E-Magazine Familly Torah Sivan 2019

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Directeur : Rephael Hai

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-5

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-8

E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 12-19

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

IDEES CREATIVES

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Pages 24-31

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Pages 20-21 QUESTIONS AUX RAV Pages 22-23 VIVRE SON TEMPS TORAH & SCIENCE - GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE Pages 32

Rav Shalom Arush chlit’a

HILLOULOT ATSADIKIM

Rav Ron Chaya chlit’a

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Pages 34-35

Rav Acher Fitoussi chlit’a

ENFANT

Rav David Nacache chlit’a

Pages 36 - 39

Yeshiva Or Arachbi

SEGOULOT

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Pages 40

Et plein d’autres Gdoley aDor...

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Introduction à la fête de Chavouot La fête de Chavouot est célébrée le 6 sivan soit 49 jours (7 semaines) après Pessa’h. « Chavou’a » en hébreu signifie « semaine« , Chavouot est donc la fête des semaines, comme il est écrit dans la Torah (Devarim 16, 9-10) : « tu compteras sept semaines… et tu célèbreras la fête de Chavou’ot… ». Nos sages s’interrogent car c’est la seule fête que la Torah fait dépendre d’un compte. C’est, répondent-ils, parce que les enfants d’Israel commencèrent à compter, dès la sortie d’Egypte, les jours les séparant du don de la Torah. C’est pourquoi ce compte fut fixé pour les générations suivantes.

La veillée de Chavouot Nous avons la coutume de veiller la première nuit de Chavouot pour étudier la Torah. Une des raisons de cette veillée est que, lors du don de la Torah, Hachem dut « réveiller » les bné Israel par le tonnerre et les éclairs. Nous devons donc réparer ce fait en étudiant la Torah toute la nuit. Il faut éviter toute conversation inutile ou qui ne porte pas sur des sujets de Torah pendant la nuit de Chavou’ot et ne pas gaspiller ces heures précieuses a des futilités. Rester assis sans rien faire équivaut a dormir. Les femmes ne sont pas concernées pas la veillée.

Veillée de Chavouot : Étude ou Tikoun ? Si on veut agir au mieux, il est préférable de tenir compte de l’opinion des kabbalistes et, la nuit de Chavouot, étudier en groupe le « tikoun« , imprimé dans les livres de fêtes, plutôt que d’étudier la Guémara et les décisionnaires.

Concernant Acher Yatsar, on la récitera uniquement si on a été aux toilettes. On s’efforcera d’être « aussi fort qu’un lion » pour la téfila du matin c’est à dire de prier avec force et vigueur malgré la fatigue afin de ne perdre le mérite de cette veillée. Il faudra notamment ne pas somnoler et rester concentré pour la récitation du Chema et de la ‘Amida ainsi que pour la lecture des 10 commandements.

Un repas lacté pour Chavouot Nous avons l’habitude de consommer le premier jour de Chavouot un repas à base de lait (et de miel) car la Torah est comparée au lait et au miel (Chir HaChirim 4, 11). On peut trouver une autre raison à cette coutume : après avoir reçu la Torah au Mont Sinaï, les bné Israël ne trouvèrent pas de viandes conformes aux lois concernant la cacherisation de la viande qu’ils venaient de recevoir. Ils consommèrent donc un repas lacté le temps de préparer de la viande cachère. Afin de perpétuer cette coutume tout en respectant la halakha de « se réjouir pendant la fête » (qui passe par la consommation de viande et de vin), nous avons l’habitude de manger des aliments lactés d’abord, puis, après s’être nettoyé les mains et rincé la bouche, de consommer un repas à base de viande.

Étudier le jour de Chavouot On fera son maximum pour étudier la Torah le jour de Chavouot. On peut étudier le Sefer Hamitsvot du Rambam (ouvrage référençant et expliquant toutes les mitsvot positives et négatives). Il est bon également de lire les Tehilim car le roi David est décédé à Chavouot. On lira également la Meguilat Ruth.

Chavou’ot qui tombe motsé Chabbat

Mais celui qui éprouve le désire d’étudier la Guémara et les décisionnaires a sur quoi se fonder.

Chavou’ot 5779 aura lieu Dimanche 09 Juin 2019 (+ pour les gens résidant en dehors d’Israel Lundi 10 Juin)

En revanche, lorsque la plus grand partie de la communauté lit le tikoun, un particulier ne doit pas s’en séparer pour étudier.

Dans le cas où Chavou’ot tombe motsé Chabbat (dimanche et lundi), comme cette année, le premier jour de Yom Tov commençant dès la fin de Chabbat, il y a des règles particulières à appliquer.

Qu’est ce que le Tikoun de la nuit de Chavouot (Littéralement : Réparation de la nuit de Chavouot) : Instauré par le Ari zal, c’est un recueil des versets de la Torah, du Midrach, du Zohar et des Tehilim, qui permet de réparer la faute des Bné Israel.

Le matin de la veillée de Chavou’ot Si on est resté éveillé, nous avons l’habitude de réciter le matin après la veillée de Chavouot toutes les bénédictions du matin à l’exception de Netilath Yadayim du matin (pour les sefaradim).

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Introduction La fête de Chavou’ot est célébrée 7 semaines après Pessa’h. Afin que les 7 semaines soient complètes, il est nécessaire d’attendre la fin du 49e jour, soit cette année la sortie de Chabbat, pour « rentrer » dans la fête de Chavou’ot. Il est nécessaire de comprendre ce principe pour pouvoir bien appréhender les règles que nous allons voir.

Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel


Préparation des repas Lors de Chabbat ou de Yom Tov, il est interdit de préparer quoi que ce soit pour le ou les jours suivants. Par exemple, il est interdit de commencer à préparer à manger pendant Chabbat pour après Chabbat. Dans le cas où Chavou’ot commence samedi soir après Chabbat, il est interdit de préparer le repas du soir de Yom Tov (samedi soir) pendant Chabbat ou de préparer la nourriture du 2e jour de Yom Tov (lundi) pendant le 1er (Dimanche). Il faudra donc tout préparer avant l’entrée de Chabbat ou alors cuisiner (dans les conditions permises) samedi soir après chabbat pour le 1er jour de Yom Tov et à partir de dimanche soir pour le 2e jour de Yom Tov.

Pas de Erouv Tavchilin possible Lorsque Chabbat tombe après Yom Tov, nous pouvons faire un erouv tavchilin afin de terminer la préparation des repas de Chabbat pendant Yom Tov (où il est permis de cuisinier et de cuire). En revanche, lorsque Chabbat précède Yom Tov, il est impossible de cuisinier pendant Chabbat. Le principe de erouv tavchilin n’existe donc pas dans ce cas. Il n’y aura donc pas de erouv tavchilin lorsque Chavou’ot tombe motsé chabbat.

Cuire pendant Chavou’ot Pour pouvoir cuire pendant Yom Tov, nous pouvons allumer le feu à partir d’une flamme existante. Lorsque Yom Tov tombe juste après Chabbat, il faudra penser à allumer une veilleuse depuis l’entrée de Chabbat car il est interdit d’allumer une nouvelle flamme pendant Yom Tov.

Allumage des nerot de Yom Tov Samedi soir, les femmes devront attendre, de façon certaine, la sortie de Chabbat pour pouvoir allumer les bougies de Yom Tov.

Le kiddouch de Yom Tov Nous exprimons la sainteté d’un jour de Chabbat ou de Yom Tov par le Kiddouch. Quand Chabbat et Yom Tov se succèdent, il faut attendre que le premier se termine pour rentrer dans le deuxième. Une des raisons est que la havdala (avec uniquement la berakha sur la flamme dans notre cas) qui sépare les 2 jours et qui sera faite cette année dans le Kiddoush de Yom Tov, ne pourra être faite qu’après la fin de Chabbat. C’est pourquoi, il faudra attendre la fin de Chabbat pour pouvoir faire le Kiddoush du premier jour de Chavou’ot. Le Kiddoush du 2e jour de Chavou’ot soit dimanche soir (pour ceux qui ne résident pas en Israel) peut être fait plus tôt. Il faudra se renseigner auprès de son Rabbin.

Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #8 : La joie incondionnelle Quelle meilleure source d'énergie que la joie ? Mieux que des vitamines, la joie c'est de la force à l'état pur. _____________________________________ Rappelez-vous, enfant, la joie de marquer un but au foot, la joie de la sortie des classes, le bonheur de monter sur un nouveau vélo ? Moments inoubliables ! La joie propulse et transporte, donne des ailes. En effet, quand on est gai, bien dans sa peau, on ose entreprendre, aller vers les autres. Quelqu'un d'enthousiaste c'est quelqu'un qui est heureux de vivre. Le présent dossier est consacré à la notion de bésimh'a, une façon de se comporter dans la vie avec optimisme et bonheur. Certains sont naturellement plus gais que d'autres, mais comme tous les traits de caractère, celui-ci peut se travailler et se développer. Le sentiment de joie encourage à se dépasser, à agir plus lestement et plus efficacement. La mémoire est plus performante, la forme physique bien meilleure, et la performance professionnelle accrue. Bref tout vous réussit.

dans la vie, on s'emploie à l'obtenir même sans argent. Le plaisir de grandir Autrefois, la joie la plus exubérante que l'on puisse voir au cinéma était celle du nouveau papa. On le montrait en train de danser, fou de joie, distribuant des cigares. De nos jours, l'homme à qui l'on apprend qu'il est père est aussitôt accablé par la perspective des soucis à venir.

Alors que ce soit en voyageant, en étudiant, en travaillant ou en se reposant, il est indispensable de rechercher cet état de joie si fertile en force et en confiance en soi.

La vraie joie vient du sentiment de grandir et de se réaliser. Celle que l'on ressent lorsque son équipe remporte une victoire, ou lorsque l'on gagne au loto, n'est qu'illusion, car l'événement ne vous a pas fait grandir ou changer. La joie ne peut résulter d'événements, elle résulte de votre réaction à la vie, de votre manière de tirer parti des expériences. Ainsi, la venue d'un enfant signifie votre disponibilité à toute heure du jour et de la nuit. Ce n'est pas facile. Mais si vous vous concentrez bien, même à 3 heures du mat., un bébé, c'est une vraie joie. Donnez du sens à vos actes et vous éprouverez de la joie. En poursuivant un but, vous avez une action sur votre environnement, vous influez sur le monde. Vous êtes éternel. Trouvez un but, quel qu'il soit et travaillez-y. Dans la conscience juive, servir D. est le but ultime.

La joie factice

L'intériorité et l'extériorité

Dans les manifestations sportives, l'euphorie éclate. Ils sont des milliers à hurler leur joie dans le stade et dans les rues, occasionnant parfois des troubles et des violences que la police doit faire cesser. Est-ce que la joie engendre nécessairement des dérives ?

Il existe dans la Torah le principe de 'hitsonit miorrer pnimiout ( l'extérieur réveille l'intérieur). Cela signifie qu'il est possible de développer un état émotionnel en le simulant. Ainsi, il est prouvé scientifiquement que sourire quand on est triste améliore l'état d'esprit. Il y a une corrélation entre l'action des muscles et l'état émotionnel. Faites des choses qui demandent de la joie et vous verrez que vous deviendrez plus gai. Par exemple, portez de jolis vêtements, mangez de bonnes choses, chantez, faites une belle ballade, rencontrez des amis, rendez service, méditez le bonheur d'être en vie. Et… appelez vos parents pour les remercier de vous avoir donné le jour. Lorsque la joie naît en vous ne vous contentez pas de la savourer, canalisez-la. Faites quelque chose de productif, de grand. Aidez quelqu'un dans le besoin ou attaquez-vous à un travail difficile.

On ne se réalise pas tout à fait sans une dose de gaieté. Même couvert de médailles, un sportif a besoin des acclamations du public pour se surpasser toujours davantage et offrir un plus beau spectacle. C'est pareil dans la vie. Il faut de l'enthousiasme pour vivre avec brio. Les gens gais sont dynamiques et ambitieux et ils n'ont jamais assez de temps pour réaliser tous leurs projets.

