Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 5-6-7 Septembre 1922

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32 slérie, ces esprits si lourds, si peu intdhligents, reu•ssissruient aussi bien et même mieux que certains premie.r1s pour ces travaux empiriques, qu~· présentaiettt œ.pendant d'assez grandes diifficulilés. Et je compr~s alors quelrie errarr on commettait en les jugeant d'a près des él)>rei.IIVeS qui n'étaient pas fa,ites pou.r leur nafure d'esprit, et surtout en leur donnant un genre dïnsiruction qui était contraire à leur t}'lpe inteM.ectue1. •

G Toute profession met, en tq,uelque sorte,

<velle classe, deux élèves qu'elle ruvait CO!Ulues autrefois· très médioares. 5t elle ajoutait: c J'a3 lu quclque part CJJU'un instituieur ne doit ~amais être pessiimiste: cette pa.role ~~ bien vraie. ,. Si un êl.èlve est peu ldJoué inteUectueHemen~ ne le considiérons pas comme wüté négligealb1e. AtNJ!.iquons-nous, au contrai·re, .1 rendre son espnit .Plus compréhensif et plus souple, à y in.trodltire p1us de ruriosiié el pLus de 1wnière. Olllvrir peu. à peu une iate1l.igenœ et la pé~er de dlarlé, est-il 'lille autre tâohe qui procure au maître une plus

haute joui~? des œiHères à qui l'exerce. Relisez c Le ne· veu de la fruitière », œ délicieux récit d'Hé-Un vieuw magister 1;alai san. gésÏJlpe Moreau, et vous ven-ez que Lazare, le père de Hodhe, jugeait son fils avec sa men· <taHté de CUJisinier. • Six ans, ~ait-il, et ne pas satVoir éounJeJr Je pot! Je ne pourrai jamais rien fahe de cet en{ant.Jiàl . Hoche * Les étrennes de Dom Bosço. ~i.t mioo;x que de deveni'l" un parfait cuisinier. ·C'était i~ y a 35 ans, soit le 31 décenàt Nous· jugeons, nous, nos élèves atVec notre rmenta!ité de maîtres. Par:œ qu'U'Il eniant ne ! 1887. Un saint religieuiX, Dom Bosco, le bdatew- des Sa~iens, rul!kt1t mouriT. On li (:Otnpretnd que dillfi.ciŒement une exp1icatiort . de calcul, on ne peut rete.n!Î!r les faits histo- 'j demanda: - Quelles étrennes vouliez-!Vous tlonner 1 rilq,ues, il n 'est pas nécessairement un crétin. SuilVez-le dans 1a vie: il se débrouillera aussi ,. 'los cllers enlfants? 1Le pieux morilbond r~dit : bien, peut-être, que d 1aut.res, 'Ï~ intelli· - •'Dévotion à }a très Sa.inte Vie9i gents. On trowve parlois des commerçants et communion fréquente. • des inlduiS!rieLs dou& du génie des affaires VoNà le seoret de ~elopper dans 8 et qui, enfants, étruient ·COIIiS'idirés comme jeunes âmes ~'amour œ la 'Vertu. des élèves très médiocres. Il y a, ainsi qu 'on J'a dit, bien des ~açons d'être intel.Hgent. Gardon&-nous de porter des jugements * Logiiq:ue enfantine. trop absolus. Des ali:l'llmtions traoohantes ac - Tu m'aSt bien dit, n'est-ce IJ>3S, .ousent IJJI1 excès de confiance en soi. Nul ne qu'i[ ne bUlt ja.maas remettre au len(lfa• doi.t se croire un oracle. J'ai tooJjours éprouce qu'on peut fuire le Œ our même? 'l'é un senttment péniltlle en entendant di.re: m1 dh'êrie. Eh bien, je viens de • Cet élève n'est pas rinteillligeot. » S'exprimer pot de confiture que l'on m'avait don.M ains.i n'est pa;s seuilement i!TW'rudent; c'est mon goûter. manquer aussrl de bietWeillan.œ et de tact Un autre jouiT, LH~ écoute ~es oigalel pérla.gogique. Quoi! voici un enfant qui au• de temps en temps, cessent de chanter. rait besoin d'être en-coulfagé, de .gagner un rema~ue œs •a bsences et dlun ari..r pelll 11\assuranœ, et vous l'acnilh!ηlez par une dit à sa mère: - Je sais p011.1,rquoi· rêtent à chanter, les ciga.Ges. . . . Elles 1parole lwmi'Hante! ]11 est d 'ailleurs bien téméraire da le considérer comme irremédiabl.e· nent la page. ment inintell!igent. Oar l'inteHngence ne demeure pas Ï:tllil1lualb1e; elle élvolue, elle se dé * En classe. veloppe. Une institutrice oha.r·gée, depuis la Une institutriice faisait former dtll dernière rentrée, d'wt cours supérieurr, alors ses par ses êl.èives; i~ s lag.issait d'uAit qu'elle aNait enseigné précéklemment, pendant proposiltions à leur choix par la qJUetques années, dans un ~ éléme~taire • mais • . Une gl'am:le hl lette <Se de la même IQC'alli~, me pa:r:la~t, ces JOurs clairement: • Je suris assez derniers, de l'étonnement qulelle ruvaii éprou- manier c mai s •, h~as! je suis vé à voir paumi les ,bonnes élèves de sa nou· ûeunel,.

