L'Ecole primaire Décembre 1923, Annexe No 12

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48 à. laG_ueHe el~e corrware volontiers tout ce qui \peut être un 5u~et de conversation. •E lie par~e

généra1lement haut, comme une persotme

albso~ument sûre de ce qu'elle avance. Dans

l.a ICOffi'e<rSation, elle dherC!Je presque toujours à .mettre ses idées en évidence, sinon à les im;poser! Souvent, ses alf~ir.mation-s soot Ide cel•les qui n'adlmetlent pas de réplique; c'est probalb!lement là une des conséque-n ces de sa vocat:on. L'institutrice est généraQement portée à la m<J!<1uerie, certaines sont ~me très moqueuses! .L'in-dulgence n'est pas péché mignon de cette intéressante classe de la so~iété! L'institutrice a , en général, un goût assez; marqui pour les arts , la musique et la peinture notamment ; ou, du moins, el!.e affecte en a!Voir le goût. H est ginérallement assez; d ilfifici le de convaincre une imtitutrice, trrlê!me sur des su,jets étrangers ià. ses connais'sances. :BUe a bon cœur et lt"este rarement insensibl!e aux misères d'auta-ui ; cependant en vieiqlissant, eille aurait la tendance à denir .quetque peu re·vêdle, mêm~, da~s cer: 1!-a.ins .cas, pénible! 11 est certams vrn-s qu1 iacÏigiri·s sent colllli111e elh1e en prenant d~ l'âge. [.'institutriœ se marie ou très Jeune. ou asEez; taro. soU!Vent -p as du tout! En société, el~e est 'plus avancée et s'Î1111POSe moins volontiers que son coJlègue ma"SCU1in. Une réunion d1'i nstitutrices est toujours très <Yaie et tres .animée. En " tout état de cause, et soit dit sans mali-ce. l'!nstitutLire est le dé'Vouement personnifié . sau~ quel:jues très . rares exceptions. Je n'ai nullement l'intention. de di_sséq_uer !ci tous 1es genres d'insti tutnœs, m Jnettl~ ;l'une ld'cl·l es en particulier, ~e me bornera• donc à ces quekue~ gén-éraHfés qui me semblent di~Peind're assez bien cette intéressante col'1poration qui m'e·st ,sy:m!Pa·thique entre tou. ies. :Pier.re OZMRE.

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et vibrant g_ui reçoit le contre-coup des émo. tions de J'âme, -c'fS\ le cœur. !Pour nous -aider à nous servir du nôtre, Dieu nous a montré, nous a donné le sien. Copions-le aiin que notre vie reçowe une irnpu:sion heureuse et sainte, nos intentions une va·Jeur réelle. nos a.ctes un prix inesti. ma ble.

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L'amitié C'est un bloc de granit, c'est la !leur éternelle, C'est le don Je plus cher et le plus précieux:, C'est une aJ.fectiou bien douce, malemel\e, C'est un ~en ti ment p ur qui doit venir des cieux. L'amitié vient de l'âme et non de la prunelle; Contraire de l'amour, qui vie~lt souvent des [yeux Et qui s'éteint aussi vite qu'une étincelle, •L 'amitié rajeunit lorsque l'on devient vieux. Paul Castella.

Le pilote à bord Un vieux capitaine de navi-r e, retiré à Aix, et membre de l'adoration nocturne, vena it de recevoir le saint Viatique. ~Commen,t allez-vous? lui demande-t-on. _ Ça va hien, ça va bien, « le pilote est à lbor.d· • Pensée Un dimanohe, je me dirigeais toute joyeu· se vers l'allée des marroniers , ·c 'était le prin· lellli.Ps; âe 'voulais jouir .d es 'beautés de la na_ture. Hélas! déception cruelle! On ava1t émondé mes chers arbres. 'Les bram:hes, d~· ~Ft chargées de bourgeons ver'd.oya~ts. étaient tà g isant à terre! -En voyant ce ldesas~re, en pensant c,u'il me iaudlt"ait attendre trots ans avant de· le voir réparé, mon cœur se serra !bien ~ort. Cependant mon angoisse dura peu. Si •j'étais dans un autre monast~re, ~· sais-je, qu'est-ce que ·c ela me _ferart qu on coupât entièrement les marronmers d~ Car· mel de Lisieux. Je ne veux plus me i~tre ~ =~ct ott.= ;peine des choses passagères ; mon Bien-Al· Le cœur de Jésus rné me iiend:ra lieu de tout. Je veux me proNotre Dieu, devenu par amour notre S~u­ mener sans cesse sous les bosquets de son 'Veur el notre Frère, n'est p1s seulement ~A­ amour. auxquels personne ne peut touob(r. mi bien aimé, le soutien, •Je guide; il est en-s. Thérèse de l'Enfant Jésus. core et surtout: le modèle. Tous, nous possédons -u n oig,ane délicat

