VIII . !ons-nous le g r andi s ourffle de tempête de Et si, par malheur, demain, le plus tard 1914, soulffle qui a,près la i!ue.Tre a ébranlé sible évide mment, nos. jeunes de,vaient tous les trônes d'un ,bout à l'autre de l'Euprendre le dhemin de la frontière, ils rope. Le sentiment pa.trio•tique étai t si fort ·v~li!eraient •tous les actes de vertu civiqut partout que les peuples ne satVaient même militaire de lelllrs aî nés. Oui, chez nous plus oi1 résidaient la .' ustice et le droit. Au· sont tou,jours légion ceux •clui sont Prtb Œne confusion de ce genre dans not:re pays ollfrir .leur dévouement, leur liberté et de Suisse. Ohez nous, le dhemin est toujoun sang 1pour e.rnpécher la Suisse, la douce se, ct···al'ler rejjoindre 'les pe·tits peu,ples droit: nous défendons notre inlTégrHé natioh ilés dans le néant d!es sei."Vituldes. Avec na1e sans ambition de conquête et d'agn.rJgue:! et a•vec amour nous (pOrterons doac dissement territorial. Et c'est ce qui fait notre toast, Messieu.rs et dhers Collègues, à 1re forœ, notre orgueil, et •c'est ce qui donne à notre patriotisme une valeur intrinsè- •P atrie, à la grande IPa:trie dans laquelle troLwen t coclondues 1,a patri·e ,c antonale que .si tranquille que no.s puissants voisins la patrie !Communale, berceaux: de .nos en sont eux..mêmes étonnés. Nh! Dieu me chises ·et de nos Ji.bertés. garde, dans ce toast· de fêle, de parler lmJPIUiderrnment d 'incidents e.n cours, qui du r es' te, ne tarderont pas à être :réglés. JHr la b on· ne volonté récipror,ue des •jeux p 1ys n mah enfin! je puis ibien dire que notre sérénité , patriotique, Jaite de loyauté et de vérité, ré Samedi, ·le 7 iuin, s'est clôturé vè1e à t't!tranger la !Profondeur de notre Chlâteau.neuf, Je IJ}Wmier cowrs de droit. En œs heuTes on voit tout le bonrle tfectionnement a•gr;icole pour les sur Ie point du navire. Il n'y a plus de par· tuteuTs, 23 mBmlbres du :personnel tis politilaues. plus de di<IJ)ufes phi10s011Jihiseig;na.nt v ont pris pa~rt. Des <iues ou autres, il n'y a plus que des Suisg.rises ·coudoyaient Œes if.rais ses •qui trotJJvent que 'lem patr:e est belle. qu' de !~Ecole normale, faisant bon e1'e est n01ble, qu'elle est grande et '~ U'ellc g-e o uand même. mérite d'être a imée pa,s.sionnément. Les cours ont été ldoru1és paa 1les Depui~ quelq'l.les années Oll parle beaufesseurs ordinaires de ·1 ·ÇlL<uJ•u::.""~~la. COU~))' de la crise du patriotisme. Celt<:! crise q u·r ·se sont aévélés d'excellents existe-t-elle réellement? C'e~t po~oib1i>_ mais Nous avons particwlièrement avant d'y cro;re, nous désirerions au'on nous les co:n.naissanees a!grirco·les la mont rât. En Su·is•se. en Valais nota.mmenf. pu·Oifondies de M. •le !Directeur nous ne trouvons rien de :parei.] Au contr1i· ·qotti saura, nous n'en doutons 1 re. nous .remarquons •d inépuis:ables ressourner ,à bien <:ette œuv-re pour 1 "''~''"'11 Lt• ces dans 1e cœur et dans J'âme de J.a •'eune>;pays s'est impJ'Sé ·de si aourds se que nous formons et qui monte. Toute~ ces. les lectures, toutes les p1èœs de théâtrP.; tous Nous souhaitons vivement que les divertissements, toutes les sociétés à b~ cours a2:ricoles destinés aux se 'CI!e patr;otisme, enwo~gnent et émeuve•1t. 1
Gours
-~ . --
1) R'fiD. - •Les incident,~ aux:queh taf t ici allusion l'orateur, ont été depuis reglés à l'arniatb1e. On nlig-nore pas qu'ils concernaient une note de l'italie à la Suisse relative à des faits regrettablement exagérés survenus. h la frontière suisse-italienne, soit à Ponte-Tresa.
·---------- ·a~ricolos uonr insn
tewrs ,soient orientés vers les essentiellernent :pr·ati'q<ttes, ·c ar (g'Uère possi~le, en 3 semaines, der les détaUs si COI11ipilexes du ne a,g.ricole. V n parti ·
'
ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAllll.l D'EDUCA 'l~IOI N° g-xo
Autour de notre programme - -Donnant suite au vœu expri·mé par l'assernblt~e genérale de la Société Valaisanne d'Education, à Ma1·tigny, le co1itite qw· la représente a pris la décision de donner à ,L' Ecole Primaire" un caractère plus pedagogiqne et phts pratique. Dans ce but, il s'est adressé à plusieurs personnes de bonne volonté, ~t les a priées de fou?·ni?· quelques travaux scolaires pour chaque No de la 1·evue et à tra?·ter l' un ou l'autT·e sujet de pédagog1'e générale. Elles ont t•epondu de bon cœur à l'appel .du comité et accepté cette tdche à tit1·e d'essai et pour une année, avec l'unique désir de 1·endre sm·vice aü corps enseignant. Rendre service ne signifie pas, evidemment, fournir à l'instituteur un oreiller de paresse, ni l'engager à s'en remettr e aux soins du comité pour la p1·èparation de sa classe.
SION, Septembre-Octobre 1924
[ Non, les tr·avaux proposés chaque
mois ne sauraient êt?·e assez nom , hreux ni par constJquent assez suivis i pour présente1· un tout comp let. Ils ; dem andent, de plus, à être adaptes : à chaque classe. Aux maîtres donc · à ch oisir ce qui peut leur convenir et a faire part à la 1·édaction des vœux qui leur paraissent r éalisables. C' est à leur collabor ation qu'on fa it ainsi un p1·essant appel. Si cell.ti-ci . trouve plus d'echo que par le passé, j comme nous aimons à l'espér er , la ' partie scolaire pourra s'éten dre l'an: née prochaine et satisfai?·e plus corn1 p letement les désirs ou les besoins de notre personnel enseignant. La Rédaction.
La
Religion et n;ducateur
1. Force éducatrice de la religion
Eduquer, c'·est ~ormer l'lhomme de manière :à J.e rendr;e .capa\ble d'atteindtr.e sa ·1in nalbUJre~1e ldl':albord, sumatu-
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relle ensuite. C'est, par conséquent, devel01pper di3111'si une heuŒ"euse harmo·nie toutes ses fa-ctl!ltés rphystques, inMlectue]les et moral'es. Plus un systè1ne d'éducation est apte 'à prorduire œs ,eiffets, •p'lus il .est parfait. Mais une question se pose id: quel-Ie est donc cette fin ·de l'homme? Nous la.isserons rde côté, pour le moment, la fin ISIUrnatureUe qui consiste dans ta ~loire ,c!Je Dileu et 'le salrut de n1otre âme, p.our nous limiter ·à notre fin pu· remenJt naturell,e. ·A œtt.e ·question ain,_ si 'délimitée et .pourtant si lsim1Jil1e, les répons1es les plus variées et même les plus extravagan~es ont été faites. Le rationalist·e ltJrône l·e dé've'loprpement de la raison ISans s'occu1ler des autres facul·tés. 'Le sporrHste .exagéré n·e voit que. l'harmonie des formes d~ son corps; 1'adoniste pil•aœ sa in dans ses p•la.isirs. 'Le sodaliste, ·qui, re!j-etle ta faut~ origineHe et ria croyance à .une autre vie. trouve ooe fin qui lui ·Convient dans la s::Jti!'lfaction de ses dé>irs ;pur.ement matétrie11s, sarns se :prêoccuper de J'au-delà. Tous ces sysfè'mes, à côté d'une fou· le d1autres, pêchent 'par leur base, car ils sont to,us trop unilatéra:Ux. Les :uns ne voient que Filnte!Hgenoe, d'autres le cœur, quand Hs ne ;}.e dlêpravent pas, d'autres le ·C0!1pS. Or, !'·homme est (à la, fois corps et âme, ci'est-là-<dire corps, intelilirg-ence, vo'lOIIlté et cœur, et :par consêquent ce système s'ap!proch·e •J.e plus de J!'id!éal, qui s'adresse là la fois au corps. à l'inteHirrlf'!1lrce et au ·CJœur de l'homme. « 'L'idéa:l n''est qu'un mot qrtr'on ne ;peut qu'approcher » .dit le proverbe. Et pourtant le systëme ·d~~d!ucation proposé par PE~lise cai!hoHque touche à .cet idéal. . H commande 1e respect d'u- corps en nous dëf.endant le suidde et tout œ q:ui peut y conduir·e; de rpl!Us il nous im:pose }'t()lbJigatiOIIl• 1de le SOtgner, :de Je 1
