No 04 l'Ecole primaire, 15 décembre 1885

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(AI) Jean Ga~1thicr. - J!~;r. (o) ~drieu Pittdoud, (F) Louise Pltteloud, Marte Cantiner. District de Sier••e. Ayer. - (ill) Joachim Peter, H.omain Gaudin, Louis Crrttttz. Challais. (o) Lucien Hobbrr, Jn Métrailler; (F) Marie-Louise R Marguerite Guigoz; (M) Marie Gnigoz. - Chandolin . (~1) E. chanoine.- Chi;ppis. (M) Joseph Pitteloud. - Gran.qes. ( Gaspoz; (F) Patience Germanier. ~ Grimentz. ('r) Marie "'"'""un. Grône. (o) Louis Bruchez; (F) Marie Bnlttin; (;u) Philippe ~ Lens. (o) Magnin, recteur, Ilemi Bagnoml, M<u·tin Borgeat, Robbyr; (F) Rév. Sœnrs Ursul. Pauline Ga1'd_, Virginie PPI Pierre Rey; Vict. Martin, née Gollut. ~ Alié!Je. (o) lknjamin (F) Marguerite Constantin. - .ilfollens. (G) Vidw Berclaz; c~·) Amoos. - Randogne. (o) Casin1ir Perruchoud; (~<') Sidonie choud.- Sierre. (G û·. et ail.) Maurice Gay-Ct·osiet·, Alphonse Isidore Imesch ; (F fr. et ali.) Rév. Sœm-s Ur:>nlincs. - SI-Jean. Basile Loye, Jean-Joseph Crcttaz. ~~ St- Léonarr{. ( r.) Tgnacp t:il · (~<') R?v .. Sumrs Ursulines. --;- St-Lur. (n) Damteu _Pen•ur;houd; Geneviève E piney. ~ Ventlwne. (G) Eme3t Lova~· : t.~·) Tsaltnr Lo (La liste des élèves de8 écoles uormales au z;rocltain Nn] -

JIIme ANNÉE

NUMÉRO 4:.

1884:·85

15 Dé~embre 1884:

L'ECOLE PRIMAIRE " BEVUE PEDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION

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Nous avons déjà reçu un certain noml11·e de souscriptions a la ture Jfénagère ; mais nous attendons encore, a\'ant de fnit·r la mande correspondant aux exemplaires déjit dcmatHlé,;, ll'ayoir cueilJi plus d'adhésions. Si )flics lrs institntrices YOyaieliL rou et pouvaient se rendre compte par dles-mt\ mes de s01 1 m:.'rite-, cune d'elles ne voudrait s'en passer. Le délai pour hén(·iidrr du de fa,·em• d'un franc expire dans CJitelques jonrs. Prii.·n: doue bâter de souscrire. * L'Abré,qé de la grammaire jrançaiseàl'usagetles écoles du\' est épuisé. Il sera réimprimé pour l'année pt'oehainP. * Un ancien dépositait·e annonce dans le 1Julleth1 o.ffirid quïl po~1:vu de tous les ouvrages classiques comme par le pas.wJ. N avisons nos lecteurs de ne pas considét'er celle aiTinnation parfaitement exacte.

•~REJ EXC~E~~LrLEN~~ E ~L'11 "!!!!J u~.u ___ 1 !!i~~ ~ ~ à 50 centimes le litre !J

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POUDRES POUB ENCRES Pharmacie ~Iuller, ~~ion. ImiH'imcric de Ch.

HEJtt.:L.IZ.

Sion.

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L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît le 1er et le 15 de chaque mois, de ~ovembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pag·es. l"rix d'abonuein<>nt, vour lrt Suisse. 2 fr.-lTnion postale, 2 fr. 50 Annonces, prix 20 cent. lu li~ne o n sou espace. Tout ouvrage dont J'ÉCOLE PRUUIRE recevra deux exemplaires, aura 1lroit à une annonce ou à un eompte-rendu, sïl y a lieu.

-- ----============================ SOMM.AIRE Considérations sni• la direction des écoles rurales. - Non · veau cours élé~neuta.fre de contptabilité pratique. - Des contërences d'Inst.ïtutrices. - La le.;on de c>hoses à l'E· cole Pl'ÏJDaire. - Exa~nens des recrues. - Bibliographie. -Noël.- Bouquet pédagogique.

Tout ce qui concerne la publication doi{être adressé à l'éditeur, Af. P. PIGNAT, secrétaire au Dépm·terneut de t'Iust?·urtion publique, à Sion.


Le Départem·ent Œe l'Instruction publique' do Canton du "Valais · Fait GOnnaître que l'Abrégé de l'Histoire de la Suisse, traduction française de l'ouvrage adopté dans la part.ic allemande du canton comme manuel obligatoire , icut do sortir de presse. Cet ouvrage; introduiL 11u même titre dans les écoles d~ la partie française pour l'ense ignement de l'histoire nationale et aussi cowme livre de lecture, est on vente dès ce jour au dépot central de l'E tat, qui ost au Secrétariat du Dépaderoout de l'Instruction publique ct non plus chez l\I. Zen-Klusen, ~,;omme un avis inséré par ce dernier dans le Bulletin pourrait encore le faire supposer. Le Chef du Départ enJellt, Sion, 10 tlôcombre i884. ROTEN.

L'étude de l'histoire étant devenue en ces derniers temps le corn .. plément nécessaire de l'instruction primaire, le programme ·scolaire déterminé par la loi sur la matière, n'a pu prétériter cette hranche. Aussi celle-ci est-elle imposée aux ér.oles à.tous les degrés, afin que chaque jeune l10mme en connaisse au moins les faits essentiels, au moment de son émancipation de l'école primait•e; Mais l'l<~tat ayant J'obligation de fLXer les matières du plan d'étude, a aussi" le devoir rle fotu·nir aux écoles de bons manuels pour en faciliter J'enseïgnement. Sos classes fran~aises ont manqué jusqLt'à présent d' un livre élémentaire· pour l'étude de l'histoire nationale, c'est ce qui nous a déterminés à faire éditer une traduction du manuel a-llemand par Winné, [-;LÜ Yi aYec succès dans la plupart des écoles du Haut-Valais. Cette traduction: écrite dans un. style correct,-simple et entraînant, He manqnrt·a pas d'attrait pour les élèves; elle comblera l e vide ('XÏStant dans les classes françaises et facilitera, nous osons l'espérer, l'enseignement de l'histoire de notre pays et contribuera à mieux faire conJlaltre les vertus et Je courage de nos ancêtres, tout en alluman~ dans le cœur des élèves l'amour dè' Jeur-patl'ie. Ce manuel, si impatiemment attendu par le personnel enseignant du canton, viC'nt de faire son apparition. Il se trouve, comme lrs autres 1ivres d'école, au secrétariat du Département de l'Ihstruction publique et devra immédiatement être introduit dans toutes les classes françaises dépourvues de livre d'histoiPe suisse.. Il est également à la pot·tée de toutes les bour.ses,.pnisqu'il se ye.nd· au prix modique de 60 centimes. Ce lirre pourra. ètre utilisé alternativement avec la Bible et l'Ami de l'BJtfance,.comme livre de lecture ; il contribuera ainsi, nous aimons à le croire, à familiariser nos élèves avec [es noms propres ct les faits pl'Îucipaux de notre histoit'(' nationale. L'apparition de ce charmant abré~.é sena saluèe a\'cc d'autant plus de plaisir quïl est' suivi d\m bon pet.it résumé d'instruction civique qui, en· \"ingt pages, contient les noL'ions essentielles à connait.ee sm· le JonctionnemC'nL et la constitution clC's administrations communales, eantonales et férléralrs, ct sera à ~Of. lcs-Instittltenrs d'un puissant !ec.otu:s pou.d'ensdgncment des notions ciriq!)es.

Illon, liS Dllcem.bre

1884.