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ECOLE tlf PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAIS.Alllll D.EDUCATIOll SION, Décembre 1923

casion de •la: discussion du bu•dget. En .effet. la situation matéri·ell-e de notre Que: le · peuple soit instruü tant persc.nnel enseiJ-g-nant primaire, améliorée en ces ·dernières 1années dans des qu'on voudra, mai(qu'ille)oit avant ·conditions déjià r-estreintes (pour ne pas tout de sa religion. Travailler a lui dire plus; se trouve en-core amoindrie donner plus d'instruction sans le par la diminution de 35,000 fr. du crérendre plus religieux, c' est tombm· dit -préJvu comme :pari .de -l''Etat au traitement. 'Ce ahiffre representait des aldans une des plus grandes fautes locations sup;plémentaires absolument que l'on puisse commettre pour le modestes et plus que ~ ustifiées. Ce gesrna/heur de la societe : alors, au Ueu te regrettabl-e du l)OUIVoir l~islatif est de placer avec précaution: des flam- .bien a.LHgeant .à constater, quoi 4u'il beaux de distance en distance pou1· 'lui ait été inspiré ,par le souci ·d'ailleurs lou.alble d'éJqui-lilbr-er le ibudget au mo~clairer dans les ténèbres, on alluyen d'économies, soit de réductions me au hasard des torches qui peu- dans tous les domaines de l'a·dministration cantonale. C'est donc ici par vent causer un vaste iKcendie. 43 voix -contre 24 que nos pères eonsFrayssinous · crits ont adopre le I?Oint -de vue -die ·la - t tott= Commission et du Conseil -d>Etat. La situation matérielle !En c-ette circonstan.ce, notre personde nos instituteurs. , nel -enseignant a .com,pté une fois de C'est aveo un vrai dhagrin que nous 1 p1us de chauds et élolqu-ents délf-ens-eurs enre'gis11fons le «~Ote émis .par le Grand de leuPs légitimes intérêts et de leurs c~nseil dans sa dernière session 'à l'oc.. . ijustes revendications. :ra.rmi eux se

Pensée


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60 sont fait remarfquer notamment M. le formule de consécration là réciter dans députê Thomas ainsi rque 'M. le Con- tes classes. dont IVOici 'le texte: TII'ès doux Jésus, notre Ami et notre ·Mosemer d''Ert:at 'Burgener, Chef du l)é.. partement de l'Instruction publique, kièle, Claignez ,jeter sur nous ovos regard$ qui n'a pas hésité ·à se sé'parer ici de pleins d'amour et de !bonté. - Nous som. s·es <:ollè\!rues du •f!ouver.-. ement pour mes à vous et nous l[le !Voulons appartenir nlaider la juste et intéressante C::'lUSe qu'à Vous. - mais afin de nous unir plu, de ses swbordonnés. IMalJheureusernPnt. intimement à Vous, vo~ci qu'en ce jour toute tous ·leurs effoT~s sont venus se bri·s er notre cla·sse se cons.a~re spontanément l contre •l a vo1onté ten.a<:e et ·irréd,,di- votre Sacré..(Jœuœ-. \Nous venons ~ Vous, qui êtes Je foyer de lble de nos déoutés de ro•f!ner o<~rtout toute lumière, la 15ourœ ldu vrai bonheur, sans se demander si toutes leur·s rériucJ'abîme de toutes les /Vertus. Soyez le Roi de tion~ nf" ressemblent !Pas ·ouelouefnio; à des économies dle 'bouls de dhandel- nos intelligences pour les éclairer de votre les. Quoi ou'i~ en soit. le corps ensei- !Vérité; - soyez Je Roi de nos volontés pour t~rnant gardera une fois de plus un les préserver du péChé; - soyez. le Roi de souvenir ému et reconnaissant à ses nos oœurs pour les· défendre contre toute 'bri1lants dêf.enseurs 'J)Ottr leur vigou- ailfecf.on :dangereuse. 'Vous aNez ld'it. « 1Laissez venir à moi les reuse intervention tqui, il n'en doute pas. ne saurait mantq uer de se repro- petits eniants • ; -- mais, hélas! les· im.ples duire dans un .avenir prochain pour voudlraient Vous arr31Cher l'enf-ance et la jeu· avoir alors •g ain de cause, espérons-le nesse ef Vous !bannir de .J'école. - En ~­ parat:on de cet outrage si sensible à votn P. du moins.

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Intronisation do Sacré-Cœur dans Jes tlcoles ·Le Bulletin. .p.éd~of{iqu.e, l'excellent ongane ·d e 1l.a· Soâété frlbow~oise tf E· 'duica~ion - IStœur aînée de celle du Valais - nou~ apprend que M. l'abbé tDessi.bo1.lii1J! - le r·aJrretté directeur récemment décédé de l'école normale de Hauterive - avait une grande dévotion au Oœurr Sacré ·de jésus. Il était conv.aincu dle 'l'eiifica.oire •de cette pieuse pratique au .p oint de vue éducatif, et il conseiUait vo•lonher•s .au <:O·r ps ensei•gna.nt d'introniser 'le tSa·cre Oœur dans les dasses. Avec raison il ·oensait que la vo'lontê et 1e oœur odes élèves ne resteraient 1>as indifférents devant l'ima•g·e de œ divin iM:aît~e Jqui, aux jours de sa vie mortelle, remoignait aux enlfants une !Predilection si touchante. tPour IQue les enfants aient plus vive •l'impressiO'Il ·d'êtr·e tà l'école sous le regar·d du Sa·cré-Oœur, H avait fait approuver ·parr l'autorité ·diocésaine une

