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Sommaire de cettelivraison L'enseignement agricole dans nos
écolesprimaires. - La vertu de patience. - Encore les exercicesphysiques. - Economiedomestique. - Partit pratique: Composition et sujets de rédaction.
Sommaire du Supplément Rn5 (Cetteannt~t a 24 paf(es.) La paraboledu bon pasteur.- Lapeste et la procession de S. Marc. - Méditation SOUs la nuée. - Scènes de la guerre . - ·Le vieux gentilhomme.Le mois de mai. - ·La préparation des enfants à la vie. - A travers Paris. Le 'PeUïJ)lier . - Lumière dans la nuit. - La croix sur les hauteurs. - Embrassez.moi.- Le choixd'une carrière. - Une flotte de commereesuisse. Les.!>rOpriétésdes plantes. - Variétés. - Pensées.
de l'instruction fait connaître, a.p avoir consultéle Conseild'Etat. que autorités communales doivent ve par le pltin les indemnités ,prévues non la moitié seulement. Une fois le personnel enseigna payé, les communes auront à pr· ter leur note au Départementavec,pièc à l'appui justifiant le règlement des locations décrétées,après quoi elles ront remboursées par la Caisse cant nale pour la part laissée à sa char Le personnel enseignant est prié prendre note, en ce oui le concerne,d présentavis pour provoquer,cas échéan de la ,part des .autoritéscommunales, paiement intégral de l'indemnité lui r venant de juste droit.
(ComMV.t1lqul.J
--0-
Votationdo 29 avril1917
Nous saluons avec ,une sati.sfacli çéciale le beau résultat de la jour électorale du 29 avril 1917 conœrn Indamnlt6 de ranchtrissement la •loidu 24 novembre1916 sur les a enseignant primaire berges et débî,isde boissons. Le pel\P ·au personnel a compris ses véritables intérêts en a (Cours scolaireJgJ6-I7.) L'art. 2 du décret du 25 nov. 1916, ceptant la loi à une majQritéd'au applicable dans le cas spécial, est ainsi ,plus sensiblequ'intensesavaient été a dernier moment l'activité et :la :?fop conçu: · « Les communes allouer<>nt des in- gande déplo~ par les ad~res demnités spécialés -au .personnelensei- la loi. Le personnel enseignant, q gnant, à raison de fr. 20 au minimum, était intéresséà œ SUèeès, ne pou par mois d'école, pour les instituteurs avec nous que se :féliciterde la victoi mariés, et de fr. 15 au minimum par remportée. • Sur 31,79:1 citoyenshabiles à vot mois d'école pour les instituteurs non 14,41'5 seu-kmentont prit; part au mariés et pour les institutrices. L'Etat y -particÏipera jusqu'à concurrence du tin. La ma,joritéacceptante es.tde-274 voix,commeœla ressort du tableau r 50·%.> Diversescommunesayant interprété capituiatif publié cï-,après: différemmentla disposition précitée,les RECAPITULATION unes en réglant intégralement l'indemDIBtrlctB OUI nité prévue et en présentant leur note à l'Etat ,pour la par:t lui incombant, les Conches 498 autres en payant le 50 % et laissant à Rarogne-oriental 206 l'Etat le soin de verser directement sa Brigue 459 part aux bénéficiaires, le Département Viège 979
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trouvé d'habitudes chrétiennes dans le latin -populaire. Et œs habitudes constituent des monuments qui sont restés debout jusqu'à nous. Maintes fois déjà, i'ai eu l'ilonneur d'en fournir des preuves dans des publkations; l)al' exemple,dans le souhait de l'aide, du secours de Dieu à tous ceux qui bâillent, dans tous les pays chrétiens, depuis la peste de Rome, au VIe siècle, jusqu'à nos jours. En lisant, ces jours-ci,la utfre, l'E-0pitre de l'apôtre S. Jacques, j'en découpiétê encadrée dansnotrelangage vre un autre exempleifrap.pant. Nous trouvons, non pas dans le parler fin, populaire A tous les âges et dans tous les pays, bouche en cœur,des salons et des théâ~ , a dans 1a langue un partage bien tres, mais. dans notre bonne vieille tan· rqué: la langue