No 11 l'Ecole primaire, 15 Mai 1894

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districts · et que j'ai rassemblées dans ce modeste travail pour les soumettre à votre appréciation. Une plume mieux exercée que la mienne aurait trouvé là ~atière à_ un beau sujet. Je m'estimerais heureux cependant Sl, en attirant votre attention sur l'état déplorable de bon nombre de nos maisons d'école, j'avais pu servir la grande cause de l'éducation et de l'instruction; je m'estimerais sur. tout heureux si, en travaillant pour cette jeunesse valaisanne que nous aimons tous parce qu'elle est notre espoir de de~ main, je pouvais rendre quelque service au pays et me dire : Tu as travaillé pour Dieu et la Patrie. (Pro Deo et Patria.) CONCLUSIONS 1o La tenue du maître sera correcte et d'une propreté irréprochable ; 2o Il évitera tout ce qui peut provoquer le ridicule ou compromettre sa considération ; go Ses actions et ses paroles seront toujours dirigées par a prudence; 4o _Il ne perdra jamais de vue que son exemple influe ;onsidérablement sur l'esprit des enfants et contribue à le aire aimer et respecter; 5o Les enfants arriveront à l'école dans un état de propreté atisfaisant ; · 5o Pendant la classe, ils conserveront une posture conveable; 6o Ils seront toujours honnêtes et polis envers tout le lOnde.

Victorien DARBEL.LAY Instituteur.

SION, 15 Mai

1893-94

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Conseils à un jeune Instituteur

Pour lui indiquer ce qu'il doit faire pour que les diverses relations soient aussi bonnes que possible. MON CHER AMI ET BIEN-AIMÉ ELÈVE,

Hier encore, vous étiez élève; aujourd'hui vous êtes maître; vous étiez presque enfant vivant dans un milieu où chacun de vos actes était réglé, où pour ce qui est de votre conduite, on pensait pour ainsi dire pour vous, désormais vous serez homme, vivant de la vie générale, librede vos actions, mais en même temps responsable d'elles. De votre conduite dépendra le bonheur de votre vie. Votre position d'homme et de fonctionnaire double pour vous les difficultés de l'existence, et ce n'est que par la plus sévère vigilance que vous pourrez éviter les erreurs qui seraient pour vous une source continuelle de souffrances. Le monde où vous allez vivre attend beaucoup de vous; il vous confie ses intérêts les plus chers, et il ne se contentera pas de Ja perfection relative qu'il exige de vos. concitoyens. Il attend de l'instituteur plus et mieux que. de tous les autres, il a pris d'ailleurs ses mesures; il nous entoure d'une surveillance constante, et ceux qui ont la charge de veiller sur nous, de nous guider et de nous juger sont bien nombreux. Il nou s a créé une multitude de rapports et relations auxquelles nous ne pouvons nous soustraire. Légalement et de fait, nous sommes soumis à certaines autorités, nous dépendons du grand public, et chaque famille en particulier a sur notre façon d'agir un droit légitime d'examen. Au premier abord, il peut nous paraître injuste que la société se montre si exigeante pour nous ; mais, quand


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nous ré~écbisso~s. que c'est surtout par nous que se forme sa conscience generale, nous reconnaissons toute la lé"itimité de ses appréhensions et le droit qu'elle a de ;ous demander de la servir au mieux de ses intérêts. Discuter le droit de la. société n'est donc pas ce qui importe, c'est de .le reco?naltre et d'y satisfaire. Nous n'avons pas à nous plai.ndr~ d ~n~ tâche que nous avons librement acceptée, apres 1avOir mstamment sollicitée. En Ja réclamant nous avons . affirmé n?tre ~apac.ité à la remplir et notre' bonne v~lonte de le fai~~· C est a nous de prouver qu'on a bien fa1t de n?u~ cholSlr en nous montrant dignes d'une aussi haute misswn. Ceci dit, mon cher ami, voyons ensemble ~omme~t il conv~ent qu'tm instituteur agisse pour satisfaire a l~ fo1s l~ pu.bhc au milieu duquel il vit et chacune des familles qm lm confient des enfants. 1 . C'es~ avant tout, à l'instituteur, considéré comme fonctwnnai~e, que la société a des comptes à demander. C'est .elle q.m le délègue, qui lui donne l'autorité qu'il possède -et qm, ~n ret?ur d.es fonctions qu'elle lui confère, lui trace les devotrs qu Il a a remplir. C'est elle encore qui au nom de tous et avec l'argent de tous assure son exi;tence et la lui rend, sinon brillante, du ~oins certaine. Elle a dès l~rs le. d.roit d'exiger. qu'il .soit u~ mandataire fidèle, gard.ten .vigilant des dro1ts quelle lm confie, exécuteur con~­ c1enc1eux de ses volontés. Il est relativement faCile à tout homme d'être un bon f~nctio.nnai~e, s'il le veut. La charge qui lui est imposée o est Jamais au-.dessus de ses forces, pour peu qu'il soit ~a~able et lab?neux.' Ce n'est pas, en général, du tra~all des fonct10nna1res que J'on se plaint· ni de leur lrobité professionnelle, ~a~ tout, re?onnue ; 'et pourtant, Jour peu que vous prehez l orellle aux bruits du de~~rs, vous serez assourdi du nombre des réclamations qui · elevent contre eux. Beaucoup vous paraissent injustes 1t le sont peut-être; d'autres vous semblent fondées et le ont en effet. La cause unique de tous ces malentendus

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entre les membres du corps social et leurs man~ataires. n'est autre qu'un sentiment erroné que ces dermers ~llt du rôle qu'ils ont à jouer ; une ignorance souvent complete du principe qui doit les guider. Trop sou rent, en effet, le fonctionnaire, même le plus juste, ignol'e o~ ne son~e pas que le public n'est pas là pour lui, mats ~ue, bten au contraire, c'est lui qui est là pour le pubhc. Beaucoup d'instituteurs ont compromis leur avenir par une erreur de cette nature. Ils ont trop cru à leur droit sur les enfants, oubliant qu'ils appartenaient à ceux-ci et qu'ils n'avaient été placés à leur tête que pour travailler avant tout pour eux. N'oubliez jamais ce salutaire princ~pe, m?n ch~r ami ; qu'il soit toujours présent à votre espnt, et Je pms vous assurer qu'étant donnés votre capacité et votre amour du travail, la société n'aura pas à se plaindre de son fonctionnaire. La société nous considère comme citoyen, et cette qualité nous crée avec elle des rapports d'une autre nature. Elle tient à ce que, là surtout, nous soyons des mod.èles : car nous la représentons plus particulièrement, pm~que nous sommes une émanation directe d'elle-même, les depositaires de sa pensée et de ses volontés. Plus que personne il nous faut être respectueux des lois, dévoués a.ux intérêts généraux, et prêts les premiers aux heures ou son salut exige des sacrifices. L'application du principe qui peut faire de nous un bo~ fonctionnaire, les dispositions d'esprit qui font le .. hon CItoyen, n'auront pas seulement pour effet de fac1hter n~s relations avec la société, elles auront encore pour consequence de nous faire estimer des hommes qui ont autorité sur nous et de faire qu'avec eux nos rapports'soient bons. Ils ne pourront s'empêcher de nous estimer tl)ut d'abord. Nous n'aurons, pour vivre en paix, qu'à ~utter c?ntre notre ~aractère si, par hasard il n'est pas parlatt. Il n ~st ,pas u_n inspecteur, un président, un délégué cantonal qUl n apprecie, comme il convient, celui de ses subordonnés qUl est à la fois un fonctionnaire bien pénétré de son rôle et un citoyen dévoué.


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Toutefois vos rapports . n'ètre pas bons, si vous a~Ieezc vots. s,upe~ieurs pourraient tère. Je ne puis vous les énu ~er ams defau!s .de caracrais trop vous mettre en dmerer tous;· mals Je ne sauje veux parler de Ja vanitge_arce cont:e le plus commun : · · d a· 1'. ongme e presque toutes· 1e sentiment f ' qu'on . ret.rouve qm cause le plus de es autes, est surement celui lui qui les fait doutermdau~ af corps des instituteurs. C'est qui leur attire quelquefofs ~ oya~té de. l~urs supérieurs et Une simple réfl . d e.s pemes severes. exwn evra1t pourtant 1 • quand un supérieur est placé à 1 • es en preserver : envoyés sous ses ordres ii l eur tete: ou quand ils sont contre eux aucun r . ' . ne es connatt pas encore et n'a bienveillance et rar~ ~~g~. Il est. ~aturellement portè à la Ce n'est qu'au bout d'un ec:r~s . ou 1 se mo,~tre indifférent. mauvaise opinion d am temps qu Il a bonne ou la nature humaine ~.:on subordonné. Je sais qu'il est dans et de vouloir leur en ~~~~erp!e~ au:res de ses propres fautes vous, mon cher ami de t r er a res~onsabilité. Gardezmun. Si un de vos 'su é ?e ravers, a~sst funeste que cornmécontent ne l' p neurs vous fait connaître qu'ii est accusez pas de mauvais vo 1 · · · ' . , d1ez-vous .. Pourquoi sera ·t-·I . . u OJr, mais etutérêt y aurait-il ? Que] 1 1t lllJuste P?ur ~ous ? Quel inpeut-Il :etirer d'une sévérité que rien ne justifier:~~; manqué de zèle d'ordre d t oyez cedrtam que vous aurez ' ' e act ou e mesure.

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(La fin au prochain N") ~

DE LA MODIFICATION DU CARACTERE Les grandes facultés d l'â lon té et l'intelligence . me . ~e sont la sen~ibilité, Ia voqui compose pius pa;ticu~I:r:~!t /a voi~nte ou l'activitécaractère de l'homme L' f 0, ce .qu on entend par Je tère, il a seulement . desen tn~ na pomt encore de caracmauvaises. On con oit ,. en. ance~ naturelles bonnes ou Sible pour détruire Çces qu Il . raille faire tout ce qui est posprofit du bien . c'est Jà d;rn~er:sd o~, pour. les tourner au Plus tard, c~tte œuvre . ~era~t t ~ éd~ffiuc~Itlon de l'enfant. res 1 CI e, car alors Je

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naturel, plus ou moins modifié, serait devenu le caractère chez l'homme fait. Peut-on même modifier le caractère et chacun de nous peut-il améliorer sa propre nature morale ? En d'autres termes est-on responsable du caractère qu'on a? Oui on peut préparer chez l'enfant le caractère futur de l'homme. On le fait bien pour les animaux, à plus forte· raison le pédagogue peut-il le faire dans l'éducation de son éléve. Dans la famille et à l'école on doit réagir contt·e les tendances, les inclinations, les instincts et les sentiments de mauvaise nature qui se manifestent chez l'enfant. Mais cela il faut le faire sans brusquerie, avec douceur et avec prudence. Si l'on essaie de ployer brutalement la branche rebelle, sans prendre aucune précaution, on . risque de la briser, il en est de même si l'on croit pouvoir corriger d'un seul coup par la contrainte, les défauts de l'enfant. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Suivons ce judicieux précepte de l'immortel fabuliste, et nous arriverons certainement à de bons rèsultats. C'est ainsi que Fenélon sut faire un prince accompli de son élève le duc de Bourgogne dont le caractère passait pour indomptable. ·Une discipline implacable, au lieu de corriger l'enfant, n'aboutit trop souvent qu'à lui donner de nouveaux défauts et à le rendre sournois, hypocrite et dissimulé. Cer;tainement ce n'est point là le but qu'il faut se proposer d'atteindre. Chacun de nous peut améliorer son caractère et continuer ainsi l'œuvre commencée dans la famille et à l'école. Non d'un seul coup, mais peu à peu, insensiblement, selon la méthode ingénieuse que nous a laissée l'illustre Franklin, qui, comme tous les hommes, avait ses défauts. Il a cherché à les corriger l'un après l'autre, en détail. enregistrant chaque jour les progrès accomplis. Tout homme peut en faire autant aveG plus ou moins de résultats. Nous sommes donc, dans une certaine mesure, responsables de notre caractère personnel. Ou nous n'avons pas essayé de le modifier dans le sens de la perfection morale et alors nous sommes fautifs, ou bien nous avons cherché


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à nous corriger de nos défaut D . responsabilité, bien que mitig~ a~s ce de:mer cas, notre c~r, puisque nous connaission e, n en suh:nste pas moins. du essayer de les faire diqp s .~os tr~yers nous aurion& tout ce qu'on veut, mais il 'fa~tl re ent~erement; on peut tous en naissant, des prédis o 1·rie voulOir. Nous apportons déterminées . mais par l'éd P tis. JOns au mal plus ou moins. ' uca 1 on et . par nos eaor ts personne1s, nous pourrons sinon . . ~s anmhller dans tous les cas du moins les aff: "bi"' al If CODSiderabJement C' t l' d' · ,. 1eurs. en quOJ. consiste l'éd r . es a, alipoursuivre, sans défaillance uca lOdn personnelle, 9ui doit se , pen ant toute la vie. ~

SENECTUS

le ~al_cul mental à l'écol~ primaire La leçon d arithmétique a l' · 1 . . trois parties distinctes mais . ec? e prJmaJre comprend qul VIsent le même but, savoir : ' 1° Les notions de théorie prement dit ne saurait êt sans 1esq_uelles le calcul provite ce que 1' on a a ri/e que m~chmal : car, on oublie empiriques qui ne re~~senfar routJ?e, ou p~r. des procédés 2• La résolution de s~r aucu_ne verJte démontrée. besoins de la vie usuelle problemes dJvers empruntés aux 3• Le cale~! mental q~i rend la solu•ion mes plus rap1de. • de ces problè-

cu~~.st

de ce dernier exercice que nous avons à nous oc-

Utilité du calcul mental L' . . . ne saurait être contestée. ~t t~Jhte du calcul mental '. e aJt, non seulement personne ne la con te ·te cupent de l'enseig~er:.e~als ~ou~es les_ personnes qui s'ocsionnel, soit par intérêt p~rimaire, SOit _ par devoir profes'y exerce pas suffisammen~rlesson/vemrd trouven.t que l'on que les procédés ue l'on ~ eves e nos ecoles. ou du véritable calcu1 mental yq appl!Jque sont erronés, et n'ont . ue apparence Com b1en cependant ce d · dirons même · · genre e calcul est utile nous lieu, l'institute~~c~:a~:e~r~i~n:. la v~e ordinaire! En premier en passer, pour rectifier avec

