Supplément, l'Ecole primaire, Annexe No 01 Janvier 1922

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Publications Pache-Varidel et Bron -

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Lausanne

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' ECOLE

La Jeune lJfénagère

1 PRIMAIRE

Journal mensuel tiné aux jeunes fillet de la Suisse romallo de. - Education, lu truction, Délassemenll, Un an: 2.26.

ORGANE DE LA

IIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIUUIIIII II IIIIIti!B!

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Conteur

~SOCIETE

Vaudois

Journal Ch que No

amill

· Journal mensuel illustré pour la f e. -: a contient des articles intéressant toute la famille: travaux s féminins, recettes, économie domestique, littérature, manuel

D"IDUCATIOll

hebdomad~

le seul de son genre d&ll la Suisse romande. Fnaçais et patois, proae Il poésie. - Un an : l-

~~~~f~r .~6.~6~~·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~ ~~~~ _ . Sur demande affranchie envoi gra.tuit d'un

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SION, Janvier

1922

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A nos Lecteurs A l'aurore d'une nowvelle"annëe, nous prwns le Seigneur de répandre sur nos lecteurs ses meilleures grâces et ses plus abondantes bénédictions, rrfin que le progrès spirituel soit sensible en 1922 et devienne un gage consolant d'une heureuse éternité. Que toutes les âmes pieuses et ferventes adressent à Dieu leurs ardentes supplications, afin que la paix véritable, celle que le monde ne saurait donner, règne dans le cœur de chacun, dans le sanctuaire de ta famille et parmi les enfants de la même patrie. Ainsi, unis tous par les Mens de la (râce de Dieu et la bénédiction de IIDtre vénéré é>vêque, abordons tous avec ttlllrage cette nouvelle année et rendonsIll salutaire par la pratique des bonnes œuvres, en faisant le bien pendant que Il temps nous est accordé pour l' accom-

lllir.

LOUE SOIT JESUS-CHRIST!

Pour amener les enfants à commuPter fréquemment

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C'est de 'bonne heure que les enfants doivent être habitués à la communion fréquente; une f'Ûis les 1pa:ssrons éveillées, ce ~era peut-être trlop tar:d; mais tant qu'ils .conservent la pureté et la ;plasticit~ du jeune âg,e, c'est chose relativement facile. Il suffit qu'on sache d'une manière 1adlaptée à leur âge les instruire du désir que Jésus a de s'unir à ,eux et des avantages ·que leur procurera loa fréquente <Jommunion. Il faut d'abord leur faire comprendre ce qui les concerne dlans les décrets récents. On ne se 10ontentera pas de les leur lire, ni d'en faire le sujet d'une insi rudion I()U d'un ,cours de ,catéchisme; les enfants ()ublient vite; pour beaucoup, ce qui entre par une meille sort pa'f l'autre. On ·dioit donc revenir SO'lvent sur œ su~et, en insi:s.tant ta1ntôt su'f tel point, t,a ntôt sur tel autre. Et :p our ne point les lasser, qu''On leur fasse répéter à eux-mêmes et de mémoire les


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. ement. i\1& sont ~out :points qu1 les ·conc ,. 1 · ·ont bien re;fiers ·de ;prouver _qu 111 e~ow; les reditenus et volo~hers 1 s . ' 1 ']ours. ratent tous es d l''ntelligence IDe 1a mémoire et , e. 1 cret de 1; ces noUons, par un trav.a!!e et l·a vo-

urnal de classe pour l'instituteur

Le JO

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1 égulier auquel S'il est u~ traval p;ut le dire, sont tous les martres, ~~ , . t~on de la clas· t , 'est la 1pm~par.a u astfelll s, .c de son «Journal)> . n se par la ten~e , . ne se ·désintéress;e instituteur ~:V·~~e une fois il:wrs· d.e l'e-

'Î:M·l~s~~~a:~~~\;~ci~rte~ ~~ pr·~ti~~~~~~~ :1~ ~~ -~~~t:e~h"aq~J~ i·t~m~fo~ PJ!P~~:~ 'fois que la ?h?tSe es_ 1 Sainte iton rrunuheuse t es

. t

<lisalt-11 'Pas a a

