16 SJpontanéité, et i1s en fer?nt. des .~etits êtres çraintifs et ·comphques qm, d_e peur ,d'têtre •gr.ondés, ne ,diro011t jam~Js un oui ou .un non :venant de leuJ" ·OOU'VICtion d'enfant, mails liront 'la ,réponse à donner •sur le visage 'de qui interro,g~ ; qui, de peulf d'lêtre rpurnis ou ifUdoyes, ne fe:nont ,jamais tUn acte sans Y etre pr.ovcqués par un commandement. ·La spontanéité chez 'l'en:i'tant, c' est l a manifestaüon de la vie; ne pas la ores· •p:ect~·r en la diri:geant, c'est s'o'Pposer à l'épan:ouiss·ement de l'a vie, ·c'est prendre le contre~pied ·de l'éducation.
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Variétés IM:A OLASSE Vinat-quaire Wlettes channanies, Neul à douze ans pour la plupart, En général guère méchantes, Babil, étourderie à part, Pleines d'entrain, toute& ,joye?ses, Aimant Péturde, oh! sans exœs, :Mais dans les jeux trop tapageuses, 11 1aut modérer leurs accès. !L'étude est pan a is chose amère, Et l'on s'ennuie à la leçon, Mais alors un regard sévère Vattt à lui seul ·lill long sermon. A )a leçon d'arithmétî~ue. On croit saisir l'exphoation, . Mais, hélas! quall'd vient .la prahque, Dans l'es.prit quelle <:onlu SIOlt! En grammaire quel g~and eNort Pour éviter les ha.rbansmes, Pour saisir les règles d'accord, . . . les exceptions, vrais illogismes. En histoire, leur ~antaisie, Rêvant au vieux D ivicon, ile représente - ô hérésie Le rival de Napoléon. Enfants, aimez, aimez l'étude, Apportez-y beaucoup d'ardeur, Et si parfois la tâ:che est r ude, Dites-vous: c'est pour mon bonheur. A. DA~E[JLAY, inst. à M.-B.
LES COIMIM'ANDBM:ENT:S DU BON ·INSPEG1~EUR
' ECOLE
Au petit jouQ· tu par;iras , . Lorsque tout dort, - tur"llvem~nt. Sur les routes pédaleras , Les longues routes, - longuement.
~PRIMAI R E
Le matin tu inspecteras Deux classes, - attentivemenl. A l'auberge déieuneras (Cwfé « nature , _ seulement).
ORGANE DE LA
Deux classes réinspecteras, L'c1..:il ouvert naturellement.
S OC IETE V ALAIS Alill:l
1 es locaux tu visileras (w.c. compris) _ soi.gnensement.
D. EDU CAT I OB'
l es autorités entretiendras ~ En vain _ de leur délabrement. E nsuite, repédaleras . ·P our rentrer chez tOI -
SION, Mars
vivement.
Où ton courrier dépouilleras E! répondras - alertement.
Pensée
Puis longs rapports rédiger~s D'un espri t 5erme - et d atrement. A Ja poste 1du porteras Le tout, sans perdre un seul moment, Après quoi tu t'endormiras Si tu le peux, le cœur content,
Et tet lu recommenceras . Le lendemain et jours suiVants. EN CLASSE. - J...'institu.leur achève une leçon de langage sur « la IIi vière • . _on a ex~· miné un tableau mural, ?n a par]~ des ~~; s·rs de la rivière et ausst des serVIces qu .· t ~eu! rendre. Et le maître s'e!forc~ ·de dégager par les en~ants la conduswn de
ta!.:
xercice. . .. Oh' - Vous l'·aimez donc, cette nvlere? . oui M 'sieur - Et pourquoi? f ,H.ésitatio~ puis un b ambin s'écrie en tn, ' . tout fier d'aVOir trouve: . ~ _ parce qu'el1e se la1sse btre. Gentil netit homme! C'est probableJIIdl ,. ~ . h ··1 · sa maaussi pour cette nuson-.a qu 1 anne man et .la formule, dans sa cruelle est <Jolie, n'est-il pas vrai?
.
