Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 9-10 Septembre-Octobre 1925

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64 iivP ~1011r nP rt'lgfli~P.r

que IE>s beaux 1 .L.'é!parnoutsscmenl de ld santé ne de. oléos <k cc lll"Y"'Il d1r cwlturc humaine. ntanJde qu'un reX'el'ICtCe ~no.dér~ et no 11 C<tic attitude partialte est d'autant 1 les ,perf()ranances athlétiques et a cr 0 • ,;)IJJs alarmante que, par swt~ d'une 1batLques des rocoxtl\s. Mais ,J'inrerêt hoy•pré!feTonoe instill1ctive et sans doute aus- lgiénilque lui-même est sowvent le motnsi d'une aptitude naturelfle, c'est l'ac· dre souci !dies .gpor.üfs enragés; incon!\h'Vité sportive qui assure à cer.tains les rciemrrne:nt ilJs considèrent }'entraînement p:lus francs suocès. tphysitque oomme une fin et ne se préM. 'Musy a signal-é 'Cet aveugle-- •OCCU!p.erl•t pas die la fâ10heuse ~·ercus­ ment peut~tre inconsci-ent: «Le sport sion Ide letlii'IS CJCcès sur la vie die l'âd0gé-nère qua•ndl il J)OursuH exlClusive- ~me et sur celle du .oonps Jui-même mcnt des clilfets matériel•s 'imm&li:ats C'est ~à jursteme:nrt l'el'lfeur de ,per8jpec sans sc préodctuper d'indiirq·uer les rai· tiv·e qui montre une image délforméc. sons élevées des exer·cices physiques. g-rümaçante de l~être humain, erreur J c sport qui soe rprQipose ex!clusi'Vement ŒTIJtre a·ruquelJ.e met 00 ga:rtde l'av.er(i~· la coJllq uête des re:cord's inutiJ.es, la pré· sement fortmel du Président de ta Con. parartion des V'edettes et des champions flédérati.on: «'P(}ttT réali-ser un équili<.'l:>t wn spor-t néfaste. Il a -cessé d'être 1 bre sta,b ie et harmonieux des forc<'s il llllC ecoJ.e OOUCa1ri>Ce IJ>OUf d.eJvenir un faut savoir, em t.emiPS ll'tile, cultiver si\ u!Jgair.c éleva•ge, qui nous ramène fa- multanémet1t l'e51prit et le COflPS " t:Jlomcnt aux époques de la dtécaden- 1 'Le mariage de l'humble servilem cc. » oor!porel avec 1?·âme d 'origine d'1·recl~· 'fk •J)Ilus les exhibitions fréquentes et ment d!ivine ·enneiblit singul ièrement nr;lrop bruyantes de _gjymnastes à peine tre élément physfque, mai<; lu! impo"-r sortis de l'enfanoe menacent le carac- eon même kmjps des 6gards const<1 nts li>re de la jeunesse. Auta:nrt les ébats rn<vers ·s a souvera ine. Le co11ps ne pt>ul iovrux et les exercices physiques dans .Pas sa•ns forfaiture prendlr.e en dtégolit le- PJi licu n~1turel tdes colillPagnons d~â­ so111 h•oooralbl<: sePVitulde rpotH" s'·éri~ rr ~~· <''-t conlfo.rme ~~ la simplicité juvénien ma.ître. '"· anbmt l~e.)(lcès des fêtes STJOrtives 1 :Le stpor.t ildéal. d'am·ès M~· Mi·!Jioud, .;epvi r>ar HJH' presse comiJ>Iaisanf.e et est l'adivité rqui tend lr p lus dirwcir· oulra'llcièrc nour:ri<t l''arwgance et l'in· mont à unifier l<'s nuissm1ces <r"' l)êh r ~llhor.dination d'ans ]a vi ~ familiale. sans mutilation ni d iSproportion . JI S1gnatlC'r les dangers d'une pratique disc~plline la f()lx:c lilbrtemcnt 'f)our la d'a illeurs t'X'C O]tle:nte t"n elle-même. ce faire sei1Vir à des fins CO'I1S!Cie.ntes. rén'est pas en vouloir la sUJppre"Sion. fléchies M: cotnliilrunes. mais le reldressem.ent -~la revieut à « J.i&:luire snn rn·POS ·r<>ur que le spotct conserve 0 11 re- en une ume seiWitude :., à l'eXientnlr d<' pr<'~nPe s:l v<lLeur êdiutc::J.ti-ve, il faut S. Paul. e~ à respecter les lrois barrirquf' !,Amr dr ]:1 culilure IJ'hysiqtue snit res rawelées var 1il J.eHrr roaertivr la r"l·btTr (fe Pâme.» N 'esf-oe pas 1-à dt"s flvtêoures suissPs en 19'16 · Ir ~ens cio.c: tparoles de M. Musy: « La Ne mettiez pas le co•np•s au-<Ioessuo,; dr ooncé'iption V•raie die. l'éducation physi· rl'âme. que doit 1pmtég;er noire j1eunesse con\Ne •cultiv{'z IP.as le conp<> au délritre le gr arve ·dalllg:er « ldu SJ)ort :pour 1c mm t <fe JI âme. sp011t » . Le ~po:nl doirt rester un moyen; Culrtivez le COI1pS JPOUr l'tâme. irl dlé\vie tiës qu~H a ~a :prérention d'e de'Venir un owt. :. . l

a.

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ECOLE ~ f4 fi • PRIMAIRE tl(

ORGANE DE LA

SOCI:ITE V ALAIS.A:Ilfl D"BDUCA TIOB SION, Sept.-Oct. 1925

REGLEMENT concernant la Caisse de retraite du corps enseignant primaire du canton du Valais

t e.p tions srooialoes et les condiotions de Ja vie actuellle ; 1\Tu .J'art. 24 d'u défcret Ç:u 24 nwem· bne 1906 oon>Cet'!llant 'la .ca.isse de retraH.e d'es instituteurs et dies institutrices; . . 'AiPrès aNOir ent:endlu la COODitllJSSJon •cantonale de la caisse d,e r·etraite, ain· si que les sodétlés va1laisann:es d.~dlu­ rca ti on des dieux p·arties: du '(lanton; !Sur la ,pr~osition diu D'éparrtement de !''Instr uction pulbnique;

L'Ecdf.e Prùrtai!re .a rc:r:u atgir dans Œ'intél1êt du persoomea en:se~gnant e:n satori'fiant une ,par:t~e considéralble du tp:rrés;ent numéro ,à la rpulbllitcation du proij et de r~ernent de Joa caisse de retraite 1dlu ·aonps ense~gÏnant :primaire ~· alaisan . En etlf.et, ~e personnel ensei,~Znant sera llliJIPelé à discuter de ~tte Arrête iTTIIPortan t·e •q uestion en A~SSC~tDihlée gé!. But et siè~e de la caisse néra!le suivant oommunilqué d' autre part. Il est d.onc d?ahsolue nécessité q.uf' tArt. 1. - La Caisse de r.etr.aite du tous loo intéressés !Puissent prendre COllP& ense~gnéllllt 'Primaire du Canton 1 ocoonaissance dlu règlliement avant cet- l du Valais jouit d!e b personnalité jute réunion. ,p _ P. j ridilque. ~ w; ~ rBle a son siè@e à Sion. Art 2. - La ca.isse a !POur but d'asILe Consoeil d'IEtat dru Canton du j ·suver ·ses · memlbres contre 1~ ronsêVa·Jais, !Voulant mett11e !•es pMsions senvies 1 tq·uences éoonom~ques de l'inv.alDdité, de au persoooel ense~gn.ant en 'harmoni e tla v·ieiJJ.l.esse et œ la mort, cel·a oonfor· ave,c J.es t;r~aitamehfs peJltlus, Les con- ' mém~nt aux dlisu)ositiüns d-après :


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Il. Orr<anÏJSation :Art. 3. - Sont tenus de faiu par· tie de la ·caisse, les instituteurs et les institutriœs primaires, munis de bre· vds tdéliJvrés par I~Etat ou reconnus é·quiva.looils. La particU>ation est facultatilve .pour le personnel é!jpjpar.tenant à des con· ·g:l1êg.ations reJ.~gieus·es. ILes instituteurS' qui dirigent des ocou.rs complémentair-es oantralisés seront aldlmis à la Ca,isse s·'iJs ont enseigné dans les éc<ll·es· Plrimair.es pendant 8 a111s au moins. !Sont {tg"adement admises à la caisse l·es maîtresses d~ouvrage qui fondion•nent IJ)·endant 4 jours au moLns par semaine dans les é'Coles IJ)rimaires pulb!üques. 'Mt. 4. - Peuvent être assimilés aux instituteurs et ins.tituk·i<:les des écoles !Prilmaires : a) les !prdfesseurs des écO<les norma:les; lb) 1es insti-tuteurs et les institutrr-ices 1fa·i sant déjà partie de la Caiss~ ajp!pte1és à ensei,g1ner dans Jes écoles moyennes ou sUjpérieures {fe l'Etat ou sub· ventionnées :par lui ; 1c) "les instituteurs et les institutrices enset~nant dans les êco1es primaires 1ibres. Art. 5. - Sous reserwe des cas d'inva·lid1té, de ret'faite ou de décès, l'assuré qui :renonœ 'à J'enseignement ces-se, .p.ar le fa.it, d'a!JJIPartenir à la -caisse. lJU 1ui est rornlbou.rsé, dans ce cas: a) le montant de ses versements. sans inrerlêts, en cas de démission vo-