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rapidit~ les erreurs que commettent fréquemment les élèves dans leurs opérations écrites ou dans leurs calculs oraux; puis, dans mille et une cil'constances, il peut se trouver dans la nécessité d'avoir à réso udre instantanément, devant un public plus ou moins ignorant, des calculs qu'il n'a pas prévus, et pour lesquels, d'ailleurs, il serait presque ridicule à lui de recourir à la plume ou au crayon. Il s'exposerait ainsi à passer pour ignorant lui-même, car la malveillance n'est que trop souvent la couséquence naturelle de l'ignorance. A peine avons-nous besoin de dire que le calcul mental est indispensable au négociant, au comptable, au géomètre, à l'ouvrier, et en général à tous ceux qui, par position, ont de nombreux et rapides calculs à effectuer. Mais c'est à la femme, peut-être encore plus qu'à l'homme, qu'il est d'une absolue néeessité, parce que, le plus souvent, c'est elle qui tient la comptabilité de la maison, qui fait les achats et les ventes au marché, les emplettes, etc. « C'est un grand service à rendre aux femmes, dit Mm• Campan, que de les accoutumer, par des pratiques simples, à. calculer sans plume. » Qui n'a été témoin de la facilité avec. laquelle des personnes complètement illettrées résolvent de tête des problèmes assez difficiles, tandis que d'autres ayant. reçu uue instruction même Sl)ignée se voient dans l'obligation de recourir à la plume ou au crayon? Et d'ailleurs, dans quelque condition que l'on soit, est-on toujours pourvu du petit matériel nécessaire pour écrire? Que de fois, dans les transactions qui se présentent à chaque instant dans la vie ordinaire, n'est-on pas obligé de faire soi-même des calculs pour solder ses dépenses et éviter par là les erreurs possibles, ou même voulues, des personnes à qui l'on a affaire. Le meilleur moyen donc de prévenir les humiliations, voire les mécomptes que les enfants, devenus grands, pourraient avoir à subir dans les relations d'affaires, est donc de les exercer de bonne heure au calcul mental. Dit,ers moyens que l'on peut employer. - Posons d'abord comme principe que le calcul mental doit être prati-


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iJUé dans tous les cours aussi b' d et supérieur que dans l~s COUrS éltn an~ les COUrS moren . Un certain nombre d'instituteu emetnt;~~e ~t J.lr~para~?Ire. 1 gment faire do calcul mental r.s e . mstt~utriC~s s ma· des problèmes le procédé L Men .a~phquan.t a la. resolution produire les réponses au m~ ar~mere, qm con~Ist.e à faire cutés à la plume yen es calculs ordmaires exé0 u au crayon mais dan . . t d ord mairement très court et d , t l' . s .un emps onné, par un signal convenu 'D' ton expiration est annoncée croyons-nous, ne erm~tten~u ;es, e~ ~lus g~and . nombre, crayon, mais habluent leur .l ~mpl?t m. de l ardOise ni du les calculs qu'ils f · s eleves .a executer de t~te tous même à se servir ~:~~nt avec. les mstruments en main, et les opérations qui se f~~~s ~oiÏt~four e~ectuer sur la table Aux uns comme aux a. u a eau ~oir ou sur le papier. pent. Ce qu'ils font ainsi u~~!~i ~~us fis~n~ q.u'ils se trom· ble calcul mental n'a re' . ca cu . ecrit. Le véritadistingue en outre ar d~ours ~ ~ucun .mstrument et se rent sur le calcul é~rit ~ proc.e~e\ sp,éct~ux qui lui assud'opérations peu étendues qua~. ~ s agit, cel~ ~a de soi, conduire plus rapidement ' é a vantage considerable de . au r su1tat · . Quant a ses procédés to t ni ère à peu près ab~olu~ du en se. separant d'une male calcul écrit, ils n;ont rie~ c;.ux Cu~f ~ont em~loyés pour ceux dont l'emploi est 1 1exc t~ les meilleurs sont c'est-à-dire qui n'exi ent e p us' aclle avec ~es enfants, dont ils sont incapabl~s A'pa~ deux une tenswn d'esprit tant au fond les mêmes. JOU ons encore que tout en resfient cependant dans la ~~~r touslles ~ours, ils se modiélèves. me, se on 1âge et la force des

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exemple~

Dans le prochain nu . des procédés à ~;pr~,qu~~uJandsonnerons quelque& (A suzvre). chaque cours. CH. v.

.. GU~OIS Un fait mdéniable c' t est l'une des plus g;an::, q~e 1a ~ultiplicité des langues ligence, au proarès des s:ieen raveLs a la .cultu.re de ~'intel" nees. e patois, tmte .su1te de

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cette confusion des langues:. est par contre-coup une pierre d'achoppement dans nos écoles, et il est du devoir de quiconque veut l'avancement intellectuel de notre jeunesse de se liguer contre lui. Qui de vous, chers collègues, n'a été saisi de décourage· ment dans la lutte contre l'ignorance? D'où provient le peu de succès de nos plus courageux efforts? La cause en est, n'est-il pas vl'ai, cet idiome affreux si cher au plus grand nombre cependant ; semblable à. la tunique de Nessus, il nous fait gémir et nous ne pouvons nous en défaire. Combien d'élèves nous arrivent ne comprenant pas un traître mot de français! Que d'heures d'explications perdues pour ainsi dire par le motif que la moitié, les trois quarts de nos paroles leur sont aussi inconnues que le Ilhottentot \ n'est pas besoin de citer la multitude de mots qui diffèrent du tout au tout pour le genre, la signification, la prononciation ; les· expre::;sions vicieuses, baroques, les barbarismes, les pléonasmes les plus dissonnants ; autant d'ennemis à. combattre pour l'orthographe, la composition et l'intelligence de tout exercice, de toute leç.o n. Tout maître, dés le début de sa carrière, doit dès lors lui déclarer une guerre ar.harnée. Vous tous, courageux collègues, qui a.vez essayè quelques pas dans l'étude de la langue allemande, vous pouvez juger par les difficultés remarquées de celles que rencontrent nos disciples. Vous est-il jamais arrivé de penser en allemand ? Non, car l'on ne pense dans une langue qu'autant qu'on se l'est appropriée: il en est de mème pour eux. La traduction, sans compter les tournures possibles et impossibles, vaut rarement l'original. Dépouillées de naturel, de saveur, toutes les phrases sont construites sur un modèle unique; la composition en devient monotone .et ~xige le double travail de la rédaction et de la traduction. D'où provient cette lecture inintelligible et pour le lecteur et l'auditeur 'l La cause en est encore notre bara· .gouin et l'accent local dont les notes des recrues nous ré-vèlent chaque année les conséquences. Vous avez remarqué


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plus d'une -fois sans doute, que nos élèves, nos jeunes gens même les plus inteUigents sont dans la conversation française, gauches, timides, et ont l'air plus ou moins idiots, ahuris. Dans la solution d'un problème, dans la narration écrite d'un fait, ils auraient briUé; mais ici, après avoir formé leur réponse dans leur esprit, ils sont à la recherche des termes pour l'exprimer ; ils ne se trouveraient pas dans cet embarras s'ils possédaient l'habitude du français. Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes parvenus avec mille peines à donner aux. enfants de nos écoles rurales une instruction à peu près suffisante. Quel fruit en retireront-ils? Dès leur émancipation, ils Le pratiquent plus rien: règles et termes s'enfuient pour touJours et il leur en reste juste assez pour signer leur nom. N'estce pas décourageant pour tous, parents, maîtres et élèves? Réunissons ensemble et les absences non justifiées et les déménagements et les difficultés topographiques; à peine ces obstacles pourront-ils égaler ceux suscités par le malheureux patois. Cette langue nationale exerce-t-e1Je sa funeste influence sur les instituteurs ? Oui et même à un haut degré. Combien en a-t-on vus qui, sortis de l'école normale après un brillant examen et avoir débuté non moins brillamment ont été trouvés après quelques années fort au dessous de leur tâche. Comment se fait-il que, depuis tant d'années, malgré les plus grands efforts, nous ne puissions obtenir d'exceUentes notes en lecture. Pour une bonne pa1·t, faisons en notre mea culpa. Rentrés dans nos foyers nous ne parlons français que par exception, nous reprenons le patois avectoi-même. le suave accent local et dés lors..... Médecin, guéristoi Il est donc d'une grande nécessité de combattre cet ennemi dangereux, cette lèpre de l'instruction; mais ce n'est pas chose facile : si on commence à le voir de m~uvais œil dans nos villes et bourgs, le monstre est en faveur dans nos campagnes, de la plaine à Ja montagne, du paysan aisé jusqu'à l'homme Je plus pauvre. Dans chaque {oyer il trouve un gîte assuré pour ainsi dire inviolable; il y est

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. t-il compter sur de longues chéri, choyé, dor~olé. ~USSl ~eu plusieut'S générations. C.e années et voir dlsparat.tre me~e mais un effort quotl· n'est point la force qm le .v~mcr~~tte d'eau qui finit par dien, continuel, semblable a a g creuser la. pierre la plus dure. (La fin au prochain No)

· nant en été1 Placement du ~ personnel enseJg

six . néralement que es Comme les classes .ne duret;t ~:uteurs et les institutrices mois de la mauvaise saiS?D• Ids t~stleur famille ou chez eux, ui n'ont pas d'occupatiOn a~ bonne saison se trouve~ nécessairement, dura.nt. e a Nous pensons' que l'emploi one place quelconq~e pour. VIVr ~e serait le service dans nos qui leur conviendrait le m~eux, mploi semblable, comme par hôtels de montagne ou au Ma1s avant d'è\re placé, que de exf:'mple guide, et~., etc..à. che pour se renseigner ~t se démarches à droite et gau . Afin de leur vemr en trouver un poste pour f·~~~te~;s~~·l'Ecole prin:'air~, au1uel aide, il nous se~ ble qued connaissance, serait bJen p acnous dev~nsà ~éJà t~~t bu~e!~ de placement pour le Pl~r.!~~t pour ouvrir IOn 't mploi en été. Non seu nel enseignant qui voudra• ~~i:es à uno partie du c?rps. enil rendrait par là d~ bons se •t d'hôtel désireux d avotr à saignant, mais aUSSI aux o:al rr:s et consciencieuses. ~OUS leur service des pers.o~nes. oya lacements et que cette msp ensons que cela faclhteralt les p . s à nos instituteurs et d 't , d'Axcellents service . . sition moins precatre. . titution rao ra1 pour l'année prochame on institutrices en rendant leur po Allons qu'on y pense, et que R. M. • 1 chose dans ce sens. organise que que . d Département de 1'1osRéd - L'éditeur, soit Secréta~e Ru M se met avec plaitructio.n publi<(u,e ou de M..•• sir à la dispos~tJOn e : as ireraient à des p 1.acEIS institutrices bien notés qUI p d nt Il ne pourrait toutegenre indiqué pa~ notre corr~~~~~~a~dation les no~s des l i demanderaient, mals sans fois que commumqu~r ave? postulants aux hôtehers h~:d;s n~ prendre aucun engagement &$SUIDer aucune responsa 1 t

~oivent

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1~~

A cet égard. e nombreux régents et réA l'heure présente, du reste, ~ ce placés en été dans entes sont déjà, à notre connatssan r~uve que l'on sait .les hôtels et pensions de en général b1en apprécier ici égaleiDent et qu 1 s s

~es

IDO,t;t1tag~=~q~ittent


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de leur tâche. C'est dire que pour tous ceux-là un bureauMde placement n'a guère de raison d'être, et qu'il ne pourrait être utile et servir d'intermédiaire qu'autant que de nouveaux postulants et postulantes s'inscriraient et que leurs services seraient demandés et agréés d'autre part.

Quelques mots sur nos recrues Ce n'est pas sans une vive joi~ que le personnel enseignant a appris par la voix de l'Ecole primaire que la statistique fédérale, concernant les examens de recrues, accuse un eensible progrès sous le rapport de l'instruction dans notre canton. Cette nouvelle nous a réjouis; elle nous montre que nos travaux ne sont pas restés stériles. Néanmoins, si nous avons fait des progrès dans le domaine de l'instruction, l'honneur n'en revient pas seulement à l'instituteur, comme on pourrait le croire, mais bien en grande partie au Département de 11nstruetion publique qui n'a laissé échapper aucune circonstance pour stimuler le zèle et le dévouement du personnel enseignant; l'honneur revient aussi aux commissions scolaires qui, en général, remplissent consciencieusement leurs ·devoirs ; d'autres personnes que je n'ai pas besoin de nommer, car vous les connaissez aussi bien que moi, y ont également contribué (1). Quoi qu'il en soit, nos recrues ont progressé et elles ont montré que le Valaisan est aussi susceptible de culture intellectuelle que le jeune homme de n'importe quel autre canton confédéré. Mais si les notes de nos recrues accusent un progrès sensible en matière d'instruction, est-ce le moment de nous reposer sur nos lauriers ? Oh non 1 Redoublons au contraire de courage et de zèle dans l'accomplissement de nos devoirs, si nous voulons obtenir un plus grand succès encore, et pensons que si nos élèves avancent, ceux des autres cantons ne restent pas stationnaires. Enfin, dans le but de favoriser les examens de nos futures recrues, qu'il me soit permis d'exprimer un vœu. Il faudrait à mon avis pouvoir forcer les mauvais élèves ignorants et inexacts du cours de répétition, appelés au prochain recrutement, à fréquenter tous les dimanches, pendant l'été, un cours tenu par un régent nommé à cet effet. De cette manière, nous en avons la conviction, il y aurait moins d'absences justifiées dans nos classes primaires ainsi que dans nos cours de répétition pour cause de maladies, très souvent imaginaires; on obtiendrait aussi beaucoup plus de \ravail de la part des (1) L'auteur fait allusion à M. le directeur Hopfaer, entr'autres, ainsi qu'à MM.. les inspecteurs scolaires.