. temps. .. . ' . ·e .cette iprép3.1ratron 1La mamere de ifaul . et de dh:aque ..1' d chaque •C asse d' .dlévotron a ' ' . moi )>? dépe!lJu , e la !préparation U· ensui~e les ·cœurs a . , . lle ·doit être maître. Au~r~ sed~ne d~s.se à tous l~ Ceci montre encare qu~ nement eu- ne da:sse miX e,1 à une ou deux dl· :..a. de dan& l'ense~g d 01rés d'll'ne c asse le do notrt: n:t't:~<n° , , . de fairre oonnaître ~>: · . ' ·, . , our toutes ·C~ sera . <:: dranshq.ue. U s agtt ] , ' dés.ire d'eux. Vlstons, ma~s :p lan horatre .~pJ?hque à des enfants c~ qu~. •esu~ perte de vue ve1oppemen . u Une métlrode qm sem· Donc pas de .r efuta w~s ~~~ ne connais.- . .au p:og~~ am~e. les avantages, tant au d'tobjections que l~s en a o·UJS suiJVr.aient -ole reumr tou~ la préparation: que d~ !Sent même .pas; _Ils ~e v. ans le désert. ,poi~t d.e. ':ue i, e . l'emp1oi, •cons~ste a point et vous ,p!1echfnez~re : « V'()ici •ce la fa.cthte d~~~ier en :col·o~n~s corre~ Oontentez-v·~U!~ de eu~'il 'VlOUS demande partager son nombre de divlstons, et ~ qlle jésus dJeslre, c~q, .. paur lui plai- po~dant idU . chacune parallèlement ~ par }a bortl'ohe ·du d~p~, lEt l'âme de indiquer. an.~ dans la marge, un rere, !'éponde~ à .ce . es.l r.: naturelle, va l''heu;re ~n~crt ede ia leçon ·qui .o?crupera l'enfant, qUI, .par sa pent . -toutes "lesi sume succm~ titre sera sulVl dune à Jésus-ührist, s'empr:s~~~i f,a ire plai- son tem;pt' et d·e 11a 'p age du cahier del. fois qu'elle le 1pourra, , . le et de celle d11 1· 1 \ .courte n~ e . ip!1éparatron :8pecta . · · dr les desir. on intelligence ·Il faud11a aus-s1 Y JO~ e tâ1

Jésus.Oh~ls ne . . ~ •F ais .connaître 1~ IMar.<ruente-\Mane. ~ · · ·'aUireraJ "'· . mon GœUŒ" sacre, 1

J.

s'·Z~tî~r!, ~~s·~;t~Pfef~~~~:~q;~lt ~~ {.~~~ ~~ ~t J~~~fe~i1:!i1;o~~~~~ejb;~~

mieu~ ·~O~l;ren ~1~ .dans la vie de l'E- 'vant, les refl!a:rques a ·p~o~p~~Üon machanshe, so~~ r ité pour 1a sancufi.cag_lise,_ d-vi~~f1S: ~~on influence sur \es üon m 1 t les s.~ints, ses miracles., e,c. m~rtyrs e 'vitera d'entreprendre 1~ Let en~ore dn tes les hérés.ies possltîéfutahon. egi~~~bl~s. !La: doctrineA de 'bles ou tma . , ar el1e-meme, l~Eglise est }um.~neus; ,p les esrprits et et porte 1~ lumtere ans urs. ·gardonsla convichon d!anr& les cœ ' , de l'enténébrer. - . .. nous (La fi;n a-tt prooMvn ?utmél o.J

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de cela, souhgn~ns _1a ;Pm)a'l'l. de detérielle, 1es e~pJ~~?0d~ Ji~~~à .rele't'ff voirs, texte de 1 .ee, . . :a u tableau. . . les Le Jourttal · conhendr~ aus1Sl de mar~q~es faites IS•llir les ·rets~ulta ·~· 1 ce qui tJerme vr•a: a que eçon,d . et devenh :un vrai de s'tamen er teur. . tî' araHon Ai:nsi fmte, ce~e P _el' , . , le l" re sef!a un ·gmde ·s:ur ,pou{ .t· l~i réooltero le _Prermer le~~:m ::. qpetne, . ·son ' en:se~gnement s

·QTandement '{>ar la netteté, la clar-té, la ,., . d'h'·esuite; il n'y a>Uira ~ucune mmute 1 sitation d!ans 'Ses leçons, l:e s 'r emarques à .faire, les e~emples et applicatiot11s à donner. Les tahleaux noi-rs, les tableaux de leçonJs de dmses, les .carrtes, les :objets nécessaires sewnt rvite prépar·és a'Viant la dasse, de ~sorte que, La. prière terminée, les tâches ·contrôlées, un -coup d'~il :suffit pour lui dicter tous ses mouvements. -Un oomrnan:dement dair, mais bref, viendra indiq:u er .à c!haoun ce qu'on .attend de sa petite intelligence. La leçon ne dépendra pas de sa lbonne ou .de sa mauvaise lune, de ses caprices du jou["; ce ne sera rpras leçon de lecture patçïce qu'on ne sait que faiœ, un exercice écrit pour qu'ils vous laissent tmnquille; ce sera une leçon dans loa suite du proglramme et qui éli ·sa: p lace 1à, ~à cette heure et à œ jourr. Or, ron ne ISawmit abtenk tou.t .cela sans urn journal de cla~se !bien tenu. 'L'emploi de son ,temps étant minutieusement -cakulé, le maÎ'tfe ne se perdra rpoint en dig;ressions et mesurera judkieusement les ex:pUcations, de sorte que sarns effiorts et sans omission il Mriver:a à dionner ~~a classe le mieux possible. Les .applications étant ,prévues, Ïl' ne terminera palS :sa leçon, SUrtout pour les deg.r1és. inflérieurs, sans la Prépa:r:ation des deVI0111s éori~s, ce qui lui 'évitem !bien des répétitions, des pertes_de temps. -·-- __ J