Non, car il ne faut pas confondre joie et hystérie. Il y a loin de la joie authentique qui donne l'envie de réussir à la joie de façade qui ne produit qu'un court effet. Cette fausse joie c'est aussi celle des soirées de réveillon où le monde vous semble merveilleux, où tous les gens s'aiment. Pourtant, les nuits de réveillons sont celles où l'on se suicide le plus. ? C'est également la joie du gagnant du loto qui pense à tout ce qu'il va pouvoir s'offrir et qui se sent tout à coup libre et maître de son destin. Plus de travail, de soucis. Ne sait-il pas qu'on peut être malheureux, même avec des millions ? Le gagnant du loto sait-il au juste ce qu'il recherche dans la vie. Ce moment de joie passé, il sera toujours à la recherche d'un but à son existence. La joie, ce n'est pas un bon moment passé à boire entre amis, à rigoler. C'est le sentiment profond et réconfortant qu'on réalise son potentiel. Sion sait ce que l'on veut Page 6

L'anticipation du plaisir On peut augmenter la joie en anticipant le plaisir à venir. Lorsqu'on se réjouit à l'avance de quelque chose de bien on est plus disposé à l'apprécier et la joie qu'elle procurera sera plus intense et plus vraie. Quand vous vous dites " Youpi ! On va au spectacle demain ! " Vous

Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg éprouvez déjà la joie de l'attente. Ceci à de profondes implications. Si vous anticipez le plaisir, vous vous mettez en état de joie. Si vous vous dites le matin au réveil : " Aujourd'hui est un nouveau jour. Qu'est-ce que j'en attends ? Qui vais-je rencontrer ? Que vais-je accomplir ? " vous créez l'énergie pour aborder positivement cette journée. Ne vous crispez pas sur les aspects négatifs, du style : " Je suis crevé… Mon boss n'est jamais content… ", mais raccrochez-vous au positif : " Aujourd'hui je vais vraiment bien bosser. Il faut que je gagne l'argent pour payer ceci ou cela… " Utilisez cette méthode en toutes circonstances. Vous allez visiter un musée ? Qu'est-ce que cela va vous apporter ? Pensez au plaisir et aux acquis que vous retirerez de cette visite. Procéder ainsi vous apportera une joie permanente. Un état d'esprit Beaucoup de personnes connaissent mal le sentiment de joie car ils considèrent les choses comme allant de soi, jusqu'au jour où elles échappent à la mort dans un accident de la route, ou ressortent du service de cancérologie complètement guéries. A partir de ce moment là, elles ne voient plus la vie de la même façon. Elles n'en reviennent pas d'être en vie et chantent sur tous les toits leur bonheur d'être en vie. Cette joie est incompréhensible à ceux qui ne conçoivent que le bonheur matériel. Apprécions ce que nous avons. D. nous a créés pour avoir de la joie. La joie d'être en vie, d'avoir vos mains, vos jambes, vos yeux, votre cerveau ! Apprenez à ressentir cette joie-là et elle ne vous quittera plus. Le bonheur n'est pas un événement, c'est un état d'esprit. Vous pouvez posséder toutes les richesses du monde et être malheureux, de même que vous pouvez avoir très peu et baigner dans le bonheur. Il y a du bonheur à simplement être, à vivre. C'est une base de départ pour devenir. Tout autre joie est illusoire. Qu'est-ce qu'une nouvelle voiture ou de l'argent vous apportera ? Juste un moyen d'échapper à la réalité, de s'envelopper de confort, de s'enfermer dans un cocon. Un état naturel La joie est un état naturel. Les enfants l'ont de façon innée et ils jouissent de la vie dans sa forme la plus simple : un bonbon, un jouet, la lune. C'est en grandissant que nous apprenons l'état de malheur. Les raisons du bonheur n'ont pourtant pas disparu mais le poids des soucis quotidiens nous en éloigne. Il faut savoir prendre conscience de la beauté de chaque instant et se rattacher à cet état de joie naturel qui est sous-jacent en nous. Si nous sommes privés de la conscience que la vie est bonne, nous sommes privés de tout. C'est pourquoi les prières du matin commencent par des bénédictions sur des faits tout simples - Merci mon D. de me donner le vie. - Merci mon D. de me permettre de voir. - Merci mon D. De me permettre l'usage de mes jambes

et de mes mains. - Merci mon D. de me permettre de penser. Si vous parvenez à voir, à évaluer et apprécier la chance de posséder tout cela, vous atteindrez le bonheur à jamais. Et lorsque nous sommes joyeux, D. est joyeux et nous couvre de bienfaits. Autrement dit, si nous prenons plaisir à ce que D. nous offre, Il nous donne davantage. C'est pourquoi le roi David disait : " Servez D. avec joie. " D. ne veut pas de figures moroses autour de lui. C'est donc un devoir que celui de la gaieté. Il est dit dans la Torah que nous serons punis " car nous n'avons pas servi D. avec joie. " Vous pourrez avoir rempli toutes les obligations sur terre, servi vos parents avec amour, aidé votre prochain, si vous n'y avez pas mis de la joie, le Tout-puissant vous en tiendra rigueur car Il attend de nous que nous prenions le maximum de plaisir. Vous n'êtes pas heureux de vos jambes et de vos mains ? Vous ne trouvez pas que le monde est beau ? Alors vous servez le mauvais D. Ne pas se laisser abattre Apprenez également à aborder vos soucis avec joie. Comment est-ce possible ? Considérez-les comme des occasions de grandir, des défis pour vous construire. Par définition, la vie est une suite de défis. Ces défis vont-ils augmenter votre joie ou la diminuer ? Si vous vous laisser submerger par de petites choses, votre joie sera vaincue. Quand un problème vous assaille, demandez-vous si cela vaut la peine d'y dépenser tant d'énergie. Cela ne dépend que de vous. Le Or'hot tsadikim (XVème siècle) disait : " La joie réside dans le coeur d'une personne lorsqu'elle ne se focalise pas sur ses problèmes. " Si vous parvenez à cela, vous atteignez l'état naturel de joie. Il y a une différence entre préoccupation et souci. Le souci est l'action démoralisante sur vous de votre problème. La préoccupation est l'attention que vous portez au problème sans en ressentir d'angoisse démesurée. Ne vous laissez plus atteindre par les récriminations de vos parents, par les pleurnicheries de vos enfants, par la mauvaise humeur de votre patron. Acceptez-les comme une réalité et trouvez un point positif auquel vous raccrocher. Faites le compte de tous les bienfaits dont vous jouissez. Les enfants braillent. Et alors ? Cela signifient qu'ils sont en vie et en bonne santé. Quand vous êtes gai vous êtes combatif, sinon vous êtes le jouet de vos ennuis. Si face à un client mécontent vous vous montrez abattu, vous avez toutes les chances de le rendre encore plus contrarié. Mais qu'en est-il, me direz-vous, quand on subit un drame tel que la perte d'un proche ? Il faut savoir que la prière du Kaddish n'est pas une prière pour le mort, mais

Kol Ayechouot pour Miriam Mireille Janet Bat Ester, Michpah’at Waserman, Page 7

Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg un hymne à la vie. La fin d'un être aimé n'est pas notre fin et le plus bel hommage qu'on puisse rendre au défunt est de dire le bonheur et l'importance de vivre. La mort est l'événement qui nous fait le mieux apprécier le sens de l'existence. Quoiqu'il en soit, si vos problèmes vous dépassent, essayez de ne pas empoisonner ceux qui vous entourent. Du style : " Je suis mal aujourd'hui, qui pourrais-je bien contaminer ? Ayez au moins le bon goût d'être malheureux tout seul. La joie de la sagesse La sagesse est une immense source de joie. Elle nous permet de comprendre notre monde et la place que nous y tenons. Le Judaïsme enseigne que l'essence de toute joie est la Torah car elle nous montre le sens de la vie et nous apprend le moyen de nous relier avec le Tout-puissant et de vivre selon Sa volonté. C'est pour cela qu'à Tishabéav, jour de deuil pour le peuple juif, on n'a pas le droit d'étudier la Torah, car la Torah est joie. Le grand cabaliste du XVIème siècle, Le Arizal, a dit que " La joie ouvre les portes des plus hauts niveaux de la sagesse. " Plus vous acquérez de sagesse, plus votre vie est heureuse. Il y a une joie naturelle qui provient de l'acquisition de la sagesse et cela même si on ne la met pas en pratique, car elle ouvre des perspectives, elle élargit le champ de notre existence. De plus, elle modifie notre vie de manière concrète. Si vous ramassez une pierre et découvrez que c'est un diamant, vous vous précipiterez en dansant de joie, chez un joaillier. Mais si vous ramassez ce diamant et vous mettez à jouer aux billes avec, il finira dans une bouche d'égout.

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Nos Sages utilisent une métaphore encore plus forte. Ils disent qu'étudier la Torah et oublier est comme enterrer ses enfants. Vous perdez un élément de réalité, un lien avec l'éternité. Alors, quel que soit le point de sagesse que vous acquérez, mémorisez-le, révisez-le et gardez-le toujours à l'esprit. Utilisez-le pour atteindre les buts les plus hauts et servez-vous en dans l'adversité. Faire une liste Comme travaux pratiques, prenez-vous dix minutes et dressez une liste de tous les circonstances où vous avez éprouvé de la joie. Cela peut être un exploit sportif ? Des retrouvailles avec un excellent copain ? La naissance de votre premier bébé ? Votre guérison après une grave maladie ? Analysez la liste de près et tâchez de trouver le dénominateur commun de toutes ces causes de joie. Quand vous l'aurez découvert, vous détiendrez l'arme secrète contre la mauvaise humeur. Distinguez bien entre la vraie joie et la simple manifestation euphorique. Essayez sans cesse d'augmenter votre liste et demandez des témoignages autour de vous. En quoi la joie est un élément de la sagesse La joie donne pouvoir et force. La joie fait viser juste. La joie est un état naturel. C'est en grandissant que l'homme s'en détourne. Ne subissez pas vos problèmes. Affrontez-les. N'attendez pas d'être à l'article de la mort pour apprécier d'être en vie. Faites la volonté de D. et vous serez en prise avec l'éternité.

Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar Kol aYechouhot a Miriam ba t Smadar


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

La paix domestique par la prière Il faut savoir que la prière est une condition nécessaire à la paix domestique. L'homme ne peut jouir de la paix domestique sans prier ! Et, sans la prière, l'homme ne peut profiter d'aucun conseil ou stratagème. Même s'il étudie tous les livres du monde qui traitent de la paix domestique, qu'il suive les meilleurs avis à ce sujet, et qu'il se comporte comme un mari modèle avec les meilleures vertus, il n'aura pas la paix chez lui sans la prière. Cela est vrai pour plusieurs raisons : La paix domestique est surnaturelle, ainsi que nos Sages de mémoire bénie l'enseignent : “Trouver son conjoint est plus difficile que la séparation de la Mer rouge.” C'est-à-dire que trouver un conjoint est un miracle, au même titre que la séparation des eaux de la mer et leur conversion en un terrain sec. C'est que les membres du couple s'opposent totalement l'un à l'autre. Et lier ces deux entités contraires en une union authentique et permanente requiert un miracle qui nécessite beaucoup de prières, comme il est écrit (Liqouté Moharan 7) : “La prière dépasse la nature qui est déterminante, tandis que la prière change la nature.” Il est rapporté (Sefer ha Midoth) que par le biais de la prière pour son prochain, on attire son amour. Le mari priera donc pour sa femme et ainsi sa femme l'aimera. De même, la femme qui prie pour son mari attire son amour. Il est écrit dans les "Entretiens de Rabbi Na'hman"(263) : “Il très fréquent que naisse la discorde chez un nouveau couple et qu'ils se séparent pour un certain temps, et quelque fois définitivement, que D.ieu nous en préserve. Rabbi Na'hman a dit que les forces du mal prennent plaisir à ruiner la paix des jeunes mariés afin qu'ils soient pris dans leurs filets, que D.ieu nous en préserve, car elles les guettent pour les prendre au piège.” Nous comprenons par là que le mauvais penchant investit toutes ses forces pour s'attaquer à la paix domestique et nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “Si le Saint béni soit-Il ne venait pas à son aide, l'homme ne pourrait se défaire du mauvais penchant”. Cela signifie qu'il est impossible de le dominer sans l'aide du Saint béni soit-Il, en particulier dans le domaine de la paix domestique, là où il est particulièrement agressif. L'homme doit beaucoup supplier et demander à Hachem qu'Il vienne en aide pour dominer le mauvais penchant qui veut nuire à la paix domestique. Il est écrit dans la Tora : “Sache donc aujourd'hui, et porte-le dans ton coeur.” De là, nous apprenons que tant que l'homme n'intériorise pas un concept dans son coeur, il n'a rien fait, car il ne suffit pas d'étudier ou de savoir quelque chose intellectuellement pour l'accomplir, mais il doit le ressentir dans son coeur. En effet, les vertus résident dans le coeur et les gens se Page 12

