32 iLe troisième monument de fribourg, c'est le baromètre. Gest une espèce de grosse pierre, pas longue, avec autour des bobines <;ui tournent et des tuyaux où ça monte el descend. ·Il y a toujours des gens qui vont le gU!igner pour connaître Je temps qu' il fait. Il y a aussi des ou,vriers qu•: vont chercher du travai l par llà al.lliour, quanâ il n'y en a point. iLe quatrième monument, c'est la 'carrière ·de ·Beauregard. Ces! celui c,ui m'in.téresse le plus, parce qu.'el.le est tout près de la rue du Progrè5 ous·que .je demeure. Là on peu.! bien s'amUJSer tranqu:Jle, on a pas peur d'être cralbouillê par des au:tos et des camions. C'es.t avec la carrière de Beauregard qu 'on a fait 1a viHe. A ·f ribourg, il y a encore u•n tas d'autres monuments surtout a1.11 cimetière. Il faut être ~ier de Prlbourg, qœnd même on leur dit les Boltzes. Ailleurs on es-t pas mieux c,u'ici et il y a pas partout .de jolies Sarines et de:. <fHleuls vieux comme t~ nôtre. ~Extrait du. ,faisœau mutualiste").
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Le Décalogue de l'dcolier :De bonne heure tu sauteras IDe ta couchette lestement. Chaque jour tu te laveras La tête et les mains fortement. Tes leçons tu repasseras Pour les savoir suifisa mmenf. .Puis, .}'air joyeux, tu te rendras A l'école directement. Ton maître du respecteras •E t aimeras parfaitement. Toujou.rs docile tu feras Ce .qu'il commande exacf.ement. Surtout tu ne bavarderas Durant la cla&se aucunement. !Livres et cahiers tu tiendras En bon état, très proprement. Tes amis tu cho~siras Que parmi les bons seulement.
Chaque soir tu retourneras Dans ta famille promptement.
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Variétés • A 1UBOOI!JE. -
Toi, Henn ·qui t'amuses au lieu d 'écouter, à quelle race humaine Sem a-t-il donné son nom? - Monsieur, avec Sem ... avec Sem .. . on a fait Séminaire. - Et queLle est la ra.ce <;ui descend dt Choam? - La race des . . . des ... Camarades. - Tu a 21 étudié le canton de Soleure. ConmJ.is-11.11 Gudque souvenir ,d e Soleure? - Ou<i, M sieu. Nous avons à la cuisine une gran.de <:uiller en argent où c'est gravé: Bulfet de la gare d'Olten. **,;, Calino 1 un garçon qui est tm mauvais garnement. Il y a queh;ues jours, plein de colère, il lui dit: - Mauvais drôle. v-a-t-en 'Cians ta chambre, mets-toi au lit et rapporrte-moi la def. *•* Un poivrot p'que une tête dans le ruisseau qui mule :à gros bouillons. Il fait de vains efforts pour se relever. L'eau cha. que fois le ~ait glisser et retomber dans le courant. Alors notre ivrogne lui montrant Je poing : - T'a·s lbeau fa're, va. je te boirai pas! Et il se retourne dignement sur Je dos. A "L'ECOUE. - 1Le régent: Mes enfan 1s. vous .allez me faire une composition sur ce sujet: ·L a maison de mes paren.ts. - Le petit Eugène, !ils de parents. riches: Nous on en a 7, comment je ferai ma composition IMais j'y pense: je ra.coruterai quelque chose de la maison d'autres camarades. Ainsi, Pier· re m'a dit que la maison de ses parents est couverte d'ar·doises. Charles trouvê que la leur est plus belle pa-rt:e qu'elle est couverte d'hypothèques. 'ENvRIE BQININiBS FBM!MES. - Moi , vo· yez-vous, !e suis bien contente de ma petite. - Pour ça vous avez bien raison, elle est bien gentille. - Et ·S<i propre avec cela. Ain· si, à récole , elle emprurnte tolll}ours le mou· choir d'Uille de ses amies pour ne pas salir le sien.
ECOLE ~ PRIMAIR.E ORGANE DE LA
SOCIETE V ALAISAllliE D'EDUCA. TIOll SION, Mai-Août 19:14
Gloire à l'Eucharistie EUCHI!BISTIE, taom par lequel nous sotnIIU to11s frères, en un Dieu vivant et se donlltlfll.
EUOHABISTIE, pain de l'âme, patrimoitae qlendide de l'humanit~, appartenant à tous la âges, à toutes les conditions, lieu de renCOIIIre entre Dieu et l'homme à travers le déart de la vie. EUCHARISTIE, vers vous, plus queiamai• IIDUI élevons taos woi:l: et nos supplications.
