No 08 l'Ecole primaire, 15 février 1885

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criptcur, car co n'ci! qu'à cette cond~tion que l'ouvrarc a été cédé it. moiti6 soit à un franc seulement (port cowpr1s.) J.es personnes qui n'auraient pu s'inscrit·c à Lemps pour bénéficier des ges otTcrts pourront néanruoins, si elles le désirent, se procurer le dit autant d'exemplaires qu'elles le désirel'ont. Seulcmer1t nous ne pourrons 1Fésonnais que contre le prix de fr. 1.50 qui· constitue cnoo•·c uncfavr.nr ménrtgère coûtant en librairie à Paris fr. f,80. C'est dire que nous ne ' svéc11ler·, mais bien au contraire favoriser, en le cédant aux rn possibles, la propagation d'un aussi bon livre qui devrait avoir sa dans la bibliothèque de chaqu<J famille. Secrétarffit dtt .ue,oaru~·m....•

Le Moncle de la Science et cle l'lnclustlie commence avec le mois de janvier 1885 la huitième année de existence et de ses bons services. Voici le sommaire du ::-\<> du 1.5 janvier, qui vient de parattre. De l'origine du monde: La Cosmogonie nouvelle.- Le musc ct son usage thérapeutique. - Déplacement de l'axe de la terre. -Le bec régénérateur mens. -Nouveau piège.- Notes ùulustr·ielles: Scie à découper le Bronze de cobalt. -Résistance des bois. --Plus de collisions. - La du pôle: Le glaçon de la Jeannette. - Les tempêtes d'équinoxes. purificateur de l'air. ·- Tcmpér~~;turc ct salurc de l'Océan.- ''""'m."m"• verte d'un cadavre de mammouth. - Con~crves d'œufs. - I.a sonde rordc ct à mouvement d'horlogerie. - Observations ornithologiques. rature du soleil. - Nouveau document sur Gutenberg.- Télégraphie opti quo. Procédés et 1·ecettes: Ilalimeutation des gens nerveux. -- Mode de collage photographies sur le verre pour la photominiature. -Nettoyage des mains la vaseline.--- Sirop de vinaigre. --- Papier imperméable et lumineux.-de la mouasc en vert. --Entrée lumineuse pour ivrognes. --- Trempe de l'acier.

On s'abonne à Lausanne anx boureaux dn Monde de la Science rle l'Industrie, me du Pont 21. Prix: Fr. 7 pour un an. Chants divers, en l'honneur du Saint-Sacrement et de la Sainte-Vierge 1 Jos, dtws ct chœurs à voix égales, d'une exécution facile. Musique Ile J. V .-icn organiste de la Collé~tiale dcl''ribourg. Nouvelle éditiou, enrichie de P~tl!IICJian l1eaux morceaux de 1\f. J . .Mn.u:n, professeur de musique cL organiste du de Fribourg. Avec approbation. 1 vol. in-8•, ---Fr. 2. En musique, les œuncs les plus recommandables ont le double int•on ....t.••;,...t •l'être d'un prix très éle1·é et Ile pri•senter des dilliculté~ insurmontables !]Ui débutent, ainsi que pour les sociétés peu nombreuses. Avec plusieurs très coûteux, un directeur de chant n'a souvent que peu de morceaux à la tlcs ressources dont il dispose. Editer à bon marché des chants graves, empreints d'un caradùrc l'l'aiment gieux, itla portée même des paroisses de la campagne oit la musique nant est partout cultivée, nous a paru une œuvre très utile, surtout pour ttimer cL honorer nos saintes cérémonies. Bn l'Cnte chez H. Tremblcy, rue Corraterie, 4, Gen!>rc.

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Sion.

JIIme ANNEE

NUMÉRO s.

ISS4·S:i

Io Février ISSo

L·EcOLE PRIMAIRE BEVlJE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE pa.raît le 1er et le 15 de cha.que mois, de Novembre à

Avril inclusivement, en livraisons de 16 pa.ges. Prix d'abonnetnent, pour la Suisse, 2 fr.-Union postale, 2 fr. 50 Annonees, prix 20 cent. la ligne ou son espace. Tout ouuage dont l'ÉCOLE PRIMAIRE reeena deux exemplaires, aura droit à une annonce ou il un compte-renda, s'il y a lieu.

SOMMAIRE Education et enseignetnent. -Les punitions à l'école. Nouveau cours élétnentaire de cotnptabllité pratique. De ) a nécessité du eale ni de tete. - Eeono tnie dotnes• t.ique.- Enseignetnent delalangnetnaternelle.- Variétés.

Tout ce qui conce1·ne la publication doit être adt·essé it l'é~i­ teur, :Rf. P. PIG NAT, secrétaire au Dépa-rtement de l' Instructwn publique, à Sion.


Compte-rendu des conférences. Nous publions ci-après le compte-rendu de la conférence de Martigny, tenue le 10 février, tout en priant ceux qui doivent nons e11voyer la relation des autres réunions qui ont eu lieu avant le dit jonr ou' en même temps, de vouloir bien faire en sorte qu'elle nous soit adressée assez tôt pour paraître dans le numéro du 1or mars. C'tJst la commune de Rifldes qui, pour la première fois, a été choisie comme lieu tle réunion do la conférence de.3 instituteurs du district de Uartigny, fixée pour le 10 février. La séance s'ouvrit à 8 1/2 heures par la prière, sous la présidence de lf. l'inspecteur Emile Gross qui, dans des termes les plus propres à convaincre .fit ressortir l'importance du catéchisme en témoignant le désir que cette hranch~ soit enseignée avec un soin particulier et qu'on ne lui r~nc pas le temps indiqué flans le plan fl'étude. On procéda ensuite il la lecture du protocole de la séance 11récédentc ct à la formation du bureau: 1\1. P.-J. Rouiller demanda sa démission, cc qui l ui fut accord6à regret; )L Léon Uochatay fut alors nommé vice-président ct 1\I. Emile Stafielhach, à Full y, confirmé secrétaire. La plupart des instituteurs étaient présents. Après la lectu:re du rapport les inslituLeLus qui n'avaient pas remis leur composition en donnèrent lecture; d'autres traitèrent le sujet verbalement. Pour ne pas obliger h\ conférence ii user de trop d'indulgence envers les membres qui traitent verbalement le sujet, il fut dèfinitiYcmcnt décidé que l'art. 7 du réglcment est abrogé, clone <lorénavaut. tout instituteur devra traiter le sujet par écrit. Ml\1. Allct, inspecteur du district cl'Hérens, Je B.év. doy~rt Blanc, d'Arclon, le Hév. recteur Maret, cle Martigny, Raboud, curé ct président de la commission scolaire de Saxon, Lanier, curé de Fully, Mathey, président scolaire de la Combe, Levrat, professeur, Meizoz, juge-instructeur, Ribordy, ancien président <le Hiddes, ct Tissières, rapporteur du tribunal de Martigny, avaient bien voulu nous encourager et nous honorer de leur sympathique IJrésence. La séance qui fut levée i\ midi, sc termina par cm chaut sous la direction do M. Erue3t Luy. En guise de chiture, un banquet hien servi nous réunissait de nouveau chez M. Oscar Meizoz c}ui avait hien voulu nous accor,ler nr~e généreuse hospitalité. Au dessert, lu sc'lrie dœ toasts ouverte avec entrain par M. l'inspecteur Gross, fut continu6c par les membres honoraires. De joyeux chants alternaient avec les toast~, Personne ne fut oublié dans les santés portée3. A 4 heures nous fîmes une petite promenaile jusqu'à Leytron, après laquelle on se quitta, emportant le meilleur souvenir de cette bello ct agréable journ6e.. E. S.