CœUI très aimant. nous Vous IProclamon~ le Roi de notre dasse. - Venez-y commander en 'Maître; - ôtez-en tout œ qui vous déplaît ef •faites-v fleuriœ- toutes les vertus llurtout ~'humilité, l'dbéissanœ et la dharité. 0 Roi d'amour! nous mettons en Vous seul toute notre con'iiance, ocar nous avons peur de notre faiblesse. - Nous albandon· nons cO<tre passé à votre m 'séricorj:le infinie. Je ,présent .à l'action souveraine de votre grâice l'avenir à votre di.vine Providence. Bénissez-nous, ô Jésus! nous Vous le de· mandons •humblerœnt par la Très S1inte Vierge Marie notre .Mère et la vôtre; - bé· nissez nos .paa-ents et toutes les personnes t;ui s'occupent de notre éducaEon. - Que votre kiiovin Cœur soit pour eux et pour nous l'arche s·ainte qui d'o it nous sauver! fLoué, akiOII'é, aimé, soit à jQmais dans notre classe le Sacré Cœur de Jésus! Ainsi soit-il.

!Les memlbres du corps enseignant .q ui ont suilvi le conseil •du vénéré défunt n'ont 'PaS eu ·à ·s'en repentir, ajoute le BuNeün. 1llls ont constaté du tjour au lendemain, citez les enfants, plus

de respect, de soumiSSion, ·d'application. de d·isdpline: ils ont vérifié que rien ne ren:d la volonté JPlus souple, plus docile, plus généreuse comme 1a charité puisée là son foyer le plus ardent : le Cœur 'Sacré de Jésus.

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nous a montré dans le Ohrist le vrai. RénovatetAr 'da monJde. Comme conclusion du présent appel, aue le Corps ·e nsdgnant primaire du V·a lais et cha-cun de •ses membres en particulier se souvierme de la promesse !formelle •q ue voici tfaite par Notre Sei•gneur ]ésus-Christ lui-miême à sa fidèle servante Ste 'Marguerite-Marie:

L'idée lancée dans le Bulletin pé'daf!Of{~que pour le •canton de •f ribourg Ceux qui propageront ·cette dévon'est pas albsolument nouvelle. Les leeleuPS de f Eao/e '{Jrbn.ai.re se rappelle- tion auro!'lt leur nom écrit dans mon ront. en éfifet, qu'die a été mise en cœur et il n'en sera jamais effacé. a!Vant et dé'velo,ppée l'an dernier dans Que 'ce soit fl(}tre Qlb.}ecttf de ralHe· •le pré~ent {)t1gane !Pélr une de ses cor- ment à tous au seuil de l'année noureSIPO'Il1dantes fQ u.i aififirm ait s~être très velle dont quelques jours seulement bi·en trouvée de la réalisation, avec le · nous séParent. 1P. P. -0concours de l'autor-ité paroissia-le. du prCiiet d'introniser le Bacré-Cœur dans Faire aimer l'école son école. 'Depuis lors. ~ notre connaisAu temps des vieux magisters à fésance. œtte pieuse pratique a été introduite d~ns un cer~a;n nombrP tie ru:t.e, •l 'étourdi inconscient ressentait pour l'école un attrait absolument nécl ::~ s~~s Véll<~isannes o•'t l'on se féJi.cite gatif. De lfor•ce plus que de •g ré il asvivPmer.t d'v .a.voir atdhéré. Cela étant, le mom.Pnt nous papît sistait aux leçons dont h1 <:rainte était nrO'nioP onu.r rxnrimPT l" . vœ11 ou'uo. la compa•rne assidue et !fi•dèle. P auvre nouvel élan, dflns le sens de celui .pré- ·être. tiraillé d'un côté par son temPéconi~é !Dar notre con1rère péd<agogique rament, de l'autre oar une lé~itime de fri.boung. se manifest·e, cela pour 1e prélhen!:-iOn de la férule. je •le vois endiocèse de Sion, en raison <fpg nom- core: œt œil mourant de lièvre traqué breux motifs tou.s d'un ordre élevé .qui rév·eille en moi une grande pitié. Pour mi'}itent en sa fallfeur. · avoir, dans mes jeunes années, sou·f· INos instituteurs et nos institutrrices fert de ce tall>leau, trente ans j'ai mécahhohques ne sauraient d'ailJ.eurs ou- dité sur celte maxime: «\La crainte est blier 1Qur le Va'la is a étP. 'faiV'lrisé d'Hn en. éducation une mau'Vlaise ·CODseillèren.ouvellemrnt de c<>nsécration au Sa· re. » Quel fruit 'Peut .r etirer de ses lecré-n ::eur <À !'occAsion 1d e 1'avènemf'n.t con-; l'enfant sans cesse albsortbé à conr'~ \S. G . 1M1Qir 'Bieler. qui s'.e st rfv~Jé sièérer l'œil plus ou moins .courrou-cé c1éi à dans son tout premier et splendi· du maître?... Qu'il y a •loin de lià au de mandement, ·comme un fewent de ·conseil de 'J'Alpôtre: «ISe faire tout à la dévotion au cœur sacré <le jésus. tou~. p our gaJJ!fier des âmes à JésusAussi, en se ·dévouant activement à Oh.lfist! , oelle-ci dlans ses if.ormes diverrses adOui, fair·e a·imer 1'éc(}le ·est un sûr mises par l'autorité ecdésiastilque, nos mQIYen de réussite. :Le maître ne 'doit maîtres et maîtresses d~école auront 1e pas être ·atix veux de ·l'enfant cet être P1aisir de ·C(}rres.p~ndre aux •pieux dé- ·que rien ne déride, accueillant du mêS'irs de J..eur véP.éré évêque ·e t de tout me regar:d l·e lbi·en et le mal, cette senl'éPiSCOIPat sui•sse •d'une manièr:e géné- tin·el•le aux a!J!Uets. avide d'une occarale, dont la .dernièr;e !lettre 'pastorale si{)n de punir. !Heureux d'un succès