=Ho tt=
Petite étude sur le Scoutisme (Fin)
Formoiion ·d'une troupe 'La pr,emière personne à trouver c'est ·un cllef, ,et œlui-ci ne peut jouer efficacement le ·g rand rôle qui lui sera dévolu ,qu'en remplissant certaines conditions iiDJ<l.ispen.sables. 11 faut en m mot qu'tl soit rupôtre : 1. par raison natur·elle on a ,pi,tié des peti·tSI abandonnés sans amis ,et sans joie; 2. par
raison intellectuelle, parce qu'on sait que, en « 1pi1enant » le garçon jeune on est sûr de l'avoir «à iemps » ; et 3. par motif sUJrlllaturel : la ~persuasion que nous faisons énorotément pour asswer Je salut éternel âe l'enfant. La !Personne •qui '<iësi.r·e tlmvai'ller dans :ee sens, après s'1être mise au courant du mouvement ~t s'en ,être implfégnée ,peut fonder Uile troUJPe. Il est ·deux méthodes qui se .Présenteront alors à elle : 1. le COU/P Ide filet, 2. la pêche à la ligne. Dans la premiène, a1près avoir invité le de.rlgé paroissial, les notabilités de 'l'endroit les memlbres .de l'enseigne, ment, on' fera t::omprenrlre qu' on sadresse surtout aux pères et mères de famille. 'Les autres !Patronneront Pœuvre ; eux la feront vivre en lui donnant leUTs entfants. Il est lbon de recourir, pour cette première réunion, à une personnalité scoute un peu en vue et dont le discours sera le plat de résistance de la soiree. Par :dessus toutes ,chQses iq u,e tout, orateurs inscrits, sujef's -à trai~. résolutions •à !Passer, soit rég'J.é d'a-
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vanœ; 'que les ,gens sentent que vous avez mûrement .réfléichi à tout ce que vous savez, à -ce 1que vous voulez. Vous clôturez la réunion en résumant vousmême les irrupressions de séance et en adressant un chaleureux awel aux famil·les. ISûr maintenant qu'elles ont ICOI!l1!Pris 1e but et l'vdéal scout et qu'elles l'arpprourvent. vous leur demandez Ide vouloir bien vous confier leu:rs en~ants ou :du moins }.es laisser venir à leur tour à une secon:de réunion. Quelroues jours apres, les familles i'n téressées on 1e S11Jopose, _l!.a.{!llrêe~ l!râce à une réclame discrèt.e et inf.elHg-ente, une ~nule d~ jeunes <Q'arc01!1.s :remolissen.t 1a RaU.e. C'est ce anonlde remuant qui va fo11mir V'Os Prem.i;;n>s rrcrues. Cette IITl.étho.de est la meilleure. ie crois. oour nfltr.P canton. Quant ~ la de11xieme. ~:>as de réunion Publique. invitez tout !>irnrolement 3 ou 4 ~arcons qui \I'OllS semblent 'devoir faire !':J.offairP à VPnir ~Chez vou.s et dites~vous que vo~ futurs <'hPlfs sMJ.t. '11~ . Ensuite. n'ad'mett.Pz à 1:1 ·foi~ ou'une ou d·PllX re,.ru·es ef A int,..rvalle~ eS!oaeés. Vous êtes alûr~ n]u" sftr {l'avoir une troupe d'élite quand vo11~ vou:c'frez. IPour tous rPns-eill'Tlem<>n~. ]P ~0"" ~ifl'tl.é se met à !a disposition de ce11x oui en désirent. Je me ormnet!' d.o conSPill.er la l·ecture de deux livres qui sont 1::~ hase JC!n· monvem.Pnt: 1'. EIC'lairPurs 'ct~ 'Baiden Powel et 2. ·Le &outiS111P ldu Rév. Pere Sevin. D::tns .ce derni·<>r fil!urent !eos lettres du Vati'Can pt dP.~ é->rêtfUPS .aui encoura!Q'ent et patronnent cdt"' belle œuvre nationale er catno·liqu~>. D;~ns c"ltte ét.vde entrepris? IJ':lif un re~iqiellX de la Société de Jésus. tout.o!'\ les obiec.tions avant trait au mo11vement sont J'léfurees. Je me rpermets donc 'tte le conseil'ler ·plus spécialement à ce ·9Toui1J.e 1qui, bien .que ne cornlpr.en3nt rien au mouvement cormme ils le disent. se sont crus rpemt'is de le déni)g'rer d''abor:d, saulf là se raviser ensuite
par une sin-cère conversion. rons assodé et sera tout disposé à étudier Je mécanisme de l'01pér.ation qui Je termine cette petite étude en rtne<l: d'obtenir ce résultat. me.oci:>nt l'Ecole Primaire pour son hosoitalité et mes co.llèig'ues .pour l'in. peCette façon de procé!der présen te térêt qu'i'ls ont montré ·à la lire. J'aimt en outre - I'av•antage précieux de faà esuérer ·quo plusieurs ne né.g-ligeront miliariser l'élève a!Vec le but, « 1e sens» plus 'oe levier si puissant qu'~t 1• ~e cbaCJue opération. Que de .réiPonses irréfléchies noUis avons entendues torsscouti!'m~ et s'P.n s"rviront po11r 'lf'<: ai. \1Pr dans leur loUiide ~âc'he d'apôtre et que à la suite de .la question posée par le ~aître, les élèves du cours éllémend'éducateur. 'L. 