savante et la langue gue populaire, ces expressions: « S'il ulaire. La première est pl115recher- plaît à Dieu. > « Si Dieu me prête vie. > ée, mais moins naturelile; la seconde Or touf le monde sait que cette manière un commandement; ses images et ses comparaisons em- de parler n'est ,J>as untées au sol même, et les ,paroles mais, en suivant les siècles, nous oonstatons que c'est un monument qui re11t l'expressionnaturelle de tout ce qui monte, dans le langage !J>Opulaire, juséré V'U et senti ,par les habitants du ys. Et tout ce qui entre dans le lan- qu'aux A!pôtres.C'est l'apôtre S. Jacge prend la solidité des .pierres de ques qui nous le dit dans oon Epttre, çonnerie enchâssées .par une fürte chapitre IV: « Car qu'est-cequt notre vit? Une vapeur qui paraU pour un. peu u che de ciment romain. C'est pour dé. de ûmps et qui ensuite sera disslple. e les siècles. C'est pourquoi, vous avez pris fhabitu. Gardons-nous doncde faire la gu~ de de dire: Si lt Seigneur le veut et sl patois de -nosvillages, ainsi que '<le nous sommesencoreen vit, nous ferons p.rononcer autrement q-ue ~'ont fait ceci,nous ferons cela. > o~ bons anc:êt:res.Ce sont les plus saOtanoine P. OOURBAN . lt s professeurs de langue romande nous le demandent, et c'a;t le Jltn ••• I ns et le respect du passé qui nou'$en nt un devoir. Ootavede l'Ascension Lorsque, au Ve et au VIe siècle, les ldats des francs et des Bourgondes, Il vous rendra témoignagede moi. venus les vainqueurs, parlaient, de (Jean XV-27) ur accent national, avec les Romains ai 1rus, la langue latine ipopulai,re,na. Au cours du long entretien de Jésusui1 notre .patois, -notre vieille langue avec ses apôtres, que nous uouvons d.ans l'évangile de saint Jean, après ,le ançaise. Le3 prêtres qui instruisaient et bap- récit de la Cène, le divin Maître ins · saient ces nouveaux venus, versaient truit ses COJIJJ)ag:nons des contradictions ans leur parler tout ce qu'ils avaient et des .persécutionsqui les attendent. 700 461 838 787 562 345 421 451 421 724 621 8477
89 317 452 219 31°6 558 408 720 408 406 1109 5728
Mais, leur dit-il, quand le Consolateur gnem.ent.L'Esprit-Saînt sera ,pouf" que je vous enverrai d'auprès de mon Aa,ôtrescoouneun Mraîtreintérieur Père sera venu, l'Esprit de vérité qui leur fera comprendf'e.plus profo procède du Père, il rendra témoignage ment le sens de la doctrine et de la de moi. • Quel est donc ce témoignage, de Jésus-Oirist. Il continuera l'édu suffisant pour soutenir les ai>6tresen tion cQmDJ.encée pac le Sauveur. C l'absenee de Jésusau milieu de leurs lui qui les soutiendra contre les t é:>reuves? tions de découragement,c'est lui quJ La ipromessede Notre-Seigneurnous consolera comme les consolait J raApelle en premier lieu les récits des Son langage aura tant de douceai.r Aeteset les épîtres de S. Paul, les pre- d'onction, son action intérieure sera mières effusions de l'Esprit.Saint, la efficaceet si bienfaisantequ'il est av Pentecôte,le don des langues, les JM'.O- ta,geux.quela présencevisible du S phéties, le cOUl'agedes premiers maf".. veur prenne fin pour qu'il puisse v tyr,$ comme S. Etienne, la netteté de- « Il vous est bon que je m'en aille, vant les tribunaux. C'est bien là une si je ne m'en vais pas, le Consolateur confinnation divine de la loi nouvelle viendra pas en vous; mais si je m' et un .précieuxréconf'Ort;pour ceux qui vais, je vous l'enverrai.> l'annonçaient. Ce Maître, ce Consolateur, dont Letémoignagede l'Esprit.Saint com- présence constitue un bien si .prêcf portecependant,quelquechose de plus. nous devons nous souvenirqu'il est C'est une manifestation de Notre-Sei- si en nous. Il est très important po neur lui-même au dedans des cœuTS. no~ de ne -pointperdre de vue le r e Sauveur l'indiqueex,J)re$émentlors. qu'il joue'dans ta vie de nos runes. qu'il dit: « Il rendra témoignage de Ces pensées, attentivementmédi • • moi.