L'Ecole primaire, No 2-3 Février-Mars 1925

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8AN~UE eANTONALE DU BALAIS SION Agences à Brigue, Viège, S~erre, Martigny, St-Maurice, Monthey Comptoirs à Champéry et Salvan REPRESENTANTS à Ritzingen, Lax, Mœrel, Wyler tLœtschen}, Loèche Nendaz) Chamoson, Bagnes, Orsières

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L'Ecole primaire donne une douzaine de livraisouo de 16 pages, la. couverture y c(Jmvn~e, et aut.ant rte J•lppléments de 8-16 pages pendant l'a.unée onlinai r~ (soit du ter J anvier au 31 Décembre).

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Nécrologie

sommaire de la feuille principale {Cette partie comp~ 20 pages) ,. , A ta base de l'éducation. - . De lldeal chez la femme. PAIRTIE PRATIQUE: Langue françai•se; Enseignement du dessin; Leçon de choses; Corqptarbiliti.

sommaire du Supplément N· 2 Au p~ys d'Apeuprès. - Les lis rouges. - Le crieur d_~s âmes du purgatoire. - Honorons le trava1 · - Souvenirs romains. - Bo,!me tenue ùu ménage . - La femme du cultivateur· - :Le juif-Errant au col de St-Théodule- - E~­ cation (Comment rendre les enfa~ts obéiS· san.ts). - La Télégraphie sans hl. - !--.a ltme et l'agriculture . - Cau~es de la. fe:rhltté des arbres et de la beauti des frulls. Préceptes d'hygiène corporeHe. - Aux cu·ltivateurs . _[.es mauvaises lectures. -Pour présrerver les murs de l'b.urnid~té. - Contre le troid de pieds. Le prône d'un vieux curé· -

1En février dlemirer, la mort a en-levé d~ux maîtœs d~éoo1le des plus méritants : ~MIM. Aljph. Rappraz, inst. à Col,longes et Pbacilde 'P~v~loud, inst. à Conthey. Tous dieux étatent très b1en notés. Nous les reoommand'ons aux prières et au ·bon ~uv-enir de tous ceux qui 1es ont coJllliUS. R. 1. P. --o--

Société des Institutrices du Valais romand !Nol!re Société all!I'a son asset®l~ générale à Sion le 16 avril! procb.am (1er Jeudi après Pâqrues) avec l'ordtlle du jour suiVJant: 18 h. I/z Réunioo à l'~lle no'l'11D.aole

des I.nstitutr1ces. 9 h. Office divin puis ouverture de la séance par l'exécution du -chant : Le Vatal.s. 2. Conférence ,par M. J'labbé H. Rey, ancien curé de Sion. 3. Discussion sll!f .la nouvelle ca~ se tdie retraite. 4. Lecture des -comptes. Remerciements~ 5. Nomination du comité. ·M. IP. rPignat, dlirecterurr de l'Eco_lt Dtn.er PrDm.aire, remoiJgne ici sa rr:e~onna1s· -6. 'P;mpositions individuelles. sance é11l1Ue et profonde aux tr~ nom7. Pll'omenatde et goûter à Val~e. breux memlbres diu OOJ.'IPS enseigna~t U Comité. qui ont ib.ien vouJlu lui adresser S<Ht oralement, .soit :Par lettres o~ -cart~, leurs s)'IIIllPath1ques condo·leances a L'Ecole Primaire l'occasion dre la mort, surv~e l~ 15 n'a .pu paraître à nott:'e v~f regret en ·èéoemlbre dlernier, die sa b1.~~-a~~ ié\11r~er à -cause die 'la grande surcharsœur Mélanie. Dans l'imJpo~ibmte ou ge d''ouv1iage pour _ laquelle, ~es ateiJ s'est trouvé de rêponldlre dJre~tement liers où eili.Le s'imjpnme ont ête excep· à <:harcun d''reux .pour bes !em~cter ·d'a· homeNement mis à conttribu~~on le voirr pris parl à son ·deUil qm le p1on- mois .demier. A ~art, en etmet, ~ l~pres­ ge dans l'isolement •le plus douloUE€'ux, sion d'un nou~eau journall ~alfl~I qu: ils vouJdlr,ont tien croire à toute sa gra: de son lancement, ils ont du farre fa titude et considérer coiiUDe un accuse oe à die nornlbreux et urgents trava~~ de reception ,de [eu.r env:oi La ~és;ente imposés par les élections d~ 1er mar~ communication. P. P. .Pareiil retard ne se produtra plus

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~'av:eni:r.

