Familly Torah Tamouz 2019

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Directeur : Rephael Hai

SOMMAIRE :

Graphiste : Jonathan G.

LA QUOTI HALAKHIQUE PESSA’H

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-5

Publicité et Abonnement :

LES 48 VOIES DE LA SAGESSE

Tel. : 050.229.65.22

Pages 6-8

E-mail : famillytorah@gmail.com Distribution Gratuite : Par Email, SMS WhatsUp et Réseaux Sociaux

LES JARDINS DE RAV AROUSH Pages 12-19

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

IDEES CREATIVES

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Pages 24-30

Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Pages 20-21 QUESTIONS AUX RAV Pages 22-23 VIVRE SON TEMPS TORAH & SCIENCE - GARDES TA LANGUE - FEMME VAILLANTE Pages 32

Rav Shalom Arush chlit’a

HILLOULOT ATSADIKIM

Rav Ron Chaya chlit’a

CHEMOT ATSADIKIM - RECETTES

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Pages 34-35

Rav Acher Fitoussi chlit’a

ENFANT

Rav David Nacache chlit’a

Pages 36 - 37

Yeshiva Or Arachbi

SEGOULOT

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Pages 38

Et plein d’autres Gdoley aDor...

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Jeûne du 17 Tamouz

Le cas des mineurs

Le jeûne du 17 Tamouz est l’un des quatres jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du quatrième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19) comme l’explique la Guémara, traité Roch Hachana (18b).

Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée.

Nous sommes astreints de jeûner à causes des malheurs qui se sont produits ce jour là afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva (repentir). Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exile).

Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux.

Cinq malheurs sont arrivés le 17 Tamouz :

Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl).

Les tables de la loi furent brisées lorsque Moshé redescendit du Sinaï ;

Les Permissions

Se brosser les dents

Le sacrifice journalier fut arrêté lors du premier Beth Hamikdach ;

La muraille de Jérusalem fut éventrée à l’époque du second temple ;

Apostomous, le mécréant, fit brûler la Torah ;

et ce dernier plaça une idole dans le temple.

L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h.

Qui doit jeûner ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’age de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.

Le cas du malade

A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :

Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau.

Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.

Le cas de la femme enceinte Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin).

Bein Hametsrim: du 17 Tamouz au 9 Av La période entre le 17 Tamouz (1ere brèche dans la muraille de Jérusalem) et le 9 Av (jour de la destruction du 1er et du 2ème temple) est appelée : Bein Hametsarim. Ces jours sont considérés comme des jours de deuil. Les restrictions dues au deuil lié à la destruction des 2 temples vont crescendo du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Attention, Roch ‘Hodech Av et les chabbatot de ces 3 semaines ne sont pas soumis aux règles de deuil.

Dès le 17 Tamouz Dès le 17 Tamouz, on ne célébrera pas de mariages : On évitera toute festivité et la coutume est de ne pas écouter de musique.

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Briout et Na’hat pour Tsipora Yardena bat Ra’hel


On évitera de manger de nouveaux fruits ou de porter de nouveaux vêtements pendant cette période afin de ne pas réciter la berakha de Chéhé’héyanou : « qui nous a fait vivre… jusqu’à ce jour », puisque c’est une période de malheur. En cas de nécessité, on pourra la réciter Chabbat, afin d’honorer le Chabbat.

Dès Roch ‘Hodech Av La 2e période de Bein Hametsarim commence dès la fin de Roch ‘Hodech Av et se termine avec l’entrée de Chabbat ‘Hazon (dernier chabbat avant le jeûne du 9 Av).

La viande & le vin En souvenir de la destruction du Temple et donc de

l’arrêt des sacrifices et des libations de vin, on a l’obligation de ne pas manger de viande (poulet inclus) et certains ont la coutume de ne pas boire du vin. Cette règle est appliqué généralement jusqu’au 10 Av (car le temple continua de brûler ce jour là). Les malades, les femmes qui allaitent et les enfant de constitution faible qui ont l’obligation médicale de manger de la viande, mangeront de préférence du poulet (sauf s’il est vraiment impératif pour eux de consommer de la viande rouge).

Couture Il est interdit de coudre ou de couper des vêtements neufs, mais on pourra recoudre une couture défaite. De même on ne pourra pas acheter des chaussures neuves ou des vêtements neufs.

Kol Ayechouot pour Reouven Moché Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel bnei Tsipora

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Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

48 Voies #9 : Concentration maximale Il est bien connu que nous n'utilisons qu'une infime partie de notre potentiel mental. Apprendre à mieux se concentrer pour éviter de se disperser peut nous rendre plus productif. _____________________________________ Avant son saut, l'athlète tendu comme un chat aux aguets, repasse ses gestes dans sa tête. L'élan, l'appel, la propulsion, la réception. Tout son être est focalisé sur ce but. Son cerveau est pur de toute pensée étrangère. Le temps est en suspens. La notion bétahara à laquelle le présent dossier est consacré, est cet état de pureté mentale, à la fois émotionnelle et intellectuelle, qui s'instaure lorsque le cerveau est pleinement concentré. Nous connaissons tous cet état où l'intellect est si appliqué qu'il atteint son rendement maximum. Rappelez -vous, les jours précédant les examens. Vous vous enfermiez, vous travailliez toute la nuit, vous ne mangiez plus. Vous étiez à %000dans votre projet. Encore aujourd'hui, ne vous arrive-t-il pas d'être si captivé par un livre que vous en oubliez de descendre à votre station ? C'est le pouvoir de la concentration. En sport professionnel, les différences de niveau entre athlètes sont en fait insignifiantes. En réalité, la réussite dépend à 90% de la concentration. De la même manière, tout ce que l'on entreprend dans la vie dépend de l'attention que l'on y met. Alors, secouez la puissance qui sommeille en vous et gagnez. Contrôlez vos pensées Il est très difficile de se concentrer car le cerveau vogue facilement d'une idée à l'autre. Tout comme il faut surveiller ses paroles pour éviter le lashon hara, il faut surveiller ses pensées pour les canaliser dans la direction voulue. Faites un petit voyage à l'intérieur de votre tête. Voyez comme votre pensée est mouvante. Maintenant, arrêt sur image. Que voyez-vous ? A quoi pensez-vous à l'instant même ? A ce que vous mangerez à midi ? Il existe dans la Torah une phrase que l'on peut prononcer avant toute activité importante : " Hinéni mou'han oumézouman " (Je suis prêt pour telle ou telle tâche.) Cette phrase est un engagement à se concentrer sur une activité et à écarter de son esprit toute pensée étrangère, pendant un temps donné. Essayez vous-même de dire à haute voix : " A présent, je vais étudier " ou bien " A présent, je vais honorer mes parents. " etc. A partir de là, rien ne doit vous distraire. Votre esprit est là et pas ailleurs. Trop chaud ? Trop froid ? Aucune importance. Rien d'autre ne vous intéresse. Ni le sport, ni la politique, ni la finance. Vous êtes tout entier à votre entreprise. Faites le mort La vie nous entraîne dans plusieurs directions et il est difficile de maintenir son cap. Imaginez un homme accaparé par son commerce. Il aimerait mener une vie Page 6

plus intéressante, mais son affaire et sa clientèle ne lui laissent pas une minute. Une nuit, il rêve qu'il meurt d'épuisement. En sueur, il se réveille en sursaut, et s'étant levé il voit dans sa glace l'image d'un homme vielli, aux cheveux blanchis. Le choc est si rude qu'il prend dans sa bibliothèque un livre de philosophie. Sa femme qui s'est réveillée, lui demande ce qu'il lit de si important à trois heures du matin. Il répond qu'il a pris conscience qu'il pouvait mourir à tout moment et qu'il passerait dorénavant un peu moins de temps au magasin pour étudier la philosophie tous les matins. L'épouse interloquée lui demande s'il n'est pas devenu fou et lui rappelle qu'il a des clients. " Ma chérie, que diras-tu à l'ange de la mort quand il viendra me chercher ? Que j'ai des clients qui m'attendent, probablement ? Alors, à partir de maintenant, considère que pendant trois heures chaque matin je suis mort. " Evidemment, il n'est pas si simple de se libérer, mais si peu de temps que vous preniez et quoi que vous fassiez, mettez-y tout votre être. Faites comme si vous étiez mort au monde. Et pendant ce temps, rien ne doit vous détourner de la tâche essentielle que vous vous êtes choisie. Rien d'autre n'existe. Les 70 " pistes " utilisées par le cerveau La Torah explique que l'esprit humain, un peu comme une bande magnétique, possède des pistes, qui sont au nombre de 70. Aussi étonnant que cela puisse paraître nous utilisons en permanence plusieurs pistes simultanément. Un exemple concret : quand vous avez commencé à conduire, un rien vous déconcentrait et vous aviez besoin du calme absolu dans la voiture. Après des années, vous êtes capable tout en dirigeant votre véhicule, de changer de station de radio, de parler au téléphone, de regarder le paysage et de chercher une place pour vous garer. Ceci tend à prouver que plus on coordonne de pistes, plus on augmente sa capacité d'agir. Le Rav Yéhoshoua Leïb Diskin qui vivait en Israël au vingtième siècle était connu pour sa capacité de tenir une conversation tout en écrivant une lettre. Evidemment, cette aptitude ne s'acquiert pas du jour au lendemain et comme pour apprendre à jongler avec trois balles, il faut passer par des étapes préliminaires. Pour développer cette faculté de concentration, on choisit un sujet de réflexion sur lequel on va canaliser toute son attention et que l'on va explorer de long en large. Bien entendu, il est préférable de se concentrer sur une idée intéressante et importante à vos yeux. Lorsque vous avez maîtrisé totalement une piste, vous

Kol Ayechouot pour Yeoudit bat Miriam vé Baala ou bita, Salomé Keren bat Yeoudit vé Baala et Eliran Michael Israel ben Yeoudit


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg pouvez passer aux 69 autres disponibles. La Torah nous dit : " Chviti Hachem lénegdi tamid. " (Je placerai toujours le Tout-puissant devant moi.) Cela signifie que l'homme doit toujours réserver dans sa pensée une place - ou " piste " - à D.ieu De même qu'un homme garde toujours à l'esprit sa femme ou ses enfants, il doit vivre avec l'idée de D.ieu L'esprit clair Nous sommes ce que nous pensons. Nos conceptions façonnent notre réalité. Si quelqu'un pense par exemple qu'il est poursuivi, que ce soit vrai ou non, il a peur. Si on met dans la tête d'un enfant intelligent qu'il est stupide, il l'intègrera comme une réalité. La pureté de l'intellect nécessite le tri des pensées et la distinction entre les idées justes et les fausses, les sensées et les absurdes. Faire le net, filtrer les "déchets" pour ne pas contaminer votre cerveau. Interroger votre esprit. A quoi je pense ? Suis-je sûr de la justesse de mes propos ? Demandez-vous si votre pensée est correctement exprimée. Une idée mal formulée et répétée plusieurs fois peut devenir une idée définitive, même si elle est à l'opposé de ce que l'on pensait au départ. Nettoyez les idées reçues. Par exemple l'idée communément admise qu'il ne faut pas blesser autrui. Est-ce un principe absolu ou bien y a-t-il des circonstances où cela est justifié ? Mais au fait que signifie " justifié " ? Réagir à une agression par exemple. Mais est-ce qu'une vengeance est un acte " justifié " ? Poussez votre raisonnement jusqu'au bout et débarrassez- vous de tous les " à peu près ". Autre exemple : Tout le monde veut être bon. Vous aussi. Tâchez de définir ce qu'est le bien. Bin Laden aussi est persuadé de faire le bien en luttant contre l'impérialisme occidental. La clarté est indispensable à la certitude. Dressez une liste de 100 idées dont vous êtes convaincu. Du style: -Mes parents m'aiment. -J'ai dix doigts. -La Terre est ronde. Faites le tri entre les notions évidentes et les notions qui ne sont pas totalement claires pour vous, pour ne pas contaminer le tout. Mettez vos croyances par écrit et classez-les. Demandez-vous par exemple : " Comment sais-je que je suis aimé de mes parents ? Par leur façon de se conduire avec moi." De cette manière, l'idée est claire et nette. Quand vous pensez qu'une idée est juste, transformez-la en principe. Exemple : " Je ne veux pas perdre mon temps. " peut devenir " La vie est précieuse. " L'étape suivante consiste à intérioriser ce principe et à le mettre en application, car sans cela, on ne peut que fonctionner sur un mode schizophrène. La pureté des émotions Pensez à la fougue d'une équipe de foot après une