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rempol'té. d'un beau 1g este de camarade, d'une aP!Plication soutenue, le maître doit a·p!pla'lldir, féliciter, encoura•g.er, en un mot voir ·et sentir. Que 1a punition, que 'la mautvaise note soient l'e~cepti011 et. 1qu'·en ce cas J.e •geste soit em<preint d'une noble tri S'tesse! Il est de toute nécessité, pour arriver à bon· ne ~in. de s'a·pipuyer s ur il e principe \fonld.amJenlf.a l : réoomlpense , prom1se ~ celui qui fait bien, somme de mérites ... 1Po·rter l'enfant au ibi·en .et ià la vertu, c'est l'adheminer sûr.ement rvers l'amour d'll travaiL et dès lors c't-st lui faire d'instind aimer sa tâche d'écolier. Il ne reste olus ensuite qu'à faJV'lriser son émulation rpar de petites industries. S'intéresser avec lui aux menus rpetits riens 1qui .te charment. sourir·e à ses ieux. c'est lP. moyeTJ. ·de s'attirer son af.fection ·et d~être, par 1e .f ait. mieux comn.ris, mieux olbéi. !faire aimer l'école. c'est enco'fe mesurer la ~âche .de 1'en!fant à s•es capacités. IPour Qlbtenir Jbeaucoup, il faut tou~ours -compter sur •l a bonne volonté de l'écolier, mais il faut se ·g axder d'en abuser, ne pas le surchatWer de ·de\:'Oirs et leçons qui n'ont pas été aupa·r avant !fenldues int.,l'liig~bles par une bonne 'PréParation. Que les exercict"s n e s•oient point arides! Je me souviens .avoir vu un enfant de •8 ans :P asser ses six mois de classe sans autre exercic.;o oue des ·ccmies monotones où il dévait, •à l:l suite de dhaiQue mot. ali<gner ·d es chiffres indilquant •l e nomlbre rie lett!1es, le nomlbre de !V·OY.e'lles. le nombre· de consonnes. 'Son frère, plus âgé, arrivai·t ·dha.que soir au logis avec une longue liste ·de ·cal·cu:ls où il ne voyait que du bleu. 'Le lendemain ·de beaux f. alignés en maflge indiquaient le résuHat ··de ce travail à rmaire: du bor~e on passait à ·l'aveUJgl•e cette fois. car le maître avait ·dit : « dans la rèIJ211e d'intérêt il faut multiphr. 'PUis diviser» diviser! 1quand l'ad.dition offrait déjà tant de··difficultés! Sans te-·

nir coffilpte du peu de profit retiré de œtte ~âdhe, il est ~acile d'en imaginer 1es attraits. ISi on ne peut s'intéresser 'à des ·exercices tout mécaniques, on doH: détester ceux 1qu'on ne comprend point. ne Là 'insu·ccès ·du maître et dégoîtt de l'élève. L'enhnt doit être soutenu par cette idée que s es ~orts •l'a. mèneront, sinon au plein succès du moins à un avanta,g e que son maître constatera avec plaisir et .qui l'encoura·g·er.a. Quelque faibles que soient les· apti· tudes de ·certains élèv.es. le maître doit mettre son aœur et son •t alent à disti111l!uer en ·elles un point sur lequel ils sont moins à plaindre et, par ce petit avantage, leur monfu"er qu'ils sont ca!Paibles d'arriver au succès. Il y a là un moyen d'attirer l'attention des plus rebelles et de se concilier leur affpction ·faire aimer l'éco·le, -c'·e st pnNenir 1es ennuis d'une fréquentation irrêguliè. re, c'est eviter les ,crit~ques de3 parenrs, -c'est intéresser tout un village au déVeloppement inteUectuel, .c'est rendre fructu.eux les efforts tentés <h part et d'autre. et c'est surtout fair·e monter le niv·eau moral de. •l•a société. C. D. --- 1\

