72 de bonne ·humeur. « Un saint triste est un triste saint », affirmait l'un d'eux, et un autre, que la douleur éprouvait paliticulièr.ement, faisait, au milieu d~s plus sévères épreuv·es, cette splrHueUe ~t sublime plaisanterie: «Je ne suis jamais bien que lorsque je suis mal ::o. 'Baden-'Powel donne à ses Eolai.reurs les ·conseils suivants: « Riez tant que vous pouvez, œla fait du bi-en. Toutes les ·fois que vous pouvez fair.e de bons .rires, al'lez-y. lEt !faites ·rire ·les aut.res autant ·que possible aussi, cela Ieur fera du bi·en. ·Si vous êtes en peine ou dans !~embarras, .for.cez-vous à rire . . . ·Les ieunes garçons « .quelconque3 ::o froncent facilement les sourcils quand ils travaiUent dur, mais les 1Edaireurs ont •pour consigne de sourire toujours. Us faiLHssent à Ieur règle chaque fois qu'Us Œronoent les sourdis». Stevenson disait, 1dans sa prière du matin: « •Aidez-mous, ISeigne~. à remplir nos devoirs en souriant et avec d~s visa·ges aimalbles. Que la .bonne humeur vien· ne agrémenter notre savoir-fair·e. Donnez-nous de vaquer contents à nos affaires durant oetle journée. Que ·ce soir nous ga;g nions nos Hts de r·e;pos fati· gués et satisfaits sans avoir rien perdu de noire hum,eur. ::o. 'La lbonne humeur ·chrétienne revêt parfois un caractèr·e héroïque et suma· ture] . Qui d'entre nou.s n'en a pas vu 1é.es exemples? 1Pour mon compbe, j'a' connu, ·entre autres, deux braves pay· sans que J.e •Cancer torturai·t et ·qui parlaient de l•e ur mal le sourire à la bouche, av·ec une résignation, une sérénité que je n'oublierai jamais. Et l'histoire. mlême profane, relatant la vie de certains grands hommes, que de traits sU· lblimes ne contient-eUe pas concernant l'olJijët qui nous o·ccupe? Sans .même r-emonter bi·en bau~, si nous nous transportons dans les tranchées, au milieu
des «·poilus de la _Grande guerrt nous y vo;yons cu1tiver la bonne meur sous toutes ses .formes et à les degrés comme un fadeur IJU,·, ,._~·· .et un gage 1de la victoire. Les d 'ailleurs donnaient l'exemple ,pour n'en citer .q u'un, fit le Pau lors de la guer•re de 1 quand H ordonnait en :pla d'a.]tlumer sa pip·e parœ qu'il ORGANE DE LA ·fumer pendant •q u'·on lui sciait le (iHistoire à nous ra.pipeler ·quand SOCIETE VALAISAI'liE e111fants nous «'Scient l•es •côtes ::o ). De !bonne humeur touiours quand D'IDUCATIOB va bien » tâchons, à l'ex,emple âmes d'élite, d~être aussi de bonne meur quand « ça va mal » et mmt, «çà ira ::o moins mal que SION, Décembre 1924 pensons: les catlloux et les épines que l'on r.encontre sur 'le ·Ch•e:min Nous devons toutefois re,g.retter sincè· vte .pettv•ent être d'une grande ~! Dé~artement ~e Pu~lioue rement que la situation financière ac· Et quand nous aurons ;trouvé. tueUe ait Obligé •l 'IEtat à limiter J'oc· ~ïimaire ~u nous, le «secret » d~être toujours tr"Oi de .cette amélioration au personnel bonne humeur, quoi qu'il arrive, la· ï que, ·qui a ,plus de diairges, en gémuniquons-le à nos élèves <:e secr~. Cùictdaùe) néral, et ne béné!fide pas du régime ayant soin de ne pas leur laisser EJ6vatton de la prime de renchérlssem~nt de communauté. Mais il y a lieu d'es· fondr·e la v:raie !bonne humeur avec dissipation. L. IP. inst. à 'B. Nous sommes heureux d'informer pérer qu'un avenir ;prochain nous per· le personnel enseignant -que, dans sa mettra d'étendr.e cette mesure au per,.. ·--------..-dernière session, le IOrand Conseil a sonnel reli:gieux, dont le d~voûment à Anecdotes scolaires voté un crédit de fr. 60.000, permet- la ·cause de J'éducation est hautement RETOUR DE CLASSE. - Ma tant d'e verser à dhaque instituteur et r&OOOU et éliWrécié. que je n'y vais plus ·à l'école, s'exclam• institutrice laïque, même célibataire, Marche [!énérale des lcales ri . La maîtresse ne sai.t p1s pas cc , une al.looation mensuelle de 15 francs, A cette occasion, nous croyons utile dit: Hier elle nous assurait que 3 et 3 pour toute. la durée du ·cours scalair~ d 'attirer votre attention sur les rpomts 6. Et aujourdlhui eLle prétend que c'est 4 1924-25. Les aHocations échues ou a suivants regardant 1)a marche génér~ 2 qui iont 6. Ellie change tout le temp; tcu·cher jusqu;à la fin de 1924 seront le des éooJ.es et qui nous ont été sugge· dée. payées ~v:ec •la mensualité de décem· rés, en partie, par ·les rapports ~colai· * En classe la maîtresse exp~ique à bre. res d'inspection. élèves œ que c'est que le Sacrement de Ce "-~este du Pou'Voi! .Jégislatif .condre. 11 n'y a que les hommes, dit-elle, · do~trs ~érruntaVr~ sacre dans une ·c ertame mesure, nos puissent le recevoir. Le :premier a trait au nouvtau pro· efforts -constants en vue d'améliorer ta - Oui, dit Suzanne.. . Eh bieu! situation matérielle du ·coorps ensei- {!ramtne des cours campllmentaires, il ne l'a sûrement pas reçu , lui qui gnant ef de lui as·s urer ta just·e rému- dont un 'exetl'ljpl,e a été r·emis à .chaque tot:iou·rs 'trainer ses pantouŒies dans la nération de la tâChe qu'il accomplit, en intér~é. Ce programme comprend bre. génér.a1, ià · notre entière· satisffia·ation. 150 heures .de leÇons, que nous recom·
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