178 nt de matériel ; les pa. . élèves, qui manqueraient D:lOlnts r~:~~importance à l'instrucrents et les enfants mettra1en P tion. . d' . J·e viens de signaler, entratnerait . . dé anses entre autres Cette mamère aglr, que tout naturellement ,9ue!ques mmn~es.e !rois qh'elles seraient le payement de lmstltuteur, mals J 11 t si nous parbien COmJ?BD~ées par des rlésUltlltSU n::l or:::~ ede l'instruction J. G. venions amsl à élevetr que quen~~s en féliciterions. dans notre cher cao on, nous ~

VARIÉTÉ SUR LA VOCATION (Suite) t partagées entre le travail et d Ses vacances s'écoulèrent oucemen ' t à sa disposition sa prela récréation. Qu~nd, it ava~ u~~~~efacques. Il y serait' resté une mière pens~e èta1t d ~ 1er c ez . ner ue le temps ne lui e~t p_a s journée enhère, oubliant. so.n dèJ~tl 8 ··n'foimait de tout; sa cunoslté paru trop long. Il examma~~ tou ~ 1 une rê oose détaillée. Sa n'était satisfait~ que lorsqdu 1 ~ avaltp~~~~s escap:fdes, croyant qu'il . ens o1lts. mère ne prenait plus gar e ees avait définitivement rompu aVtl~ ses .a~c~roubfer sa joie en lui rapCependaot le mois de novem r~ vm de l'école normale était arripelant que l'époque de !a ~è~~ye~ d~:e adieu à ce qu'il aimait pour vée. Pour la seconde f01s a u dé art les mêmes scènes que recommencer son tourment. Alèson t P is aa mère voulait et il fall'année précédente se renouve ren ' ma lut obéir. à f ·t comme l"l premier, à part Ce second cours se passa tout a~l travailla cependant un peu le dernier trime_stre, pen:.ant _le~~~commencer un troisième cours. mieux pour se dlspen~er avol~ d'embarras aux examens. Avec Ce petit effort . lm .atd~ à s~ tuer eu droit à la simple autorisaun point de moms, 11 n aura~\las ·nstituteurs de deuxième année. . tion que l'on déhvre aux e ves 1 u'il dit adieu à l'Ecole nor. Cette fois ce fut pour_ tout de .b~~itqs'ouvrir les portes de la cage male. Semblable à un éolsdau f l ciel bleu il respira à pleins pouet qui prend sa. vol e ans e artïi en fredonnant quelque mons l'air de la liberté retrouvéeb. et pde laisser passer beaucoup joyeux couplet, sedpPromtettantt q~~n le rbvoie franchir le seuil d'eau sous le Gran - on avan qu'il vient de quitt~r · . iorrot et sans souci de sa Il arriva à la maison ~al. com~e ~0 du D èpartement de l'losvocation. Au bout de hmt Joursi ~l ~onçant qu'il était autorisé à t ruction publique unelancfrteéc~~e:nprimaires du canton. Lorsqu_e enseigner une année a_ns es . ter le grand pli jaune, il le facteur ent~a chez l~ .P~ur lm aplïo:ux points obtenus. Il déchira ne pensait déJà plus m a 1 examen de la feuille sans que sa l'enveloppe, lut tran~uillement le .con~:Joie comme se f1lt aW: figure trahit la momdre expreSBl?D tendit 'le tout à sa mère en lul d'une vulgaire petite nouvelle ; puis,

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disant : • Voilà le brevet. • Cette fois mère Louise ne put contenir sa joie ; son cœur débordait à tel point qu'elle ne s'aperçut pa~J qu'elle avait, par mégarde, laissé tomber le précieux papier et ne tenait que l'enveloppe qu'elle serrait entre ses doigts. Elle courut ainsi toute la maison en criant : • Le brevet de Charles 1 venez voir le brevet de Charles 1 • Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle eut rassemblé autour d'elle tous les gens de la maison et tous les voisins, absolument comme la femme de l'Evangile lorsqu'elle eut retrouvé la drachme perdue. Alors, présentant le papier à son mari: Regarde ce que Charles a reçu, lui dit-elle. Le pr.pa Pierre prit l'enveloppe, regarda dedaus, puis, n'y voyant rien, la passa à un autre et partit d'un gros éclat de rire qui fit hausser les épaules à mère Louise. En ce moment Charles arriva avec le vrai papier qu'il avait ramassé sur le plancher où sa mère l'avait laissé tomber ICi le brevet, dit-il, maman ra laiRsé tomber et ne tient que l'enveloppe. Ces paroles rassurèrEnt mère Louise qui, ne comprenant rion à la chose, commençait à croire à une mystification. Pour fêter l'évènement, elle prépara ce jour-là un bon chocolat au lait qu'elle servit à toute la famille avec la meilleure grâce du monde. Dans le courant d'octobre, mère Louise conseilla à son fils insouciant de se mettre en quête d'une place ; il s'adressa au Département de l'Instruction publique. La réponse ne se fit pas attendre. Trois jours après il recevait une lettre où il lui était annoncé qu'on lui confiait la direction de l'école du village de X ... , avec un traitement de 300 fra. C'était un de ces petits hameaux de la montagne assis sus le flanc d'une étroite vallée et distant d'environ dix lieues de sa demeure. La lecture de cette lettre Je rendit plus triste que jamais, car il voyait que la distance qui le séparerait de sa famille allait le priver des visites qu'il s'était promis de rendre, dans le courant de l'hiver, à ses parents et à l'atelier de maitre Jacques. Cependant, comme les classes allaient s'ouvrir dans qnelques jours, on s'occupa des préparatifs du départ. Pour qu'il fût mis correctsment, on lui acheta un habillement en gros drap noir, lequel tout fini revint à 40 fr. On parla ensuite de la pension. Après quelques négociations avec les notables du hameau de X ... on finit par s'arranger avec M. le conseiller qui s'engagea à la fournir pour i fr. 20 par jour, moyennant que le régent ne f~t pas trop difficile sur le chapitre du menu et du logement, et que, surtout, il ne nt pas la grimace au traditionnel plat de pomme de terre qui revenait trois fois par jour, Enfin il fut convenu que, pour faire face aux faux frais de toute nature, on garnirait le goussat de Charles d'une pièce de 40 frs· Mère Louise, qui avait le défaut de n'être pas forte en arithmétique, comprit enfin en ce moment ce que soustraction voulait dire. C'est une brèche aux 300 frs, se disait-elit', en tirant une à une de son porte-monnaie, les pièces blanches qui devaient composer la petite somme. Elle palpait, examinait attentivement tous les écus au fur et à mesure qu'elle les tirait afin de ne pas se méprendre sur leur valeur respective, puis, d'une main tremblante les tendait à son fils en le~ suivant du regard jusque dans

175 e mouvement de va-et-yient de sa leur nouveau logement. Chaqu ir très significatif. ain était accompagn~ d'un ~ros s~~~rles se trouvait prêt à a~ler Ill Ces divers préparatüs termt~és,Q nd le jour du départ fut arnvé, e mettre à la tête de son éco e. . ua ment les 40 fr. dans son ~1 revêtit l'habit neuf, serra so~g~:u:: poche et prit la route du porte-monnaie qu'i~ plaha a~/f: conseiller, on hntroduisit dans village de x ... Arnvé c ez nt C'était une espèce de tau s pièce réservée pour son rgê~%e à. quatre carreaux, dont deux en bas et étroit avec une . en et les deux autres en ~n a ier ·auni par le ~ole~l. et le ~emps, bstacle à la lumière, et n en ~e~re d! tcouleur très ~I_ldecls~ fa~~~t j~ste pour Antretenir la salle laissant passe~ ebn pl~~~ ~~e table massive, taillée par le cha~f-~~; dans une deml o scun : t portée par quatre gros pl 1 tier dans un tronc de melèze e ss:l de galeries o~ diverses espèc~s en bois de sapin, tout ~r~:e.r une chaise taillée sur le modèle _e d'insectes avaie~t élu dom~cllb~lançoire suspendue au plafond obhla table, et un ht, espèce e bouts de cordes passant chacun à. u~ ue au moyen de qu~tre • er dans le bois de lit où ils étaten irochet pour venir ensmte s engag osaient tout le mobili~r . ~e la 1 retenus parC un ~r.o~~~ul~'ge::"l avec son _mobilieér P~ 11~~t { ~t mansarde. e rmser . rassurer le ]eune r gen. ' ' qu'on lui avait imposee. _Il s arcontribuait évidemment pas inspirer du g_o~t P 0 1l;~ 1 \~o~:;~~e petit taudis; pui~, le sOlr;~~:~ yangea du m1eux qu P re oser Cette derntère man il monta sur son grabat pour se p rati . ue ses conuaissanc~s en lui fournit l'occasion de met~te ~~·if im~rima à son perchon ;~ gymnastique. Le balance~a' saou ir doucement ses membres a l'escaladant, eut pour effet. db~entôtp tout son corps fut plongé dans tigués par le long :voyage ' . de un profond sommeil.. réveillant, sa première pensee fut Le lend'lmain matm, . en' se drait our descendre de ce gra ee demander comment 11 _s y pr~~ immfnse toile d'araignée et ~ue bat mobile qui resserobl;l~ ondoyer comme les rameaux dd un le moindre mouvement atsal t Se glisser sur le bord e sa saule pleureur agitès par le ven . verser et s'ensevelir so~s les couche c'était la faire bas~ulerl ou r~d saut c'était se me~rtrn le~ draps 'et la paillasse ; taue e c~r:t pourt~nt à ce dermer partl pieds sur le plaacher raboteux. t"r ~e coup il prit d'abord les dr~S u'il s'arrêta; mais, po~r amor ~ lanche:, puis se laissa. to~ er ~t les couvertures, les ]eta sur 1 p (La fin au prochaln N) dessus. ~

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PARTIE PRATIQUE STYLE LA BIBLE . au lit de mort une bell.e Ma mère avait reçu de sa mere . t à lire quand j'étais pet1t Bible dans laquelle elle ~·adpprena~vures de sujets sacrés à enfa~t. Cette Bible avatt es gr


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toutes les pages. Quand j'avais bien récité ma leçon et lu à peu près sans. faute la demi-page de l'histoire sainte, ma mère découvrait ~a ~ravure, et, tenant le livre ouvert sur ses genoux, me la fa1sa1t contempler en me l'expliquant pour ma r~compense. Elle était douée par la nature d'une âme aussi paeuse que tendre et de l'imagination la plus sensible et la plus col~rée. ~a belle, noble et suave figure réfléchissait dans sa physionomie rayonnante tout ce qui brûlait dans son cœur, tout ce qui se pei~nait dans sa pensée, et le son a1fectu~ux, s~le;Dnel et passiOnné de sa voix, ajoutait à tout ce qu ell~ d1sa1t un accent de force, de charme et d'amour, qui retq~tit encore en ce moment dans mon oreille, hélas 1 après pl~sJe_urs années de silence. La vue de ces gravures, les exp~Ic~tJons .et lea commentaires poétiques de ma mère, m'ins~IraJen~ d_es ma plus tendre enfance des goûts et des inclinat!ons b1bhques. De l'amour des choses au désir de voir les lieux. où ces chose~ s'étaient passées, il n'y a qu'un pas. Je brûla1s donc, dès 1 â~e de huit ans, du désir d'aller visiter ces ~ontagnes où Dieu descendait, ces déserts où les anges venaient montrer à Agar la source cachée pour ranimer son pauvre enfant, co ciel où l'on voyait desc~ndre et monter les anges sur l'échelle de Jacob. LAMARTINE.

COMPOSITION SUJET A TRAITER- DÉSOBÉISSANT pn je~ne l~pin sort de son terrier malgré les avis de sa ~ere q~1 craint de Je voir dévorer par le tenard. Le renard 1 aperçoit en effet et le mange. Morale. SUJET TRAITÉ

Un jeu.n e !apin, échappé du terrier contre l'ordre de sa mère, se JOUait au beau soleil du matin sur l'herbe tendre et le serpole_t od~rant ; il éta1t tout entier au plaisir, tandis que s~ ~ère, m~u1ète sur son sort, le cherchait partout. • Hélas 1 dJsaJt:-elle, BI le renard le rencontrait, il serait perdu; il ne saura1t pas encore éviter et fuir ce méchant animal. , Le renard le r~nc?ntra en e~et . - c Bien 1 mon petit, dit le. renard dès q~ Il 1aperçut, b1en 1 Vous ne pouviez mieux f~Ire que de quitter le terrier, pour jouir de cette belle matm.ée ; ~an~ vous, je courais grand risque da ne pas déjeuner aUJOU~d hu1. Et, cela dit, le renard sauta sur le petit lapin dont Il ne fit que trois bouchées. La désobéissance a conduit plus d'un enfant à sa perte.. FÉNELON.