A, MesdeiDoiselles les institutrices.

Il ne sera pas fait mention dans le rapport de gestion du Conseil d'Etat des noms des institutdces qui n'auraient pas traité le sujet mis à leur· étude. Une simple note figurera à cet égard dans les rapport& de MM. les inspecteurs pour ta gouverne du Département, ceei dit ponr rassur-er le personnel en cause qlli alll·ait besoin cn~tre tranquillisé à cet égard. (Communiqzu!J M. lïnspectem· des écoles de l'arrondissement occidental (St-~lau­ dce-~fonthey)

fait part à Mlle; les institutrices des districts respectifs. quïl tient à. recevoir leur travail jusqu'au io mars prochain an ph1s taret,

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Sîou, 15

Jo'évri.~r ·

L'ECOLE PRIMAIRE

ORGANE DE LA SOClETÉ VALAISANNE D'ÈDUCATlON , ' Education et ent;elgnement.. IJe la 1nœnièr'C de poset· les qttestions,

Lès qaèstiorts doivent être posées en termes da.its. ~ On. pèche contre cette règle quand on emploie des mots que les enfants ne compre11nent pas encore ; quand on ne place pas dans un ordte ccmvenable les mots de la question; lorsqu'on ne s'exprime point lissez haut ou assez lentement, et qu'on n 1appuie pas sur le mot principal. . Les questions doivent êtrè pt•écises et dèterminées ~ c'est-àdire eHes doivent guider les élèves vers ce qu'on veut savoir €t elles ne doivent jo.I_Uais être énoncées de façon qu'oü puiss~ y répondre avec exactitude de plusieurs manières. C'est contre cette règk que pèchent plusieurs instituteurs qui, pour faire comprendre à an enfant le système de la numé!'·ation, commencent par lui adresser cette question: « Mon ami, combien avez-vous de doigts~ • L'enfant répondra peutêtre comrne l'instituteur s'y attend, qu'il en a elix; mais il est 1 très possible qu il réponde qtù l en a vingt, ce qai est également vrai. Il importe donc de mieux préciser la question en hü di~ sant: • Combien avez~ vous de doigts aux mains! • ~u : • Montrez-moi vos mains, combien avez-vous de doi"ts? • Posée ainsi la q:uesticm _sera précise et ne sera susceptible que d'une ré: ponse. Lorsqu~on questionne de petits enfants, il ne faut rien abréger; il faut énoncer Clairement les questions, parce qu'ordinai~ rement on ne peut attendre ni prétcndte que, dans une qttestion abrégée, ils suppléent dans leur propre pensée ce que l'on S"ous.. entend. Par exemple, si vous questionnez sur la création : ~ Dleu a~ t-il tout créé? ~ Quand~ ~De quoi? ~Par quoi ? • les dernières questions ne sont pas énoncées entièrement. Pour les rendre claires, il faut répéter avec chacune ce qui se trouve dans la première: Quand Dieu a-t-il tout créé? etc..Mais lors· qu'on s'adresse . aux élèves plus âgés, qui opt déjà acquis pal' l'exercice plus de facllité pour réfléchi:r·J il est hon d'abréger et


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de ne pas énoncer minutieusement tout cc qui concerne une <rucstion, afin de les habituer à réfléchir et aussi afin d'éviter l'ennui et la perte du temps. Les questions doivent être adaptées au degré d'intelligence et à la mémoire de l'enfant, c'est-à-dire n'être ni trop faciles ni trop difficiles. Pour ne pas faire des questions trop difficilesJ il faut: fo Ne pas demander trop à là jois. Par exemple, si vous demandez à un élève qui n'est pas encore très-fort: • Comment se forme le passé défini dans le verbe? • vous lui demandez trop. Divisez la question et dites : • Dans les verbes de la première conjugaison, comment se forme le passé défini? • puis : • Dans les verbes de la deuxième conjugaison, etc. • 2° Ne pas fa-ire des quest-ions trop longues. Les questions doivent rarement cont enir plus d'un phrase; autrement les enfants ne peuvent suivre celui qui les interroge, et leur pensée s'arrête souvent plutôt aux accessoires qu'au principal, et ils oublient ce qu'ils doivent répondre. So Ne pas questionner sm· des cltoses qwi sont encore au-

dessus de la pm·tée des enfants.

Par exemple, quand ils ont parfaitement compris la théorie ne la réduction de deux fractions au même dénominateur, ne leur dites pas: • Sauriez-vous trouver le plus grand diYiseur commun? • Cette question est pour eux obscru·e et même inintelligible; attendez, pour la leur faire, qu'ils sachent très-bien l es principes élémentaires de l'arithmétique, et qu'ils aient acquis l'habitude du calcul. Les questions, au contraire, sont très faciles, lorsque les élèves peuvent y répondre sans la moindre réflexion. Telles sont les questions pour lesquelles les enfants n'ont qu'à dire un oui ou un non, qu' on leur a déjà mis sur la langue. De telles questions peuvent parfois leur être avantageuses pour lem· rappeler ~el­ que chose, ou pour leur épargner le désagrément de n'être pas interrogés lorsqu'on ne peut obtenir d'elL"{ une réponse d'une autre nature. Sauf ces cas, il faut éviter des questions aussi faciles, parce qu'en général elles ennuient les enfants et qu'elles ne servent en rien à les instruire. Quelques instituteurs peuyent induire, sans le vouloir, leurs élèves au mensonge, en leur mettant à la bouche le oui ou le non. Ils demandent par exemple: • Vous aimez vos parents, n'est-ce pas? ~L'élève_ : Oui. --:: Oni, vous les aimez; mais le

