160 dées, quellques maisons- d'édition pour réagir.
!Mais el~es sont submergées par la hardiesse des « écouleurs de rossign(ljls •... , par le papier peint des trucUJ!entes couvertures ... , par ce je ne sais quoi d'ennuyeux à vH prix qui ne peut trou~er un déboudhê, béllast! qu'entre les mains sans défiance de ces tout petits ... , de nos dlt&is, auxquels on devrait réserver le meilllleur du rmeiJID.eur de nqu.s-anêunes.
Belge._. ·, ce n'est pas seulement ta. reine que je t'enrvie, c'est ton· 'haut res:pect de J'en-
Œant.
C'est ce joyau de fond et de forme que tu prépares avec al!llOur, pendant toute l'année. jpOU!r son clair cerveau. Ce sont ces • Pages de g loire • que ohacun lit en se redressant, et où tout Uin peuple « se souwient d'Illier et songe à demain • . . . Pierre i'Ermite. ~o--
un si grand nombre de catholiques, ne sédraient pas de lieu spécia'lemen! réservé •cuMe où les prê lres auraient pu dire la se et les pa,s,srugers assister .Jilbrement oihces.
Cette 'lracu(]e regre·ttltble vient d'être reusement comblée sur une des t"ï,gnes françaises.
;La: mease Il bord Jusqu'à ces dernières années, les grands paquebOits qui tmnspor;tent à travers les océans, pa:mli tant de milliers de .voyageu.r~,
ECOLE !i 14 - ~ ~ ~ PR·I MAIRE
·L a Compagnie généra/le transatlantique fait instal,le.r à born des paquebots • et « De-Gras•s e• une ohape'lJe penmanente iourtes fadllités s011t assurées ,pour ce td.u cUJite aux .prêtres et aux mrirSSiron·nllj res u·ti~isan t les ser,voces dre ladite gnie. ILes nombreux 10a thOiliques a>mencains vont se rendre en pèlerinage à R-ome l'Année sainte 31pprécier011t grandement fe amélioration essentie!Œe d'ord:re ll reste à souhaiter que cet eX!cel1ent pie soH bientôt suivi parr les auU"es tés de navig~afion sur mutes 1es lignes rportan~es, notamment swr les lignes
La ville aux St langues Ii est une villie, de jpa:r Œe monde, dén.om- · cou,rs. mée la villie aux cinquante et une 'l angues: c'est Call:cutta, ia villie la plus peuplée de l'Inde; on y parle cinquante et une langue; hindoues, asriati<}ues ou européennes. oLt plus réfpandue est Œe .bengaai, ~a langue comnren::iaRe par eXJœ]lenœ, pa.ril.ée par 513,000 personnes; l'hindi vient ensuite ~ec 365,000; l'urdu, avec 80,000, puis Qe gujarati, l'aS&lmi, etc., et ]'~ais, que parlent omicieliement 50,000 intlliv;i.dus, tan<t tEur~ns. qu' Hindous. Ce chil!lfre de cinquante et une langues n'a, en sonune, rien de surprenant, quand on :songe qu'ir! es~ padé, dans 'l'Inde, cent et quelques idiomes nationaux, sans ·compter le jpuchtu, ou langue des Bohé· 'miens.
'
Au centre de la Terre • lJ est infiniment probalble qu'iJJ. y a
centre de la terre, en grande quantité, métaux très Jourq.s, c'est..-1-dire !Prticlsém«~' les mét>aux précieux pour lesquels on faire aux hommes tant de ... soyons podia .. tant de sottises. Celui qui forera un puits a!ll.mt j cen.tre du gldbe y trouvera donc éj.U deux agréments, sans p3.11let: de sa sation ,prdbaJJ)!e, à cause des énOii1mes q·ui y doivent régner. d'abord joie de se sentir très léger et dégagé chaines i-rritantes de la pesanteur, !beaucoup d'or. H n'y a guère que QUE!IqUI• pauvres 6000 kii~omètres à franChir. est"Ce que œ1a, aJlors que pour un oui · stJrtout pour un n.on, on fran.dhit si rment les océans? . Ch. Nordmann.
ORGANE DE LA
SOCIETB VALAISAlllfE D'EDUCATIOB SION, Décembre 1925
A propos d'éducation
xe les choses, jre ra(pel'lerai que ~e m~~ Je me ;pet11Diets. d'émet·tre iei ~Qel'tai tre .dJoit êh1e d~umeu!f éjga1e, tl dort nes Olbse11Vations d'o!ÎdŒ"·e -gïéné11aJl oon- 1• tParlier à dies êlëvtes d!'oo ton doux ma'!S ,cernant l'êdutation. A tquel maitre, ferme. On ,Jes amène ainsi à olbétr sans m'êlrne rq!U'i1s aient envie die r~sis 1par ex:cës Ide zèlre, n'est-il pas ar~ ter. ·surt,out éfvitons de Qes ihDutahser, rÏIVê rd''aoos~r-ol])lher un é!lme et de lut .la ·C1iainte :qu'List ~rollJVIOOt est a(jcom!dire: «Tu n:est qu~n IPa:resseux, ;"'e'C die haine. tor il n'y a ,rren à fa-rre etc., etc. » L en- IPatgnée 1 ( «Tu m'(1!1[1Ui·es a< v·ec tes rq uestio,ns, vant V'a finir !PaT IOl"oir.e qu'iq n'est 1 osla vi-enldtra pŒus tarlcll» ). !Si des élevs IPTO!Pl"e à rien et ~en!durr1cit. peu timides se soo:t: 1lrasa00ê~ de :Mauvais p.rœédlé. Ir ~aurt au conrh'aire fllatter !~amour !P(>ser une question ;p~t-~être un ~u en IP110JPit·e des enfflants. !Si un élèv.e e;st dlehom du suljlet, r-eçoiMent ooe ~n se œm1rne <'el~e-.oi, on peut êbr-e sûr nég1l'it1!16!1·t et ne ~ait que de ma uva ts !q· Ur'iJs I~oeront ,plltJs s'cwenturer .à d:edevoirs on d!evtrra .l,ui dire un jour. a: .lorn mênre rqUJe 'OO}ra n':est !pas tout , ~ matnkller d/esl ·ex(plliJcati olll!s. E~IIl'lon~ 1ait :vl'ai «.!Mon !pt'Jt:it, aujourd'liuJ tdh>ez nos enlfantSI le dësi:r de connar1c'est mieux que ~'lh:albUuldie, ,continue it.r1e :dher·dhons là les intwesser, donainsi » . [~entant rpeu htabitué aux élo· n~s-l~eur les rextP"liJcations possi.lbles sur un ton enjoué et de bonne humeur. ll;!e$ 'tra!V'ai·He'lia œr:tailtl,ement mieux la - o---~oi su!Jv:ante, poo.Œ" ~ :qu'irt est encournalgé, il arrw®a 1à ~ev:enir r~t; Oin1 est maît11e e:rmone des . rpamles ment meiiJ.,lieur. !II' y ~n a fPeu q1Lt relqu'oii1 n'a rpas prononrcées, mats on.eSt sistent. an rl' a ldlit et r~d~1t ~ci rmtêm:e sur II'~aJVe die œJ!les tqui se so-nt édJtapd".aUJtres tons, ~ J,a ~ition fi- !Pées.
un
96
Langue française
=
Cours supérieur
UE IFOOOER'DjN
(IPôl'trait) Le fong·eron était granktl, l'es épau·l&e noueuses, ta fa1ce et les OO"as no1rs 'des ~lammes ide la fovge et de la poursière de ter et dies marleaux. Il avait, dans un ett1âne ca.I'I1é, sous l'~aisse hroussai11le die ses ·ch:eweux, :de gros yeux ld''enfant, clairs c00111111e de l'ade~. Sa mâchoire lallgle rou~ait, a~ec dies rJres des 'brui•ts d'haleine qui ronflait, pa~ils à la ve$)iration et aux gaietés géamtes de son soU1ilflet ... 'Jamais il' ne se .plaÏiglilait. Je l'a~ rvu, .a)près avoir ba•ttu le fer 1pen'dant des joumées de quato[ze heures, riŒ"e le soir idle son 'bon riœ, en se 4rottant 1les bras ld~UJ11 air satiSifait. Il n'était jamais tris,fe, jamais Ja,s. Il aur.ai~ •soutenu la maison sua son ~au1e, sl la maison avait 'cmuQé. L'htver, il d1sait qu'il 1iaisait bon dam's sa forge. L'été, il owwait la porte tou.te grande et ·I.aissait enr·er 1'odieUJr <k>s foins ... Il était heUTeux de ce tapis immense de tenre 1albourée ·qui· se perdait à J'horÏ'son, dans Œe !illas clair du crépuscule. Et le fo11g«on plaisantait soUJVent. Ia d.isait que toutes les tefii1eS lui a!P· parjïenaient, que la for!gle, deiPu:is p~us de !deux 'cents ans, foumissait des charrues à tout le IPays. C'était sGn or· gueil. IP.as une moisson ne poussait sans lui. Sr la iplaine était verte en mai et jaune en juillet, el:1e lui dlevait cette soie dhang.eante. . . S()UJVent, . il me montrait aur loin ·que]que piëce de terre qui paraissait m10ins Œarge. que le dos de sa veste et ill me racootatt en tquelle année i:l a!Vait forg;é une dha~ rue JPOU<f oe car:ré d'arvoine ou de se.tg:le .. . C~est lâ, dans: ta forge, .au mt-
lieu des dhan,ues, que j'ai guéri à jamais mon ma,l· :dJe JParesse. et de doute. 1E. Z. MIOIN dHlDEIN (IPOI">trait) Tdti-lJOlo awarlient à l'~èlce « PaIPÎ11Œon » ; mais, par une rar·e particullarité S'a rolbe moelleuse et dQouce ~Gm me a'elie :elle l'angora est d~UJ11e Mlle cGuieur faUNe, QU'i le ~ait res:sernbler il un écureuil!. Ill a. du reste, ~a SOÜ!'Plesse la g.entiŒle.sse et la gDâce agile de ce' rongeur. Deux yeux noirs très! vilfs et un petit nez hurruilde, et fureteur donnent à sa jphlysionomie un cachet (}rùginal. Dans sa tête rousse, ornée de dieux g;randes oreilles m~udllues, éveillées et mobi,J.es, on ne vott, tout ld'aiborr1d, q:u·e ces. troi•s points no·irs: iJ.·es !deux yeux et le nez en trufrfe. . • !Son corps svel'i!e, lbien ,prqporhonne, est terttnJiné pail une f.rétiJ11ante queUe en !P.anaclte; die 100Jgs poi'ls soyeux co~ tVrent jus)q,u'aux ongles ses pattes seches et é]éJgantes comme' oe1les d'un cheyretü1 ... .
