire ou autre, il y a toujours un lien à entretenir. Les parents doivent être actifs et en bons termes avec la(ou les) personnes responsables de l’éducation de leurs enfants. Nous désignerons cette personne sous le nom d’enseignant afin de ne pas compliquer la lecture, mais il est question ici de toutes les personnes responsables de l’éducation : un Rav, un éducateur, une éducatrice aussi bien pour filles que pour garçons. Premièrement, nous allons essayer d’expliquer en quelques points l’importance d’une bonne et saine relation entre parents et enseignants. Gratifier l’enseignant Il faut bien comprendre que l’enseignant se trouve en compagnie de l’enfant un nombre d’heures assez conséquent dans la journée. Il voit le comportement de l’enfant et connait son niveau scolaire. Si les parents n’ont pas une bonne relation avec le professeur, ils ne sauront pas ce qui se passe avec leur enfant durant les heures de cours. Les enfants sont la plus grande partie de la journée en compagnie de ce professeur et il est fort possible qu’il connaisse leur enfant plus encore qu’eux-mêmes. Ainsi, il est dommage qu’ils ne s’aident pas du professeur pour éduquer leur enfant, et inversement, il est dommage de ne pas aider le professeur à l’éduquer. C’est pour cette raison qu’il est indispensable d’entretenir une relation chaleureuse et cordiale entre parents et professeurs. Durant toutes ces années, j’ai rencontré beaucoup de parents qui n’ont pas prêté attention à nouer des liens corrects et actifs avec les professeurs de leurs enfants et qui ne se sont pas intéressés, comme il aurait fallu, de ce qui se pratiquait au sein de l’établissement. Pendant des années ils se sont imaginés que tout allait bien, et à un certain moment, l’amère réalité leur « explosa » en plein visage. Soudain, ils découvrirent que leur enfant était dans une situation assez désespérée, et que s’ils avaient été présents depuis le départ, ils auraient pu empêcher cette situation de se produire. Même si cela ne leur avaient pas été dévoilé dès le début, ils l’auraient malgré tout découvert plus tôt. Ils auraient pu agir et essayer de sauver la situation au dernier moment. A présent que s’est produit tout ce qui s’est produit durant toutes ces années où ils ne savaient rien, ils ont besoin de miracles et un changement de la nature afin de sauver l’enfant. Il est donc très important que les parents créent un lien solide avec l’enseignant de leurs enfants. Pour commencer, il faut beaucoup honorer le professeur et se conduire avec lui en faisant preuve de savoir-vivre et de reconnaissance pour tout le bien qu’il apporte aux enfants. Il faut lui donner

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des bénédictions à chaque occasion et le remercier pour tous les efforts qu’il fait pour les enfants. Ce rapport amical se construit avant tout grâce à la reconnaissance des parents pour le travail accompli par le professeur. Cela est connu mondialement : lorsque l’on donne de bonnes appréciations au professeur, ce dernier ressent le lien positif qui se crée et se conduit en conséquence. Ainsi, il existe un dessin bien connu qui représente un enfant qui apporte une belle pomme rouge à son professeur. Il existe également des séances d’activités sur le judaïsme où les parents donnent à chaque fête une somme d’argent au professeur. Ainsi, le professeur se sent redevable aux parents et aux enfants, et il s’investit d’autant plus. Tout cela forme les prémices de la réussite des enfants au sein de l’établissement scolaire. Les enseignants doivent voir qu’il est important pour les parents que leurs enfants réussissent. Les parents de leur côté valorisent les efforts du professeur et sont prêts à tout donner pour la réussite de leurs enfants que ce soit du temps, des efforts ou de l’argent. Porter une attention véritable La deuxième étape est celle de l’intérêt que portent les parents à la situation de leur enfant et leur disposition à faire tous les efforts possibles pour sa réussite. Ils doivent toujours être en relation avec le professeur, et participer à toutes les réunions de parents d’élèves. Malheureusement, il y a des parents qui, non seulement n’ont pas de relation avec le professeur, mais en plus ne prennent même pas la peine de venir aux réunions. Sont concernés par cette description le modèle de parents dont nous avons raconté l’histoire plus haut et qui risquent d’avoir de mauvaises surprises par la suite dans leur vie parce qu’ils ne savent pas du tout ce qui se passe avec leurs enfants. Il existe aussi des parents qui viennent aux réunions mais qui ne s’intéressent pas assez à ce qui se passe avec leur enfant. Ils ne veulent entendre que de bonnes choses et des compliments sur leurs enfants. Il leur suffit d’entendre que la situation de l’enfant est correcte pour qu’ils puissent apaiser leur conscience et continuer ainsi. Assurément, ces parents, dans le meilleur des cas, survolent les feuilles de contact, les bulletins de notes, ou l’agenda pour se rendre quitte de leur responsabilité. Pendant la réunion de parents d’élèves, ces parents-là se contentent d’écouter ce que le professeur a à dire et espèrent tout le long de la soirée que celui-ci ne leur imposera pas des choses supplémentaires à accomplir pour pouvoir ensuite retourner à leur routine quotidienne. Cela signifie que ces parents-là n’ont ni l’envie, ni le temps, ni la force d’aider leurs enfants et de les faire avancer. Ils se contentent de les envoyer à l’école où ils savent que là-bas ils seront confiés à des « baby-sitters » qui leur donneront une éducation, ce qui leur permettra à eux de se débarrasser de ce joug et de les exempter de leur rôle afin d’oublier ce sujet au maximum. Il est évident que ce n’est en aucun cas la marche à suivre pour réussir avec les enfants. Des parents qui veulent le bien de leur enfant, même s’il s’agit d’un enfant doué et excellent, doivent interroger le professeur afin d’obtenir le maximum

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

d’informations sur leur enfant. Ils doivent lui demander quelles sont les choses qu’il faudrait améliorer ou arranger, car on peut toujours faire mieux. A plus forte raison s’il s’agit d’un élève qui ne réussit pas beaucoup, les parents doivent envisager les moyens à utiliser pour améliorer la situation. Ils doivent apprendre à insuffler la volonté, l’envie et la motivation chez l’enfant et lui donner les outils pour évoluer et s’épanouir. « Dans le chemin que l’homme est déterminé à emprunter » Toute chose dans la vie, on la reçoit comme on le veut. Si les parents veulent uniquement « s’acquitter de leurs obligations », sans intérêt véritable et sans être disposés à faire des efforts, le professeur s’en rend vite compte et voit qu’il n’a en face de lui personne pour l’écouter et personne avec qui travailler. Il ne dira donc pas toute la vérité sur l’enfant, car à quoi cela servirait-il ? Le professeur sait que,

de toute façon, les parents n’ont pas la volonté de se confronter aux problèmes ou de corriger ce qui doit être corrigé. L’attitude du professeur avec de tels parents s’adapte donc à ce qu’il a devant les yeux. Si les parents n’ont ni la volonté, ni le temps, ni la force d’aider leur enfant, pourquoi le professeur se donnerait-t-il du mal ? Lui ferait son travail avec acharnement et eux non ? En revanche, si les parents veulent s’investir, cela donnera l’envie au professeur d’en faire autant. Les parents doivent se poser la question : est-il logique que le professeur développe plus de volonté pour s’investir pour un enfant que ses propres parents ? Même le professeur le plus acharné a des forces limitées. En général, la plupart des professeurs ne sont pas si acharnés que cela, et en réalité les parents doivent supplier pour que celui-ci leur donne des informations afin qu’ils fassent un travail ensemble.

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Faire confiance à Hachem Personne n’est coupable : Il n'existe pas de plus grande faute au monde que celle de culpabiliser un autre pour sa propre souffrance. Dès que l'homme accuse quiconque d'être responsable de ses souffrances, sa foi est fortement ébranlée. Cette attitude justifie qu'HaChem béni soit-Il retire de lui Sa providence et qu'Il le remette également entre les mains de celui qu'il accuse. Ce qui se trame dans la tête et dans le coeur de cet homme misérable peut se réduire à l'une de ces trois possibilités : Lorsque l'homme se sent impuissant face à ceux qui le tourmentent, comme les banques, les autorités, le pouvoir judiciaire et exécutif, etc. il tombe dans un désespoir total. Certains projettent même d'en finir avec leur vie, que D. nous en préserve, en pensant qu'HaChem béni soit-Il ne peut les aider. Lorsque le persécuteur est un simple individu comme lui, par exemple sa femme, son voisin, son collaborateur, etc. des pensées le poursuivent jour et nuit : “Je lui enverrai untel pour qu'il agisse sur lui”, ou “Je me vengerai de lui”, ou “J'agirai contre lui de cette façon ou d'une autre”, ou “Je lui enverrai des voyous”, etc. Il ne peut trouver de répit, la nuit son âme est sans repos, tantôt il pense de cette façon et tantôt d'une autre. Il peut parvenir à toutes sortes de situations exécrables, où il ressent la colère, la cruauté, la haine ou la vengeance, que D. nous en préserve. Il peut même causer du mal, de la peine ou un dommage à l'individu qu'il croit responsable de tous ses ennuis, passer de l'état de persécuté à celui de persécuteur. Alors, malheur à lui et à son âme car il ne fait qu'attiser la colère du Créateur contre lui, en ouvrant un nouveau “compte” en plus de celui de ses anciennes dettes et pour lesquelles il subissait déjà les souffrances dont il se plaint. Il s'ensuit que les douleurs et l'amertume de l'homme causées par ses accusations contre autrui sont encore plus difficiles à supporter, à tel point qu'il ressent que ses souffrances sont irrémédiables. Puisqu'il pense que ses souffrances proviennent des autres et qu'il est impuissant à les neutraliser, que peut-il faire ? Il doit réaliser que sa vie est entre ses mains propres et non entre celles d'autrui. Il ne tient qu'à lui de s'adresser au Maître du monde, qui est le seul responsable de tout ce qui lui arrive dans la vie et il peut recevoir de Lui, béni soit-Il, tout le bien et le salut dont il a besoin. Lorsqu'il s'adresse au Créateur et qu'il Lui demande de pardonner les fautes qui sont à l'origine de ses souffrances, non seulement l'adversaire s'arrête de le poursuivre, mais il se transforme en ami fidèle, comme il est écrit dans le livre Hovot HaLevavot (Traité des devoirs du coeur, section de la confiance en D.) : “L'homme doit se souvenir que son bien-être et ses désagréments sont entre les mains du