!Cette di~position est éga•lement a1p. n1lüoalble aux institutrices quittant 1'-en· seignement pour cause de mar-iagoe ou de profess;on religieuse; · c) le 80% de ses ry;ersements, sans intlétiêt, en cas de révocation P'ar suite de faute grave. IDans' tous les cas, J.es contrilbutions d·e nEtat ainsi :qrue leurs inté~êts et le suJ1pllus de ceux :prolduits: par !tes contri•butioos de l'assuré rœtent a:c:quis à la caisse. Art. 6. - Les membr·es de la caiss~ •qui ·rC~Prennent ·!·'enseignement après l'avoir quitté ;peUJVlent être réintég.rés dans Ieurs diToits vis..là""Vis de la caisse, -en r-estituant ~es vacr:eurs qu'ils ont touchtées lors de leur sortie, augmentées d'un intér'êt de 4 o/o. ISeurles ~es années de service pour Iesiquell-es il a payé dies p1"ianes et praHquê l'enseilg'nement sertvent à étabilir les rprestatioos de la caisse. Si, a:près 8 ans d'ens~ilgnement, un assur·é vahde n':est .p as confirmé dans ses -Fonctions et ne trolllV1e ·ensuite pas de ~aœ -penldiarnt tlii1 tettnlps prolorrgé, i.! peu.t êbr>e d'i'@ensé de ses !Versements rpenldlant .cettie !P'érioldle. H en· est d~ miême •en cas de ma'laklie pro·loogée ern· !f.l[êchant de faire farce aux prestations dues la caisse. 'Cette dispense ne J)ettt s'étenklre au !delà de deux ans. ti.Jes périod.es !Pendant lesque11les te 1paiament des cot·isations est interromIPU n<e coantpteront pas comme ;:~nnées

lrm~ai~;

~A1"t. 7. La Caisse ·es·t alimentée 1par: a) l-es r-evenus. de s~ capitaux; lb) les ·contrr"i:butions d'e ses mem!br·es; :c) les rprestations de l~Etat; til) 'l'es 'dons, iegs, ettc.

lb) le montant de ses V·ersements awgment<és des infé11êts sim!PLes· au taux :de 4l%. en cas ·de 0001gé donné par I'·E~ tat, sans qu'il y ajt ·eu faute de la part du membfle de la ocaisse;

a

~'-enseignement.

III. Re$Soarces de la

Caiss~

Art. 8. -- La caisse est fr:anche de tout im:pôt cantona~ et communal. :Art. 9. - Les fon!ds de la caisse sont garantis .pa·r •l"iE•tat. Ils sont pLacés à J;a Banrqwe •cantonaile au .taux le .plus arvant•ageux, ou en tita-es de ]'·Etat du Valais. ,AJrtt. 1O. - Le.s oontrilbutions des mel!l1lb res sont : :t) le 5 % diu traitement annu·el· ~!}) •le 2'5 ·ro. die· oha.qu1e majoration de la ptrÎin1!e d~âlge, mais lia I)Jtfemière <.!11I1ée sewl•ement où oetile-ci déprloie ses effiets. rLes cotisations seront retenues à la fin de çha·que mois sur 1la part de traitement ser1v1~ rpar l~Enat. .Le maxnmllJ111 du traitement assuré ne diipassera ni pour loes -cotisations ni 1POU1" la fi~a·tioo diu droit des pensions ·le tr·aitement o:ilf~ciei d'es é~o].es :primaires. D3111s œ tr;aitement sont romiPrises les rutnocations qu.elŒes qu' eUes soient. Le memlbre ·qui a ver:sé quarant.e cotisations est di~·ensé ode toute contribution ultérieure. Art. 11. - L"Dat ipa4e à fa caisse ·un sulbside éig'al au montant versé par les memibr-es de la ca isse. Toutclf<iis !"Etat est di~ensé de toute contri-b-ution •pour les membres dlési!!llés à l'art. 4 litt. h ·et 'c. Ces memlbPes ou l~eurs emjpil.oy>eurs payent }ta totalité dies prestaHons :pnévues. ;L ~Etat s'a.cJq.uitte de ses 1pr·estations ~ la fin de oh31que mois. La lf)arl dle ·l"E-tat se callicule a·ussi bi·en sur ·J.es traitements que sur leutr awgmentation éventuelle. ILo·rsoue les memlbres sont tenus à Ides intériêts, J~Bat les lJénéfkie dans la même JPP~rtion. IV. Prestations de la caisse 'Art. 12. - Outre Jre remboursement

des ·cotisations 1prévu à -l'·ar.t. 6 les p!l"estations de la ·Caisse sont les sutvantes : 1. les indemnités unitques; 2. La r:ente-invalidité; 3. ,Ja ren t·e-<v.idltlesse; 4. da rente des VlelliVes et des veufs; 5. la rente dies otlPhelins; 6. aa rente dres parents. \Art. 13. - A .dJroit à une l'lente d'in:Yalidité tout assuré qui dwient incapatxJ.e de oontinuer I'ensei1gnement -par suite d'accident ou die mal:a,die. L'inval,iidité doit être constatlée par un mêdecin dés~gné à ~Cet ef.fet par 1e •wmité de Ja caisse. iArt. 14. Lor~qru'une invali.dité 1partielle elll!Jllêche Pintér•essé de remplir ses foœtions :tourt en ~ui penmeHant un trav.aill capalble de lui assurer une situation êquivall·ente à c-elle dont i'l jouissait dans ]~-enseignement, <la pension sera diminuée dans une mesure équita'ble, à fixer ,pail" la c0011111issioo de 1a :caiss•e sur le préawis d'un médecin. .L'invaBdité est censé~ continuer aussi longtemps que le médecin de la caisse n'aur:a pas permis au sociétaire invalide la r1:1prise de ,]'ens·eignement. tArt. 15. - L'assuré ·qui a caus·é à dessein sa propre iTIICapacité de tra'Vail rp~eut être dêclaré tdèahu de ses dr·oits. l.J'>...s contributfions pat" lui versé~ restent a1oquis.es à ·La •caiSse. Toutefois, en cas de d~ès, les .prestaNons de la caisse -en fa:veur des ayants.I.Ciroit ne sont ,pas réduites. ·Art. 16. - Dans J.e cas où l'invalidité ou •le décès sont causés par un tiers, l'assuré ou ses ayant&-droit doi:vent céder à la caisse 1leu:rs 'dr·oits contre les tiers, sous peine de p·etldre toute indemnité ou rente ~ la IPart de la caisse. IL'in~·emnité tperçue, du tiers, drev-i•ent la pŒ'CJipriété de la caisse IPO.ur autant


68 1qu'el1e est infér,ieur·e ou éga,1e à ceLle qu',eJUe-même .a versée. Si eLle lui est sutpérieure, l'~céidlent revient à l'assuré ou à ses ayantsdoit. . IAirt. 17. - Si un sociétaire assuré devient ilwalilde au cours des 5 premières années d'assurance, la caisse lui seriViPa, sous résefiV,e des dispo·si· tioos die l'alli. 14, les inldemnités uni•ques suilvantes : 1Au ~ours de: 1La IP!f.errt:ière année, le 50 l)'o• » deuxième » ae 70 9-"o » troisième » Je 80 %; » 1quatrième » le 100 % » ICÏnlquième » le 125 7o <le s1on ]rait·eanent oallcu!Jé sur 6 mois d 'enSJei;gneiiilOOt. (Moyennant cette indemnité, la caisse est dley;agiée de toute aubre oblig.ation à l'~,rjd d-e l'assuré ou de ses ayants-rlr.oit. - .Art. 18. -:- Si l'in!V'aiHdité survient arprès l'eXjpi11ation de ~la 5me année de son atdiiVité l'e sociétaire a droit à une 1pension d'invalidité fixée d''.après l'é· cheJme suwante : 'Dès la (Xme année de seiVIi'ce, le 30 % Dès la 7me ann~ de s:etw~ce, '1e 31 % 1Dès l•a Sme année de servi,ce, k 32 % Dès la Sme année de senvice, le 32 % de 'la moyenne elle son traitement annuel t<>u!CM !Pendant son aclilvitê; et ainsi de sutte, c'ha1que année 1 lfo die p]us, iPOU~ arriJv,er à La 39me année ldle sertviœ au 63 % ·et à la 40me an!Ilée au 65 lfo. :Art. 19. - Tout assuré â)gé de 55 ans et toute . assurée âigèe de 50 ans \PeUIV>ent cesser 'leur adivité et se mettr~e vol'ontJairtfttllent à la retraik ou Y être mis d'Qiifk.e ,p ar 1e Conseil d~E­ tat. \Le se11V•ilce· de la :pension ne corn~ mencera que Œ orSiq!Ue l'a~ré aura ces! '·ense~gnflllli61lt.

