32 slérie, ces esprits si lourds, si peu intdhligents, reu•ssissruient aussi bien et même mieux que certains premie.r1s pour ces travaux empiriques, qu~· présentaiettt œ.pendant d'assez grandes diifficulilés. Et je compr~s alors quelrie errarr on commettait en les jugeant d'a près des él)>rei.IIVeS qui n'étaient pas fa,ites pou.r leur nafure d'esprit, et surtout en leur donnant un genre dïnsiruction qui était contraire à leur t}'lpe inteM.ectue1. •
G Toute profession met, en tq,uelque sorte,
<velle classe, deux élèves qu'elle ruvait CO!Ulues autrefois· très médioares. 5t elle ajoutait: c J'a3 lu quclque part CJJU'un instituieur ne doit ~amais être pessiimiste: cette pa.role ~~ bien vraie. ,. Si un êl.èlve est peu ldJoué inteUectueHemen~ ne le considiérons pas comme wüté négligealb1e. AtNJ!.iquons-nous, au contrai·re, .1 rendre son espnit .Plus compréhensif et plus souple, à y in.trodltire p1us de ruriosiié el pLus de 1wnière. Olllvrir peu. à peu une iate1l.igenœ et la pé~er de dlarlé, est-il 'lille autre tâohe qui procure au maître une plus
haute joui~? des œiHères à qui l'exerce. Relisez c Le ne· veu de la fruitière », œ délicieux récit d'Hé-Un vieuw magister 1;alai san. gésÏJlpe Moreau, et vous ven-ez que Lazare, le père de Hodhe, jugeait son fils avec sa men· <taHté de CUJisinier. • Six ans, ~ait-il, et ne pas satVoir éounJeJr Je pot! Je ne pourrai jamais rien fahe de cet en{ant.Jiàl . Hoche * Les étrennes de Dom Bosço. ~i.t mioo;x que de deveni'l" un parfait cuisinier. ·C'était i~ y a 35 ans, soit le 31 décenàt Nous· jugeons, nous, nos élèves atVec notre rmenta!ité de maîtres. Par:œ qu'U'Il eniant ne ! 1887. Un saint religieuiX, Dom Bosco, le bdatew- des Sa~iens, rul!kt1t mouriT. On li (:Otnpretnd que dillfi.ciŒement une exp1icatiort . de calcul, on ne peut rete.n!Î!r les faits histo- 'j demanda: - Quelles étrennes vouliez-!Vous tlonner 1 rilq,ues, il n 'est pas nécessairement un crétin. SuilVez-le dans 1a vie: il se débrouillera aussi ,. 'los cllers enlfants? 1Le pieux morilbond r~dit : bien, peut-être, que d 1aut.res, 'Ï~ intelli· - •'Dévotion à }a très Sa.inte Vie9i gents. On trowve parlois des commerçants et communion fréquente. • des inlduiS!rieLs dou& du génie des affaires VoNà le seoret de ~elopper dans 8 et qui, enfants, étruient ·COIIiS'idirés comme jeunes âmes ~'amour œ la 'Vertu. des élèves très médiocres. Il y a, ainsi qu 'on J'a dit, bien des ~açons d'être intel.Hgent. Gardon&-nous de porter des jugements * Logiiq:ue enfantine. trop absolus. Des ali:l'llmtions traoohantes ac - Tu m'aSt bien dit, n'est-ce IJ>3S, .ousent IJJI1 excès de confiance en soi. Nul ne qu'i[ ne bUlt ja.maas remettre au len(lfa• doi.t se croire un oracle. J'ai tooJjours éprouce qu'on peut fuire le Œ our même? 'l'é un senttment péniltlle en entendant di.re: m1 dh'êrie. Eh bien, je viens de • Cet élève n'est pas rinteillligeot. » S'exprimer pot de confiture que l'on m'avait don.M ains.i n'est pa;s seuilement i!TW'rudent; c'est mon goûter. manquer aussrl de bietWeillan.œ et de tact Un autre jouiT, LH~ écoute ~es oigalel pérla.gogique. Quoi! voici un enfant qui au• de temps en temps, cessent de chanter. rait besoin d'être en-coulfagé, de .gagner un rema~ue œs •a bsences et dlun ari..r pelll 11\assuranœ, et vous l'acnilh!ηlez par une dit à sa mère: - Je sais p011.1,rquoi· rêtent à chanter, les ciga.Ges. . . . Elles 1parole lwmi'Hante! ]11 est d 'ailleurs bien téméraire da le considérer comme irremédiabl.e· nent la page. ment inintell!igent. Oar l'inteHngence ne demeure pas Ï:tllil1lualb1e; elle élvolue, elle se dé * En classe. veloppe. Une institutrice oha.r·gée, depuis la Une institutriice faisait former dtll dernière rentrée, d'wt cours supérieurr, alors ses par ses êl.èives; i~ s lag.issait d'uAit qu'elle aNait enseigné précéklemment, pendant proposiltions à leur choix par la qJUetques années, dans un ~ éléme~taire • mais • . Une gl'am:le hl lette <Se de la même IQC'alli~, me pa:r:la~t, ces JOurs clairement: • Je suris assez derniers, de l'étonnement qulelle ruvaii éprou- manier c mai s •, h~as! je suis vé à voir paumi les ,bonnes élèves de sa nou· ûeunel,.