Mais œ ne ser1a pas, poUJr lui seur qu'il ·aura 'ainsi tra'Viaillé, et ·ce ne sera ~'S lui seul qui r€1coltera leSI lt1ruits. Comme tout œ qui reg~avde s1a: •conduite d'ailleurs, la tenue régulière du {oœrnal dt classe a.ulf.a d'heureux resultats pour ~ élèves. La: leçon d'exactitude, très ~~ante, •!J'en 11aip1porter:a que de meil- , qrs fruits. Sa clérrté et sa brièveté :seront les pœ-

mieoo facteurs ·de la di:sci:pline: un ordre .compris, il pourra se donn~r tout à la division qui attend sa leçon. Les uns se mett!'lont sans mot di:re à leur tâdhe, eUe est .adaptée à leur fio~ce et ils ne viendront ;pas le t11oubler dans ses explicatirons, ca.r la voie a ·été aplanie par la prréparation •ora1e et des difficultés sont devenues des jeux d'adresse aux·que1s ils se livrent tout a~deur. D~où vient le plus s10uvent qu'un -o:rdre est sui.vi .ct'exdra mations d'élèves du genre de celles-ci : :Monsieur, je ne :sra is pa:s· faire? Monsieur, que veut dire œci? •M'()nsieur, qu'est~ce que .cela? - Un jouvnal de dasse mal tenu n'a > s ans ·doute pas 1previU ;cet exercice qui est venu là s•a ns prêpa,r aüon et pour la seule ~aison qu'il ·fa11ait les oœu,per. ·Mais l'enfant qui •rencontre des d:ifficultés au-dessus de .s:e s T01ices est vite rebuté .et perd tout de 1suite le goût du tr:avail. v;ous reste-t-il un doute sur l'absolue nécessité du « Journal », relisez et résumez avec moi l'article «'Préparation de Classe» de l'Ecole primaire de Noël: « La prép.aratilon de la dasse est le moyen le plus sû•r ; 1o d'a ugmenter d'a.nnée en .année la valeur :profess~on­ nelle des maîtres et >de leur a p.pr:endre la vmie méthode; - 2° de donner aux élève& des leçons qui pr•ofitent et ·d'•obtenir une bonne discipbne. » je ne parlerai pa:s des r:ésultats p our les examens des maîtres, .c ar ce n'est pas pour un inspeeteUJr, un jur~, un !brevet ,qu'on [W~pare sa classe; un mobile :plru·s ndble et p1UJS éleylé doit seul ·nous faire 1agir. Ce n'est d'ailleurs ;pas parrce ·qu'on es:t breveté, qu'on ~ 15, ~oirre 30 ·ans de dévouement accompli, qu'on !pû'Ur.Ila négliger S'a •p réparatiün; c'est alol's au .contraire qu'on devra y appo.rten l·e plus de soin 1pout n~ pas se laisser •g;agner par, 1a; routine. Dites ,p lutôt: <<ICelui qui œsse de propa!fer sa


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dasse, ·comme œlui qui œsse d'étudier, P. H. peut cesser d'enseigner. » Marti~ny, Noël 1921.

Pour exercer l'autorité sur l'enfant (Buite.)

Le respect ·de l'enfant

!L'amour, a-t-on dit, descend et ne remonte guère; il semble, :p ar co~tr~, que le respect doive monter des mierieurs aux supérieurs, mais ne puisse guère descendre. Et pourtant, l'en~ant doit être respecté. Qu'est-ce à drre? Av()ir du respect .pour quelque ·Ohose. ou pour quelqu'un, cela veut dire ~im­ plemeht avoir é~ard, ne .p as n~ghger, ne pas violenter, mais lélU oontrarre ~­ voir se gêner et se contraindre pour rendre à ·quelque dhose ou à quelqu'un ce qui lui est cM. Oui, voilà 1e mot prononcé, il y a rttn devoir du respect, et cela toutes les fois qu'il y 1él un dr.oit .au respect. Plus enoore que tout autre .dJ;oit, le droit au respect est un pouvoir .moral d'inhibition, un non licet qui se dresse devant œlui qui, ·a yant la forœ pour lui se trouverait tenté d'user de cette f();ce et surlout d'en a-bUISer. On connaît l'argument du mandarin, dont s'est servi j.-]. Rousseau .pour faire ressortir les exigences du droit: supposons, dit-il, qu'en remuant le petit doigt, vous puissiez, par ce !Simple geste, faire tomber en votre possession rune immense 1ortune, mais :supposons en même temps que, paT ,ce geste et sans que personne puisse le savoir, V()US fa&siez tomber la tête d'un mandMin au fond ·de la Cui.ine: que1s !Sont ceux qui s'int~rdiraient ce g·este, pour ne rpas attenter à la vie d'un Oh in ois? La réponse est simple: s'interdirait ce geste meurtrier, tout homme ·qui considérerait la vie humaine comme souverainement respectable, et qui s'abstiendrait d'y attenter, non

