No 04 l'Ecole primaire, 20 Février 1910

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i{>gants citadins. L"horome -e n qu~stion a•vait ôté sa chaussure, d:e mi.D.oos bottin es g.mmies d•e .croclhets jaUlDes, m.a•i s ·S·! IJlS l~oots [)Our les .atta·cheT. Iles [liedls n u s .che1'Chaient rum :P eu de f.ra.tCihem~ ·dlans ~ 'be1'be T'oisi'llle. Voyamt passer Vinloent .elevant l'lili, ce vag-abond ôta sa casC]'ootte ~t dllt: - ExcULo;.ez, mo.nsle111r. êtes-vous dl\1 ;pro<!ha.in vi•lla.g.e. - Oui, r épondit Vinœnt. - •Comment se n-omrme ~e ~di e ? - Le syndic, c':est moi. - AJl! bi.e.n. Nvn:t •m ieux; .ie ·vons dhal mon a>ft'a.irc tou t dl(' st~ite. V'inC'ent s'a:nêta. consiil~rnnt 1es trn.its •hfivcs (]!tt .ma·~heUl'€'UX. ses yeu x <cern~~- sa lbrurt>e d't>~tofltante. - D'.o•ù êtes-vml•!!? lm~ demanda-t-il. - -E h! \l)avbleu! du village qi\J'{)[!} •a perçoit là-bas. Je m ' !llPIPelle Félix .Cériez. Est-ce .bi-en possible? et .oo ·cet Hat? - HéLa.s! oui. IM:a Ls j·e IDI'•ai ·C'UJ que diu

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......

mammur dept11is que j'ai qlllitté le !PB\YS il y a bientôt .v ingt am.s. Pluis j'ai J8Jtt rapé wne terrüble .ma1wàie. .Det1Dlièr-ernen t j'a.i .fait ;plusil€lut·s semailles d!':hôpital; et quam1 on' m'a j·ugé en état de u:>a•rtiT, O'n ·m'.a; m ·is d1ams un wag.o n. Ne sa•Cihant où a ller, j.e reviens à .ma co:mmt~~ne. ·Mais j·e ill'en oa•i pas ,pou r loll~telll(ps: il'egardez. Ou.v.ra.nt sa ûhemise, Félix montra une jplaie vüve, qu.i Jui dévOTa it Je c ôté dro·lt, de l•'·a·isselle j:usq,u'à ~ a .c eintu re. - P3111ivne infortunê, ~ui d1t VilJ.Ioent, qu' a-s-tu (l<mc ·f ait ~our t 'être .attilt•é un mru pa-

~tmatre

r~il?

- AJh! ce nl'est {PaS facile à dire. Dans 'lt.ll'e -gt'afJlde v>i.lle, 0111 fait sou vent die mauvaises 1-eucon.tres. . . Sa•vez-vous ·OO q u'est deven111un œt1:ajn V.iilJcent X**" qo.1ti étruit de mon âge? - C'est moi, mon [pauvre F.élix, A ·IJOin."!, rne ts ta ohao.ts·sm-e; je retoull':llel.'ai ·a-vec toi an v·il lage, et je te J'er·a i soigner. - 1Commemt! -c'e-st toi quü es ile syudio! .-\lo1·s la ,fo()'ltum.e t'a souri; tu as îla~t des héritoa.ges? .car tu étatis •aussi [l.liiUIVre q~U.e mol .J orsq,ue nous sC>mm.es ![J'M'tis rttprès M'OiT rommmiiiiÎô :POUr la première fois. - .Te te •dh-ai !PlUs taro ce q ud m'es.t arri r(·. Ililll(porbant. {[)OUr qe mom.f(!'IIt, est de te trowrer un Jogemerut -et de te proC~U ·rer les ROins nécesslliires. Un mois ·[\(près, Fé~ix était JPOrtê au. cime· ti ère.

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"' La lo.gique 6llif.am,tilll'e: - Tu m'lllS bieD~ dlit, noest•cc pas, .m.a:rn.an , qui'H ne fla'lilt j a•malis Teurettt-e au leJlfdlennrum, <:e ·q'lt'-on Pe11it lfatre ~e j oo.ttr même ?

- Ouri, ma ~Mrie. - Eh bieDi, je ·vi·ens de fin•i!r :.e •gt·.aoo JPOt fdle IOOD'fitm>es que l"o:n un'•:Ji,~ait odO'IIlllé ,p our moo .goûter. * Ûlll ;prurle d:'ull1 'l'le!dlo'lltrubl'e :coofêl'ea:t.cler, •d:OI!llt ll!a [lrolixité distilLe l'€IIIIIIlUII. - J e !!ai rencontré lilier, il m-rur db.aJt tres ·v!te -eD Œ'I3>Safll:t 1es 1lllll1l'll!·. - Quoi d'étOOllU!a!Ilt? Les JDJW:'S OIIlt des oreilles.

*

Lil·ette écout e les cigafes qui, de teDJdlB en t emps, cessent d'e oba:nter. Ellie remarque ces sJences, et d"un air rêfl~Cih i , dit à sa tmère: - Je s·a is pourquoi elles s'an-êtent d e eh:rn<ter, les oiga~es. . . E lles tOOllrnent la !Pn'ge.

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_No tç~

29 9 année

doe soa:11 peoohJa:nt à la: 1d:ébaucohe et ruussi à .cruuse de sO'Ill viLalln >earaJCtère, iL s'était mis li. tn•av~üller 1comme ou1vrier déomém,ageu:r; mais i'l rvisitJait sllD.'t011t :les .gargottJes, les mauvais lieux, et passlllit les rvuits so-u.vent on ne sruit où. Voilà œ que d 'a.uohiDs cam·aradles av.a .ient écrit à son sujet. Son !PÈ'1'e ne se >fMsait plus faire d'omelettes au <'rubalr<et, ni <lhez lui, ·et ne ·bru valt :pl'lls trois demi-<litres die •S'l.liÎte. n Hait mort dle,PiliÎS loogtellJŒ)s, dies suites de son ·intem!Pêt•ruUJœ . .Sa ma,ison .fut vend'OO iP<J'Ur payer Jes dettes que sa gom~man d~se et s<ID ivrog~ne­ r ie arrnJent 1aissé s'>aocnml\lller. Un jour <V été, peiJJCliant les foins, ViliJOOtlt :se rendJait, 1·ru follllrche à l' é:PaUJLe. dans un !pr é qu'i•l ·a .vait <f·a~wh(l le •matin à Ja rosée. •C'étaJt dlans l'a[)rês..midi. Il fadsait 1.llllle cllaJeu r cootrme on en a ;parfois ea:1: jl\11!l!, .qllJ!lDd il ·a J)lu :p6U.Ù!IJ!lJt vingt-.(})na tre !he m'eS ot q,ue l-e soleil se montœ ensuit'<! IJl·lus ·brillant, [>lu s andemt qltlle jamai•s. Vincent remerdait Dh)'n· e'lll ht.i,même lPOllll' toRts 'les •bi.erus •q'tr'il .a vait J'('gus 1de lui. Une •bon ne et -ai ma,l:Jil·c .f-emme, (loe,u x en.fa!llts bi<"n ,portant-s, .g:.vrçon et fi ll e, et d1t ·pa.l:n en n.bond8lllce. A la <n'<>isée du u:>remier {'hemiiu d·e traverse, il vit là nn bomrme assis sur une ,g .rosse <Pierre, leqllliel ·!llVIait fair ou bien mailiad<e, ou bie!IlJ .~atig.UJé. Oet étrrunger. d' 111n bou ftge, mais [IU'esque c:harurve, étadt vêtu de rvieilles ,d!éf))()(]tlleS, IPOrt{ioes !l'lttreofois ,pail' <Vé-

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Moniteur du Musée industriel et pédagogique L'Ecot~ primaire donne de 12 à 14 livraisons de 8-16 ~s~. ch~~U_J!e,· non compris la couverture et autant de supplémentsde= 8_:_16- pagès!îen-dant - l'année ordiÎÎà.i.re (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). . Chaque. mois il est en outre apporté un supplémeul illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse fr. 2.50 .ll Par an

Union postale fr. 3

Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne la publicl.ltion doit être adress~ directement à son géra;nt, M . P. PI~NAT, xer secrétaire aa Dépa;rtcment de l'Instruction publique, à Sion.


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Sommaire de cette livraison * Faisons aimer l'instituteur et 1'école. - * Causerie sur les comètes. - La .t âche 1éducative. - ·Contre les mauvaises lectures. - La classe en action. - U n brin de morale: être .prêt. - De la tenue des élèves dans les lcço.ns. - La mémoire (fin) . - Pad~e pratiq-ue: >COmposition fran çaise. - •Mi ettes p-édagogiques. - 0-

Som.maire do sopplément No 4 L es bonnes lectures. - Un enter rement ,':!ivil. - 1La morte. - Si tu savais, paysan! A ce numéro est joint Le Foyer et les Champs Conférence des lnspeeteors scolaires du 20 Janvier 1910 Echos et décisions .Nous avons promis d'indiquer les nbjets traités et les pr inc.i1pales décisions p ris.es dans cette ·conférence, pour autant que ce ·résum•é intéressrrait le corps enseignant primaire Pt lui servirait de guide et de directions dans certains cas. 1C'.est donc une analyse du .:procès~verbal que nous donnons .~i-après. Avant d'aborder les questions à Pm·dre du jour, M. le Chef du Département tient à -constater que si, par ral?port à 1'instruction tproprement dite, le Valais a réalisé de réjouissants ·progrès, il nous reste enrore beaucoup à faire au point de vue éd1.1cation. Aus~i engage-t -il MM. l0s Inspecteurs à recommander au personnel enseignant, dans les conférences et les v isi tes aux écoles, de s 'orcu·pe1· avec soin de 1 'édu cation de la jeunesse. Il faut à nos en-

fants une bonne et solide base ·r eligieuse; ils doivent bien comprendre quelles sont leurs obligations vis-àvis de l a 1Soci,été, €tre formés en 1m mot de manière à .ce que, à leur sort i(' de l 'école, ils ·connaissent et r emplissent tout leur devoir. Loi de 1909 sur les tmitements d1.~ personnel enseignœnt primaire .~![. le Ghef du: DéJJ. ,constate avec pl.ais.i1r J '.adoption de cette loi ipar le pe1w1e. La faible majorité acceptante doit toutefois servir de stimulant et d'avertissement au personnel enseignant. Il et:père que cette loj ne sera pas modifiée de sitôt. La loi étant votée, il y a lieu de 1'appliquer strict ement, soit dans sr., lettJ:e, soit dans son esprit. Il est certaines communes qui Re sont 'Permises de mar:;hander avec le per.sonnel enseignant. On aurait même ici et là p ris des ·arrangements sur la base des anciens traitements. Aussi, sur 1'ordre du !Conseil d 'Etat, •l\1!111:. les Inspecteurs devront-ils s ignal er au Département les communes ·qtli ne se conformeront pas aux .p r esm·iptions et exigences de la nouvelle loi. LLa !Caisse d'Etat allouera au personnel enseignant Uli subside vroportionné ·a u traitement pay;é r>ar les communes. Pou:c 1910-·11 les instituteurs ou •les ·i nstitutrices qui se seraient .prêtés à un marchandao·0 s<>ront privés du subside cantonal ~t éventuellemPnt de la prime d'â~·e. iLes communes en défaut ser011t .ameJ?-dées et, c:u3 échéant, privé0s .parbellement 0:1 totalement des subventions fédéra:les auxquelles elks pourraient avoir d~·cit. Quant .a~x communes ~t au personnel enseignant encore l1és ,par nn eng.af,'ement n~utue.} à long terme, la confer ence estJ me quE- les muni,r•ipal it.és intéressées devront se mett;e en

rèo·le avec la loi, 1;:: convention étant 1'"0 l] , ,... . illlllll ·ee par ·c e,ie-Cl. .\.u sujet de 1'art. 5 de la même lui, il est posé 11De question d'interl'rétation. Cet article prévoit que les communes devront fournir au personnel e11sei.g-nant 4 stères de bois t•t un logement cowrenable . .ce dernJ <>r qualificatif est diversement intC'flJrétél. Quelq t:Hs communes compr0nnent, sous ,>Jette désignation, un logement eon'Venahkment meubl é; d 'aut res donnent un local ,conrvenable av<>c ·bois do lit, ct c1 'aŒtres se confor.l1lent à leur manière à cette disJ>Osition légale. ]_Je 'Con seil d'''Etat a pensé .que, pour interprét er d'une manière défini Eve la l{)i sur ce 'Point, ](• Grancl Consei.l devait êtr.e consul16. Il •l ui fera b. ,p roposition suiiVante: Un logement convenable sera un logement convenablement meublé1• Tl faudra une chambre de travail, et tm<:> cuisine. (Dans la ,t;hambre il y él.nrait un li t monté sans les draps ni Je~ essuie-mains, une armoire, une table, 2 ou 3 ch3.ises, un: .poële et les n:3tensiles de toi~ette. Dans la cuisillC se trouver ait nn f ourneau, la batt.,rie de cuisine P.t la vaisselle.) JDntr e temps, Je 1Conseil d'Etat dé~i re •RIVoir également l'avis de M·M. le-s Inspecteurs à ce Hujet. Aussi ces derniers pourront-~ls, 'Clans la visite <le ,fin d 'ann'ée, voir en même temps 1'appartement du- personnel enseig1wnt. Encore à 1'art. 5 le mot localité <lt)it être interprété strictement et non dans le sens de CC'mmune, ,'3e qui C'~t adopté. Règlement scolaùe. La loi n'en p1--\é'Voit pas, mais le D6rartcment estime qu'il y a lieu 1lP comnléter cel~e~ci var un règlemC'ntà l'in star de ce etui s'est pratict Llr nour la loi de 1874. A us si, ;Mi"Yf. les Inspecteurs auront -ils à étudier

un ·projet de Tèglemcnt doéj à ·é laboré 0t à lui tran smettr e leurs observations à son Bu.i et, après quoi une non' e-lle com mission, composée de trois inspecteurs, présentera son rmpport. Li-v ret scolai?·e. tM. le Chef du Département ex.pose que depuis longtemps déjà on désire un livT·et s~olaire plus com1Jlet que celui actuellement en usage. 1L e memb l'e de la confér ence charg.é spécialement de l'étude d e cette 'q uestion 1wésente son rappor t dla.ns lectuel il indique d'abord le but du livret scobire: 1. établir une eorrespondance r ég-ulière ent.re 1''école et •la fa-mme; 2. donner le tableau du travail de l'enfant; 3. servir de contrôle de la fréquentation scolaire dans le canton et .ailleurs. 1. La conespontdaro:ce ne doit être entre 1'.école et la f amille ni trop fréquente ni. trop r.a.re. 1C '-est 1pourquoi le ra;pporteur :p ropose le livret mensuel. 'Le livret hebdomctdaire ris(luerait d'importuner les parents, lê livret trimeskiel serait in suffisant. Le ]ivret mensuel, au contraire, restant dans l e juste milieu, donnerait satisfaction à tout l e m.onde. 2. Le but sera atteint en notant clta:ct ue mois dans le b;vret les notes de: 1'enfant. tA la fin des cours de l'école rprimaire, 1'·élève, devant subir mn examen d'émancipation, une page sera réserv€e aux notes de ,':!et examen. Un bulletin: annuel suffjra pour les cours de réipétiti<m. La période scolaire se terminant >pa.r 1'examen de ,r ecrue, les notes de celuici seraient ·aussi. inserites dans 'le livret. 3. Le livret scolaire valaisan .étant destiné à servir de ·contr ôle aussi h ors du canton, il y •a urait sur la 1Ja~e r éservée aux noteS' mensuelles une rubriaue spéciale pour .10s notes trimestrielles.


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L'un ou J'autre membre, pre.nant ensuite la 1Jarole, proposent, 1'un, l 'adoption d'un bulletin bi-mensuel, l 'autre que faculté soit laissée à certaines .(lommunes d 'introd uire ch ez <>ll<>s, si el1es le v eul ent, un bull etin

hebdorna.daire. A la votation,

eorrf:ér en ce admet le livret mensuel, avec f aculté pour les communes d'introduire un livret h ebdomadaire si elles le désirent. },a

Chant, q1Jrnnastiqtfe et dessin. Ces 1n·anches .étant tr.on 1Jég·li.g6es, il est d!ècidé que la note 1 (tb.), indi(]uant urne complète satisfa:ction , sera ·refusée à toute école ayant parfaitement r éussi pour l'ensemble des mati ères, mais dont les élèves n'anr aient •Da8 recu des leçons suffisantes d e ·chant, de dessin et de g-ymnastique. Cette dernière branche sera nlus parti,~ ulièremcnt travaillée dans ] e ::;ens que semblent indiquer les examens d es r errues. D'une manière g.él116mle, ~1ùf. les ·I n specteur s devront s ·as::;urer. lOTs ·d e leur dernière vi: -; ite des classCR, que les branches susindiquées y ont ét é enseignées.

Conférences, 1·éunions d'institute1f.1"S Le per sonn el enseig-nant du HautValais, pressenti à 1'endroit d 'un nro.iet cl 'assemblée générale des instituteurs du eanton, ·nr.élf ère que les réunions aiént lieu Œmme jus.qu 'i ci séparément. ICh.aque Süciété aura sa r éunion bi~sanlllu ell e , mais ·1 '·année où aura lieu l 'assemlbl.ée .g·.&néral c, les colllféren~es par districts seront su pprimées.

Examens des

Tccr~~es

11 est décidé qu ~à J'avenir 'N.DM. les I nspecteurs assistero·nt à ces examens comme délég·ués ·du D6partement d e 1 'Instruction .p ublique.

SION, 20 Février 1910

Nos reet·ues quant à leurs notes de gymnastique. La publication, dans le Bullehn off'iciel, des recrues les mieux notées de l'automne dernier, n 'a l)as épuisé, loin de là, cet intéressant sujet. I l nous reste, en effet , à en d égager différentes remarques et conclusiom; d'une indiscutable opportun1té. La constatation la plus significative qui en rmisse être tir ée vise 'l 'énorme diff érence qui se manifeste entre les notes m érit.ées par nos j eunes gen'l, selon qu'il s'agit des ·é preuves pédaqogimt.es p roprement dites ou de C/1nnnast-ique. Pour ces derni ères k bilan des onérations révèle un déchet -eon sidérable, que 1'on ne saurait mi eu x faire toucher du doigt et enradér iser que par de nouveaux petits tableaux, les chiffres continu.ant d'ailleurs 1à avoir en ceci lme éloC]ucnce qui se passe de longs .t;ommentaires. ;Q 'est ainsi que, dans 1'rn_ sPmblf' du canton, nous avons eu, pou r la session de 1909, 10 fort bel E'ffec~tif de 234 recrues (soit •près du 1 /., du conting·ent total) aver la notn 1 ~oour les 4 branches de 1'exam0n pédaaoqiqtte, (lecture, composition, c>nhml, .'3onn. civiques). Mais i1l s'en faut, et de beauc;ou,p même, qu'une aussi 1·.éjouissante proportion exist e rponr Jes épreuves de _q_tJmnastiq1~e. Lei, en effet, :ce n'€st pas m ême le dixième de nos recr ues qui pui sse se flatter cl 'avoir 1 su r toute Ja ligne. Coa:nme on le venn plus loin, •l a catégorie des mieux llO tees sous ce d ernier rapport ne représente guère que le tiers de -celles qui se sont disting·uées dans 'l 'examen pédag-og·ique. A ces deux .points de vue, l e t ab1eau suivant en di t Iong sous ;;;on petit volume, en indiquant su:0cessivement •pour ,chaque district le nombre de ses recrues avec la note 1: .a) dans les épreuves :p édagogiques, b) dans 1CeHes de g·ymnasti-

ggme ann6e

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE YALAISABIIE D'EDUCATIOI quelques tend111nces à .peine perceptibles, qui ~e laissen~ pa~ c~n­ dant d'inspirer ·eertames mqmetudes. Parfois celui qui d!é:bute doos l.Jes lois qui rég'issent les institu- la mont agne y apporte les h~bi·tudeR tions scoüiüres cléte'nminen~ leur mo- de confort pr.o:pre.s à cert.ams .cendP de fonct~io1mement, mms rrlie leur tres. Rien de critiquable as-suré(rnent. confèrent :point n écessairement l.a }.fais sou1s .c ette allnre qui tr~che vitalité :p uissante .qu'o!l, le~ volt ayec J.a sienne, Je rude paysan ne vaprendre dans la smte. L.act!on de t-il pas solllpçonm'er - bien à ~bort ~ l'école populaire, en paa,hcuh:eF, se u n sen.bment .d e fierté ou de clédam mesme i't 1'étendue de la ~onfw..nec it son adresse~ Il importe de préveqnc ses maîtres inspirent. Soyons nir ·cette fausse interprétation. Car don<l sou0ieux de fortifier et cl ' ae- si un t el seJJJtiment se faisa.:it jour croître la r<>nfiance des familles danR dans •l 'âme des trava illeurs, ee seln va1lcur d e l'œuvre que nous ar- l nli~t le rom1n:encement de la ru1pturc. rmnp•l1ssons. . . . uoin de nons la pensée cle pros: .An \' il1agc, l0s espnts .sump~u,;t0s t>:nnt l~e nombre et presque touJ om·s o·i.rr la di stiœhnn et l'élégance qm iiR <lé<tcrMinc>n:t le sens d e 1'opinion procèdetnt f1 ' un très vif sentiment de grnhnle. ün peut l e regretter, non la d ir.>;nité personnelle. Lei> paysan~ 1'oublirr. D 'instind le paysan rr- cnx-rt1•êtmE\R eXJig-,ent un e t enu e toulJOrtE' t; lll' 1 'école et son enseigne- jours correcte et ::;oignée ·chez ! 'insmf'nt !ln sympnthie tonte p er s.01!n en_c t ituteur de leurs enfrunt,s. ·~fa1s n0 Qnr 1e c-am etère du maître lUJ m sp1- leur donnons pas un instant l e droit r<·. Üè~> notre arrivée dans un poste, de penser que rien chez iillons frise prf.occnpons-nous don.~ de gagner le Ja vanité puérile ou 1'orgueil l(lédairœur fles pères de fa:mi11e. Il faut g;neux. Nous sommes nés dans les !·an o·s du ~wuple. Par étc.'tt ou par VO(]ll 'iJfl ,riennent à nous en toute c~ n­ finnre, qu'ils nous parlent .av~e su'!-- cati~n librement ch oisis ou aJCceptés, shité E>t. a.vee abandon des dis pos'l- nous &levons les enfants dru pel1lJ.Yl('. tions d e l0nrs elllfants. Il faut C]UO Restons " peuple " nous-même. Pns s'éveille rn eu..-x 1'ic1ée d 'lme colùabo- cle laiRser .a ller d.a~ll:! la tenue ou le rntion où la grande part d'.artion, et Jang'age. ~{ais que .1 ,~s gens d:n pe"';ln mrill enre, rPvient au maitre clans ple d emeurent touJonrs per.suad:es que nous sommes des lmms, qne nous ] '~ole. Hardons-nous, surtout au village, res tom; toujours près d'eux et •'lvec de nég•li.ger ees rapports d e ~> imple cnx par les sentiJments et par et frmwhe ~~ordiE~Jl i t-É'. Là r éside, en nos pré:oceupntions 1es p1lus chères. partie, le secret cle not.rc force à Quœnrl la main fin e se ~Yose dans l.a l'heme présrnte. On s-rli,sit <;:à et là main Nl·llenRe, que le geste ne smt

