72 de bonne ·humeur. « Un saint triste est un triste saint », affirmait l'un d'eux, et un autre, que la douleur éprouvait paliticulièr.ement, faisait, au milieu d~s plus sévères épreuv·es, cette splrHueUe ~t sublime plaisanterie: «Je ne suis jamais bien que lorsque je suis mal ::o. 'Baden-'Powel donne à ses Eolai.reurs les ·conseils suivants: « Riez tant que vous pouvez, œla fait du bi-en. Toutes les ·fois que vous pouvez fair.e de bons .rires, al'lez-y. lEt !faites ·rire ·les aut.res autant ·que possible aussi, cela Ieur fera du bi·en. ·Si vous êtes en peine ou dans !~embarras, .for.cez-vous à rire . . . ·Les ieunes garçons « .quelconque3 ::o froncent facilement les sourcils quand ils travaiUent dur, mais les 1Edaireurs ont •pour consigne de sourire toujours. Us faiLHssent à Ieur règle chaque fois qu'Us Œronoent les sourdis». Stevenson disait, 1dans sa prière du matin: « •Aidez-mous, ISeigne~. à remplir nos devoirs en souriant et avec d~s visa·ges aimalbles. Que la .bonne humeur vien· ne agrémenter notre savoir-fair·e. Donnez-nous de vaquer contents à nos affaires durant oetle journée. Que ·ce soir nous ga;g nions nos Hts de r·e;pos fati· gués et satisfaits sans avoir rien perdu de noire hum,eur. ::o. 'La lbonne humeur ·chrétienne revêt parfois un caractèr·e héroïque et suma· ture] . Qui d'entre nou.s n'en a pas vu 1é.es exemples? 1Pour mon compbe, j'a' connu, ·entre autres, deux braves pay· sans que J.e •Cancer torturai·t et ·qui parlaient de l•e ur mal le sourire à la bouche, av·ec une résignation, une sérénité que je n'oublierai jamais. Et l'histoire. mlême profane, relatant la vie de certains grands hommes, que de traits sU· lblimes ne contient-eUe pas concernant l'olJijët qui nous o·ccupe? Sans .même r-emonter bi·en bau~, si nous nous transportons dans les tranchées, au milieu
des «·poilus de la _Grande guerrt nous y vo;yons cu1tiver la bonne meur sous toutes ses .formes et à les degrés comme un fadeur IJU,·, ,._~·· .et un gage 1de la victoire. Les d 'ailleurs donnaient l'exemple ,pour n'en citer .q u'un, fit le Pau lors de la guer•re de 1 quand H ordonnait en :pla d'a.]tlumer sa pip·e parœ qu'il ORGANE DE LA ·fumer pendant •q u'·on lui sciait le (iHistoire à nous ra.pipeler ·quand SOCIETE VALAISAI'liE e111fants nous «'Scient l•es •côtes ::o ). De !bonne humeur touiours quand D'IDUCATIOB va bien » tâchons, à l'ex,emple âmes d'élite, d~être aussi de bonne meur quand « ça va mal » et mmt, «çà ira ::o moins mal que SION, Décembre 1924 pensons: les catlloux et les épines que l'on r.encontre sur 'le ·Ch•e:min Nous devons toutefois re,g.retter sincè· vte .pettv•ent être d'une grande ~! Dé~artement ~e Pu~lioue rement que la situation financière ac· Et quand nous aurons ;trouvé. tueUe ait Obligé •l 'IEtat à limiter J'oc· ~ïimaire ~u nous, le «secret » d~être toujours tr"Oi de .cette amélioration au personnel bonne humeur, quoi qu'il arrive, la· ï que, ·qui a ,plus de diairges, en gémuniquons-le à nos élèves <:e secr~. Cùictdaùe) néral, et ne béné!fide pas du régime ayant soin de ne pas leur laisser EJ6vatton de la prime de renchérlssem~nt de communauté. Mais il y a lieu d'es· fondr·e la v:raie !bonne humeur avec dissipation. L. IP. inst. à 'B. Nous sommes heureux d'informer pérer qu'un avenir ;prochain nous per· le personnel enseignant -que, dans sa mettra d'étendr.e cette mesure au per,.. ·--------..-dernière session, le IOrand Conseil a sonnel reli:gieux, dont le d~voûment à Anecdotes scolaires voté un crédit de fr. 60.000, permet- la ·cause de J'éducation est hautement RETOUR DE CLASSE. - Ma tant d'e verser à dhaque instituteur et r&OOOU et éliWrécié. que je n'y vais plus ·à l'école, s'exclam• institutrice laïque, même célibataire, Marche [!énérale des lcales ri . La maîtresse ne sai.t p1s pas cc , une al.looation mensuelle de 15 francs, A cette occasion, nous croyons utile dit: Hier elle nous assurait que 3 et 3 pour toute. la durée du ·cours scalair~ d 'attirer votre attention sur les rpomts 6. Et aujourdlhui eLle prétend que c'est 4 1924-25. Les aHocations échues ou a suivants regardant 1)a marche génér~ 2 qui iont 6. Ellie change tout le temp; tcu·cher jusqu;à la fin de 1924 seront le des éooJ.es et qui nous ont été sugge· dée. payées ~v:ec •la mensualité de décem· rés, en partie, par ·les rapports ~colai· * En classe la maîtresse exp~ique à bre. res d'inspection. élèves œ que c'est que le Sacrement de Ce "-~este du Pou'Voi! .Jégislatif .condre. 11 n'y a que les hommes, dit-elle, · do~trs ~érruntaVr~ sacre dans une ·c ertame mesure, nos puissent le recevoir. Le :premier a trait au nouvtau pro· efforts -constants en vue d'améliorer ta - Oui, dit Suzanne.. . Eh bieu! situation matérielle du ·coorps ensei- {!ramtne des cours campllmentaires, il ne l'a sûrement pas reçu , lui qui gnant ef de lui as·s urer ta just·e rému- dont un 'exetl'ljpl,e a été r·emis à .chaque tot:iou·rs 'trainer ses pantouŒies dans la nération de la tâChe qu'il accomplit, en intér~é. Ce programme comprend bre. génér.a1, ià · notre entière· satisffia·ation. 150 heures .de leÇons, que nous recom·
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~PRIMAIRE
l'Instruction nJmonnel enseignant
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mandons de donner intégralement, sans toutefois vous astreindre, pour le moment d'u moins, à dépasser le$ 120 heures d'usage, entre lesquelles H y aura lieu de rêpartir .proportionnellement les différentes matières. Comme vous pourrez vous •en convaincre par Les instructions •qui lui servent de pré,face, œ !Plan d'études n'est pas un .cadre rigide; bien au contraire, il 1possède toute la souplesse voulue opour s'adapter harmoni,quement aux besoins de nos diverses régions. Nous inviton~ les maîtr·es dt"S cours complémentaires surtout à vouer toute leur sollicitude à l'enseignement de l'agriculture, qui s'impo~ au premier plan dans un pays œmme le nôtre, et que prescri· vent d'ailLeurs nos lois et règlements sur la matière. Il va de soi que œt enseignement sera éminemment pratique, et non :pas livresque: autant que IPOS· sibk, l'oc.casion sera donnée aux élèves des cours complémentaires de suivr·e 1es cours de taille, d'êbouligeonne· ment, 'd'a11boricu1ture, ·etc., .qui ont lieu .dans un .toujours plus grand nombre de loçalités.
Orœntatton projessionrœUe des élèves énvallJt(pk dt l'~ pri.nulire Un autre point, dont il a été ques· tion, celui-çi, au Congrès de Martigny, c'-est l'orientation professionnelle
•de,s élèves éml,rmcipés de l'lco/Je primai· re. ·Mieux que DU'l autre, le maiU:e qui
a suivi et favorisé l'éveil des facultés de .I~enf.an,t, .qui COIUl!ajt son .aaractère ses aptitudes inteUectueHes et physi· ques, est à même de rendre, dans ce domaine, de precieux services. Un con· seil judicieux, ·donné en temps utile peut emipêèhell· qu'un jeune homme ai· R:Uille son existence sur une fausse voie, pleine de déboires ·et d'aléas. Qu' en ati_endant le dévdoppement dte l'of·
!fiee cantonal .d'orientation profession. nelle (•Secrétariat . des Appre~tissages) le personnel ens·etgnant veuille bien par son action auprès de la jeunesse' 1~ seconder dans toute la mesure d~ possible. Ces IParol•es d'un 1père dairvoyant: « ·Mon fils, vos classes sont terminées vos études commencent», nous pour: rions les a dresser non seulement à l'éo lèv·e sortant de l'Ecole normal·e, mais même au 1praticien qui, ·par la foret des -choses, a perdu le contact avec les études théoriques et va s'enliser dans la routine . . . De là, l'impérieuse nécessité, pour ~aque maître, de conti· nuer sa formation personnelle, par la lecture, le .crayon à la main, d·ouvra. ges de choix ·qui lui ouvriront des horizons dont il saura, avec di3cerntI]Jtnt, faire profiter son jeune entoura~e. A cette occasion, nous rappelolll i_çi tes services ·qu'est a.welée à rendre la Bibliothèque pédagogique, que nous souhaiterions voir mise davantage à ·contri'bution.