Il aur.a toutetfois cette année une inldésiralble réperreussiron dans .te fait qrure ]'a ,futu'J'Ie ~ivraison n'e sera ·JaJllcée qu'en a·v:rill, Ia, préSente devant co.m)pter pour février et mars. Des sup· p1éments spéciaux, qui ·paraîtront ultérieurement, n'em!])ê'oheront d'aiiJleurs pas de fournir la même quantité de pages qœ dians les années antérieures.

(Aux motilfs de retard ci-dessus invoqués ·<mportunémJent, !~Imprimerie se permet idl' ajouter de son côté que l'inremup.tion d'tl cour.ant électrique, ainsi q·ue -le manque de voltage survenus à plusieurs r.epa-ises pu suite du manque d~eau œt hiver, de même qu'un dérangement dans 'une de Leurs madhitnes. qui est maintenant .corrigé) ont été !pour 1beélluoou:p ra cause de ce retard pa.r suite de leurr ar;rivee simultanée. Sans compter .que la .g.rippe avait aussi rélctuit mom:entanêment le 'personnel. Une vérita!ble -coa-lition d'ohstades ,quoi) !Il est dJu reste à noter qu'une œrtaine compensation se trouV'e défà réa1Isée par le nomlb:fle p:lus oonsiJ~ab1e qu'auparavant d:e pages en -petit caractèr~ qui augm-enrtent -notablement la matière du j.ouma1l, comme il est aisé die s'en 11endre coonlpte par C<>llliParaison avec les 1ivraisons antérieures.

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Education pbyslque et nationale 'Les mmnbres diu Corps enseignant qui dlésireraient suivre Je (lours de mo· niteut1S organisé par aol[Association valaisanne .pour le déve~ent de la cultur-e ,phys i·que et de l'.êdu.cation nationa:le, ·qui .aru.r.a lieu, les 3, '4 et 5 avril à Sion, sont inlformés que le Dép. de l'Instr. P.ufbl. leur accorde à oette occasionr congé. -o-

Manuel d'Instruction civique 1La petite brochure actuellement en usage éla.nt épuisée, le OéiP- de l'Inst. ,puibl. a chargé M. le proŒesseur Mangisch, inspecteur sco'l.a.ire, à Sion, d'a~ter â nos besoins et à nos institutions le manuêd Duchosal. de Genève. L'élalborafion du nouvel ouvrage est en bonne voie d'avancement si bien que, sa ns obstacle imprévu, il pou.r.ra être utilisé pO'Ur ,Je prochain cou.rSI scolaire. L'a uteur de l'édition valaisanne a cru bon de rema · nier et de modifier assez :profondément le !P~an du Manuel Duchosai. Il suit rigoureusement la 'seule méthode utionnelle, en la matière, qui procède du connu à l'inconnu, du proche à l'éloigné. C'est ainsi que par· tant de la l111mihle, œmute et fondement de \.a société, i.t aboutit â la Société des Na· tions en pa&sant 1par la Commune, le Oi!r tric!, le Canton et la CoiDêdératiou. Nin de rendre plus vivante et concrète une ma· fière a!bstraite en soi, l'ouvrage sera enrichi de belles illustrations et d'un certain nom· bre d·e dectures, empr.untées, pour la plupart, à nos meilleurs écrivains nationaux et politiques, tels que Numa Oroz, ·Eugène Rambert, félix BonjO'Ur, etc.

