16 ·RIBMAJRIQ'UE. - .En doublant les proportions. cette théorie peut serviT pour un bon· net de Mbé. 1Pendant •l'uécutio•t du travail, surveiller attenti'vement les êlèves el les pla<:er à uue certaine distance les unes des autres pour éviter les •accident& si faciles à sc proiuire avec les aiguilles. Ne jamais permettre de les porter à •la bouche n:i aux cheveux.
Le cinéma scolaire
o&éanoes ,cinématographiques très ressautes et très instructives. ·ceUent appareil peut être installé n'importe :queUe sal.le pourvue dt •claira~e electrique. Ses fiLms sont nets .et présent~ av-ec une .grande trise. Vo1ontiers, nous le dons aux autorités scolaires et à le personne1 enseignant. ~M. s'est 'fixé dé1intivement à ISron.)
' ECOLE ~PRIMAIRE ORGANE DE LA
= ttott= Variétés
l.e Cinéma, c'est liô. grande attraction, le grand div·ertissement à l'or<ke A l.'Erol.IE. - Georges, combien du j:our, le théâtre généralisé et mis à la portée des petites !bourses, le spec- et 4 - 11, Monsieur. - Tu n'y es tade popwlaire par excelLence. Il ,•st 9 12, 13. - Et pourquoi pas 10? l'objet d'une ré.:.' a:ce très act:tve de l.:t 10, ça non. M'sieur le régent. C'est 5 1part des firmes et d'un engouement j qui font 10. fièvr.eux de la part de la foule. Oha•que 1 * •Lors .d'une inspection dans un ·localité tant soit !peU importaŒllte veut le ·<kalogue suivant s'engage entre un avoir son cinéma. lEt ·quel dnéma, in terrogé et l'inspecteur stolaire. rrrand .Oieu! Bien. souvent, eest • l·e• ci· ~ Hé bien, puisque nous sommes l b . néma .corru.opteur, ~c1tant à .}a cnmma~ tude de l lhistoire naturel~e, pourrais-tu. lité précoce et -constituant un danger ami, me dire une particularité de la pour la mora·IHé publique; pr:esque - ·La giraie est un animal nn'vm .. .... touô•oours, c'~t le dnéma plus ou m~ins 1' Akoe,ue, sa tai He est si é'evée que néfaste par soo action sur le systeme peut regarder, depuis le 2me étage, nerveux et l'imagination des j-eunes 'l'intérieur des maisons. .:..... Bravo! dit l'inspecteur, en ,.,u.:mn•• spectateurs. · C'est ·contre oette adion pemicieust! même temps le maître. Et maintenant, du cinéma public :qu'on essaye de réa- rais-tu me citer encore un autre an gir de nos jours. On -crée des films qui van! en Afrique? - Oui, le chameau. ·non seulement sont inoffensifs, mais - Bien! et quelile est la taiHe du 'qui •ont une rée1l·e valeur instructive et meau? éducative. - •Il est un peu plus petit que M. Ce bon -cinéma trouve naturellement sa pla.ce tout md1quèe dans lr-s ~cüle.s pedeur. - Pourquoi don<: le chameau est-il où il peut ·être s'dbrement employe so~t à titre de 'l."écréation, soit surtout à tl- petit gue moi? - Parce c;ue ~e régent a dit que M. tre de démonstration dans -certains pecteur était le p1us grand chameau ·cours: histoire naturelle, géographie, connaissait. . hisroire nationa·le, etc. ~Ceci ne s'est pas passé en Valais). C'est dans œt or<ke d'idées que M. .Pa·che de Lausame a donné au Collè••••• ge et aux 'Ecoles normales de Sion des
SOCIITB Y A.LAISAI'liB D'EDUCATIOB SION, Févier-Mars rg:rs
A la base de l'êducation
Ne n.ous abusons p.oint; il y a chez Saint Augustin avait coutume d'ap- l'enfant un sentiment de psychologie peler sajnt Aimbroise, évêque de Milan, très fin, qui p·our être encore plus insson d'ère, parce qu'il l~avait engendré tinctif que raisonné, ne l'induit cepenà fa vie de la· .gJ1âce par le s. Baptê- dant ,point en erreur. tD'mstinct il se me, selon la parole :de s. Paul: « Je porle tà où il sent de !~affection, ouais vous at .engendrés dans le Chr~st ». se dlétourne de oolui· qui n'est pour 1Dans un ordre d'idées un ·peu diffé- lui qu'un indifiiérent. rend:, .l'instituteur est aussi pour ses élè· Pour nous attacher !'·enfant, il n'y ves un pè!re; pèi:e, .parce qu'il dévelop- a qu'un mo.yen: l'a1imer, car l'amour pe en eux )a vie d~ l'esprit; ,père sur- rw s?obti•ent que par l~amour, diu tout, par l'affection qu'il doit leur té- reste, ici comme ameurs, et tpeutêtre p.lus que partout ailleurs. moigner. lDe fait, -celui qui à la base de son Evfd'emmoot, il n'est ,point d'éduactivité éducatrice ne place pas un sin- cat•eur q·ui ne soit convaincu de cette cère et profond ·amour pour ses élèves, vérité, mais y réfléchit-on assez? Trop fait fausse route, et s',expose à ne tirer souv·ent ne 11ega:rde-t-on pas la cha·r · aucun profit ·de SeJs faHgues. L'œuVlfe ge d''iJflstituteur ·comme un siill.lple méde l'éducation doit être une œuvre de ti-er destiné à nous donner le pain de coOip:ération entre .le maître et .son dis- chaque jour? Consciencieusement on ciple, et comment .Y()ulez-vous qu.e ce .préparera sa dasse, oo corrigera les demier -coopère, s'ill sent que vous ne devoirs, on .sera rtézulier et ponctuel, l'aimez pas, s'·il arriv·e à comprendre et pourtant les résultats ille repondent que vous êtes intr.oduits &ans un·e clas- point ~ux effor.t•s ·dëplo)"és. .Quelle en se, non point par ami6é pour lui, mais est la raison? C'est que le maître n'a pour votre intérêt matériel avant tout? !Pas su se faire aimer; il ne possède
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pas 'la confiance des enfants. - Au bout de huit, quinze jours de classe, la moyenne 'Cles élèves IS'f sera fa-it une o~pinion quasi définitive de son nouvel instituteur. Tout de suite, elle corn· prend-r a qu··avec tel maître il s'agit de travaiHer, d'observer la discipline, •OU au contraifle, que l'année s'écoulera joyeuse et sans trop de travail. Oe qui impor~e donc dès le début, ·c'est de donner à se3 élëves l'impres· sion qu'ils sont aimés, car J',enfant, s'il se semt aimé, .ne peut résister à œtte aUection; iJ1 airn·era à son tour, et son i·eULne cœur accol"dera tout de suite une conifiance 1llimttée; il 'fera plus, car sentant que l'amour n'est pas qu'un vain mo.t, mais qu'hl veut être ,payé de retour, il sera tout !disposé à s'impo5er des sacrifiees pour_ plaire à son maître; de grand cœur il lui obéira, ~ 1 oovent pour le fa,i r:! revenir ·d'une a ..,.,;ipation, un simple signe de mécontentemen ' suffira. Les devoirs seront faits avec soin, ~ l•es leçons étudiées avec apphcation; la discipline en dass•e, observ>ée avec exaditude, par·ce qu·au fond !(f~ e tout œla il y aura l'amour. :Mais cOI!llment faire pour aimer ·de la sorte? Cet art d'aimer, si ·la pédagogie peut le seconder, 'Je dëvelloptper, le rediHer même, elle ne saurait le •donner, {:ar il est .un don naturel et vi·ent directement du cœur. Toute manifestation affectueuse, qui ne vient 'Pas ·du cœur, n'est qu'une singerie, à ·laquelle •les-enfants ne .se laissent pas prendre. Aussi à tout ·i·eune homme qui désirer.ait se vouer à !',enseignement, nous .poseriom voontiers cette qtresHon: « Aimez-vous vraiment les enlfants? » Car, ne l'oulblions pas, la fonction d'édu·cateur ~est ,quelque ,chose de sacré; ~elle ;est une sorte de sacerdoce, qui ne doit ....
19 ·p as être ,profané 'par 'des gens sans vo. cation. Que l'enfant soit d10nc persuadé de l'affection que lui por:te le maître. ,Mais que l'éducateur y ,prenne !gat'de: l'amour viéritable se 1~:.rouve moins ·par des paroles 1que par des actes: aimer c'est vouloir _et Œaire du bien. Les a~ tes mêmes doivent donc persua:cter les enfants d'e l'amour de leur maître. Le soin que ce dernier mettra ,à tenir sa Classe, le zèle déployé dans Ies expl~ ~cations, la modérati·on ·dans les ·~êpr~ mandes, un encouragement, ,une 1eXtU· se raisonnable admise avec bienveil· laiilce, contribuera .bien mieux à gagner le rcœur des èlèves que ·dJe futiles et stu. pÏid·es déclarations d'aflfection odêcla. mées, les larmes aux yeux, du haut œ ptJpitre. Fenfant rJt des larmes du maître; jamalis ou 1presque jamais il n'en est touché, du moins ,effi-cacement. ICeux ou ,celles q.ui seraient porté:- à œ genre de démonstration feraient bien de se :persua·der qu'ils iQnt ~à le moyeu le plus effi.ca.ce de .s.e décon•sidérer aux yeux des élèv·es, car l·es larmes, en l'oc. currence, sont une marque· de :faiblesse et de sensiblerie; or la sensib'leri·e n•esl p.8.is la véritable afneotion, encoJ1e moine l'amour. •La vraie bonté a :d'autf1es moyeru de se manifester : dble sera douce el ferme dans les r~primandes, ·patiente dans }le5 contrar.iétés; ~He encouragera une lbo.nne volonté et sera cormpatlssante dans un échec ou une infortune; e!Î~e saura féliciter l'heureux 'SUccès d'ua éllève sans blesser ses ému,-es; avec ·com'passion eHe s'en,querra de 1a cau·se d'une tristesse, et s'il se .Peut, Y .porlera r1emède. ll n'est guère compr~ heil!si'ble que dies ÎIIl.sHtuteurs, ou même des prof.esseurs ·a~étalblissements ·se.condaires, ,puissent .passer des années entières sans adlnesser 1a 1par:ole à
élève e.n dehors des interrogations ou des correchons faites en classe même. Comment vou'llez-vous :qu!e œs élèves aient le maitre en confiance, s'ils ne t•entendlent que pour être grondés, ou d'une façon en qtLelq ue sorte Olilfidelle!