I 9:l2
renferme tous les biens. • Il est bon d 'en énumérer quelques-uns aux en.fants, afin que ce1ie idée devienne pour leur esprit ·quelque Prendre à ses débuts cette intelligence qui chose de b1en concret; voici ceux qui d 'ha· ~ienl de s'ouvrir à. la lumière, la dégager peu bi tude les frappent le plus : a peu d~s sens qur l'enveloppent, et l'initier à 1. C haq ue communion nous vaut tUle la con~atssance du vrai par le jeu élémentaire grande augmentation de la grâce sanctifiante. ~es stgnes . de ,la pensée ; rendre cette jeune S. Bonaventure disait: « les autres sacrea~e attentzv~ a elle-même pour lui faire déments nous donnent la grâce comme . par filet m~ler _la votx , de la conscience à travers les crzs desordonnes et confus de l'intime et de la d'eau.; la communion, par fleuves immenses. • pa_ssion ; é~ever cet esprit toujours prêt à se Quoi d'étonnant? nans la communion on relatsser chozr dans la matière, et la soutenir çoit non seulement la g râce, mais l'Auteur dfn~ sa lutte . avec la, chair et le sang par même de la grâce, et le bienfait de sa pré· l.'dee du devot!, par l qttrait de la vertu, par sence se traduit par une abondante effus ion 1amour de qœu ; cultzver cette fleur divine de dons célestes. Un r oi signale son passage pour la conduzre, au prix de mille soins jusqu'à et sa présence .p ar des h ienfaifs. Sainte Thé· son comf!let épanouissement; et pour' tout rérèse a d it: « Jésus-Christ, dans le tabernacle, sumer d un . mot, tailler dans cette nature en a les macins chargées de grâces, qu'il accorae rpare11ce SI VUlgaire Ce qu'il y a de plus noavec libéralité 'à ceux qui viennent le visiier. » ~~ et de Jjlus. élevé, un chrétien, un enfant de Dtcu et candtdat de l'éternité : quel travail et Si une si mple visite est d~à si féconde, com9Utlle œuvre. Mgr Freppel. bien plus la commt1111ion! 2. Chaque nouveau degré tde g râce d it S. ·------- -·- -- ·•\110--·~Jo- ··".""' -- ------~·-·· Thoma~, nous vaut, <après la mort, u~ degré de gl01 r~ et de b onheur au ciel. Si chaque Pour commumon augmen te considérablement en à nous la grâce, elle augmente dans les mêmes (Sui te) propor tions le bonheur du ciel. L'expérience Il la ( · · GEs u m~~ster sur_tout sur les ·A:VAN~A- montre que la pensée de cette a ugmentation L que . 1 ~me -retlfe de la commumon.J de bonheur pour l'éternité Il détèr:miné bien ~uchanshe, a dit S. Jean Chrysostome, des communions dans le passé ; que de faits
amener les enfants communier fréquemment
19
18 dû leur conversion aux communio~s -des vécus on peut citer aux en~anls pour l;s. ~ti· ., Q d' gonisan\s la grace du âmes hdeles! u~ a l' râce d'une plus muler en leur proposant l'eJremple <:\ aut~es salut ' Qae de ~ustes, a g 1 'é enfants qui étaient dans la même Sltuatton urande sanctification, ou celle de a pers . o. t Qui di.ra aussi Je soulagement ap· qu'eux! . verance. . aux âmes du Pur3. Dans la me:.ure où la .communlO~ ~ug· porté par la communiOn âmes ont mente et la grâce et la lg lmre, elle ~tmmu~ . ? Combien de ces pau,vres t 01re. · ns faite· Je ·P urgatoire. Après. les messes qu~ 1 on lat~ ga dû leur délivrance aux commumo • dire pour obtenir le pardon de~ peu~es due" pour elles! · d aux péchés, il n'y a pas de sattSiiactwn plus On pourrai't encore allonger la. bste es eHicace que la communion. • Mettez dans u.."~ d la communion. Parmi ces avanbalance disait le saint curé d'Ars, d'un coJe avantages e , nf nt bndis QUe tel t ges l'un frappe te1 e a ' . - . toutes 'tes bonnes œuvres du n~onde et e ~ • froid et le contraire arnve . autre 1e 1alsse ' 'bl à l'auTre une communion bien fat~~~ ce sera chez son voisin; chacun es~ senSl e !d'ceux contrebalancer un g.rain de pousS'Iere et une ui sont le plus en harmorue avec ses . I~po . . . , J. , montagne. ~ 4. Communier, c'est !atre pla!s~r a ~sus ~iiions habituelles. Ainsi, un enlant disa.t! à sa mère qui s'opposai! ~.une . com!nulmofn: et ·à Marie. Jésus-Chri~t ne ~tsat~-11 p~s a la ' •· ·e t'écoutais 1e pnverats a aSa inte Marguerite-Mane, apres lUJ avotr rap• Maman. ~~ l ', 1 d b' éd' mille de beaucoup de grâ.'CeS' et e en. IC· pelé combien; il était méconnu et ~utragé d~ns . ,. . communier ~ Un autre sautatt dt !tons 1 1ra1 · · ·1 le Sacremen! de son arno~: • Tot, du mmn~ ma fille, ~ais-moi le pla1str de s~.ppl~r . .a :oie ~ la pensée que, par une com~umon, ' ~vait fait plaisir à Jésus et à Marte .•.Un au· leur ingratitude! » Et ·l e moyen qu tl luJ .mtre disait: • C'est pour les pauvres a:mes du . diqua était de le recevoir d~ns la ~ommunton urgatoire que Je communte soll:vent. • Ua a ussi souvent qu'il lui seratt possible. . P t " me: « C'esl pour la conversiOn des JI'" ua ne . ' t ma mamm 5 . Chaque communion attire sur celui qm ,qcheurs que ,je communie; ces. la fait sur sa fumille et son entourage, cer· d'être apôtre • , etc. Les plus jeunes enblls taines ' bénédictions. mê~De~ ! temporel~es, dont eux-mêmes sont__ capables de comprendre tl ils auraient été privés sans cela. SI, au mt· de ~ormuler ces intentions. lieu de la tempête, l'enfant innocent élevé ver_s le ciel pa;r le grand amir~l Albuquerque fit que Dieu, en sa considératiOn, calm~ la tour· mente et épargna la flotle portugatse, corn· A 'lllesure que l'enliant grandira, cet enStibien doit être plus puissant sur le cœur de gnement devra prendre des formes nouvelki Dieu en bveur de sa famille ou de sa pa· el se précisera. Quand il commencera ~ • tr.ie, 'celui qui est l'innocence. même et la pu• rendre compte de la nécess.Q_ié Ide l'effort~ reté infinie, élevé vers le etel pa·r le comde la lutte COI1tre ses mauva.ts penchants, mwüanl! Une communion de plus, _que} con· lui montrera que la commumo~ es~ la trepoids jeté dans la balance de. ~usüce de oar excellence de la force, pwsqti e11e Dieu s.ur le plateau opposé ·à celm que char- plus !