.. . .
,.&.JO'
priere de
~
Q' ....... ..., ....... '-& ....
i{>gants citadins. L"horome -e n qu~stion a•vait ôté sa chaussure, d:e mi.D.oos bottin es g.mmies d•e .croclhets jaUlDes, m.a•i s ·S·! IJlS l~oots [)Our les .atta·cheT. Iles [liedls n u s .che1'Chaient rum :P eu de f.ra.tCihem~ ·dlans ~ 'be1'be T'oisi'llle. Voyamt passer Vinloent .elevant l'lili, ce vag-abond ôta sa casC]'ootte ~t dllt: - ExcULo;.ez, mo.nsle111r. êtes-vous dl\1 ;pro<!ha.in vi•lla.g.e. - Oui, r épondit Vinœnt. - •Comment se n-omrme ~e ~di e ? - Le syndic, c':est moi. - AJl! bi.e.n. Nvn:t •m ieux; .ie ·vons dhal mon a>ft'a.irc tou t dl(' st~ite. V'inC'ent s'a:nêta. consiil~rnnt 1es trn.its •hfivcs (]!tt .ma·~heUl'€'UX. ses yeu x <cern~~- sa lbrurt>e d't>~tofltante. - D'.o•ù êtes-vml•!!? lm~ demanda-t-il. - -E h! \l)avbleu! du village qi\J'{)[!} •a perçoit là-bas. Je m ' !llPIPelle Félix .Cériez. Est-ce .bi-en possible? et .oo ·cet Hat? - HéLa.s! oui. IM:a Ls j·e IDI'•ai ·C'UJ que diu
,.,
......
mammur dept11is que j'ai qlllitté le !PB\YS il y a bientôt .v ingt am.s. Pluis j'ai J8Jtt rapé wne terrüble .ma1wàie. .Det1Dlièr-ernen t j'a.i .fait ;plusil€lut·s semailles d!':hôpital; et quam1 on' m'a j·ugé en état de u:>a•rtiT, O'n ·m'.a; m ·is d1ams un wag.o n. Ne sa•Cihant où a ller, j.e reviens à .ma co:mmt~~ne. ·Mais j·e ill'en oa•i pas ,pou r loll~telll(ps: il'egardez. Ou.v.ra.nt sa ûhemise, Félix montra une jplaie vüve, qu.i Jui dévOTa it Je c ôté dro·lt, de l•'·a·isselle j:usq,u'à ~ a .c eintu re. - P3111ivne infortunê, ~ui d1t VilJ.Ioent, qu' a-s-tu (l<mc ·f ait ~our t 'être .attilt•é un mru pa-
~tmatre
r~il?
- AJh! ce nl'est {PaS facile à dire. Dans 'lt.ll'e -gt'afJlde v>i.lle, 0111 fait sou vent die mauvaises 1-eucon.tres. . . Sa•vez-vous ·OO q u'est deven111un œt1:ajn V.iilJcent X**" qo.1ti étruit de mon âge? - C'est moi, mon [pauvre F.élix, A ·IJOin."!, rne ts ta ohao.ts·sm-e; je retoull':llel.'ai ·a-vec toi an v·il lage, et je te J'er·a i soigner. - 1Commemt! -c'e-st toi quü es ile syudio! .-\lo1·s la ,fo()'ltum.e t'a souri; tu as îla~t des héritoa.ges? .car tu étatis •aussi [l.liiUIVre q~U.e mol .J orsq,ue nous sC>mm.es ![J'M'tis rttprès M'OiT rommmiiiiÎô :POUr la première fois. - .Te te •dh-ai !PlUs taro ce q ud m'es.t arri r(·. Ililll(porbant. {[)OUr qe mom.f(!'IIt, est de te trowrer un Jogemerut -et de te proC~U ·rer les ROins nécesslliires. Un mois ·[\(près, Fé~ix était JPOrtê au. cime· ti ère.
------
---+~-+~---------
"' La lo.gique 6llif.am,tilll'e: - Tu m'lllS bieD~ dlit, noest•cc pas, .m.a:rn.an , qui'H ne fla'lilt j a•malis Teurettt-e au leJlfdlennrum, <:e ·q'lt'-on Pe11it lfatre ~e j oo.ttr même ?