'Pif{nat. inst., à ·st-M'aarict. tair·e reche!1chaient l'orp·ération à e!Efectuer pour résoudre tel problème sim'Ple!. Out!iratfnns Tl faut ~air·e une aldldition ... une souset nrobl~mes d"arftbmétlque traction . . une division réno·rudaientils successivement dans la plupart des ~ Jne .erre11r n:>l11s ifrélquent~> au'on nt croit ,(i;~nc; l'Aili~eÏIQlf1flmPnt des l)T"'miè- ras! Et si, par une coindldence heureures notions idP. l'a.'rithlrnéHque consi~te ~ ~;e. il leur arrivait de troUJver du preétuldier le mlcarrisme des quatre Ooné- mier couiP la réponse exade, nous n'en ratiops avant id'ahorder l'étude 'des riions pas aut:rement S!atisfait! pr()bqèim....~ corre~onld'ants. ~ OuP. }'.enfant 'aol)rennP. d'::~bortd ~ Je n'ai !f)as .la prétention de croire cOI!T'tOtt>r - nO'IJS dit-on p8rfois - il saura bien vite. par l'a suite, aopJi. que !~adoption d'une .autre méthode éauer l.ie'He opération à tel g-eme de pro. 1iminerait toutes les réponses irréfléchies! .Mais ie crois que. si par de nomblèime! T'ai dP. bonnes raisons de n'en riPft hreux exemples soig-neusement gra-dués. ('rOire. M.ais. ~ ITll.on sens. }.P renrorhe 1f~ élèves ont ·été amenés ~ se rendre ('()llliOte d'u but précis de cna-cune des le rolus sérirux aue l'on nuisse ()oér:J+ions. iliS seront moins portéq il s~r rà œ mo,cfid'é. -c~est au'il ôte tont rénondre étout1dÏiment. ~rait ~ l'~'~nsei'gll(')IDPTlt ldE's nremiPrR f.. fnJdi·quons s0tl1J!llairem.ent sur quels ·,~ ents (lp 0akul. Conoevrie7-vou<> qn~ l'on ~trmrtt à l~en'f::~nt tolltP~ lP-~ }d+r~ poinjJS il .conviendrait ·d'insister. lrlle •l'::~ll>h'aJbet avant de l'exereer à AIDDITION. - Nous prendrons de no-masso'Cier en syllabes et en mots très sim- breux exemples dans lesquels des olbljets se loles? PouTquoi opérer tdidifiéremment eD r~unissent, s'ajoutent J'OUr fo11mer un grou· ari+hlmétilque? pe unique. Nous ferons constater à l'enfant Te vot.tdrais nreme .aller plus loin r.ue. dans <tous. 1es cas. une addition nous k:lans œtife voie. Pouflquoi ne pas abor· permet de trotWer le non1bre d'obiets 1:ontder l'étuide de cha.q11e o-pération à l'ai- fenu dans le gro1.1ipe. Une association ~t'i Ide !d'un petit problème 'concret? S'~ dées lrès ,précieuse se fonnera dans son es'est bien ~hoisi, si nous savons intéres- prit entre les données d'e ces problèmes suc· ser nos élèves en nous eflfon;ant «d'a· cessifs et l'opération correspon-:fante. !!limer» la résolution du problème. de SOUS11RAICfiON. - La soustradion seœai:re jouer un rôl-e actif aux enf.ants. :Soyons C'ertains que l'attention se main- ra toujours [présentée comme l'opération qu1 h-enidra iusqu'au bout. L'enfant aura pel11llet de retrancher, d'enlever un nombre d'un autre. Evitons d'en faire une addLtion ~e viœ ldiésir Ide connaître I·e dénouement Ide la ,petite scène à laqueHe nous t'au- particulière ayant pour but de recltercher te
nombre qui. ajou'lé à un .autre, en reproduit un iroisième. Cette façon de concevoir la sous!rax::tion, très commode ,p our en appren· fue le mécanisme, risque - . à mon sens d'·amener chez les délbutants des confusions a·vec 1'addi·tion et de dérouter l'enfant. Conservons à .chacune de ces opérations fondamentales une physionomie bien disHnde. 'MlJil:JifffiJICAT.ION.- Présentons la mult:p~ication •comme une aldklition particwlière. Nous ne craindrons iPas de prendre de nom· 'breux exemples et de montrer que le même résult-a~ peut être Obtenu soit par une addi· fion, soit par une muHip~ica!ion. Nous insis· ierons, bien ente!lldu, sur la rapidité de la t1euxième. IOJ.VilrSION. - Une dilfirulfé assez sérieuse se présentera à propos de la division. Considérons les deux problèmes suivants: 1. CClllllbien 1;Pobjets à 7 fr. pourrai-;e acheter avec 35 f.r.? · 2. Je partage également 35 k entre sept personnes. Quelle est la part de ohaocune? · Ils conduisent tous deux à effectuer 1-a mê· me division. mais ce sont en réalité deux prolblèmes inverses. Dan9 le premier ca<> le quotien~ est albstrait (c'est le nombre de fois c;ue 35 fr. cont:enf 7 fr.): dans le deuxième cas. 1e .quolien~ est concret (<:'est le non1bre 'de fr~ nc~ au•e ('Ontiennen~ chacun des seul g.rOUJPeS égaux formés avec la somme de 35 Ir..). 'Les pro!blèmes sur la division se ramènent àl'un ou à l'autre de ceso tYJPes. · Ce serait vouloir dérouter l•enfant aue d'é· tud~er s~mullanémelll! œs deuoc genres de problèmes ou - comnre ie l'ai vu bire - de cho:sir un problème du premier genre pour eXIplioquer la dwision ei de donner immédiate· men t après. un pro!b1ème du deuxième genre comme exercice d'a.pplicaiion, ou inverse· meni. n conviendra donc. ie crois, d'étudier la âivision en deux iemps. Lorsque les élèves auron t compris le but des problèmes du predeuxième groupe d'exer;cices.