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Créateur, béni soit-Il. Si HaChem se sert d'autres personnes comme moyens pour lui nuire, il leur accordera le bénéfice du doute et supposera qu'il fut le premier à avoir mal agi envers HaChem. Il suppliera le Tout-Puissant de permettre l'expiation de ses fautes. S'il se conduit ainsi, ses ennemis deviendront ses amis, comme il est écrit (Proverbes 16:7) : “HaChem agrée-t-Il les voies d'un homme, Il lui accorde même les faveurs de ses ennemis”. Est-il possible d'aider ? Il est impossible d'aider celui qui n'est pas prêt d'apprendre la foi, puisqu'il veut être assisté par son entendement limité, comme la flatterie auprès des gens, le roulement des dettes, la mise en oeuvre de ses forces, les menaces, l'hypocrisie, etc. Ces moyens n'apportent aucune solution et c'est un fait que la personne qui utilise de tels procédés s'embrouille, parce que telle est la volonté d'HaChem. En effet, HaChem a fixé que l'homme ne peut réussir, tant qu'il pense que quelqu'un d'autre oeuvre envers lui, en dehors d'HaChem. Pourquoi ceux qui veulent l'aider à poursuive une voie contraire à la volonté divine, réussiraient-ils ? La personne qui porte un tel secours s'embrouille dans les mêmes problèmes et sombre avec lui : c'est le seul résultat d'une telle aide. Le seul conseil à donner pour résoudre tous les problèmes, c'est d'apprendre la foi, de poursuivre les voies de la foi et suivre ses conseils, comme nous l'enseignons dans ce livre. Celui qui est prêt à tendre l'oreille et à suivre ces voies trouvera facilement une solution à tous ses problèmes et il est donc possible de l'aider, grâce à une juste orientation. En revanche, celui qui demande de l'aide mais s'attend à recevoir un conseil qui corresponde à sa raison et à sa compréhension, est comparable à un malade qui se présente chez le médecin et lui demande de le guérir avec les remèdes qu'il a lui-même préparés. Le médecin l'interroge : “Si tu sais comment te guérir, pourquoi es-tu venu me consulter ? Si tu recherches un remède, tu dois te taire et écouter mes prescriptions et avec l'aide d'HaChem, tu guériras”. Moitié - moitié Certains reconnaissent la foi, mais à demi-mesure. Par exemple, si on vient pour régler un problème de paix dans le ménage et le rabbin explique que toute la peine causée par la femme, provient d'HaChem et que seul le repentir peut sauver. Le mari dit : “Bien sûr, je suis d'accord que tout vient d' HaChem, mais pourquoi agit-elle ainsi ? Qu'ai-je fait pour mériter un tel sort ? Elle ne comprend pas qu'elle détruit les enfants, etc.” Ils s'obstinent, disent “mais” et continuent à ne prendre en considération que la cause proche, le responsable apparent de leurs souffrances. Ils sont comparables à un chien qui aboie à la seule vue du bâton, et non sur la personne qui tient le bâton. Ils ne comprennent pas que leur salut est proche et qu'il ne viendra que s'ils s'éveillent à corriger ce qui doit être corrigé chez eux. Ils continuent donc à supporter leurs souffrances et leurs douleurs spirituelles, avec toutes leurs accusations et justifications personnelles.

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Il est nécessaire de dire à ces gens : “Tu veux avoir raison ? Pas de problème, tu peux continuer à avoir raison, mais sache que ta vie restera un enfer. Mais si tu est prêt à reconnaître qu'en vérité le problème est chez toi, alors tu dois commencer à te corriger et à vivre avec la foi que rien n'existe sans Lui, ensuite tu vivras le paradis sur terre”. Il est impossible de fuir la réalité. L'homme doit vivre avec la foi : croire que rien n'existe en dehors d'HaChem, que tous ses problèmes ne proviennent que d'HaChem, béni soit-Il, qu'il ne doit s'adresser qu'à Lui, qu'il se trouve entre les mains exclusives d'HaChem béni soit-Il et que seule une décision divine lui permettra de connaître la fin de ses misères. L'homme doit bien comprendre qu'il choisit sa vie et son destin. Ta vie est entre tes mains, pas entre les mains des autres ! La vie de chacun s'accorde avec ses actions et il n'existe pas de situation au monde que l'homme subit sans raison. Le repentir permet de tout transformer pour le bien, et le plus grand ennemi peut devenir un ami fidèle. “Que je ne tombe point dans les mains de l’homme” Si un homme est menacé, que le précipice est devant lui et ceux qui veulent sa mort le poursuivent, il est préférable qu'il se précipite dans le vide plutôt que de se rende à ses ennemis, comme le dit le roi David que son âme repose en paix (Samuel II 24:14) : “Livrons-nous entre les mains d'HaChem car Il est plein de miséricorde, plutôt que de tomber dans les mains de l'homme”. La raison est la même que celle que nous avons expliquée précédemment : lorsque l'homme croyant est menacé d'un danger naturel, il n'a confiance qu'en HaChem béni soit-Il et il crie vers Lui de toutes ses forces. Alors, HaChem, béni soit-Il, prend soin de lui et réalise un miracle pour le sauver. En revanche, si l'homme se tourne vers autrui, sans s'adresser exclusivement à HaChem et mettre toute sa confiance en Lui ; HaChem prend soin de lui imparfaitement et il peut alors tomber entre les mains de ses ennemis. A plus forte raison s'il oublie complètement HaChem et s'il ne voit en face de lui que d'autres créatures, HaChem retire de lui Sa providence et il est alors certain que cet homme tombera entre les mains de ses ennemis. Des hommes ou des serpents Certains commentateurs ont expliqué ainsi le passage biblique de la précipitation de Joseph dans la fosse : Les frères de Joseph le haïssaient et décidèrent de le tuer. Lorsque Reouven vit l'obstination de ses frères, il voulut le sauver de leurs mains et proposa donc de le jeter dans la fosse vide. La fosse était vide d'eau, mais pleine de scorpions et de serpents venimeux. Apparemment, on peut s'étonner de la décision de Reouven ! Etait-ce une réelle action de sauvetage que de le jeter auprès de reptiles venimeux ? Il était pourtant évident que dès que Joseph les toucheraient, ils le mordraient et qu'il mourrait. Il était peut être préférable que Joseph reste auprès de ses frères, qui auraient eu pitié de lui et l'auraient épargné ? La réponse est la suivante : Reouven savait que Joseph était un juste et qu'il avait la foi. Il était convaincu que dès que Joseph se sentirait menacé par les serpents et les scorpions, il crierait aussitôt vers HaChem de toutes ses forces et qu'alors, HaChem béni soit-Il le sauverait. C'est la condition que le Saint béni soit-Il imposa à la nature : dès

que l'homme crie vers Lui de tout son coeur, la nature doit se transformer. Il est rapporté ainsi (Likouté Halakhot, bénédictions du matin, 5) : “Le Saint béni soit-Il a imposé à la mer qu'elle doit s'ouvrir devant Israël. C'est-à-dire qu'HaChem béni soit-Il a averti la nature et les anges préposés à la conduite naturelle du monde, que lorsque Israël prie pour le changement du cours naturel des choses, aussitôt ils doivent céder devant leur volonté, la mer doit laisser la place à la terre sèche dans la formation d'une enceinte fortifiée, le feu ne doit pas brûler, les lions ne doivent pas déchiqueter, etc. Reouven était donc certain que de cette manière il sauvait Joseph, bien qu'il n'ignorait pas que la fosse était pleine de scorpions et de serpents. C'est pourquoi il est écrit sans équivoque dans ce même passage de la Tora “Il le sauva de leurs mains”. Non pas “Il tenta de le sauver”, car les justes n'ignorent pas la force de la prière et savent, sans l'ombre d'un doute, que lorsque l'homme crie vers HaChem, béni soit -Il, la nature se transforme immédiatement. Cependant, Reouven ne s'est pas fié à la foi de Joseph dans son épreuve et il pensa qu'il se troublerait et qu'il se tournerait vers ses frères en les suppliant, en leur disant : “Nous sommes frères !” ou encore “Ayez pitié de notre père !”, etc. comme cela se produisit réellement, d'après la confession de ses frères (Genèse 42) : “Nous sommes coupables d'avoir vu le désespoir de notre frère lorsqu'il nous demandait grâce et nous sommes demeurés sourds”. Si la confiance de Joseph en HaChem n'était pas entière, Sa providence n'était pas non plus parfaite et Reouven pouvait craindre avec juste raison que ses frères le tuent sur le champ. Pourtant, il est clair que Joseph ne s'est pas adressé aux scorpions et aux serpents en les suppliant de le laisser en vie. Mais qu'au contraire il cria de tout son coeur vers HaChem et c'est la raison pour laquelle HaChem le sauva.