> rendent faciles les sentimentsd'h Au momentoù la présence visibledu té. Commentpourrions.nous~ tent divin Maître -allait leur manquer, les de nous glorifier du peu de bien q Apôtres étaient bien •loin, nous le sa- nous constateronsen nous, si nous no vons, d'avoir compristoutes les leçons 'SOuvenonsque ce ne sont là que d et d'avoir pris de son âme une connais- g.râ(esreçueset des méritesquJ ne no ~ce assez intinœ ,pour .pouvoirhabi- ~J)artiennent point en .propre? tuellement deviner par eux-mêmesses Nous<:Qmprenona mieuxaussi la désirs, ses j-ugementset se conduire en cessitéde ,prier. Il faut prier !J)Ourq toutes chosesselon son ~rit. Le Sau- ce témoignageque rESJ)rltrend à J veur semble'Vouloir,prévenir l'inquiétu- dans 1~ âmes, bienfait incomparah de qui devait naturdlement s'emparer et tout gratuit, :toujoursitnmêrité,s' d'eux à la pensée de se trouver seuls. firmeen nous avec une forcecroissant « Le Consolateur, !'.Esprit-Saint, letl1" Il faut prier aussi pour les autres, po dit-il, que mon Père enverra. en mon ceux dont nous avons en quelque m nom, lui, vous enseignera toutes cltoses sure la resoonsabilité. Faisons nMr et vous r~llera tout ce que je vops les sentiments~rimés pac l'Eglise ai dit .. J~ai en<:Ol"e beaucoupde choses l'~ard de l'Esprit-Saint dans la bel à vous dire; mais V'OltS ne pouvez pas orose de la Pentecôte: « Venez, Espri les porter à présent. Quand le Consola- Saint; venez, père des pauvres; ven teur, l'Esprit de vérité sera venu, il vous lumière des cœun; consolateur exc guidera dans toute la vérité. > lent; hôte bienfaisant et doux de n Ce témoignage seta donc Wt ensei- âme>. C'est le langage qui <:onvient
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ssme année
SION, 13 Mai 1917
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L'ECOLE
PRIMAIRE
ORGANE DE Li\
SOCIETEVALAISilliE
D'EDUCATIOI
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la vie à '1a campagne , mettre en reli:f L'enseignement agricole dans nos écoles IH'imaires les inconvénients du séjour dans les vü.
les. Envisagée à œ point de vue, la De;puis die nombreuses ,années <;iéjà, question dle la désertion des cam_Pagne~ des conférences agidcoles, o.rgamsees deviendra avant tout une quesrhon qw par le 'Département ,cantonal ·~,e,l' Inté- ,pourra ·être résolue ,par l'éducation: C"est là la tâche de l'instituteur, qui rieur, se donnent dans les ;d1ff~entes e-0mmunes du_ canton porur ecla1rer ~e doit être ,un professeur d'agriculture cultivai1eur actuel sur >lesnouvelles me - élémentaire; c'est lui qui .doit en donner à l'enfant ;les. premières notions. tho.des ·et ·sur les ~oins à doniner aqx Vous objecterez, sans doute, que. la animaux domestiques. . . . La chose est 1plus que comprehens1- durée 1cles classes est trot) restremte pour entreprendre un .sujet .aussi ~aste. ble puisque très peu encore ont eu l'ava~tà::re dè fréquenter des cours spé- Certainement, nos écoles de 6 m01s ·t1!e ciaux "",d'agüculture . Ceux qui ont :pu permettent pas un enseignrement ~etaillé · mais ,cependant ,chacun ,peut bien .i}rofüer de œt enseignement pourront conce~roir,combien il serait , ,pl,u,savanta. donner à leurs enfants une instruction agricole suffisant~; mais, hé.las ( c'est l'e geux de faire des leçons de ch;1sessur ;petit nombre. Qm donc, doit s ?cc~per des suje ts agricoles. que de traiter par;fois des sujets abstr:aHs et ,peu 1pr~bdes autres si ce n'est l'ecole pnmaire? Si œr tai ns. ,principes fondamentaux ne ques. Si, de son côté, l'enfant comp,le!e, sont ,pas enseig11és.à l'école, où l~s en- à l'aid e d'un bon manuel, les conna1s_sances ain.;:i acquises, il pr~nd:r,~ peu a fants ;ouiseront-Hs les connaissances qui leu:r Eeront ,plus tard, n.