conduisent selon les sentiments du coeur, non selon la connaissance intellectuelle. Or, imprégner la connaissance dans le coeur est essentiellement le travail de la prière, de nombreuses prières. Car le coeur, c'est la prière et tout ce qui se rapporte au coeur est lié à la prière, comme nos Sages de mémoire bénie nous l'enseignent : “Quel est le travail du coeur ? C'est la prière.” Même si l'homme a étudié tous les concepts de la paix domestique, il doit les faire pénétrer dans son coeur par la prière. Ceci est vrai en particulier pour les conseils sur la paix domestique, que l'homme ne suit qu'avec difficulté comme nous l'avons expliqué au paragraphe précédent, et surtout pour la critique ; car le mari tend à critiquer sa femme. À ce propos, il faut beaucoup prier afin de ne jamais critiquer sa femme. Car même si le mari a entendu des milliers de cours sur la paix domestique, ils ne servent à rien s'il ne consacre pas un certain temps pour s'isoler et prier : “Maître du monde, aide-moi à ne plus jamais critiquer ma femme.” Comme le verset dit : “Sache donc aujourd'hui, et porte-le dans ton coeur.” Il est certain que le savoir (“Sache”) est nécessaire, car si l'homme n'étudie pas, il ignore sur quoi prier. Mais après avoir écouté un cours, il a compris qu'il est interdit de critiquer sa femme, qu'il doit l'honorer, et ainsi de suite ; il connaît le concept, mais ce dernier n'est pas encore entré dans son coeur et pour qu'il y pénètre, il doit prier, car la prière est nécessaire pour animer le concept. Rabbi Na'hman de Breslev nous a enseigné qu'il est nécessaire de prier pour tout, même sur le bouton qui manque à une chemise. L'homme doit prier pour chaque chose, grande ou petite, et c'est seulement ensuite qu'il agira. S'il ne prie pas, il tombe dans l'hérésie de “Ma puissance et ma force” et pense que le résultat ne dépend que de lui, sa force, sa sagesse, son talent, etc. Sans la prière, l'homme est un orgueilleux qui dit : “Je sais comment me conduire, comment parler, comment apaiser, comment persuader.” Voilà déjà une raison suffisante pour tomber, comme le sage roi Chlomo le dit : “L'orgueil précède la ruine, l'arrogance est le signe avant-coureur de la chute.” L'homme doit donc multiplier ses prières sur chaque chose et demander à Hachem qu'il l'aide à se conduire comme il convient, parler comme il le faut et réussir. Un homme qui ne prie pas vit pratiquement sans D.ieu. Celui qui fait la moindre chose sans prier pour sa réussite, annonce qu'il n'a pas besoin du Saint béni soit-Il, que D.ieu nous en préserve, car peut-on réussir sans Hachem ? Par conséquent, il doit prier pour chaque chose qu'il réalise, la plus petite qui soit, et à plus forte raison pour une chose plus importante, comme la paix domestique. Par exemple, en étudiant ce livre, il doit résumer chaque chapitre afin d'en extraire l'idée d'une façon claire, et savoir quelle est la voie de la vérité. Ensuite, il devra prier et supplier Hachem pour mériter d'accomplir ce qu'il a appris et qu'Il l'aide à réussir. La fille du Ba'al Chem Tov déclara dans la prière de la

Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

sortie du Chabath débutant par ces mots “Maître du monde” (“Ribon Ha-Olamim”) qu'il faut répéter l'expression “les portes de l'Aide divine” (Cha'aré Si'ata De-Chmaya) à plusieurs reprises, car c'est la chose dont nous avons le plus besoin. Grâce à D.ieu j'ai mérité de voir des couples dont seulement un des conjoints s'éveillait au repentir et je leur ai conseillé de consacrer dix minutes d'isolement par jour, afin que l'autre se repente ; et après une certaine période, tous revinrent m'annoncer que grâce à D.ieu le conjoint était revenu au judaïsme. Voilà donc la règle : il faut d'abord protéger la paix domestique et ne pas répudier la Présence divine de la maison, mais seulement augmenter la joie et l'amour et consacrer dix minutes de prières chaque jour pour

l'autre : cela s'appelle aimer son conjoint. Tout le sujet de la paix domestique tourne autour de la prière. Toute étude est stérile et inaccomplie si on ne prie pas pour elle, car c'est en exprimant verbalement ce qu'on désire qu'on actualise le potentiel. C'est cela la prière. Car, lorsque l'homme désir quelque chose, il prie pour concrétiser son désir et actualise ainsi le potentiel. Sans la prière, même en le voulant, la chose reste au stade du potentiel. Il faut donc prier beaucoup pour la paix domestique, prendre le livre, les CD, les étudier, les écouter de nouveau et prier sur ce qu'on a étudié. Il est certain que celui qui agit ainsi méritera de jouir de la paix domestique et de tous les saluts.

Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya et Pinto

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Quel bonheur d’être Juif ! Il est une chose que n’importe quelle personne dotée d’intelligence comprend. Si l’enfant grandit dans une atmosphère où les parents sont tristes et déprimés, celui-ci croit bien vite que ce n’est pas merveilleux d’être juif. Il a une preuve irréfutable au fait que le judaïsme n’est pas ce qui l’aménera à son épanouissement dans ce monde-ci, tout simplement du fait qu’il voit ses parents qui sont « très religieux » et qui sont même « orthodoxes », et qui pourtant, ne sont pas heureux. Pourquoi faut-il donc que lui-même vive ainsi ? Pourquoi est-ce que lui doit-être puni en étant déprimé toute la vie, alors qu’il voit des gens dehors dans le monde du mensonge, qui paraissent à priori tellement heureux et qui profitent de chaque instant de la vie ? Si les parents travaillent leur propre bonheur, qu’ils dansent, qu’ils chantent et qu’ils sont pleinement heureux et satisfaits de chaque Mitsva qu’ils accomplissent, et qui remercient avec joie et effusion le Créateur pour chaque Mitsva qu’ils ont le mérite d’accomplir, que le père de famille chante des louanges à Hachem, et que la maman elle aussi chante avec joie, cela s’imprime et s’imprègne à l’intérieur des enfants. Ils voient que leurs parents sont heureux et qu’ils ont une vie belle et joyeuse, et d’une manière naturelle, ils aspirent à être comme eux. C’est pour tout cela que les parents doivent travailler dur sur ce point précis, car c’est là l’essentiel de l’éducation. L’enfant a devant lui des parents enthousiastes et qui remercient Hachem d’être juif, qui s’extasient de chaque Mitsva dans la joie et les louanges, et c’est ainsi qu’il voit des parents qui sont tout simplement bien dans leur peau, et désire vivre la même vie de plénitude. D’une façon naturelle s’imprègne en eux la reconnaissance que pour une vie comme celle de leurs parents, il faut être comme eux. Mais si l’enfant grandit avec des parents tristes et déprimés, aussi désespérés, et qui se dénigrent et se maudissent, qui disent qu’ils n’ont pas la force de vivre et que tout va mal et que tout est amer, alors que peuvent-ils lui dire pour l’éduquer ? Ils vont lui dire que c’est leur chemin qui est le bon et qu’il faut qu’il le suive ? De toutes les façons, il n’acceptera pas cela parce que c’est totalement contradictoire avec la réalité qu’il voit et qu’il vit au quotidien. L’enfant est peut-être petit, mais il comprend tout, il ressent tout et il ressent encore plus que le chemin qu’ont pris ses parents ne les a pas conduits au bonheur et à la sérénité. Et il ne veut en aucun cas vivre la même chose. D’autant plus si leur façon de faire est aussi une raison pour lui faire de la peine, pour le rabaisser et le stresser au nom de la Torah et de la crainte, alors il est certain qu’il s’échappe et fuit tout cela comme l’on fuirait le feu qui brûle tout, qu’Hachem nous en préserve. Le chemin vers la plénitude : Il est impossible de fuir la réalité. Si l’enfant ne voit pas que les parents suivent une voie qui les mène au bonheur et à la plénitude, il ne suivra pas ce chemin, et c’est quelque chose de primordial à savoir pour toute personne qui représente le chemin de Dieu. Il faut savoir qu’un homme qui marche avec une kippa sur la tête et

que l’on voit à son visage qu’il n’est pas heureux, il profane le nom d’Hachem en public. Une personne qui le voit se dit en elle-même que si cette kippa qu’il a sur la tête vaut vraiment quelque chose comme l’affirment tous les religieux et les croyants, et qu’elle est véritablement un trésor comme ils disent, alors celui qui la porte devrait normalement être totalement heureux. La valeur de la Emouna et des Mitsvot est tellement grande qu’elle est impossible à évaluer à l’aide du cerveau humain. L’être humain doit ressentir qu’il vaut la peine de vivre une vie très difficile ne serait-ce que pour qu’on lui donne la possibilité d’accomplir une seule Mitsva, ou bien de mettre une kippa sur sa tête, ou d’étudier un seul mot de Torah. Il est content de mériter cela, de mériter cette spiritualité. Ainsi, si un homme désire apprendre et montrer à ses enfants que son chemin est le bon, il ne pourra pas le faire si il est rempli de tristesse, de déprime. L’enfant n’avalera pas cela. La vie doit être joyeuse et délicieuse, et non pas obscure. Chacun comprend cela, même l’enfant le plus petit . Des parents qui pleurent et se lamentent, et obligent leur enfant à suivre leur chemin, ce dernier ne peut l’accepter en son coeur. De quel chemin veulent-ils parler exactement ? Du chemin qui mène à la dépression ? Vers où veulent-ils emmener leur enfant ? Loué soit l’homme L’une des manières de faire passer à l’enfant la joie et le renforcement dans le chemin emprunté c’est de suivre les traces du Roi David, les traces des « louanges ». Dans chaque chose que l’on veut apprendre à l’enfant il faut lui dire : comme c’est bien de faire comme cela ou comme il est bon d’agir ainsi etc. Comme par exemple lorsque l’on réveille l’enfant le matin, on peut le faire d’une manière agressive et avec des critiques : « Allez ! Lèves-toi ! Il est tard ! Paresseux ! Jusqu’à quand tu vas dormir ?! », ou bien à la manière du Roi David, avec des louanges dans la bouche : « Comme il est bon mon chéri de se lever pour servir Hachem le créateur du monde ! Sais-tu quelle réussite a celui qui se lève tôt ? Bravo que tu arrives à surmonter ton envie de continuer à dormir et que tu te lèves comme un grand pour servir le Créateur ! Quel mérite d’être juif et de pouvoir se lever afin de servir son créateur ! ». Un jour, on m’a amené un cas particulier et assez grave. On m’a amené un enfant qui s’était tellement affaibli dans la pratique du judaisme, qu’il avait complètement arrêté de prier. Il s’est fermé hermétiquement et campait sur ses positions si bien qu’il n’y avait plus aucune manière pour l’inciter à prier de nouveau. Il ne voulait rien entendre. Rien n’a servi, c’était comme si que l’on parlait à un mur. Tout cela à cause de quoi ? Parce qu’on l’a toujours forcé et toujours incité à prier sous forme de critique, et qu’on ne l’a pas au contraire encouragé avec des louanges et des bonnes paroles.

Kol Ayechouot pour la communautée des Habbads des Tours DEMRI

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

Tout est pour le bien Qu'est-ce que la foi ? Lorsque l'homme comprend par sa raison, qu'un événement est pour le bien, cela ne veut pas nécessairement dire qu'il croit que tout est pour le bien, car cette compréhension de l'intellect est loin de la foi. La foi commence là où l'intellect s'arrête. Lorsque l'homme ne comprend plus avec sa raison, alors il est nécessaire de faire intervenir la foi. En d'autres termes, lorsque la raison de l'homme lui dit qu'une chose est mauvaise, il doit mettre son intellect de côté et croire que la chose est bonne, tout en se réjouissant et en remerciant HaChem de tout son coeur. Seulement alors, on peut dire que l'homme possède la foi que tout est pour le bien. Lorsqu'un homme est contrarié et qu'il désire fermement qu'il en soit autrement, il doit annuler sa volonté devant la volonté divine, comme nous l'apprenons de tous les livres d'éthique (Moussar). Mais l'homme ne peut y parvenir que grâce à la foi que tout est pour le bien, car, s'il n'a pas cette foi que tout est pour le bien, comment pourrait-il annuler sa volonté ? Qui est d'accord pour qu'il lui arrive du mal ? En revanche, grâce à la foi que tout est pour le bien, l'homme comprend que chaque chose a une cause dans les Cieux, car seul le Créateur connaît la voie qu'il doit emprunter. Grâce à cette foi, il peut annuler sa propre volonté devant celle de D. et accepter avec amour tout ce qu'il doit traverser dans ce monde. Tout est bien Lorsque l'homme se renforce et croit que tout est pour le bien, tout sera vraiment bien pour lui. Comme il est écrit (Likouté Halakhot, lois d'assistance pour décharger et charger un fardeau, 4) : “Si le monde entier écoutait vraiment la voix des Justes, s'il croyait constamment en HaChem béni soit-Il que tout est pour le bien, et remerciait et louait HaChem béni soit-Il pour le bien comme pour le mal, toutes les peines et exils seraient annulés complètement et la rédemption serait déjà parfaite”. L'homme qui n'a pas encore mérité d'accomplir les commandements et d'étudier la Tora, mais qui croit que tout est pour le bien et remercie HaChem pour tout, est exempt de la plupart des souffrances et punitions qu'il devrait recevoir d'après les lois de la Tora. Un tel homme réalise déjà le principe du projet de la Création et réussit à adoucir une grande partie de la colère divine. L'essentiel de cette colère dans le monde, amenant souffrances et punitions, provient du manque de foi, surnommé 'idolâtrie', comme il est enseigné (Sifri, Deutéronome 91) : “Tant que l'idolâtrie sévit dans le monde, la colère céleste se déchaîne dans le monde. Lorsque l'idolâtrie disparaît du monde, la colère céleste disparaît du monde”. A plus forte raison, l'homme qui s'efforce de pratiquer la Tora et les commandements connaît une vie très douce, s'il se conforte dans la foi et accepte tout avec amour, même s'il tombe encore dans de graves erreurs et qu'il est encore loin de la perfection.