Langue maternelle et écrit/De Il 1r.essort de ra'pports d insPection ·que ·corrQborent nos constatations per· sonneHes, l(}rs des examens <! émanci· pation et ·de sortie des cou.rs complémentaiœs, que la langue maternent et l'écriture laissent beaucoup à dési· rer dans la plupart des é_~;ol-es. Noua insistons pour que le ŒJei'SOnnel ensei· gnant voue tous ses dforts au relèvtment de œs deux !branches. Qu~à cel ·effet 11 veiHe, av.ec Je 1plus grand soill. à la correction des travaux :par les él~ ves et exige die ces derniers u,n.e bonne écriture. Pr~aration des leçons Il nous a été signalé également un certain nombre de· maîwes tent la préparmion des L.eçons· et tillh
nent rnal leur journal de classe. De telles nélgligences sont funestes : tout le monde sait qu'une leçon donnée sans ordre, sans 'Plan, sans clarté ne porte pas de fruits. Education morale {n ce qui concerne l'éducation morale, nous e.I!tendons ·que J.e p·ersonnel seignant imulbque pro.f()ndément ,aux 611
éJèv.es le respect des_«<Utorités et le respect de ta prapriété. Trop d'enfants
céréales, etc., que les élèves, le plus souvent, apporteront eux-mêmes ou qu'il sera possilb}.e de recueillir au -cours de promenades ou de sorties. Dans œ 1J!Usée prendront aussi place les liv·res 'ét brochures que jpüurraient 1ui Olffrir .notre Oéjpwrl!e.ment, 1ainsi que les a aquisitions plus itnjpo-rtante.s ·qui auraient lieu avec l.e ·concours des autorités 1ocaJes. 1
Conotusian
Nous espér()ns ·que les éducateurs éconnaissent, de nos jours, les de111 de la :jeunesse valaisanne auront à voirs à remplir ~t les égards à 'Obser·oœur .de se conformer aux quelques ver envers les supérieurs. Ce manque d'éducation est imputable surtout à la directions qui précèdent et •qU'i seront, famiNe; mais l'éJcole ne saur.ai,t être à l'occasi(}n, ·complétées par notre décxernpte de tout reproche. Il n'est pas voué corps inspectorat. C'est dans ces admissible, non plus, que des écoliers sentiments que nous prio-ns tous nos se livrent au maraudage, jettent des chers collaborateurs d'agréer l'assupierres .contre les édifices, les lignes et rance de notre comsid'ér.ation distinpoteaux télégraphiques et téléphoni- ·guée. Sion, le 1er décemlbre 1924. ques, les automObiles, bar1bouHlent les Le Chef du 1Dêpartement : 11urs, abîment 1~ arlbres, dénichent les ]. Burgener. oiseaux, lacèrent }.es a.1lfkhes, etc., etc. -oPour ·que l'enfant ne soit pas tenté d'enfreindr·e les règles de la morale, de la disdpline et des bienséances, il doit Quelques facteurs favorisant l'éclosion d'une vocation ftre l'objet de la surveillance de ses Sans do·ute, c'est iDï,eu, •qUJ~ appelle lllllîlres même en dehors de la. classe, pendant I.es récréations ·et les heures au service des auteLs les ministres dont de liberté, comme le prévoit d'ailleurs Il a besoin. Cependant, elle ·est :profondément vraie la parole 1qui dît que l'art. 126 du règlement scolaire. c'est sur les ·genoux des mères que se Masée scolaire préparent les vocations sacerdotales. Enfin, nous renouvelons le vœu, dé· Le prêtre, en effet, de par les hautes jà plus d'une fois exprimé, qu'à l'éco- !fonctions .qu'il doit remplir, ·de par sa le 3Jrimai.re, qui est I~e vrai •ch.amp de charge de !Représentant diu Christ et la méthode intuitive, le 'Personnel or- d' int~médiaire entre .Oieu et les hom· ganise ou complète, s'il existe déj,à, un mes, doit posséder une vertu à toute petit mll3ée :9colaire, eorpposé de divers épreuve: il doit être Ün ,homme de caobjets utiles aux leçons de ·Choses et de radère, d'e piété, âe sainteté. Or, l'homaciences principalement. Pas n'·est be· me, inconsciemment, se forme déjà aoin de grands .frais ni d'efforts :Jlour dans son enfance. C'est alors qu'il coHectionner des vues, des .cartes pos· donne une direction à sa vie, qu'il tales, des minéraux, des plantes, des . oriente ses idées et ses aspirations y,ers
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tel ou tel idiéa.l. Cette 1premièr.e orientation vient ·certainement de la famille, d'e la mère surtout. :Sans parler de 1 influence qu'elle a sur son encrant, même avant sa naissance, influence dont les pédagogues modernes font resso.rtir 1 importance prépondérante, la mère es.t la première à agir sur lui. C'est elle ·qui doit d'i· riger vers >Dieu et les -choses saintes les premières tendances de son intel1i,gence qui s'éveille; c'est à elle qu'il appartient d'écarter .avec une préve· n.ante sol1icitude ·les dangers, et tout ce .qui pourrait ternir .J'innocence baptismale de son enlfant; ·c'est à eloie de dêveloP1Per dans ·cet têtre de prédilection de saines .et saintes habitudes et d''éloigner de lui tout œ qui pourrait corrorrupre sOIIl .cœur ou déposer en lui des gennes <f'habitu<tes funestes. A côté de :l a mèr·e, la famille tout entière d<>it co01pérer là •cette œuvre; la société eHe-même a un rôle à remplir. Le JPfêtre, aux yeux ctë ·l'homme de foi, ·est lque~que ·chose de grand, de surhumain m'ême, ,p uisqu'il est un autr(> Christ. Et, ·certainement, c'est une ·grâ·ce de ·choix que Dieu a·ccorde à une tfami•Ne ·en él·evant l'un de ses membres au saoerxloce. tMais, de cette même gi1â·oe !bénéficie aussi la paroisse, •qUti éli le bonheur die voir fun de ses enfants se .consa·crer au service d'e l'E· ·glise et des .autels. L'ordination d'un nouveau ,prêtre est p our sa paroisse d'origine un honneur et une récompense. tLa mère, en efiet, ne fait :pas tout; la tfamille non plus; la société inter· vi·ent •p our sa !Part. :P oint n'est i·ci question ·du devoir qui Jui incombe de soutenir le prêtve, mais de l'influence mo· raie .qu'elle peut et doit exercer. oL'étud:e de la vie des grandis hom· mes nous olblige .à passer en revue une foule de .faits, d'influences, de milieux,
77 coowte de ce qui s'y passe. Son père lui a d·u .reste promis de 'l' y conduire, s'il re.s~e bien sage. Un matin, il f:11anchit la distance qui sé· pare son habit·a tion du vi'Jtl.age et arrive à l'entrée de la rue principale. Il fau t à tout moment se garer des voitures et plus encore des troupea-ux de vll'ches, de · chèvres, de moutons G:ui s'y promènent comme chez eux. • Ah! voi.ci la boulangerie • se dit Jean GUi a reconnu b bonne odeur du pain chau.d Il longe des maisons, d'es magasins, des a: teliers, traverse une pl~ce au milieu de la· quelle il a.rperçoit une fontaine et arrive devant une grande et belle ma·ison autour de laquelle des enfants s'aanusent bruyamment. VoÏici 1a unaison d 'étcoJe ; elle sera sa maison !Pt'ndant les 'heures de da'S's e. Non loin de là, il vit une grande e t belle /bâtisse, toute blanohe, dominée par un clocher pointu. C'est 'l'église où tu m'aocornpagneras tous les dimallKlhes pour entendre la sainte ~ se. • ;M ais il eSit ten1/P9 Ide rentrer • : 'li'L1ll1la.n sera heureuse d'3JPPrendre de !·a bouche tout ce G:Ue tu as vu.
Langue française =
Pa.I11ons. - Agissons. - De qui pat·le-ton? De Jean.- Quel âge a-t-il? Six ou s·ept ans. - Que signilfie le mot isolée? Seule. - Montrez la lisière de votre habit? Montrez le bor<i du _ba'IIIC? Qu'est-ce donc la 1isière <fu bois? Le bord, !e commence· ment du bois. - Nommez un village? Montrez-en un? Que voyez-vous? Une agglomé· N.l·ioo de maisons. Qu'est-œ donc qu'un village? - Que désirait Jean? S'instruire. - Connaît-ii beau·coup de choses? Nom· mez ce qu 'i•l connaît. - Et vous, en con· naissez vous da:vantage? - Quand son père va-t-il le conduire au vi:Œage? - Fran· chissez une distance. - Montrez comment vous vous garez d~s voitures? des bêtes? j'u'e&t·ce donc Grue se garer? - Que voit-on dans la boulangerie? dans un magasin? dans un atelier? ('Faüe nommer tout .ce qll' on voit).
78 Observez une !Place. Dites ce que vous voyez? - -Longez un mur. Dites ce que vous avez !fait? Qu'est-ce (iUe longer un mur? - Qu'est-œ que I'éco~e - Qu'est-ce qui dumine 1église? - Que voit-on dans le clocher? Pourquoi les . cloches? Et dans J'intér:eur de 'l 'église G,Ue voit-on? Que va-t-on ,faire à l'ég.ise? - Comment faut-il se comporter d.an.s b _maison du bon Dieu? Peut-on apprendre beaucoup de 'choses, en écoutant ave·c nos oreilles, en observant avec nos yeux, en touchant avec nos mains, en sentant, en goQ!ant? Certainement. n'oublions pas de nous servir des cinq sens pour nous instruire. VOCABUlLAIRE
1. LElS iNO.MIS: Comment se nomme la localité que vous habitez? Es~t-ce une agglomération importante? Oui, c'est un ensemib.e assez irrwortant de maisons de paysans, et cet-te agglomération, c'es1 le viUage. - Comment appelle-t-on un gros vmage? Un bourg. - Et un petit ho1111g'? Une !bourgade. - Et un très petit village composé seUJlement de quex;ues maisons? Un hameau. Qu'es1-ce qu'un hameau? Quels son1 les bâtiments les p'us· importants? L'église, l'école, la maison wmmuna 'e et partfois un ancien château .s ur une collüne voisine, des maisons• de campagne, .des chalets, des vi-llas appartenant à des gens de <la ville. - Où va-t-on puiser l'eau? A la fontaine. - Que voH-on à la fontaine? rDe quoi se compo·se une fontaine? - Où lave-f-on .'e l-inge? Au lavoir. Qu'est-ce G.U' :un lavoir? Que lave•t-on? Qui va laver? Où conduit-on les animaux pour boire? A l'aibreuvoir, à la mare, à l'étang. Y a-t-il des boutiques, des ate'ier:s au vil· tage? Les nommer. - Où cherche-t-on le pain? la viande? etc. - Où ferre-t-on les che\"aux? Où répare-t-on les outrs.? - Où fait-on des tables, des armoires, etc.?