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Protection des jeunes cultures =

!Mars r-amène le travail cLe la campagne et ff'es soucis dru cu1tivateur. Dès maintenant il ,fait des pronostics sur sur Œles chances d'une .année fructueuse. Il redoute Les -ca1pri!ces du printemps, les opluies prolQ'llgées, iles ge'lées tardives surtoot. Souci bien &mprebensi'bile: j,} y .va du sort 1des semences qu'il confiera à }a terre. !Bien pdlus légitime est •l'a p~etrpa­ tion pour les dlélicates existences enfantines qui 1poussent ldan.s [e jardin '01tOs du royer domestique, dans Je chatnp .plus largemènt ourvert die ~'é-


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IV

coie et dan:s Les espaces 1ilbres ·de la vie publique. Là aussi des mf11uenoes nuisibles menacent l'épanouissement, la vigueur Ide la vie. Nos habitudes incontrôlées dans l'usage des boissons allicooHques attei.g nent de bonne heure ·oes existences à peine écloses... La viei}lle histoire .de l'akoolisme! iSi vieilJe, en effet, que ;1e triste héritage de plusieurs glénératiûns pèse sur ceux qui montent dans la vie. Et pourtant c'est avoec une énengie toujours jeune que l'a•Iooolisme s'attaque à chaque nouve!Q.e ·génération. El est toujours là, le vieil ennemi de la vie pleine ·et heureuse, totUjours sur la brèche! F aut-i'l flenonœr à le combattre? Devons-nous même nous résigner sim·pllernent à 1e tenir en échec? Funeste compromis. 1Pendant •q ue nous tergiV'ersons, H mine la santé de nos enlfants. C'est à l'alcool qu'il faut attriibuer 'beaucoup de mala•di.es dont les parents ignorent tes ca uses; il rend les jeunes corps souffreteux, maladifs, infirmes, nerveux. Loin de nourrir et 1cLe fortifier, il d&ihte, s'attaque aux organes vitaux et prédispose à beaucoup ·de maladies. L'alcoolisme est, av.ec l'intonduite, la source la plus tristement féconde de la d:êgénérescence, source qu'il faut tarir SOtUS peine de voir Je mal se perpétuer. Ou faut-H transiger av.ec un ennemi qui vous trahira au premier moment d'oulbli? Aucun médecin ne soutiendra plus la thèse des boissons fermentées comme hygiéniq.ues pour ~es jeunes. Il jetterait le ,défi aux nombreuses .autorités médlicaies qui souscrivent à la dédlaration du Prof. Laborde: « Les boissons .fermentées devrûnt

être absolument intero:i.t·es aux enfants et aux adolescents.,. !Ennemi •die la ro'bustesse corporelle, l'alcool s'atta•que .p.Lus brutalement encore au fonctionnement plus délicat des ifa.cuHés int.elllectuerteS et morales. Il est sur:tout le ,poison du système nerveux. Sous son influence les instincts lbas et pervers s'éveillent ·et se révoltent ,prématurément. j'en ai}J!(>dLl·e au témoignag-e d'''éduca.teurs expérimentés non prévenus. La suprême ambition des ~arents est de rerudire leurs en'fants bons et heureux. Pour ne pas échouer dans leur œuvre, q.u'ils méld!itent la courte histoir·e de tant d'hommes entr·e 20 et 45 ans: Un gai compagnon d'abord, puis un amateur trop !fervent :diu verre de l'amitié, des ellljprunts à l'insu des pa· rents, un halbitué du cabaret, un ouvrier négligent et ouiblieux, une diminution progressiv.e de ta client~e. l'oubl-i coupalble de la famille, quelquefois la ruine matérielle, la honte, J>eut-être même la mort prérn'aturée... 1Des filtms illustrent la misèr-e alcoolique. Que signifie l'image même vivante en face des pl·e urs .d 'une épouse déçue, de la muette dénonciation d'enfants talfés, du chagrin paternel et maternel à la vu~ d'un fil.s dévoyé! L'inexpérience juvénile ignore la gravité des dangers alcooliques, et les adultes ont rarement le courage de les regarder en faœ. fD&nasquez hardiment œ ,sinistre pe11Sûnnag;e •que vous avez l'impr.udence de traiter a.v:ec tant de ménagements. Vous v•er!'ez enlfin qu'il empoisonne 1Œ·e .g erme de la V'ie, travaÎ!He à la déchéanœ de la race, affaiblit les org•an.i.smes, traîne 'à sa suite la ma· lad'ie et la mort, !Produit l'infériorité intet.lectueUe et mo.flale, gaspille et a·