Supplément au N• tt (1893·94) de l'ECOLE PRIIUIRB ..... ~

~~~~~,...,~

Aimez-vous les uns les autres c Aimez-vous les uns les autres •, Je savoir-vivre tout entier, l'art de vivre en paix avec soi-même et aveo les

autres, est contenu dans les paroles divines prononcées. il y a plus de dix-huit cents ans; et la face du monde

aurait été bien changée depuis ce moment, si Je principe chrétien avait été mis en pratique. Enfin, comment aimer 'P dans le monde, par exemple! n ne s'agit pas d'accabler les gens, chaque jour, à chaque heure, de caresses, de présents, ni de témoigner à chaenn une fade et mièvre tendresse. Ce n'est pas ce qui prouve grand'chose. Mais c'est avant tout, c'es~ surtout d'épargner au prochain toutes les souffrances gran-· des ou menues que nous pouvons lui épargner. Une bonne parole, un bon sourire, aout des témoignages de notre amour pour notre s~mblable. C'est aim_er que de réprimer, à l'égard des sensitifs, une brusquerie, une rudesse qui peuvent nous être naturelles; d'adoucir pour eux notre geste, notre voix, ~> fin que leur cœur palpitant ne se resserre pas douloureusement. . C'est aimer que de refouler le rire, même le sounrequi nous monte involontairement aux lèvres devant un être ridicule mais inoffensif; de ne pas formuler les railleries mo'rdant~s, les moqueries cruelles qui peuvent s'esquisser dans notre esprit; de retenir ces mots piquants, vifs ou durs qui blessent autrui. C'est aimer que de garder le 6ilenoe sur les défauts du prochain ; de défendre les gens absents ou présents auaqués, quand on peut le faire en toute justice, ou. qnand les torts sont réels, de chercher les circonstances atténuantes. Dans ce dernier cas, c'est même doublement aimer : aimer le coupable et le juge en empêchant. celui-ci d'être trop sévère . . . ce qui est pour lui redoutable. • C'est aimer que d'accorder, sans flatterie, la louange méritée qui réconforte et encourage. C'est aimer que de reprocher un tort avec douceur ~t ménage~ent. . C'est aimer que de montrer qu on compatat à la peine des autres ou qu'on se réjouit de leurs joies ... qu'ils soient en haut, qu'ils soient en bas. C'est aimer que de


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ne pas jalouser le bonheur de son prochain et de souffrir de sou malheur ou de sa douleur. La bonne volonté, la bienveillance, la grAce, n'existent pas sans l'amour. EL il faut en faire preuve à l'égard des petits et des grands. C'est aimer que de laisser à chacun une place au soleil, ~ème dans un salon. C'est aimer que de ne pas contredire avec Apreté, obstination, aigreur ; de ne pas froisser les gens dans leurs sentiments, leurs goftts, leurs .affections ; de chercher à per<Juader les autres et non de .leur imposer ses vues et ses idées. Ces toutes petites choses, - que voyez-vous, on n'a pas souvent l'occasion de se jeter à l'eau ou au feu pour son prochain et il faut se souvenir du verre d'eau de l'Evangile, que le plus pauvre peut constamment .donner au nom du Seigneur, - ces toutes petites cbo·s es qu'on pourrait indiquer en très grand nombre peuvent produir~ beaucoup de bien, surtout si on en arrivait à la réciprocité dans l'échange des boos et aimables procédés. Ces toutes petites choses conduiraient J'humanité aux grands et nobles mouvements, à la perfection ! La politesse enseigne tout cela, la politesse qui est un reflet de l'amour, mais dont on s'affranchit, même avec les manières les plus correctes, quand on ne lui donne pas pour base inébranlable Je plus puissant des sentiments. Celui qui aime son prochain est le plus parfait homme du monde. Il évite, par amour, tout ce qui peut faire souffrir autrui, tout ce qui peut lui déplaire; il veut être trouvé agré~&ble pour donner aux autres aussi Je bonheur de l'aimer. N'est-ce pas cela qui revêt les bommes de véritable élégance, élégance morale, après laquelle il ~st si facile Aoo SEPH. d'obtenir l'autre t

Les merles roses C'est un ravissement, un prodige, une féerie. Le merle rose est le roi des oiseaux siffieurs. On dirait qu'il cache dans son gosier un fifre et un hautbois. Ce charmant oiseau est l'hirondelle des pays indiens. A _chaque automne, il émigre pour revenir à chaque prmtemps. C'est le fléau des insectes et la providence

- s des champs. Ses services égalent son talent et sa beauté. Son nid est placé sous la protection des lois, et le respect public entoure sa gracieuse personne. Il est beau, il est utile; on l'admire autant qu'on le vénère. Quand il est on retard, c'est une calamité. Mais lorsqu'il apparatt sur les pagodes et les palmiers, c'est une fête : c Las merles roses sont arrivés! Les entendez-vous siffler dans les bosquets de myrte t Les voyez-vous fiotter dans l'air comme des roses de Bengale t • Des cris de joie saluent leur arrivée et, comme autrefois chez nous le carillon des cloches annonçait la première hirondelle ou la première cigogne blanche, le drapeau indien souhaite la bienvenue aux merles roses. Le grand fléau de l'Inde, ce n'est ni Je fauve ni le reptile, c'est l'insecte qui ronge les feuilles, le bois, les ~toffes, les chairs ; c'est l'insecte armé de dents et de crochets, de vrilles et de tarières, de limes, de pinces, de dards, de trompes et de suçoires : c'est l'insecte invisible, irrésistible, insaissisable, qui marche, qui vole, glisse, rampe, nage, coupe, perce, tond, disséqua, boil, déchire, se cache dans la fleur qu'on cueille, dans l'habit qu'on revêt, dans l'eau qu'on boit, dans l'air qu'on respire. Eh bien 1 à ces légions terribles, la nature a opposé le plus délicat et le plus charmant des oiseaux : le merle rose. Elle lui a confié la police des champs, le repos des chaumières, le salut des récoltes, la salubrité du ciel indien. Quand le merle rose est en retard, les populations s'inquiètent et lui envoient . . . des ambassadeurs chargés de lui exprimer les vœux du pays, de lui prodiguer les témoignages d'affection, les promesses de sympathique accueil . Ces plénipotentiaires d'un nouveau genre se rende!lt dans les cantonnements lointains, où l'oiseau de bonheur il'oublie d·aos lE>S tièdes crevasses des roches ensoleillées. Ils le haranguent gravement et l'exhortent à venir exterminer les insectes : c Venez, venez, beaux merles roses, dans nos champs qui vous attendent, dans nos chaumières qui vous aiment 1 Venez, les cbdoilles abondent, les moucherons foisonnent et la récolte est en danger 1 Vous savez bien qu'on ne vous fit jamais de mal et qu'on punit de mort le coupable qui toucherait à vos petits! Envolez·vous ensemble, charmants oü:eau:x 1 Qu'on entende bientôt vos sifflements harmonieux dans


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les figuiers, et que, sur notre ciel toujours bleu on voi& se découper vos jolies ailes teintes de rose 1 • ' . . Immobiles su~ les branches, les oiseaux écoutent en silence 1~ supplique naïve des ambassadeurs inclinant leur petJ!e t~tE~, . écarquillant leurs beaux yeux noirs comme s Jls s étatent laissé toucher par cette belle harangue. Ces graves Orientaux, franchisRant les t1euves et les montagnes po~r venir supplier ~n _petit oiseau, peuvent p~êter à so_ur1re . Quant à mo1, ·J'ai entendu bien des dts~o~rs qut ne valaient pas ceux des députés indiens et J at vu harao~oer, _dans oos pays civilisés, de gros P?rsonnages moms utiles et moins intéressants, à coup sur, que les merles roses. En out~e _de ses services et de sa beauté, le merle rpse se d1stmgue par les mœur~o~ les plus douces et les plus charmantes. Son oid, uo pur chef-d'œuvre est entouré ~u . respect universel. C'est une relique et ~n bijou. Sa ~olhc1tude .p our ses petits est aussi touchante qu'in· gén1e~se. Quand la mère s'en va aux provisions dans la cramte que ses oisillons se jettent par-dessus le nid e~le. a le soin da les att:1cher par une patte à un 51. C'est a1~s1 que, même absente, elle tient sa petite famille en Ia1sse. , ~~ ce crin de sûreté, toujours assez fort pour retenir 101s1llon, es~ aussi assez lâche pour ne pas gêner ses mou~ements. Grâce à ce lien maternel, l'oiselet, sortant du Dld, re~te suspendu et sa mère le délivre à son ret~ur. Au heu d'une chute qui pourrait être mortelle ce n est qu'une leçon. ' ~·est ainsi que procède un autre oiseau charmant rh1r~ndelle de Sibérie. Ces deux créatures ne se sont J~ma1s !ues, mais leurs cœurs se sont rencontrés, et 1 ~ne fait au nord ce que l'autre tait sous les tropiques. L amour maternt~l est de toutes les latitudes. A~rès une formidable hécatombe de cancrelats, de chen1lles et de sauterelles, les merles roses s'assemblent,. fo~ment leurs rangs. Les pluies vont venir la récolte est faite, la pat~ie est. sauvèe. Alors, du ba·~t des pagodes e~ ~es palmiers, 1ls prennent leur vol gracieux et se dmgent vers leurs rochers. :pes ambass~deurs sont allés les chercher ; la reconDalss~nce pubhq~e les accompagne. Et tant qu'ils n'ont ~as ~1spar~ dewère les montagnes, le regard amical de l lndaen suat, au bout de l'horizon leur nuage rose flottan& dans le ciel. FOLBERT-DUMONTEIL.

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Protection des animaux (Suite./! Le cygne est un des plus beaux et dtils plus gros: o·i~. 11eaux qni peuplent les eaux douces. Il nage très vite, ses pattes lui servant de rames et ses ailes à demi déployées faisant l'office des voiles d'un navire. Le ·cygne habite les contrées septentrionales et ne descend dans nos climats tempérés que lorsque les hivers sont trop rigoureux. On n'élève les cygnes que pour l'o~oe­ ·ment des parcs et des jardins. Il se nourrit de vers, d'insectes aquatiques, quelquefois de petits poissons, de végétaux herbacés et de graines. Il nous rend quelques petits services. Le pigeon est un volatile précieux par sa fécondité. -et par la qualité de sa chair fioe et délicate. Les pigeonniers doivent êtl.'e établis sur un terrain 1!ec et à l'~.bri du mouvement et du bruit, parce que les pigEloos, se troublant facilement, s'éloigneraient à chaque instant de leurs couvées, qui pourraient en souffrir. Les pigeonniers seront exposés au midi ou au levant. Les cloisons séparant les nids seront construites en maçonnerie et, de temps en temps, badigeonnées 1 la chaux pour la destruction de la vermine. Pour l'entrée et la sortie des pigeons, on pratique, sur un des côtés, des ouvertures qu'on ouvrira et qu'on fermbra au moyen de planches à coulisses. Le.s ~ariétés de pigeons sont nombreus~s : le pipe()n ramter, qu'on ne trouve que dans les b01s; le pr,ge()n biset, qui habite nos colombierB, va aux chamos et trouve lui-même de quoi vivre; enfin, le pigeon de vohère, à Ja nourriture desquels il faut pourvoir toute l'année. L'alouette des champs est un oiseau insectivore et granivore. Elle se nourrit de vers, d'œufs de fourmis, de chenilles et de sauterelles. L'alouette des bo'JS détroit les fourmis et les termites. La bécasse Labite l'été sur les hautes montagnes eouvertes de forêbs et ne descend dans nos plaines qu'aux premiers froids. Le jour, elle se tient dans les bois, où -elle fait la chas auxse vers qu'olle trouve sous les feuilles qoi couvrent le sol, mai~ le soir elle se dirige vers les terres nouvellement labourées pour y chercher d'aŒ.:. tres vera. La bergeronnette, aux formes sveltes, ma'Dgè les charançon•, les moùches et les taons. On la voit au milieu


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des troupeaux de bestiaux souvent tout en poorsuiv 0 ' su~ lesquels elle se pose tigeot autour d'eux p ~ ' les JDsecles ailés qui volet cherche, dans le. ~~~ ch~, elle suit le laboureur vers qu'il a mis à découvert 1 VIent de tracer, les petits. Le bouvreuil a le b • ~age est joli et son ~ba:[os, cour~ et bombé. Son plurJture de la chenille proce h~rmo~leux. Il fait sa DourSS1onnaue et de l'œstre du bœuf et du cheval. Le bruant est un oiseau d 1 tient sur la lisière des b . ~ a petite espèce. 11 se taillis. Eotr'autres iosecte~s,_l d~ns .les haies, dans les. l.a buse est un oisea ' 1 tru.Jt lea guêpes. attaque quelquefois le pet{t db .prole t_rès répandu. Elleaussi de grands services Il gl 1er, mats elle nous rend man,ge, en un an, plus de qU:t~e reeilolnou qu'une buse mu ota. m e rats, souris oa La caille ressemble à la d . petite. C'est uo oiseau mi ,Per rix. .mais elle est plus les saisons, l'Europe l'A~.ateu[ qui parcourt, suivant trouve eo grand nombre da:s e l'Afrique. L'été, oo la che les œufs de fourmis nos champs. Elle racherLe chardonneret est u' d rope et l'un de nos mei n es plus jolis oiseaux d'Eules jardins et dans les v~eurs cha~teu~s. Il se platt dans un merveilleux travaiJ Il rfers où tl fait son nid qui es& chardon qu'il recherch. l~e s~n nom de la graine de vien& a!nsi la propagat~o~~rtlcuhèrement et dont il pré!.A Clf/Dgne est un oiseau t · d qua fait soo nid jus'Jue sur 1 res ~ux et très confiant de nos maisons La ci e~ torts et les cheminées lieux humides ~t se n!~g~~ VIt généralement dans les et aussi de petits poisso~~~ surtout de reptiles, de vera. Le corbeau et la corn ·u . mage noir, très répandu:': sont des oaseaux au plutrès voraces et vivent a~s !JOB contrées. Ils sont vers, d'insectes et de h parhcuhêrement de larves de odorat leur lait sentir cd!a~a èm~rt.ea que la finesse de ieur ture leur manque ils au r s oao. Quand cette oourri~pereaux, les jeu~es ois:iuU:o!tles P;t!ts .rongeurs, les ~en rarement, enlever le P!lr 01s vaeooent, mais. cours. Malgré cela ces ·!3 poussJDs dana les bassesutiles que nuisibles: oaseaux sont, en somme, plus Le coucou a le plu . pays que du mois d'a'::fe gr1 s-c~odré. Il n'habite nos. a au Dloas de septembre. Ce,.