séance d'encouragement de l'entraîneur, ou au dynamisme renouvelé de commerciaux après une réunion de motivation. L'enthousiasme est une émotion qui ne supporte pas le mélange. L'esprit humain est ainsi fait que s'il y a simultanéité de divers sentiments, il est tiraillé et finalement paralysé. Si vous allez à un mariage par exemple, ne vous laissez pas parasiter par des considérations du type de quoi j'ai l'air dans mon smoking ou bien je prendrai des blinis ou des crackers ou encore est-ce qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Ne pensez qu'à la joie que vous allez éprouver. Le judaïsme nous demande de toujours réserver une " piste " à la joie. La vie est belle, n'est-ce pas ? Entretenir ce sentiment en permanence vous donnera de l'énergie. Le matin au réveil, déclenchez ce programme. Quelle émotion prendra le contrôle aujourd'hui . La joie, naturellement! En ouvrant les yeux, remerciez D.ieu et dites que la vie est belle. Pas de migraine, pas de soucis, la joie sera à l'honneur toute la journée. Même si vous ne vous sentez pas d'humeur joviale, faites semblant. La pureté émotionnelle est une discipline. C'est vous qui êtes le maître de votre cerveau. Imposez-lui l'état d'esprit de votre choix. Très rapidement, votre état intérieur épousera votre attitude extérieure. Evacuer les émotions négatives Barrez la route aux idées négatives sournoises. Si une émotion négative s'empare de vous, dites-vous que vous avez la capacité de l'évacuer et de reprendre le dessus instantanément. Parfois, ce n'est rien d'autre que votre orgueil blessé qui vous fait bouder, et cette énergie négative ne punit que vous-même. Utilisez votre libre-arbitre pour vous délivrer de ce sentiment. Ceci est particulièrement important dans les situations compliquées ou angoissantes. Vous avez un avion à prendre par exemple et le taxi est en retard, puis vous tombez dans les embouteillages. Ne vous énervez pas, vous gâcheriez toute votre journée. Ayez plutôt des pensées positives, du style bon j'ai raté l'avion, mais il y pire. Cela ne signifie pas que vous ne devez pas tenter d'attraper votre avion. Mais si vraiment vous l'avez raté, évacuez, passez à autre chose. Imaginez qu'un chirurgien se soit disputé avec sa femme le matin d'une importante intervention. Croyez-vous qu'il puisse se permettre de laisser la contrariété avoir prise sur lui? Non, bien entendu. C'est un professionnel entraîné à mettre de côté ses émotions quand il entre en salle d'opération. Soyez froid dans votre manière d'appréhender les événements, ce n'est pas toujours un mal. Sans cette froideur, le chirurgien mettrait la vie de son patient en danger. Il ne s'agit évidemment pas de se fermer à toute émotion, mais de les contrôler et de les canaliser à propos. Il ne faut pas non plus comme certains abuser de l'évacuation émotionnelle, pour éviter d'être confronté à ce qui dérange. Ceux-là ne supportent pas d'aborder un sujet qui les ennuie. Ils éludent tout simplement. Comment se garder

Kol Ayechouot pour Miriam Mireille Janet Bat Ester, Michpah’at Waserman, Page 7

Michpah’at Sasson, Michpah’at Tapiro, Michpah’at Braami


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg de cette tendance ? En fait, il faut rechercher la vérité quoiqu'elle implique. Si la vérité est en conflit avec vos croyances, changez-les. Et même si toute votre vie est remise en question, faites-le ! Les émotions multiples Parallèlement aux 70 pistes de notre intellect, nous disposons de 70 pistes pour nos émotions. Comme nous le disions précédemment, il est possible d'éprouver deux sentiments à la fois. Exemple : vous apprenez votre promotion mais également votre mutation, ou bien qu'un parent meurt en vous laissant un très gros héritage. Plusieurs sentiments sont en jeu à ce moment-là. Pour contrôler ces émotions, il faut les traiter une par une. Demandez-vous toujours : " Qu'est-ce que je ressens en ce moment ? De l'angoisse, de la joie, les deux ? " Ce n'est qu'en ayant la réponse que vous serez en mesure de contrôler vos émotions. Si vous croulez sous le travail, mais que votre femme vous demande de venir pour un motif urgent, vous n'allez pas vous demander si c'est bien de laisser votre boulot. Vous laissez tout en plan et vous filez. Vous avez trié vos sentiments.

priorités, et mettez au point un plan pour les atteindre. Le plus important est de savoir quel est son but premier, c'est à dire ce pour quoi on vit. Il faut trouver ce pour quoi on donnerait sa vie. Cela vous paraît beaucoup ? Pourtant, ne seriez-vous pas prêt à mourir pour défendre une cause juste ? Quand vous avez le but, conditionnez-vous et concentrez-vous. Tout le monde a besoin d'encouragement et quel supporter plus efficace et disponible que vous-même ? Tenez-vous un petit speech du style : " Aujourd'hui je m'y mets à fond. Je me concentre et je trouve la vérité. Rien ne m'arrêtera. " Faites de vos buts une réalité. Dépêchez-vous avant qu'il ne soit trop tard. Petit mémo : Arrêtez de rêvasser. -Appliquez-vous à ne penser qu'à une seule chose à la fois. -Mettez en pratique ce que vous apprenez. -Prenez un sujet de réflexion et approfondissez-le.

Du temps à soi Le concept de méditation existe dans la Torah, mais il s'agit d'une méditation ayant un but. Il n'est pas question de psalmodier des paroles qui ne nous disent rien, mais de prendre un sujet de réflexion et de s'y dédier, à l'exclusion de tout autre sujet. Mettez-vous des " oeillères " et entrez en contact avec vos émotions les plus profondes concernant D.ieu, la vie, les hommes, la famille, la souffrance, etc. De tout temps, les Juifs ont pratiqué la méditation. La prière silencieuse de la amida est en soi une méditation. Les fondateurs de notre peuple, Avraham, Moïse, David étaient tous des bergers, car la solitude et le temps sont propices au questionnement et à la réflexion sur des idées spirituelles.

-Adoptez un état d'esprit et expérimentez-le à fond. -Reliez vos émotions à vos buts. -Le succès dépend en grande partie de l'intensité de l'ambition. -Exagérez vos bons états émotionnels. -Vous êtes maitre de votre cerveau. Donc, vous pouvez lui apprendre à se concentrer. -Pensez ce que vous dites et dites ce que vous pensez.

Pour méditer, dites un mot à voix haute et concentrez-vous sur sa signification. Au bout de dix minutes, votre esprit est totalement concentré. Une fois que vous aurez développé les deux outils que sont la pureté de l'intellect et la pureté de l'émotion, l'étape suivante sera l'intériorisation de la pureté, c'est à dire la synthèse des deux. Notre attitude affecte notre mental. Le Roi David disait dit dans un psaume : " Avec tous mes os, je dis que nul n'est comme Toi, D.ieu " Tout notre être doit s'investir à 100% dans une action. Pour méditer, il faut bien entendu se préserver de ce qui est néfaste. On voit mal quelqu'un qui ferait la bringue toute la nuit, méditer le jour. Ce serait l'antithèse de la pureté. N'abîmez pas votre but. Concentrez-vous sur ce que vous désirez, c'est le premier pas pour l'obtenir. Confusion égale dispersion. Si vous ne savez pas où vous allez, vous aurez du mal à y arriver. Le manque de clarté dans les choix engendre souvent la mollesse. Définissez toujours vos objectifs et vos

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Alya Bekarov et Zivoug cacher a Oliav Eli ben Smadar Kol aYechouhot a Miriam ba t Smadar


Les 48 Voies De La Sagesse par le Rav Noa'h Weinberg

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La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

La raison, ma femme et moi La racine du problème Lorsque le mari voit qu'il investit son temps et son énergie en d'épuisantes discussions pour tenter d'apaiser sa femme, la concilier, lui apporter des cadeaux, la réjouir, etc. à la suite de quoi elle n'est pas complètement satisfaite, il doit savoir qu'il n'a pas intériorisé le fait que sa femme occupe la première place. Avec tout ce qu'il a pu faire pour elle, il n'a pas établi ce concept en lui, car il ne place pas vraiment sa femme à la première place dans sa vie, en la respectant et en l'aimant. Il se contente seulement de réparer ce qu'elle lui reproche. Par exemple, s'il lui dit : “Tu es en colère parce que je ne suis pas arrivé à l'heure ! Tu te désoles parce que je n'ai pas fait ce que tu me demandais ? Dorénavant, je ferai plus que tu ne souhaites !” Cela est inutile et il ne réussit pas à la rendre vraiment heureuse. Si le mari se contente de réparer les symptômes extérieurs qui semblent avoir provoqué l'insatisfaction de sa femme – et même si elle admet que ce sont les raisons de son chagrin – tant qu'il ne traitera pas la racine du problème, rien ne la contentera. Il restera frustré en se demandant : ”Pourquoi refuse-telle de faire la paix ? J'ai pourtant fait plus que ce qu'elle me demandait !” C'est qu'il n'a pas compris la vraie raison de ses souffrances. La femme ignore comment définir son problème de dire clairement à son mari : ”Je ne suis pas importante à tes yeux.” Pourtant, elle dit parfois quelque chose d'important :“Tu ne m'aimes pas.” Mais après avoir corrigé tout ce qu'elle lui reprochait, le mari ne peut comprendre pourquoi elle lui dit qu'il ne l'aime pas. Par conséquent, lorsque le mari entend les plaintes de sa femme, il doit savoir qu'elle ignore comment définir sa souffrance. Cette douleur s'exprimant selon ses états d'âme, elle fait parfois appel à des raisons illogiques, qui l'étonnent et le déroutent. Il doit donc chercher à comprendre la racine de ses plaintes : sa femme ne ressent pas qu'elle occupe la première place chez lui ! Il devra s'employer à vraiment réparer cela et ne pas se contenter d'un nettoyage superficiel. Car s'il considère les reproches seulement comme des symptômes, il ne réparera rien du tout. Pourtant, lorsqu'il comprendra que tous ses reproches se ramènent à une seule chose ; qu'il entretient une relation défectueuse avec sa femme et ne lui accorde pas vraiment la première place dans sa vie, et qu'il commence à réparer cela dans son for intérieur, il verra alors comment avec un minimum d'investissement et quelques mots d'attention et d'amour, elle sera comblée de joie. Le profit qu'il en tirera sera incalculable, une grande abondance spirituelle et matérielle, l'aide divine là où il se tournera et beaucoup de temps libre. Il est évident qu'il acceptera dorénavant avec joie et bonne volonté lorsqu'elle acceptera dorénavant avec joie et bonne volonté lorsqu'elle lui demandera occasionnellement de faire un sacrifice ! Page 02

Un court-circuit dans la communication Il faut savoir qu'en général, la femme n'a pas besoin de l'actuelle présence de son mari à ses côtés. Au contraire, sa présence à la maison la dérange et la crispe, car il lui est plus facile de vaquer à ses occupations en son absence. Mais lorsque sa relation avec elle est inconvenable, son sentiment qu'elle n'occupe pas la première place se traduit par des reproches, des exigences et ainsi de suite. Elle exige qu'il vienne à la maison et qu'il y reste longtemps. Elle n'a pas vraiment besoin de lui à la maison, mais comme elle ignore comment définir ce qu'elle veut de lui, même lorsqu'il l'écoute et vient à la maison, elle reste insatisfaite. Bien entendu, le mari ne comprend pas ce que sa femme veut de lui et il se dit : ”Je suis venu, je l'ai aidée, je suis resté à la maison de nombreuses heures, pourquoi n'estelle pas contente ?” En général, il le lui dit même explicitement : ”Que veux-tu ? Je suis venu, je t'ai aidée, que te manque-t-il ? Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?” Mais elle ne sait pas elle-même ce qu'elle veut, et elle s'efforce de trouver une raison pour expliquer son mauvais sentiment, jusqu'à ce qu'elle dise quelque chose et qu'il tente d'y répondre. Mais cela ne sert à rien, car ce n'est pas la profonde raison de son insatisfaction. En résumé, il s'est produit comme un court-circuit dans la relation du couple et les choses se compliquent. Elle s'énerve parce qu'il ne comprend pas et il ne comprend pas ce qu'elle veut de lui. Ainsi cela fait boule de neige sans que personne ne sache où cela mènera – puisse Hachem avoir pitié d'eux. En vérité, tout commence au moment où il apporte chez elle ce sentiment que quelque chose de plus important occupe sa place dans sa vie, par exemple lorsqu'il la repousse en lui disant qu'il n'a pas le temps, et lui donne l'impression qu'elle le dérange, ou qu'elle le prive de quelque chose. Dès lors, elle souffre et continuera à souffrir intérieurement, car elle sait que quelque chose est plus important qu'elle dans la vie de son mari – et quoi qu'il fasse, il ne changera pas ce sentiment. Voilà comment un couple malheureux vit dans la discorde jusqu'à ce que Hachem les prenne en pitié et les aide à parvenir à un “cessez-le-feu”, jusqu'à la prochaine crise… Le sage a la tête sur ses épaules Le mari doit réfléchir et comprendre qu'il est préférable de renoncer à son temps lorsque sa femme le lui demande, plutôt que de s'entêter en répliquant que ce n'est pas le moment, pourquoi le dérange-t-elle au milieu de son travail, au milieu d'un rendez-vous important ou au milieu de son étude. Ainsi elle sera toujours satisfaite et lui donnera du temps libre. De même à d'autres occasions, lorsque leurs volontés ou leurs vues s'opposent, dans les domaines de l'économie domestique, de l'éducation des enfants, etc. il ne doit pas s'obstiner, mais lui laisser la première place pour qu'elle décide ; car elle a toujours raison et elle est intelligente,