fl€l!ldire di~ne .de notre âme et du 11. Rapports entre l'Educateur 'Esprit, dont nous sommes les et la Religion comme nous sommes les membres · · 1 1S'i'i en est ai!nJS~, que s sont 'les r.apJésus10hri:st, suivant I''·eXiP'fessrion de rts qui doivent 'exister entr.e l'Mu~teur ou l'instituteur et la Religion, :Pau-1. 'Plrusieurs fois dans ses 'le g.r and apôtJ'Ie nous recommand:e lt cdU point de V'Ue .purement éducatif? !'e~ct •de nos ·cOrtpS. H faud·ra d''abord que •l''Ïnstitufeur 'La r·elilgion ·caiholilque forme 1parfa~ ait ,de sa ,Religion .unie IConnaissanrce tement nos intellig·enoes. L'''intelligen~ apPrdf·ondie, .J1ép·on'dant à ,son dévelopde l''homme trouve son bien dans 1~ pern·ent lint~FledUiel. .11 va ,de soi que vérité. IÜr, cette vérité. l'lEglis·e la lui Oiell exil~e 1de ·lui p~us q,ue .de ses audonne sans méJ.an~ge. Dans •l'ordre na· tres .conCJtoye~s, qut n:ont pas ~u. Itocturel, les _plus illusrtres savants ont éli casiOifl .de lfa 1~e des e~u~es ,special-es. des fils soumis de l'!E1g-lise, ~el Pas. L'E•g1Iise, posse~ant ~ tresor nnm~nst teur; d'aill!s l'ordre philosophiq~e. quel. ,fexpéri·ence ,pt~dt:l!g-ognque, que •l'ms·Ie rest l'école 1qui 'POu:rra.it rivaltser tituteur ne dréda~gne pas. d'avoir reun S. Thomas c)I'.A;quin? et :da!1l's cours ,à ses rlumter:es. Ma11s cela supdre t'héortq'lle, oui !peut 1se ""·"n·~n-• pr.se chez lui 'UITI .travai'l continuel, paaux 1Pères de l;Eg:lise, 'à un · rai!He au travai:l1qu'i.l .aocompilit pour etc.? 1De pLus, dépassant .les ib les autres brandh:es de .son enseignen-otre matur·e, I'IE!g-lise nous P · ment. Que }a ~eligion m devi·enne jadans la ·contemplation de la Vérité mais ,dans Po;pinion .de .l'institukur vin:e :par la rê\néJ.ation. ane branch~ seconda.ilre 1dont on croit ·Mais, se souvenant 'que .1 · fil savoir tou.jours assez. n~est pas seulement ·conps ·et Cette étudie :continue est nécessaire, mais .enoor:e ·cœur t~t v:olonté, fil outr•e, si l'on V1eut pouvoir estimer nous donne les moyens ,die former la religiolfl là sa j'llste va,leur. Nul n'ainotre cœur .et notre V10·lonté. Pour me, nul ne •craint :pas la lumière, ca.r cit·er ITiotre amour et notre ·en elle est en .possessio!Il ·dle la vérité. Toume, eUe pl·aœ devant nos .yeux ·le les !es •objections trouvent ·UI!l•e soluet le bien, qui seuits sont ca · lion équita1Me, soyons-en sû'f.S. Ma~s satisfaire pleinement et de ·fà 'à pmt;iquer notre sainte Relinotre :cœur. Rion, il n'\r a qu'un rpas, et l'Instituteur 1Sans dout.e, le vrai, le .beau et I·e waimentf: péntét!'lé, !CI~'·un côté de :la va1 sont par!fois dilffki'les à hr morale et ~dwcatrke de la Relimais :v.oi~à q'lle la Reli,~iotn ·ca rion, •et d'un 1autre ,cMé .de sa reSŒ'onforŒie notre voltonrflé en nous saMire sociarle, n'e vourdrait à aucun niquant la force d'en Haut par les prix se p11iver de te concouŒ"s si précrements q'tt~ene nous distribue; rieux. l;'arrnour et l ':estime ·qu'il a pour ce n"est pas .tout de 'Voir le bien et sa re1i.trion, '!'~éducateur -c~oit les inspi1''aptp>I'ouver, tl faut encore l'a rer à ses èlëves par sa ,conduite d'a~rd, ,par 1son enseignemelnt .ensuite, plir. Or, sans la :grâce, nous ne \Torus , 1que répét·er 1le vers d suivant ,en cela l'exemple du Christ, «Video me/inra p.rorboqpe, deteriara qui œmmooça par faire, .pour enseiquo.r :<>. Je vois œ qu'ir! Y a de mieux Iller ensuite. je l'aiJ)pro:uiVe, d poUI'tant je lfa~s ce Que le maîtr.e 1111e prose pas p·etidre me ,pa~ai.t moi!Ils bien. llD te'Inps en étu,d:iant sérieusement -0-
et en vivant sa religion. Ce qui importe ·potlir lu·i, oe n'est ça:s de faire resoudre un prolblllème de tplus ou •de moins ,par ses élè'ves, ma is c'·est .de former dies hommes de tcaractère et d'e ·devoir, :de donner à r"E~g~lis1e des ·chrétien!s .convaincus ,et à 1a Société 'de bons, d'ex:ce]ilren!ls citoyens. C'est aussi là 1Ie mei11leur moyen de s'assurer, dês id-.bas, les :satislfact'ions lies plus légitimes: joie ete la 1conrscience q~i a !1empli sottll dWoir, }o';e aussi de voir s'élev·er .derrière soi· une g18nération dJhommes caipa!Mes d'attein'dre 1J.eur fin ,naturel~le, 'qui est Ie ·déveiOippemten:t harmonieux ·die leUJrs fa:rultés ,pnysliques., int;e1~ectueltles 1et mo.ra·l·es, et en 'ou,tre ,capa'b1es aœsï de réal~ser leur fin dernièœ et surnaru.rel:Ie, qui est l a g1oire de iOieu et le salut de leur -âme immortleiHe. Théoplùie.
Langue française (Ooura A16mentatre)
Man entrle à l'école. C'est Œa 'fin des vacances; void le ·iour de ta rentrée. Petit Pierre va à J'é~O'le pour lia p11emiè11e fois. 1Mais il y pensait depuis •lon•g:temps, et swrtout sa maman y pensait ,POur lui; rlui, il désirait a>ooom!Pagmer ses petits amis: ·elle, elle dës·ir,ait le voir s~instrnire. !En route, il est heur.eux de ·rencon'tr~r ·ses pdits camaraJdes, sarus pour cela albanldonner la· maùnt die sa ohèr,e mè:œ Le. maître se tient 'debout sur le seuil ide 1la porte de ·l'.éCO'k CelŒe...ci .est une mai'son bi:en dirffé11ente :elles demeures ordinaires avec ses façades per.cées de grandes et nombreuses fenêtres, ses in.u1rs ''de dlasse b1en. llYl.ancs :d':où se déta.chent un 'beau Christ, les imarges du ISacré.Cœur et de la ISainte-Vier,•ge. aimsi rq'lle les cartes :elle .géo,g raphi'e et divers talbLeauoc.
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!L'instituteur ·accueille les écoliers d'un souriœ bienv,eil~ant. L'école, aim0lnls-1a, elle .est une seconde fami11le. IPAALONS. - Nous voici revenus à l'éco[e a-près de nomlbreux mois d'absence passés alli granl:li air, dans tes cha'l11ps, diaas 'les lboi.s, aux mayens, su.r la monbtgne. Comment appellle-t-on œ long repos• donné tous les ans aux écoliers? - Ce sont 1es • vacances~. - 1E t quel nom donne-t-on au retour à l'école les vacances temninées? - C'est la • rentrée». N'aJVez-vous du repos qu'en .juin, juilllet août, septemlbre? - Nou1s en avons en1cor~ à Noel, au Nouvel-An , à Pâques. Ce sont des vac.aruœs plus cou:rtes. - Et penliant la semaine, n'avez--vous pas encore du repos? - Nous avons encore repos le di· manche, Je jeu1di après-midi et tes jours de fête. Emploie-t-on le mot « vacances » pour désigner ces gours-là? - Ce sont des journées de «congé». Travai!I1Iez-'Vous s11ns arrêt depuis votre entrée en classe jusqu~ la sortie? Non, nous nous amusons à 10 h . du m. et à 3 h. du soir idull:'anl 15 minutes. - Comment appelez-vous ces moments d'arrêt? . - On les appeJIJ.,e les •.rématiolliS •. ,Les écoliers laborieux et a:ppl'iques. ont be· so:n, après la classe, de se dégQillJ1dîr Jes 1jam'bes et de reposer l'esprit. 11 leur faut des • récréatioos ., des • 'congés~., des • vacances ». -Ensuite, ils se livreront à l'étu.\:le ave~ plus d'ardeur. Où se rerudœit, ,pour la première fois. petit Pierre? Quand commence-t-on à fréquenter l'~eole? N'y Vla-f-on j.a1111ais avant l'âge de six ans? Qui tient 1'élco1e enfantine? Qtre faH-on à l'école enfantine? Vers 7 ans, à quelle école irez-vous? Que rera-t-on à l'école !Primaire? Comment Ierez-vous plaiSIÏr à vos paren·is? En a!PPrenanf à lire, à écrire, etc. Pourquoi voUis envoie-t-on à l't!co-ie? Pour vous instruire. QU'i vows a mené à ll&oie?