L'auteur de ce livre a recueilli un témoignage hautement édifiant et qui illustre ce que nous venons d'écrire. Au terme d'un de ses cours, un Juif apparemment encore très éloigné de la Tora et des commandements s'est approché du rav et lui raconta qu'il vint assister au cours après l'écoute d'une cassette du rav sur le sujet de la gratitude et de la foi que tout est pour le bien. Lui-même vit selon cette foi et remercie HaChem pour tout et en vérité et tout va pour le mieux en raison de ce mérite. Lorsqu'il entendit cet enregistrement du rav sur ce sujet, il voulut le rencontrer et témoigner de la véracité de ce fait. Le rav lui demanda : Comment es-tu parvenu à une telle foi ? L'homme raconta au rav qu'il lui arriva un jour de lire le livre de Job. Lorsqu'il arriva au passage où la femme de Job l'incite à renier HaChem qui ne lui apporte que des souffrances, il lut la réponse de Job à sa femme : “Tu parles avec lâcheté ! Nous acceptons le bien, serionsnous incapables d'accepter le mal ?”. Ces propos pénétrèrent son coeur et il comprit la profonde vérité de cette réponse : l'homme est tenu d'accepter le mal avec amour. Il s'engagea dorénavant de remercier D. pour tout et de tout accepter avec joie. Et le miracle se produisit : depuis le jour où il commença à se conduire ainsi, sa vie s'est transformée complètement pour le bien ! Chaque jour il parle à HaChem et Le remercie. C'est avec ses propres mots, qu'il sollicite Son conseil et Le prie de satisfaire tous ses besoins. Il constate constamment Ses merveilles et Ses prodiges, comment HaChem béni soit-Il le protège et transforme tout pour le bien. Il réussit dans tous les domaines et dans toutes ses entreprises. Bref, sa vie est une vie de foi et de bonheur. Être juif c'est être joyeux ! Ce même homme vint au cours accompagné de son frère. C'était un Juif orthodoxe étudiant la Tora toute la journée. Le frère s'est présenté lui aussi au rav, mais contrairement à son frère “éloigné” de la Tora et des commandements, heureux et satisfait de son sort, il commença à se plaindre des souffrances et des inquiétudes qui l'assaillent, qu'il ne réussit pas dans la vie, etc., et de plus, il confia au rav qu'il ne doit son maintient dans la vie qu'au mérite de son frère qui l'aide, l 'encourage et lui rappelle que tout est pour le bien. A présent, il désire exposer au rav les difficultés que la conduite d'HaChem dans le monde lui pose : “Rav vénéré ! Je ne comprends pas ; c'est cela le salaire de la Tora ? Pourquoi, alors que je pratique la Tora et ses commandements, ma vie est-elle amère ? Je n'ai ni joie, ni réussite, tandis que mon frère, qui n'accomplit presque rien, est heureux et a une bonne vie ?” Le rav lui répondit : “Les souffrances ne viennent jamais sans faute. Il me semble que la colère divine est dirigée contre toi et tu doives te repentir”. “Pourquoi devrais-je me repentir ?”, interrogea le frère, “Je respecte le Chabath, je suis charitable, j'étudie la Tora, j'envoie mes enfants au Talmud Tora (instruction religieuse), je vis frugalement, j'applique toutes les lois de la Tora, les plus faciles comme les plus difficiles, où est donc ma faute ? Je reconnais qu'il n'existe aucun juste

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

qui n'ait jamais fauté, mais pourquoi de telles souffrances ? Le rav lui répondit : “La raison pour laquelle la rigueur divine s'exerce contre toi est différente de ce que tu crois. Tu penses que l'homme n'est puni que lorsqu'il transgresse la loi et tu ignores que le reproche essentiel que l'on fait à l'homme est pourquoi ne dit-il pas merci, pourquoi n'accepte-t-il pas la providence divine avec amour et avec foi, pourquoi est-il triste, pourquoi n'est-il jamais satisfait, etc. Ce sont de grands griefs dans les Cieux, car la foi de l'homme est l'agrément du Créateur. L'accomplissement des commandements de l'homme n'apporte aucun plaisir au Saint béni soit-Il, s'il n'entraîne pas l'homme à vivre dans la foi et accepter tout ce qu'il subit avec joie. Tu as toi-même apporté la preuve de ce que j'avance, en disant que ton frère transgresse des commandements de la Tora, et pourtant sa vie est tellement belle et heureuse. Sache que c'est seulement parce qu'il croit en HaChem et qu'il Le remercie pour tout. En revanche, ta vie est dure parce que tu ne crois pas en HaChem et que tu ne Le remercies pas pour tout. Comprends bien ! La plupart des souffrances n'arrivent que parce qu'on ne dit pas merci pour tout. Par conséquent, celui qui sait remercier est préservé de beaucoup de souffrances et ton frère est plus proche du but que toi. Il procure plus d'agrément au Saint béni soit-Il que toi, en raison de sa foi”. Le frère orthodoxe se révolta, “Comment serait-il plus proche du but que moi ? Que fait-il ? Il n'accomplit presque rien !” Le rav répondit : “Viens, je vais te montrer un passage du commentaire de Rabbi Moshé ben Na'hman (Ramban) qui prouve que ton frère accomplit beaucoup plus que tu ne le penses”. Le rav ouvrit le livre et lut à la fin de la paracha Bo : “L'intention de tous les commandements est de croire en D. et de Le remercier d'être notre D. C'est le but de la Création et le seul désir d'HaChem pour l'homme est qu'il sache, reconnaisse et remercie le D. qui l'a créé”. Le rav Bamberger zts'l explique (Chaarei Zion) que la connaissance du Créateur, la foi en la conduite divine et le remerciement pour la connaissance d'HaChem, représentent le but de la création des cieux et de la terre. Autrement, HaChem n'aurait aucun désir pour ses créatures”. Une nouvelle lumière Le frère orthodoxe fut déconcerté. Il s'avérait qu'il était bien plus éloigné du but que son frère, qu'il méprisait toujours. Il dut se rendre à l'évidence qu'il ne possédait aucun avantage sur son frère dans l'accomplissement des commandements s'ils ne le conduisaient pas à la foi que tout provient d'HaChem et que tout est pour le bien. Le rav continua : “Maintenant tu comprends pourquoi ton frère, qui te semblait éloigné de la Tora, est dans une certaine mesure plus proche du but que toi. Il croit que Page 16

tout est pour le bien, accepte avec amour tout ce qu'HaChem fait pour lui, Le remercie pour tout : cela répond à la finalité de la création du monde par HaChem. De plus, il parle à HaChem continuellement de toute chose. Quant à toi, même si tu es orthodoxe, tu ne vis pas selon la foi en la providence divine à ton égard, et chaque fois que tu es contrarié tu es mécontent, tu te plains et tu t'accuses. En dehors de l'expression 'Béni soit HaChem' que tu prononces par habitude, tu n'es jamais satisfait de ce qui t'arrive. Tu ne converses pas avec le Créateur, tu ne partages rien avec Lui de ce qui t'arrive, et à plus forte raison tu ne Le remercies pas. Tu ne réalises donc pas la finalité de la Création par ta pratique des commandements et cela soulève la rigueur divine plus que pour toute autre transgression”. Le frère orthodoxe fut secoué par cette nouvelle prise de conscience. Un univers nouveau se révélait à ses yeux et cet univers était toujours présent, mais il ne l'avait pas vu. Il interrogea le rav : “Qu'en est-il de la profanation du jour du Chabbat ? Du commandement des tefillines ? Tous les commandements qui forment la base de la Tora et de la foi ? Je reconnais que mon frère accomplit quelque chose de très important en conversant avec HaChem et en Le remerciant. Cependant, qu'en est-il des autres commandements ? Comment ignorer qu'en ne les pratiquant pas, il ne réalise pas la volonté d'HaChem ?” Le rav lui répondit : “Le Saint béni soit-Il est très patient. Puisque ton frère est conscient du point essentiel et authentique de la foi, qui représente la finalité de la Tora et des commandements, il parviendra sûrement à pratiquer la Tora et les commandements, et pour le Saint béni soit-Il, cette attente est profitable. Le Saint béni soit-Il ne se conduit pas en tyran avec ses créatures, Il ne s'attend pas qu'un homme éloigné devienne 'notre maître Moché' en un jour. Tu verras qu'il s'approchera aussi de la pratique des commandements avec joie et amour, comme il convient, puisqu'il converse avec HaChem et l'associe à toutes les tribulations de sa vie. Tout cela avec la foi que tout est pour le bien et non pas par crainte ou par calcul sur son monde à venir, etc. Par conséquent, il accomplira toute la Tora et ses commandements par amour et il se repentira complètement avec amour. Quant à toi qui pratique la Tora et les commandements, tu avais la possibilité d'acquérir la foi avec plus de facilité. C'est pourquoi les griefs envers toi sont très puissants : pourquoi ta pratique des commandements n'est-elle pas dirigée vers la foi ? Pourquoi ne converses-tu pas avec HaChem en toute occasion ? Pourquoi es-tu comparable à un individu qui reçoit une voiture de son employeur afin de se rendre dans un lieu précis et pourtant se dirige vers une autre direction. De la même façon, on t'a donné la Tora et les commandements grâce auxquels tu pouvais atteindre le but, c'est-à-dire la foi. Mais tu ne l'as pas atteint. Ton frère est semblable à un homme qui sans voiture est parvenu à destination, car il a atteint directement la foi, et lorsqu'il recevra la voiture, c'est-à-dire la Tora et les commandements, il aura le mérite que sa foi s’intensifie encore davantage.

Kol Ayechouot pour Kol Avrehei Akolelim velomdei Torah


Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

C'est du Ciel qu'on t'envoie ces difficultés afin de t'éveiller de l'erreur dans laquelle tu vis. Si dorénavant tu t'appliques à travailler sur la foi que tout est pour le bien, et que tu remercies chaque jour HaChem béni soit-Il pour tout, que tu converses avec le Créateur et l'associe avec tout ce qui t'arrive, tu verras la rigueur disparaître et tu vivras alors une vie heureuse. Cette histoire devrait nous faire réfléchir et changer notre conception de la vie ; nous amener à comprendre que l'essentiel est la foi et qu'il est impossible de juger quiconque et connaître sa valeur réelle, car on ne peut mesurer le degré authentique de sa foi. Il est évident que la simple foi ne suffit pas et il est

nécessaire d'accomplir la Tora et ses commandements, car la foi contient d'innombrables niveaux et des raisons qu'il est impossible d'atteindre sans la pratique des commandements ; car le Créateur qui a ordonné de croire en Lui a aussi ordonné d'accomplir la Tora et ses commandements. L'enseignement essentiel de ce récit, est que l'homme qui accomplit la Tora et les commandements doit insister sur la foi en orientant chaque commandement, ainsi que son étude, vers l'acquisition de la foi afin de parvenir à une foi parfaite. S'il n'agit pas ainsi, il n'utilise pas les moyens que le Créateur lui a gracieusement donnés, en vue du but en question.


Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom

La première obligation d’un mari Rabbi Na'hman de Breslev a écrit dans le Liqouté Moharan II:7 : “La personne qui désire revêtir les vêtements du soutien de famille – c'est-à-dire : celle qui subvient aux besoins de sa famille – doit être un homme fort. Il ne doit pas être ce que nous appelons un 'chlemazlniq' [une personne bonne à rien]. De fait, cette personne a besoin d'avoir une certaine idée de la notion de commandement. Cela est dû au fait que la subsistance d'une personne provient de l'aspect de “Royauté” d'Hachem.” “Par conséquent, la personne qui désire obtenir un gagne-pain doit avoir une certaine idée de la notion de commandement afin qu'elle puisse avoir un minimum de point commun avec l'aspect de Royauté. Ceci correspond à ce qui est écrit (Ruth 2:12) : “À l'heure du repas, (…) approche et mange.” Selon la Guémara (Zeva'him 102a), le mot “approche” fait référence au concept de “royauté.” C'est pour cela que cette personne doit posséder les qualités de leader – c'est-à-dire de royauté – 'à l'heure du repas', c'est-à-dire au moment où elle doit trouver un gagne-pain.” “Ainsi, lorsqu'un homme prend la responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme –tel que cela est écrit dans la kétouba (le contrat de mariage) : 'Je travaillerai, honorerai et supporterai...' – il lui est alors donné une certaine dose de leadership, tel qu'il est écrit (Béréchith 3:16) : 'Et il [l'homme] te dirigera [la femme].' De fait, c'est grâce à l'aspect de commandement que l'homme peut attirer du Ciel sur lui son gagne-pain.” Nous apprenons des paroles de Rabbi Na'hman qu'afin de pouvoir recevoir du Ciel son gagne-pain – qui lui permettra de subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants – un homme doit être fort et combattant. Un tel homme ne peut pas se permettre d'être paresseux ou oisif. Également, il ne doit pas être démoralisé ou triste ; tous ces sentiments sont symptomatiques d'une étroitesse de l'esprit. Ceci doit être clair : un mari ne doit pas rester assis en se croisant les mains, ni renoncer aux responsabilités qu'il a face à sa femme. Plutôt, il doit être pleinement conscient que l'entière responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme repose sur ses épaules. Par conséquent, un mari doit croire en lui-même, agir avec célérité et selon un sens pratique dans les nombreux aspects qui le concernent. L'homme doit se précipiter vers Hachem et Le supplier, jusqu'au jour où il recevra du Ciel son gagne-pain qui lui permettra de nourrir sa maisonnée. Cette attitude inclut tous les efforts nécessaires et indispensables qui doivent être faits pour obtenir une source de revenus. Être responsable L'obligation et la responsabilité du gagne-pain reposent entièrement sur le mari. D'autre part, une femme ne possède aucune obligation d'avoir une occupation professionnelle et elle ne devrait avoir aucune raison de se soucier à ce sujet. Ceci correspond à ce que dit chaque homme qui se marie selon la loi juive : que cette responsabilité lui incombe clairement. En se mariant, c'est Page 18

également sa signature qu'il a apposée en guise d'accord avec cette condition. Voici ce qui est écrit sur la kétouba (le contrat de mariage) que le mari donne à sa femme : “Je travaillerai pour toi, je t'honorerai, je te nourrirai, je subviendrai à tes besoins, je te supporterai et je t'habillerai.” En d'autres termes, le mari accepte de prendre toutes les responsabilités liées à la subsistance de sa femme, ainsi que de son bien-être : sa nourriture, ses vêtements, son logement… Cela ne doit laisser planer aucun doute : tous les besoins d'une femme sont de la responsabilité de son mari et celle-ci n'a aucune obligation d'avoir une source de revenus. Tout ceci est ce qu'a écrit Rabbi Na'hman : c'est seulement lorsqu'un homme s'engage vis-à-vis de sa femme – et qu'il s'oblige à subvenir à ses besoins – qu'il peut attirer du Ciel sur lui son moyen de subsistance. En agissant de la sorte, l'homme fait preuve de leadership – c'est-à-dire de “royauté” – et peut ainsi amener sur lui son gagne-pain. Cependant, lorsqu'un mari renonce à cette responsabilité – qu'il se sent pitoyable et qu'il pense que les forces lui manquent – il ne fait pas preuve de leadership. C'est pourtant cette qualité qui lui faut pour obtenir son gagne-pain ! Conséquemment, il se place dans une situation où il ne peut pas recevoir du Ciel sa source de revenus. L'aspect le plus important de ce que nous venons d'exposer est de comprendre qu'un mari doit réfléchir sérieusement à ce sujet. Il doit accepter son rôle et être ferme dans ses convictions : c'est sur lui qu'incombe l'entière responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme. C'est sa simple acceptation qui lui permettra de réussir dans sa recherche d'une source de revenus. C'est ce qu'attend le Ciel pour donner à cet homme les qualités de leadership, qui lui permettront à leur tour d'attirer sur lui son gagne-pain. C'est ton problème ! Ceci est un principe fondamental dans la vie : il est interdit pour un mari de jeter le fardeau du gagne-pain sur les épaules de sa femme. Également, il ne doit pas la mêler à ses problèmes, ni lui causer du souci dans ce domaine. Ce que reçoit le mari, il doit le donner de bon coeur. Si cela ne suffit pas, il doit savoir qu'il s'agit de son problème ! Cela est encore plus vrai si le mari est endetté : il doit assumer ses responsabilités avec encore plus de vigilance et – en aucun cas – mêler à sa femme à ses difficultés. Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour que sa femme n'ait aucun souci à ce sujet. Il ne s'agit pas de son problème ! Plutôt, c'est à lui de régler ce qui doit l'être ! La femme a épousé son mari à cette condition : qu'il assume ses responsabilités envers la recherche d'un gagne-pain. Si cela n'est pas le cas, c'est que le mari ne fait pas face à ses responsabilités. Par conséquent, un mari ne peut en aucun cas déclarer à sa femme : “Dans la mesure où je suis endetté, je suis incapable de subvenir à tes besoins. Avant tout, laisse-moi rembourser mes dettes et je pourrai ensuite te fournir ce dont tu as besoin.” Plutôt, un mari doit prendre conscience que son obligation de subvenir aux besoins de sa femme – ainsi que de ses enfants – passe avant que celle qu'il a envers ses créditeurs.

Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya


Le Jardin de la Prospérité d’après Rav Shalom Arouch


IDEES CREATIVES - RAFRAICHISSANTE


IDEES CREATIVES - RAFRAICHISSANTE


Demons et Fantomes ...

Ma petite amie.

Question:

Question :

Existe t’il de nos jours des démons et des fantomes?

M’est-il permis d’avoir une petite amie si nous sommes tous les deux Chomer Néguia ? Reponse: D’après la Halakha il n’y a aucune autorisation pour une relation même en étant Chomer Néguia car il est interdit de regarder une femme et de tirer une satisfaction de cette vision. Il est interdit aussi d’avoir des pensées sur une femme et dans ce jors de relation il est impossible de ne pas transgresser ces deux interdits. De plus le faite meme de votre relation vous met en position de danger par rapport a votre mitsva de Chmirat Neguia.

Reponse: Dans le passé il existait des démons, des êtres sans corp, que l’Eternel a crée le vendredi de la création du monde juste avant l’entrée du Chabbat.

Le rav Moché Fenstein zatsa’l dans le “chout Iguerot Moché” chap. 7 a INTERDIT d’après la Halakha à un homme d’avoir une petite amie. Hillel Mirs

Ces démons pouvaient nuire aux humains. De nos jours, il n’y en a plus en Erets Israel et dans la plupart des endroits habités par l’homme. Les fantomes sont des néchamots qui n’ont pas de Tikoun, réparation, à leurs erreurs et se trouvent parmis nous; ils ne peuvent pas nuire aux humains sans avoir une permission de l’Eternel. Ils ne peuvent presque pas rentrer dans les maisons avec une mezouza. Binyamim Chemouly

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La Tsniout et la Femme

L’hypnose.

Question :

Question :

Est-il permis à une femme de regarder des photos de femmes pas Tsniout?

Quel est le point de vuedu Judaisme en ce qui concerne l’hypnose? Reponse: Il est permis de pratiquer l’hypnose a but medical, car l’hypnose n’est pas utiliser pour la pratique de l’Avoda Zara ni pour la sorcellerie ni pour pour l’utilisation de force impur. Comme les decisionnaires après verification ont precise qu’il est permis de pratiquer l’hypnose meme sur un malade qui n’a pas de danger.

Reponse: D’après la Halakha Il est autorisé à une femme de voir des photos de femmes pas Tsniout car elle n’aura pas de pensées interdite à la vue de ces photos, il lui sera même permis de prier devant une femme pas Tsniout. Malgré cela il ne lui est tout de même pas recommander d’en voir car cela refroidira en elle le sentiment de Tsniout gravé dans son coeur. Menache ben Porat

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Se cacher de D.ieu Paracha Nasso La Parachat Nasso discute de la loi de la Sotta : lorsqu’un époux avertit sa femme de ne pas s’isoler avec un certain homme et qu’elle ne tient pas compte de ses propos, alors, même si elle n’a pas commis de faute avec cet homme, le fait même qu’elle se soit isolée avec lui, lui confère le statut de Sotta : une “ femme qui s’est éloignée du chemin de la pudeur ”. La relation entre un mari et sa femme est, dans ce monde, analogue à la relation qui unit le Tout-Puissant et le Peuple Juif, qui sont considérés comme “mari et femme”. Ainsi toutes les lois de la Sotta s’appliquent-elles à la relation entre D.ieu et le Peuple Juif. L’ “avertissement” de D.ieu au Peuple Juif se lit dans le commandement: “tu n’auras pas d’autres D.ieu devant Moi”. Ces mots sont similaires au commandement “ne te cache pas avec un autre homme”. Mais comment D.ieu peut-Il avertir une personne de ne pas se cacher alors qu’Il est omniprésent: “il n’existe aucun endroit vide de Lui” ? Où qu’un homme se cache, il est toujours perceptible à D.ieu. Comme le dit le verset: “Si l’homme se cache dans un endroit secret, ne le verrai -Je pas ?” Comment donc le Peuple Juif pourrait-il se cacher de D.ieu ?

demander à sa femme de ne pas se cacher avec son père ou avec cent hommes ! Dans de telles circonstances, sans les paroles du mari, le fait de se cacher n’aurait aucune base. C’est pourquoi, lorsqu’il enlève son objection, le fait de se dissimuler devient vide et nul. Il en va de même en ce qui concerne D.ieu et le Peuple Juif. Puisqu’il n’existe aucun endroit où D.ieu ne soit présent, il s’ensuit qu’on ne peut jamais trouver un cas de réelle dissimulation. Le fait de “se cacher” ne vient que du fait que D.ieu trouve l’orgueil détestable. Puisque la dissimulation émane de Lui, il s’ensuit qu’Il peut donc annuler son avertissement même après l’acte lui même. Mais cela n’est vrai que tant que le parchemin n’a pas été effacé, c’est-à dire, tant que la personne fait toujours un avec le rouleau de la Torah. Si néanmoins lui et la Torah sont devenus entièrement étrangers, l’individu est régi par les lois de la Sotta et doit apporter une offrande d’orge, nourriture habituellement réservée aux animaux. Dans un sens spirituel, cela signifie que le pécheur doit raffiner ses traits animaux et tout particulièrement ceux qui le mènent à l’arrogance. Il atteindra alors l’humilité, la qualité qui lui permettra à nouveau de résider avec D.ieu.