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Emprunter ? Réfléchisser ! Une voie sans issue Une chose doit être claire : rien ne favorise plus les ennuis, l'absence d'espoir et les supplices que de devoir de l'argent à d'autres personnes. Lorsqu'une personne doit de l'argent à d'autres – et qu'elle est incapable de rembourser ses dettes – elle leur cause de nombreuses difficultés. La conséquence de cette situation est qu'il semble n'exister aucune issue de secours pour la personne qui doit de l'argent. Peu importe de quel côté elle se tourne et se qu'elle entreprend, rien ne fonctionne et l'échec est toujours au rendez-vous. L'explication de ce que nous venons de dire est la suivante : lorsqu'une personne est endettée, le Tribunal céleste est particulièrement exigeant à son encontre et applique une justice stricte dans le domaine de ses rapports avec les autres personnes. Ainsi, chaque fois qu'une personne cause une certaine dose de souffrance à une autre, les sphères célestes lui en tiennent rigueur. En d'autres termes, on lui rend la monnaie de la pièce. Cette situation restera de même jusqu'au jour où la victime pardonnera son comportement à la personne qui lui a causé du tort. Avant que ce jour arrive, la recherche d'une source de revenus devient une entreprise dont la réussite ne peut pas être atteinte. À la maison, c'est la paix conjugale qui a disparue ; avec les enfants, c'est leur éducation qui devient un véritable casse-tête ; en dehors du cercle familial, c'est le monde entier qui semble en vouloir à cette personne. Une personne endettée se retrouve dans une véritable obscurité spirituelle : se repentir est une notion qui s'éloigne d'elle, sa compréhension de son étude de la Tora est impossible, les mitswoth qu'elle fait ne lui apportent aucune vitalité… Par conséquent, chaque personne doit réfléchir profondément à cela : existe-t-il dans le monde une chose d'une telle valeur qu'elle justifie qu'on emprunte de l'argent pour l'acheter ? Une telle attitude risque d'attirer sur soi la stricte Justice divine et les difficultés sans fin qui l'accompagnent. Les prêts interrompent l'Abondance divine Il est expliqué dans le Liqouté Halakhoth de Rabbi Nathan de Breslev (Yoré Dé'a, Lois sur l'intérêt) que lorsqu'une personne emprunte de l'argent, toute l'Abondance divine qui lui était destinée est dirigée vers la personne qui lui a prêté l'argent. Pendant ce temps, l'emprunteur est laissé sans rien. La quintessence de tout cela est que l'emprunteur est devenu l'esclave de son créditeur. Ceci correspond à ce qui est écrit (Proverbes 22:7) : “Le débiteur est prisonnier de son créancier.” De fait, il existe une règle dans la Tora : chaque personne qui achète un esclave devient propriétaire des biens que celui-ci possédait. Ainsi, l'esclave a perdu le droit d'utiliser à sa guise son argent et tous les autres biens qu'il pouvait détenir auparavant. Le maître d'un esclave détient un droit de regard sur tout ce que l'esclave possède et sur tout ce qu'il acquiert par la

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suite. Dans notre cas, cela signifie qu'en devenant le créditeur de la personne qui lui a emprunté de l'argent, la personne a obtenu en même temps un droit de regard sur l'abondance céleste qui était destiné originellement au débiteur. Par conséquent, lorsqu'une personnes emprunte de l'argent, elle se coupe de tout le bien que le Ciel lui destinait. Existe-t-il réellement une seule chose dans le monde qui a suffisamment de valeur pour justifier d'interrompre tout le bien que le Ciel désirait nous envoyer et nous faire devenir un esclave ? Un obstacle au repentir Afin de comprendre à sa juste valeur la gravité de la situation des individus endettés, il est bon de lire ce qui est écrit dans le Sefer Hamidoth (le Livre de l'alef-beth) à propos de la mitswa du repentir : “Une personne qui désire se repentir doit faire attention à ne pas devenir endettée.” Une personne endettée entrave son repentir. Cela signifie que le repentir d'une personne endettée n'est pas accepté par Hachem. Malgré tous les efforts que pourra faire cette personne – et son repentir sincère – les portes du Ciel lui seront fermées, jusqu'au jour où elle repairera ses dettes. D'autre part, dès l'instant où elle ne sera plus endettée, sa téchouva (le repentir) verra les portes du Ciel s'ouvrir grandement devant elle et elle sera acceptée. Chaque personne doit se poser la question suivante : existe-t-il une seule raison dans le monde qui justifie que nous fermions les portes de notre repentir ? Au contraire, n'est-ce pas le repentir qui est l'objectif et la source de notre réussite dans le monde présent, ainsi que dans le monde futur ? Nous devons être conscients que la raison principale des difficultés que nous rencontrons dans ce monde est que notre repentir n'a pas été accepté dans le Ciel. Ainsi, une personne qui n'est pas prête à accepter son manque d'argent et à se satisfaire de ce qu'Hachem lui a donné, doit réaliser qu'elle passe à côté de l'essence de son existence. C'est son attitude qui est la cause de toutes ses difficultés – que D-ieu nous préserve – dans ce monde ici-bas et dans le monde futur. L'interdiction de l'intérêt Chaque personne d'origine juive qui prête de l'argent à une autre personne juive – sans lui demander d'intérêt – est considérée comme si elle avait respecté toutes les mitswoth (Midrach Raba, 31). D'autre part, il est écrit dans le Talmud (Baba Metzia 71a) : “Chaque personne qui prête de l'argent avec intérêt verra ses biens perdre de leur valeur, et ne pas la recouvrer.” Il est écrit dans le Choul'han 'Aroukh (Yoré Dé'a, siman 160) : “Il faut faire très attention à l'interdiction de l'intérêt car cette interdiction englobe plusieurs transgressions potentielles. Ainsi, toute personne qui emprunte à intérêt, qui appose sa signature sur un document qui inclut un versement d'intérêt ou qui est témoin d'une telle transaction transgresse l'interdiction de l'intérêt.”

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Nous apprenons de cela que l'interdiction de l'intérêt ne concerne pas seulement la personne qui prête son argent et qui demande un certain pourcentage d'intérêt en retour. De fait, une personne qui rembourse son prêt en ajoutant un certain pourcentage d'intérêt transgresse également l'interdiction biblique. Également, les personnes qui ont participé à cette transaction sont coupables, comme le sont les témoins. En d'autres termes, chaque personne qui s'est mêlée – de près ou de loin – à un tel acte commet une interdiction biblique. Il est important de préciser que peu importe qui a prêté l'argent : même les membres proches de notre famille ou de notre entourage – père, mère, amis, collègues de travail – sont concernés par l'interdiction de l'intérêt. Il en va de même s'il s'agit d'une organisation. Chaque personne qui prête son argent à intérêt – à l'exception de celle qui l'emprunte en respectant les critères définis par le “Heter Hisqa” – commet une transgression biblique. Avons-nous besoin d'expliquer plus en détails la gravité d'une telle transgression ? La transgression de l'interdiction d'intérêt est un crime d'une extrême gravité ! Toute personne qui a emprunté de l'argent à intérêt transgresse cette interdiction chaque seconde, aussi longtemps qu'elle n'a pas remboursé entièrement son prêt. Cette situation attire sur elle une application stricte de la Justice divine et des accusations de toutes sortes. Chaque personne doit réfléchir à cela : existe-t-il sur terre une seule raison qui puisse justifier la transgression d'une interdiction aussi grave et qui provoque la Colère divine ? Un conseil à ne pas manquer ! Jusqu'ici, nous avons parlé seulement d'un des nombreux aspects du tort que les dettes provoquent. Avant de commencer à mettre en oeuvre ce qui doit l'être afin d'assainir notre situation et de rembourser nos anciennes dettes, nous devons nous préoccuper du présent et prendre soin du futur. Cela signifie que nous devons nous assurer que dans tous les cas, nous n'ajoutons pas un seul euro à nos dettes. Dans le cas contraire, nous ne ferions qu'augmenter nos dettes, ce qui aggraverait d'autant plus notre situation présente. Afin de bien nous faire comprendre, nous utiliserons une analogie. Imaginons qu'une personne soit malade, après avoir mangé un aliment avarié. Il saute aux yeux de tout le monde qu'avant de penser à s'occuper de l'état de santé de cette personne et de tout faire pour la soigner, celle-ci doit s'arrêter immédiatement de consommer l'aliment qui la rendue malade. C'est seulement après avoir pris cette première mesure d'urgence que nous pouvons penser à lui administrer les médicaments qui la soigneront. Cependant, si la personne continue à consommer l'aliment qui est la cause de son empoisonnement alimentaire, il est évident qu'aucun médicament au monde ne pourra lui être utile. Cette simple vérité s'applique également à une personne qui est endettée. Celle-ci doit commencer immédiatement à arrêter de faire les mêmes erreurs qu'elle a faites jusqu'à maintenant et qui sont la raison de sa situation d'endettement. C'est seulement après qu'elle pourra commencer à réparer ce qu'elle a endommagé. La première étape consiste à calculer le montant des dépenses mensuelles de la famille. Cela est essentiel pour

déterminer si les revenus permettent – au moins – de couvrir les dépenses courantes. Dans le cas contraire, il est impératif de trouver une source supplémentaire de revenus. C'est cette source supplémentaire de revenus qui permettra d'obtenir des rentrées d'argent qui – en fin de compte – seront légèrement plus élevées que les dépenses totales de la famille. Dans cette situation nouvelle, les dettes ne seront plus ajoutées aux anciennes. De la sorte, il deviendra possible de commencer à rembourser les dettes déjà contractées. Même si la situation pourra mettre un certain temps à se stabiliser – en fonction du montant du remboursement et de celui des dettes – le jour viendra où les dettes auront été entièrement remboursées. Même si le montant de nos dettes est important – et qu'il nous semble que seul un miracle pourra nous permettre de les rembourser – nous devons trouver satisfaction que celles-ci n'augmentent plus. Si nous sommes capables de suivre ce conseil – ainsi que ceux qui seront décrits plus loin dans ce livre – Hachem viendra à notre aide pour que nous puissions rembourser tout l'argent que nous pouvons… peu importe le montant.