Le vi1.:age: Agglomération, bourg, bour-
79 gade, hameau, localité, chef-lieu, paroisse, cité, district, canton. Chemin : Avenue, bou!evaPd, rue, artèn, allée, i!TlPasse, chaussée, route, voie, sentier sente, lacet, ruelle, - cantonnier, balayellr' seau, -fotl'retllt, .rivière, canall, bi,s•se, fl1art etc. Monuments, plaoees: Eglise, temple, chape He, château,. hôtel, maison de commun1 - place, cour, Lavoir, abreuvoir, etc. Diverses maisons: Maison ferme, boutique, atelier de menuiserie, lang-erie, aulberge, pinte, bouoherie, 6piœ. rie, charcuterie, pharmacie, - éco'e, maison de commune, hôtel, gendarmerie, ga. re, -laiterie, - grange, fenil, cellier, p nier, remise, hangar, four, raccard, se-cour, claiPier, ,porcherie, !bergerie, étable, ek. Autour les maisons du village: }ardil verger, pra1ne, pe:ouse, parc, chaiTliP, gne, bois, bosquet, bocage, forêt, ge, - cimetière, -tomlbeau, tomhe, seau, torrent, rivière, cana~. bisse, l1lllt étang, etc. Les anùrnaux: Vaclte, taureau, bœuf, nisse, génisson, 'Veau; IPOOC, verrat, porœlet; bé~i-er, mouton, hrelbis, agnelet; bouc, chèvre, biq_ue, biquet, vreau, 1cabri; aheva-1, jument, poulain; let. mule; âne, ânesse, ânon, bourrique, bat det; l-apin, lapereau; pou~e, poulet, cochet, coq; cane, canard, caneton; dindon, dindonneau; oie, jars, pintade, san. - Ennemis : renard, putois, fouine, ;ette, blaireau; éd>ervier, ~tc. Ce qu'on enteiJJd dans le viHa;ge: La che G,ui sonne, le gilas qui tinte, .:e qui s'envole, le tocsin qui retenüt, une qui hèle, la chanson d'un ouvrier. le ment d'un gamin, les cris des écoliers, grinooment de la scie, la chute de l'eau, la cascade, le roulement de la voiture, cla<;,·uement du fouet, le griocement de
,trouette, etc., etc. - Le hennissement, le bJ'&iement, le mugissement, le beuglement, le bêlement, le piaulement, le roucoulement, le grognement, le glapissement, l'a boiement etc., etc., des animaux. Instrurn!ents, oufi.s: Couteau, sécateur, greffoir, échenilloir, haclte, faux, fauci'ille, !Jucheuse, faneuse, moissonneuse, concas· seur, hache-paille, tarare, charrue, herse, se· o.urohe, pelle, pic, 1110ir, .roulea·u, râteau, Œ pioche, bêche, arrosoir, plantoir, déplantoir, et-, etc. (On pourrait dans Ufle leçon à part faire nommer tous les outils du menuisier ou du forgeron - Visiter ces ateliers auparavant) Véhicules : Ohar, charrette, voiture, voi· tun!t!e, ca.mion, automohï:e, etc. Nom des habitants du village et des gens qui y exercent un métier: vil.ageois, viLLageoise, cultivateur, agricuLteur, campa,gnaPd. paysan, Ialboureur, vÎigneron, g-arde-champêtne, garde forestier, etc., etc.; - maréchal, forgeron, boulanger, me unier, charpentier, menuisier, maçon, etc., etc. Autorités religieuses·, civiles: pretre, culé, vicaire; - président, &yndic, conaeîl.er, j!Jge; gendarme. Les arbres: Cerisier, prunier, poirier, abricotier, pêcher, pommier, noyer, amandier, figuier, etc; - marronnier, platane, peuplier, orme, til leul, S'au1e, acacia; - frêne, bouleau, trenlble, hêtre, chêne, pin, .sapin, mélèze ; - coudrier ou noisetier, etc. J.es plantes du jardin, ode .a ca.mpa,gne (En acmnœr un certain nomibre). 2 LES ADJECTIFS. - V il~ 3ige: agricole, industriel, agreste, rusüque, i(Jharmant, enso:eillé, [>ittoresque, pais·i ble, lacus-tre, etc. Chemin : Défoncé, etnjpierré, raide, moulant, descendant., carrossable, battu, e.n-caissi, creux, frayé, etc. Monumeiiit: Funëbre, IPafriotiq_ue, scu:pté Elancé, lour d, gigantesque, co!ossal . . . Maison : Neuve, vieille, coquette, ombra~. commode, etc. Verger: Entouré, clôturé, ombr-agé,- etc.
Cheval: R.obuste, viŒ, fougue ux, réHf, fourhu, ,p oussif, etc. (Prendre •d'autres noms du vocabulaire et y joind:re des qua!ilés. .Poser des qtœS-tions pour faire trouver les aodjectifts). 3. ILES ACiliONS. - Le cultivateur: fu· me, laboure, sème, fa-uche, moissonne, etc. •Le vigneron : tai !Je, piocdle, ébourgeonne, attache, !désherbe, soufre, s-ulifate, vendange, presse . . . boit. 1Le maréchal-ferran-t: [erre les chevaux, répare lts. outils. Le boula nger : pétrH la pâte, ahauf~e le ~our. oerrfoUJI"ne, I(.Mfourne le [>ain. !L'épicier: ;pèse, mesure, tranche, reçoit l'argent. La femme sur Je seuil de la parte: regar,de, exa.mine, s inlfor me, cause. Le garde-cha mpêtre: surveille, arrête les maraudeurs., -dresse 1e procès-verbal, verbalise. Le facteur rural : pan:ourt Je village qu' il ·,dessert, 1distrilbue les correspondances·, paye les mandats, lève la boîte a ux lettres du village. A l'école l'enfant: priJe, récite, lit, écrit, chante, etc. •Le maître: instru i~, s-urveiJJe, enseigne. le ohien: alboie, 11aire, rôde, survei•lle, ga11de, mord, etc. !Le ·chat: r onronne, lape, r ampe, guette, bondit, grid1fe, croque. tLe cheval: hennit, piaf,fe, s'emballe, rue, traîne, porte, ga ope. La poule : ,cruquète, glousse, pond, picore. .L'hironde.Ue: cr:e, gazouiLe, lbâ!i-t son nidOhemin: On peut le suivre, le prendre, l'ouvri-r, se le frarer, 'l 'M penter, le parcourir, le traverser, le -couper, y actcéder, y aboutir. etc. Le clooher: s'é'ève, dépas.se, domine, se dresse, s'élanœ tau-des,snllS des toits '<les mai.sons du vil-lage. 1La scie: crie, grince. ·L a charrue: ~end la terre, trace le sillon, retourne Je sol.
80 tMonlhfttent: On J'élève, on l'éd'i!ie, on l'achève, on ,t'orne, on l'inaugure, on Je protège, on le renverse. Un village se crée, naît, surgit, grandit, se déV!eloppe, etc. •Le marteau: frappe, i:iute, résonne. 1Pour les exencices ·c onsulter la leçon • U{:Jcole » ; voir No 9 et 10 'de l'Ecole primaire. EXBIKllOBS SE RAJPIPORT\AINT A LA tLBÇON IDE VDCABUlLAilRJE 1. Nommez les sortes de gens <;ue l'on rencontre odans le village? 2. Quels véhicules aperçoit-on? 3. Nommez les I(Ji,bférentes boutiques du VÎil,Jage. 4. Enuumérez les animaux et les oiseaux 'tl.e basse-cour qu'on élève au village. ::,. Dites le nom des diverses construchons du village. 6. Dites ce K]u'on vend là la boulangerie, à l'é;picerie. 7. Nommez les instruments ou outils du paysan. 8. :Nommez quelques instruments du lorgelon, du menuisier. 9. Quels sont les divers métiers exercé'! au viJ.lage, el!c. 10. a) Avec .des noms comme éc~le, gran.ge, aibreuvoir, etc., former des phrases. Ex.: Les enl!ants se rendent â l'é.<:ole pour s'instruire. On. rentre le foin il la gra111ge. C'est à l'abreuvoir ·que les bêtes vont boire, ek., el!c. b) les phrase en a) seront faites oralement. les réunir et intitu.l er: • Ce que l'on voit au vil::age. • Ex.: Au village on voit, tous les matins, les enfunts se rendre à l'école. Les foins sont rentrés, en été, il la grange. On conduit les chevaux à l'abreuvoir, etc. 11. a) Trouver le sujet des phrases suivantes: domine les mais•o ns (ile c'o.oher). éclaire les toits. (Le salei!). boJ'Ide le jardin fleuri? (Un mur).
81 ... tra-verse la rue tranc;ui.Jle ~Un ... j.ltl umine la forge enfumée{Uu rouge). . . . enveloJRPf le !l'OOUSt!e forgeron gerbe d'étincelles). . .. garnissent la devanture du ger ·Cles miches· dorées). h) Supprimer les veribes et les faire ver. c) \Mettre les verbes de ces ph ras es à parlait. 12. Donner les homonymes de cvur, hôtel, chlaJirlp, ~oq. 13. Former des phrases avec ces mota. 14. Ajouter 3 ou 4 qualités à mots du vocaibulaire: paysan, village, se, .forgeron. vaohe, poule, rosier, de terre, etc. Cours moyen GRAJM.: Etude détaiLlée du et nOI!Ilbre; formation riel. D1JCT'BE: Bonheur suprême était d'aUer., au soleil levant, sonner avec les moissonneurs, dans .Jes tes étangs changés en terre de blé ou vaine au mi.Jieu1 des g11ands bois. Avec petite ~aucille, je moissonnais dans sillon. On ne me permettailt pas d ce q ue j'avais moissonné. Je ne devais garoer comme mien que ce que j'avais né. Mais de ces glanures, je faisais des bes qui m'appartenaient. Je dressais même mon aire; je batia1ts mon b:é. je fermais dans mon sa,c; je J'envoyais au liu. Et quel moment, lorsque je recevais retour une blanche [arine! Je la en gâteau~~: et je les faisais cuire dans four que j'avais construit avec de briques sur 1\llle moitié de cerceau. cette .liberté des champs, tj'apprenais l pee-ter le siJ.Ion couvert d'épis de seigle, I}Jrés rares joruchés de fleurs, et, à p lus te raison, le bou·v jer qui, la charrue.
iM()TS: suprême (qui est au-dessus
de tous et de tout) •che!! suprême de l'Eglise, un efiort suprême, le dernier - Eire suprêJDt _ Cour . Slljprême, la cour .de cassation _ Instant, moment suprême: heure de la 1110rt. Volontés suprêmes, dernières dispositions d'un moumnt. Honneurs suprêmes, funérailles. - Aire, sunface unie e t préplrf;e pour y battre le grain, toute su11face plaGe _ l'aire d 'un carré - •l 'aire de l'aigle (oid).