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~PRIMAIRE ~

ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISA.J'J'E D'EDUCATIOJ'

Variétés

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ECOLE

No 5-6-7

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LEcole et les Vocations au sacerdoce

SION

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qu'illéld!mire ou: qu'ir! .aime. Si le ma1. ~0n •co_n,state 'aujourd'hui, d',une ma- t!e, av~c •le.prestige atta<lhé!à sa fonc!'~n, s .applJque à fa~oriser <!'l..ez se~ mere _glenera1_e, un fléc!hissement nota- eleves 1 d' 1 u ~ ble des vocaüons sacerdotales. Aussi :le , . ·e , eV'e appement de la 'Piété s'il recrut~ent rrormal du derg'é en est-il ='OJ~ne d'un respect /Pf<llond ·Potl.r l'e enfl;ave ot oe let ses représentants,· s'J'l saJ·. ' ' "'"'t tpal!...~.tan t ·de nomb11euses pa- SI't ~r. l'O ~'?l~·es manquent ·de desservants et" de u _es es ?OO:=tsions de 'fen<ke homv!ca.Jres. Cette ,pénurie .affecte tout aus- ~ag-e a la mlssJon sublime dru P!'être 61 ~Jen le Va!ais .qrue d'autres :pays non Î 5 ,~ertu~ . .a~x fruits de son aposto~ rnoms çaiJhohqu.es. ~ ' 11 ~ell~e éf oe .que le service de ,p , . 1autel 5;0Jt reglé ·_de :tiaçon à ne ~. a.maJ·s ?' U ..r r· e med~r à œtte triste · s itU'ation, engendr ' 1es evequ~. f~nt. aJPpel à l'esprit de foi d . h er 1a. 1assttude rpo1.!f les enfants de. leu~~ dJoœsam_s, afin lqrue partout . e c œu~; s'il R'alfde, en un mot, cLans S?Jt cree un espnt .favor:able a' l'~"lo- son .ensetRUement et sa conduite le s1on d ~.. . s.ou<:t de, ~et~e en honneur la ~~ca. t . ' es . Y.ocations sa.oerdolbales Nul twn . e~clestashque, comment ne 'Pré.-.a=b~n mteux 9u~ l'école chrétien~e. ne rera1t-ll pas les âmes d'élite • di 'J m e •oon~e~ur :a la culture dies ~er- ner, •le i·our où il vienldir~~ _.a scerla~s. que Dt~ ll;li-;nême dépose dans du 1·re l' 1 d' · · a se pro~ ~ é;Uiles rpredeshnees à . a?pe . IV!n et a y faire la ré' a'agrt . , . son servroe. II ponse dru 1eune :Samuel· « M .. ' nonbpomt de «pousser » les en- Seig-neur parœ que V'""'·~ m' e VOICI, .~... . 1-'v. » • v""" .a~ez apped'au.d , :aS'ard ve- Ie san C~:u•ai'fe . ar er ceux ·Qui y serraient a,ppe~ Il . · a Prendre conscience dre leur Vioca- t. d?~a1Ii1ent en.core au maître diJré, /t~ent . ~ server, !Pour les si"""aler a'' L'enfant se Porte vol,ontiers vens ce n · · 1 "'" lesau onre 1_. • ·,...aJ10_'15ata e, les enfants ·chez que~ I 1 croit entrevoir des marques

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que ~es enfants doivent obéir. n a un 1 de VIOcaHon. Sa111s doute, [ .appel divin chaipitre qu'il intitu\e: L' apo[Of!Îe du se fait intérieu'l'ement, p•ar des touches fouet; un autr·e: La ,poi.f!n~; un autre: infiniment délicates et v.ar.iées; mais: il L'enfant n'est pas un anf!e: dans tels se manifeste à un 1o:bservateur attentif, autres enifin .il blâme ·l a peur de faire tant par les •a'ptitudes inteUectuelles et souffrir, qui empêche 'les parents de sémorales .qrue I]Jél!V un attrait ,prononcé vir, .et tl maflque les )justes limites que pour ole sa.cerdi01oe. Qui dlonc :pourrait ne doit point franchir ·leur désir d'être êtr•e mieux ;pilacé qUJe ·l'insütuteur .po;u,r aimé. connaître ·les aptitudes d les !a spira~oillà de quoi faire sourire les scep· tions ·die ses élèves? 1A lui .de les étu~ tiques, sans doute, et de quoi révoHer dier ,avec ISIOin et, s'il v découvre une bien des cœurs amollis. Qu'on lise ceindicaHon ,proovidentieUe ,pour orienter pendant ces pages judicieuses et l'on quel'ques enfants vers l,e sanctuaire, œ y trouvera toute autre chose .que des ne sera ,pa'SI son moindr.e titr;e à lab-é- 1paradoxes et de la brutalité. nédiction ode Dieu et à la reconnaissan\L'auteur estime, en effet, que la pre· mière qualité ·que doit avoir l'éducateur ce 'des diocèses. lA la veille d'une nouvelle rentrée ou .qu'H doit acquérir, c'est le prestif!e. scolaire, nous avons cm le moment IPar ~à. il sera dispensé de forcer l'o· particulièrement 9ili01Pice 1pour latppeler · bérssance, et par là il sera obéi très do. l'attention sp.é dale de nos instituteurs cilement. n faut que ~es parents soient sur le rôle important ·et méritoire qu' admirés de leurs enfants, à quelque tiHs .peuVIent .remplir dans l'importante tre que ce soit; les enfants d'ailleurs missi·on .qui tait ol'ob]et du ;présent ap- sont disposés à cette admiration, et gt. rp.el. P. P. néra~ement ia tâclle des parents en cet· (VoiT encore ·srur ce suJjet article VOCA· te affaire •consistera simplement à ne TIONS SACBROOTAlLES fi·g urant ·P. 114 .point détruire eux-mêmes, par négU. dans le supplément j•oint il. cette livra:ison). •g·ence ou par erreur, ce ressort si n~ cessaire. Combien de parents s'abaissent, se .rendent vulgaires aux yeux de l-eurs enfants, par •le désir d'être famiLe bon sens chrétien dans l'éducation liers avec eux, de plaisanter, de deveflir leurs camarades: lls ne devraient rùécidément, il y a quellque chose de pas oublier cet avertissement de Oiell changé de1puis tes :leçons de la grande dans ~a Bible, .qui met en garde les guerre: on se met résolument et calme- pères contre !es funestes et douloureument, !dans tous les ordres d'idées, à ses conséquences du «rire)> où parents affirmer les ;princilpes du bon sens .chré- et enfants s'égalisent. \Doit-on user des châtiments cor· tien. C'est ainsi tque ·M. le Or H. ,Morice, porels, ou au contraire les bannir de 1aureat 'de l~Académie française, pré- l'éducation? 'La ·correotion sente aux pères de ,famille et aux maî- .dit très sagement M. )Mariee, est un tres d'école un petit traité d'éducation mède préventif pour les tout petits; qu'il intitule: « 'L 'Art de commander les dresse, elle associe dans ~eur aux enfants CAubanel, éditeur, à Avi• t~l·e in tellU.g>enoe la •joie <1V>eC •l a gnon) . Oui, il estime que les parents ILes parents - les parents et ies maîtres doivent donner des or- -ne seront d'ai11eurs aucunement dres, les faire exécuter, récompenser les desipotes: !l'autorité n'est pas une bons, punir les méchants; il déclare 1