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Le choix de nos lectures

toutes œs ,dhoses ·e t tque vous aîtrez le •degré de ·dév·eloppement ~a·cune d'elles, j.e <Comp·r ends aisé~~tnt que vous soyez emibarr.assé sur choix de rvoo lectures. tenant supposons, mes chers puislque nous habitons un où la IDélJiMité de ses habitants de l'a.g riculture. que nous atffaire là un ·a1gori.culteur. Celuiâgé de ... , il s'est rendu compte sa situation sur t(}us 1es 'Points; ne .t-il pas, ·dans œ .cas. s'i1 veut t?Ue es lut profitent, clhoisir, -pour ir ou améliorer sa situation des livres l'instruisant sur mécanisme de I.a comptalbilité et de rentabilité? 'Pour devenir 'llfl bon , ne devm-t-il .Pas se procudes volumes ~raitant purement de ~ran·che agri,co·l e? !Pour -fortifier sa "tution 'Pihvstque ou morale '])ar culture de soi-même, ne ·devra·Pas ·liTe des ouvr:ag-es énuméœs qualités si indispensaà Fhomme d'aujour·d'hui? soit pour rehausser. s'il y a lieu, l'ésocial de son milieu, ne devra-t-il app·ren d'fe à connaître et :à étuf.es !besoins moTaux ou matériels la /POpulation, ·en s'a,CJhetant ou en t des owvra'ges d'auteurs sou-cieux 'bien de l'humanité? !Certainement! _,,nL1rP 7 '-"'"' ! Donc, part.ant de ce •d'ordre, 1e ne crois plus que serez emibanassé sur le dhoix de lectures. Et lorsque !VOUs .aurez sufdéveloppé IVOS a>ptitudes, sevos !besoins, à mesure ~que l·e les circonstances, il vous sepermis, mais seulement alors, de c!hoix d'ouvra;g.es qui ne rvous seplus de première nécessité. H. R.oduif. -:J:tott= 1

Il sera sans doute arrivé à nombre de lecteurs de se poser cette .question en particulier: Que dois-1e lire? Et -cour toute réponse. sans y ap-porter beaucoup •de réflexion, on se sera contenté de lire ce !que l'occasion vous présente. Eh !bi·en non! Si !VOus ~erme!· t·ez qu'un jeune l·ecteur vous fasse •part de ses réflexions, aJVant de répon· dre à cettte question si imiporlante el de faire le ·choix de ses lectures, ne serait-ce pas bon de considér·er avant tout: !Son âge, sa s·i tuation économique. sa 'prolfession, sa ·constitution physi:que la vérité est iTTljpéris·saib~e et finit toupar 1riorrq)her. Les d6faifes d'u men· ,et mora'le, et enfin son milieu social, sont pe:rpétue!Jes. etc. Qwand vous aur·ez examiné sérieu·

Comment une institutrice s'y prit pour intéresser ses élèves à l'œuvre de Pro Juventute.

Void .quatr.e ~Tandes semaines que .Ma.ri·e .maruque les dasses », Temarque la ma·îrresse -en ouvrant sa l·eçon. ,o::P.auvr·e ·chère enfant », pourvu q-ue sa maladie ne la tienne pas t'I"OiP longteffilps é1oignée de .Pécole! - " Déjà dans l•a classe en dessous, eUe manquait bien souvent », répond une fil-Jett·e. « 'El'le n'est ~amais tout à fait .bien portante. Il faudrait ... je ne sais pas •quoi. '' - « 1Th bien. je le sais, moi », rèprend 'l'institutrice. «Si vous lui écriviez des lettres pour lui donner vos conse11s. Ce serait peut-être uHie. » Sitôt dit, sitôt fait. 'Les lettres écrites. on se mit ,à ,]es lire en commun. Les unes do;maient 'des. re~les d'llwgi.ène, les autr·es recommandaient 'à Mane de s'annoncer auprès d'une société qui possédait une maison de con!Valescen·œ pour écoliers, etc. 'La maîtr.esse 'fassem!bla ·d"albord l·e s conseils relatifs l'.hvg-iène et, pen dant la !eçon de dess in, tout le monde se mit à prél,parer des ·cartons sur •lesq uels on ·c olla des précept·~ composés de ·Iettres découpées daŒs des journaux. Chaque précepte fut entouré d'un .cadre en bandes de papier de couleur, et le !Carton muni d'un rutban pour le suspendre. lVoici oe qu'on lisait sur les .cartons : 1. ILéiJVe-toi ·cha;que jour bien soigneusement. 2 . .Ba~_gne-toi souV'en·t , en été dans le lac ou la rivière. en hirver dans les bains scolaires 3. Brosse-to·i•"ré_gulièrement les d~nts. 4. Tiens-toi droite sur ta .chaise. 5. Respire S(}UVent bien Dr<>fond quand tu es en !J)lein air, ek. · \Pendant quelique temps, les petits talbl·eaux restèrent suspendus à l'écol•e, puis dhaique élève en emporta chez ,lui. L"institutrice ·examinait .ohaq ue 'JOUr les enfants .à leur 'arrivée à l'école. « Ah toi, tu t'es souVienue du No 3»

