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les unes et les autres avaient pris le goût du moisi; 7. Dans les feuilles sèches, les pommes étaient assez bien conservées, quo•que flétries; les poires étaient très tachées et très flétries; 8. Les fruits qui avaient été abandonnés sur les tablettes d'un fruitier. étaient assez bien conservés, mais placés dans une chambre ·chauffée, c'est le lot qui a le plus souffert de la flétrissure. 9. Les lots enfouis dans le sable étaient moins avancés en maturité que tous les autres lots; c'est la meilleure méthode lo·rsqu'on veuil: :conserver des fruits pendant très longtemps; avant de les enfouir dans le sable, il est préférable, recommande Ommis, qui rend compte de ces expériences, de les envelopper dans un papier de soie.
Variétés LES RECRUES ANGLAISES Un journal de Londres, le ,Spectator" pt~ Hie les résultats d'une enquête sur l'instruch .1 des jeunes soldats anglais. On a posé à trente·cinq fantassins, ayant passé par les écoles, une quinzaine de questi ns. La première était celle-ci: « Qu'est-ce qu'Alfred-le-Grand? » Trois seulement ont bien répondu; dix-huit avaient des notions vagues, ~ouze ne savaient rien; les deux autres ont <lit, l'un qu'Alfred-le-Grand était renommé pour ses «cakes», l'autre qu'il avait gagné la bataille de Trafalgar. - Qu'est-ce que Nelson? Quinze soldats l'ignorent conlr plètement; - Wellington? Quatorze ne s'en doutent pas; une recrue le prend pour un lord-maire. une autre le confond avec Was.. hington. - Shakespeare? La moitié de l'escouade le connaît plus ou moins, citant même de ses pièces; un jeune soldat le désigne comme un «prophète » (pour «poète », probablement), un autre comme un brigand célèbre par plusieurs crimes. - Qu'est-ce que les Etats-Unis? Quinze n'en savent rien ou croient que c'est une colonie anglaise. - La révolte des Indes? Six bonnes réponses, cinq
médiocres, le reste nul; quelqu'un écrit: lèvement des flots de la· mer. » que Napoléon? Un garçon qui a dix d'école, répond: «Il a aidé nos troupes l. gne.r la bataille de Waterloo. , - Seize dats sur trente-cinq nomment le premier nistre: dix-neuf ignorent ce que c'est france; huit ne peuvent désigner les du drapeau; deux n'ont jamais entendu 1er de Londres; mais tous ont une idée te de l'aéroplane . . - Qu.'est-ce que Quinze le savent bien, cinq quatorze pas du tout; le dernier, dit que c'est un music-hall. - En elut le ,Spectator", l'érudition de no·s . n'est guère supérieure à celle des françaises; mais cela ne les empêche · faire de bons soldats.
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LA CRAYON ELECTRIQUE Après le porte-plume réservoir, voici fort, le crayon électrique. Avec c.e paraît-il, chacun peut écrire même salle sans aucun éclairage. La nouvelle tion consisk en un crayon affectant la d'un cigare, près de la pointe d~quel se. ve une minuscule ampoule électnque qu1 !ume dès qu'on presse sur un bouton. La batterie alimentant ce • foyer • que est à l'intérieur du crayon. ~ qui, dit-on, a obtenu un grand succe3 apparition, se vend en nickel et en
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VIEUX DICTONS Nul bien sans haine. Qui trop tire, casse. Mieux vaut plier que rompre. Rosée de mai vaut chariot de roi. Il faut faire bonne figure à mauvais Ce que l'on achète coûte trop cher, n'en a pas besoin. . On danse toujours assez b1en quand la fortune qui joue du violon. A tout moulin il faut de l'eau.
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• A l'école. - Pourquoi as-tu été absent? - Maman s'est cassé un bras. - Mais tu as été deux jours sans - Elle se l'est cassé à deux endroits.
DE LA
Soeiétè valai~ at) Qe d ·édu(!ation Moniteur du Musée industriel et pédagogique L'Ecole primaire donne de 10 à 12 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). . Chaque mois il est en ·outre: apporté un supplément Illustré de 8 pages intitulé: Le Foyer et les Champs.
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