IDEES CREATIVES


IDEES CREATIVES


L’AME FUGITIVE Paracha Tazria

La Paracha que nous lisons cette semaine, Tazria, et celle de la semaine suivante, Metsora, discutent des lois de Tsaraat, une maladie spirituelle dont les symptômes se présentaient sous la forme de tâches blanches apparaissant sur la peau d’une personne, les murs d’une maison ou un vêtement de tissu ou de cuir. Toute tâche blanche ne constituait pas obligatoirement une preuve de la présence de Tsaraat. Plusieurs autres symptômes secondaires déterminaient si l’individu (la maison ou le vêtement) devait être déclaré Taméh (impur). Sur le corps humain, l’un des signes de Tsaraat était que la tâche blanche avait, par la suite, donné naissance, dans sa région, à deux poils blancs. En ce qui concerne cette loi, un remarquable passage du Talmud relate un débat qui eut lieu dans “l’académie céleste” : si la tâche blanche précède le poil blanc, elle est impure ; si le poil blanc a poussé avant l’apparition de la tâche blanche, elle est pure ; mais qu’en est-il en cas de doute ? Le Saint Béni Soit-Il dit : elle est pure. L’entière académie céleste dit: elle est impure. (Talmud Bava Metsia 86a). La fuite du moi Pour comprendre le sens de ce débat entre le Saint Béni Soit-Il et l’académie céleste, il nous faut d’abord saisir la nature de la maladie de Tsaraat en général et la signification de la tâche blanche et du poil blanc en particulier. La ‘Hassidout explique que l’âme humaine est dirigée par deux forces contraires : le penchant à courir ou s’échapper (Ratso), et la tendance à s’installer (Chouv). Chaque fois que nous éprouvons un fort sentiment d’excitation, d’amour, d’ambition ou d’aspiration, nous nous précipitons, échappant à notre moi pour atteindre quelque chose de plus grand, de plus beau, de plus parfait que lui. Chaque fois que nous ressentons la crainte, l’humilité, la dévotion et l’engagement, nous nous établissons, affirmant notre relation avec notre existence, notre place dans le monde et notre mission dans la vie. Ratso nous incite à grimper une montagne, Chouv à construire une maison ; Ratso à prier, Chouv à accomplir une Mitsva. Dans une âme spirituellement saine, la volonté oscille entre Ratso et Chouv comme les aller et venues d’un pendule bien équilibré, comme la contraction et l’expansion d’un coeur qui bat tranquillement. Les astreintes de notre place dans le monde, la finitude de notre nature et de notre corps, les limites de notre être luimême, tout cela nous oblige à en échapper, à aspirer à l’infini et à l’illimité. Mais cette fuite elle-même nous conduit dans un lieu où nous apprécions d’autant mieux la beauté et la nécessité de notre existence. Aussi le Ratso atteint-il son apogée et provoque-t-il une réponse de Chouv, d’un retour à notre personne profonde et à notre place dans le monde. Tsaraat est la condition dans laquelle cet équilibre crucial est rompu, dans laquelle l’âme s’élève dans le Ratso mais échoue dans le Chouv. La volonté échappe au moi mais échoue dans son retour, laissant derrière elle un vide dans lequel toute sorte d’éléments indésirables peuvent maintenant prendre racine Page 30

comme des mauvaises herbes dans un jardin abandonné. C’est là la signification des tâches blanches et des poils blancs, symptômes de Tsaraat. Une tâche de peau blanche indique que la vie et la vitalité ont quitté cette partie du corps. Pourtant une tâche blanche seule ne signifie pas que ce manquement de la volonté à s’installer a résulté en des traits négatifs dans le caractère et le comportement de la personne. Mais quand on observe des poils blancs surgissant d’une tâche blanche, quand on observe des choses mortes surgissant d’un endroit mort, nous avons un cas évident de Tsaraat. Par ailleurs, l’existence de poils blancs seuls n’indiquent pas la présence de Tsaraat. Cela peut représenter les résidus normaux que nous entraînons avec nous dans la vie, les traits négatifs ordinaires et les expériences qui ont, en fait, la fonction positive de nous lancer des défis, suscitant l’exploitation de nos meilleures aptitudes et de nos énergies les plus efficaces. Ce n’est que lorsque les poils blancs sont occasionnés par la tâche blanche qu’ils représentent quelque chose de plus sérieux. Une telle situation indique que la personne a fui si loin qu’elle a complètement abandonné ses engagements, laissant derrière elle un vide et un moi sans vie, terrain très propice à tout ce qui est le pire dans la nature humaine. Ainsi la loi qui stipule qu’un poil blanc n’est un symptôme de Tsaraat que lorsque la tâche blanche l’a précédé, indique-t-elle que cette excroissance morte est la preuve que quelque chose dans la vie de l’individu a été vidé de sa vitalité ? Deux visions de l’homme Quelle est la racine de la Tsaraat? Ratso est le fait d’échapper au moi, alors que Chouv est le retour au moi. Il paraîtrait donc que la Tsaraat: Ratso sans le Chouv, dérive d’une conscience du moi excessive. En réalité, néanmoins, c’est tout le contraire qui est vrai. Ratso est ce que l’âme désire faire alors que Chouv est ce que l’âme est engagée à faire. Le comportement qui consiste à fuir est l’indulgence de soi poussée à son extrême, alors que “l’installation” est la soumission ultime. Tsaraat dérive alors d’un manque d’humilité, de l’échec à soumettre sa propre volonté à la volonté de son Créateur. Cela explique le débat que l’on a mentionné plus haut entre le Tout Puissant et l’académie céleste. Lorsqu’on ignore si le poil blanc est venu avant ou après la tâche, l’académie céleste est encline à déclarer le cas comme étant la Tsaraat. Car c’est là la perspective de l’homme qui reconnaît l’égocentrisme humain. Si la Tsaraat est une possibilité, nous devons supposer qu’elle est fondée Néanmoins, le Tout-Puissant voit l’homme comme un être essentiellement désintéressé. De cette perspective, la Tsaraat est une anomalie. S’il y a une évidence claire et concluante qu’une personne a cédé à son désir de s’échapper, jusqu’aux plus grands extrêmes, les lois de Tsaraat s’appliquent alors. Mais quand un doute subsiste, la perspective divine est encline à le déclarer pur.

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LES COULEURS DU SANGS Paracha Metsora A l’intérieur de chaque homme coule une immense rivière. Plus qu’une rivière, c’est tout un réseau fluvial, constitué de douzaines de fleuves, de centaines d’affluents, de milliers de ruisseaux et de dizaines de millions de petits rus. 1400 fois chaque jour, cet immense système fluvial, qui mis bout à bout mesurerait des milliers de kilomètres, donne la vie, apportant son précieux liquide, à chaque cellule du système humain, lui distribuant son oxygène et sa nourriture, emportant avec lui ses déchets et combattant les cellules adverses qui tentent de lui nuire. L’homme est une métaphore. En réalité, l’un des multiples sens du mot homme “Adam” est “je ressemble”. Car l’homme est un microcosme de la création, selon les mots du Talmud: “Tout comme l’âme remplit le corps, D.ieu remplit l’univers”. Aussi Job déclare-t-il, “de ma chair je perçois D.ieu”. En observant le fonctionnement de notre corps et la façon dont il est relié à l’âme, animé par elle, nous pouvons appréhender le processus de la création et la manière dont elle se lie à sa source céleste et dont elle s’en nourrit. La Torah est le “sang” du corps cosmique. La Torah est l’écoulement de l’influence divine qui se répand jusque dans chaque cellule de la création, l’imprégnant du souffle de vie, la nourrissant et la développant et combattant les forces négatives qui menacent de la corrompre. La priorité rouge Les deux composants actifs du sang humain sont les érythrocytes ou globules rouges et les leucocytes ou globules blancs. Les globules rouges transportent l’oxygène aux cellules humaines. Les globules blancs combattent les infections et résistent à l’invasion des bactéries et autres corps étrangers. La Torah possède également ses “globules rouges” et ses globules blancs”. En nous instruisant et en illuminant notre vie, la Torah soutient et nourrit notre essence spirituelle, développant en nous et dans l’environnement que nous habitons et avec lequel nous agissons, le potentiel de bien et de perfection que D.ieu a octroyé à Sa création. La Torah combat également le mal par une série d’interdictions et de sanctions contre les pratiques qui compromettent l’intégrité spirituelle de l’univers corporel. Mais une part plus importance est accordée à son rôle positif, nutritif. “Les voies [de la Torah] sont plaisantes et ses chemins de paix”. Combattre le mal est toujours une nécessité malheureuse, jusqu’au jour où “l’esprit d’impureté quittera la terre” Mais ce n’est pas cela la Torah, la substance du rôle de la Torah est de donner à notre vie sa subsistance spirituelle. Cette priorité se reflète également dans la métaphore humaine du système de la circulation sanguine: les 25 trillions de globules rouges dans le corps humain dépassent ses globules blancs dans une proportion de 700 sur 1. Intervertir les rôles En dissertant sur l’écoulement de l’influence divine dans notre monde, les enseignements de la Cabale parlent d’un phénomène qu’elle appelle “le renversement des moyens”. Il existe par exemple des circonstances où il est d’une nécessité absolue que “la bienveillance se revêtisse de rigueur et la rigueur de bienveillance ”.