..., \fOUS JPUUÎ~ lor~ue vous êtes en défaut? ,.. Vos parents onrt~üls le t~p: de vo~s instcire? A qui vous conhent-ils? Qu1 rem· ·Pourquoi inscrit-on œs MIOs? P"'•~ce ~os parents'? Qu'apprend Je maître aux l:t0liers? Quel~es !PI'ières enseigne-t-il? Par !L'école e~>t une maison bien diillférente i commence-t-on et finit-on la da:sse? demeures ordinaires. Comment sont ses :e!'les autres matières le maître vous ençades? Où se trouve la faça:de ·nr.n,.;,....... ·gne-1-i;J? Comment corrige-t-H vos devoirs? Que remarque-t-on sur aes façades? ~mment sait-il s i les élèv~s ont _appri~ ~es couleur ont lils murs de votre classe? leÇons? Qui récompense-t-M Q~1 pu~t-1l? ceux de votre chamibre? Commeni sont faut-il obéir au maitre? Pour qu1 travaille-Inés les murs de votre mais·on? Et œux H? COIITIII1ent lui montrer notre reconnaisvotre c~·asse? Que met-on dans 'les .,nee? l)evrons•nou·s aimer notre éwle? chez vous? Que ren\!erment les avmoires votre dasse? Y a-t-iŒ des tables à vocabulaire 11.1E(X)[.)E
QUJi vous a reçu? Ne vous a-t-on pas demandé et •celui de vos parents? Où a-t-on inscri~ œs noms?
Comment Jes appel·le-t-on? (bancs). ment se nomme la !Planche où le écrit? Avec <;,uoi écrit-il? Poul"quoi avec 'la craie blanche? Et sur les cahiers, quoi ~crit-on? Powrquoi avec .de ['encre re? QuelJe pllalce occupe le crucilfix? 'le met-on là la pl'aœ d'"honneur? pl.aJcées U·es autres images' pieuses? Où on les ,cartes? Polli'quoi met-on un à l't~cole? 1Polll1<juoi des ûna·g es Pou11quoi des caMes et des tab'eau.x trés? Comlùn de dlasse3 dans votre IDa:nJs votre classe, tous Ues é~èves ils la même ·l eçon? Comibien y a-t-il de vis-iorrs? Combien d'années reste-t-on votre 'Classe? Est-œ que les élèves tiE'llt tous a·veJC la même a.rdetrr? Qui ceux qui res·t ent tongtellljpS dans les da:;ses'? Comment 'faire plaisir à vos rects, à votre maître? Que font ceux tnr\'aillent ,pas bien? ·AimNiez-vous être varrl e·t dés~ssan;t? QueLles sont lea ·oU[iations· des élèves dllll'l1nt la dasse du tin? Où lisent-iLs·? Sllil:' quoi calcu Sur quoi dessinent-1ls? A qud1e heure entre-i-on en dasse le tin? Quankli quitte-t-on la classe, le Quel travail aurez--voUJs à faire pour la son? Faudira;t-il étudier vos leçons el vos devoi,re? Pomrquoi? E&t-ce que le
Comttnent se nolmrne cet Objet, cet ornement qui .occupe la pla,ce d 'honneux, au-desdu pulpHre du maître et qui est une fi· 1115 pre ide Jésus en croix? Le aruciij~x. - Qu' esl<e que le crudfix? - L'15er ire au tableau el attirer l'attention sur les diffi1cu:ltlés orthopphiques de ce mot. - P.l"oc&ier 'de la même façon po·ur trouver tes a'u:tres noms se rapportmt à t'écoàe.
t. UES NOMS. la statue de la Sainte Vierge, l'image du Sacrê.COOUl', cdle de Saint Joseph, le ·tableau aoir, la boîte à craies, les craies, les ~nee&• 1es chilffons, le bureau ou p upitre, la chaise, l'estra;:ie, les al"moires, les bu]fets, les plaœrds, ta bibJiiothèique, le the.nnomètre, le tlobe terrestre, la pentlu1le, le boulier corilpleur, le poêle, le .fourneau, .le raJdiateur, les œrles, les gravures, les lampes électriques, de., les livres, les cahiers., les buiVa:rds, t!es udoises, les touches, les- cr~on s, les ;portepl11111es, les règles·, les go~s, les étuis, les IICS, etc. 2. !L'ES ADJECillFS. Au moyen de questions faire trou~r les qualités qui convien.'lent A ces noms. le cru:cifix beau, magniiique, expressif, etc. la gravUII'e pieuse, coloriée. tes cartes ve:rnies, instru:cti;ves. le bureau verni, jaune, massif· . . Ile 'laibleau ooir, Usse, rectangulaire.
iLa craie lb!Jancbe, tendre, cassante. 'bilbliothèG:ue vitree, fermée OUI ouverte. 3. LES ACTIONS OU VBRBŒJS. iles élèves ooservent les actions que fera Je maître et les diront. iL e maître donne le Stignrul de la prière, fait le s,:gne de ia croix, recite le titre des prières et termine par le mêime signe. Il descend ensuite td·e son bu~retau, fa i1: 1a visite de propreté, etc., ek. 1L'élève interrogé se lève, recite bien ou mal sa leçon, s'assied content ou mécontent, etc .... EXERIOIOBS SUIR LE VOCABULAIRE a) Exercices d'élocution 1. N.OIIT1lmez les objet.s qui sont suspendus au plalfond, posés sur Ile plancher, fixés à la paroi de tlevant, de derrière, de gauche et de tdro:te. 2. Dire en queJUe matière sont fabriqués ces divers objets, par qwi ils sont fabriG:ués et à quoi ils se!"vent. . 3. Nommez les dbljets qui servent umquement au maître, aux élèves, aux deux à la fcis. 4. Di·les les olbjets qui restent à la m~e pJ,a œ, ,ceux qu'on déplace, ceux q'u i sont Œcu:rdts, ceux qui sont légers, etc. '5. Classer ces noms par o.r'dre d'importance des objets diésJgnés. 6. Indiquer la position de chacun de ces olbtjets. - Ex. Le beau crurcifix est Iixé à la paroi de devant au~deS·SiiliS du bureau du maître. Varier 1es phrases. -b) Exerdces d'orfhographe et de gra:mmaM:e 1. Ecrire les mots par ordre alphab~h que; 2. éCrire ceux .qui commencent par ·une voyelùe; 3. ceux qui commencent par une consonne; 4. écrire œux renfermant les sons o, a,u, eau, etc.; 5. élcrire les noms masculins, puis les noms fémin ins; 7. écrire les noms singuliers, puis ~eux du pluriel; . S. meHre les noms au IP'lttri·el ou au singuher; 9. écrire les noms présentant des ditlic ultés orlhogr<~Jphiques et )es souligner. Les ouaJlités 1. Les mettre au pluriel, au singuilier, au
:r.a
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46 mas{)u:lin, au: Mminin; 2. les faire accorder: Le ~~~ cmdfix les beaux cruci!!ix - la bel.e image - les beV!es images. - (Remplacer beau par splen· dide ou expressilf). ·Les action.s Me#.re les actions aux trois principaux tem!Ps de l'indicatif. c) Exencices de langage et préparation à ]a réd-adion 1. Faire des phrases en employant si pos·siJble -le nom, l'adljecti~ et le verlbe. Varier la phrase. Ex. Le beau crucifix, suspendu à la paroi de dewni, ooowpe la place d'honneur, au· dessus -du bureau du maître. C'est deV'ant les bancs qu'est placé le beau bureau du maître. 2. [.a dernière partie des phrases étant supprimée, ·tes élèves devront en retrouver. 3. Faire un texte suivi en réunissant çes phrases. 4. ~R&I'aclion d 'aiPrès l'action) Jean est interrogé: Le maître désigne Jean. B se ~ève sans bruit. H s-ort du ibanc. 1 ~ pas·Se entre les bancs et va vers le tableau noir. Il JPren'd l'éponge et la craie, essuie le tableau et écrit des noms, puis il dépose la craie et l'~nge et retourue tranqui.JJement à sa place.
Dlclêe, grammaire et
co~~oJugalaon
.