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disait-e.lle à l'une. « Et toi, t·es mains !bien pro·pres me prouvent que tu as appris par eœur le No 1. Voi~à qui est <hien.» !Un jour, une élèv·e anr>.onça qu'il était inutile d'-envover des conseils à Marie, une de ces dames de la Charité s'occupant •d'elle et la voyant tous ·l·es jours, mais on voudrait l'envoyer quel:que part !POUr se remettre et l'on ne sait pas où. Cela donne l'occasion d'énumérer les étalblis,sements, les asiles auxquels on pourrait s'adresser. On étudi·e aussi 1la manière de sty pren· dre. On oher·dhe donc les endroits sur 'l<r carle ou sur 'l·e plan ·de la ville. !Voilà •qui est hien. \Parmi tous ces établissements. il s'·en trou~·era bien un .qui recevra !Marie. Mais œ n'est pas tout Il .faudra pay.e r sa pension, et sa mère sera dblig;ée d:e .t ravailler encore 1pl•us dur, pauvre !femme! «'Si nous faisions une col'lecle», •SU',glj!'ère Jacqueline, « i'ai vin.g-t -centimes dans ma tireUre. je 'les donnerai ~olontiers ». «!Et puis. dit une aurtr.e, si on en parlait là ·MHe N. qui est de Pro Juventute, 1Elle a déjà aidé bien du monde». « Bonne idée, avec ce que nous récoHerons entre noUs ·et ce que donnera IMlle N., cela fera déj.à une joEe somme. » Naturellement on en vient à par11er ·de 'P ro Juventute, des timbres, des ca.rtes, ·des !Petits enfants suisses ·de l'é· tranger 1que IPro Ju~entute a fait venir l'été dernier, et l'on :finit par promettre de faire tout son possible pour favoTiser 'l a \'\ente Ides timbres et cartes en décemh·re -en offrant à 'M.U.e N. d'aller les vendre de ,por•te en porte. =t:t:ott=

quelque sort.e la bon té dans le 111111....,s·n•J ..." pas fair·e un effort éducati·f ment. les diffku1tês n'en soient pas De fait, il y a beaucou,p 'Cie gens par œtte chose misérable et ont bon cœur. et il v en a t'fès Peu qu'on appelle «les potins»? soient véritablement bienv·eillants, une !POésie tà ola ·g loire •de sa n'accueillent pas volontiers une qui seilllble a<Voir été vraiment sance et ne la colportent pas avec et bienveillante, VictOT Hugo a gère té. Les personnes qui ont cette .bonte prompt à ternir les choses les .plus !érieure qui ·f ait croire au bien belles. ;qu'rau mal. qui rpousse à e~cuser louange est sans pieds et le blâme a des tôt ·q u'à charger. sont l'exœption ailes. !Pendant. c'est pour ces · ·q ue 'la vie es•t belle, et ce sont Voilà le doux exemple ·q u'il faut placréent l'atmosp;hère de bonne . (tl devant nos élèves, et en particulier déciproque ·dans laquene on peut ;vant nos écolières, qui, en deven·a~t vailler avec .plaisir et progresser is femmes bienveillantes, peuvent fatment. . Il y a, en effet, u.n te!J.ement pour adoucir la vie de deH. P . réel à penser que 'humanité mauvaise, que les gens ·q u'on te ont plus de qualités que .de Le patriotisme chrétien et va,lent d'1être aimés.... ·e t il y a Toul le monde est ob1igé d'aimer sa pa· si une J.iberté dé1icieuse. pour et les dhrétiens en particulier, car le travaillen• rà ne pas senfir autour c'est l'application du devoir de la malveillanc-e et l;:1 suspicion. envers son propre plllys. Qu'on ne •E'>t-il facile de dév·elopper la ,pas que l'amour de la pa·trie exdue vei'llance chez les enfants? l'amour Ide l'humanité tout entiècet emeignement comme 1pour "~'"u'l.u.,- C'est une i1Jusion de croire qu'humanité 1d'autres. l'exemple est un des Jllfrie soient en 'COtltradiction et qu'il iailleu:rs moyens. renier l'une au nom de l'autre. !L'Bglise, Il ne faut pas dir·e 1devant les es! pourtant universelle et cosmopolite, fants du mal des uns et des cet intemat:onalisme et cette aposQu.and un enfant vous apporte nationale. Mais l'amour de b patrie, défavorable qui ·court sur q peut a'Voir ses rnani~estations extérieures, il faut lui ·dir·e: « 'E'S-tu bien sûr ·que doit pas s'y arrêter exclusivement, cher soit vrai? On dit ·quel·quefois. sur plufô! à se montrer lécond en œuvres très braves gens. de lYien vilaines et ld:ura>bles. •Le ·véritalble amour de la SPS. et on leu.r ·fait ·b eaucoup de doi·f se manifester, outre le traTl ne faut 088 croire trop· vite le pour l'a~acroissement des biens matéet il ne faut iamais répéter ce qui par Ja formation d'une jeunesse honnuire ·à que1qu'un. » actiJve, religieuse, douée d'un caractère Les enfants suivront peu à. peu et fort, comme par le secours acLa Blenvetllance ibonne ·règle intellectuelle de ne à 1a misère d'autrui, par l'élévation On s'occupe, ·dans certaines écoles, croire t out ce qu'on dit... et. humbles, par l'abnégation, Jpar la sainte d'enseigner aux enfants la bonté, ce à dans la ~bienveillance, us n 'auront on en vue du bien-être commun, tou·quoi on ne peut ·qu'applaudir de tout sir à parler ·des autres que pour en choses qui Heuriront sur la tige de la · sincèrement professée et pratiquée. cœur. .Mai·s on ne se 'Préoécupe peut- re du bien. être pas suffisamment de dévelo!p!La vi.e est •de 1plus en plus (Extrait d'une lettre collectiNe de l'épi.scoper en eux la bien.veütance. qui, ·est en à vivre 1'0Vr beaucoup de .gens. Ne Jill de Lombardie au clergé et aux fidè!es.)