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La meilleure manière de comprendre ce principe est d’examiner comment il s’applique, à l’échelle humaine, dans nos relations avec autrui. L’amour est le penchant à donner et se rapprocher de l’autre; néanmoins, un excès d’amour peut éloigner plutôt que rapprocher, peut faire du mal plutôt qu’assister. Si un père devait serrer son enfant avec toute l’intensité de son amour pour lui, il lui ferait extrêmement mal. La charité indiscriminée peut engendrer une dépendance et la déficience de la confiance en soi chez celui qui la reçoit, à son propre détriment. Aussi l’amour doit-il souvent s’envelopper dans “un revêtement de rigueur”. Le même principe s’applique dans le sens inverse : Quand il est nécessaire de discipliner et de retenir, il faut canaliser la sévérité dans un “revêtement de bienveillance”. La justice qui ne serait pas administrée avec compassion pourrait provoquer l’effet inverse de celui qu’elle cherche à obtenir, brisant le fautif qu’elle cherche à réhabiliter et détruisant la société qu’elle cherche à préserver. La même chose s’applique, au niveau physique, aux cellules “bienveillantes” et “sévères” de notre système sanguin. Les globules rouges ont une structure extrêmement complexe, destinée à réguler la quantité et la manière dont ils nourrissent les cellules du corps; sinon, ils les oxyderaient plutôt que les oxygéneraient. En d’autres termes, le “revêtement” qui porte cette influence bénéfique doit être destiné à réguler et retirer, de peur que cet afflux qu’elle dispense cause l’effet diamétralement opposé à celui qu’elle vise. Le contraire est vrai aussi àpropos des globules blancs combatifs: leur “sévérité” est tempérée et contenue dans une réceptacle de “bienveillance” de peur qu’ils ne détruisent les bonnes cellules avec les mauvaises et empoisonnent le corps de leur toxicité. C’est là que réside le sens profond des couleurs de cellules sanguines variées. Les cellules qui nourrissent sont colorées en rouge, la couleur associée dans la Cabale à l’attribut divin de jugement et de sévérité (Gevourah) reflétant le fait que leur fonction bienfaisante est d’être colorée de “sévérité”. Par ailleurs, les cellules combatives sont colorées en blanc, la couleur suprême du ‘Hessed, l’attribut divin de bienveillance et d’amour, indiquant que cette puissante force doit être administrée par un “réceptacle” de douceur. Ainsi en va-t-il de la Torah, le système sanguin de l’univers. La Torah apporte le divin dans notre vie, et le distribue en tant qu’idées, expériences et actes qui sont incorporables à notre moi humain, fini. S’il n’y avait pas ce “revêtement”, notre humanité et notre individualité s’annuleraient complètement devant l’essence divine complètement transcendante et pénétrante, investie dans la Torah. Mais dans la forme des “globules rouges”, nous pouvons ingérer et intégrer cette nourriture divine, fusionnant le corps cosmique à l’âme supérieure. Dans son rôle combatif, la Torah ne tolère absolument aucun mal. Mais sa tolérance de la fragilité humaine, repousse la corruption sans détruire ceux qui sont corrompus. Elle implante les critères exacts de vertu et de vérité sous la forme des “globules blancs” dans un réceptacle de bienveillance et de compassion.

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L’ère végétal Paracha A’harei Mot Rabban Gamliel dit : “Celui qui ne parle pas des trois sujets suivants (au Séder de ) Pessa’h n’a pas rempli son obligation (de raconter l’histoire de l’Exode). Ce sont: l’offrande de Pessa’h, la Matsa et le Maror (herbes amères)” (Haggadah de Pessa’h) A Pessa’h nous fûmes libérés du fouet du maître et nous prîmes la route pour devenir un peuple souverain sur sa terre. Mais l’Exode fut plus qu’une transition de l’esclavage à l’indépendance. Nous fûmes extraits de la société la plus matérialiste et perverse de la terre (“la dépravation du monde”) et conduits vers une alliance avec D.ieu en tant que Son “royaume de prêtres et peuple saint”. Toutefois, nous ne fûmes pas transformés en un troupeau d’anges ou en une communauté d’âmes privées de leur corporalité. Nous gardâmes notre statut d’êtres charnels, habitant un corps et soumis à ses besoins. Comment alors, un Juif doit-il considérer sa propre corporalité ? Est-ce un simple outil à utiliser mais à ne jamais combler ? Doit-on ne lui donner que le strict minimum pour subvenir à ses besoins afin qu’elle préserve l’âme et soutienne sa quête spirituelle, ou bien y a-t-il une valeur, voire une qualité, dans l’expérience du plaisir matériel et l’embellissement de la vie physique avec des objets de luxe et de beauté ? La perspective de la Torah sur ce sujet paraît complexe. D’une part, nous trouvons les expressions d’une approche de la vie véritablement ascétique. Le Talmud interprète le verset “soyez saints” comme un commandement de “s’abstenir de tout ce qui t’est permis” et un avertissement contre le fait d’être “hédoniste avec la permission de la Torah”, quelqu’un qui s’adonne à tout plaisir permis. Mais par ailleurs, la Torah avertit le Nazir (celui qui s’abstient de vin): “ce que la Torah t’a interdit n’est-il pas suffisant pour que tu prennes sur toi des interdiction supplémentaires?”, et elle l’appelle “pécheur” parce qu’il s’est privé de l’une des bénédictions divines.

Le pain, les légumes et la viande Une approche pour résoudre ce paradoxe peut se trouver dans les trois symboles essentiels de l’Exode : l’offrande de Pessa’h, la Matsa et le Maror. Tous trois sont des aliments, et manger constitue le comportement physique humain le plus important, et peuvent être considérés comme représentant les différents domaines de la vie physique. La Matsa, l’humble “pain de pauvreté” représente les plus simples nécessités de la vie. L’offrande de Pessa’h (un chevreau ou un agneau abattu dans le Beth Hamikdach), entièrement rôti et consommé au Séder, évoque le luxe dont la seule fonction est d’apporter du plaisir. Le Maror, un légume, représente le juste milieu entre ces deux extrêmes, plus que le pain minimal et moins que le repas somptueux. Une observation plus précise du Séder va souligner ce qui les distingue encore. Depuis la destruction du Beth Hamikdach, nous n’avons plus apporté de sacrifice pascal. Aujourd’hui, il est présent à la table du Séder seulement sous la forme du Zeroah,(os), purement commémoratif et non consommé, que l’on place sur le coin, en haut, à droite du plateau du Séder. Nous mangeons le Maror, mais là encore, il ne s’agit pas exactement de la Mitsva comme elle était pratiquée à l’époque du Temple. Selon la loi de la Torah, l’herbe amère devait servir d’accompagnement à la viande de l’offrande pascale. Puisqu’il n’y a plus d’offrande pascale, il n’y a plus d’obligation toraïque de consommer de Maror. Néanmoins, nos Sages ont décrété que nous devrions le manger en commémoration du “véritable”

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Maror ordonné par la Torah. Le seul des trois aliments de Pessa’h qui garde le plein statut de Mitsva Déooraïta, (Mitsva commandée par la Torah) aujourd’hui est la Matsa. “Depuis le jour où le Temple a été détruit, ont déclaré nos Sages, il a été décrété que les maisons des justes devraient être en ruines… Le serviteur n’a pas besoin d’être dans une meilleure situation que le Maître”. Tant que D.ieu reste sans demeure, chassé de Sa présence manifeste dans la vie des hommes, le Juif est également un étranger dans le monde matériel. Dans son essence, la matière n’est pas moins une créature de D.ieu et pas moins capable de servir et d’exprimer Sa vérité que l’esprit. Mais dans des moments d’obscurcissement de la Présence Divine, la substance de la matière cache plus l’Essence divine qu’elle ne la révèle. Dans de telles périodes, nous devons limiter notre engagement dans le matériel de peur que l’immersion dans sa densité n’engourdisse nos sens spirituels et ne trouble l’objectif divin de notre vie. C’est pourquoi, aucune offrande pascale n’est-elle possible dans le monde spirituellement opaque que nous habitons; avoir à faire avec les os décharnés de la matérialité est un défi suffisant sans la viande opulente qui obstruerait nos vies. En fait, du point de vue le plus élémentaire, (c’est-à-dire celui de la perspective Déoraïta) seule est nécessaire l’austère Matsa. Tout le reste est une incursion dans un territoire hostile qui risque de mettre en péril ses récompenses potentielles qu’il pourrait nous apporter. Néanmoins, nos Sages ont ouvert un accès dans ce territoire pour l’exploration et le développement, nous donnant la puissance de faire un usage positif et divin d’une grande partie de la vie matérielle. En enlevant la “viande” superflue, ils ont élargi le choix de notre nourriture pour y inclure les “végétaux”, les biens matériels et les expériences, qui sans appartenir à la nécessité absolue, ne sont pas des luxes. Pourtant la “viande”, le plaisir pour le plaisir, reste hors de notre portée, constituant un degré d’implication avec la matérialité qui ne peut être réalisé dans l’obscurité spirituelle de notre ère.