écessaires_? peu goût à l' agricuHur~ et ~1flmrra ,P,;ar. C'est un problème qui mente une se- l'aimer. Si, au contraire, Il est ~ba~donné à lui-même, H ne vierra btentot rieuse attention. Les jeunes générations , dont dépend 1 que le mauvais côté de I'agricuHure, ,et l'avenir, doivent .être l'ohjet de notre 1 d 'instinct il tournera ses yeux vers une constante süllicitude, :parde que œ sorLt 1 existence plus brillante 1eten ai~parence eiles ,qui auront plus fard ent.~e leurs 1 plus facile, c'est-à-dire vers la ville. Ajoutez à cette étude l:3-lecture de mains l'aig,rimlh1 re du pays; mais, pour qirelques bons romans ;pl~1dant en tercela H faut .avant tout les attacher au mes éloquents Ie ,retour a la terre, et sol 'natal; autreme nt, '1a désertion des campagnes, qui est une des g,rand~s vous verrez bientôt se .former une niouL. plaies de l'heure :présente, ne S'aura1t velle menta !Hé; cih:aounalors se serr~ra autour de la maison paternelle au heu . que s'aggraver. Pour agir sur l'esprit <les enfants, 11 de la quitter. Malheureusement , .cecôté piratique ~-t faut faire ·ressortir ·à leurs, yeu,X' les si essentiel de l'édu,cation rurale a ~e ·beaux ·et g-rands ,côtés de 1a ,culture, leur presque •complètement négligé jusqu'à montrer les attraits et les .avantages de 1
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œ jour. La bibliothèqwe rurale n'existe pas dans nos modestes communes, 1~ ,publications agricoles qui pourraient y suppléer ne ;pénètrent elles,-,mêmes que dans un .petit nom'l>re de no'S villages de montag ne. 11 faudrait combler .cette lacune en '!)ourvoyant •nos bibliothè ques scolaires d'ouvrages .attrayants. sur l'a( A suivre.) gricuHuire.
œtte fièvre stérilisante, en dépit des s,ultats brillants que quelquefois elle · sure. Au lieu de ,prendre son temps, calculeir longuement les coœéque n iprésentes ou fointaines de ,ce ,que l' dit ou de œ que l'on f&.it,'On aœepte 1 première idée qui plaît; on repousse contraire ,ce qui paraît ,pénible ou me désagréable, o.u bien encore tout qui laisse entrevoir une échéance -tr~ éloignée; on veut en effet toucher ~ doigt et ,par s-oi-même le salaire de sa Lavertude patienëe ·peine; Jésus n'a-t-il pas dit ,cependant l'un sème et l'aurbremoissonne; je vous ." « On porte du fruit par la patie nce», ai envoyé moissonner ce que vous n'av~ lisons-nous quelque ij)art dans l'Evangile. Rien n'est plus vrai. Mais tout ,pas travaillé; d'autres ont ifravaillé, d'abord, qu'est.ice que la .patience? EsL vou·s êtes entr:és dans leur travail». Bref, on manque de ,patience, et en elle néc:essaire à ·qui veut agir? 'La ,patience consiste à se il)Osséder voici la conséquence énergique décrite soi-même, à .refou ler ,ou tout au moins ,par l'Evangile: les meilleures graines à modérer les impressions mobiles qui tombent dans une terre s a ns consista'riee naissent 1en nous, presque toujours bi- ,parce qu'in:suffisamment ;pr~parée, le zarres ou ,capricieuses, à soumettre en vent les emporte et les disperse. un mot ses paroles et ses actes, quelque P,renons, par exemple, .unmaître d'é. bons qu'ils ,puissent paraîtrie, au con- .cote appHqué, c'est l'h~pothèse, •à son .trôle de sa raison éclafrée de sa foi. devoir de dhaque jour. 