·pour le .risque personnel qu'il peut y aVloir à tuer, mais simplement parce que œtte vie est souverainement respectable. Et, dans l'~homme, ce n'est pas simplement la vie qui .est respectable; je dirai même que la vie est respectable non pour elle-même, mais rparœ qu'elle est la condition d'une valeu·r &upérieuife qui, elle, est respectable absolument. On ne peut manquer de dter ici la maxime un peu louifde mais juste de Kant: A~is de manière à traiter toujours l'humanité, soit dans ta personne, soit dans la person~ d'autrui, comme une fin et à ne fen servir jamais comme d'un moyen. Mais ·encore, ce n'est là qu'une affirmation et, nous, clrrétiens, nous devons aller plus avant et nous demander pourquoi l'humanité est une fin et pourquoi, en tant que fin, el'le est! .absolument inviolable, disons mieux, respectable. Nous serons amenés à répondre que la personne humaine est une valeur morale, la plus haute valeur morale qui soit; que, par elle, grâce à la liberté .dont elle est pourvue, un bien mor.al peut et doit être réaJisé, et qu'enfin il doit être réalisé parce que VISIblement œ ·bien est voulu de Dieu. « Soyez parfait, a dit Jésus, comme votrt Père céleste est parfait. » Respecter la personne !humaine, c'est en définitive ~respecter l'ord-re universel voulu de Dieu, ordre universel ·dans lequel l'homme moral, capa'ble de réal~ ser un bien moral, entre comme élément intégrant. A vra~ dH"e, ce n'est donc pas l'homme qui est ~espectable, mais bi~ le devoir qui s'impose à lui et qui fa1t de lui un agent de la moralité et, dans la plus haute acception du. mot, un serviteur, un imitateur, un fils de Di~u. L'enfant n'est ,pas homme, ma~s. sera homme, et il le sera à condttiOII qu''On re5;pecte et faVlOrise en lui le <fveloppement normal de ~&a . il ne sera pas ou il le sera mo1115,

paren!s ou é~ucateurs ne r~ectent p.as ce qut en _lw est respectable. . ·q uée en . proportionn~ant graduellement ILes drotts de l'enfrant risquent d'au- cet ;xerctce a~ ~egr_é de développement ta~t plus ~'êtr:e violés que l'enfant est de 1enfa~t. Amsr, ·des qu'il sait lire des fatble a.uss1 bten 'a u 'PllYSique ·qu'au mots fa~lles, 11. faut les 1ui e:JG?Iiquer et moral; tl se tr-ouve en face de .person- Y _revenrr ensUite en les lui faisant exnes poUiiVues d'une supériorité physi- pliquer~ lui-même. Quand il sera capaque lecrasante, ·qui disp•osent intellec- ble de hre C?UTamment de petites phratuellement de ressources que n'a pas ses, nous lur en donner.ons ou nous lui l'~nfant, et dont la· volonté habituée · en ferons trouver le sens. ?· D~ns ses leçons orales, le maître s'tmpo~er aura aisément raison de dort fuu:]ours, en tenant compte de l'âge volonte «ployable» de l'emant les mots qu' 'Et pu_is, ,sws prétexte ·q ue le. respect ~e:S enfants, expliquer est d? a !.autorité, .cette .autorité peut r1 Juge ne pas etre compris d interroger se farre. exrgeante à l'excès, se mettre ensuite ses élèves sur le sens de ces en confh! avec des droits respecrables mo~. C'~~ surrout dans les leçons de eu.x aus~t, et, dans ce ·conflit, c'est 1~ choses qu Il peut mettre ce procédé en .faible, <:est l'enfant qui ri~~quera tou- œuvre en s'eHorçant avant ~out de donJOUrs d'être écrasé ner .aux enfants des idées rbien nettes . Aj~utons, du r~te, que souvent la et b1en exactes. _4. Les exercices spéciaux !de voca!Juvwlatn~on du respect -dû à l'eni t latre, son~ une préparati-on excellente à colore ~ de ,prétextes spécieux.. l'ab:an ds~ use !fu a rce s el'!cuse parce que, soi-disant, la redactJo~; •CaT, routre les mots nouvea~ux, tou.]ours in~parables d'idées la force se met au service du. b.1 L ll~upart ~es intolérances et des ~an~ ~u'il:s .font connaître, ils fourmssent mes de se 1· u:stifier de cette ma- 1_()ccasr,~n de ces .premiers petits exer.. essatent . ~ ntere. CI~es d mvention qui :liamiliarisent les on veut empedher l'homm d' buser de la liberté Ma1·s la f" .