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bon D!eu vons aime enc,o~e plus que Yons n·airncz ros p:u·cnts? ~Out. - .Donc,, vous l mmez beaucoup plus; n 'est-il pas vrai <It;te ro~1s etes tnste de tout votre cœur, lorsque vous avez été <l~sobétssant. eny~rs vos parents ? - Oui. • La conscience ne d~t-elle pas u:teneurement à plusi.eurs de ces enfants : • Ce n est pas vrat, tu 1~ens. • Cett:e methode de questionner étant une de~_plu_s mauvatses, . d~vrat.t disparaître de nos écoles. En outre, l mstltuteur ne d01t Jamats obliger les enfants à d.ire oui ou n?n sur des ch~ses dont. ils ont quelque idée; dans de tels cas, Il faut leur chre: • R epondez comme la chose est et non comme vous p~ns,ez qu'~lle devrait être. Si vous ignoi·~z com~~etlt .el~e _devra.tt etre, dites: Je 1~e ~ais rien.• Si, à .une questwn rel~lt1ve à d~ telles c~oses, 1 éleve donne une reponse qui ne. par~1ss~ pas ctre le resultat de la con vlction, l'instituteur dolt l~t dtre: • Croyel!:-vous qu'il en soit réellement ainsi, ou dm_mez-v:otlS ~ette r éponse seulement parce que \' OUS pensez qu on d(nve repondre de la sorte? • Ac~res~ez les questions les plus faciles aux moins capables et l.es. difficiles aux plus avancés.-Cette r ègle est d'une néces~ité endente. Adressez vos questions tantôt à un élève seul tantôt à toute la classe.:- Cette dernière manière est très-utile: parce qu'alors les. e~fants ~,ont ,rend~~ p~us attentifs, chacuu étant sur le qut-Vlve. 1\~a:t:> lor:>que 1 mstltuteur adresse ses questions à toLlte la cl~sse, 11 n~ smt pas de là que tous les élèves puissent r éP?nille .chaCLtn ~sa voloRté i. un seztl,enfant, 9u'il ~ésigne, doit repo1~dr e, à mo ms qtle l mstttuteur n y autonse quiConque veut le fatre. T~ns les en~ants qui se sentent capables de r épondre à une questw~ proposee peuvent en demander la permission en levant 1~ mam avec tranquillité et con verrance. Encouragez c~ux: qtu le f01~t sou \'Cnt, car c'est un moyen puissa.tlt de sorltemr leur attentiOn. (A 1miVJ·e)

Les punitions à l'école. Méfiez-vous des méthodes empiriqLtes ct des remèdes à tous les ma.ux. C'~:'!t surtout _en matière d'éducation que cet adage est v:a~. Au~s1 qua1_1d nous voyons préconiser une méthode, uu procede à 1 exclusiOn de tous les autres cela nous fait l'eft'et d'w1 chapelier qui voudrait coiffer to ntes l es tètes avec le mème chapeau. qeci vient propos de la discLtssion qui avait eLl lien dans un Jout·nal pour savoir si certain institute-ur a rait eu mison otl


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non d' administrer une chiquenaude à un élève récalcitrant, incident qui a amené de bien belles phrases sur les avantages de la douceur en éducation et la barbarie des châtiments col'porels. Hélas ! ce sont des phrases, dans lesquelles il y a, comme partout, des choses vraies et d'autres qui le sont moins. La maladie de la phrase, voilà le mal dont souffrent les théories éducatives, depuis que l'on a admis comme autorité des hommes qQ.i n' ont jamais rien élevé, et qui ont fait de la pédagogie au coin de leur feu et sans enfants, à commencer par J.-J. Rousseau. Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre, dit un proverbe bien connu : on pounait ajouter : A plus forte raison pour sa femme . Ceci à propos d'un de nos écrivains pédagogiques qui foHt autorité actuellement. Un jour il se trouvait dans une soirée où l 'on causait éducation; sa femme lui dit; • Ecoute, mon ami, tu as écrit des choses magnifiques sur cette matière; eh bien, je ne te donnerai pas un chat à élever! • Le mot était bien cruel ; peut-être n'était-il pas injuste. Nous avons eu l'occasion de constater souvent qu'il n'existe en éducation auctm moyen complètement bon ni complètement mauvais; tout dépend de celui qui l'emploie et de ceux auxquels il s'aiiresse. Tel procédé réussit admirablement à un instituteur~ employé par un autre, il ne donne aucun résultat satisfaisant. Telle punition exerce un effet considérable sur certains élèves et reste sans effet surd'autres. C'est que la méthode est une chose éminemment variable, qui change suivant les maîtres et suivant les élèves; en outre, il faut encore tenir compte de ce qLle nous appellerions volontiers les circonstan-

ces cvrnbiantes. Quand J.-J. Rousseau a écrit cette phrase: • L'homme naît naturellement bon, mais il devient mauvais sous l'inftuence de société, » il a commis une énorme hérésie. Non, l'homme ne naît pas naturellement bon: il vient aLl monde avec la capacité du bien et du mal, et cette capacité se développe dans un sens ou dans l'antre, SLlivant 1~ ' millen clans lequel l'enfant se trouve et les influences qu'il subi . Un exemple. Un bébé tro · ve un certain plaisir à être promené dans les bras de sa mèrè ou de sa bonne. Si celle-ci le dépose un instant, l'enfant crie ; pour le calmer, on le reprend et la promenade recommence. Que,J ' on continue à céder ainsi à cette jeune volonté qtù se forme~\t l'on aboutira à un être -vol.utaire, capricieux, égoïste, insupportable à tous ses alen-

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{ours. Est-ce la faute de la société'? Sans doute on a eu torde satisfaire les caprices de cet enfant ; mais le point de dét part, la satisfaction personnelle, ce n'est pas la société qui l'a donnée; elle se trouvait fort hien en germe dans l'esprit de l'enfant. Quand un enfant entre· à l'école, il fy apporte déjà tout un bagage d'habitudes bonnes ou mauvaises; la tâche de l'éducateur consiste à développer l es premiers, à déraciner les secondes. Cette tâche, la famille aurait déjà dû l'accomplir; mais souvent l es soucis de la vie matérielle ont empêché les parents de s' en occuper, de sorte que l'enfant a poussé comme il a ptl, subissant l'nJluence de la famille , de la rue, etc. Et quels exemples! Ah! pour ressembler à l'être angélique que M. Roger de Guimps fait entrer à l'école, il aurait souvent fallu q11e l'enfant fut élevé dans du coton, avec les oreilles et les yeu.~ fermés! Quelles singulières notions morales ne doit pas apporter à l 'école un enfant qui a vu son père rentrer souvent ivre à la maison, ses parents échanger des gros mots ou même des coups; qui a entendu les jurons, les menaces, les saletés même qu'on peut ouïr à chaque instant dans la n1e? Est-cc dans ce milieu qu'il aura appris l'affection, la douceur, l'obéissance dont il aurait besoin pour rendre la tâche supportable à l'illStitutem· qui doit à la fois cultiver son intelligence, former son jugement et développer son cœur? Sur 20, 80 ou 50 enfants qui entrent à la fois dans une classe, il faut donc sc dire qu' une partie y arrivent avec la conscience faussée par les exemples qu'ils ont eus sous les yeux, d'autres gâtés par la condescendance qu'on a montrée à leurs capl'ices; fort peu avec les dispositions d'ail'ection, de confiance et de saine curiosité qu'on voudrait leur voir. Il faut donc que l'institLlteur s'efforce de corriger toutes les maLIValses habitudes qLli , cultivées, deviendront de véritables défauts. Comme ce sera facile, avec une classe de 40 à 50 enfants (quand ce n'est pas plus), de guérir l'un de sa tendance à mentir, un second de sa brusquerie et même de sa brutalité, uu troisième de sa paresse, un quatrième de sa malpropreté, sans :parler des élèves ornés de plusieurs de ces défauts à la fois. Voilà pourquoi, dans cette partie si difficile de sa tàch e, l'institLltem· a besoin d'être armé pour faire plier les volontés opposées à la sienne, voilà potU'quoi ll faut à l'école ce mal qu'on appelle les punitions. (A suivre)


NOUVEAU COURS ÉLÉMENTAIRE

M. G?·asso, Em., à Sion.

7

Doit

DE COMPTABILITÉ PRATIQUE.