. rLntellige:nt, ~~ l'est sl.l)ptérieurement Dans sa petit ilête remanq1t1ablement organisée les opérations menta.les compliquées s~elflf.ectuen t aJVec une éton · nantJe l!"•ectituJde. Ohalque jGur, nous 'c001statons ohez lliui, des faits de. mémoire d'association d'iklées, de ratsonnemer{t et die seneibilité ·qui nous rarvissent. Il' s'·est menv:eiHreusement assimilé l>eS .aJPpeill·ahons I(JOfT·esjpondant aux dhoses ou aux êtres qui l'intéresserlt, et1 ~âce à la .po'SS€!SSion ,die ce !Vok:!albulaire, il co111Verse avec nous répliquant à nos 1paro~es :pa~ u~ m?uwe:moot ldles or.ei~tes, une mchnabon Ide tête ou 'Un tournoiMient die queue, saohaŒlt se fai>re cornlpl'e!l!dr-e par un regarld expŒ"tessilf ou un aboiement quasi artioulé. 'MOIN CJHJIIEIN (suite) IQuanidl il ren·tre 'diu j.arldiin aijlfès sa
prœnenade mamaŒe, on l'a habi-tué à I. lEINlSIEIMIBilJE un journal au premier étage. '(1!) Natu.re et sujet diu mol'lceau. : Ce journal, il le ·g>wette obstinément au «:Le vieilltat1dt et les trois jeunes lbas de Vesca,lier et ne lbouge pas arvant hommes» est une fa!Me, c'est-à-dire un qu'on le lui ait remis. Al(}rs, serrant récit destiné à mootrer par- unre exemle /Papier entre ses dents, il s'élance et, ir>le lia vérité dl'oo ,prélc~te de morale sur Jahaque m:ar,dhe, ses pattes sonnent ou d',exJPérienœ. Ce rocH, comme tout~ un hvuit die béll~etJtes Ide talmbour. 'I~ :f.alble de La Fontaine, ccmstitue un pesût ~arliiai.~ement qu'e cette fondion de tH: dlrame, où se meient la tragMie et ,porteur {fe dlé\pêches n'est rem.phe que ·la tcoméklie. Lei, l'élément comique, le martin, et, l·e reste de la journée, il ,c'est I'outreculi1am:e, ]a téméraire con· gr:a1v-.i!t 1'esklaHer to'Uit d''un bonkt, sans' lfiarnoe en eurx:~miêmes, de trois jeurnes faire halte dans le \rtestilbule. A tarb1e, 1gens sans eX{Péi"ience, qui ont ;ta sinoù H prenld ses rejpas en 'f.amilllle, il se :,g!uilière audace ·die fa ir:e la teçon à un tient assis sur ooe ohaise haute et at- r~taiMe vieilŒa~d. Ce ~qu~i:l y .a tfe tend pa·tiemment sa pâtée. "f.andis qu' trajg<~qUJe, c'est 1te $trl~~e d:'lu,n yieilon La lui prépare, tJ1 fertm:e les yeux 'latdJ au oœtlili bon et genereux qu1 di~ comme :pou tiro<miper ~res enn'lllis de l'at- rvienf le Sllijet dies ra.illeflies inso,lentes tente IPUis une fois sa :pitance arvalée, Ide quebque!S jo-werroeaux. il se' ICÏmahe en ronlet iu'Siqu"'à 'l"<llpjparib) 'In~ â'e la faible: tion 'du dessert. klors - mais seule;I..!'intérlêt provient à ri a fois die la vément Iorstau.'on est entre intimes, jarité dlu 1poaifria.it et de la vérié mais en IP!1êsenœ des étra111g·ers - il ~dholltog~que. ·~a Footaiale ill'OUS monte sur la table et v.a se posi!er, avec d~eint <f1lli1 côté, mec une rare exacun r>etg'art:i (fe convoitise. ~ côté <J'ùn ti~wclte, les d~auts (}Irli.naires de la OJ~an (ile biSc1lifs Olool~ ill est très lfrianld. . . n a narifaitement la noti(}n ~eunesse: }a !Vanité, ra sudlfiSanoe et du iuste et die l"ini1lste. du bien P.t cflu surtout la lptOOSIO'Ill!Ption, que n'a J>:3!S ~a'l' - no·tion nafu~etlem1ent re'lati!V~ · enrcor.e corrügée l'expérienœ de la ~11:; d~un autl1e côté, H nous montre la VI·etlil sa 10etite uersonn~ - et. quand' i11 Œesse, gélnéfla'lement ~anée, , au .~r <:'f'!'.t· r.P.n(fu <:Ollloalh1e d'~ quel~u.e Jl1ébon, au jugement mûn par 1expenen· fait. il ~ couche. ~es !Pattes en l'·air, ce, aux ré\t1lexion~ pleinies de bon ~s 1es o1'ti'l1les basses. et son re'21a rd oiet fiadlement 1portlée là l'ink:tu\g·ence VlS· teux sem!Me exJPrimer 1e r~entir'. inë.-vis des marn.tCJ!Uemertts des j.eune gens. IVoquer le O:J.ridbn. 'Par contr~. ~'il a c) 'Moralirflé: Né puni injvstern:ent. il garde 'lonP:iLa ·leçon qui se :dlêg:lg!El de cette fatP!Tllns S:l. rantcune au cœur ot bOUcfe Ible est que nul n'.est assu~ d'ooe lonob'stirnémenf uendant le resfp d~1 four. q~e ia mort peut nous sur· I g ue vie, AndrJ Theuriet. prenldir.e à tout âjg~e. UI. AlNIAJLVISE DE LA: 'F A'BIUE: IExJ{ND!dtian de ta 'fdhle: Le IViei!l~ ·(iDilvisi-ons) lad! et lœ trois jeUJ11es ho-mmes. fi.) E:Jqposit1on : Un octogénai:e. plan(Voir le lieJCte dans le IiMre de lectwre tait. Trois jouvellt!eaux iju votsmatge, du Valais, page 96). qui rpaSISate ni!Près die lui, trou~V~ent que IPOr~er
1
•
96 97 /Ce VJieiUJ8rld a jpelrlu la tête, qu'il ne sait rpilus ce qu'~l fait. b) Action: CeJ.le-ci CO!III!Pre:n!d le dâalogue entre le vteiNM;d et aes jeunes gens. c) DénouemMt: Les événe!Irum.ts donnEmt r,arison à IJ.odo:génlaire: les t'fois jeunes gens mement tous avan't •lui. !Portraits. - Les jeunes .gens soot ici fPeints sur Je vilf. Ern ajper.cewant le vidl~1arld, oactljpé Ide son .travail, ils se 1poussent diu ·coude, éclatent de rire et le jug·ent iniContinent aJViec une légèreté sans !Pareille. Pui~, s·en aiPIProdi:ant, se rengorgeant, les mains Slllir les hani(fues, i~s comlrn.eilloent 1par Lui fair.e remanquer sans cincoruocution 1'1nutilitê de son tr.a;vail. ·Puis, Sll'ÏMéllllt une graidation ascendante dans }eur impertinence, ills lui f<>nt entendre que l'a;venir n'est! !Plus à lui, ~qu'il ne doit plus soo~ ·qu',à réparer son (passé. En!fin, 1pour comlb1eT la mesure de la grossièreté, ils ont na cruauté de .pLacer le viet~lai!d, 'à qui Hs interdlisent de song·er. à PaiV'enir, devant une jeunesse 'qui f$père en jou~ lon!gtelnips. :Le viei11aŒ1d, lui, cmpose 'à .ces insoJ~enœs le 1an~a1g·e d'un sage. D'une :grarvitê douce iŒ recbitfi:e les jtL.g~me!l'ts 'bât~ des 'adO'lescents. Ses rêfllexions sur la brièveté et lteS incertitudes de la rvie r!~Wèloot chez tui une haute et sereine ,philosophie. En'fin, il témoigne de nobles SEmtiments q!llan.d: il défend son droit d'e faire quellque bien autour de 1ui et qu'il se ·g arde de toute idée de rengeance, ·die toute ;pa.role a-igre. 1Rema11que: C'est intentiometlement ,que La Foo1,taÎJ11e met ÏJCi en scène trois jeunes gens et non IJ)as _seuLement ~ seul 'CO'IIlllile l"a fait All>st.émius qui 1u1 a founni a,e sujet de ce,t afPOilo:gue. En ciMet, oo jeune homlme seuil n'aura~t IProlbaMement p,as: ·fait toutes ces re·
!ffiex ions: il ne les aurait .pas tr.ouv~; tandis 'que dans un groutPe œ q11e l'Uq ne trou,ve ,pas, l'autre le trowve. Puis aur.ailf:-il eu· l'awdaœ de tenir au vieil. lar1d un tafllg'age aussi inconvenant? Qui n'a pas r.emanq,ué IPlus d'une fois que Les hOtiDmes, les j'eunes gens, le3 erufants V!fUlent panfois, dans certaines réunions 1pa["aî·tlre ,plus médhants qu' i1s ne so1nt? Enlfin la moralité de la œ,afblle s'en trouve renfol1oée. Qu'un jeu. ne homJme meur'e a!Vant le viei]lard:, ce n'est :pas remanqué autant ·que la dis· IParition de trois, et pourtant oe 'Vi·erl· land était très avancé ·en âig,e, il pou'V'a~t être emporté par la mor't d'un jour à l'autre!