>Tande source de grâce. Quand tn gent les innombrables péchés des homm_es! lera d'une vertu, on montrer~ dans ar Le Cardinal !Luçon dQsait ld'ans une réumcm munion le moyen le y lus e!'H:ace pou de ~eunes gens: • Savez-vous ce que v~ut une quérir. Ainsi le véift{able. apotre, de communion ? ... Que de péchés commts! Que qu'il trouve moyen de ghsser dans d'<Menses de Dietr! Que de crimes!.· . Toude ses exhortations quelques m~ts su~ tes ces ril:lfidéliiés, malgré leur nom~r~ et leur Mère Immaculée trouvera ausst tou gravité, sont quelque ·chose de hm, parce rellement et sans' effort l'occasion de qu'elles viennent des hommes. Une co~ dans JésusJHoslie la source par . . nion, c'est Jésus, c'est Dieu, c'est l'Intm1; de tou te grâce et de toute force. Atn~ une de vos communions compense surabon· que Dieu sera mieux connt; et hont damment le mal du péché. • . . et plus pleinement _-possé1~ da~s toul 6. En vertu· de la communiOn des. samts, N'est-ce pas la ratson d etre e chacun de nos actes a une xépercus~wn sur et de tout religieux éducateur? ____.,_.............-....,._..._.- _, ___4_... toute l~Eglise. Q uelle influence salutatre exersu nos frères de l'Eglise milHante la corn· 11 ce • heurs ont mUllion ·souvent reçue!· Que de pee
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Education complète et Brancbes secondaires L',Ecolc Primaire" (n" 2) publie un excellent article sur le Chant, su r la nécessité de l'enseigner dans les écoles primai res. Il n'étai t, certes, pas nécessa ire d'une telle docu ~1euta ti on, d'un si luxueux échaiaudage de ralsons, pour nous convaincre de i'imporl:mce de cetle branche. Chacun le comprend ct, dès l'Ecole normale, les ins tituteur s en nu ront été hien persuadés. On peut seulemen t redouter de voir poindre ensuite tous les maîtres de M. Jourdain Je maître !d'escrime, de philosophie, de dan~ 1e, - et les autres - , avec un volumieux dossier plein d 'excellentes r aisons venir oc· cuper les colonnes de notre pé~iodique et prouver, chacun par d 'irréfutables arguments, la valeur éducalive, la nécessité de ces con· naissances particulières. Et l'on veut prendre ,un peu l'instituteur valaisan pour un spécialiste en chacune de ces matières, puisque chacune nécessite un inspe~te~r . parti.oulier. En eNet, il n'es! pas sans mteret de constater le mal .que l'on se donne pour créer des postes d'inspecteurs scolaires. Une école mixte, par exemple ne n1anque pas de visites: Inspecteur pou~ la langue, l'a ri lhmétique, 1'-histoire, etc.; - un a~tre, c'est pour l~ ,cu lture physique; un troisteme (ou une) v1en:t voir si l'on a appris les gammes et leur formation; il s'en trouve un .tout exp~ès pour la religion, pour Je lout pcitt. caté<:h ts me du, diocèse; enfin, un .jour, les ftlletles recevront la visite d~une dame qui examinera leurs travaux manu.els. N'est-ce pas un peu exagéré tout de même et n'y aurait-il pas moyen de réun ir .plu.sieur~ mandats sur 1a têle d 'une seu.le personne pour nos pauvres écoles de six mois comm~ cela se ~r~ti9ua.it il ~'y a guère lon'gtemps? Cette ~pe<:Jahsah~n latsse vraiment h ien peu de lahtu<le aux mspecteurs de districts, et, au~ yeu~ de bien des gens il semble étrange qu il. sOit nécessaire d'avoir- fait du conservatoire pour ,j uger du chant que l'on ,a pu apprendre à l'école d 'avoir aCQuis le àocto· ra~ et~ théologie p~ur .interrogèr des élèves Jll'.mlatr~s sur le caf.éohisme et un peu d'hisloire sam te; - ainsi des a utres branches, en :ndant q_ue l'on nous envoie un artiste pein· apprécter les dessins d'emants. Revenant aux branches secondaires nom· 1
mées au, débu t, quelques réflexions. On a ced ainement raison de chercher à les dévc· lapper, à les cultiver. Mais il faudrait bien toujours. qu·on les coMidère comme elles doivent l'être: elles ne seront Jamais que l'accessoi re. Il serait long là faire le procès de chacune d'elles en particulier. Pour le chan t, par exemple, qu'il soit permis de renvoyer au. n• 2 de l', Ecole Primaire" : ~ Réformes scolaires et Educalion complète •, article die· té par le bons sens, quoique déjlà d'aucuns cr ient à la rou.tine en entendant nommer pour le chant les méthodes anciennes. Quant à la g ynmaslique, le !ils du paysan, d u montagnard du Valais. en b it lous les .jours, el d'excellents exercices on peut le croire. Ceci, en passant, et .sans dire pour. cela que les leçons rationnelles et mét,hodiques ne !Soient pas nécessaires. 'Enfin, pourquoi les écoles nouvelles, en général, ont-elles. souvent peine à soutenir la comparaison avec les anciennes au point de vue de la langue et de l'arithmétique? Et qui voudrait prétendre que ces branches ne sont pas infiniment plus importantes, plus néces· saires que le chan(, le dessin, la gymnasfique, quelques nombreuses lances qu.e l'on. puisse rompre en l'honneur de ces matières? Sans étendre davantage le sujet, que l'on permette cette ·conclusion: Soyons surtout pour les connaissances fondamentales, celles qui sont à la base de {ou.tes 1es· autres. Apprenons d'abord la langue, - ce qui n'est pas s i petite affaire, et il est trop facile de const-ater comb ien elle est peu connu ~ ; puJs , tâchons d'incuJ.quer aux élè.ves 'Cie solides principes d'arithmé!ique, ce qui est si favorable au <léveloppement du jugement et de l'intelligence; viendr ont ensuite les autres branches. mais ce qui est délicat, c'est de savoir accorder à ·chacune d'elles l'importance relalive qu'elle prend dans la vie pratique. Alors, ce sera vr-aiment l'école pour la vie. Pourquoi gaspi1\er un temps précieux en l'appliquant à des choses qu'on ne voit ·q u'à l'école et que fol'cément, 'l 'on oublie après? On ne cesse de répéter qu'il faut être prati· que. Excellente vérité, conseil de bonne sagesse; mais il ll'este â le comprendre de la C. mei11eure manière.