Vers où nous dirigeons-nous ? Rien de tout cela ne signifie que le Juif considère la matériel comme mal ou irrachetable. Bien au contraire, il sait que la viande “était” et sera à nouveau l’aliment de base du Séder. Il sait que dans l’environnement spirituel adéquat, l’expérience la plus matérielle peut être une expression de l’Essence divine aussi pure que la plus sublime des prières. Et c’est cette connaissance qui lui permet de garder la perspective adéquate sur celui des aspects de la vie matérielle qu’il est capable de gérer dans les circonstances actuelles. On raconte l’histoire d’un voyageur qui s’arrêtant à la maison de Rabbi Dovber de Mézéritch fut outragé par la pauvreté qu’il y découvrit. La maison du grand Rabbi était dénuée de tout ameublement, hormis quelques planches de bois nu qui servaient de bancs pour les élèves du Rabbi, le jour, et la nuit, de lits pour sa famille. “Comment pouvez-vous vivre ainsi, s’enquerra le visiteur. Moi-même je suis loin d’être riche mais chez moi, vous trouverez, grâce à D.ieu, les nécessités primordiales: quelques chaises, une table, des lits pour les enfants…”. “Vraiment? dit Rabbi Dovber. Mais je ne vois aucun de vos meubles? Comment faîtes-vous ?” “Qu’est-ce que vous voulez dire? reprit l’homme. Pensez-vous que je peux emporter toutes mes possessions quand je voyage ? Mais chez moi, à la maison, c’est autre chose ! Quand je voyage, je me débrouille avec ce que je trouve.” “Ah oui! dit Rabbi Dovber. A la maison, c’est autre chose…”

Kol ayechouot aux familles Ben Moché, Aroush, Pinto, Yona et Peri



L’amour un Paradoxe Paracha Kedochim Aime ton prochain comme toi-même (Vayikra 19:18) C’est un principe fondamental de la Torah (Rabbi Akiva). Le Talmud relate que Rabbi Akiva avait vingt-quatre mille élèves mais parce qu ils ne se respectaient pas mutuellement, une plaie se développa durant laquelle tous périrent. C est pour cette raison que les semaines qui séparent Pessa’h de Chavouot sont endeuillées, car c’est à cette période que les disciples de Rabbi Akiva moururent. L enseignement le plus célèbre de Rabbi Akiva était: “tu aimeras ton prochain comme toi-même, c’est un principe fondamental de la Torah”. On aurait pu s’attendre à ce que les élèves de Rabbi Akiva nous offrent une attitude exemplaire dans la pratique de ce précepte. Comment eux, parmi tous les autres, faillirent à cette démonstration du principe fondamental que prônait leur maître? Mais ce fut précisément leur empressement dans l’accomplissement de cet enseignement qui les conduisit à leur défaillance. Nos Sages ont dit: “ tout comme un être diffère de l’autre par ses traits physiques, ils diffèrent par leur esprit ”. Lorsque les vingt-quatre mille élèves étudiaient les principes de leur maître, c’était vingt-quatre mille nuances de compréhension, puisque les mêmes enseignements etaient appréhendés par vingtquatre mille intellects, chacun différent des vingt-trois mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres. Si les élèves de Rabbi Akiva avaient été moins concernés par le bienêtre de leur prochain, cela n’aurait pas eu un grand impact, mais comme chacun aimait son prochain comme lui-même, il ressentait que c’était de son devoir de le corriger de son attitude, “erronée” et de l’éclairer sur le véritable sens des enseignements de leur Maître. Et pour la même raison, ils ne se sentaient pas capables de feindre un respect mutuel hypocrite alors qu’ils pensaient sincèrement que les autres étaient dans l’erreur, et ce même à un degré moindre. Une leçon double Plus la personne est grande, plus sont élevés les critères par lesquels elle est jugée. Selon les paroles de nos Sages:

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“ Avec le juste, D.ieu mesure avec l’exactitude du diamètre d’un cheveu ”. Aussi ce qui aurait été considéré comme un impair mineur pour des hommes de notre calibre, eut un effet catastrophique sur les élèves de Rabbi Akiva. Mais nos Sages choisirent de transmettre cette histoire à la postérité. En fait elle est même imprégnée dans nos vies par une série de lois qui gouvernent notre comportement pendant les semaines qui séparent Pessa’h de Chavouot, chaque année. Apparemment, nous aussi avons quelque chose a apprendre de ce qui se passa avec les élèves de Rabbi Akiva. La leçon est double. Nous devons tirer des enseignements de leurs qualités tout comme de leurs fautes. Nous devons apprendre à nous soucier suffisamment de nos prochains pour ne pas rester indifférents à leurs erreurs et ne pas nous accommoder de leurs faiblesses. L’inverse serait peut-être un comportement social plus facile et plus confortable, mais plutôt que d’évoquer la tolérance, il s’agirait plutôt d’indifférence vis à vis de leur bien-être. Néanmoins, nous ne devons jamais nous permettre, dans quelque mesure que ce soit et dans quelque circonstance que se soit, de diminuer notre respect à leur égard, même s ils ne répondent pas à notre approche et restent dans leur voie, quelque erronée qu’elle puisse être. Cela peut paraître paradoxal, ça l’est. Mais quand il s’agit de nous-mêmes, c’est un paradoxe avec lequel nous sommes à l’aise: toute personne psychologiquement saine éprouve pour elle même de l’amour et en même temps, essaie sans cesse de s’améliorer. C’est donc là un paradoxe que nous devons également cultiver dans nos relations avec autrui. Tempérer nos efforts pour éclairer et améliorer notre prochain avec le respect pour son point de vue et ses sentiments, ou permettre à ces efforts de compromettre notre amour et notre respect pour lui est, dans les deux cas, échouer dans le témoignage à son égard du même amour que nous nous portons à nous-mêmes, un principe que Rabbi Akiva considérait comme fondamental dans le projet divin pour la vie et dont Hillel disait: c’est là toute la Torah, tout le reste n’est que commentaire.

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Kol Ayechouot pour les familles Madar, Parienti, Temim et Mouly


Femme Vaillante Toutes Filles d’Israël est une fille de Roi Une « Fille de Roi » de part son comportement peut sauver tout son peuple d’une terrible fin et au contraire lui offrir un nouveau départ remplie de richesse spirituelle et matérielle !!! Dans la Torah nous retrouvons l’histoire de plusieurs « Filles de Roi » qui de par leur comportement ont sauvé le peuple d’Israël. Ainsi nous voyons que la fille de pharaon roi d’Egypte, capitale du Avoda Zara et de l’impureté de son époque, prit sur elle de revenir vers son vrai Père le Roi des Rois Akadosh Barou’hou et de quitter le mauvais chemin de Pharaon et de l’Egypte, un chemin de matière. Elle mérita de se faire appeler « Bat Ya » fille de D.ieu pour se geste mais encore plus, elle eu le mérite d’élever comme son fils le sauveur du peuple élu, le sauveur d’Israël, Moché rabbénou qu’elle découvrit en descendant au Nil pour effectuer son Bain de conversion comme nous explique le Ma’am Loez sur le verset (Chemot 2, 5) : « Et la fille de Pharaon descendît se tremper dans le Nil » . Dans le livre de Ruth, il est raconté une histoire similaire, celle d’une princesse du pays de Moav, le centre de l’A-voda Zara et de l’Arayiot (les femmes de se pays étaient connu pour ne pas respecter les lois de Taarat Amich-pakha) « Ruth la moavit ». Ruth quitta tout cet univers malsain, ainsi que son statut de princesse pour devenir une pauvre mendiante Juive, qui pour ce nourrir devait ramasser des épis de blés pour elle et sa belle mère Naomie. Les écrits nous rapportent que Naomie sa belle mère lui dit: « Baignes-toi, enduis-toi, revêts tes plus beaux vêtements et descends vers l’aire de battage, mais ne te fais pas connaître à l’homme ... » (Ruth 3, 3) « Elle descendit vers l’aire de battage et fit tout ce que sa belle mère lui avait prescrit. »(Ruth 3, 6) Le Ma’am Loez nous enseigne que malgré que Ruth avait déjà quitter l’Avoda Zara quand elle est venu pour ce convertir elle n’a pas encore eu le temps de se tremper pour sa conversion et se fit après que sa conversion fût achevé par le Bain Rituel que Boaz la pris pour femme et eurent ensemble un enfant Oved père de Yishay, père de David roi d’Israel d’où viendra le Mashia’h qui nous délivra tous bimera yavo, Amen.