IS<flylJ.e et CXfPIIesSions: ILa Fontaine IPO.ssèlde l"'art d!e varier son s~le, d'en dbsenver la _ccmvenanœ e-t mèrne l'harnwnie. Remanquez combien 1Je langag~ des jouiVIenceaux st en ra~ort avec leurs sentiments. ,comme les réfllexions jaillissent, se traduisent en expressions brutales, en inteD~gations sèdlLes mêlées d'ironie. Vo~z, au JCQntliaire, .cQmment, Clhez le 'V'Ï·eilltlardl, le styile s'êlèlvle avec les pen· sées, de que}~es ima•ge.SI nolb].es et dé.lilcates Ht s'orne. Quel dhoix heureux td''exJPr,essions telles que: tout éf:ablisselment vient tar1dl et dlu'l'e peu - la main des P.anques hllêmes - nos ter· mes - dlarlês: cre la voûte azurée aucu.n moment q.ui ;puisse assurer d'un second ('que11e éntr.g~que ailfi11mation 'de 1'inœrbLtude de l'instant de notre sort) - cela est U!n fruit q.ue je goûte - ~er r aUJrore s.u.r vœ toot !beaux. Dans 1·e dénoillemlent, le stylr est simJple comme il comient; car qu'y .a+i'l de ~ius commun, de moins éoonnant ·qrue die voir mourir, même del j·eunes gens q,ui ,coitljptaient prooa1Jle. ment sur une lo[)lgll~ vie.
IEJQplli'Cation de certains tenmes: K)ctoglénaire - jouvenceau - radoter - 1Lalbeu'f. - .pa t.ri'ar,Jhe - soins _ erreurs jpoélssées - vastes pensées _ étaiblissetmoot ---:P•anques - nos termes - a.tll'ière-Œl!Weti - Oiiiiibrage ~lois ~ 'Mars ('a~t rougeâtre de cette iPianèJte : d i'eu de la gu.eJ:1re) - :ré1puibluque (,iJci, chose pu:bl~que, Etat) marlbre (jpief!re tombale). :(11) Remanqu.e: eest intentionnelllement ~que La Fontaine met ici oo. s!Cè.ne trQiS }eunes gens .et non !Pas ~eu~ ment un seul oorniinte l'a fait , Albstémius qui lui a fotti1ni l·e su1et de cet 31pologue. En etilet, un jeune homme seul n'aura it IProlba:Mement ;par fait toutes ces rêflexions, ill ne res auraif peut-être pas trouvées, tandis que dans un groupe œ que l'un ue trouve pas, \'aullre Je tmuve. - Puis aurait-i.l eu l'au!dace die tenir au vieilllandi un langage aussi mcoilJVIenant? Qui n'a pas rMLarlqué 1plus d'une fois q:ue les hom· mes, les jeunes goos, les enfants v·eu- 1 lent !])arlois, dans certaknes réunions, \Paraître ,plus méchants qu'ils ne sont? E·n~in la moralité de la .f,ahle s'·en trouve renlfor•cée. Qu'Ùn jeune homme meure a~ant le vieil.la11d, ce n'est ·!Pas reIIIUH1qué autant ·que la dli~arition de trois, el pourtéllllt œ vieÎI~l·ard était très avancé en âge, il jpOWVait être eiDjporlé par la mort d'un jour à l'autre. GIRAlM/.MIAlERE. - 1. Dooiner lrt fonction des noms, 'des !Pronoms et des .ad)j-ectifs contenus ·dans le texte de la faible. 2. Anal'Y'Sfr log:iJq.uement les eXjpres· sions : passe er110or de 'bâtir - mais Planter à cet âige! - Autant. 'qu'un patdar.dhe ·il vous fawdlrait vieiLlir Il ne corwient pas à volJS.illliêtmes l'autre, afin de monter aux grandes dignités. Dans tes em\plois d!e !Mars
senvant Ja rqpulblique. - .Par un coup .irnqJiilêvru vit ses jo urs ellljpMtés. IREJDAIOTiiiOJN. - 1. Portrait d'w1 élèlve orgueillleux - d~1m enfant po1i - d'un •enfant grossioer. 2. Para1Qèle entre un élëv.e cllaritaib1e et un élè!ve t\goïs1.e entre un enlfant propre 'et oo ~en~ant ma~pro
PI·e.
3. Que prêféPez-wous1: courir- I•arvenêtre soVdat ou ,agdcuJlte.ur. justi•f.iez vonre clwix. ttu~e,
Cours moyen
UE LAlBIOU:R Le ·f.ertmier s'est lewé matin, bien aJVant le solei:l. Quanij il est .parti, ·les QOjqs ohantaioo.t !dans le poulai11ler. Le !fermier les a écoutés: i.l l(l()lllljprend leur langéilgiC, mais ill n'a ,p as attendu l'apiPell des ooq,s IJ)OUr sortir die SOn lit. I>1 est encore plus matiool q111'eux. U a oulVert [a 'porte de son écurie et il a ha.rnaché les deux bons oh-avaux de .Jalbowr ·sohdes, !Patients, f<>rts et doux, d•e bOIIID.e bewgne. Le fermier les aime preslque comme ses .enfants. Les voillà 'Partis, l'lhomme et les bêtes, menant et traînant la Charrue. Il y a là une IiUde -co~1line en !Pente, si: raide qu' on s'esso,u/flf,le à la monter. Elae ne IPI'Odu·it ri·en ·q1ue des herbes, des ajoocs et de la :br·uyère; mais le fermier n·est !Pas paresseux, et il ne peut souffria- les gens et 'les terres ·qui ne font rien. En a>Vant! eoUI\Iîl1age est pénilble, mais on n'a rien sans peine. Mlllil! Colomb. 1Mots et e}dpr·essions. - ·Matinal .qui est 'levé matin, .q.u i 'Paraît, qui a heu le matin: la rosée matinale, l'aube matinale; matineux, habitooe de se le~er matin: un élève matineux, un matineux; hannaiCih•;':ji'IHmt, meitrle le harnais; ·essou:il~ler, me~tre 'bOTs d"halelIJ•e; ajonc, arouste {pin eux à ,fleurs jaunes; brtlo/ère, ,petit aii]yuste.
98 lldées. - Le fermier est-ii matineux ou matin a~? Les anim<11ux ont-Hs réelh~ment un langélige? AIVez-'Vous déjà o.bs~ les poules en danger? Qut }es a 1prévenues? 'Polu.l1qoi cette c<Yiline ne proklluit-el!le que des heroes? Qui res· eemlbll'e à cette colijine? Nommez ·quel· .qJUes p1arties diu ham:ais: (oret1•lère blf~clJe, musero1'le, mors, gourmet, 5 ousba1Iibe, sous.,gol1gle, sous--ventrière, por· te~brarma.r, a'Va.loilre, oounoie de re:eul1ement, croupière, .aul.eron, d'ossièr·e). Powr1q!Uoi 1e fe11mier ne peut-il souffrir ni les lblêtes, ni Les gens •qui ne font rien? QudJ.e leçon nous donne ce fermier? Ûflam. et e:xJer,c. - De quelle nature sont les ·vertbes dans les eJqpressions: le fertmier s~est revé et ill est parti:? Comlment s~a.acoride le 'P'artkiij>e passé des d!eux V!erlbes? lfonner un verlbe .aJVIec les mots sui~Vants: l:albeur, aJPipel, l1 it, oheval, so1idie, pati!OOI:, fort, doux, lbon, beso.gne, hoonme, lblête, cha•r, i:mde, raide, herbe, ten~, o.u'VIliage tPeine. ·Tflouver un adl}ectùf diériiVé des mots suiv:ants: •laŒ>our, soleil, cheval, beso•gne, ell'fant, homme, blêœ, monter, 'J)'I"Q~ dtuir·e, hertbe, soulllfuir, terre, pein~. 'VooaibUilall'e: l:albow, ~albourer, labour.eur, ~albourage, labourable, laborieux, Ialbor:atoilf'e, •COI]~albor.er, coNaiborateur, coHalboration, él'alborer, éllalboPatiO!ll: lalbeu.r, Ialbowrer; dieval, cherva•lier, ch®ailerie, .chley.a'leresq:ue, cheJV:aline, ohe1J1arlet, ohev;au,CJher, cbevaux·lég:ers, oaiVal·e, caV!ailier, œMalerie, cavaŒ.caôe. !Rétl. - Vous aiVez assisté au labourage et à l'ensemencement d'Un <:ham(p. Enumérez Ies dilfférentes 01pé· rations faites par le ~albotlif. ~éfle xions.
99 H. DICTEE. DlES AlLUES ~~OOIJE.UX ET :MIEOOiNINUS CertainS! .paysans œudfient dies ohouettes et des •MaU'ves-souxis sur la /Porte de leur ga;ange. Tandis que ces <eaidJ<Wres innocents se p:unréfient, les souris mangent le glliain de l'ingénieux 'Paysan, les mouch.terons 1lui 1ptquent les mains et la figme. EM bonhomme, tu n'as que oe q·ue tu as mérité par ton im!r--ruJderuoe! En immolant tes alliés, ~ t'es lhvré, collPS et bien, à tes ennem1s. Si ces cha·uves-somis étaient vilva!Iltes, elrl.es: ilt~errai·ent Œes mowche. rons ·qu·i t'incommodent; si tu. n'avais !J)as assassiné .cette pa!Uw;e cllouette eUe fP'Urgerait ton ·.~en~er ·~ ronlg1eurs qui le IP~lilent. Un culti~V~ateur attentif a su·ùvi patiemJment les allées et IY..enues d"iune. oh()uette; 11 l'a v-ue, en rvmgi ·et oo ]o.uns, r~porller oent dù rongeurs à son nid. F. Albout. Les mots. - Alhés: œux qui son! liés élJVec nous, qui comlbattent a!VeC nou.s - fig.: Jes insectes sont Les al.Nés du cuHhnateur, dhouette, nom V!ul· .gaire des oiseaux ra,paces noctumes: les chaf:s.illuants, les hulo:rtes, les fff.fraies: chouette adlj.: a le sens die joli, :beau,ldistill/glné: une caSjquette tOhouette un vin chouette, - ingénieux, q,ui est in"tentilf, ·~entile en ress·ources variéeS et adroites, - rpulf~er, :purifier par l'é1imin.atio.n des matières étrangères, délilvir:er, d~arrasser. ·lldëes. - Pooc .quel·Les raisons cer· tains paysans douent-ils certains oiseaux noctlurnes srur ~al porte de }eur 1
~ran:g~e?