Kol Ayechouot pour les familles Madars, Parienti, Mouly, Temim et Moradi


La Paix Domestique d’après Rav Shalom Arouch

etc. Sinon, il lui sera très difficile d'effacer la mauvaise impression reçue – qu'elle n'est pas importante à ses yeux – et il devra y investir beaucoup de temps et d'énergie. Ce sujet est tellement fondamental et profond, et contient de si nombreux détails que le mari doit multiplier ses prières, afin que le Créateur le prenne en pitié et qu'il puisse fixer en son coeur que D-ieu veut que sa femme soit toujours la plus importante ; que c'est sa réparation et son repentir, car l'essentiel du repentir est l'humilité. Il devra beaucoup supplier le Créateur pour qu'il lui rappelle en toute occasion que la chose la mieux “rémunérée” au monde consiste à écouter sa femme. Ceci est mieux 'rémunéré' que tout autre travail ou adoration d'Hachem. Il doit implorer l'Aide divine pour ne pas être tenté de se disputer avec sa femme, ou lui donner l'impression qu'il agit sans désir, sinon il devra par la suite investir beaucoup pour réparer cela. Et lorsque les cas se répètent, le coeur de la femme est blessé à cause de ces rejets et la vie du couple devient difficile, amère et très compliquée. Puisse D-ieu avoir pitié d'eux.

chose au monde. Aie pitié de moi que mon coeur ne m'incite d'aucune manière, jamais et nulle part, à repousser ma femme, ou à lui préférer quoi que ce soit. Aide-moi à affronter les épreuves qui me sont soumises à ce propos, afin que je place ma femme avant tout, en repoussant et renonçant à tout pour ma femme. Puis-je avoir le mérite de savoir que c'est selon Ta volonté que je me conduise ainsi avec ma femme ; que c'est le décret de Ta sagesse qu'elle passe avant tout autre chose, qu'elle occupe la première et la plus importante place chez moi.” En suivant ce modèle, chacun prolongera ses prières en fonction de ce qu'il apprendra de ce livre, et d'après les épreuves auxquelles il sera soumis. Car ces épreuves changent, d'un homme à l'autre, et pour chaque homme d'un moment à l'autre.

Par conséquent, même lorsque la logique et le bon sens donnent raison au mari, en dernier ressort, ses raisonnements détruisent sa vie. D'où cette expression proverbiale : “Mieux vaut être sage que d'avoir raison !” Car même lorsque le mari sait qu'il doit accorder la première place à sa femme, son cœur s'y oppose et lui dit que cela n'est pas justifié dans tel ou tel cas : dans tel cas, il faut la corriger, dans tel autre il faut l'éduquer et lui montrer ses responsabilités, ainsi de suite. Tous ces bons arguments ne sont en réalité que des astuces du mauvais penchant (yétser hara') qui proviennent de l'égoïsme et de l'hérésie de “c'est ma puissance et ma force” (koa'h véOtsem yadi). Un tel homme ne s'efface pas devant la Providence divine individuelle et refuse de comprendre que lorsque sa femme exige quelque chose de lui ou le lui refuse, le retient, le dérange, etc. c'est Hachem qui le retient ou le dérange. Mais il doit annuler sa volonté devant la providence du Créateur et se limiter à la prière et au repentir, sans recourir au principe de “c'est ma puissance et ma force”. Par conséquent, le mari doit multiplier ses prières et demander au Créateur qu'Il lui accorde l'intelligence d'intérioriser intégralement ce concept, par la croyance en la Providence divine individuelle et par le besoin spirituel de sa femme qui veut savoir qu'elle occupe la première place chez lui. Un exemple de prière “Maître du monde, aie pitié de ma femme, de mes enfants, de moi et de tous ceux qui dépendent de nous. Puisses-tu me donner la claire connaissance que notre bonheur et notre réussite ne dépendent que du bonheur de ma femme, et que le bonheur de ma femme dépend du savoir qu'elle est la plus importante dans ma vie. Maître du monde, aie pitié de moi et inspire en mon coeur un grand amour pour ma femme. Que mon amour pour elle soit plus grand que tout autre Kol Ayechouot pour les familles des Rabbanim Fitoussi, Mazouz, Nackache, Cheaya et Pinto

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Le Jardin de l’éducation d’après Rav Shalom Arouch

Qui a peur du noir De nombreux parents souffrent car leur enfant a des problèmes de pleurs ou de peurs. Chez certains, cela peut commencer dès le plus jeune âge, l’enfant pleure beaucoup la nuit et il empêche les autres de dormir. Certains enfants, plus grands, se mettent à devenir pleurnicheurs, veulent se faire gâter, et font sortir les parents de leurs gonds. Certains enfants ont de grandes angoisses ou et d’autres problèmes de ce genre. Ainsi, à propos des bébés qui ne sont pas calmes, qui ne s’endorment pas, qui pleurent ou ont d’autres problèmes, il existe une Ségoula (Protection) vérifiée, c’est que le père et la mère lisent le chapitre 6 du livre des Psaumes trois fois à côté du lit du bébé, et cela sera fort utile, avec l’aide de Dieu. A propos des enfants plus grands et qui souffrent de peurs, il faut vérifier d’où cela provient. Il est écrit dans le Séfer Hamidot, dans le chapitre sur la peur, qu’une maison où règne la peur, il est évident qu’il y a une partie de Sitra Ahéra,a l'autre cote [ c'est a dire celle des forces du mal]. C’est pour cela que l’on doit chercher dans la maison s’il n’y a pas une croix ou une autre forme d’idolâtrie. Cela peut-être même seulement un dessin, ou une photo d’une église avec une croix dessus. La Rav Mordéhay Eliaou Zatsal disait que les photos d’animaux, de volailles et de créatures impures peuvent causer des peurs aux enfants. C’est pour cela qu’il faut vérifier les albums photos, et les livres avec des images et des photos. De nombreuses fois, on a pu remarquer, qu’à partir du moment ces images ont été enlevées de la maison, la peur est passée. Le danger du choc émotionnel On évoque, tout cela, lorsque tout va bien chez les enfants d’un point de vue psychologique et que l’origine de la peur de l’enfant n’est pas claire. Dans ce cas, on vérifie les éléments spirituels et on essaie de trouver des Ségoulot. Mais, dans de nombreux cas, en particulier dans notre génération, la peur peut avoir différentes causes : elle peut provenir des histoires que les enfants ont entendues sur un événement choquant, sur un meurtre, un attentat, et bien entendu, les enfants qui regardent les appareils abrutissants montrant des images choquantes, les nouvelles du jour et des films d’horreur et de peur, il est clair que cela fait entrer en eux de grandes peurs dans leur coeur, de même pour les plus grands, et cela détruit, simplement, l’âme de l’enfant.

C’est pour cela que l’on doit instaurer quelques principes de base à ce sujet. La première chose à comprendre, c’est que les enfants n’ont pas les capacités psychologiques leur permettant d’entendre des informations comme des attentats, des meurtres ou autre. Les parents et les éducateurs sont obligés de filtrer les nouvelles, ne pas en parler à côté des enfants et ne pas permettre aux enfants d’écouter les informations. Bien entendu, il ne faut pas montrer aux enfants les images des informations ou des séries, ce qui est vraiment très grave pour l’enfant car la vision influe sur l’âme d’une manière non quantifiable. Un homme qui voit la photo de quelque chose de choquant, ou carrément un film entier est marqué à vie. Les images qu’il a vues peuvent lui revenir en mémoire toute sa vie et choquer son âme à nouveau, à chaque fois. Chez les enfants, existe encore une autre facette, car ils ne font pas la différence entre la réalité et la fiction. Ils essayent de reproduire ce qu’ils ont vu dans les films. Il y a des enfants qui ont vu un super-héros sauter d’un toit et qu’ont-ils faits ? Ils ont eux aussi sauté d’un toit, que Dieu nous en préserve. Il n’est pas nécessaire que nous nous étalions sur ce sujet qui est connu de tous et dont il est clair pour tous, qu’il est dangereux de s’approcher de tout cela. Il est bien connu que toutes ces choses là influencent l’âme, et en particulier au sujet des peurs, c’est l’un des principaux facteurs dont il faut absolument s’éloigner. Dans les cas où l’enfant souffre de peurs parce qu’il a vu quelque chose de grave ou qu’il a entendu un événement grave qui s’est produit, sur des voleurs par exemple, il faut alors parler avec les enfants sur la Foi et la confiance en Dieu, sur le fait qu’Hachem est avec eux et qu’Il les protège à tout moment. Il faut leur apprendre à prier et à parler avec Dieu chaque jour, en particulier chaque soir avant d’aller dormir, les habituer à prononcer la lecture du Chéma avec concentration et leur assurer qu’il y a en tout cela, une grande protection. Il faut expliquer aux enfants que pour chaque être humain, Hachem accorde une surveillance particulière, et celui à qui il est arrivé malheur, c’est que cela avait été décrété sur lui, en sachant que la grande majorité des gens n’ont pas de catastrophes dans leur vie. Si l’homme s’efforce de suivre le droit chemin et de faire Téchouva, il ne doit craindre aucun malheur. Ne t’inquiète pas ! La deuxième chose à examiner, est la situation où les

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Le Jardin de la Foi d’après Rav Shalom Arouch

parents ont eux-mêmes des peurs et un manque de confiance en eux. Ils font donc entrer chez leurs enfants des peurs superflues, comme par exemple, la peur que l’enfant aille seul à un endroit, la peur qu’il côtoie des gens méchants ou peu recommandables. Même s’il y existe effectivement une peur basique qui fait que les parents ont peur pour leur enfant, comme par exemple de leur demander de faire attention sur le chemin ou la route empruntée, où dans ce cas,il faut énormément prévenir les enfants car cela est réellement dangereux, il faut faire attention à ne pas transmette ces peurs aux enfants. Le parent inquiet doit savoir : qu’il y a, c’est certain, des choses dangereuses dans le monde. Mais il est impossible de surveiller l’enfant vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour le protéger de tous les dangers possibles et imaginables. Tout parent sait, qu’il n’est pas réel de vouloir agir ainsi, et même lorsque le parent est à côté de son enfant, il ne peut pas le protéger de tout. C’est juste une idée que l’on se fait. Combien de malheurs, que Dieu nous en préserve, sont arrivés même quand les parents surveillaient leurs enfants ! C’est pour cela que l’essentiel est de se renforcer dans la Foi et la confiance en Dieu. Il ne faut se reposer que sur Hachem et ne compter que sur Hachem, car il n’y a que Lui qui peut vraiment surveiller et protéger vingt-quatre heures d’affilée sans jamais s’arrêter, et protéger de tous les dangers possibles, comme il est écrit : « Ni ne sommeille ni ne dort Le gardien d’Israël ! » L’essentiel, c’est la protection d’Hachem, et c’est pour cela que même lorsque l’enfant est aux côtés du parent, le parent doit prier pour qu’il soit en paix. Il ne fera que les efforts indispensables à la surveillance des enfants. Il est très important que le parent soit serein et calme afin qu’il transmette sa confiance en Dieu à ses enfants, sinon il exprime un manque d’assurance et donc un manque de Foi dans leur coeur.