Nous trouvons qu’à propos d’un individu prétentieux D.ieu dit: “Lui et Moi ne pouvons résider ensemble”. L’orgueil contredit la Divinité, et D.ieu, si l’on peut s’exprimer ainsi, ne se retrouve pas en un individu orgueilleux et donc ne le voit pas. C’est ainsi qu’un homme orgueilleux est capable de se “cacher” de D.ieu. La Guemara enseigne que, même après que l’époux ait averti sa femme de ne pas se cacher avec un certain individu, il peut encore se rétracter et c’est alors comme si l’avertissement n’avait jamais été émis. La Guemara conclut que cela ne s’applique que si l’avertissement est suspendu avant que la femme ne se soit cachée. Une fois qu’elle s’est isolée avec cet homme, le mari ne peut revenir sur son avertissement. La raison en est la suivante : tant que la femme ne s’est pas dissimulée, la seule chose qui existe est l’avertissement du mari. Puisqu’une personne est maîtresse de ses avertissements, elle est capable de se rétracter à volonté. Mais une fois que la femme s’est cachée, quelque chose a transpiré qui ne dépend plus du mari. Il ne peut donc reprendre ses paroles. Toutefois, dans le Talmud de Jérusalem, nous lisons que tant qu’un parchemin spécialement écrit pour la femme Sotta n’a pas été effacé, le mari peut toujours revenir sur son interdiction, même si son épouse s’est cachée. Devons-nous en conclure qu’il y a un désaccord entre le Talmud de Babylone et le Talmud de Jérusalem? Le Gaon de Ragatchov explique qu’il n’y a là aucun sujet de désaccord. Car le Talmud de Jérusalem parle d’un exemple où la “dissimulation” n’existe qu’à cause de l’avertissement du mari. Par exemple, le mari pourrait

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L’anatomie d’une flamme Paracha Behaalotek’ha

Bien qu’elle n’occupe que trois versets du début de notre Paracha, la Mitsva de l’allumage de la Menorah donne à toute la Paracha son nom: Behaaloté’ha (“quand tu feras monter la lumière”). Comme cela est détaillé dans les sources de nos Sages, les lumières de la Menorah représentent les âmes d’Israël. Le fondement de l’équation Menorah/peuple, lampe/âme est la déclaration du Roi Chlomo dans le Livre des Proverbes: “une lampe de D.ieu, l’âme de l’homme”. Le fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, s’étend sur cette métaphore, retrouvant dans les constituants de la lampe matérielle une anatomie détaillée de l’âme humaine. Ce qui suit est basé sur l’analyse de Rabbi Chnéour Zalman et les discours que firent par la suite les Rebbéim ‘Habad.

physiques l’étudient et la comprennent, que des bouches physiques en débattent et l’enseignent, et que des media concrets la publient et la disséminent. Les Mitsvot représentent lavolonté divine; mais pour que la volonté divine soit manifeste dans notre monde, il faut de réelles mains pour la concrétiser et des objets matériels (des peaux animales pour les Tefilines, de la laine pour les Tsitsit, de l’argent pour la charité) par l’intermédiaire desquels elle se concrétise. Pour réaliser son rôle comme “lampe de D.ieu”, une vie humaine doit être une lampe qui combine une existence physique (la “mèche”) avec des idées divines et des actes de la Torah (l’ “huile”). Quand la mèche saturée d’huile nourrit régulièrement ses aspirations spirituelles, la flamme qui en résulte est à la fois lumineuse et stable, préservant la productivité de la mèche et illuminant le coin du monde dans lequel elle a été placée.

La flamme: des aspirations paradoxales

Des nuances de lumière

La flamme s’étire vers le haut comme pour se libérer de la mèche et se perdre dans la grande dépense d’énergie qui ceint les cieux. Mais même quand elle s’étire vers le ciel, elle revient aussitôt, resserrant son attache à la mèche et buvant avec soif l’huile de la lampe, une huile qui maintient son existence continue de flamme individuelle. Et c’est la tension entre ces énergies conflictuelles, ce vacillement entre vouloir se dissoudre et être à nouveau qui produit la lumière. L’âme, également, aspire à la transcendance, aspire à s’arracher aux attaches de la matérialité et à parvenir à une réunion qui annule son existence propre avec son Créateur et sa Source. Néanmoins, simultanément, elle est également conduite par une volonté d’être, une volonté de mener une vie physique et d’imprimer sa marque dans le monde matériel. Dans la “lampe de D.ieu” qu’est l’homme, ces tendances contraires convergent en une flamme qui illumine son environnement d’une lumière divine.

La flamme elle-même est multicolore ce qui fait allusion aux nombreux niveaux auxquels l’homme se lie au Créateur dans son observance des Mistvot. D’une manière générale, il y a les régions inférieures et plus sombres de la flamme qui touchent la mèche et les parties supérieures et plus claires.

Les ingrédients Comment une flamme est-elle créée et maintenue ? Par l’intermédiaire d’une lampe, consistant en de l’huile, une mèche et un ustensile les contenant, de sorte que l’huile se transforme par l’intermédiaire de la mèche en une flamme qui brûle. L’huile et la mèche sont toutes deux des substances combustibles. Mais aucune ne peut produire de la lumière par elle même avec l’efficacité et la stabilité de la lampe. La mèche, si elle est allumée, ne brille que brièvement et meurt, entièrement consumée. Quant à l’huile, il serait extrêmement difficile de l’allumer. Mais quand une mèche et de l’huile sont jointes dans la lampe, elles produisent une lumière contrôlée et stable. L’âme de l’homme est une lampe de D.ieu dont le but dans la vie est d’illuminer le monde avec une lumière divine. D.ieu nous a fourni l’élément qui produit Sa lumière: la Torah et Ses commandements (Mitsvot) qui incorporent Sa Sagesse, Sa Volonté et apportent Sa Vérité lumineuse. L’huile divine requiert une “mèche”, un corps physique, pour canaliser sa substance et la transformer en une flamme lumineuse. La Torah est la sagesse divine; mais pour que la sagesse divine soit manifeste dans notre monde, il faut que des esprits Page 26

La partie plus sombre de la flamme représente ces aspects du service d’une personne, colorées par leur association avec l’élément physique de la “mèche”, c’est-à-dire les Mistvot motivées par l’intérêt de soi-même. La partie la plus haute et la plus pure de la flamme représente les moments de l’être humain où il se dépasse lui-même, agit, comme le dit Rambam “pour aucune raison dans le monde: ni par peur du mal ou par désir de parvenir au bien; mais plutôt, il accomplit la vérité parce qu’il sait que c’est la vérité”. Se rapprocher et revenir Aussi la “mèche” est-elle à la fois un geôlier et un libérateur pour la flamme. Elle retient l’âme dans sa spécificité par rapport au Tout Divin et dans son appartenance au Créateur. Et pourtant, ce sont cette spécificité et cette appartenance, cette incarnation dans la vie matérielle qui nous permettent de nous lier à D.ieu de la façon la plus profonde et la plus significative, en accomplissant Sa volonté. Ainsi lorsque le commandement divin, le corps physique et la vie humaine se réunissent comme l’huile, la mèche et la lampe, le résultat en est la flamme: une relation avec D.ieu caractérisée par deux aspirations contraires: un élan pour se rapprocher associé à un engagement à revenir. La matérialité de la vie évoque dans l’âme un désir de s’en libérer et de fusionner dans le divin. Mais plus l’âme se rapproche de D.ieu, plus elle reconnaît qu’elle ne peut accomplir Sa volonté qu’en étant un être distinct et matériel. Ainsi, alors que la corporalité de la mèche pousse la flamme dans un désir de s’élever, la volonté divine implicite dans l’huile soutient son engagement à l’existence et la vie. Chaque Mitsva est de l’huile pour l’âme: avec chaque acte qui constitue l’accomplissement de la volonté

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divine, nos vies deviennent des lampes qui brillent, allumées de flammes qui vacillent du ciel vers la terre et à nouveau dans le sens inverse, et illuminent le monde par ce processus. C’est là que réside la spécificité de la Mitsva de l’allumage des lampes de la Menorah dans le Temple. Chaque Mitsva génère de la lumière, que cela implique de donner une pièce à la charité, d’attacher les Téfilines

sur notre bras et sur notre front, ou de manger de la Matsah à Pessa’h. Mais cette Mitsva (et les Mitsvot qui lui sont liées : l’allumage des lumières de Chabbat et de ‘Hanouka) ne font pas que de nous transformer en lampes métaphoriques, elles assument également la forme réelle d’une lampe matérielle, d’une huile matérielle, d’une mèche matérielle et d’une flamme matérielle qui produisent une vraie lumière, tangible.

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Dans le Desert Paracha Chelak’h Lek’ha Qui prit l’initiative d’envoyer les explorateurs ? Si l’on observe la manière dont l’histoire est relatée dans la Paracha de Bamidbar, ce fut un commandement divin: Et D.ieu parla à Moché en ces termes: “Envoie pour toi des hommes pour espionner la terre de Canaan que Je vais donner aux Enfants d’Israël... Un homme, un homme par tribu tu enverras, chacun d’eux un prince…” (Bamidbar 13 :1-2). Mais lorsque Moché relate ces événements, quarante années plus tard, il dit au peuple d’Israël : “Et vous vous êtes approchés de moi et avez dit: “Laisse-nous envoyer des hommes devant nous, pour qu’ils observent le pays et reviennent avec des rapports concernant le chemin par lequel nous monterons et les villes dans lesquelles nous pénétrerons ”. Et la chose a paru adéquate à mes yeux et j’ai pris douze hommes parmi vous, un homme par tribu…” (Devarim 1 :22-23). Les commentateurs réconcilient ces deux récits de l’envoi des explorateurs en expliquant que l’initiative vint bien du Peuple d’Israël. “Moché consulta alors D.ieu, Qui lui dit: “envoie pour toi des hommes…” impliquant par là: envoie-les selon ce que te dictera ta compréhension. Je ne te dis pas quoi faire. Fais comme ce qui te semblera adéquat” (Rachi). Aussi la mission des explorateurs, bien qu’elle eût reçu le consentement divin, était-elle une entreprise humaine, née du désir du peuple et menée à bien parce que “la chose avait paru adéquate” aux yeux de Moché. Le résultat fut un tragique sursaut dans le cours de l’histoire juive. Les espions ramenèrent un rapport des plus démoralisants, ce qui eut pour conséquence que le Peuple perdit foi en la promesse de D.ieu de lui donner la terre d’Israël en héritage éternel. La génération entière fut alors jugée ne méritant pas d’hériter la terre et il fut décrété qu’elle finirait sa vie dans le désert. Ce n’est que quarante ans plus tard que le successeur de Moché, Yehochoua, conduisit une nouvelle génération, à travers la rivière du Jourdain, à la Terre promise. (Yehochoua et Calev furent les deux seuls explorateurs qui parlèrent positivement de la conquête de la terre et les deux seuls membres de cette génération à y entrer.) Jusqu’à cette période, D.ieu avait donné des directives spécifiques à Moché et au Peuple d’Israël, virtuellement à chaque pas de leur cheminement. Le cas des explorateurs est le premier exemple dans lequel D.ieu dit: “Je ne vous dis pas quoi faire, faites comme bon vous semble”. Cela n’aurait-il pas dû éveiller, dans l’esprit de Moché, une lueur d’inquiétude ? En fait, c’est ce qui se passa. Nos Sages rapportent que Moché envoya Yehochoua avec la bénédiction: “Que D.ieu te délivre de la conspiration des explorateurs” (Rachi, Bamidbar13: 16). Mais dans ce cas, pourquoi les envoya -t-il ? Et si, quelle qu’en soit la raison, il jugeait nécessaire de les envoyer, pourquoi ne les bénit-il pas tous comme Yehochoua?

Le libre-arbitre Un élément fondamental de notre mission dans la vie est celui du choix. Si D.ieu avait créé l’homme comme une créature qui ne peut faire le mal, alors Il aurait pu également créer, en premier lieu, un monde parfait, ou pas de monde du tout. Le propos du désir de D.ieu dans la Création est qu’il existe un monde imparfait et que nous choisissions de le parfaire. C’est précisément cette possibilité de l’erreur de notre part qui donne une signification à nos accomplissements. Jusqu’à l’épisode des explorateurs, D.ieu avait donné une ligne de conduite sans équivoque pour chacun des problèmes auquel les Juifs étaient confrontés dans leur vie. Ils avaient la possibilité de désobéir, cependant cela aurait été contraire à leurs instincts les plus profonds. Un second niveau de choix fut introduit par la réponse de D.ieu à Moché à propos des Explorateurs. Quand Moché entendit D.ieu dire: “fais comme bon te semble”, il comprit que D.ieu ouvrait une nouvelle, plus profonde et plus vraie encore, dimension de choix dans la vie de l’homme. En créant un domaine dans lequel Lui, le Créateur et Maître absolu du monde déclarait: “Je ne te dis pas quoi faire”, D.ieu impartissait une signification encore plus grande aux actions humaines. Là et seulement là, réside le véritable choix; là et seulement là n’y a-t-il rien pour nous diriger dans quelque direction que ce soit. Quand nous pénétrons cette arène, nous encourrons des risques plus grands: la possibilité de se tromper est plus réelle et les conséquences de nos erreurs plus dévastatrices. Mais lorsque nous réussissons à découvrir, sans instruction et sans aide d’En-Haut, la manière la plus efficace pour pénétrer la Terre Sainte et actualiser la Volonté Divine, notre action prend infiniment plus de valeur et de sens. Le moi de Yehochoua C’est la raison pour laquelle Moché détacha des explorateurs bien qu’il fût pleinement conscient des risques de leur mission, sans même une bénédiction pour qu’ils soient gardés des pièges des actions humaines. S’il les avait bénis, s’il leur avait donné une part de sa propre force spirituelle pour réussir leur mission, il aurait miné l’occasion unique que D.ieu avait accordée en consentant à ce que cette mission soit menée selon leur propre compréhension. Le but était qu’à la fois Moché (en décidant ou non de les envoyer) et les explorateurs (en exécutant leur mission) soient entièrement indépendants, guidés uniquement par leurs propres compréhension et humanité. Le seul qui reçut la bénédiction de Moché fut Yehochoua qui était “le serviteur fidèle… ne quittant jamais la tente (de Moché)” (Chemot :33,11). Pour Moché, bénir Yehochoua ne signifiait donc pas le doter d’une force qui lui était étrangère. Le moi entier de Yehochoua était Moché. Armé de la bénédiction de Moché, Yehochoua restait totalement et pleinement indépendant, c’étaient là son essence et son moi, plutôt que quelque chose qui lui était imposé de l’extérieur. Tel était Yehochoua, celui qui avait totalement négocié l’arène du véritable et libre choix, celui qui conduisit le

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peuple d’Israël dans la terre de Canaan. Car la conquête de Canaan et sa transformation en une “Terre Sainte” représente notre entrée dans un lieu où ne sont pas dispensées de directives divines claires pour nous

permettre de distinguer le bien du mal, et où c’est en toute indépendance que nous devons découvrir comment sanctifier cet environnement pour en faire une demeure pour D.ieu.