Le départ ptJJ.tr t' éccile IF.rédêri.c ·est très content .d~auer à l'éco-le. La ma~tn.an hü met un g:entil
costume de toi,le lb:I~ue et un tabli-er no.lir. Elle leŒidJe d'un béret et lui met sous l·e lbras un •joli ·cartalb.Je, avec deuoc gr:anldes poch-es pou.r ses livres et ses cahiers. Mme Colomb. IDmEiCiliONS. A) Préparation: 1. Ecrire le ·texte au tableau; 2. une coUJiie introduction (résumé); 3. lecture du texte !Par le maître i 4. faire lire à haute voiJC: et bien nette-
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men1 le te~te 'que les ·élèves ont sous les B) a) e~lication des mots et e.xJJreJs•in-• aller à l'éwle, gentil cosfume, tablier, cartable; b) eXJpJiloation des idées. C) a) Etuide sur la prononciation de tains sons et syHalbes; lb) remarques sur que·lques dnflficultês thogra~phiques des mots; c) Rta-ppel de la règle ou des règles g.ramrnaire se rapportant à la leçon; d) Ecrire S'IN' l'ardoise, ou sur le ou au tableau les mo·ts di.f11idles . iJmmêdiateinenlt et .redifier ce qui est faux attirant l'at·tention die l'élève sur phe correcte du mot: :Les 2 Il à a11er, 1ff à -coiffer, les.,letfires finales de content, ret, gen~H, br,as. ID) Faire la 'lli:etée et la corriger, Exeridces suT la dic~e: a) Ecrire !emeut un certain nombre de fois 1es ma.J orthographiés; tb) Bcrire les noms de ceux de choses; re) ci-ter qœlques noms d'enfant fré1dêric; e) Citer des noms de choses dont se vent les écoliers; f) Grammaire: 1Les noms de personne chose; ig) Conjuguer: je suis content d'aller l'élcole; h) Mettre en scène tes en'fants. Joseph dit: Je suis content .. . !Pierre dit â Joseph: Tu es .. . 1Louis en parlant de Joseph dit Il est ... tPau•l dit a·ux trois premiers: mes ... Paul dit aux q11.tatre premiers: Ju-les s'adressant au maître conduf: sont . . . c) •M!êrne exerci:oe pouT : Je mets un cŒfume; d) Employer tous les verbes de la Je suis content, je mets, etc. e) Bqlloyer les trois principaux de l'indicatif.
· p-.<!,.,erîc est-il content d'aller A ~
~oorqUOI
J'élcOle? p urquoi sa maman lui met-e~le un tablier ~eu5? (Premier jour de classe). pourquoi tUii met-:11e un t~lier? p urquoi les talbhers des · eleves sont-i•ls en ~~ffe noire? (Tac•hes d'encre). A quoi serl le caTtable? Que 1[11Ct-<>n dans le cartable? A VBOOUE
C'eStt •la rentree. PauJ va à !J'école. Il a un .1~·re et une ardoise. Il retrouve son mattze . et ses camarades. Il joue dJans la cour, puts il rentre en clas,se. Il est heureux. [.'écolier arrive à l'école, traverse la co~, entre en classe, s'incline devant le Chrtst, lait un salut respectueux au maître et se met sans bruit à sa plaœ. Une histoire. - Quan1d Jes élèves avaient été b:en sages, le maître leul!' oontait une histoire . . . Une hiSttoire? . . . Que1 bonbeur! Vite, vHe, on .pliait les cahiers, on fermait les livres; encriers, règles, port~lu mes, on rangeaii le tout au iond du: puptlr~ ; puis ·les bras croisés sur la table, on o uvtalt de graiiPs yeux et on écoutai.t. A. DaUdet.
Cours moyeD GRAIMMM~E : La pr op osition: le verbe,
te sujet, le ·complément l'attribut.
(sans distinction),
ORTili\00. - Souvenirs d'écooliers. C'éba•it à la rentr:ée mil huit cent quarante-<q-uawe. J·e fus albol1dlé ·dans ~la rue :par un gamin de mo~ .â ge, vetu d'une blous·e bleue. 1H avait une longue lfigure, éCltairée 'Par ·dieux yeux o~ servateurs, un fflont bombé et volontat· re surmonté de oheveux blondi9 aux mèches .febe:11,es. « Tu .entres en sixième, n'est•oe '[)a•s? :me dit-il. Oui. - Moi aussi; si tu veuoc, nous ser:on:s ,camarades». ltl avait I!a·ir d11 ll!Il gaillard autrement intellhgent que le res.te de mes condisciples, d je fœ f:l~tté de .cette ouverture. ·Andre Thearœt.
MOlS ET EXIPIRE'SSIONS: A:bordé (préfixe a rvers et le radica~ ibond.) . Au sens propre, alboitler signifie aMer au bord. - Ex: un vaisseau aborde. Ici, l'enlfant s'approcha de son carrnarade pour lui p arler. - Yeux dbserv.ateurs - qui regardent at•tentivement - front bomJbtê, convexe comme une bomlbe - voLontaire, une volonté ferme, résolue - mèches rebe·IJ1es. Qu'est-ce qu'un re· be1rye? Des mèches relbelles? . Des mèches .qui n'fusent d 'olbéir au peigne. Gaiblard, garçon fort et hal'di. - Condisciple (con, a'Vec disciples: élèves) oeux qui sont élèves :wec lui. - o urve:rture : ~roposi tion. QUIEJSTIIONS: Quel portra:t Theuriet fait· ii et pourq uoi 'J1heuriet en est-i·l flatté? ·EXElRCIGE D' APIPUC ATJON : Recopier la di(ltée; 2. sou.Hgner td'un trait hor izontal tous les verlbes à un mode !Pfrs onnel ; 3. pla· cer le chûBire 1 au-de·s sus des su.jets; 4. le chidlfre 2 a-u.!dessus des c0111p'léments ; 5. sép:uer tes proposi tion par un trait vertical. Gomlbien d'aitrilbuts renfenne le morceau? F AMlfWE DU MD! OLM'R. - Clair a qu•atre acceptions priniCipales ; il si~ifie : _1. qui est lumineu·x ; il a formé cla:r te, écla~, éclairer éclairage. Au iiguré, cla!r veut ds· ·re qui ' est saisi fatilernen~ par l'es-prit dairement, déclarer, di3claration, dairvoyan.t, cl'airvoyance, élc1aireur - clarifier, clar~i,c at:on, dairet (vin clairet); 2. sens de poli, briiiJlaru': €jcl-ai11cir, éclai r dssemen t ; 3. qui est net et aigu, voix claire, c'airon, clarinette, et peu serré: cl:a iflsemé, clairi~re, écla :Xci.e. Bmployer dans une phrase tous •les noms de ce voca.lbu.Jair e. IRIDACTION . - Le matin de la rentrée. - plan. 1. votre réveil - 2. vos premières pensées - 3. vos prélpara1iŒs - 4. trajet de la maison à l'école - 5. dians la cour - 6. vos résolutions. II OR1lHOGR.AIRHE: La rentrée des petites tilles. ,......, Hier, c'était J,a rentrée; les JPremi~ res ronde·s sur les feuilles sèches tombêes des a11bres de la cour; c'éiaient les marrons
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48 &rasés sous les petî.fs pieds, les iivres neu1s, les cahiers intacts, les plumiers vierges qu1i sentent le vernis, les -tabliers noirs avex: leurs p' is marqués, .comme :Je jour où le marChand les d~pli-a; c'~taient les camarades nouvelles, :es progurmnes changés, tou~ ce qui représente pour une petite fiLle le mois d'm:tdbre. IMarcdle Dinayre. !MOTS intacts (pr8fixe in qui indique ]e contraire et 1e txtd'lcal tact. toucher). qui n ont rpas été touchés . - 2 Vierges: qui n'ont pas été touchés, qui sont sans taohes (~orêts v:e11ges - une blancheur vi'llgiuale). - 3. programme (pro, avant et gramme, mesure) . J.es études rêg'ées pour un temp.s déterminé -RBM.: C'était la rentrée - c'étaient les camara!des - c'était nou.s ou vous - c'étaient eux. AJPIP!L.: Recqpier la d~ctée en remplaçant le mot hier par Je mot demain. Quels noms remplace le pronom ce? Quelle est la fonction de œs noms? A l'aide des ve.ribes suivants: aimer, être, chanter, paraÎitre, louer, devenir, formez 3 p'hrases d'une propoS'ition renfermant chaCLine un comp!ément; 3 autres renfemtant chacUJUe un attr:but. <Famille du mot plier - plier (mettre en double) pli, repli, plieur, déplier, replier, rempli, pliant, plisser, plissement, p 1issure; ployer, d~loyer, <MploieJJ11ent, appliquer, ap· p icaf'on , applicalble, inapplication; compliquer. comp'ication, co.mp' ice, compli'cit~; ex· 'J)liquer. explication, e;q>licateur, explicatif, explicite, explicitement; impliquer, i111fPlicite; réplilquer. réplique; employer emploi, employé. emp'ette; renwloyer, remp'.oi; s·impli.cité, SÎirnplesse, simplifier. simplifùcation; double (i'un mot latin qui signifie: plié cu deux). doub'er, doublure, douib'ement, red'lu_ b'er. dérlouib!er, ckllj)loci~, (earactère d'une âme double, qui présente d'es •a ppareoces trompeuses, duplicata (d.owble d'un ade). 'R::SDAIC11ION. - Racontez une promenade bite pendant ViOS vacances. - le der· nier jour de vos vacanœs.