QueJ sens a ici l'ex)pression ingéniell'x 'PaJYSa!Il? Connaissez-vous d'a•utœs .anÏŒII!élJux utHes ·q/lle l"on tue IJ)M sottise? (cr:arp.a'U!dl, couleurvre, or· !V'et, mueara~~~e).
!EX:ePctces. - Til."oUJVer dies adJectifS renfermant le rprélfixe im n~atif <Jornme inJipti~uden~ (b.aaibe, imlberlbe; buvalbJe, pa~r!fait, :perc<Wtilble, pitoy,afull,e, pur, prévoy.ant, matéri•el, méldiat, mérité, meuiMe, molbile, mar·tél, mualble, etc. T.r1ouMez dies noms ayant [e suifîixe ée 1oomme a.I!lé? (.année, aigluilllée, be<:, :beqquée, 'OOUCihée, chambrée, oharretée. ·OOI1VIée, ooUJVée, cuiLlerée, f1amlbée, ter· rinée, IPOig!Ilée, ,~uttnée, éiouetlée, enjamlbée, f·oumée, nuitée, ni<Ohée, gorgée hottée, rpetlletée, poêlée, tab~ée, etc.) 'Vooalbu:llaire: gt11ains, gtrame, gratn~e:r, gr;ailnefi.er ; gn-an-ule, gran'llil~ux, ·glf.an·wlaif!e, granulatioo, gŒ"anivore, !glra!Il•it, gu-.anitiique, g!I'anjge, en,gw~n ger, .grener, g;11eneller, grenu, gr.emer, ~renetier, gl[OOiailLle, gli'enade, grenad~er, g,renrat, ~enoo, engrener, engr·enage - c<>r~pS, corset, corselet, c<Otr· setière, corsage, {lOrs&, co11porel, cor'por.atioo, iDIOOllP(}rer. Cours inférieur
Genre du nom (cours de langue p. 24) iA. P.r~paration. - Matér:iel intuitiif. - Partager. 1e talble.au en dieux colonn.es; d!ans la ~ère on ~a le fPOrtr:ait ou le dessWn d''m petit pay· san et d!ans l'~auwe, œlui 'de .}a •paysanne. 'Sous Je dessin ou portJrait du \Paysan on ®rira: le \Paysan, un par san (J.es arrHdles le et un ·elll Clacract~ re ro.uge). Sous lie deslsin ou portra 1t de Ioa paysanne on élorÏira : la ,paysanne, un.e paysanne. !Mettre au-1dessus des ·images du IPaysa!Il et Ide la paysanne en ·g rands •caradèœs .l·es mots : m,l$Cll/.in et fé-
minin. ·B. R~tiüon de la Jeçon préOOdente et reohendhe des noms communs con· tenus dans la g~r.aNUre. - Qutest-ce que }'e nom? - Nommez-!IIW.i des n()llls de iJ>ers<>nnes? Nanima.ux? de cjhoses?
Nommez les noms de personnes qui sont re~eliii:lês dans la grarvure et rceux oonbenus dans le texte. \Eori.:Pe les mots au fur et à mesure ·.qu'ï.Is sont dlits à la suite. les uns des autres en laissant .U!Il IPettt e8G)ace enh<e eux. On awra: garçon, iilJle, l'lilllag:eois. rv.illageoisle, elle. Qudques noms d'-él[limaux: cllèVfe, vadhe, chien, clb.at, mulet, ânesse, etc iQue~ques noms d'e ohoses: brouette, !Panier, hotte, sac, râte:au, etc. JC. Leçon. - 1. Revenir :au 1portrait rdu !Petit IPaysra.n. Que voyez..~Vous? Un paysan. - Qu œt~ qui ~t ~it :sous h111age ·dlui IPa~an? - Le mot Jpaysa!Il. - Qu~est~e ·q1ue ~e mot pay· san? - Un nom. - Po\l:l'lquoi? lPafiCe 1qu'il sert à nOIIIliiiler une per· sonne. - Combien de ~ois le mot :paysan. est-il' étcrit? - Dewr fois. - Qu' est-~œ q111'on a pllaœ ~vmt le . mot IPaJY.Sa!Il ? - Le mot le. - Et quoi enco~e? - Le mot un. - Quets mots a-t-on dooo pla<Jési devant le nOODI ,pay· san? - Le oUJ an,. - \Met-on les ~eux mots à ta t ois? Non, den qu'wn. Quanidl un nom 1est-il diu genJ11e mas· cuHn? IOn dit •qu'un nom est du genre masculin q:uand! on ,peut mettre devant œ nO!!Il, 1es mots le ou un. P hertdhez maintenant, !Parmi 'les noms de _personnes qui sont ecrits au ~ talb:l~ea·Ut, un nom devant l~quel ()Ill rpeut mel!tre le ou uro? - Le g<lifÇO!Il. - Le mot ga!'Ç<J!Il est du masculin, JPOupquoi? lir.ou.yez .a1lors tous }es noms mascu1ins éloritSI au tablea:u et dites JPOur'quoi i'l$ sont mastulins? \Le maître don!Iler.a d'autres n<mts ide !Personnes dJUJ ~nre masoutliJn et ]es ê1èves diront poumuoi ces noms sont du genre ma~lin.
101
100
Les éley,es· trotweront eux-mtêmes sont du ~r.e masculin .ou !féminin. Jd,au.tres noms de !J)ers00111es dluJ genre iLes élèlves tro-wveroot eux~es des masculin et diroot pounquoi oes noms noms et .Hs .distingilloeront le genre: sont du genre masculin. 'E. IDevoi'ns. - tl. /Mettre le ou la 'M!ême marche pour les noms d>ani- d>evani! 1€os noms. 2. ,Meftre un ou une mauoc et de ohoses. deNant les no\IllS. 3. Faiœ trouver tous IO n passe ensuite à la 2me colonne .les noms iciJu genre mascuHn d'un moroù se tJroUJVe le [>Ortrait de la pay- ceau ~e lt~dur:e. 4. COjpier tous les sanne. noms du gOOII'e féminin ~<i'·un morceau Qu'est.;ce que je montœ? - Une Ide lectwre. 5. lPtr~a.rer tous ·les noms tpaysanne. - Qu 'est-<oe ·qui est éCrit du 1genr·e ma~ulin du mo110eau de lecsous l'image de •la /P.aysanne? - Lé ture ~u'on lira :le lendemain. unot paysa:rune. - Qwel mot ·est-ce 6. rvoir ICaurs Ide l'aiiligiU.e : ·Exercices ;paysanne? - Un nom. - Pour;quoi? d'a~hcation, p. 25. - frt le reste -<:OOiljDle on a procêd'ê -()rpour le mot paysan. 2. Vous venez de voi·r .q.u>un nom 1 III. Leçon de couture a>eut être diw genre ma~u·lin ou diu 1genr.e !féminin. UNE POCHETTE 'Il y. a. doillc en ·.lirançais deux gen1Prlan: Etude d'une IJ)Odhette confecres: le genre masculin et le genre fé· min in (1Bcril1e <fuvant les mots : mas· tionnée. - .CoUjp,e. - Ourlet. - tEtude 1dle drüffiéz;ents !POints. . cuolin et féminin •l·e mot: g enre). tMaiériel IPOllif la maîtresse: :Cadre !Comlbien de g,enrès en :lirançais? - 1 Quand un nom est-H du gen·re mas- lgLI"osse étamine, a·Ïigluille, glf.OS ICOtO'll, ~ullin? - :du genre féminin? Un podhette modè1e. /Matériel !POur les enifants : Etamine nom devant ).lequel' il y a Je ou un sera de •quel genre? - Et celui devant dé, ai1guill'les !Ciseau, fÎtl, etc. UEQQN IPIRQPlRJtlMlE/NT DJ!T:E le!q:ue] se troll!Ve 1la ou: une? ILa maîtresse ooanmenœ pan mon!Bcrir.e les ·2 rèlgles ~u. tableau, les réunir. et faire Ji1péter la règ1le jusqu'à trer aux enfants u:ne rpoohette qu~enes ·ce qu'el-le soit ;pat1faitement sue. - Un doivent examiner arrin de voir corn: nom est du g.enre masculin quand on ment ·dl.·le a été fta.ite. A l 'ande des ·ques!Peut met·tre le ou un dlelvant •et diu: gen- tion~ \die .la mai1!resse, dies reoostatere féminin quand on 1peut lll1.<el:tre la ront <que cette jpodhette 1est <formée d'un H!!obamgll:e d'étamiale de 30 IQID. de long ou une devant ce nOifll. 1D. Contrôle. Ore les mots q,ui sur 118 Ide la.rtge. Faire trouver aux sont au tableau et faire di'J1e de quel éll.èv(lS ~'usaJ_g'e qu'·on pour~a·it "tatre d'C 1genre ils _sont d comment on peut le œt obijet '('l1éJdui1ie Œa matériel nécessai· r-e à la couture •ou 'Y' lt:nettre le pain saiVoi.r. ILe maître ooniilera idJes noms de destiné :à 1a récréation) . :Le r«tan~le en q,uestion aurait pu !Personnes, k:hnimatl!x .et Ide !Choses du être tra:aé Jpréalablernent dans une le~re masiCU~ÏIDI ou ldlu .g~oor·e fém.inin et Jes élëves idleJWont mettre 1e ou la çon de !dessin. Il tlle [lesterait maintedevant oes noms et dlilponticiJequelg~ nant lq,u'à découper l'éto~fe d'après! ce ce sont ·ces noms et poUi11q,uoi ces noms modèle. 1Bien fa U"e distin:g~uer 1tci te 1
sens de ·ta ,chaîne .et œ1ui Ide ~a
trame. !
2. 'L'étamine s'effif~lant tr~ facilement le !Premier exel1Cice à ~a ire est 'die bâtir t'ourlet tout autour .de ·la !PièJce. Corn· .me pr~aration diu ,Piliag~. eX'e11cer drabOJ.tli les enfants .s ur diu Jpapier, 1. un remiPli d~lliil ,demi~cerltilmètre, 'Puis un deuxième là 1 am. eruvir.on 'd'tt !Pfemier. Veilller à 1c.e que la distance entre les deux reii~~Plis soit toujours bien ll"égu!ièfle. :Qoonid le •pha~ge est co11/Venall>lement ex®uté su.r. !Patpier, !Prendre l'étamine. .Le !Point devant e~iktué là la leçon pré<:Moote seiWira tà lbâti.r rowrlet. Comme IJ,~ JPOint id!'ouplet ·est 1plus di'i!fùcile 1q.ue les autl"es, ill<JIUS ;le laissons porUif l}e moment.