IA!rt. 20. - Les sociétaires retraité& <touchent une pension dont 1loe montant est cailcu·M seLon l'{khel.,le fixée à l'art. 18. A·rt. 21. - La pension commenœ à courir aveiC le mois où cesse le traite. ment. IA11t. 2•2 . - En -cas de décès de l'assuré, pensionné ou noo, sa Vleuve a droit à une rente s'ëlaroant aux 2/ 3 de celtle qui reviendrait à l'assuré sur la :base de ses aniJJées die ser.vice et d'a· rp.rès l'êclhe:lle étéllbiHe à 'l'art. 18. 1Si la v~euve ·est d~.1u-dessus de 20 .ans p•lus i'euœ ·que [e mari, sa r·ente ser.a l."'éduite au 215 9fo. En cas de décès de l'assuré dians les dn1q !Premières années, l'inidemnité Uni· ~que v·ersée à J,a veUJV,e est! de l:a moi· tié die œlae !Prévue à ;J'art. 17. iA.rt. 23. - Charque eDitant mineur reçoit, ju~q u'là 1~.3/ge de 18 ans révo'lus, une 1 p~ensiorn d'oilPhelin dtu sixième die ~a r·ente ma,tern.elll<e ; toUJteJfois, s'ill y a 3 enfants et :plus, le tova!l. des ~sioos d'onpheJins ne pour.ra dépasser le 50 % de cette dernière rente. Ad. 24. - La r.ente sJellVie aux orjphe~ins est doUJblée: 1. si 1.e ,père et la m~re sont tous ,deux d.OOékiës, dès le décès du con1oint suiWwant; 2. s'i.Ls sont délaissés par leur mère, dès que. tpour 1ce motif, cellle-ci est !déchue die ses droits. IOans l·es deux 'Cas le max,imum sera la rente dtu 1père. iAirt. 26. - IQ n'est ,pas aJi1oué de 1pension a·ux oJiPhe!lins nés 300 jours et rplus a1vrès le déloès ou l'entrée en jouissance de la pension de la part de a'assuné. ILes rentes des vewves ~et onphelins commencent à cou!J:1ir le jour où le tr.ai·

69 tem,ent ou la pension de l'assuré <;essent.

tArt. 26. - Le d'roit à la pension de la vewve s'éteint: 1. si- I'assuné, lors de son maria.ge, était dëjlà 1pensionné ou âgé de pLus dé 55 ans. Dans ce cas ~es ollPih> eiins n'ont églalement pas droit à tliile pensil()n; 2. si 1·a v~eutve vwait s~parée de son m.ari; 3. si la v<eUJVe nélg1lig·e J'entr.eti·en de ses enfants; 4 . si la vewve se remarie. IArl. 27. - Si le d-éfunt était v·euf ou ·cëlilbataitrte sans .entfanrts, !<es per· sonnes dont il était le soutien légal ou eff~cti~ ont d["~oit à u111e indemnité unique IJ)OWVant s'6l<Wer au 30 % des cohsat.ions versées par le dléfunt, et sans intérlêt. •Art. 28. - L'~oux sutl'IVi!Vant d•une institutrice est assilmL1é, au .point de IVUe de ~~a caisse, à la vewve (JP'un insUtuteurr. ISes enfants bén6ficieront drune r-ente ~quilvalente à ·celle prrtWue pour les o11phelins de IPèr·e. lAit. 29. - Les 1pensions seront payées IPalf quallit, à ila fim die chruque trim.1estre. ,Art. 30. - Le droit à •l'assuran,ce, de même que les sOIJtlJIDes !Payées à ·ce titre, ne peut être ni saisi, ni séjquestré, ni cOOJl{Pris dlans la masse d'une faillite. Sont nu1Is toute cessi<>n et tout eng,a,gement d!u droit aux prestations de _ la ~caisse. V. AaministraJion de la caisse 1A:rt. 31. La caisse est administrée, sous l'a htaute sullVIei'l[anœ du ~par­ tement de l'Insbruciion -publique et .Je contrôle des mem'bres die la caisse, :par une ~commJ.ission de sept memlbres, dont le Prêsik:lent et 3 meml>res sont nommés par le Conseill d'Etat et les

trois autres memlbres ,p ar l'assemblée générale d~ mean'bres de la caisse de retra ite. L-es deux llangues nationales, ile cOllPS in!Wectorall .et le [lersonnel. ense~grrliant ma~ouliim et f1éminin y seront autant ~que possilbile [lt1,Pr'ésentés. 'Ar t. 32. - L~Etat et Œ'.Assemrblée générale des memlbres de 1a Caisse de retraite :pmcèldent, tous les 4 ans, à la 'nomination des memlbr.es de la Com.mi,ssion. IArt. 33. - L-es memlbres de la Commission élus soit par le Omseill d~Etat soit tpar ~'assembLée générale, entrent en fonlction d'ès la fin de :J'ànnée où s'.est fiaite leur nomination iArt. 34. - La Coiii11Ilission siègera au moins deux fois par an, sur ·COTI· "o:ca tion de son bwrea u. 'Art. 35. - La Commission a les a ttrilbutions suw.an.tes.: a) ·e~l<e dirige les adffiaires de la caisse, gère ses. fonds et traite toutes ~les questions q.ui ne sont pas ~écialement réservées au Conseill d'<Etat ou à 11Assemlblée gén~aJl.·e; lb) el'le choisit, tous, Jes 4 ans, dans

son sein, un secrétaire et un caissier. Cette nomination se fait à la majorité .relaüve : les fundions de caissier et de secrétaiœ IJ)euvent être cumulées; 1c) ellie v~eïne en g1érÏéra[ à la stricte arr:w-Hcation dru pl!'ésent règl1ement; di) .e~te transmet, chal(lue année, au Conseil d~Etat, aNe!c son r<lj~port de gestion, le IPr.ocès-werjbal des délibérations de l'assamlblée générale. Art. 36. - Le Oonseil d'Etat prononce en dernier ressort sur ~·a,w . ro~ bation des cOIIJliPies, ainsi que sur tout recours ~qui lui ser.1it adressé. 1Les recours ~ont IP'aawenir au Consei~l d'Etat dans les 20 jours à partk cJie la oommuni,oation faite aux in· téressés des compte& ou des décisions prises. •


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·Art. 41. - Pôu.r cause di'in~gulari­ ~té, et sou.s rése1w.e des dilsipüsi~ions de ra nt. 36 du Rèjgl~rnent, la Commis. sion 1peu.t névoquer le .Qaissi.er et pourvoit à SOIIl fenJ.\Pllaœment; aa réJv·ocation sera p,rononcée ·s ans pr·éj uldice des autœ:~ !Peines IP'f!év,ues par l·e. Code ,pé-

·Àrt. :37. - Le-S va,cations des. mem· .bres de la commisskm sont fixé~s par un ar.rêté du Conseil .d1Etat. 1Art. 38. - Les décisions de la Commission ne sont v.alahl·es q:Ue si trois membres au moins ass.istent à la séan·

ce.

nal A11t. 39. - Le .caissier •a les obli· g1a1tions suivantes: Ant. 42. - Le caiSisier a la ga~e a) il d!re&$e et üent à jour la liste de'S ar.chiv·es de ·la Qaisse et 'tient: des membres de la oaisse; a) · un g.11and-liNTe, lb) iJ :perçoit .les IOOIIlllirilbutions des lb) un livre-joumall, m{lJJ])bfles, la c<Ytisation de oha:que mem· c) un .tiiVr·e à souche.9 pour la per· bre, retenue sur ·le traimement servi CEIPtion des contJriJb.utio:ns et ·le paie· pa!f l'~Hait, et 1a IPaTit qui. incombe à ment des remJb.ournetmemts et pensions ce d~rnie.r seronJI: versées d1r-eotement dl) un li•vre.,r.egist.r,e des doil1S, par lia Caisse d'IHat à la Banque oanc) un livre ,dJes cotisations, tona·le; rf) un a1we dies pensions, c) il gère l'es fon!Qls1 de La caisse et 1g) un iÏIVI11e des renboursements, tient constamment à jour le com;pte h) un rt1gi~tre matr~cule des sociéde ·cha1que memlbre; ta·1n~s, portant outre les p:néno.nis, dl) il1élldresse, tous 1~ 4 mois, aux noms, etic., du so.ciéltaire, l1a date de memhres de la oommisstion un :nawort son au·torisatio.n d~ensreig;ner ·et ceile sur l''élla t de ·La Ca iSSJe ; , de son brevet de ca~aCÎité ou d'un bre.e) ill fournit, le 1er j.anvier de ch:a- ~ vet ·équ~vaiLenrt, et enrfin celle de son que année, au présiJdenlt de la commis- entrée .dans l"en&e~g,nennent, âe sa sorsion, un état nominatif· de tous les tie,, die son oe:xr:lusion éventu-elle ·et de memlbfles, irullilquant s'i'ls somt mem· sa mise au bénéhce de t.a !Pension. A.rt. 43. -- Le secrétaire ·est Sjpéciabres acttfls, démiSISionnaires ou pen· 1ement ·charglé : sionnés; ra') dJe ffldj,gey 'le I]JfOtOtCOile dJes séan· If) il poulf1Voit au !Paiement dies pen· ~ •sions et remlbouTsettnentts decildés par 1ces die 1a commission ; lb) 1de tenir ·ha corr.es!Pond•an.oe; la Commis~ion; ·C) die .1a r~dadion dies r.a!lJIPOrls. 1g) il veiLle tout S!pléciia1ement à fexécutiOIIl des ra11tidles r~1ement.aires préa!Vis, eilc. de la Commission et, en relat~tis aux cotisations, reiillbourse- giénéraJ, die toutes les écrrlures qui ne sont' 1P1as attdbuées au •caissier. ments, :pensions, ellie. ; Arrt. 44. - L'assemtblée générta•le se h) ia boude 1·es coiffiipies de l'année au Jil dé·oembre ·ffi l·es rend à 1a Com· réunÏit au moins une foie p:ar an sur mission au !Pnus iardi 'le 1er fétvri·er Ia convocartion du IJ:>r~sident die la corn· mission; eHe est présidée 1par :te prëst· suivant. .Art. 40. - Bn glélr.antie de sa ges- c',en t die ceJile-ci. 'L'.assettnblée a .tes ai!trillmtions sni· tion, ·le .caissier dêpose ,att!Près du Cons·eil d~E~a~t compm.ent 1pour les a.gtréer Vlantes: •a) dle ~aH :choix de tro.is m~bres des srûretlés juSqu'là concmrence de f,r. 2000. • de 1a commission; 1