" Faisons aimer l'instituteur et t'école


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p;Js banal, qtH:' 1'ou ;';entt- nn N lll ë111t. Yl~lr ks r t o i J P~ i't tl'flV('l'R R011 Ôj)HÏR· rlr r lt rmd<> cordial it f. qni ouvr2 l0s t-;OrLr. _\ mC'su rc qne la ·comète se r·ap·rœnrs il ],a confii·anc:e et ·à ln sympnl)l'OclH' du soleil , son •.éclat a.ugm cnthie. To ntr·s les 616-ga.nrrs nous sm~t pe11misC's, ù nous .'3ommr à tons. ) fa ts t r. mn.i.:-:. f.:a forme s'nli ère, .Jn m~bu­ c1n ·l:'ltlef.: 11e ,·oilent j anuüs chez nous ]o:-;i.tc> s'allonge et il sp forme nne l0,.: sentimrnts •s.inrères qni um1s at~ uu0nr toujours clirig·é-e à 1l 'oppoR~ tn C'hent ]fi cœur rlC's grns rln pe11plc. du ~ol <>i l , qni nttei:nt quelrp!C'f.oi:-; rleR Qua1H1 lrs s.\'llltpn~hiC's, clm}s ,l,a rl imr1 1 Rion~ gigantt'sq.ucs. Sa. lon~'ll<''ll' rst- rn·rr>me·n t infrrit'm·r à 15 C'Ollllll1111r , \'ODt U'INl.lJ lnH'll)rllt <l 1 <'('Cl](' JlOpulni r t', lr mnîtrr sr11 t gr~u­ on :20 !llilli ons dP kilomètres, rlle en rli r son nntori1.r morn.le. Snn ndtofl~l •nttr i11t ~om·r1lt 30 millions, même rlevient ] lltm féC'OlHlr et durable. ell0 n cl r)';1.,.;-·? ~00 milll ions dr km. Ains i plnc i~c· ;.ous la. snuvt'gnrcle cle C'rs queu0:-: ROllt g·én!rr.H!lemf>ut fr. r ntr (1'r...- r11tail, ,;i hif'n l!H('· 1'C'xt tlii confian1l'P pop11k1 i!'r, l 'é,r•olr reste inv ul n<~rnhlr. LC's ati a(jurs lr,.: pins 'lliÏ'!<~ f''\tl'rirnre n dr"l mill i Œl~ violrnrtrs. les r ritiq·lWR 1<';.: pins pas- hn. (lC' rl'<:nnètrC'. T.1c vctlume rl 'ume sionnées gl isse1•rmt RU l' ]es r&p ritR. t,,ll r hnînfp rst iniqnH,!rinnhle. ain~i (''r,.;t -à 11 ons qn 'il a..ppm·ürn1. dr• Ll ccnPnC' clC' l:1 romète rl E' 1882 m·ait mninteni r nnt.onr dr J 'ér olr 1'tinvin- mw· Jong·ucur d'a.u moi·m; J 60 mileil-ilr C'Ollr.~ion eTe;.: sympath irs popu ~ lions de km. ct à. peu p rè~ 320.000 km. de lhamètre peès de ln. têt e ct 16 l;;irrs. m iJ,]i O'lJ S à son ex:t r-émi·té; ~on voln----------~~---------1 mr clrYait être bien snph ieur i't celui cln ~· o,lcitl . Lon;qJl<t> ·l a 'l'Omètr, n.pr ès * Causorle !ilgl" ·les -Ccnnètc8 ' son pn:-;~H.gr an prr ihél ie, (point ]p (Dé1r1iéC' i't l ' Ecol r primairr) ]11us r·n·l1'1 H'orhé dn solciil) ,.a s'élo· gnant rapidement rlu soleil, 1<1 q J:..e,.., comètes sont cle~ ashres er- h l>l'rl'?»clf' sm son orbite, et les p rrmts clrcr1ivant autour elu ::;o.leill une Homè11 cs nH'ntio.nnrs l'hv'> bnut sr ellipse très aJllongéc, clout lr iiol,cil Pl'f'rl niRc>Ut E'l l ;.:en-s Î!WeJ'RC, J oecupe un df's foyers. Une comete cl.i111 i nnr et birntôt ·1 'a,strr fli n '·<t p as :la .Dorme g;éomi~trique invn- il 1101' Yf'UX. riablr de:-. autres •e>or.ps tln s~·..stèm e Ti irri n'0st plns ,·arinbl<> qn e ·1 sola.irr. Lor~q u 'elle appnrnît à nos ~1c·r· l clrs romètr;.:. Lrs unrs n'ont yeux H nue assez ~Tê1lld(> clisümre dn rlr <t'.1ene, Ir.; 11 11 lr0s, ,nnmmr r0Jol e ~r.le i,J , C'lle 11e présente qu 'une •D{"hu- ln 1'01llètC' ·il j)] N1il'HC' C'll 1882. (Ill 0 ]o:-;i.té vag·ne, au c>ent.rc f1r laquelle on 11110 immrnH'; rrrtnines qnr1wR so c1i!>tingaH' nnr <pal't.ir plns hrillmlte; rert.itl i.g·.ner-;, cl 'autr0s .sont r ecou r f•11 e .ressem b1<' al ors :1. un corps so- N,mme un einwtel1J.'c ; eel.l<>s-ei .lide C'ntonré d'une ,·o lnnlilWH'-e a t- 1Jartout une largo0m· l11niforme, c· mosllhèn '. Ou 11 rl oun~, ('llo l'Oné quen- ~es-·l n s '.c~l <lrp; i ssrnQ. Pll for nw (1 'r'' <':1-', ]e 11 0 111 cl(> JIOIJfllt iJ ln j)Hl'ti e tnil. L( : r:-;q u ' unt0 (·nm èi e 1>ns;-;e c1mlR ·e entral e d erlni de cherP1 11 re ~~ la n6hulcmitr qui l 'f'nYPioppe. M'ai.:::; si Yo i:-.itHl·.Q:t- cl 'un e pkmète, elle ne l'on cxfllminr 1'astr-e <wrc· 111nr bonne duii., pnr son attrruct.i-on, a<u cnne hlllrtte, cm rPron11aît rp1A 1,, 11o~·n,u t.nrbR!hon, an.~un dérn.ug·ement ill 'rst pas p]u.s :-;olidc qne lr reste cle senc;ihl e dacns la maJl'<'he cl0 rette ~a. romète, oar on pent mê-me a.per reuète, ni même dans celle cle ~es sa

Jitrs, au eontr8li.re, ~a pLanète et ses obserVIées, i•l n'en est qu'Uill. petit. satellites ont une jn.fluellJCe énorme ~10mbre dont ·on.ait pn préd1ire c:t vé~nr Je mouvement de la. comète, i ls rifier 1e retour. . dHorm1ent •SOJD. orbite et a,Jtèrent ses Parmi les plus cétlèbr.es· comètes élf mcn.ts. H s 'enLSUoit que la masse pé11iodiques, on <"ite -celle dite de (densitJé) des ·comètes est extr ême- Halley, ai·nsi nommée du: célèbTe asment faible, p,u:i,s·qne son action n'est oh·onome qui la. vit en 1682 ·et en dép.'l.S assez g·11ande ·p our faire dévier termina les &1-éme.nts .parab01liques de sa marche le plus petit satellite 1rl 'a.près les observations d'autres sad 'nne ma.nière notable. vnnts. La ·comète de Halley avait paLe nombre des comètes par,aît il- ru en 1'an 1006 ; ell e semblait qnntre lim ité, Oe.s •c atalognes co,ntiennent les f.u.i.s ,p,l us grnn!Cl'e que h planète Vét>J{>;ments .ete plus de 700 de ,t;es as- llllS (tcl-toil].c elu berger). C'est olile en~ trr8; ld'.autres, ,en plus ,gran d nom- core, qui, e-n 1456, pasR.a. .très prè» tle hrr, ont ~té vns i't diverses époques, la terre; sa queue occupait 60 degrés Rruts one leur mm•cbc ai t. ,f..té soumise dn :ciel et avait Oa f·orme d 'un: e:ranfl nu rnilru.J. Ces .astres 'o nt autrefois sabre. Lors des dernières ·ntpparijr-~? l '0ffToi pa.rmi ~·cs hommes: on bion~, elle n'a pélis présenté l es mêst' dernéllnrlnit avec terreur ·si l 'nn clc: mes dimensions; en 1835, elle a pasl'es as tres mystér.ieux n e ponnnit sé presque ~n:aperçue, elle n'a guère pns rencontr er l:a terre dans sa ·rour- éYei.1lé qrue l'intérêt des astronomes se v.ap;.a.boncle et qncel ~=; seraient 'le:-: ef- ct des savam.U:l. Sous quel aspect nous fets cl 'une patreille renl0ollltre. Le::; srra-t-ia donné de ]a voir ·d~ns quelobservations out ~)rouv.é, et on l'a qu<.>s semaines, ~·est ce qu'il est difdit plu.s haut, qu.e la masse des co- fi ci I.e de prédire à 1'avacn<·e, ces as:mHes est e~tirê1nement 1petite, a.ucun tJ·es ra.]:><ricienx changent trop ·s on' 'h OL: n'est à cr.aJillldre; et s i ùa terre Ye.n t c1 ·~spect pom· permettre .rle.'l rencontrait 1'une d 'elles, elle la tra- \oili Pn)osit,ions. Qni vivra, verra. L. ver:;er.atilt probablement ~ans s'en 11pe~'eevoir. (Biléila oo 1872) . On donne le n om de comètes 1:::éLa Tâebe éducative riodiqnes à celles dont le calcul rper~ Le m ême j·our, à la même hem f', met clr l)')récl.ire le r etour. Leur nom- deux co.1lé-giems ·de •Ch at~lottenbonrg· bre est en.nore assez restreint, cela ;.:l' .pendaient, cha:CU'D: dans sa maison tiPnt ~~urtout aux grandes cli.fficn.ltés paternelllr. Voi.'là ce que rappOrtaient que ])llésente leur observation étnnt 1<·:-; jounnaux dernièrement. Les suidnlllné le k~mps relat ivement' court ci<les d 'oof~11l1ts et cl'ald:oles-:ent.s. deJWndant Jeqne-1 ·re~ astres sont Yisi- ''ÏCn11.('ll't si communs en cert..'tins bles. D(' n lns, .n111e ·comète p eut être pr(Y:'-1 (O r Vn:lais ne connaît h eurensPt.>ons.i(l6rahl ement déviée de sa mar- ment pas e-ncore cc fléau) que la <'hP C"nlcnlée, pa.r les att.ra-c:tions qu ' ~)l'esse n '.cn retient que les plu» pro~ PXNICent s nr eHe .Jes plamètes incon- pres il frapper l 'inragi11ation . nues près deRC)neHes elle passe mva.nt .ColntiJ.-ci a !été h~oruv.é digne d 'inrr~e -revenir au ~)6ri h él ic. Son a~ 1wct 1·êt, <parce qu 'on se perd en conj0rtni~ ~0'11 to.u r œt nuRs•i variahle que les ·~ sur les m otif~ cl 'u)n e fill1 (l6plorne1 C'l1Wn~s 'de SŒll orbite. On conçoit 1 ·, •. Deopu is nn ecrtain t cmpH, no~ donr n1sément, d 'après les ·consiclé- , ""~ enfants dis~uta ien t de ",]a pl uR rfltim1s qui pré>~èc~ent, pourqno~, ,sur jlJ<:~llr " n!anière de quitter •la vie. le nombre C'Ons1derable rles "'omet eR P.ourqum! ~nl ne 1'a su.


53 t'<·~ de11x ]enH<'>; gc•n:-, n 'é-tait•llt poi11t nwlhait0s dans lrnr~ .famillrs. IJ,:-, jonif.;.c;;nient cle tontrN lr~ fa<'ilitt;s dr:-;i rl'll;Jcs ·])Olt r pour~uivr<' <>n pn.i ~ j('UI'~ rtncl0N, c]P tont Jp bj('ll-Ê'tJrp (jllÎ (':-;t lr partng-<' rlr <:f'll~ (lllf' a'on npp<'l 1<- cl0s lwu l'<' Il X. On ·Il<' l0n r ronnn·i:-;sn.it. pa..;::. cl<• liai~ons pas::;immcl1<'~. Tl 11e srmhle ])()Îlllt que 1'on l)UÎ.;::;r lùrrnser lps lrdurrs rl '.nbjedion <'t dr s<llng anxq neliE's on doit tant de dPni·ls pr~ matnrés. C'est 1111 fait détt to•niré, l 'uu cles nlns tn1giqu0s, ·<'C'rtrs, de ee sièele· rlont nous nons rnorg;twillissons, qur 1<- no tnhrNlC's sn i<'i <l <>scl 'ruf<mts C'roît d'une rff nt Yn11tr fm·on Pt att0i nt <lrs 1)t·orwr tion:;; iwmïrs. Cht n raison clr NP •p réoc·rn prr .rlc l 'aug-.me.ntation ·clP ln (' ri rni,nru1i tr j uv r~1 ill<' ; m ni~ 1<' sni rül ~~ .invénilc est nn symptôm<' plns inq ll iétant erJ.J.<'Ol"C cl 'n ne profonrlc clrc·ndC'llC'C' morale. Que des E'nfants rlE' 13 on 18 am: soient ·cl~g-<rûtés cl.0 l 'existpqJC'<', flll 'ils 1ronYent quE' ln YÎP, qni n 'n pas ent·IJre ~~om menrt~ pmu eux, nr nHlt p:ts la pf'inc <1 'êh<> '"rrtw, n '0st-cc• point une rnn<;on ·cl 0s progrrs <le la teelm iquc moclPnw <'t <l<'f.; lona.ngf's IJllC' llOus achesson~ aux t"onquér.ants (le la tf'l'r<' ou de 1'<'an, a nx iug61tirur:;; qui nous prorurent clf's motenn; plus JHnis,.,;mts et pluR rnpirlf's et c1rs mit rn,i.Heus<'R on iclrs ·ohns pl u,-; pcrfec>tionnés? C'ar à quoi sert rlr la.nc·rr la .for e<' 6leetri(]ur stl'L' cles fils "Clont I·P réseau rle ·plus rn plus seneS enveloppe 110tr<• g·lolw, si nous ne sommes plus ra. na bles clC' drollllinf'r nos nerfs·? A quelIr barbari<> pNlt ahoutir ln•>:"n.pt.a.tion rl<'s rne rgirs natmf'llrs, si 1'idén.l f'lu·Ptien nf' réussit pins il dominf'l' notre vic? On accuse souvent l '·reole de .faillir à s.-m (l 0voir, rle se contentN trop U1tiqueJ!l<>nt. de ln t.rn.n;;:.miRRion cles pnt•ro..: eonnnissnnces, dr n0glig·er f.;n.

t.-~l'lit'

de l'onnat.iou moraue. 11 est \'l'Hi que l'on tend ù 1·cu.ch·e "nc ntre , 1 't>;(·ol <' <·ontem.por.n ine, e '0st-à-cl irc à la r<'lHlrc pmn· k moinf.; indifférente i't .~·<· qui prr•eiRrmC'nt donne un sen!S pt un hut il rhl \'Îe dr 1'aclo]f'i'lt>ent. On 1<-nJ ;:nssi à l<t. rrnclre rle plu:;: en plus ·p rofPs~:ionurlle, <''0st-à-dire à sat.i.sf.t.! i't..' dllX 0xi~!,'rnce~-: tceltniq11es cln m~'tit·r, an x mo,·pns <1 'nrq uéri r plnR :'l ':1 ·· ~<'1~ 1 p]n:-, ~ ;tpid<'tneut d plus sillï'llt<'Jlt; 1\\ais l'hontmc 11c vit pas :wnlrm0ni (lP pn i1t. TJ 'infl uenee clr l't'C'o]p .snr 1<' nllllnir YrΕ\'l'C' a flimi11 ur cl '.autant. .Jf;tis encore,] 't~c·ole lH' p r<'UÜ pa.~ tnt! 1'pnf<mt; 0lle 'l.l'est <'t n.P p01ü ~t rr Il i ·la :;;euJlC', n i. ~·a rl)']·us gnmcl(• ('( 1\1•] );\ h 1('. ( )n cl è('1n m r vo1ont if' rs <mss.i t•ou. li t' Jp s~trmcnng-E' des ·étucl es qni rn:•rn pt d éhiliiC' les jeunes orgmli~1\1(\S. Ponr être .i nstc, il fanrlr.;üt .compnr<'r l<> f-11'l'tn<"llflg"<' elu trnYail a\·cc· le· stnïnf'nagP rl 0s ré-rrration.·. Tl ~- n hPm t te·mps que 1'on a clP.nnner la tl(.hilit.atic,n et 1'pnpn·pme-llt c.lus il ·1 '.abus cl e:-. ports. J~~t clr clurls ·a m usc·1\tc•uts ,-,p pri\·<>nt IPs .it' LUWS gm1s des ,.i ll<'s 0t mf. mc des campagnes·~ (~Ul' lt(· pem·(\nt-ils ,.;p 'JlC'l'mettre ~ (~nelles f&tPR ll<' frréqnc'11tent-iü; pms! QuellE'!' J.cdnr<'s r]pnr sont intenlitE's? Quels 1~J.n.isirs mn.lsnins, ,·oir·r C"ra.pnleu.\, ne sont pa s .a:ctnellement à leur portl·e! Et (]noi d'rtonuant. si 1'on rcnf'ontrf' des Hn.ntlrts d t> 15 on 16 mJ,..;, p}lrs rt blns0s, q11 i out goMé cléjü clfl tout et qn P tou t 11 dé.ilt clép;oûth-::! l~t lPs par01ltR? l'ls sont, eux, 1·~'·' (•ic·ruPis IW<'uglcs, !]ps pre-miers trom· ]tPs, if'>s dernif'rs a.ve-ti.is. L'ado]('sf'C·nt tlrmPll·l'C' ]lfllll' E'UX Ull l.i\Tf' fprI I IP de ;;ept SC'E'HllX. re clont ilR i'lt' p rf!.ov•eupcnt, a u reste, esi qne lrnr n-jetom portE' des habits de la tcl er· nirr r COŒ]W, flllf' se~ r rnvntes .fassent r0\'N rt. que, plw: tm·cl, un héritag<' cc,ssu le chsprnsr clr pC'•incr pour ,gn-

n·\1('1' i':H \' Ît'.

'JT;t '] '011 fNtnC ]ps

Y·BUS:

~ur les fmJt(•s cl 0 j<'tlllE':Sf:(' qn:uict on 1 11 'en sou ri.t 1)as HYer un(' i n<1llllgenc·e

qtwlqne pen i1h11ttée. De q.noi c·e~u:;e-t-Olt , clm1s le- f'er('lP. de la fnmil.le, ('p]6h ré par ]ps rpoètrs? ])e visites, ·rle soin·P.r:;, clf' sotwis cl' ar.,.eut rt <le vanit,é, cl<' ln. posit.imt futu re, cl n m~t ri'R.,'2,'(' rif('l1 e. Ou n'~- rnte-ml gnè rr ·<le lJ<U<Yle:;; qui tonelrent i't ln viP profonde, à h1 Yir d'~ mr <le 1'enf;mt, tout nu pl us des nrêtlwri<'s in.oppor,tmJes qui il 'exasl>èn•nl. CP qni tourmrnte pré·L·.isé-mE'nt son ·imnuinahon et s·oo int~llig·c,n<·e. l0s tronhlr~> (lf's S<.'ll.s 0t IC'>' <'Oll0U<pisccnccs <111 C'<l'lll', ·( ''Pst C'e 8 111.' f!UO.i les rpar0nt~ g<lrc1<'1lt •Ir ·pln::; absolu cles :::;ilen!'!Ps. 1T~10 '('•OnpU.rf' S<' procluit alors, cle plus en l>lns élm·.s:>;ie, C'lltre la vie in time <Ln jeu ne lt()llllllle ct .sn (muille. L<•s ('n.mantoe:::; sont infiniment mi0nx rcltseig·urs. Avee <'11X, il parle à eœnr Oll'vert; il Genr ro.numlniquc sPs im pr('ssions ct ses ré'fl0xionR sam> g>êne ni réü<:encc. Les parenis H'01Jt ·poin1 sn c·omprenclrc; il,.; n'ont poi11t. su parler (: 1'enfmlt: ils ne ·1'oil1.t. point osé. ·~Jt, lor SfllW la ratnstro1phc Slll'\''i rnt, inc·ompH~lL('usiblr et fatal<', ils cl'cmenn•ltt. stupiclf's cle désrspoi r; i·ls aec·u .. :-wnt drs tiers; i•ls oublient CJn'il ~· a cks tâehes inaliénnhle~ où JJnl llC' le,.; prnt r .e mpl.aC'er.

Contre les mau,·aises lectures Que J.i~e11t If' pl us volo,ntiC'l'R l·es rn fan ts cl<' nos é-eo1es: Il serait. as:;ez rlifficilr cle réponclrE' cl 'une manière romplète d exn·d e à ·rette question. Tl Pst eep<'ndnnt ecrtain que nombre oClt> jeunes gens, g.arc;ons et fille~, s 'm·ltarn<>nt à d<' .mauvaises le-durE'~ qni fmlS:O:('llt 'l<>nr imagination rL lniss("'nt dnn1s ] pm esprit. 1me ÏltfltwDJ<'<' néfaste et perni,r•ri('nse.

En OU\THllt mmt journal, je lis le Lt i t di"· crs ::;ni ,•a nt qn<' je tnmsr>ris ici •dans tont.P sn C'rnclité et sem lJorH'lll': " l'np snng·.]a nt<' tra..g;édtic, dont IP tri.:-;te ltéro:-> l'iit nn nddlcscent de 1 :"i .ans c•t la vic·time ll'll(' aillln·ble ct hès hon11~~<· jenn<' fill0 ÜP 20 ans, ,.Î(>~J.lt ch.• .iC'tE'r rl~l ('(Jllstenwtion dans tlenx fnmill<'s C'ruellenwni étpronvécs. " L1· 111': \11111' ~·~·"f rlpronl(• d ~uu.~ i\Jl{' peJl' ,_ :.,n- r.:ti ii·' Jt., .. l·l'' :aw p:w m w ünuti' . .TPtHl'i <.;oit·. ! " rq~ <l'l ' l:i llin•, ·f•I'ÎI'P. ~ t il .Î I?ll\l W ·l ill'lll'llW f] (' 10 '' '' ~ . .,, .. ,·i~i f 1· t>lli'7. " " m/l r('. ~H[)C'Ifl l a h'l111\'

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B;t ''oilà! n 'P~t- ee ]JH::> navrmlt cle c<mst<liter cle pm·c i1Hcs ahenaticms T Si ee fnil .était ü:;olr, on ne ponrrni t q uc le rtéplorer; m rui s, h élas! on ll 'omTr ])lu::; un journa.l s;tlls .'· lire la r<"lation de .~·rime:; atroees N épouY<mtn.bleR, ·rommis par des jeunes g·e~1s prnel'tiR par cles lectures mals:nllc·s. ~ons 11e •])01w·on.:; pins Tester incl iffr,.ents en r]n·.ésenC(• .a'lm si gran'<l dan.Q."rr et l<' lll o.ment est venu de ré.agi l' il\' ('(' rn Elrp;i e ('()1\ tre c·et.te mar.ée montantr cle rclémoraliRa-tion par }f'S ma.m·n ises lcdnres. JI s 'ag·it cle .r ,.érr un puis S8!l}lt con· tëlollt rle l'opinion puh1i(] 1W flUi pouss<· il. .ln nrolribition cleR li vres ~mmo­ rnnx, cl nng·c>n•nx pour 1ln mornlp rm, hliqllf', ' .