t Croire à Dieu, c'est croire au devoir. Secrétan.
21 20 cond mode, l'air pénètre, au contraire.,_ ~ans la partie supérieure des. p~umo!ls, dont 1 au,gEducation p]\ysique mentation de volume fait elarg1r la cage thoracique· 1d_,ans .ce cas, les côtes s'·écartent et Tous les maîtres reconnaissent aujourd'hui UE VBNTRE R"ENTRE. l'utiliié de l'enseignement de la gymnastiqu~·Le mode diaphragmatique, qui n'exige qu' 1Et cependant -combien en est-il encore. qut, un moindre eHort musculaire, est d'un usage bien souvent - là moins que cet enseigneconstant pendant le s~~meil. Meltez-vous par ment ne soit donné par un profess~ur spé· la pensée dans la .postüon du. donneur e~ ob· cial, - négligent les exercice& phystques au servez .suT vous-même ce qUI se prodUit: la profit des exercices intellectuels. • Ma leço~ base des poumons .s'élargit, pr~sse sur le ~~a: de calcul n'es-t pas achevée, et quelques :mt· phragme, et le ventre ~ort; S tl en est arnst !tutes me seraient encore nécessaires· · · · » pendant la .veille -et _11 !les\ ~1._1~ trop .e~act 'Ces « quelques» minutes, qui se prolonqu'il en smt souvent am~1 - 1an ne penet~e gent att point d'atteindre ou même de dépaspas. ou ne pénètre que tres J?!!U dans la part~e ser un quart d'heure, sont p~élevées sur la supérieure des poumons qm, ~aute de ~avail, leçon de gymnastique qui ,sUit. . Et la ~rn~ finit par s'atrophier. Tout le mon~e sati que nastique est une nouvelle lms sacnhée . la tuberculose se maniieste tout d a:bord aux • 'Bah! pense le maitre, tant pis pour la gym· sommets des poumons. Et quand le mé-decin nas\ique! » Et nous aJouterons, nous : • Tan! dit, en parlant de telle ~eune Œle: • Son som. met droit commence à se prendre >, on peut pis pour les en'iants! • Oui tant pis pour les enfants! On oublie aitirmer sans .craindre de se tromper. qu'elle trop que ces derniers travaillent en classe respire,' le jour cemme la nuit, :par le mode près de 6 h. par -jour, et que, si ~'intelligel?-ce diaphragmatique. \D'où un gra~d dan~er pour doit ê!re cultivée, le corps a auss1 ses dr~nt_s. tous ceux <1·ui comme cette 1eune hlle, res· Oublier ou négliger le corps, c'est aiiarbl!r pirent mal · d~nger qui doit être -signalé el la puissance du cerveau. Qu'attendre d'é_lèves que l'on n~ saurait trop s'appliquer à. co"!" · anémiés et -chétifs? Et, d'autre part, 1ahguer ba Hre. Il est en effet du plus. haut m~éret le cerveau à l'e~cès c'est ,jeter le trouble dans d'apprendre aux enfants ~ resp1rer, le 1our, l'organisme physiq~e {out entier et c~mpr? et en quelque sorte automatiquement, par lt mettre les résultats ultér-ieurs. Ne tratteralimode cosial. Un tel résultat ne peut être ob· on pas, de ~ou 1e Jar dinier qui prétendrait tenu que par des exerci-ces long!emps répétés, donner â la fleur plus d'éclat ·sans se pr~oc qui exigent des élèves, au. -début surtout. une cuper de la plante qui la produit? Une étroite solidarité existe entre le corps et l'esprit, et attention soutenue. ~ l'art de l'éducateur ,consiste à maintenir un juste équilibre enke les énergies physiques Il est vivement désirable: que la gymnasti· .que respiratoire, enseignée avec f~rveur dans et les énergies intellectuelles. 'll'. cerlain nombre d'écoles, le so1t dans tou· ~ tes .sans exception. Tous les exercices de gymnastique pres· Ou ·convient-il de faire exécuter les mou· criis par les programmes doivent êU:e. :xéc~ vernents respiTatoires? D:n~ ~a classe, de tés dans les écoles; ,chacun •a son utthte spe- préférence, - après la recre~tto_n, - alors ciale · tous concourent au développement harqu'elle a 'été hie~ aérée_, car ü Importe _q~ monieux !du corps. Mais ~e voudrais parler l'air inspiré .sott a,usst pur que possible, ici, plus parlicuJièrement, des exercices resdans la cour de récréat•ion ou dans le préaU, si les élèves sont en classe depuis quelque piratoires. . 11 importe au plus haut pomt d'·apprend.re temps déjà et si l'on Juge que la poussilre soulevée p~r les jeux e&t complètement ~ aux enfants à bien respirer. On distingue deux modes de respiration : bée. nans ce œs, il serait prudent de a~ conduire que l'ertecti~ d'une seule dasse l le mode tm AI'PHRAOMA111-QUE et le mode COSTAL nans le premier mode, l'aspiration ~ois. Les maîtres doivent veiller à ce que tait affluer l'air dans la :pariie inférieure des poumons, qui, par suite, a~gmentenl d~ vomouvements soient tou(iours b ien 1 lume· il en résulte •que le dtaphragme s apla- l'air étant ,jn&piré proi!ondément par e tit et' que 1JE VfJl'H'RE SORT. Dans le se-