Au moyen du coton de œuleu:r, faire sur l'éta~ les 'POints ·aRM"is et s'exer.cer aux noUlVeéllux. rS1ils sont dis-
jpOSés .aNec g:oû:t jls seJWient de gami· ture là l·a !POchette. 3. !La maîtresse réunit tes élèves autour diu cadre et lewr ex!phque ;préalablement !Cha·que poÏŒlt. a) Point d~:Nant: Fixer .Je ~il en ,faisant !Ptu.sieU'rs points Pun sur .l'aJutre; 'COIIIljpter 2 lfils, 1Pfendr.e ~es deux sui!Vants sur l'aiguiLle et ainsi de sui-
~
lb) 1Point anrière: ~Fi:x:er 1-e, fèl. sans nœu.dt ; .Jaisser deux ~ilS!; .entr·er, pr·endre ,quatte fils sur l'aiguille, sortir; reto111men de deux fils en a·r.rière, elle. COIIllparer .Je !Point ar-rière et le poinr de pùqûore; en faire 'trouver la différence. d) <Pomt d'ourJ.et: Ce point étant !Plus dtffidile, les enfants dOivent s'exerœr sur u:n boo.t de toile quelconque. On oeommenœ â droite fPar arrêler le iii; cadletï l'extliêmité diu 1coton dans le !Pli ..En •mesure: à 1. JPrerud.re ·en biais !deux fils de na pièce, /PUÎS 1 en PI"Oifondeur dans le letr r~i, tiJrer
l"aig~uiUe; .à 2. ·00111/Pfer 2 .frls pl11S 'loin~ \l)ilquer l'ai®uile, etc. coan,m.e à rl. •Rtmanq,ue: .Pour f.a,ciliter 'l'<YilNra:ge, on !Permet de tirer un lfiJ de la pièce à l~enld!roit où se 1fioott 'l·es poinrts. Bien eX(llHquer aux elllfants ces exjpression.s: droit ;fj.J, hiai.SI, chaîne, trame. ~u riiur, à mesure l(}lu'on ~end J.es IPOÏIIlis .fiaire cll.er.cher dans les 'V.êtements •qu'eUes .portent l'él!Jllhcation de œ ,point. Ne !pas tolérer les nœuds. e) L'ourlet fini, oo pllioe l"éto:llie au tiers d'e -la longueur, et !Par •un surjet on réu:nit •Ies dieux bondis. 'E~ution du sunjet: (IS!urget si!glil.if ie : fil, .jeté IPar desiSIU.s 1le hom) . Il se tfait die droiie à gal1.l!dhe. Les ;points de surtjet sont très ra(pjpro!dlllés; on ;prend sur ~' ai.gluille 1 fil de chaque bord en indlinant lég,èrement le IPoLnt. T.ra•vail .en meSIIlre : 1. avanœr de 2 fils ; 2. 1pre..niclifle 1 .fil à ·oha1q1ue boild, tiTer Paiguille. !ku milieu du bo·rd supér.i:eur, oo fixe un petit rU!Dan rqui tien.dlra la pochetle bi en ferttnée. ...... .-t~
· ~·
RÉCITATION FETJ:B
D~ENf ANTS
Am d~VIUliuires des marcha.Dde rBrillent des· pantins dléohants·, rDardant l'érnai•l de leurs !PruneLles. Cette nuit, dans •leurs drlljpS, frileux,
1
1
Œ..es garçons font des rêveS~ blleus, ~ passent dee polichindlles; iLes fiLles voient s.w- Œeur dhemin Quell>que [pO'Upée enrubannée. Void venir la jeune année, Bonsoir, hirt Bonjour, demain!
*
OJIM!PUIIM.fNTS ·POUR IJA NQUV.eJJLE ANNIEE Au retoUT de ce nou~ell an,
Je
voud1'ais, ma.led ma jeunesse,
10S
102
taient pLutôt l'exagér.aHo:n de ses -pro. !Pres quallités, fermeté, énergie, d.éJe ne qe puis,; mais~ dans mou cœur, , rvouement, qwe de ·véritables défauts. ~e ne le !Puis; mais, dans monoa. ;;;at 1 ·Mais tout de même, il eut été dilffiei. Au cie'! je fais œtte prière: 1 ie de l'ap.pele11 un saint, à cette heure. Seigneur, à mon père, à ma mèr~, Cet hornane est présenté un jour par IOonn.ez longue vie et bonheur. son frère Anldré au Christ, qui débuta:it alons· ld!ans sa vie IPUbHq.ue. De son ~regant divin, jlésus pénétra jusLA Ol.JBF DU PARAIDIS IQu'au fond d'e râtne: de ce rude lpê. ILes eDJfaiJJts sont frères des anges! ch.euL Il vi~ quellle.S ressoulices d'éner!Leur dharmante ingénuit6 gique renmeté et de dêvoU'ement recéA des réflexioos é~ hit son cœur; Il r~nut en lui les rDont j'aime 1a naïveté. .qualités naturelles nêcessaires à ·celui Un jour, Bébé dit il sa mère, qui dm-Tait être le fonidement de PE· Qu.i me l'ara1Con1'é depuis: . g hse ·qu~Il était .venu établir. VoiLà • Je voudraiS! biellj, oomme Saitllt Pierre. jpourquoi, dès cette J)'ftmtière entrev.ue, • Alvoir qa clef du Paradis ! » Il lui donne un nom nouveau: «Tu es ·Simon, fils de jonas, dlésormais tu • Oh! cette clef si précieuse, t'alp!Peill·eras Céjpa's, c'Jà-ld:. Pierre.:.. ,. Ce doit être un ibien beau joujou!... » P•lus tard, précisant le sens de cette A~ors, émue et sérieuse, dé.n001ination, 'II lui di!l".a: «Tu es tLa mère prend. . . un. petit sou. .Pi.er;re et sur cette pierre je 'bâtirai Cette olbole el!e la ifait luire mon EgJlise. » Faire de SÎIIllon le fon· Aux regards· de l'enfant sUit>Tis dement de l~Eiglise, voillà de but que .Et lui dit M'OC ·u n sourire: se prOJPosait jésus, en l' aJp~pelwtt à Voici la clef du Paradis! son éioole. Mais que d'eNorts 1)1· deyra Ce q,ue tu vois, ajouta-t-ehle, ldléployer !pOUr obtenir ce résU'ltat; car C'est un sou! c'est peu! c'est bien peu! Notre /Seiiglii.eur, qui aurait :pu tran~ Et pourtant cet ooot si frê'le lfonmer radicalement et d"Un coll!P Ie Ouvre les portes. du Don Dieu. 'Oœu;r de l'apôtre, ne 'Pa 1p0int voutu Celui qui saUlVe et ~ui pardonne, Il a :p-référé ·l'aider jpetit à petit à se !Lui-même l'eoseii'Da jadis: per.feotionner lui-même. !Pierre a un caractère nOible, fier, ILe petit sou qu'au pauvre on donne •Devien~ la clef du ,paradis. amlbiHeux. jésus se garjdera de le bfi. Besse de Larzes. ser; 'Il ·le pHera. LI ·Jui laissera sa :no. !blesse, sa fierté, mais en y :tMlant la délfiance !POUr soi-même et Jésus Educateur en lui inspirant un iimmen1se S. Pierre IDWt poulf sa divine personne. Il IU.n hOtiTime vif, énengique, violent, laissera rrn.ême son amibition, 'mais ·emp·odé, ne doutant de rien, en tout en fera ohanger le but: au lieu cas tPaS' de lui-même, tel était Simon 1Pier.re se rec:h~e lui-même, Il mènera 'à ne recllel1Cher ·que la l~ IJ)Iêtheur du lac de Génésareth. Il av.ait sans dloute de belles qu~l!tés, .à l de son Maître. U sait que son ocôtés, et ses ~auts, à la venté, e- Vicaire sur ta -tetïre a besoin de 1Vous fai.rt iiD joli <:<llqJ!iment, Gage pour IVOU.S de ma tendresse.