- Ouri, ma ~Mrie. - Eh bieDi, je ·vi·ens de fin•i!r :.e •gt·.aoo JPOt fdle IOOD'fitm>es que l"o:n un'•:Ji,~ait odO'IIlllé ,p our moo .goûter. * Ûlll ;prurle d:'ull1 'l'le!dlo'lltrubl'e :coofêl'ea:t.cler, •d:OI!llt ll!a [lrolixité distilLe l'€IIIIIIlUII. - J e !!ai rencontré lilier, il m-rur db.aJt tres ·v!te -eD Œ'I3>Safll:t 1es 1lllll1l'll!·. - Quoi d'étOOllU!a!Ilt? Les JDJW:'S OIIlt des oreilles.
*
Lil·ette écout e les cigafes qui, de teDJdlB en t emps, cessent d'e oba:nter. Ellie remarque ces sJences, et d"un air rêfl~Cih i , dit à sa tmère: - Je s·a is pourquoi elles s'an-êtent d e eh:rn<ter, les oiga~es. . . E lles tOOllrnent la !Pn'ge.
_.,. _ _ _
_No tç~
29 9 année
doe soa:11 peoohJa:nt à la: 1d:ébaucohe et ruussi à .cruuse de sO'Ill viLalln >earaJCtère, iL s'était mis li. tn•av~üller 1comme ou1vrier déomém,ageu:r; mais i'l rvisitJait sllD.'t011t :les .gargottJes, les mauvais lieux, et passlllit les rvuits so-u.vent on ne sruit où. Voilà œ que d 'a.uohiDs cam·aradles av.a .ient écrit à son sujet. Son !PÈ'1'e ne se >fMsait plus faire d'omelettes au <'rubalr<et, ni <lhez lui, ·et ne ·bru valt :pl'lls trois demi-<litres die •S'l.liÎte. n Hait mort dle,PiliÎS loogtellJŒ)s, dies suites de son ·intem!Pêt•ruUJœ . .Sa ma,ison .fut vend'OO iP<J'Ur payer Jes dettes que sa gom~man d~se et s<ID ivrog~ne r ie arrnJent 1aissé s'>aocnml\lller. Un jour <V été, peiJJCliant les foins, ViliJOOtlt :se rendJait, 1·ru follllrche à l' é:PaUJLe. dans un !pr é qu'i•l ·a .vait <f·a~wh(l le •matin à Ja rosée. •C'étaJt dlans l'a[)rês..midi. Il fadsait 1.llllle cllaJeu r cootrme on en a ;parfois ea:1: jl\11!l!, .qllJ!lDd il ·a J)lu :p6U.Ù!IJ!lJt vingt-.(})na tre !he m'eS ot q,ue l-e soleil se montœ ensuit'<! IJl·lus ·brillant, [>lu s andemt qltlle jamai•s. Vincent remerdait Dh)'n· e'lll ht.i,même lPOllll' toRts 'les •bi.erus •q'tr'il .a vait J'('gus 1de lui. Une •bon ne et -ai ma,l:Jil·c .f-emme, (loe,u x en.fa!llts bi<"n ,portant-s, .g:.vrçon et fi ll e, et d1t ·pa.l:n en n.bond8lllce. A la <n'<>isée du u:>remier {'hemiiu d·e traverse, il vit là nn bomrme assis sur une ,g .rosse <Pierre, leqllliel ·!llVIait fair ou bien mailiad<e, ou bie!IlJ .~atig.UJé. Oet étrrunger. d' 111n bou ftge, mais [IU'esque c:harurve, étadt vêtu de rvieilles ,d!éf))()(]tlleS, IPOrt{ioes !l'lttreofois ,pail' <Vé-
~ ........ ~- ....
l,accepter à la première
(Q) ~{ ~l~l ~J ~ DE LA
Soeiêtè valai~al)tJe
d ·édueation
(;'-/"
c
Moniteur du Musée industriel et pédagogique L'Ecot~ primaire donne de 12 à 14 livraisons de 8-16 ~s~. ch~~U_J!e,· non compris la couverture et autant de supplémentsde= 8_:_16- pagès!îen-dant - l'année ordiÎÎà.i.re (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). . Chaque. mois il est en outre apporté un supplémeul illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
Suisse fr. 2.50 .ll Par an
Union postale fr. 3
Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne la publicl.ltion doit être adress~ directement à son géra;nt, M . P. PI~NAT, xer secrétaire aa Dépa;rtcment de l'Instruction publique, à Sion.