Accepter le plan Divin Qui sait tout ? Le Créateur prépare pour chacun la voie qu'il doit suivre à chaque instant de sa vie. Cette voie présente aussi des éléments contrariants qu'il doit accepter malgré lui. Par exemple, il est probable que dans une certaine période de sa vie, il doive rencontrer des gens qui l'affligent et qu'il préférerait ne pas connaître. Pourtant, le Créateur désire qu'il soit en contact avec eux, car il opère ainsi une certaine réparation. Il existe des lieux dans lesquels il doit passer malgré lui, sans pourtant comprendre pourquoi il s'y trouve ; c'est qu'il doit y réparer quelque chose. De même, il doit affronter malgré lui toutes sortes d'épreuves, physiques, spirituelles ou monétaires, car malgré les apparences, elles font partie de la voie tracée par le Créateur. Les épreuves et difficultés signalées plus haut s'abattent sur l'homme sans crier gare et sans tenir compte de ses projets. S'il lui semble alors que sa vie est confuse, qu'elle n'est qu'une suite d'événements disparates, c'est parce qu'il ignore les réparations qu’il doit exécuter dans sa vie. S'il se renforce dans sa foi et croit qu'aucun événement n'est dû au hasard, mais qu'il suit le programme planifié par le Créateur, il sait qu'il n'y aucune erreur ou confusion dans sa vie, mais qu'il traverse une épreuve destinée à le rapprocher du Créateur. Tout est réglé avec une précision absolue selon le plan établi par le Créateur qui sait que c'est le seul moyen qui lui permettra de s'approcher de Lui. En conséquence, il accepte tout ce qui lui arrive en croyant que tout est pour le bien. “C'est malgré toi que tu vis” L'homme qui traverse une épreuve doit s'efforcer de comprendre que puisqu'il doit passer par là malgré lui, son seul choix consiste à fortifier sa foi que tout est pour le bien, c'est-à-dire d'être heureux de son sort et de chercher à comprendre le message qu'HaChem lui adresse. Même s'il ne peut comprendre ce message, il acceptera le tout avec amour et sera heureux de son sort, car l'acceptation de l'épreuve avec amour est un culte rendu à HaChem, comme cela est rapporté dans le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 222, 3) : “Tout comme l'homme prononce une bénédiction sur le bien, il doit prononcer une bénédiction sur le mal, en toute connaissance de cause, avec bonne volonté et avec joie, parce que pour celui qui sert HaChem, le mal est son bien et sa joie ; et en acceptant avec amour le décret divin il sert HaChem, qui est la source de sa joie”. Voici une règle de vie : l'homme doit passer par certaines choses, qu'il le veuille ou non et il ne peut les éviter. Son seul choix consiste à savoir comment traverser l'épreuve. Heureux celui qui l'affronte avec la foi que tout est pour le bien, et en vérité, il verra tout se transformer en bien. Si, D. nous en garde, l'homme ne possède pas la foi que tout est pour le bien, il sera amer et mécontent, il se plaindra, se culpabilisera, accusera les autres, etc. Toute sa vie ne

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sera qu'amertume, déception et obscurité et il s'attirera probablement d'autres maux qui viendront s'ajouter aux précédents, que D. nous en préserve. Le repos authentique La Tora loue la tribu d'Issakhar en ces termes (Genèse 49) : “Il a goûté au charme du repos, aux délices de la terre ; il a livré son épaule au joug et il est devenu tributaire”. Le saint rav Yits'hak de Workah zts'l a commenté ce verset : “Quand l'homme goûte-t-il au charme du repos ? Lorsqu'il livre son épaule au joug”. Seulement lorsqu'il s'engage de tout supporter. 'Supporter' signifie 'être patient', et non pas 'être en peine'. Il doit montrer sa patience face à l'adversité et toujours demeurer à l'extrême opposé de l'impatience. Quand l'homme peut-il tout supporter ? Seulement lorsqu'il croit que tous les événements de sa vie sont réglés selon la providence divine et pour le bien. Il peut alors tout supporter et dorénavant goûter au repos. Le seul repos de toutes les inquiétudes de ce monde-ci et de ses turpitudes, c'est la foi. Sans la simple foi que tout est pour le bien, ce monde est pire que l'enfer, car le jugement des scélérats dans l'enfer se limite à douze mois, alors que certains vivent l'enfer dans ce monde pendant des décades. En quoi consiste cet enfer ? Etre accablé par un sentiment d'amertume, par l'insatisfaction et la frustration. L'insatisfaction est la pire des souffrances qui déclenche toutes les autres formes d'enfer : les disputes, les conflits, la colère, les inquiétudes, l'oppression, la vengeance, la tristesse, le désespoir et la dépression. Tout provient du manque de foi que tout ce qui arrive provient d'HaChem. Pour celui qui détient la foi et croit que tout provient d'HaChem, la vie est un paradis. La joie est le début du libre-arbitre A chaque instant de sa vie, l'homme doit exercer son libre -arbitre. La plupart des gens pensent que le libre-arbitre commence toujours par peser le pour et le contre. Quel est e bon choix ? Comment agir, etc. ? En vérité ce choix commence avant, car on doit déjà décider si on veut être heureux de son sort, ou non. Le libre-arbitre se divise donc en deux étapes : la première étape consiste à décider d'être heureux ou non, la seconde étape correspond au choix du sujet. C'est seulement si au départ, l'homme a décidé avec justesse d'être heureux, qu'il peut passer à l'étape suivante, décider de la façon la plus juste afin de sortir de sa perplexité. Que faire, comment agir, agit-il comme il le convient ou non, convient-il d'agir différemment, etc. ? En vérité, si l'homme choisit dès le départ de vivre dans la joie, il ne pourra presque jamais se retrouver dans l'embarras et le choix de l'action lui sera très aisé. En revanche, s'il ne choisit pas à priori d'être satisfait de son sort, il ne pourra pas affronter la seconde étape, car l'affliction ruine le libre-arbitre de l'homme. Une fois dans cet état, il est en effet incapable de penser et de décider d'une façon juste. Cet état le prive aussi des forces qui lui

sont nécessaires pour bouger et agir, et de plus, HaChem l'abandonne et il est évident que sans l'aide d' HaChem béni soit-Il, l'homme est incapable de choisir convenablement ou de faire quoi que ce soit. La joie de tous les jours L'homme doit toujours être satisfait du cours de sa vie et être joyeux dans toutes ses actions, car ainsi il sera certain d'accomplir convenablement la première étape de son libre-arbitre. Nous voyons autour de nous beaucoup de gens aigris, sans cause particulière. Si on leur demande la raison de leur insatisfaction, ils ne peuvent répondre, mais ils ressentent une aigreur constante et doutent de suivre la juste voie. Enfin, ils ne sont pas certains d'avoir opté comme il convient. Néanmoins, d'après ce que nous avons expliqué, il est clair qu'à partir de leur insatisfaction, ils exercent toujours mal leur libre-arbitre, et leur sentiment de mal choisir est une erreur qui nécessite d'être corrigée avant tout acte. En effet, même s'il est clair pour l'homme qu'il doive impérieusement opérer des changements dans sa vie et dans tous les domaines, matériels ou spirituels, et qu'apparemment il a des raisons d'être insatisfait, son choix doit commencer par être heureux de son lot. C'est ainsi qu'HaChem sera avec lui, qu'il retrouvera un jugement sain et s'engagera à se transformer et à aller de l'avant, etc. A plus forte raison, lorsque l'homme ignore ce qu'il doit changer et ce qui est bien pour lui. Il est impératif qu'il soit satisfait de son existence, comme HaChem l'a voulu, et il sera ainsi certain que dans la première étape de son choix, sa décision est la bonne. Lorsque l'homme agit, que ce soit pour s'occuper de ses enfants, vaquer à ses occupations, prier, étudier, accomplir un commandement ou une oeuvre de bienfaisance, il doit dans tous les cas agir avec joie. Il ne doit pas céder à son mauvais penchant et ressentir de l'amertume, comme s'il devait maintenant faire autre chose, car c'est l'avis du mauvais penchant qui cherche à le confondre afin qu'il ne soit jamais satisfait. Mais l'homme doit d'abord être heureux de son sort, agir avec joie et seulement ensuite, comprendre qu'il doit agir différemment, mais avec la même joie. Ainsi, lorsque la vie se déroule sans obstacle particulier, l'homme doit, sans nul doute, croire que tout est pour le bien, vivre dans la joie et rechercher quelle est sa mission, à travers l'accomplissement de ses actions. S'il n'est pas heureux lorsqu’aucune difficulté particulière ne se présente à lui, comment se réjouira-t-il lorsque surgiront les obstacles imprévisibles et exceptionnels qu'il est impossible d'affronter paisiblement sans se fortifier au préalable, en acceptant que tout est pour le bien ? Aspirations Lorsque des difficultés se présentent à l'homme et qu'il désire opérer des changements, comme changer de travail, quitter son appartement, etc. mais qu'il n'a pas les moyens de réaliser ce changement, c'est le signe que le maintien provisoire de la situation est l'expression de la volonté d'HaChem. Il est alors nécessaire d'annuler sa

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propre volonté afin d'accepter avec joie celle d'HaChem, et de savoir que c'est pour son bien si la situation reste momentanément inchangée. Qu'il exprime sa volonté dans ses prières, qu'il consacre chaque jour un temps bref ou prolongé, pour demander le changement désiré, que le reste de la journée se déroule dans la joie et qu'il ait la foi qu'HaChem a prévu un temps propice pour chaque chose. Nous disons à cet homme : si tu peux changer le cours de ta vie, fais-le ! En revanche, si tu comprends que tu ne peux présentement changer ta situation, alors tu dois croire que c'est la volonté des Cieux et l'accepter avec amour. Rien ne t'oblige d'abandonner ton désir de changement, mais tu dois accepter la réalité actuelle avec joie et fixer chaque jour un temps pour prier Celui qui détient le pouvoir de modifier toute chose, et Lui demander le changement que tu désires. De même dans le domaine spirituel, si l'homme désire étudier davantage mais qu'il en est empêché, qu'il désire corriger un défaut ou surmonter un certain désir. S'il ne réussit pas, il doit bien sûr continuer à vouloir ce changement, utiliser toutes ses facultés, étudier sur le sujet et prier pour cela. Néanmoins, en attendant qu'HaChem accède à sa prière, il acceptera la réalité avec amour. Cela l'aidera à aplanir les difficultés et à réduire les dommages entraînés par ses défauts et insuffisances. Il faut savoir que l'absence de réussite dans le culte d'HaChem est un type de souffrance, car il est plus agréable d'être libéré des appétits, d'être vertueux et d'étudier avec diligence, etc. Lorsque l'homme aspire à réussir dans le culte d'HaChem, mais qu'il n'y arrive pas, son échec peut provenir de plusieurs raisons : a) Soit les souffrances qui lui sont envoyées des Cieux sont une expiation pour tout le temps où il était éloigné de ce commandement et qu'il s'en désintéressait.

b) Soit on voit des Cieux qu'il ne possède pas encore les moyens nécessaires à atteindre le niveau auquel il aspire. De plus, on sait que s'il obtenait de suite le niveau désiré, il serait imbu d'orgueil et cela lui serait néfaste. Quoi qu'il en soit, il doit accepter cette attente avec amour, mettre sa raison de côté, croire que tout est pour le bien, continuer à prier et à se repentir, jusqu'à ce qu'il obtienne le mérite et les outils adéquats, pour réussir dans le culte d'HaChem. 'Hassid ou employé ? On raconte d'un rav contemporain célèbre, le pilier d'un des plus grands groupes de 'Hassidim, qui fut contraint pour différentes raisons d'abandonner les études sacrées et de travailler comme employé de banque ! Il y fut poussé, bien évidemment par diverses circonstances, mais il se retrouva un beau jour au bas de l'échelle, derrière un guichet de banque, au lieu d'étudier la Tora, comme il le désirait, à la Yéchiva. Ce 'hassid travaillait à la banque et se disait : “Comment suis-je arrivé ici ? Que fais-je là ? Pourquoi ne suis-je pas en train d'étudier à la Yéchiva ?”. Il arriva à la conclusion que ce n'était pas un hasard, et qu'on lui confiait une mission et une réparation à effectuer et qu'il devait tout accepter avec amour. Il ne céda pas au désespoir et refusa aussi de fuir la réalité. Il ne laissa pas la colère monter en lui, n'accusa pas HaChem et ne se culpabilisa pas non plus. Au contraire, il opta pour le comportement le plus souhaitable : au lieu de manger pendant la pause du déjeuner, il alla prier dans une salle déserte, et supplia en pleurs le Créateur du monde de retrouver sa place à la Yéchiva. Il poursuivit son travail avec attention et termina sa journée dans la joie. Les résultats ne se firent pas attendre. Après une semaine ou deux, il retrouva finalement sa place dans son cher Beit HaMidrach.