·b) elie examine la gestion de la comJflliSsion cl: ~t.es ·cOIITljpflies die la .cais•se. A cet efifet, ·el'1e nomme ·oha.que an· née deux reyiseurs des CO!IIllPtes et un stljJWiiéant. Geux-,ci ex.aminoort: 1es comp~ [es annuels ide la caisse et présentent à 'la .commission et, :Piar e!He, à l'assetn· bilée gimérat.e, un rawort sur ~e résultat de 1·eur COI!ltrôk 1Les reviseurs peu~ent être dés~gnés' .en deh.o.rs des men11bines de la caisse. L'assembl1ée glén.ér,<de peut 1prrésenter .au Conseil d~Etart Ie·s Olbserw:a~ions et ~es .vœux que lui· sll!gJgèr·enait la gestion de ~a caisse et des cO:ITIJptes. Alrt. 4'5. - Ajprr-ès1 [es 5 IP'r.emières wné"-s de son existence, .Je,s basie;s m:athlém aHq.u.es die la ·oaisse devront êtrre examinées l{)ar un ex)p.ert Dans. La suite oet examen .aura ·li·eu au moins tous lœ 5 ans. S'il réswlte .de ces examens tetcluniqués ·que la caisse est à même d'étendlr.e ses btenfaits le comité pourra ,p!fMrter au Conseil d''Etai dies pro[>ositions y rdahves. V1. Dispositions spéciales et transitoires Allit. 46. - BaiVoir dies instituteurs et ·des institutr~oes au)près de la caiss·e de retraite o:I1di.naù:11e, créée par le .décret diu 24 nov1emibr.e 1906, pour autant qu'ils s<mt en aiOt:iiv~té die ser.virce, doit servi-r à •constiJtuer ·Ieu.r fonds atliP'rès de 1a Caisse réorg~arrli!sée suiiVlant 1e présent ~ement. Ces memlbres ont la ~aJculté de corn· p:Délter 1\eE" années de s,e11Vi1ce qui ne seraiJent !PalS c<nwertes par .Jeu.r a.otii a"Uiprèisr de randenne caisse, en pa)'lant ·La di':liféreiJJae néoessaill.ie à ·oet edl~et 'd1ans le délai de deux ,ans au plus tard dès1 •Ja mise en vLgueur de la nowveHe on~an isa ti on.

1

A ce défaut, ills subiront, 1-olfs df~ !l'entrée en jouiiSIS!anœ des indemnités 'ou ~pensions JPrétvues, une rélduction p1rqpoJ1tionndle à ila rdi!NéreiliCe exis· ·nant entne J.e fonds in:Siari.t en Deur fa\neur en pdnc~paa cl in·têriêt.s ~t .celui 'qu'i1Js a.uraient eu è constituer en ver·tu dies JPrésenmes diSJPosirt::ions. tL~E-tat est di~ensé de toute pres!lla· tian pour le r,aehaJt des années de serv1ce dies membres éllotu1e1S ·de 'la caisse. Sa JP<ànt sera fPDéJ.evJ6e su:r le fonds de 'réserMe de Ilia caisse. IA·rt. 47. - Les institu.teUJrs et 'lieiS institutriœs .en adivibé .de se1wi1ce qui ne fon.rt p·adie d'aucune oaiSSre de lf·emaite, ont la f.acuilrté (dialll!S 1e déLai d'u· 111e a111111ée à Jllartir die l'entrée en vi· gueu1r du présent rèig:lem.oot) d',adlhé· Œler à Da Caisse réonganisée et de dlé•tierminea_- palf lewrs V!ertsemenrts le nom· ·hre d'lanlflées de sel1Vioe qu'ms rdësi.Jlent raJchreter (•jus!qu~à •CO.ll/Otlifr;enœ de 10) 1Le Gonsei~ di'ErtaJt se réser1Ve toutefois la lilbr·e latJl!PHcation die la di~osi· tian d~doosus, ainsi que '!:a ilaiCulllté d'échelomer les pai·em·enil:s à sa ohaiJ1ge suiiVant le nombœ die d'ettna.ndies ·qui lui seront axilf;ess.ées. Alnt. 4.S. - La ·nouiVeTile caisse insti:tuée en venbu du !J)Ifésrenrt lf·èg1lement es1t mise .en JPOSSiession die touJt ·r.a.atif d·e La .aaisse fond/ée paif le décret du 24 'noVIei!Illbr·e 1906; elle en ass111111e toutes IJres ch.anges dans le sens du nouveau r~glemelllt. Les pensionnair·es éllatueis bénèfitienlt <:Vooe pens1ion d''iajplrès JJes basres du [JJ·résent rèlglllf.'anent, à JPa'ftir de sa 1mise en 'Vigueur. Art 49. - Le 'Présent règ;teme111t ne modifi1e en- rien les drsjposiltioll1s du décret du 24 nQIVIeunlbtl1e 1906 concernant 'la ·aaisse ·de .ret1.1aite 51Pêcialle. ~

."

_;


73

Gestion de la Caisse de retraite ordinaire du personnel enseigtiant pour 1924

Assembl~e génkrale extraordinaire aea membres de la caisse ordina.ire d.e retra.ite du personnel enseignant primaire

Au premier janvier 1924, la fortune de la caisse de retraite du personnel enseignant se montait à Elle s'est' augmentée : 1. des cotisations des membres 2. de l'équivalent de l'Etat 3. des intérêts Total Fr. dont à déduire : 1. Payement des pensions 2. Payement des frais généraux 3. Payement de l'Impôt fédéral et frais 4. Payement des retraits aux sortants Fortune nette de la caisse au 31 déc. 1924

506412 95 19567 15 19567 15 25732 50

4834 2781 45 509 35 5911 110

,-

64866 80 571279 75

14035 90 557243- 85

-

Cette valeur est représentée par le Bilan suivant : Banque Cantonale : Dépôt à 5 /~ % 24 Obligations à 4 1/ 2 % 1 Certificat de dépôt à 4 3/ • % 1 Compte spécial à 4 3 /• % Emprunt de l'Etat du Valais à 6 % u1 Compte de dépôt à 5 1/z % ,. "' " no 4282 à 4 1/2 "' » » de 1924 à 5 °~ '" "' » de 1924 à 5 1/2 Compte-courant Caisse d'Etat Assurés de Ire classe ,. ,. Il:! ,. 1

,.

,.

Ille

~

" ,. IVe Pensionnés Réserves

,.

Sommes égales

ACTIF

PASSIF

200000 24000 40000 35000 45000 40000 80000 20000 40000 24578 50 8665 35

557243 85

.Les mel'Ilkes de la oais·se soo t convoqués à Sion [e 29 octoibr·e counnt à 14 h. à ,J''flcolie Nonmatle dies garçons aNe'C . l"ol1dlœ du. joll!f su~vant : :Di·scussHm du proJet de rt1g1le.ment conoennant ~a caisse de r·etr:aite. ,Le personnel enseignent ne faisant pas /parUe de la .caisse, mais d'ési:rant 1 y enrf:r,e.r eSt 'V'i'v~ent iiliVité ià .assister à cette reunion. !Nota. - L'IE~at et la Co11001.ission 1poursuivrant enwne en œ moment 1'~­ tude déH1oate die Ja question des années de .ra,chat, cette ,qiUJesüon sera soumise dli:reiotemen t à 1'.assemb[ée génér,allre. La Ca;111J11Aission.

L'éducation de la jeunesse par la Sainte Eucharistie ,...,

176793 36335 46733 159682 51262 86435 557243

75 85 85 80 35 25 85

iiiiiiiiiiiiiii

Pour extrait conforme, atteste : S. Meytain, secrétaire-caissier.