'Ses intentions Etre patient, c'est être à soi, au-0essus sont droites; il n'a pas de ;plus ,g·rand des fluctuations incessantes des sensa- désir que de füer le meHleur parti posou die l'égoïsme du cœu;r, sible de ses élèves; aussi se donne -t-il tions du •COiiP5 tout entier à la réalisation de l'idéal sans compter; c'est un homme qui réusque l'on •porte au ,plus intime de so·n sira, tout ,permet de le supposer. Il n'a âme. qu'un ·seul défaut, il ne tient ,pas compte Ainsi définie, la patience est une de la durée; il veut fake vite. A son efvertu rare; }e monde est plein d'impresfort ,pour ,discipliner et moraliser ceux sionnables q.ui se laissent emporter ,par qui lui sont confiés, un effort. immédia t le flot de leurs ,pensées et de ileurs dé- doit, d'après lui, ,corresapondr:e. Tou.te sirs, sans chier.cherà en ar·rêter ou mo- lenteur l'agace; fa légèreté, l'éto.urdedifier le courant. rie ,constante, malgré la persistance de Le mouvement extérieu.r dans lequel ses observations, le jettent dans une sur. nous sommes comme ,plongés est notre prise qui le déconcerte et l'énerve. Voilà maître. et la tyrannie qu'il exerce a pour.quoi, à la moindre incar.tade, sa :pour conséquence l'agitation des esprits voix s'élève, :s'enfle, devient ,presque ter. qui, impuissants à s'ap,par·tenir, finis- rifiante, et .comme il se rend compte ,que sent ,par être sans activité ,personnelle, tout cela est inutile, il redoub-le ses insimil}leécho du bruit q,ui les enveloppe sinuations et .arrî,ve enfin à ne ,plus se et les ;paralyse. Alors.._même ,que l'on dominer, à .parler, :à agir ·sans mesurer ,prétend travailler avec fout le sérieux la .portée de ses discours et de ses gesnécessaire, à son insu on est victime de tes; au début ses élèves sont craintifs,
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ils ont 1peur, au bout de 1peu de temps 9011 autorité pr?gressivement s'en v~, car ils s'aper501vent ~t commenc.ent !l souriredes s.cenes ,comiques dont 11fait tous '1es frais. Quelquefois même, ils mettent un malin 1plaisi,r à .provoquer ses saillies bruyantes et inconsidérées; dans tous les ,cas ils ne font .p·as gr.and' chose pour les éviter, encore moins .pour en ,profiter. 'Bien au contraire, ils ré,pondent :à 19:~aibless~ ipa~ la .faibles~e; ils ne sont rn 1mpress1·onnesm ·c<mvamcus; ils écoutent avec indifférence et incrédulité; ,ils semblent dire: « Censeur, commence donc 1par te réformer •le .premier.» Ce maître ·a d'exœllen:tes qualités de cœur, d'es.ipritet de zèle. toutefois il manque de maîtrise, de cette sagesse très simple mais très rare qui exclut le découragement et garde la confiance dans le fruit ,du dévouement ·patient et désintéressé. Pour. être fort et victor.ieu.x,il faut sa. voir .attendre; la cho·se est difficile, elle sllippose beaucoup d'humiHté et d'énergie ,persévérante, de courage .pour ne pas se Iaisser d~rimer par l'uniformité d'une vie apparemment insignifiante et improdu'ctive, sans succès constaté avec évidence, un ,profit i>ien marqué de sa ,réputation. Un bon pédagogue ne s'étonne jamais de ila stérilité de ses premiers essais; il recommence en temps opportun ,quand il espère être plus heu· reux dans ses observations ou ses repro. ches ; il évite de fatiguer ses élèves .par des avis inintefügem ment !répétés; il agit avec tact parce q1U'i1sait être ,patient. L'heure viendra où Dieu fécondera ses efforts, récompensera sa vertu: le tout est de ne .pas trop la désiTer, de travailler avec la pensée du devoir obscuré.Jnent accompli, la préoocupation d'être soi-même ,ce que l'on doit être~ abstradion faite du :résultait visible et tangible de son labeur. C'est dur, mais mérifoire et efficace; ainsi fit le Christ
Jésu:s; désireux de se soumettre à la volonté de son Père, il repoussa, au jouir de sa tentatfon, l'idée de conquérir le monde superfidellemen t en un instan~ se condamna à l'apparence de la défaite potH régner plus ,profondément dans les cœu.rs; à lui .surtout s'appli,que '1a ,parabole de l'Evangile: on porte du fruit par la ,patience. Son exemple es,t instmctif; 'Si nous v-oulons ne :Pas travailler en vai n, imitons-le en nous appuyant sur lui, ,c'est-à -dire en vivant de sa vie .par la <prièreet la communion .