!Sans doute, dans œs .relations, i'l aVIOir ·des dangers, dont la par· tia!Nllé n'est pas ·t'un des momdres. Mais oes dangers disparaissent si !te maître s'inspire de motifs surnaturels, s'il a .assez d'élqui:té et de grand:eur d'âme 'polllf n'exclure ~p,ersonne de son intimité, ~ en un mot s~il .aime ses élèves d'un amour paternel. je me souviens toujours aViec reSjp1ect d'un de mes anciens professeurs; i'l avait si bien s·u gagner l'estittne ~t la confiance de ses ~lèves que, q:>en:dant toute une année scdlaire, ;i'l eut une disciJ>line parlaite sans avoir eu une seule f.ois besoin de punir; cllacun de nous aurait pu -croire êtt1e son préféré, s'il,en avait eu. · Le maUre cboit éviter comme un poison toute parHaJité, d'autant pl.us que cette ,partia'lité est en gènêral dictée par tles motifs d'ordre très secondaife: position éievée des parents, goo..Üllesse nat~e'lŒ,e, ten'll'e p}us soignée, etc. .Pareille ~préféreruoe serait injuste et imprudente:, injuste, ~car ce ·qui .doit nous faire estilmer un enfant, c'est le mérite; i~ru&ente, parœ que ce ~ait s'ex·poser à ne ,pas être payé de retour de la part des •privilégies et à détacher de nous ceux ·qui ,pourraient se croirr'e lé· peu~t y
sés.
!Mais ll•a :bonté n"est ;pas la faiblesse. Die ne croit \pas qu'elle doive tout tolér-er; si .eHe conig·e av>ec do1.11ceur et tact, elle n'ren .cordg~e pas moins, a· vec énergi'e au beJSoin. !Dans une classe il y a nrécessa.iremoot tlii1 maître: c'est ou 'bien l'instituteur ou ~ien a·es élè\r.es. iSi ldbnc ~le maitre comprend
l'illljportance de son rô~e. il donnera à ses élèves toute son ,affection; mais •ce ne sePa pas une affuction qui va d'~al à égal, mais d-e supérieur à inférieur, c. ~. d. qui demandle à ·être ·payée en retour pa.r diu respect et de I'atif.ection. Dl n'y a 1pas de doute que le maître idéal! sera. œlui ·qui ,à la. soilen.ce wnir'a, dans d'harmonieuses proportions; l'a fermeté à -la bonté. Théophile. -o-
De l'Idéal chez la femme Uil! homme est sans vaieur s'il n'a pas en lui 1une haute dévotion à un iûréal», disait ·Rosewe!lt à ses dlé.putés assemblés. Le ·multi-millliorinaire amé-ricain n'est dont aux yeux claivoyants du tr~bun qu'un parasite plus ou moins emlba:r:r.a.ssant, si Dieu ne liui a mis au cœur le désir ;d'être utile au prochain. Ce qui est vrai pour le fils. Id' Adam du .nouveau continent ne l'est pas moins pour la fille d~Eve de notre vieille Europe, ca.r 1l'e ·cœur de la femme, plus ~encore que celui ·die fhomme, est capable die s'émouv-oi,r, pour J.es grandes causes, de vibr.er pour. une ,pensée mise en action. A ce ~cœur, il faut un aliment qui fer,a la spJ.endeur de sa 'l.Î'e, il faut un idiéa.l. L'idléa.l de toute femme chrétienne devrait être: exercer une heureuse influence sur sa fami~le. Or, la femme ju:àiicieuse, appli'quée, p·lcine die religion et die bon sens peut, seule, être l'1âme de toute une g1rande maison, elle y met .l'ordlre pour ·les biens tempo·rels et pour le saltJt. IP.our qu'une femme exer.ce cette influence sur son mari et surtout sur ses fils, il lui lfaut en mêm.e temps que 'bonté: tendœsse, paHence, raison, ré· Hexion, bon SleM et lumière. Les heures de travail bien réglées sont, d'au· tre part, avec la fidélité aux exercices «
21 de piété, aux devoirs d'épouse et de mère, la seule manière pour une femme de gagner l'estime de son mari. Cette estime, dont les jeunes. femmes de nos jours semb1ent être si avitdoes, mais que, pour la plupart, eŒles méritent si peu, est -cependant l'élément ·essentiel d'un bonheur ,d'Ura:ble. Combien de décheances modernes, qe divorces, de mésinteHigences, td'ou:blis de .l a famiHe ont eu pour cause peutêtre la légèreté de la femme! surtout de cette f.emme d'oisiveté dont parJ.e S. 'Paul et sur laquelle il fait tom\ber la sévérité tde ses reproches (être encombrant, fatigl'ant tout autour d'elle die son désœuvr-ement, de son inquiète curiosité, de son bavardage) . .On ne fait rien, mais on s'enquiert •et on se mêle de tout, on s'en va tde tous ·côtés .promener son ennui , oisitv.e, mais .verbeuse et dangereuse par ses commé· rages. 'PoUJ)ée sans cesse en quête d'affichets, avide d'attentions et de caresses, être dont l"égoisme va jusqu'à faire tde sa famil.loe une société de convention, cette femme dégénérée ne réalis·e plus l'idéal que l'homme s~était formé d 'une vraie compagne. Oui, l'importance de Ja femme est imm•ense. Oest eUe, plus que l'homme qui fait les bonnes ou les mauvaises maisoos. Nu~ peut-être ne comprit mi·eux 'CJU·e le pieux et savant archevê· que de Cambrai l·e rôle social de la femme et son influence décisive pour le bien comme pour le mal tdes familles et des individus. Nul peut-·être n'a mieux mis m évidence les qualités qui lui sont indispensables pour réaliser son idéa'l : «On ne peut, disait-il, esJlérer rien de bon td'une femme si on ne }a réduit à réfléchir de suite, à examiner ses pensées, à les exprimer d'une manière C·ourte, à savoir •ensuite se taire. » /En effet, de cet ensemble un
peu sévère naissent des qualités Pfé. .la distinguer. « La ·femme forte file à son intel/Iigence et à son dévoue· cieuses : 1 . l'esprit de discernement· se caclt:e, ·Obéit et se tait» dit quelqu~ ment. » on voit ce qu'il faut tdire .et la mani~ C. D. parl fenelon . tEn • premier lieu eJl.e de Je dire. 2. La modestie : on exPQ~e ~ simplement son avis sans vouloir l'illlfile, c'est-à-dir~ qu'el~e s'occupe;' quqi rde plus tSa,Jutaire d'atUeurs po·ur éioiposer à personne. 3. La j·U5tice: on at Langue française gner la tentatiOn? L~Ecriture déjà sigarde de compromettre le prochain, = g.nale parmi les péchés de la ville de de dévoiler ce qui doit rester caché· Cours élémentaire on évite .avec soin la médisance et à Sodome, l'oisiveté des fi11es _et des fern· Au. moyen d'une causerie, faire 1rouver mes. .Elle se cache: ceine de son foyer plus forte raison la calomnie. . La femme doit être par ~cellenœ seulement, elle ne tombe pas dans le pa1· les enfanrt:s les phrases suivantes ou l'êtr.e du dévouement. Quand on réflé. panneau tdes absurdes théories du Fé- d 'autres à peu près semblables. Ecritre les questions et y répondre orale· chit aux .chos·es die la vie, tq u'on obser. minisme. ,Elle obéit: à IDi·eu d'abord ment QU par écrit, puis réunir ces phrases par tous les soins, eUe obéit à son mave ces femmes de }a camtPagne, rayonnantes, le dimanche, au milieu de Iear ri tQ·Ui la [especte assez pour rendre de iaçon l Qbtenir ·un texte suivi. :Le maitre pewt aussi écr:ire les réponses cette o'béissance facile. Elie se tait: la nombreuse famiUe, on se fait une td& kmJne a bes()in de dis.crétion dans &es au .1\llbleau, puis il supprimera certains mots. de l·a :puissance d'un idéal. Ces •rob~~~o tes com·p agnes qui tfont toutes chosa P'roles et elle. ,a, surt~ut besoin tde pié- 'les élèves copieront le .texte et retrouve· régwlièrement sans 'be sec:o•urs d'auCQo 11, de ~~tte piete vrate, sans exagéra- ront les mots sruwrimés. ne 'bonne, ces mères qui, .leur tâd!e tion, qui se concilie avec 1es devoirs tLES AR11ISAJNS1 lOU Vllll.ILAIOE journalière accomplie, s'effacent mt d'état; il ne faut pas q.ue Marthe nétle maréohal fe.rre les chevaux, les ânes, destement pour mieux faire apprécier glige ses obligations pour rivaliser les m~lets . Il répare au$si 1es pios, les pel· et res'pecter aux enfants The rôlle pri. avec Marie. Nos manuels scolaires en Valais les, les charrues. Le charron fabrique des rnordial du père, ont en elles quelq11 . ' ' ·chose d'a:Cllmiralble et il semble vok sont, pieU merd, éla!borés de .façon à v-oitures et an ange les chars. .Le menuisier leur front se ·COuronner id'une auréo- favons~ cette éclosion d'un itdêal. Si aju.ste les meubles et le charpentier tpOS•e la o~ a fait large part au sexe .f ort p()u.r charpente. Le maçon élève les murs et Je le. Ces femmes ont un idéal auquel les sacrifient leurs petites ·~.. ··~.....,.v... développe11 ses sentiments moraux et plâtrier .met 'Je plâtre au plafond. Au cor·· personnelles, un idéal qui, mieux ·q11 patriotiques, on a su aussi mettre en donnier, nous •devons les .souJiers et au tailévidence la part de nos fi,Jles. Sans leur, les ha.bits . Le boulanger, le bouchet les joies fadices dru llré!;Œill•vr·em m'arrêter aux aukes ouvrages qu'elle nous fournissent le pain et la viande. ·Mais panouit le cœur, un idéal qui a sous l:es yteux, 1e mentionne œlui qu' ce pain, cette viantde à qui les devons-nous l'ascerudant i11résistibloe sur le 'foyer avec rats<>n .on a intitu'l.é: «Trésor de encore? Au laboureu.r, au meunier. Il n'y entier. la ménagère ». Ce trésor deviendrait a pas de place au viUage pour le paresseux, L'éducation doit viser à ie.trou~. un clivre d 'or-:., si on y ajou~ ca:r tout le monde travaille . cet attachement à un idéal. On tait.. que11ques p~ges intéfessant parti•h abituer de bonne heu~ la jeune Qui. ferre les ohevau.x? cuherement la Jeune fille de la cam· le à refléchir, à comparer, à j tle maréchal ferre les chevaux. pagn.e. ·En la convainquant de la beauQu'on élimine du !Programme .les Quels outils répare-t-il? té de la vie des champs, en lui découvreries, l·es fadeurs, qu'on montre Il répare les pics, les pelles, les charrues . !rant les charmes de son milieu, peutl'écolière ,déjlà le peu d'importance Quel es1 l'artisan qui répare les chars? ~re !parviendrait-on mieux à !}a reteil faut attacher aux choses futiles, tl'artisan qui répare les chars est le char· Dir sur le chemin de la viHe peut-être .ron. la toiloett·e, etc., qu'on développe en déveloJJperait-on mieux en ~Ile l'attale -par tous les moyens, .J'amour rhement à •œt idéal : «Faire que la fatravail utile, qu'on lui rappelle Il e maréchal ferrant ferre les cltevaux, les mille vive de .plus ·en plus heureuse à muJets. Il répare auss.i divers ou~ils: les cesse que l'activité, la modestie .et la campagne grâce à l'esprit 'Chrétien pelles, les charrues. l.e charron nous fabridiscrétion sont les qualités qui de la femme, gr.âce à son savoir-faire, que 'Cies chars et les répare, etc .• .