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oiseau ne commet aucun dégât et nous ren.l de grands aervices en dévorant les larves, les insectes, les sauterelles et les chenilles velues que les autres oiseaux déclaiRnent, La cricerelle ou émouchet est un oiseau de proie répandu dans toute l'Europe. La crécerelle mange quelquefois des petits oiseaux, mais elle détruit beaucoup de souris, de rats et de mulots. L'épervier est un oiseau de proie de la taille du coq~ Il détruit aussi les souris et les mulots, mais malheureusement, il attaque aussa les oiseaux et le petit gibier. L'engoulevent est un oiseau nocturne. Son bec extraordinairement fendu lui permet d'engloutir les plus gros insectes et de l~s digérer au moyen de sa salive gluante. Il vole au-dessus des parcs de moutons et de chèvres pour saisir les insectes parasites qui les assiègent 011 qui vivent au milieu de leur fiente. L'étourneau ou sansonnet a le corps très allongé et les mouvements rapides et gracieux. Son bec est long et son plumage a des reflets métalliques. Les étourneaux viennent passer la belle saison dans nos contrées. Ils se réunissent en bandes et se nourrissent de vers, d'insectes et de limaces. L'effraye ou chouette est répandue dans tous les pays. Elle habite les vieux édifices, les clochers, les tours, les. trous des rochers, et se nourrit de rats, de souris et de mulots. Elle fait quelquefois anssi la chasse aux petits oiseaux, mais seulement lorsque ses proies ordinaires et favorites lui font défaut. Malgré cela, la chouette est éminemment utile, car elle nous débarrasse, chaque année, d'une quantité énorme des pires ennemis de l'agriculture. Cependant, il arrive parfois que cette bienfaitrice des campagnes est la victime innocente d'absurdes préjugés. Le faisan vit dans les bois et les lieux humides où. il St" nourrit de graines, de baies de toutes sortes, d'insectes, de vers, d'escargots et d'œufs de fourmis. On en connaît plusieurs variétés : le faisan ordinaire ou coqfaisan; le faisan argenté e~ le faisan doré dont le brillant plumage est de toute beauté. Les fauvettes sont de charmants oiseaux .qui nous arrivent au printemps et nous quittent en automne, Elles se répandent partout, dans les jardins, dans les champs, clans les bois. Leur chant est · varié et des plus harmoDieux. Les espèces de fauvettes sont des plus oombreu-


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ses. Toutes nous rendent de grands services car elles foot la guerre aux moucherons, aux papillons: aux pu-cerons, ~ux perce-orei.lles et aux petits scarabées. J~ fnquet ou , mo,neau des bois détruit beaucoup -d !~sectes. Il ne s approche guère des habitations que l'htver lorsque la neige qui couvre le sol l'empêche de trouver sa nourriture habituelle. ù geai d'Europe est un bel oise.\u d'un gris vineux â ~oust."lches. et à pennes noires. Son bec est court et épats et termtoé par une courbure subite à pointe dentée. 11. se nourrit, pendant l'hiver, de glands, de noix, de notsettes, de faines qu'il amasse dans des trous d'a~br~s..L'été, il détruit beaucoup d'insectes et de vers, mats .11 atme et recherche quelquefois les cerises, les gros~1lles et. les framboises de nos vergers. Le geai préfere le SéJour des bois aux endroits habités et niche sur les arbres les plus touftus g!'impereau a le bec grèÏe, allongé et recourbé. Il a 1habitude de grimper le long des arbres en formant avec sa queue une espèce d'arc-boutant, Les grimper,eaux sont toujours en mouvement et ohercl.aeot dans 1 éco~ce des arbres les moucherons, les punaises, les chemlles et leurs cocons. La grive est un oiseau chanteur voyageant en grandes troupes. Elle se nourrit d'insectes, de colimaçons et du g~os ver mo~l~sse. En automne, elle ajoute à cette nourriture du raiSJD et des baies d'arbustes. Le héron fréquente, pendant le jour, le bord des ruisseaux et d~s étangs et se retire, le soir, dans les bois. Il se nourrtt ~e petits poissons, mais il détruit en même temps les pehts rongeurs et les reptiles.

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Le hiboU:, le grand-duc, le petit-duc, le chat-huant sont des oiseaux de proie nocturnes. Ils sont sédentaires -en Europe et se retirent dans les cavernes les trous -des murs en ruine, dans les vieux clochers du les creux des arbres. Ce~ oiseaux nous rendent d'immenses ser"Vices en détrutsant un nombre incalculable de souris ·de rats et de mulots. ' . Les .hirondelles, au plumage noir et brillant et au vol ·s• rapide et si gracieux, avalent des myriades de mouches, de moucherons, de tipules et d'insectes de tous genres qu'elles poursuivent dans leurs mouvements incessants. lA huppe est ainsi nommée à cause d'une double .rangée de plumes qu'elle a sur la tête et qu'elle redresse

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ou abaisse à volonté. Elle a le bec très ~ong et un. peu arqué. C'est un bel oiseau, assez. gros, d un roux .he de vin avec les ailes ~t la queue noires. La huppe fa1t son nid dans les trous d'arbres et de murailles. El1o fouille le sol humide pour en tirer les ver~, les sca~abée~ et les courtilières; elle se nourrit aussi de fourmts quelle saisit avec sa langue visqueuse. lA lavandière ou hoche-queue se tient généralement dans les prairies et au bord des eaux dont elle recherche les insectes. · . Les linottes se tiennent, l'été, sur la lisière de<J bo1s et l'hiver dans les plaines et les lieux cultivés. Elles se' rassemblent en troupes quelquefois nombreuses. Ces oiseaux se nourrissent de larves et d'insectes. Le loriot est un joli oiseau d'un beau jaune, avec la queue et les aiies noires. Il aime les contrées chaudes et vit près des bois et au bord des eaux. Il poursuit les mouches, les coléoptères et les chenilles. Le martin-pêcheur d'Europe est l'un d~s plus be~ux oiseaux de nos contrées ; sa tète et ses a1les sont d un beau vert d'algues marines; le dessus de sa queue est d'un bleu magnifique, et le dessous de son corps est d'un roux ardent avec tache blanehe à la gorge. Il se tient sur le bord des eaux et se nourrit d'insectes, surtout d'insectes aquatiques, et quelquefois de petits poissonL . Le martinet est un oiseau au vol rap1de et puissant. n poursuit en poussant de grands cris et~ des haateu~s considérables les moucherons et autres IDsectes qu Il avale par milliers. Le merle a le bec très fort et de couleur jau~e. So.a plumage est noir. Il. vit ~olitaire dans les b01s, ma1s comme il est très frtaod, 11 se rapproche .très souvent des habitations. Il fait sa nourriture de hmaces et de ~olimaçons et mange aussi les baies des arbustes sauvages. Les mésange& sont remarquables par la ~eauté de leur plumage. Ces charm&nts oiseaux sont v1f~ et toujours en mouvement. On les voit sauter, gr1mper de branche en branche, s'accrocher, se suspendre en tous sens. Les mésanges foot leur nid dans le creux des ar• bres et recherchent dans la fente des rochers et des mur~illes, dans l'écorce des arbres, les lar~e~, les cheniUes et les insectes de toutes sortAs. On d1st1ogue plusieurs espèces de mésanges : la mésange grande char·


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bonnière l tête noire, la mésange pet1te charbonnière la mésange à U~e bleue, si jolie, si gracieuse ; la m~!. ~ange ~ ma~a~ et la mésange à longue queue. . Le milan v1t sédentaire dans certaines contrées. Il se

&J~nt sur les gra~ds arbr~s des forêts. Son vol est rapl~e et ~rès graCieux. C est uo oiseau J~che et timide

q.u• ne s attaque guére qu'aux petits reptiles, aux souris~ aux mulots et aux petits oiseaux. C'est donc Ul) anJmal plus utile que nuisible. Le moine~u a une. mauvaise réputation qui est loi tt eep_eodaot d être mér~tée. Il est vrai que pendant deux mo1s de l'année il vit à nos dépens eo mettant nos mois~ons l contribution ; mais pendant les dix autres mois JI nous débarrasse, suivant la saison, de hannetons, de larves de toute'J sortes, de mouches, de papillons, etc. Le motteux ou cul-blanc, est très ~onnu dans nos campagnes. .A l'époque des labours il se tient sur les. moites de terre (d'où lui vient son' nom) et suit le laboureur pour manger les vers dans le sillon fraîchement creusé. L~ mouettes vivent su~ les bords des grandes masses d eau, et fo~L leurs mds dans les falaises. En les p~enant toutes Jeunes, on les apprivoise aisément. Ces Oiseaux sont fort ntiles dans les jardins qu'ils débarrassent des escargots et des limaces. Le paon, originaire de l'Asie, est un oiseau magnifique par sa taille, par l'élégance de ses formes et parl'éclat de son pl?mage qui offre des refl~ts d'or, de vert et de bleu. On 1élève pour l'ornement des parcs et des. basses-cours. Le. paon domestique se perche sur les édifices et sur la c1me des arbres. Sa nourriture se compose d'orge ?t de millet. Cet oiseau est aussi très friand· de vers et d JDsectes. Il est assl'Z sensible aux changements br,u~ques d,e t~mpéra~ure, e& l'on doit le tenir pendant 1 h1ver à l abr1;du fro1d et de l'humidité. La perylria: prend quelques grains de blé au cultivateur; mals ce faible dommage qu'elle loi cause est largement co~pensé p~~ la destruction qu'elle fait, pen~ant toute 1année, d JDsectes, de vers, de limaces, de hmaçoo.s et de mauvaises herbes de toutes espèces. La f»6 est un bel oiseau d'un noir soyeux, l refleta p~urpres, bleus et dorés. Elle habite les bois, les jar~Jns et les. vergers où elle commet quelques déprédatiolls'; ma1s elle les rachète bien par la guerre sana

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trêve qu'elle fait aux souri11, aux mulots, aux gros iutectes el aux larves. La pie-grièche a le bec crochu comme les oiseaux de proie. Elle fait sa nourriture, comme la pie, de pelits mammifères et de gros insectes. Malheureusement, elle dévore quelquefois les petits oiseaux. Le pinson est un oiseau vif et gracieus. Il niche sur les arbres de nos jardins et de nos vergers. Son chant est agréable. Il recherche les altises, les bannetons, les oestres et les papillons. Le pivert ou pic, de la famille des grimpeurs, s'accroche aux aspérités de l'écorce dea arbres et cherche dans les Interstices, avec son long bec, tous les insectes qui s'y retirent, entr'autres le cossus ou rouge-bois et le acolyte destructeur. La poule d'eau habite le bord des rivièr<3s et des étangs . Elle se cache dans les roseaux et se nourrit d'herbes et d'insectes. Le roitelet est le plus petit de nos oiseaux d'Europe. Il est d'une vivacité extrême et recherche dans l'écorce des arbres les chenilles et les petits insectes. Les cousins et les moucherons composent aussi sa nourriture. Le roitelet n'arrive chez nous qu'en automne. Il se retire, pendant l'été, dans les grandes forêts du Nord. Le rossignol est le chantre de nos bois et de nos jardins. Nul autre oiseau n'a une voix aussi mélodieuse. Il se nourrit de vers, de chenilles et d'insectes. Le rouge-gorge est un charmant oiseau dont la poitrine est d'un rouge éclatant et la ventre blanc. Il est très familier, très confiant, s'approche de l'homme et entre, l'hiver, dans nos habitations. Sa nourriture consiste eo vers, larves et chenilles. La Bitelle vit solitaire dans les bois. Elle cherche dans les fissures de l'écorce des bra11ches les insectes dont elle se nourrit exclusivement. Le torcol vient passer la ;belle saison dans nos con\rées. Cet oiseau est très friand de chenilles et surtout de fourmi'J. Les tourterelles sont de très jolis oiseaux dont il existe _plusieurs variétés. Ces oiseaux sont granivores et se ·nourrissent en partie de la graine de certaines plantes vénéneuses dont elles empêchent ainsi la multiplication. Le traquet est un petit oiseau vif, très défiant, parcourant en automne les champs fralchemeut labourés. Le


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traquet s.e nourrit, suivant la saison, de vers, d'insectes et de ba1es d'arbustes. Le vanneau ~st assez commun en Europe. 11 mange le taret et les hmaces. Le verdurr est de la grosseur du vanneau. Son plu~age est verd~tre AD dessus et jaune en dessous, Ce& Oiseau, t~~s répand_u dans nos contrées, est très doux et trè~ · fam1her. Il v1t de toutes sortes de graines et détrmt beaucoup d ·l fourt;nia, de chenilles et de mouches . . Le vautour. nous arr1ve vers le mois de juin. C'est un Qlseau de pr01e. très fort et très vorace, mais il est en Iàême te~ps tres lâche, et il refuse !le combat contre unJ ennem1 b~aucoup plus faible que lui. Il est peu à revouter car 11 attaque rarement les proies vivantes 11 r~herche les chairs mortes et corrompues. Son od~rat e~trêmement subtil, lui fait découvrir les cadavres à de~ distances considérables, et il ne les abandonne que lors· que les os sont entièrement dépouillés de leur chair. Le vautour nous est donc utile en faisant disparattre tous l~s cad~vres des animaux qui sont un foyer d'infection d où na1ssent souvent des épidémies.

Bep,lles La Couleuvre ~~t un serpent,. mais elle n'est pas dan-

gereuse car elle. na pas de vemn, Elle se nourrit généralement de pet1ts rats des moissons, de mulots et de campagnol.s. Quand ce gibier lui manque, elle attaque la grenou11le, le crapaud, la taupe et va quelquefois chercher les œufs dans les nids d'oiseaux. Le Léza!"d e~t . un de nos plus utiles auxiliaires. Il e~;t le gardien VIgilant de nos espaliers. Il les protège contre les mouches et tous les autres insectes qui vivent à leurs dépens. · L'Orvet est le plus inoffensif des reptiles. Il ne vit que de scarabées et de vers de terre. La Tortue est trèn utile dans les jardins. Si elle mange un peu de salade, en revanche elle détruit beaucoup de hmaces, de petits colimaçoos et d'insectes.

Bah'aelen• Le Craf!aud, dont la laideur est proverbiale et qui est un objet de répulsion et d'horreur pour beaucoup de .p ersonnes, . est un ~tre tout à fait inoffensif et, parmi tous les ao1ma~x utile~, un de ceux qui nous rendent le plus de services. B1en des accusations pèsent sur ce

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pauvre animal, et outes sont fausses. Il n'est point véoimeux, sa bouche ne laisse écumer aucune bave et son haleine n'est nullement empestée. ~l est le prote_cteur de nos jardins. Il ne sort que la nmt et se ~oumt de limaces, de scarabées, de cloportes, . ~e vermisseaux et de larves de toutes sortes. Les jardiDiers et les maratchers les rechercbellt pour débarrasser leurs cultures de tous les parasites. En Angleterre, où il ne J?eut s'acclimater, on le fait venir de France par quanhtés condérables, au commencement de la belle saison, et on le paye à raison de sept à huit francs la douzaine. La grenouille verte se nourrit de proies vivantes. Les larves aquatiques, les vers, l~s mouches, les .insectes, les limaces, composent exclusivement sa nourriture. La grenouille rai!'et~ se tient près. des étangs, da~s les bois dans les ]a.rdJDs. Elle hab1te presque contlouellem'e nt dans les arbres, sur lesquAls la conformation .· de ses doigts, t~rminés par de petitas pelotes ou disques élargis, lui permet de monter. ~Ile .~ous est fort utile en détruisant une grande quantité d msectes. La salamandre terrestre est, pour beaucoup de monde, comme le crapaud, un objet d'ave~sion par la terr e~r qu'elle inspire. Ce senti~ent est. b1en mal fondé, ca~ 11 n' y a pas d'animal plus IDoflensJt. La salamandr~ n est nullement venimeuse et nous rend de réels ~ervices en détruisant, pour se nourri.~, une gran~e quanLJté de vers, de petits mollusques et d Insectes qu elle surprend dans ses courses nocturnes. Ce reptile se retire dans des trous sous la terre humide des bois, des haies, dans les caves et dans les bâtiments en ruine. . · La salamandre aquatique se montre dans 1~~ mares et les marécage3 où elle se nourrit également d 10sectes et de mollusques.