en soi, c'est un moy sont invest· d · en, et ceux qUI. en l'étude de Ils mvebnt la faire servir à eurs su ordon · A mander là œt é a d nes. recompitre intitulé: fo:t ~~ulect?Te du cha~ est aussi , précis et nft 1AUrelde~1(antt, · '1 e tca . ·qut

Les bons et les mauvais cfités de l'émulation

, ..L'é~ulatio·~ à l'éool·e est un ptrécieux ~hmulant qu tl f•aut ·saVIoir emp•loyer à o~es .conv.enabŒes ISOUS pei!l!e de lui . Ce qu enfin 1'auteur re h des e~'fets -l..{ . t r;eux. 1' JUste nison à l''d proc e avec Vlotr procliuu~e • , ·UJCSas · e ucateur moderne c'est de ·tout ~JYi;odeiiemen! employée .et tbien .sur· calcutler p • · , • fant d'a--q·u ' · our evtter a l'en" f~1~l~e, eUe il'eveille un .amou1"-rpmpr:e " enr 1e sens de l' ff t . Il y ,.e_g~thme, elle ~a~·t t11aît:œ des ambiti~~s a là-dessus une formule tr'ese hor eureuse: iustes, ~11e s~tient 'l a ·constance dans «IOn se <lonne beaucoup d · e travm_I, rr;amme ·le •oout1ag.e. pour en épargner à l'enfant ~ p~me , !Poussee .à l'extrrème lou mail surveil~ant qu'on voudra~t 'l'éd . 1atme lee, 1 .. tl lui en 'Coûte rien uquer sans qu' 11 eMeff f.alt · - · naHre et niOUr"t't •· l'.eg01sme e e a ~atbht l'aff.ecüon entre él' ' On développe 'la ;:,édarr · Pc;u· s se ~ la fraude, œ qui est pr:~~: ~e. •!es jeux instructifs lq~~;:u~!J'ayan­ dement tmmo:ral, surtout si l'élève peut Jauee; l'enseignement ton e~­ · en devient souvent pluspfrroprtement dit supp·oser de 1 ft que ·1e mathtrre ta ,connaissance moi , l'A , uc ueux. Du ~ raude. On 'en vient ,p r,esque à ~uè~:·c:paM~ :~~e ld~ ~~~=nt~ nde sont oubher qu'on n'étUtciie ....~nas 'Pour se surhons rde leurs maîtr votr es n?- p~sser mutuellement, mais tpour deveen atquérir eux A es, s.ans pouvOir mr des h•ommes 1\l·tiles et tou]· our "1 1 b -memes m eux-m Am leurs. & met celle: S)(~~s ·q~;_le m~+re 'S'aperQoit ·que son plus vite et p'lusenssAeignemtent produit .·. eme, ~u'1.atton favorise une am. uremen ses f ·t ats une habitttd . rUI s. depl~aooe OU! des instincts peu nobition. M tract . t mauvaise s'y canbl~s, tl dot! le mo'difi.er. H doit se ra,pe - celle 'qUI transfotme tl ' 1 · spffecttateur, et !dispense 'l'·enfanteJ:et~gt pe er ~ ~atre sentir aux élèves ce ue 'Plus haut: :te nai butqde e or personnel de t t · toute alctivité uitene~~elial ravan. de a e. u •e ·~Sit de do~ner plus iJaTd: à l'ECe n'est pas dan . e. e morale. ,._hse et a ;fa IP~tne, des hommes uti·les, que 'l'homme est ur 1a:<J~ de délices caplabl.es de fmre du lb~en .autou d' Et l'e...sa t es me a vtvre ici-bas et non d • eux . .e prrep~ver <des amlbitieuxT ég!()Ï.s- n ne sera prép • · t es s1 ·dtstmgues soient-Hs. l'attte!ld, que s'il Ce, que nous disons des élèves dan!'; t'pren tssag·e Ide ,l'énergie. une ecole, nous poui1dons l'ar li ~ «Heureux 1 •d . P.P ,quer, dit en concluan~.t= ~ateur~ sévères!. » toutes proporUot1is Rïatrd, rivales d'un · · ' ' · ees. aux ecoles auront à la .fois l' t' Monce, « car ,Ils trid ). e regl·on (()Ommun.e ou dis· he , es Ime et le sucees· ureux les enfants ·que l'on ch·r ' sont les mieux aimés! » a te: ce 'Ladüommission '01\1 Plnspec-· .. teurr· . ronnent 'parl!ot 1 ·s des ·composthons J t l~on peu~ aJouter: merci au sa e ~m1~m:Ô ~ ptas~ant d'une 1ocalité à ·qUI VIent, opportunément _au œ. r,. il •Mnve souvent que :porent, rappeler des vérités saines. .te on ne. s:att sur .quelle aile mysté;ieuA. Cheret. f,e, ·l·e hiTe de ata ,dktée dev:mce M t lnsipecteur au viUarg-e voisin: chuch()t: ·ements ·Chez ·l·es fillettes, complots chez