L'ECOLE PRIMAIRE

ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION ConAidératfon8 SUR LA DIRECTION PÉDAGOGIQUE DES ÉCOLES RURALES. (S•• articleJ

De l'enseignemént dans les petites clMses. J,a difficulté la plus grande qu'éprouvent les maîtres dans la dir~ction de leur classe, c~est, sans contredit, la turbulence des petits ~nfa~ts. Avec ces natures mobiles, que le moindre inci~ dent dtstralt et déroute, que le moindre prétexte sollicite le main.tien de la discipline est une lourde tâche, et une tranquiliité relahYe ne peut être obtenue qu'à l'aide d'une extrême vigilance et, trop souvent aussi, à grand renfort de punitions. Que de fois il ~ous at•rive, en entrant dans une classe, de voir toute une rangee de charmants petits êtres agenouillés comme des criminels, levant sur le visiteur un regard suppliant où la crainte n'exclut pas la malice, heureux quand une parole de pardon a retenti, et tout disposés, en regagnant leur place à recommencer l'espiè~lerie qui avait motivé la punition 1 P;u. vres enfants f Il est s1 naturel de s'amUBer à leur âge· la mobilité de leur esprit se prête si difficilement à une atte~tion soutenue ; toute leur petite personne a besoin de mouvement et d'agita.~~on 1 L.e~ .voilà conda~n~s à passer de longues heures ~ans lt~mobilite, ~ans le s.llence, déchirant ou mangeant le hvre qu Ils ne ~aura1ent étud1er seuls, entendant des leçons qui ne sont pas faites pour eux et regardant avec ennui ces murs IJU;i son~ véritablement ceux d'une prison et qu'à l'exemple des pr1sonmers, avec un clou ou même avec leurs ongles ils percent de mille trous 1 ' Est-ce donc à dire qu'il y ait incompatibilité entre eux et !:étude, et qu'il faille attendre que la r11ison ait mûri ces intelligences ou que la correction ait assoupli ces caractères! Non, sans doute; c'est la manière d'agir avec eux qui est défec~euse, c'est 1!1 méthode. qu'il faut ~éformer. L'intelligence de 1enfant est nee avec lui toute entu~rc · le but de l'éducation , le bien ; mais cette' c'est de 1a développer et de la tourner vers


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bltelligencc, complète cependant, est faible encore, Îllcertaine ùe sa roule ; elle passe avec une extrême fadlité d'un objet à ~n autre. Vaine!fient vous essayerez ~e l~ contraindre; vous la fa~serez peut-etre,. v_ous pourrez 1 ~ detrwre, malheureusement m~1s vous ne la dmg~rez pas, s1 vous. ne ~ous décidez à 1~ smvre dans ses évolutiOns, à vous aba1sser Jusqu'à elle pour plus tard l'é}ever jusqu'? V? us, ~ lui éviter ~ème l'app~ence de la contramte, pour lut fa1re a1mer et prattquer l'ordre et la règle dans la liberté. Voyez la mère entourée de ses petits enfants ! Comme elle sait parler leur lan:~age, comprendre leurs besoins, deviner leurs aspirations. V oyez cette autre mère que deux eents et quelquefois quatre eents enfants entourent dans la salle d' asile· elle ne les a pas vns naître; ell e ne les a pas nourris; mais ell~ a pour eux cependant des entrailles maternell es; aussi admirez la discipline, la doeilité qui règnent dans ce petit monde! Là tout est mouvement, tout est jole, tout est action, et cependani tout est travail. ll n'y a pas un instant de perdu, dans cette Tnche bien ordonnée; c'est une intéressante leçon de choses c' est une leçon de morale, d'histoire sainte, d'histoire nationale' de géographie, de grammaire aussi et de calcul, car tout passe ; le cours est même parfois trop complet ou trop étendu. Ce n' est pas à la maîtresse de l'asile qu'il faudrait dire que les enfants de sept ans sont trop pet-its pour apprendre telle ou telle chose; pour elle, elle ne connaît pas de difficultés ; elle leur enseigne même ce qu'elle ne sait pas, ou plutôt elle l'apprend avec eux, tant elle s'est identifiée avec leur manière de comprendre et d'agir!

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Cherchons donc dans la salle d'asile les moyens que nous devons introduire à l'école, et, sans changer l'ordre de notre enseignement, sans tomber dans l'erreur de ceux qui veulent introduire l'asile dans l'école, oubliant que la discipline sévère de l'une ne saurait s' accommoder des exercices bruyants de Jiau· tre, prenons au moins les moyens et les procédés qtù nous per· mettront de maintenir, de diriger et d'élever l'intelligence de notre jeune diYision. L'Ecole primaü·e faisait récemment ressortir le bienfait des petites classes, et 'e lle encourageait les maîtres, partout où cela est possible, et surtout dans les écoles mixtes, à confier à leur femme, à leur fill e, les plus jeunes enfants; c'est une innovation que j'ai pu voir réalisée dans quelques écoles eL toujours pour le plus grand bien de l' enseigncmenl. La femme est le meilleur moniteur, je elirai même le

n1eilleur maitre que l'on puisse désirer pour les petites classes· partout où elle c.omprend bien sa mission, la làche de l'inslitu~ teur s'en trouve singulièrement allégée. (A suivre.)

NOUVEAU COURS ÉLÉMENTAIRE DE CO"~IPTABILITÉ PRATIQUE. (Suite.)

4. Billet à ordrre. Le billet à 01·dre est un billet par lequel qttelqu'un s'enga()'e à payer, à Lclle date, un certain montant à une autre personn~e. b!OOÈLE Il'UN BILLET A ORDRF..

Sion, le f5 mars !885.

B. P. F. iOOO.

All f5 avrll prochain, je payerai à .MM. de Riedmatte:1 et Comp., à Sion, ou à leur ot·ùre, la somme de

:Mille f"I•ancs Valeur reç.ue, en rspèces. Ernest Wal ker. Il y a à remarquer avant tout que si le débitrnr n'écrit pas lui-même tout le texte du billet à ordre, il est obli()'é de faire précéder sa signature de la formule écrite en toutes lettres:

Bon pon1· millejmncs.

Ce que nous avons dit de l'endossement et du protêt, s'appl ique aussi au billet it ordre. Le billet à ordre néce:;sitc génè ralemcnt deux signatures, c'est-à-dire celle dLt débiteur principal et celle de la cmdion. On donne le nom de cautionnement à la garantie offerte au créancier par trne tierce personne en faveLu· du débiteur. Le cautionnement est simple ou solidaire. Le catltionnement simple·n·oblige la caution qu'autant que le débiteur principal serait devenu insolvable. Le cautionnement sol idair e obli~e la caution au mèmP. titre que le débiteur principal , c'est-à-dire que le détenteur du billet pettt iudifféremment en réclamQr le montant au débitetu- ou à la r.antion. Le cautionnement simple s'opère par la seule apposition sur le billet ü ordre, de la signature suivie du mot • r.aution.•'


-52Dans le cautionnement solidaire, la caution et le débiteur doivent d'abord s'obliger de payer solidairement, puis chacun d·eux appose au bas du billet à ordre les mots suivants en tou. tes lettres : Bon po·ur frœrws ..••••••.•...• , suivis de la signature,

!J. Rentes d'Etat. Actions et Obligations. Les rentes d'Etat sont un intérêt annuel fixe que paie l'Etat pour un capital qui lui a été prêté, mais qui ne sera jamais remboursé. Les actions sont les parts du capital destiné par une société à une exploitation ou à une entreprise. Les obligations sont les emprunts que contractent les sociétés dont le capital-actions n'est pas suffisant pour développer une entreprise. L'endroit où se vendent et s'achètent les rentes, les actions et les obligations se nomme la Bourse.

6. Sociétés. Les sociétés 'sont des associations de demc ou plusieurs per· sonnes2 formées dans un but commercial ou industriel. On distingue trois sortes de sociétés : f o Les sociétés en nom collectif, où les sociétaires sont indéfiniment et personnellement responsables. 2° Les sociétés en commandite, où au moins un des sociétaires est personnellement responsable. 3° Les sociétés a;nonymes, où les sociétaires ne sont respon~ sables que pour une somme égale à celle des actions qu'ils pos.. sèdent.