· iEin ,rés'I1J11lé, associer étroit-ement le mécanisme Id~ l'opération et ie sens de œtte opération; obtenir ce résu~tat en
37 donnant à traiter, dès le dëbut, de nomlbreux .PTO!blème ,c oncrets à la résolultion deSquels l'enfant partkirpera d'e fa_ çon .très active, telle me ,pa~raît être la règ;le à aldo;pter dans l'étuJde des premires solut1ons .de ca~licul.
=ttott= La Correction
J.
V. inst.
c~est peut..Jêtre .le sujet ile p1us imPDrtant, le plus mal 'compris, et par suite, [e !Plus négligé Ide œtte grande question qu'on a:ppel1le l'édUJCation. j'ai noll111mé la oorreclion des enfanfu. Un .enfant non corrigé est un enfant gâté; tout le monde sait ce1a ·et pourtant, on ne corr~ge !Plus, ou l'on corrige maŒ. ILe père, ;p.a.r in.tervaUes, dans un molment de lassituide ·o u d!e mauvaise ·bUIIDeU:r, se <Pâthe et punit des fautes insitgrrlifiantes, d en delhors de là. il ferme les yeux ISwr ~es choses les plus répréhensibles. ~La mere, de son ·côté, est d'une faiblesse excessive, 'd'une tendresse cruelle: Vo·iiJlà, le ~lus souvent. la correction telle 1qu''·elle se !ptrattque de nos jours. IPoU!flquoi ne corrige-t-on plus? IPouflquoi JCorri,ge-t-on anal? ILa raison en est bien simple; on ne sait 'comtment s'y prendre, parce qu'on n'a pas été ip:f~ané à l'art .d'élever les entrants. On a ruppris le métier qui exeflC~ 1~ tras dans une usine, ou fintelHgence âans un bureau, mais l'art si difficile d'élever u;n •eill'f ant, de ~e c01rriger. on 'l'a nég1JiJgé; des ~ors, ·On élève au hasard.
1. ICeux qui ne punissent pas '1. - Ce so!I1Jt ces parents que ne dis-
cernent fPas ·ce qui /Peut 1êWe, chez l'enfant, la source de fautes graves ou de défauts .qui le rendtont IPlus ta111d malheureux, c0i1111me les .réplli1ques grossiè-
res, les jurons, les !Petits 1arcitis au Jg:ar!de-man,ger, la dureté 1petit anima~ dont iJ .a fait son , 'les ·etiTIIPrises sur l'autorité des p
etc._ Tourtes ces cfu:oses, IPetites en a1ppa.
renee, 1p1euvent ·être le !J'Oint de départ de .fautes 1que l'on devra dêp1orer plus tarti. 2. - Que de mères aussi ne veulent pas corriger ;pour éipat~gner à leur en. fant un gros cha,g:rin, ou par,ce qu'e~ les ont perou son aîné, ou par cram. te des ·con~u1sion:s, ou enfin parce qtt il a été mal ade; Dès ll{)rs, il fa ut bien le ·g1âter un .peu, dit-on! Oui, on le ~te, anais rpour le malheureux p1us tal!"kt.
t~ne sévèf.e co~rettion.. exigez la soumission coi!JliPlète du JeUIIle coupable. 1Aussitôi .la faute CXipiée, que le pardon soit ~entier; n'en ton servez a uculle mauvaise humeur, que l'enfant le a,che et ne revenez plus sur 1le passé. 5 ·AJprès ideu~ ou trois batailles menées sans fal'b\Iesse, l'enfant sera mâ-
té.
.