*
.fianœ, et U· l't.ha:bituera à ne s'af.liPU· y!er ·que sur la grâce. \Et comment s'ry piièl[ljckla jésus? En eJ({Cellent ~Pédagogue, H IPrO!fite des lirconstances. Il ooeœhe d'aibon:l. à s'attacller Pierre, et l'.admet dans une intimité :profo.rude: de toutJes les 'grandes manifestations de sa divinité ·Pierre est le témoin. L'apôtre sent qu'iJl est bien vu du SatWeur. Il en est fier, en pmfite, et Mias! essa.ie même d'en abuser, car sous couleur de zèle, il va jll.SI<lu~à se permettre de !Contredire ouvertement le Maîtne et ' de désrupprouver te '()lan de .la Rédemïption di~vine, ce ,qui lui ~Vcaudra œttle ter:rilble aiposl:ro;pihe: ·. « Retine-toi, Satan, tu m'es un scandale, car tœ sentiments n.e sont I}JIOint de Dieu mais de l'homme» Mat. ~Y.I. 23. Cqyendant tous les e:D$eignements de jésus, tous ses exeiDjp1es .et ses recommandations ne semlblent guère avoir porté de 'iruits, .puisque la v,eil:le de la Passion, Pierre se mettant audes-sus de tous oontrediiTa à nouv,eau le SaU1Veur1 et s'oorera dans U11l mouvement d'onglllei1: «Quand même tous vous aba.nrlonner.aient, moi j>e ne :vous a.JJ.anldonnenai jamais!» 1Pierre es,t donc toujours a.ussi pllein Ide lui-anlême que dans 1es :prenüers tellllPS de sa vie a~posto11que. Pour 'le ~uérir, jésus v.a ,Pel1ll1ettre •qu'il dé'flaille ~ même où Il se croyait le :plus fort. Ill manilfeste <l'abord: IPOUr le .SauiVeur un attachement sans bornes et voi1bà 'que par trois fois i,l reni-; son Maître adoré ·et cela à la première oocasion. Il -prétenld, par sa fiidéliié !POUr le Christ l'ellllpQrter sur J,es .autres AipMres ci il est ile seul, 'à: part Jud!as .le lfils de pert:lition, qui renie k SauveuT et cela 'J).ar crainte d'une se!1Vante. Quelle dtûte! -'Mais QOimlbien :aussi ;profitable! Pier-re se relève tout changé. Lui 1
a utr.efois 1plein de lui-«nêttne n 1.a plus de confiance .que dans 'le Chr.ist; Iui 1qui se mettait au1d;essus de tous les autres apôtr.es, lf.estera. oui, à Ja tête de :l',.Bglise, puisque telle est la volo-nté de jésus, mais ce ne sera qu,e JPOU! êtn! le senviteur, de tous, suivant Ia :parole du bb.riSt: «Vous m'appelez .Maîtr·e et Sei,gneur, et vous avez raison .caT je le suis; pourtant je ne suis .pas 'venu pour êtme senvi, maÏSi !pOUf sepvir », de là l'aiPipeiDlation déli.cieuse que se donne le pawe: « ISer,viteur des seriViteurs de 'Dieu ». Cette manièr-e <fa:giT du Christ env·ers: Pi·erre est d;~a1Ctua1lité encore auj o~,~.rj(}l'hui. Quel ·est l'léiducateur qui ne compte rpas !Parmi ses élèves l'un ou l'autre ide ces car,aiCtè:oos «à la St. Pier.re :o? Ah! :garjdon&.nous de les briser. S'iJrs sont parfois mallcommodes, cherichons ;pilutôt à les fair-e .pl,ier à les assou'P!lir. Ce sont Iles plus beaux carac't:ères, ceux: qui rendrons le :p)us cara·atèa:·e·s, ceux qui flendlront le plus n hut que le jeune lhOmme ait . une cerfaine contfian.œ en lui-même, autrement il n'osera rien entrepren·dre, mais iili faut surtou't ,q,u'il comJPte sur die sei1Viloes à ~·IE[gjl:ise et ,à la SOICiétlé par la gn:âce .d!e Dieu 1que je suis œ que je suis! » Oser agir wur mettre en. éividenoe, non 'Pa& sa !PT'O!Pr1e ,pers o.nnalité, mais une ik:lée haute et no· !bl·e, .pour faire :!1Leurir un·e œtw!'e die 1délvouement, et cella, maligré 'les contradictions, les ol,b!stacles, les souilf;ra.n~es ou la mort m.êtrne, voiltà 1·a mar:que d~ un. :car.aiCtère supérieur, tel 'que ]ésus, Maîtr1e éducateur î.ncornparahle, l~a formê dans l''Alpôltire :St. Pi-er· re. «V.a et fais de même!» '· Théophile. ~o-
106
104 IPM 1a lillJIIlière, ébmmlés IP'ar les paro~ Vtra la Criche ~ les de 11' ange. ,J,ésus est né dians une étaibiLe. !E~ à !I)eine eu·Ptmt-iŒs decotWert dans Une étalblle ce n'eStt ,pas le porüque aV!enant et l~er que les (peintres chré- la !plén-ombpe de L'létable une femme 'tioos, honteux du gHe sale et miséra- . jeooe -et beille, co11Jt00llp[alll!t son fils en -silence, là peine ewent-ils vu !"Enfant I~Ie où rf!lJOSia ·leu,r Dieu, élewèrent au 1 FiJ.s de Druvid; ce n'es.t pas -la crèche dont ~es yeux 'V!enai:ent die s'ou.<Vrir, de 1pllâtr-e qu'imagime aujourd'hui t.a [eu,r aœur s'attendrit Une naissance, !fantaisie dies mai1Chands ·de statuet- La naissanœ d'un homtm.e nouv.eau, utes, la ~ar®b.e IP'I1Üipre, bien en ord!re, ne âme, dle1puis peu d'instants incarav·ec Pâtne et -le bœulf etn ;pieu-se exta- née ·qui vient sowilfrir a•W!c les autres se, les a~-es dléroullaŒllt sur le to'it leur âmes, est un mystèr,e si idl()uJoureux lbander,ole et les dieux g~COU!(>es S(YII11é~i qu'~il' évleiUe 'la ,pitié ldles sÎŒlljpUies. Et ICJ..Uerrti6nt a•g-enouiŒlés: Jde.s rois ~ man- IPOu~· <les hommes a·veiltis ;par le Ciel, l,EI11fant qu'ils v;oyaient n'était p.as un teau et des 'beJ.1gjei1s en capue1bon ... nouveau-né p.a!fd aux autres, mais :Uêtable où naquit le Christ n'a ni 1ce!Iui que I.eur rpellfPI1e attendait dans piliers ni oha:pirteau.x. E·ll<e n'a que ses ,Ja dou[,eur diepuis: des sièldles. .quatr,e murs, son pa!Vé saqe, un toit de ,Les be11gers Oif:frirent <le peu qu'ils IPO utres et die tuL11es; elUe est o:bsoure; avaient, ce ,peu qui est tant ·quand l'aon y resn>ire 1'-odeur du bétail; den mour le dOill!Ile; ks blanches OOtirann 'y. est ;proiPre 'q.ue la m.ang.eoir.e où te tlieS Ide La lberg;erie: le ~ait, ll:e ;fromage, maûtTe ;p,r~are 1e fouPrag:e. [a laine, J'a,g:neau. Aujourd'hui encoTelle ~st en réal~'té l'étaible où 'Jé- re, dtans nos montag111es où vont s'efsus virut au monde. ·Le !Heu Ile plus façant .}eg. dlerm.iers vestiges de -la fraSlOUj.]lié fut 1e premier séjour diu . ~ul tenniité andenn,e, à !Peine une femme 1Ei:ne ;pur né d'une Œemme. Le Fils de a-t-eLl·e ervfanté qrue se rassembl<ent aua~!Homme, qui ditNait être déVor-é: par IP[ès d'elle ks sP'!urs, Œ -es fi:~~es, les les lb!êtes ;portant I.e nom d'hommes, eut femmes dies 'bieJ1g-·ers 111oisi.ns. Cha~un e IPOur [premi·er berœau Ia crèch·e où tes a!PjpOIPte son présent: 1quebques œufs ltiff.es broitmt sous leurs dents les mer- 'flr.ais po!Ilidlus, une CII.ljdb:e de lait enco\lei:11euses ~l~eurs printanières. J.1e tièlde, un ~roma~e à !Peine dUJ~î, u'Les ;p!f-ettniers adoLateurs die jésus ne iPOUl•ette pour 1e bouuton de l'acrturen t ,dJes ·bêtes et non etes hommes. IQOudhée. Un êtr·e est entré dlan·s le Entre leSJ hommes i1l Clherchait les sim- moodle, un plleun nouveau a commenIP~es; ·entr.e 1es silmj~les, 1es enfants; tié: 1·es 'dions ~~aitS' ià la mère s(UJ)lblent jpilus simjples que }.es enfants, et plus un'e conso.l,aüon. d.oux, ·les animaux ldomestilques l'ac· Quelqu-es ~ourSi ,p~us tarld, jrois maiCUeil]} Î.Pmt. g'es arriJvaient 'de Cha~dée et s'a.ge· iAlp!l"ès l-es bêtes, l·es gardiens des nouil~aient deMant Jésus. Les Mages iljêtes. Ml&m·e si .Pa!Ilig-·e: n'a;vait ,pas .an- étaient, .en Perse -et en Médi-e, n?n !IlO:Ilicé la ,gJrandJe Naissa111Ce, ils se- pas lles I'Ois, mais .tes maft1res dies ·ro·lS: raient a,acourus à j'étable ,pour voir le iliS -guid!aient ceux qJUi c<mltJDanident le fils d:e 'l'rékangère. 1ffis veillllaient sur IP'eu!Ple. 1[ était dloin.c juSite qu'ids ll'eu:rs tmu!Pifaux daœ la -~ongu.e n~it IVines<ent aJdorer [~1E!ll:fant. Après ]es ldu. solsrtice q,ua,nJdi ills furent touc:hes lb!êiles qru·i sont ~a Nature, aplfès tes
bertger~
q.ui sont ·le .Peuple, oet:te autre puissanlae; 'le SaVroir s'agenouille devanf ia arèJohe de Beilhlléem. La V'~eil le caste saicer!dlota·l'e klie :POrietnt .fa.it ade die soumission a.u mJa[·tr1e nou;veau !dont l~Oaci(l.en·t nEICey1r:a -le message: ses [pr!êtres s'im.d:inent d!~'van.t Oelui 1q ui soumettra .~a soi.en,ce des mots et des nomib~ à la sden~de nouve-ltle de l~Almour. o•·après Papini. --1~
EN GLANANT L'écriture chinoise
'.Uécriture dhin.oise est extnêmement co!IIjpi'i.quée: ~le n'a ;pas, o.dginairemoot du moins, de camctèr.e ~ial rpour chaique l·ettre. Au çontraire c'est cha<que mot qui est rewrésenté par un .gra[pihisme, 1equel varie au cours des sièoles. Pou;r :pouvoir lir.e des ouvra~es de toutes les ,t1poques, un lettré chinois doit connaîtr'e emvir_on. 200 rn me ca.radènes. La plwpa rt des savants en atPlJ)reilnent à peu ·pr-ès 80 mil<Ie. Oha1qille cai1aatèrle est composé !d'un ce11tain nombr·e de co-ups de ;pin,oeau; pour écrire les mots les plus 'ComiP!lirqués, il en ilaut iplus de 50. Ces traits ont dies foii11Iles géométriqrues ·s,péJcia.les qui doi'Vleil~ être exécutées a· Mec une gra·tJJde précision si l'on veut é!viter des ·erreurs. On distingUie neuf -~èoes différentes de COUfPS die !Pin· eMu. Ma.ligre les élooles ·excellentes de la Oh-~ne, ae système graphique, beaucouip troJP comJpililqué, !llainti·ent le peu[p,le dlans une Î2ŒJ.·Oranœ rprofonde. 1En 1918, le gouveroelllJent chinois cowoq;ua une co111férenoe qui <funna à da Chine un système d~écritur-e !Plus siill!P1ilfiée que I'oo enseigne actuellement dans les éJooles. li1 c01II1prend 39 1 ·Letl!res. Les ca!Ilaotères tes plus corn-
six coll{PS 1plli1C}Iués ne néœssitent que de pinceau. La bosse de l'amour ...