vilit 1es énergies et ravale toutes les adivités humaines. Le jeune homme en·gagé sur 1~ che· min de la vie av-ec l'alcool pour com-p~.g.non peut sJattendre aux surprises l..:s plus lugubres. .Des parents peuvent-ils, de gaieté de cœur, rutifliger leurs enfants de ce redoutaJble patrimoine? L'a·bstinenœ est par contr·e un prin· cipe d'éconûmie vitale, de conservation de }.a r:aœ, :die santé inte'Uectuelfle et morale, la sauvegarde de notre bon· hfur temporel ·et éternel. O'Conuell considërait q.u•après la religion, J'abstinence a été Le ;plus granicll biènfait de sa vie. Quel'le sera, père et mè11e, votre attitude en face de ces vérités, de cette question vitale? !Si vous avez été convaincus par les innombrables ruines qui jonchent le chemin de l'alcoolisme, les multÏiples ;déchéances des soi-disants modérés et surtout par l'inten:liction prononcée par tant de spécialistes sur. la consOOlmation de boissons fe:rtnentées par les jeunes, votr·e devoir est nettemènt tra-

«nans le doute abstiens-tûi! ,. Y a-t-il pl'ace pour une troisième attitwdJe? Est-il possible que le spectade journa:lier des misères akooU.que.s ne VI()US ait rien appris ou que, dans wn optimisme dangereux, vous pensiez •q ue votre enfant y échappera? IC?est là une 1su;pposition que je me dispense de discuter. •Et quand pl'léserverons-nous ces jeu· nes cultures humaines :die )a contamination altoollique? A toutes Les phases de son déve\loppement: Ava nt de confier le germe de "V i·e à Ia terre vi Vlan te, pendant que la sève mOIIlte dlans l'êtr.e en formation, durant les tendr:r:es années de }'enfance et aussi à l'âge criti.que dlé l'adol-escence où se conquiert la virilité, une virilité sans ni-cotine et sans alco()l. - Mais vous allt:ez .contre les idées reçues! - Je le sais; contre celles .que vous av·ez r.eçues et .que j'ai reçues moi-même. - Soyez au moins plus cirœnspect et ne presentez pa.s la vérité toute crue! - Vous n'auriez que faire de ces cé. demL-vérités qui ne sera.ient que .des tMais d'autr,es hésiteront peut-être mensonges 1diéguisés. C'est d'ailleUfiS Ils savent sans doute que le nom de avec ·bien ·des ména.gements que j'ai boissons hygiétüques donné aux pro- soulevé le voile des lugubres réalités duits de la ifeli111entation est une ét:- ako()II'iques. quette usur.pée. Pourtant ils ,craignent - Vous exigez troip à la fois! de reconnaître le bien fondé des mé- Je n'exige aibsoh.t'ID.ent rien. Je faits attribués .à l'a1coolisme infantile, n 'ai fait que v:ous montrer la vérité. ~arce que les preuves ne leur sautent C'est l'intérêt de vos enfants qui exipas aux yeux. .ge... 1Dans 1œ -cas encore, la c0111duite est - Eh bien quoi? clairement dictée. Les intér:êts enD"agés Que vous 'l'es édwqui·ez dans sont si graves, les risques de J.:t con- l'a'bstinenœ tota,l e de toute boisson fersommation a~coolique même mod!érée mentée et à pllus i'orte raison de toute sont si grands et les chances heureu- boiss0111 distnlée. O. reuses de 'l'abstinenoe si· encouragean··-----~--tes qu'id! faut agir d~a~près le dictûn:

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Les Sports et:Je Dimanche iDu liait que le tlour du Seigneur de· vient ide plus en 1p~us, dans nos vil!les et dans nos camtpagn1es, le joua ·du s~ la sanctification diu: dffimanch!C ·~~··· ' ~~ est, dit-oo, gravement menaoœ. uo:t prêtres, des évêques poussent 'le cri <i"al,arme. L'ofîitœ Ji.turgiq.ue des vêpres n'~t 'P'lus guère suivi, sau~ clJans œrtams coins pr·~vnllégiés, que Jt?ar les enlfants deJS catéchismes et ~quelques 1persoooes âgées. Les v;oix des doches qui y ajppellent les fidèles sono!: .couvertes ~par lees dameurs odes $1Jorlifs iqui, sur leurs terrains de 1eux, awlaudiSisent Œ:es heureux coups de leurs .champions, et les jeunes gens ne tes entendent plus, écrit ie P. Vuill'lermet. Sans dowte J'assistance aux vêtpres n'est pas obligatorure. Ce .qui est obl~­ gatoire, c'est la saruatifï.ca.tion . du dlmanche, et oe qui est essentte1 1pour obéir •au tpréœtp~e du 100caŒiogue inter· prété par l~Egiliise, c":est :t"assistance à 1a messe. !Mais l'assista111œ à la mes-se ne sulffit pa.s pour satisfaire au oommandement qui nous demande de sanctifier le jour dtu Seigneur. ISi pour satiSfaire ·à des olbligations de justice vis-à-vis d'un de nos semblables, nous étions tenus de llui dooner un•e journée de travail i!)ar semaine, pourrions-nous dire que nlous avOJliS fait .ce qu.e ~otts deVli.'Ons en trava.illant 'POur lui-meme d'une façoo intensive, une demi-heure ou une heure? Ce ·qui· seraÎII: ooe injustilœ à l'ég-ard d'un homme ne 1e serait il pas à l'êgatidi de 'Dieu?. \Si le S/POrt éloigne des vêpres, l~i~· SM-if toujours à ses fidèles ne lOIISir d'assister à 'la messe? •Depuis quelque temps, on prend 1'habitude de ioper rpendant la matinée, :à l'heoce meme .4e la •gr.and'messe, <:e1le Qù, à cause

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!:Dans ltétari: ·a.ctuel de nos ~UTS, nous ne pouv.ons pas demander a no_s . es gens iSurtout à .ceux de iJlOS Cl· ind~tri~lll:es, cre ne pas 'faire de rt le dimanche. C'est d:ur seu,l spo rté 1 se ~ -our ou jour de Hbe · ' ~ u. 1 · il peuvent se ref~I~e un ~11: a,pres ~ . s de vie débilitante, ou Ils peuSIX r~~rer pleinement .après SÎX ~e::Cs de reSJ)ira.tion mesurée. . 10 Les .cathooiques, s'ils ryeulent vrailt énergiquement arnver au repos ~;:plet diu dimaiilch~ et à sa _sanct~i.cation d<>ivoot .travailleur à faire strJ.ctement observer 1a loi sur le repos dominical, en s'opposant à toutes les dérogations qui ne sont jpas d'une abS<>lue nécessité. ·Il faut rap,ptier avec ill1sistance à la jeumsse l'obligati~. d'assister. à la messe .et lui en explltq·uer les .tres glfél· ves raisons, et 1pour •que Ile sport ne soit pas un prétexte de s'en ~ser, il faut amener nos felliiles gen·s à ne jamais li'atre de ~or.t la matm.ée du dimanche et comba.ttre la mante des déplacements lointains .trop fréq~ents, même parnii nos sportifs ·cat~ohques. Puis il faut -leur ll'~ler aussi, ·Ce que peut-être tous nous :~von:s trop o.ulX!ié, Je devoir cre la sanctification du dnnan· che, et pour qu'ils 111'aien~ ,pas ~'objec· tions à qprposer, leur rendre facile 1 assistance à un .exercice relig1ieux :dans la soirée. /Pourquoi, si l'heure aduelle des vêrpres n'est plus en harmorüe av.ec nos halbitudes ne pas la dêpla.cer? L'heu~ ~ !l}lo re des vêPres n'est pas d'institution Que faire .poUJr réagir ·oontre cet divine. ,Et !Si 0'11 veut rester fi. tari: de ·choses si /Pfléijwdicialble aux aèle :à une Nénér~le tradition, qu' mes? •Delmander0111s--nous à n·os .cath. 00 garde Œes vêpres de t;rois heur~s. Liq'lles die n:e rpas faire de Slpe>rt le dl mais qu'on essaye d'organiSer à la fm manoche? Ou bien essayerons-nous de la soiflée ·un office religieux court cOiD:cilier et •la pra.tique des $Oris auquel pouiYa~ent assister aisément et la sa111rctification dl\1! dima!l1che? les familles qui terminent leur prome·