!C. !J Fr.

(Suite.)

Grand-Livre.. fr[ A'l'lettaz

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Janv.l 2 Févr. 5 Mars. 7 Avril 10

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Juillet AoCtt Sept. Octob. Nov. Déc.

1886 .Janv.

Louis, à Sion. Doit

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12 15 18 20 22 24 27 28

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18 mesures pommes de terre 100 k. de sucre à 80 cent.

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Fr.

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Fr.

18 80

1 hache

Fr. 1885 1 1 1 350 12 Pour vente d'une vache Mai Août 20 Reçu en compte 9 50 Déc. 28 Intérêts au Si Déc. 1885 ·359 50 1886 150 Janv. 1 Solde débiteur

5

45 q. m. de foin à 8 fr. Reçtl en compte 60 litres de rhum à fr. 1,5(} 20 citrons à 25 c. pièce 1 lorgnon

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M. Duval, à Genève.

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' 1 Pr.

JanY. 2 Pour acquisition d'un étage AoCtt 20 En compte du capital Déc. 28 Intérèts au 31 Déc. 188;>

1886 San''·

1/ Solde créditeur

1000 1M3 114·3

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lJf. Mm·quis, à Genève. 1885

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2 Sa facture 7 Sa traite Mai 12 Sa facture Août 20 Sa traite Octoh. 24 Sa facture Nov. 27 Sa traite Déc. 28 Sa facture

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Mars

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1


-120De la nécessité (}U. calcul de tête. Si. le _jugement et _la mémoire sont nécessaires à la ménagère elle , doit posséder eg~lemen~ ~e talent de calculer rapidement de tete. Ce sont là trms quahtes dont l'une ne peut pas. exister sans l 'autre. '-... -~ · L'habitude du cafcul me~~al est ,nécessaire à toutes les personne.s, dans .q11elque ~ondltwn .quelles se trouvent; mais, en exnrmnant b1en les d1vers besoms de la vie, on verra qne les femmes ont bi~n plus besoin êtu~lonl oral que du calcul écrit · et que le prem.ter est. pour elles un~onnaissance de premièr~ nécessité. • C'est un gr and service à rendre aux jeunes filles pour leur avenir, dit Mrno Campan, que de les accotl'iumer, pa; des pratiq ues sunples, à calculer sans plume. • Malheureusement cette habitude fait défaut à beaucoup de dames. Qui n'a été témoin de la facilité avec laquelle des personnes ne sachant ni lire ni écrire résolvent de tête des problèmes assez difficiles tandis que des dames qui ont reçu de l'instruction ne Je peu;ent pas et sont obligées de recourir à la plume ou au crayon?· Qne de fois des femmes, des dames du monde dans un mao-a. ou cl1ez un 10urmsseur, ~ . ' t> sm se trouvent embarrassées lorsque le quart d'heure de Rabelais arrivé, il faut solder l'achat! 0~ c~1erche d' abord,non son ar9ent dans sa poche, comme dit le spin tuel Tourangeau, car on 1 a dans la main mais on cherche le total; puis, ne le trouvant pas assez vite on'rouo-it on se trotlble . ' " ' ' e t l ' on prononce enfin l a p h rase su1vnnte: • Combien est-ce ? combien VOltS dois-je ? • ou.s ~ourre~ faire chaque jour les mêmes remarques au marche, ?u l on volt des. marchandes de légumes complètement illettrees calculer raptdement. de tête et trouver en quelques secondes un total pour lequel il faut un crayon et un carnet à des dames.. On pe1:1t entendr~ parfois de simples paysannes rire de leurs r~ches clt~ntes et dire : • Voyez des dames qui ont été pendant cmq ou SLX ans dans de grands pensionnats et elles ne save~t p~s m~me c~l~uler. Et moi, pauvre femm~ qui ne sait pas ltre, JC sms obligee de leur faire leurs comptes. ~ V?~s ~e voudr~ez pas, mesdemoiselles, voqs exposer à cette h umllratwn. Habituez-vous donc dès vo tre jeune âge à calculer de tête. Avec un peu de bonne volonté et d'exercice vous acquerrez bientôt une grande facilité. ' A la c~pagne, c'est la femme qui tient la comptabilité de la lW.uson , c'esL elle qul fait les achats , les ven-

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t es au marché ; c'est elle qui fait toutes les empiètes. 01', pour ne rien perdre ou ne pas être trompée, il faut qu'elle connaisse la valeur réelle de chaque objet, le moyen de tirer le meilleur parti de tous les produits. Comment pourra-t-elle le faire si elle ne sait pas calculer rapidement et tl'onver instantanément la réponse? Il en est de même de toute maîtresse de maison en général; sans cette connaissance, elle sera exposée à se tromper fréquemment dans ses achats et ses \'entes. Souvent il n'y a pas à chercher plus loin la cause de la ruine de certaines maisons. Le calctù écrlt ne doit pas être négligé pour cela. Tl semble, pour certaines jeunes filles, que l'arithméti.qtte ne doive s'acqttérir que le plus tard possible; c'est la partie négligée: on a toujours le temps de s'en occuper. Aussi qu'arrive-t-il ; c'est que· les jeunes persomtes qui n'ont pas été habituées de bonne heure à manier les chiffees ont une antip~thie très prononcée pour le calcul; on dirait que l'arithmétique n'est pas de l eur compétence; c'est leur bête noire. Et plus tard, lorsqu'elles se~ ront à la tête d'une comptabilité assez importante comme mé~ nagères, c'est un véritable ennui, un cauchemar pour elles, que d'être obligées de passer tous les jours quelques instants avec.les chit:fres. U est encore bien peu de fermes en France où une comptabilité r égulière soit établie. Toutes l es personnes compétentes déclarent que c'est là le plus grand obstacle aux progrès de l'agriculture. Tout cela provient de ce que les jeunes filles ne sont pas exercées suffisamment à la comptabilité ni à l'arithmqtique. IIabituez~vous donc de bonne h eure au calcul oral; familiarisez-vous avec l'arithmétique, et vous verrez que cesbranclles. offrent moins de diffictùtés qu'on ne le croit généralement. (Extrait de la Future Jlénagère.) ----------~~~~~~----------