Qui a la jeunesse aura l'lllVenir. Les ennemis diu Ohrist le sa!V'ent aussi bten que ses amis. PaŒ'Itout la jeunesse est en butte aux' plius ~r.an(}~ 1pér~l's, parce que l'adilvité inlassable dies im/pies est arr~e insensiblement à bannir de la vie puibl,~ que la mo:dlestie et la pudeur dhrétienne et à y introdiuire d·es mœurs et des 'coutumes ~païennes. Faut-il s'étonner a\près œla qu'une jeunesse sans exll}édenœ se laisse entraîner par ce couŒ"ant aux flots fangeux ? Ce n'·est donc .pa·s sans raison que les parents dtgnes de ce nom craigntCnt ~pour. J.e saîlut de lewrs en~ants. Y a-t-il un remède à cela? Qu'ils écout,ent ces paifoles de l~E~criture : « VeHlez et priez., - «SI Je Seügneur ne oâtit ta maison c'est en vain 'que travailtent -ceux qu.i la ·ljâ~issent. Si le Seilgneur

ne g~arde la cité, c'·est en Vlain q·ue veille celui qui la garde. » Dans l'éducation die la jeunesse surtorut, rien de dur able ne s'édilfie sans le Seigneur, rien ne se sème n~ ne se plante qui puisse iffwctilfier sans Lui. En outre, les jeunes cœurs ne ,peuvent s'abriter contŒ"e les illlf,luooœs n~astes qru'a!V'ec le secours du Seigneur. C'est ,pouliquoi, parents et édlucateuifs ·chrétiens, veillez

et

pr~ez.

·H faut que fédwcation i!)ar l'Euoharistie co.m.jplète et arahève l'éducation !PUrement naturel~e au moyen de la •communion fr~uente. Ces enfants, ces rvie11gtes, oes j~eunes ~ens dru t~ps des persécutions, où puisaient-Hs leur force et leur cour,a ge? Dans la communion :lirêquente, miêm:e ·quotidienne, le seul antidlote qui les pût présef!V.er de ia Hcence e:llfuénée des mœurs païennes. C'est donrc à la Table sainte qu'il faut amener notPe jteunesse pour ta réconlforter et I~eniCOuuger. La communion arp,aise la rév011te des passions, atténue 1es ra.va.~es de la sensualité et donne à la vo·l~nté le pli des bonnes ha'bituides. Cette arld.eur juvénile qui :bouililonne et fermente, reçoit d'elle <~la lfot1ce de vainœe l:a conctllpiscence et rde se .prémunir contre le péChé mort·el» !pOUT se servir dies prO/Pres paroles du saint PalPe Pie X. C'est une er.reur d~altifirmer qu·e la ICommunioo illrrélquente. ne dowe être 1qu'une ·distinction l'POUf queLques âmes rd'é1ite. La dorctrine du Olllfist s'y op/POSe d'ailtleurs. IŒ a dit dairement : «Ce ne sont pas ceux qui se portent bien, mais les malaldes, qui ont besoin du m&l~cin. » Et un il[usfu'e rpr.ince actuel de lr.Eigllise, le cardina1 Merder, d~ajout~r: <C'est fPŒ"édsément celui qui continue à trébucher rp·ar faiblesse, . tout en gandant siniCèretrnent sa bonne V·olonté, qui a douŒ)leanent besoin du


74 rélcomort de la ooanmunion iréquente. 'En lui, ~ veut Démoiglner de son ~i­ cadté comme médecine. Elle a:git lentement mais sûrement chez tous ceux qui sont îiJdèles à la ,recevoir.» On dit q:_ue la jeunesse est légè.re, ov;olage Soit' mais néan. et ·pts encore! moms eJile apporte au Dieu de PEu· cllaristie tme voJonté Ë'anche et un '~O:ur i~nocen~ ou peu s'en faut, quahtés qm mchètent bien dies défauts. Qui donc après oela, oserait e111cor.e s'<mP<>ser à la communion Wquente de nos cadets dans la vie? Ces âmes ne sont-eUes 'pas précisément les temrples. privil~iés de Dieu, où l'tW-anouiSsement dJe la g1râce rencontre le moins d'olbstacle? !Parents, êducateurs chrétietns au seuil' d'une année soolaiœ <l_éjlà 'commentcée dans nos oentres et ·qui va s'ouiVIrir à la TouSISaint ,pour nos camipa.gnes, redoulblez d"eilîorts pour que 1~ {)œurs des enfants qui vous él!IJtParhennent ou vous sont canifiés pour leur &tucation, se reD1)plissent toujours comme à la source d'eau viJve où Je dwin Rédem(pt.eur, ,p;lein d~alflfalbilité et de tendresse, aœueiLlit la Samaritaine venue rpour y puiser et 'qu'il voulait convertir et saUJVer. Considérons qu•il n'est !J)as moins consoLant de Ie savoir au talbernaol,e, vraie fontaine de salut, nous attendant pour ver-ser sur nos âmes les eaux de la g11âoe ·qui jailHssent jus;qu'à la vie étemel:le. Pensonsy bi-en, parents et écfucateurs chrétiens, !pour orienter toUijour:SI déWan~age notre j-eunesse dans la mei11eure VIOie en 'Vue de son IJ)ropre bonheur tertljporel et spirituel en mlême temtPs que ,pour la g1loire de Dfeu qui, comme le dif notre catê<:~hisme, nous ~ créés -et mis au rnon:ci1e 1pnur le connaître, l'aimer et le serwir, et par ce mo~en pafiVenir à- l'é~ ternire bienheureuse.» ·P. P.

Examens d'émancipation et des cours complémentaires IDu choc des tdées, dit..;on, doit jaiaHr la llooüèr,e. \Pr·enant vexte de cet adage un 'Vétéran se JPermet de soumettre' ici à_ l'a{W!rociation die œux _que cela intéresse deux iidées qu'il serait peut~ê­ tre intéœssant d'examiner et de dis· :euter. !En !Pifernier Heu il s' aJgirait des ·ex-amens d'éanailCÎjpation. . .A fira:nchement !Paaùetr, et sans v ·emettre la moindre critilqu1e à l'endroit des autorités scolaires oharglées de a:>rononcer 1'émanci1Pation o:n doit r·ecoomaîtr-e que Jes résu~tats de ces examens causent_ parfois des su,rprises, les unes aJgn-ea!Mes. (!Pour 1es eancres qui ont réuss'i à rf.aire résoudre les ~obiëmes ou réd~geŒ" le brouillon de la c~~itiQn par UIIl tr<>ip (lOlllJl~ai· sa:nt VOIStn) les autres désagn-éalbles (,po_ulf lies timorés, ch,ez qui >la crainte ne ,peut être vaincue et qui édh.Quent ma1llg;ré UJil,e a{JJ!pil~oaüon et dies connaissances 1PLus -sérieuses q;ue œl1es de leurs heoceux camarades). En !PréseDJCe ,de ces faitS, n'y aurait-ii pas a'Vanta1ge à éi!UJdier l'insti.tutiQn d'une « Commiss,ion dl'émanci!P.ation » com· rosée de 1'inS)pectew-, 'd'tJ.n mem.brt de la Commisswn scolaire (dans ]a ,rè~·e son JPrésiJd:en.t) de la cottnmune die l'élëve et qui a ,pu suivre celui-ci de près, et d'un .dêJléjgué très expérimenté du Déjpar·tement ·qui ;fonction· ner:ait romme ~~ dans 'toutes les corn· 'munes de même langue et qui pour· rait donner à ces ~amens une .aUure très unifowme_ Les comipOsitioo.s reti71ées à midi lors diu ,premier examen, Ua Commission pourrait peut-êtr·e re'VIOLr en IP.arUculier de :PJius pifes ·les cas douteux et, érl.entuelllement, a,près