·2. - Tl/faut pu.mr rarement. Si l'on &O'llne souvent .Uille même médecine à
une 'Personne, son COI1PS s'y :habirtue et e1•le ne produit plus son effet. 11 laut ,donc ferttner les yeux sur un a·ccident matériel et invo'lontair·e, sur une fSJ)ièg.J.erie, 1pour punir avec plus de fruit. les \fautes où il y a méchanceté ou mauvaise v.alonté. 3. - Le ch1Miment doit toujours être proiPortionné à la faute. On ne punit If. Ce qu'il faut punir. pas une · f aute iégère cou:nlme on puni11. - Il faut 1punir tout œ qui rait une faute grav.e ou {f.e maJice. ~.aute, comme le mensonge, les 4. - Ne 1punissez 1pas non plus vobéissances, la .gourman•dise, les tre enfant .lorsqu'il est en colère; cela tices même lêgères, Œes ~·ullt'u·u"''"'"''• ne ferait ·que l'irriter 1pavanta~ge, et au la !dureté ·envers 1es anÎ!maux, les lieu de Je rendre meiUeur, vous ai~gri piHques inoonvenantes, ek. riez son ·Calfadère mais. rendu à lui2. - ·Il faut également réprÎIIller même, il doit êtr·e 'Corrilgé ; la pênitendéfauts de .ca.radè,r~e, ·coonme la œ sera diès lors 'J}lus s alutaire, pan:e vaise hU/meur, 1'irasdbilité, 1e que mieu·x 'coonprise de l'enfant. d'ordre, la sensualité, en un mot, -5. - iE!tllfin, •quanid vous punissez, tes les tendances mauvaises. gantez votre calme, calf la colère est 3. - .Eniin, les manquements une ma uv aise conseillère et porte à usœges l!'eçus, à .la 1politesse. l'exélig1ération.
/li. Conditions
1d!l/J!t!.t bO!ttz!t r,,,,,,... Il y a, colll)cemant la !Correction,
Trait vécu
1,.,.,...
règfles 'générales consacrées par l'ex· périence dont ·on ne veut s'éca sans 'COI!Iljpromettre l'éducation de fant. JD'a:borld, ~1 faut punir tout de ap'r,ës un premier avis, mais sans cuter, toute discussion ,devant ~,.,,.-i ut... re UIIle ldiJminuHon de Fa utorité des :rents, te qu'i'l faut évi·ter à tout Qu'on 1punisse donc avec d,èc:.tSJOIII dfis. le début. 'A la premiètie faute grave, o!Ot)ose:'l
!Pourquoi .ne 1pas re[Jroduir·e id ce iait qui a 1aissé une si iPTOfonléle imp:ression dans la famille où il s'est
passé. C'est un S()uvenir de la jeunesse d'llll. 1prêtre, un souvenir surtout de sa mère, 1q1ui savait se faire reSIPecter et donner à ses enfants, pour toute la vie, une ·trempe fortement viriŒe. Ma mère, écrit-il, était restée veuve avec ,quatre jeunes enfants. Un jour, nous avions été désobéissants, deux de mes f:rères et moi. D'un bond, -elle sai-
s it une ve11ge et la brandit. ·Nous ,counbions la ~ête tremblants ... m ais T'ora-ge ne tomba pas. Notre mère jette la ve11ge en murttnurant: non, 'Pas aujomld'hui, je suis en co1lère. ILe lenld ema i.rn se JPassa, rien, et nous croyions tout oublié, mais voici que Je troisième jour, nous, eru:ore au lit, notire mère entre, anmée de la terrible V<ell{e, et nous idi·t: J'étais encore f>â'Chée hier, je ne Q.e suis plus aujour,d ' thui et 'j e puis corriJger avec plus de jprofit. Allons, en plaœ. . . et 1a correction fut :dure! \Notre mère 1garda toujours sur n ous, !devenus hommes, l'autorité qu'eUe tenait de Dieu, d .qu'el'le .avait le devoi r, elle 1e savait, de ne jamais abdiquer . tLa sensriblerie de nos joms ferait jeter des hauts 'c:ris ~devant de tells moyens employés par ooe mère .à l',égarld de son fils. Ils avaient pourtant du 1bon, ces moyens à en juger par les hommes .que fortrnait cette éducation. Abbé Simon. =ttott=
Distributions de prix Je n'aime pas les distributions de prix, m'écrit un de nos lecteurs, et vous ·~eriez 'b ien 'd'écri.re un article contre oett.e co!llbume suifannée et ridku'l'e. » D'aborld, les iP'fÎX QiéJv.elo'pjpent J.a vanité des enfants. » l·Ls se voient en ilmagination de longues semaines arvant ~·e grand jour, la fête Laurée, ,gravissant '!'.estrade offidelle .au m i:Heu Ides acclamations, )ployant sous l·e !faix ·des volumes eon'Quis. » IN'est~œ 'P as •un 'dla~eif pour de jeunes 'â mes tr.oip inclinées dé:fà à l'orlg u,û l, et 1q ui ne se figureront plus la vi·e !que sous les es!Pèoe~ 1d~une cour~e aux !honneur-s ·et aux suocès? » Et rpuis, ·entre nous, •les prix, qu' est-c-e 1que oela s~gntfie? Rien du tout » On ne compte plU's les forts en «
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ilhème, 'les sultans de la dissertation les_IPa·c'bas du -calcul et de l'histoire' 'qui une fois arrivés ldans la vie pra~ !JJQue, ont toutt>.s les peines du monde .a, no.uer les dieux 'bouts et végètent misera1blement. Tandis qu.e nombre de cancres, dont le !front ne :fut jamais ~ouronné ·et 'dont les bras ne fai'blirent Jamais sou~ l,e fPOids des récompense3, se sont taille une magnif~que pla-ce sous le soleil, et abaissent maintenant 1 Un reJ~ard de dédain sur leurs he~ ll"ewc rrvaux -de ool'lè~e. »'D'ailleurs, la vie moderne avec ~n « stmRJZ1e ~o_r life » et ·l'ex~spéra tion de ses aiP~tits, avec le développement du madun1sme et des sciences ne s"accommode plus de ces fêtes iclyllilques qui conv·enaient ,à une hum anité :PlUiS si!Uple et P·lus patriar.cale. » N'lête~vous pas de mon mis? » ISi oui, dites Je aux lecteurs de tEcdle .primaire et d'u Valais >.