Encoreles exercicesphysiques Nous vivons à une époque où les exigences 'Son,t toujours jplus grandes dans toutes les sphères de !'.activité humaine. . Jamais encore la vie de l'homme ne s'est déroulée, au ,point de vue intellec•tuel d'une faç<>nsi .agitée, si énervante et 1~ :plupart du temps sans lféaction corpor elle !,Uffisante. Une activité s~ns t.rêve, une énergie et une endurance lll efatig ·a'bles: telles s,ont les qualHés qu:e l'on demande audourd'hui à œlui qm, dans la lutte ,pour l'existence, veut se maintenir et avancer. Une conrnrrepce à outrance dans tous les domaines exige <le chacun uil'e pltliSg,rande dépense de forces et l'acc-0111ipli:ssement du travail en moins de temps que jadis. Ces efforts ,considérables ont naturellement pour conséquence d'absorber une plus grande quantité de force e<>!!porelleet suirtout de force cérébrale; non seulement les musdes ·mai,s .plus encore les nerfs et ' . leur organe central, le cerv.eau, sont mis à une rude épreuve. De ,plus en .plus, l~s signes de régression menmle et de dégénérescence se multiplient, causés d'une iJ)art ,par l'excès d'efforts, d'autre part par l'immobilité partielle diu corps, le manque de mouvemen1, joint,s sou:vent à une manière de vivre irrationnelle.
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.L'homme d'âge mûr, par la prati- tr.ice. Après, quoi, .·ceux quf ne sont Paa ,que régulière d'une gymnastique ratiop.~ satisfaits ,peuvent encore travailler à leur guise aux engins . Un ,jeu animé nelle et rai~onnable, sera mieux armé .pour aecomplir sa tâche souvent du.re termine la le-;,on,iet chacun s'en va: avec et aride dans le combat ,pour la vie. le sentiment de s'être fortifié . Un sommeil calme et ,profond et, dès Tout en étant avantageux à l'individu, les exerdces ;physiques pro'<luisent u,n le lendemain, une .plus gr.andie vigu·e~, un état de fraîcheur général sont les dévelop,pement économique ,p lus intense conséquences d'un cours de gymnasti. et, ,par suite, une augmentation de la que rationnelle bien dirigé. force nationale. Beaucoup ép,rou.veront encore u , Il est admis généralement qu' un peu d'exerieiœ est utile .aux adultes. On plus grand besoin de mouvement et s_e. cher,che à satisfaire ce désir par la ;pro- ront .ponssés à une culture corporelle iPlus complète: exercices libres , journamenade, les -cournes, les jeux de quilles, etc. Ce sont là des exer:cices ,corporels ; Hers, :douches, bains d'air ou de soleil, mais ils ne sont pas suffisants , et ne courses de montagne, canotage, etc. donnent p,as à l'o rganisme un dévelopLe ,premier et principal but de ices ,pement générnl. Ce ,qu'il y a 'Ciemieux, exercices, répétons.-le, est la conserva c'est la .pratique régulière de la gym- tion de notre bien le plus précieux: nastique rationnelle, telle qu'elle es,t en- u•ne bonne santé et l'a ugmentation des seignée dans les So,ciétés de gymnasticapacités physiques de 'l'homme. Mais que d'1hommes. Il est des .pr~ugés nom- la santé du ,c,orJ)'Set de l'esrprit, la joie breux, qui confondent la gymnastiql!e de vivre, l'esprit d'entreprise sont étroiavec l'atMétisme ,ou l'acrobatie. A la tement J.i:és.C'est .pourquoi la pratique vérité, la gymnastique est si variée qu' des exePcices de gymnastique rn tionnelelle ,peut offrir des exerdces profitahles le est non seulement un besoin d:ans le au ,plus ha.ut point, faciles et ag~éables, sens ordinaire du mot, un devoir enrve~ même à œux dont les facultés