Economie (lom.estiqne. Les lignes suivantes sont extraites de la Préface de la FHtltr& jJ}énagè1·c, ouvrage que no us avons déjà eu l'occasion de recommander à maintes reprises,et que l'on peut se procurer au prix de faveur de fr. 1, 50 au Secrétariat du Département de l'Instruction publique, à Sion. S'il est une science dont l'utilité n'ait pas besoin d'être démontrée, c'est assurément l'écontmtie domestique. Sans vouloir fair e ici (le l'érudition, comment ne pas citer des autorit.és aus~i considérables en cette matière (JUO Xénophon, Aristote, Caton, Yarron? Comment ne pas évoquer tant do


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pa~es

charmantes rle l'Economique, les dialogues aimables et piquants do l'Econornie t·urale ? Est-il possible de passer sous silence les conseils si pleins de sages8e de Fénelon et de Rollin, les rOOOJ!lmandations sévèrement affectueuses de M"'• de l\1aintenon ct, plus près de n ous, les leçons judicieuses et pratiques de Mm• Campan? Si tant d'illustres écrivains ont cru devoir prendre en main la cause de l'économie domestique e! nous transmettre les r ésultats de leur expérience et de leurs réfle1tions, il nous semble qu'on s erait mal venu de contester l'importance de cette étude. En fait, on ne la conteste pas, mais on agit absolument comme si cette science n'existait pas; ou plutùt ou croit qu'elle s'apprend toute seule, qu'il est inutile d'y consacrer du temps avant d'en avoir besoin, et que les jours passés à l'école seraient plus fructueusement employés à toute autre chose <tu' à étudier les moyens d'user le mieux possible des ressources du ménage. Il en est qui vont jusqu'à prendre la contre-partie de la thèse du bonhomme Chrysale et qui soutiennent que ce serait rabaisser l'éducation que d'y introduire de pareilles matières. Tout le monde heureusement ne pense pas ainsi, et c'est parce qu'au contraire (grâce aux réformes opérées depuis quelques années dans l'instruction des filles), un ,rand mouvement d'opinion s'est manifesté en faveur de cette science, que nous avons r ésolu de publier ce traité d'économie domestique, par lequel nous avons cherché à répondre it l'attente d'un grand nombre d'institutrices et de mères de famille. Il existe, en effet, beaucoup de livres de ménage, qui ont paru sous le titre spécial de Science du ménage, de Livre de cuisine, etc., ouvrages remplis de rccctLes et d'indications il l'usage des grandes personnes. Ces traités n e sont pas à la portée des élèves; ils ne réunissent, ni pour le fond ni pour la forme, aucune des qualités requises pour les livres de classe. Aussi réclamait-on avec raison, pour cet enseignement, un livre de lecture destiné spécialement aux jeunes :filles, un livre qui aidât à faire l'éducation de la future ménagère, tout en la familiarisant avec les connaissances indispensables à une maîtresse de maison. C'est le but que nous nous sommes efforcé d'atteindre. Nous avons essayé de composer un ouvrage qui permette à l'institutrice de faire avec méthode et gradation un cours d'économie domestique, un ouvrage de lecture qui puisse rester entre les mains des jeunes filles pendant leurs études, et qui ne soit p11s oublié plus tard ni dédaigné par elles, mais auquel elles reviendront volontiers pour le consulter comme un ami et un conseiller, lorsqu'elles seront aux prises avec les difficultés et les soucis du ménage. C'est qu'en effet rien n'est plus délicat, rien n'est plus grave que cette r esponsabilité qui incombe à toute femme, il. un moment donné de son exist ence. Qu'elle sa marie ou qu'elle reste fille, elle aur a un jour il. s'occupar des affaires du ménage, soit dans son intérieur, soit pour aidar des parents âglls, malades ou infirmes, soit enfin pour les remplacer auprès de frères, d e sœurs plup jeunes qu'elle. Or il nous parait qu'on ne saurait trop tôt donner à la jeune fille une éducation qui la rende propre à remplir dignement la noble tâche qui lui incombera un jour. Toutes les jeunes filles, sans distinction aucune, ont besoin d'être préparées il. cetle destinée par une éducation du m6nage, si je pws parler ainsi, éducation qui leur fen aimer dès les premières années les occupations domestiques, les mettr a à même d 'exécuter ou de surveiller les travaux dans la maison paternelle. CetLe éducation, dont la petite fille a reçu les pr emières leçons par l'excmp le de

i23 mère récole ou le pensionnat doit la continuer ct la diriger dans- Jo sa ' · '·a l a fu1 d es études. même sens, JUsqu . Tels sont It•s principes d'après l~sque~ cet .ouv;rag~a éte com11os6. Quant à la méthode'qui a présidé au cho1x et a la d1stnbubon des mahères nous ourrons la résumer en ces termes: p Dans les écoles comme dans les p~ns!on.n~ts, ce n'est pas. pur la ,qua~tit~ des matières, mais plutôt par un ch.o1x JU~lctoux et méthodu1;uequ ~ hvrc de lecture est utile. D'autre part, il ost ~une sage .pédagog1e, de fau;e appel il la fois, pour chaque matière d'ense.tgnement! a tou~s les énergtes de l'élève, si bien qu'un chapitre d'économie domes~1que so1t en .même temps un exercice de langue et une leçon de morale. C ~st pfrurqum no~s avons herché à ordonner toutes les leçons au triple pomt de vue du developpe~nent intellectuel et moral, de l'utilité praiique et de l'étttde de la .langue. L'ouvrage se compose de deux parties distinctes: ~ans laJ!rem1èrc, !lous avons TOUlu établir les bases sur les~elles r~p.os? 1 ~onom1~ dome~tiq~c. Nous y examinons, sous le titre de Notions _prchm~nat·!'es ot d orgmusat~on morale de la maiaon quelles sont les quahtlls esscnhellcs que réclame la direction du ménag~ et par quels ressorts simples et habiles une fc=e peut assurer dans sa' maison le bien-être et le bonheur. ])ans la seconde partie, qui sera la plus étend~e.de l'onv~age,. n.ous p~s­ sons en revue, sous le titre d' Organis~t~on mater~~lle et d admtmstratwn économique de la maison, tout ce qu1 mtéresse directement le gouve~ne­ men t du ménage, les connaissances us~elle~ que toute maU~esse de ma1son doit posséder, les finances du ménage, l hyg1ène i. nous y enviSageons, en un mo t. la direction de la maison sous son côté prat1que. . . Pour faire de cet ouvrage un véritable livre de lec~ure, pour JO~n~e l'utile à l'agrllable, nous faisons marcher de fr?nt la pratique et ~a theor1e, donnant pour suite aux préceptes et aux consetls des le~t~1res qU1 leur serviront d'application et de commentaire. Afin de vous fa1re ~e large part à l'étude de la langue, nous avons emprunté autant que _POSSible nos lectures aux bons écrivains, ct nous avons essayé de donner, a ce~ ouvrage un cachet littéraire qui le rattache aux autres branches de l ense11nement. C'est pareillement dans ce bnt que nous avons indiqué, à la fin des divers chapitres, des sujets de composition, qui, après 1~ leçon de lect~~ et les c1Cpli.cations do1m6cs par la maîtresse, po~rront sernr aux élèv~s d exercices de rédaction. L es ouvrages de pédagog1? ne recommande~l-lls pas de diriger les études du côté de la vic réelle, d emprunter les suJets de style aux usages de la vie et au milieu dans lequel se meuv.cnt les .enfants~ Dès lors l'économie domestique n'est-elle pas appelée a fourmr aux Jeunes lill~ la plupart des sujets de rédaction 1 ,. . , . Euscignée d'après la méthode q~e noUB vc~ons d md1q_uer, 1 éconoone domestique ne manouera pas d'ofthr un at~ra~t réel a.ux J,eunes fill~s, de donner des r~sultats positifs et durables, s1 1 on a som d apporter a ~on enseignement une discipline régulière, un zèle soutenu, des leçons b1en préparlles, bref un dévouement proportionné au but que l'on se propose d'atteindre.