~. a- ~rnants avec la phr:ase. Telles sont les . t·f· · rn vonne ~e JUs r Ie ;pas les moyens mauv . t liste~ .d~ ~ots dont l'enfant doit donner tl ne <-> ·t ~tr 1• . . ats e . oaumt e e egrttme de prnn.·rer la _defmrhon, les phrases qu'il doit com1e bten -n"T n'· v'-" r.... unporte quels moyens. pleter, les que~tions léluxquelles sous ~o~e de ~evo_rrs, il a à répondre !par (A suivre.) ecnt et qur doiVent être toujours nettes et complètes. . 5. La récitation littéraire ou réâtaLa rédaction à l'école tw'! des 'flOrceaux clwisis, avec l'explication prealable des mots et du sen du Vis~r surtout les élèves da cours élé- morc~au, orne l'esprit d'idées et J'exmtntatre: . pressrons.!. appre~d à bien parler, for~e le gout et prepare ainsi à la .....u Il 'faut P~éplél'fer l'enfant à ta ré-- hon ~urac• 1 ,.~~n e? lut apprenan~ d~abor.d à 1 6 D ~ 1' · œss . et ~,penser. 1P our cela, il est né. · e meme exerctce qui ~oonsi~te à fa!fe rendre reompte à l'enfant du • "t d'ét a~e d eten<:J:e son vocabulaire afin de la 1 d , retet lt re en meme temps ses idées de . eç<>n, e morale; a expliquer une Ciiratre IYarl,t;r en !'~ obligeant à réflé-' tm_ag~ en 1 amenant à Y distinguer ltpnnctpal de l'accessoire. à résume. la 2 ~ns qu tl s'en doute. 1 leçon d'•histoire ' ~rt ous ~evons attacher une grande 7. pusage fréquent de la méthode ance a la lecture courante e~lisocraüque qui habitue l'enfant à cher-

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cllerons OU {)Ultivateurs \1 ~ '()fil, r~~ . . d' ndant 365 JOUrs e . cher à réflédhir, à :s'exopri~~r, le _pré.ams1 1re pe , tour escaladé dts I)Jar~ merveilleusement. aussi a la re~~~­ qua-rt par ai\ t °u~aaux ou· la lourde hation en exe1:1çant SJOn JU•gement, en - . h rs mame 1a .li • 1 [ohe e , de leurs jeunes main& ess~ye menant 'à tirer lui-même une corne uou . 1 esante charrue: c est sion ·des -taits qu~Qn lui T.aconte, de\ la 1cdee-condmre . a .P . .l (J'umnasti'1 falt ·beaucoup ue ~J . leçon qu'il récite. . . qu 1 s Q-nt 11 8 -Dès ·que la chiose sera possible, tl que nature e. C elle-ci a donc son av.ar.-, · · f ire aux enfants conviendra de f arre ·a : ·t Et ta~e. d ce ~ait que Dev•ons~nou's .oonc1-u~e. e t êtr ces. petits exer~ices o~ux ·p-~~~~~~ fau. ue scienüflque peu e st1q · . d ·té chez .. • ·n. la ·gymna nous? dans œc., e~er-ctces rudim~tcld, ,.1 t oe11a 1es e1e- négligée tOU mise e .co l' . t...l·en dé dm veiller à ce qu 1 'Y at ~ .. · d là comme a s1 " · ments de l'invention, de la d~spo~ttwn, Non, 1om ~- • t dan~ l'Ecole nride l'élocution. Ils seront _pr~p~res .au montré dermeremen , , ~ Nou& de. e un excellent co1leg.ue. tableau -collectivement, ·c'est-a-1lfe, e? matr 'ci , la gymnastique comme colla-borabon av.oc les. enfants. L~ ~lal­ '"O·ns onner a . 1u •· hant comme au decs _, 1n • scrupu e · tre interflogera ceux-ci c~a-cun a eu; . et très .s1mple •Pfiopose. au •Cnt 1~ ~lace que lui ~assigne le ;protour sur 1e SUIJ . d seme 1~ . , ter sur les branclles L réponses seront ensmte {:Oor on- gramme, sans emple . · · les {)ela va de s101. n.fes tou'j•oun;. de concer~ ayec }es_ enfant~-- ILe plan .ainsi cons!l~ue et_ecnt a~ pr~~~;ait~ns surtout de !o~t c~ur ~ue ~ b ne m"'re la Oonf·edér-ahon V1en· tableau, facilit·et3J 'aux eleves leur pe nol-re on'd ux " c"'ntons· mont agnard•' ·n eenalea tit dJéve}oppement. . '" des ordonnances "'11 8 Ohoix des S'lljets: Idées et faits. f~­ ~utr::~~c~~~s~~~ elle. veut y ~oir fleumiÜers aux enfants. ~oses vue:s. '.f?e:y.es t t la gymnastique, ·qu elle l_eur . t·1ons. 