et r~jeté longuement par la bouche. Souvent, les Jeunes enfants ouvrent la bou:che quand il~ ~evraient l.a fermer . C'esl ce qu i a détermme une matt,r esse diont je visitais récemrnent la classe, à dire à ses petites élèves a•a début des exercices respiratoires: « All~ns, ne vous trompez pas: sentez une rose, puis sout!lez une bougte » , le « sentez une r ose » correspondant au mouvemen! d'inspira_tion, et le_« ~ouH!ez ~me b ougie • an mouvement d'ex· p1rahon. <?race à cet ingénieux moyen, d'une lorme agreable et concrète. elle arrive à faire éviter tonie erreur. · Aux plus gr ands élèves il est nécessaire d'in~iq~er ou de rappeler les avantages de la resp~ra t~on costale _ et les inconvénients d'une resp1r~twn exclusiVement diaphragmatique. Ils cxecu.ter~nt les mou,ve-ments a vec d'autant plus d 'exachtude •qu'ils en saisiront mieux l'utilité. f aire exécuter régulièrement aux enfants des mouvements respir-atoires, c'est leur rendre un très grand service; c'est forti\ier leurs poumons; ~·est écart~:r d 'eux la tuberènlose. œtte !naladte so_urnoise qu i. airtsi qu'une bête mal!atsante, tm_liJ~ms rôde et ,guette, en quête de nouvelles- vtctlmes. ~o!Sr@
A:'lle Marchand, inspectrice diocésaine de a fait ,récemment aux institu!rices une conlere11ce pedagogi,que sur l'fJDUCATION PHYSIQUE : la !eur et celle de leurs élèves. 1. Pour œ qu1 concerne les IJlNSTITIJTRICES, la ~ oniférencière passa d'abord en revue ~s fonct~ ons•. principales de -~ vie « VétYétauve •: digeshon, respiration circuJatim~ d·u gng. , ch ~le don~a des conseHs praHques sur le . OIX des ahments-, sur la maslication lefonconnementd réooulier lkessité "' .de . l 'appare1 1 id.' ·tgesff t., 1a ltS • • es « aspirations » profondes la Il pirahon par le nez, l'ar t de ménager' son l~f en sa'chant modérer sa voixe recommanda de favoriser la circuladu sang · récré . par l'exerctce. no tamment le -J·eU -.. ., ation pa,r des bains fréquents et apr ""n~s . etc. Parlant ltlation • ensu~t e .des organes de la • vie de ce • elle msLsta sur la façon de traiter rveau, s~m sy_stème nerveux, en évitant mtensii , en prenant le sommet1 d re. en n''l.tJsant de thé et de café qu 'à ose et plutôt comme remède que comPan~,
me_ excitant, en suivant, s 'il est possible, un trill:ltement hydrothérapique régulier. Passant aux organes de locomotion, musde_s et os,_elle co?seilla la gymnastique suédmse, matm et smr, la marche qui assouplit et délie les membres. . Ces_ multiples questi-ons donnèrent occasiOn 'a Mlle Marchand d'apporter de nom· breux exemples, pris .s ur Je vi'f. 2. Après quoi ii fu t question des " élèves •. Le « mens sana in corpore sano , est de to~s les temps. Si nous voulons que le corps smt_ tm boJlJ 'instrument de l'â1ne. il faut le cultt;; r, le. développer, le fortifier. . -L éducatwn des organes de la vie vétYéta· hve chez les élèves se fait suitout dan; les leçon~. de choses,. les leçons de sciences et d'hygtene. !--'éduca~ion du squelette et des muscles d01t .se fatre par llll gymnastique olblitYatoi,re dans toutes les écoles; on aura ~oin d'insister sur les re&piralions profondes IPour é?uquer la vue chez l'e~fant, il est bon de lw montrer de belles ïormes, de belles couleur s; powr la préserver il faut veiller à la d_i stance visuelle de s éÎève& pendant le_ur h·ava1l, .sayoir reconnaître les myopes. Signaler le ·cmema comme fati tYant pour les "' cellules de la rétine. Le chant, la lecture, -la façon de parler de la maîtress~ ,contr.ibuent à l'éducation de l'ouïe et de la VOIX des écolières. . :=:n .terminant. Mlle Marchand, insista sur l aera ho? des dasses, le nettoyage quotidien de s c~b1~ets. . ne_ttoyage qui, par parenthèse, ne dmt ]arnats mcomber aux élèves · et elle conclu\ en ~isant que se cultiver physiquet~ent c est ~atre, a-u premier chef, œuvre ch ré· Il en ne et na li on ale. ----~..-·------
Mettre l'ensoignement au point , 1.