C'est une histoire que · nous content .les journaux angllais. 'La scène se passe dans une école 1de graru:lie V'iUe où un .physio·Io.g-u.e en renom a Obtenu de venir faire quelques e)Qpéri-enoes sur les bosses crâniennes des jeunes élèves. 'H :pa]jp·e v:un d~·eux et s'&rie: - Vo~llà un ell'tant qui a La bosse de l'amour. Il aÎII11e beaucoll(P son père ·et sa mère. N'est...oe pas, mon ,petit? IOertes oui, ré[ponld l'êcollier, j'aime !bien m:aman, elle est si bonne! . - E~ votire pène, vous devez l'atmer aussi? - Un i!)eu mo-ins, rep11end l''enfant, 'car j1e VIais vous dlire: c_ette bosse que ~ous to-uchez, c'est p.ajpa .qui me l'a ~ait.e :hier en m'administrant une forte ta\Pe. Vitesses comparées
!La vitesse die croissa-nce des ongles est die 0 m. 000,000,002 par seeonide, c'•est-là.;dire 2 millionièm-es de miHimètr·e. · ILe colimaçon se d~la~e à une '171.tesse die 0 m. 001 ,500. La combustion Ide la poudre de guerœ à l'air Jilbœ s'ei1fiectue à une <Vitess•e de prOjpagatioo de 0 m. ()'13 . !Un 1piéton gra~it une mon!:alg;ne à une vitesse asoeœiom-e!Ue de 8 à 11 centimètres, alors que eette vitesse, lorsqu'on monte Uil1 escalier est de 15 ·centimètres. On homme marohant au .pas (4 !dlomètres à t'heuree) fra111Cfuit par se-conld'e 1 m. 11. Un cou,p die poing est administré ~ 1a vitesse de 8 m. 50. Le vautour parc()Urt ,en une SflCOIDde 16 m. 65, la cai-1·
107
106
le m. 80, Je ,pigeon voyageur 27 mètres. AUors que 1la mouche o:r1dinaire
rpeut. pa11couri.r, d'après Pessigirew, au maxtmum 53 m. 35 à la seconde la IVitesse de J'hirondel.Ie est de 67 ~è tres. oolle du martinet, un r·ecord: 89 mètres. Une automobile a fait récemment ldu 17'1 kiJ,omètres à l'beure soit du '4,7'5 à 'la seconde. ' Ce qui est beaUJCoutp, mais qu'es.t...ce que ceJ,a com1paré à la vitesse réalisée par la lumière oui ~anchit plus dea 300,000 kilomètres à la seconrde. -0-
L'eau bénite puissant secours pour les âmes du purgatoire ="' eeau bénite, quand on 611 fait usage avec foi et conrianœ, est de la plus •g:ranlde eilficaJcitê !I)O>Ur le cor.ps et pour J'~âlmJe et :peut mevvdUeusement vmtir en aide aux âmes du purgatoire. CeŒui qui /PI"etnd de reau bén~te et s'as· tPef:Q"e lui-mlême ou agpe'rge d'autres ~ets présents ou absents peut être assuré que chaque fO!is la pTiè:re de 'l'Bwlise montera vers le Ci·el et atti· rera des gflâces sur sem COJ:'lPS, sur son âime, sur tous les 01bljets 'touclliés par 1.'eau bénite. ''El1e met eon dëroute la ·puissance (fel9 mawvais e$rillis. :D'où Je l)!TOIVeroe: 1 « fl a peur de ~eci ou .de cela... corn· me le dFable de l'eau bénite! " C'est ,par mŒions que l'on 1pourrait énu· mérer l-es exetnltllles ·oui tproUJVent de >QueUe j,mincib1le frayeur l~eau bénite rerrndlH J.e démon. IMa·is toomment se !Mit-il que l'on ·oui'SSe donner 'de I~au ~bénite à des IPet'lsonnes é1o~ées et aux âim~ 'du P'UI11!1atoirr:, et' qu~a in si on teur vi·enne en aide·?
Oe que nou.s aJVons ICI!it plus •haut l'elQP'lilque. Chaqrue fois que vous donnez die l'eau bénite à oo enlfant éloig;n~ ou à un frère, la prière de PE.g1Iise qui if est attachée monte vers le Oœur de ,Jésus et l'engage à prendr.e sous sa 1!Xotection rvos parents, CDllJ>S e_t âme. ·TI en esf ,de mlêrne •quand on j-ette de .J'eau bénite él!UX :pa1uwes âmes diu pur· ,gatoire. Oh! qui dira tout le soulage' ment qu'une seule g-outte d'eau pou·rJ1a it aJPPOCter ailtX âmes qru.i souffrent dans Ies fllammes? Oui, une goutte d'eau béinite est .cerlairne!ment souwn·t d'u•ne :plus g.ran. .de efficaJcité 1qu'ooe Jongue prière. paroe qllle, hélas! notre rprière n'est ,que trop fooquemltn.ent tièlde et pleine de <:l.'istractio.ns. II mt est fuut - autre. men~ de la tprière de l~EglÎJSe attadhée -à ~'eau bénite. Cette l)li'Ïèr.e~à plaît au div·in SallJVeur à chla!que instant, en t.out lieu et rpa.r:tout, dhaJque fois ·qru~el. ie Iui est offerte, où que ce soit. qu,a.nd 1que oe soit, 'PM" •qui .que ce soit. Voilà rpourtqllloi l·es saintes âimes sowpilren.t si !fort atprès l'eau bénite, et si nous pouIVÎOnSI yoir: de quel tourment eHes sont J•o:rturées, si' nous pouvtoos percevoir leur instante SUfP!Pl~calfion : c: :Donnez· nous une goutte d''eau bénite!:. il n'est tp'as dourteux que nous i!adherions, au moin'S te matin et Œ>e soir, et plus souvenf penldant le jour, de jeter de l'ean >bénite aux âmes du pou'IIg'atoire. ' Comlbien de fois ne d'mrez..vous '{WlS entrer et sortir! Que d-e oou·rses dans une ioumée! Sera·it-10e donc .pour ~ous un bien gran.lcf ei!fort que ,elle jetèr une !Qou't't-e dP'eau bénite dans le purga~oi· 11e cha'que fois que v:ous quittez ta >chiambre? QueUe ioie ne -prooureriez..Y.()Us. pas aux âlmes? Quel service ne vous ren· rdri•ez-'V'Otl S 'l'éliS ~ V:Ott~..Jtn.êmes et aUX 'V'ôf.res en le faisant. Car Iles âlmes du 1
purgatoire ne son.t !Pas ingrates! Au '1110IDent même où vous leur renldez un get1Vice, elles 1àv;ent 1eur~ mains. IVef~ lt ciel et prient /PO,ur Jeurs b1enfat· tewrs a'Vec une feiWeUT qu.e ieJS plus sad11lt.es crêatttœS dle la ter.re ne pourront jamais atteindre. Non, un cll.œ"étien ne d:ewr.ait jamais .q,ui#er sa chamlbre sans donner trois gouttes d'eau bénite : une poM lui et pour ~es siens afin que Dieu les gar· de de tous .domtma:goes de t'âme et du >eol1Ps; une autre pour 1es mouratnfs surtout pour les 11)êcheurs mourants afiJll qiU'e Dieu leur aœorde, encore à J.a dernière heure, ~a ogr✠de la con· version; et ,J'a troisièlme ;pOUir les âim.es du pur~atoire. Oh! que de 1bénéldilctions et die g-a· ranties et! de gilâ.oes ne gagneriez-vous rpas au. cours de !"année pour vous, les !Vôtres et :po.ur des ho'mJilles sans nom· 1Jre, si VOIUS vouliez .p~ati>quer ce simple 1petit ex,ercice de charité, sans COiffilP· fer que vous vous assureriez une fou· le .d'inl.ertoeSSetm"S dans l'a vie. à 1a mom .et pour le ptlt1glatoiTe. t. - Si on sa1vait que, à quellques heures die son !pays, demeMe un médecin qui fo.u mit grartuitemenJt: la médecine, ·une mrédooirne qui a dêjlà guéri un nombre infini de malades, mais qu' H faut aller cherdher toU'S 1es huit fours chez ce médecin, quel enJ!PTessement ne meilt.r.aient 1pas les gens à faire cette dêmarich!e? Oo-yez-nous, une médecine eJCCeilente. c'est l'eau bénite; (fes miUiem ontOOjà étë guéris mt ~en servant a'Vec foi et l"'a(:loompa:gnant de nrière, · et ont élloi-g~né le ma1heulf de leur maison, de leur êtfabl>e et de teurs chatlllPs. 2. - Ch·al(}ue jour, notr,e ame est ~osée à d:es dangers de se perdre;.·. : nous ·aiVons donc besoin de gJ:~âces et dt secottl1S. Un .d~ mo;ymts ~ plus
faoiles et les p.l!us ~ilCaces die rEPQUS·
&e:r les assauts de l~emi, c'est
l'us3.1g·e ,pieux die l'eau bénite. Toute>s les ifois que nous nous en ser1Vons, le SaUJV~eur envoie secours, consolation et î<llfœ ,ipOIUT 1q1Ue nous puissions faire le :bÎfln et êviter le mai. 3. - Si vous entendiez sonner 1'e tocsin et crier au, reu, vraiment, vous partiriez à toutes jambes, pour proc~ rer au plus tôt tout .ce qllli peut senv.l'r à éteindre ·l'tncem:He. IMais voi]à, vous n'êtes IP3.1SI assez fenmement ·convaincus ' q,u 'au purgaroh re 'brfr.le UID feu d'lll1le inloroyabJe vfO· lenœ et que dies .millions et dies m~l lionlS d•âmes sont ex!]'Osées si Œong· fe~ à ce feu e!Mroya'bl·e! · fEhl bi.e:n! <preSque sans :peine ni ef. fort, nous p&U'Vons venir en aide aux rpau.'Vl"es âimes déilil's' ~es !fLammes; une gQlubfle d'eau béniJte est d'une si gran· al€ effkadté, cl nous seri()IlSI assez pares~uoc pour r~u1er devant cet e:lort? Du buLI.OOn «'Voix de S. Benoît.»