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Déj à ]a clirecti<On des C.F.F. a inI .. a clasae en action terdit la vente de ·Certaitl!s Livres d runs LA CONQUETE DE L'AIR 1PR kiosq ues 'd es gares. ·C'est 1m pas d e f ait clans cette voie d'assain isseIvfa préparation de .<Jlass.e finie, je men1t, ·nHl,is c'est insuffisrunt . rberche un délaRsement bien gagn6: ·I l faut que 1 'interdiction de sem- j(• déban.asse ma table d es c:ahi~rs, blaJbles ouvrages s '.étende à toutes livres Pt revues pédagogiques qui la les <libra.iries; on n e doit 'Plus }es recouvrent et je me dir:;pose ù fa ire trouver cl. •U..'> les bibliothèques et la lecture de mon journal. Mes yenx s u rtout dans les cab inets ·de· 1leciure sc jettent tout de suite sur .~e titre dont l a client èl.e se recrute surtout en gros cam,ctèr·es: Chute et mort de p armi rl a j eunesse d e 15 à 20 ans. 7! aviateur· D ..... .Te li s 1 '.artic.l f' -et ;ie On m'objectera qu ' i'l n: 'est rpaJs fa- rE'ste tout songeur elevant ce noucile d 'établir un départ entre les veau d r ame de la conquête de 1'air. bon1s et le.s m a uvais livres; je recon- .Te ne puis ret enir un sentiment d'ad1lais qu'il f aut ici, comme :partou t, mir~tion pour ce héros c·hcrchan t, au faire 1wenve de tact et de discerne- prix de &a \"Îe, à nous ëlo1er cl 'une ment. n.ouvellle invE>ntion . Et n'est-ce pas ::Nf1ais ie snis persu adé que les pè- de m on ·devoir de faire ('IOnnaîtrc à res et les mères de famirHe, les édu- mes é'lèvC's le nom ·de cet homme qui, .~ateu.rs de 1'enfan.rce, les membres bravan t tous les pér~ls, veut vain.nre cl('s a u torités sc01l aires seronrt vit e l'élément qui r éRiste oncorc. d 'ruorord pou r 'Prolü ber en premier Je n 'h&ite donr pas à EIIJ)pol'ter lirn, les livres obscèn es et pornographiques; en second li eu, ces ou v r a- un eha.n gemcnt à mon journal de ges d e :policier s :daniS lesqlll!els l es <tll- classe. Demain mercredi, j·e risque tem :;; s'évertuent à démontrer .ht su- t•ort, ·sur1 la fin de 1'a-près-midi, de pér ior ité des m oyens ·d1'attaque à' n'être g uèr e écouté de mes élèves, ceux (le défense; enfin ·res prubli'C•n- renLlus t u rbulents par trois jours de tion!'ï (J UÏ faussent 'les imruginations labeu r: je t rouve le moyen de retelHW leurs r·écitR embE~llis .à ·plRisir et nir 'leur attention et je rempla.ce une nui s '~loip;nent des ré:~:lités <'omme le lleQon ·p révue .~ependant à 1'emploi du temps, ·par cette c.auserie cl 'actua.io n•r d e la ll'l!uit. ·A 1'œuvre cloni', gens de cœnr et lit·é: "La conquête de 1'air. " cle bonn e v.ol'ont~. Formons une ]igne Jlercredi. - .Je retrace en qneltH,.tionale, forte, ~nuissante qui au r a q U('S mots 1'lristoi re de la loc.omotion ponr b nt de dMendr·c notr<' jcu- arri-en ne. ,Je parle cl es frèr<'s )fontlli'RSe C'Onh'<' les le.cturrs mmrvai sps g-olficr <'t des progrès r éalisé.s d <'t m a l~ a ines. f!U i détruisent sa mo- q.Jnis rux .•T'e n arrive nl!picùem rn1l ité et qui 1~1. ponssent 'Clnns ln voie :tu:<>:,, at>roplanes "• le sujet qui ll<J · h1 vj{'p et elu crime. p r éoC'C:'llJPe srurtout. 'Dès lor s, la · L'é.c()l]e !peut réla.p;ü· doos Ulle cer- S(' lit &nr tou s les viRages. ·L ' taine a.n esure en attir~il1t 1 'atte.ntion F'('nlair - ne IJ)OrtE>-t-il pas un des enfants I$Ul' les dangers des mau- nréde<'lhiné! - · d 'nn bond se l èv e e~ vaises lectures; majs nous .devons tnnt fier, m'annon ce que son fai·r e pl.ur.,; encore en é'J.oig·nant ,tl 'eux lni a acheté 1111 Tletit a·ér oplane tou tes les ·causes d'infection morale se:;; &tr enn es. Voyalllt que je ] 'ée d t ons les risques .d e souillur<'. <'Oil J plai.~:amnw n t, rulwr di, il rdirP LEON L \TOFn . .i()JtPt <l<' :':[1 rn;.;<'- clrpnis 1one;f

déjà il Je rùatmJ!ll.ait. clll ·~loig~ --: rt. débnn1ani cle JOI~, le f~1t .vou: .a

.Je donuc en~;uite une idée de la vite::;:-:e: je me gm·de ùe dire tout de suiroute la c·Jasse. :;\'fOl au:-;:-;1, .] e SUIS te que J 'nérop[nne l)éll'C'OUrt tant 'flp heureu_,, et décid&nwnt les eircons- ki l om . ·i1 l 'heure. J p préfère elire tances Yiml!nent m'aider. Le .pré':ieu~ qne B.l~rioi- encore un hom me qn' jouet me s.ert ~'objet rle, détm.onstra- il. L:n·~ . :ommî!r~ '·- p~t:t.i. ~~<'~('alDi:-., ti<Jn . .fe fnlf:> VOll' les c1Jffercntcs pa.r- tlfl.\E'l"'ct,lr .dch01 t et cl.,l!l.':<l cl Dm!-. t ie:-: dr }'. appareil: ailn;, queue, héli-~ ne~ apre:> ·un 1·ol de :26 1lllD~.~CB. Et cr m6canisme cl'horlogerir. ~f.ai:-: nmè~ tn}r~üom; <'Jll;Cil~Jbk ln. CtJ~ümrr v r;,i<·i le plus i11 t éressant: F<>nlair, 'j qti<' BlPnot P.ourcmt p~nr:oun~· e.n dt-,·enu 'le héro~; de l a journée et 1w une hemc. •:\I~11~ ·rette fo1~ ~e fnts r1u ~'·attencbnt pa.<;; à un tel snüeès, nut C'lllt'nl. P::.rfmtement, ~t J~ vous a~­ il toute force nous m olltl'er :-;oll :-:a- ,rre q~Je J.e ne 1ne so-tWlt'llS pa:, 'avOJ r ·qir. .Tc lui (lonne tout de ~mite sat i~- n1 Oi):~ra.bol1.rlP 11~n~hrel' C'ompi)PxP~, 1 fa;:t!on: il " remonte , ;~on petit bi- rl :bn htt11.cle. s1 fastl_éllen.l'e. élnssl smplan, mC't " sen moteur a'n point "• et Y l" d .nu~s1 C'?mpn<::e., ,;ps r-<UJJI1racles ·n:r penlc,nt nils 1111 tl<' Bt .1e termmc ·0u clegageai]Jt l<:1 le:.;;r:-- monvf,JllPDtl'i. . \ mon s igna 1 clc <~on morale. U 'est 1'instant d~ pa~·­ " l~trbE>z tont "• l 'h~lire tomnf> i'1 tnn- ler de la mort de Dek1..gTange; Je fms te Yites:sP Pt lr jonet, mnint cmt par l.e . récit \le la terri~l·e catao:;tr.ophe, lloll<' fi1cel Je, lH'E'nd :-:011 rbn: il virP, fhlS<L~I~ l.J1en l'~SSOl'hl' J_e C.~UDagC et m"llte, recles.~em1, remG:ntP pln~ vite 1~> meute cle lm~ort~me m~1ate:m·, le t-nrore. Quelle .a ttention parmi mon rC'spe~t et l.'n:chn n ·.aü?n qun .l m s~nt n<'tit monrlc, C'fllP cl 'Pxrl:1nna•tim1s cle dus. Cette fm.::;, l es v:,sag'es •E~Jtte<n~tlfs .ioie! Til fallait voir tou'-' reF; Yisa~P·" ,c; 'obsC'Ul'.?JBsen~, e:n .1 'e:ntr.-m1R JlH:'lll.~ anx Yeux uTands 011\'!'Tts, tontP~, r?s qtwlqne:-; so~pn·::-. tle tnstes:;;e par-nu fi~· n1·r:-: nÎ,d irnses. nHm auditoire, si joyC:'ux i'l y n quelLe jo·uet s'est enrfin anêbé dm1s sn <pte,; Ïl!lstcmt~ f'ncor<'. Cr qui sign_ieour.;e folle. Je fais mainteoo.nt com - fH•, ponr mo1, f!uc ma le<;orn "a porprenclre à qu oi servent. <'ha'Cmne de- té. " :o;('s muties, je ch ::- <:e qu ' el les clevi eu----------~·-Hl~•--------.uent d11ns Je véritabl e n.]Jpa:reil: J'héUn brin de mortlle lice est bpau,~mlip plus gr~.nde ct hCiaucoup •phu:; fOJ'te, C'll:e tonrnc Et re JHÎ'f 1 ]lins vite aussi: le méeani,sme d'horDe LOU t pe ti ts Ill ot S ,n[l 31T i C\Jllt c1 e logerie devient 1)p motrm·, semblable à r<>hli qn.i ac·tioooe 1'automobilC'. grandes ~hoses, l'Omme cette na~el­ P<mr fixer cles idiérs exa(•.tes 'clans lc cle César dont 1'histoire noUJS ·par1'<':-;prit des enfants, je leur fa,is Yloir I(' et qui, frêle et tourmentée par l•a qndque<; c:Rr t!?!s posta:lC"s : " SlonYE'- tempête, n'en .portait pas moins uOJe nin; (l <' la Gnm1cle SemainE>" que je grande destinée. Vou:;; sa.v.ez q'n'au p i 1o!Î'e tronblé 'J'HH' la fureur des vall<' manquai p:1s de dért.nrlwr de mon gueR, lC' fameux i.mp0rator 'lança cetnlbunn. S,i bien qne mes élèves sonrt: à pr6- tC' npostroplw enconr.a geante: " ~ <' era.ins r.ien, t11 portes Célsm· <-"t s:t l'f'11t in iti·é~ H C'es t(' r lMS qu'ils avaâent. déjà sûr emout 1rntendnf!, fort.mw "· I;(' petit monosyllabe 1n·Pt mruis que, pJins :-;ûremrnt encore, ils est, lui ill1f.::-:i, llll<' n<liC.'PllC' 'f1 ';ltpp;lrentr• morè0sh> son s l:lCJll~llr• :-:nnt <"mh;n··llr .~onv}.n·.eua1ie>ni. p;1~: mouoplnn, b i<ill é" 1lr•;-; IJil'•li" d 'unl' \·;lk·ur iu1lHf'lJphn. hdj·,T, 111••lt·ur, '!t ;t·:;c, rk


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se. Il est des .ionrs où la d e::;tinée des individus ,<Jomme des peuples dépend nniquemoot de .ceci: être ou n'être •pas prêts. Voilà don1c un mot cl~mt la sig·nific.ation v.a nous intéresser et nous ÜJB.truire, ;-,;i nous voulO'IJs bien hl'i prêter l 'attention qu ',jJ niér ite. IDtre prêt, a des ::;ens nombreux et répond à une nmltitude d'idées et de réa~ités . Nous allon s ~nüvre denx principales séries de faits auxquels ce mot nous fait penser. Et d 'abord, être prê.t sig~nific s'a-ttendre aux événements d ·les prévoir, être par conséque-nt préparé à :leur faire fa~e. Certains passent paJr la vie ~an s r eg·arder r>lus loin qrue Je moment 1Wésent. Tls prennent ce que les heures apportent, mai'> les heures ~ouvent apportent des \'a:deaux inattendns on ùe fmbi.t es ·ca:tastl'O phes. La vie cornDort<> une gT<.'tnde pn;rt d 'im-nr.évn . En ne '<Jomptant pa..s avec cet imprévu on f\a:it fle ma uv·ais ·0a:lcu~s. 2\f:ais clenwnder ez-vous: comment peut-on 8tre nrêt à reC('Voir re dont on 11 'a nucruw idée~ .Te v.ais vous le dire. Pour cela, il faut imiter 1es restaurateurs prévoy•ants. Pas plus que ,·ous et moi, i1ls ne savent le veu!drecli si le dimla•D'che i1l fe r:t beau temps. ::'IJ1ais j)s preunent des mesures pour expJojter les occasions merveilleuses que p eut leur offrir 'l e b ean temvs, .p·ar la mu'ltitll'cl e des promeneurs q.u' il ·leur amène. Ils font des pro\'iRion.<>, sp créent des r éserves, préYi ennent elu nersonnel de 1·cnfort ~~ ~P teniT m1 .premier s ig-n e à l enr cli~­ I>O~ition. Seulemf-;nt ilR s'·arra.ngent de fa çon il ,r;e q uf\ f'n rns de ma.uva.is tf•mps, l<'m·s JWOYisions J1f' sf.~ g;ât<>nt pas. One) one so1it alors l e t empl'i qu'ill fa,<:se, ils sont outililés pry.ur le H'·C{'VOir .

PréYoir 'l e lendemai.n san~ trop Je redouter, ni se bi? reer de t ro.p d'es}Jémlll:ces, ·est une bonne sagesse à

<H·quen r dès le commeucom ent de vie. Soyez prêts, cher.s enfalllts, à ecvoir un beau jeulcli 01ru un éLiman. C'h e 1~adieux, et à vou s éba.ttne au RO. leil en jouissant de votre Jiibrrté. So. "~"<'Z prêt;:;, ·c epenrlant, à voir ce jour. Ji!. se 1lever Maf.a.rd, ·memtçant on plu. vieux, r.endnnt tonte sorti<' impossible. Tl ne fa111t pa:s qu0 votre joie d~­ ppncle d 'nn rayon d e soleil. TriO)J de gen s sont à. la mere-i cl es événements, n 'étant pas a.rm és pour les n'>'~evoir, n u~h.; ct tt 'ils soient. 1Sti Je bry.nheur in:at.te·m.lu frappe à .] eur portE', sont sortis et ne neuvent profitel' l'iii. visite. Leur~ âme,; ternes et m l'Of'CS sont ·pa;rt>i•l'lcs anx clenwu où ün,pn e ·Un h ôte, ne trotm'.rult feu allumé. ni lit. fa it, ni cle quoi se r<>shmrrr. S i èl.es é'nénement,.; tristes ~es .sur·nrenment, lf' dés·atTO•Î .f'l1 résulte: il s per·dent ln tête. Td le Pst c·erJcnda•nt 11 'inconstan ce de la · nue s i nous n f' S>O'l11111 f's pas calp!-11>1 cle r P.c; e\'oi r la neine romnw la joit>, ~ e::: flomp.;- nous feront elu ma1 ct 11ons arriverons •H.n terme :::ans jmnais ft. v·oirr &t 0 re que n ous rk v ions . La Tnême vig·i·l·an1CE' qui nous nrme rontre l 'imprévu, nous se1-t adm irablement daills les cas où p névo,ir est cl1 ose faeile. < S i VtOllf.; avez nne dettè ~~ payer le 15 avril, vou~; pouvez dès 1<> 1 5 :5évrier être .r:erta•in que c'est fl ans cùerux mois que l 'é.chéauce vi dra. S i v.o.u s avez semé de l 'orge mla n;, Yons pouwez vous nttenrlre tlevo i r 'kt .moissonner en •AIOÛt. Et si Yo.ns n,vez rposé lflu ~l[t;i t sn r :] <' vous avez ju~:ïte qnCilq ues milllute::; kmp~ ·pour couril· à la ·c.ave ou grenier. }Lais revenez, ne vous a.tturclez •pm; à baVIanler en r oute, pour êhe présent quand Je bit montera. A utrement il se 1Jaiera .'i!tllr Ge fourn ervu deF: pr ome-n.rudei-i d€s,a.strooses. Tl ~, ·a des ge11s qui ~J e sont jamais prêts. Qnankl il gèlr, lrnrs •cond cl 'enu éclatent, ils u 'ont vn s inter

t6 1'enn en temps utile. Q ll'a nù i·l dé- 1'appeldt'. J•:n nu nJO t, il est de honne

g·~J e, •les

glac;ons emportent .Jes ob]r ts qu'il s ont pos~s s nr •la g).a.ee des ri Yières, eomme s1 elle :deva~lt durer toujour.s. S'ills sont chasseurs, leurs fu!-1i,ls ratent; ,s'ils sont !Cochers, ·l eurs ...lwvaux p cr.deD.rt !l es f ers en ·pleine ~·ou te, al ors qu'ils sO!llt PJ'essés d'arr[,'rr ·étant ;partis trop tarcl. Leurs roues' c:>h <:ùuffent, faute d'en avoir (·ir g11ai::;sées. Soldart:s, ih; passent la n1oit ié •du temps ù U•a saùle de police, p;nce qu 'ils sont tr.arnarcls,. n églinrnts ,.,eltr to~1jour15 ' \étourxlis, et que le SCl"VIICe ClOquelque p.a:rt. . A vez-vous vu, clans •les rem1ses ch' v·nitllnnts pompier s, ]es cli sp osit ion'" ·prises pour que, en c.as cl 'alert r, hommes, voitll!res, apparei:ls, t out ~nit prôt e11 u n clin d:'œ.il ! An l)J'emirr sig·nc to11t LSe déebnehr, fmlctionne, et •l <> peloton de servii'2E' .rotut •>tu feu, ventre à t e rr0. Vo·i!li\ ce qni :-; 'ntppe 11 e 0tre prêt. F.b'e prêt sig;nifi e antr<> ·ch ose Nlrore, et iei nous entamons J.a clenxif. nH' ~;éri e cl 'iMes. Etre prêt vent din ' êtr e résolu, hien ·èl.i.s'pos-é. C'est mH:' a:ffa.irc qui se 1)asse clans l 'esprit et qui a une ·ilmport<.tniCe rapita le. (J'pst en Y-ain qne tont l 'outilüage e~o;t prêt, si l 'es·prit fa.it déf,a:ut. L~1 f;)ux e~t aiguisée, la moisson est mnn, l e~ 1long1,; jours d "ctoi'it sont écln~ tnnt.-; 1de .:;o•lf'ill. ~f·ai.s si 1'homm e qm rlni t prof.i1ter de tout cela est pnres.-;;rtLX, i vrognr, fli.\metu, il quoi sert qnc• tout soit l Jrêt , 'lui senl f'XIc·ep t6 ~ Ln fau x ~r roni•llera an <'l ou et la moi ~son l)On.nira sur p iec1. L 'homm<> tle hiE>ll a l e (·œnr 'lli~o>pos Pt il son affaire. Tl .nt.tc>ncl, r ésol u, (]'lie son ne ·1'ù <'tl re df' ·pa:--·N cle ~;a p0l't'Ollllf'. Tl ne drnmnrl<> p.as 111 i0nx an0 de s'employer. Le .d0voir :1'appe~l <', i 1 r rponcl : .rwésent! Lrs d1iffi·c·ultt>s JlP lr rrhtltc•1lt pns, 1'imnn~vn 11 e l e !"Ur p ren(l pns s' il s0 tient à •ln · r li ~·lwsition de h voi:;: qui

,·olonté. .C'est un fil qni 1part ; une

l1 oDlo~r qui marque 'l ' heu~·e; yn p_ain qui nomTit, mJc e.an qun. fl esalten•.

fJlonj nurs il e::;t prêt à nmrhe le SNqu 0, légitinH'I11 ent, Dn •JW•nt ~t­ trnche Ide ·lui . P.on r êtr e un vrai hra.ve homme. il fnrl!t être .cl 'avn.nr0 prêt il mn,rcll<'l" si l.<L consip;11e il e tlema.nrl<'. 'Ceu•x qui n 'ont pns prépar·é leurs âmes comlTil' est J)rête à fn ir<> e~:l)l'osi.on une •pondre biE>ll sèche, son:t, héllas, trov nomhr <'nx. An lien de bonne v:olonté, ils ont n.n IC'Œ'lll.' cle l 'hésita:tir11n. On miimr iJls sont prêts, da'D s lf' manvnis se11 s rln mot, c'est-à-rlire prêts à ü?c·nmpetr, üé~<'rter, élviter .] 'effort~ 1_0 'Cl ::nwe r. 1es lwsog·nes 110hles Pt •J)('lll hl e~~ .A·nws de fn~'•awls flUi toujours J.ou::lu:'~nt ver s (1uelflll'<' i.ssne, nfin c.lr ~ 'é·r:lmpper r n t emps util e. }J'en so'' OUR pas, rl<> c·0ttc trourw .cle Hl:chenn.:. P réiparon~-nOrt.l S ~o·u s ~ es jours, ipnr l 'rx·n,-::t itncle et la fidélité dans le.s p rtit.es eh o:::e:->, à être' ·prêt-s pour les ocens i ons décisives, pour les h enr<>s où 'l 'lwnnne rloH m'ontrer ·r e q11 'il e:-;t, (' 11 lt~i ssa·nt tout d'el'l'ihe lui, afin ar 1<>e porter où 1'appel~e le •ola iron rln devoir. C. WAGNF.R. y it '('

···-

De la tenue des élèves dans les leçon& Y oi< ·i Jp ~ (<'rJil P.s cY•nUJ e <·in.·nlriÏ'rt' •aK1n•$p;ll' :"I L \Yl' ith. IUIPfl:E'~in cl'E's flt ·O]I('~ 0~'

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Jt:IS :"1 ](-,.; i >\111 tlÏt't id.