!lle~tre l'ensei~gnement «
au point »,
~ ~st- a-drre, Ie mettre à l'a portée -des eleves po-u1· ·q~'il ne soit ni trop diffilcile, 111 trtOIP fa.c tle. A cet effet, se .r endre
compte ·de l'à ge des enfa'nts de ,Jeur .. 1·oppement, du milieu ) dleve dans lequel 'J.S- vivent, des besoin s dominants de la localité ·où le maître exer;ce. 'Se g,a,~ der donc d'ado,pter de c·onfiance et lA -... egne'd.-e
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Pour notre armée
ôtune manière irrévoca!ble des métlhoLes lecteurs de l'Ecole liront avec des, des .procédlés touiours les mêmes, :Plaisi•r les ·considér·ations suivantes sur sans ég-ard aux diversités ·de natures et l'avenir de notre armée, •considérations de dficonstances en rprésence ·desq ueltles qui viennent de paraître dans une im· on <&e tPouve. 'Le niveau ·de la classe doit •port·ante !Revue 1suisse. Beau.ooup par. toujours maJrdher de pair a'VeC •celui des mi eux appartenant à la mi'lke ·comme intelligences .à in~truitre. officiers, sous--officiers et soldats, ils m 2. Le maître en s'effo·rçant de mettre pourront manquer de •prendre intérêt à l'enseignement « au ,point» évitera l'in- une telle lecture, qui rentre dans le -convénient :d:e n'être pas .compris des cadre des connaissances civiques: ,.Qn ne devrait se servir qu'avec cir. enf•ants ce qui anriver.ait si son ensei,mement 'était trop ifort, ainsi ·que celui cons,pedion du terme de désarmement Ide ne pas en .ê ke écoutlé, si son e~·sei Au surp[us n'avons-n10us rpas déjà dé·<Yonement était trop faible. Il att1rera sarmé pour des raisons d'économie, el Pattention des élèves. qui prendront in- ce1a d'une manière qui :&oulève de gra. térêt tau traN'ail, qui -s'y 1a9onneror:t ves objections ,pour la force défensivf avec g10ût et feront des pr·o·g!res. Le dé- de notre aœlée? Les .cours de ·répétition prévus par la veloP'pement •des intelligences se rpi'Oduira norma1lement; il n'v !aura dans loi •ont été ·suspendus 'Pendant trois ans: la dasse ni ·de ces rpetits :ppodiges, tns- ron n'v est ,revenu qu'en 19211 avec des truits en sunf.ace .plus qu'en ·pro~ondeur. èffectHs ·t:rès réduits. La larrdwehr n'a ni de ces « ·f>Duits :seos » .qui. en liéalité, pas été appelée depuis plus longte• n'apprennent rien. 'Le maître n'aura_ encore. De sévères exigences sanitailtl pas .l a tentation de •se d'écour:ager; s1 ont fortement 'dimi:nuë le .Tecmtemenl ardu que soit son tnav-ail. il s'v .affec- Miême pendant 'les 'écoles de recrues, uR tionnera d'autant plus qu'H •prlépa•r·er:a graifid nombre de j'eunes ·gens ·ont éli sa .classe avec intelligence, en ayant renvoy!és ..chez eux pour ·r aisons de sansans cesse :devant les yeux :ses élèves, et tlé, tout 'cela afin de ne pas dépasser nos •crMits limités. De même, Œl ,a les soin'Si qu'ils réclament. 3. 'Le maitœ apporterait-il moins lisé des économies sur les ·~ours (d'attention 1que le jaTdinier à la cultu~·e pétiüon dans une .proporUon des plantes qu'il a à faire ·croî.Vre? ,Le ment nuisrb1e à l'instruction. i1ar:d:inier se 1rend ·compte elu terrain, vraiment le moment de demander dao l'améHore, le bêche, l'a1.1!1ose, ar·mche les van tage? 'La r~organisalron de •notre année mauViaises herbes, fait la ch\asse 1aux insectes. 11 sème ,a u moment mulu, nécessaire; la solution n'est pas choisit ses g-rains, met ses semis. à l'a · intervenue, .mais on y travaille bri du fu"ioid 1ou du soleil desSéchant. N sement; pevmettra-t-elle ·cependant consulte l'eXipérielliCe •de ceux qui l'ont faire .des léc()nomies tout en ma ·p11êaédé dans les mêmes bravaux et notre arrnée assez f01rte pour que s'instruit tous les: jour·s 1a.u moyen de voisins .continuent à y voir un sérieux? Nous ·croy•ons ·que ce ne celle qu'il acquiert par .tui-même. Ainsi doit ,agir le maître. Il y par- possible ·qu'en abolissant le servrce vient, en mettant exactement «·au point » gatoire et en \Créant une ~arniée de œnaires, moins 1iorte en nombre, tous ses enseignements. mieux êqufpée et inst!IUite. Cepend·ant, pou~ons,.nous le 1
~! ~~fiori~é de notre peup'le le voudŒ"ait-
à nos ouvriers. En ou~re, bronne partie