Rendez le bien pour le mal !Lorsque le bûicheron ~ de sa cognée un pied d'e soota!l, ['aJibre généreux pcufume de sa délicieuse essence l'homme don.t le Œ er cruel ~largit sa b1essure. Tel doit être ~e chrétien à l'égard de ses frères: in doit rendre le bien. pour le nrall. >Rendre le bien pour le mail., c'est ce que dhaoun dit en pardies, ~tant la maxime évang1Biique; mais cootbien le font? Rendre le bien pour 1e man, ce n'est pas éviter !a rencontre de celui qui nous a of· ~ensé. ou détourner ~a tête pour ne point le voir et entretenir dans notre cœtlir une sourde inimitié contre lui. Qu'est-ce donc? - l)emaruions-le à notre conscience, en chaque cas particulier et fai· sons ce Qu'e!Je nous dira. ·Le tpetit Conseil,der.
108
Journée d'hiver C,est Je matin gtaœ. La petite église
mage. Si la· neige, iJ>Ourtlant, eo.n,ttJt,,,. ll k:le tdmJb:er~ l'.albanJdon (les heures~ .dentes rpOOfi'lait bien se prolonger lŒ esJt tm moment :que Notre-~: grneuiJ: attenld et desire. Noanlbre drtn. fan~ sortant de J'êcole ŒJaS$ellt devant s a maison {P(>ur r~agner ~a leur. En. trez, rpeti:ts écoliers chéris du meilleur Ides maîilres. Ne i'rolm!Pez pas son at. tente, er a~lez lui: raconter vos cllforta, vos suœès, vos clfag.rins. A son écolt, voos a~enldtrez La science sUIJ)J:'ême· aimer 'Dieu. Vous y entenldlrez c les pa: rolles de la vie étemelile :. . A/Qoortez donc à Jésus la joie <le voke v~ik! :Le soir est ~à. Une seconde fois les 111itraux ~'êclaÎII'ent. Le /pliêtr<e fr:anchil le seuill de 1'é,g>li'se, et eonsta.te que ta !Petite léliiDJP'e bt·ûl'e .touiouil'S. 'Le 'cfer. n•ier Angelus, coux cO!Illlme Ullle caresse. se 'iiaif enten:d<r·e. et cette fois le tp011 td est fermé là clé. ID'.autuns JPenk:tîmt cette journée, nt il)ellsèrent !Pas à Notr~Sei.gtneur. ou ~uroot ernj}lêdhés (ile Le visiter. M~is Lui n"a cessé de prier son dwin Père I])OUT tous. Alh ! ipuiÎslsiOtns"llous ne pas oulbUer .sa rpréSentoe parttni noUJS, et de \Près oo de lo·~n Lui en t&lioi:glner no· .f.re rœonnaissance. ,, --·
(fu villag'e s'êo]ait'e. Timtildement PAn1\!e!us tinte ses .trois· ~Alve :., en une mélok:ilie 'brave ·que ~~ froid1 renld ,plus son01re. La joUŒllée ·<f.Jüver de JésusHostie oomme:nJce. 'Soo Oœur se réiouit. Il s"a\P!P1"êfe à ollivrir se~ trésors ~ gràces. Bientô~ aTJ'Itve celui que Jésus a aimé et Choisi entre mïne : lie !P•rlêtre vient r.emour· la fPilus aug.uste ({~ s·es fondions. Enlcore 1liil son de doche! Qui donc a@liSi~er.a à l·a messe !Par cette froildure? ~~ant, •plus ki~e fois s'OUl\ll'lP le portiaill, laissant eniirer. a'V·ec dies bouiilfées Ide vent. de IPeti+s êcoliers. ·ouellou~ 'femmes et jeunes fi1·les'. le IJ.)eU ~ommes que l~âge ou les tra'Vaux ne retiennent pas 1altl ~O·g'Îs. Tell:e est. ô Jésus, votre cour tinale. Ceuoc •qu•e savent vous trouJVer a~ cett~ ·heure ne quifteront 'p as vof.re 1 resktence sans em)porter votre grâee : lforoe pour I'.aJocomJp1issetme:nt diu rle· v.o k ioumaUier, bOnb'e ur intime de l"â· 'me visitêe tpar son Dieu. ILa 'messe ternünée. l'és,rlise se vide. Jésus suit 'du TaŒ>emade tous ses amis. H ·e'St seul maintenant. Peut· lêtre, àuroant la matinée, quelique âlme toonrprenant œt iso·lement. entr'ouIVrira-t-el'lP ~ nouveaw }1a IJ)orte? 'Mais Heureuse lnltl~tlve H est probalble 'lUe Jésus IJ)!lssera soILe Sénat d'Irùan.de a décidé d'ouvrir Id litaire. toutes œs heur-es où l'e so111ci réunions par cette prière: ui1u 1J? in de cha:quoe ÏOUt' O'dC'lliPt' leS • 0 Oieu tout.qmissant et éternel, !Maibt âmes Pt le co,ros D;:~TJ.s l:1 tour. midi des choses et des hommes, nous, serviteurs, ch :1 nte Jo mvstère adot~alble oui nous ici réunis vous stmPiions très humblemeat va1·ut !~EUICharistie. · de nous aJOCoJ1der vos divines- lumières Cette fr.aclion du. jour est pr.ooïce nos dêlilbéra.tions afin que ~a paix, la jasaux visites. ~arlfois, le so'Leil. se risque tiœ, la Vérité, na relig.ion et la IPié~ règlleat à tr.a!Vel1S le nuage. IJe vieil~ard, vain- dans notre pays pour l'honneur et 1a gloire cu par le frondi ,c:fu, matin. !Profitera de de votre Nom. - Amen. • <Ce rayon ;pour aŒler conifier sa derntèCette prière est r&:itée en irlandais et el re espéran1œ à Jés!Us-iHo~tie. Le pasa.cgjlai&. sant entrera aussi lrœi: dffrir un hom- 1
ma·
Supplément au 3-/o 1 de ,l' &cole,, 1!)26 ~--
Lo voile de la Vierge Les !Mages ont adoré et contemplé le Roi immortel des siècles daus les abaissememts de sa crèche. Il fwt repartir. Le regret éutint leur cœur. Une dernière fois, ils s'agenouiUent; les yeux humi'des, ils •font :eurs adieux à J'Enfant Jés.us. 1La Sainte Vierge. iouchée de tant de foi et d'amour, veut leur remoigner sa rttonnaissance. Des voiles qui couvrent sa tête et ses épaules virgina.es, elle ôte !e. plus fin et l'of<fre au premier des pieux Rois. Les caravanes. sont prêtes. Elles suivent la roulfe indiquée par l'ange. Bientôt le dé· sut étale aux yeux des voyageurs sa beauté sauvage. Mais, ·dans .l'immense et mo.rne so· litude, les Rois sont remplis d'une allégresse infinie. jamais ils ne se sont senti une â· me aussi légère et radieuse. E t voici 'iue Ulldi.> qu'ils s'avancent à travers .la plaine aride, un partum suave se répand; des lis et des roses surgissent de tous côtés ; des chants d'oiseaux, des bruits de sourœs dai· res se font entendre. Les ·Mages s'arrêtent el se croient le jouet d'un mirage. Mais non, le prodige continue: les bêtes féroces regardent paisiblement passer ces hommes q11i ont vu l'Agneau ode Dieu; une douce brise soufl.le su.r cette nature nouvelle. Alors les Mages se souviennent qu'ils portemt avec eux le voile de la Vierge; c'es t le divin En· fant Gill lui donne ce pouvo.ir magique. Dans cet enchantement, les Rois poursuivent leur voyage et arrivent en leur pays·. Depuis qu.'i!s onil été les témoins étonnés et atten· dris de fa pauvreté de JéSlUS, le l·uxe de leurs palais n'a plus d'attrait :pour eux; la science cu!tiovée jusque-llà atvelc tant !d'ardeur leur pa· rait vaine. •Les voilà qui distrihuen•t t011s leurs biens aux pauvres, ne gardant pour eux que 1e voile de la Vierge. La f.l1amme de l'lbp<)sto:at s'aUume dans leur cœur: iJs annooœnt le Messie a·ux .pieds duquel les a
J
conduits .l'étoile prophétique. 1La foule les écou•te ravie; .p:eins d 'espoir, les meurtris el ies .blessés de la vie reçoivent leur message libérateur. tes •Mages n'ont plus ni or ni argent; mais i.ls ont le voile de la Vierge: à son con~ct, les infil"mes sont guéris. ·PLusieurs années durant, les Rois, preIlliers apôtres de 1a gentiJ.ité, répandirent la Bonne Nouvelle ... Qu'est devenu .Je voile de la Vienge? Qui pourra le dire? ... Qu'im.porte, puisque leur doi a traversé les siècles et illumine le berceau du Fils •de Dieu!
Et la leçon continue... Qu'elle est pauvre. cette vieille chambre d'une vieille cure du Valais! Le plafond : noirci s'écaille par endroits, ra tapisserie fanée accuse des déchirures pieusement ré· parées. Les meubles, usagés par des géné1 . rations antérieures de prêtres, ont des in1 firmités de centenaires: la pendu.le endormie : sous verre s'obs·tine ~ marquer la même 1 heure, la table boite, les chaises prennerot des airs fatigués, le f-auteuil semble craindre qu' ou touche au reps- toujours inchangé. Seul, le crucifix de buis fouillé ne vieillit pas, et le Ohris·t expressif ne se lasse :pas d'envoyer d~ ses lèvres expiraotes les mots de l'im· mense et toujours égale pitié: Pardonnez· leur à tous, ils ne savent pas ce qu'ils font. A son ordinaire disaète e t silencieuse comme un oratoire, la viei!.le chambre s'ani· me chaque jour sl.lir le couiP de 8 h ., elle n ·e&t plus ~a pièce dormante, ·tl!Il beau paa-e a tout réveil.lé: Roger eut ses 11 ans aux premières cerises, et depuis quelques mois. sur l'invita-tion de 'M. le Curé, il vient ici, dans la vieille chambre de la vieiJle cure. continuer ses éludes primaires- et s'initier au latin. C'est un enfant corrune beaucoup d'autres, avec des qualités et des défauts :.~ us.si. M~is n'eS~t-ce pas avec les eofants des