IDEES:
fr uit de son travail - glanublé moulu farine pétrie transi!ormée en gâteaux et ceux-ci cuits dans un four -construit par lui-même. COMMENTAIRE: Qu'exprime l'auteur par œs mots: c.uel moment? Quel est le sens du verbe dresser dans je dressais mon ai· re? Comment pétri~-on la farine? Comment apprenait-il à reS(pecter le sillon couvert dépis? les prés joncltés de fleurs ? le bouvier qui ramenait la oharrue? ·- Pourquoi Ideyens-nous resa>eder leS< trav.ailleurs des cblnWS, des usines, etc.? - Quel était le but du père en ne laissant à son !ils que les pnures? - ,Pol1fiGUOi en mangeant le pain linsi obtenu a-t-il du p"aisir? Quand vous avez accompli une tâche diMi'cile sans le secours d1autrui et reçu les ~élicitations du maître, ne ressentez-vous pas ·éga:ement un plaisir? Quel est ce plaisir (de l'esprit). Quel plaisir ressentez-vous en bisant l'au· lllilne? (du cœur). r- Combien de sortes de plaisirs pouvez-vous ressentir? (corps, esprit, cœur). tLequel de œs plaisirs est le 110ins estimable? Quel est celui de l'é~ève travailleur? !Lequel est le plus noble et le plus méritoire? RED.: 1. Vous avez assisté à la fabrication du 1pain; faites-en la description. [..e
res battues -
li. Jules rassasié, jette le reste du pain de 1011 gofiter. Le maître l'ayant vu, le ramasle et, rentrée en dasse, il blâme ·l 'étourdi, lui lait trouver l'emploi qu'il aurait pu lai· 1t de ce reste de pain et les travaux occa· lioonés pour avoir le lblé, la farine, etc. -
Faites un petit récit de tout ce que le maître aurait pu lui dire. Hl. Soyons propres. - 'La propreté, c'est la santé: ne l'oublie pas, jéune fille C'est aussi l'aimant qui attache la famille à son intérieur. Quand chaque chose est là sa place et ne laisse rien à dés.rer, l œil s'égaye, le cœur s'épanouit, et l'on se sent heureux, a'ors même qu'i, y aurait de la misère, un revers de médaille sous ce lbien-être extérieur Les heu.res passent toujours vite quand l'e&prit et le cœur ont leurs aises; les jolis tableaux raccourcissent les longues d istances, les intérieurs gracieux retiennent les gens !du logis . La .t oi'ette de ~a maison est une marque qui ne trompe point: lorsqu'el· le ne prouve pas l'aisance, elle prouve a u moins l'inlention d'y arriver. La propreté c'est la santé. P. Joigneaux. OOMlM.: œil s'égaye - cœur s'épanouit - Comment reconnaissez-vous qu'une per· sonne est gaie? Quan:d dit-on qu'une (leur est ~anouie? - Quel est .J'organe qui ressent la joie, la tristesse? - De Il les ex· :pressions: bon cœur _-·un cœur de mère (alffection) - un dtomme de cœur (courage) - prendre une •ohose à cœur (s'y in téresser vivement) - être tout cœur (généreux, bienfaisant) - ouvrir son cœur (découvrir sa pensée) - avoir le •c œur gros (très a.Uligé) - peser sur le .cœur (attristé) - al er au cœ.ur (toucher, émouvoir) - en avoir le oœur net (s'assurer de la vérité d'une chose) - travailler avec cœur (vivement) awrendre !Par cœur (de mémoire). Revers: côté dJune ldhose oppo;é à celui qui se présente d'abord ou au côté principal; au figuré: (disgrâce, accident !âcheux): re· vers de fortune. Toi,lette: diminutif de toile. 1. petite toile G_u'on étend sur une ta· be pour y p~acer ce rqui sert à J'ajustement; 2. ensemble des usten·siles dont on ,s e sert pour se nettoyer, se parer; 3 petit meuble; 4. cabinet de toilette; 5. faire sa toilette. action de se laver, de se coiffer, de s halbiUer - faire la toilette d'une maison. -
83 Camment faites-vous la toi:ette à votre âme? De quel miroir vous servez-vous? (conscien· ce). Devons-n-ous !SOigner notre âme mieux que notre corps? - Pour<;,uoi? - Quand devons-nous nous lfaire <:ette toilette? RED.: .Pourquoi devez-vous aimer la propreté sur votre personne, vos effets scolai·· res, etc. - Que devez-vous faire pour que l'œil s'égaye et le .cœur .s'é!panouisse dans votre famille? FAlM!fil.!IJE DE !MOTS: 'fiaîLer (ouvrir la bouche en faisant une Œorte inspiration suivie d'une expiration /Prolongée) baî:Iement, obaîlleur - baîllon - baîllonner - entrebaîlo.é - ba.yer (rEgarder 91iaisernent en ou· vrant la bouche) bayeur, :bayeuse, baie {ouverture dans un mur) éb3ihi, éba·hissement ba.daud, badauder, ba.dauJderie - badin, badiner, badinage - béant, bée, bailler (donner) :bailler un soui!rlet, vous me la baillez bele; :bail, bailleur, .bailleresse bailli, bailliage. Oours supérieur Ah! je crois vous !voir !Par ce matin ibru· meux lie tdécemlbre, gros garçons aux yeux limpides, fillettes aux cheveux bouc:és, sautant, le rire aux lèvres, de vos lits aux b"eus rêves ,et <lhaussant à .a hâte vos mignonnes pantoulles. Dans vos rotes de 'nuit blanches comme les aubes de pure-té, vous vous pressez vers la salle close, où :e grand saint Nicolas s'est arrêté, Ja nuit. avec son âne, et vous courez avec tout le dé3ir ingénu de pa'IPer les c61estes réalités. Vos parents ont peine là vous suivre tant vos petits p ieds sont alertes; Hs tâchent ·de mettre un peu d'ordre parmi le jeune trou· peau bondissant ... puis, on ouvre la porte. Et voici que dans la vague darté du ma· tin .qui s'éveiTie, surgit une féerie de jouets et de !friandises. Des paires ,d'yeux grands ouverts von~ se !fixer sur J'a.ssiette .o ù •J'on a mis son nom la vei le, et 1puis, c'es~ une émotion s ilencieuse, un edlfarement prodigteux devant les merveilles amonce!ées d'où
l'on voit émerger une cheminée de tive, une tête blonde de !Poupée, un sabre sotdat. A l'écart se tiennent :es parents qui rient dans leur <Jœur, car, pour cette de joie -indicib·e, ils ont IPeut-être .u<:>mN•·-• sou•.iert. Depuis un mois on a rogné sur maigre budget, on ·a rougi ses dans des veillées -t ardives et qu'importe! Ja joie et le rire sont dus 1dans les yeux et sur .es lèvres deslits en robe de nuit. Maintenant .ce sont des cris, des des extases; les .taœtmours baNent, les sont mis au clair, les trains mécaniques dlgringolent des tables, et les !Poupées yeux e"fliarés revêtent de -magniliques costt. mes tamii·s que les bouohes s emplissent merveil.eux ohocolats , , , , Nous sommes l liEipwt; tous les hanibins jouent avec choses <d'hommes. Es conduisent des mitraillent des citadelles, culbutent des cadrons 1de cavalerie, donwtent des : Jouez, pauvres chéris, .quand vous aurez ge d'nomme, œs jouets vous causeront être bien des larmes.
a•
VOCAlBULAI'RE: t . Quelques mots la même farni]e .q ue: ibrumeux, cheveu, vre, lit, nuit, aube, clore, pied, clarté, vei·le, émotion, émerger, tête, saut, bouche, larme, etc. 2. Homonymes de: voir, je crois, vos, vers. tant, puis, IPlÜre. cœur, dans. clair 3 Synonymes ld·e: limpide, pureté ingénu, pa'jper, alerte, tâcher, troupua, bond, s'éveiller, surgir, .f riandise, pairt, •amonceler, sabre, s'emp'l!l", cullbuter, la!Jo. rieux, causer, dompter, etc. 4. Antonymes de: brumeux, limpide ,botclé, à la hâte, mignon, clos, réalité, vague, ·silencieux, tardif, rogner, joie, etc. ;EXIPUCATION IHIST.: Saint Nico as de ;MJyre en !Lydie, - conlfessa la foi üioclétien (303) et ass~&ta au concile de
cie (325),
ses reliques transportées à Bari on 1ui attribue ]a résurrection de ~petits en:fants. mis là mort par un boucher. ur être servis en nourriture. C'est le pa~n -de la Russie, et, vraisemb'ablement à ause du miracle cité, ce'ui de tous les jeunes gens. 1Les images populaires le représentent portant des cadeaux aux enfants sages. !087
~
o~AMMJAI,RE:
Après l'étwde du nom et de !out œ qui s'y rapporte {pronom, adj. dét., préposition) commencer celle de l'adj. qualii!icatif, car ce mot ou son équiva'ent est souvent une des 3 parties importantes de la p1opos·ition (sujet, vei1be, attribut). Ex. spéciaux sur les adjectifs. contenus dans le 1exrte ci.,dessus: Io.rnmtion du lé· minin, du rpluriel; ~onction, règles syntaxiques, etc. Dans l'analyse logique, continuer encore 1es ex. sur l·es propositions• isolées, mdépen· dan tes.