délilbéraiioil1, retenir pour une heu:re :fo·nme cre .La G11ammair,e des écoles ou deux 1~ candidats ·qu'eLle jlÏigerait romandes du canton_ Nous aurioos O!P!Potfbun d'examiner de ,plus près. aimé voÎif qu,ellques-uns de nos insti.fn ce quj co111ceme les ~cours com- tuteurs eX!JYriauer leurs idëe's dians no1plémentaiœs, chaJq,ue maitre :qui en tr,e 011gane « .L'Bcol'e 1Pr1Ïmaiœ » . A a été oha11.1gé a dlû être fr31ru>é du peu 1part un judiicieux .article siglThé C. O., nous n'a'Vons rie;n. v,u paraîtr.e. Ced.a de zèle et d' ~pliJcation qu}y ~r­ tent, au d'élbut du coUtf\S surtout, cer- nous étonne. Aussi ~pér·ons-;nous que tains êlèivles_ n faut s'illigénier à trou- l'Qn ne nous en v01lidina pas d'eJOposer ver des lfl'fOIOéidés p00iagogüq1ues et dies ki qu~~q.ues-unes die nos rédllexions à moyens disciplmaires autres que oeux œ suq.et. /Nous voudrions: eJll/pjloyés à I'êcole ,primaitf~. Pour ces '1. Que ce tr-a'V.ai!J. de réforme die la ~rands g.aill:artcfs ,q,ui éliflri~V~ent au cours, la pÎ(p:e bien en vue dans wne .poche, Grammaire soit une œuvre lente réun chilflfon de .oahien '))Hé en deux fra- \fladhie pa,r cons~quen4: -ot chu.raJble: 2. Qu·e notre noUiV·eUe Grammair·e ter111isant, dans une au!Jr,e, av~c les délbri1> die oe qui ·fut un _« Auoc Re, soit Ïimjpr~ée de I'eS1Pfit qui nous est d'e l'~rit cathohque suisse et crues suissœ », la lêhe bourree d'es- mer: .1 • ' 1pi~gUeries d''un goût /l)llutôt douteux, . v.awatsan . 3. Qu'iLl soit tenu comjpte des di'iifi· hl faut quellqu'un et q,uellque ~chose .de très éne.ngvqute, s:inon les ,courrs com- cuités locaJles dans lesjquel[es nous nous [p!Lélmentaires sont uii s~ice pour Je .débat.tons ici en Valais: durée des ê· maîfire et une 1perte die teiiiJjp& P.OUr les colles : 6 ou 7 mois dlans ,la majorité élèves. Comme stimulaŒI-t et moyen des cas; classes su11dl11a11gées: 30, 40 discÏjpflinaitfe, n'y aurait-tl fPas lieu et même 50 élèves, a'Vec tous les .degrés d'enseignement; langa,g,e courant: d'e~aminer P.owor,tunité die or.éer dans chruque distrid, mlêrllle dlans chaque JPatois. 4. Quant à 1}a métlho:de, n'oublions 1Comtn1111I1e Î!llliPortante, un « CoiiJ's disciplinaire» d'·un certaÎ!Il no.mbpe d~eu­ 1pas que ce qui est l01g.iJquement l''Îidéa·l res ·qui amait Heu aiJ)tfès l'autre aux en tbéolfie ne i'est pas néoessairement frais dies élmnes 'les ,plus ,pa~esseux et toudours en pra~t~que_ Si le gr.ammai1es p1us illltliscipŒinés aVIec une très ·rien dl~d uit ses rèjgll,es de 1'étuide des ,forre .amende pour chaJqt.ie absence. textes des g,r·ank~S, élcrivams, ~ela est La sim1ple menaœ de cours sembll.a- 1-og~que, .puisque, or~eHement, la grammair.e scientJifiJque ne vient qu'a'btles. conduits éneiJgiquement l'€il:lk:Lrait d~pà serrvioe aux maîtres et 'Pius ~n­ IP~ès ,les œuvres d 'ar,t ; le français oore aux ma\Wiai,s élèves dont le nom- n'est ni l' Mo ni .PE$péranto. Geipenlbne, ce nous semble, dliminuerait 'J)eu ,dant nous ne saurions raisonnalbllement imjposer COOl/Piètement oe tr.avaii à nos tà peu. N. inst. _ 1) __ instituteurs et à nos élèlves, dlans tes CÎ!I100nsta[]OOS OÙ nOUS' nOUS UooUlVOTISDeux mots sur la Grammaire Pa•r comtétquent nous estimons qu'ii !Dans une dmcu~aire du 17 juin dler- nous :l!aut une g>!iammai:re a:vec dies rèni·er le ~partement die l'LnstrUiotion •gll·es jUid:icieusement et cLairement ·~or­ .aMait fait alPIPal au judkieux concours mulées, aœoiil/Palg-nées d'exendces a.pdJu, personnel' ense~ant tp<>ur la ré- IPfO!Priês. 1

1


77

76 5. Quant à la d~osition matérielJe des r~les -et des exeroiœs, nous seriœs d~aœotd! 1que •l 'oo p1ace les exencices <~~vant la règlle, qui semblerait ainsi en être ·La d!éldwotion logique. ,L'élèVe all!I'.ait !Par pà foocasion de voir la r~e .a(Wdiquée aiVant d'lêtre roligé die Œ'étuklilier, et Je maî.t œ se- venr.aH contmueUement fl~eler à I'eSIPrit ·qu·e danSe l'étu(Jie de :}a Grammaire l'e~er­ c~oe est tout aussi imjportant que la règlie, sin on ,plius. 6. NolliS somm~ d',aJVis que le même litvire doit oontenk et Ies règJles et les exerc1ces. Outne .que la chose est [plus «onom•ktue, e111e est aussi p!lus [pr.ati!que. 7. 5nfin, si i'on songeait à innroduire un manuel à l'essai, nous voudrions [que l'on tienne oCOOI(pte des dnconstanœs; c. à d. qu'·OII1 Ite îaSSte dans des dlasses où l'Otn rencontre la moyenne tle dlitîHcuM,és à tous [es points die vue, nomlbne des éllev·es, dielgré die dévelop-IPerrtent d:e la ·dlasse. IVoillà franChement eJqposées nos ~dêes; qu·e d'auwes membres diu personnel ense~gnant f.assent connaître les lems, car «diu -chotc des itdées jaillit la lumière». Aîmsi powrons-nous arri!ver à un résuLtJat assez heupeux, sinon satislf.aisant tous J.es goûts. Un professeur.

__.._

Jésus éducateur tL'on y:an.te beawcowp ·en ,pêda,gogie, !Comme .a·i,l•Leurs diu !1este, les maîtres •qui se distingu·ent par >l'iruvention de noufVI€l11es théories, q1ui, IP'féilend~on, IV'ont aEMger ia tâ.'Che des éJd!wcateurs .de la jeooesse. Un bon conseil certes, tpteut toujours pr.oduir·e d~heu11eux -effets, surtout s'il est basé sur une lon~ue eXjpérience et fortifié péllr l'eX~em­ ple. Eh bien! j·e omis •que l~on ne sau-

rait guère présenter à nos instituteurs un meiililew- modèle que Notre Seigneur jésus-Ohrist lui-même. Que le Christ ait été un educateur, nul ne l'~gnore: pendant trois ans et ldlerni il a p:nêahé les fouLes, c. à d. il a tMvaiJJl~ à îormer leur in~1tgien(e 1par 1ensel[gnernent -de la vérité, à fo.rmer lell!I' aœu.r paa:- l~~er10ice de la vertu. A l' âg;e de 12 ans d~là lil émerJVei.Lle les dro~teulfs juilfs pa['' la sag.esse des qu~e.Stw.ns et des r~onses qui soPtent de sa boudhe. 1•1 a aptpelé à Lui Œes enlfants, en dédlarant qu'là eux et à ceux qui leur œssem:bltent .<ljplpartient le royaume des cieux. Or l'a10quisHion '<lu ci~ et lt<~~ocroiSo9eiilent c;Je la, glloi.re de Dœu ~ 1a fi!ll a:ltime de toute activité êdu'Caflriœ bien COlillPfiSe. Enfin et surtout Jésus fut têdlucateur des AtpôtDes.

iPietldant trois ans et diem~ lU les eut à son école, et .de -ces homm~ rudes et ignoii'ants, J.1 en fit •les lumières du monde, I>es conq.Uiérants ~ es~prits et des cœurs. Sa tâche ne fut Jpas f~cile. Nous le voyons à ·la fin d:e sa vie terrestr·e adr·esser un reproohe à Phil~p­ pe, ·qui Lui demandlai·t de lui montrer le P~re: «. E·h quoi! voi~à si longliemjps .que J:e SUIS .aJVec vous et vous me demaru:Iez encore à voie le Père? Celui ·qui me voit, voit 1e Père. » UE'viangiIe nous :réJvèle tPl'UsieliJI'S f.ois q1ue les Ajpôfi'es n'aMa-ient rien 'COIIIIIPŒ"is à ce .que le dlilvi!ll Maitre leur aMait révélé •en t>clŒe ou teiŒe drc0111staruoe. Aux discÏfptles d':Emmaüs, Jésus ressustoité dira : « 0 holltlliTheSI sans inte!Llig.ence et oœurs ]lents à q;oire tout ce q,ue les IP.f.Ojphètes ont annoncé» . Ces tr.aits et lbioo d'autres q!Ue nous pourrioi)S relever dans! l'EIVa!llglLle nous montrent .que la râohe édwca.flriœ de Jésus ne d'idlférait guè11e Ide la nôtre. ûes A{pôtres « saJJJs .intelJHgmce »

n'étaient 1pas ex~lls d'autœs dé;fau~. Chacun avait 1_es siens. Nous ne par.lerons pas de ]~, que le divin MaHr-e a dû :pourtant comft>ller de pré~Verta!!JœS affin de ~e ramener dans la 'bonne voie: le malheureux a tout foulé aux ,piedS. Pienre étaoc vif, impétu•eux, plein de prêsomption; mais sous la cfirectian de Jésus, il .dieviendra· 'le !Pilote assuré, ne r-eculiant devant a:uICllifl ohsta1dle, inbrélpildle toudours, ja· mais décom.,a,gé, diri.geant la ba.rq.ue de !''Eglise sans que jamais sa fo i ne subisse des atteintes. Jean, cœur !Plus sensibLe, âime plus tenld!fe, dlevien:dra ]e grand contem,p'la·tilf qwi, dans son Evan~ile. jj}ollJ~era son ·reg.ard jusque !dans 1~ divinité et dans son AjpoiCalw>se nous dêcolliVrir.a: 1es soorets de l'avenir, cJle 'S. 'Mathieu, tout (\'donn:é là !'a[\l!'ent, iJ fera l'homme le plus dé· sintéressé qui soit ; brdf. de tous ses t11Pônres timikles et j:[>auches, Il en fera des .héros. des maxty.rs, des saints. Sans doute, Il a à sa diSIJ>osition ta grâbe; mais E~it doué d'une prrofondie ·et sûr·e psytchologie, Il .mait su diSioenner en dh'<~~CUI[l <f:eux ·les qualiMs naturetl,es domin.an~, et Œoin de les étowil:fier, LI s'est atrn'Uqué à les bien dir·~er, à leur laire r·endre le ma~i­ mum ·qUle 1'10n ,pewt en attmdre. C'est là une d~ qua.Iités: essentiell[-es du bon édwcateur, car l'iKMaJ n'est pas de dékuiœ la personna.Hté indti1Vidu€1lle de l'élèive IPOU!I' la •penlfermer dans un moune commun à tous, mais de les pr~a­ r-er à JpOIUIVoir renldre avec leurs aptitudes le JP1us die senvitces possibles. C'~st de quoi N. S. ]. C. a su parfaitement t€1nir ·COI!IliPte dans le Clhoix de ses aJI)Ôfu;es, INœ instituteurs n'olfllt évidemment pas la .possibilité de .choisir leurs élè1\l•es; i[s dowent a10oerr:>ter tous J.es enfants q.ui a.eur 'SOlllt [plfésentés. Cela