2! :Le maréchal ferre les . . . . les .. . , les ... · Le charron falbrique des. . . et répare les . . · etc. Su~ets- à traiter : ILes rues diu village. Les bruits de la rue. - tLes autorités de la commune . - 1Les occupations des villageois . - -La rue que j'habi le . - Le chemin de l'éco-le. - (Noir pour ces sujets les d1ctées •ju No 'Précédent de l'Ecole) . Il répare aussi les ... , les ... , {es. . . . .
1l.;A BIEJOHIE ll.a. bêche es•t Ull outil du jardinier . Elle se compose d'une lame, d'un manche et d'une douille . Le manche est en 'bois dur . Il s'emlboi te dans la douiJ.le . ·La lame el la doui.lle sont en fer . La lame est reclangulaire et tranchante . La douille est arrondie . ·Le tourneur fait le manche . Le j-a rdinier l"utilise pour retourner la terre . Préservons la bêche de l'humidité, car •la lame se rouille et se gâte . .Décrire de la même façon d'~~Jutres outils ·
ilJE OOQ Je s·uis un oiseau de la bas.se-cour . Mon plumage est brillanlt, ma tête eSJt surmontée d'une betle crête ~rouge, mon œil est vif, mon cou, gracieusement courbé, ma queue est formée de belles et grandes plumes en lo:rme de faucille, mes pattes sont armées de forts éperons . Je suis lier elt batailleur, je veille sur les poules et les défends . Je suis le roi de la basse-cour . Je chante de bon mati!II; je suis -le réveille-matin de la ferme. Traiter d'autres animaux d u village.
23 IIJE MOISSONNEUR Nous sommes en plein. aoûit . IL fait très chaud . Les !blés oont. mûrs, aussi la moilson commence . !Le moissonneur est légèrtmen.t vêtu. Un gratrd. chapeau de paille le garantit du solei•l ardent. 1Il se tient courbé! De sa faux tran.chaD!te, il lai:t tornber les épis loords et mûrs . 11 ne cesse son travail que très t·ard. -Il sue, mais il est content, car les épis- sont pleins. •Le travail procure. du reSile, la gaieté. .Idem pour d'arutres travaux qui se font au village. ASSOOLAllLON D'~DEES Trouver le plus :de mots possible se rap. IProchant de l'idée générale eXiprimée par 1t mot • village • . Faire entrer chaque 11101 h·ou•vé dans une phrase: 1. !Monumenofs.: Mon village es.t situé 111 pied d'une colline . On y voit, à peu pds au centre, une vieille • église • Sllii1Tlonl6! d 'un clocher pointu . A proximi.té se trouft la johe • maison d'école • où se réunisseal tous les enfants a·ux heures 'Cie classe. A quelques pas de l'école, se trouve la • ma~ son de commooe •. Au milieu du villap sur la grande place entourée de beaux mar· ronniers, se tro-uve la c fontaine • où coule en abondance tine ew claire, etc. 2 . Artis•ans, travailleurs: Tous les mt tin-s, à la pointe du joUJI", le labouifeur ell levé pour fourrager ses !bêtes. [.e robulfe forgeron a allumé sa lorge dès l'aurore el frappe déjà sur son enclume . .Le brave boulanger a déjlà elllfourné le pain, etc., etc. ll.JE iFACTIEUR
,L A FBNAJISON De ibon matin le faucheur a coupé l'herbe des 'Prés . Aux premiers rayons du soleil, les faneuses armées de lourches et de râtewx ~ou.rnent et retournent l'herbe fauchée jusqu\ ce qu•e:qe soit wmplètement ·sèche. Cet!e ·h erbe eS>l alor9 entassée. puis ren1rée au fenil. C'est la provision d'hiver -pour le bétaiL
Vou~ ttvez vu ·le facteur arriver au villao
ge . Voyez les actions qu'il a faites et dio cri vez-les. [.e facteur est arrivé de !bonne heure Il village. Il tient à son épaule la boite aux J.el. tres et à la main droite, son gros bâton 1erré. Il gravi.t l'escalier de la première maison. heurte à la porte, salue joyeu.sement personne gui lui répond, ouvre le
cie >de la boite, remet ia correspondance, redescend d'.un .pas ferme l'escalier pour aJler distribuer Je courrier ailleurs .
1 alue ~
UE MA.RBOHAJI.. .B.EIRRANT
1
1Vous avez vu ,un. maréchal ferrer un che·
val. 1Rappelez-vous toutes- ·les actions qu'il a faites et racontez-les . Mon robuste chevàl est attaclté au mur de la forge . iLe maréchal .s 'approche. Il apporte une esrpêce de petite .table couverte de clous, •de marteaux, de •tenailles, d'u·n ciseau et d'une lime. So!ll ouvrier saisit de la m-ain gauche la queue du cheva·l . IDe la main droite, il lève un des pieds de derrière. Il s'appuie le dos â la croupe de l'animal. Il pose le pied· du cheval Slll' son genou et le maintient des llewc mains . . le maitre forgeron, avec ses tenp.illes, lait sauter le vieux fer . Il taille la corne aYeC son .ciseau, puis il court rt sa forge . II saisit avec les pinces un fer rouge qu'il rapporte. 11 l'applique iUT le sabot du cheval . Le maréohal se bâte de le fixer avec des clous. Ensuite j.} aC'hève de le polir. avec sa lime. ,A~EJP ARATION
A ILA ·RIEDA.CI'ION
J. Ce qu'on .voit Je soir au village. [.es paysans- ont quitté les champs et re· eagnen~ le villae-e . Œ..a voiture du docteur s'arrête devant la maison d'un malade. I.e lacteu.r quitte le village pour rentrer à son bureau. .Le forgeron ferme sa for.ge . Des lemmes bavardelllt sur le seuil des portes. Les enfants s'arnuserut et crient sur la pla· œ. 'Les troupeaux rentrent à J'écurie, etc. 2. Ce qu'on entend aLI village: On entend bien. des choses .atL village: le cri sonore du coq à l'aurore, l'aboiement prolong-é du chien, 1e 'bêlement des moutons, le roulement sourd de la voiture, le gai ca· rillon de .Ja cloche, la chanson joyeuse .de l'artisan, Je cri des .hill'ondeUes etc. e tc . 3. Ce qu'·o n goQte, ce qu'on ~enJt, ::C qu'on peut touoher au village. ,~Développer).
LA PILAIOE .DU VlliLAIGE ALI moyen 1c!e questions préparer le sujet, Où est si·tuée la place du village? Combien Ide rues y aboutissent? IEst-e~le large ou étroite, petite ou gran· de? plate ou en pente? sans arbre ou bien o mlbragée? lOire ce qui se trouve .s ur la place? (Une belle fontaine ou un monument). !Nommez ce qu'on voit au~ou.r de la p~ace? Autres sujets: i.'abre.u voir ou la mare, le mou-lin, la ocierie, etc .
UN CHAMP .DE BLE iMUR Un beau éhamp de blé déjà mûr attend le moment de la mois·soo. Un paysan passe: il saisit! un épi; le froisse et l'égrène; puis il soupèse ·les grains qui remplissent le creux de sa main: c La se· maine prochaine, dit-il, il faudra qu'on moissonne: ce blé est mQr. ,. !Lund i matin, avant le jour, le blé mfir et doré sera couché sur la terre· et le soir même, il sera mis en tas, ,p uis' re~tré sous peu à La grange pour éitre !battu et vanné. Autres sujets: Un challliP de maïs, un champ de seigle, -de pommes de terre une vigne, etc . '
AU
SUJJETS SE RAPPORTANT VILLAGE 1 · ·Enumérez : Les objets dans la rue, les pei'sonnes rencontrées, - lee animaux aperçus, - les qualités de votre viilage. 2. Décrivez votre rue : J . Où elle con'duit. - 2 . Comment elle esot. -Ce qu'on y voit. - 4 . Ce qu'on rencontre. - 5. Ce qu'on en.tend. - 6. Où e1le finit. 3. Le lavoir. 1 . ILieu. où il est situé. 2. Sa forme. -. 3. Ce qu'on y entend . 4. Ce qu'on y voit. - 5 . A quoi il sert . 4. IPouli<Juoi j'aime mon village. J'habite un petit village bien coquet, aus· si .je m'y plais !beaucoup. Je le irouve joli, avec ses maisons blan· ches, avec ses toits rouges, sa fontaine si gaie, la verdure el les fleurs qui l'entourent . C'est llà que je suis né, que mes parents
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r,abi,teut, que je vais à l'école. J''!.ime mon village. je pleurerais beaucoup si je devai s le quitter, mais j'espère y demeurer to1.11jours .