" Dnns ln. pln.pnrt d<> me:-; visite.s, ; ·,li i11sisft~ sn r la né.r'C'S~i t,é qn 'il ~, a jlf)1lr 1'enfant il nr 'flil." sP tm·dr<> et i't liP rws sp •p<>rwlwr s ur son cahi er ; :i 'éli prié 011 parti.euli cr le:s maîtres:-;e::; cl 'rh0 très sé,·èn•s à ed ègarcl eL Jp Jmuir :-; i elles ne po1w n.1ient obte-


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nir d'être ohéi<>s; Cet t'té ü!J.·C:Ore, j'ai J·fl~mt, ou enc:ore en croisant 'les hr:u~ fait remarqUter a un rerta.m nomL~·e :-.1\1' la .truble. . , , (l'entre elles qn<' les ~as de myoplC Venülez fa1re remal'Lt·Uer a 1 enet de scoliose augmentaient thez les fant qu 'h •la maison il doit en êt re élèves. de même qu'à 1'·écùlc. L à aussi, il ·Je tien~ à revenir à la ;~harge ct à <l oit pr·emc.1re gardie à sa tenue pour illsister une fois de plus a.fin que le"- &cr i.rc•; il ·d oit en outre se plai'?er le membres dn corps cnseigJJim1t, bien plus po:'lsiblc en bonne lumière pour pén&trés des da,ngcrs inhérents à une f.aire ses <l evoin; et c·h oisir table 1•t mauvaise tenue ·en éc-rivant, 'SOient t ;.b()U.J:·rt, oort chRi sc>, dr bonne lumplus sévères dans leur s<m·veillance. t(•U.r. Je raa1pe·Lle, ·pri-n1cipa•Jement. pour 'l'ell e <.'st, •}Iesdalmes ct Mei:>~Üenrs, les m~1.ît.res ,ct maîtt~es~ci'i nonv~lle- Jn tâ.C'he qui. vouH .iD'comlJC, cela surment !m;~allef:i, Cl }:lC s1 l eJlrant tten_t, t,c. 11 t c1ans les :pehteR .classes. Il Pst uour eer1re. sa tete trop rn.pproch~e ]J(•am•ou,:l plue; fm·ile d'.éJJPpl'cndre> èlu eal1ier, i·l ]JCut fn,-;ilcmcnt devenir .cl '<.'mblée> aux tout petits ·nne bonnr> m~·ope, et que s'•il se t ient t o1··du, une 1euue que d 'avoir plus hu·rl à ,c orriflPviation de la •colonne vertébrn~le, o·rr une maunüse habitutle ~)l·i,e Pt déviation qui. peut devenir définiti- ~ :sP.vill'. , ve, en est la. consé'quen.'.:!e presqne ---- ·-............... iuE'vit.able. V,euilllez vouR souvenir que la seuLa Mémoh·e le bonnf' t enn<.' .cle l'élève eRt l·a RUÏ(Suite) vante: Quant anx conditions psyehologi'Oor•p:s droit, ·cahier droit, érl'itnre nues, ell<>s relèvent plus directement <hoi·te. L'enfant eu outre ne doit 'PRS être clc l 'institnteucr. ùe sa. méthode et cle c1ssis de côté o•u de traveri'i, mnis bien ~rs prorédés d 'cnseig·nement; elles cl'rup~omb ~ur son siège; les ja.mbes sont aussi. lJhli:> nombreu:;es et plus ne doi·vent1pa:s être croisées; J.es deux e~sentieHes que les précédentes. c>oudes doivent s 'n1ppnyer ·à la même Une cles q1lus im])ortantes e:;;t :tshauteur .sur la table ct l·es yeux être ~nrément la r.épétition des mêmes au m oins ~ 0 11130 de distan(·e du ra- pens·Pes. Üll pounait 1n·esque diJ·e lli er. 0 11 '<?lle :-;(> fait instinctivement, natuTl faut aussi recommander aux en- l:ell ement, car souvenoTi s-nons rles frmts, à mesure qu'ils arrivent Yers moycnR p1im!tifs empl o ~'és pn r nous l"' bas de leur J)a•ge, de r·emonter leur l)Oll r f ixer une> leçon clans notre es<'.::thier Y<.'ri:> le haut du pupitre -et oon n;·it. ou mi en.x, e:s.funinons :]er:; enpas le faire c~&vier cle JCôté. fant~ anxqnrl::; nous venons de c1onToute au<tr-e tenue pour é'crirc est 1'f:'l' nu mnrce:Hl quelr;mquc i\ apcléfedueusf' e-t mtraîne les consé- nrend re. Que font-ils~ Ils r&pètPnt quell!res i.ncliquées plus ha.ut. i nsqu 'à "a ti ~té 1<' morreau en queRQuand par contre l 'cnf.ant :écout<>, ti on, souv<'nt sans en eomorenrlrP le iJ peut c>t même il cl oit a.voi r toute R'"llS, llHl•is nen à peu ln ·lnmièrr se nutr<> position quelconcnte de repos. fn.it tlmts )f'lll' <.' sp rit, les 11en~~es et }('i vons pmiYez < pa.rfatitenwnt 110 lf',; Pxnr<.'~-.:ion-; 1·eviPmwnt d::rn"" leur p)ns être sévère~ e>t laisser 1'e111f:mt 01'11]'(> 'Pt finnl C'll1 Pl11-. la le<,IOll PSt RUE'. s(· ilétemlrP il v:olmltP, so it r.n r:; 'ar- Jl \. ;1. .];, mtt· iu'rlir•a.tinn nr6rif'IIR~' Pl' va,nl a u d ~"•. ::'lu, .. •Ji.l L'!l ~· 'a·• ''01.1 c[.-.tif. d f.111t r:t' 11ir ILt•·r ~n rl i. 11 : uf~----

n

de rendre cete répétition intelli: ente. de machinal~ qu '~ll.e ~tait, pour qu'ell e produtse d excellents r ffe~. . . On ,. •parviendra par cle~ revmJons frrcptènte;;, de nombreu~es interroo'ation~ snr le .même su]d, pnr des ;appro,r·l,tem~nt:? entre ;l rs rl ivt:rses JN~on s, a chfferent es <"PPnne,.:. T.es rP~nmP~ succincts apr ès ell aC'In~ lr<'On . les revi sio71s he!1·(lnrn MÜt t rf'S, 1nenRnelles et tnmestnelles r:;nr les 11iv.or~f's parties dn prognn~1m: r.ons fourniss<>nt nn nw,·pn a~ss1 .mll' (JUC faoilc> nour exercer 'la. me.t110ll'E'. ~.fais la r Pipétiti on Rerai t. insnffi:o-nnte s'il n'y avait nas effm·t cl'attl'ntion cl<.' ~a. part de l '<'nfant. 'f<'~.ai n• na.ît.re l'intérêt. nmvoquer 1'pffort. c·ant.ivc ,. 1 'attenti-rm afin de ,.roduire unP vive imm·ession 0·ans 1'r-:prit est. ·rlo.n.r ahsnln.:11e11t ner<.'~­ :-aire rt r<.'la IC'l<'JnPnrl el u fl11Rît.rP Reu~. Tl " rénssira en re11rl:mt <:.on cnset!''l1E'll1P11t attravant, en vn.ri!lnrl- r::es 1 ;ror6cùés. en r:; 'ing·éniant ?> Tlrésc11t.<>r lc's mf>mcs faits s011s cles formes rl!rffrrrJtte;;. Pn f,·,,nr.n'1·t i'! L1 f.nis l<'c:: ~~' 1 1.:-; rt ] 'im n.g·,inntt.ion clP l 'Pnf,:mt. ~\1it-il m1r ~r~rm d 'hi.stoi re ~ T~ fe·rrt. rrssortir lrr:; nnnlités 011 1eR •rlcfau~s · ck~ pE'rsonnap:cs en jeu; il se subshtnern à eux dans les graJDtd-es occn"inns, narler.a leur langage, a.ni.meya :-on récit. le dramatisera au besom. ~Ps pa-roles, ses .e:e.stes. son. n.ttitucle ,.,ontrih11eront à fmre 'l'demr ln lel'on, à 'fl ~v(~loppe.r 1a. mémo.ire. Son ;ir•tion ici cr:;t Ronveraiue. [l fpra. na1tre ainsi dans 1'es.m·it •l<' l'NI fant une certaine émotion (le nhi sir on de peine •saur:; ·Jacp:reHe les ~onven irs se gra\'Cn<t. cliftfirile.ment dnns 1'esprit. Tontes ) ps matièrc:; elu progTa.mme fi 'y ~wêtent plm; . ou moins: ~ lui èlr r:rflfrh ir rt rt<.' hr01: q•:uti <l('s rir.nonstrmce>; divc·['f:e~: cp tl P~'ll' t'lÜ 1t ~e·~·cmk..1er ~l;:m:; ~'<' lf1d1c.

_, ', .EufiJJ le maître s'efforcera u etahllr 11 ~ ordre •pall'fait dans •l es SOll;_Ycnirs de 1'enfant en re~our<tnt a 1'<tF;:-;rwiRtion des idées. __ L'ordre est, en effet, UJH' lot. ITI.<hl:;prou.:able de l a omémoi~·e, .mm~, 11 'Cloi·t être ba~é sur des .pnnc1pes J n,J.cwifmes et non snr -des motJ;<JDll~l;; ~ ' ' '"' .c · · t 0 ' ~·st \'('JlS artifiiCÏ<?)S OU !H:lltllH:ilS CS, pouniUO·i il f:mt. :;;p dé•ficr cl.E' rork1•1))>: pn)(·~clés elit mn:P.moteclmHplrf.; CJ 111 s!Jnt mal •étFihlis, ne .f·ont qn 'enc?.lnbrrr 1'esprit et y tenn: la.1)lare. d ,lssoci nti.nns nti les. IÜC])~nlc~a.nt 11 est Lon de diTe _que parf01s 1ls rendent cle o·nm'cls .scrvicŒ, car .~ha:el~n d~ nnt1; prut r'D. fahriqnrr c1 '.m·,Jgl'~tall; f't ]ps ncla])tdr it son .~ .n,·ou· <'~ <~ ~'• 1 1,·: r...;pi-<'a'cité d<.'s cl1oses Pt des eYen<.'mcnts. On ne saurait n·i.er, nar ex~t~ùP'1e, que Jes synchroni,smes ne ~a~nbt.ent ,;;iuoulièrement l'tetude de lJ;Ustolfe. LTn maî·tre intelligent et h~.lnle peut donc ti r er un. graml pa~h de 'Cette oy.JJHHI:"tirpw mt.eHec:tne·l)e et J1011R r~t.VOnS dit, en édneaÜOll, l•l n'y n pMl de pet its ,moyens. . , lDn pro·cérelant aint5i, le 1lutttye developpera. sûre~neJ?ct la memou~ ~~ ses :él·èves, mrus, 11. clevtnt ,l~ ~c_nn eo.nstn.nl!Tnent en cvetl par l exeiCICe. Tons )es enfants, en effet, ne sont pas également donéi:>; le.:>. uns. ont 1 ~'~· lné-moire prompte et .ü~cJk, les ~.n­ tres ]cnte et rebeHe ;, JC'l cll<.' est mnTtÜ<' Ht f·iclèle; ma•lS tonS~ pl~s 011 ~~~in~ <.'l1 so:rt pourvus. LeR cltven.: cxcrciores seol.nires -:- et no,!l. selt:lrm-erc~Cef' d1ts de •re(•Jb.dOll men.t l ."S .- '·' · · . , d' _ doiYPnt. ciionr contr1bncr n · .evc>lor~])<.'l', il fortifier rt i'L ctltretemr qa méanoir<.' cle~ nn~ et.. {le~ ~ntre~ .. Il >;t.-ffit l)01il' {·p]n qn ·ds ~01en,t bJCTI mis i't leur portée, <:l ~lf' 'l e mmtre no "J"t.in·nc ·]Wi' xl 'ernp1eter su r 'l<.' (10,main<' ' ,., <lPs antres f nru.l.j..' J' as L•P~ pnn ., ' Sll1'C1' l:t ('H~htrc de cc1lc ··:J • .r··~~~ · dlcf-


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60 doiYent sc prPtcr uu mntnel ('Oll'C'onrs <•t llOll SC' nuire ré-CÎ JH'O(fllE'>lll<'lÜ. 'EnfÜJ, il fmlt au~sj qne lr maître ti c i~lle comptr çles influence:-; physi.olog'Jqucs pl'Od-mtes pn-r 1'âge ùcs rnfants, leur constitution, ])ar leur :-;;mté ct l'étM de leur cerven.u. Tl devra don.r proportiomwr ~;es exigences aux (·onditionr.; ,_.i-·clif':-;r.;u:-;. _-\n•c lrs jeunes enfants, eomme.nl('er tl 'abord par l'étude cles cl1oses tout f'Tl y .associ-ant ·rfl1lr d es mots .' g-radner son ensPig-nement, omnlti:plier sps cru estions a.n fnr <'t à mesure qu' ils p;nmd iront et que St' développera. l P~l r i11tellü~·0n re; enf·in 1w pas onlrher (lllf' C'est VC"l~S ln OÎXÎè111P mm~e lfll<' ln mémoirP semhlr atteindrP son mnximnm d ·~nt'rg· if' rt. Pl1 èlirir.·Pr ln l'nltu rP en c>onsé(lu en':'e. Eu résumé, la mé-moire (•::;t tme fa'L'.u.lté ·précie-use ~Sans laq.ueHe 1'intclh~;cllice ne ]lourait r~evoir ::;on complet développement; ::;a cuHurr m~­ ·cf'ssite cert<'l:Εnes ·roJ.llditions plt~rsi ­ (Jn e~:~ et psyd..wlog-ique::; que le maîtn' doit s 'effo r,~er ·d ~étabhr tout en tenant un con1pte rigoureux clcs infl uenC<'i:i ·p hysi olog-iques inl lPnmtes à 1'âge et à l 'oét11 t de san té des eDJfa.nt:s. La répétition, 1'effort. •cl 'attP.n1ion ln foL'Ce '<.le la •log-ique, les n~l:atiQns 'artificielles oét.ahlies entre le:s souvcnin; et surtout l'exercice, tels ::;ont en les combinant, •l es •prooédés à 'suivre dans 1 'téoduC'ation ratiomwlle de la mémoi•re.

Partie pratique Composition fran~aisc Tmcoi/ W' rsn1uu•l i 101111011:< ;, 'llO" (•l ton•s le d (•sir <l"a u;:'.llll'lllPr h-ur Sa\·oit· .[);Ill' J!' t.L';l'\";lii1_Wl'sOIJUI•E'I, 1{\IHlltl j ls O:iiiiii'Olll l(o\J.i f("(> J' (>("IO[C.

D'une fn c.;tnJ généntle, lcH iu~titu-

tc.'lWs K 'efforcent dt' '( huner ;\ 1' fnnt qui va. sortir <le l 'écolt> tttt

g'·êlg'<' i:i·Uffi::'<lllJt cle •'.'O.nD HÏSSèUlC<:'I'i, In nu lirn (!(:> (·onsi(l ére1· ·('{'la mw fin, il:-; ·clcv.ra.if'nt da.vanta.g·r s g·c·r à J \weni1· et 11<' {'Onsidé rer lr voi•r dr ·1'él'olr que ·com me nnr sorte tk ·<·ache Ü;ms leq uel de nouvell eonnnisii:mr rs aiCquiscs par 1m tn\YH·i•l prrsounel pourrmicnt vE>ni r s'aion ter. Tls tlevraient se J'H•p peler que k .-; <'ŒH1it i:-;ii a nt('<':-; n.t'q u i se~,; su r 1eR b<m.cs cl'.e J '0cole prin1ai re sont Yi te ou1bliées si f'llles ·nf' sont ·p as ent.retelHJoC's nar la lectwrE> et. ·la. rt>flrxion. t ons lm1rs pfforts (]evraient trnclrr ·Ünnner à leurs &lèvrs lr g·oM (]n trawil J)('l'KODnel et irntelli·gent. lb frr:lient œmT<' pn.rticul ièr<>mC'llt nti·lP :-; i, tl()l1t•es les fois (lue q 'o~casion "'rn pr~sente, ils indiqn!Rirnt. rmx en. f;:nts ·ce c,u,'.i•ls aurcvnt à fair P anrèR kur sortie pour se ·lJerfectionner ou ponr RngmrntrT l0nrs conn~1is:·mnces.

xxx

L'heu re Iii il if ai,.(' ()Il<' 'i;,:-Juifle t·Ptte ex [}l't'>'" ion? F<l i tc;; res><: ·rt ir les Hnllll<l·g't'>< d~ •l"t·x;~dit1J(]'(' ~lOtiT :<vi -mfoluw <>1· 1po nr l E'>< >l~Jtl'P~. Da.n~,; 1'al'Jn ée iont. sc fèlit à clC's 11!011\l'nt:-; stJ1ideme11t déterminés et cl e:-; :-;onDNi<•:-; dr C'lni:ron partirulièn•:+ indiquent il l1Pnre fix<' 1'ex0rrice, ln em·,·ée, la :-;oupe, la retr.aite; cle là Yient l 'exprr~sion " h0m·r miiJita.ire 11 pour désigner nne lt etu'(:> r igonreuseIIIE'>nt ex•adr. C '·est à 1 'hem·r mi,l itair e que ·pnrh'utlPs t.r.nin:-;, que siff•lC'Jlt le·:-; :-;irèJH:':-; LlP~::; u~i11e:-;, que sonn0 la ·dof'he cle l 'rc·cJik (';t rC'tte ex:tditnde l'igonren:-:•p <'st profitable ii soi et aux antrr~, dèlllS la. fam ilk, clams l '0c.o'le e!" clans la vi.r. ll nou:-; ~<'l'ait i·IIIIJJOs~ihle de tra,.,,if'ler à 1'f.i·•ole si '(·hwen n -an.ivai t à sou 1H'tln.'. inte11l"Ompnit. :la lr<}on et ciP.tottrna.it 'l"nttention clei' 610ves. P. tt l" ('(' •poi nt notre m<tît1·e Pst ~é-v~re

ct

1H' JtoUH

JWl'lllet pa:-; un rC'bll·d. 1l

n'est. pH~"' odiffici•le, dit.-il, d 'êtrE> toujours à 1'h rure militaire, il.ne fant

tl'aboul rompter qnc sur so1, mf'~n­ rer ~a tflrhe an temps dont on <hRpose 011 se leYcr pl u~ tôt si •1~on .a nn<' tâl(•hr ·p l n~ IŒI·gur. C' 'r:-;t une hnbitu<lc à prendre qn i »uppri·nw 1'rnnui rt lia fntig-ut' d'un<' rom·se vaine l't dé~onloll!nre, ct la ltonlf:e d . la. man\'aise h nmeu r cl 'nne eut rée m al <H'c•nri'lli c clan•s lC' sirl<'lliC<' d'nnr rlasse. " J.J'hP nre' mi l·italirr , est. prrciell j;(' pour l'o uvri0r; C''Pst tont cl 'abonl Pll raison (lf' ~011 rxaditwle qn 'il est l'no·p ,... ·' ·ellr l ni ·PY it.r rle~ r<'iJWOrhes, clf-:-; anwndcs. DH.n R .le rom mew•c l'e sont ·re11 x (lui sont exads fJUÎ fon t (le honnrs affaires, tJ'onvent de bonnes nc·ca~: inl1's, ,2;a.rclent leurs ~Clients. Ce sont lrs maîtrrs E>srlaves .d r 1'heure' .ni font 1rs servit en i'S pmwt.ucls. Cr, ~nnt c•N1s· (Jni sont il 1'lwnr<' militaire qni cleYiC'nnrnt cl irC'>~teurs cl'nsi110:-- et chds ·ck SC'rvif•e nar·ce (111 'i 1s ~ont -des homme:'> sur Jesqnrls on peHt !'ompter. Le plus grande partir (le 1'lta.hi'let.P clE>s gem; qui n"ussis::;C'nt dilollS ia vi<' e:,;t fèlite d'exa.rtitnde t>t tlP pondualité. E·llP n 'est ]Ja.-.; sf'tllcn tPnt avantap;eu:-;f' i't 1' individu . .J-iJlle rst un<' marque de nolitesiie mutuel•le clans l.n famillf', de c1èf0renre à l'·<'.garcl fl P.s snp(.rirurs, de re:;;pect ]1our ::;es amis, enfi11 C'llr e:-:t indispensable dians tme 11orif\t6 comme .] a nôtre, a nx rrlations clr:-: homnws <>ntre eux, rrlntions cl '~l­ miti r on d'af.fa.ir<'s. Pm la solidarit é ~troitr qui nous lie, not.re incx:actitude a une réperCiussion profonde, elle J>N1t trouhler ln prospérit{> cl 'nnc maiRon, ro1n m0 ellr peut fnire romJu·r lf's rrlations nimahlrs les plns indnlgentrs. L'heure militnirc ·-:! 'est l'betH<' des grnH ac·tifs et rOlll'agrnx qu i ne re(IUlPnt _jamais rl<'\'nnt l0n1' flevoir d'hom mes. ·

.

La. b n1111 f hum rm ,. 12H. PsL<·I' •1111' !:1 lwum• hl!llll:'IDI'"! <)t~ch; <1\"<IJI·

1: 1 ;!'• ' ~ JK' III-·Pilt l'Pi\llllf"r Jl ll·n~· non::< cl" ll,\' Oil' mw ltnlll<'llr ;~,imnhl P on 11.11 1noin>: t-gniC'?