•n'eril,'P'Êiche ,l)as que, à l'e:x<emlj~le du divin Maître, ils puissent et doi·vent viser à déveloi()!Per les q:ualités na tutrell·es de J'en~.ant. Théophile. -()-

Allez votre chemin 'Vovllà une bonne devise pour quiconque veut arrwer au temre de sa route et voir ses efforts oouronnés de su.oœs. A:L1er son chemin. . . 'bra!Vement, vaillamment, comme un !Voyageur qui ne perd pas de vue le but à atteindre et qui ne cesse d'y tendre; •AIIIIer son ohe.min noblement: sans !Vaine !Parade, sans timidité ni respect humain; Mler son dhemin constaaœnent, n'oubliant jamais que • qui n'avance !Pas recule, et qui recule, s'expose à périr • ; nouSJ ne connais· sons rien de mieux qu'un tel programme. MaiSJ la lassitutle? l'accablement? - Contre 1a lassitude i:l y a la prière, qui rend à. n.otre paUIVl'e Ame harassie une vigueur nouvelle. Contre l'a10Cab1ement, il y a le Pain aéleste, qui forliifie te v01yageur et l'aide l parvenir au sommet de la montagne. IEn aJVal!lt donc! nous aurons l'éternité pour nous reposer. Le petit Con~i.L!er.

-oL'Ecole el l'hyglêne

1

Le hasard ménage parlois des rencontres amusantes. Un médecin qui, depuis. de longues années, s'est consacré à pr~ager dans ~e pUblic 'les notions d'hygiène, un vulgarisateur scientifique qui a écrit des OUIVI'ages volumineux et de nombreux articles de journaux, réi!W<>rte Hhistoire swante: A la rentrée des classes, j'ai mis dans un des .p1-us modernes l)'Klées de .Paris tm fil· 'lette Ide huit ans lWOC la conviction qu'elle y recevrait une instruction en rapport avec ·les progrès les plus récents de .la .pédago· gie. Or, voici la première faible, tirée d'un recue~l aJrolfOtbVé par .M. le ministre de 1'instrudion pu!llligue, que ~'on a fait cqpier IPu.is apprendre à mon e.111fant:


78 FAIBLE !Petite tnouahe noire Oou11mande, qui veux boire Mon lait blanc .Pauvre mouche inquiète Qui cours sur mon assiette En tl'letnb.Lant Ne crains rien: je t 'invite Tu peux venir hien vite Sa·ns remords, •Ma tasse en porcellaine Est pleine, toute pleine Jusqu'aux bords. Seullement, sois prudente! Dans c-:: lait qui te tente !Ne va pas, :Petite mouche noire, Tomber,. pour le mieux boire. !Morte hé1as! Je veux te faire fête !Prends donc ta gou"tte1ette S'ii! te plaît. 1Petite mouche noire Ooullffiande q.ui veux boire !Mon bon lait. Je l'ai COjpiée à votre intention. C'est admira!b!e, n'est-H pas vrai? Qu'en pense votre journal, lui qui, depuis des années, soutient la bonne guerre contre les hideuses mouches ·Pour moi, je n'en reviens pas. Apitoyer les enfants sur Jes moudtes cp~us redoutables que les tigres », elliCOurager les jeunes écollières à tendre ·Jeur tasse de tait à la iroq>e farcie des microbes les plus sales de la mouohe tueuse d'enfants! QueYle leçon! • Soyez bons pour les animaux! » D'accord! Mais pas pour les mouches qui propagent !a tubercUlose et les plœ redoutables ~idémies , prindpadement torsqu'ellles contaminent du lait ou tout autre alliment. • Comme ~1 ry a des gens ·qui n'ont d 'esJPrit que •la plume à Ua main, il en est d'autres qui 1perdent .t out ;leur eSJPrit en prenant Da pi1Uime.

79

Le baptême d'une convertie ----·-----

JL'irlée de la confession faisait trembler tout son être, car toute créature tremble devant l'inconnu. Et cerpendant elle était pleine de cow··age, la jeune protestante qui; ce jour là, a.llait quitter soa religion pour entrer dans la sainte ~ise catholique. C'est le s.aJtTiedi 18 août •1925. L'ég~lise sc dresse ma.jestueuse dans une atn1os,phère un peu grise et les hirondelles 'en siillant s'~· !lancent vers la tour connne pour cherolter, ellles aussi, un retuge dans la mais,o u de Dieu. iLihorloge laisse tomber deux co~ et pendrant que les derniers sons vont se perdre srur ·les toits voisins, trois jeunes filles pénètrent dans l'église. . . Que se passe-t-il donc? Quel est 'le but de nos trois visiteuses? En 3(RJ)3.rence eliles sont calmes. mais le cœur de l'une d'eltles hat •à se rom[pre. AgenouiUée entre ses deux corqp1gnes, qui elles aussi sont en prière, elle lève à ,plusieurs reprises son regard vers le gra.nd cruci.fix et ce regard est une SU!~!llic'ltion. • Seigneur, a.yez pitié de moih Puis elle se rep1onge dans Te silence. Soudain. un prêtre en surplis sort de )a sa:cristie et s'a!Chemine vers le confessionnal. Un grand so~~;pir s'éohaa:we de la poitrine de !a même jeune fille, puis i~qploran­ te, levant une dernière fois ~es yeux vers la croix, lentement eN.e aussi prend le même dlemin que le jprêtre. En ~ence de Dieu. rq>résenté par son humble serviteur, elle ouvre son âme toute entière. Quelle souf· france qtre la confession et en même te!t1)S quelUe consolation. Œorsque Œe p'éoheur est assez surnaturel jpOUr elaœr l'lhomme dans le prêtre et n'y voir que le Christi ... Sans donner encore l'abso1ution, le pr~· tre congédie sa pénitente. EUe se lève, va rejoindre ses cC~tqpagnes qui tantôt seront les témoins de sa conversion. ,To!ltes trois a:lom se rendent l !~autel.

•La jeune convertie s'agenoui~le sur un prieDieu et là, devant le Seigneur, devant 2 prêtres et 2 témoins, el~e dit un éternel adieu à l'err(.t- det;s laquelle eldt. est n~~ et la main sur ·les· Saints Evangiles, iure de demeurer tidèOe jusqu'à la mort à l'·Eglise dans laqueMe elle va entrer. Le prêtre alors lève la cen&ure de l'e~ommunication. Puis le petit cOirfège se dirige vers· la porte de l'l'glise. Quelques instants de silence! La jeune fille est pen:chêe 9Uf les foots-ba.ptismaux. La voix claire du prêtre retentit calme et sonore: • Si tu n'es p1s baptisée, je te baptise, au nom du 'Père, du Fils et du St EsJPrH • puis il donne l'albso~ulion: c Allez en paix et que le Seii11eu.r soit avec \OUS!» ILa cérémonie est terminée; l'âme de la oouvelle .oalttolique ~horde de joie, son cœur est plein de reconnaissance et ses lè· vres murmurent. • Toute l'éternité ne sera a)as assez lo~ue pour remercier le Bon Dieu de la grâce qu'il m'a faite en œ jour!. Marc SlranviUe. ---{)

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Un humble admirable = J'errais l'autre jours, sur les avancées rodJeuses de la côte bretonne, à l'heure où le reilux les prolonge en promontoires. que recouvre la haute mer. C'était par l'çrèsmidi d'un beau dimanche d'été, et j'entenda·is• descendre jusque sur les eaux apaJ~s les tintements des dochers quî ja1onnent les hauteurs, l'awe'l aUiX V~res• qui me pour• 9uivait comme un petit remords d 1être là à hlâner quand les âmes ferventes se rendaient à la prière. Et je dher~hais à exœser mon ,peu de ferveur en me disant que c'est aussi aiJier vers Dieu que de méditer dans la soli· tude et devant 1'in!ini. Que nous sommes prets à ~ter facilement ces petites capitullations de conscience! '

A la pointe d'un petit plateau tombant à.