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L’ âme de la femme rayonne ! Le rayonnement de l'âme de la femme Il est important de savoir que les revenus d'une personne lui sont accordés par le Ciel en fonction du rayonnement de l'âme de sa femme. Cela a été expliqué par Rabbi Na'hman de Breslev dans le Liqouté Moharan (I, 69) : “L'essentiel de l'argent dont dispose une personne lui est accordé par l'entremise de son épouse (Zohar Tazriy'a 52). De fait, c'est grâce au rayonnement de l'âme de sa femme qu'une personne reçoit l'argent qui lui revient. Ainsi, en fonction de l'étincellement et du développement des lumières de l'âme de sa femme, on accorde à son mari l'argent qui doit lui revenir. Cela s'explique par le fait que l'argent possède un aspect de lumière [car il provient du même endroit que l'âme], comme cela a été expliqué dans les écrits du Arizal.” En d'autres termes, lorsqu'une femme est heureuse et joyeuse, son âme s'agrandit – au sens spirituel du terme – et son mari peut recevoir alors l'abondance dans le domaine matériel. Par conséquent, il n'existe pas de plus grande erreur que d'oppresser l'âme de sa femme en lui disputant son droit de dépenser l'argent du couple ou de vouloir lui empêcher de se procurer ce qu'elle veut. Dans les deux cas, cela aboutit à la situation où la femme pense qu'elle ne peut pas utiliser l'argent à sa guise et qu'elle ne peut pas acheter ce dont elle a besoin. De fait, dès l'instant où une femme a l'impression d'être étouffée, le rayonnement de son âme diminue, ce qui produit l'effet identique sur les revenus de son mari. Nous apprenons de cela que lorsqu'un mari se dispute avec sa femme – à propos de ses dépenses – il scie la branche sur laquelle il est assit. Parce qu'il désire économiser quelques euros, en réalité, il en perd infiniment plus. Ce que ce mari fait, c'est de diminuer le rayonnement de l'âme de sa femme, ce qui lui fait perdre tous ses revenus. Celui-ci a tout simplement oublié que l'argent qu'il recevait lui était donné en tenant compte de la lumière émise par l'âme de sa femme ! Si un mari rencontre des difficultés importantes dans le domaine de ses revenus, il ne doit surtout pas chercher à économiser de l'argent en posant des obstacles devant sa femme. Même si le mari peut penser qu'une telle attitude pourrait lui permettre d'économiser des grandes sommes, il est évident que cela ne résoudra pas ses problèmes. De fait, l'inverse est vrai : nous avons expliqué la raison pour laquelle un mari qui agit de la sorte aggrave en réalité sa situation. Plutôt, la véritable solution consiste à ce que nous avons dit précédemment : que le mari commence à rassembler son courage et qu'il fasse ce qui doit être fait pour qu'il puisse continuer à garantir le train de vie de sa femme. C'est pour cela qu'il doit commencer par se tourner vers D -ieu et déverser tout ce qu'il a sur le coeur. Il doit se repentir et faire tous les efforts dont il est capable. S'il y a une vérité à laquelle il ne peut pas échapper, c'est celle selon laquelle il lui revient de garantir les revenus de sa femme et de faire face à ses obligations, avec tout ce que cela signifie. Page 08

De plus, cela n'est pas suffisant. Il est également interdit à l'homme de s'attendre à ce que sa femme comprenne la situation dans lequel il se trouve ou qu'elle l'aide dans sa recherche de revenus. Plutôt, il doit faire son maximum pour la rendre heureuse, lui offrir les cadeaux qu'elle mérite, lui fournir l'argent dont elle a besoin pour ses dépenses… Ne pas être mesquins Lorsqu'un mari se dispute avec sa femme à propos de l'argent que celle-ci dépense – même s'il s'agit de milliers d'euros et que selon lui, elle pourrait économiser cette somme – il se comporte en réalité comme une personne qui est déjà submergée par les dettes. Selon Rabbi Na'hman, un tel comportement fait preuve d'un manque évident d'intelligence. Un mari qui commence à calculer toutes les sortes de dépenses que sa femme fait agit comme si cela pourrait l'aider à résoudre ses problèmes financiers. C'est exactement cela qui est une preuve de manque d'intelligence. Ce mari est incapable de réfléchir d'une façon adéquate et de prendre conscience que ces calculs ne riment à rien et qu'il aurait plutôt intérêt à essayer d'atteindre la source de ses revenus : le Créateur Lui-même. De fait, c'est D-ieu qui a ordonné au mari de subvenir aux besoins de sa femme, de la respecter et de la rendre heureuse. Ainsi, plutôt que d'être mesquin envers sa femme, un mari qui désire sortir du cercle vicieux de ses dettes doit réaliser qu'il doit faire preuve d'une grande intelligence. Il doit donner à sa femme l'argent dont elle a besoin pour répondre aux désirs de son coeur et il doit faire cela en lui faisant sentir que tel est son plaisir : qu'elle utilise l'argent qu'il gagne comme elle l'entend. Un homme doit avoir confiance que cette attitude – qui consiste à ouvrir largement sa main et son coeur – aura une conséquence directe : celle d'ouvrir la main – si l'on peut parler ainsi – du Créateur et d'augmenter les revenus dont il disposait jusqu'à maintenant. À son tour, cela permettra au mari de le mettre dans une situation enviable : celle où il pourra donner encore plus d'argent à sa femme ! Penser à autre chose que l'argent Dès l'instant où un mari donne de l'argent à sa femme, il doit en oublier l'existence. En aucun cas, il doit prêter attention à ce que sa femme fait avec cet argent. À plus forte raison, il ne doit pas chercher à connaître la nature des dépenses qu'elle a faites. Ce que le mari a donné à sa femme représente l'argent qu'il est obligé de lui donner et celle-ci peut en disposer à sa guise. Si un mari se trouve dans une situation financière difficile, mais qu'il est tout de même un homme digne de ce nom et courageux, il doit faire tout ce qu'il peut pour ne pas modifier d'un iota son attitude envers sa femme. Nous l'avons dit précédemment : ses problèmes sont les siens et pas ceux de sa femme. Il s'est marié avec elle sous la condition de subvenir à ses besoins et sa situation périlleuse ne change pas les conditions du mariage : il doit faire face à ses responsabilités, quoi qu'il lui en coûte.

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IDEES CREATIVES - RAFRAICHISSANTE


Demons et Fantomes ...

Ma petite amie.

Question:

Question :

Peut-on prier pendant les heures de travail?

M’est-il permis de jeter par terre les ongles que j’ai coupé ?

Reponse:

Reponse: Il y a effectivement un problème de prière pendant les heures de travail à cause du vol. Par conséquent, il faut faire attention à ne pas prier pendant les heures de travail ou à demander la permission à l'employeur de prier pendant les heures de travail

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D’après la Guemara traité Nidda il est ecrit que celui qui les brule est un Hassid celui est qui les enterre est un tsadik et celui qui les jette est un rachat car une femme enceinte peut marcher dessus et haz vechalom perdre son bébé. Il sera toutefois permis de les jetter dans les toilettes

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La Tsniout et la Femme

L’hypnose.

Question :

Question :

Est-il permis de retirer le maquillage pendant chabbat?

Peut-on se faire prendre en photo a coté d’une église ou d’un autre lieu de culte ?

Reponse: Reponse: Oui avec de l’eau et du savon liquide

Il est formellement interdit de ce faire prendre en photo à coté d’une église, abey, monastere ou autre lieu d’avoda zara.

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Le décret Paracha ‘Houkat Et D.ieu parla à Moché et Aharon en ces termes: “Voici le décret (‘hok) de la Torah... Si une personne vient à mourir dans une tente, tout ce qui pénètre dans la tente et tout ce qui est dans la tente deviendra tamé (rituellement impur) pendant sept jours... Et quant aux personnes contaminées, elles prendront des cendres (de la Vache Rousse)...” (Bamidbar 19 :1,14-17) La loi de la “Vache Rousse”, qui nous enseigne sur la façon de purifier un homme de l’impureté rituelle suscitée par le contact avec un corps sans vie, est souvent citée comme le décret divin suprême. Le Roi Chlomo, le “plus sage de tous les hom mes” disa it de cette mitsva: “Tout (des commandements de la Torah) j’ai compris. Mais le chapitre de la Vache Rousse, bien que je l’aie examiné, creusé et approfondi en pensant réussir à le maîtriser, il m’est resté distant.” La loi de la Vache Rousse présente, en fait, de multiples aspects qui défient toute rationalisation. Tout d’abord, le concept même d’impureté rituelle est une notion mystique et supra - rationnelle. Le processus de purification qui se déroule en aspergeant la personne contaminée avec les cendres de la Vache Rousse ne suit aucune logique décelable pour nous. Et les détails de la loi elle même pourraient nous sembler incohérents comme le fait que l’aspersion de ces cendres purifie la personne contaminée et en même temps rend impur celui qui procède à l’aspersion.

Le mystère de la mort Le fait qu’une âme quitte un corps nous est incompréhensible. Aucune rationalisation ne donne un sens à la mort. Nous comprenons la fragilité de la vie, le caractère éphémère de tout ce qui est matériel. Mais, nous refusons de l’accepter. Contre toute évidence, nous persistons à voir la vie comme éternelle. Quelles que soient les explications que nous donne l’esprit, nous rejetons le concept même de la mort. Il est encore plus difficile d’accepter qu’il puisse y avoir un processus, une formule qui calme voire guérit le vide terrible laissé par la vie qui a cessé. Quel antidote possible peut-on trouver face à l’angoisse, le vide, le sentiment de futilité absolue que la mort apporte au coeur humain? C’est la raison pour laquelle Moché pâlit quand il entendit les lois rituelles accompagnant la mort. Ce n’était pas parce qu’il ne saisissait pas comment on pouvait se purifier de l’impureté spirituelle. Et pourtant, Moché fut le seul être humain auquel fut révélé “le sens de la Vache”. Mais il ne put s’empêcher de crier: “Maître de l’univers! Est ce là une purification?” Tu m’as expliqué comment fonctionnent les cendres de la Vache Rousse. Mon esprit est satisfait mais cela n’apporte pas grand- chose au tourment de mon coeur. Mon coeur ne peut comprendre comment le mal de la mort peut être atténué.

Que présente donc de si particulier la loi de la Vache Rousse pour qu ’on en fasse l’arché type des décrets, la mitsvah dont D.ieu dit: “C’est là le ‘hok de la Torah”?

Et D. ieu répond it: “Moché, c’est un ‘ Hok, un décret que J’ai rendu”. Certaines choses dans Ma création vous dépassent tellement qu’elles ne peuvent être surmontées qu’en se soumettant à un commandement absolu émanant d’une autorité absolue. C’est pourquoi J’ai émis des lois pour vous enseigner ce qu’il faut faire quand votre vie est touchée par la mort. Ce sont des lois suprarationnelles voire irrationnelles, car seules de telles lois peuvent faciliter votre apaisement. Ce n’est que par un tel décret divin, incompréhensible, que vous pourrez vous remettre de la mort.

Moché pâlit

Les lois de deuil

Le Midrach nous relate que Moché fut le seul être humain qui put parvenir à comprendre la loi de la Vache Rousse. “A toi, dit D.ieu à Moché, Je révélerai le sens de la Vache; pour toute autre personne il demeurera un ‘Hok”. Et pourtant, Moché lui aussi éprouva de grandes difficultés à accepter cette loi, com me nous pouvons le voir dans le récit midrachique: Dans tout ce que D.ieu enseignait à Moché, Il lui montrait à la fois la manière de se rendre impur et la manière de se purifier. Quand D.ieu arriva aux lois concernant celui qui entre en contact avec un corps sans vie, Moché s’écria: “Maître de l’univers! Si quelqu’un est ainsi contaminé, comment peut-il se purifier?” D.ieu ne lui répondit pas. A ce moment, le visage de Moché pâlit.