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tes garçons; il s' agrit de idlécouvrir la dictée enti~re et de bien la piféparer avant l'heure solennelle. 'Si le tour t'éussit, on se frotte .les mains sans se demander quelle portée édluaative peuvent 1avoir de teHes manières d'agir. iPour remédier à œs inconvénients, ne :Pourrait~on ;pas réunir â tour de rôle, dans une localité centrale, deux V(jiées à la: fois, par exemple de tootes les premières ·divis1ons des écoles de la commurne rpou.r 1eur f·a ire •subir un e~a­ men d'ensemble: cela iiaciliterait, semble-t-il, singulièrement 'l a fâche de l'autorité scolaire ohargée d'entretenir une saine émulation entre les différentes écoles et, sudoot, œla permettrait d'éviter diaVIantag·e les tentati'ons de fratUde oui ;pourraient se produire. · Nous nous permettons de soumettre œtte idée à l'a'IJ.P'fédation de l'autorité compétente, œl·a sans l'omlbre d'un esprit ·de critique, mais ooiqueni.·ent 'Parce q•u'à nos yeux, dans l'éducation de l'enfance, il n'v a tpas de détails négligeables, ISÎ 'J)etits soient-·Hs.

« 1L'as.sidui~ et l'exactitude des ,par.

tidpants •a u •OOUl1S de directeurs ont été absolument exem1llaires. Quant_à l'es. prit qui a, -régné durant œs nuit 1ours, soit ·e ntre les rpartidpant.s, -soit entr'eux et les :prooessem-·s, tl a .tranSfJo:rmé en un 'enchantement, pour ces derniers. un tr.avail it)ar aiUeUJfs •a ssez fatigant VIl la oonœntr.ation .qu'il exige. Tnnides .au début, les élèves n'ont p:a s tardé à se rapprocher de nous pour nous demander un renseignement spé. dal, soit une eX'phcation oamptémen. taire. 'AilllSi que œta ·a été ,dît ·lors li la reunion de clôtuxe, les professeun ont laissé de reur amitié ,parmi l'es hom. rmes si hien id1sposés qui Qnt été leun élèv.es d'e quelqu•es Ï'<Yll•I1S. Il ~a 'de soi .qu'on ne peut, .en 42 ~ de leQOns. traiter à fund tous les se. 1ets abocdés, mais noos avons le senJi. ment .q ue quelque ·Chose restera, !Soit a .point de vue J)lfatique, soit du côté & th'éU:q ue, de cette 'oO'Haih011a'Uon intêr& sante et toute empreinte de .aonfiauœ. iL~ éléments essentiels qui • qU'aient à la plu'Par't .des -partidtUn vétéran. ont été soigneusement tmités. C'est début. Puisse.. t-rl être suivi cours d'u même g·enre, IJ)1u•s .n . A\!Pl~IIWI• partant pi}UJs arostiques. Culture du chant Qu'il n<YUS ooit :permis de c::.nn.n-• de notre reconnaissance l'a'ppui si P·our la première fuis en Valais, un de M. le Chef du c-o urs .pour di.rectell['S .de chant a été cace l'tnst11uctron .publique. KJe imJalgi.Strat donné à Sion, ldru '17 ·aJU 22 juillet der- t ingué a même assi!S'té à 2 h. de nier. Organisé soUIS les au~pioes de •l a en y 'Pren'a nt rune part acti.ve, Fédération des .c hanteurs du: Oanron. il ainsi tout l'intérêt qu'il .por'te à la ·a été suiv~ !Parr' 38• 1P,articipants, 'dont 21 &e du chan't dans son beau canton. memibres !du corr'Ps ensei·g nant. Les diNous aussi, nous fa-tsons des recteurs en ont été 'MiM. 'Oh. Troyon et sincères pour le ·dévelo'Ppement Oh. 'May·olf. que .des diante~ V'a'laisans, A oe IJ)I10P()S, ceux de nos instituteurs maintenant dans ·ta bonne voie qu~ y •Oilli: pris [part et l()flt été enchantés à l'intelligente initîative du de .p rofiter de -œtte oooa-sion oa'll'ssi 'Pifé· tral <ie ~ettr· fédéna'tion. cieuse que rare, lr11ont avec 'plaisir les Notl!s ne sa.urlions terminer ce passa!tes euivan'ts du !l"appart présenté Dort ·s,a ns dive '\1'11 mot de la par ·M. T1t1o;y~on aJpres ·t a dôt\life d\u fkie11e qui a temli~ê ce ~premier