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Chaque femme juive doit voir en ces femmes des exemples de femme qui avait le pouvoir, la richesse, les honneurs mais qui ont préférer tout perdre juste pour devenir des Filles du Roi des Rois, de se purifier leur corps et leur âme dans les eaux du Mikvé « bain rituel » qui ont accepté de prendre sur elle Hol Torah mais si cela aller a l'encontre de leurs coutumes et habitudes, de se conduire comme les « Filles du Roi » des Filles de D.ieu, et ceux même si pour cela aux yeux de leur entourage elles étaient mal vu, différentes, étranges et ont du s’humilié, elles sont restaient ferme dans leurs décisions et c’est la raison qu’elles ont eu le mérite de recevoir chacune un Machi’ah. Une « Fille de Roi » ferra attention à sa tenue vestimen-taire, ferra attention à sa manière de parler de se comporter avec les gens. Une « Fille de Roi » ne prendra pas exemple des autres filles, mais servira elle d’exemple au femme du monde entier !!! Une « Fille de Roi » sera qu’il n’est pas convenable de se montrer au yeux des gens comme n’importe quel autre femme car elle connait sa valeur, son statue et son influence sur son entourage; elle doublera d’attention dans ses paroles, gestes et actes; même ses pensées seront des pensées de « Fille de Roi ». Elle ne publiera pas sa vie en public, se ferra discrète aux yeux des hommes même si présente, elle ne se donnera pas au premier venu mais se ferra mériter comme se fais mériter une « Fille de Roi » que son futur mari la respecte car elle inspirera le respect autour d’el-le du faites qu’elle se respect, elle-même, qu’elle garde une connexion constante avec son père le « Roi », qu’elle n’oublie pas qui est son père car lui n’oubliera jamais que c’est sa fille qu’il aime tant et qu’il ferra tou-jours tout pour son bonheur en particulier quand sa fille lui montre combien elle est attaché a Lui de par sa conduite et son comportement. Chaque femme juives doit savoir que même dans son passé elle ne faisait pas Torah et Mistvot, le faite de prendre sur elle aujourd’hui de revenir vers D.ieu, de reprendre son statut de Fille du Roi des Rois, lui donne le mérite de sauver sa maison et même de sauver tout le peuple d’Israël, Amen.

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Rephael Hai.


« On recherche le ‘Hamets à la lumière d’une bougie » Le réflexion de l’âme ne se fait que à la ‘Lumière’ de nos bonnes actions La michna au début du traité de Pessah rapporte: « La lumière du 14 on vérifiera le ‘Hamets à la lumière d’une bougie ». Le Rambam dans les halakhots de ’Hamets et Matsa (perek 2) écrit: « des paroles des anciens, on vérifiera et arrêtera le ’Hamets dans la nuit, depuis la veille du 14 à la lumière d’une bougie… car la lumière d’une bougie est belle pour vérifier ». Et comme ça est la Halakha, la veille du 14 Nissan cha-que maison juive fera cette vérification justement à la lumière d’une bougie parce que c’est le meilleur moyen de vérifié en détail les moindres recoins de la maison. Avec l’aide de D.ieu on pourra expliquer les paroles de nos sages pas seulement en se qui concerne le ‘Hamets, mais aussi apprendre un enseignement pro-fond on se qui concerne le travail divin, le meilleur chemin que nous pouvons à travers lui vérifier nos actions, comment devons nous vraiment vérifier nos actions et notre âmes selon la volonté de D.ieu sans baisser les bras devant notre situation spirituel, et au contraire recevoir de cela des forces pour corriger nos mauvaises actions et espérer s’élever spirituellement. Petites explications: comme nous le savons le ’Hamets représente le « Le mauvais penchant et les mauvaises actions du juif » et la Bougie représente « les mitsvot et les bonnes actions du juif » comme a dit Shlomo aMele’h dans le livre Michley « car la bougie est la mitsva et la Torah est lumière ». Ainsi quand nos sages nous ont dit « on vérifie le ’Hamets à la lumière d’une bougie » ils ont voulu nous enseigner que quand nous voulons examiner notre âme « vérifier notre ’Hamets », nos fautes et nos manques dans le travail divin (chacun à son niveau), il faudra faire cette examen « à la lumière d’une bougie » à la lumière de nos bonnes actions que nous avons mérité de faire dans le travail divin et à chaque fois que nous désirerons réexaminer notre âme il ne faudra pas oublier de prendre en compte nos bonnes actions de ce faite cela nous encouragera et nous empêchera de baisser les bras devant notre situation spirituel bien au contraire nous renforcera pour nous arranger et grandir spirituellement. Il est écrit dans les saint livres que au début le mauvais penchant « Yestser ara » essaye d’empêcher le juif à tout prix, de faire l’examen de notre âme, de réparer ses actions et de purifier le ’Hamets qui est en lui. S’il ne réussi pas à empêcher cette examen, alors il essayera pendant l’examen de faire renoncer le Juif de lui faire baisser les bras et pour cela il agrandira à ses yeux ses mauvaises actions et lui soufflera à son esprit ces paroles: «regardes combiens de mauvaises actions tu as accomplis et à quel point elles sont graves! Et combien tu es descendu dans ton travail divin

par rapport au passée! » Et d’un autre coté il lui ferra oublier ses mérites et le bien qu’il a fait, et tout cela pour lui faire baisser les bras, l’attrister, lui faire croire qu’il a atteint un point de non retour, pour ne pas qu’il essaye de réparer ses mauvaises actions et au contraire qu’il se laisse tomber encore plus en spiritualité. C’est pour cela qu’il faudra faire très attention de ne pas se laisser aller à son mauvais penchant qu’il vous ferra grossir beaucoup plus que ça ne l’est vos mauvaises actions et nos manques dans le travail Divin, et vous ferra oublier tout le bien qu’il y a en vous. Et on pourra dire sur le travail Divin que c’est la raison pourquoi nos sages de mémoires bénites veulent nous enseigner que si déjà nous sommes arrivés à examiner notre âmes et que nous désirons chercher pour purifier « Notre ’Hamets », nous devrons le faire « à la lumière d’une bougie » à la lumière de nos mitsvots et nos bon-nes actions, car tout spécialement dans un moment si sensible, que nous faisons face à toutes les mauvaises choses que nous avons commis et tous nos manques dans le travail Divin, nous pouvons arriver à baisser les bras et nous affaiblir. C’est pour cela ce qui nous don-nera nous renforcer, sortir la tête de l’eau et même de se corriger et remonter en spiritualité, c’est notre manière de voir les choses pendant l’examen de notre âme, sans oublier nos mérites toutes les fois que nous n’avons pas fait de mal comme dit le verset « retires toi du mal et fais le bien », que à chaque moment que nous avons eu l’occasion défaire du mal et que nous nous en somme abstenu nous avons fait du bien. Aussi vérifier correctement le ’Hamets, nos mauvaises actions et nos manques dans le travail Divin « à la lumière d’une bougie » simplement, voir vraiment nos mauvaise actions sans laisser le yester ara les gonfler, qui pourrons nous faire complètement abandonné! Il est très important de se souvenir cette base : Faire un examen de l’âme correctement, multiplier les prières à notre Créateur, pour qu’il est pitié de nous et nous don-ne des forces pour réparer nos mauvaises actions et pour le réjouir et ne pas tombé dans les bras de l’abandon, et qu’au contraire que l’on mérite de faire Téchouva et d’être des serviteurs de D.ieu, de faire Sa volonté: que ses enfants reviennent vers Lui sans sentiment de tristesse mais seulement dans la joie, et que même si dans le passé on a fauté et que nous ne sommes tou-jours pas arrivé au niveau spirituel que nous désirons atteindre.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a


Science & Torah Comment Dans

Gardes ta langue ! Ce n’est pas le droit chemin Nous nous habituons parfois à commettre une faute parce que nous la banalisons. En effet, en voyant qu’elle est devenue commune chez beaucoup de personnes qui ne la considèrent plus du tout comme une transgression, nous nous montrons également moins pointilleux. Mais ce n’est pas le droit chemin : même si nous sommes confrontés à des personnes importantes qui ne maîtrisent pas leurs paroles, nous ne les prendrons pas en exemple (nous les jugerons positivement en considérant qu’elles n’ont pas réalisé la gravité de leur attitude.) Une grande utilité Il est d’une grande utilité de s’habituer à « se montrer souple », car outre le fait que c’est en soi une belle qualité, qui vaut que du Ciel on se montre souple avec toutes les fautes qu’on a commises, comme l’ont dit nos Sages, c’est également d’une grande utilité pour ne pas en arriver à la colère et à la dissension. (Cha’ar HaTevouna)

Femme Vaillante La sainteté mène à la joie et à la Chekhinah Toute femme au monde a besoin d’un encouragement et d’une joie véritables, à cause de tout le travail considérable que lui donne l’éducation des enfants et les autres tâches de la vie quotidienne. Les Sages disent : « La Chekhinah ne réside que dans la joie ». Nous trouvons cela chez Ya’akov, sur qui la Chekhinah n’a pas reposé pendant tout le temps où il était plongé dans sa douleur pour Yossef ; mais quand il l’a vu, il est écrit : « L’esprit de Ya’akov est revenu à la vie ». On peut tirer de là que la Chekhinah vient par le mérite de la joie. Quand quelqu’un est digne de la présence de la Chekhinah, il est également digne que la joie et la félicité reposent sur lui. Or il n’y a rien qui fasse fuir la Chekhinah autant que l’impureté, et rien qui l’attire comme la sainteté. Par conséquent, la femme qui prend garde à la sainteté et à la pudeur est celle qui est digne que la Chekhinah repose sur elle. Et comme elle est digne de la présence de la Chekhinah, la joie vient automatiquement, car sans joie il n’y a pas de Chekhinah. C’est pourquoi on lui accorde la joie et l’allégresse, pour que la Chekhinah dont elle est digne puisse reposer sur elle. En conclusion, la sainteté mène à la joie, et la joie mè-ne à la Chekhinah. Puissions-nous le mériter !

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Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Bensimon, Chemouni, Benita, Mimouni, Chichportiche, Sebag et tous leurs proches


Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron

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1 Nissan : Le Rav Chalom Dov Ber Schneerson Né en 5621 (1860), Loubavitch, décédé en 5681 (1920). Il était le 5ème

Admor de Loubavitch, connu comme le Rachab. 2 Nissan : HaRav Moché Dayan , 5661 (1901). Un des plus grand Rabbins d'Erets Israël, l'auteur de "Yachir Moché". 3 Nissan : HaRav Eliyahou Meïr Finkel 5757 (1997). Le Nasi de la Yéchiva de Mir à Jérusalem.