pic dans les eaux, je voyais de loin se dé· COil/]JCr sur le ciel la siij,ouette d'un hotm· me qui, par instant, après un grand geste, se figeait dans une immooilité de statue. En m'anwrochan.t je vis que j'avais alffaire à un sirrwle pê.dheur. C'était un vieux Breton à la face tannée, au cuir salbré de grands plis, mais soigneusement rasé, aux dheveux 'blancs, mais dont le regard dlair avait gardé la hmière de la jeunesse, signe, à mes yeux. d'une â.me droite et d''lllle conscience en paix. Je m'étais arrêté atiiPrès de lui, a[près un salut de la main. S'anS parler, poilU' ne pas le déranger de sa pêche. Il me vit, inclina la fête, [pUiS ramena jusqu'à lui sa ligne dont l'amorce avait été mangée sans que la proie s 'enlferrât. iLe vieux ,p rit dans son seau des petits cralbes dont i1 regarnit ses ha.meçons. - Que Jl)êchez-vous 'là, mon bra;ve? de· mandai-je. - Des • viei!lles "'• :Monsieur. iLa vieille esot un poisson .qui abonde sur les côtes et fournit une V"ariante aux menus habitueOs de lard et de pommes de terre des riverains. Elle est d'tlille cltair peu estimée où :tJbondent les petiteSJ arêtes, sauf ohez les OOlrres pièCes où eUes sont plus dével~ pées et plus fadles ~ trier. En revanche, et!es sont revêtues d'écaililes. aux tons changeants d'aro!-M~iet, passant du bleu pur aux tons éo'la~ants de J'(jcre jarune et du cinabre. - Cela mord-t-i:!? rC[pris-je. Le ~heur avait mi d'amorcer. Il secoua la tête et me montra du coin de t'œil son seau vide de poissons•. Allors, il ·renou!Vella le geste qui , de loin, m'avait intrigué. 'Le filin ramassé dans la main en ~.is lâdhes, il le lbamançait. et, à Ta <Volée, lançait le flotteur aussi loin que pos•S'Îib1e, l'autre extrémité de la ligne fixée à s on poig.r.et. Lee yeux fixés sur le liège qui maintenant fl<>ttait, il attendait, immo,bile. Soudain, le Œilotteur plongea. D'un coup 1


80 sec, le Breton harponna la proie. Par rapides h11assées i1l tira la cordellette tendue, amena jusqu'à lui une ·g rosse pièce qu'i{ sou· pesa d''une main e.xJpei"te. - Près de 3 hvres! déclara-t-i•! Cela fera le sOUjper des petits, A l'interrogation muette de mon regard, il eJqpliqua: - Oui! Monsietm"", j'ai à la maison, cinq lboudhes à nourir, dont quatre bien endentées, je vous le jure, sans compter la mienne, moins exigeante: ma bru et ses. quatre moUJdherons·. tMon iills a péri en mer et ils n'ont p!'liS que moi. - C'est une lourde charge, cQJtlmençai-je. B m'interrompit. - Que non!... Bien au contraire, une :bénédiction du ciell. Ma bru tient la maison, nettoie et raccommode nos hardes, prépare la so~. Les petits me grillqp(!nt sur les genoux, m'égayent de leurs caresses et de leurs rires, et oella déjlà me repa.s<e quand je rentre du travaill. Je suis carrier. sans eux, je serais un paiUVre honnne sans foyer. .Si mon fids eftt vécu et continué à na<Vi· guer comme ca,pitaine au cabotage, sa femme et ses enfants habiteraient son port d'attaJohe. et moi, je serais tout seul ici. . . Certes, j'ai pleuré mon gars·, mais je le savais lbon chrétien et je \'eSfPère dans la paix du ciel. . . En rewDJche, le Bon Dieu m'avait rései1Vé la consolation la plu!'l douce en me donnant à le r~r près des siens, dont la !pl'ésenœ sous mon toit est tout mon bonheur. . . Oui, par eux, ie suis heu~ reux!... Voyez-vous, être seUil, c'est tro,p triste pour un homme s'il est jeune, et plus en.core s'il est 'Vieux! 'La mer remontait. Le Breton r~ia sa ligne et se IPréJPara au retour. Je l'acconwagnai, cootinuant à deviser avec lui, par pmases brèves qui t01111baient de sa bouche en hautes maximes. ENes témoii03-ient de la soumission de J'homme à la volonté divine. de sa foi en sa sagesse, de sa reconnai~anœ pour ce qu'el[e coosentait ·à lui 1

donner. Pas un mot ne trahissait une plain. te contre sa destinée pou.rtan t si humble. Iii faisait son devoir sans ml111lllure, satisfait de son seul aJCCO~lissement. . . Et, de la sorte, il virvait dans la sérénité. PawenUt à sa demeure, je voulus prendre 'CO~, mais il m'io'V~ta à en 'franChir le seuil. Je vis les petits accourir a•u-devant du grand'jpère, les bra-s tendus, et leurs ièvres roses caresser les joues rudes du vieil lhoanme. Joyeusement, ils s'étaient ~és du poisson c3ùJI!uré et· le portaient triompha'ement à leur mère qui, à la vue du vi· siteur, s'étaiHevéede l'escabeau où eUe épla. chait les ~()mmes de terre du solll{ler. J'aklmirais la netteté dru logis aux murs iiTillffil!JCullés •sous le lait de chaux, aux meulj]es luisants; les enlfants étaient propres, un ordre partait ,p arait la demeure comme d'un luxe. Sans mot dire, instruite des dewoirs de l'hoS(pitailitê, la Bretonne posait sur la ta· ble deux verres soigneusement essorés et un IPi·dhet de cid!re. ILe vieux versa le liquide ambré, souleva son verre pour le choquer contre le mien- A votre santé et à ce!Je des• vôtres! dis-lje. - Que Dieu entende le vœu de l'hôte, réplilqua-t-il, il vous a mené vers moi en porteur de bonne dhanœ; je n'avais rien pris, et dès que 'VOUS a'Vez été Il, j'ai fait bonne pêche. . . Oui! à la santé de tous; c'est par Il que Dieu 'nous di~pense sa plus fPrélcieuse bénédidion. Je .priS! congé et sortis réconiforté. Quel exenwle donnait cet hu1mhle aux an1bitieux de ce monde, toujours avides, jamais satisbits. Ce Breton trmwait sa ~oree et sa dco~nse dans l'adetWtation pure et simple de la destinée que Diew lui 'Voulait. Oeot'i'es de ·Lys. 1

,. _.,.. ILe portrait de M. ~e Conseiller d'Etat Walljpen sera lioint à œa Htvraison du 15 nov~

'

ECOLE tlii PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOC;I~B;TB

Y ALA.ISAllliB

D.BDUCATIOll SION, Novembre 1925

Langue française

=

Ile 1Palit3.ig!etr, fPCHLr: œla nous n'avons qru'tà iani.ter ces sainrtls, q.ui! sont pour

nous de partiailts mqdëles, ,pour anri'Ver a·u Oeil. 'Le soilr de la Toussairn t déj•à et sur· ,Ra.contons. - La TotiS'SaÏII1.t est une . t oult 1e lenJdettna in, qui est 1a fête des des premiè11es ilêlbes q1ui se retniContrent m:olilts, nE!gllise nous Ïll1.vilte à prier durant l'arriŒ1.êe ~oollaitre. E11e se célè!POur 1]~s âmes des tf~dèlies ~assés. bre le pr·emi1er jour diu mois de noN'ou!Wions 1pas, en ce jour, nos chers veim.lbre. C'leSt: un<e bellLe ~ête, puiSique monts. c'eSt l·a ':Bête d,e touiles !les âmes qui :fti:rlons. Quan!dl nous rejouissonlt au cièl, de tous oeux qui ofllt tra1\i.aillllé, poor ~e ibion -Dieu ici-lhas, .et q,ue 'SOll&1110US? Q.uanld on nous annonce un congé, une tiête. Dieu récOOn/pelnse êbertrl~iRement. QuelQ1e est [a première g1ranrde fête Ceftte :f!ête doit nous rtfouir, parce ,qui· se tnnwe au début de •}tannée S!00que nous devons être 'heureux qu'i,J y 1 lailf1e? - La ToulSISaÏin( a~t beauiOO·UIP d'lâ!m.es au .ciel, au!Près die Qu<cl. jour délèbre-'f-on la Toussainf? Dieu. Ces âttnes ont bien ser.vi le Tr~s­ Ha'Uit, ill eSt j-uste qu'elUes jouissent du - Le pre1111ier noV'elllbre. Dt le ~ende­ 1 main, •qu-el~e fête coonmlêmore-t-on? 1xmhetlif êl!e.mel. 1 I.Ja Toussailnt (lt!ou<s •LeS' saints) doit La ~ete des: Mo.nt<s ou 'di ~ TlftWassés. Mus !l'éjouir, 'Pa'l1œ ·qu'·e1Œe éll-ève nos 1 Que V'ewt dli:Iïe le mot Tou~SSaint? f$I'Îlts et nos aœurts vers l•e paradis, 1 Toœ ~les sa Ï!nts. 'Pou.Ilquoi est-1ce ooe bellle 'Fête? pai1Ce q.u'eFle nous .ftaLt penser à tous ~·es Slainilis, et nous montf1e le b<>alheur l P arœ qu.e c~est 1a ~ête die toutes 11es .inlfini dQntJ il!J j-ou~t.- Ce ~on- l âmes qui sont au ciel. tf>.ou[{C}Iuoi œs â!mes sont-eUes au hewr nous vouloo,s auSSI •Uill tour Cours: é lémentaire Fêtes - La Toussaint


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