'Simples re.clts bopllcahons cnp . tr une n_rd,p~r ~!ténager des locaux et ~es 1~ d'images. ,faire tJOUJOUrs ouver al e a 'bl L''nstr-uct1on rn•· 1 petite Téflexion. . t~ll~Uons ~o~;~~bee~ la Confédération 9 Correction en particulier ,et. puLs hta1re, qut l c t'que fait partie int~ dont la f!:ymnas l . doi1 en ~lasse, avec ·observ-ations generales et grante s'achève à la caserne, mats et _particutières. comm;ncer à l'école. . un . ~ ·· ~ -· -··-------~... _.._._.- - -----·Pa,. Uil1 beau choix de Jeux, ?GJ;f • ... . d h ures de recreaemploi raüonne1 es e. ttenLa gymnastique naturelle . . touJours enuffisana tion, efforçons-nous , , 1;. et la gymnastique sctantlftllue d ieux de suppleer a ms a~u~emp~ et à l'insuffi-sance des moOn est généraiement d' a.;:c.~)rJ pc,u,r .ce matér'els 1 ·d'l·nstruction. . dQuant · reconnaître aux sold~ts valatsans dts yens maîtres spécialement b1~n °J~~t qualités physiques qm les :Vo~t c~as.:er le chiant ou la ,gymna~Ique, , . les meilleurs de l'arm•::e ::.'J I~.,e. thousiasme se trouyerait tr;op a b~r:,!st .plu à le reoon...'l~ître no~ammelll dans le cadre trace p.ar le . .. durant les années tr.agtques d•. 1914 . -qu'ils n'éteignent .p as le. ~eu d~~~ 1918 1·' es. il:& se répandent ~u dehors~xemple, A .q ueJl sport ·se sont donc '~vres c •ŒUJN"res post-scol•atres, 1'a'r . f .eunes montagnards ,c,ar, à 1ec•Jle, •ls fécondes,· si uti·1es, st· -bten· aait J d~ .t.~~ément recevoir presque p.ar- C'est d'•a illews ce que .paraiSS de ont u l 'V'l"-' · 1 que tout une culture gymnashq ue p us b ~ .gérer ici-même, avec beaucoup rudimentaire? C'est que, 'ber•gers, u-

sens e~ d' a~propos, un inspecteur scolaire. .P., inst. um • •

La lecture expliquée La ledure expliquée sera la partie la plus vivante et la plu5 vivi'ltiante de la classe quand les iuslituteurs au-ront compris la nécessité de preparer la leçon de kcture avec un soin scrupuleux. • (Oct. Gréard.) «

Ces fPiaQ"\Olest s':acbveSISent ISIUJr~out aux ·qrUii n'aHa-dhent que rp:eu d'impmtbance à lia lectuDe eJOPliqulée et négligent par suite rde preparer cette leç-o:-~.. Oct.ave Greard veu~ les éclairer à ce su. jet. Il dema111de ·qu'üs -comprennent la «·niécess~té >> de prrléparer la leçon de teclure et qu'ils s'acquittent de cette tâche a'Vec illn « soin scrUipuleux » . Tous leG mot& sont rici à pese;r. La pr~ratiQn de la lecture n'estt pas ISieulement utile; elle est nécessaire, elle 'S'imp'ose. Ge n'est -pas assez de l'accomplir avec so-in ; on doit même y :a:ppoo-rter du scrupule, c'est-a . .dire, une .application sérieuse qui .s'atta~Che ·aux ci'éilails s:ans· les considérer {lomme •Siwperflu.s. Oet ·exefiCiœ scolaire est .dJonc essentiel, pott11~ 1q1U'un -pédagogue ~e recommande taiVec wœ telle insistance. Pour nous en !fendre compte, demandons-nous q.uel est, dlans les diitrerents Cou'11S-, le but de l•a ledtulfe e)QJ)Hquée et comment elle 1peut sewtr aJU dJéveLop,pement intellectuel et moral des élèves d'âg•es ·divers. le prog-ramme du. Cours. élémentaire rie Parle ,pas de lecture expliquée, mais de ltcfure courante. Est--ce Z. dire ·q•u'lave~e les enfa.nts11de 7 .à 9 .ans, il faille s'e con. tenter d~dbtenir une lerctUJre ·sans1 ânlon.Dements, ·sans hésitation, mais, -d'autre part, madhiniale? A œs intelligences ui s'éveillent et queSit:ionnent si volonilrs ne ldonnerons-nou!Sl là -ptro·n oncer - des mots, hioen artioul,és, :à ne hre ~e simploes :pihrases lbanrales s-an:s a1der à oomprendire le sens ode ces et de ces tphrases? No111, il n'en se-

maru~

r.a p-as ainsi; ·Ca!l" si la lecture e:x!pHqulée .pro;prernent dite ne prend place oofficieliement 1qu'au ÜOU['s m<>yen, nous savons qu'il ne faut pas rattendre .ce moment pouT 'aiP.PIT"·endre aux -enrfants, •capables de ni()'US •ooii1ljJil"endne, à i1éflréchir, à .naiISio-nner autant que le-ur âge le <lomporte, à enll'ich'Lr lelllf vocabulaire, à oo servir à opno,pos des mots appris. Les manuels de loctlN"e <destinés a-u Oouvs élée rnentaire secondent très bien œs vUJe·s, puisqu'Us •contiennent d'o·r.dina.l•re des récits simples, mais intéressants, de iiaits hi.st!orriques, .de traits moraux se rapportant à la vie d'enfants, d'éooliers; • des notions sdentifiq•Ue!S, -des des.criptions de petites scènes variées, ou bten d'intérieurs de maisons, de j.ardins, d'aJTiimaux, le tout en assez gros ·caractères et en -courris ali-néas. IMiaJrs dans· œs !Petits r:écit>s, <wec illwsèraüons 1en [ega~rd, il y 1a des mots à ·eXipHqwer si rusuels soient-ils, des m·ots que les enfants tpronl()ncent et écrivent mal et qu'ils seraient en peine de définir .d ans un langage QO['roct. 