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OOU'I'S• .

de d'iirecteUil'IS. O<>nv·O:Qitree à •l'Hôtel de la Poste et é111111osée ·d'une colilafi.on généreusement ·of~erte, cerre reunion a été rehaussée !Par ta présidence de M le Ohef. du !Dâparlement de l'Instruction pubhqu~, de /M. le IPrt!sident .de Ja, .Vil.: le de ISton., diu Oomtté de 'léJJ Fédération ~llla·~teurs v•a!lai!Sam; et de quelques mvttes. M. le Oonseiller d'nat Bur~e­ n:er Y a. prononcé une furt 'belle allocut t.on qut a oo~blé d'aise tous Jes partl~~p~n!s et r:>arltsans de aa vulg.a ris•ation a11bshqrue. 'Si n~ms aiourons à .oeta que les deux ~u~ot~ a.P'Pelks à donner œ cours ont ebé 1 obJet des plus délioates ~attentions on •COIItlPT~ndra ,q'\le, IJ)OUŒ' •eUX le senti: m:nt doml11J~nt de œ!te u'ltime séance s oit le t'eg;œt de 1se dtlt1e adieu. ·Montreux, 27. 7. 22.-

4es.

Y

Le directeur du cours, (srg.né) Troyon. f) G' ~ ,.-{~~ Voici m~tenant la liste des membres du corps enselgnant qui ont suiv~ le courS!: Beney Léon, inst., ~ Evionnaz BonV1ln !Paul, instit., à Arbaz.' Carron .Ed., insp. seo!., à !Bagnes Ourdy Gratien, i.IJ!stit., à Vouvry, ' Ifavre. Henri, mstit., à St-Luc, ,fGall ourruer' .Ezéchiel' .instit., à Chlnn' . .Ml"lS, ay Marcel, in~tit., l Massongex, Gaudard Joseph, mstit., à iLeytron, G~n?uti Jules, instit., à Bourg-St~Pierre Glil!oz Aloïs, in'Stit., à Charrat, ' Gro~s Joseph, instit., ~ Salvan, il.affion Emile, instit., à St-Mauriœ Lon'fat Louis instit. à Cha~nt ' M th'1 ' · '· ..... , ~ Ohar1e~, mstli., à Grimisuat, onmer Léon, rnstit. â V•i•ssoie .P~chard ILéon, insd, à Brarnols Pltteloud Camille, insiii. à Vex ' •Rot~n Marcel, instit., il. Savièse ' ~~hoz De~ls, in~tit., à Vissoie: ornas Pierre, mstit., à Saxon.

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__

-··------·-·,_.-_...,.......

Le respect de l'enfant

1 )

-= Nous avons vu qu'élever l'enfant c'est développer en Lui l'être morat' c'est,}e. rencke oap1a ble de faire le bie~ et d ev1ter le mal; or, œ qui fait l'ag.e nt moral, c'•est une Œnscience sûre et rune volonté ferme. Tout éducateur doit donc se préoccuper avant tout de volonté et d'éclairer lta. consformer denee de l'enfant. 'Mallheureusement, deux volontés celle de l'é_?;uoateur et ·œ1le de l'enfant, P:uyent etre :en oonlflit. Au lieu d'e ·s 'inJ,renter ip(jUr .amener la volonté de l'en!ant à .s'harmoniser avec la sienne et a voulotr ce qu'il veut lui-même~ étant SU'PP,?~é ·que .ce qu'il veut, ·oc'est le bien - 1 ~ducateur ;p eut être tenté, en cas de co~fl!t et pavee qu'il est iiorl, de suppnm.er la volonté plus fuible. Il est possible, en effet, en 'fecourant aux m-ov~,s de coercition, aux :tiéprimandes Vt~o1e!lfes, aux rpunition.s exag<él'lées, d'an~!lnhr une volonté, ou du moins de 1a ~ater: de l'amener là 'Se rendre à mere.' ~~ ~ -ployer comme devant 1111e fatahte meluctable: c'est là un su.ccès ·de dompteur et non un triomphe d'éducateur. A, partir du moment où œ miséra~le resulta~ est atteint, i1 ne peut ·plus ek e question de former une volont~ car œlle:ci est en déroute. 'Le maîtrè v_ourm. ·bten .avoir obtenu la tranquilHte. mats la tranquillité d'e :la •s o!Uude œ lle d?nt ipa'flait T1acite dans t:e pàs~ sag-e ?ten connu: « Où ils i ont la solitude tls •a wellent cela la paix. » Il est ,possible de briser une volonté o~mm.~ on 'brise un ressort; il ·est p os,.. s tble egalement de produire une éclip~e :de 1~ conscience QU même d'éteindre a p mats sa .lumière ·b ienfaisan te, eL cela, en subsht·u ant à la Œnscience per~Jonnelle de J'enfant une ·cons cience tout

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1)

Voir l',iEcole IPrimaüe" de février.


