Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 2-3 Février-Mars 1925

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16 ·RIBMAJRIQ'UE. - .En doublant les proportions. cette théorie peut serviT pour un bon· net de Mbé. 1Pendant •l'uécutio•t du travail, surveiller attenti'vement les êlèves el les pla<:er à uue certaine distance les unes des autres pour éviter les •accident& si faciles à sc proiuire avec les aiguilles. Ne jamais permettre de les porter à •la bouche n:i aux cheveux.

Le cinéma scolaire

o&éanoes ,cinématographiques très ressautes et très instructives. ·ceUent appareil peut être installé n'importe :queUe sal.le pourvue dt •claira~e electrique. Ses fiLms sont nets .et présent~ av-ec une .grande trise. Vo1ontiers, nous le dons aux autorités scolaires et à le personne1 enseignant. ~M. s'est 'fixé dé1intivement à ISron.)

' ECOLE ~PRIMAIRE ORGANE DE LA

= ttott= Variétés

l.e Cinéma, c'est liô. grande attraction, le grand div·ertissement à l'or<ke A l.'Erol.IE. - Georges, combien du j:our, le théâtre généralisé et mis à la portée des petites !bourses, le spec- et 4 - 11, Monsieur. - Tu n'y es tade popwlaire par excelLence. Il ,•st 9 12, 13. - Et pourquoi pas 10? l'objet d'une ré.:.' a:ce très act:tve de l.:t 10, ça non. M'sieur le régent. C'est 5 1part des firmes et d'un engouement j qui font 10. fièvr.eux de la part de la foule. Oha•que 1 * •Lors .d'une inspection dans un ·localité tant soit !peU importaŒllte veut le ·<kalogue suivant s'engage entre un avoir son cinéma. lEt ·quel dnéma, in terrogé et l'inspecteur stolaire. rrrand .Oieu! Bien. souvent, eest • l·e• ci· ~ Hé bien, puisque nous sommes l b . néma .corru.opteur, ~c1tant à .}a cnmma~ tude de l lhistoire naturel~e, pourrais-tu. lité précoce et -constituant un danger ami, me dire une particularité de la pour la mora·IHé publique; pr:esque - ·La giraie est un animal nn'vm .. .... touô•oours, c'~t le dnéma plus ou m~ins 1' Akoe,ue, sa tai He est si é'evée que néfaste par soo action sur le systeme peut regarder, depuis le 2me étage, nerveux et l'imagination des j-eunes 'l'intérieur des maisons. .:..... Bravo! dit l'inspecteur, en ,.,u.:mn•• spectateurs. · C'est ·contre oette adion pemicieust! même temps le maître. Et maintenant, du cinéma public :qu'on essaye de réa- rais-tu me citer encore un autre an gir de nos jours. On -crée des films qui van! en Afrique? - Oui, le chameau. ·non seulement sont inoffensifs, mais - Bien! et quelile est la taiHe du 'qui •ont une rée1l·e valeur instructive et meau? éducative. - •Il est un peu plus petit que M. Ce bon -cinéma trouve naturellement sa pla.ce tout md1quèe dans lr-s ~cüle.s pedeur. - Pourquoi don<: le chameau est-il où il peut ·être s'dbrement employe so~t à titre de 'l."écréation, soit surtout à tl- petit gue moi? - Parce c;ue ~e régent a dit que M. tre de démonstration dans -certains pecteur était le p1us grand chameau ·cours: histoire naturelle, géographie, connaissait. . hisroire nationa·le, etc. ~Ceci ne s'est pas passé en Valais). C'est dans œt or<ke d'idées que M. .Pa·che de Lausame a donné au Collè••••• ge et aux 'Ecoles normales de Sion des

SOCIITB Y A.LAISAI'liB D'EDUCATIOB SION, Févier-Mars rg:rs

A la base de l'êducation

Ne n.ous abusons p.oint; il y a chez Saint Augustin avait coutume d'ap- l'enfant un sentiment de psychologie peler sajnt Aimbroise, évêque de Milan, très fin, qui p·our être encore plus insson d'ère, parce qu'il l~avait engendré tinctif que raisonné, ne l'induit cepenà fa vie de la· .gJ1âce par le s. Baptê- dant ,point en erreur. tD'mstinct il se me, selon la parole :de s. Paul: « Je porle tà où il sent de !~affection, ouais vous at .engendrés dans le Chr~st ». se dlétourne de oolui· qui n'est pour 1Dans un ordre d'idées un ·peu diffé- lui qu'un indifiiérent. rend:, .l'instituteur est aussi pour ses élè· Pour nous attacher !'·enfant, il n'y ves un pè!re; pèi:e, .parce qu'il dévelop- a qu'un mo.yen: l'a1imer, car l'amour pe en eux )a vie d~ l'esprit; ,père sur- rw s?obti•ent que par l~amour, diu tout, par l'affection qu'il doit leur té- reste, ici comme ameurs, et tpeutêtre p.lus que partout ailleurs. moigner. lDe fait, -celui qui à la base de son Evfd'emmoot, il n'est ,point d'éduactivité éducatrice ne place pas un sin- cat•eur q·ui ne soit convaincu de cette cère et profond ·amour pour ses élèves, vérité, mais y réfléchit-on assez? Trop fait fausse route, et s',expose à ne tirer souv·ent ne 11ega:rde-t-on pas la cha·r · aucun profit ·de SeJs faHgues. L'œuVlfe ge d''iJflstituteur ·comme un siill.lple méde l'éducation doit être une œuvre de ti-er destiné à nous donner le pain de coOip:ération entre .le maître et .son dis- chaque jour? Consciencieusement on ciple, et comment .Y()ulez-vous qu.e ce .préparera sa dasse, oo corrigera les demier -coopère, s'ill sent que vous ne devoirs, on .sera rtézulier et ponctuel, l'aimez pas, s'·il arriv·e à comprendre et pourtant les résultats ille repondent que vous êtes intr.oduits &ans un·e clas- point ~ux effor.t•s ·dëplo)"és. .Quelle en se, non point par ami6é pour lui, mais est la raison? C'est que le maître n'a pour votre intérêt matériel avant tout? !Pas su se faire aimer; il ne possède


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