Exercices d'observ~tiou , préparant les leçons données au mois de mars. 1Bn quelle saison sommes~nous? Depuis quand? Qu'es.t-ce qui nous apprend .q ue nous Autres sujets: Pourquoi j'aime les mayens. sommes au printemps? Si ruous n'avions pas - Le départ pour les mayens. - Le déle calendrier, ne nou& apercevrions-nous pas part pour l'alpe. - Le départ du village . que nous sommes au printemps·? Recher· le retour au pays. ch ons à quels signes. Rev·,s:,on. iLes enbnts, avec l'ajp.e du maitre, ont noté chaque jour les signes précurseurs du MON ·VilllfuArGE printemps. (Je me rappeUe qu'une année un Plan eniant m'a énuméré une trentaine de signes annonçant la saison nouvelle). 'Le maitre 1. Situation. Aspect général: les maisons . pourra écrire sur ltllle feuille ou plutôt sur - 2. La maison commune et l'école, la plaun lalbleau noir tous ces signes annonçant ce, l'église. - 3. \La vie au vilLage : occupale printemp&; les écrire au fur et à mesure lions des ha:bilarrt·s . - 4. Autour du villaque les élèves les apporteront. On aura ain· ge: les cultures, les prairies, les champs, les si un travail intéressant d'énumérdion. Il vignes, les pâturages, les forêts, la mons'agira de varier, d'ordonner, de grouper, tagne . C'es·t du château placé sur la colline qu'il de comp!éter, suivant les lieux, ceHe énu· faut voir son village. \La lflèche 'd.e son clo- mération . 1. Ce qu'on observe dans la classe. - Le cher pointe en l'air comme une aiguille. iourneau n'est presque plus ou pas du tout Des deux côtés de la route se pressent des maisons rustiques mi-partie en pierre et mi- chauffé. - Il y a des ileurSt, des branches partie en bois .•Les toits recouverts de lui- de saule, de noisetier avec leurs longs cha· les rouges ou d'Mdoises grises ou bleuâ- tons souples, des branches d'amandier, d'au· bépine, d''épine-vinette, sur 'le bureau du tres émergent. avec quelques raccards brunis ,par les ws, au milieu de fraîches touf- maitre . .- Il n'y a plus que quelques rares manteaux ou pèlerines aux porte-manteaux. fes de feuillage . - Les enfan1s ne portent plus de fou~ordJ IL n'est pas grand moo village· Il n'eS'! ide cache-neL . - Les bérets. les bonnets onl pas riche .no!ll iplus; à part l'église, le prescédé la place aux chapeaux de paille. bytère, l'école et l'auberge. les ma1sons sont Les habits des enfants sont plus légers. toutes simples. <Mais du château notre vil- !Les fenêtres restent souvent ouvertes. lage a quelque chose de gai, qui lait plaisir On voit le ciel bleu au travers des fenêtres; à. voir surtout lorsque le soleil lui envoie on entend les oiseaux dans les branches 'des ses a.rdenh rayonS'. arbres qui e'ntourent l'école. - Au loin, la iles ·habitants de mon village sont tous .collines et les Lorèts prennent une belle tein· paysans, même les gens de métier. Aussi, fe ,d'un vert tendre, etc., et>c. tous se livrent avec ardeur au travail des 2. Ce qu'on observe dans. la cour de l'fchamps, au soin des prairies et des vignes. cole. - Les bourgeons des arbres grossÏJt à l'cxploita~ion des forêts qui ,s'étendent ausent et s'erutr'ouvren.t (èn examiner quelqueto utlls.). - Les feuilles commencent à .se tc.ur de mon village. rouler; grâce à elles, il y a des places j'aime mon village qui m'a vu naître et 1b ragées. - Examiner. dans les pla1..c.-na~.... qui me verra mourir, je l'espère.
des des jardius, les perœ-neige, les pàquereltes, les primevères, leS< jonquilles, les pellsées, les pousses des arbustes et des buissons, etc., etc. 3. Ce qu'on observe en dehors de l'école: a) la localité. ILes sootfles ,tièdes qui remplacent les rigoureux frimas de l'hiver. - f[.es jours phls longs et les nuits plus courtes . - Le soleil plus chaud. - La fempérature plus douce . [.e ciel bleu, le soleil bri<IJant. _ Une lumière blanche, vive. &Jouissante. _ Un air transparent, lumineux. - Les aJ1bres de l'avenue, du jardin ou du verger. _ ILes pelouses èjesJ Jjat1diJos ip~lics ou l'hel1be des prairies. - Le gros5i55emen.t des bourgeons. :L'épanoui.ssement soudain d'une fleureite sur la terre presque nue alcore. - Le premier charif dw merle après Je ·lon.g silence de !'!hiver . Les fleurs aperçues chez les marc'hanJdes. - Les bestioles rencontrées. 'Les vêtements des passatlJ!s. - /les vieillards sur le 1f>as de leur porte ou sur Je banc ensoleillé de leur demeure. - Examiner le marché et énumérer les premiers légumes qu'on vend au prlnr temps, etc. b) Au jardin. - Les bordures refaites. les allées nefttoyées, sablées. - Les planches bêchées, râtissées; les premiers semis. - Iles- petits pois levés, leurs feuilles arron'~ies . ~ 'Les sa~ades , les épinards qui se développent rapidemeni. - ILes asperges qui montrent leurs bourgeons violets. Les groseime.rs. - Le parterre: les pe.rœ-nei~, les primevères, les jonquilles, les narcisses, les giroflées. les jacinthes. les pens&s, tes lilas, etc. c) ,A la campagne. - Les prés reverdis, le manteau vert, l'herlbe qui ,pousse. les primevères; la prairie pa:rsemée de fleurs. - ILes, cbaions des noisetiers et des saules. - Les talus, la pâquerette qui les etoile. les haies, la violette timide, modeste, em· baumée. ILes renoncu1es, tes ste11aires, le~ pervenches. - L'aubépine fleurie. - Les
a rbres: ·les bourgeons gonllés de sève; le feuillage pâle du peuplier et celui du marr:opnier plus foncé. - fles fleurs roses du pêcher, les bouquets blancs de l'abricotier, âu œrisier, du prunier, du poirier et les fleurs si belles du pommier. - Le b lé qui pointe sur les sillons. - Le !bourdonne· ment des abeiltles et le va et vient des active!< ):>dites bestioles. - 1Les troupeaux, mou!uns et chèvres surtowt, sur .Jes ,collines. les travaux du .printemps (les nommer) el les amusements Ides ewants. d) Au bois, à la forêt. - Les frondaison-s, les jeunes pousses, Ies rameaux, le ga· zon, l'ombre filtrée. tanùsée . - Les anémones, les pervenches, le muguet avec ses clochettes blanches et son parfum pén~trant . - L'odeur Slllibfi.le .des ooiSJ. - Les nids. ~es oiseaux: le rouge-gorge, ta grive, le merle· le pinson, le bouvreuii, etc., etc. e) Dans l'eau et près de J'eau. - Les herbes aquatiques, le cresson. ·le nénuphar, les renoncules d'un ja.u.ne s-i brillant, les ms, les grenouilles, les libellU'les, le& joncs, etc., etc.
Cours moyen
L1HtiRONOEUUE
CAIPTIVE
Une hirondelle était entrée par mégarde dans le salon d'un château que les proprié· ta ires venaient de quilier. Un domestique vin t, ferma soigneusement toutes les fenêtres: le patwre oiseau resta pri.sonnier . Un mois après, ce domestique revint dans le salon et ifut très étonné d'y trouver une h irondelle voltigeant çà et là el pleine de vie; itl se demanda comment elle avait pu subsis ter dans cette pièce close et inhabi· tée . A·l ors., il se retira, referma doucement la porte et se mit aux aguets. curieux de pénétrer ce mystère. Sa curiosité ne tarda pas à être satisfaite. Un petit cri d'oiseau s'êfant fait entend~ au dehors, l'h irondelle vola vers une des fenêtres, se cramponna à l'ang.le d'w1e vitre où se trouvi t •un trou trop ~troit pour lais-
26 eer passer ton corps, mai& assez grand pour qu'elle pQt y introduire son bec. Au même iosiant, cinq ou six hironJdelles du voisinage s'approchèrent tour à tour, lui apportant sa nourriture comme elles .J'eussent lait à leurs petits. Cette scène se renou ve!'a plusieurs foi& dans la journée. A Comte. 11ldées. - Hirondelle enfermée par un domestique. Après. un mois, œ même dornes· tique la trouve vivante. - mystère qu'il velllt éclaircir - il se met aux aguets su:r.pri,se - elie est nourrie par cinq ou six hiiJ:ondelles du voisinage. Que1le 'leçon nous donnent ces 'hirondel· 'ec? Qu'annonœ l'hirondelle à son arrivée, :. ,;on d~part? Diilférenœ entre l'hiron:delle et le martinet. ~L'hirondelle a le dessous du corps blailc et Je reste du corps noir. Le martinet est entièrement noi.r et a les ailes de .grande envergure .. Son cri en volant est un siffi.ement aigu; ses pattes ne sont pas à ressort et une lois à. terre, il ne peu.'!' reprendre son essor. 1La feme11e !dépose ses œufs dans les rochers l pic, les hautes murailles, les clochers.) Gram.. - Oiseaux de .proie: le faucon, le milan, l'aigle, le gypaète, le vautour, l'au· tour, le tierœlet, l'épervier, la pie, le geai. - Oiseaux de volière: le ross-ignol, le bouvreuil, le chaiJ:donneret, le mrin, ·le verdier, Je Hnot, J.a mésange, ta fauvette, le pinson; le canari, le sansonnet. - Autres oiseaux: l'hirondelle, le gorge•bleue, Je rouge-gorge, le coucou. le troglodyte, le pic épeiche, :. martin pêcheur, la bergeronnette, le roitelet, la lit110tte, le merle, le pivert, le grand et le petit duc, la chouette, le chat-huant, l'e!!raie, l'outarde, le vanneau, l'éch~sse, le héron, la grue, le cygne, la mouelt1e, la buse' le bmard, la cigogne, la grive, l'alouette. 'Rédaction: Vous avez assisté à un départ d'hirondelles; décrivez oette scène. - 1Ras· semblement - où se posent-elles ordinairemellt~? ~ Que semblenrl:-elles dire par leurs peüts cris? - Où vont-elles' et pourquoi? Quelles réflexions pouvez-vous faire sur ce
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et mol, etc . famille de mots. - Cap, du latin caput, CJ.pitis, tête. - cap . capiteux (vin capi· teux), capitation, décapi.fer, déca.pitation, chapiteau, capitale, capitaine capitan, (homme qui tait le brave), capital, 'Capitaliste, apitaliser, cheptel (capital en bestiaux), achat, acheter, racheier, ra.cha·t, acalbit (ces frUits sont d'un horu acabit) (bon achat), capiitu1aire, capitulation, C>llpituJer, récapituler, chapitre, chapitrer, caboohe (tête re· belle à la science) cabus (chou caibus), ca· boter, ~abatage, occ~put, aincipu1 (sommet dela tête) pdcipiter, ~cipitation. précipice, précipité, chef, couvre-chef (chapeau), chevet, cheveux, chevelure, chevelu, écheve· lé, capillaire, ca,pi.Jla.ri~, chavirer, achever, achèvement. ·Réd.: Vous- avez un frère ou une sœur que vous devez aimer. Comment leur prouvez-vous votre amour? (bon exemple, aide, protection). IJIOtl frère
dlpart? lfamitle de mot&. - Venir, venue, bien~ nue (ibon accueil) bienvenir (il s'est lait bienvenir de tout le monde) advenir (fi. prime quelque chose de forfuit) - av~e ment, avent, avenir (nom) adventice (ce qui est venu dans une ,p ersonne ou dans uae chose, qui n'~it pas dans sa nature, ex: idées adventices, par opposition aux i<Ues innées, - avenant (une personne avenante) qui plait, !dont les manières sont aisées) avenue, aventure, aventurer, aventu:reux, aventurier, mésavQillf.'Ure, évènement, éventuel (quelque évènement inceriain) ~entualj~, survenir. UNE BONNE SOEUR Un jour, j'avais cruellement tiré les cheveux de ma sœur Uontine. Mon père m'or. donna de me rendre dans ma chambre, œ l'on me servirait de l'eau et du pain sec. tOans ma mauvaise humeur, j'avais d'a· bo11d résolu de ne satislaire ni ma faim ai ma soif; mais au boœt d'une heure, le besoin fut pl~s fort que -ma résolution : je 111 r~igtllai l mor<lre dans mon .pain . fen é!tais à dernière bouchée toraque ft sœu.r par.ut. Elile venait me voir en cache~ te. Je l'interrogeai curieusement sur le menu du repas, et elle m'apprit qu'il y avait de la brioohe au dessert. Cette :rév~latioa augmenta mon chagrin; j'al.lais me mettre ea colère, lorsque ma sœur Léontine me pif. senta un morceau du !délicieux gâteau, mor· œau qu'elle availt pris sur sa part et qu'& le avait dû cacher pour me l'apporter. La joie rentra dans mon cœur. Je compris qu' il y avait quelque chose de meilleur que Il brioche: c'est l'amitié d'une bonne sœur. IL. Biart. Idées: Quels sont les personnages de d récH? - Quel acte a commis Biart en ti· rant les cheveux de sa sœur? - Coll1J11tlll sa sœur s'est- elle vengée? - Quels sœl les deux actes méritoires de la sœur? Que nous enseigne ce récit? ·Recopier la dictée. en mettant: Un jour•
ma
Oours supérieur
paliers fil~, auxquels à peine 011 osât toucher. Or, cette petite prodigalité serait peu coûteuse, parce que j'aurais choisi mon asile dans quelque provinoe éloignée où l'on voit peu d'argent et beaucoup de delll'~S et où règneu t l'albondanœ et la pauvre~. J. J. Rousseau.