IL Co:rnpta.bili'té. La comptabilité est l'art de tenir les livres de commerce de manière à ce qu'on puisse, en tout temps, se tendre compte de ses dettes, de ses créances, en un mot de sa fortune nette. Trois livres sont nécessaires pour cela; fa le JoURNAL; to le GRAND-LIVRE ; 8° le LIVRE DE CAISsE. Le Jowrnal est le registre dans lequel s•inscrivent toutes les opérations commerciales de la journée. fa Les ventes à crédit, les traites payées des faarnisseurs1 1es recettes en espèces, les intérêts et tes capitaux rentrés, se pla.. cent dans Ja colonne " Doit. •

.-53 to Le montant des factures des fournisseurs, les dépenses diyerses, les intérêts et les capitaux payés, se placent dans la eolonne • Avoir. • · Le Grand-Livre est un registre dans lequel on relève respectivement, pour chaque nom inscrit, le doit et l'avoir, qui se trouve dans le Journal. Au Grand-Livre est joint un répertoire alphabétique qui permet de retrouver plus facilement les comptes cherchés. Le Livre de caisse est un registre dans lequel on inscrit, d'après le Journal : t o Dans la colonne Doit les recettes en espèces de la semaine et les intérêts et capitaux rentrés. - 2° Dans la colonne Avoir le montant des traites payées, et toutes les dépenses diverses réglées par l'argent de la caisse. La caisse est ainsi considérée comme une tierce personne que l'on débite pour ce qu'elle reçoit, et que l'on crédite pour ce qu'elle donne. Le compte de caisse peut se boucler toutes les semaines. Le Bilan général se dresse à la fin de l'année. On fait d'abord l'inventaire du magasin ou l'estimation approximative du fonds de commerce. On estime les immeubles, meubles, lingerie, béJ. tail, etc. Les soldes débiteurs se trouvent dans le Grand-Livre. L'argent en caisse doit coïncider avec le solde indiqué par le Livre de caisse; ces facteurs réunis constituent l'actif. Au passif, on indiquera les soldes créditeurs trouvés au Grand-Livre. La différence entre le passif et l'actif donnera le chiffre de la fortune nette, et ce chiffre comparé à celui du bilan de l'année précédente indiquera l'augmentation de fortune pendant 1'année qui vient de s'écouler.

Remwrques. Dans le .Journal, le· chiffre placé dans la colonne de gauche indiquera le folio du Grand-Livre dans lequel ce poste se trouve inscrit. Dans le cas où les factures seraient escomptées, le montant de la facture doit être porté en plein au débit du fournisseur et au crédit du Livre de caisse, et l'escompte rentre dans la caisse du jour. li est essentiellement à remarquer que tout ce qu'une personne reçoit doit être mis à son débit, c'est-à-dire à son ' Doit • et tout ce qu'elle donne se place à son crédit, dans la colonne • Avoir. • La Récapitulation, placée à la fin du Livre de caisse, permet


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de se rendre compte ~e la ~ature des dépenses et de restreindre p<J.r là les abus qm auratent pu être commis. (A suivre)

Des conf'érences d'institutrices, .Pourquoi les i~stitutrices n'ont-elles pas de conférences scola•res '? Ces co~ferences :ec~nnues si ~til es aux instituteurs aux;qltels o;t f~Lt u.ne oblt~atwn d'y asststcr, ne le seraient pal mo ms aux m-;tttutnces, sott sous le rapport de l'instruction soit ·SOLlS le rapnort dn zèle et du dévouement. Croit-on par h~lrd qu'elles sont _invuln~rables à tous les coups du ·dé~ouragement et que parmt elles tl ne s'en trouve point qui sentent la néces~ si té de retremper leur ardeur au contact de celle de leurs co~­ pagnes '? Le courage_, je dirai mème l'enthotlsiasme puisé à l'école normale ne tarde pas à péricliter et quelqt~efois même h~las! à dis~araître entièrement. Voyez cette jeune fille qui vtenL de sub1r ses examens, elle est hem·euse et fière de posséder son brevet, conquis, non à la pointe d'une épée il est vr~, mllis néanmoins au prix de bien des peines; un nouvel honzon s'entr'ouvre à ses yeux; jusqu'ici elle a obéi, maintenant elle va commander à son tour; elle va régner en souveraine s11r les enfants qui lui seront confiés· elle se sent l'éner"""' ' est prête à tous 5~ d ' un monarque ct le zèle d'un apôtre, elle Je.s sacrifices pour la prospérité de son école. Elle se promet de rester fidèle à la résoltltion, prise à l'école normale de continuer à s'instruire, elle veut faü·e honnem· à son b~·evet afin que l'on n'ait jamais à se repentir de le lui a voir décerné.' Elle croit le bien facile à obtenir, elle est persuadée qu'il suffit de de la bonne volonté pour vaincre toutes les difficultés mais elle ne tarde pas à ètre désillusionnée, et lo,·squ'elle voit'ses e1l'orts rester sans résultat, lorsque mille obstacles s'amoncellent sur sa route, elle est souvent sur le point de tomber dans le découragement. Malheur à elle alors s'il ne se trouve une main amie et c~aritabl,e qui lui aide à sotllever un fardeau trop lourd pour ses Jeunes epaules. Qu'est devenue la résolution de continuer se; études? Après les fatigues d'une journée passée au milieu d'enfants .i~disciplinés et indolents elle n'a pas le courage de se 1'!1e~e ~eneusemeut _à l'œuvre; elle renvoie de jour en jour 1 execu~t~~ de so~ proJ~t ; l'année scolaire se passe, une seconde, .u ne tr01swme lm succerlent et elle n'a pas ouvert ses livres si ce n'est à la page qu'étudient ses élèves· elle en vient peu à peu à n'agir plus qtlC machinalement et par routine. Pourquoi donc ue l'obhgc-t-on pas à étudier en lui donnant certains su-

-. o5 jets à traiter dont elle devrait rendre compte dans les conférences? . L'instruction, de nos jours surtout, est nécessaire à la femme, sans toutefois la pousser trop loin, il est vrai ; mais nous pouvons, en Valais, parcourir encore bien du terrain sans sortir des limites voulues. La mission de la femme dans le monde est plus importante qu'on ne le croit généralement ; l'homme règne, ou du moins il reut paraitre maître absolu; mais n'est-ce pas en quelque sorte la femme qui gouverne, car nul n'est capable d'ètre un bon citoyen, un magistrat utile à son pays, s'il n'a reçu une éducation virile, et qui élève le jeune homme si ce n'est sa mère? La femme, a dit le comte de 1\fai.stre, n'a créé aucun chef-d'umvre dans aucun genre, mais sur ses genoux se forme ce qu'il y a de plus excellent dans le monde: un honnête homme et une honnête femme. Ainsi donc, Messieurs les amis de l'instruction publique, qui couvrez de votre haute protection la société des instituteurs valaisans, quelle que soit votre position sociale ne dédaignez plus de vous occuper un peu de ces pauvres institutrices tellement abandonnées à elles-mêmes ; aidez-leur à être toujonrs à . la hauteur de leurs devoirs, elles vous en seront reconnaissantes UNE L'ISTITUTRICE. et le pays avec elles. Note de la Rédaction. - L'article qu'on vient de lire, émané d'une de nos meilleures institutrices, contient des réflexions j ustcs et vraies. Laquestion qu'il soulève de l'établissement de conférences pour institutrices avait déjà été agitée l'année dernière au sein du Grand-Conseil, .mais les a:ppréciations de la haute Assemblée sur l'opportunité ou l'utilité de cette mnovation étaient si divergentes qu'aucune résolution n'a été p~ise à cet. égard, Cet obj et fut donc renvoyé pour étude au Département de 1 Instruct~on publique qui le mit de son côté en iliscnssion, lors de la dernière rémuon des inspectem·s scolaires. A une grande majorité, pour ne pas dire à_ l'unanimité, ces messieurs se sont prononcés contre les conférences d'instit.utrices, tout en reconnaissant d'ailleurs qu'il serait bon que ces demières traüa~seut également les sujets imposés aux instit11ieurs. Notre aima'ble collaboratrice et celles de ses compagnes qui voudraient faire le travail réclamé des régents n'ont qu'a l'adresser à M. l'Inspecteur, lequel leur tra1J.smcttra. les réflexions que les mémoires parvenus lui auront suggérées. A titre de stimulant et de récompense, yu•• les institutrices qui auront traité la. question seront signalées dans les rapports d'inspection et le compte-rendu de la gestion du Dépal'tement. Nous espérons que la combinaison qui précède est de nature à satisfaire les légitimes exigences formulées dans l'article cihaut, tout en prévenant les inconvénients réels que pourraient présenter les conférences proprement dites. li serait peu raisonnable d'exiger de la généralité des inRtitutrices ce qu'on demande et peut obtenir des régenLs, polrr lesquels la disLance et le f..tit d'être exposés a rentrer seuls à leur domicile