Cours supeneur I. Orthographe Le vN~af{e sans cl()llhes
représente les objets de manière à nous les faire voirr, et i·l nous f1ait pour ains1 d.i're éJprouver les mêmes impressions que celles qu'il a ressenties. Idée prin•cirpa:le: méllancolie qui résuJle 2 ' du si~ leuce des cloches. 3. su t de l'auteur: montrer le rôle bienfaisant odes cloches. . parties constitutives: a) Exposition (dé· 4 molition de l'église et du clocher place provisoire assignée au.x cloches _ Jeu:r nombre et leur aspect). b) Co11ps (silence mélmcofque c;ui règne dans la vaJ•lée - mélancolie augmentée par le souven ir des ~ oyeuses sonneries qu'on entendait auparavant). c) Conciusions (Le village paraît mort) . FO~E. Jus<tifier l'emploi des expressions ou des te·r mes Slllivants: démolir, nid, capucins en cagoule, ai:r triste, gauche, ha.Pmonieux, aér·ien, à vo·lées é~r.. dues, vallée frem issante, voix d'airain , à tire-d'ailes, cloches chrétiennes, ha r· gneux, à !'·heure de la 1re étoile. sa chans'On ·l égère, auoc fumées bleues. •
On a -dJémoli ·l'égllise. Le olocher ne monte plus vers le ciel. Et 1es doches dét.o•gées de leur nid trois fois sécuhiree, sont debout dans un pré, côte ,1 •CÔte. H y en a tro•ÏS: le bourdon et deux autres. De loin on dirait trois petits capucins en cagoule. EHes font piHé :1 voir. Elles ont 'l'air .si tris~es, si gau. ches, si lourrd:es, posées ainsi à terre. On se dlema'I}Ide si, v.raiment, ce sont là I~es mêmes .cloches, qui, harmonieusement aériennes, sonnaient jadis à toutes vooées, 1à volées épendues, dans la va.Jlêe rrélmissante, et dont ·Ies voix d'airain, portées à ti~e.,d'ailes par le v~ent, s'éievaient parfois ius:qu'aux ro. -crhers diu Oe.rvin. E'Hes se sont tues. Quand vient l'heure dies matines ou dl! douoc aTIJ~·élus, le sUence surccède au si· i·enœ. E10: si.len~oe, la lumière .descen-d du ciel sur les sommets et g;liss~ ven la vatlée. En silence tomlbe la nuit. B) VOOABULA!IR<E Seu:1es tes clochettes .des troupeaux coche; dérivés: clochette, clocher, clotmtinnall:mlent sur J.es pentes. De clo- cheton - église: diit avec Eglise - sécuches chrétiennes point! On entend s:ms llire: séculariser, sécularisation, séculier, arr•êt, 'à la me des jours, tantôt menu, tiède - bourdon: insecte, bâton, cloche, télntôt !hargneux, l·e bruit diu torrent _ capucin. crupu.cine (fleur qui a . un rprolonMais le 'bruit du WI1Pent, avec la ru- rernent en forme 'Cie ICarpuœ) - cagoule: mewr des <'hoses, fait partie du grand !roc sans. manches aovec des ou.vertu:res cor· silence de la montalglle. A l'heure dt rtspondant aux yeux et à la bo u.che - ja· la 1p·remière étoi1e, au~dessus des cha· d1s: 'déjà ,passé, au temps pa·s sé - volée: lets noirs, où nul olo·cher ne monte action de voler ; troupe d'oiseaux qu1 volent p).u.s, nultloe cloche ne mMe .sa chanson fl!semble , clas·s e d'élèves, os·cilJation comp~ète lég-ère aux fumées Meu es des toits. Il dune cloche ->frémir; vibrer fortement, s'agiman1que queltque chos!e au vit,la~e. te 1er -avec bruissement, ressentir une vive aviHa< g·e est sans âltne, purisque les clo- tilation de l'âme - voix : voca·l , voyelle, ches se sont tues. YOCalise, voca!ble, vocabulaire, équivoctue, .Ch. Oos,
<(La croix .du Cervm) Ex. d.'appUoatton A) AJNA!LYSE 'l.HT.: FOND. - 1. Nature de œ sUJjet <C'est une description, car l'auteur
Evoquer, provoquer, convoquer, invo:juer, lfvQGuer, vociférer, vocation succél:ler: on suocède à . . . - va'l·lée: v·al (par monts et par vaux) ~à vau l'eau) avaler, avatan~che - tintinnalbllller: sonner comme un grelot - hargneux: d'humeur agressive . - menu:
•111.(;Ditlet (danse â pas menus) rumeur: bruit de voix qui s'élève, bruit ou nouvelle qui se rêpand dans le public - silenœ: (~yn.: taciturne). C) SUJE11S DE OOMPOSITION a) Description d'une clcc'he b) Description du -clocher de notre église paroissiale - c) Une ascension au clocher de noire vi.Uage - d) Les cloches du ter août e) Le langage des cloches - i) Béné!didion des cloches, s: vous y avez assisté déiâ. D) EX. GIRAMMATIC AL (Etude répétiioire tle la proposition) 1. Trouver dans le texte ci-dessus des propos-itions isolées et simples: Ex. On a démoli l'église - ou en composer avec les priroc:irpaux termes: Ex. Le vi !olage est silenc:eux. 2. Composer des propositions isolées renf,e rmant a) un sujet muHiple el un attribut unique (L'église et le clocher son! démolis); - b) un sujet unique et un attribut multip!e (1Les. cloches sont tristes et siienoc!euses) - c) un sujet et un attribut .muHiples (Le bolJrdon et ses compagnes paraissent tristes, gauches, lourdes) - d) ooe prop. isoIée où le sujet ou l'attrib. sont complétés par un dêterm. ou un terme explicatif ·- e) plusieurs prqpositions inld~ndan1e 3 coordonnées, etc... . . . 3. rRendxe attentif[ à l'emploi de CjUelques s ig nes de ponctuation: virguae dans les propcs:tions à Sll!Ôet ou attri-b. multiples, dans Jes formes e]lliptiques. dans les ter;mes placés par inversion. ou emp'oyés en apposition; point, ·virgu.le dans les prop. in:lépen· dan tes. 4. Ex. de penmu·t ation. Ne parler que d'une cloc.he dans le texte -· mett.re les ve.Jibes l un autre rodde, etc . ..
C'est siTII(Jllrement une série de leçons de choses et noo un « Cours de scienœs naturel:J-es » ·que nous nous proposons de soumettre ici aux membres du çorps · ense~_g1111an±. 'filles ne sauraient répondre à tout•es les exigences, ll1 evtter J.a critique; mai~s l·es J.ecteurs au-
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ront toute latitude pour les modi~ier et 1es ·alcfapter à leur .conven:anœ person· nene. 'La méthode .emp~oyée sera fondée sur lPobs.ervation et Pex1périen1ce. Chaque leçon C0t111jp!1en,dra: 1. un apip·el à l'observation: 2. l'une ou l'autre· expérience tres s.imp'le; 3. le raisonnement et .Ja conclusion; 4. les apph1Cations praüqut>:s (hyg-iène, agrkulturr-e, industrie). SCIENCE L'AIIR Dans notre 1re leçon, nous a:1lons parler de l'a:itr. Nous verr·on~ ce que c'est - à quoi il seri - de quoi il est composé, et nous ürerons de •la leçon une règle <l'hygiène pratilc;:ue. 1. Partie. - OE QUE C1EST QUIE [.'AIR OB9ERVlA11IONS: Voi~i une boufeiJ,le pleine d'eau et une ·cuvette. Vidons la bouteille. Que voyez-vous? Qu'entendez-vous en même temps? Je vois des buililes qu.i montent dans l'intérieur ·de la bouteŒe pendant que ~'eau1 en sort et j'entendS en même temps un bl"uit qu-i ressenlble à glou-glou. Quand l'~au cesse 'de couler, .~a lbou:teiil.le est-etle abso1UIIllent vird:e? E]i]e est v~d~ d'eau, mais pleine de bulles qui· y sont entrées et que• nous ne voyons plus, paroe GU'eLles n'ont pa-s de couleur. Par une expérience contraire, nous pouvons de nouveau les en chasser. Plongeons la bouteiLle dans J'eau. Que verrez-V()US? •Les bu~les s'en échapperont au fur et à mesure que l'eau y pénétrera. Ces bu-lles, ce COiipS gazeux qui entre dans ·la boutei-lle ou en sort, c'es·i !"ait-. Obse!"Vons erucore. Pouvons-nous constater l"existenec de cet air par ·l e sens du tou· obe:r? 'En courant, nous sento~~:s J'air nous frôler légèrement; au printemps, Je doux zé· phyr n(}us caresse a:grélalblement le visage; en htver, la bise gliaicée nous ~e fouette. C'es·t encore Pa,i r, mais l'air en mouvement; c'est le vent.