Qomposition française ~BMARQUE: Tout ,Je monde sait qut: cest par les sens que J'en~ant se met en ll:è· lations avec le monde extérieur, aoquiert de3 notions qui lui .permettent de juger et d'éprouver des sentunents. li importe donc de commencer, dans la con1position, par la culture des sens, l'afhnemtnt de l'e91Prit d'observation. .Mais qu on ne s'imagine point qu'on peut prendre les sujets des.criptiZs au hasard, te .s GU'ils viennent à l'esprit ou tombent sous la main. Ici, comme en tout, i,l faut de l'ordre, de la gradation et surtout une grande pré· c:sion. Donc point de ces sujets vagues, généraux (ex.: l'automne, la nature au prin· temps, etc.) où l'esprit de l eniant peut va· gabonder à l'aise au milieu d'une Joule de détails, les abordant s•ans s'y arrêter, sans dépeindre au sens vrai du mot. Nous mettons à la disposition des. insti·
h.:1eurs un certain nombre de sujets des· criptÏlls avec sommaires qu'ils pourront nvec les modifications à leur convenance faire .traiter par leurs élèves Ide la division supérieure.
1. Descrrpüon d'un .être iiULnimé: subs" tOJflJCe op. objet quelCOfTJ.'JIU, SOMlMJAILRE. Déiinition, composition état naturel (pays, région) - extraction, fabrication - ·qualités (à trouver à ia ide des 5 sens·) usages (agrkol~s, ind., -corn., thér~utiques•) .~ il..eçon moraJe. SUJiE1S: eau, fer, sel, granit, ardoise, m.arb.l'f, ,p31pier, thermomètre, couteau, étui, livre, mon costume, etc.
2 . peS{riptM,n d'une S,Uile, d'un é.difice,
d'une
l~c.a1Ué,
1d'un. payspge.
SOMMAIRE: AspElcl général et impres· sion d'ensemble (s;tuation, dorme, dm\en· sior.s - divers plans (s'il s'agit d'un paysage) - Description des i!létails {situation ou p lace, .lol1111e, dimensions. matière, .cou· .eur, impressions, comrparaisons, etc). SUJETS: notre sal:e de classe, notre mai· son d'école, notre localité, notre ég1ise, no· tre cimetière, nos mayens, notre coteau, no· tre vallon, etc.
J. Des,cripti'on d'll'lle sane de la tu:re.
na-
SOMMAIRE: Circons-t ances ( temps: ma· tin, soir, jour, nuit, elle.) - lieu (viLe, campagne, montagne, etc) - Action ou mouve· ment des êtres animés ( ce que les sens per· ço:vent) {cosfumes, gesl!es, travail, gaîté tristesse, paroles, e~c .. .) Réflexions ou im· pressions. SUJ!ETS: 1La vendange. la moisson, la fenaison, le la~tourage, la cuei letf'e des fnùts, une fête champêtre, un marcllé, une foire, une proces~ion, un cortège funèbre, • l'inal· pc • , • la désalpe a, un combat de vaches, etc. A ce genre de description se rattliiChe ·l a descri·ption d'une g-ravure ou d'un tableau. Le livre de lecture du va:ais renferme une ample provision de sujets dont les plus in·
84 téressants sont: le ohevrier de Ptaz·de-Fort, le Serment du Grutli, la traversée du Stfit>rnard, Chandolin, etc.
4. D.escr~tian !d'tm être animé, person· ne oa anrmaf, ou le portnait et le pa-
rallèle.
.
SOM!MAIRE : Aspect général et impression - origine ou provenance - extérieur (ne !Parler que des traits qui happent, .qui distinguent cet être de ses semblables, ce qui le caractérise) - intelligence (tlegré, habituldes propres à cet être, etc) moral (également ce qui lui est propre). SUJETS: Notre chat, notre chien, notre chèvre, ek. - mon petit lf.rère, mon œmarade préféré, etc. PARAJlJIJEl.JES: Le bon et le mauvais é!ève - !L'enfant propre et i'en~ant ma:propre - ·Le sobre et l'intempérant - L'avare et le prodigue ~ Le malade et le bien portant - ,L'impie et J'homme religieux, et•c.
5. Biographie. SOMMA!L~E:
Origine du personnage (heu de naissance (courte description) anCiêtres ·Ou famille, etc-) - En~ance et ado.escence (qualités phys., int. et morales, études, etc.) - Age vi~ril (caractère, fon.ctions, état de vie, services ren'dus, ek) - Sa fin - Ce gui rappelle sa mémoire ~monuments, œuvres,. écrits, etc.). SUJETS: Biog'ltaphie de Ntico:as de Flue de !Mathieu Schinner, de !li. Waldmann, du cardinal Mermillod, d'un homme éminent de notre canton ou •de notre commune, etc. ·REIMARQUE : Pour arriver à un résultat sérieux dans ces dî!llférents exercices, il est nécessaire que .le maî1:re donne d'abord un modèle .que les élèves s'd 1forceront de reproduire aussi bien que possible; ensuite il impose.ra un travail d'imitation qui devra encore êke !Préparé sommairement, enfin les élèves seront appelés à traiter un sujet par leurs propres moyens. On passera 'à ·un autre genre de c~sition ,qua·rud les rés.u1tl1!s dbtenus ldans les ex. précédente auront donné une cerfiaine s'llltiJslfaction.
85
Leçon de choses Cours supérieur
L'AIR (fin) .Par l'étude de la pression faite dans le dernier numéro ode l'Ecole, nous sommes rendu .compte du ment de la pipette, diu siphon, de la gue. Cette n~me pression nous ex;plique s: le fonctionnement de la pompe a>< LilrAI. . . . de la pompe foulante, Ide la po~ à die, de la poDljpe â air des hicyclistes. ·La pompe .. aspirante. (en dessiner schéma au talbleau noir) est un appareil pe'I'met d'élever des li'quides. Elle se se. 1. d'un tuyau d'aspiration dans le liquide ;à élever; 2. d'un corps dt pompe séparé du tuyau par une (Cette dernière est ordinairement une pia. que de cuir rendue un peu lourde par disque de métal); ~· du. piston creux également d'une solljpape et se mouvant le corps de pompe; 4. du •lev.ie·r au dLtquel on manœuvre le pis.ton et 5. d'al tuyau d'écoulement. MAJROH·E. Quand: le !Piston descend le corps de pompe, l'air s'échaPIJ>e par soupape du piston; quand celui-ci l'air du tuyau d'aspiration, suivi de passe dans le corps de pompe par la · pape pla<:ée au-dessus du tuya·u d'aspu:ano•• Quand le jpiston re<lescend, œtle eau au-dessus td u piston qui, en remontant, traîne jusq.u'·ilu tuyau d'écoulement. Au mGyen de cette pompe, J'eau peut élevée théoriquement là dix mètres mais pratiquement on n'atteint guère que à 9 m., à cause des fuites. Pour l'éle\'el' une hauteur tplus grande, il faut une pompe 'foulante. Celle-ci a un plein, et tla 2e •SOUIJ>ape e st adaptée au de re!fou:emen1 (dessiner le schéma). 1La po.lfllpe à inœn•die se co·mpose de pompes aspirantes et Œ ou:an tes qui, nafi.vement, ldéver.sent de J'eau dans un
deux autres •quaHres de l'air : sa com~ rvoia- à air comprimé 'd'où elle esl poussée pressibilité .et son éM.sticité. . des tuyaux en roile terminés par une 1 !L'air est ()f)lll.pressibl.e veut <litre que, ce à tra·vers la<jueJ:e elle jaillit avec force IJP , . 1. . t I}Jar une pression exenée sur lui, on• Ainsi que l'eau, t'atr se usse aspuer e .refouler, comme no,us pouvons le constater tp•eUt .}e reduire ,à un VO•lume p'lUS petit. ,L'air est élastique veut •d'ire que, la dans la po!Tl(pe à air qui sert à gon.Uer les pneus des bicycl-ettes ou ba vessie de caout- pression cessant, il reprend le volume chouc d•u foot..;ba.Jl. (!Montrer la pompe, en qu'i) ·O·CCI.IIpai't. tD)après la loi de Mariotte, la fooce eXJlli<ruer Je {onct~onnement et ~n. .fair~ voit élastilque de .J2air (ou .des gaz) devient soupape. généralement une pehte hdle) . 11 E'lllployons .cette porrwe au gonilement d'un 2, 3, 4 ... ,fois 'plus ,g:ralilde, si ·l e volupueu. Nous conSitaterons qu'à ohaque coup me dievi.ent 2, 3, 4 ... ~ois !Plus petit. ck piston, une nouvelle quantité d'air est en· =t:t:ot:t:= voyée d'an& Oe !Pneu, à l'inrt'érieur duquel ce! (suite) ir se comprime et presse contre la paro1 1 ACQUISITION. - 1. Toute aoqui· vec une ~oree d'autant pus- ~rande quïl est ;lus comprimé. Le pneu ainsi gonflé facili· sition de la propriété ·foncière d()it être le le roulement et rend. insensibles au1 bicy-· insari±e au r·egistr·e foncier. Les con· trats 1qui tranSfèrent la IPI.<JtP'fiélé fonclisle les inégalités de la route. : [IS
Droits usuel rural
Conclusion': L'air est dPnc compres· sibk et élastl'qde.
:La force <é'.a-S'lique de l 'air est d'aufiant p~.us rrande que le volume auquel on le réduit est plus petit. Ainsi, s~ l'on réduit l'air à un tolume 2, 3, etc. fois plu.s petit, sa force Bastique devient 2, 3, 4-, etc. !lois p :us grande et illlVersement. (!Loi de -Miariotte). AIA~LICAT.lON. - !La rforce élaS'lique de l'air trouve de nombreuses atJip:ications. Sans parler de la canonnière en. sureau (clifoire) ou du fusil â. air qui amusent les petits garçons, l'air comprimé sert dans certaines villts ~envoyer le9 dépêches; JI permet au scaphandrier de travai:Ier sou!S l'eau jusqu'à une profondeur de 15 m. et il met en mouvement les perforatrices qui facilitent la perde des tunnels. Comme l'aLr, les autres ga2 ,sont compressibles et el-astiques. C'est sur leur iorce éla~> lique que rE1J>ose !a fabrication des· armes à
leu. Résumons.