.&nnéllde8 · Le ver de terre on lombric est un h~mble tra,vailleur

dont les services ne sont pas appréciés. Il na pour vivre que la plus maigre des nourritures. Il mang~ la terre pour s'assimiler le peu d'humus qu'elle conh~nt. Il n'attaque aucune racine et ne fait 9u'a~aler la ma~1ère dans laquelle il se meut Laboureur IDfatigable et sile_ncieux, il ramène à la surface la terre du food. Les pu1ts e t les galeries qu'il pratique permettent à. la chaleur, l l'humidité et à tous les agents atmosph:ériques de pénétrer le sol qui est ainsi rendu plus friable, plus léger,


- u. plue favorable au développement des racines des arbres et des plantes. Il attire, en rentrant dans ses galeries, les feuilles et les mousses, et l'effet le plus important de cet enfouissement est de bâter la transformation des feuilles en terreau. Ainsi le lombric draioe, cultive et fume la terre. Il ne faut donc pas le détruire.

la•ee&e• L'abeille nous fournit le miel et ne cause aucun dommage. Elle fertilise au contraire, les prairies qu'elle visite en favorisant, par son travail au sein des fleurs, la reproduction dea plantes sur lesquelles elle s'est reposée. L'araignée prend dans sa toile et détruit les mouches et cousins. Quoique d'un aspect hideux, cet insecte est de quelque utilité; cependant, dans les appartements, les caves, les greniers, les cuisines, etc. sa toile n'est pas un ornement agréable. La cantharide est un insecte précieux pour la médecine . On en fait les vésicatoires appelés Mouches de Milan. · Le carabe dorJ, vulgairement nommé jardinière, est

un de nos précieux auxiliaires. Il se nourrit de vers, de chenilles, de bannetons et même de petits escargots don.t il brise la coquille avec les fortes mandibules dont il est armé. Toutes les autres carabes nous rendent les mêmes services. La Coccinelle, appelée vulgairement bête à bon Dieu, est l'ennemie acharnée des pucerons et en fait une grande consommation. Aussi l'appelle-t-on le lion des pucerons. Les dytiques sont des insectes aquatiques qui vivent sous l'eau, dt ne remontent que de temps en temps .! la surfal}e pour respirer. Vers le soir, ils sortent de l'eau et volent d'un étang à un autre. Ils sont trè-s voraces et se nourrissent d'insectes terrestres. (La fin au prochain NQ,)

Recettes et conseils utiles Utilité dea tuteura mia aux jeunes arbres. Les tuteurs qu'on mel aux jeunes arbres fruitiers ou ornementaux, non seulement les protègent contre les ouragans, mais présentent encore un autre avantage : au moyen de ces tuteurs, on peut avec facilité placer

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b' Lecteurs contre la morles épinf'ls o~ autres ~ ~eLa lpro bres sont fréquemment sure du bétail. On, satt que es ~rPiaquee de geléf'IS, ou détruits par ce qu on nomme · ent en subit un arr•t. que du moine leur développem . t 'es froids surveL~s rayons d'un soleil prin~amer i~ ;ont la principale nant brusquement pendant a nu . si l'on place le cause de ces plaques .~e gelées. Mat~eunes tiges contre le tuteur de façon qu ~~ protège les l 1 que n'appara1Lra l'effet des rayons solaues, aucune pa sur l' écorce. . d à l'arbre un tuteur revêtu On ne dott pas . on~er. 1 à la vermine, et d'écorce, car . celle-c\, o~r':a~te us~i~s~:e serré trop étr~i­ on prend soto que ar . . ar l'observation dun \E>mPnt contre le tuteur_. Atnst, P · à des résullats t bien stmple, on arrtve détat1 sob~en et on évile de sérieuses pertes. R ien n'est dangereux comme remarqua es, . . • Contre l'hum1d1~8· -;- ussi faut-il, avant de les metles v•lements bumtdes' a de dessus et ceux de destre, bie~ lsérer .les vète~en_t~es tandis qu'on les porte, stble et si on ne le sous ; s ils devtennent umt il faut les retirer le plus ,tôt. pos mar~ber se livrer à peut, il faut a.bsolume~t s ag~er,de combattre le mal qui quelque exerctc~ pbystque, a n pourraH survenu. à . d'être délicat à l'excès, auOn n'éprouvera, m?lns s et les mt>mbres deeon mauvais résultat, st. le ~orS la pers:lnne reste immeurent en ~ouvem~nt ' ma~ëtements sur elle, des re-: mobile ou latsee sécner set~ ou d'autres maux lut froidiesements, des rhuma tsmes feront payer cher :on .~m~r:~~~~~· être soumis l un sé· Les vêtements umt ~ les met devant un grand ebage len~, parce que tsl onetrécir ou s'altérer; lee bottes feu, les tts~us peuvent set rnt devant. le feu, perdent leur et les Pouhere se ~on racp~ès mis bors d'usage. . Il suffit souplesse et sont a peu 18 Traitement du chancre de•fe0:': ~:;oili,rs, de ba: parait-il, pour dètruue le cha~: la bo~illie bordelaise, digeonner lee arbres avec ur le traitement de la comme celle dont. on se sertJoo en est facile à employer vigne coo~re le mll.,dew.tLb~ 0 le l'essayer pour se reDet les agrtculteurs ,aron te dre compte des résult~ts. 1\ est assez difficile de Nettoya~re dea. platrea. - , bustes, masques en nettoyer les figur~nesi statuett~!ia un procédé dont on plltre. On nous stgna e pour


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dit beaucoup de bien. Mais ne l'ayant pas pratiqué nous mêmes, nous ne pouvons que le transmettre comme il nous a été donné. On se l'el"t d'amidon ou fécule de pomme de terre que l'on délaie dans l'eau en une bouillie épaisse. On en applique une couche épaisse sur le plitre que J'on veut nettoyer. Lorsque l'amidon est complètement sec, on l'éloigne à l'aide d'un pinceau un peu raide. On ne conseille pas l'usage do papier de verre qui laisse souvent des griffures sur les plâtres. Mastic pour réparer le caoutchouc. - Le mastic dont la formule suit est extrêmement commode pour réparer toutes espèces d'objets en caoutchouc fendus ou détérioriés ; il convient par exemple très bien aux vélocemen pour réparation des bandages de roue. On commence par nettoyer la fente avec un couteau, pour en aviver les bords et en enlever toutes les poussières et corps étrangers, puis on la remplit du mélange que voici: Caoutchouc râpé 3 grammes ; gutta-per11ba 4 grammes; colle de poisson 3 grammes ; sulfure de carbone 30 grammes. Laissez macérer quelques jours avant l'emploi . On tasse bien ce mast.ic dans la fente, par petites couches, avec un couteau légèrement chauffé, puis on maintient les bords serrés avec un fil pendant 86 à 48 heures. On enlève alors, avec le couteau, le petit bourrelet qui s'est formé en dehors de la fente et le caoutchouc est aussi solide qu'auparavant. Constatation de l'âsre d'un cheval. - Voici, pour constater l'âge d'un cheval, après qu'il a passé neuf ans, un moyen que beaucoup de nos lecteurs ne connaissent pas sans doute. Quand un chaval est âgé de plus de neuf ans, une ride parait au coin supérieur de la paupière inférieure et, chaque année, une autre ride bien marquée se forme successivement. Ainsi, lorsqu'un cheval a trois rides à cette place, il est âgé de douze ans. C'est à un habitant d'Abama qu'on doit cette curieuse observation. Il prétend que le moyen est infaillible. Dans tous les cas, le fait est d'une vérification facüe, et s'il est vrai, on pourra désormais connaître d'one manière préci!.le l'âge d'un cheval au-deSI'US de neuf ans, ce qui, parfois, ne laissait pas d'être embarrassant et souvent impossible à l'inspection des dents, seul moyeD que l'on avait jusqu'à présent.

Supplément au No Ubi• (1893·94) de l'ECOLE PRllllRE ~

A travers le règne animal (Fin,) h

· s des puce-

-Les fourm~s sont les e~nemie:s acu·~W:: éclosent. De

rons et dévorent le~ che~Jàlest:utes qles matières animarvice en faiplus elles se nourrJssen e les qu'elles ~encontrent et nou~. rende:l~e~~ibles. Il est sant disparaltre toutes les matu~res p - en attaquant vrai qu'elles nous causen_t cer~~ID!nens~;;:~oduisant dans les fruit~ ~ûrs d~s ~~pah:~~erchent les matières sucrées nos habitatiOn~ oud e es r ou cuites. Somme toute, les et même les vian es crues . . fourmis sont plus utiles que nulslbl!ls. . l m de connalt sous e no 1 Le gril~on, q~e tout e m~: 11 aime la chaleur, vit de cr~-cr~, e~t 1hôte du ~o_y · et les boulangeries, et <~e dans les maisons, les cUisines C'est un insecte inofretire dans les fentes des mu~s. en détruisant beaufensif qui nous rend des services les blattes. é Coup d'insectes ' entr'autres .1 lé i va d poser ses L'ichneumon est u~ sns~~~~il~~s. l~s larves qui , en œufs dans le corps e . ur se nourrir se metasortent dévorent _les ~hâ~~t!~n~~t insectes à 'leur tour. morphosent ensmte e d iselle est La libellule, connue_ sous le no~ de ~r;:o roie~ viun bel insecte ailé qm ~~ se noumtauiu~t onp l'appelle vantes. Elle _aimedele voJsm~geDdoeuséee d'·m vol léger et - l' é ervter s marats. ' . aus~l pl . . t t dévore les mouches, les papl11ons. rapide, el e saiSI e et autres insectes. . 1 famille des libelLes a{/rions sont des 10 ~~~~i~r~: fes mêmes habitulules qm ont, comme ~~s • des et les mêmes appetits. . Le lygée ap~ère e~t un joli !!s!~t:s:~::~~n~u~o~~~= tachées de nou' qu on rencon\es mauves Ces insectes dans les jardins, surtr~!o~~~ des arbres ei dans les crese rassemblent sous "t. à tort que le lygée pique et vasses des ~ursit 0~ cro~t rien Il fait sa nourriture exsuce les frmts: . n ente qu'il 'poursuit sur les feuilles, clusive de petits msec es les fleurs. et l?s fruits. ·a odes sont de petits ramLes mûle--pteds out my~vcfres qui détruisent une foule peurs exclus1vemen carn


-!de petits insectes nuisibles qu'il nous serait impossible d'atteindre. Le scorpion habite les pays chauds. Le midi de la France en possède abondamment. Il entre dans les habitations et se retire principalement dans les celliers et les caves. On .a bea~coup exagéré les effets de la piql1re du scorpiOn qu1 ne provoque que des accidents locaux dépourvus de toute gravité. Le scorpion se tient caché toute la journée et ne sort que la nuit. Il fait une chasse acharnée aux araignées, aux cloportes, aux charançons, aux blattes et à une quantité d'autres insectes dont il se nourrit exclusivement. Le scorpion est donc pour nous d'une très grande utilité; Le staphylin odorant est un insecte noir, à la queue redressée et à fortes mandibules. Il est trés commun au c.èntre et dans le nord de l'Europe où il rend des serv1c~s en détruisant, pour se nourrir, une grande quantité de petits insectes nuisibles. Le ver d soie est une chenille assez grosse d'un blanc cendré. On l'élève pour son cocon dont le fil sert à faire nos étoffes de soie. Il se nourrit des feuilles du mtlrier. De sa chrysalide sort un papillon assez disgracieux, blanc~âtre et ventru qui ne vole pas et ne prend aucune noumture. Il meurt aussitôt après avoir pondu ses œufs d'où sortent de nouveaux vers à soie.

!Wicbolrs artUlclels. . Nou~ avon.~ parlé de. l'utilité des oiseaux, du rôle proVidentiel qu 1ls remplissent dans l'économie agricole, et de la néces~ité d'empêcher leur destruction, si nous ne voulons pas, à courte échéance, n'avoir à récolter que de la vermine et mourir de faim au sein de la nudité absolue des campagnes. Mais cela ne suffit pas ·encore. Si, d'un côté, il est de notre devoir et de notre intérêt d'empêcher la destruction des plus précieux auxiliaires de l'agriculteur, nous devons, d'autre p~rt, en favoriser la reproduction en procu1·ant aux -o1seaux des abris artificiels, à défaut des abris naturels qui tendent toujours à embellir les campagnes et les bois, d'augmenter les productions du sol, en se débarrassant des buissons, des bosquets, des haies naturelles, ete. qui étaient le refuge de prédilection d'une foule d'oiseaux et autres animaux utiles. On augmentera d'un côté la surface labourable, mais on ne réfléchit pas qu'en même temps on diminue la produc-

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tion en favorisant la multiplication des ennemis de nos récoltes, et ainsi le résultat obtenu est tout à notre dé-sa:v~ntage. Beaucoup d'espèces utiles, qui nichaient au m1heu des campagnes ne sachant plus où s'abriter fu~yent ces lieux inhospitaliers, ils voient même par 1~ fait leur nombre s'éclaircir, et nos ennemis ont beau jeu. L'erreur commise peut être réparée, en partie, en répandant dans les campagnes les arbres fruitiers auxquels on fixerait des oicboirs artificiels. Ainsi les oiseaux. ·q ui jadis s'abritaient et nichaient dans le~ trous des arbres, des murs ou des rochers nous reviendront sinon tous,. une bonne partie. Les tentatives de ce genre: faites depu1s des longues années en France, en Suisse en Allemagne et ailleurs encore, ont donné les résu'uats les plus satisfaisants. Ces nichoirs consistent en moree:lux de bois creusés, en boîtes ou petites caisses de bois, en cylindres ou pots de terre cuite, etc. Les nichoirs doivent remplir trois conditions essentielles. Il faut qu'ils soient construits et placés de manière 1. à tenir les oiseaux, et surtout leurs nichées a. l'abri des influences atmosphériques nuisibles, telles que la pluie, le vent, l'excès de chaleur ou de froid ; 2. à les mettre hors des atleintes de Jeul'S ennemis, tels que les oiseaux rapaces, les chats, etc. ; 3. il faut enfin que leur prix de revient soit assez modique pour qu'on puisse l'employer sur une trèsgrande échelle . Tuyaux en bois. On emploie de simples tuyaux. de fontainiers, coupés sur 30 à ~0 centimètres de longueur, fermés aux deux .bouts par des bouchons ou rondelles de bois, ou par des plaques d'écorce, de bois minee, de zinc, de tôle, etc., et présentant, sur le côté, un trou de 3 à 6 centimètres de diamètre. Ces nichoirs sont fixés soit verticalement contre les murs et les troncs d'arbres, soit horizontalement ou légèrement inclinés contre les fortes branches, et assujettis à l'aide de clous à crochet ou de fils de fer. On emploie aussi des bouts de tuyaux. de bois munis -de leur écorce, coupés obliquement à l'une de leurs extrémités, et fermés aux deux. bouts. L'extrémité oblique est fermée par une planchette assez longue pour qu'on puisse la clouer verticalement contre un tronc d'arbre, de façon à simuler une branche morte. Le trou par lequel entre l'oiseau est pratiqué à l'extrémité supérieure,


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~:tr'~~~ sur le côté, pour que la pluie ne puisse y péBoîtes ou Caisses de bois 0 contre les murailles, des b~tte~ !!tabfebl aux arbres ou