corporelnous, mêmes. mais elle est devenue, à l-esse trouivent déjà sur le déclin. notre époque, ,un facteur social d'une En tout ;premier lieu se ,placent les grande importance. Combien d'hommes exercices libres avec cannes , haltères et vigoureux ne voyons-nous ,pas tomber massues, simples, mais ,combinés de fa- victimes d'une culture conporelle in9Ufçon à mettre ern mouvement toutes, les füante ! S'ils s'étaient décidés, à temps ·parties du cor,ps; ajoUrtons-y les exerci- à pratiquer des exercices physiques et à ·suiV1reun genre de vie plus rationnel, œs .combinés ou spéciaux, destinés au bon nombre auraient ,pu êtœ conservés déV1el,o.ppementde la -capacité respiraà leur famille et à la société. toire. Ces ex,erdces sont faciles à retenir et choisis ravec soin; ils occupent œlui Aucun de œux gui ont ,pratiqué une qui les exécute juste assez ;pou,r le disgymnastique rationnelle et régulière traire ,quelque peu de ses pirfoccu p,ations n'a eu 'à s'en repentir . Au contraire, des journalières, sans œpendant lui deman - milliers de citoyens lui sont redevables der de nouveaux efforts cé~ébmux. Des d1.une vigueur nouvelle, d'une plus exercices aux engins, fa:oiles, eux aussi, gmnde ardeur au travail, d'un senti· et san,!ï. danger, entretiennent l'agilité ment ;plus vif du bonheur, de s.uocès du corps et apportent une ,certaine vaplus complets dans leurr carr ière et de riété dans les cour;;.: des exercice~ (!:e .plus d'amour et de constance dans la marche ,et de cours,e, avec reSipirafi.on collaboration au bien général. rythmée, com;p,lètentcette action reparaLes ex·erckes de gymnastique- bien 1
fants. Avant foutes ,choses, elle leu:r ap· p,r·end:raà aimer Dieu; c'est sur les genoux de la mère que l'enfa]lt balbutie les piremières .prières. Puis elle. fera respecter le principe d'autorité qu' elle détient; elle doit savoir s·e faire obéir sans recourir à l'aurtorité rpaternelle. Que ses ,observations à ses enfants soient dites avec calme, douce-.tr et fermeté . (Nous n'insistons pas su.r ces ,points. qui nous feraient sortir de noire :su1et.) Aux vertus morales que doit ,posséder la mère de famille vraiment di,gne Economie domestiqne de ce nom, .ajout ,ons des qualités, qu'on a à juste raison des .demi-verL'économie domestique est la science tusappelées : L'ordre, l,a.pro,preté, l'économie, la du ménage, le bon or.dre dans l'.a<lmi- ;prévoy.ance, l~amour du fravail et le bon nistra:tion de la maison. Or, œ n'est goût. ,p,as chose fadle que ·lia dir,ection d'un L'ordre est l'intelligente dirsrposition ménage. La mission de la maîtresse de maison est pl,u,s ·Complexe ,qu'il ne ,pa- des. choses. Dans une maison ,tenue avec ordre, non seulement chaque chose -est raît. Assu·rer aux siens le ,plus girand à sa ,pl.ace, mais les occupations jourbien-être en proporHon des ressources du budget, sur-veiller l'entb.retien et le naliè res sont fixées d'aJJ'fès des règl~ précises; les mêmes. travaux d'intérieur fonctiormemerrt régulier du ménage, l'ac. tivité de ,chacun; maintenir la santé gé - doivent revenir à des dates. réglées. L'ornérale ,par u,ne alimentation saine ert dre conduit aux bonn·es habitudes de l'es1prit, à la net.teté, "à la ,JJ'fédsion, à agréable. une 'hygiène bien corn,pr,ise; l'exactitude, et la discipline morale ,qu'il veiller .au bonheur, 'à la sécurité, à la vie matérielle, rurale, in•tellectuelle et impose est favorable au bon éq·uilibre intellectuel. religi,ernse de la