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.atralbilaire ·et de 1quaker hy!p()con QUe. . 'L'amOU:r-propre est un pui·ssant tvter de l'effort •humain, et il est d'en user dans Ide justes limites fair·e p•roduiPe là la jeune8se tout dont ·elle est ca pa:ble. 1Plus d'tUn a puisé d!ans des d'-école l'amibition de ·se hausser tard, aux rpremières fPla-ces travai·t et sa !persévérance, a entenldu, au cour·s d'une ,..,,,.., ..... ,..... de prix, retentir à ses (}reilles l' « cel::i·o·r, de -la vo.Jonté de l'idéal. Que la vie réseJ1Ve plus d'une I111sion aux jeunes ·lauréats, ·qu'elle le ·parfois Œ>eaucoop de oprose à la sie de 'leurs reves juvéniles 'QUi étonnera? · ' !Mais pour un c primus», qui dans ·J'existence en détt>it de ses S·colaires, 1quoe ldle cancres 'qui, . œ ,qu'ils promettaient ·sur les !bancs 'l:i-} ~ '!P:I la classe, somJbrent du l!>femier cOUip '_Eh 1bien, mon ch·er 'Monsieur, je ne ne reparaissent !Plus 'à la su~a.oe! 'Une distri'buti·on aes prix, tCela su!s pa.s .de votre avis, loin de 1/à. Je suis parhsan, un parti,san C(}nvamcu a un air désu·et et vieillot. soit! têtu, !Passionné des v.ieilJ.es distribtu~ iure avec tJ'<âig-e die 'Ï a vapeur, de 1 fions Ide !Prix, avec leur musique. leurs tricité. de l'ind'ustria'Hsme, soit ·Chants, l·eurs représentations, leurs /Mais eske un motif d'y couronnes de lau,rier, 'leurs beaux Hvres !N'v-a-t-il pas dans œtte v~eille row_ges, dorés sur tran-dhe respectable trald1tion queDque chose J'est~e q_u~, sr on. les· supprimait, délitCieux, de <:harmant, de touCha -ce ~att un e1.'6!!lent .tres appréciable de ·son~ez là l'émoi des en~ants ~ur lpoest.e et de ']Ole qui dispa-raîtrait du a•ux pri;x. Leur teint est -coloTé, monde. yetliX ~mUent, leur .cœur bat à /Certes, je ne l'i·gno·re pas les prix coUips dans leur poitrine. Tantôt, sont,~ stimulant, ,pour l'am~ur-propre que leur nom sera proclamé, ' de 1 eleve. Plus d un a trouJVé d'an c. la rowges -comme des pivoines, ils ,perSJpective d'une ,Pr,emière place à "ga- deront la trilbune ils seront ' ~er une sou111ce 'd'enei'Igioe et d'ardeur Hs JVerront ·l>e del . s'ouiVI'ir à Ieurs au .travail. !Mais est-ce si ma.UJVais que ,g-ards ra'Vis. IE,t, dans la salle, cela? Et '<levons-nous craindre sérieu- JPa'M1i la foute, la maman, le !PalPa. sement 1que le -caradère de l'enfant ne g-r.anlde sœur, sentiroot sous leurs S 'a'!'te're, ne ~e ·C?Il"rompe :à œ prermer pières battantes une 1€\gtère buée, !baiser, .combten mnocent, de .ta ~loire',} ·fu.rtil\"ement, ·essuieront une la11I11e. INon, n'est-ce !Pas, nul ne s.ouUendr~ c'est •ce~a 'Q'u'il faudrait albolir? sérieusement .cette !thèse de 'PUritain !Non, Oher IMonsieur, la tVie 1
poil"a<ine ·est tro'p tR"rise, ·trotp terne, trop poor ,que nous éteignions, de gaieté d~ ~ur, ~·es _dern~ers r ayons de foi et d'tdeal 1qm •l'tllumment encore.AuSSI. 1ongt·emps 1qu ,.tl y aura sous Je ôel des en'fants ·et des .paren.ts, gardons ·précieuStement, jalousement, nos bOnnes vieiHes ldi-stri'butions de prix, pour le bonheur tde tous. des !Petits et des grands. 1113 ussade,
=ttott= Enfants Incorrigibles
j\vant d'entrer 'dans l'eXposé des de correction, il se pose ici une question, que nous awons entendue souvent ·et .qui demande une réjpons•e. Y .a-t-il des incorri•gilb1es? •La solution à donner implique trois distinctions. l. La question se po.se..t-~lle pour des enfants to,u;,t jeunes, nés dans des conditions normales, notre réponse est négative, sinon, H faudrait nier la moralité ou la responsabilité 'humaine, et dès lors. il n'y aurait plus de crimes, il n\r aurait plus que des maladies. Sans doute, il y a des enfants dont l'éducation présente plus ·de ·d'iŒcultés, cela !Provient du caractère, ·des dispositions naturelles de .chacun, du .mi'lieu, mais un éducateur intelli:g"ent, .au couranb des mé6hodes, saura triompher de tous res obstacles. 2. La .question se !Pose-t-elle pour ~t's enfants anor11Ulux? Ces enfants conlfiés 'à des édueateurs experts, sont aptes à des améliorations mais qu'on n'attende pas tout·efois de' ces mal.heureux petits êtres une transformation complète; elle est imtpos5~b'Le. 3. !S'rugit-il ·d'enlfants arrivés à l'â~e de puŒ>erté et non corrigés? Voici l'appréciation de :Fernand Nicolay exprimée dans un raiP'Port d1s·cut~ au Con~grès ·de 'Mar~dsous ·en 1911 : •Quels sont les tuteurs utiles pour DJO.VetlS