CON!OUUOOS: L'air est tm corps qiUl envel~ la terre. En. se ...,01, 13 ,,.,.
iŒ produit le ven-t. 11. Partie. - A QUOI SBRT-·1[.? Obs·e rvez: a) ce que f::I.Ïit la ménagère G:Uand le leu de la peine à :prendre dans son foyer. se sert du souJllflet); h) ce que vous faites au~ C'hamps en automne, vous V'OO'Iez activer le feu· c) ce que fait le bou:Langer pour ' la braise qu'il sort du fou:r (étouffoir). . Que prou~ent les deux premières neuœs? Si on amène de l'air sw- un a~lurmé, on actbtve le feu. tLe dant un incendie). Et :la de-rnière? Si on prive dlair un i'l s'éteint. CONIOIJUSEON. - Vair est aux •COrps comibustibles pour brûler. Aq)pJi,cation : ) Que faudrait-il s'empresser de par ma..lheu.r, les vêtemeDJt·s prenaient feu? h) Comment consei"Ver la Guelque temps? Continuons nos observations: a) Fermez la ibouclle et serr·e z les entre le poU'ce et l 'index; essayez si pouvez vivre sans resl[>:rer. h) Pl(}ngez ·l·a tête dans l'eau et 'Combien de ten1ps vous pou.vez rester cettr situatiott. . c) Mettez une souris, un petit oiseau un bocal à cornichons, vous con·s,taterez que l'animal ne tardera pas à périr. 100NOUUSION. - L'air est aussi s•aire Il la respiration de !~homme et de 10111 les êtres vivants. Iill. Partie. - QU'Y A-T-lL DONC [.' AIIR QUI .PUIISSrE FAltRIE
L'EB CORIPS OOMIBUIS111i8LES ET T1~E11BNJIR
·UA
IE11RES I\IIIMAINTS?
iR!ffiPIIRATION
fcou:~z :
11 y a 150 ans en~iron, un grand chimiste français, La'Voisie.r, a montré que l'air est rniPosé rde . deux gaz, .J'un, 111ppelé • oxygè~, qui fa~t 'brûler les corps combustibles nt l'autre, aiPPelé « ·azote • (qui prive de vie) \nuetient ni l·a respiration ni ia c_gmbu~ :on. sur 5 litres d'ai r, il y a environ 4 litres d'azote e·t un litre d'oxygène seuJement Mai~; ce dernier est très adiŒ. Il fa it brûler avec une grande énergie non seu:lement le bois, le charbon, mais aussi le phosphore, !e sou!lre et même un m de ~er rougi qui se consume en lançant de brill-antes étincelles. De m~me_ il a~ tiverait O'lltre mesure notre reSi)llratwn , tl brO·Ierait notre vie. Voil!à pou11quoi le bon Dieu-, dans sa Providence, a tempéré l'ardeur de œ gaz en y mélangeant 4 fois plus d'azote. Ce dernier gaz joue, vis-à-vis de l'ox}'lgène, le rôle de l'eau dans un vin .t rop généreux : il en calme d'ardeur. tLa combus-t ion et La respiration sont donc deux phnomènes semblables dus à la rprésen.ce de l'oxygène dans l'air. .Par Ia c01111lmstion, l'oocygène s'un: t au cha11bon, dégage de la chaleur et de la lumière et produit rde l'acide « ca.rlbonique • (gaz qui fait mousser la limonade, 'e vin, le champagne, la bière et qu'on rencontre ' au!!Si dans les caves où le vin fermente). Par la resl))iration, l'moygène de l'air pénètre d.a ns les poumons et 'de là, d'an-s le sang où il s'unit au c.arl>one {charbon) f.oorn: par la plupart des aliments, dégage la chaleur de noire corps et produit aussi de l'a<:f.ie carbonique: que nous eJQPirons. La comibustion et la respiration albsoribent don,c une grande qu·anfité d'o~cygène. ·Dès lors que doit-il arri'Ver dans les églises, les écoles, les aulberges, les théâtres et toutes les salles oi:1 un grand nombre de personnes se réunissent? !L'air s'appauvrit rapM.ement en oqgène, s'enr:chit en acide carbonique et devient nuisilble à la santé; c'est IJ'air con'!iné. Que faut-i-l en conclure pour la vie pratiG'Je?
~ Qu'il faut veiller partout et toujours, dans !l'es êco·les surtout, à une aération constante des s.al~es. L'air jpWT est une des premières conditions de santé et 1de 'bien-être. Outre l'acide carbonique, provenant de la comlbustion et de la respir-ation, l'air contient en.oore de la va'Peur d'eau; .l a mer, les lacs, les fleuves ei 'es rivières en produisent cons·tamrnent. Nous~mêmes, nous en ajoutons par notre respiraHon, comme nous pouvons le mnstater en 'hiver su:rtout quand nous soumans su.r une glace ou oonire une vttre. ·Enffin, l'air peut contenir enco-re les pr(}duits des cheminées de falbrique, de> usi· nes, des poussières soulevées par le vent, le balayage à sec. ~s produits viJCient l'air et le rendent impr01p.re· à la respiration.
Résurnorzs: 1. IL'air est un .oor,ps gazeux qu i forme autour die la terre urne enveloppe d 1environ 80 km, ·c'est l'atmos!J)hèr,e. 2. L'air, par son oxygène, rst nécessaire à Ia comlbustion des rorps et à 1a r-espi:ration des êtres vivants. 3. L'air se compos-e d'un -mélange .'d'oXJYigène et d~azote dans la proportion de 1 à 4; il contient en.cor,e de l'acide cariboni•que, de la va;pemr d'~eau . -et quelques aut.res gaz .en petite 1quantHé. 4. ·H ·e&t in'dispensa'ble de renouveler souvent J'air des appartements, dies -cham'bres à coucher, des salles de dasse et de réunion. cR·em. - Expérierzces flUil es à réaliliser: a) iBrCîler diU souŒre dans •une cottpeHe flottant sur l'eau et recouver-te d'une cloche en verre. Faire constater que Paz()te resfant oocupe à peu près les 4/5 diuJ volume de la cloChe.
h) Préparer de l'eau de ohaux; la filtrer et s 'en sei"Vir poua- constater la présence de l'acide ca:nbonique dans l'air <;,ru'on expire.
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Instruction civique et droit rural
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1)
Le propriétaÏtre vo~stn a 5 an1s De la Propriété. - La propriété du puis la !plantation pour faire enlev sol emporte œl1le du dessus et du des- les arlbres .p.Jantés trop près de sous dans toute la pfDlfondleur utile à fonc!Js. son exercice. Le propriétaire d'un fonds n'.est Pas On est tenu, contre réparation inté- f.~nu de tolérer que les branches ou ra. g-rale et p_réalable ·du dommage, de per- cmes .des arlh:res du fonds voisin aYan. mettre 1 établissement à travers son œnt sur. le sten. IJ n'a .par ·contre au. fonds, d'a1quediuŒ, de drains de con- ·cun d!l.'ott aux fruits des branclhes qui dui,f.es éJ.ectri,quES. Si par la' suite Ies avancent .sur son fonds. ch:os.es se modifient, 1e pr,opriétaire peut . Droit de Passaf!:e. - Si la construcex1g·er que Les installations soient dé- h~n , o-~ .la r-estau~ation d'un mur ou pla~ées conformément à ses intérêts. d ~n , bâ!~~ent Olb1rgent celui •qui les Le propriétaire est tenu de recevoir fatt a :penetrer tem.rporairement pour y sur son fonds les ·eawx qui s'écoulent p~acer des . ~cha1faudages, des maténatureHement du fonds sllJ)érieur, no- n_all'x, le ':ot·sm ~ tenu de les tolérer. tamment celles de pluie, de la fonte de ~Sr ce :dermer. s~ubtt un domma·ge, il -doij neige ou de sources non caprees. etr.~ mdemnt~e.. < Le propriétaire doit Clôtures. - En ~ns ~ruisant une a~tser son vorsm en temps utile. hai·e vive, il faut observer une distan•Le lahou11eur a .Je droit, en !abou. ce d'au moins 60 ·Centimètres du fonds rant son ·champ, die pénétrer à une disvoisin. Si la haie a plus de 1 m. 20 ta'I!c.e de. 3 rn. 50 ~Sur le fonds de son de hauteur, l1 faut laisser une distan- :'o1sm; s1 _,ce dernier subit un dommagt, ce égale à la moitié de cette hauteur. tl peut reclamer une indemnité. Les autres ol~ure:s, ,Pa·Iissades ou I::e droit dit « passaf!:e en saison murs qui ne dépasserut pas 1 m. 50 morte, » ne doi,t, dans la règle, etre peuvent être étalblis à la limite d u exerce que lorsque le sol est ge1é et fo~~~. Si œtte ~auteur est ·dépassée, le couvert de neige. votsm peut exr'ger que la clôture soit . Le propriétaire .qwi n'~a qu'une issue reculée d'une distance égale à la moi- m~u.f{tSante sur la vo·ie pulblioque peul tié de ·ce surpl·us. exbg:er ~~ue se~ V'O-isins lui cèdent Je pas. Plantatioi!Z d'arbres. - Il faut ob: sage necess,arre contre payement 'd'inserver une distance de 5 m. jusqu'au demnité. Une fois a·cquis · ce droit est fonds du voisin pour ]a plantation de- insc'rit au registre foncier: (ILa largeur chêfl,es, pins ,onnes, peupliers, noyers du P'assa-ge à pied est fixée à 50 c'D et semJblla'bles_; 2 rnètre3 1:our pêche-rs, à vélbi-cu'Ie à 3 m. 50.) ~ pruniers, abricotiers, co<gnassiers; 3 m. -·--·--·----- .-:pour les autres arbres e l pJ.ein vent ; La Saison dea semailles 50 cm. pour les esipaliers, buissons, vtC'est le moment crepus•CUilaire, gnes.
S:
..··----
1
L'auteur de œ1fe 1nstrudive étu.de, à qtUi nous devons ·l'exce!ient « Manuel d~ C'tlmpfabilité pratique •, en fera paraître quel:jues chapitres qui figureront dans la 2me éd ition de son ouvrage actue:Jlement en chantier. )
J'a<limire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s'éclaire ,La (iernière heure ~ travail. Dans les terres, de nuit baign~ , Je contemple, ému, 'les hailtlons D'un vie~~lard qui jette à ;poignées ILa moisson future aux si'IJ.ons.
Sa haute si•lhouette noire Qamine 'les profOI1 1iS labOUll'S. On sent à quel point i.J doit croire A la fuite des jours.