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Trois miracles naturels Paracha Kora’h Qui Notre Paracha relate l’histoire du bâton d’Aharon qui fleurit. Kora’h et sa faction rebelle avaient contesté le droit d’Aharon au grand Sacerdoce, Kehounah Guedolah. Afin de réitérer Son choix d’Aharon pour Le servir dans le Sanctuaire comme représentant de la nation juive, D.ieu instruisit Moché : “Prends… un bâton de chacun des chefs (de tribus)… Chacun inscrira son nom sur le bâton… Inscris le nom d’Aharon sur le bâton de la tribu de Lévi… et le bâton de l’homme que je choisirai fleurira…”. Moché plaça chaque bâton devant l’Eternel dans le Sanctuaire… Le jour suivant… voici que le bâton d’Aharon avait fleuri: il avait bourgeonné, produit des fruits et portait des amandes mûres (Nombres 17 :16-24). Dans un discours prononcé, Chabbat Kora’h en 1991, le Rabbi cite l’épisode qui précède comme un exemple classique de ce qu’il appelle un “miracle naturel”. D.ieu ne se contenta pas de faire apparaître des amandes sur le bâton d’Aharon. Il simula plutôt le bourgeonnement, la floraison, l’émergence et le mûrissement du fruit, comme le relatent les versets cités ci-dessus, signe que ces trois étapes étaient apparentes sur le bâton d’Aharon. Tout en défiant les lois de la nature et ses restrictions, le bâton se conforma néanmoins aux phases de développement par lesquelles passe la nature. Il transcendait la nature mais dans les termes propres de la nature. En d’autres termes, il existe deux types de miracles : a) un miracle “d’affrontement”, qui s’empare des normes naturelles et les transforme, créant une réalité complètement contraire aux lois de la nature. b) un miracle naturel qui, bien que paraissant moins “impossible” selon les standards normaux, et non moins évidemment le résultat d’une intervention divine, emploie des phénomènes et des processus naturels pour arriver à sa manifestation. Pour comprendre la différence entre ces deux types de miracles, nous devons tout d’abord examiner le but des miracles en général. Le mot hébreu pour miracles, Ness, signifie “élevé” et “éthéré”. La régularité et la prédictibilité de la nature créée ce que l’on appelle ses lois: “c’est la matière dont cela se passe, dit l’ordre naturel, et vous ne pouvez que vous conformer à cette réalité définie et limitée”. Toutefois, la vérité est toute différente: l’homme et son monde ont été imprégnés par leur Créateur du potentiel de grandir et d’élever leur existence, d’aller audelà de ce qui est dicté par les mots: “les choses sont ce qu’elles sont”. Un miracle, que dispense ouvertement la puissance divine, élève ceux qui l’expérimentent, leur permettant de voir à travers la façade de la nature et les inspirant à transcender les limitations perçues de leur propre nature et les normes acceptées par leur société. A première vue, il peut paraître que le besoin du miracle naturel d’utiliser le processus naturel en fait un moins grand miracle. En réalité, un miracle qui agit à travers la nature a une force d’élévation (et donc est plus “miraculeux”) qu’un miracle qui la domine. Un Page

changement soudain, bouleversant n’a pas transformé la nature, il l’a simplement dépassée; mais lorsqu’un miracle est intégré dans les oeuvres de la nature, la nature elle-même s’en trouve élevée. Un miracle surnaturel libère la personne qui le vit de l’ordre naturel; un miracle naturel libère la substance même de l’ordre naturel. Le jour où le soleil s’arrêta La Paracha de Kora’h est habituellement lue la première semaine du mois de Tamouz. Le Chabbat où le Rabbi parla du miracle du bâton d’Aharon était le 3 Tamouz, et le Rabbi trouva deux autres exemples historiques, tous deux s’étant produits à cette date. Le 3 Tamouz de l’année 2488 après la Création, (1273 avant l’ère vulgaire), Yehochoua conduisait le Peuple Juif dans l’une des batailles de conquête de la Terre d’Israël. La victoire était imminente mais la nuit était sur le point de tomber. “Soleil, proclama Yehochoua, arrête-toi à Givon; lune, à la vallée Ayalon” (Yehochoua 10 :12). Les luminaires célestes acquiescèrent, interrompant leur progression à travers le ciel jusqu’à ce que les armées aient remporté la victoire. Nos Sages ont déclaré: “D.ieu n’accomplit pas un miracle en vain”. Quelle fut donc la raison des miracles accomplis sous l’ordre de Yehochoua ? N’aurait-il pas suffi d’accomplir un miracle plus limité, comme par exemple illuminer le champ de bataille de Givon par d’autres moyens surnaturels ? Mais un miracle impliquant la production d’une lumière “artificielle” aurait signifié que les lois de la nature étaient transcendées, dépassées mais non transformées. Pour inspirer le Peuple d’Israël à ne pas simplement transcender leur être naturel mais aussi à le transformer et le sublimer, D.ieu insista pour que la lumière miraculeuse qui leur fut donnée soit la lumière naturelle du soleil, même si cela impliquait créer un nouvel ordre dans les cieux. Un miracle en différentes étapes. Le second miracle associé au 3 Tamouz eut lieu en 5687 (1927), le jour où le précédent Rabbi, Rabbi Yossef Its’hak Schnneersohn (1880-1950) fut libéré de la prison de Spalermo à Leningrad (aujourd’hui Pétersbourg). Rabbi Yossef Its’hak avait été arrêté par des agents de la Guépéou (la police secrète soviétique, précurseur du KGB) et par la Yevsektsia (“section juive” du parti communiste) pour ses efforts menés pour soutenir et promouvoir la vie juive sous le régime communiste. Il fut condamné à mort, mais la pression internationale obligea le régime soviétique à commuer cette sentence en une condamnation de dix ans de travaux forcés en Sibérie, puis en un exil de trois ans à Kostrama, une ville de la Russie profonde. Le 3 Tamouz, il fut libéré de prison et envoyé en exil. Neuf jours plus tard, le 12 Tamouz, allait survenir une nouvelle phase dans la libération du Rabbi précédent, un ordre lui permettant de retourner chez lui à Leningrad. Plusieurs mois plus tard, il fut autorisé à quitter le pays. De l’extérieur des frontières de la

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Russie, le Rabbi continua à diriger son réseau d’émissaires et d’activistes secrets qui fournirent et continuent à fournir jusqu’à ce jour (au grand jour, aujourd’hui) le support spirituel et matériel aux Juifs éparpillés dans l’ensemble de ce qui fut l’Empire soviétique. Dans une lettre écrite lors du premier anniversaire de sa libération, Rabbi Yossef Its’hak déclare ; “Ce n’est pas seulement ma personne que D.ieu a libéré en ce jour… mais aussi tous ceux qui portent le nom d’Israël”. Rabbi Yossef Its’hak s’était engagé contre le parti communiste tout puissant et l’avait emporté dans ce véritable combat. Ceux qui cherchaient à détruire la vie juive en Union Soviétique étaient obligés de reconnaître qu’ils n’avaient aucun droit d’empêcher un Juif de pratiquer sa foi. Maintenant, conclut le Rabbi dans son discours de 1991, après plus de dix décades nous avons eu le privilège d’assister à encore une autre réalisation de la victoire du Rabbi et du Judaïsme russe. La transformation miraculeuse qui est en cours dans ce pays est la suite du miracle auquel nous avons assisté le 3 Tammouz, en 1927. Ici nous sommes les témoins d’un “ miracle naturel ” des plus grands. D’une part c’est une chaîne d’événements qui a transcendé toutes les lois et les normes naturelles. Suggérer, dans les sombres années

du Stalinisme, qu’un individu seul pouvait contester le “droit” du parti tout puissant de déraciner le Judaïsme en Union Soviétique et y et persévérer, suggérer que l’étranglement par le communisme de millions d’âmes juives se desserrerait, en d’autres termes, prédire 1991 en 1927 aurait été semblable à arrêter le soleil dans sa course. Et en même temps, pourtant, c’était un “miracle naturel”, comme cela est accentué par le fait que : a) la libération du Rabbi avait nécessité l’accord de ceux-là mêmes qui l’avaient arrêté et condamné (un changement de l’intérieur, comme les récents événements dans ce pays) ; et b) la victoire ne fut pas immédiate et complète mais se produisit par étapes et continua de la sorte pendant de nombreuses années. Le 3 Tamouz fut le jour où une nouvelle réalité supplanta l’ancienne. Et pourtant cette nouvelle réalité vit le jour par des moyens tout à fait conventionnels, de la manière graduelle et progressive qui sont les marques d’un développement naturel. Des exemples spirituels et moindres C’est la leçon du 3 Tamouz: ne pas être intimidé par les limites des formes naturelles, mais également ne pas les désavouer. Travailler, au contraire avec elles, pour les élargir et les étendre. Plutôt que de chercher à nous libérer des conditions naturelles, nous devons rechercher à libérer et élever la nature de la nature ellemême.

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Science & Torah Pourquoi Dieu a-t-il créé des moustiques qui nous rendent malheureux? Eren demande: «Je voudrais comprendre quel bénéfice retirons-nous de tous les types de punaises et en particulier des moustiques, qui non seulement ne nous apportent aucun bénéfice, mais nous sucent également notre sang et nous rendent malheureux? Merci. Salutations, Eran, et merci pour votre question. L'écologie nous enseigne que chaque créature de ce monde, y compris la plus petite, a un effet indirect sur toutes les autres créatures de son environnement. 1. Les insectes servent de nourriture aux reptiles, aux oiseaux et aux petits mammifères. Sans insectes à manger, des milliers d'espèces plus grandes disparaîtraient. Les moustiques, en particulier, constituent le principal aliment des créatures plus grosses qu’eux en raison de leur impressionnante capacité de reproduction et de la facilité avec laquelle ils se déplacent rapidement d’un endroit à l’autre. Des essaims de moustiques servent de nourriture à d'innombrables créatures. 2. Les insectes sont essentiels au bien-être des plantes et des arbres. Ils pollinisent les fleurs et les aident à se développer dans le monde entier. Sans insectes, nous aurions beaucoup moins de plantes et d'arbres dans le monde.

Gardes ta langue !

3. Les insectes mangent les restes de pourriture et de décomposition, empêchant ainsi la propagation de maladies dangereuses. 4. Les moustiques réduisent également de grandes populations d'animaux en transmettant des maladies, propageant un cycle naturel de la vie qui, sans la présence de moustiques, provoquerait l'extinction de certaines créatures. Concernant votre question sur la piqûre d’un moustique: Les espèces qui piquent aujourd'hui les humains - n'ont été capables de causer de la souffrance qu'après le péché d'Adam.Malgré cela, ce qui nous paraît être des souffrances inutiles nous apporte toujours un grand bénéfice et constitue une grande bonté qui expie nos péchés au lieu de peines beaucoup plus lourdes. De plus, nous sommes supposés tirer une leçon de morale du moustique, comme le disent nos sages: «Pourquoi une personne a-t-elle été créée la veille du shabbat? Parce que s'il devenait hautain, on lui dirait "un moustique a été créé avant toi" (Sanhédrin 38b) Le Baal HaTanya écrit: «Même un moustique qui est une création humble et qui a une coquille inférieure et très éloignée du point de vue de la sainteté - (néanmoins) il précède une personne pécheur en ce qui concerne sa création par étapes et sa mort. force de la volonté de Dieu

»(Likutei Amarim, page 30b).

Femme Vaillante

Il a un contrat de travail pour toute la vie

Selon la loi de Moché et d’Israël

L’interdiction de dire du mal du prochain s’applique même si cela ne lui cause aucun mal ou désagrément, par exemple si l’auditeur refuse de croire et d’accepter ses paroles, ou au cas où quelqu’un dit du mal de quelqu’un qui travaille à un certain endroit, et se justifie en disant « Ce travailleur a un contrat de travail pour toute sa vie, de toutes façons ce que je dis ne peut pas porter atteinte à sa subsistance ».