Alprès avoir .vu dans la dernière l·eçon que l'air e'St pesaat et •atVOif é~ttr.d~é tes effets ·die cette pression atmos.pherlque, ·nous av.ons .constaté aujourd'hui
cière d'oi'ven't être p.assés en la forme authenüqu·e, soit un ade notarié. 2. 'Si 'la valeur de •l'acte ou -celle ins· ·crite au 'Registr.e ne dépasse .p as 1000 fr. l'ade peut 1êtr.e dr-essé par les te· neurs -des rôles de .J'imtpôt des corn· munes qui en font la demand'e -à l~E tat. 3. A côté des titres qui pe~vent faire acq.UJérir Ua IP!OfPIÏ'été, il lfaut citer la iRRBSIORDPTIOIN. -Celui 'qui JJOS· sède de 1bonne fui un i:mmeuJbl,e a~près 10 ans, ·ce propriétaire étant inscrit .au Registre foncier ne peut plus voir son droit con:testé. 'Si l'on a ,p·oiSsédé pen· dant 30 ans, sans être ins,crit au Registre, on !peut en faire ord<mner l'inscription au dit Registre. 4. Sauf ·conventi-on contraire, le vendeur doit indemniser l'acheteur, si l'im· meulble n'a 'Pas la ·contenance indi-quée dans l'ade die vente. ISi Pimmewble ven· âu a'a 1pas la oontenanœ 'portée aw Registre !fonDer d'après une mensuration ·offidelle, le 1vendeur n'est tenu d'in1demniser ·l'acheteur que lors· qu'il s 'est expr~sément obligé.
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86 DE LA VENTE . 1. Dès .la ·condusion d'un mar-ché. les risques passent à l'acquéreur. A moins 1que la Chose ne doive être expé· ·d'iée dans un .autre Heu et que l·e vendeur ne s'en soit pas M-core dessaisi à oet effet. 2 . .Les lfrai.s de mestJrage, de pesage, sont là la {)hang·e du _vendeur, les autres frais incomben•t tà l'acquéreur. 3. Le vendeur doit garantir à l'acquéreur •qu'aucune autre ,personne ne pourra légitimement exercer des droits sur 1a ·chose vendue. Dès qu'un tiers fait va'Ioir des droits sur la chose, 1acheteur doit dlénoncer la réclamation au vendeur. Dans les ·cas de -ce genre l"'achetewr fPeu.t r.édamer Ile !Prix payé, les frais et les dommages-intérêts. En cas d'éviction totale, l'a-cheteur a le droit de demander au v-endeur : la restitupon du prix payé, avec les intérets, déduction faite des fruits et autres 'Profits .qu'H a !Perçus ou négligé de percevoir; ses impenses, en tant qu'ill ne peut s'en &air-e indlemniser par l1e hers .qui l'evinœ; tous. les frais diu 1prr-oCJès, judiciaires, et ex· trajudidaires, à l'ex·c(Jption de ceux qü'il aurait évités en dénonçant J'instance au vendeur; les autrf!3 dommages-intérêts résultant d'iredement de éviction. Le ven.çleur est également te· nu die OOp.ar.er tout autre J>r..éjudice subi par 1 acheteur, s'il ne pro uve au'au. <:une faute ne lui est imputable. En cas d"évi·ction .partielle, l'a-cheteur a droit à ~a r€Jparation cfu dommage et 1a résiliation ne 'P'eut ·être demandée qllle lorsque l·es circonstances· font présumer •qu'il n ·eût point a.dh·eté sïl a:vait prévu l'éviction. 4. Dans le commerce du 'bétail, le vendeur est garant des défauts si la g.aramtile est faite p·ar écrit. Les défauts .doivent :être signalés au v·endeur dans
les 9 Jours à !partir ·de la et 1que da:ns le même délai "Uii q@l• a demandé au jwge-ins.tructeur de re examiner l'animal ;p ar un re, (·à moins 'que la garantie ne œrne 1e fait que l'animal vendu portant). 5. ·Pour J.es immeUibles, -les ses de vente ne sont valables que elles sont faites par un ade a que in•scrit au Registre :foncier. clause ;par la1queHe le vendeur se serv,e :ha ;propriété d'UŒl immeuble jusqu'là com!Plet payement ne peut être inscrite au Registre foncier. clause n'est valable en œ .qui ne les meubles que pour autant qu a été inscrite tà !~fiee des Poursuite~ du domicile .d'e t"ache~eur. Pour les ventes de bétail œtte dause :n'est valalble. DES ARRHES ET DEDITS nans un mardté, une 1partie donner tà l'autre des arrhes, ·celles-a sont la preuve -de la ·conc~lt sion d'UI marché. Les parties ,peuvent aussi atJ. \PUler un èédit, c'est-à-dire que J'unt remet .à l'autre une certaine somme •que cha•que partie peut s-e départir -contrat. Celui qui a versé la somme, ~·~éil~anldonnant et celui •qui U'a Peçu•e la restituant au doulble. 7. Les parties peuvent auss 1 convenir d'une -clause 1pénale, c'est-à-dm fixer d'avance le montant de · iflité à !Payer p.ar ba, !Partie •qui cute pas le contra t. D2111s œ cas, 11 IPfÎTile est ,~cotllfwe même .si 1e créancid n'a su'bi .aucune perte. IL. D.
Leçons diverses Nous avons .l'avantage de pf1€~sent~l aux lectrices -e t. . . lecteurs primaire, une série de leçons d
111anuel, dessin, et<:, oprêparées à -cet· ~ intention par l'e~cellent pensonnel
enseignant de notre Ecoloe normale. ,Un merci chaleureux aux distinguées Maîtresses •qui se sont imposé -cette tâ· ~e :Pour le IPro'fit .et I'a.grêmleni dlll and nombre. gr Au nom du Comité de la So·ciété fé!Jiinine d'Education: L. S.
Ouvrage manuel La leçon d'ouvrage manuel, comme d'anleurs toute autr.e Œeçon, ·dloit être préoédlée: 1: <J:e ]a pr~aration pédagogique qui -fixe le SUJet de .la leçon, les /Points principaux, et ·qui ·cherche la manière de résoudre les difficultés qui se présenteront; 2. de la prépara· tion du matériel. Toute maîtresse, désireuse d:e donner un enseignement à 1a !fois intéressant et fructueux, a soin de tenir à sa disposition le matériel nécessaire, ain· si 1qu'une pièœ achevée des vêtements
à .con~ectionner. En insistant sur la nécessité absotue de donner -ces leçons d'une manière -collective et non individuelle, nous
ne nous faisons pas illusion sur les difficultés ren.contrées dans certaines localités où le matériel n'est pas fourni 'Par les communes. !Mais l'expérience personneî.le nous a prouvé qu'avec un Qeu d'initiative, on arrive petit à pettt' à obtenir 1'unnormité des ouvra~es dans une classe. Insinuer aux cnlfants l'idée d'emp]oyer f'angent destiné à un plaisir à l'achat d'un écheveau de laine ou de l'étoffe nécessaire à •la -confection d'un retement prévue dans le programme. ne serait-œ !Pas urie bonne occasion de développer oen elles l'esprit die sacri:fice et d'économie? Ainsi la leçon atteindrait son doutble but éducatif et instructif.
!La plup·a rt des jeunes filles Qnt le goût inné de l'ouvrage manuel; pour peu ,qu'on 1e cJiéyel~e et qu'on le dirige, les progrès sont satisfaisants surtout si, dès le -commencement, t'enfant voit qu'ellie travaiMe !à des -choses utiles: manohette, layette, moudhoir, etc. MONTAGE DES MAILLES
Leçdtt ~~ "élèv-es de J,.,e
.année~ classe PLAN: 1. Etude d'une pièce tricotée (ici petit bonnet); a) Couleur; b) Matière dont il est fait. 2. Oüiérentes sortes d'aiguilles à tricoter; leurs avantages. 3. 'Les mains: gymnastique des doi:gts. 4. Démonstration. 5. Exécution collective, en mesure. MA llERIEL DE LA .MIMffiBSSE: 2 grandes aiguilles en bois, petites aiguilles en acier en come, en os. elc., de aa grosse laine. MATtEJRilflL OBS ,EJlJENIES: Ohacune a dQ apporter en dasse 2 aiguilles. et de la laine o11dinaire.
Leçon prOprement dite
Mes ohères en~: ants, nous aipprendrons aujou!1d' hui Cà ·c ommencer la jolie 1chose que je vais vous mootrer. t. Comment Q!PPC!lez-vous cet objet? - Un bonnet. a) ~ Quelle couleur a..i-li1? - Pourra iii j\J en ialvoir ·d'autres? Enumé· rez-les. Quelle couleur pr~érez-vouoSI? Pour· quoi? - La laine blanche esoil plus chaude, plus iadle à laver, el'e ne déteint pas. b) - En quoi ce bonnet est-il fait? - En la.iue. - D'où provient la laine? Quels sont tes animaJux qui la fournissent? •Par que!les opérations la laine doit-elle 1Jasser avant de pouvoir être tricotée? (ton-
88 te. lavage, cartiage, fi'Lage, tordage). (C'est le résumé bref d'une leçon donnée préalalblement sur la laine). Avez-vous vu tricoter vos mamans? - Qu'employaient-elles? - Des aiguilles. - Comment étaient-elles.? - Reconnaissez-vous les aiguiiles de vo~ mamans dans celles que je vous montre? (Faire distinguer les aiguil:es en corne, en os, en bois, en a:cier). ILes· aiguilles en corne, en os, en hois son\ saines, tandis que les aiguilles e:n acier énervent et provoquent le rhumatisme. 3. - .De quelles parties de votre corps vous •Servez-vous le }lluts po.u.r tricoter? - Des yeux et des mains. ,- COiJllJbien de mains a.vez-vous? - Comment les distilllg'Ue-t-on? - En les appelant la main DROITE et la main OAJUOHIE. Que fait-on tou,jours avec la main droite?, - Le signe de la croix; c'est auss·i avec la main droite qu'on écr.it, qu'on présente les choses .à quel11 u'un. - !Levez toutes votre main droite. Baissez-la. Toute la moitié du corps qui se trouve du côté de la main droite, c'es•t Ja tdroite.' Nous avons une oreille, un œil, une joue, un bras, un pied droits. Vau.t re moitié, c'est la flauche. 2. -
Faire lever le bras gauche, fermer l'œil droit, p~acer la main droite dans la main gauche de la voisine, etc ..• (Cet exereice est facile puisque les élèves l'ont appris aux leçons ide wmnastii<jue: on y ·conslllcrera peu de temps.). tNou.s a<lloos maintenant nommer les doigts: le pouce, _J'index, le majeur, l'annu· laire et l'auriculaire. (Répéter plu.sieurs fois en montrant les doigts~. . Toutes ensemble, levez les pouces, les maJeurs, les index, les auriculaires.