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-:- 56 11e présentent pas les dangers que peuvent plus facilement courir de· personnes, Aa~s. parler d'autres considérations qu'il serait long et dedévelopper ICJt P9rlu

;Jean•

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La leçon de choses à l'école primaire. Qu'est7ce qu'une leçcm de choses? Tout simplement une leçon orale plulot, dison~ mieux, une causerie familière d'un quart d'heure sur un ob~ ~uel, un fait naturel.- Vous avez choisi un objet autant 'que poasitr Intéressant, propre à exciter la curiosité des enfants' à attirer leur at~ tion. Vous en faites examiner la forme, la structur~ · Tous en expliqu sommairement l'origine ou la fabrication, l'usage. Vous' faites raisonner 811 l~ c~ose o~servée, ou ~ propos de cette chose, aux notions simples, usueu: ams1 acquiSes, vous &Joutez peut-être quelque petite réflexion morale ou pntique, s'il s'en dèdui.t d'une façon naturelle et directe. Et il mes Tous ~onnez l'exp!ication des mots qui pourraient être incon'nua ou compns de v?s petits élè!ell.- • Vous voyez ceci: c'est fait de telle faoo de telle matière, se fabnque par tel moyen sert à tel usage se nomme ~ tel nom .... • Voilà, en substance, toute la leçon de choses. Ét comme pré. eeptes, deux seulement, l'un pour le fond l'autre pour la forme: pour le fond, simplicité; et pour la forme, vtwiété. ' ~~procédé d'enseignement, que je vous présente li dans toute sa naïnl6 ori.gmelle, n'en est.pas moins un instrument précieux, et de ressources infimes. Vous ne senez pas éducateur si vous ne voyiez pas d'ici comme u est exteneible, flexible; comme il permet de toucher à tout et otfre le moyen d~ .bo~cher toutes les lacunes du programme; combien heureusement il fait dtvcrsion aux formes un peu sèches des autres enseignements IICOlaira La leç~n de choees co~espond à un double but d'instruction et d'éducatiOn. .Au pomt de vue de lmstruction, elle nous fournit l'occasion de communiquer à nos petits élè-res une foule de 11otione, de ces notions usuelles pratiques, qui ne trouv-ent pas leur place dans les autre• leçons parce ~'elles ne se classent pas sous la rubrique de l'une ou de l'autre des matières du pro~rra~~:~me,, g~ammaire, arithmétique, géographie, etc... , et qui n'en aont pas moans mdispensables, Jes plus jndispensables peut-être, puisqu'elle& ae rapport~nt aux ~hosea. del~ vie .Journalière et trouvent leur application l chaque mstant; l occasion d enseigner une foule de mots usuels aussi mots ~u la?iage cour~nt, que J'on rencontre à chaque phrase dans la con~ersa­ t!on, a chaque hgn~ da,ns les lectures, et qui ne sont nulle part dans let hvres de classe. Mats c est au point de vue de l'éducation que la leçon de choses a la plus haute valeur et la plus grande portée. Elle a essentiellement ~?ll:r. b~t de développer chez l'enfant les sens, l'intelligence, le ju~e­ ment, lmttiative; de le rendre obsorvateur, chercheur raisonneur defaire contrepoids à cette passivité que les autres procêdés s~laires lui imposent nécessairement. Elle lui apprend à. voir de ses yeux, a toucher de ses mains, à se rendre c,omp~e de ses sen~ahons, à fixer .son attention sur un objet, à l'analyser, à l enviSager sur:ce88tvement sous dtv~rs aspects; puis à comparer, à juger, Il conclure et. faire passer la conclusiOn dans la pratique. Elle l'habitue à ~cou te~ et a répondre, tour à tour passif et actif; à rendre ses propres tdées; a penser, enfin par lui-même. -sous l'influence et la direction du ma.itre, ~ien entendu. Le but bien compris, une clarté très grande en jaillit, qui éclatrcra votre marche jusque dans les détails de la pratique:

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La leçon de chosœ étant, en principe, un enseignement pari'ob~itm, tout ce qui est obsen;able peut être le ~jet d'u?e leçon. de choa~. Son domaine- immense- c'est la nature et 1 ~ndustne humame; o.~, s~ vo,us préférez en termes moine généraux, les suJets les plus appropnés. a la forme de 1~ leçon de choses sont les objets. et les phénomê~es ua~ll!"~ls~ les matériaux. produits et procédés du travail. Dans la prem1êre dtvtSHm, mettons, par exemple, les matières divcr~es, ~étaux, pierres! mi.nér.aux usuels; les plantes et les ftnimaux les plus uhles a counaHre, p u\S certams phénomènes phyeiques ct météorologiques d'expérience journalière, comme .la chaleur et le froid, la lumière, la pesanteur, le "!ent. les nunges, l~ plwe. Dan~ la seconde, les objets usuels proprement d1ts, maténaux, ouhls et uste~s~es d'usage courant, procédés des méti.ers les plus s~plcs. Et, comm,e hmite, celle des notions les plus élémentaU'es, - proportum gardée de _lllge, naturellement, - des notions qui sont à la base de toutes les ~cienees, et constituent ce fonds commun, ce fonds courant de la conversatlon ~ de la vie pratique, que toute personne tant soit peu instruite doit nécess_atrement posséder, et que vous possède~. vou~-m~me. Ne vous effray~z. pomt: !ous n'avez pas à entrer sur le terram sctentifique propremen~ dlt, - quot«j:Ue· au fond, toute notion, si élémentaire qu'elle soit, appartienne nécessairement à un ordre donné des sciences. Disons un mot du choix des sujets. On peut procéder ici de deux manières: ou par leçons détachées, sur des sujets choisis indifféremment dans les ordres d'idées et de faits les plus divers, tel jour un ani~al, tel ~utre une plante, tel autre encore un objet usuel queleol!que; ou b1en conshtuer des sértes méthodiques de leçons, comme on ferait pour toute autre aorte d'enseignement, chaque leçon s'appurant sur les. précédentes et l!réparant les suivantes. Il est bien évident que de telles sér1e~ de laçons, lo~quement enehalnées et embrassant tout un ensemble de notions élémet,t.tatres d_ans un certain ordre de connaissances ont, au point de vue de lmstru~tion, une valeur bien plus grande, surt~ut s'il s'agit..d'un enseign.emen~ d6Jà un peu plus éle-ré de niveau, pour des élèves déJa plus ava~ces en llge, p~us déTeloppés, mieux préparés. .Mais les leçons détachées, ~solées, ont b.Ien aussi leur prix, je dirai même leurs avantages. Elles conyiennent parfa.ttement pour les débuts, avec de jeunes e~ants, dans la ~ehte.classe, là ou ,la question de l'instruction proprement dite est seconda~~· ou.le ~ôté de 1 éducation doit préoccuper avant tout. Elles eont plus faciles a faue po~r le mllitre, et souvent plus attrayantes pour les enfan~s •. il cause de la vanété, de l'imprévu; d'autre part, elles perlll:ettent de ~~Jstr au vo~ telle ~u tel.le occ11sion qui s'otfre, etdedonneràl'ensetgnementl mtérèt del actualité ( ); Enfin ces sortes de leçons sont moins exigeantes sous le rapport du 'll_!ateriel nkessaire: on tire alors facilement parti de ce qu'on a sous la mam. Ic viens à ce côté du matériel. - Une pratique abusive s'est glissée dans plus d'une petit~ école: ?~Ile de faire des leçons d~ cho~e~ sans chose.s ..... Que des entretiens fam1her·s sur tels ou ~els , SUJets n a!ent leur utthté et leur valeur même en l'absence des choses, Je n y contredis pas: appelez-les des cause1'i~s ins#ructives des exercices dialog·ui s, tout ce qu'il vous plaira: ce ne sont pas des leçons de choses. La leçon de cho~es,faitesbienattention,

("')Par exemple, faire une leçon sur la neige Io:sq~e la. neige couvre la terre une leçon sur le jeu au lendemam dun meendie;- en un ~ot, lorsque l'objet ou le phénomène est présent aux yeux ou à l'esprit des enfants.


