Supplément, l'Ecole primaire, Annexe No 9-10 Septembre-Octobre 1924

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VIII . !ons-nous le g r andi s ourffle de tempête de Et si, par malheur, demain, le plus tard 1914, soulffle qui a,près la i!ue.Tre a ébranlé sible évide mment, nos. jeunes de,vaient tous les trônes d'un ,bout à l'autre de l'Euprendre le dhemin de la frontière, ils rope. Le sentiment pa.trio•tique étai t si fort ·v~li!eraient •tous les actes de vertu civiqut partout que les peuples ne satVaient même militaire de lelllrs aî nés. Oui, chez nous plus oi1 résidaient la .' ustice et le droit. Au· sont tou,jours légion ceux •clui sont Prtb Œne confusion de ce genre dans not:re pays ollfrir .leur dévouement, leur liberté et de Suisse. Ohez nous, le dhemin est toujoun sang 1pour e.rnpécher la Suisse, la douce se, ct···al'ler rejjoindre 'les pe·tits peu,ples droit: nous défendons notre inlTégrHé natioh ilés dans le néant d!es sei."Vituldes. Avec na1e sans ambition de conquête et d'agn.rJgue:! et a•vec amour nous (pOrterons doac dissement territorial. Et c'est ce qui fait notre toast, Messieu.rs et dhers Collègues, à 1re forœ, notre orgueil, et •c'est ce qui donne à notre patriotisme une valeur intrinsè- •P atrie, à la grande IPa:trie dans laquelle troLwen t coclondues 1,a patri·e ,c antonale que .si tranquille que no.s puissants voisins la patrie !Communale, berceaux: de .nos en sont eux..mêmes étonnés. Nh! Dieu me chises ·et de nos Ji.bertés. garde, dans ce toast· de fêle, de parler lmJPIUiderrnment d 'incidents e.n cours, qui du r es' te, ne tarderont pas à être :réglés. JHr la b on· ne volonté récipror,ue des •jeux p 1ys n mah enfin! je puis ibien dire que notre sérénité , patriotique, Jaite de loyauté et de vérité, ré Samedi, ·le 7 iuin, s'est clôturé vè1e à t't!tranger la !Profondeur de notre Chlâteau.neuf, Je IJ}Wmier cowrs de droit. En œs heuTes on voit tout le bonrle tfectionnement a•gr;icole pour les sur Ie point du navire. Il n'y a plus de par· tuteuTs, 23 mBmlbres du :personnel tis politilaues. plus de di<IJ)ufes phi10s011Jihiseig;na.nt v ont pris pa~rt. Des <iues ou autres, il n'y a plus que des Suisg.rises ·coudoyaient Œes if.rais ses •qui trotJJvent que 'lem patr:e est belle. qu' de !~Ecole normale, faisant bon e1'e est n01ble, qu'elle est grande et '~ U'ellc g-e o uand même. mérite d'être a imée pa,s.sionnément. Les cours ont été ldoru1és paa 1les Depui~ quelq'l.les années Oll parle beaufesseurs ordinaires de ·1 ·ÇlL<uJ•u::.""~~la. COU~))' de la crise du patriotisme. Celt<:! crise q u·r ·se sont aévélés d'excellents existe-t-elle réellement? C'e~t po~oib1i>_ mais Nous avons particwlièrement avant d'y cro;re, nous désirerions au'on nous les co:n.naissanees a!grirco·les la mont rât. En Su·is•se. en Valais nota.mmenf. pu·Oifondies de M. •le !Directeur nous ne trouvons rien de :parei.] Au contr1i· ·qotti saura, nous n'en doutons 1 re. nous .remarquons •d inépuis:ables ressourner ,à bien <:ette œuv-re pour 1 "''~''"'11 Lt• ces dans 1e cœur et dans J'âme de J.a •'eune>;pays s'est impJ'Sé ·de si aourds se que nous formons et qui monte. Toute~ ces. les lectures, toutes les p1èœs de théâtrP.; tous Nous souhaitons vivement que les divertissements, toutes les sociétés à b~­ cours a2:ricoles destinés aux se 'CI!e patr;otisme, enwo~gnent et émeuve•1t. 1

Gours

-~ . --

1) R'fiD. - •Les incident,~ aux:queh taf t ici allusion l'orateur, ont été depuis reglés à l'arniatb1e. On nlig-nore pas qu'ils concernaient une note de l'italie à la Suisse relative à des faits regrettablement exagérés survenus. h la frontière suisse-italienne, soit à Ponte-Tresa.

·---------- ·a~ricolos uonr insn

tewrs ,soient orientés vers les essentiellernent :pr·ati'q<ttes, ·c ar (g'Uère possi~le, en 3 semaines, der les détaUs si COI11ipilexes du ne a,g.ricole. V n parti ·

'

ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAllll.l D'EDUCA 'l~IOI N° g-xo

Autour de notre programme - -Donnant suite au vœu expri·mé par l'assernblt~e genérale de la Société Valaisanne d'Education, à Ma1·tigny, le co1itite qw· la représente a pris la décision de donner à ,L' Ecole Primaire" un caractère plus pedagogiqne et phts pratique. Dans ce but, il s'est adressé à plusieurs personnes de bonne volonté, ~t les a priées de fou?·ni?· quelques travaux scolaires pour chaque No de la 1·evue et à tra?·ter l' un ou l'autT·e sujet de pédagog1'e générale. Elles ont t•epondu de bon cœur à l'appel .du comité et accepté cette tdche à tit1·e d'essai et pour une année, avec l'unique désir de 1·endre sm·vice aü corps enseignant. Rendre service ne signifie pas, evidemment, fournir à l'instituteur un oreiller de paresse, ni l'engager à s'en remettr e aux soins du comité pour la p1·èparation de sa classe.

SION, Septembre-Octobre 1924

[ Non, les tr·avaux proposés chaque

mois ne sauraient êt?·e assez nom , hreux ni par constJquent assez suivis i pour présente1· un tout comp let. Ils ; dem andent, de plus, à être adaptes : à chaque classe. Aux maîtres donc · à ch oisir ce qui peut leur convenir et a faire part à la 1·édaction des vœux qui leur paraissent r éalisables. C' est à leur collabor ation qu'on fa it ainsi un p1·essant appel. Si cell.ti-ci . trouve plus d'echo que par le passé, j comme nous aimons à l'espér er , la ' partie scolaire pourra s'éten dre l'an: née prochaine et satisfai?·e plus corn1 p letement les désirs ou les besoins de notre personnel enseignant. La Rédaction.

La

Religion et n;ducateur

1. Force éducatrice de la religion

Eduquer, c'·est ~ormer l'lhomme de manière :à J.e rendr;e .capa\ble d'atteindtr.e sa ·1in nalbUJre~1e ldl':albord, sumatu-


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