Il. I.JES VOY AOES A PIED Je ne conçois qu' une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval, c'est d'aller à pied. On part à son moment, on s'ar· rêLe à sa volonté, on .faH tant et si peu d 'exercice qu'on veut.. On dbserve tout le pays; on se détourne à droite, à gauche. on exa· mine tout ce qui nous flatte; on s'arrête A tous les points de vue . Aperçois-je une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous son ombre; :une grof!te. je la visite; une carrière, j'examine les minéraux. .P artout où je me ptais, j'y res1e; à l'instant où je m'ennuie, je m'en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n'ai pas be· soin de dhoisir des chemins tout fai,ts, des routes commodes; je passe partout où un homme peut passer, je vois toutl: ce qu'un homme peut voir; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. 1. J. ,Rousseau .
IOICTBFS: 11. LA IMAIISON DE CAMP AGNE Sur Je penchant de quelque agr&ble colline bien ombragée, j"-auraj.s une petite mai· son rustique, une maison blanche avec des contrevents verts; et quoique une couvertu· de chaume soi1t, en toute saison, la meilleuUil. UE J ARlrnN DE OLA:RENS re, je préférerais magnifiquement, non la Je me mis à parcourir avec extase œ ver· triste ardoise, mais la tuile, pa"rœ qu'elle a ger ainsi métamorphosé, et, si je ne trouvai point de plantes exotique& e t de pro· l'air plus gaie que le chaume, qu'on ne cou· vre pas autrement les maisons dans mon ductions des Indes, je trouvai cell~s du pays pays, et que œta: me rappellerait un peu disposées et réunies de manière à produire l'heureux temps de ma jeunesse. J'aurais un e1liet plus rialllt et plus agréable. Le gapour cou.r une basse-cour, et pour ~curie zon verdoyallit, épais, mais court et serré, une étable avec des vaches, pour avoir du était mêlé .de serpolet, de baume, de thym, laHage que j'aime beaucoup. J'aurais de marjolaine, et d'autres herbes odorantes. un potager pour ja.Tdin, et pour parc . On y voyait briller mi,He fleurs des c'hamps un joli verger semblable à celui dont il se- parmi lesquelles l'œil en démêlait avec surra parlê ci-après. ILes fruits, à la discrétion pr ise quelques-unes de jardin, qui semdes promenelm."s ne seraient ni compt~s ni blaient croître naturellement avec les aucueillis par mon jardinier; et mon avare ma- tres. Je rencontrais de .temps en temps des (lliliœnœ n'étalet'lit point aux yeux des es· ·touffes obscures, impén6trables aux rayons
18 du soleil comme dans La plus épaiS&e forêt; ces tou!ifes étaient formées des atbres du bois le plus lflexilble, dont oQn avait fait recourber les hranobes, pendre en terre, et prendre racint:, par un art semblable à ce que tfooi! naturellement le.s mangles eu An~ rique. Dans les iieux plus découverts, je voyais 9à et 3~, sans ordre et sans symétrie, des broussailles de roses, de framboisiers. de groseilliers·, des fourrés de lilas, de noiseiier, de sureau, de seringat. de genêt, de trifolium, qui paraient ia terre en -lui donnan~ l'air d'être en friche. J. J. Rousseau. !VOCASULAlii~E: a) Mots de la même famille que: cheval. équestre, équitalion pied: pédestre, pédicure, pédiluve, pédiforrne; - bois. bosquet, bûche; - fleur: floral, !loraison, llorillère, nore; - ·lieu: local. localité; - vache: vaccin, vaccination. droit: dextre; - gauche: sinisire; - rayon: radié, radieux. radiographie, irradia~ion; lait: Jadé, lactifère, lactescent, lactation, lac-tine; - rustique: rustre, rustaud, rusiicité, ruraL b) Distinction à établir dan.s la signification des mots suivants: ombragé, ombrageux, omibré - groMe, caverne, antre odorant, odoriférant .:.._ arboriser, arborer - pauvreté, disette, pénurie, indigence abondance, richesse, opulence transformation, métamorphose - asile, abri, refuge - flexible, sou.ple - écurie, étable. c) Déri'VéS de: maison, ·chaume, vert, gai, lai~, fruit, jardin, chemin, rose, terre. pays, champ. d) .Contraires de: arores en. espalier prodigalité - ombragê - le meilleur jeunesse - semblable - abondatliCe - plante exotique - odorant. ' c) Diverses acceptions de : penchant, potager, jardinière, argent, bois, carrière. illlfJES: 1. La maison de campagne. !Pourquoi Rousseau voudrai~-il avoir sa maison à la campagne? --. Polll'quoi sur le pe:DIChant d'une colline? - Quel devrait être
21 l'aspect de cette halbitation.? Pourq1101 donne-t-il ·la préférence ~ la tuile .pD'I.tr t. couverture de 6la maison? Quelles serait~~~ les annexes de cette demeure? Quels arbns y e.urait-il dans le verger? ·P ourquoi en liai. serait-il les fruits à Ja discrétion des pro. meneurs? Que signifie id • discrétion.? Cette générosité aurait-elle beaucoup d'illlita~eurs? !Pourquoi pas? Pourquoi Rouasea, dit-il que sa .prodigalité serait peu _coQie• se? ~Rappeler ici aux tSièves l'obligation dt respecter le bien d'autrui). fl.l. Les voyages à pied: Quels sont les différents moyens de Jo. comotion en usage aujourd'hui? Quel! sont les plus fréquents.? les plus dangereux? les moins coûteux? les plu$ 'hygiéniquet? - De quelle époque datent les bateaux l vapeur, les chemins de fer, les automobilea, les avions? Quels avantages Rousseau trouve-t-il 1 voyager à pied? Quels :sentiments a-t-il l'oc. casion de sa~isfaire dans cette manière dt voyager? 'l ll. Le jardin de Clarens: 'EJOPliquer l'extase avec laquelle Rouseea parcourt un jardin de Clarens. Quelles tes, quelles fleu1ts ,préfère-t-il? Laquelle deux natures, la cuMivée ou la goûte-t-il davantage? Où recherche-t-on symétrie minu1ieuse dWlS la tenue des dins? Quels services nous rend un un ja.rdin potager? Connaissez-vous d'autres écrivains qui aussi compris et aimé la nature? GRAIMMAllRE: a) lEx. répétitoire. Plll' riel des noms composés (contrevent, hale cour) formes d'œil au: pluriel (œl, yeux) - nature du rn~ même (moi-mênel. du mot tout (tout ce qui .. . ), de quelq11, etc. - RéPétition des notions se tan~ au verbe: conjugaison, sujet, IJ'.ent, tenws, mode, etc . b) !Leçon n.ouvehle: Voix dans les (voix active et voix passive) - Formes ticulières que peuvent prendre ces. voix
sitive, infransi~ive, pronominale, impersonnelle)· R· Dans la forme pronominale, attirer J'attention des élèves sur le rôle qu'a quelquefois le 2me pronom, comme dans: je me repens de ma faute, je me ris de vos .menaces, je m'en~uis, etc. Où il n'est ni compl. direct, ni compl. indirect. [)an9 l'analyse logique, continuer les exercices sur ies propositions subordonnées. - Dans l'analyse grammati,cale, attacher surtout de l'importance à la recherche du ·r ôle que chaque mot a dans la proposition. - Exercer à cet effet, tes élèves à composer de petits tableaux analytiques dans le genre de celui qui suit. Soit, par exemple, la proposition: Ma petite maison rus·tique s'élève sur le penchant d'une colline.
ane
(rtrbt)
~
dét . epithete Sujet : maison (ma, petite, rustique) direct: se indirect : b) compl. circonst. : penchant (Je, dét. colline (une) 1 mots de liaison : sur (unit élève à penchant) donc préposition. a)
Comme on le voit, le verbe est détaché de 1t proposition et on indique à côté ce qui s'y rapporte, c'est-à...ct.ire le su,jet et les différents oomplémeruls. En~re parènthèees ou entre crochets, on place les mots qui ont qut<lque rapport soit avec le sujet soit avec chacun des compléments. Quelquefois un mot complément peut êtr~ à son tour complété, a1lors on bit usage 'des crochets qui renferment des parerul!hèses, comme c'est Je cas pour le mot penchant. Un tableau sem· b!able se • fe pour chacune des proposihons contenues dans une phrase.