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extérieure. C'est à ce fâoheux resultat ·que l'cm <I'isque d'arr,iver .pa,r une ·surveilLanœ trop méticuleuse qui, se faisant fort de tout vroir et de tout savoir, rend inutile la ·conscience ;pr:opre de l'en:6ant; o•r , une f.aoulté inemployée ne tarde ,pas à s'atrophier peu à peu. C'est donc une action malfaisante parœ que destructive. en fin de compte. :Et 'PUis, c'est un jeu bien dangereux; car la psychologie la 'plus élémentaire nous apprend que l'enfant fera peu ·de cas de sa conscience, s'il' s'aperçoit que ses !Parents et ses maîroes n'en ront eux-mê-· mes pas cas: il ne se soucie ;point du tout ·d'·être consciencieux lorsqu'il constate que sa conscience est ·considérée oomme une quantité négligeable. Aussi, dès ·que la rsurveillanœ viendra. à manquer ou 'se relâChera, il ne rester:a p hlJS là qu'un •être amoral, insouciant du 'bien -et du mal. tout JJTêt !à prendre sa revanche de la <Contrainte qu·e l'œil du maître lui impose. Qui donc a dit: quand les gendarmes vont se coucher, ma conscience s'endort avec eux? Essayons donc ·de 'preciser une fois pour to·utes le vr.ai but -de .fa surveillance. 'La surveillance a-t-elle comme but de rendre toute :l.iaute matériellement impossible, ·en ·o,prposant à la liberté de l'enfant des barrières qu:asi-infrancllis-: sables? ~ ce c·ompte, on •en viendrait t user de procédés qui. lél<U Heu d'être éducatifs, risqueraient â'être dégradants. 'Les parents seraient tranquilles. lorsqu'ils aurr·aient eniermé leurs enfants à dlouble tour tou encore !lorsqu'ils se seraient as·s uré le concours de personnes chargées ·d'épie!J:' toutes ·les actions et toutes les démardhes de l'enfant. !L'idéal aloif\9 ser.ait 1'ancienne (!tôle de jeunesse c~ptive dépeinte !Par ·Montaigne, ()!li lbien le collège défini :Par Taine «une 'boîte de pierre où l'on entre pan un t'rou muni d'une grille et d'un portiar ». \E n admettant de telles

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vues on .p rendra soin lqllle ·l e bâtiment soit b ien ent·ouré d'un mur inf.ranchissaMe de toutes ·p arts; on orJtanisera la surveil.l'a'11Ce de façon qu'à \tout -instant l'ènfant rencontre un œil toujours vi. gi1ant; on tmaginem ;pour le!St dortoirs des tSys'tëmes de cl10isons extrêmement ingténi.eux •qui ·r endent imP'ossible le d~ placement ·d'un élève sanS qu'aussitôt le su:r'VeiHant en soit aver:ti. A oeux .q,ui .com'J)rennent ra ·surveillance die cette façû'Il, on 'PO'U!f'!\3it signaler un système 'bien plus :radical encore, en usagJe dans ,oer.taines maisons de correction en 'Altlemagone: le moment du ooucller venu, les 'J)ensionn•aires :Se 'pladent dans un lit enboUtre de ha1ïfeaux de rer: les gardiens verrouillent la 'Porte des cages et dorment tranqumes ... à moins qu'ils ne s!Oient réveiUés par le vacarme ... des fauves. ' Ces gens-là, comme Garo de La Fontaine, tr·otUveraien1t 'VOliontlers, « que

Dieu s'est mépris ')

et qu'Il aurait hien simpHHé les ·chose~ en rprivant l'homme >de la !liberté. •En usant ainiSi de .Ja 'S'Urveillance, on suf)prime les fautes matérielles peutêtre, et 'à g~Upposer ·que ba surveiHanœ ne tSe :re1âdhe j-amais de sa rigueur, mais on ne supprime pas la volonté du mal· bien au contraire, l'obstacle tou· iou;, dressé devant tla vol1onté :llinit par être ·ir.ritant; il devi•ent ·comm~e une 1Xf• .pétue11e excitation à ma~ f,aire: 'témOin cett.e definition pitlores:que donnée par un enfant: « une barrière, c'est polir

sauter par !dessus')). On devine aisément, d'ra~Pres tout ce qui vient d'être eXIPQSé, oombien i1 . difficile de concilier dans hien ·des le :respectl dû à !'·enfant .avec les œs d'une :StoHicitu.de tooiou,rs pée de préserver les ·âm:es .de tnop l!'éelJs. 'De ID!ombir~ ,cas scienœ pouffaient être !POSés et tés à œ $Ujet. !Dans La !Pfatique,

solution exig;e de ,Jta part d . a!PP• e lés à les ,.&.,.o "'- e œux qUJ sont t , .,...., Uwe, en même el!lps .qu un sentiment très vif . V'Orr et ·des lf'esponsa'bhlités d b du dedu tact, de la délicatess · . u on sens, très :gŒnd ·et t , e et su.r.tout un ·enrfants , .res :Sumatuvel amour des