La bonne ltwnwur, c'est n'lie joyeuse ég·nlité cle ra..r.adère, c'est la bonne manli ère cl 'a·0 rcq1ter ks petits ennll is de tons les jours, •':! 'est en somme avo ir ·le ·ra.nwtè re aim1ahle et fH rilfl. .. ..: •C 'C':-;t hi rn ·agréah1e c1 'avoir des cnmarar(le:-; aY.FI!llt \'ettr qua lité, c 'E>st t rès agT~a.lYlr <Ul ssi quand nous pou\' Ons nons-.mi>mes possrcler ·cette hn.Jil<'LH' ~·aie et cl'r bonne composition qui nous f.ait YOir •les choses en beau rt nous emnrrhe tle nous a-ttrister cl0s pc'ti trs ('OUtHtriétés, inévitables. Ln bomw lmmen r a .de gra·ncl:-; avn.ntag·rs. dont Je pr0mier est c1e llOU~ fa~rr airnrr rle •ceux qui nous r11 tourr~1t. Xons sommes re~herehés par nos r.a.marades ct, plu.<> tar(l, nnns •l)OtnTons, p;rrâcc à 'llotre hon'l1~ humeur, trouver ]>lus fa.ci lcment un empJ.oi où nous plairon::; .plus qn 'un g-rin rhenx. ~lai::; n'est ]JH::> de bonn<' humene qni veut, elira-t-on. Il est vrai qnP, par cert.ai'lls moments, il est bi rn cliffiri'le d '-être de bonnr hnmeur. Potllr pen qnc 110us soyons iiouffra.nts, a.tt.riRtés, notre bonne lmnwur s'rn va. Gne obscrv::..tion qui. paraît injuste, nn ~.ete cl 'indiffrr C'n('C' èloC('O lll pli rnvers nous par m1 n:mi, nti'll.e petites ,"hose!';l pruvent alt rrer cette lmmenr qui, quel(lues instant:-; ;wnni, voya it tout rn ros<'.

xxx

Les eJ·ercires COI'JJO I'<'l s X ons ayons \'U notre cl1er régent mn <'XC'f'llent maltre de gy:numstiqur et j 'm suis fort •rontent, <'ar j 'a.inw bemwoup to ut ce qui est rx.cr('icc dn c·m·n:-; . .J <' trouve' (]ne rien IJle délm:;se tl 'nn tr:wai:l .aricle rt fat igant, qui a tenn 'llOÜe> <'Fqwit absorbP penclmlt. de


62 longUP>l heures, {'01mme >Cl\" f.ai r0 rem uer nos membrr:;; un pen engourdis ct d0 ramPncr arin s i l 'éqniJibre cle nos fow~es. Autrefois, la gymnastique n'entrait qu'en partie très faible dans il 'éducation. On en était même d ispŒsé facilement, ee qui était un grand tort. .i\tlais •On a recoill'l1u que ]Wtu >f:ai re ·d es générations vai'llnntes ct solides, il ·était bon d'habitner les jeunes gen:s à faire usage de leurs membres et de les CXCl~Cer de bonne )Jeure aux exercices physiqncs. Le programme d'étude .a donc été r·emanié et O'll •a introcùuit la gymnrastique d 'nne f açon oblig-atoire. ·Eviclf'mment il ne fant pas aUer d'un e;œèr:,; à 1l 'autre, et amoindrir J '6-dura.tion intel'leduelle à 1•,a;van1:ag-e de l 'érluca.tion physique. La prem i ère doit toujours ·primer rl.a, seconclc_et cerJle-ci ne doit être qu'·un repos p n s ·pour f~"t!ei1iter des .études intell~ctnelles sérieuses, mais la gymnas-~ tique doit être considérée comme fai sant partie du progTamme et .~omme n~cessaire à notre édrucation. Les anciens, et entre ,a utres les ~partiates, mettaient ·en première hgne •les exercices •corporels. Aussi ces dernier.s étaient-ils un peuple remarquahle au point de vue physique. Si nous voulons être des hommes aux membres sowples et vig·oureux, des solcla,ts vaiNants il faut cle bom1e heure, cr1ous livrer ' à ces ~ortes d'exercices. En hiver, no·u s aurons certainement moins froid, parce que nvus mettrons notre srm~: en eir<mlatiop. et, en ~t.é, nous su~porterons m1eux la •cha.l eur, parce que llOllS serons plus forts, ]11US résistants:. Faisons en sorte qlw notre éducation bien comm· ise bien dirig;ée, aboutisse à for;ner ~n nous des âmes saines <lans des corps sains. · XXX

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Utilité de l 'étude, ct l 'étude la plus essentielle. L'étucle est tl' arprprentissage de la vie. E'lle doit nous fournir les moyens de bien agir et cl 'user honnêtement du repos. La vie est courte, notre capacité est bornée, la jeunesse 0st le temps le pl us propre à a,ppreu. dr.e: on doit don<J choisir avec grand som ~e cpre l 'on doit faire apprend re aux Jeun es gens. Or, entre ·l es instrnrüons nécessaires à tout le monde, le SO~l1 _de J'âme est le rplus ]:H'essa•nt, ct 1l Importe prlus de bi en ('Onduire la volonté qne d'étendre les connaissances. ·La première étude doit .donc êt re celle de la vertu. Tous les_ bommes ne .sont pas obJig.és cl 'avon· de 1 'es,pnt, d'être savants ou h abiles dans les affaires, de réu ssir clans C'J·UCilque professi on ; mais il n'y a_ personn e qu i n e soit obligé à bien v.1vre. Tous les antres biens sont inu. ti le:,; sans <CPlui-ci, puisqu'il en montre ·l 'usa.o·e: on n'en a jamais ar-:sez; et la ·plupart des g0ns en ont si Jlen, Cf,ne 1'?~ voit bien la cliffi,rmli:J& (lP 1 a_cquenr. On ne peut donc y travmller de ~rop bonne heure; il faut que l e3> mmtl:~s co~mencent avec lui cette etude des gu on met un enfan.t entre le~ws mams, et la continuent tant qu'~l est sous leur conduite. . ,}I.als 111 ne f3;ut pas s'y tromper: l:~tucle n_e consll.ste pa~ seulemen t à ln e des hvres. N ons devons compte-r P?>Ul' ~ne g-rande rpartie de l '&tnd(' la reflex.JOp et la conversation. Il y a quanhto de choses. qui ne s '.apprPnne~t que_ par hachtwn et de vive VOIX: et, l'l Y e~1 a .aussi que ehacun app:e?d en observ_?~t ce que_fo~t les aut!_es,, OU e~l olpeclltant SOl-meme: 'l'YlR_ls ·: est prmc1.pa.~ement la monde qm s aJ~·prend. nm s1. Chacun forme s_l's maxunes lnen moins sm· ce qu'il 11.t q ue sur ce qu'il entend clirre, p rinC_lpalemel?.t da~1s les entretiens famihers, qu '11 cr mt 1)lus sinrè·r es CJUe les

1

dit;conrs puilli.rs, ct sm· ee qu'i l voi.t faire à ,<Jen" qu'i:l estime les plus -raisonn ables. De là vient qne 1'exemp1e et. l 'aut orité sont à 'nn 1s i gr.and effo>t snr lPs mœurs. FLRURY.

xxx

FloHoron.c; les rtncirns. L'instituteur dP X vient cie preuclïe sa retraite. ;F,,t comme, depuis plus cl'o trente .a ns, ce vi0n:s: maître rnseignnit ~es enfa nts d e re Yillf1.9:e, :1 s'y rs.t fixé ·po·nr b fin dl' se~.; . JOl1'1' S. · Un jeune ma,ître l 'a remplacé, un ardent, qui s'est mis résolument à la besogne.

n iers temp~, t oute l '.aetivité désirable, n'oublions pas que les fo·rce::> phy::;iques et in tellectuelles rdécr?is~ sent avec l'âge et q n 'il en va ams1 pmu t ont le monde. X.

xxx

Des Pou·rq·uo·i. Tl tétait une fois une volière emphe d'oiseaux chanteurs. La volière s'appelait 1a classe; ]es oiseaux cbanteurR, le:::; Ponrq·uoi. ·Comm e dans les cmlt0R rl0 f~0s, ils sortaient de la bonche fles élèves et s'envolaient en fonJe, ani1mmt la volièr0 de lem· ioYC'UX nùmng·e. M.ais ]es oiseaux Powrquoi ·ont ceci de n)n:l'ticulier que le silence ·lC"s tue: i ls n 'e:s:istent qu e On a vu, en effet, l e nouvel insti- pom dialog-uer .nvec 1'hmnnw; 11 c tuteu r fruire des promenades scolai- pa:,; Jeur répondre, ·c 'est les faire res, créer une soc~été d'anciens élè- mourir. ·L 'instituteur, j a:dis, conves et une soc~été de tir, et tout cela naissait len·r langage et savait leur l 'a t ellement ·OC.':mp é q u 'i;l n'a pas donnor la réplioue; il ·chantait ave<' trouvé Je tmnps d'aller voir n n e sen- eux de f ort jo1is duos, qui provoJe fois son l}l·édkcesseur. quaient l'éclosion de nouveaux Pour11 ne lu i en eût pourtant pas beau- quo·i, ~es chm~mantes bêtes ayant couf'oup coûté à re jeune maître de ren- tume de •pullu1er dès qu'on leur dit ü r e to·ut <1 'abord v isi t e à ce vieux le moindre mot. Cependant, peu à collèg-ue hlanchi sous 1e harnais, de peu, le maît re. d ~éo<Jol e se lassa de <parpren drr conseil de lui, d 'adopter ler au:s: oiseau:s:; les babillards 1' huquelques-unes de ses vu es, af in de portunèrent; pour n'avoir plus à relier le •p résent au passé pour ·évi- 1 leur répondr e, il s 'avisa de faire cui ter le~ transitions b1'1lS<ltH'~ qni c1é- j re ~me vi·~ain~ bouillie "dont jl ~or~ r'< !!l"C'l"t ent l 'enfant. g;emt le::; ecol1ers, empcchant mmn C0 faisant il munit ainsi rendu les Pourquoi de pren dre leur essor. hOJ.nmao·e ;n{ dévouement du vieil Cette• habitude se répan(lit clans sor; institn t;ur <lUi élev.a dans la ]or.alit.6 l>cole. ...\d11cllement la bouillie mitou tr u ne o·éné.ration c1'110llll11('B. tonne <lans bcè1 UCOU Tl de c]asses, et, Le fait '"'seul qu'il est rest€ un d~1 matin an soir 1eR en f~1~ts l'ing\uquart de sif>cle dans un même poste g'JÜ'1J~. ·L a •plupart ~'y rPs_lgn~nt; l_llinclique clairement qu'i l a. su gagner consc1ent~ de leur pom'C?Jr, 1ls .Jmssent en eux Je:;; Pour({IIOZ· mounr. les sympathies ode la p opulation. Et c'est ~tre au m?ins malad1·91t Tnstihlt.Pms, mes frères, ·::Vfach ct11 ~1 ue de pa!'mtr~ voulon_, par u n zel.c avai t tné l0 sommei l : nous nutr0s, mtempeshf, ~m~·e onbh er .les ;.;ervl- gnHlnn:-;-nnus cle t·uc>r les Pmr rquni! C<'S que l0 nre.decesseur a rendus. · R:nfin, en rudmettant qne c€t. anriE'n n'ait ·pns mont.l'é, dans ses (1er-


5

ü4

Miettes pédugoglques

T..:t qtmLité does h OOJHDes !!l'a pas moiu.

Du Calme Y oil;1 n n P fl'lllilli fO:· qni dt'viPilf mw ,-('l't n •l:liiL.~

la ;p rofess i o~ l 1l1P mniii'P 11'\•.c·ol<'. TIPH"

I'PHX ]('S t!'IJlljpéiJ':tlll:f"JltR (•:J]m,p,:; pt réf111c-h!~~ Qn:l·JJ!" :11\lX nn~uwPf< Yi.rPi' <'1 I)')Hn·kllllJtes. qn' p''''" I'PiHt•n t e"ll tontP drron;;f:Mlf"P '-'llll' l rul',.; ~rsi!Ps. INH'S IJ)<l.l'OI('f< t>t lt>ur~ al:tes. l~st-f'e il <l'ÎI'I' tej)!'IUd iall•t (]•Ille t.Ollt !<Oit f' ll f;l I'PUl' clP>< p!>!>JIIiNs? Koo1. ~ an s cliOutP. Hs JU:JJtH].UPlllt i'~'>tli\'Pil.t <l',Pl<llll. de •e h:11<'1UI', rl'Pib(l\'1 111· COlllllllmitl<l ti f. T.a dn;::<.c- 1111'ils tlirig•t•urt: •IWn•t êt·r e trt-~

h i <"n

.ili;.wiplin'ée.

~111).l(·riem·Muent

oospi-

;.m (·P : maik Plk :1 ill"~·fni,; 1111-t' "attitnd·c n snU.I·nol•PllfP. qnelq1t<' •t·ho;.p rl•l' froitl'. cl<' lpnf. tl,_. I0\1 1'·<1•. f)';~llJti'P pa~-t. IP tPIIIPt'l'ilUll!'IJ.t {'0· J(q·Jqtw ou 1Jou il l·:111t l'l']l<l!llfll tll:l•u ;; !'M,nWI'•[lllt're Ù:P. l'!ii·ol!' ~11H' «ort<' rJp n t·g'llP inqniétn rlf' : l'll l·.«l·!lbilit(• il'·h ulll'€'111' r·.hPZ Il' maît.rP m11it ii ]:\ ll'<lllq1li·li!ifp rl' il llll{' rlPS (•:(•1'(.';; et ]~ PXflORP :) tuns lt•s i·11Qll'ÎCI.'~ rl t> l'impt·i•Y•II. f'p;; t•hOt·R l'(<pét é>' - f·r•ltl t ;; rlP roix. h l'll iS i!lll.'~'< ,1.po~l roplH·~-

11H'1J•:I·f•('><

1](\Q'Ili~Oilll :J h!,p,.;,

hou.P:l·rl<'f< il(•ll'lli ilP ~ntiR­ f:l·r·ti~n- t>mou!<~enf !:1 iléoli rn lr;;;;;;<' Il"' lïimP r•n,fnntillf'. t'llli(IP<'h ('lll,t J'(\i·]o;;ion 1llf's irléP;; 1(·1:\Îl'<'" t>t r];p>: ~E>nt im(• n( s •J)l'ofoud.-<. .o\ N'"' e:wat-tM'es iu ~< t:J i.Jies, SC\U;;iti f s o n ,-o~ontnil'<'>'. Hons r a.pJX'llero ns q,nï·l n ·c~t pn." i 1 •• mt>ille'lll' réal'lir qup l a l'it' >pai:-<i ble. d es pln r(•r•s.

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.\nx l.'sprits l~'l-IJU €"8 tou jo-u rs mi:lttr<'~ •l'••nx- mf·nws. nous tlia·o-tt•": L:lis;:pz plu.~ sou1ra1n><Jlnt'nît.l'P Y os ~motion:;: a·ni.mez I'<IS tJ.'St·f)llii'S ·jl;\'l' 1:1 '\'•:ll'ÎPf(• r]p 1:1 fOl'IU{' Pl i] U

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*

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(JII'Pl tl(>.plom b•l ,• 'l'·:tk'lll th• ><<> ltfl t.t•r E>oll r·nwnn t ,::;·:t~n ('r il~! tE\nt.[ls! li n'p;;t· p:ts rl~ •plus :<ÎJ•I' mo_,·<'n tf('f)) P'l"t·dre. t•:tr tontP 1:1 Sll it l' d~• lill •lll:U'{·he ><l'l':ll {•JLtl':l\·('!•, }><ll'{'(' fl1lt' !f'<; r•nfnnt;.: Il>!' I:O!!SPdl('l'Ollt ]>ils :l'l'!"<' ql!lC >:0•I'Ptî• p·n (}IWl(]nf' sortp :111 t om:Jti<!tl~' JN< c·onn :ti ~"'>1•11M··p,; (•l(<}llf'JJit:lil'('S. •l}nr .Jp !ll~l îtJ<c n'i~­ •·rwote 1111111· pas :son im.pa.liP n~·l': q11ïl d(>meul'l' r·•: l li llf' Pi' m(•ti!O•Il 1if(lll,_., ,/ . l'II!Jflt.

---·· ··------ -

r1 ïm.pol>t:lnJoce q;u e lem· 'fl111alll!ti-té. C'est en "Y:J-in q n 'nn a}:11y~ :H11rnit mw [1()<)l'n~ation tlom·hn"l1><1'. ~j •pJip Pf<t •r·hrSHr<" ill' •L•O'J1)S. e.t d 'PN'J)I'i t. J,ïcJ.\'\!11 f<t'rn:i t rl~· t·r~1·ni1· la q n nlit-é et ln lf:t'nnf·i tt\ :\f:1i~ f'Oillolll<' <'C'ttt> p('rfectiou <'1!11:

tlif'J'ir·ilP ;, nttPincllt'f'. c.'f'>ot il 1:1. fllll•'llit.-, qn'll t·<:li'I'Ît>llt il l!' tliOn•llli?tl' Jp Jllns d'tm[l iWtr\llt<·<'. c·,•st f'î"(l'llf'â·tion ()1bi fnit - a prè;; la !ll'lltltl'e - '•:t qna.Ji t(• r~Pf'i lt n lll'mE's et q•ni cllérirlf' ill" h ' lll' I'II!Jlloi. rnr lfolillfll'i. T;a Yil'i'l'nltn'N'.)

* Ln. ·r·JhO:<<? i•mp10'L'tnnl•tf\ n' N d . J'NH l>l'llf (]Ill' 1·IJ:lf(lll" .-•Jpyp ;;;oit iu~=<ti111Ît rk~ r·.h o"r>:. mR i><

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r·P\l.i Ltlli am·a :1(>1J.11is ln ~oif ,,.. lï u,.;tt·n•c·tion. l lli' lllle ~ ïl tùl ,·ait. qn·nJI· ml•rliOf·J'(' h:1:;::1gr> "I'ÎI'Ut ifiqn e. ,;':ll]~J)l\PO IÜI'~-it' l':lljlidt>tnPlll lÎ Jn i'lll\•1111' pl•Jù>< q n P l'nnrt·J·r •n 'Nl ,.,nt jiJ1mais .. ... Slir .Julut T,u/lltr·k.

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:\lais <tllJPl l'SL ik>'lliC Yt!d~1•r·•l1t"tl.l' de dtit·u~ l( tai ait ·l:L même r èg·le Jhlll'l' .-('0-; chiNJs <l':J r .ri·l. S('S lé\ l'ÎCI'S, i'>C'S >t1lJ Îi'Jt.s l'Ü'Ill'<hll fs. ~(~ r'·J~lg11!e uls . et ses dQgues 1l•e g-:n·rl.e·: LPIJilf'l

l'I-']JèL>f'l:; ! li \'( •l'f;f'.~ .die.~ SOl'\' i(-('11 itlC'tut iques·t Uii •Ciit lt> .i :tl'tli<ll i('l' -,.; i rn stl'C~ qu'il ll~... :-o,:11l·.h p, .P H :éLe-\'1Hilt.t· se:..:. t:~hhnt,e-:-.:, lloniH.l.l' il l'!';,lp;.-,c·i lll \1;; Cl'Oùll!IH'€, il Cl'll~s -1:1 1pltL-; tl <• sol t> il. :1 ci.•Jlp,- ;-d 111Lm~ ü':td1·. il re>l-l es·.- ·. plus d'tau'! En l.'sl-iJ Hill: IJ'Ui ntt<tchf' ù fotutcs li,•s 11 1'"111(':< t>mPnt•f< Pt ]et; 111{"1.11('8 li<'llU!, qui lps t:~i.l!' fon-tes cl:c la •mômE' fa~;o u t>t ,,n.x lllt'I> I L',. (•poq nt•s. qni ex('t1llt.P la. m i'm P .g-r t>ffc "liT tm1s il•s >J:llll'ilg'f'OOO? :Ù11 ual'ln'e Jmmninp nf' ntHtrs ><l'lthh}!' !1-0'ntr· 11a.-: Yn l oi.r la natnl'e yj\. ;.;-i•t·l\.le on 1.:1 natnrP tlllimallr. q.ur ron ·~< .fal· ft ·s .mo ins üe f,a.c;o n. ponn· élt>1er cite p:tlll I'I'<'R :· t ~fo:luf's (j)ll<e [)0 \ll' (•]('.Y !'Il' r l'l'.~ (•pin,ll'tls. tl<'>< ..;IJ t tws 0 11 rl~s •·l1Î<'ll!~? 1Ï•·tor ('onsidr'ro nt. <'X i.g>l' Lllt' {1PS

*

xxx

Hé-b(· n'a •pa;.: i•J(.. ·>Hl·!!<' e t m:1man~ Jn.i al· lotl•_!.:'r• ~IE"IILX .[X'titp,.; f;l:[~;<. -- Oh ~ t:Ollllllt' I''Pst : nj.us tP~ s'(iN·ir·t-i t. .Tp ll':li fait qn·mw sot'ti><i• 1'1 tu lllf' llou!ll'>l ,;.('IIX t·l:ll [lll'S.

xxx T;'t' llf:11lt l':lÎ>'Oilll P illl' d.PI''Î!•Jlt

h omJ il L' r~i;;;ting-n!P 1l:t u ;: l'ndiflll.

\':ll'f>Lllf'1lt

\Ill

que. On remarquer.a l 'éca,lt parti- tout du jour où le jeune campagnard ru1ièremcnt se.nsible entre les chif- valaisan, dé.ià au bénéfi~e de la sanfres en présence. L e ·contmst e sc té et d e la vigueur corporelle, s'atrouve encore accentué ici (vo1r 3e donnera d'une manière judicieuse à rol.) 'par le rpetit nonrbr e de nos re- un exe:rcice régulier et suivi, ce]a <'ru1.a.bles qui ont eu la bonne fortu- pour a';quérir la souplesse et mettre nr de décrocher la Tinte 1 pour cha- en v-aleur sa force physique. Quamd, q11e branche dn double examen. -Ces en un mot, les ordonnances f·édéra'les et c-antonales .relatives .à 1la .QJJm1·einards. h élas bien {;]airse.més d--ans Jr bataillon, forment ainsi un petit nastique prépamtoire au service mi!!f'OU•Pe d'élite dont (!haqu e unité mé- litaire seront .p a:rtout et sérieuserite pour -~c beau succès un comcp-li- ment e:sJé-cutées, n os conscrits feront ;a ussi bonne -contenance dans la stam<'nt SJpéda~ . Eœ. pcid. E::v. r;um. P et (} t istique et l 'armée que leurs camaJJislritts rades des autres cantons. 1 13 1 Conches Pour se rendre bien compte 5 Rarogne (les 2) 13 ~ maintenant de la portée et des e'xi12 5 5 Brigue gences de l'examen ·particulièrement 9 7 5 Vi~ge en v ue dans cet article, voici un au18 4 1 Loeche tre tableau qui r enseignera tout à. ·l a 4 30 6 Swrre fois le l ecteur , nos futures recrues 1 1 Hérens 13 ainsi que le ·person.n eJl : char.g~é de pré19 4 1<2 Sion <parer celles-ci aux différentes épreu24 7 3 Con they ves en perspective. 4 )fartigny 8 24 Note Saut en long. Lev. d'hait. Course vit. 17 1 0 Entremont (1 à 5) (sur terr. mou) (de17kg.) (SOm.) 15 4 1 Ht- Maurice 1 3 m . 50 et plus 8 fois moins de 12 sec 8 jfonthcy 27 14 12.0 à 13.0 2 3 m. à 3 m. 45 6 011 7 f . 13.2 à 15.0 Il 2 m. 50 à 2 m. 95 4 ou 5 f. 4--2 234 75 Ca11ton 4 2 m. à 2. m. 45 2 011 3 f. 15.2 à 17.0 (1-our un mill ier de recrnet~ ex.amip lus de 17 5 moins de 2 m. 0 oulf. ~l érs et attribwées .au Valais). ·Ceci c:xJpos·é et .~onnu, •1 'on sc fera 1.Ylalgré la révélation quasi d éconerrtantc que fournit ce paral•lèle en- une idée plus 'Claire et nette du wmg ir<' 'le~ r ésultats des deux examens, et de la note assignés à nos distr iets <·'e~t le cas de rappeler à cette .pla-ce pour ·chacune et pour l'ensemble des qu 'Lm progrès notable a néanmoins matières du dit examen. ~té réali~·é par le Valais en rce qui 1. Saut en longueur 2. LeTer d'un haltère <'on cernc les ,&preuves d e gynmasti1. St-Ma.urice 2.25 1. Sf-Maurice 1.58 2. Brigue 2.27 2. Sion 1.87 C]ne subie::; par ses recrues. JÜom.me 3. Ra.rogne 2,54 3. Monthey 1.88 on 1',a déjà vu, en effet, la moyenne 2.55 4. Martigny 1.92 4. Monthey 1lr ces 'flE'miè1·es années s'est sensi5. Martigny 2.60 5. Conthey 2.22 hl<'mcnt élevée à. {;et égard (9,28 en 2.60 6. :Srigue 2.24 5. Sierre 1907; 8,2± en 1908; 7,33 en 1909). 2.32 7. Conthey 2.62 7. Viège 8. Sion 2.64 8. Loèche 2.35 )f.:lis cett€ avance ne doi·t point nous Viège 2.66 9. Sierre 2.44 9. <'ntlormir sur nos lauriers, 13ar nous 10. Loèche 2.80 10. Conches 2.46 nouvons ici .é·galement 'é lever notre 11. Conches 2.96 11. Hérens 2.50 ni vr.au. L'on y parviendra nertai11e- 12. Hérens 3,04 12. Rarogne 2.63 ment avec du coll!ra~e, de la bonne 12. Entremont 3.07 13. Entremont 2.67 Canton "'2.65 Canton 2.22 volonté et de 1'esprit de suite, sur-


6

7 3. Course de vitesse 1. Viège

2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Monthey Brigue Rarogne Sion Loèche Martigny Conthey St-Maurice Sierre 11. Entremont 12. Hérens 13. Conches Canton

2.04 2.26 2.29 2.32 2.33 2.34 2.41 2.46 2.150 2.58 2.64 2.76 2.90 2.44

Pour les 3 branches 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13.