Composition française DE 1LA II.JETilm: (suite) Toutes les lettres peuvent se ra.mener à deux groupes: les lettres de CONiVENANCES et les lettres d'Alff A:L~ES. iles lettres de convenance doivent être brèves et sincères et tenir compte de l'âge
et de la situation des. personnes auxquelles on écri,f; c'es1 une question de tad. •Les lettres d'affaires demandent de la concision, de la pr&ision, de la clarté et de l'ordre . On y entre en matière san.s préambule et on y néglige généralement les tmnsitions . IPrincipa.Jes lettres de OON!ViElNAlNCE: a) Lettres de nouvelles: Directions: confiance, confialité, g.râ-ce et abandon - beaucoup de naturel - s~yle familier, sans banalités ni trivialités ~ fon ada.p.fé aux circonstances . - Sujets à traiter: donner des nouvelles d'une fête de famille, d'une partie récréative ou spor.tive, d'une nouveLle place ou situation, de l'état de santé de quelqu'un. de la marche de la maison pendant l'absence du père ou de la mère de famille, e~. b) .Lettres d'excuses: Directions. avouer franchement sa faute ou rétablir la vérité, s'il y a lieu - présenter des excuses en indiquant les circonstances atténuantes s'il en existe - ollfrir répara tion selon le cas remercier d'avance du pardon qu'on sollicite. - Sujets: S'e.J~:cu.ser d'avoir trop -tardé à donner de ses nouvelles ou à répondre à une lettre, d'avoir oublié de s'acquitter d'une commission, d'avoir tardé à rendre un o'bjet emprunié, de .f'avoir égaré ou perdu ou dérerioré, d'avoir usé de procédés peu convenalbles dans un moment d'humeur, etc., etc . c) Lettres de remerciements: Directions: joie et reconnaissance pour bienfait ou fa· veur obteJ'I<Ue; importance de ce bienfait; promesse (évi:ter exagération) . Sujets. Rt:mercier pour une place ou un emploi obtenu, un cadeau reçu, un service rendu, une visite, des soin-s reçus, etc. · d) Lettres de oondl>léances·. Directions: .Peine éprouvée; s'étendre discrètement sur les motifs du chagrin qu'éprouve notre correspondatltt ; consoler par des motifs tirés .surtou,t de la religion·. - Sujets: Ecri:re à quelqu'un qui a perdu un proche parent, qu.i vient d'éprouver un revers de fortune.
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81 c) 'Lettres d'ÎnNitartiort: Directions: indica•tions précises concernant le temps, le lieu, etc. ; plaisir que procurera l'acceptation. - Sujets: lniviter à une iê1e de famHle, 'à une ex:clllrsion, à un diner, à une réu· nion de société, à un concours musical ou 51portif, à un s~jour à la campagne pendant les 'W!Cances, etc. i) Lettres de compliments ou de félicita· tions·: Directions: joie qu'on éprouve; féli· citations. motifs de votre ·joie; espoir. Sujets: Féli·citer quelqu'un à l'occasion de sa fête patronale, de son anniversaire de naissance, de m~riage, d'un SU'OCès obtenu, d'une . guérison, de ~a chance <Ju'H a eue d'échapper à un malheur, de sa nomination à .un poste ou à un emploi honorable, et><:. Quelques lettres d' Aiff" AH~ES: a) Lettres d'od'fres. Directions·: E~oser immédiatement l'objet de la lettre; indiquer clairement to•s les conditions; exprimer espoir ou confiance de 'VOir l'offre acceptée- Sujets.: offrir une denrée, une rnarchan· dise, la location d'un immeuble, un travail à exé,outer, un échange, une vente unacll.at, etc. ib) Lettres de demande: Directions: Indiquer but de la lettre; .fournir renseigne· ments nécessaires; e~ser les motifs de la demande; espoir en une réponse satis5aisante. - Sujets. Demander des renseignements su:r quelqu~un, une place ou un emploi, une explication, un service, un rem· boursement, a/bonnement à un journal, ad· mission dans une société,etc. c) !Lettres de réclamation: Directions: ElCposer avec précision l'objet de la réclamation; employer une fermeté polie; espoir d'obtenir satis.iactioDJ. - Sujets : .Réclama· tion au sujet d'un retard dans l'envoi d'u· ne maTchandise ou la livraison d'un travail, de la réception d~une marchandise avariée, d'une erreur de compte, d'un passage abu· sif sur une propriété, d'une cont:urren.ce délloyale, etc. d) 'Lettres de recommandation: Directions: objet de la lefue; e~ser qualités de la personne qu'on recommande (éviter eugé1
ra.tiolll) ; espoir de voir la recomntandatioa :prise en considération; remerciements anti. cipés. ~ Sujet!>: Recommandation concer. nant un domestique, un fonctionnaire, 1111 candida1 à un examen, etc.
Enseignement du dessin ,}. Le dessin à vue d'après l:e plan.
le mod,i.
A. - Tracé de ·l'angle droit· et du rectan. gle. - Le mai11re montrera d'abord l'angie droit sur ' ditiférents objets de la salle, !ela que ta'bleau, ·carte, mur, eic., et sur des ca:. .t ons de couleur. Puis l'élève dessinera du 'angles droits dans diverses positions; après chaque tra-cé il aura soin de !!aire la vérification au moyen d'une feuille, d~un ca!hier, ou d'une équerre; toute erreur sera corrigée de s'uite, et on vérifiera de nouveau. !Faire les mêmes elœlfcices sur les aniltl droitts adjacents et s'ur les rectangles avec vérification. (Fig. 1. 1)· 1Prolfiter de cette 'leçon pour faire un p~t mier essai de coUJleu,r· ·au pinceau, couleu·r l vo1onté, même de jus· de caié. Exiger la netteté des . lignes. appliquer la couleur a commençant au sommet de l'angle et limi· ·fer à volonté (voir la figure). En colorant le rectangle exiger que le pinceau soit toujours bien chargé de couleur, ramener la teinte vers un coin du rectangle et enlever l'excès. de coU!leur rpar le pinceau presque sec; pres.ser le pinceau entre deux doigts el jeter le liquide à terre. Faire aussi quel· ques tra·cés de petites dimensions . directement au pinceau, ,s ans un tracé de lignes. B. - Application: objets rectangulaires de forme sinwle. - Le maitre n'a.u ra que l'embarras du choix (Fig. 1. 2). Il n'insis· fera pas su:r un rapport précis des dimen· sions. Il fera dessiner l'un ou l'autre objet dans un format plus grand .avec applicatiOII de couleur à l'eau ou des crayons de coll' leur. n donnera des indi•cations sur la pré' parartion d'une teinte et sur la manière de l'appliquer.
2. ConAP$ition d&ora(ive. A- _ Le rectangle (suite) . - Au tableau noir le mairtre montre quelques exemples de combinai.sons de l'élément rectangle. Les eniants ·cherchent à leur tou.r -des arrange· ments variés et associent des rectangles de 2 couleurs di:l!iérentes ou de deux tons di.iférents . Ils dessinent une ou deux combinaisons q.ui leur plai,sent le . plus . faire remarquer que la répétition et la symétrie sont deux caraotères de la composition décoralive (Fig. Il. 1). 1B. - Le carré. - Chaque élève a des carrés de même couleur de 1 cm. Le maitre, par un dessin au tableau. noi:r, montre d'a,b ord un ou 2 arrangements! Puis se ser·
vant des carrés de carton (de 8 à 10 cm) il eJOOcute des a.rrangements di vers. ~Fig. LI. 2). Répéter ies mêmes exercices avec des car· rés de couleur.s diJféren·tes. Exercices par jL~aposition, par contact, par imbrication des carrés (Fig. .LI. 3). Faire remarquer que l~a:Lternauce dans lia couleur est un au· If.re caradère de la composition. décorative.
Le crdqlliis opté.
3.
A. - Application du croquis coté à l'é· cole. - 1 - Un croquis coté étant fait, le maitre posera à son sujet un ou plusieurs problèmes dont l'élève devra chercher une partie des données sur son des·s·in . Ces don· nées seront des dimensions permettant des ca.Jculs de surface, de volume <)Ui condui·
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82 ront à des notion& de poids, de prix. En outre, l'entant sera obligé d'examiner attentivement son dessin et de décou.v rir ses erreurs ou ses omission&; car une cote absen~e rend le problème impossible . 2. L'élève, ayant en main son travail ou celui d'un camarade, discernera les diverses partie& de ·l 'objet représenté. S'il s'agit par exemple d'une petite table sans tiroir, il dira qu'elle se compose de 4 pieds, de 4 traverses (2 grandes et 2 petites) et d'un dessus. Il indiquera en même temps la na ture des bois composanst ces parties ainsi que les dimensions de ces parties. - Exemple de la brique (voir page 90, No 12, 1924). Alpplication J. Combien y a-t·il de briques sem!blables à ce'lle dessinée dans un tas réguiier mesurant 3 m. 30 de long, 2 in. 20 de large et 0 m. 495 de haut? (Rép. 2.700). - II. ·La densi-té de la matière constituant cette brique est 2,3, combien un voiturier dont le cheV'a.l peut trainer 1200 kil o~ pourra-<t-il enlever de briques? (Rép. 392)· •Exemple de la boite à craie, sans couver· cie (Vair page 11. No 1. 1925). Le croquis doit indiquer nettement la forme et les di· mensions des planx:hettes ainsi que leur mode d'assemblage. Pour constituer la cai.~ se il faut: 2 grands côtés, 2 petits côtés et un fond. Le croquis montre que ces pièces ont respectivement les dimensions suivantes: grands côtés (19,8 X 8,4 X 0,6); petits côtés (8,4 X 8,4 X 0,6); fond (19,8 X 9,6 X 0,6) . Applkations: 1. On empi· le verticalement dans cette boite des bâtons de craie de 80 mm. de haut et 9 de cOté . Combien en contiendra-t-e11e? (Rép. 180). - U . On achève de remplir la 'boite avec de la sciure, pour que 'les bâtons ne se bri· sent pas. Quel est le volume de la sciure à employer? iDe temps en temps, les élèves les plus a· vancés pourront faire la mise au .net et à l'échelle de l'un ou l'autre croquis (ma.férîel nécessaire: une règle, une équerre, un compas). B. - Emplacement conveu.tion.nel du trait
!Mt. - Dans Je dessin industriel - et lt croquis coté est un dessin industriel - ou ien.d à abandonner le trai1 fort. 1 . Œ..es objets sont supposés éclairés par un rayon lumineux théorique d irigé suiva11t la diagonale d'un cube disposé normalement à la plaœ de l'objet. Cette diagonale va du sommet haut et gauche de la lace avan,t au sommet bas et droit de la face arrière. Si on représente ce .rayon théorique en éléva. tian et plan i'l est aisé de se rendre compte que la lumière vient de gauche et d'en haut dans l'élévation, de gauche et d'en bas dana le plan. -Dans l'élévation de profil on suppose iénéralement que ·c 'est l'objet lui-même qui 1 1ou;rné, donc le rayon vient ell>Core de l'ID· gle supérieur gauche de la feuille. 2. On place un trait Œor.t sur toute l'a· rête vive séparatrice d'une surlace dans l'om. bre et d'une surface éclairée; par con.a6quent pas de trait fort sur un contour ar· ro11di et sur une arête vi'Ve séparant de111 surfaces éclairées ou deux surfaces dana l'ombre.