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-oS·n'est pas !culement une leçon sur les choses, mnis une leçon pa1' les choses. l'observation en est l'élément essentiel, caractéristique, dominant; et, pou; qu'il y ait des observations à faire, il faut qu'il y aiL des objets à observer. Il eldste des collections d'objets expressément composés pour l'usage des leçons de choses, comprenant, par exemple, des échantillons de minéraux usuels, de produit!l animaux ou végétaux, des matériaux de travail à divers degrès de transformation, etc.; ces collections, généralement bien faites plus ou moins riches selon Je prix qu'on peut y mettre, offrent des ressour: ces assez étendues et dos commodités tr~s grandes pour la pratique journalière. Les meilleures encore sont celles que l'instituteur se crée à lui-même en recueillant de toutes parts des matériaux de toute sorte, et qui vont ainsi s'enrichissant indéfiniment par l'adjonction de quelque nouvel objet à chaque lecon nouvelle. Remarquez enfin qu'il n'est pas besoin d'avoir à sa disposition tm grand nombre d'objets divers, ni rares, ni d'échantillons de choix, pour faire d'excellentes et très instructives leçons. A.vec un peu d'art, les choses les plus communes et les plus familières peuvent fournir l'occasion d'observations très fructueuses et d'explicat-ions intéressantes et attrayantes à la fois. Je sais, par exemple, un livre entier fait par un savant anglais, Faraday, sur ce simple objet: une chcmdetle; livre qui n'est en réalité qu'une leçon de choses écrite, et des plus charmantes ; j'ai entendu Mme Pape-Carpentier improviser pour de tout jeunes enfants, en présence d'un auditoire d'élèves-maîtresses, de petites leçons ravissantes, à propos de la moindre chose, une feuille, un morceau de papier, que sais-je? un dé à coudre, une petite paire de sabots... Tout est dans la faç~n de présenter son objet et d'en tirer parti. Pour les minéraux, quelques fragments de roches recueillia au cours d'une promenade, sur la route, dans une carrière; quelques échantillons des pierres il bâtir du pays, une ardoise un morceau de marbre, un éclat de silex, une poignée de sable, une boulette d'argile, un échantillon de minerai de fer, - voilà de ces choses qui se rencontrent partout sous la main, et qui peuvent longtemps vous suifu·e. Pour les végétaux, il n'y a qu'à se· baisser. Une branche de la plante qui fait le sujet de la leçon, avec sa fleur ou ses fruits, s'il est possible ; au besoin un échantillon des produits utilisés. de cette plante, ou seulement une fleurette cueillie dans l'herbe, une racine alimt-ntaire prise en passant à la cuisine, un épi; les collections les plus complètes, réduites nécessairement à certains produits desséchés, graines, bois, etc., ne sauraient vous fournir rien qui vaille la plante fraîche cueillie. De bons dessins coloriés peuvent rendre aussi d'utiles services : car il n'est pas toujour~ possible de se procurer, par exemple, la plante en fleur ou en fruit, selon la saison : le dessin alors y supplée. - Pour les animalL'C, inutile, en général, de penser à autre chose que les dessins; plus encore quelques érhantillons de produits utilisables: os, corne, peau, cuirs, fourrurest etc., ou des objets façonnés avec ces matières. (A sutvre)

1 est le revenu à 2 fr. 2/s 0 /o de fr. 2700? (fr .. Tl)) i. Qne . .

. · fi' t.B':: Quelqu'un achète u ne meule de· fromage li! fr. 'ZIS; et nngt pams & • ~ · quelle est sa dépense_?. ~fr. 93) S Combien fon~ 17 fo1s 25 ? (425) . S. tt. k ? (fr 2) · · s; kl. d'une marchandise coûtent fr . 0,60 ;- que valent ,,. g.. 2 4 6/o - s;, égale ? (1/so) Un mètre de drap coûte fr. 2,50 ; quel est le prix de. a m. (fr. f2;50J 4 est le '/4 de 72 hL ? ( 18 bl.) ( } 1 8·· Quel Un kg. de café co ûte fr. 2,80 ; quel est le p:_ix de 7 / • k~? f~- 21 2 0 1: Qtt~l est l'intérêt annuel à 4 1 / • /ode fr. 8o0 ?- (fr. 3.8,25)

4

1:

. 4. 106 fr. - fr. 25 égale? (Si fr) faut-il ajouter à 325 pour a vorr 890? (56 tl) d 8: Que Quel est le monta.n~ d'un plancher de 9m de long11eur sw; 6 m e 1arge~ 2 1t fr. 1 50 le mètre ? (fr. 81) L Quel ~sL l'intérêt de 3 mois à. 5 "/o de fr. 860 ? (fr. i0,71î) . . d !0 J 'achète une chèvre à fr. 42,_ 5 0 et donne au vendeur tr.o1s ptèces e. ' . 4 fr., que me revient-il ? (fr. 17,50) 3. Si 8 m. de drap coûtent fr. 32, ~u/ cdva~-~nt271080~·(?fr(fk)72) 2 Quel est l'int érêt de 9 mois à 4 o e u · · ' · . uel' 0 1: Un employé qui a un t·r aitement de 4800_ fr. en écol}()ml8ele· 25 /o Q est l'intérêt annuel à 4 °/o de son économte ? (fr. 48) 4 Un litre de lait coùte 18 cent.; que valent 9 litres? (fr. 1,62)

s: Quelle est la surface d'un rectangle de 18 m. de long sur 7 m. de large ? (1.0)6 m 2 ) • 2. 5 ;uvriers gagnent fr. 270 en 12 jours ; quel est l e gain de ehaqucouvr1er par j our ? (fr. 4,50) s d h t 'c t i. Quelle est la dépense pour un mur de 6m de 1ong, sur . m) e au un e épaisseur de·O,!J dm., ai le m2 coûte fr . 14.80? (fr. i38,20 4. 8 k g. de viand e à fr. 150 égalent ? (fr. 12.) 3 . 20 m. de drap à fr. Hi égal ent "t (lr. 800) ;~ Quel est l'intérêt de 6 mois à 4 ' /2 °/o de fr. i!iOO? (fr. ~3,7?)

i" Jean

emploierait 1 beut·e pour bécher un carré de Jardm i Jacque:st-~ · mettrait 2 h eures; en combien ~e _temps ce mèmc ouvr~ge pourrai 1 être fai t si les 2 ouvriers y travaillaient ensemble? (4,0 mtnutcs) ..

4. 13o plus 25 égale? (160) • , d' d 3. 2 personnes achètent 12 kg. de beurre pour tr. !4,. Lune e11es enpren 7 kg combien doit-elle payer ? (Ir . -!4) t- • 2. Un ~archand achète 21 mèLres de drap pour fr. liS; que gagne· 11 811 Tevend le mètr e fr. 3.20 ? (fr . 14,20) d t i. Quelle est la valeur ' d'un tas de foin èe 6m de long, sur 4m e 1arge e 3 m. de haut, si le mètre cube vaut fr. :>,75. (fr. 4A.4) 4-. Un ouvrier gagne par j our fr. 8,60 et dépense fr. 2,80; que lui reste-il?

Examens des recrues. CALCUL

ORAL.