St-Maurice Monthey Brigue Sion Martigny Vièg-e Conthey Loèche Sierre Rarog-ne Hérens Conches Entremont Canton

6.34 6.69 6.80 6.85 6.94 7.02 7.31 7.49 7.63 7.70 8.22 8.33 8.39 7.33

A insi - particulal'ités curieuses à rC'levcr, - darns Je sœut en long~tenr ct l0 lever d'~m haltè1·e, St-'i\tl,aurice ct 1'FJntremont se trouvent aux antipodes ainsi que pour les trois épreuves réunies. De leur côté deux distr.i.':!ts haut-valaisans, Viège et Conche-s, ouvrent et ferment la marche quant à la cou1·se de vitesse. En r.ésmné, c'est dans le leve1· de l 'haltè1·e rrue, sans brüler en-core pour autant, les rerrues valaisannes se pr:ésentent le plus à leur ava.ntag·e. Par contre, la co1trse de vitesse et ·le sa~tt en lon.QIIfur renfel'ment encore bien des mystères ·pom· nos jeunes gens. Les clüffres précédents servent dès lors cl 'intlii'2ation pour 1'avenir en signalant nos po.ints faibles et -les moyens à prendre pour les atténuer Œi. les faire disparaître. 'Ü 'est là d 'aiUeu.rs l'objet de ce modeste travail. Puisse ~e but rpou:rsuivi par son auteur en h ·l.ivrant à la publicité, être le plus effwa':!ement et ravidement -atteint dans l'intérêt et pour l'honneur de la patrie va:la.isanne. P. Piqnat.

Institùtenrs appelés au service militaire. · Sous date elu 14 janvier dernier le 'Conseil fédéral a .'promulg-ué, con~ cernant ] es frais de remplacement des instituteurs appelés au service

n1.i'litni re, une onlonn:mtce dont voici les dispositions essentielles qui int6rN:scront notre persollJlel enseignant: La Confédération rembourse nux c<mtons les 3/+ des frais résultant du n•mplacemcnt des instituteurs •1mblics <appelés comme sous-o!fficiers ou offi.0icrs à des cours d'instruction (cours de répétition ordinaires exceptés. - O. G\1. mt. 15). Sont eonsidérés comme ·écoles putbliques toutes les écoles ou établissements créés on entretenus par l 'Etat ou la rommune. La part de -la Conféd'&mtion est uay·ée pour la durée des services militaires indiq ués à l'art. 15 de l 'O. )[., y ·compris les j ours de rassrmblement, d'entr-ée -et de licenciement. Les jours cl 'é.<;ole proprement dits doivent sen lFi être comptés. Les dimanches ne peu.vent l'être qu 'e.:œeptionne:llement c:t, dans chaque -cas, avec j·u stification spéciale. 1Les ·cantons fixent l'indemnité de remplacement sans dépasser ·cependant la somme de 8 fr . par jour d'école. L'.indemnité peut tout efois être ·élevée à 10 fr. s'il s'agit de remplacements dans un gymnase. Les rem·pla'2emcnts seront l'objet de rapports. (On se servira à cet effet d'un !formulaire spéci,a:l à ·r éclamer au commissar iat Ctmt ral des guerres.) L'autorité ·cantonale doit envoyer chaque rnois au département militaire suisse l es rapports et les quittances des paiements effectués. 1Le dernier terme pour pl'ésenter des demandes d'indemnité est fixé au 31 janvier de l'année qui suit l'année de servi.':!e. Le département militaire fédéral vérifie les rapports et les quittan•ccs, le cas éd1éaut il règle les différends, et il ordonne ensuite le paiement ·de la part 'de la Confédération aux -cantons.

CE>tte ordonnance est entrée en vlA'Ileur depuis le 1cr février 1910.

- 0Sou de Géronde. Les m~mbres -du corps enseignant qui aurment pu être pr.étérité's da11s 1'pnvoi général des formulaires spécifiés da.ns .l'Ecole primaire du 5 févr ier 1:>euvent f.a.cileme;n,t les obtenir sur demande. Il est à .désirer que tontes les :écoles y aillent de leur souscription, s i modeste soit-elle et surtout que celles qui n'ont ·p as qu'i.':!i c:ontribné à cette bonne œuvre commencent une fois à s'y intéressPr en donnant si·gne de vie. L 'Ecole p1·'irnaire d u 5 mars commencera la .publication des dons qui seront parvenus jusqu 'à fin février à l 'ad.Tesse Sou de Géronde, Si erre II ±,8~, dons qu~ .l'on 1peut toujours esp6d~er gratmtement gr,âce au b11~letm de versement déjià fourni ou qu autrement la poste r·emet sm· demande. ·

JUS-

p,amlir les jolies souscriptions ft·nîchement .arrivées citons celle du Pensionnat et Ext.t-r~at !Ste-Marie à }f~rtigny, quLa fait parvenir ·par r.]Jeque. posta:l 1 ::>. lf.r. Externes et penSionnaires v>a]alSans ont donné 34 fr., pensionnaires étrangers au canton 41 fr. Ces derniers se sont ainsi montrés .particuli~rement O'énéreux. .\uss~ cet établissement ti~oora-t-il rrrtamement un bon rano- dans ]a souscription 1pour Géronde~

-0(JoJièges et écoles normales. .La visite règ;lementaire semestnCilll e. de .ces établissements 'Par le C.onsml d9 IJ :.rmstrwction publique et la . Co~1ll1,l · SISI,on de 1'EilliSe~gnemen.t 'Pl'JilWJre est f1ix·ée 1aux drutes suivantes:

'ÜoJlè.ge die .B rigue, le 1er mall'S. Collège de :Srioo, le 2 m:ars. Cotllège de ~st-~M131uTice, le 4 mars. Ecole norm. de B1'1igue, le 25 fév. Les deux -éool1es !llorm:a.les de 1Sion, le 28 février.

- 0Ponr l'abstinence. Nos deux é-coles normales de Sion renferment ohacu'The pr,é sentcment une section cl 'élèves abstinents. Celle-ci comprend une douzaine d 'adhérents ,~hez les garçons, et plus du double à 1'école d es élèves-institutri·ces, dont tout l'effectif à .p eu près ·complet a, passé a1·rnes et bagaqcs, momentanement au moins sous la bannière du v.aiHa.nt et i~fatio-ablle oh am pion valaisan .de 1'.abstin~ncc ,nf. le chanoine Gross, dont 'l 'a.posto~ .J.at pacifique et bienfaisant a droit à to~tes nos sympathies et ;à notre anpm. .

-oPonr les anormaux. 11 existe à cette heure en Suisse une t rentaine cl '·établissements. où sont instrui ts ~es enfants anorm aux. .Depuis 1849, année cl 'ouverture de la première maison de .0e ·g enre, on .a reçn dans Œs 'écoles 'Près de 5000 enfal:!ts; chi~fl'e infiniment respectable s1 1 on tient .compte qu'il est dil, p~esque en totalité, à 1'initiative priV'~e. O.n compte en Suisse 32 localites qm ?~t eu le bon sens et 1'esprit de. sacnf1ce pour org·aniser de pa.r etlJes classes. Dans les ,'2antons roma?ds, citons -celles 'de Lausanne Fnbourg;, Genève, Morges et M·o~ rat. En Valais il nous reste enc.ore beaucoup à faire dans ce domaine car nous n'avons que Géroncle pou{ .les enfants sourds-muets. Mais no11s avons tout lieu de eroire que quelque chpse d 'a.nAJlogue ne tarder-a pas trop a etre tenté pour ]es arriérés propre-


Supplément au

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de ,f &cole, (191'?2__

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ment dits, la loi de 1907 prévoy"'8:nt ]a création de classes d'anormaux. -0-

le 1c•· janvier dernier a;vec le ch.i ffre r-éjouissant de 240 adhérents. 0 'est grâ~e au bienveillant con~o?-r~ des autorités que cette œuvre Sl 'emmem~ ment sociale a pu s'implanter (lans fic ,chef-lieu de la Gruyère.

Agendu. dn Valal81910 1L ~éditeur de cette pu1bhcation nous prie d'informer .i\1I\1. ·les abonnés de -0l'Ecole p1·inuûre qu 'il s'offre à leur Dans le Jura catholique. ar1resser l'Agenda d1t Valais 1~10 au •:11:. A. ·P ou.pon, instituteur .à Cou r. )Jrix clc faveur de 1. 50 (au ·l1eu de 2 fr.) pour .autant que la petite qua~­ rcndün, a ét é nommé inspe·cteur seo~ titê f'ncore disponible de cette ·édi- laire pour les dcu.x districts de Por. tion 1)e permettrait. 1L'envoi aurAit renhuy ct de Saig'lleh~gier. :L e .choi lieu rontre rembours et les deman- fait de· ce maître, jeune encore, :ma des en devraient pa,rvenir simple- très capa:hle, est bien a(!cueill i. Dt'ment a insi: Agenda du, Valais, Sion. puis longtemps on n'avait ·plus nom. mé d'inspecteur ·cntho1ique dans ert -0arroncl issement, qui copendant ne Frlbourg. - Choses et autres. ·compte q ne des ·écoles de cette con:11. 1'n:bbé Dessibonr~;, directeur f es::; ion. Après avoir dé.b uté à Sé<le 1'<'role normale de IIauterive, \praiiS, 1M. Poupon fut transféré à YiPnt cle démissionner comme I~dac­ Oouncndlin. où la Di rection de l ''F.tPn r e11 c.:hef du Bulletin pédagogi- dwf:.atiou est venue le .prendre l)Ollr que. !L 'honorable déi'Y}i.ssionnaire a- le mettre à la tête du plus important vait succécl·é en 1902 à 'M. ·l 'abbé Hor- arroncli:::s('ment S(!Olaire elu .Tur<'l. ne r d'inoubliable mémoire, et Qui avait travaillé pendant une trenfainc cl 'armées à ~Pm<>r le bon g-rain des LE~ DIFFI•CUTll'E\S DE 'DOINJiYI'TE mét.hoclrs nouvelles. 1Son successeur La ligue d'cs feill'mes s uisses eoolltll'P l'al· H '0st effor,(!é de continuer -ces belles coolisme p 'uibt:e, chez AMr, à G(.'!ltève, maltrmlitions. C'est 'M . Je Dr .Tu lien Fa- >:on od''1'1cHtiou., 1m opusC'nle qui 1a sa. [lhlre vre ·6_g·alement pro-fesseur dans Je tm1ii..P m:wqn.ée à la bibliot-hèque cleF- mC·nn· n1ê~w :étHblissement, .f!UÎ iprenàJ sa gi\J'<'S. C'~st 11J[L ,petit ~ivre de oCOll'Seils Slll" )a pÎace à ·l a dirrction flp ·ret org;ane p~­ fa<:ou ·die tenior un ml·na.l).e JH'OQ.>remPnt t>t dag_·oo·iqw.:>, frère ainé de l 'Ecole pn- f-conoJno'qnem!'nt, die QH'(<pa•ror odes re,pllll sai11R et fortifian t s sno11s lbe·auooup de M· 1/lrtir;, avec lmtuclle il tra.vaille d:ms .p('nse. <l'oJ•gnollise.r -~n jo:J.Jl' née. ·cle 0<rnSE'l"I"Pl lr même modeste si11on. m mubles pt y('tpme11ts. cl'tltl.nq•ue.r. (]rhn hH·!(\1' Mutualité scolaire. - Un chaud le.<; !'lliffi•Juts. etc. Tl se te1·mine 11ar cl!' 110111· partisan et promoteur des œuv res hr('llf'('S J'PC!'ttes l'oonom iques. de mutualité s-:;olairc dans ce canton est M.. F. Barbey, ·chef de service _à Récemment on joul(lit Gui'Uan me Ten au ln. D ir ection de 1'Instruction •pubhAge tres. que de Fribourg. Il vient, en ~ffet, Slu'l' le chemin montant à •c e village, dell de donner de> nombreuses conf<!ren,promeneurs reiD:contrent un'e jeuu:e personœ ces couronnées de succès et qui ont ·d"'Une loc·ru!ité voisine. •a houti •à dPs résolutions prati•qucs. - Avez·vO'u.s vu Gnil ln.umlo T·Pln? lni de· :C 'e::-;t ainsi q ne la viJ.l e d0 BuHe, en- man'clentils eiil passa•nt. tr'a.utre::;, nossède sa, n:utuali~é seo- Peutt:-f>tr•e bien. m:1 is .ic ne )(' r•on•nnls lai re> qui a commence a fon.dJOnner pas, fmt ~a 1-êponse.

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L9s Bonnes Lectures La campagne engag€e ~ontre la littérature immorale doit nécessairement aboutir à •la ·propagation des bonnes lectures. Le choix, en présence de la muititude d'œuvres qui encombre les librairies, est .évidemment fort difficile. Il ne s '.agit pas seulement d'éliminer le mauvais " roman " pour le remp}a(!er par un autre " roman " moins pervers ou à tendances philosophiques dont la morale .échappe, .de prime abord, à l'attention du lecteur. H n'est pas un art, au monde, où sous les apparences les plus s·éduisantes, se cachent plus de pièges dangereux, que dans 1a littérature. La ,rhétoriqu·e a pour elle des formes d.ou~es et insinuantes, elle frappe, elle ·éblouit, elle provoque; puis, ruprès v:ous avoir subjugué, elle vous ~ondmt,, avec Ia plus merveilleuse a1sance, a 'la fm du bon " roman "• dont vous avez, sans vous en apercevoir, et dans une sorte d'hypnotisme, .absorb~ la morale douteuse ,'Jomme un philtre enrlwnteur. Un écrivainl, dont 1la longue expérience m'.é tait une indisentable g::tr:.mtie, me disait un jour: " mon ami, il n'y a. pas de bon ".roman "• il y a ~e "roman" ~t le "b~n livre,, le " roman, imphque touJours une idée d'aventures, et il n'y a pas d'aventures sans accrocs. , Le jug;ement :était sévère, mais il rtait jnste. Sans ·être pi-étiste ou doctrinaire, on peut affirmer qu'un " roman " est toujoul'!s· une œuvre suspecte et qu'on ne saurait le com·m·cndre dans le choix des bonnes lednres à donner à 1'enfant, pour aider .a u c1évelop1Jement de ses f.arnHés morales. Ainsi, " Madame Bovary, est un

"roman"; en vous le wmdant, le libraire vous dira que Flruubert, son c&lèbre auteur, .était un ~r.~ndt. PSJ:"choloo·ue et un brillant ·e~nv.am; 1l ne v~s dira prus que sa psychologie était aussi réaliste que ,celle de Condillac, ce chef de l 'école sensualiste et que ce roman est .à l 'index. V~us .aurez a(!heté un roman de la ·collection à 3 fr. 50, celle qui a cours dans la bonne bourgeoisie et le g-rand-monde, et .qont il est de ~on ton d'avoir au moms un e:xempla1re sur sa table de nuit. et un autre sur la cheminée du salon. 0 'est de •cette littérature passi.onneHe ·que se llliO'u:rrit, ruujourd'hui, 1'esprit de la grande masse des lecteur·s. Les classes intérieures, celles pour lesquelles 1e pr ix de la collection mondaine représente le labeur de toute une journée, ont trouvé des éditeurs oompatiss.ants tpour tourner la difficulté ct publier, dans un caractère moins artistique oet sur un papier d '.épicerie, les romans des a·uteurs célèbres à 1 franc, voire à 65 •centimes. Et tout le monde en a pour son &l~gent. . ·Ces "romans" qu'on n'oserait pas qualifier de mauvaios " romans ", comme .ceux de Zola ou de Paul de K ock, se terminent néanmoins to11s par un .a:dultère, un enlèvement ou un coup de poignard. Les bonnes lectures ont mieux à nous donner; il !faut à ~a jeunesse scolaire, à .côté de ses manuels classiques, une bibliothèque soigneusement garnie, minutieusement ·composée, d'ouvrages où la vérité ait •lns de part que l'imagination et le vi('e moins de triomphe .q ue la vertu. La littérature suisse ne manque pas d'eX'ceJlents auteurs dans les trois lang;ues nationales, ct nous pouvons être fiers de n'y compter,


27 ~n{(oUCS

je crois, parmi •ses représentants, cole, sous ~a g3Jrde de 1 'instituteur que des écrivains honnêt es, souc-ieux charg1é de la circu:l ation des ouvra~ dtc la moraile et de la vérité. Il ne ges. faut pas n ous croire, par snobisme, Des d!ons ne tarderaient pas à af. rivés .aux librair-ies ·parisierunes, fluer de tous côtés, de toutes les per. dans 1'en-;ombrement desquelles no- so~nes, et leur nombre est grand, tre œil ne perçoit qu 'run titre pom- qm voudron~ ·prendre part à cette peu~, f lanqué d'un nom à la mode, nouvelle ero1sade contre la littéra. p.arce que les boulevards de Paris ture immorale, ·par la diffusion des ont ·chanté les bonnes grâces de bonnes lectures. A. D. " Nana " ow 1les amou.rs de " .Mada----------~-.~---------me Chrysanthème"· Les IJ)remières lectures ont une inUn Enterrement Civil fluence énorme sur 1'esprit de 1'enfant; eomme les premièr.es ~rn presconvoJ., très modlestc - pas t<llut 1 sions, elles laissent une empreinte faitLe.œlrui dtes pau,wes, po•UJL1iaillt -- s'en aJ:. que ni le temps, ni 1'éducation so- 1•u:it v•ers •le cimetièl'C odi'J:ivTy, et le ce:tKmell, ciale ne réussissent à détruire com- tout 11etit so us le odJt•a,p IIIOicr, étaat caihotl! plètement; on a vu des cas où la lec- rm1eme!l1t ;par le •lllllLUJvais pavé du fa'lllbourg. .O'•bta.it un ·enrem:em ent civil, .s eu lement ture d 'un seul ouvrage eut, sur 1'espr it du 'le-;teur, une inf•l uence si 'J.}L1é'Ciêdlé ,(j,',UIIL >COOll.mi·SSU'Ïille coiffé d;u bicorne <Ce.i:nt (fu 'l'êdh·atlJ)e rou g>e et b1€'11e. S u r ~e grande qu 'elle domina définit ive- et corbi•11ar.dJ s·an'S orn ement ét.adeu t posés tro!a m ent son cœur et orienta sa carriè- 'OU quatre poetits bou quets {(Je oJJ1euTS d"a~rri ê­ r e. , re-saison et llliille ma·igœ -cooa:o•nn P. de vel1l-oUn 'bon livre est ·celui qui contient ter.1e sur la q·u•e hle d e f,l!Jusses verl•es n oires la morale en .arctions, mettant en re- doessi'lllaient ces mots. cc .A. notre fiis! » lief ·l es vert us q1ù doivent orner 'le .I;e pèr.e - 'UJil. graDJd gaHJI.Iaird a ux •JlLOIU8cœur de 1'h omme, telles que 1'al- huches rousses, il. 1a p b ysdo!IlJomie •d'Uil'e et t ruisme, le dévouement, le sacrifice, con11me f·i,gée O'ans die .Ja tri5tess·e - maret sur tout la Charité, cette sublime <~hait e11 tête d"UIIIJe vin gtalirue de (lamaradel, à· O'll•i~t·i-<!lrs emld iu:!IJJ3JDIOhlés, p•ort31Ilt tou s à'IJDr eJ\':pression de 1a foi chrétienne, sans Dlortru1e [',ourge â ~a bo'UJtoll[Jièr.e. P u is venait laquelle toutes les .autres sont im- tl!ll q)l·us vetit gr.()IUi:pe doe f<lmmes en vf.\t " possibles, cette Cha·rité du Christ ments sO•lnibr es, ].Yar•mi l•esque!Uoes on reconqui resplendit ,-;omme un soleil dans n.a.is.."Sruit ~Sans p.ei!!Le Ja mère désolléP q11.~i ee 1'âme humaine et autour de laquelle tr.aînait a'IJJ bUaiS d'une voisine et ·q1l'l ].Yl.eu· rayonnent toutes les vertus qui en uait oru mm•dla;nt SQID mottehoilr. Soms •u'llJ c'liel bas et tuloigi'lleux die' fin d"oedécoulent. obtoe, le oOOJ.tèog·e, •ayant fra;n.ch i 1a porte <1'1· Le moyen qui me paraît le plus tvry, t r aversait l•a zoue de torraim.s 1épre'O% applicable au choix ode bonnes lectu- qui s"étendl o!LIUitour des ·f ortifications. Ik ~'" res ·consisterait à charger les com- '<'ôté l'lee Patis, elle est 1)a.rtim11lièrcment hormissions scolaires de la création, ribJ,e. Une •herbe ri\lre et p~lée, odles .flaq;uœ tl'ea.u dans chaque viLlage, d'une bibliothèque populaire, .altimentée ·par un .n·oupissaontes, od'i'lllnOUl!bra..bloe-s im m.oJ1Jdijces, •dt:1brts ode toutes sartes, et, çà et '11. fonds spécial, sous ]a dindion et la des quelques sordidies demoeua.1es de .tJoh P-m!ens, surveiUance d u Département de qui <lonn.eont, si (près die la oavitale <:tu mon· l 'Instruction 'Pubhque de chaque d•c d'V·i:li!9ê, 'lllllle sensation •doe •vie sauvage. Oe canton. sont dies or'Oillllottes odiêtel6es die sa•ltimbaD· Cette bibliothèque serait installée que.~. doiJllt n,a. pawvroe ·rosse tâdhe .cte lmmter dans une des salles de la maison d'é- .m1 ne ~:mit quoi entl'•e 'Les i{Y.i.enes, o u '<lle5 ba· 1