Récréation DtathéDtatlqa.e

Pour lroUIVer .la cfu·te (tjour, mois, année) de la naissanœ !rle quelqu'un, faites-lui d'aborid laire les opérations sui.vantes: 1. doubler le ~uantième du mois de sa naissance; 3. ajouter 4 au produit; 3. multiplier ce iota\ par 50 ; 4. aJjouter au produit le nombre correspolldaof à la ,place occupée dans l'année, par le mois de la naissance; 5. multiplier ce total par 100; · 6. retrancher le no.m'bre correspondant à l'âge de la personne {!POUr obtenir cel â~e . retrancher s:mplacement le millésime de l'année en cours du millésime Ide l'année de la naissance). 'Demandez a1ors le nombre obtenu; de ce nombre retranchez 19886; le résutta-f de l'o· pération vous donne jour, mois et année de la na i1SS\1nce. Exemiple: Su1ppooons que ta personne in· . terrogée soit née le 15 mai 1883 (15-'83); la suite Jdes QPérat;ons indiauées donne: 15 X: 2+4 X 50+5X 100-170469. Ce 'n()ll1ibte vous étant indiqué, vous en relranooez la constante 19886. ce qui vous donne 150583. il est donc facile de voir GUe la JPel'SOnne en cause est née le 15-05-83. :Le nomlbre 19886 est une constante in1Va-

riaible pour trouver l'âge des !Personnes nées pendant le dix-neu:vième s:ècle; pour les dates apparienant aux siècles antérieurs, on retranohe de ce nombre autant de iois 100 qu' i~ y a Jde-- siècles de recul. Ce nombre devient donc 19736 sui!Vanf .que la personne en cause est née avant 1800. D'autre part, le nombre-clef est exact pour toute ·l'année 1914; ,pour 1915, il faut retran\Cher 1; pour 1916, retrancher 2, efc., en di· \flbÏnuEion d 1une !Unité pour dhaque année postérieure à 1914. La PorcoDtétrle

1Point n'est besoin de vous ,présenter mou ami Quatétrois•fon:sept; vous le connaissez Ide 1ongue date. Cet éminent calculateur m'a,pprurut hier brand:ssant d'une main triompha, le sa démonstration ..


Supplément du JVo 1 de ,l' &cole'' (19~3) - Je vous l'ai toujours dit, s'é;cria-t-il. IL'aritlhmétique est la plus belle des scien'c es·.·. Il n 'est pas de problème qui lui résis te! . lEt c~mme 'i e ripostais par un sourire scept·que, tl m'asséna: - Je suppose qu'on vous donne un co-

olwn ... - ? ? ? - Un cochon . . . sans balance ... - ? ? ? - Et qu 'on vous demande de déte~miner son poidis. . . Que ~eriez-vous? Je restai coi. . Quatétrois-Fonscpt exulta, et, dép~oyant son joumal me lut: Moyen d'étaiblir le poids d'un cochon sans

le peser:

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de Rio de Janeiro. Une colline haute de ~ m~tres, le c Carcovado • , lui serJVira de Le mot de Noël ffiler ~t gigantesque piédestal. !EnŒin, un tre tPJédesta'l s;cu!pté, élevé de 12 mètres Quei mot lointain, .séraphique et sumaIPOrte~a la. statue du Rédempteur, <;ui ' turellement doux que celui de Noël! On didira e',1e-meme 35 mètres. rait le pseudony,me de Dieu quand il était iLe Ohrist, qui se verra ainsi de très petit. t.'lot qui chante, mot qui tinte, mot qui est r~réseuté avec la tête droite et le prie da~s la g~ieté, mot ten~e d'église, allè· tourné ver.s le ciel. De la main droite et p1eux, frere d' • Alle1Ula •, mot d'action :e la ·c roix, tan/dis que de la main gaucbe le grâces qui monte et voltige avec des deshent le g'lolbe, symbole d'U monde qu'il ~~~ a oins de cantique et dont le musical écho se ~gèle si ,suavement dans Je bleu vitrail de _ En!in, rappelons auss·i que .les plus Hrande Nuit... 'M ot q-u'on n'imagine jamai.s etes statues· dans ~e monde, sont: la • acé droit -comme ceux de la terre, mais qui té éclairant le monde », du sculpteur 11 çais Bartholomé, qui est située dans la semble tou-j ours écrit «in exœlsis • sur ces ~oueuses banderoles que dérou.Jent, au bout 'de de New-York EJlle a 36 m. de haut statue de saint Oharles Borromée a 23 · de petites mains, deuoc anges d'avant-garde p~voisés d'ailes . .. tres, à Arona (lta1ie). La Vierge de Dame du Puy n'a <;ue 16 mètres. Ce mot donne courage. IL exhorte. Il fait tférer et se souvenir. II nous grandit, en Un viel apologue allemand JII!S rapetissant. C'est un mot qui dilate, Un apoilogue al1lemand du XVIe tbaulfe, rapproche et réconcilie, qu.i pénous apprend l'idée qu'à cette époque on ele comme un sarment, qui met un cierge faisait Ides ditVe11ses natious européeooes. an front et des r oses au ·c œur. Après 'la preremar·c;uera que l'Angleterre n'est pas lllière joie de naître ce jour-là, la dernière mée, signe qu'elle coll'l'tait peu dans serait d'y mourir, faveur logique aussi, la nion germanique d'wlors. Que les -temps 110rt étant par excellence l'aube suprême, Changés! l'essentiel!e résurrection, la .porte de la seule • 1« ILo~que le diaJbile Iut précipité du vie, l'aurore et le matin de tout le Noël de ~~ se bnsa, wan~ d 'atteindre ïa terre, en l'éternité. sœurs moi'Ceaux, qui s 'a·Vlèreut loger :Henri1 'LA!VIBDAN, dans une partie de l'Europe: la tête de l'Acad~mie française. à l'Espagne, depuis orgueilleuse et a

