Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 03 Mars 1922

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16 SJpontanéité, et i1s en fer?nt. des .~etits êtres çraintifs et ·comphques qm, d_e peur ,d'têtre •gr.ondés, ne ,diro011t jam~Js un oui ou .un non :venant de leuJ" ·OOU'VICtion d'enfant, mails liront 'la ,réponse à donner •sur le visage 'de qui interro,g~ ; qui, de peulf d'lêtre rpurnis ou ifUdoyes, ne fe:nont ,jamais tUn acte sans Y etre pr.ovcqués par un commandement. ·La spontanéité chez 'l'en:i'tant, c' est l a manifestaüon de la vie; ne pas la ores· •p:ect~·r en la diri:geant, c'est s'o'Pposer à l'épan:ouiss·ement de l'a vie, ·c'est prendre le contre~pied ·de l'éducation.

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Variétés IM:A OLASSE Vinat-quaire Wlettes channanies, Neul à douze ans pour la plupart, En général guère méchantes, Babil, étourderie à part, Pleines d'entrain, toute& ,joye?ses, Aimant Péturde, oh! sans exœs, :Mais dans les jeux trop tapageuses, 11 1aut modérer leurs accès. !L'étude est pan a is chose amère, Et l'on s'ennuie à la leçon, Mais alors un regard sévère Vattt à lui seul ·lill long sermon. A )a leçon d'arithmétî~ue. On croit saisir l'exphoation, . Mais, hélas! quall'd vient .la prahque, Dans l'es.prit quelle <:onlu SIOlt! En grammaire quel g~and eNort Pour éviter les ha.rbansmes, Pour saisir les règles d'accord, . . . les exceptions, vrais illogismes. En histoire, leur ~antaisie, Rêvant au vieux D ivicon, ile représente - ô hérésie Le rival de Napoléon. Enfants, aimez, aimez l'étude, Apportez-y beaucoup d'ardeur, Et si parfois la tâ:che est r ude, Dites-vous: c'est pour mon bonheur. A. DA~E[JLAY, inst. à M.-B.

LES COIMIM'ANDBM:ENT:S DU BON ·INSPEG1~EUR

' ECOLE

Au petit jouQ· tu par;iras , . Lorsque tout dort, - tur"llvem~nt. Sur les routes pédaleras , Les longues routes, - longuement.

~PRIMAI R E

Le matin tu inspecteras Deux classes, - attentivemenl. A l'auberge déieuneras (Cwfé « nature , _ seulement).

ORGANE DE LA

Deux classes réinspecteras, L'c1..:il ouvert naturellement.

S OC IETE V ALAIS Alill:l

1 es locaux tu visileras (w.c. compris) _ soi.gnensement.

D. EDU CAT I OB'

l es autorités entretiendras ~ En vain _ de leur délabrement. E nsuite, repédaleras . ·P our rentrer chez tOI -

SION, Mars

vivement.

Où ton courrier dépouilleras E! répondras - alertement.

Pensée

Puis longs rapports rédiger~s D'un espri t 5erme - et d atrement. A Ja poste 1du porteras Le tout, sans perdre un seul moment, Après quoi tu t'endormiras Si tu le peux, le cœur content,

Et tet lu recommenceras . Le lendemain et jours suiVants. EN CLASSE. - J...'institu.leur achève une leçon de langage sur « la IIi vière • . _on a ex~· miné un tableau mural, ?n a par]~ des ~~;­ s·rs de la rivière et ausst des serVIces qu .· t ~eu! rendre. Et le maître s'e!forc~ ·de dégager par les en~ants la conduswn de

ta!.:

xercice. . .. Oh' - Vous l'·aimez donc, cette nvlere? . oui M 'sieur - Et pourquoi? f ,H.ésitatio~ puis un b ambin s'écrie en tn, ' . tout fier d'aVOir trouve: . ~ _ parce qu'el1e se la1sse btre. Gentil netit homme! C'est probableJIIdl ,. ~ . h ··1 · sa maaussi pour cette nuson-.a qu 1 anne man et .la formule, dans sa cruelle est <Jolie, n'est-il pas vrai?

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I 9:l2

renferme tous les biens. • Il est bon d 'en énumérer quelques-uns aux en.fants, afin que ce1ie idée devienne pour leur esprit ·quelque Prendre à ses débuts cette intelligence qui chose de b1en concret; voici ceux qui d 'ha· ~ienl de s'ouvrir à. la lumière, la dégager peu bi tude les frappent le plus : a peu d~s sens qur l'enveloppent, et l'initier à 1. C haq ue communion nous vaut tUle la con~atssance du vrai par le jeu élémentaire grande augmentation de la grâce sanctifiante. ~es stgnes . de ,la pensée ; rendre cette jeune S. Bonaventure disait: « les autres sacrea~e attentzv~ a elle-même pour lui faire déments nous donnent la grâce comme . par filet m~ler _la votx , de la conscience à travers les crzs desordonnes et confus de l'intime et de la d'eau.; la communion, par fleuves immenses. • pa_ssion ; é~ever cet esprit toujours prêt à se Quoi d'étonnant? nans la communion on relatsser chozr dans la matière, et la soutenir çoit non seulement la g râce, mais l'Auteur dfn~ sa lutte . avec la, chair et le sang par même de la grâce, et le bienfait de sa pré· l.'dee du devot!, par l qttrait de la vertu, par sence se traduit par une abondante effus ion 1amour de qœu ; cultzver cette fleur divine de dons célestes. Un r oi signale son passage pour la conduzre, au prix de mille soins jusqu'à et sa présence .p ar des h ienfaifs. Sainte Thé· son comf!let épanouissement; et pour' tout rérèse a d it: « Jésus-Christ, dans le tabernacle, sumer d un . mot, tailler dans cette nature en a les macins chargées de grâces, qu'il accorae rpare11ce SI VUlgaire Ce qu'il y a de plus noavec libéralité 'à ceux qui viennent le visiier. » ~~ et de Jjlus. élevé, un chrétien, un enfant de Dtcu et candtdat de l'éternité : quel travail et Si une si mple visite est d~à si féconde, com9Utlle œuvre. Mgr Freppel. bien plus la commt1111ion! 2. Chaque nouveau degré tde g râce d it S. ·------- -·- -- ·•\110--·~Jo- ··".""' -- ------~·-·· Thoma~, nous vaut, <après la mort, u~ degré de gl01 r~ et de b onheur au ciel. Si chaque Pour commumon augmen te considérablement en à nous la grâce, elle augmente dans les mêmes (Sui te) propor tions le bonheur du ciel. L'expérience Il la ( · · GEs u m~~ster sur_tout sur les ·A:VAN~A- montre que la pensée de cette a ugmentation L que . 1 ~me -retlfe de la commumon.J de bonheur pour l'éternité Il détèr:miné bien ~uchanshe, a dit S. Jean Chrysostome, des communions dans le passé ; que de faits

amener les enfants communier fréquemment


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