'4. Le de$in géométrùque. Division des droites. - Problème 1 . Diviser une droite en 2 parties ·égales. a) par la perpendi·culaire; b) par le tàtonnement (if'ig. W. 1). Cons&}uence: divisioa de la droite en 4, 8, 16 parties égales IProbl. 2. - Diviser une droite en ua nombre quel•conque de parties égales, par ex. en 5. Usage de la règle et de l'équerre (Fig· W. 2) . Méthode utidisée dans la di· vision de l'é<.1helle décimale. IPro'bl. 3 . - Diviser une droite en par· lies proportionnelles à des longueurs d011· nées, a, b, c. - ou â des nombres donn& (f'ig. •IV. 3). •P robl. 4 . - Diviser une droi•te en 5 pat· ties égales au moyen du triangle équilatlral (!Fig· DV 4). •Le tracé donne lieu: à Il construction des triangles pour la divisiOII des élchelles décimales.
6. Le dessin perpecti.f à vue.
Avant d'~border 1a perspective des sur-
faC:U 110us emprunterons à la pc.rlpective ordinaire quelques observa<tions qui pour· ront nous rendre des ser.vices au !POint de vue surtout de la vérification de nos dessins. 1. Perspeotive des droites parailèles . __, H arrive fréquemment dans les construchon<s, etc., que dès droi1es ou des séries de droites sont paraltlèles · Observons une porte (fig . V) . Déterminons la direction de tou· tes les parallèles .AJB, OD, etc. Si notre tracé est exactement fait, nous constaterons: 1. que ces droites vont en se rapprochan~ vers la gauche; 2. que si nous les prolongeons vers la gauche, eliles se rencontrent toutes au même point p. (de ~ leur riom de • fuyantes ») · Si la porte était placée -juSIIe en face de nous (parallèle à notre. cadre) nous cons·ta· terions que ces mêmes droites, ou lieu de se rapprocher, restent parallè~es. A part ce dernier cas, très exceptionnei, nous pouvons dire: • Toutes les droites parallèles d'un modèle paraissent fuir - au même point, a~p pelé point de luite)» . Ce6te règle oous fournira un moyen de virification facile. Souvent le poin<t de ~uite sera hors de no· tre feuille . Nous suppléerons à l'insuifisan· ce de celle-ci par le 1~, et rnou.s nous ren· drons compte d'une façon assez précise des directions de nos droite&. II. La ligne' d'horizon . - Lorsque les droites parallèles du modèle sont ·h orizon· tales, le point de rencontre de leur direc· fion prolongés Cleur point de luite) se trou· ve a'lors sur une droite horizontale placée à la ha-uteur de l'œil du spectateur et appelée ligne d'hW"izon (droite PIH de la Fig. V). C'est la droite que forment le ciel et l'eau, ou le ciel et 'la plaine à leLLT point de rencontre. La ligne d'horizon est le plus sou·verut invisible, c'est alors au dessinateur à la reconstituer par la pensée; ce qui lui est assez bcile puisque la ligne d'horizon est la ligne de rencontre de tous les objets avec un plan horizontal imaginaire passant par les yeux. La tigne d'horizon peut nous
rendre des ae.rviœs d.aJ18 tous 11!.9 cas où nos modèles renferment des diroites parall~les horizontales, cons~ruction et objets de tout genre régu liel'S et verticalement placés. LU. Résumé. - 1. Diviser toujours les directions à vue, en s'aidant du cadre et de la règle. - 2. On peut vérifier ces directions dans le cas où elles sont paral:Jèles par les observa<tions suivantes. A. Les droites parallèles d'uu modèle doivent fuir, en. perspective, vers un même point. rB . tes para ~lèles horizonta!es du modèle ont Je point de fuite sur la ligne d'horizon. C. Les droites horizontales parallèles du '!'odè.te, mais prurallèles au cadre, lignes horizontales de fron•t) restent paraüèles sur le dessin et n'ont en conséquence aucun point de f.u.ite.
Leçon de choses Cours supérieur
L'IFJAiU IL'ea.u es·f, après d'air, le corps le plus ré· panldu dans la nalture. On da trouve dans les sourœs, •les rivières, les fleuves sous forme d'eau courante, dans les puits, les mares, les étang,s, les lacs sous forme d'eau s·fagnante; enfin, <dans la ·mer . Qualités de l'eau . Observa.tion. a) Versez de l'eau dans des vases de (or· mes dj!if.érentes. Quelle Œonne prend-eUe loujours? (La forme des vases). Comment sera sa &Unfaoee? (tLa surlface sera toudours hori· zo!Jif·a•le) . C'es<t le propre de 'tous les cor>ps liquides. lb) Prenez .:re l'eau d'a ns la main ou bien regardez l'eau de la carafe; quelle couleur a-t-e'He? [.'eau est incOtloii'e qu·a nd on la voit sous une bible épaisseur. e) Goûtez de -l'eau . Elle n'a que peu ou point de sa.veur. d) Sentez-la. elle n'a point d'odeur. EUe augmente de volume et se transTorme e) Chau~îez de l'eau. Qu'observez~vous? en y~ur, d 'abord invisible qui en s'élevant
se. condense en go\Jltite1e#es ~ fines et (or- re des bOissons. Ni les h.otntneS, ni 1les IJli. me un léger brouillard. maux, ni nes· p1antes ne peuvent s'en passer. If) ·Re!t1jpHssez une bou.teille d'eau,; bou· Toutes les eaux cependant ne sont pas bon. chez..Ja bien et exposez-la pa.r une nuit froide nes à boire. en plein air. Le lendemain ma tin vous la Pour que l'eau soit potable, il fau.t: 1. trouverez brisée et ~'eau transformée en un qu'elle soit aérée, fraîche, sans odeur et qu' bloc de glace. Ce bloc ()Ccupe au&si un vo- elle tienne .quelques sels en di-ssolution; 'lume plus grand -que l'eau. De là, •la ruptu2. qu'elle soit débarrassée des matières en re de la 'bouteiJle; de là vient aussi que la s·uspension, surtout des mi•crolbes, c'est-à-ùire glate su.rnage daus l'eau. Comment ce1a? de petits êtres microscopiques, gèrmes de g) Dans 3 verres d'ilfféren1ts, mettez du cer.taines maladies·: ty:phus, choléra, ek. sucre, du sel, un peu de -savon, et agi·tez le C'est par le rfiltrage qu'on atteint ce résuHat. liquide. .Que deviennent ces corps? Ils se · Il consiste â faire :passer l'eau par. certai. dissolvent. Il eu est de même de certains ues sU'bstanœs poreuses, par exemple la .tergaz: l'air, qui permet aux !POissons de vi- re à porcelaine dégourdie, qui presente des :vre dans J'eau; l'acide carbonique qui fait pores assez <pe1its pou;r re1enir les •nùcrobea mousser les liquides, eau g·azeuse, vin de tout en }aissant .pas,ser l'eau. champagne, :bière; ·l'ammoniaque. Mettez-y On pourrait aussi t~œr •les microbes par au contraire un peu de terre !légère; certai- une cuisson prolongée de 15 ~ 20° par ex. nes pa.rtku:les y nageront, seront en suspen- C'est la raison pour !laq-uelle, en temiPS d'é· sion dans !ll'eau. Voyez l'eau du Rhône en été. pidémie, on .recommande .de ne boire que de CONCLUSION. - Ces expériences nous l'eau bouiltie; montrent les principale ,qualité de l'eau. 3. qu'elle ne s.oit pas tro.p ·chargée de ma\L'eau eSit un wrps l.iquide, incolore sous tières minéréllles en dissolution: -chaux, plâ· une fuib!e épaisseur, inodore, presque sans tre. De -telles eaux seraien.t lourdes et indisaveur. ·Elle peut dissoudre bon nomlbre de ges•tes; elles se reconnaissent en ce qu'elles corps et en tenir d'autres en suspension· ne dissolvent par ~e oo,von èt qu'e!!es nt .Les corps dissous HHrent arvec l'eau à tra- cuisenr pas les haricots. vers le papier lbu.vard; les corps en slll!spe:nEaux minérales. sion ne !Passent paiS. Sous l'adion de la ·Les ea-ux naturelles qui contiennent paschaleur, elle passe à l'état gazeux; sous l'acsalblement de matières minérales en dissolu· tion du froid, elle se so1idifie et devient glaüon sont a~ées eaux minérales . Elles ne œ. BUe se présente doDJc .sous 3 états diiffé· rents: I1état liquide, l'état gazeux et l'état so· constituent pas une boisson ordinaire, mais !ide. C'eSit l 4o qu'elle pèse le pl ua. A cette sont employées en médecine. Telles sont les eaux ·su]lureuses de \Loèche, les eaux ferru· tempéra·twre, un Ht.re d'eau pèse 1 kilo. Questiotmaire . - 'Pourquoi recouvre-t-on gineuses de Morgins, celles de ·Lavey, Mon· treux, Evian, ek. en hiver les conduites d'eau s.uperlicidles? Eau distillée. Pourquoi vide-t-on celles des jardins? ExPour avoir de 1'eau albs~lumen.t pure, i:'estpliquez comment le brisé devierut ·t erre végétale. Quel soTt serait réservé à notre ter- à-dire dlêbarrassée de toutes les mattières e11 suspension et en dissolution, on :la distille· re, si la glaœ rêtaH plus Jourde q ue fea-u ? (ILes poissons périraient et en peu d'an- On se ser-t pour cela d'un alambic dans le· nées nos régions seraient rervenues à l'épo- quel on fait boui'llir de l'eau naiure1le. La ·vapeur se dégage, passe dans le serpentin ré· que glaciaire). [rigirant, se condense à nouveau et s'écoule ·Eau potable. rpar l'elCtrémité du ser.pentin. !L'eau est la meilleure et ia plus nécessai-
Cest de l'eau chimiquement pure. Les matières étrangères forment un dépôt au fond de d'alamb~c · :(E:ocpliquez la ~onmation de la croûte pierreuse qui tapisse l'intérieur de la bouillotte du foyer de 1a cuisine). Composi>tion de l'eau.