en pl31Diche-s i[l<Yilortries, 31fa.rul; :pou.r uoo toin~ .goudJronnée, •a!IJ. semü drscpvclle.s on .voit S<Oiurvent urn1e vieil~e femu1c a ccroupie d~vant sa marmite, od:an'S une 11 ttitu:de d:e s()rcière, et faü:an t sa cou.ir:;in e eon 11:,ein vent doe p•etur dl'iTIIcendi·e, an bien eDicorr elles em.t'ants en loques, grattant œs -dieux mnin•s le'l.l1" t igiJla.sse pouillewse et ()Uvvamt tou:t ·gt1alllldls Œeu rs yeu x d'.aft'amês. De tm~tes parts. JJe ']1aysllige est b idewx. .\ u de-là die ces campc•rneutJs d •e nüsê'l e'UIX: •et ilt> .C'ette [lllai:ne ari-doe, où od:eux ou trois ton neHcs d.c guin•g.~.rette et qu~lques -c.h a:mps odJe J>etterarve m•etteut die •l'llL1e5 notes -de verdur e f!ét11ie. s"élèven.t d.e •h~JUt~Bs ·maisons, s'étenrd!ellt de lon gs mJU:ns, at tristant 'Le reg;ard J!lH des tous ,froi•dis, [J'air des lliig·nes m()!llotones: et pa;rtmlt, .même am: Ooi.n.t~il11, SU!l" les e:JOllinr~ !1Jrum1eu ses, se dTess~nt ·dlcs tuiJnux d'UIs!ucs. Vlt?'llsa:rut :d'allls 1e ci~l gris len:urs traîn(IN; elle fumôe mal&a..in:e. Lei, tout f.ait soruger it Joa éLerni~ r e clas!!!e dit pe-uipllie, con•dall'lllée 'POIU:l' toujcmrs ruru tmorail abruttissan t, oiL rr'i.nlcu rabl.e paun€t ê et :mx mabald.ies, aux 'Vi'ce·s , qiUi ·e•lli sont h conr séqucruce pJ.-e<squ e flataiJie. Le •COOU!~ sn ser'l'e a·:ors, et l'on ne ,peut se do6"fendn'le d'lllll' sentim<ent !Llll-er ·oontn'e Pari•s, •COnJtrP. la. V'ille de Lu.x:e e t àJc iJ)Ilaish·, qu-i l'e'IJO,usse .:tana 1!'3hantlieue tou lles ces m.i:sère.s c t tou tes ces !11idlm.11l'S, .a:vec l'illlldiffér-enre •d 'une ménoa.g~·re M l'ayan t •ks o·rdlm:es et les joet::unt hors de Joa maoisolll. L"ibiUill'bi·e •oarMUa.rd, fla'll.qué odle quaitll1e croquc-moo:ts e t sutvi :par 'l es li'bres-peu-se:u.rs dt!>corés d'•mue .fl~ir rouge . .qui ttoêb'lllchaient I'!JJ •m!n~·cbant SIUn" l e 11a vé ob()UoeUX tna.versait donc, .a.u IPas oeùe ses pai'S'ilbloes c1hevau.-:: noirs·, ro quawticr sini•stre. Déjà. Le •but éta.it p rXl· l'he. Tcmt 1-e •lOI!lg de la 1'ue, il n'y fi.Vtt•t [Jhls CJ<I•e deux sortes de oo.utiqu~es: cel ~s :J.el! flli:H~halll<119 de tombeauoc et d'•objets fmn.è· hrc«. eot ·celiLes •CLes :rest-a tll'atem·s et •cles marr·harudo'3 d e 'Vin. A1tern'lltioveiD'ent, on .~csplrai11 l"o'f'LPu'r dit>s couronnes d•e buis -c•t rte:> bo·ttP.S d.c c:ln·y.snntht'>me~. 'P'U'is lde.s ~Jonlfft'es (J."ail, ('OQ\ oet des Tetents d'e <:'.Uii'Sin:e. Sotlidain·, a.près qu'on etlt lonllgoé une mura·il·le q u!i n ';m finissent !])lus, c'Leva-nt rune !l.lOrIP •C'OC'hèt-e ~a.:rgcment ouvt>rt-e, le commissllit'e à fbicotme prit à ékolte. Une càoehe t int.a et le (:.Ortèg;e p•énét.J.~g_ dlans le cimetière. cotW€1L~·re

xxx ·Le •c orps qu '<ln •aUait en f01t1ia: d.9.ns 1::. ter· g~r~on de

re !était œJ·ui d''Uon! pa!ll/VIre petit

d•ix a'll.S. torcllt11 par 1a co·x-aLgi·c· •dês le plus 1J.a.s âg<e, ·Clue les boumes gens d~ ~a rœ diP. IJJa œacièl'El plaiglll'lloi<m.t qn>tnoi ils le voyaien~ !lasser en dopin aiiLt sun· se:• lbéqu Hie~ et q w n 'aV'Uit .guère rvécm que pO'Il:r s()1]!1'œnr. !o1 était ~·e rfils .a.·un ()IUII"rier m€'oantcien, P ieTre 'f,aJVe.rJllier, homme l•ubo•r imu:. prus iovrogne, m:ais pen·dant b'ülp œe temps à la politique: ct de sa, femme Noémd, une b londe Ulli peu df:l,icnote. qui gao;;n1::üt !JOn rtan t ses trente ISO'U:S pa,r jour eill traovailllamt <C'hlez eJJ!e pour la ·con~fecti·on. Un •h€1U:I'etlX oroéna.ge, en somme. iPO'Uil' •qui 1a. n'aissallllce de ce fils aVIlloit été •rt!'abo'l'd 1Jille gr ande joie et b ien tôt 11" près um gros •dhag.riiD•. Q11.muJd te méldiedn, s.e touchaJillt ]e m enton ode son indlex •t\elpHê et prena111t Ulll air t t ès sêft•i-e·ux, I!LJvait fiirui 1par 1eur d •ire que le l])etit sel"ait illlf·i·r:me :pO'Ilr l a vie, .l•e :père ~u!, c·omme tou.s ['es gen.s d 'tl peuplle. awt'écllLJt fort la rvllileun: [Yhysiq'U·e, .a,vait :ea:it ume d~· Jom'e'use grim alce, et 1• a maman avait 6"-e!IJu· ·courp pleu r é. M·a.is q.uoi? C'é~t Je1l.r_ ·~osse, tou t ode même, et n ·fa:Jl.ruit lb1en se r es1gn.er. n •btait d,"aill1eu~·s si .genti:Jo, Joeur J osevh. ali"€'C sa fi gme ;pâlotte ·g'U!l.Dds ye'UX, et doux comme 'l11I1e f.i.Jle. et !li SeiD.S~b'le aux .car•t>.sse'!! De rpllus., il étonna bient ôt ses :Par 1~ 11 tc; poa.r :;:on i·ntelloigenœ ipt'êcoce. lÀ q1l!lltre aiiDS. il Ra v ait ll'i.1"8. et . co·mme il ;rie v ouva1t P'l'eiDIJtrc \Part jj1.1X j eux tu:r.buJ.entJs d·es gar omins ·dn.l ·voisinage. n J.'es1Jait ~pendaiJJt ole lon~ues hen1-es las~~is ·èl,ans son vetit ~autC'Uil ·rle pwilloe. se-s bélquiHes à porté'e die Ja main, f r•ui]Qpta.nt aes :VOl'UilllCS il. im:J-gl'.S OU l'eS lin·aiSOUS i!llwstrêes qu:e son père lui acft'letait. C el~UJi-r· i qrUJi, dla.ns 1cs p1.oemières ft.n·n(,e"'. jetait sCYUJvemt un r'eg;a1•dJ .(]~ pitié sur oJ'in.fimne. .:)t IICIUlr'ffiUIL1Uit SOUS Sa llli()lUStadJe: •c Q'll<"l 1Jll•a111eur! )), a'Va.it été oeonq\l!ÏS à l a fin ]_Yar les façons câlines, ;pa'l' il:e babi1lage 1'\IUl'Usant <Lu p etit boDJhomme. Qru.ant à !a mèrl'. e~:.p l'a.r'liorn.it ~. cam·e Jlllême d·e s.a <llis"'l'ftJCe. "' D{(j.à. •r.::wernier et :--;a f.ciiiiiiDe faisaient d es 'l'l'l'Ojoets ip'OUr •letl!l" lfils, SOilllg>eaie.nt à son

=

~•enilr.

- II est très a:dl·oit od'e ses IJlliains. ootte J•OS("]}h . lttisa.1t-.el~le. Xoi\Jls lui {'bois.ÎIJ.·onos un métier pas fatigant, "S·êdl'nt aire ... Hot'lloger, .var l'x·en111Jl•e. . . Et il n~ ser·a pas trOJ:> -mal•lHm~'le'u:x.

:Malis 1'ouVJrier montnalit ph1s ·d'1rumbitio·n: - Elh ù!cc., n on .. _ ·Pru~s..qiUiil est si i.ntel.Jigen.t. pl.liiSCJ'lÏ1 apprem;él! to11t ce qu'il ven t, pollll"CJIIliOi ne :f-emit-ial pas des étUJdes com-


29

28 piètes?. . .

TJin~tt\UJOii-on

ne ·ooûte 1pa.s oC)her .111.iotl1'.lÙ··h~1i. .. Et rpwis, on se seTreDa. le 'Ventre. f'ï l J.e faut. . . Dts d'onC'. ::\'oémi. s'i.l pom·a it dievenir un- savarutr. .. l\IIais J.e bei!lll] rên~ de .ces p·nuv:res gens t'ut ("O'l l'lt. Lf' 1wtit g1an·r;on Y<'n-ait rl'n.tteindre sa sPiptième ·mUJDiée qru,am,rk très rapid,e ment, 1'0tnt -cl!e s·a. santé s'·agga:a•va•. Jl ~~anguit en<"Ol'e ;pend'a'lt trois a·ru~. to.11(jom;;;; pl1U1S· elhêtif, p 1ns S·O'Ufl'rant, plu<; fai·bl·e. Et J',a.utre mat !n. ù 6 heures. •eomme ['onvTit>.r S'a' raSJa.it ii •1:-. b01111g1ie, ,a,vant d e 'll'fl'l'ct:.h· IJlOL!tl ' l'atelier. QWnck111tt q11e ?\lo&.mi prép•ara:it l <' •Café .::t'll lnit. voilà que J.e ptetit mal,ard.e ·a vait cTiê: '' i~fn.mn n 1 ••• ll\f•ama;n! ... " aiVec un aldcent tr(t!)mnlamte. Ils n'elllrent que l e t <m;ps •d'itJ~­ cou~'il' a'UV>rès de son .Jit, •d·e :p<renire (JhlaJcun nne elie s•cs mai'l!JS si blla,nrhes. si -a maigries. L'f'n fi:mt k·s J·egatrd\'l avec die'l3 Y'ellX rpJeins d'm1.2'0 il"se. ·prtüf' il po11SSa •un :Profond: soruJ)ir. Tl tétait mort. - floin? t])as d'(>.g·lise, pas rl1e c< ratichon JJ, .n'est-ce pas? -a'Vlaiient dtit tout de sutite à TaV!'l'nier ses camarrudies, tous sdci,aJHst~ fêt•o•ces ·et ir::sati•a bles .ma:ng.oors de ,ou,rês, bi-en ootendu, les ii)aurvres idJu[)e> elle faubou·t·i·cns qu'Hs étaient. Venfant !l!VIait rpou rtrunt rPÇ'll Je :baptême grâce à 1'intetl"vention d·e Stl!J g\l'land'mère, •UJne iboune vieiHe de la ·Calll/P'a.gn•e, qui dlisa it EmCOl'e son ch'a!Pelet et qui ~taJit vemue dP Normandlie exprès I]}O'llll" être Œ·a mrurl'laine cle Ron JJetit-.fils. ,~'[ais le mêoaniciOOJ, damrs 1eR r11em1iers temps. êta,it dev·eii1U un !ldè]e ltn.bitufi de rCJs '' métim:_gne..'< " o-ù tonR lies dif!co•m··s ~o'l1.t ponr.tu:és dm •cri ldlc: « A ilJas la f-.alottc~ )) Il était :a-nticlérical!', 'P'a.rbleUJ, eomID!' lE>R am1s. et ln pauvrre -Noêmie, a,brutie flo chr!lgrin. laissa: so.n ma-ri s'oooujper seul <l t• l'en.tC'l'l'·e ment. C'est porurq·uoi Je cet,cueil oo ·p etit Joseph fut mis dlans '1.ltil trOilll 'am. cimetière d'IVTy, sams un bolllit <Ï'e !Pil'ière ni ullle goutte ~ew b én ite, ·ce 'q·wi .eom1stituait, convenez-en, ll!n 111otn ble éclnec IPO!ID.' 1-a· « COtD·grêgatlon » et uu Sllliorès flatteur 'POUr Ie cc p.rogr!ls de!! ~u" miCcr.1es ll, comme le fit remarquer un des invités, tai1lert1il'l0()1IlJCierge de rprofesslon~ qud étadt un beau padenDr. :\'I•a.inrtenant 1a l•Utgn:b-re cérémonie étadt t C"rmitn'éoe. A !:a SIOtliie dù ci metiÈ'l'e, 'Druvern ier, ~elon l ',uc~a,ge. 'offrit à t01ut le monde de se m.fraîehir. -M aLgré Je telmps 1bumidte et bi4?n que l'e jour -baissât - ill· ,étt,adt 5 .heures elu soir - 0'11 s'a-ssit à la c< tel'l'as·s e >l <d'·UID

mttstroqnet C'Jt l'on mrungea quc<l•f]:HIN< tri,an, g;€,; 'tliC' brie ial'l'O·sés d-e ~'in. Ptüs le twn1m. TI"ay de Olloisy-1c-lloi ·v int :1. .pa.s scr et fut en.V1a,Jli l1Œl' toute l·a :balllld·e .•~J.a,is Noémi, q:uf uc plcumit 1r -l us, .ai]J<pr.o~hta, tSŒl v i;;age l.l-ouffi QJnr ks kt•rmPs de 1l'oreilrl e die ·s on mari et lui ilit q11c la •cortnpagD:ie .J,a f.ati .gm~ait ·ct q:u\'lll' '\'·Olllait l'(W:en;ir à pre·dJ, seule -!livec Jui. I (s s'·en retoturnôrent dlo•ruc à ~erur Œ'Ue tde Ja GJacièl-e, à tm,vers cett e bmnlieue m él·anc.olique où le g,a.z n 'était <pas enc·Ort·.e talhl!më et que l<a tomb,êe du, ·cré,P'll:SCule .dl'·odobr·e attristait -en.cot'e. 'Drès ~as, H.s marchaû·ent côte à côt e, et, sans s ' êtr.e rien -d/it, ils RIVaient ·cette 'même pensée q'lt'e , tout à l'ih·e ure, à la p01te (le leur logemerut, ils n 'entend.l1aieut pas le b r uit .dies béguilltes de le<uJr petit Jos.ep.Jl qui, rnwguère, quand> ils rentmient 1'un DU J'·a:u1t:l'e, l es entenda,i t to-uj•onrs s'M-rêt m s·u1r le ~11:111Jier et se illâtaJt de rvemk à J.eur liCUCODt l'e. Ils ruHaieut sil.eucieu.sement, q u and sou•dia in, Noémi. s·ans ~ever 1·es yeux sur son com~p.agnolll.., dit à -C:Uemi voix: - Alors, tu a s IJM,J'é. ,pour 1\llll'B .concession Ide .ehl:q ans? - Qtu'oin• renm1Vle2h~r-a t, po-ur s\Îil', répondit· il, j-usqu'à ce ,qu1~ nOJUt> '81Y'O·n.s assez cl'économi.cs pou'l' ll'aü•e constnl'iore ~Nl. ewv·erau. - Et on Til metJtre une 1Jie'l'l'e? - .\IVfmt huit .iO'Utl'S... .J.e. ma.rbrier me l'a lH'O'IDiS. - Et q,u,'est-ce qu' il y t::liJID.'.a ,dJessus? - Son m•om, ses Ilil'OOo·ms, •so·ru âge, à no· tre ,pauv·re gosse, ·e t a-près on ins1crira: pieu· ré d'B ses rp~re et mè1~. J> Et ·c·.e st to1l!t? - Ou•i ; qu··e st-ce que tu. ·v•eurx -die plu1s? - Ecoute. Ta l"ernier, tu vas s•ans tl'01J.te tc .fflc-.he-r, me dir€ Q•Ute j e ne suis qu'1une f-~mme, une ~~auVI·e tête .. . :Mais je n'.mi jama·is eu de secr.c t pour toi et tu m € [)ardon· ll!olJ',ilJS ·ma :ft1an chise ... Tu n'as tpas vo<tün q.u ·on .a iJle à ·l'église. •C' est to1ru idléle, et dep·u is que 1llO-Ll'S so:mmes ma•ri·és, j .e dis tou· ,io.urs ·comme toi, tu sais .biern ... PourtllJIJt , tO'UJt à v'!heure, quand tes -a;rnis 'eurent fiJDI <Cile j-et0r leUtt'S i-mmO'rteUtes 'l'O'ug.e s d'a-ns la fosse. itl m'a ·semblé qu 'ji! manqua1it quùJ.11~ chose à l'ent·et're.ment dte notre cher [petit. . . . Entre .nous so.it :dit, ·c'est un 1drôle die ,choix que c·eJJui de cette f!.eur-là, l'immortel· IC'. tde lia part die gtll'Il'S q:ui •SO·Illt persru adés que, quand on est :mort, tout est bien fini, et pour t0111jours. . . Est~ce qn:e ça. te cbif.fonnet·ait b ea,uoo'll!]J q'Ue, •S·U[' la t ombe de

l'h eu r e a•UJ cimetière, J)eiJJél,aillt que tes <Ja.Jtotre Joseph, on mette rtlUJ.e croix,_ on é·c·rrve: marad~l5 ·jief.a.ient 1,em·,s fleurs\, l'ouges SU'r 1e ,p,riez poJUŒ' 1ui~<? Di~, Tavermer ... ':~: ·t cer cueil' toUS ces SO'll!\'e'hirs d'U temp~ pe t 1 • • • ho:Uf·J-llli•s n'en slLU'l'aieut ft'len... Joseph a e où j'ét>aits gamine me sont re:veru~IS pa: '1)<1•ptl·~·e' "' p t·e's tO!UJt et ma pauvQ·~ _ mla.man _ _ · M'ais les \h()lllliD'eS son,t s1 entetês. ·· ·~ • "" ' . • 11 ~ .. • 1 t b rli Jo a éllê .assez contente, tu te 'rap[pe es · f-ees. T L l n e :veux pas de .cl'Oix sull' . -~ om e ~ , ~ eJJ ' tlr presfnle oroix. vo:yons. · · 11 .Y ern ·a une s ~ D·is ' Tmvernrer, ;yra,l ment, tu n h sep .. . . 1ue toutes les tomb-es, et , a'l1' ·bout '?Ill •com'P" ~e. ·tu n 'es tpas bien s û·r qu'il ·niY att [paS de y-eux iJ'a's? . .. 't 1 t ' te · mais, .d e•Le père, ému , blLi>ss•a,l a e. ' :Je \}OD Dtc·U . . .. . . "onootemps 1!?\S . f aux ·a'mls ÙUJ ipeUP ptns s 1 ., ,, • . "e et 1 Elle ·s··arrêta, iutiimn.dlé.e. L 'homme eu.t a· · ~ t o,oturé SŒ1 cœur d1e :m,enson, •a•Yalv•1 ~w · • • d't u.rtors '1.l:l1 geste d 'impaüence. , d'Oil'gUleil! :ElliOO·re rune rf•ots, Il rêpo:n 1 so - En voi1'à assez, Noémi. Tout ç-a, c est ·d'<•ment: .. . Ce -Non! . n 1e s idées die .femm·e, du· ·sentiment t à!e J' op1'nion td/es I'ls étaient ani'V'és devant lffill' ma_Jso '· n'·est pa.s .que je me sou1c1e ·' o!x . e ati,.ué: ils mouterent r.nm·a:ra-des, m·aJi:s j.e me veux l)as de <-r . wn :pas [,o urd et ~ •,., · . , , h l s··a y •avalt n·· l·enrrs qnatr e éta:g.e s ·et s'at,rêtèr enlt à .Ja ·p~·rt~ ~- la tamlJ.::: de notl'e Josepll.l .. · · · 1 su bon Dieru C01DID'e illll :dis.. il ·sera-it JUste. , AJ'I''""·e loaquel~e. bélrus ! plers.olnn·e [)Je l es at 1 "~ •· tf , l'ihom~ne t ;~bo,rc1 ·c t ne nous au1•ait pas donnê ~!!Il "(t r'"ndnit pl·us. Su~vd pa:r ·Sa' emme, ~ -à c'' ' un u nique enfant, rptO'l!ll' . le enfant, ' . rfan·e < t entra , .firottla: ru:n e a~~'llmette, -et 1_a amiJ)e à soufEnir sot!s nos y€UX pend!aJT1t ·dJX ans e p·é trole éolairlL 'Vive'ment la· IP•eb'be s•all~ lf·aire so•tllffriT de ses solulffranc.es .... ' "' • ·C'était ~à que t()OUC'bta.it ,J,oseplh. 1 a:p D OtUS · ' t tOill 1.Jon Jnau_er. > -~ s et l es Ti·ens, la ,preuve qu'i] n'exis ·e rp·a:s·, JJall't~ll1llent n'ayant CJUe .il;e1l'X :ple~e: . . D::l'D~ .. ux 1oooeant dalllls ~· ,a:wt·r-e · c ham Jl e: ·Die•n, la, Toilli 'l!.. . . . ,, "'are cette srulJ.e •à rrnang-e'l' ,é.t.a.Jt d:on•: Il s firt•ent •elllcot•e qu.elques v :as, s-a.ns ~rre ·epo rnn •UJU gl!e· ' ~~ ..... N.,. 1 1 n ;i><:1·e. A(pr ès N:tl mis·e ffi1' 'bHl'l'~· oem nu .mot. Pnics l-a femme reJ~JTit, to'll'JOUIS à ~ J• f 't 11O'pl'e'm-ent, rpar souct ·d,e bonvoi:s: ba.sse: I a y.aJt •re al 1> t :J diéP'mrt - 'Du a<B peut-être ~·aison. . . :YI ais qllltllnd ue ména.gère. P•uis, 'll!n ·p eu ·::J1v,a_n. e . . . ' "•Oti rJorur offrir à une 'Vl-elll1e ·voH:n_ne j'éta-is à l'éca~e• .chez les •Sœurs, on eu~J~a­ rlru. 1c.oni\ ' . • .b . Ta'I"Cil'nl er chaise CJ.Ul restat ]1 te, . . ''eait au trement les ·c h oses.... L'ruumooHer la• "'et11e ~ 'Il :1 l'tnf1rme " Si tu l'avais 0 o.nn,u, c·e btmv'e ib.om.m·e-là, l'a ,·ait ,c1iébaJ'l'assée des béqut. ·e~ - . . "' Hl et les M'al t J·er1:1e,es •Slllr sa t~t· .n'en voud'rais pas tant a:ux 'cn_rés .. ·: (}U i tl'ail'n3le'DJc ~ L' aumônier noms dwait .qu.e Sl la v·Ie._ était eowc'hett-e. 'te r 'est qu'eHe n 'té tait qu•,un•e e~rp-reuDès c]'ue ta· lampe :fut ·aR·11nln1ée, ~eR ~rRJg3l'ds ma'l f al ' ·~ . d . tS ,. qu'il Y en avait •une autre toute e JU '([u ·c:nttple ,(Ué.sollé allè,r ent instilllcttvement · e, ct cl·e bonhem· et qui dlur&al·t toujours ttec , .' yers ce J,it. . 1 s ma-is q,Ut'il f::l.ll·nit s 'eu l'en.dr e ;dJign~, et que &ur ~a bl•a,ncheur de la ·conv:<>rt:l1 e: e , meil'lteur moyen c'était encore d ·a.ccepter t1•enx petit e,: bêq.uilles noires cl:esstnaJ'e nt ~me .e ' · ' t 11 les of· srs f' Ollof fl,nn•e:es a.'l'·e c ·001JTa-ge e_ -ce - ' - •Cl'OiX. . fr;T .au bon Dieu, .qui nous av mt ,(l:onne 1e. - T;u vois. . . C'·<>Rt ~u 1 qrt1 ~ :nan1s la de· · t , cifier 'Dill lhaus.··· ma'll!cle, s'écri-a: la pa.tliV'l'e tl11.È'l'e clans um xelllJ)le en se 1a.tssau en.JJ Rt>8 l•e s épau~es . . . J'.ai po.urtanrt 'C'lllll torut ça: p;r·a·n'CL sanglüt. · • , c],nns mon enfan ce, e t, a Youe-Je, (_'("UX quJ IDt ~O'lnbm1t à. ._ g.entO'U!X. se •ca·rbrrnt 1.~, trt~ ·en -d·outent pas Olllt 'UIDte tameuse foiree 11 d•:u<s '1es m a.i•DIR. eUe t •a.cDla c1,e se r a-p'jleler . •f'eR r. · t er allll ma lbetl'I' ... · · Vû•y.O!us pour r.,sls · • estprières. \ . ce q'l1e ce ne se1.1ait pas boill pou-r nous ·dieux L'e rpère. i1ui, nesta ·d•ebout, maas d eux Ll'êùre eorta·ins que uotre Josepih, n.ot:re _va'llgro,g ses latmws ,coul-aiemtt m ainten,ant sUir. s~ rre petit martyr, qui a étê •s i dolltx, s1 pa· mo,lllSta;che l'ou sse. Il aN ait beoruu se td·t-r<e. tie1~t :pendarut son existence Œe n:rru1a,éJie, est " Les d'emmes sont •f-oJles. . . Pull' ~f:t\et du auj0111't1'hui henll'erux et ré.coi!ljPem'sê, CJtli'~ h asat'·di l>, il étruit tJt·oulbl{~. 1•ui, le hbrE7jpeDnous Je seDous :UIIl j.orur 'comme a~. a:vec Qur, sC>Ul', Jl',mrntidLêrrlcal, l'athée, ert il .e ut n;:rême .pn.t·c.e crue notre affl'eu·x ·Ohillgr·iln' d''à pl'êsent uu friss~u d€1V'3Jnt ·ce .~igne que se·m :blmt lu! n~us en ren·èl :c~ignes1 ... Tes amis ont beaitl .fait-e son elllfant 'ffitOir t. . _ ùire va on n e trOrt!IV-er.a· pas mi·eux que •Cette n s'apl)l'OC'ha ·c1!e. sa f·em.me a.gen.o Ulll:e e~pêraa~e là pour une jpaUVl'e lfemm e oomme :~u'i tol.IC'hW légèrement l'épaule •et, ·c1'une IVO!X un~i q11i .a perdJtl ::;on emlffllllt. •A.Jlllsst, tout à

1

'ii

.c:

..