Aujourd’hui, nous ne possédons pas les cendres de la Vache Rousse. Mais nous avons des lois et des rituels qui nous guident dans une situation de deuil. La Torah nous commande de prendre le deuil pour la mort d’un être aimé et puis elle régule notre deuil. Le concept même de “lois de deuil” est incompréhensible. Comment ordonner cela à un être humain de s’endeuiller? Peut-il par le même biais être enjoint de réduire ou de cesser son deuil?

Mais dans la Torah d’autres lois échappent également à la compréhension humaine. En fait, il existe même une catégorie entière de mitsvot qu’on appelle les ‘houkim et que l’esprit humain ne peut appréhender.

Quand D.ieu en arriva à la section de la “Vache Rousse”, Il dit à Moché: “Voilà la manière de se purifier”. Et Moché de répondre: “Maître de l’univers! Est-ce là une purification?” D.ieu lui répondit: “Moché, c’est un ‘Hok, un décret que J’ai rendu, et aucune créature ne peut comprendre pleinement Mes décrets”. Page 24

Et c’est précisément ce que fait la Torah. Des lois spécifiques gouvernent l’intensité du deuil dans les heures qui séparent la mort de l’enterrement (une période appelée onanout), des lois régulent le comportement des trois jours qui suivent l’enterrement, les sept premiers jours (chivah), les trente premiers jours (chlochim) et la première année qui suit. A chacune de ces étapes, il nous est demandé de passer à une nouvelle phase du deuil, une phase dans laquelle l’intensité de notre angoisse et le sentiment de la perte se trouvent de plus en plus tempérés et sublimés.

Kol Ayechouot pour Reouven Moche Bouguid, Noa Batia, Yael Tirtsa, Nathan Avraham Israel et David Yossef Bnei Tsipora


Nous résistons à ces étapes avec chaque fibre de notre être. L’esprit comprend la différence entre la chivah et les chlochim et entre se désespérer de cette résistance intérieure: la Torah nous dit que Moché lui-même ne pouvait dominer son coeur et le forcer à accepter ce que son esprit avait compris. Même après que D.ieu lui eut expliqué comment la Vache Rousse sublimait cette rencontre avec la mort, cela restait un ‘Hok, distant du plus grand des esprits et totalement incompréhensible à son coeur même. Et pourtant, D.ieu commande de faire ces transitions et nous donne la force d’accomplir Sa

volonté. C’est la puissance des décrets divins qui nous permet de continuer, à la fois dans notre vie et dans notre travail pour les autres (car il est sûr qu’on ne peut faire attendre ceux qui dépendent de nous jusqu’à ce que nos coeurs et nos esprits aient pleinement intégré ce que l’on attend d’eux). Et la force du décret divin est telle que finalement nous pouvons l’emporter sur nous mêmes et sublimer tous les aspects dévastateurs de la mort.

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Balak Paracha Balak

Se tenant sur la montagne et dominant le peuple juif, Balak, le prophète mal intentionné, l’homme cruel, observait ceux qui étaient l’objet de sa haine amère. Ses malédictions étaient connues pour leur efficacité, pour avoir réduit à néant de puissantes armées. Et maintenant il voulait maudire les Juifs et déclencher contre eux la colère de D.ieu. Mais son projet ne se réalisa jamais. Chaque fois qu’il essaya de maudire les Juifs, D.ieu fit en sorte qu’il prononce des bénédictions, leur faisant de généreuses promesses et du bien abondant. Et il prédit le bien ultime, la venue de Machia’h et l’ère où Israël ne craindra plus les défis de ses ennemis. Ce récit doit servir de leçon pour tous les temps. Nous devons prendre conscience que D.ieu ne “consentira jamais à écouter Bilaam” (Deutéronome 23:6) et Il “transformera la malédiction en bénédiction car D.ieu. ..t’aime” Toutes les situations auxquelles sont confrontés les Juifs, même celles qui apparaissent sombres seront transformées en bénédictions. Le lion tapi “Il est tapi et couché comme un lion, comme une lionne; qui oserait le tirer de sa torpeur?” (de la bénédiction de Bilaam, Nombres 24,9) Il est toujours agréable de recevoir un compliment de la part d’un ami ou d’un être cher. Mais le compliment que nous savourons le plus est celui qui est prononcé par un adversaire. Quand un rival au travail, un concurrent ou un ennemi déclaré dit à notre propos quelque chose comme “je dois avouer que là, vous avez prouvé quelque chose”, c’est le genre de com mentaire que nous apprécions le plus. Il est alors peu étonnant que nous, Juifs, ayons dans notre coeur un coin privilégié pour les bénédictions de Bilaam. Comme le relate la Torah (Nombres 22-24), le prophète et sorcier Bilaam, l’ennemi archétype du peuple d’Israël, fut convoqué par le roi de Moab, Balak (un ennemi encore plus redoutable) pour maudire les Israélites. Mais lorsque Bilaam ouvrit sa bouche à la malédiction, ce furent des bénédictions qui en jaillirent. Il tenta à trois reprises de maudire, mais chaque fois, il bénit. Et il finit par prononcer une prophétie décrivant le triomphe d’Israël à “la fin des jours”. Et combien ces bénédictions sont extraordinaires! Les versets prononcés par Bilaam font partie de la poésie la plus lyrique de la Torah. Les bénédictions de Bilaam contiennent le Mah Tovou “comme elles sont belles tes tentes, Ô Jacob, tes demeures, Ô Israël...”, un verset que nous affectionnons tant que trois cent soixante cinq jours par an, c’est avec lui que nous commençons nos prières quotidiennes. Elles incluent la référence la plus explicite du ‘Houmach (les cinq livres de Moché) à Mach ia’h qui nous apportera la Rédemption complète et immédiate. Et y est également présent le verset cité:“ Il est tapi et couché comme un lion, comme une lionne; qui oserait le tirer de sa torpeur?” qui est, comme nous l’explique le Rabbi la plus puissante et la plus significative description du Page 26

Peuple Juif en Galout (exil), un état dans lequel nous nous sommes retrouvés pendant une grande partie de notre histoire. Il n’est pas rare que des animaux “apprivoisés” dont la place serait certainement plus adéquate dans la brousse ou la savane perdent soudain leurs caractéristiques domestiques et reprennent leur sauvagerie animale naturelle. Il est intéressant de noter que le Talmud et le Choul’han Harou’h indiquent qu’il n’existe pas de chose comme un lion “apprivoisé”. D’autres animaux peuvent être possédés et entrer légalement dans la catégorie des bêtes domestiquées. Ainsi si votre veau ou votre chèvre deviennent furieux et causent des dommages, de nombreuses stipulations indiquent dans quelle mesure et dans quel domaine vous devez en assumer la responsabilité et ce que vous deviez anticiper du comportement de votre animal dans ces circonstances. Aucune de ces situations ne comprend une législation s’appliquant au lion. Un lion reste par nature un animal libre et n’accepte jamais le joug de la possession ou de l’approvisionnement. Quel que soit le temps écoulé, ces tentatives n’ont pas prise sur lui. Cela est le sens profond de la métaphore employée par Bilaam à propos du lion tapi appliquée au Peuple Juif. Pendant bon nombre d’années au cours de notre histoire, nous nous sommes retrouvés en exil, exilés de notre terre, asservis par d’autres nations, soumis à des cultures étrangères, “domptés” pour agir en accord avec les dictats du monde qui nous environne. Parfois la soumission aparu véritable, au moins sous le regard superficiel du public du spectacle de cirque. Mais elle n’est jamais réelle. Le lion peut être tapi ou paraître docile mais il n’est pas conquis. Il reste libre. S’il est docile, c’est par choix et non par nature. Il reste libre et il ne lui faut pas plus d’un instant pour faire preuve de sa liberté innée. Selon les mots de Rabbi Chalom Dov Ber de Loubavitch (rapportés par son fils Rabbi Yossef Yits’hak alors qu’il se trouvait sur le quai, devant le train qui allait l’emporter en exil. Il avait en effet était condamné par les dirigeants communistes pour son travail de préservation et de ren f orcement de la foi juive): “ Nous ne sommes pas partis de la Terre d’Israël par notre propre volonté et nous n’y retournerons pas par les vertus de nos propres aptitudes. D.ieu notre Père et notre Roi, nous a envoyés en exil et c’est Lui Qui nous apportera la Rédemption et rassemblera les dispersés des quatre coins du monde en Israël et fera en sorte que nous soyons ramenés fermement et fièrement par Machia’h, notre juste Sauveur, que cela ait lieu rapidement, de notre temps. Cependant, les nations du monde doivent savoir cela: seuls nos corps ont été envoyés en exil et soumis au joug étranger; nos âmes, elles, n’ont pas été livrées à la captivité et à la loi étrangère. Nous devons donc proclamer ouvertement et devant tous qu’en tout ce qui concerne la religion juive, la Torah, ses Mitsvot et ses coutumes rien n’est sujet à la coercition d’autrui. Personne ne peut nous imposer sa croyance ou nous forcer à agir contrairement à notre foi...”

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De principe du plaisir Paracha Pink’has Israël s’installa à Chittin ; et le peuple commença à se divertir avec les filles de Moav. Et elles incitèrent le peuple à offrir des sacrifices à leurs dieux... Et Israël se joignit au culte de Baal Péor… (Nombres 25 :1-3) La femme d’un idolâtre était un jour très malade. Ce dernier fit un voeu: “si ma femme guérit, el le ira adorer chaque idole de ce monde”. Elle guérit et se mit à célébrer chaque idole du monde. Quand elle arriva au culte de Péor, elle demanda à ses prêtres: “ comment sert- on ce dieu?” Ils lui répondirent: “on mange des légumes verts et on boit de la bière et puis l’on fait ses besoins devant l’idole”. Le mari déclara: “je préfère que ma femme retourne à sa maladie plutôt que de servir ainsi une idole” (Talmud Sanhedrin 64 a). L’idolâtrie consiste en la déification d’un objet ou d’une force de la réalité créée. Les anciens servaient le soleil parce qu’il leur tenait chaud et nourrissait leurs cultures. La lune, le vent, la terre, l’eau et les arbres étaient également des dieux que l’on devait remercier et supplier pour les dons qu’ils attribuaient aux hommes. C’était comparable à remercier le marteau pour la construction d’une maison ou la charrue pour la récolte annuelle, plutôt que le créateur de ces instruments. Toutefois chaque idolâtrie possède une certaine logique et même si l’on se trompe, l’on vénère une source (présumée) de vie et de nourriture… chaque culte idolâtre, à l’exception de celui de Baal Péor qui consiste en la pratique païenne de vénérer ses propres excréments. Ici la personne adore les déchets, ce qui a été laissé et rejeté une fois que tout le potentiel de nourriture a été extrait de toute substance. Le peuple d’Israël était à Chittin, le dernier de ses 42 campements lorsqu’un nombre significatif d’entre eux rejoignirent les Moabites et les Midianites dans le culte de Baal Péor. Les Juifs en étaient à leur dernière étape du long voyage de leur génération du Sinaï vers la Terre Sainte, de la scène de la Révélation Divine de Sa volonté au lieu de sa réalisation ultime, et pourtant, ils succombèrent à la forme d’idolâtrie la plus irrationnelle et la plus répugnante sur la face de la terre. En réalité pourtant, c’est justement leur proximité de la Terre Sainte qui les rendit plus vulnérable à l’idolâtrie de Péor. La transition d’un peuple voyageant à travers le désert à un peuple établi sur sa terre était celle d’une vie totalement spirituelle à une vie d’engagement dans le monde matériel. Dans le désert, le Peuple d’Israël était nourri du miraculeux “pain céleste”, la manne, et “du puits de Miryam”, pendant que “les nuées de Gloire ” les protégeaient et préservaient leurs vêtements. Tous ces miracles leur permettaient de rechercher la sagesse de la Torah et de communier avec D.ieu, libres de tout souci matériel. Mais une fois qu’ils allaient traverser le Jourdain, “le pain céleste” allait être remplacé par le pain de la terre, pain pour lequel il faudrait déployer un dur labeur physique: Page