Levez maintenant le pouce droit... l'ia. dex gauche, etc .. . tP.renez, de :J.a main diroilie, FaiguiHe à Ir'1• co:er. (Insister sur la bonne temte de l'aj. gutlle). ·( Pour ces mouvements, la maîtres•a """ se tou:rne coi1ID1e les élèves alfin de ne pas ~es tromper. Cette gymna·s~i•Cfue lies doügts .Prépa.re ·les etrlants a:u~ mo'lllvements à faire POUr le montage 'cl.es matHes). 4. 'E'lllsuite ,Ja maître·sse IJlfena ses deux g1·og.ses aiguilles, la gros-se laine et, sous les yeux des élèves groupées autour d'el]~ . comn~ence la démonstration: Pour monter les mailles, il faut prendre tde la main d.roite le .bout de la laine et mesurer une longueur variant d'après le nombre des mailles à mon. ter, soit, œtte l!ois"'ci, une .coudée. Ouvrir !e poUJce et l'index de la main gau. ch·e - pren.dire, de la main !droite, la laine à la longueur mesurée - placer la laine sur le pouce et l'index ouverts et réunir les brins sous les autres doÎigts Iermés. Prendre l'aiguille, de la main droite, la passer sous la laine entre •:e pouce et l'index tirer un :peu. (Faire ré;péter ces exercices puis enseigner les mouvements &uivants): ' 1. pi·quer l'aigui:t:e de bas en haut dans ta boucle du pouce, 2. prendre sur l'aj.guil!e la laine de l'in· dex, 3. tirer la laine dans la boucle du pouce. 4. ·~âoher 'la ~a.in'e ;du pouce et •serrer la maille. Faire plusi·e urs ,fois et lentement cet exer· cice en comptant et indiquant cha•ctue mou· vement. Une 31Près l'autre, les e111:attts mon· tent qudctues mailles·. 5. Elles se rendent à leurs places et COIIl" rnrncen·t le travail coltlectivement. A:Jiler leD· tement et en mesure. Au début, interrompre so-uvent pou.r véri[ieJl' l'ouvragé. Pour les premières maille·s, exiger que les élèves indi•ctuent encore le mouvement; puis, lorsque l'exécution est exacte, se •contenter de les faire compter 1 ... 2 ... 3 ... 4 ...
89 .Le montage des mailles ne s'apprend pas d'une seule leçon. Il ~aut y revenir avec pa·
6~e
.j•usqu'à -ce qu'il soit h ien cOilllpris, ~
Enseignement du dessin corrseils et directiO.ns avec une suite d'exerdkes gru.dués et pratA ~ zr.es, donnés t4U personnel enseignant primaire. Dans 'cet .enseigJnement nous 'distln·
guons 5 parties: 1. le dessin à ·VU•e d'a. près le. modèle plan; ~· la ~omposition déclirahve; 3. 'le ·cwqms cote; 4. 1e dessin .géométrique; 5. le dlessin perspectif 1à vue. t.Le dessin à V/4e d'après le mPdèle plan. OONSEISS GBNEJRAUX. - Pour dessiil .faut tenLr le corps aussi droit <jue possib:e. Pl·uS on se tient éloi•gné du dessin que l'on trace, mieux on en voit les lignes et leurs rapports. L'ardoise, le papier doivent etre placés directement en !ace de soi, UliS aucune ob!iquité. Il ne ,faut jamais tourner t'ardoise ni le papier pour tracer une ligne; l'un et l'autre doivent rester immobiles, c'est à la main d'exécuter tous les mouvements néces-saires. Il est utile d'envoyer à tour de rôle les élèves dessiner au ta:bleau noir. Les traits de l'es•q uisse doivent être faits lfgèrement afin tl,e pouvoir les ei'Jacer aisément. ,Le crayon doit être tenu a·ussi long çue po&S~ble, au besoin ou se sert d'une porte-crayon. <Les lignes ne s'indiquent pas d'un teul coup; on ~es lf.ait à petits traits, par reprises. Quand elles sont exactes on les repasse, mais encore à petits coups et sans
ner,
peser, MATERIBL NECESSMRE: 1. du pa.pier blanc et du papier teinté; 2. deux crayons à mine de Jl)lomb, le no 3 pour .l'e.squisse, le
n•· 2 !Pour Ua unise a,u. net; 3. une gomme molle; 4. des cra:yons de •c ouleur et des pastels de couleur, de bonne qualité, 6 ou 12 suïlisent; 5. <de .bonnes couleurs à I'aquare~le (rouge, jaune, bleu, vert, brun, noir); 6. un pinceau no 6; 7. un godet; 8. une .règle graduée, une équerre et un compas. DEJFINI11IONS. - Définir le point, la li· gne, la ligne droite, la liigœ brisée (lettre Z) la ligne courbe (lettre S); la direction des ILgnes: verticale (fil 'à p~omb), horizontale ('bâton :tlottant), o1ùque Cbâton a,ppuyé à un mur). TRAOE DES lllONES. - !Modè'e: un.e baguette d'environ 1 m. ou une hcelle tendue, maintenue ou fixée au tableau dans différentes posHions. Les élèves, à bras tendu suivent le mouvement de l'objet avec d'index de la main, puis tracent à 2-3 mm. au des.sus de la feuille .de dessin une ligne aérienne dans le même mouvement, et enfin ils dessinent réellement. Tracer des Hgnes: 1. sans points extrêmes donnés , 1. avec le point de départ donné, 3. avec les points ex· trêmes •donnés, 4. d 'un même ,point donné, tracer des dro ites dans diJ\Itérentes directions Faire ces tra·cés en noir, quelques-uns en bleu, en rouge, en brun. ( tH g. I a). Tracer des lignes paraJlè.les: .une droit étant donnée, tracer, à une petite distance, une autre paraHèle: 1. les points ertrêtnes sont don-. nés, 2. ils ne sont pas donnés·. , Varier la couleur du tracé. Imiter les rails du chemin de ~er. (Fig. 1 b).
2. La compOSition idécorative. tPRBUM]NAIRES. - La composition décontive a pour 'but l'ornement des objets usuel:s. La nature avec la varié!é infinie des motifs qu'elle présente sera notre guide. La com· posi tion ·décorative, comme 'la composition .française, es.! un produit d'imagination, de création: c'est donc sur l'invention (compo· sition) qu'il convient surt-out d 'insister. J..a première pa11tie porte sur les motifs
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_ ......,. ..~-· cer& e~ q.u.e lqua autres B.&tents ~tient d'heureuses combinaiso.nJi. est chargé de d~cooper ces fonnes il s'instruit par Je maniement, la manipu-
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deuxième partie a. en vue la copie des naturel~> (feuilles, fleurs, :fruits, in· etc.) et leur emp~oi dans la décora• •ssociés ou non ~u.x tonnes géométri' de la lre partie.
·Première ptJrtie
~-. _c=:::J_ c:::.=:l.c:=:::l ..c:=::J..c::::::J.-..
pR]3PAtRATJON DE L'ELEMENT: 1faire ~ dans du papier assez fort (cou~f~~Ure de cahiers, etc), des bandes de 1 cm. le wgeur; traœr sur la bande des potots de 3 cm et d'un coup de ciseaux en des rectangles. PREMIERS UERCICES: .Décoration suila ligne droite et reoherohe de l'arran-
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{t maître fait au tableau une ligne horip!lale et dessine à ta craie 2 ou 3 combiensuite il prend! 2 rectangles de rarton {-2 S•UI 13 cm) et leur' .donne diver· •905itions en les. inclinant, en les 1aisant ~~~œer, en les opposant, etc.; il montre ainle mécanisme de la recherche d'un arran· convenable. Il efface Jes dessins du et invite les élèves à chercher. A cô· sur la table O!U sur un carton gris où il tracé des [ignes 3!U. crayon, 'l'enfant va sa composition, en imitant le maître. ls'urête à la combinaison qui lui plaît le et Ja copie suœ- son cahier (Hg. Il). 14 prochain numéro donnera quek1,ues llltions su.r fes couleu~s et lreur assa:ciation.
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McOI2tioll empruntés l des Etémen.ts très rectangle, carré, losange, triangle,
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3. ù ,croquis coté. DI!FINITIONS. - :1.e croquis coté- est un ...in approximatif exécuié à main levée el 1\lllportant les cotes ou. dimen&ionti de l'obit représenté. Il doit servir à la reprodu.c._ exacte de 'l'objet par l'artisan. Pour faire un croqllis ccatét on examine
l'objet sou~ divft'$Q faces· et on reproduii ce que l'on voit. Le ter ùessin s'appellè • vue de face • ou • élévation •. ILe modèle étant disposé dans sa position normale, l'élève se place, ou sè s-uppose placé, très loin en avant et à la ~hauteur de l'objet, tde façon :à n'apercevoir GUe la face avant et ii dessine œ qu'il .voitUn 2me dessin complète le premier, il se place exactement au-dessus: c'est b c vue de dessus • ou c plan "· L'olbservateur est ·supposé placé- très rlt!llut au-dessus de J'objet dont il n'aperçoit alors ,que 'la fa:ce supérieure qu'ii repréS"en1e seu·le (on peut pra· tiquernent ba-sculer l'objet). QuelG!uefois. une 3rne vue est nécessaire: • vue 'de cOté. ou «profil • qui se plaœ ·à Ia hauteur de l'élévation â droite. Souvent, pour montrer certains détails in· térieurs OR suwose l'objet COUpé et On des· sine une coupe (élévation-coupe, plan-coupe.. profil-coupe). Les surlaces ,coupées' sont re· couvertes de petits ·traits _parallèles (hach.u· res) inclinés à 45 degrés. ILe nombre, .comme la nature des· vues à rdes.siner, varie d'un objet à •l'autre. Si une seule vue a~fit, ·à quoi bon en donner d'eLu· tres . L'inscription des cotes ou mesures se Œait en dernier lieu. .Exemple de .]a !brique (Fig. III) Le prochain nu~ro donnera :des direc· !ions pratiGues pour .l'exécution d'un croquis coté.