30 qui tl'€1mblait 'tl!llt peu·, il O.ud dit a'Vec dQ'll· •ce111r: - T u sais, .Noê:mi... pou r la to-mbe cl•r .Joseph ... <fGJi.s .ee que, tu voŒclJ,as ... François . CûtPPEE. de l'Académie française.

----------~~·· -------------

La Morte . ~·prt:s {]Jeux années de vng·abondage g;cienti:Iqwe à t r avers le .mondle, ma rpremiêre vi· !S.Jte, e n rentr•ant >à Pm>!s, fut poun: mon VIeux ·<'a•marad-e Yves .::l!aUJrl"ch, celllli que nous 'lliPPeli·ons à l'éool-e le «·Celte nostnlgiq·n•e n, à cause 'Cllu C'Ulte rpa•ssionrué qu 'il voua,it à son rœde ~ays natal. :Ouoiqtl''Uu faire-,pRrt. reçu <l •Bor néR, lm E>fit ap.pris à la ·fo.is que M. Je 'docteur ~f·a~werh exerçait :\ X ... , -en .plcin•e Breta· gne brctonm•a'llte, -et rqu'il y r.n-en.ait femme, je n e m'étonnaJis g-uèTe d·e trourvar le je<une mêna.ge i-!IJsiaJ,}é .dans l.a OO'Pi ta~e. loi n de la laucle, klles dolm-e-ns et des menilù·s. Un -gnaim d'ambiti()lu, joint à une d'ot eorufo•11lar ble .;nnaient suffi, &ans doUJte, à •PL'Ovoqu.er r cxüde. A'llssitôt qruJ':un médecin s·e sent .maître de quatre soos, il •a ccotut vers Pari-s, comme Je papillO'U vole v·e.rs la flamme - q'11itte à se brûler Jes ail-es. - Non, mou cher ·ami, me ·eLit Y:ves i\Iaur c-ch, non , je n 'ai 'IJ·Oinrt q;uittlé X... par ~nobisme on par soif •éLe noto.riêté. .J'ra~mais trO!P 'SO'U c:ha.r.mc m~lamcolique, ·Son !Pi.Uo·res· que sauvage et le ID'tlll.'LTI<tll'C I)JIJ.tissant {Ire la mer qui, n•uit et jour, ellltl)lit le v icl·e elle sPs ru.e.lles. J'ai ,quittG X. . . .parce que j'y a·i l-prourvê 1a p lus vioJente, l•a alhlS do,uJO•U•reu· se Icllcs commotions qui puisse-nt ébranle-r nn.e âme d'h omme, et, paTce que, lù.;baR. malg-t•ê la fu.ite du telll[)s et la com pagnJe rl'ulllie épo•u.se •8Jdorable, t<Yujou·rs l·n m~mc srGne artroc:-e Ihan,tJait rma pensée et ren()IU· velait ma souffmmce. Comprernds,tu: Je ID(' ~nis sauvé! Je m e .suis srtuvé pour 6oha.n· •P€'1' à l'obsession dru Sf)U!Yen~r! ... .0111! c'est une trirs te histoir e!

xxx

Dé.ià, j'étais fi>anoé, offi-ciellement, qr.Jano H'T 'l'ivèrent d•ans Je jp!ays, deux lame.nt!!Jbles c-réatnwes, rune enf.a!llt ld'e rdix-<sel)t ans et sa m ère. Oe!lle~ci, voiltée, ratatiruée, sans âge; visage .(létri rdie 'V'ariDrcure, ·échine .COIUil.•bée Rorus ilïrn.las~a.b.le ot"'lauté d•u sort. ·LUJ jCitl'Ue fille, >e'•êltait run p h tisiqUJe-tyjpe, qui ne peu·t

rpl11s intét'Csser le prati-cien1 tJamt la hutte •aiiJ'I}aratt i•ruutile en.tt'e de teDrible mal et 'llos Jt>a<wrcs moyens de le OOIDJbattre. Un con.fTt:re parisien., ~écia1iste •en vogue, ·a·vaa .co m.nm.nd'é la .CUit•e d'air -ma>ri'D•. La mOd d'alors! e EUes lou~ren.t à cinq cents mt:tl'es d u riv•age.• hO<rs du bour.g, IJ.lllle 'antd&~~ne b icoque de J.')ec:hen.m·, et l·a atll'i<J.l!lté •qu'eUes •arvraient év?i-liJ'ée s'aa>alsa vite. IEJU.es i:ruena•ient une exJRtencc die rec:-lus.es, en .m:ar.ge 'Cl'e la soci~ t~. On les ou bl•ia. · Je ctiOis êt!:e Le seul •h•abita nt de X ... QUi co'?nût jamais leur miséna.ble logis. Je l!>:lsr;als c'haqu e 1matin , ne .me jpréoccurp ant pas je l'avoue, 'd/ra.oou.mll.lller -des hono.r atr es h y: llOt~ét :qwes. 01] Œll3ît commerçant, on ne Je tlenent ,pas. Dès le seuil, leu!!:s regardt m'•1>C:eueillaient d'une poignante prière. Elle est trag.iqrue, eette suiPpilication m uette des (]Jése!ijléT·és .q ui VEml en.t eSi])ércr encore et Q1Ji s'o!Jsti n rnt 'à .voir dans ile m êcl'ecin rune sorte de mage SJU11Dat ure1, d'étenteuu· dres mir.a•culeu.ses f Œ'm lûes d e la Résurt•rectiou .. A ldléfiarut <de sojus edlf:~Ca .ces, j'•aiP'J)ortai!l ma pitié ém'Ure ·et ma réelle sy.JlliP'athie, ·car l' •mJparssilbilité P'l'Ofe:ooionmeJ.le n'est pas t elle (ihc;r, mol qu'elle ra it .mu-é moo ~r en 1llll camou froid. Tous .mes eff or.ts tend·aden t à m•rachcr ma m aia•de an -cer cle d'êl)ouvrante où tournait sa p eus~e. Je croi·s 'bie1t q ue j'y Q}ar>eruais, ldJécOOLwant -en. mon. tréf ood cl' int.~ ·ri&sa'IJ.J.es sm1~·ce.s d-e v·e r.ve ct -d'e ~atté. r,e Yieil étud.iant. peu.t-iltre, qu~ se réveil· l-ait! . . . Aiu CO<nrs dio nos lon-gues et cordia· i('S <':1Use<ries, ·kt j•eu,nc rfn.!•e se prena·it à bn· tir ües r êves d'a•v.ellJir; elle, la co11éUamnée à ~nO!tt! Je lia, vi.s ri·re, rrre franohement, .corn· 'me on •r :t à rdix-sepl a.n.s quand la Tie •pa· rait u11e <1:1ête ·et qme ra.mol\l•r .clhante sur les lèues. Et ooiJa., mon ami , l•a rugiti>e ami· m:üio1~ diu rpauv.re visa-ge émacié, Je su~sa.ut t.l:~>oir qui .gait>:misait le misét':l!ble corps, cel'a, vois-tu, m'·em;prJi.ssait ·n' une joie très intense ct t rès -d{)U:Ce. J'•a:va's <!Ollsci-en-ce 'c1'·accom1pl.ir une b().Il.}1C roUrv•t'C en 'Cl•iw inuallllt l'JJolJJ.-eu•r de la Jrenrte .:.1gooie. AbUISée-s pa1· l'rupJ.l'M'Cnte ct tl'OlllQ)C'ltse mét:llmor,phose, les (Leux ma.!beureuses ne doutaient :va•':! d'tm .t·ocuJ üu .mal et m'en attrirbmrai·e nt le mérite. ,EilJes me tômol· gn•a.ient run ·attaclhement fa11J.'l.1tiqrue aru.quel, q uoique incllign.e, je n'osai.s me ·dérober. Je n't.rvais pas le droit, n'est..ce pas, d'éteindre daurs leu r nuit ~a det'lliière étoile! Soit p:llr dis1::réti'0011, soit qu'.elles ign~as-

31 sE'nt vra'Ïment la 1nouvene, ll'i a,a m,a.Ja•ùe, ni mère n 'avaien t j.amais fait auaune a11u~ion à mon /]ll'Ochaân omari.a ge. J 'en p'll'rù.ai lE' premier, annonçant avec mille méiJa,gements qn>f> .mon confrère ·d'tt ·bourg voisin me rrem· p:.~: cf'r~it (penrclrant la dluré<:) .d1u <JL-'lossiquE> .vo· r;T.g'e d<' ll()Ce-5. Oon,roiS }a StUiPCUl' doulo.U· rc•use où les [p1on'gèl'Cnt mes .p.a.roles. elles ne saYaien.t •rien, elles ignoroient :même que .i<> fns-.e f iancé! IJC'~ ']'l'Oti n ~du [Htys n.'étaioot JWS Wll'l.lS jusqu'à leurr retrait~ et tP~t:s !es ~ens n'f'prouv•aient :voint le dfo.!'lh' de Clau.ser a'I"E>r •C'·E'.s (>.tl•arugf.re"l m.bn~b!'0s .qui •se cl>of· troii"'lt d'aq1.s llin.e m.asuq·e C't 'Cltipe11<:ai•cnt le müins passibl·e. Etr<' g>U("UX (lt i'tre !fier. c' C"'t rme attit.u-de q,UJe les esprits sim ples ne ij1:Jnr~<m:nent a)as. Taiildis q u e •Sa mère ploor ait, me conj u• ra.nrt; rn IJ)h!'aJses .dJêch ii'arn tes de r!J'e pas 1es ab:.l!TIJtllOilln>eJ.', l:a jeune Lille semblait .firapiP'ée d~ l])allaJysie et de d'émenrce. Le •b ust e r oidi, J~s dloigts IC't'ispés rsu r J'.es ·b ras diu fan• tenil oil elle ét a·it ·assise, elle. Jlltta·chait à mes youoc -dies y>eu:x de f oll1e. On e'fit d it q.u' eile n-e reconrilais-8'ait plus mo)]j -visage et le son >de ma 'V'O·ix. ·e t •qru'el!c ll'é rouvr.ait ·e n moi. ·soudlain., tm -êtr e nO'Ufl'•earur. néfnste. .Je mc sentais m r:11 il r .aise. trotulblé, :pres· {rue hont eux d'a voir prOIVoq.u:é une scêne aU!';Si .p·él1ible. Le moyr;>n pou['t:= m t '(le l'évi· tN? POfi.IIVIais-j·e. san-.s 'P'révenk, sa.n,c; fmlll'nir cl'C':-.."])Ji.r.ation, brusquement in t em•om,pre mes v:sites et :pas.s.er ht ma.in à nn C'O'lllfl'~I'Ie? On JÙI pRs oout111me -d'ans notre ,J)Wfession ld'ag-ir a ve.c ce-tte ·dl(osi•n vo1rt:nre - Eh quoi! fi<;-j('. u.mioo·lement .::-roodwr, >oul('Z·YOU~ b:cn .mr m onh'r:> r Jd.'.autre.s fi,gures! mon ma.riage n'est [pas urue ~Ca.tastro­ IP·h€'. Il ne ·CJhaiD.~era quoi que •ce soit à nos bon.nes relations. J"obtiroo -enfin que J.n. mnl·aclrc rompit son silE>ncc •hosti:le: - ·Oui, 'I"()IUJS avez ,raison-, ùocte'Ur, 'IJOUS solllmes st.niPicl-e-s, rna.mnn et moi. Ex-cus-cz~a

llQUS •.•

EJI.c se tut ·llrn ins.ta:nt. pu's, eile ajouta, eomme an::-rès un d(>h..·lt avec soi·mème: - Nm1·s vo~1s féli-citons ... N()IUs 'VOU<S fé· licitou.c; de tol\lt cœu.r. .Ah! le \SOUl'ire f()lrQé, si ·navrant, d.OIIJ,t s'accompagna ln lYa;n.a•l-e rormulc! •Mien.x que de~ mots, il exprimait l'arngoisse ·atroce d·n Jpa1wre ccrYeau hanté l):.tr la ·cll3inte Id-e ll1l3 clHecti()IU. .le ne com!Pris pa.s, alo.rs. qu'iL eJGPrin:nait une dlétresse pi.re ...

PCJndant la semaine qui •SIUivit, le .mat rc•pt•it •l lJlC fou.dll'oyanfle offensive. Nuit et jour, kt fièvre <:onsu,mait l e .f,J,eJie ·organ:isme. absorbait .goutt-e ii goutte la vie, achent·nt, d e sa f~amme inrl'ern a le, l'œuvre Latente :et sou~·n.oise d•e .J.a /Phtisie. A·u·mme ,puis&tmce iliumoai'll<e, maintenant, .n'étuit ca,p.a,ble ·d•e ba.rrer ln route à a'inélucta·ble triomplhatrice. Elle pot~NI.it venir, les votes si'llistl'CS étaient ~llrêtes. · Elle vint- ·Je jour où sonna.ie11t JPOI.IIr moi J.cs ,gais ear11loos ,clJu bo.n:heru.r. Le b onheur! Sait-on seulement ce q.u'~-erme dlinrcon'lllu, die •tr agique, ùra mirmte même ·o ù l'on, orolt, où l'on ra ·eette <audarce :vuérile de Œ-oir e .au borub.·etlir ! No.us sor.tion.s tl'e l'oég111s·e. Un, ga!lllin. se .pnêcÏQ)ite: - •Mon.sieu~· à•o d octeur! La. (dre moisclle d·e Pari•s va morwrir! Je n'eus ~·as •à h ésiter. Ma com:vagne me d:ictait .mon devoir. - D ,.f)3!Ut y a iler, >IDO.ll ç.hêr i. Que de .fois, d'epou is, m'a. assaihli le 1-eg·ret J.â.che dl' a vo·ir 01béi. •L.à.·bns, da!llS la IDJaison .<}u 'Pêcheur , l.a .llo.rt joomit •avec sa .proie. Comme rpaœ d ille-t.an.tisme .horri]).le, eJlle s·embla~t se .comp laire ·à pt'Olon.gcr l'agon-le, à. scmtir, sous sa gt·iffe, le corps se t ord'J.·e ct pa·n tcler l'â· .m-e. 1La mal.aode ra.va.it le s•ol\llfflle ra'U.q'tt~. sif· f.ha!lltt. Parfois, quelques .paroles -h ach(>es v·cn.aient eX'l)h-er •aru, bord d re,s lè-vres: -Les cloC'hes! ... J.es clot'bcs! ... Non! ... .Je ne ven.1oc pas! Q'llraillJ(J. le OOllire fa isait trève, le vÏISa.ge liv:de l})t'enait l'im mobilité d'un masque de •Cad.a vre. Entne mes ·d'oigts, oepencla-nt, Je ·frêle poignret 'baltbadt Sün t"Ythime de vie ... Cette scène ~.troce dur.a it t r O[p. J 'éto:u,f· fais d!'ém-oti()lll .COi!JtleiiiDJe et l'homme de science ne IPI\llt retenir .]l•h omlllle t()lut court, le vieil h omme sensi.ble, d 'ex;prim er sa 'Pitiê. - P~uvre eiiifant! (ILs--je. Si lbas qlllJe j 'eusse rparrl>é la. mal-ade, .au son rdc ma voix, re!;ut comme u n, choc électriqu-e qui Ira d<re&sa, soudlaill, :!lagard-e, en ra ,-a.nt CLe ses ore illens . .Oih! ces YffiliX:! Je ne rJ.es oulbliect'ai jamais, ces y0ux r évulsés où d &.i·à. !ru nuit é-ternelle avait jeté sa ~re! Une seeoode, leUJrs globes te.rn.e,o;; 'V·adllè· r ent .au fond des orbites i{)leines d'oonbre et .puis J.es paupières retombèrent, JloUJl'des. . . . A.l ors, NL pamnre tête s'.a;battit con tre mon épaul e, et j'enten.d.is - tltl eompre nrcls


mots que je t e (Lis? t u oeo!ll1PrendiS Je\llr horreur? - j'ent~i.s murm u-rer là, •pr~s Ide mon orc Llrl•e, p rès d·e mon ·COOUil' haletant, j'entendis : - A'Cliieu . . . mon aim é ... .A.h ! ne IPrêten<l·s !Pas que je f.Uis le jouet cl' un-e murs ion! Ne tenrt:e pas de f,aire n attre e-n .mou esprit Je doute .a1pais<a.nt... Non, vois-tu, j'·ai J'·horrible ·c ertitudte die ne m 'être poi.nt t ro.mp·é, et les <Cinq s.yl1abes b!antent ma mé.moire, aussi nettes, aussi d istinct es n}}l'èS ru ne a~mêe êco.uilée que Je jour rdlu d r amc . . . E lles s·o nt l à, im1pito~a.bJ.es , entre ma ,femme ·et moi. elles pèRent Rm' noh'e ten· d\re~se. elles mêlent à n os baisel"S ·UJI1 gofit -doc la•1'D1es. et la petite morte jalouse velUe, ii :not·re foy er. ·comme :pour en, éca rter toute joie! .. ..

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0

1.\ul ,<ro:Ja.is sarvoir, mon a mi, \POU liQU'Oi q~1itté

j'm·als

Si

Ut

m a Bretagne .. .. Pierre 'l'HiLBAUT.

8avats, ô Pay 8an!

Si tu savais Joa; .-vœx p uissante ,Q ui chante D.atDJS les jpe'llipHeors où le vent T roublant S..'l!D'glote lle.s j-oms oo tempête 1Se f<t it joyelll.X lres jours de fêt e, C'.cst ù ogen,O'l.lX, ô rp·ruysan•, Qtu'il faud'raït écoUiter Je IV•e nlt, Oa.r cette v>O ix, c'est Di-eu l!u.i-mêalle Qui t'ailime, Et qui te rp.omsnLit nuit ct jorur D ·a mrour ! Si tu ·!!!>~v.mis oomQJrendt·e et vin·e Le li'Va~ Q•Uie t~ennent ()IUiVeJ.·t s01.1S tes ye'l.l iX ID es ·oieux! J ou~s die soloe11 ® de twn.ges, ~u ~ts ldf·êtoiloes Of\lj n uits (JJ'ara.gel>, 'C'est à 1genoux, ô IJ)aysan., Qu'i'l .fa,tltlit'a it Ure 13JUI ·fir.m1ament, v·r e où .Oi•eu s ans ,cesse Can· c'est 1e 1W . Te p~.<esse .D'a{lbr er oo OOU>rbant le f root !San n om! Si tlJI !!alva·is, lia nt t a g'8rbe .su~&be, •Lorsque tr.essallle de b<JID•henlll' Ton ocœur,

,sruisill' ae fri sson ·d!e .Ja terre, Oü jJa·dis .moissonna• ton père , ·C'est à .g~eooux, ô pa.ysailll, Q•u' il fa uc1t'ai t s a.J uer ton champ, CM' la ten'C .q'l.ue t a. ma in crenl'le, Fiévreuse, a·cst D ieru qllli t'offœ de sa m ain

'ron

pa~n!

vtmatre

Si tu saiVaiÏs I"JUUit•ha!l:is tie B-êlnie, Dieru touljow:s près de toi, viJvant, Ai m a!I1t, Em,pressé ver·s ta. v i·eille église Où le Golg>Otha s'éternise, C'est ·à gellloUX, ô paysan, Q ue tu g1•a vW,a is , en pleflllran-t, La tJa,ble où J•êsus, en pcrs.onnc, Se id!onne !. .. >â!h! viens ch&che.r 'Cl'aUI'I le sainlt lieu Ton Die.u !

(Q) ~{ ~1\l ~1 ~ DE LA

Soeiétè valai~at)Qe

xxx UN REDOUTA,BLJ<~ VENDR E DI Une c-hose terrible a. êcbap.pé aux fmetC'lll'S do'alun'aOJ.achs. Ils se .r êjouissaiC'Tl:t a.vec une cou.pruble l'ê· gèt'Cité ·du fait que l'>a11111~e 1910 n·aura:t qu ' ~m s·euil. vendl'elli 13. Ils n'av.aieurt IJ)Ias pris gœrd'e que ce venttt·etl.i-lrà tombait en mai. Or Ja <liate de « 'Vendrod•i 13 'II1ll i '' est •qrnra:d.l'lliP~e.ment f a ti!dli qUJe; eJl.e COJD!Pül'te, en effet. ce yeudre<li et ce 13 odJans un .mole oomme<D·ç:a•nt Q>lll' La. treizième illettre <le l'alphabet , et l'ensemble des 'lettres et ll109 cihif· ftoes qu i la coiD1)0Semrt: ·forment un total lM! tr.eize letr.es,! ·La quest ion .est ode sa.voil' si cellll fPO-rle n101llieur ou ib<l!IVhellŒ'. Des avis ~;ont pa~1:a~és. Il y a même 'CliCS gens .qui iPrêtendent que ce:La mf,a ra'UJC'Utn'e espèœ ù'imtportatncc. 'E't que le 13 m ai procih•a.iu, ser a> une •da.t e rh~1reuse ol)Qilll' les 'UIJlS, ma1he ut'C!UISC 'P01.1r les ll111l'<'~• comme t(Yils les m»tr~s jours od'e J'a,n n•ée.

*' Le m aitre. - J e coup.e uu, morceonu

de

.virwd'e eDJ deux, ,puis les m·o iti~s euC'or c eD ôeuoc. j'·obti-ens? L'élève. - Des q UJarts. rrl'sieu. - Bien. Pu1s e'Ilcore? - D e'S h·uitièmes. - T rès .bien, puis encore? - Des seizième's . - ,parlfait. P uis encore? L'til~ (ag'aCé). - •D u lllllühisl

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Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne lct publi.:Q;tion doit être ctdress é directement à son gérQ;nt, M. p. PIGNA T ' xer secrétaire ~:ta Département de l'Instruction publlque. li S ien.

11 faut qu'un enfant sache qu' déguisement de la vérité. on 1Ul• pardonnera plutôt vingt fautes qu' un Rollin.


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