11 ma.n:he dans la plaine immense, Va, vient, lance la graine a·u loin, 1Rouvre S'a main, et recommence ; •Et je médite. olbsour témoin. Peu:dant que, déployant ses voiles, L'ombre où se nêle une rumeur, Semble éloargir jusqu'aux étoiles Le geste auguste du semeur. Hugo.
. 1- .. ·- --
Les œuvres de jeunesse
postscolaires
1M1gr Oourawd, Evêque de Vann$, frère du général 'bien .connu, a publié avant la guerre un livre .que nous voudrions voir entre les mains de beaucoup de -prêtr·es et de laï1qWes. Ce livre, paru en 1913 à Par~s. chez Beauchesne, a pour titre : « Pow l'Action catholiqrN ». H résume en des pages éloquentes et bien d01cum·entées notre attitude et nos devoirs: notre .attitude vis-à-vis des ennemis de notre foi et de notre lilberté, et nos devoirs J.es plus pressants à -l'égard de !)Eglise notre mère. Visant ·en premier la situation retie qu'elle existe en 'france, ces pa~es ne perdent -pas die 1 leur actualité pour d'autr,es p~ ays -et d'autres ·conditions de vie. Or, M'gr Gouraud consa1cre ·dans ct volume un chapitre spécial aux œuvres de jeunesse postscolaires, chapitre 'qui ,est ·du plus 'haut intérêt. :Parlant de la nécessité de ces œuvres, 'M gr Gouraud 'COnstate ~e mal qui existe dans les rangs de la jeunesse: « Le mal, dit-i1l, s'annonce déjà dans la diminution du resped, d'ans le refus de l'olbéissanœ et dans l'esprit d'in'dépenJd!.adee et d'insub()rdi-
nation. En œmbien de foyers ifaut-il regretter la disparition de cette piété filiale qui en était la joie et l'ornement, de ces ég ardis af!fectueux ·qui assuraient à ·la mère une véritarble royauté, de ce respect ·qui faisait attribuer à la parole d'un père .J'autonté et .J a foliee d'un vrai sacerdoce! •Pour ~orm!bien de j'eunes gens la maison paternelle est-eUe à charge! Combien la désertent! Com:bien ·de j,eunes 'fil~es su'Piporlient diWcilement les conseils de leur mère, encore ,plus di,Wcilement leur sUIIVeillance! Elles '.neul,ent tout voir et tout entenlcfre! La simplicité des délassements qui suâfisaient à nos pères n'exdte plus •que 1e déc!Jain ·de leurs •descendlants. On introduit juSique dans nos plus modestes viHages les 'fête3 les plus mondaines, les dan<ses les p.Jus licenci-euses. :. •La fQi su!bit une crise dans les rangs de la j-eunesse. « Ne voyons-nous pas tous les jours, ~d'es jeunes g-ens élevés chrétiennement, r6Iloncer aux pratiques relÏJgieuses de leur enfance? » •Rechercllant l'origine de ce malaise moral ·et r·eligieux dans la jeunesse d'aujourd'hui, Mg.r Gouraud en trouve une des raisons princi:pale.:; dans le fait que l'înstmction et l'éducation r eligieuse et morale de la jeunesse cesse à la sortie ·de l'école, c'est-'à-dire juste au moment où la jeunesse est entourée des dangers les plUJS grands et se voit ·exposés aux assauts les plus impétueux des ,passions de I'adoJ.escenoe. IL'évlêque de Vannes ~onclut que l'instruction et .J'éducation de la feun-es&e ne l)eut pa,s se terminer à l~âge de 16 ans; qu'~ene d'ait continuer dan" ],es œuvres de jeunesse postscolaires. Le but des œuvres postscolaires est de compléter la formation de la jeunesse et par là de la protég-er contre les danger<s qui la menaœnt.
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On la. protès;!·e en lui donnant les relations de }'.amitié la plus sûre et les divertissements les 'Plus honnêtes; on corniplète sa formation au point de vue phrysi,que, moral et religieux ; on l'iliitie là ses devoirs sociaux; on en fait une 1eunesse foncièrement chrétienne. Les œuvres de jeunesse sont difficiles; avoue IM\gr Gouraud. C'est parce 'qu'ils n'y avaient pas pris garde que certains pretres zé1és, n'y ont pas réussi du premier coup ·et ont été .amenés à tcroire 'Qtfil n~y avait den tà faire. «'Le zèle ne s·wffit pas, il faut de 1a pr.uO.ence, et surtout de la mithtJde et 'du savoir-faire. » II y a dans les œuwes d:e jeunesse deux écueils à ëviter, la préoocU'pation du granld nomiJ>r.e et le recrutement . trop tardif des membres. « H faut viser à former ·des /lztes d'abord. Avec druq ou six jeunes gens, même moins, on fera un bien plus solide tqu'avec une muqtitude. On formera ·des hommes instrutiifls, des apôtres, dont l'in!Fl:uence s'exel'lcera plus tar·d sur toute la paroisse. On aura en eux des chef.s die file, des entraîneurs que suivront les autres dans les ·circonstances où il fawdra. » « H me semlble que dans nos paroisses rurales, toute œuvre de jeunes g·ens devrait avoir trois degrés. A son prenùer de~ré, el'le comprendrait cette élite très restreinte dont je vi·ens de parler, qu'on reunirait souvent pour lui donner urne vraie formatkm par un Ce:role d'études. .Ce mot ne doit arvêter personne. 'Le Cercle d'études, le meiUeur et le plus facile à diriger, consiste dans une conversation préparée par le Dir.ecteur, avec ses jeunes gens sur un sujet quelconque, à même d'intér·esser les membres du œr.cle. On arrive ainsi, sans dts'cour.s ni conférence écrite à une formation exceLlente.
A son se.cort,d de~ré, l~Oeuvre 'Prendrait Ies meilleurs jeunes gens la paroisse, •groupés autcmr des miers, une fois par mois, par exem,ple, Ce s-erait le grou'Pe de jeunesse catho. tique proprement .dit, qu'on initierait aux 'g randes lquestions religieuses, mo. raies, so-cial:es, économiques. lE:rrfin, au troisième . de~ré. l'œuvre s'aocesserait à tous l·es jeunes gens ca. tholfques de }a paroisse, qu'on convoquera it une fois ou deux ,par an seu. lement pour une maniJfestation reJi. gieuse hien pr.éparée. Pa'r -ces divers degrés, dit ·Mgr Gouraud, on arrive.Ïait à avoir ·de l'actioa sur toute la jeunesse d e l'a rparoisse. « Le sec:ontd écueil à êviter dans l'institution ·de ·ces œuvres de jeunesse es1 d'attend!ie trop tard pour en recruter les membres ». « Le :recrutement se !fa it dans la me. s·ure où .}e prêtre a gardé ou pris dt Finf.luence sur l·es jeunes gens. Cette in~luence, •le ,prêtre la possède pendant les années de catêchisrne. Pour la g-ar. 'der, il •faut trester en contact avec les ~nfants, :J.es suivre au fur et à mesun qu'ils ·grandissent. ·S'.il y a séparation entre eux ·et Je prêtr:e, ne fut-ce que ode que~ques années à la sortie de l~école, les enfants ne reviendront que diffiCI· .t.ement Vlers lui ». JEt en èffet, s i Ie ~retre ne groupe pa:s .à temps les jeunes gens et ·J.es jeu· nes fHŒes, ils seront accaparés par tou· tes les sociétés neutres de sport, de ~ nast1que, de musvque, etc., ·et échapperont bientôt entièrement à l'influence religieuse et morale du der:gé. II est .f ort intéressant 'de voir tous les e!fforts ·qu'on ,fait actuellement en France pour 'g rouper la jeunesse à la sorti·e ·de l'école, pour l a \SOUstraire aux in'fl,uences nf;fa.stes ·des associations 'Soi-disant neutres et .pour lui donner une !Formation franchement cathoU·
Un séjour que je viens de fa ire .une r ég ion de la france m'a donné l'occas~on de ·consta ter que . le clergé françats se donne une peme · ouïe et 'Voit ses effo·r ts ·couronnés de m . C· ~~ea ux suoces. LXS JOIES tLes joies son t des jets de lu mière Que nous rencontrous en chemin. !Blies ne ~ont point la matière 1[)e notre hum!ble et morne destin . .EIJes son t rares, souvent brèves, !Leu-r caractère est l'it11prévu ; 1BUes laissent comme un !beau rêve Un souvenir toujours ému. ,fj~~es
na:ssent de peu de chose, · Pour i.Jluminer nos instants ; C'est .Je frais éQI.at d 'une rose. C'est la caresse du prin temps;
C'est la beauté, c'est l'ha.TIIl1onie,
tes rayons d!a·ns le monde épars, 'La ·b onté au devoir unie, !Moins encore, - un geste, un regard. [L'on voudrait pouvoir les étreindre Et les gar1der jalousement, Ainsi n'avoir jamais à craindre De les voir fu:r sournoisement. Après les joies , que bu~ -il bire? ILa vie tristement suit son cours, !Mai& le pu.r f·lamlbeau qui !"éclaire Ne pouvait point d'urer touours. lfaut-il s'asseoir sur une borne lEt, sans courage pour lutter, L'esprit Jas et le :regard. morne, Vaincu, se laisser rebuter? !Non, non . aux cœurs vraiment solides Awar.fient le ndble devoir ·De marcher quand le 'Cœur est vi•je 1 Dt de sourire s·a ns espoir.