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aux l~tt_res ou à celles qui servent ~ es aux boîtes les cuasmes . on peut mêm . P acer le sel dans à cigares. ' e se servir de petites boites Le nichoir peut aussi av0 . 1 f, ' nette ou d'une petite niche ~ h~ orme d un~ maisonpans. Ce toit est un couvercle c ~~gheave? toit .à deux :fin de la saison pour nettoyer 1,. té . qu on enleve à la · aussa. de petit tn rieur. · . . On . emp1Ole mchné faisant saillie et abritas t ca_Iss~sl de. boJ~, à toit J\r.· h . n ams1 e toit d entrée ./.v tc ozrs en terre cutte o · · cylindres en terr . . n emploie des tuyaux ou

~e:t::ts:r~ea~:!~t=di~:~!;~;j!~~:a~_! ~::axl~~u~s~s e~t:t~~

~~:nt:é~x P~~t{éê%i~és r!~oc

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des des extrémités soif surq~~nsoJt Jbtérahement vers l'une Pour faire nicher le rt es ouc ons. et moye~nes espèces, on employe avec succès ~e~e \es cuite ayant de 8 à 15 c t~ 0 ~tes ou cylindres en terre 20 de hauteur. en •me res de diamètre et 15 à

à l?a~d:x~e c~fo:~c~oirs soit â ~'aide de fils de fer, soit fente ou un petit tr~~o~~~~iqq~I :n;rent dans _une petite bord de l'une des extrémité ue ou 2 centimètres du On em 1 · · s. fleurs . à p Ole aussi les pots à moineaux et les ots à

~sfl~~:a~::~:!r~~e~~ ~?~~~:;~ l,l:n::~: d~u /~~~a~:Epg:;

a? pouce. P~ur :fixer le ~~~ ~o~~ert~re donnant passage d arbre, on perce un . re e mur ou un tronc anneau et on hpetJt trou autour de la bague ou l\r.· h' . accroc e à un crampon .1.vzc ozrs d'hirondell A · rflteni r les hirondell es. u retour du printemps, pour vent fort pénible es et leur épargner un travail soudifficilement de 1 pbr les temps secs où elJes trouvent ciels en plâ tre !t ou_e, on prépare des nichoirs artincuite en les modelan':"Ieuxl enc?dre en ciment OU terre Nichoirs dans le sur es DI s nature_ls. . Quelques e~peces d'oiseaux, particulièrement le~ sanges les ét0 ar mets, 1es momeaux, les médans l~s trous ~~n~~u~, tles dtraquets, aiment à nicher en es es murs et des murailles.

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Quand ces abris manquent ou sont insuffisants, on _y supplée en enchâssant dans le mur, et dans une position horizontale, des bouteilles à long goulot ou des pots, des cornues de terre dont le col a une ouverture subordonnée à la gtosseur de l'oiseau que l':>n veut propager, ou des pots à fleurs dont on a agrandi le trou du fond. Bnfiu, on approprie des trous et cavités dans la muraille même, et on ferme l'ouverture soit par une demi-brique creuse, soit par un bout de tuyau de drainage, rond ou aplati, de manière à simuler une fente naturelle. En Lombardie et en Piémont, pour préserver les cultures contre la dévastation des insectes, on favorise la propagation du moineau par des nichoirs artificiels. A cet eflet, dans la construction des maisons particulières, on a ménagé, du faîte des murs jusquYaux étages inférieurs, plusieurs centaines de trous qui, étroits au dehors et assez larges à l'intérieur, constituent d'excellents abris où les moineaux viennent se réfugier et faire leurs nids. On voit aussi des murs d'églises où ces trous existent par milliers. Mais dans les plaines immenses où l'on chemine des journées entières sans voir une habitation, sans apercevoir autre chose que du blé ou du riz, le moineau manquait complètement d'abris ou de nichoirs. Pour protéger cet utile eL actif gardien des récoltes, on a construit, à l'entre-croisement des routes, des tours carrées d'une grande hauteur, et de 1 m. '!0 à t m. 30 de large à l'intérieur où un homme monte et descend aisément en s'aidant des mains et des pieds. Ces tours sont criblées de trous à moineaux qu'un gardien spécial visite, à l'époque des nichées, pour prendre les jeunes au moment où ils pourraient s'envoler, et les livrer bien gras à la consommation. Il s'en échappe toujours un certain nombre qui est suffisant pour la re• production normale; l'exédent, qui pourrait endommager les récoltes, est avantageusement utilisé pour la nourriture de l'homme. OBSERVATIONS . - Il convient de faire observer ~u'il n'est pas indifférent de placer les appareils dans une position soit horizontale, soit inclinée. En eftet, les nichoirs horizontaux sont recherchés par la plupart des espèces ; mais, près des habitations, ils sont presque toujours envahis-par les moineaux qui en chassent les mésanges et les becs-fins. Les nichoirs obliques, au .contraire, ne sont pas habités par les moineaux et sont


très recherchés par les

f;~~~x n~tt~::u:~~e~~s, car~t:a~ga~~~e~~ !~~cix l~!s grimp~~on& ~articulièreme~~ ~eftr~~s calibre et à entrée 3fr~1,'; ( a pet1te charbonnière 1 aux petites mésa

Les nichoirs doiv t' a bleue et la nouette) nges au levant. en autant que possible êtr~ expo é Il faut choisir l'em 1 s s voisi~age de 1'ouverfu::ement de façon que, dans 1 sort,_JI ~e se trouve pas /ab laquelle l'oiseau -entre o~ sef[l;a dtembu~cade aux ch:ts :atn~:~s ou objet~ pouvant u aussi prendre soi res ennemis sas pratiquée vers la parti: ~ette ouverture. ne soit e mettre les jeunes à l'ab . Ide erleure du nichoir afin 1eurs ennemis et d ri u hec ou de la .' avlalnt qu'ils_ ne soien~ ~!s ét~~pdêcher de tomber~~e est facile de e prendre leur 1 choirs dont nous ::o~~o~~~f~ ;~.modèle de tou:~e~ ni-

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4rbres à b 8 1 Pour retenir le plus 1 es. pèce_s d'oiseaux migrat~:r~temP_s possible certaines esfeen.lces! il faut multiplier da2suJ l nous . rendent tant de si

scu{~f~n;~~~s1e~:r:~u~;it~~~ustes e~o~~lsie;e~J:f:c:o::

es Oiseaux étant . dispensable à 'le ~ssurés de trouver ce . . . ur existence resteront . 1 quJ est JOPas trop rigoureux ' , s1 e froid • être tout l'hive ' Uf:1e grande partie de l'h. n est sera d . r parmi nous Tant JVer, peutdans 1:~~~· llls chercheront, ·dans l'é~~:Celad température t , es vers et les · es arbres et rouver. Pendant les ·our Insecte~ qui pourront s' ~ectes à chercher un J b .sdoù le froJd obligera les . y Ils iront demander a ri ans les retraites rofi Jnnocurriture dont ils o!~be:~fres et arbustes ba~~:~~ es végétaux sont e o. espèces que l'on devran a~se~ grand nombre Parmi !~~ {~uik~ mûrissent ver!~~o~~a~eeml~nt ~ropager, et d~!~ l:e souévve~t pendant tout l'hi!!n ~l e,_t per~!stent 1 la '· gen reer le m . 1" r, 1 'aut Citer j :Otonunez--tin, le lid-re, l'a:U~: le tro/:e•. le lycieZ

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arbustes, et aussi des arbres à feuilles persistantes, que les sapins, les ifs, les genévriers de Virginie, lauriers, etc., qui offrent un abri sür aux oiseaux, l'on parviendra à prolonger Je séjour des grives, merles, des gros-becs et autres oiseaux migrateurs.

tels les que des

Première communion Nous voici au mois de mai. C'est le mois consacré à la Sainte Vierge Marie, la bonne Mère de tous les hommes; c'est aussi, pour beaucoup, !le mois des premières Communions. Première Communion 1 Quel beau nom ! quelle belle fête 1 c C'est le plus beau jour de la vie, disait Napoléon I••. , Il termine l'âge gracieux de l'enfance et commence l'âge non moins aimable de l'adolescence. Qui dira alors ce qui se passe dans le cœur de l'enfant f Ce cœur, déjà ouvert et Jésus y entre pour le combler. Une jeune intelligence s'épanouit et Dieu vient l'illuminer. Et dire que tant de braves gens sont aujourd'hui privés de ce bonheur 1 Ecoutons un charmant récit du grand écrivain Louis Veuillot. c J'ai été élevé aussi mal que possible sous le rapport religieux, non seulement dans l'ignorance de la vérité, mais dans le goüt, dans le respect, dans la superstition de l'erreur, et je quittai mes classes bien muni d'arguments contre Notre-Seigneur, contre l'Eglise catholique. Je vécus ensuite en pur enfant de Paris et en vrai citoyen du quartier Montmartre, très occupé de mes aflaires, consacrant aux amusements et à la politique tout le temps que je ne donnais pas à la fortune. Je me mariai. Dieu perruit que je rencontrasse une bonne et honnête créature, là où je ne cherchais que de la beauté, de l'esprit et de l'argent. Elevée comme moi, aussi ignorante que moi, ma femme était beaucoupmeilleure. Elle avait lt~ sens religieux. Il se développa lorsqu'elle devint mère ; et, après la naissance de son premier enfant, elle entra tout à fait dans la voie. Quand je songe à tout cela, j'ai Je cœur remué d'un sentiment de reconnais11ance pour Dieu, dont il me semble que je parlerais toujours et que je ne saurais jamais exprimer. Alors je n'y pensais point. Si ma femme·


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·a vait ét~ comme moi, je crois que je n'auraid pas même songé à faire baptiser mes enfants. Ces enfants grandirent. Les premiers firent leur première Communion sans que je prisse garde. Je laissais leur mère gouverner ce petit monde, plein de confiance en elle, et modifié à mon insu par le contact de ses vertus que je sentais et que je ne voyais pas. Vint le dernier... Ce pauvre petit était d'une humeur sauvage, sana grands moyens; si je ne l'aimais pas moins que les autres, j'étais cependant disposé à plus de sévérité envers lui. La mère me disait: c Sois patient, il changera à l'époque de la première Communion. , Ce changement à beure fixe me paraissait très invraisemblable. Cependant l'enfant commença de suivre le catéchisme, et je le vis, en effet, s'améliorer très sensiblement et très rapidement. J'y fis attention. Je voyais cet esprit se développer, ce petit cœur se combattre, ce caractère s'adoucir, devenir docile, respectueux, affectueux. J'admirais ce travail que la raison n'opère pas chez les hommes; et l'enfant que j'avais le moins aimé me devenait le plus cher. c En même temps, je faisais de graves réflexions sur une telle merveille. Je me mis à écouter la leçon de catéchisme. En l'écoutant, le me rappelais mes cours de philosophie et de morale. Je comparais cet enseignement avec la morale dont j'avais conservé la pratique dans le monde, hélas 1 san!l avoir pu moi-même toujours m'en préserver. Le problème du bien et du mal, sur lequel j'avais évité de jeter les yeux, par incapacité dA le résoudre, s'offrait à moi dans une lumièra terrible. Je questionnai le petit garçon ; il me faisait des réponses qui m'écrasaient. Je sentais que les objections seraient honteuses et coupables. Ma femme observait et ne disait rien; mais je voyais son assiduité à la prière. Mes nuits étaient sans sommeil. Je comparais ces deux innocences à ma vie, c':ls deux amours au mien: je me disais: Ma femme et mon enfant aiment en moi quelque chose que je n'ai aimé ni en eux lli en moi : c'est mon âme. c Nous entrâmes dans la semaine de la première Communion. Ce n'était plus de l'affection seulement que l'enfant m'inspirait, c'était un sentiment que je ne m'expliquais pas, qui me semblait étrange, presque humiliant, et qui stt traduisait parfois en une espèce d'irritation: j'avais du respect pour lui. Il me dominait. Je

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. résence de certaines idées n'osais pas expr1mer , e~é~aisp contre moi-même produi~ue l'état de lutte ou J a_ 'aurais pas voulu qu'il sait parfois .da0;s m,on e~prtt. J~o~lu qu'elles lui fissent les combattit, Je n aurats pas impression. . ·x ·ours à passer. , Il n'y avait plusdqule cmq ou t•!~faJt vient me trouUn matin, revenant e a ~ess.e, ver dans mon cabinet, où J étalS seul. _ Papa. me dit-il, le jour de ma premièr.e ~~!~~ê . ,. · à l'autel sans vouu avou nion, Je n tral tpasles fautes que j'ai faites et de tous les pardon de tou ~s s ai cauNés et vous me donnerez chagrinbsé ~~~ctl~n vo~ongez bien • à tout ce que j'aif tait votre n · reprocher afin que je ne le asse de mal pour me 1e ' lus et pour me pardonner. t t P • . d. · un père pardonne ou • _ Mon enfant, rep~n !s-Je, sa 8 • mais j'ai la joie même à un enfaD;t qm ~ est ~a~om~nt je n'ai rien à te de pouvoir te ~ue qu en toi Continue de travailpardon~er. Je sms cDo~tentd'ê~re ftdèle à tes devoirs; ta l d'atmer le bon 1en, ~~re et moi nous serons bien heu~eux. . tant me le bon Dieu qm vous atme , - Oh 1 papa, . ois votre consolation. comme soutiendra vour que Je ~ · apa je le demande. Priez-le bleD pour mot, p .

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- ~:~ ~eo;r~!e:v:~fa::~ yeux humides, et se jeta à , cou. J'étal·s moi-même mon . fort attendri. _ Papa! .... continua-t-l!. Quoi mon cher enfant! Papa' j'ai quelque chose à vous demander. l , . 'l 1 it me demander que, Je le voyais b1~~ qu ~ai~o~: demander je le savais que chose, et <:e ~u 1 vou j'en avais peur i j'eus la lâ~~~él ~:·v~:l~~~ p~~~~::·de ses hésitations. t Ce . ., . d affaires en ce momen . _ Va, lui ~is-1e, J a•d. es ce que tu désires, et si ta soir ou demam tu m~ uas i mère le trouve bon, Je te le donnera . de courage , Le pauvre petit, tout confus~e m:en~~~ra tout décon~ et, après m'avoir em~~ass~è::c~ù h couchait, entr~ mon tenancé dans une pe 1 e P mère Je m'en voula1s du cabinet et la ~hambre. de ds: lui donner, et t!Urtout du chagrin que Je venais

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mouvement auquel j'avais obéi. Je suivis ce cher enfant sur la point~ . des pied~, afin de le consoler par qu~lque caresse, SI Je le voyais trop affligé. La porte éta~t entr'ouverte. Je regardai sans faire du br uit. Il ~tatt. à. genoux devant une image de la SaintE~ Vierge ; Il oria~t de tout son cœur. Ah 1 je vous assure que j'ai s~ . ce Jour-là quel effet peut produire sur nous l'apparition d'un ange ! •. J 'allai m'asseoir à mon bureau, la tête dans mes mams, prêts à ~leurer. Je restai ainsi quelques instants. Quand Je. relevai mes yeux. mon petit garçon était devant mo1, avec une figure tout animée de crainte de résolution et d'amour. ' - Papa, me dit-il, ce que j'ai à vous demander ne peut pa_s se r'3mettre, et ma mère le trouvera bon: c'est que la )OUr de ma première Communion, vous veniez à la satn~e table avec elle et moi. Ne me refusez point, papa. Fa1tes cela pour le bon Dieu, qui vous aime tant. Ah 1 i~ n'ess~yai.s p~s d~ ~isputer davantage contre ce grand D1eu qUI da1gna1t amst me contraindre. Je serrai en pleurant mon enfant sur mon cœur. - Oui, oui, lui dis-je, oui, mon enfant je le ferai. Quand tu _voudras, aujourd'hui même, tu ' me prendras par la mam, tu me mèneras à ton confesseur et tu lui diras : Voici won père.... , '

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Plus fait douceur que violence 11 (Déaié au Journal du Dimanche)