labourer, semer, récolter et s’engager dans de multiples travaux pour obtenir la nourriture de la terre. Une fois qu’ils auraient traversé le Jourdain, leur idylle spirituelle allait être remplacée par les détails triviaux de la vie matérielle: le commerce, la politique, la guerre, la diplomatie etc. C’est pourquoi la génération rejeta la Terre, préférant le havre spirituel du désert aux tribulations et aux défis de l’installation d’un état. Ils ne réussirent pas à comprendre que le but de la vie sur terre n’est pas d’échapper au monde matériel. Car D.ieu les avait fait sortir d’Egypte et leur avait donné la Torah pour qu’ils entrent en terre de Canaan, s’y installent et commencent à en faire la Terre Sainte, une terre réceptive à la sainteté. Selon les mots du Midrach: “D.ieu désirait une demeure dans ce monde matériel”. Maintenant, une génération avait pris leur place, une génération élevée dans l’esprit de la mission, d’entrer sur la Terre et d’accomplir le désir divin d’une résidence ici-bas. C’est cette génération qui, à la veille de la réalisation de sa mission de sanctifier le matériel, fut la proie de l’idolâtrie de Péor. La matière appauvrie C’est de la nature de notre personnalité que chaque acte physique constructif soit accompagné d’une sensation de plaisir. Manger est capital pour survivre, de sorte que la consommation de nourriture est un acte agréable. Le corps a besoin de repos, aussi désirons-nous et apprécions-nous le fait de dormir etc. Ainsi le plaisir résulte-t-il d’actes remplissant un dessein. Manger, dormir, etc. ont tous un but: soutenir et perpétuer une vie physique qui sert la Volonté Divine. Le plaisir séparé de son dessein, le plaisir pour l’amour du plaisir, est un plaisir corrompu, un détournement de sa fonction, et de son utilité. Un acte physique possède un sens et une validité dans la mesure où il sert un but divin dans la création. Quand le plaisir associé à l’acte devient son but ultime, c’est un acte vide, un acte dépouillé de son âme et de sa vitalité divine. C’est là le sens profond du culte de Baal Péor. Les idolâtres de Péor vidaient leurs corps de leurs déchets: pour eux, seule la matière, même celle qui avait été complètement dépouillée de son potentiel vital, était l’objet de vénération. La pensée même d’un tel culte peut paraître répugnante à n’importe quel individu sain mais c’est exactement ce que fait un individu qui considère le physique comme désirable en lui et pour lui, plutôt que pour son contenu vital, son potentiel à servir le but divin dans la création. C’est là l’erreur de ceux qui s’adonnèrent au culte de Péor à la veille de leur entrée en Terre Sainte. Leurs parents n’auraient jamais fait une telle erreur, en fait la Manne qui les soutenait ne produisait aucun déchet physique mais était complètement absorbée par leur corps et convertie en énergie vitale. Le concept même de déchet leur était inconnu. Mais c’était maintenant une nouvelle génération, une génération élevée dans l’idéal de rendre “sainte” une terre, une génération qui avait appris que le but de la création se réalise à

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l’intérieur même de l’existence matérielle. En faisant la transition d’une vie entièrement spirituelle à la vie matérielle demandée par la Torah, ils firent un pas de trop, venant à considérer le physique comme sacré à part entière, plutôt que comme l’aliment qui vitalise une vie dans le service de D.ieu. Le corps de Pin’has. La tombe de Moché surplombait le Temple de Péor, car Moché la représentation de la Vérité est l’ultime réfutation du mensonge de Péor, le mensonge selon lequel il existe un sens et une valeur à la matière dénuée du potentiel divin. Néanmoins, Moché fut incapable d’empêcher la dégradation d’Israël. C’est le petit-fils d’Aharon, Pin’has, qui mena l’action alors que tous les chefs d’Israël étaient paralysés, et il éradiqua Péor. A cette époque, Pin’has n’occupait aucune position importante dans la direction spirituelle d’Israël. Il n’était pas même un Cohen, bien qu’il fut le petit-fils d’Aharon. On l’insulta parce qu’il était le petit-fils d’un idolâtre.

Mais c’est précisément à cause de son statut qu’il put vaincre l’idolâtrie de Péor. Le Talmud nous dit que la véritable marque de la Techouva (repentir) est de se retrouver dans la situation dans laquelle précédemment l’on a pêché et de ne pas succomber. En dernier ressort, un état négatif ne peut être rectifié en le transcendant ou en y échappant mais seulement de l’intérieur, en le transcendant dans sa propre “maison” et dans ses propres termes. La vérité spirituelle de Moché peut être la réfutation ultime de Péor, mais une fois que le peuple d’Israël eut pénétré dans la grossière matérialité de l’idole, il ne pouvait en être extrait que par le descendant d’un idolâtre. Moché fut l’être le plus parfait qui existât. Et pourtant, au moment de la fin de son séjour de 120 ans sur terre, son âme quitta son corps qui fut enterré. Par contre, quand la vie de Pin’has atteignit sa fin, son âme monta dans un monde purement spirituel ainsi que son corps. Car Pin’has put parvenir à la rectification ultime de Péor: le raffinement et la sublimation du moi physique comme ustensile pour la Divinité.

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Trois miracles naturels Paracha Kora’h Moché parla au peuple en ces termes: “armez vos hommes en une armée, pour mener la guerre contre Midian... (des hommes) de toutes les tribus d’Israël vous enverrez au combat” (Nombres 31 :3-4) “De toutes les tribus d’Israël” y compris la tribu de Lévi” (Rachi) La tribu de Lévi ne reçut “ni part ni héritage parmi ses frères” en terre d’Israël. Alors que l’ensemble de la nation est appelée à se battre contre les défis de la vie matériel le, la tribu de Lévi est l’aile spirituelle de l’armée d’Israël, “désignée pour servir D.ieu et pour enseigner Sa loi à la communauté...”. Ils doivent donc être séparés des lois du monde: ils ne doivent pas faire la guerre avec le reste du peuple d’Israël, ne doivent pas hériter la terre, ni obtenir quoi que ce soit par leur force physique... D. ieu Lui même subvient à leurs besoins comme il est dit: “Je suis votre portion et votre lot”. Il y eut pourtant une guerre à laquelle la tribu de Lévi participa, la guerre d’Israël contre Midian, décrite en détails dans le 31ème chapitre des Nombres. Car il ne s’agissait pas d’une guerre pour conquérir un territoire ou pour aller à l’encontre d’une menace, mais d’une guerre pour “appuyer la vengeance de D.ieu contre Midian” pour le dommage moral qu’ils avaient infligé au peuple juif. La politique du coeur “ Le monde également Il l’a placé dans leurs coeurs” dit le plus sage des hommes. Chaque être humain est un monde virtuel de person na l ités et de traits de caractère, un globe de “nations” dans lequel les territoires et les ressources du corps et de l’âme sont constamment en conflit. L’ amour combat l’orgueil, la colère combat l’empathie, la volonté combat la paresse, l’esprit combat le coeur. Et là aussi la guerre contre Midian est particulière, une guerre différente de toutes les autres dans le champ de bataille de l’âme humaine. Le mot hébreu pour Midian signifie “combat”. La guerre contre Midian n’est pas alorsun conflit impliquant quelque région de l’univers humain; c’est une guerre contre la guerre elle-même, contre le phénomène même de la dichotomie et de la discorde à l’intérieur de l’homme. Car l’homme, par essence, est un monde uni, harmonieux, une communauté intégrée avec un but commun. C’est le “Midian” dans l’homme qui est la source de toutes les disharmonies et des combats, à l’intérieur et l’extérieur.

s’applique au niveau interindividuel. Nos Sages parlent de “haine sans fondement”. Les raisons avancées par les hommes pour se détruire et se haïr ne sont que les façades multiples du “moi” de Midian, l’ego qui dénie la source commune et le but de l’humanité et considère l’existence d’autrui comme une menace pour lui-même. En règle générale, la tribu de Lévi reste étrangère aux combats prosaïques pour la vie. Il en va de même pour le Lévi dans chaque individu, ce sanctuaire de spiritualité que chacun de nous arbore dans l’essence de son âme. Alors qu’aucune vie n’est dénuée de combat, nous maintenons une île inviolable de sainteté dans notre vie, qui ne doit jamais être souillée par la matérialité. Mais quand vient la guerre contre Midian, chaque tribu et chaque facette de l’âme doivent prendre les armes. C’est d’ailleurs grâce à la seule participation du Lévi intérieur, de l’élément de la personne le plus profond de l’âme individuelle que cette guerre contre la guerre peut être victorieuse. Pour remporter cette guerre, il nous faut nous concentrer sur chaque individu, ses différences mais au lieu de les nourrir dans le sens de la division, les utiliser dans la construction d’un monde harmonieux par sa richesse et sa diversité. Il nous faut introduire dans le monde un élément fondamental: l’harmonie. Nous pouvons évoluer de la singularité ultime (de D.ieu) à la pluralité et la diversité, mais la diversité n’a pas besoin de se désintégrer en guerre. Elle doit au contraire former les ingrédients différents de l’harmonie, une harmonie qui reflète la singularité qui a permis la naissance de ce processus. Les Sages s’interrogent sur la phrase qui constitue la pierre angulaire de la foi juive: la première phrase du Chema: “Ecoute Israël l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un”. Pourquoi le mot “E’had” (Un) est-il utilisé pour évoquer l’unité de D.ieu? “Un” peut impliquer une série (un, deux, trois...) ou une unité composée de plusieurs éléments (un morceau de pain, un être humain, une communauté...). N’ aurait-il pas été plus judicieux d’utiliser le mot “Ya’hid” (singulier, unique)? Mais la singularité est une unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la pluralité. Cependant le Juif accomplit le but de sa vie en permettant une véritable expression de l’unité de D.ieu, celle du “E’had” qui ne nie pas la pluralité mais au contraire utilise cette pluralité du monde qu’Il a créé. Et en dernier ressort se manifeste l’Harmonie Divine par une synthèse et une unanimité du projet divin dans une création diversifiée.

Midian est la fragmentation de l’âme humaine, la rupture de ses multiples “nations” et “factions” de leur source unificatrice dans la quintessence de l’homme. La guerre brise le coeur de l’homme quand ses différents composants perdent de vue l’objectif unique qui leur donne naissance, de sorte que chacun assume un ego et un programme de lui-même. La même chose Page

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Science & Torah Mystère: Découverte du ver mangeur de roche Est-ce le ver Shamir du temple sacré? Les chercheurs ont découvert aux Philippines un nouveau type de ver de mer qui mange la roche par le biais de terriers. Il y a ceux qui comparent le ver au ver Shamir utilisé pour la construction du Temple sacré. Qu'est-ce que Rabbi Zamir Cohen a à dire à ce sujet? Voici ses mots: Ce ver est en effet intéressant et étonnant, même s’il ne semble pas être le ver Shamir. Nos Sages nous disent dans le Tractate Sota que la taille du ver était aussi petite que celle de l'orge et que ce ver était beaucoup plus gros. En outre, les mots du Talmud indiquent que le ver a percé et taillé la pierre au moyen du rayonnement qui en émanait et non autrement, comme il est écrit ici en ce qui concerne les

Gardes ta langue ! La Guemara dit dans Arakhin (15) au nom de Reich Lakich: Que signifie le verset (Kohélet 10): «Si un serpent te mord faute d’incantations, quel est le profit de celui qui utilise sa langue?». Elle explique que dans l’avenir, tous les animaux se rassembleront, et diront au serpent: «Le lion déchire sa proie et la mange, c’est-à-dire qu’il mange sa victime pendant qu’elle est encore vivante, le loup déchire sa proie et la mange, et toi, quel profit tires-tu, puisque tu ne jouis pas de tes proies? Le serpent leur répondra: «et quel profit tire celui qui utilise sa langue [pour dire du mal]?»» D’après la réponse du serpent, il y a un pécheur qui profite de sa faute et un pécheur qui n’en profite pas, et qui est celui qui dit du lachon hara. Il ne lui suffit pas d’avoir fauté, mais souvent il est lui-même atteint par la virulence d’un mauvais langage.

pierres précieuses dans les vêtements du Grand Prêtre, le Les noms des douze tribus ont été inscrits: "Ces pierres ne sont pas gravées au ciseau, elles sont plutôt écrites à l'encre et exposées au ver Shamir de l'extérieur, ce qui les fait se séparer d'elles-mêmes, à la manière d'une figue qui se divise en été et ne manque de rien. Les mots des sages: "les exposer de l'extérieur au ver Shamir" prouvent qu'il n'y a qu'un rayonnement externe sans contact direct du ver sur la pierre, comme nous l'avons expliqué dans la première partie de la série "La Révolution "sur la Torah et la science. Et si cela ne suffit pas, il est explicitement indiqué dans le Talmud: "Lorsque le Temple a été détruit, le Shamir a disparu." À partir de cette découverte, nous pouvons au moins renforcer notre conviction (pour ceux qui en ont besoin), à l'idée même qu'un ver puisse tailler des pierres dures, un fait qui déroutait certains jusqu'à ce que cela soit découvert.