rectitfier les dléviations de la ti(ge faussée; c'estoo~à-dïre jpour corriger une mauvaise éducation? « N'hésitons pas à Je dire et à ,le redire: Sans les moyens reHgieux, sans l'action divine, les pères et les mères travailleront en pure .perte. , C'est là aussi notre condusion. fUn enfant a ;grandi sans être corri.gé, il a 12 ans, 15 ans; .s'il est j aJoux, s'il a un mauvais caractère, s'il est susoept~ble, à 50 ans, vous le retrouverez avec les mêmes défauts; il lui s.era arrivé parfois, de les dissimuler, à la jeune fil.le surtout. C'est ainsi que 'beaucou-p Ide jeunes 1gens entrent dan~ le mar~a·g.e escomptant avoir fait un tbon parti. mais après lquel,ques mois ld;e v~e <COmmune. les défauts réa'P'PaTaissent et .c'est une vie d'enfer qui comnnenœ. Non, tl n'y a que la relilgion pour transformer ·c-es natures .négligées. Une âme profon dément reli;g"ieuse, compr-end .partfois •q u'il n'est pas di1Vle d'elle d'entretenir des defauts. qui la souillent et en·laidissent l'œu'Vre 'de Dieu et, .à for·ce de bonne volonté et d'efforts renouvelés. elle finit par s'améliorer. On rencontre tparifois de ces !heureuses transfoTmations parmi ceux qui vi'Vent d'a ns le monde, mais e11es sont rares. TRAITS VECVS Tout œ que not~s venons de dire, nous montre la nécessité de la correcti-on et les d~flfkultés lçtu'elle présente, mais ne nous .laissons pas arrêter par les o1bstades, car un enfant qui n'a pas été cotiTi~é est un enfant gâté, et qui sait jus,qu'où peuvent aUer }es conséquences de cette coun>aible négtltgence. 'En voici un exet11iple bien fraa>pant: Le fait a été NliTJ!P'Orté .p ar un journal des Etats-Unis. Une mère avait g1â.té son tfils, n'osant J.e corrÎ!g"{lr. Or. à vingt ans. ce
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jeune homme était dewenu un rvoleur vis-â.JVis de leurs erufants!... et un débauché. On le voit, l'a •cor.rection est un dt•Dans une de ses eXlpéditions noctur- voir auquel les parentis ne peuvent se nes, S1Wpris par le maitre de la mai- soustraire. IMaliheur, trois fois maliheur à ceux son, il l'avait tué •d'un cowp de revo·lver. Saisi par la justice, il fut condam- .qui le nég-ligent! Abbé Simon. né là mort. =Ho tt= iLa !Veine de l'exécution, il invita sa mère à venir l•e voir dans son cad10t.... Variétés La rpauvre femme se présenta tout en l&.rmes d v<>ulut .embrasser son fils .... Population catholique en Sulaa• Celui-ci, la r~oussant rudement, lui U 'a,près le dernier recensement, ia popu. dit d'une voix étran~lée: «·Ma mère, lalion C':ttholique en Suisse s'élève à 1 mi~ VOUIS le savez, je vais être pendu demain l])our avoir VOtlé et assassiné ..... lion 586,826 personnes se répartissant rom. 'Mais c'est à la maison que j'ai fair me su:t entre les divers cantons: mon a1pprentissage de vo•leur ... Je voSaint-Gat! i 74,057; Lucerne 153,977; Tes. lais des !fruits, de l'aflgent! Or, jamai3 sin 140,157. lf'rilbourg 123,122; Valais 121 vous n'avez eu le coura~e de me re- mille 068; Zurioh 113,379; Argovie 101.4n prendre, ni de me corrif(.er de mes Berne 90,071; SoleUie 82,000; Genève ï5532 mauvais .penchants. V.oryez où cela m'a Grisons 57,746. Schwytz 56.616; Vaw:l 47,135 conduit!» Bâle-Vi Ile 44,7W; Thurgovie 44 531 . ZoU( «iDemain, ma mère, soyez ·présente 27.581; Uri 22,291; Bâle-Campagne 19,078; à l'exécution! Et 'quand rvous me ver- Neuchâtel 18,587; Obwald 17,128; Appee. rez .pendre au bout •de ta ·cMde. dites· zel R -1. 13,7 98; N~dwa:ld 13,618; Scblffb011vo-us ceci : « 1Mon fils meurt comme un se 19,793; Glaris 9,967; Appenze1 R.-t criminel, mais c'est m<>i, sa mère. qui 6,297. en suis •Cause. je ne }l'ai !pas ·corrigé, Les enfants protégés par la loi comme j.e devais le faire ... J'ai ,g'rave•La Ch<aJmlbre des Lond·s a adopté en 1!" ment manqué à mon devoir. »Oui, .c'·est .rna lâcheté ,qui ·a c<>nduit con.de !ecfiUre par 162 voix contre 20 Ul mon !fils •à la pot.ence. Vo-iDà tout ce r:•roiet de loi prescrirval!l~ la prison et une t mende contre quiconque enseigne aux eeque }e puis dire! » 1Et l·e misérable tournant le dos à sa fants au-<lessous de 16 ans des théories !imère, ne daLgna .plus lui adresser la d ;.tieuses ou blasphématoires, et quicon!JII rparole, ni même lui d~nner un ·dernier fait circuler par eux des publications subn~g-ard.