Enseignement de la langue maternelle. Nous poursuivons la citation d'extraits de l'op.uscule Introduction à l'étude de la Grammaire par M. J. Tru.clet, ouv~age dont nous avons déjà parlé et donné quelques fragments. AJOU-


tons que l'on peut acheter cet utile petit traité au prix modique de 35 centimes et que nous nous chargeons de le procurer à ceu..'\: qui nous en feront la demande. Classement des mots. S'il est nécessaire d'enseigner d'abord l'orthographe usuelle, il y aura double avantage il faire servir les premiers devoirs à des exer cices gram. matiaaux qui, en donnant aux enfanœ une idée du gem·e ou du nombre, les préparent à étudier avec fruit la Grammaire. On atteint ce but: 1• En clas. sant les mots non par familles ou spécialités, mais par espèces (noms, adjectifs, verbes, etc.); 3• ot chaquo espèce par séries de terminaisons et dana l'ordre de la Grammairo, puisque cc sont les terminaisons qui déterminent l es règles de leurs dilférentes variations. Par cc classement si naturel, il y a analogie dans les finales des mots, et il en résulte, par conséquent, une plus grande fuciliLé pour les copier sans faute et les retenir. En même temps, l'enfant étudie graduellementles r ègles de variation ct en acquiert aisément l'intclli~;enc e par les exemples placés en tète de chaque exercice. Onlre dt~ tmvail. En raisant copier les premiers exercices un enfant p11ut avoir vu, au bout de quelques mois smùement, les mots usuels les plus importants, savoir distinguer le genre des noms, connaître les premières règles de grammaire cLêtre en état de les appliquer. On hâtera encore beaucoup les progr~s des commençants: 1o si pendant qu'ils copient les mots pour la première fois, on leur fait étudier et écrira graduellement le verbe avoir et le verbe être: 2o surtout si en copiant cos verbes pour la seconde fois, on fait ajouter au premier un nom, au second un adj cctif. En même temps que les élèves continueront à copier les exercices de !11. n111nière indiquée, je conseille: 1o de les exercer à copier le verbe chanter, et à conjuguer, sur celui-ci, d'autres verbes de la même conjugaison ; ~ode leur faire copier, une ou deux fois par semaine, d'abord 1m quart do page, puis une demi-page d'un livre uniforme, bien choisi pour le fond et pour la grosseur du caractère, afin de varier leur travail, de les familiariser avec les phrases et de les préparer à écrire au plus tôt sous la dictée. 1 ) 11 est aussi très utile de fair e faire aux élèves avancés,iet jusqu'à leur sortie de l'école, des devoi1·s de 1·eche-rche. Conjugaison omle du verbe être. Pour faire pénétrer plus facilement dans l'esprit des élèves les idées do genre et de nombre, je conseille de !cur faire apprendl·e de bonne heure le verbe être; de les exercer chaque jour, sitot qu'ils savent un temps~par cœur, à la conjugaison orale, en faisant ajouter successivement à toutes lea p ersonnes des adjectifs, en ayant soin de les accoutumer à bi en observer les liaisons, et à faire sentir la différence de l'adjcctiffémiujn. Cet exercice, continué avec persévérance, est fécond en r ésultats: il développe l'atte"tion et la rnémoi1·e; habitué à bion prononcer, à observer les liaisons, il délie la langue, épure le langage et condLLit ainsi à écrire plus correctement. JJa la Conection des devoirs. Pour être réellement profitables, l es devoirs doivent être exactement cor-

1) En général, ne d:icter aux j eunes élèves que les textes qu'ils ont copiés ou qLti leur ont été désignés à l'avance, ct les obliger il corriger eux-mêmes leurs fautes en consultant le livre.

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tigés. Dans les leçons particuli~res, ?J convie:r;tt de souligner seulement 1e1f ts fautifs et d'obliger les élèves a les cornger eux-mêmes, en consultant 1110 uvre. Da~s les écoles, les élèves d'une même classe épellent chacun un le t. tous suivent attentivement et soulignent d'un trait de crayon ou do ~~e les mots mal écrits. La correction terminée, il est bon de faire épeler ~ nouveau de mémoire les mots fautifs et mieux encore de leur faire écrire, s:us la dictée, au. tableau noir, sur leur cahier ou même sur l'ardoise, tous les mots du dcvorr. NOTA.- Pour les enfants, la meilleure correction, comme la:meilleuro leçon d'orthographe, est celle faite sur l e tableau.

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J\"ECOMMANDATIONS SPÉCIALES.