4. i kil. de pain coûte 86 centimes que cofttent 4 kil. ? (fr. 1,44)

8. Le iOO de fagots est payé fr. 25; que coûtent 80 fagots ? (fr. 20) :2. Un épicier vend du café à fr. 1,10; fr. i,i5 et à fr. 1,S5 la livre; quel est le prix moyen 1 (fr. 1,20)

(fr. 0,80) · d 1 ·t à fr 0 20 Combien dépense S. 11 faut à un ménage, par jour, 8 htres e al · , · . t-il pour son lait en 30 j ours ? (fr 18) . rb ) ? 2. Salair e de la semaine fr. 28,80; salair ej ournalierégale (DlDlanche 1 r e

1.

g~, {i~~lf; de r etour, Olten-Aarbourg ~Im•,

coûte f~. ~4~ S~? c(o:~):) "/o s'élève la r emise, si pour le voyage s1otple on pa1e · ,


~

-60&. iO kg. de raisins à fr. !,20 êgalent ? (fr. !2) ! . En 4 joure de voyage, j'ai dépensé fr. lî2; Combien ai-je dépensé en moyenne par jour f (fr. :1.8) !. Pour la façon de trois chemises il faut iO m. de toile; combien en faut-il pour !li chemises? (SSm 1/8) {. Un tonneau mesure :1. 1 /'1. mètre cube; combien peut-il contenir d'hectolitres ? (fiS hect.)

4.. 1e dépense 4 piéceA de !S fr., combien me reste-t-il de fr. 91) 'f (fr. 71î) ! . Combien de douzaineR dans 840? (70 douzaines) ~- Un hect. de vin coO.te fr. li6. Combien coO.tent 9 litres? (fr. 5,04) f . Un charcutier me donne iS saucissons dont je ne paie que U; à combien 0 /o s'élève la remise. (7 9 /ts 0jo) 1. Un quintal métrique de froment coO.te fr. 211. Combien faut-il payer pour 4 quint. métriques? (fr. 92) !. Combien peut-on acheter de kg. de pétrole pour fr. 9,1i0 si le kg. coO.te fr. O,!SO? (:1.9 kg.) 2. 1e parcours :1. k. m. en U minutes ; quelle distance puis-je parcourir en :1. heures 86 minutes? (8 k. m.) {. En :1. heure, un robinet remplirait le 1 /61 un autre, le 1/& d'un réservoir qui peut contenir 41î0 hect. Combien d'.neetolitrœ d'eau les ~robinets fourniBsent-ils ensemble en 1 heure? ( i6!S hect.) &. Combien de semaines dans 4. années? (~08 aemaines) S. Il kg. de pommes de terre coO..tent fr. 0,41l; quel est le prix de 30 kilog. ? (fr. 2,70) · !. U livres de cantiques cotltent fr. !!>,60. A eombien revient la pièee, si on donne un treizième gratis'! (fr. 1,!0) f. Un compte porte ir. 280. En obtenant un escompte de fr. 2 1/~ 0/o, combien faudrait-il payer comptant? (fr. 273) · &. Pour un billet de fr. WO, on me donne !6 pièces de IS fr. et des pièces de :1. fr.; quel est le nombre de ces dernières pièces? (20) B. i kg. de farine coûte fr. O,liO; combien peut-on acheter de kilog. pour fr. · :1.8? (36 kilog.) !. Un jardin a 20 m. de long sur i2 m. de large ; quelle en est la valeur si le mètre carré coûte fr. 0,60? (fr. 144) t. Pierre llchète 21î ares de pré à fr. 4000 l'hectare. ll en paie les 2/s. Que doit-il encore? (fr. 600)

4. Un paysan fournit à la laiterie, le matin 46 kg. de lait, le soir 112 kg.; Combien fournit il de kg. de lait par jour? (98 litres) S. Quel est le prix de 7000 tuiles, à fr. 0,07 pièce. (fr. 490) !. Un kg. de beurre éoo.te fr. 2,50; combien pourrait-on acheter de kilog. pour fr. 88? (40 kilog.) f . Quelqu'un a acheté une action ·p our fr. !SoO; il la revend pour fr. 44.0; combien a-t-il perdu p. 0 /o T (fr. 20 °/o) 4. Combien de jours dans les 3 derniers mois de l'année? (92 jours) 8. Une peau de bœuf pèse !SIS kilog; quelle en eat la valeur si le kilog. coûte fr. 1,40? (fr. 77) 2. Quel capital faut-il placer à !S 0 /o, pour que aes intérêts puissent couvrU' me11 dépenses annuelles s'élevant en moyenne à fr. 20 par semaine? (fr. 20,800) 1. Une pile de bois composée de bûches de 1 m. de long, à 8 m. de long sur

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1;2 de haut. Quel est le prix de ce bois, si on paie fr .. iO,~!lle stêre 1 (fr. ~87) Dans une bataille une comp~gnie de HO ho.tnnles en per dit 48; <10mbien resta-t-il encore de soldats nvants ? (67 h.) . . . La circonférence de la poitr~e ~·u~e re~rue dolt égaler au ~c~s la ~01~ tié de sa taille, quelle serait ams1 la Cll'COnféJ ence de la pmtrme d une recrue dont la taille mesure i mètre 68 c. m. ? (84 c, m .) Quel est l'intérêt annuel à 4 1j 2 °/o de fr. 86? (fr. 3,87) Quelqu'un achète une maison pour fr. :1.8,000; il la revend pour fr. :1.8;900 ; que gagne-t-il p. 0 /o? (5 °/o) De Ho jeunes gens qui ae sont présentés au recrutement, fl6 furent déclarés aptes au service militaire; combien en a-t-on refusé? (!>9 h .) Une livre de lard coûte ir. 0,90; combien peut-on en acheter pour fr. 6,30? (7 livres) . . Le salaire annuel d'une servante est de fr. ~80. Combien gagne-t•elle en 1 i /i mois. (fr. 3!>) Des fr. 3800 de mon revenu, 600 fr. sont exempts d'impùt, le reste de la somme est imposé 2 8/ , 0/o. A combien s'élève l'inlpôt total. (fr. 88)

8

4. 8. i. i

' 4.

a.

.s. {.

•· Que reste-t-il d'une pièc~ de drap de 89 m. de long, dont on coupe 37 m. (Il~ m.) a. Combien peut•on faire de portions il. illll gr. avec 5 kg. de fromage? (40) 2. 1e paie le panier de pommes, fr. 4,60, fr. o et fr. 6; quel en est le prix moyen? (l'r. !>,20) i. En :1. jour, un cantonnier peut couvrir do gravier 1/u d'une route longue de :1.800 m. Un autre en couvrirait 1/ts en :1 jour. Si les ! cantonniers travaillaient ensoiilble pendant 2 jours, quelle étendue de la route pourraient-ils couvrir? (o40 m.)

4. 1:1.8 plus 50 égale? (:1.68) 8. Salaire journalier fr. 2,60; Salaire de la semaine? (f!S,60) 2. 1 kg. de sucre coO.te fr. 0,96; combien faut-il payer pour un pain pesant i2 1/1 kg.? (fr. 6) i 9 personnes se font réciproquement des présents le jour de l'an; it combien s'élève la valeur de ces présents dont chacun a été payé en mo• yenne fr. 3,50 ? (Cr. 2!>2) ~

BibUographie.

Le Manuel d'instruction civique de M. le Conseiller fédéral NUMA IJROZ. Le Manuel d'Instruction civique, dont 1\f. le Conseiller fédéral Numa Droz est l 'auteur,, constitue, à notr~ avis, l'ouvrage le_ pl~s i~portant qui, jusqu'à ce jour, ut paru sur la matière. A part l~ ménte mtrmsèque de ce livre celui-ci'possède encore l'avantage d'ètro éont dansunstyleattrayant, et sdus le ra'pport de l'inlpret!sion, comme sous celui de la dilltrilmtion d~s matières il ne laisse rien à désirer. Le nom de l 'a uteur, sou passé, sa pos1~ tion act~elle sont à eux-seuls uue puissante recommandation de l'œuvre, et ne peuve~t qu'en donner une idé~ éminemment. favorable ?rfais_ pour l a juger, cela ne suffit pas; il faut le lJ.re et dès _la pr emièr e pag~ déJ!l, on ~e sent entratné irrésistiblement sur les pages smvantes. On les devote plutot