'Le maître, p-reparant «avec un ~Soin scrupuleux» s:a leçon de ledur.e a;UJ Oo~s élémentaiif,e déoouvri:La à première vue oces mots sur lesquels il convient d'insister et en ,prendna ·note Silllf S'On cahier de propara!tion, afin de les écrire .au tableau; il n'en multipliera pas le nombœ .ou~re mestllre. Ces petits m'Olicea:ux à faire hfle -renœmmeron~ hien aus:si ·qU!elque mot râJP'pelant l'application .d'une règle de g'fammaire 1\écemmend: ·aJ]lprise. En !paSsa~n·t et Slans y ~nsister, caif la l'eçon de 1-edutre ne dloit ,pas devenir une leçon de gramm3Jiœ, le maître pounr.a utilement poser une qu·eSition, .demander •pourqu'Oi tel nom est au pluriel, rpour-QU()i tel rautre nom est .au singulier, pourqu•o i celui-ci, tennin1é IJ)ar al au singulier, n.e prend :pa•& rt:out sim,plemen-t uns a-u .plulfiel. Tout ·ceci dit poUir les mots; mais le sens de œtte histoire qui montre les roons.équ~nces d'un .défauri:, ou bien


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Donc, quelle que soit un _ïo~r votre proles avantages d'une bonne -conduite ; fessio.n, pratiquez-la sans negligences, .exa(). mais celui dé œtte xecommandabon hy- tement, scrupuleusement; apportez-y patience, giénique 'Si rutile à faire comprendre aJCtivité et probité. Si parfois la !besogne ~ous aux enfants? . .. Voilà ce qu'il faut no. paraît pénible, dites-vous que vous ~l·avez ter sur la feuille de préparation « avec choisie ou acceptée, et que par consequent SCPUtpule »; voilà ce .q u'à Paide de ques- vous devez l'lllccomp1ir tout entière. Mais tions IP~anées, il fuud!ra faire trouver ·a!Vant de :la choisir ou de l'a.ocepter, •:lemanaux élèves •qui acquerront des idées et, dez-vous en conscience si vous avez des apprenant à s'ex>primer, a wront, grâce épaules assez solides. Toutes les professions ne se ressemblent à la lecttllre, un moyen de plus -de se pas · dès lors elles n'imposent pas toutes des p:OOpaœr. à l'exercice de la rédactwn. obligations égales; mais il ~ut se présent~r (La fin au prochain numéro.)

A propos de notes Au chapitre Nl du J.ivret scolaire valaisan, sous la rubrique: • Signification et inscription des no'les ~, figure Je paragraphe sui· vant: • 'L 'usage des fractions n'est admis que pour la note moyenne annuelle. "' Or, sous peine de donner presque tous les mois la même place à des élèves de force à peu près, mais non absolument égale, on es! obligé ou de Ile pas compter pour le classement mensuel les notes inscrites dans le livret, ou de faire usage des fractions pour chaque branohe. Serait-il permis d'émettre le vœu que, à l'occasion d'une prochaine édition du livret scolaire, rautorité compétente fasse examiner la possiblüté d'établir une échelle des notes plus étendue, allant par exemple jusqu'à 6, comme dans les collèges? Cela ferait peutêtre gagn.er du :temps aux maîtres soucieux de donner là chaque élève exactement la place à laquelle il a droit. Car les maîtres doivent actuellement, ou Œaire usage des fractions, ou bien tenir une 'COmptabilité de notes pour le livret et une autre pour les places. N., insi. ----.........-- ........ - - - . ~---- -

Un peu de tout LE DENOIR PROPESSIONNEL Toute profession rapporte un prclit à celui qui l'exerce, salaire, bénéliœ ou !raitement. Il en résulte que nous sommes tenus d'en donner pour son argent à celui qui paie, que ce soit un particuLier, que ce soit le public, que ce sOIÎt la commune ou lEtat. C'est l.à un principe de juslice: donllallt, donnant.