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Naus conseillons d'exercer les jeunes él. è~es à lad distin~tiondA~es g~n res ett nombres et de la formation du. fé~D;mtn et u p ur1c , . "" q':'-1 s son d:ffisamment familiarisés, par ~a copze ré1tér~e, ~vec la.pbyswnomic propre 8 h un des mots ainsi qu avec les termma1sons diverses des noms. Co de c. ac 0 1· nt a une g' rande importance ct, s'il était négligé, les élèves pourdernlCr P longtemps sans b1en · comprendre 1es r èg1cs devana · t•~on d es.mo t a raient être · és par 8 a; ~ nar m~ eau, eu, ou, par al, all, et sans savorr apphquc:r ' ' ..., .. ' tel·mln ces r ègles avec intelligence. Distinction du genre et du 110111bre. L0 sque les enfants ont été préparés comme il a été dit ci-dessus, des \es sur le genre ct le nombre, sans nuire à l'étude spéciale de l'or~ exerci he des mots introduisent une agréable variété dans les devoirs ~ho~raal~e • st 1·mule~t l 'attention solliciten t la r éflaxion ct exercent le juJ OUl n l 1 8 , ' • d · d 1 · é gement. Ce sont déjà des l eçons prat1ques e ~radrmmau~, ~ tc~on1 s llllmt~. ~ diatement uLiles, mais les seules, on en connen a, qlll so1en a a por ..o duL'jeune fantâge. de 7 à 8 ans ne connait encore qu•un nomb re d e mots fior t rcgt · ct t il ne lui ~st pas possible possédât-il par cœur la leçon sur l'art icle, {ee~~du~er par l e seul secours d~ cette notion, s'il faut mettre le, ou La dennt un mot qu'il ne conn~it p~s.ts.ous ce. rappor t, commt c pour t.l or.thogra; phe des mots, le dicti~n?nam~ n es -1 pas JOurne11emcn consu1 e, meme pa le monde le plus l ettre . . . , . • Il est donc important d'exercer l es é~eves a b1en ~ettr.c 1 ar~cl.e dcs.la. d · · e fois qu'ils copient des noms; m la gramm:ure m le di~tlOnnarre cuXIcma1·enL ~uppléer à la pratique pour leur donner ln connaiSsance du ne saurdes noms, ~ . . cl. bl . b" . t d e vue genre co nn~tiss ancc s1 m 1~pensa e ausst 1en au pom du langage parlé que de la langue écnte. . .Applicatim de la t•ègle dtt plurJel. Il ne suft'tt pas qu'un élève sache,. par cœur la règle de la for~at}on ù~ pluriel dans les noms, ni m.ôme ~ 1lla co~p~enne pour pouvoir l ~pplluer sûrement. Essayez: <heLez-lm une, d1~a1.ne de ~oms .au plunel,.et ~omptez ensuite les fau Les provenant de 1 omiSSlOn dels. Faües plus: ~~e­ te -lui les noms donnés pour exemple, au bas de la règle de sa gramma1re, etzcxaminez-les. Vous reconnaîtrez quo be.aucoup d~ ces noms mêmC:S ~ont mal éerits. N'en soyez pas ètonné : .la mamèrc décrue l~s ~ots, la ,distmction du genre des noms, l'applicatiOn de la. règle ~e v~na~on et d 11.~cor~, l'orthographe enfin, ne l'oublions pas, est un~ affarre d habltude, e~ l hab1• tude ne s'enseigne pas, ne s'acqui~rt pas. par 1 étude des règles, mats seule~ ment par la p ratique, au moyen d exercices sagemc1~ gradués. _ , ... .. ... ... ... ... .. .. ,.

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VARIÉTÉS. LE BILAN GÉOGRAPHIQUE DÈ L'ANNÉE 1884. -Plus que jamai~, Je continent africain est l'objectif des en· trcprllles eut·opéennes. Au nord la France jouit paisiblement de ses conquètes en Tunisie. te .Mar~c est moins paisible. Des troubles y ont ébranlé l'autorité du sultan de Fez et la France y a gagné en prépondérance, tandis que l'influence anglaïs'e semble reculer. L'Espagne réclame quelques territoires sur la côte S.-O., vis-à-vis de ses iles Canaries. Le Sénégal français prend de l'extension, vers le nord, par la réoccupa· tion de Portendick ct d'Arguin sur ln cMe saharienne, vers l'est dans le Soudan jusque sur le Haut--Niger. En Guinèe rien de nouveau sur les côtes de Sierra-Léone, de Libéria et sur la Côte d'Or, mais au-delà, depuis la Côte des E1claves jusqu'nu Cap, commencent les compétitions anglaises, françaises, espagnoles, portugaises, auxquelles sont venues se joindre inopinément _les annexions allemandes. En effet le 6 juillet, un navire de guerre nnt planter le drapeau de l'Empire allemand ii..Togno et à Por~o-Séguro,.sur.la côte des Escla-.:es, au beau milieu des étabhssementR angla1s! Le i!S, Il fa1t prendre possess10n du territoire de Cameroun, au fond de la baie de Biafra, et tout à côté du Gabon français et du territoire de Corisco, que l'Espagne vient de réoccuper en face de l'île de Fernando-Pô. Pendant ce temps la France réoccupe ou revendique Porto-Bovo, sur la côte des Esclaves, et Rajuda sur la baie de Biafra, à côté du Cameroun allemand. En revanche l' Anglet.erre déclare au Congrès de Berlin qu'elle a établi son protectorat su.r les ~ouches ct sur le delta~~~ Nfuer, entrel~C~mcr?u11 et la baie de Benm et JUSqu'au confluent du Bmoue: vaste ternto1re ou le commerce anglais a trafiqué presque seul jusqu'~ ce jour. Au sud du Gabon français, jusqu'au Congo et sur !l!SO kilomètres de cOtes s'échelonnent les établissements de l'Association africaine,dont le roi Léop~ld II est lll !on;dateur e~ le président, ~t qui, occup~ égal,ement le bassin du Kouilou-Ntart et les r!Ves du Congo JUSqu au dela de l Equateur. Ce sont ces territoires, dont l'Association est reconnue puissance Botweraine, que la conférence de Berlin a voulu affranchir de tout obstacle au commerce et à la navigation. La zone neutralisée s'étend plus loin, car elle comprend tout le bassin hydrographique du Congo, avec celui du lac de.Tanganyka, et aboutit. à la côte orientale pour englober les Etats de Zanz1bar et même une part1e c}u Mozambique portugais, sans toutefois que cette neutralisation, purem~nt commerciale,enlève aux propriétaires actuels la jouissance de leurs drolts politiques. • . . , · Au sud des bouches du Congo, la cote est également neutrahsée JUSqu au petit fleuve Lodja ou Loas qui finit à Ambriz; mais le Portugal revendi11ue toujours la possession de cc dernier territoire comme étant son anc1en royaume du Congo ou de San-Salvador. , C'est au-delà du Benguela portugais que l'Allemagne a fait son coup de maître. Pendant qu'elle semblait négocier avec l'Angleterre, elle fait prendxe possession le 7 aoO.t de l'ancienne Hotte'ntotie, longue de 250 lieues, q,ui s'étend du cap Frio, limite de la Guinée portugaise, au fleuve Orange limite de la <;olonic du Cap, G'est 1~ que se trouve le territoire d'Angra• ÀFRIQUE.

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Pequena qui auparavant figurait comme colonie britannique, même sur 'l'atlas ahewand. de Stieler~ une autorité ~n ~ette mati~re.. L'Angleterre, surprise bel ~t b!cn cette f01s, a pu aauve.r a peme le ~ernt01re de lValjiscll~ baie qui est ams1 enclavé dans les.propnétés g.ermamques. De plus, l'Alle~ magne parait vouloir occuper furt1vement la cote du Zoulrmland sur l'océan Indien, ce qui mettrait ainsi les colonies anglaises entre deiU possessions allemandes. La question de Madaga11ca,. n'a guère avancé cette année: la guerre faite anx Hovas continue faiblement. Ln question égyptienne reste une grosse affaire sur les bras du gouver~ nement britannique, qui commande dans le nord de l'Egypte. Le Mahdi révolté est maitre du Soudan, mais il est tenu en échec par la résistance de Gordon-Pacha enfermé dans Karthoum, et une expédition anglaise remonte le Nil pour aller, au risque de périr elle-même, dégager cette ville. (.La fin au prochai1~ numéro) (RÉD. - On sait que la ville de Karthoum est tombée depuis, soit ces jours derniers, entre les mains du .&lahdi, et que Gordon, son défenseur, a été poignardé.)