L'école sans Dieu

L'instituteur KPun t . . bâton d ·' ges e raptde, satsit un e craJe et sous les yeux eU é d innocents idont 1 ' _._ . . · ar s es d , . J vou..ua1tt, à d1x ans faire ·bles rhe~egats, Il trace sur Je tableau n~ir ce asp erne: « ~~ n'y ill pas de IDieu. » Pui'S, s'adressant à ses élèves· Notes géographiques «Je donne à Dieu cinq min 1. nir eifa~er ce que tj'ai écl"Ïi. • tJJ es pour veLes cmq minutes écoulées il s'écrie triomLE OANEMIA,RK phant: Trait d'ùnion entre 1 ,. . c ]'ai donc prouvé que !Dieu n'existait nave et le reste de I'E a presqu lie scandi- pas.» Je pays des ·'àurope, le Danemark est « !uéi!CS vapeu ·• La démonstration lui semble pérem t . l'étmitesse des br d .r ~ a cause de . . . Il est vrai que ni Bossuet ni p p Ollre: as e mer qu1 • fJes et ses presqu'îles A separent ses Des.cartes ' • . • asca , nt . · u moyen de ces !ba sen etaient avisés. Mais ne fal· des trams entiers passent d' .1 cs, l'a~t -I'1 pas n~ ~ la nature le temps d pé qu'île à une autre. une I e ou. pres- tnr un s· lalsser · e . 1 pwssant -cerveau pour c1u'éclatat Intérieurement 4200 km . ' . ce tra1t de génie? ce petÛ_ pays [.e maître promène sur les moutards ac. l!.Ju- es a peu pres - ail • co~dés ~ .leurs :bancs, un regard d'infernale et qui nourrit 3 . .~ ~~ <:e!le de la Sui~se •s atisfaction. :rité protestants. Le DanemIabtta~ts ~n maJo· Ils parai s'sent subjugués . ..• gnes ni cours d'eau im a:rk na DI• monta. 0 No!l IPaS tous, cependant! Pierre Bavoil a pay~ presque excl.usivemen~ ~~~le·c'~:st 3u1n5 w~~e ,quelques mots dans l'oreille de sou enVI.ron de ses ,h b1ta ts · V?·Ism, et touls deux Tépriment mal un nre .qu't nes ' t p~mt. · celui de la conviction. soules ;ra iri!s1 erce exténeur 2 3 .11 . -. ~oussel, s êcne le maître que t'a d't par an, ·se bit surtout ' - .~~ Ia~ds BavOJl? • 1 médiats {Allema e avec les votsms lm. iM'sieu, il m'a dit que ... vou& n'exisles principa:les s~t~ ~~Jeterre, etc.).. Ses vil- tiez pas. a un peu d'industri~ t pen a~e, ~pitale q.ui - Ah! et te l'a-t-il prouvé? see en Fionie· Aart.e une uruverstté; Oden- Oui, M'sieu! · ' uOWts; Aal!borg. tLe Danemark form ·.d. - Il l'~ écrit sur ·son cahier puis il m'a ütutionnelle avec deuxe ~onarohi: ,c~ns'! t <jue 'SI, dans cinq minutes, 'vous ne l'a· élues au su!l'f:ra"'e un· el res légis.·latives Vlez pas ~acé, . vous n'existez pas. :Mainte't .. rvers La Pru 1 . av~I enlevé, en 1864 1e SchÏe . sse ut llant. l.es cmq nnnutes sont écoulées .... stem; elle a dû lUÏ! ' . swtg et le IHolY.tS1b1ement démonté, l'instituteur cherche 1919 (Traité de Veen ;elsh)tuer une partie en .avec elffort u~e rép~nse qu-i doue ce mouchelande (2 . rsa.rr es · .Par contre l'Is· ron de Bavotl. Enhn .se croisant les bras et ... 1/ 2 fots plus étendue que 1 S . '" peuplée d 85 . a msse -bombant le torse: indépemlanteeet d·~ta hhéeabttants) s'est déclarée • Voyons, Bavoil, est-ee que par hasard e c en 1918. tu me su~pos~s à t~s ordres pour venir ef~ ~D. - L'auteur de tt · rraphie veut :b' ce e pettte mono- faœr ~e~ a~enes q(]'il te plaît tl'écrire? • . 1en nous en p tt Ba~oil s est levé. !Pâle ma is résolu l'enqu1 seront les 'ii Tome re d'autres Clerfaineme t I~nvenues, (."ar elles rendront fant riposte crânement. ' . n service. Auss·1 ., ' Dous d'a ' en remercwns- · . • 'Et ~ous, M 'SJeu, ·croyez-vous que le bon vance au nom de nos abonnés. .soit ~ •vos, o~dres pour venir effacer ce - · - - -. ... ,. ca ',...._ _ _ _ ·Jue vous .avez ~rut au tableauJ? .' -:- Eh bien! moi je vais te prouver que J eXIste en te collant demi-heure de retenue

~~?)nnent!

tion~~,é~~e::s(40deooofer

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~:;t.ct:a.~~mm'

j~~n~e::;;~u~~~f:

?Jeu.