!Prendre uu mètre à ruban , mesurer la cir· contf~re~ce de la po:~ine, puis la longueur de '1an1mal (l:!e la :pomte de l'épaule à celle de l'arrit>.re-train); multiplier ensuite le chiffre ~u tour de poi.frine pail' lui-même. par celui (Je la longueur di.t COTJPS et .par le nombre 87,5. !Exemple - <Si le po!'IC a 1 m. 30 de tour de poitrine et 1 m . .15 de ,long, il pèse.ra: 1 m. 30 X 1 rn 30 1 m. 69 X 1 m. 15 1 m. 943 X 87,5 = 17 kilos. - Stupe1iant!. . . Et vous croyez vraiment que des pro:cédés aus:si aJa.mibiqués peuvent ·conduire à des résultats exacts .. . - Si je le cro·is! fulmina Quatrétrois-FonSt'11Jt. · · Mais ~'en suis !bien sûr! Dès œ matin j'ai eXipêrimenté la méthorle ... Un Ide mes ~~ l)lOitrine ~ l'Italie, et c'est pourquoi lien a coutwne de diissirrnuler les ~"''"11,,.., 1 amis,_ :M. X . .. ~tant venu me 'VOir, je 1'ai de so~ cœur; le ventre à ,l'A!Jemagne, soum;s !Sans hés1tation à la mensuration ... de ~om[res. les jrurrfues à la France, çui porcornétrique, et j'ai ohtenu son poids à devmt un pays de tlianseurs et de gens (\Uelques grammes p.rès! Image du dernier soir de la vie, le dernier - Diable!· .. mais alolfs ce'a tend à prou- tés; l'un des bra·s, avec la main et les pur de décembre invite aux réflexious grag:les croohus à la Ho!1ande, et l'autre à ver que le rpersonnage est un . .. t s et même lugubres. Puissue la vie entière g.er; et, par cette influence, Hollandais - IParlfaitement! Et voilà où l'arithmétil'est qu'une success-i on d'heures dont la der Baribares.ques se sont fai.ts coraaiii'eS. • que ~S·t sans_ ri~ale: e1Je pemnet de jauger à nièr~ est inconnue, mais ·sera décisive, c'est t . . . • • - - - - - --..- Œa. 50J'S' le po1dis des animaux et la valeur des ~ 31 décemibre qu'on peut méditer sur cette !hommes! lêrie d'inscriptions qu'on .Jisait a utrefois sur .M'a vie est un instant, une heure pas ctrtains cadrans solaires. Les voici, avec la Lll plu• grande •tatue Ma ·vie e~t un moment qui m'échappe et qui ligniJication de chacune: Ce .s era celle du Christ Rédempteur qui Tu ·le sa1s, ô mon Dieu, pour t'aimer sur 1-l Omnes !Feriunf! va s 'éJever au7-1essus de la magnifique ' baie Je n'ai rien qu'auiourd'hui! Pa,s une he•u re qui ne nous frappe.

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Les heures de la vie

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Q

Vulnerant Ü!TUles! Pas une encore qui ne nous- blesse, et même morteUement. Unam iime. Mais n'en craignez <;u'une seule. La·quelie? Ultima: necat. La demière. Et pourquoi! Elle tue. Et elle est d'autant ·plus redoutable, cette der· nière heure que: \. Ultima: latet. Elle nous est inconnue. Mais <;uanid' tout 'finit Œd-bas tout doit commencer là-haut. Oui, ' Manet ultima cœlo. Chrétiens, orientons -l'aiguille de notre vie vers le Ciel. Si, sur cet!~ terre, .Jes heures ont été bien employées, alors, au paradis, plus d'heures passagères, mais l'éternelle lfélicité, -Manet. La récompense demeure à jamais! •

1

... 1 .

Un Réveillon eu Château de St-Maurice d'Aga une en 1485 C'était sous l'é'Piscopat de Jod.O'c de Silinen, et en Fan de gr✠1745. François de ·P1atéa, .seigneur de Viège, de Venthône, d'Anchef et autres lieux encore, était gouverneu,r de StJMauriœ. C'était un homme aussi vertueux que brave, partageant son temps entre l'ad!ininistration de sa gouYernanœ et 'l es joies de la [amille, ,q u'il savaüt varier et trendre towjours attrayantes. Aussi, .son château hospitalier était-il devenU/ le rendez-vous de tous Jes châtelains d'alentour et les soirées magniifi.ques qu'il y donnait, 're thème ordinaire des nails commérages de ce hon vieux temps. En œ temps de joyeuses festivités, dont le sowvenir fut longtemps légendaire, le Réveillon de l'année 1485 occupe une place spéciale, tant il surpassa en originalité et en magni'ficen:ce tout ce qu1 s'était vu jusqu'alors dans les p1us riches cours seigneuriales du temps.


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