Auprès d'un bereeau. La poésie que nous publions ci~après a pour auteur M. A. B., ancien président de la municipalité et de la commission scolaire de Sion, qui reçut, il y a deu."t. ans, à l'Hôtel-de-Ville du cheflieu du canton la Société valaisanne d'éducation. Nous avons trouvé cette jolie pièce de vers dans un cahier d'une élève des écoles de Sion, qui nous est par hasard tombé sous les yeux:. Quand je vois cet enfant, créature éphémère, Mollement balancé dans son petit berceau, Dormir, aimé de Dieu, de l'homme et de sa mère, Si paisible, si doux, si candide et si beau; Lorsque je vois errer sur sa bouche entr'ouverte, Sur son front arrondi les teintes de vermeil, Que sa blanche poitrine à moitié découverte S'enfle légèrement au souffle du sommeil; Quand son bras, replié comme un cercle d'ivoire, De son sein palpitant dérobe les contours, Tandis que par moment quelque rêve illusoire Des battements du cœur précipite le cours; Alors je retléchis aux jours de mon enfance, Et, comparant cet âge à l'âge d'aujourd'hui, 1e pleure ma couchette et mon bonheur immense Qui de mon horizon si vite s'est enfui. Et je parle à l'enfant qui ne peut me comprendre, Car je n'ai pas pour lui des termes assez doux; Et qui descend des cieux ne peut pas vite apprendre Le langage grossier que l'on parle chez nous. Et je lui dis: • Enfant, la joie est à ton âge; Les ennuis, les dégoüts viennent après vingt ans; La liberté, la paix, c'est là ton apanage, A nous la servitude ct les soucis du temps.


•.- i28Si lu tiens il garder pour ia nu.iL ton 4olL'( somm~

Pour le jour les:plaisirs et l es ~eux .tnomphants, Enfant demande à Dieu de ne Jamais être homme, Car le 'bonheur est faiL pour les petits enfants. Le Seigneur a cachè sous votre àréiller tèndtè Des songes étoilés, leurres délicieux ; . Et pour vous endormir les anges)font.ente~dre Les plus suaves airs que l'on module am: CICU:I:. Tu n 'as jamais pèrtsé qu'aux~papillqns, :l.u:t rosest A la blanche colombe au plulll.agc Sl pur, Et ce sont les reflets de ces charmantes choses Qui, la nuit, de ton rêve illuminent l'azur. A quoi sert de$~~ puisqu'en cc ~aun·e mouùé On recule en sa~ en avançant en Jours? . , Cristal quand nous naissons, nous ressemblons al onùe Qui reçoH du limon tout le long de son cours. Et dès l'instant fatal où l'on perd l'innoceJ_Jce, Adieu sommeil profond, songes du parad1s, Le rc~ords aussitôt saisit la conscience, . Et nous ne faisons plus que des rêves maudits. Puis, m'adressant à l'ange, à q1ù l'enfant res~cmble, Jo lui dis: Prolongez cc bienheureux sommml, Ou fa ites que bientôt le Seigneur vous rasso~hle, Et qu'il se trouve aux cieux à l'heure flu réve1L Ooi, gardez-le du sort d'une trop longue .vic Qui nc,fait qu'allonger not~e e";tl en ~e heu ; Notrc.toit.ici-ba:< nous est btcntot raVIe, Et le ti'onheur cons~lo.nt ne se trouve qu'en Dieu. Oh! ne le laissez pas mûrir poor notre monde, Car pour qui le c~nnatt le mon.dc ~st sans appas j Le sentier de la ne est un sentier un;nonde Où l'être humain trébuche et tombe a chaque pas. Mais lorsque l'innocent monte au ciel dans des rêvM, Et q~'il se croit assis près du petit Jésus, Ne le renvoyez pas sur les terrestres grèves, tta patrie est là-haut, qu'il n'en revienne plus! Je sais bien qu'ici-bas nous pleurerons sa perte, Car son gentil aspect nous est bien consolant, Et quand cet être pur tressaille, heureux, alerte, Dieu tourne ses regards vers ce monde croulant. llaintes grâces sur nous du parp.jis. descendent, Quand il joint ses deux mains\l\,pne à deux genoux, Les bénédictions qui sur lui se répandent En tombant sur son front rejaillissent sur noUll. 1tfais plutôt que de voir périr son innocence, Avant qu'il soit bien grand, ainsi que son malhem, Oh qu'il meure! qu'il meure avant l'adolescence, Et ~ela main de Dieu le moissonne en sa fleur.

Mesdemoiselles les institutrices qui désirent emprunter des lin'~S biLlio thèques scolaires peuvent le faire à la condition tou lPfois payer une contl'ibulion au moins égale à celle exigée de l\I~I. les L'OLlrt"age h Future ltfénauàe a été envoyé, il y a quelques à tous les souscripteurs dont les demandes étaient panenues temps. Un certain nombre d'exemplaires reslent à écouler, mais prix: de fr. 1, 50. ~-'====-

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Rome et ses souvenirs,

par 1\[ l'abhé Auvray. In-8•. }'r. S Cc livre est le fruit d'un l ong ct consciencieux travail. Dans les trente lcttrc.s récits dont il se compo;;c, l'attLcur fait p.lsSCL' sou~ l e3 yeux du lecteur l es in-...-hr•hles cl mcncilleux édifices de La capita le do monde catholique, qui cbat·ct suhj u ~ucnt ceux-In m ~me qui n'ont pas, pour en comprendre l es beautés, ct le cœur du chrétien. L'ab!Jé Auvray ne sc bnne pa~ il. décrire l e~ mon uBn commenpnt par Je:; apùtrcs, il raconte La vic do; saints ct de> martyrs, ll'·4MirnJS3anf. <Lnsi autant d'aliments à la piété qu'à la curiosité histori•JHC ct arHome y e:;t lit toot enti ~rc, avec le3 saintes émotions ct les grancls cnscipcmcnts llont l'âme sc sent pénétrée à la YUC du magnifique ensa:ublc de monn•ent.s ct d'institutions dans lc'}ttcl s'offro à. not1·c eJntemplaLion toute la sttile de.-; alèeles chrétiens.

Exercices ae piété Ilemlant la sainte 1nesse v~:~~~~s

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SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION -----------.c~9~~~----------

L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît le ter et le 15 de chaque mois, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement, pour la Suisse, 2 fr.- Union postale, 2 fr. 50 Annonces, prix 20 cent. la ligne ou son espace. Tout ounage dont l'ÉCOLE PRI~BIRE recevra delli exemplaires, aara droit à au annonce ou à on compte·renda, s'il y a lieu.

SOMJ.\:IA.IRE Education et enseignement. -Les punitions à l'école. Entraves à la bonne 1narche de beaucoup de nos écoles.J...e patriotisme. - De l'éducation morale en général. Patience, prudence, douceur nécessaires à un maiti·e. Variétés.- Avis scolaires.- Errata.

Tout ce qui concerne la pttblication doit être adressé à l' édi-

teur, llf. P. PIG NAT, secrétaire aH Département de /"Instruction publique, à Sion.


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