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q:u)on ne les lit; et ce n'est qu'à regret que l'on en interrompt la lecture pour vaquer à sos occupations habituelles, ou pour se livrer il un repos in'<lispcnsable. Ce livre se trouve partout à sa pl:lco : il l'école et dans la famille, entre les mains du simple citoyen comme dans celles m~mes du magistrat, dans la chaumière du pauvre, dans la. maison du laboureur, dans le palais du riche; c'est le vade-mecum aujourd'hui nécessaire à tout citoyen, surtout dans une république démocratique, depuis l'instant où il se trouve en état de sc livrer à l'étude de ses droil8 et de ses devoirs civiques, jusqu'à celui oit la mort l'appelle it une autre vie. Bion que dédié à la jeunesse suisse, ct écrit to ut exprès pour elle, le livre de .M. .Droz 11 été apprécié bien au-delà de nos frontières. Plusieurs Etats l'ont admis spontanément, et en ont ordonné la traduction dans leur langue nationale. L'un des principaux journaux de France a attiré, sur ce beau travail, l'atteotion de l'Académie, et il en a parlé comme d'une œuvre qui médte d'ètre couronnée par l'illustre Assemblée. Esquisser los traits généraux qui caractérisent cet ouvrage, ne donnerait qu'une idée très-imparfaite de l'œuvre. Nous vo~drions ~eproduire cc travail en enlier; mais comme le temps et l' es pa co nous feraient défaut, nous non.s bornerons à citer textuellement quelques passages et nous en résumerons un certain nombre. Cette mutilation est regrettable, car l 'on peut dire de ce livre ce que Jlim• de Sévigné disait des fables du bon La Fontaine : • C'est un panier de cerises; on mango d'abord les plus belles, et l'on finit par n'en point laisser. • .Dans un pays comme le nôtre, où la parole ne rencontre presque pa~ de frein, où les opinions les plus diverses se font jour, oü souvent lc3 pa.sswns étouffent le sentiment de la justice et de l'équité, l'onvrage cle M. Dro~ trou· Yera p1L1s de :lollcs, pcut-~tre, que d'Arista1·ques ; cependant les plus nombreuses phalanges, qui ne seront pas exclusivement formée~ d'amis politiqnes, ~e rangeront de son côté. Un traYail de ee genre, quel qu'eu soit l'au.lcllr, ne peut mamJUer do donner prise à l'envie, de susdter d'amères critiques. Si l 'auteur eût parlé de la vertu des plantes, ou des mœurs des habitants do la lune, il sc ferait moins de bruit et moins d'injustices, peutêtre, autour de lui ; mais il parle on termes clairs des droits et des de~oirs du citoyen; il flétrit l'ignorance pae cette épigraphe placée en tête du h ne: • La démocratie, sans les lumières, ost un tléau. • Alors, le cas est bic11 différent; il est même pe!l(lable. Après ce résuiJlé, nous nous permettron~ d'ajouter quelques r éflexio us sur l'une ou l'autre partie du travail de l'auteur. Si, en général, nous abondons dans ses iclées, et que nous soyons un admirateur de l'œuvre, il est difficile, cependant, que deux personnes puissent être toujours parfaitement d'accord su1· toutes Sortes de questions ; et c'est ici le cas touchant la représentation des minorités, le droit au mariage, les affaires religieuses, etc. Nous n'aurons pas la. prétention de coudoyer Aristarque, mai.s nous ne descendrons pas non plus jusqu'à la bassesse de Zoïle, les talents, d'ailleurs, dont ce dernier fit un mauvais usage, nous feraient dMaut. A part la préface, des iustmctions à Mi\Lles instituteurs, ell'introduction, débuts qui inspirent déjà le plus vif intérêt, le lil'l'.l est divisé en quatre . parties, cotnprenant 24 chapitres, qui renferment 226 para~raphes . L'introduction, ainsi quo chaque chapitre, e~ t suiYi!.\ d'un questio':lnaue, de remarques judicieuses ct instructives, et de faits intéressants t1rés de n otre histoire natio11ale et de l'histoire universelle, aftn de corroborer le texte qùi les !Jrécède; mais les chapitres de la 4'" 0 partie sont seulement

s uivis du questionnaire.. Comme appendice, le livre renferme encore le texte complet de la Constitution fédérale d.e :1874. . J,es N••• qui figurent en tète des alinéas de cette notice, correspondent au..x paragraphes du Manuel. Quancl un passage sera repro<luit textuellement, il en sera fait mention en tête de celui-ci; si le paragraphe est simplement résumé, la mention n'aura pas lieu. Nous reproduisons textuellement ce passage tiré de la préface; • Beaucoup de bons c:~prit.s, en Suisse ct à l'étranger, sont effrayés des conséquences possibles de la démocratie directe comme nous la pratiquons. Ils redoutent le triomphe de la démagogie aboutissant à la désorganisation administrative et politique du pays. • Ces fw1estos présages se réaliseraient sans doutè si la nation restait igno;a.nte do ses devoirs et de ses droits. • (.A S!livre.)

Noël. Marie met au monde son Fils premier-né. Quelles délices n' éprouva-t-elle pas en répandant sur le monde cette lumière éternelle ; en faisant apparaître aux yeux des hommes le Verbe de Dieu qui venait pour les éclairer et les instruire ! Allons avec les bergers entourer le berceau ou plutôt la crèche où re• pose notre divin Frère. Il est dans une étable ouverte au vent glacial de l'hiver; il est couché sur la paille: allons le réchauf· fer par nos pieux baisers. Eh quoi ! un Dieu se faire homme, habiter parmi les hommes, les polU'suivre de son amitié et ne leur demander en .retour , que leur cœur : ne sont-ce pas des preuves touchantes et irrécusables qu'il veut faire de nous des amis, des frères affec· tionnés't Il a pris les gràces de l'enfance, afin que nous ne soyons pas intimidés par son i(lfinie majesté. Un enfant sourit à tous, aux étrangers comme à ses parents, à ceux qui à son insu lui veulent du mal comme à ceux dont il fait le bonheur. Un enfant présente son front à tous les baisers et ses joues à toutes les caresses. Ses oreilles sont ouvertes à toutes les paroles bienveillantes; il n'en connaît pas d'autres, parce que son cœur innocent ne nourrit que d'agréables sentiments. Son regard naïf est un fidèle miroir qui reflète les douces émotions de son âme à la vue de tout homme, qu'il se persuade toujours lui être sympathiqlle. Aussi quelle n'est pas sa douloureuse surprise lorsqu'on répond à ses avances amicales par des procédés hostiles qui contristent et bouleversent sa nature ingénue. Eh bien! offenserons-nous l'Enfant divin qui s'abandonne en-


a

souhaitons cet e~celf~nt petit classique, qui s'ourre par hr et les remarques ct-apres,. bon accueil et plein succès.

- 64 tièrement à~ notre tendresse' N'irons-nous pas plutôt avec les bergers l'entourer de nos hommages respectueux? Et puisqu'il ~e présente à no~s ave~ les attributs ~ngagea!lts du jeune âge, tmprimons un samt baiser sur ces p1eds qm plus tard seront percés pour nous, collons nos lèvres affectueuses sur ces mains d'où tomberont tant de bienfaits et qui seront clouées à l'arbre de la croix pour nous manifester son incomp.trable amour. Ah 1 il nous donne bien plus qu'un baiser de sa bouche dans l'Eucharistie. Il nous donne même bien plus que s'il nous accordait la faveur qùl a faite à quelques s~ints de reposer un instant son petit corps entre leurs bras frémissants. . Approchons-nous en toute confiance : un enf?-Jlt est tOUJOurs disposé à donner sans distinction de valeur. JESUS ne distingue pas non plus, puisqu'il va jusqu'à se donner lui-même. En effet à la crèche, comme le chante l'Eglise, il s'est fait notre frèr~; à la Cène pascale notre nourriture ; à la croix notre rançon· au ciel il sera notre récompense. Allons trouver l'enfant enveloppé de langes et couché dans la crèche donnons au nouveau-né ce gage de notre bienveillance et ~ous entendrons retentir le cantique des anges annonçant ia paix aux hommes de bonne volonté; bien mieux, nous sentirons descendre dans nos espriFl et nos cœurs cette paix au-dessus de tout sentiment, que JESUS devait plus tard souhaiter à ses disciples et qu'il accorde à tout homme de bonne

volonté.