Et maintenant se pose 'la question: De quoi se compose -cette eau pure? !En Œaisant !Passer un courant électrique, à travers l'eau, les chimistes sont arrivés à la décomposer et Hs ont recueilli deux :gaz invi·S'Ibles tous deul(; le premier, ·c'est l'oxygène ,dont nous avons déjà constaté •la présence dans t'air {le corps qui ,fait ibrû~er). le second, -c'est J'h~drogène, en quantité deux fois plus grande que l'oxygène. Ce gaz est in· colore, inodore et 14 1/2 fois plus léger que .J'a ir. Il ibrûle avec une illil.mme pâle mais très chaude ei donne de nou,veau de la vapeur d;eau en brûlant. A cause de sa légèreté, on ;l'emploie !POur gonfler les ballons. On peul aussi préparer l'hydrogène directement en décomposant par le zinc de l'eau acidulée. Ut~liié de l'eau. •L'eau est nécessaire à la vie des hommes, des animaux et des plantes; elle sert aux soins de propreté et au blanchissage du linge . Sous ~orme de pluie, elle arrose la terre; .comme eau courante elle fait tourner la roue du moulin et produit l'électricité dans les .usines; enfin, à J'état de vapeur, elle lfait fonctionner les machines à vapeur. Résumé. - L~eau test Œa meill·eure
et la plUJs in d•ispe.nsable ·des boissons. C'est un •Corps !liquide et ·iruco1lore,· ino· dore SMJ•s saveur cap'able ide dis:soudne 'certains aurtr~ ~OI1ps solides ou gaz•eux. Elle peut se présenter sous 3 états différents; e11·e est UiquiHe entre o~ cl 100°; ,à J'état gazeux 'à 100°; à l'état solide là oo -et au-dessous. L'eau poral)Le doit têbre fraîche aérée, :exempie "de micliobes; de plus,' elle
ne doit •pas renfermer ltro:P de matières minérales en dissolution. ·Les eaux lminéral'es so.nt lplutôt des eaux médicinales ·qwe des 'boissons proprement dites. L'eau distillée est de 'l'eau .chimiquement :pure. EUe se C()mpose d:e deux volumes d'hydro·gène .combinés à 1 volume ,d;)o:xygène.
Comptabilité
Compte d'explollation d'nn domaine Rgrlcole .1 Votre fami1Ie 1pi)Sisèd~ wne .fenme taXée fr. :47,200. ·L'~loitartion ·occupe Ie père et le rfrèœ aîné 1pendant .toute l'année. : Cherèhez 1. .Je. 'bénéfice to·tal ,réalisé, 2. le bénéfice '%, 3. 'Cdm!bien gagnent en moyenne par jour Ie :père .et Le fils si Fon •comrpte 3ü0 jours de travail par an. Le doona·ine comprend: a) Les ,prairie3 qui ont lUne surface de 19,500 !IJ12 ·ont !fourni le foin néoes~saire à l'entretien de. 3 vaches; ~outre I~es ibfiSO·in:s 'du rménage, on a vendu 3720 1. de lait 1à 0,26 -ct. Ie litre; 165 i<lg.s de fmmage à !fr. 2,05 le k,g.; 27 V2 kg-s 1cLe beurre là fr. 4,80 le kg. lb) .Prd,duits arbres. - Albricots: 565 kgs à 0,5:5 -le kg. 1Polm.mes: J 27 tgs a 18 !Ct.; 346 là 0,27 1-e ikg.; a!Ulr~s fruits: 172,50 k
c) Champs et jOJJ'din.s. -
Sur une
fraisière de 1250 m2 il .a été récolté 1 1 kg. 200 de !fraises par m 2 , vendues en moyenn·e à 0 .65 ct. J.e kig. o·une aspergière, on a .retiré 478 kg. d'a~perges à f.r. 1,30 le kig. ; 1 07 kg. .à 0,85 ct. On a v;end/u ·en outre d'autves prddiuits: tomates, 1harico·ts, pour 147 !fr. 60. d') Vig111Js. - On a rvenoo 58 brant~ de v~end.ange à 37 if.r. et 16 ·.% :à 44 fr. la 1brantée.
36
Les jQUf's d!e li'bre oot permis de bire des journées <powr la Commun~ et les 'Particuliers pour 2·17 ~r. Par contre, on estime à 195 :fr. l'aide apportée par les au·tres membr-es de la famille. U a été •fait les dépenses suivant•eS : :llmjpôts tr. 1216180; insectiddes fr. ·5 2,96; divers fr. 262,20. Intérêt et amortiss001e'Ilt du capital d'exploitat>ioo, hétai'l, QUtils, ek. . . . 10 %· :de fr.
5925 fr . .lntél:1êt de l'immeua>le ô J% 1tte fr. 44:7,200.
NoJa. - La rvaleur du fumier n'~n. tœ ip'as en ligne .de .compte, il doit êtrt e!mpllQyé sur. ·la f.erane. Par contre, on a acheté des •engll'a,is chimiqwe:; ·Pour ffr. 57;60. 1Pour cal•cul·er le hénêfice % ajootez le capital d'eX'J)loitati<.m •à 1~ vûeur de t·'immetllb1e.
.,.
346X0.27
96712o' 338125 13231075 22851 9340 1 17250
.
.
=
" .. autres fruits : . . Quantité de fraises: 1250Xl.2000 = 1500 Vente » " 1500X0.65 = " d'asperges: 478X1.30 = •
• • .,.
ORGANE~DE
Recettes Dépenses
Vente du lait : 3720X0.26 = " " fromage : 165X2.05 = ,. " beurre : 27.5X4.8 = • des abricots : 565X0.55 = • " pommes: 127x0.18 = •
~PRIMAIRE
-o-
oAr. our~ s
"
' ECOLE~~~~
"
97562140 90951 147 5ŒI 21467261165217 -
107X0.85 =
d'autres fruits = de vendange : 58X37 = ,
162x44 =
Produits remis au ménage . Montant des journées pour la Commune ,. à payer Impôts . Insecticides Divers . Engrais chimique Intérêt et amort. du cap. d'exp!. 5925X 10: 100 = " de l'immeuble: 47200X5: 100 =
TOTAUX Excédent des recettes 8125.80-3737.05 = Bénéfice % 4388.75x100: 53125 = ~.•6 Gain journ. du père et du fils 4388.75 : 600 = ~.Ill.
195 21680 1 5295 1 262 2 1 57 6 1 592 5 -236018125 801 3737 05
3737~05 438875
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LA
SOCIETE VALAISAB'I'I
D'EDUCATIOB SION, Avril-Mai 1925
L'Instruction religieuse à l'Ecole Question ceries d~aiCli:ualité, st jamais ill enJ fut! A'tlssi•, ~jectivement et devajl]t les .yeux ide la •seule a-ai,son , essay<mls .de J'eXiami:Uer et id"en titrer les ccmséquences qui s'iimlposent. Que ·les iparents .a ioot 1e tdlro·it et 1e <:ev•oir d'ele~er lleurs enfarnrts, j·e ,crois que ce1a ne peut .être n.ié que par 1des hommes ,qui préten!dent ahsoroer .rom•p lêt>emem~ f'inJdiividu <i!aŒl,S l~Etat. Et .à qui ldoo'c illcomberai'ent oet hoMeur et cette chéllf1_gle, sÏŒllon aux par:ents? A d'au~llres hoilllJrne'S !Privés? Mais .à q•ui .et ,à .quel titre? 'A ~a société, à !'·Etat? :M1ai.s à ,que1 titre? Le ,rô1e die ·17/f.tat est ·dle :fatvoriser \lle5 inW:atives 'pf'i'vées, ~Ie su.wlléer ,P inldilvMlu l'à ·où il est ·illl'caipalble d'aibou'tir par ses prolpr.es foroes. Or, dle!Pui·s ·quand ·et par •quî les !PaTents œt-ilos été dléclares inœpa!blies d'é levter lewrs entrants? S'il pouvait en être ainsi, il 'fauidnaft .aldmettœ que HEta.t, auss~tôt qu'un .enfant vient .de n:aître, ld10it erwoyer un com\Inissa ire pour dÏ!re · au père : un
enlf•aalt -vient de ,V'Ou.s naître; ·il m'ap· 1partiient; v.oiJci .que ~e l'envoie .à . ma maternité. tMai•s qui lrle :stJnt l'odieux d'un .pareill •pwoéd:é, 'qui .irait à f'en•CQontre td''un ,des sentiments ènnrcinés be pl11s 'Protf.oo/dilment 'd ans la nature humaÏllle? IDieu a1 mis a;u _~cœur des pavelnts ·Lt: besoin de ,s'attact~:er à l'.en'flalll t, 1qui1 leur doit 'le (j1our; .et ce be· soi.n est si instinctilf et ,si .généra:l,que, si une mère se .r:encontre .qui dMa·igne 1c!e s'dccmper 'd!e son da111t, mous Pa1p· 1 lp.el.Qins urne .ma:tiâtre, UJille mère ldénaj tttnée . .Physiologiquement la .m&e :ctoit s'occuper 'de sorn en.fant et ale n'our:rir; c'est p'Our elle une nécessité même -phy· si·q'tlle . .3i•em 'Plu.s, 'l'lhomme est 'de tous les êtres :créés ·ceJlui qui slffilt ~e rplus 1o!Il;g,tdlnUJ,s le !besoin de ·l"a.ide <le ceux qui-.lui ont Jdlomtné l'lexis.tence. De fait 'Dieu a voulu q·ue •l'lenlfant tfût ipO'Uf ses rparents l'obj et 'de la soUidtude, non tpas •ete ,queDques seJmain•es, cmais .d~une 'Périoo:e . id~ial!llnéles. ·. ,Quam:JI 'l'homme :peu.t-i'l se suif.fire là ·Jui~êffile, même coll"pore1)6m ent? '