Quand quelqu’un se marie, il dit : « Tu m’es consacrée selon la loi de Moché et d’Israël ». Pourquoi souligne-t-on « Moché et Israël » ? Comme on le sait, Moché et Israël ont erré dans le désert pendant quarante ans, et pendant toutes ces années il y a eu des plaintes et des révoltes de la part des bnei Israël contre Moché, et de Moché contre Israël, ils ont traversé ensemble des moments difficiles, et malgré tout ils ne se sont pas séparés et sont toujours restés ensemble… C’est ce que dit le mari qui consacre sa femme « selon la loi de Moché et d’Israël » : Attends-toi à ce que pendant la vie il y ait des moments pénibles, mais malgré tout nous nous conduirons comme « Moché et Israël ».

De plus, même s’il suppose a priori que ses paroles ne provoqueront aucun dommage, par exemple : Réouven en Erets Israël dit du mal de Chimon qui se trouve en Australie, il ne peut pas se justifier en disant : Comme Chimon se trouve en Australie, et que je parle de lui ici en Erets Israël, de toutes façons mes paroles ne le blesseront pas, et il ne le saura jamais non plus ». Même dans un cas comme celui -là, il est interdit de dire du mal d’autrui, parce que l’interdiction du Lachone HaRa est absolue, que cela provoque du mal ou pas.

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Autre explication : Le mari s’engage à assurer la subsistance de sa femme, mais uniquement « comme les hommes qui assurent la subsistance de leur épouse en vérité », c’est-à-dire qu’il s’engage à travailler pour sa subsistance, mais uniquement en vérité, il ne doit pas mentir ni tromper pour répondre aux exigences de sa femme. Tu m’es consacrée, mais uniquement selon la loi de Moché et d’Israël, cela ne m’oblige nullement à commettre des fautes, tu m’es consacrée et je vivrai avec toi une vie de sainteté.

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Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron

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2 Sivan: HaRav 'Hayim Eleazar Chapira de Mounkacz Le Min'hat Eleazar, il est né en 5631 (1871), il est décédé en 5697 (1937). 6 Sivan: David HaMelekh 2924 (837 AÈC), (Chabath 30a, Yerouchalmi, 'Hagiga 2:3) 6 Sivan: Rabbi Yisraël ben Eliezer Baal Chem Tov Il est né en 5458 (1698), et décédé en 5520 (1760), fondateur de la 'Hassidout 8 Sivan: HaRav 'Haïm Moché Le grand-père du Ben Ich 'Haï. 11 Sivan: HaRav Chlomo Zalman Blo'h Il est décédé en 5737(1976). Il était un des disciples du 'Hafets 'Haïm. 12 Sivan: HaRav Avraham Weinberg Rabbin de Slonim, le Birkat Avraham 5741 (1981). 14 Sivan: HaRav 'Haïm David Amar Le disciple de Rabbi 'Haïm ben Atar, le "Ohr Ha'Hayim". 14 Sivan: HaRav 'Hayim de Volozhin Il est né en 5510 (1749), il est décédé en 5581 (1821). L'élève le plus éminent du Gaon de Vilna 15 Sivan: Yehouda le fils de Ya'aqov Avinou Le quatrième fils du Patriarche Ya'aqov et la Matriarche Léah. Sa tombe est au centre de Yahoud, Israël. 18 Sivan: HaRav Yeroucham Levovitz Le machgia'h de la Yéchiva du 'Hafets 'Hayim à Radin. Il devint le machgia'h à Mir en 5670 (1910), position qu'il conserva pendant 26 ans. Il est décédé en 5696 (1936) 25 Sivan : Rabbi Yichmaël Cohe Gadol un des grands appartenant à la 3ème génération des Tannaïm, professeurs de Michna, il était un des Dix Martyres tués par les Romains. Rabbi Yichmaël était un Grand Prêtre dans le Second Temple durant l'occupation romaine. Le Romain César l'a condamné à mort pour le crime d'avoir enseigné la Tora. La fille du funeste dictateur, cependant, a été séduite par sa beauté et a demandé à César de lui épargner la vie. "Ça, je ne peux le faire," Répondit l'empereur, "mais je t'autorise à prendre la peau de son visage et la garder pour toi." Quand le rasoir s'approcha du front de Rabbi Yichmaël où il portait les tefillin, son âme partie de ce monde. 25 Sivan : Rabban Chimon ben Gamliel il était un Tanna, un professeur de Michna, à l'époque de la première génération des Tannaïm et le quatrième Nasi, Prince de la Maison d'Hillel le Sage. Il commença à régner 20 ans avant la destruction du Second Temple, et fut un des Dix Martyres tués par les Romains 25 Sivan : Rabbi 'Haninah "Sagan" HaCohanim il était un Tanna, un professeur de Michna, de la première génération, et a été témoin de la destruction du Second Temple. Il a été le Sagan (assistant) au Cohen Gadol, le Grand Prêtre, d'où son titre de "Sagan HaCohanim". 26 Sivan: Rabbi Yonathan ben Ouziel Un élève d'Hillel, il est l'auteur du sefer de Targoum à Nevi'im et Qétouvim, les Prophètes et les Écrits, il était un Tanna, professeur de Michna, de la première génération avant la destruction du Second Temple. 27 Sivan: Rabbi 'Hanina ben Tradyon De la troisième génération de professeurs de Michna, il a été un des Dix Martyres tués par les Romains 29 Sivan: HaRav Yehochoua Pitousi il est décédé en 5731(1971). Il a été Rav de Tsfat.

Anolad ben Sivan bat Nava Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad


UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les fils de David : Danièl, Chéfatya. Yitréame. Chima. Chovav. Natane. Et Chlomo. Yivh’ar. Elichama. Elifalète. Noga. Néfègue. Yafiya. Elichama. Elyada. Elifélète. Bate Chéva, mère du roi Chlomo. Les Rois de la Maison de David : Assa. Yéhochafate. Yéhoach. ‘Houziyahou. Yotame. Yéh’izkiyahou. Yochiyahou. Tsidkiyahou. Les fils de Yékhonya: Assir. Chéaltièl. Malkirame. Pédaya. Chènatsar. Yékamya. Hochama. Nédavya. Les fils de Pédaya : Zéroubabèl. Chimi. Le fils de Zéroubabèl, Méchoulame. H’ananeya. Chlomite, leur soeur. H’achouva. Oèl. Bérékhya. H’assadya. Youchav Héssède. H’amèch. Pélatya. Yichaya. Réfaya. Arnone. ‘Hovadya. Chékhaneya. Chémaya. H’atouch. Yigal. Bariah’. Né’harya. Chafate. Elyoénaye. H’izkiya. ‘Hazrikame. Hodavyahou. Eliyachiv. Pélaya. ‘Hakouv. Yoh’anane. Délaya. ‘Hanani. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Gratin dauphinois Ingrédients pour 6 pers: 1,5 kg de pommes de terre, 125 g d’emmental, 20 cl de crème fraîche, 20 cl de lait entier, 1 gousse d’ail, muscade, Sel, Poivre.

Pomme de terre prise

sur-

Ingrédients pour 4pers: 4 PdT, 4 oeufs, 1 oignons, 20 cl crème liquide, 2CaS d’huile d’olive, Sel, Poivre, Herbes fraîches.

Recette :

Recette :

Préchauffez le four th. 6 (180°). Epluchez les pommes de terre, lavez-les et coupez-les en rondelles fines. Gardez-les dans l’eau froide. Mélangez la crème et le lait dans un saladier, salez et poivrez. Coupez la gousse d’ail en deux et frottez-en l’intérieur d’un plat allant au four. Etalez une couche de pommes de terre dans le fond du plat. Salez, poivrez et râpez de la noix de muscade. Recommencez l’opération jusqu’à épuisement des ingrédients. Versez la crème au lait par dessus le tout. Saupoudrez d’emmental. Enfournez et faites cuire pendant 1 heure. Une croûte dorée doit apparaître sur le dessus, sans cela poursuivez la cuisson.

Préchauffer votre four th.7 (220°C). Lavez les pommes de terre en gardant leur peau, essuyez-les bien, et enveloppez-les chacune dans une feuille de papier aluminium sans trop serrer. Placez-les sur une plaque et mettez-les à cuire au four pendant 45 min. Une fois les pommes de terre cuites, coupez un chapeau sur chacune dans le sens de la longueur et creusez-les à l’aide d’une petite cuiller. Laissez une épaisseur de chair d’environ 1 cm. Écrasez la chair enlevée pour la réduire en purée. Pelez et hachez finement l’oignon, puis faites-le revenir dans l’huile chaude dans une sauteuse. Ajoutez la purée de pommes de terre, la crème, salez, poivrez et mélangez bien. Remplissez les pommes de terre de cette préparation, puis cassez un œuf par-dessus. Décorez de quelques feuilles d’herbes fraîches et servez aussitôt en accompagnement d’une salade verte.

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https://segoulot.wordpress.com SEGOULOT SPECIAL SHAVOUOT

Les trois jours précédant la fête de Chavouot sont appelés les trois jours de restriction.Nous sommes toujours dans la Sefirat HaOmer et nous sommes dans une grande montée près de la porte du 50 e jour de Chavouot, pendant tout le décompte du Omer, nous étions en deuil. Ce qui est spécial dans les trois jours de limitation, c’est que le deuil s’arrête et commence à se préparer, comme le peuple d’Israël qui s’est préparé au don de la Torah, se préparant en tant qu’épouse à un mariage, une préparation physique et spirituelle. Baignez-vous et achetez de nouveaux vêtements (vêtement blanc recommandé). Tsedaka - à la veille de Chavouot, il est recommandé de donner la tsédaka, 91 NIS = la Gematria du mot - Ilan (Adam comme l'arbre du champ) et 13 NIS pour 13 Sages de la Miséricorde à un Talmid Ha’kham pour mériter d’être partenaire dans sa Torah) Segoula pour les enfants qui seront justes et suivront le chemin de la Torah. Mikveh - Avant Chavouot, les hommes ont tendance à aller au mikva pour devenir pure et saint pour recevoir la Torah. Des Parfums - il est fortement recommandé de décorer la maison de verdure, de roses et de fleurs, car cette maison ressemblera au mont Sinaï, qui a été décoré pour y recevoir la Torah, de préférence des plantes et fleurs avec une odeur pour que la maison sent bon. Hallot - Deux Hallots devront être préparés sous forme d'une échelle à sept escaliers contre sept cieux ouverts la nuit de Chavouot, à partir de deux kilos et demi de farine, en mémoire des deux Le’khem Apanim préparées à Chavouot dans le Temple. Les Halot en forme d’échelle est une Segoula pour que nos prières s’élèveront aux cieux jusqu’au Trône de la Gloire et seront réaliser. Eruv Tavshilin - Lorsque les fêtes approchent du shabbat (comme cette année), il est nécessaire de préparer un mélange d'herbes. Placez dans un sac en plastique le pain et l'oeuf dur et rangez-le au réfrigérateur. Et le manger au troisième repas de Chavouot. La Segoula de manger le Eruv Tavshilin est la crainte de D.ieu. (Le mélange du tahbashilin doit être donné à chaque membre de la famille). Matsa - manger de la Matsah à Chavouot est une Segoula pour être sauver toute l'année de la piqûre d'un scorpion. (Nous ne nous lavons pas les mains sur la matza. Sa bénédiction est Mezonot tout au long de l'année sauf pour Pessa'h). Bougies - Avant d'allumer les bougies de Chavouot - il est recommandé d'allumer des bougies commémoratives (âme) afin d'élever l'âme de notre parent. Il est possible de faire la charité devant le feu et de dire qu'ils cherchent à élever leurs âmes par le mérite de la Tséaka qu’on aura donné. Les trois fêtes sont un moment propice pour élever les âmes de ceux qui sont décédés, et ils peuvent ensuite faire une mitsva de bonté pour le défunt. La veillée - est une Segoula de protection, le Créateur le sauvera de toutes les calamités et dommages tout au long de l'année. Il est recommandé de manger des produits laitiers pendant un repas de Chavouot. Sur la table, vous trouverez des spécialités de produits laitiers et du miel, comme le dit le verset: "Du lait et du miel sous votre langue" (Cantique des Cantiques). Il est bon d’avoir des pommes sur la table, puisque la pomme, depuis le moment que ce n’etait q’un bourgeon et j’usqu’à qu’elle est devenue une pomme, il c’est passé 50 jours, comme le décompte du Omer jusqu’à Chavouot Chavouot - est un moment propice pour prier pour avoir des enfants et pour avoir un etrog cacher a Souccot

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