Combien ~e fois n'~vons-nous pas été frappés de l'éloquence,. simple mats persuasive, de ce proverbe que La Fontame a développé dans l'une de ses meilleures fables (*) f Les quelques considérations qu'on va Jire prouveraient également,_ si cela était nécessaire, que la do.uceur et .la bonté, mieux que la rigueur et la violence, agissent pmssamment sur le cœur de l'homme. • Plus fait douceur que violence 1 • Entrons ensemble dans cette famille que vous counaissez bien. Le père et la mère, bons mais sans faiblessd, traitent leurs enfants avec une fermeté toute affç:ctueuse. Point de ") Phébus et Borée VI, 3.

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cris, aucun emportement, surtout jamais de coups. Les enfants soumis et respectueux, adorent leurs parents et ne 'peuvent exécuter assez rapidement les or~res qu'ils ont reçus. Pour rien au monde Ils ne voudratent leur causer du chagrin : une seule larme dans les yeux de leur mère est pour eux mille fois plus éloque!lte que tous les discours, que toutes les r~montrances q!l on pourrait leur adresser. Et chaque sotr quand, fat1gué par un long Pt pénihlf' travail, le père rentre dans sa famille poul' se retremper au milieu des siens pour la lutte du lendemain, vous verrez se renouveler une des scènes les plus touchantes que l'on puisse imaginer : les fillettes rieuses, les petits garçons folâ tres, abandonnent précipitamment tous leurs jeux pour se jeter dans les bras de ce bon père qui jamais n'a choqué leur naïve candeur par le triste spectacle de la ':iolence et d~ la brutalité. Quel ravissant tableau 1 Mats quel pémble contraste présente la famille voisine dans laquel.le se déchaîne journellement une affreuse tempête de ~rts, de jurements, de pleurs et même de coups! Les (!etlts, mal élevés ont de nouveau commis une de ces mtlle désobéissa~ces dont ils sont, hélas 1 si coutumiers. La ~ère, comme une furie, se démène dans la chambre, cnant, frappant, remplissant de larmes amères l~s yeu~ de cette enfance malheureuse qui, avec une meilleure education n'auraient refleté au contraire que la joie et les sourir~s. Le père vient d'ent rer, mais au lieu ~e se réjouir de son retour, les petits inf~rtunés voud~a1ent pouvoir disparaitre sous terre, car tls ont apprts par une douloureuse expérience que de nouveaux reproches, de nouveaux coups peut-être viend~ont s'ajouter à ceux déjà si cruels qu'ils ont eu à subtr. Aucun amour, aucune affection aucun attachement ; tous ces nohles sen\iments sont à jamais bannis de cettA maison où règnent la violence et la brutalité. Les malheureux enfants grandissent dans cette atmosphère de haine et soupirent après le jour tant désiré qui les délivrera de la tyrannie paternelle. • Plus fait douceur que violence 1 • Quel a5tréable spectacle nous présente la salle de classe dans laquelle nous entrons 1 Le maitre, sévère mais affable, explique, corrige, redresse les torts, pu!lit les infractions, mais toujours avec bonté et modération. Aucune parole blessante aucun terme dur on méprisant ne sort de sa bouche; 'n réprime avec regret, il punit à contre-cœur, en


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faisant ~omprendre à ses élèves ' grand b1en qu'il est oblig. d que c est pour leur plus nécessité. Aussi vo e e e se soumettre à cette dure vironnent ce n{aîtr! zc~uel res~ect,. quelle affection enfera plaisir, à qui l~i ren~econ pere 1. C'est à qui lui au-devant de ses désirs et ra service i Ils volent même ~ont sur leur visage le !our des larmes de regret couleIl_s q~itteront cette salleJ d'éc~l~' p~ur entrer d_ans la vie, SI gaie, si riante gr~ce a qm leur a toUJours paru au:x plus sombre~ jours d'~i::rn de so~eil que, même b~Iller par sa douceur et '· leu~ maitre a su y faire direz-vous peut-être ourson . malterable bonté. Mais reusement si peu d'éc P qu~J r~ncontre-t-on malheu~ le riant tableau ue n~1es qui soient en harmonie avec c'est que trop ~ouven~s ~yo~~t essayé d'esquisser' Ab 1 quelle est la puissance d I~s I gteur oublie ou ignore ceux qui sont confiés à s:s a . ouceur sur le cœur de jamais un sourire dans sa soms 1 Sur son front sévère petit mot ou J::Zle tranchante, jamais discipline rigide, inflexible m . ectue~s? sy~pathie. La ragement, l'aversion la h •. ais aussi 1ennui, le décou' ame.

p~us.

d'~mitié

l~

' Plus fait douceur que vi len

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eu l'honneur de revêtir la li o ce. , A ~eux qui ont cher sous les plis glorieux dvrée de la patr.•e pour mar~as nécessaire de prouver u drapeau nahonal, il n'est t~ons que la véritable discipl~ar de lon~ues démonstrarlgueur outrée ni dans une Ine _ne réside. ni dans une pl.ut~t daus ce'tte autorité t;~t~nté éexcessive, mais bien triOtJsme et de bon es r·t lmpr gnée .de chaud pale courage et enfante lfs lbé de cQm,araderle, qui inspire gneux, grossier brutal ro~. u un officier soit barpropos et souv~nt mêm'e g;~n ant .et punissant à tout assuré que tous ses subordo~~émorf, dvéous pouvez être ment. Et nous ne serions s e . testent cordialegrande lutte, une balle par~:s dsurpns qu'au jour de la data ne vienne ven er da u rang même de ses solla trahison les inju;es et ~s le san~ du .meurtre et de rés en silence depuis si 1s mauvais tra:•tements enducontraire le bonheur d ongtemps. 81 vous avez au vraiment digne de ce noe rencontre~ un chef militaire fatigues, aux privations md un offimer s'intéressant aux chacun un mot d'encours e~:es hommes~ ayant poùr latwn, soyez persuadé gu'ï nt, une parole de consocœur de ses soldats Et q 1 p~ssède complètement le prochera des frontières ftuanddl ~nnemi menaçant s'ap' con uua sürement à la vic-

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toire les défenseurs de la patrie qui s'élanceront à la suite de la vaillante épée qui leur montre la route à suivre, et, dussent-ils ètre vaincus, ils se feront massacrer jusqu'au dernier plutôt que d'abandonner à l'ennemi le corps du chef respecté et chéri de tous qui vient de tomber au champ d'honneur. . Il serait facile, en faisant appel aux nombreuses circonstances dans lesquelles la douceur a triomphé là où la violence s'est montrée impuissante, de multiplier les preuves à l'appui du proverbe que nous développons. Les considérations auxqn ~IIPs nous nous sommes arrêtés seront plus que suffisantes pour nous convaincre que la douceur es\ un moyen d'action infiniment plus efficace que la violence . Si toutefois il était nécessaire de porter nos regards plus haut, il suffirait de rappeler que, de tout temps, la mémoire des oppresseurs a éveillé de pénibles souvenirs dans l'â me des générations, qui entourent au contraire d'un culte de vénération la mémoire des modestes héros qui se sont sacrifiés pour le salut de l'humanité : Napoléon expirant sur le rocher de Ste-Hélène, nous touche moins que la douce Sœur de charité mourant victime d~ son dévoüment au chevet de son lit d' hôpital, ou teignant de son sang généreux les champs de bataille où son héroïsme la porte à recueillir les blessés. Jésus-Christ lui-mème, la divine Bonté incarnée, a vaincu le vieux paganisme romain par la persuasion et la suave douceur de sa doctrine, tandis que tous les efforts réunis des Césars, avec leur lugubre appareil de tortures et d'affreux supplices, n'ont pu empêcher douze pauvres pêcheurs de Galilée de réaliser la parole de Celui qui a dit: • Bienheureux ceux qui sont doux

parce qu'ils possèderont la terre . ,

Hilversum (Hollande), 9 mai 1894. Ernest GA.tLLARD.

Fensêes et maximes Le catéchisme. - Il n'est pas inutile, croyons-nous, dans un temps où la science est si fière, bien à tort, de ses découvertes, de répéter ces admirables paroles de Jouffroy: · ' Lisez le catéchisme, vous y trouverez la solution c de toutes les questions qui se rapportent au problème


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• de la destinée hu . • Demandez au h ~ain~, de toutes sa . • Je . sait. Où allee ::h~n 1d où. vie ut l'espècr:h:xceptw~. • salt. Demandez à, e s.alt. Comment elJ rua!D~, JI a SO[Jgé c~ petit enfant . e va, Il Je après s~ pourq~oi il est ici-bas et qui d.~ sa Vie n'y mandez cmort, JI vous fera une' rép ce qu Il deviendra

•~~W:~~t o~~~eer~~.l: ~%~~~;1é~té c~~~.s!t sàu~~~~~~ ~::

plusieurs 1ar plusieurs, pourquo'i 1~ c est par une fase battent an~ues, pourquoi ils souff~e~~mmes parlent Origine d~ c~mmeot tout cela fi . • po~rquoi ils races, destiné~o3e e: origine de l'espèc~Ira, Il ~~ sait. tre, rapports de l'h~!':nmme en ~ette vie' etq~~~t~o~ de • me envers ses se bi e avec Dieu, devoirs d ' .:au• création il •· m ables, droits de l'h e 1homM, . • n •goore rien ,. omme sur Ja . axt.rnes d'or _ N · anrnes d'or po · • o~s trouvons dans 1 J' qui valent mleuur t agrwulteur les aphort Jste de.s Ma• Uo 1 . x que toutes les thé . smes SUivants tien de ~eu VIce nous cotlte plus d'orles socialistes: L . eux enfants. argent que l'entre c es Impôts et 1 h Pès~nt lourde es c a,rges publiques d doublés par Jam;nt sur 1!lgriculture. C'es~ tou.~ genres drupLl~é·s par notr:r:~:t~~etriplés par notre vanft~ ~~~ qsuont • conome · · ap:!e les augmente. • Il fa~t prendre uvreté l'attrape core qu'aux grande:arde aux petites dépenses plu • Beaucoup d .• s en•C l . . e ruJsseaux foot . cessai~ UJ qui achète des choses un~ grao~e rivière. indispe~~ab~!~. ~ootraiot à la fiiuden:e~~r!o~t pas néPeu de batailles se s choses presque toujours moraleme~~rdq~~~ll physiquement; c'est * L es se perdent. * * a vertu comm 1 J . DE M pratique et se retient pe ara J grammaire, s'appui:rspT!E.l es exemples. a Ca. GERFA.ULT.

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que. ceux qui prient ceux qui combattent, écri-

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vait Donoso Cortès en 1847; et si le monde va de mal en pis, c'est qu'il y a plus de batailles que de prières. Si nous pouvions pénétrer dans les secrets de Dieu et de l'histoire, je tiens pour cetain que nous serions saisis d'admiration devant les effets de la prière, même dans les choses humaines. " Temps d'apprentissage. - Combien faut-il d'années pour apprendre un métier! L'Artisan répond à laquestion et nous apprend qu'aux examens subventionnés par la Confédération ne seront plus admis que les jeunes gens ayant fait un temps déterminé d'apprentissage. Citons qu~lques exemples: Boulanger et boucher, 2 ans; charpentier et charron, 2 - 3 ans; cordoooier, 2'12-3 ans; forgeron, 3 ans; fromager, 2 a os; horloger, 3-3•!1 ans; maçon, 2 1/t - 3 ans; sculpteur sur bois, 3'/s-4 ans. L'imprimerie impose ~ ans. Ce n'est pas trop exiger.

Recettes et conseils utiles Tonneaux aui coulent. - Oo indique la composition suivante pour boucher les fentes des tonneaux qui coulent : 60 parties de saindoux, 40 de sel de cuisine et 33 parties de cire blanche. L"l tout est fondu sur un feu doux et on y ajoute en remuant 40 parties de cendres de bois bien tamisées. Après avoir bien séché le tonneau, on remplit les fentes et les fissures avec cet enduit appliqué à chaud et qui, en se refroidissant bouchera hermétiquement toutes les fissures. Transpiration des pieds. - Il y a beaucoup de personnes qui transpirent plus des pieds quand il fait frais que lorsqu'il fait chaud. La formule suivante peut rendre de grands services : Prenez environ 15 grammes d'alun pulvérisé, ~00 grammes d'eau de source; 60 grammes d'esprit de vin. Mêlez, chauffez et appliquez chaque soir sur les pieds, au moyen d'une éponge jusqu'à ce que l'effet désiré soit obtenu. Conservation du beurre. - Un moyen extrêm9ment simple de conserver le beurre frais pendant la saison chaude, est de renverser par-dessus le vase qui le contient un autre vase en terre poreuse, par exemple un grand pot à fleurs, la porosité de cette terre conservera


SION. 15 Juin -

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le beurre très frais . . la précaution de jete~t ;:ladmieux encore si on

Pour nettoyer le

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Nettoya~te dea réei · ;i3n u~ait~~mbien l'~J=~~sd~y~~r~Y:tenu du ~étrole. vases avec d3 la faire gerststante; avec adjonction ' e chaux (chaux frai h. n lave les Le lait de éteinte petite quantité d e une espèce d orme une désire procéder e adhérente avec la chlorure de ch rapidement, on peut aj farois. Si l'on est bien entengux ou se .'!ervir d'un l?u un peu de cha';'d. Il doit soigneusemu Ïue_l'opération une lesp traces du e':ld• mtroduit. à grande ea s e ectuee, on . rIqUI u pour enlever

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donne leu lui enlève brahque le plus amertume. Versez i ouquet, et lui dans une thé" res d'eau ave~re en porcelaine et fait:serres. d~ vin pur peu près) et de cannelle (de li vercrer 8 verres d' e sucre que vous l ·. gr. à bouillante sur 1 ordinaires. Verseemp à sue vm froid et servez aussitôt. z. ensuite l'eau

au~:nt~u e~u

l]:og~lll~r

me~ez

189S-94r

L'ICOLI rRliMRI ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Conseils à un jeune Instituteur Pour lui indiquer ce qu'il doit faire pour que les di-

verses relations soient aussi bonnes que possible. (Fin}

La -vanité nous rend encore capable d'une autre faute: elle nous rend }aloux. de nos coUègues. Nous ne sommes pas leurs juges, et pourtant nous les jugeons. ·s'ils obtiennent une faveur, nous ne voulons pas qu'ils l'aient méritée, et nous accusons encore nos supérieurs d'injustice et de partialité. Nous nous déclarons parfaits, meilleurs que des gens que nous ne connaissons pas, et nous proclamon; bien haut, que nous savons mieux la vérité que ceux qui pourtant nous voient tous. Si l'on nous accusait d'agir ainsi a l'é· gard de quelqu'un de nos élèves, nous bondirions sous l'injure; mais notre vanité est si forte que nous n'hésitons pas a attribuer aux autres ce dont nous ne permettons pas qu'on nous soupçonne. Nos supérieurs nous mésestiment alors, et ils ont raison. A partir de ce moment, nos rapports avec eux cessent d'être bons, et c'est nous qui sommes justement victimes de la faute que nous avons commise. Beaucoup d'instituteurs compromettent encore leur position d'une autre façon; ils veulent être habiles, être forts, Gomme on dit aujourd'hui, ils manquent de sincérité; ils cachent 1• vérité, oubliant que la duplicité et la flatterie n'ont qu'un temps. Ils étudient leurs supérieurs pour découvrir le cMé faible par lequel ils sont le plus accessibles, afin d' exploiter leur découverte au profit de lenrs intérêts particuliers. Ils s'avilissent bien inutilement. Leur habileté ne tarde pas a leur nuire, et ils s'aperçoivent trop tard qu'ils on\ perdu pour jamais une confiance qu'ils avaient usurpée.


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