4.
:Le dessin gédmltrÙjut.
OfJNBRAIT.JITES. - Dans· le dessin: géométrique oa fait usage des instruments·: règle, équetre, compas, rapporteur. On des· sine.. sut. ifeuilles libres 'de 30·25 cm. On trace d'abord légèrement au crayon No 3; on ne ·rewa~sse à l'encre tl.e Chine que nors·que toute la ~con·struction est correcte et complète·; · pui•s on. el\face le: crayon. Les lignes de construction se tirent à l'encœ rouge ou en pointillé. quelques traeés (par ex. les
Supplément au
92___ _ polygones· étoi1~) ·permettront du lavis à ou 2 teintes. Ne pas appuyer sur le coltliPas; faire très légèrement Je tracé au crayon; 1enir le compas :bien verticalement; essuyer soigneusement les ~nstruments après le travail. La Ire partie du 'COIU'S ne ·comprend que. qes constructions graphiques. Nous ne ferons G.U'indiquer 1es données q-ue .n ous accompagnerons de l1a ~onstruction graphi<}1Je. Les maîtres trouveront aisément les explications dans les traités de dessin géo· rnétriJGue. 1P'ERABNDICUL.AIRES: TRAGE DES 1. Elever une pe11>endiculaire sur 'le milieu d'une droite; 2. Cas particulier: on ne peut opérer que d'un côté; 3. Application à !a ldn·ision d'une ligne en 2, en 4, en 8 partiea éga~e$1; 4. Elever -une perpendiculaire en un point (juelconque d~une droite; 5. D'un point ·h ors de la droite abaisser une perpendiculaue sur œt1e droite; 6. Elever une perpendiculaire à l'extrémité d'une droite; 6. Elever une perpendiculaire l 'l'extrémité d'une droite qu'on peut prolonger; 7. On ne peut P.as prolonger ~a droite; 8. Dans la pratique, pour tracer les pell)endiculaires, on se sert de la ,règle et de l'équerre 'Fig. IV).
5. Le d;essin perspectif à vue. Nous nous attacherons à un enseigne· ment sinwle, attrayant. pratiGue. QtÙtn·d nous regardons la nature, les objets. ne nous apparaissent pas dans leur forrtie · véritable. Ces déforma·tions apparentes constituen't la perspective. Le • dessin perspectif·. -est: celui qui reproduit · d'idèlement ces . déformatimts. La peJ'Spedive d'un objet est donc la forme sous laquelle il apparaît à nos yeux. Reg;u-dons à trarers une vitre de notre fenêtre et suivons ava:_, 1~ crayon les diverses lignes ~que nous voyons, nous aurons ·UO croquis pe.rspectitf. · .· Ce procédé n'est pas utiltsab~e dans la piatique. Un autre procé!dé, pratique celuilà, qui remplace avantageusement la vitre,
3(' 1 ·de
,l' &cole" (19~1t)
·ëst
basé s ur· l'emploi règle. . . OONST~UCTION OU CADRE. --. = h~uer dans du carton assez fort une t'lhomme, image de Dieu, doit ·~e ture rectangulaire de 20 cm sur 15. ' r,eflet .des JPerieiC!i~n~ .de son Creavei 'a,utour de cette ouverture une ~ r Aussi, la ml&enco1'1d~, que l_e de 4 cm. piviser les \bords intérieurs è.SJHaut IPOssèlde au sUjpreme degTe, êt demi cm. Numéroter à ·droite de 0 à d~it se ren1contrer égal·eme:_It chez au-des1sus de 0 â 15: 1A gauche remp:acer l1hoJ001e. 1Le soulagement des ames du nûînéros par la 61UÎie des lettres ull[atoire .entne da?s œt!e yer~u. ~e : lès et au dessous par les lettres mntn~.~ ~'est !Pas une ldévort~on la~sse~ ·a bten JnstiaUer un fil à plomb au milieu de Je Œair·e 1c'est un dtWotr tde ]Usitee et de tie Slllpérieure du cadre. ~arité. Ces âmes IC0111fPtent <>~r vos ières il)our :an6ger leurs .souftfl:ances _La règ:e plate 'doit avoir au moiU& ~ se rarrJiJYro~er ide ce p~eu qu1 seul . cm de long et un des :bords doit être pourra roemphr leurs désrrs.. . en .cm et en .mm. Vous ne JPOUNez pas remer vos pa~ . Ces ~pies objets vont nous rents. ANec la vie, ils vous ~nt, donne .de g1Uider notre œil ,e t de lui faire ils vous ont la1sse !peutleurs soins, très facilement les problèmes de la être une fD'rtune, ·f ruit tde Leurs ·labeurs: tive. (Fig. ·V).
Justice et charité
.f
des indi'ilférents et des égo-ïstes, ger<s sans cœur et sans entrailles. Le:trs r.e·gar.ds sont tournés VI~rs vous. C'est de vous !qu'ils .a ttendent ltn peu de r df.raîchissement. Ce s.ont des i rères . e.~ jésusJChrist 1dont l'ahall!don fa1t p!t:e et que vous ne IPOI.Wez latsser s~?.s le~ r ·témoi'O"ner un rpeu de -cette !Pltie que l'Hor;me-•Dieu a appo~tée sur la .terre. ·Loin de vous montrer pr od!gues, vous aur,ez a~ccompli seulement un d-evoir de iusüce ou .d e dhari~. Et r arpelez-vous qu'Ïil est écrit: qu' Il vous se· ra tfaH à tVous-m~êmes comme vous aurez f.ait à vo1s frères.
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Le Jour du Seigneur
Si le dimanche e&t le « jour .de. l'illOmJds ·eS!Pèt~ent que . vous .ne .ser-ez pas s t me :.. il est par dessus tout le.« JOUI de ingrats \POUr ne 'l eur temoigner aucune reconnaissafllce. Comment p eut-on ou- Dieu ». Le repos ih·ebdoma_datre, . pour blier ceux que .1'-on a aimés? yos _Jar- nous chrétiens, n'est pas un s_t~p1e mes n'ont pas sUJffi et vos su~pJPhcah~ns bienfait humain. On n'a pas sutvl la près idu trône 1divin Leur seront agrea- 1pensée divine ·quand on s'·est abstenu Recueil de dictées (cours sup.) seulement des œuvres serviles;. :;usbles. Cet ot.wrage édité par la maison PayoL !Vous -d!evez !Pder aussi pour. 'Ceu?' pendre toute activité est une .dtmmuLausanne, convient non seulement aux qui vous ont conduits td~n~ la VIe S!pt: , tion de l'être. Dieu veut autre chose de . t ses primaires, mais aussi aux écoles rituelle. Ils n'ont !PaS latsse de tfamtlL nous. Dieu veut que le dim~nche }UJ . sol rieures secondaires. Ce volume, qui a derrièr·e eux, ·c ependant nomlb11eux sont élaboré pour répondre à des vœux leurs enfants S!Pirituels /POUT 'les·quel~ donné ; iJ l'exig·e pour 1~1 .comme tl ee~primés, renferme 207 dictées. C'est 1111 ils ont sa.crifié teurs forces, !eur sa~te xigeait autrefois les vremtces des en. t~os teur vie. Orâoe à ,eux, vous etes mo~ns fants drlsra:ël. Sur• n.. ott·e t~mps, ritable coUTs prati·que de français. Les occupations. nos eg01~mes, 11. preleve éloignés de Dieu, vo· t r:e .âme · e ~t I?om~ tes, soigneusement gradués et choisis mala1de; ils ont un drott !Parhculter a son tribut. Est-il besom deA dtre qu~, les meiUeurs écrivains de France et de 1 vos œuvres &atisiadoires /POUr les p u- en tout cela, Dieu agit en ~etre . magn se romande. sont précédés d'un travail fitquement désintéressé? tSa glotre s ubpréparation au point de vue du voc:-abuldl rifier de queLques souillur·es qu'ils ont stantielle est indépendante de ~otre contractées à v-otr·e tCOntact. . et de la grammaire et suivis d'un genre Plusieurs âmes sont au p·urgatom· hommage; l'homme aura beau vwler veau d'exercices. Tout y a été mis en ~ar votre 'faute. Votre con:d_u:ite n'a 10a ~ le dimanche, Dieu n'en demeurera pas pour faciliter l'enseignement Jde l 'nr·lhn~na. été celle d'un véritable dhrehe:n 'et v ou s moins souverain et heureux dan~ son phe et de la rédaction. C'est dire Gue les avez entraînées au mal. P~v~z ét·ernité. Mais il .a pitié de noue lgnocours de dictées sera accueilli avec joie vous les abandonner .après l-es avou Je- rance. Il veut nous !app~ler nos ~e les· maîtres, de nos diverses écoles, _car tées dans des soulfifrances 1qui ,:Jtéjpa~l1Jent voirs de créatures vts-a-vts .du ç:reateur. S'il n'avait pas promulg_ue .un n'existe peut-être à l'heur-e présente toute imagination? . commandement, iiDIPosé une obl!~ahon :La oharité va plus lom. De nomouvrage de ce genre aussi méthodique, so us peine de faute grave, cree une breuses âmes n'ont laissé ici-bas que si simple et auSsi complet. - Q - -·
Bibliographie