6 Nissan : HaRav 'Haïm Aboulafia 5420-5504(1660-1744). Il est né à Hevron, Rav de Tsfat, Izmir (Turquie)et Tibériade, Israël, connu pour être un faiseur de miracle. 11 Nissan : HaRav Moché ben Na'hman le Ramban 4955-5031 (1194-1270). Il fut un élève du Rama (Rabbeinou Meïr HaLévi Aboulefia). Il s'installa en erets Israel durant les dernières années de sa vie. 13 Nissan : Maran HaBeth Yossef - Rabbi Yossef Caro (1488-1575) Auteur du Beit Yossef, Choul'han Aroukh, Qesef Mich-

né et Magid Meicharim. 13 Nissan : Rabbi Mena'hem Mendel 5549-5626(1789-1866). Le Tsema'h Tsedek, 3ème Rabbi de Loubavitch, le petit-fils du Baal HaTanya. 15 Nissan : Yits'haq Avinou Né le 15 Nissan, 1712 AÈC, et décédé à l'âge de 180 ans, en 1532 AÈC. Repose dans la

Tombe des Patriarches à Meharat aMa'hpelah. 17 Nissan : Rav Meïr Abou'htsera d'Achdod Le fils de Baba Salé, 1983 18 Nissan : HaRav Israël Abou'hatsera Le fils du Rav Aharon Abou'hatsera, le descendant d'une famille de rabbins célè-

bres. 25 Nissan : HaRav 'Haïm Halberstam de Tzanz 5554-5636 (1794-1876). L'auteur de Divrei 'Haïm, fondateur de la 'Hassidout de Sanz. 26 Nissan : Yéhochoua ben Noun 1243 (AÈC). Le leader des enfants d'Israël après la mort de Moché 30 Nissan : HaRav 'Haïm Vital élève du Arizal, auteur de Ets 'Haïm. Il est né à Tsfat en Israël. Il a écrit "Cha'arei Qedoucha"

un guide pour atteindre le roua'h haQodech (l'inspiration divine)et Névouah (la prophétie). Il est décédé à Damas 53035380 (1543-1620).

Anolad ben Sivan bat Nava Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad


UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Ouriya. Yéchaya, fils de Amotss. Mikha. Chaloum Kohène Gadol(le Grand Prêtre). Yoël, fils de Pétouèl. Etaient membres de son Tribunal : Nah’oum et H’abakouk, les prophètes. Séraya Kohène Gadol (le Grand Prêtre). Nah’oum Haèlkachi. Tséphaneya, fils de Kouchi. Yirmiya, fils de H’ilkiyaou. Etaient membres de son Tribunal : Tséphaneya, et Ouriya, les prophètes. H’èlkiya Kohène Gadol (le Grand Prêtre). ’Hazarya. H’oulda, la prophétesse. Yéh’èzkèl, fils de Bouzi. Baroukh, fils de Nériya. Yéhotsadak, père de Avi ‘Hèzra Kohène Gadol (le Grand Prêtre). H’agaye. Zékharya. Malakhi. Zéroubabèl. Mordékhaye. Bilchane. ‘Hèzra Hakohène Hasofèr ( Prêtre et Scribe). Yéhochoua, fils de Yéhotsadak. Séraya. Ré’hélaya. Mispar. Biguevaye. Néh’oum. Ba’hana. Néh’émeya, fils H’akhalya. Tous membres de la Grande Assemblée. Esther. Danièl. H’ananeya. Michaèl. ’Hazarya. Natane, le prophète. Gade, le Visionnaire. ‘Hovadya, le prophète. Yah’azièl, l’un des fils de Mataneya. Eli’hézer, fils de Dodavahou, de Morécha. Nériya. Séraya. Mah’sséya. H’anamèl. Chaloum. Avnèr, fils de Nèr. Palti, fils de Layich. Yéhonatane, fils de Eviatar.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Choco - Coco Pessah Gâteau : 6 oeufs, 1 verre de sucre (175 g), 100 g de noix de coco, 100 grammes de chocolat noir grossièrement râpé Ganache : 10 cl de crème parvée, 100 g de chocolat noir Recette : Séparer les blancs des

jaunes d'oeufs. Battre les blancs d'oeufs en neige ferme puis y ajouter progressivement 3/4 verre de sucre pour obtenir des blancs en neige très ferme. Dans un autre saladier, battre les jaunes avec 1/4 de verre de sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et double de volume. Râper grossièrement 100 grammes de chocolat noir. Incorporer progressivement la noix de coco et le chocolat râpé aux jaunes d'oeufs puis ajouter à ce mélange les blancs en neige en 3 fois en battant délicatement le mélange. Verser dans un moule tapissé de papier sulfurisé et faire cuire dans un four préchauffé à 170 degrés pendant 20 min puis réduire à 160 degrés et cuire encore 20 min, jusqu'à ce que le dessus du gâteau soit doré et que la pointe d'un couteau enfoncée dans le gâteau en ressorte sèche. Retirer du four et laisser refroidir puis démouler le gâteau. Préparation de la ganache au chocolat: Mettre dans un bol les 100 grammes de chocolat coupés en morceaux avec la crème parvée et faire fondre au bain-marie en remuant

Epaule de mouton au four Ingrédients, pour 6 pers. :

1 epaule de mouton de 1,5 kg a 2 kg, 2 oignons, 3 tomates, 1 citron, 4 gousses d’ail, 6 brins de persil, 1 CaC de coriandre, 3/4 verre d’huile, Sel et poivre Recette : Allumer le foux position maxi. Enduire l’epaule de mouton d’huile et la saupoudrer de sel, povre et de coriandre. Verser l’huile dans le plat a gratin, y placer l’epaule, y verser le jus du citron, l’entourer d’oignons émincés et d’ail pelé et écrasé, la garnir de tranches de tomates, sil en reste les mettre avec les oignons, et la parsemer de persil coupé fin. Saupoudree les tomates et les oignons d’un peu de sel fin. Couvrir le plat d’une feuille d’alluminium huilée et enfourner. Après 3 minutes, mettre a feu moyen et faire cuire pendant 15 minutes. Ajouter alors un verre d’eau et continuer la cuisson pendant 1 heure. Enlever la feuille d’aluminium, laisser cuire encore 5 minutes et retirer du four. Dresser dans un grand plat. Mettre la sauce en saucière. Servir chaud. Possibilitée d’accompagnement du riz blanc.

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SEGOULOT SPECIAL PESSAH 1- Chabbat avant Pessa'h il faudra preparer un chabbat encore plus copieu et riche que les autres chabbat de l'annee, en effet c'est par le merite de ce chabbat que nos ancetres on meritait les miracles de la sortie d'egypte. 2- Pendant la Bdikat Hamets ne pas oublier de verifier dans les poches - Segoula pour etre sauver du vol 3- Pendant le Biour Hamets prendre un papier et y inscrire toutes les choses qui vous causes du tort dans votre vie quotidienne ex': la parnassa, la sante, le mariage etc... et bruler ce papier avec votre Hamets. 4- Lire en journee avant le seder de Pessa'h la priere du Korban Pessa'h ainsi que la Igueret de Rabbi Shimom d'Ostropolie - Protection pour toute l'annee. 5- Preparer en couple le mari et la femme la table du seder avant l'entree de la fete - Segoula pour la Paix dans le couple. 6- Garder dans la maison un morceau de la matsa Afikoman toute l'annee - pour une abondance dans la parnassa et protection . 7- Garder de la matsa qui a ete faite pour Pessa'h et la manger a Rosh Ashana. 8- Pendant que les enfants chantent le MA NISHTANA c'est le moment de prier pour leurs reussite et pour ceux qui n'ont pas encore d'enfants de prier pour en avoir. 9- La Matsa est la Richesse ; La Matsa est un traitement. 10- Les femmes- faites attention d'accomplir toute les mitsvot de seder de pessa'h : boire les 4 verres, reciter le Alel apres la priere de Arvit et la lecture de la Agada joyeusement et de ne pas parler de discution banal depuis le Kidouch et jusqu'a la fin du Alel. 11- Le chant E'had Mi Yodea contient de merveilleux secrets. 12- Le soir du seder il faut profiter que les portes du ciel soient ouverte pour prier Borei Holam 13- Il est tres important de se vivre la sortie d'Egypte pas seulement de la lire. 14- Prendre soit de bien preparer le Seder car comme sera votre Seder comme ca sera votre annee. 15- Le milieu de la nuit est un moment propice pour demander a Hashem tous ce que vous desirez. 16- Honnerer sa femme d'un bijou ou/et d'un bel habit pour la fete. 17- Il faudra rester joyeux pendant Hol Amoed : habit, repas ... 18- Auqnd on invite Elihaou aNavi chez nous le soir du Seder chacun son tour ira a l'entree de la maison de fera un voeu. 19- Celui qui mange le lendemain du seder les signes du plateau meritera la crainte Divine. 20- Il ne faudra pas s'enerver le soir du seder car cela apporte un mauvais presage. 21- Le 7eme jour de Pessa'h implorer les cieux pour les choses compliquer qu'Hashem dans sa grande misericode, vous ouvre les portes, a l'aurore et reciter le Chirat Ayam . 22- Le shabbat apres Pessa'h ne pas oublier de faire les Halot en forme de clef pour ouvrir la parnassa. 23- Garde le sel du omer toute l'annee et une segoula pour la protection. 24- Boire l'eau de la pluie en Pess'ah et Chavouot peut vous guerir de toutes les maladies.

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