versives.
A :Douai, il ry a que~ques années un fait semlbloa.ble a eu; lieu: IUn jeune homme de 24 ans fut condamné à mort !J)our assassinat. Arrivé "à la guillotine, H lfit là haute vo·ix cette déclaration: «La cause de la mort que tie !Vais subir est due là mes .parents .qui n'ont rpas ·eU 1e courage de me corr1g·er dans mon enfance. » !Combien 1d·e par·ents aujourd'hui se trouvent dans les mêmes. conditions
:r. iLe monde 3jppartient à ceux qui saftll pr<'ndre de la peine et qui, devant l'effort Il le sacrifice, ne commencent pas à dire: A quoi bon? A. de Maistre. Quand .;e perds une heure de travail, a me semble que je commets un crime . Pasteur. :t- Le devoir simplifie l'existence en sup.pri. mant l'hésitation. Mme Calmons.
=Hott=
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l'Ecole Primaire.
ECHOS DU
CONGRÈS DE MARTIGNY LE 23 AVRIL 1924 Un congrès pédagogique est tou-~ tat, lM. Bur~ener, .Directeur de l'Insjours un événement marquant de notre !ructi<>n publique, 'M. le Chanoine Devie nationale ·dont nos Educateurs for- lal{)ye, Vicaire général, jM. le lieuteroent l'un des <>rgJanes importants. nant-colonel Othmar ISchmidt, cornC'est que rien de ce qui touche au bon- mandant du Régt. de mont. 6, M. le heur et à la prospérité morale et ma- Préfet de ·Martigny, 'M\M. les Directérielle de notre peuple n'est étranger teurs de PE<:üle normale d'Hauterive au Corps enseignant valaisan. et de Sion, .M(M. les Inspecteurs scoLa dernière assemblée ·générale a· laires du Valais romand et de nombreux vait eu lieu à !Monthey, le 25 avril invires. (IErlrait du Valais). 192•1. ·Le sujet traité ·en 'la circonstan~ ~ ce par 'M. le professeur Oribling- avait é " 1 trait à la tutte antialcoolique à l'école, Procès-verbal de l'assemblée g Dura e thème éminemment social ·et pédagogi- da la Société Valaisanne d'Education, que si l'on considère les rayages que « iPJ.uie du matin n'ar~te pas le pèfait ·chez nous l'abus des b01ssons fer- lerin ». Une ~ois de plus le vieux d icmentées. ton· a dit vrai; et si l'imiPosant cortè· A .Perdre du jour de la réunion du j!e qui se •dirigeait de la gare de Mar23 avril là ;Marti,gny figurait une 1ques- tigny à l'église paroissiale en cette lion qui ne le cède en rien, .au point de j'Our:l)ée de printemps, a reçu les dervue de l'actualité, à œlle du congrès nières lgQUttes- de l'ondlêe matinale. il de 191211 : L'enseignement post-scolai- faut reconnaître qu'en revanche l'are près.mtildi fut be11e! D'ailleurs, pour recevoir la gent pé: ILe cortège! Comme iM. le ,président dago,gique, le printemps avait attach~ tle •Martioglfly sut en l<iélfinir le caracses .gracieux bouquets aux œrisiers qu t tère dans son discours de bienvenut:! bordent si g·entiment l'avmue de la ga- Jmlpression de forte. Non de f<>rce are marUgneraine et font comme une veu P.'le, romme les foules d'exaltés vorrarde d'honneur au cortège ·qui défile dféÏ-ant dans les rues; non plus de for· ;ux sons entraînants de l'Harmonie ce asser•vie, et qu'•on mène, les mams municipale. IP}·us de 300 instituteurs 1iées, où l'on veut: mais masse cons· avaient répondu à l'appel du Comité. ciente de s.es 'devoi~s non moins .que Nous r·emarquons entre autres 'M. de de ses drotts et qm ·veut rester dtgne Chastonay, 'Président du Conseil d~E- • « quanld l0.1!êm~ ».
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