Liddes, Oct. 1924
Anita DAlR'BlEJLLAY.
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Que ferons·nous de nos flls
l'hiver prochain ?
O n nous êcrit: • Sous ce titre suggestif, l'organe des Paysans frilbo.urgeoi·s pull:)lie une série d 'arlicles 'éminemmen t intéressants. Ce journal renseigne d'une façon très complète le public sur les Etalblissements d'instruction agricole -du canton, et invite les paysan~ à envoyer nOtlllbreux leurs fils passer uhle· ment J1hiver à l'Ecole d'agriculture, à l'Ecdle d'économie a·lpestre, à l'Ecole de laiterie. [.e • PaJ}'San Friborurgeois • s'attache à montrer la nécessité des études agricoles pour Je jeune ·hormne de •la campagne désireux de ·reussir dans la conduite de son exploitation. Ce qui est une vérité pour nos voisins .] es frilbourgeois peut fort bien trouver son awl!œ~ion ohez nous. Tou~es le~ professions exigent, de la part de . ceux q~1 !désirent s 'y consacrer, un apprentissage serieux· veut-on croire que .J'agrioeuHure ne doit ~ l'halbileté humaine ou l J'inte'ligenœ? ,pendant que la formation professionnelle est devenue une impérieuse nécessité . ~ans ,[ 'industrie, le commerce, les arts et mehe·r :, o C·o ntinue à l'ignorer eo agriculture , qUI , c;penldan't, esif ta plus à l'amélioration des moyens de production. Les statistiques donnent ~ cet égard des c.hifues éloquents: pendant que <lans 1000 comm~rce.s ou industries, ill se trouve 295 a.ppr~hs, tl y a 7 élèves dans les écoles d'agno~1lure pour 1000 eJQPloitations rurales .• ~ chlflfres indi<juent à quel point on se desmteTesse de Pa.pprenfis,s.age agricole. Cependant, nu1 métier n 'esot plus complexe et n'exige une p~us gr-ande somme de connaissances. Il Y a b :en l'apprentissage fait su'!" Je doma!ne,. par la pratique de tous les iours; mais .'1 reste combien de lacunes dans ia formation . Les écoles d'agriculiture on t pour but de compléter heulfeusement cette étude rudimentaire du' métier. .Nos v·o isins ont su réaliser de grands
rien
intéress~e
56 progrès en agricuH'Ure; même ceux de ·la Suisse centrale et des Grisons nous ont bien devancé sous ce rapport. Si les paysans de ces cantons jouissent de plus de bien-être, ils le doiven t à 1eur e~prit d'in:tiative, leur travaiJ intelligent et leurs efforts bien diiigés. iEn'Core dern ièrement, il DOlUS a été donné de vi s iter 1es marcllés-concours organisés dans les can1ons de Fribourg et de Berne pour les taureaux de la race tachetée. On est agréablement surpris de constater Jes hauts prix payés pour le bétail •d'élevage. , Les animaux primés, et d'une bonne ascendance se vendent aisémen•t de 2 à 4 mi1le Ir. et il n'est pas rare que des wjets atteignent et même d~passent les 10,000 lfr .. Ces résu,Jtats repoois:san·ts sont l'dffet d'une bonne COIJlPrehension de l'élevage et de Ja sélection. Le bétai·l présenté sur nos foires est très inégal. On doit constater que nos paysans élèvell't tous les sujets sans distincti-on , au grand pnSj·wdke d'une amélioration rationneLle. Finira-t-on .par se convaincre qu' un -animal n'atteindra un prix rée!aement rémunérateur qu'au moment où sa valeur d'élevage sera prouree. TolJit en ne demandant pas une somme de soins autrement exagérée, ·l'élevage bien compris deviendra ren- 1 table. Dans le même ortlre d'idées, au point de vue ode 1a viücu.Jture et de l'arboriculture, l'Ecole d'.AgriœHure montrera auox jeunes gens qui lui sont confiés qu'i'ls doivent s'el'· forcer avant tout de produire une qualité supérieure. ·D ie lewr indiquera les moyens sûrs d 'y parverur. Le soleil tant vanté du Variais a mieux à faire que dorer les grappes provenant de cépages dont le commerce ne veut pas, ou mûrir des fruits de secon·d choix. Si nous vou.lons que nos produits s'imposent sur qe marché. produisons un!\ quaJitê excepfonnelle. L'Ecole d' Agriouliure enseignera de même à ne pas gâter par une manutention défectueuse les produits rucquis au prix de bien des peines; ceci est une question importante, sur laquelle des
voix au•forisées ont depuis longtemps lé l'attention, mais dont on ne se pas swl!isamment. Une tâche également de l'Elcole d' ture est d'enseigtner aux !u1urs que la solidarité entre ies producteurs un moyen puis•s ant et e~îicace d'assurer bénéfice justement attendu. II y a cerles dans loufes· les branches l'agriculture beaucoup d'amêliorafions réa liser. L'Ecole d ' Agn·iculture a ·été leut ex.près pour que la jeunesse du vienne y puiser les conainssances et l;t formation nécessaires pour exécuter réformes. Die ne se contente pas de les maux don·t souffre notre agriculture; :nJ<Hque .les remèldes êprou·vés prQPres à surmonter. El'e ~ait œuvre d 'é'ducation faisant a-imer la terre et en y fixant les nes gens par des Hem; soLides, en procurant les moyens d'y vivre et d l'aisance en exploitant le domaine .De plus, suivis au .point de vue comme à celui de !·a sc:ence, nos jeunes prendront à l'Ecole d'Agriculture des !u-des précieuses d'ordre, de moralité, travail, qui ·leur resteront pour la vie. :Mentionnons encore en termi-nant qut é:èves de l'Ecole d' Agri.culture auront casion de faire, dans .Jes ateliers de forge ode menuiserie un peu de pratique sous conduite de maîtres d'état qui les aux petites réparations courantes du riel agricole. Nou's croyons inutile d'insis·ter encore :es avanlages odiferts par l'Ewle d ' ture de Châteauneuf et de montrer ce les jeune3 gens de fou les les conditions de tou!es les régions du p.1ys peuvent ver d.ans son enseignement. Nous ne pas G,Ue nombreux seront les paysans Valais qui auront à cœ ur de faire un silcdice pour la préparation de Jeun a~.t méfier d·agrkulteur.
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ECOLE PRIMAIRE ORGANE:..;DE LA
SOCIETE YA.LAISA.llll B
D'EDUCATIOB SION, Novembre 1924
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lia souplesse de leur taille, l'élégance et la hard!~e d~ leurs mouveme~ts? Le iNP d'dctobre. de l'B~le ~rimat-, Ne ~essenhratent-t]s .pas, eu; aussi, le re nous a appris la !bonne nouvel•le de lbesoii~ de :retJ:emper leursA ame~ da~s J'introduction, sous ·Ies auspices de S. le bam salutaire 'de la ~ac·e, d ouvnr o. M'g r Bider, d'e~erciœs de retra!- plus lattg:ment leu~ espnt et Jeur -oœur te pour tes institutnces. Nous nous re- a~x . pen~ees de f~1, aux s~tlm~ts de jouissons vivement Ide ·cette heureuse p1ete qut les soutiennent st pu~ssam initiative .et du brillant suœès dont el- ment d'ans la belle œuvre de. I'educale a été coUJronnée. IDe grand ·cœur tion et leur montrent sous u~ JOUr plus aussi nous féli-citons les heureuses hé· radieux le noble but à a~emdre? nêficiaires de ·ces journées de recueil· S i·~ se trouvait un œrta~ nombre de ~ment de prière ·et de travail intérieur. maîtres disposés à se réunir .pou_r une A 1~ même époque, un cours de r·etraite fermée d~ trois ·jo~rs, P?mt 'de gymnastique réun·issait à \Monthey une doute que IMo,nsetgn~r n accu·etlle f~ vingtaine d'instituteurs ·qui, pendant vorablement 1express~o!l de leur decinq jours de labeur intense, suivant sir et •que M. le lf>~t~ent Burgene~ Pexpression de l'un d'eux, ont retrem- n'octroie deu~. ou trots ,1o~s .de -conge pé leurs fotrces physiques ·en vue de pour en facihter la reahsatwn, ~~s travailler avec .plus d'entrain ·et de mé- pa'fler d'·un petit concours pécun1arre lhode au drévelo.ppement corporel de pour la favoriser. . . la jeunesse qui l-eur est -confiée. C'est une idée à lancer, un essat a IDe ces dames ou de ces messieurs, faire, à l'instar de -ce ,qui se passe dans à qui est échue la meilleure part? 1Les l 'd'autres -cantons. et en d'autres pays. régents se !1ésigneront-ils ide bonne Qu-e œu~ qui v·eulren~ le, tenter. ·en gr✠à se contenter de parader, de donnent avts, au 'Plus· tot, :a la ptreclaire admirer la !force de leurs bi·C«1PS. 1 tion de l~Eoole normale qu1 seratt heu-
Un appel aux IDStitutenrs
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