40 vint chez ses parents et rentra da!ls la ferme au moment où son père et sa mere se met. taien1 ~ table devant un plat de légumes. Après les em.brasse~ents d'usage, le mier dit à son ffis, tuJ.dis que la mère prepa. rait run troiSIÎème couvert: . - Eh bien! mon ms, as-tu ~>leD emplo)i ton temps? Es-tu devenu sayan~.là-~as? _ Oh! que oui, répondll !. ecolier avec suffisance. , _ Sais--tu compter surtout, garçon? test 'Voici une iacture d'un menuisier, troulà le principal. . vée dans les papiers d'une petite commune: _ J'étais le pl.u.s fort ~n arit~métique, réNote pour -la Comicion de l'écol~ et le pondit encore le ~eune drole, et Je pUis vous prouver qu~ je sais faire. des comptes que conceille comunaol réuni ensemble qUl m'ont vous ne [enez pas vous-memes. . dit de faire Jes travaux qui suit: _ Je ne dis pa~ non .. . . Mats voyons la !Préparé les cachettes pour les pomes de terre de la C<l!Ve sous 1e rêpreuve de ton savotr. . _ Voilà: Combien croyez-vous av01r dt gent 1.40 Fait à ·la même cave un trou pour , plats sur votre <table? -Deux, répondit le père: un plat de lllOIIo w~~~ 1~ ton, un autre de pommes de terre. Fait un pendar pour 1es fruits en _ "Eh ~ien! vous . vous trompez. Il y a 1.70 sapin trois plats sur votre talble. Arrangé les égré pour monter en Pardi! ~e serais bien curieux d'enteadre haut desSfls 2.30 ton- raisonnement à l'appui de ce. compte.l Avec Novembre recommence dans !Remis une planche en bois neuf à _ ·Rien de plus ~acile; nous dtsons: P111 la plupart de nos communes un noula !bonnemaison 1.20 de mouton, ça nous. fait un,.plat. ~ ~ veau cours scolaire. Pour l' E(!QLE f'ats une chaise pour le l!'égent qui de terre, ça nous fait de.ux, 1:additionne, ct Jt !S••tourne PRIMAIRE c'est aussi l'heure qui 4.80 dis: un et deux font trots. Réparé les jalousies à la régente _ C'est Juste, dit le fermier. Pour lon; wa sonné d'une activité plus inten0.70 •Reblanchi le tableau noir vais manger un plat, ta mèr~ .~angera le • •· Aussi réclame-t-elle l'aide a1'l1'lréArrangé les !boitons pour la lemme sond et toi, tu auras le lrOlsteme en ~ r;:au régent 1.20 pen~ de ton savoir. ~e de ses collaborateurs. Not1·e orMis des v'itres en 'Verre pour 3 fe* Un inspecteur scolaire à un régenl étant une œuvre fraternelle, il nêtres qui était cassé 1.40 J'espère que vous n'oubliez pas de pouvoir compter sur la bienOhangé le couvert du bureau du vos élèves en garde contre les dangen :..l .r,!la1'1.CP. conseil qui était pourri 0.90 l'a'coolisme. _ Oh, non! M. \"'nspecteur de tous et la plume de beauMi des boutons 'à la poulaillière de Que leur dites-vous? Qu'iq ne ~aut La Rédaction. ~a régente qui laissait sortir les poule 0.30 s'adonner à •l'ivrognerie avant d'avotr en tout 24.pal)'é cette note l'âge de raison. Je me recommande pou Educateurs et Education 0 o. Ch. avet mes remercieman. PENSEES ~ Les pr.dblèmes pédagog~ques devi~n" Le rocher au milieu d~s flot~ de la A VECDUE. _ Parl.ez-moi ?u golf; .de est bien \'.image du dogme ·catholique de 'Plus en IJ)lus oom,plexes. De Gênes. _ !L'élève: Le golfe de Genes, M s1eu lieu d~ passions humaines. Les. !Part, Il!OUS VO'VIOns -les vieilles méle régent, c'est une montag_ne déco;t~e:le par les flots ont beau s'agi;ter et rugtr, re céder le .pas à de •Plus récentes Christophe Colomb, entouree de prec1p1ces au et Je rocher restent immobiles. à leur tou:r ne tall.idez;ont guè:ne fond desquels. on aperçoit des fleurs. • Dans le labyrinthe de [a vie, le retn.'Pliaeées. tpar .d'.autres.. Dans _ Un fermier qui ne savait ni lire ni tien seul a le ~il conducteur; quant au . · secondaœre 'les program-~ écrire et qui avait quelques épargnes, V<?U· s,ophe, H marche à l'a'kr~;ture, lou~~ d'être •ar~és; et des dilut faire donner de l'instruction à son ms, se conduire que son espnt tres aœentuees lfègment s~r et l'envoya dans un pensio~nat. Après Y vacillant gui ne l'empêche pas avoir passé deux années, le ~eune garçon re-

après la classe. Qu'en dis-tu de ma preuve? _ Je dis que le bon 1Dieu VO!l? prouvera de Ja même façon qu'il existe. Seulement ce sera à [a fin de votre vie au lieu d'être à la fin de la classe.

!er·

' ECOLE ~PRIMAIRE

·----•""•H·-·----·----·--

ORGANE DE LA

SOCIBTB Y A.LA.ISABIB

-·-------·------

à

D'EDUCA. TIOI SION, Octobre

1922

œ .point entre législateurs et !hommes idu métier d'®o!rd, p.u~s en~re les divers sJPédalistes qui plaidlent chacun rpour sa ·propre cause. L'enseignement 'Primaire n'est :guère moins bouleversé. Dans le hon vieux teiil(llS, .alo.r:s que 1~on se œntentailt des oonnaissances les plus éLémentaires. les maîtres 1savaient au m'oins œ •qu'on ~attendait de leur enseign·ement, et ils arrivaient assez iadlemen~ 1 a u bout diU pmg:namme f~é• .par., ce que 'le nombre des matières obliga.. toires était petit et !<es :}limites hien ·déterminées pour cllla(lune d'elles:. Ce n'est pl.Us leuŒ'l 10as !aiu}oll!fd'huil: ils se trou. vent dlans IJ'aHernatiVIe ou d'enseigner un ,p eu de tout 'd'une m:anrière sulpetiicielle, ou de parnHre nê~hger leur deV!oir !l)rofes&ionne.l prurœ !qu'ils l!éiissen.t de ·Côtê œrtaines br1amclles ·qui leur semblent ~être dt1 luxe. !En même temp1s, on ~continue à se .pt.aindlre de ce que 'l'éoole ne prepare pas assez dÏ!redemenlt l'enfant à la vie réelle. 011 insiste opOU'f lqUe }'orientation des études .w.it y[urs nettement uti1itai-


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