des annonces, odes recomimanda·tio âu ~prône, on vit davantage de la ~ de Qa paroisse. •Beaucoup ~ SpOrtif. assistent soit à la m'eSSe mattnaJle, s à une messe tardive. \Mais souven aussi sous prétexte de déplacement d'·enh-aînement, ne se dispense-t-on P '1 d1e ce minimum essentiel? C'est 1a que tian <jUe je me .pose quand j-e_ VOis ~ . jeunes gens, mUiilis de la valise sa>e fique, se dirig·er .vers _les gares a ·premières heures du dimanche. Les sportifs n'assistent !plus aux .pres, même 'Les jou.rs de très grand fêtes· i,l'S manquent souvent ta messe c'est 'lliil fait maŒh;eureusement tr01p vidwt pour qu'on 'J)'Uisse le nier. ·~ peut-on dire que c'est le sport qut ' est 1'uni.que cause? . Tous ·les cat1wliques pra-tiquants q· ne !fréquentent pas les terrains de :foot ball, 1es ~Stades, les vëlodiromes, ~ssi tent-ils à la grand"messe et aux vep~. tous 1es dimaruches? Tous les ca.tholt ques, même .pa~mi œux q~e nou:s c~ sidéron~ ·comme de boos fidèles, ass tent-iiJs r'égtulièrement au moins. à un messe ce j;our-là? 'No.n, une 1'?1 JPOU rait interdire les S'Ports le dim?ll1ch que nous n~attrions lpas: pour autan rempli nos ég-lises. ·A la c!lrnpagne, ~ caharet lui fait une ~ernble concur reoce, et cela deP'uis ·longtOOljps; <fan nos villes, le iP1aisir sous toutes s .formes est son plus l"edoutable 611ii1 mi. Et ici et là, la ·grande c~u:e, 1. piuP ,profonde, c'est Œ'a'bsence d espr chrétien. 4

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nade et les sportifs qui revîoonent d'un match. 1De pius, il faut agir sur Ues sociétés sportives qui ,~endent de nous, et insensiblement, (par elles, sur les autres, pour que sociétés et fédérations diminuent le norn.JbTe des engagements de façoiil à œ qu'elllf;s rêser:vent à Œeurs membres un peu de liberté pour _assister aux offices ·plus solennels de$ jours de rfête, aux predications extraordinaires, aux grandes assises des Congrès catlholiques. ,f ,t quand nos sociétés se diéplatent le dlimanJche, ,pourqiUoi ce qu'elUes ne iPeuvent pas faire dans leUTs propres .pélll'oisses .ne '1e feratent· elnes pas dall1S 11'église de 1·a lo,calire où elles se trouvent? 'En même temps qu'el1es retireraient un grand 'PfOfit pour eHes-mêmes de .cet acte religieux, elles dlonneraiœt un très saiutaire exemple. 1En voya111t en.trer à l'éo-liÏse et s'y tenir ,pieusement de g~ran<ls j't"unes gerus, solides, bien bâtis, les bons en ressentent une ~gitime f.ierté, les timides y trouvent un enoourage· ment les hostiles eux-mêmes sont amenés à penser que 1a :foi ne s'en va pas aussi. r.a,pidement qu'on veut bien le diirre, et: que !peut-être un jour cette bel'le jeunesse bien musclée, ~d u ~te. par des .pr:êtres décidés, pourrait bien Œeur donner du. f~l à :retordŒ'1e ... ---------•IH··~------

• Un instÙLbteu.r a ckux iabatières: une ronde qui lui sert pendant la semaine et une carrée qu'il prend sewlement le dimanche. IDevant ses élèves, .iJ compa:re la 1erre l sa talbatière afin ode leur donner une idée de la rotondité de notre planèie. Hui t jours après, passe l'inspecteur: - Quelle est Ia forme de la terre? deélève. mande-t-i:J à - La terre est ronde dans la semaine et carrée Je dirmaoohe.

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