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~PRIMAIRE ~
ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISA.J'J'E D'EDUCATIOJ'
Variétés
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ECOLE
No 5-6-7
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LEcole et les Vocations au sacerdoce
SION
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qu'illéld!mire ou: qu'ir! .aime. Si le ma1. ~0n •co_n,state 'aujourd'hui, d',une ma- t!e, av~c •le.prestige atta<lhé!à sa fonc!'~n, s .applJque à fa~oriser <!'l..ez se~ mere _glenera1_e, un fléc!hissement nota- eleves 1 d' 1 u ~ ble des vocaüons sacerdotales. Aussi :le , . ·e , eV'e appement de la 'Piété s'il recrut~ent rrormal du derg'é en est-il ='OJ~ne d'un respect /Pf<llond ·Potl.r l'e enfl;ave ot oe let ses représentants,· s'J'l saJ·. ' ' "'"'t tpal!...~.tan t ·de nomb11euses pa- SI't ~r. l'O ~'?l~·es manquent ·de desservants et" de u _es es ?OO:=tsions de 'fen<ke homv!ca.Jres. Cette ,pénurie .affecte tout aus- ~ag-e a la mlssJon sublime dru P!'être 61 ~Jen le Va!ais .qrue d'autres :pays non Î 5 ,~ertu~ . .a~x fruits de son aposto~ rnoms çaiJhohqu.es. ~ ' 11 ~ell~e éf oe .que le service de ,p , . 1autel 5;0Jt reglé ·_de :tiaçon à ne ~. a.maJ·s ?' U ..r r· e med~r à œtte triste · s itU'ation, engendr ' 1es evequ~. f~nt. aJPpel à l'esprit de foi d . h er 1a. 1assttude rpo1.!f les enfants de. leu~~ dJoœsam_s, afin lqrue partout . e c œu~; s'il R'alfde, en un mot, cLans S?Jt cree un espnt .favor:able a' l'~"lo- son .ensetRUement et sa conduite le s1on d ~.. . s.ou<:t de, ~et~e en honneur la ~~ca. t . ' es . Y.ocations sa.oerdolbales Nul twn . e~clestashque, comment ne 'Pré.-.a=b~n mteux 9u~ l'école chrétien~e. ne rera1t-ll pas les âmes d'élite • di 'J m e •oon~e~ur :a la culture dies ~er- ner, •le i·our où il vienldir~~ _.a scerla~s. que Dt~ ll;li-;nême dépose dans du 1·re l' 1 d' · · a se pro~ ~ é;Uiles rpredeshnees à . a?pe . IV!n et a y faire la ré' a'agrt . , . son servroe. II ponse dru 1eune :Samuel· « M .. ' nonbpomt de «pousser » les en- Seig-neur parœ que V'""'·~ m' e VOICI, .~... . 1-'v. » • v""" .a~ez apped'au.d , :aS'ard ve- Ie san C~:u•ai'fe . ar er ceux ·Qui y serraient a,ppe~ Il . · a Prendre conscience dre leur Vioca- t. d?~a1Ii1ent en.core au maître diJré, /t~ent . ~ server, !Pour les si"""aler a'' L'enfant se Porte vol,ontiers vens ce n · · 1 "'" lesau onre 1_. • ·,...aJ10_'15ata e, les enfants ·chez que~ I 1 croit entrevoir des marques
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