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' ECOLE ,....t• _.-

Si

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PRIMAIRE

telle ou te11e cin:onstance qUl unpose des pe,. ORGANE- DE_LA nes, des dangers et parfois mêl!le des sacrifices qui doivent être alors vaillamment ac· ceptés; on ne saurait s'y soustraire sans man· quer à sa profession. Toute profession est comme un engagtment comme un contrat; eUe oblige ceux qui l'exe;œnt; ils doi<Vent y rester fidèles ju~u'au bout ~ N° 2 SION, Février 1922 PROFESSEUR rET E!llEVE lLa facul fé de médecine de Bordeaux coiiiP' ~~~--te un professeur qui est pour ses élèves 1101 Autour des Réformes scolaires sur d . , . . ~ seulement un maître, mais WI père. S. (Suite.) chang::Ot~d~ls q~r, IIDeux que les besoins grand plaisir est de les recevoir à sa !a.it Le Chant 1ère œtte unde ep~que, façonnent le carac~ et comme il fait des études sur la nutrihoa. p fh • gr-an e reserve de v· · · y agore, ce grand philoso 1 'dans l'individu . Je spmtuelle il ' ne se contente pas de leur offrir des reJ11 .tut. tous les moyens ou ob' t dple,. rappor- société.'" ' œ crment profond ile toute i.rès succulents il les pèse avant et après, ali ~la GYMNASTIQUE r Je s :nseignement ::le se rendre ~omple de l'eTfet produit 'Par Ils divers aliments, . OUEb, pail" Iaquene les âmes ~ont :d~u . -SI~ de ~~é~J sCe. prtete très ~k!n à •la formation Mais la jeunesse est féroce, quand il ~·q~ t~no hes. Cie, e · es pourquoi plusieurs 'd de s'amuser. Les élèves du profe5'3eur lui œ Certains esprits étroit . .~~s ~e rangen! avec la religion, la ~ ag~~ait réœmment une ibonne lfat'ce; tous les ,.. 1 diants invités à un même dîner emplirent J poches de pierres avant d'a?er chez l_eur .IIGII. rul. de lecture d'o~n an s humquement de cal. roJe de l'enseignement musical à l''cl~n. , ~ Ils iurent pesés et leur pOids enregistré. meur , ograp e: c'est une grave en effet, de former non pas .r~ ~ ote es Après quoi, ils trouvèrent un moyen de · son • ECOUE ET mais. des tJ ommes tle ' bon goût· .... eset VIr Dans 1 uoses .. débarrasser de leur suroharge en sorte RF. • Fœrster une . _,LE CARA·C fE- musique agit in'<Xlntestablement ~ur l'~ vraie à la pesée suivante, le docteur trouv~ ~1-ve. contre h~cole ~~~~~:ru:nt pédtrag?gie, ~~~ou~ s ubr. la sensi'bililé et per'Jectio::.~r:~ ébahissement qu'après avoir été noums '<llU2hste· il t . n op mtel. r u Ien, du beau les senti t lui leur poids avait diminué. tnmn~ence', VOJ avec satisfuction que t'on gieux et patriotiques. F;ut-il pelmen s re]J, Il ~ut d'abord très !frappé de ce 111t place : I~omprendre la. nécessité de faire le pensée de H. Bio ley q ui orne r:p er._Ia belqui allait peut-être bouleverser r lire. écri~ da~s fa VIe d~ !'~niant. Sa- ge d~ notre pe!it livre de chant des ~~:~::e plaa!'héories sci~ntifiques, mais il rit de tout -<e .à dire ' ca cu er est l'lldispensable; musique adoucit les mœurs ' l ' _.,_ •. cœur quand il sut la vérité. lon d être? F~~~ilt~~tp le . reste n 'a pas sa rai- ,et ren·d· ainsi 1es relations ~o~l~~=s 1~1 esp~It~, C!DIInbuer . pnmer tout ce qui peut es. Sœur de la peinture t d us Cl· ~ œil ne ~o:~~=·t lbonhe!il", .sous prétexte dje_tt; ~ans le sentier de la evie ~:: J.oésie, ~le • LE MMTRE. - Philippe, qui fa Peut . I pas VIvre? Du reste un ehmssables » annes In· à faire ton devoir? - Personne. avoir une bonn ltu , . réciter e cu re intellec N 1, vérité. Est-œ que ton frère t'a aidé?·s s?tn catéchis·me par cœur et êtr- . .apo eon Ier trouve qu' ~ un morceau de - Comment, tu l'as fait tout seul? CI oyen un ··tr e ntus1que moral qui fut1 h on, dit ' Pie e catholique. teur agit . ' onneur à son auait tout seul. c'est lui ·q ui l'a Œ encore Fœrster, se règle et a' bea anman'quable.ment par le sentiment ucoup plus d'Jmportance qu'un bon

SOCIETE VALAISAlVllB D'.EDUCATIO.lf

:~em:f~:~~e[e;'éd~ca;i~n v~~~~~~~:t e~"m~~ ~:~stl~ ~6té~~~l ~:~ s~~!~~e: 'l~~~~~pr~:

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