11 !l·ous sembl~ q~e ·cette importante quesüon e~t e_nvJsag-ee d1un rpoint de vue tl'op etrmtement militaire par les uns, et p:ar _les au'tr:e~ d'un point de vue t;_op exclustvement 'fm·ancier. On oublie ! Immense va1eu•r éducative qu'a pour le peuple entier l'instruction militaire Tres souvent, au service,' le jeune hom~ m~, a'Ppr~nd, à .·~onnaître pour la pren:ter: fots. 1 ?lJetssance, la ponctualité la ptopr~te; tŒ doit s'habituer aux fa ti: gues et la la domination de soi-même. Il porte le meme unifurme que les 'jeu: nes g~ns ~e toutes les classes de la populahon; tl. appre.nd et met .en ·r-ra rn t'l'que aY,ec _et;X 1a ·camaraderie. 'Même si la secunte . et un· de lat patrie n'était pa s en ]eU, , . tquemen pour ces raisons d'·ordre dducahf.. nous. ·~e~rions avoir une sorte e se~lce mllt_tarre. Oomme ·souvent une . ' d' 1fots,· 1e · servrœ militaire · ·abolt. , nous e~ouvnnollJS sa réelle valeur! Tout Suisse e~t tenu au service militairre . ~t~e antlqut: formu1e 'de notre Consti~ !~hon ne ~mt p•as être jetée d'un cœ r leger au vteux fer. u . T·?u't le monde estime naturel, et c'est IU~t~ce, d~e consacrer des centaines de mtlh~ns a ~l'os écoles ; mais s'il s'agit de 1.educ~t_lOJ! de nos jeunes gens au ~erv~·ce mthtarr~. on déclare la dépens.e lffuhle! Tl serait gmnd temps ·que les o ICt.ers, l~s Cha~nbres et le peuple se so.uyu~ssen~ de l'tmportanlce du :s.etvice mlhta,t.re <;>mme ~nsfrument d'éducation ~e q~ tl n es~ nul1lement une «école d~ u~tre ». Sl nous voulons conserver le =tee ?bliga'~oire et _g;énéral, il nous ble unposs•lblle de réduire le budget davantage. Aussi bien l•a somme de 80 '11' qu'il ·Prev:ot · .t', Œndwra-t~elle . · mt rons 1otr vraiment e patne a la 1'Uine? Constaton d' b d · reste ., •s a or •que œt argent o:nüerel!le~t dans le pays: i'l fourtravat1 a nos usines et du r-· nain
met;Itahot~ ·C?·nsidérable de la solde; elle revtent atnst là la commun-auté. Nous
e e . Nous sommes per·suadé que non.
A
de
cett~
somme est .appliquée à l'aug-
doutons que ces· dépenses puissent hâter, ~e 1ut-ce que de p.eu, la rufne de la patne. Mais;_puisqu'on_ ·continue à le prétendre, qu 1 ~ nous s01t ·permis de citer un autre c?~ffrre, rqui jette sa 'lumière sur notre vëntable situaüon firnancière. Notre pauvre peuple suisse, en train 4e s~ rumer par des char~es militaires m~mes, ,dépense, au dire de M. le Conse~ller f~deral Musy, un milliard, donc trulle mtllions par an, en alcool et en tabac. Pas n'est bes·oin d'être abstinent •ou n()n-fu!lleur pour trouver cette somme exmbtt'ante. Or, jamais nous n'.avo~·s. en~endu un de nos antimilitaristes pred_1re a cause d'elle la ruine de notre patrt'e. Nous buvons et fumons, en Suis·se sa_ns qu~ ~ela soulève d'objections, ,pou; mtlle mtllrons Par an. Et quand nous vroulons .affecter ·80 mill~ons, c'est-à-dire :e 8 % ?e sette sromme là notre armée, a. no~re mdeperrdance, <m ·crie 'à l'exageratiOn et. à la ruine. Nos démagogue_& dev~ar~nt tou<?her du doigt notre vr-a1~ pi~1e economrque et montrer où les lmp~ts rpouŒ1raient 'être fiortement aug-me~trés sans !danger. Il est vrai que ce ,serat~ se rendre impopulaire, tandis q~ en ..dtscO'~ant contre l'armée on se ·fatt bten v01r! A
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Semons le bon grain 1) [.e la..boureur, dans le sillon 0 e sa sueur encore humide . Jette l'espoir de la mois·son 'E t le blé ·poussera splend1'd,e'.
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1) !Pour commenter la .jolie vignette qui orne la 1re page de ·l','Bcole''.
24 Vété au brillant manteau d'or ID'un coup de sa baguette magique Dotera d 'un riche irésor Le travail du semeur rustique! L'homme, !dans n'importe quel champ Par son dur ·labeur, le grain sème! >L'un le bois, le stuc travaillant, Vautre de frais cerveaux qu'il ~lime!. . . le premier répand la beauté A pleines mains en ce bas-monde, Le second, à la véri:té, Au bien, forme ·des têtes blondes. Amis, nous sommes des semeurs! Nous semons le grain de la scien~ Oans les cerveaux. Et dans les cœurs Semons, formant la vraie conscience! Oh! Semer, se sentir compris! Oh! pétrir des intelligences! Oh joie! diriger des esprits. Dans la foi, l'amour, l'espérance! .. . Dans les sillons des cœurs, semer •La :bonté, la vertu austère, C'est du bon Dieu se faire aimer Et doublement semer sur terre! C. B., insl. à F.
