Supplément, l'Ecole primaire, Annexe No 11 Novembre 1924

Page 1

56 progrès en agrkuHure; même ceux d'e la r voix au<lori,sées ont depuis .IongtetJl>s Suisse centrale et des Grisons nous ont lé l'altenl'ion, mais dont on ne se '~''"œr..• bien devancé sous ce rapport. Si les pay- pas suJ!!isamment. sans de ces cantoJlis jouis·sent de plus de Une tâche éga,Jement de l''Bco~e d' bien-être, ils le doivent à <leu-r esprit d'in:lure est d'ensei:g:ner aux fu'turs agri tiative, leur tra.vaiJ intelligent et leurs ef- que la solidarité entre ies .produdeurs forts bien dirigés. un moyen puissant et elfficace d'assurer iEnmre dernièTement, il norus a été donné hénéhce justement attendu. de visiter ies marchés-concours organisés Il y a cedes dans toutes· les branches dans les cantons de Fribourg et de Berne J'agricultu re beaucuup d'amélli.orations pour les taureaux d<e la race tachetée. On Téaliser. L'Ecole "<i'' Ag~·iculture a été est a-gréablement surpris de constater Jes leut ex:près pour que la jeunesse du hauts prix payés pour le bétail d'élevage. vienne y puiser les conains•s·ances et 1 'Les anima.urx primés, et d'une bonne ascen· la formation nécessaires pour exécuter dance se vendent aisément de 2 à 4 mi11e fr. réformes. Elle ne se contente pas de et il n'est pas rare que des sujets atteignent les maux dont souffre notre agriculture; et même dêpassent les 10,000 &.. Ces résu<l- :nruque les remèdes éprouvés propres à tats répouissants sont ·l'~et d'une bonne surmonter. El''e tait œuvre {l'éducation compréhension de l'élevage et de la sélec- ~aisant aimer J.a terre et en y fixant les tion. Le bétail! présenté sur nos foires est nes gens par des liens solides, en très inégal. On doit constater que nos pay- pwcurant les moyens d'y vivre et d sans élèven1 tous ·les sujets sans distinction, l'ais·ance en exploitant le domaine au grand préjUJd~ce d'une amélioraüon ra.De plus, suivis au .point de vue tionnelle. Finira-t-on par se convaincre qu' comme à ce;lui lie l-a sc:ence, nos jeunes un arrimai n'atteim:Itr.a un prix réelaement ré· pren~ont à l'Ecole d'Agriculture des munérateur qu'au moment où sa valeur d'é- lurl,es précieuses d'ord-re, 'Je moralité, levage sera rprouV'ée. ToUl! en ne demandant travail, GUi leur resteront pour la vie. pas une somme de soins autremen1 exagéMentionnons encore en terminant que rée, J'élevage bien comipris deviend'ra ren- 1 é:èves de l'Ecole d' Agri,culture auront table. casion de faire, dans -les ateliers de forge Dans le même ortlre d'idées, au point de <de menuiserie un peu de prati,que sous vue de 1a viücullture et de l'ar'boriculture, conduite de maîtres d'état qui les l'fleole d' AgricuHure montrera auoc jeunes aux petites réparations couran'tes du gerrs GUi lui sont con:fiés qu'i1s doivent s'cl· riel agricole. forcer avan't tout de produire une qualité Nous croyons inutile d'insis·ter encore supérieure. -El<le lem indiquera ,Jes moyens :es avantages offiferts par l'Ecale d' s1lrs d'y parvenir. Le sole·il tant vanté du ture de Ohâteauneuf et de montrer ce Va:lais a mieux à faire que dorer les grap- les jeunes gens de toutes les pes provenant de cépages dont Je commel"ce de tou:es les régions du [ny•s peuvent ne veut pas, ou mûrir des fruits de seconcL ver dans son enseignement. Nous ne Choix. Si nous voulons que nos produits pas c;ue nombreux seront les paysans s'imposent sur 1e marché. produisons uni\ Valais qui auront à cœur de faire un quaHtê eJCcepfonnelle. L'Ecole d'Agriowltusacr:fice pour la préparation de leurs re enseignera de même à ne pas gâter par au métier d'agriculteur. une ma-nutention dêifectueus,e les produits ........... . . . . _..,...._ ,__, a10q uis au prix de bien des peiru!s; ceci est une question importante, sur laquelle des ~

_

· --~---

~

..

~,_

'

ECOLE PRIMAIRE ORGANE~DE

LA

SOCIETE VALAISAlllf E D'EDUCATIOlf SION, Novembre 1924

la soupJ.esse de l,e ur taille, l'élégance

Un appel aux instituteurs et la hardiesse de leurs mouvements? 1 Le (NP d',dctobre ide l'E,oole ,Pri:mai·r Ne ressentiraient-ils .pas, eux aussi, le rt nous a appris la !bonne nouv'elle de !besoin de r-etremper leurs âmes dans

l'introduction, sous 'les aus,pioes de S. le bain salutaire 1de la ,g râ·ce, d'ouvrir Mlgr Bider, d'e:x;erciœs de n~trai- plus lallg,ement leur esprit et leur -oœu r te pour tes inst itutri-ces. Nous nous ré- aux pensées de foi, aux sentiments de jouissons vivemen_t Ide œtt~ heureuse piété qui les soutiennent si puissaminitiative -et diu <tmllant sucees dont el- ment d'ans la ~belle œuvre de l'éduca· Je a été coUJronnée. IDe :g rand oœur tion et leur montrent sous un jour .plus aussi· nous féhcitons -les ·heureuses bé- radieux le noble but rà atteindr-e ? nêficiair·es de ,ces journ-ées de recueilS' iJ se trouvai~ un ,derta:in nombr-e de lement, de prière ,et de travail intérieur. maîtr,es disposés à se réunir .pour une A la même époque, un cours de retraite ·fermée de trois jours, point ~~e gymnastique rréunissait à IM~nthey une doute que !Monseigneur n'aocueille favingtaine d'instituteurs ~qut, pendant vora,blement l'expression de leur décinq jours de labeur int,ense, suivant sir ,et 'QlLe M. le 1Président 'Burgener Pexpression de l'un d'eux, ont retrem- n'octroie deux ou trois jours de ,congé pé leurs for<:es physiques en vue de pour en faciliter la réalisation, sans travailler avec plus d'entrain et de mé- pa<der d'un petit concours pécuniaire !bode au dévelo;ppement -corpo.rel de pour la fa:voriser. la jeunesse ~qui ]'eur est ,confi-ée. C'-est une idée à lancer, un essai à IDe ces dames ou de ces messieurs, ·faire, à l'instar de -ce 1qui se passe dans à qui est échue la meilleure part? 'Les d 'auvr-es .cantons et en d'autres pays. régents se résigneront·ils ide !bonne Que œu~ qui v,eul,entA le , tenter_ ·en grâce à se contenter de parader, de 1 donnent avts, au plus, tot, .a 1a prrecfaire adnlirer la lforoe de leurs ibkeps. 1 tion de I':Eoole normale 'qui serait heu-

o.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.