Femme Vaillante Que les gens ne trébuchent pas à cause de moi… Les Sages nous racontent dans le traité Ta’anit 24: Le Tana Rabbi Yossi avait une fille extrêmement belle, et justement à cause de cela elle avait peur que les autres ne soient troublés en la voyant, c’est pourquoi elle évitait de sortir dans la rue. Un jour, Rabbi Yossi vit un garçon qui essayait de faire un trou dans la barrière qui entourait la maison. Rabbi Yossi fut stupéfait et lui demanda pourquoi il faisait un trou dans la barrière de sa maison. Il répondit: «Je vais vous dire la vérité: vous avez une fille unique, belle comme un astre, et je sais que vous ne me la donnerez pas en mariage, c’est pourquoi je me suis dit qu’au moins je pourrais la voir, c’est pourquoi j’ai fait ici un trou, pour pouvoir contempler sa beauté.» Rabbi Yossi fut bouleversé de voir jusqu’où les choses allaient. Il rentra chez lui et dit à sa fille: «Es-tu venue au monde pour rendre les gens malheureux? Retourne à la poussière, et que les gens ne trébuchent plus à cause de toi!» Il en fut ainsi, et elle mourut comme l’avait demandé son père le tsadik! Ici se pose la question: qu’est-ce que Rabbi Yossi voulait de sa fille? Etait-elle fautive de ce que les gens se troublaient? Au contraire! Elle s’enfermait dans la maison et faisait de son côté tous ses efforts pour qu’on ne la voie pas, alors de quoi était-elle coupable que quelqu’un veuille la regarder? Mais la réponse à cette question fait trembler le coeur. Rabbi Yossi nous a enseigné ici une leçon terrible: Une fille d’Israël a la responsabilité sur ses épaules de toute faute commise à cause d’elle, peu importe si c’est elle qui l’a provoquée ou non! Si la réalité est qu’à cause d’elle les gens trébuchent, il y a déjà une accusation contre elle au Ciel! Cette terrible histoire nous enseigne combien une fille d’Israël a le devoir

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Kol Ayechouot pour Eyal, Linoye, Sheindel, et Yaron

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1 Tamouz: Yossef Hatsadik Le premier-né de la Matriarche Ra'hel, une des 12 tribus d'Israël, il est né et mort à cette date ; il a vécu 110 ans, et

il est décédé en 2409 (1451 AÈC). Sa tombe se trouve près de Che'hem (Naplouse). 3 Tamouz: aRav Menahem Mendel Schneerson Le Rabbin de Loubavitch, il est né en 5662 (1902) à Yakterinoslov, il est décédé en 5754 (1994) à New-York. Il était le septième Admor de 'Habad, le beau-fils de l'Admor HaRi'itz et la 6ème génération depuis l'Admor Tzema'h Tsedeq. 4 Tamouz: Rabbénou Tam - HaRav Ya'aqov ben Meïr. Il est né en 4870 (1100), il est décédé en 4931 (1171). Un des grands talmudistes de la France médiévale, le principal auteur des Tossefoth, il était le frère du Rachbam, son rabbin, et le Rivam. Il s'appelait "Tam" due à son intégrité. Il n'a pas hésité de discuté avec son grand-père, Rachi et le plus connu des désaccords était sur l'ordre dans lequel des parchemins sont insérés dans les Tefillins, donnant la primauté à la coutume d'aujourd'hui d'avoir deux paires de Tefillins, une Rachi et l'autre Rabbénou Tam. 12 Tamouz: Rabbénou Ya'aqov ben Acher. Le Baal HaTourim né en 5030 (1270), il est décédé en 5100(1340), fils du Roch, il était une des grandes autorités halakhiques. Son travail le plus célèbre était le "Arba'ah Tourim", un code détaillé de loi juive qui forme la base pour le Choul'han Aroukh. 15 Tamouz: HaRav 'Hayim ben Atar, le Or Ha'Hayim Haqadoch. Il est né en 5456 (1696), il est décédé 5503 (1743). Un de ses nouveaux étudiants étaient le Rav 'Hayim Yosser David Azoulai, le 'Hida18 ans. 16 Tamouz: ’Hour, fils de Caleb et Miriam. ‘Hour, fils de Miriam fut tué en tentant de dissuader le peuple de vouloir le veau d'or. En tant que tel, il fut le premier juif à mourir "Al Qidouch HaChem", pour défendre sa foi. 22 Tamouz: HaRav Moché Cordovero (Remak). Il est né en 5282(1522), il est décédé en 5330 (1570). Il est l'auteur du sefer "Tomer Devora" et "Pardes Rimonim". Il a étudié avec de grand kabbalistes Rabi Chlomo HaLevi Alkabetz et Rav Yossef Karo. Rav 'Hayim Vital était un de ses grands disciples. 25 Tamouz: HaRav Areyeh Leib Ginsbourg - Chaagas Areyeh. Il est né en 5455 (1695), il est décédé en 5545 (1785). Le Gaon de Vilna racontait que le Chaagas Areyeh était capable de mettre dans l'ordre le Talmud en entier dans son esprit et le résumer. En 5510 (1750), il devint le Rav de Volozhin. Il est l'auteur des seferim "Tourei Even" et aussi "Gevourat Ari". 26 Tamouz: HaRav Chlomo Ganzfried Il est né en 5564(1804), et décédé en 5646 (1886). L'auteur du fameux Kitsour Choul'han Aroukh. 28 Tamouz: HaRav Eliezer ben Rebbe Elimelekh de Lizhensk. Il est décédé en (1806). Il est l'auteur du sefer "Noam Elimelekh" basé sur les discours de son père. 28 Tamouz: HaRav Ya'aqov Chaoul Elichar Il est né en 5577(1817), il est décédé en 5666 (1906). Il a été le Chef Rabbin d'Israël, le Richon L'Tsion. Il fut connu comme le Yissa Bra'ha, et le quartier de Givaat Chaoul à Jérusalem porte son nom. 29 Tamouz: HaRav Chlomo Yits'haki (Rachi) Il est né en 4800 (1040), il est décédé en 4865 (1105). On peut retracer ses ancêtres à travers les Tanna'im, le Rav Yo'hanan HaSandlar et Hillel l'Ancien jusqu'au Roi David. Rachi eut trois filles, qui étaient des érudites à leur manière, mais qui se sont aussi mariées avec des hommes de grand talent. Parmi leurs enfants, on relève les "Baalei Tossafot", le plus connu fut Rav Ya'aqov ben Meïr, Rabbénou Tam. 29 Tamouz: Le Tanna Rabbi Yo'hanan HaSandler. Le Tanna Rabbi Yo'hanan HaSandler.

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Miriam Mireille Janet Bat Ester Odette Odelia Rahel Bat Marie Ida David Philip ben Odette Odelia Rahel Itskhak ben Smadar Beto’h Kol Holey Ame’ha Israel

Adrien Moche Ben Israel Morde’hai ben Juliette Marie Ida Bat Juliette Israel Michael ben Sarah David ben Avraham et Bouba Eliahou Daari ben Ovad


UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Yéhouda : H’our. Choval. Réaya. Yah’at. Ah’oumaye. Lahade. Tsarati. Echtaouli, père de ‘Hétame. Yizréèl. Yichma. Yidbach. Pénouèl, père de Guédor. ‘Hézer, père de H’oucha. Ah’ouzame. H’éfèr. Témeni. Ah’achtari. Tsérète. Tsoh’ar. Etnane. Kotss. ‘Hanouv. Tsovéva. Ah’arèl, fils de Haroum. Yabètss. Khélouv, frère de Chouh’a. Méh’ir, père de Echtonne. Rafa. Passéah’. Téh’ina. Les fils de Kénaz : ‘Hotnièl. Séraya. H’atate. Mé’honotaye. ‘Hofra. (Séraya) Yoav. ‘Hirou. Ela. No’hame. Kénaz. Yéhalèlèl. Zif. Zifa. Tireya. Assarèl. ‘Hèzra. Yétèr. Mérède. ‘Héfèr. Yalonne. Miriame. Chamaye. Yichbah’. Echtémoa, et sa femme juive qui enfanta Yérède, père de Guédor. Hévèr, père de Sokho. Yékoutièl, père de Zanoah’. Voici les enfants de Bitya, fille du Pharaon, qu’avait épousée Marède : Hodiya. Nah’ame, père de Kéli’ha Hagarmi. Echtémoa Hama’hakhati. Chimone. Amenone. Rina, fils de H’anane. Tilone. Yichi. Zoh’ète. Bène-Zohète. ‘Hèr, père de Lékha. Lada, père de Marécha. Achbéa. Yokime. Aneché Khozeva. Yachouvi Lah’ème. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Tarte soleil au pesto et aux pignons Ingrédients pour 6 pers: 2Pâtes feuilletées, 0Boîte de pesto(pas trop liquide), 60g Pignons, 0Oeuf Recette : Préchauffez le four à 180 °C (th.6). Déposez une pâte feuilletée sur du papier sulfurisé et tapissez -la avec du pesto. Veillez à laisser deux centimètres de bordure. Déposez 50 g de pignons sur le pesto (ou plus si vous êtes gourmands !). Humidifiez la bordure de la pâte à l'aide d'un pinceau humide. Couvrez avec la deuxième pâte feuilletée et soudez les deux pâtes en appuyant sur la bordure. A l'aide d'un pinceau, badigeonnez la pâte avec un oeuf entier battu. Déposez un verre à eau au centre de la tarte. Découpez 16 bandes autour du verre en partant du centre vers l'extérieur. Enlevez le verre et réalisez les torsades en faisant 4 tours pour chacune. Disposez le reste des pignons sur les torsades au pesto et sur le centre. Faites cuire la tarte pendant 30-40 minutes. Astuces et conseils pour Tarte soleil au pesto et aux pignons Si vous voulez faire un apéritif en amoureux, vous pouvez réaliser des "baby tartes soleil" en prélevant des cercles plus petits dans la pâte feuilletée.

Chips de courgettes Ingrédients pour 4pers: 2 Courgettes, 150g Parmesan, 150g Farine, 150g Chapelure, 4 Blanc d’oeuf, 100 cl Huile de friture, Sel, Poivre Recette : Lavez votre courgette, éliminez les extrémités puis coupezla en rondelles. Dans une casserole, chauffez l’huile de friture à 170 °C. Aidez-vous d’un thermomètre de cuisson pour vérifier la température. Battez légèrement à la fourchette vos blancs d’œufs avec un peu de sel afin de le rendre mousseux. Râpez le parmesan. Dans un bol, mélangez le parmesan avec la chapelure. Passez vos tranches de courgette dans la farine, les blancs d’œufs puis le mélange chapelure/parmesan. Plongez-les 2 minutes dans le bain de friture. Déposez-les sur du papier absorbant pour éliminer l’excédent de gras. Salez et poivrez-les. Astuces et conseils pour Chips de courgettes Accompagnez ces chips de sauce au yaourt et aux herbes

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Comment obtenir la crainte de D. 1- Rester beaucoup de temps dans les synagogues et Beith Midrach 2- Demander la paix - dans le couple entre voisin avec son entourage 3- Faire attention de respecter le commandemant possitif de se lever devant une personne sage ou vielle 4- Prelever le Maasser - la dimme de tous vos revenus (aussi bon pour s'enrichir) 5- Etudier la Torah tous les jours 6- Etre humble 7- Avoir chez soi des livres d'halak'hot et de Moussar 8- Faire attention de manger le Chabbat en l'honneur du Chabbat et non pour se nourir ou par gourmandise 9-Parler peu, multiplier le silence 10- Demander a Hashem de se renforcer en crainte Divine 11- S'eloigner de la beautĂŠe physique et du charme ne pas essayer de tirer l'attention sur soi (Pour les Femmes) 12- Lire tous les jours ou au moin 1 fois par semaine IGUERET ARAMBAM

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