... '"•

Bouquet pédagogique. . {. Je connais des pères qui sont réellement les ennemis de leurs enfants. Ambitieux·de leur voir faire les progrès les plus rapides et obtenir en tout une supériorité extraordinaire, ils les sur~hargent d'un travail forcé dont le poids les accable. Il en résulte un découragement qui leur rend les sciences odieuses. Les plantes médiocrement arrosées croissent facilement; mais une eau trop abondante en étouffe le germe. Ainsi l'àme se nourrit et se fortifie par un travail bien ménagé; l'excès l'accable et éteint ses facultés. (PLUTARQUE.) 2. Que voit-on dans la plupart des éducations? Nulle liberté, nul enjouement, toujours leçons, silence, posture gênée, corrections et menaces. - On demande souvent aux enfants une exactitude et un sérieux dont cenx qui les enseignent sont incapables.- Ceux qui gouvernent les enfants ne leur pardonnent rien et se pardonnent tout à eux-mêmes. (FÉNELON.) ~

PREFACE DU TRADUCTEt:ll

L'étude de l'histoi_re ?ationale, trop longtemps négligée dans la· des écoles pnmatres, est devenue une branche obligatoire du· d'enseignement.. une sage direction, cette étude n'est pas une sè'Che nomen-· un effort de rnémoire, une suite de faits jetés dans la têtt' enfant ~ui r.épète sans intelligence ce qu'il a appris la vcillt' ;· un trayall gra~'e et sérieux, qui fortifie l'esprit, apprend à réfl<:~­ à ne tien attnbuer au hasal'd, à compl'~ndt·e les causes des évé....,IU,.... et les résultats tJLÙls enb:ainent avec eux. éLrtdiant Porigine de notre patrie, les phases dlverses par leselle a passé, le caractère,. les mœttrs ct les vertus de nos anl ' enf~nt sentira naitt'e et se développer en ltü un double et ,·if - 41,.,..,,Tl d·amour .et de respect porn· sou pays comme pour ses lns... ,,", s.. C'est. en vue, ~'ob~enir ~es résultats que Jtous avons entrepris la trad~ctwn de llusto1re sutsse de·M. Winné, ouvrage qui oh tient du JJCCCS dans les écoles allemandes de notre canton. Nous avons La persuasion que ce modeste travail, renfermant les faits essentiPls rle l'histoire natio-nale, répondra aux besoins de nos écoles et contribue l'a i compléter l'éducation de notre jeunesse. ·u

,,..~.~,

RmrAI\QUKS.

Cette histoire peut être utilisée par l'es écoles prfinaires de tO'us

les degrés.

{. L_es alinéas, s~ns .aucune i_n~ication contiennent les parties essentielles de l lnstotre, destmees au~ classes élémentaires. !. Les alinéas ma~·qués d,.un astérisque(*) forment, avec les prért'•dents, .u~e partie plus com~lète pour les classes du degré moy(' li . S. Les almeas avec une cro1x ( t) complètent tout ce qui prérèd t' et forment un ensemble suffisant à: toutes les écoles primairC's du pays. ~========-=~~-~-~-=-======~==-=-==~=-=-=-=·-Rérens. -Le 20 :'iovembrc eut lieu à Evolènula {•• conférence des inslilus du district d'Hérens . Cct~e ré'union, présidée, par M. l'inspccle~r Allet, fut honorée de la présenc(' dl' .hrd~l, révé_rcrtd cure ~eV ex, ct survetllant du rlécanat ; l~eytrison, révén.•rtd ré de St-~Jurtln ; Follolller, révérend curé d'Evolène·· Ho·pfuer l'excellenl rt ~ircc~eur. de l'école normale; !long, préfet ot Amé~ut, rm)sident d'Eroh'rH'. mt les mshtuteurs, une seule absence a été remarq11i•e. Tout le ~ers?nnel enseignant priUiaire avait traité la question à l'ordre du jour. f deux msl~tuteurs. dont les nombreuses occupation~ d'une part, et de l'ault·(•. retard r.ausc par le bureau de· Sion dans la rem L'le des lettrCl' de convocation . leur auraient pas pormill 1le consacr~r un temps suffisant à ce travail. ~fin que la .lecture _des tt·avaux n'absorbât pas un temps trop considérable. Pl Il. fût pernns de fa1.rc une part équitablO' à la rlfscussion des idées émise~. trr· m nombre de compositiom, désignées par le sort furent entendues. r. l'organisation d'une école primaire cOmJH't>nant tous les degrés, po iut prill· ·


ci pal de la question, les opinions des instituteurs se partageaient entre la 1le l'école en !! ou en 4. sections. Quant au reste, l es divergences étaient liantes. Après la l ecture des travaux, pl usieurs membres prir'!nt part à la c ntr'autres M. Hopfner, homme compétent, par excellence, dans tout ce qoi a à l' enseignement. JI fut ensuite procédé à la nomination du vice-président et du secrétaire ronfé1·ence. M. Pierre Mattre fut confirmé, comme vice-président, par Hl 14 votants et, sur la prière de M. Ant. Dussex, instituteur à Vex, de le ger des fonctions de secrétaire, :M, W ctzler, instituteur à La Forclaz, fut au tnur de sct"Utin, appelé à l e remplacet·. Douze heures avaient sonné; un repas, auquel il fut fait largement attendait au presbytère les membres de la conférenc.e. Les premièr es o:.x~gen,I!M l'estotMC étant satisfaites, on entendit s uccessivement des chants, et des rieux ou humoristiques. A 3 heures, chacun reprit le chemin de ses pénates, emportant un excellent Hlllir du bienveillant et .iovial accueil de M. le Hév. curé d'Evolène, ainsi M. le Président de la commune, qui a daigné servir à table ses hôtes d'un jour. C. W. ÉLÈVES INSTITUTEURS FRANÇAIS.

(Cours ù{f.) Julien Brrthouzzo, de Conther; Paul Bourdin, rémenre: Edouard Cnrd~·, des Evouettes; Edouard E\·équoz et (;ermanier, de Conthey; .Maurice Guigoz, de Bagnes : Pien·r flr LiddeH: .Joseph Putallaz. de Conthey; Pierre Tli eytaz, d Yiclorirn Bonvin, de Lem;: Etieunc Claivaz, de Salvan; lwllay, de Liddes: Célestin Franrey, rl'Arbaz.: .Jeau-.Jos: Ma de Xendaz; Louis l\Iassy, de St-Jean; .Joseph Rard, de Saxon ; Yœffra~·, de Sah·an. (Cours supJ Auguste Bernt7., de Champéry. Mamice Rai van: Antoine Cretton. de )lart igny-B. : :liart in FaYl'<'.• de S'- ~.........., .:\lauri ce Foumier et François Maylain de Xendaz: Etienne S Semllrancher; Charles Bex, de Yeysormaz: Antoine C1·ettol, de ]Pu~: Jean-~ic. Dayer, d"Hérénwnce: ~\!aurice Fellay, Louis ri Fabien ~lichaud, lous clc Bagnes; Joseph Vergt•t·e, de Yélroz. ('onféi•enc>eN. - Nous attendons encore le eornpte-rcndu de celle de tenue le 27 norcmbre demicr. A cc sujet, nous prions nos co r respond wanière gùJ(•rale. dC' rouloir hien ne pas trop fait·e attendt·e leurs rar le rela rd mis ù les enYoyer leur ôte parfois la saveur de l'actualité ct de tùt·i't qu'on désire ) trouver. Livres d'école. - Nous croyons devoir mettre en f("aJ·dc le personnel g-nant contre l'acquisition, chez certains libraire3, d'ouvrages qui ne ail optés à litre obligatoire. Le seul dépôt offrant sous ce rapport toutes lirs est l e Secrétrtriat dzt Département de l'instruction publique. En se fo aill,•urs, on s'expose à acheter des o u vrages ct un matériel qu'on peut être il devoir remplacer, si M. l'Inspecteur constate l e faiL et le signale. On ))eut He p1•ocurei• à la 1n~me adresse et an J)rix de ~..,....... tr. 1,20 (ca\l.'t.) l 'onfl'age de lU. Droz s ur I'instt·uction civique.

JIIme AN~ÉE

1\'LMÉRO :S.

1SS4-S5

1c•· Janvier 1885

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