charge sans colère, mais aus si sans Iaiblcsse et ave~ persévérnnce, jusqu'à ce ·qu 'on ai l triomphé de son ~bstinalion. Il ne !alLI se laisser désarmer ni par ses caresses, ses ri· res ou ses cajoleries, ni par ses larmes, ses cris ses !bouderies ou se& colères. 3. IP our rendre l'obéissance plus facil~ à l'enfant. i1 est bon de lui inspirer la <:On· fiance en ne le trompant jamais, la sympathie en l'aimant et en lui mon~rant notre affec. lion, le respect en sachant bien ce que nous voulons· de lui. 4. Il faut amener l'enfant à vouloir obéir, et pour cela, it est bon de lui expliquer briè· vement les raisons des ordres que nous lu1 donnons non •certes pour qu'il discute ces raisons 'ou qu'il ergote: il ne bu t ,jamais lui permettre des discu ssions; - ma is pour qu'il comprenne lk& motiis de ce que nous lui comman1dons. Il exécutera mieux les or· dres qu'il 'iuslifiera lui-même. ~
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ECOLE ~PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE Y ALAISAlllfE
D'EDUCA. TIOI'
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t L'augmentation de l'instruction n'amène pa; du tout une augmentation de morali!t Ce n'est pas l'instrudioo qui •moralise, c'est !"éducation religieuse. [.e christianisme d~ êlre la base de l'insfmction du peuple. L'easeignement doit être chrétien. L'école publi· que est un sanctuaire dont la religion ne sau· rait être bannie. Victor COUSIN.
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Variétés
Bibliographie
SAVOtR BILEIN COMMANDER 1. Etre dair, précis, raisonnable en tout cc que l'on commande aux enfants. Serait-il é tonnant de constater un déiaut d'obéissance, si les enfants ont mal entendu ou imparfaitement compris ce que l'on demande d'eux? ,Leur imposer des choses excessives ou bien choquantes pour eux, alors même qu'elles ne sernient point ridicules, c'est aussi s'exposer à des résistances qu'il serait parfois difficile de vaincre, et en face desquelles l'autorité du maître risquerait fort de s'amoindrir. 2. Exiger ce qui a été ordonné. - Quand on a commandé une chose raisonnable, possible et utile, il faut exiger des enfants une obéissance entière, sans protestation, ni demi-refus, une obéissance immédiate et san~ délai. Si l'enfant résiste, il but revenir à la
P BUE-MBLE. - 13 morceaux 'Ciivisés en 3 cahiers. - SOUVIEiNJ:RS DE JEUNf.S. SE, 6 morceaux en 2 oeahiers, à l'étude des petits pianistes, par O. Horwath. Fœ!isdt lf rères, S. A., éditeurs de 11111" sique, 'l.:ausanne. Ces morceaux pour petits pianisles soal composés de façon à amuser les en!~nts toul en 1eur faisant a·cquérir ,quelque notion nouvelle à chaque étude. Très · . doi.gtés, et les mtances bien indiquées, tls ront les bienvenus auprès des professeurs piano dont les recherches sont parfois rieuses quand il s'agi[ de découvrir. un ceau gentil et b ien écrit pouvant plme f enfants ne travaillant le piano ·que depu•s ans. 'Les titres et la parfaite clarté de. pression asswreront â ces petits recuetls reconnaissance des maîtres et .des élèves.
Dévotion au Sacré cœur No~e personnel enseignant n'igno-
re pomt que cette belle dévotion est tou1ours 1}lus en •h onneur et populaire parmi nous, grâce à l'impulsion que continue à lui donner S. O. Mg-r Bieler, évêque de Sion. 'Le nouv-eau pasteur du diocèse a tenu, en effet dès le débu~ de son épiscopat, à cons~crer le Valats au Cœur d-e jésus. C'est ainsi que son pr·emier mandement de Carê!lle (1920) s'est inspiré de ce pieux suJet. Et, pour acœntuer davantage encore cette tprédilection, son vénéré promoteur nous a encore fait envisagez , dans sa lettre pastorale de la présente année, 'le Cœur de /ésus comme notre
consolation dans ia souffrance e).
Nos maîtres et maîtresses d'école pas plus exempts que d'autres de rev~rs et de soucis! pourront de leur côté y puiser du reconfort pour les soutenir et
-
(') Voir cet important document en sup·
P&nent de l',,Ecdle primai·r e": N• 3).
I lestâche.alléger .dans leur délicate et pénible Nous savons d'ailleurs correspondre au désir et aux intentions de notp• évêque, 'en IPI'Ofitant de oett·e occasio~ pou~ eng-ager de façon pressante nos mstitut~UI's ~ nos institutrices à pro!Dol!yotr et dev~lopper chez la jeunesse ecoliere cette devotion si r iche en faveUI"s spirituelles. Ce pieux mouvement fer-a d'autant plus rapidement et sûre~ent son chemin parmi nos populations que le personnel enseignant prêchant d'eJCemple, mettra plus de zèle et de persévérance à le favoriser de bonne heure et en toutes circonstances par ses avis et consei'ls accompagnés au besoin d'opuscules appropri~ à recommander et dont des spécimens lui ont été transmis dans ce but. Il n'aura pas à re~etter sa peine et ses efforts dans l'entreprise de cette croisade en se rappelant qu'au nombre des promesses faites par Notre Sauveur à Ste !Marguerite... Mar-ie figure la suivante :
Les personnes qui propageront cette dé-