famille : tel est le .rôle La propreté s'acquiert av·ec l'ordre. délicat qu'eHe doit remplir. C'est une des ,corndHions essentielles de L'entretien d'une maison demande l'hygiène domestique; dans une maison des soinrs constants .qui recommencent c'est une mar·que de dignité; chez une ohaque jour. Si la maîtresse de matson n'a ipa'S le goût du travail, son inté riftllf personne, c'est un signe de force morale sera bientôt ma1pr-opre et désordonné . e:tde respect de soi-même. Au contraire la ,femme aietive crée Je L' économi.e.,consiste à :savoir distin bien être .autouir d'elle ; son ménage est guer les dépenses inutiles des dépenses toaj~urs en ordre , pro,pre et en bon état. nécessaires, à se défendre d'acheter ce Faisant tout ave,c ,courage et activité, qu'on appelle vulgairement « les, occaelle gagne chaque jour de l'expérienœ; ,sion:s ». La ·femme économe ne 'laisse elle veille à tout et ne laisse rien en souiL rien perd,re dans sa maison; elle évite fra:nce, la maison entièr·e i])Orte 1l'em- ,Jegaspillage: reJi.efs de rep:as jetés, ali,preinte .de sa v;ofonté et de son activité. ments qu'on laisse se gâter, ·combustiQualités morales. - 'La mère de fa- ,bles brûlés ·sans nécessité, vêtements mille doit donner l'exemple des qualités trorp abondarnts, etc. qu'eHe veut développer ,chez ses Elle n'achète qu'à bon escient, sans pratîq.uês a1pparaissen~ 1onc comme une source de force et de J01e, et comme un ,moyen de régénération . Ils nous donnent un•e jeunes ·se ,qui, au sortir de l'école, entre dai;is la vie .avec un co,rps vigoure_ux et ,sain, bien :c?nstitué et as~ souph, doue des ,qualites morales de décision, de courage et de ,confiance en soi qui perme ttent de se montre r à la hauteur des exigences multi;Yles de l'existence. ·-
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se ,presser, et ,préfère le solide au bon les états et fait r-econnaître à ,première mar,ché rien n'est ,ooûteux comme de vue, même chez l'ouivrière la plus :paurempla~er ,continuellement des objets vr·e, une femme atlrldessu,s du vulgaire et qui impose le respect . qui se déforment ou se dékaîc'hissent L'économie s'avoue surtou,t .dans les ,petites choses, ,car :celles-ci ,s,e !fépètent .plus souvent ,que les grandes. C'est à la mère de famille que revient le soin de commander, de diriger, d'ép.argner; Composition française c'est elle qui doit veiller au bien-être des Développez cette pensée: "L'eau qui coule siens et, par une sage disfrihution de goutte à goutte finit par creuser :le :rocher. • ses ressourœs, assurer la trnnquillité dans le présent et la sémrHé dans l'a - L'appliquer à l'instruction, à l'éducation e'\ à '1aprospérité d'une maison. venir. Plan. - ,Entrée en matière: Une La prévoyance est liée à l'ordre et à goutte d'eau tombant seule :sur le rol'économie. La femme ,prévoyante épar,cher ,passe inaperçue et laisse le rroc'h~ gne son argent en vue des grosses dé1pernsesde l'année, des changeme.nts de intad; ,prise isolément, la goutte d'eau saison, des incai!)acités de travail, des, es,t bien faible, et pourtant, quelle force ne peut-elle pas acquérir, putsqu'·elle en maladies; foutes ohoses qui dérangent l'équilibre des budgets les mieux o~don- vient à creuser le roch·er! 1. Cette forœ lui vient de la continés. La prévoyance chez ,une femme .peurt nuité, de la muWplicité,de la régularité prendre une haute p~r;~é~ lorsqu'el~e de son action. 'La goutte d'eau :succède à comprend sa res,pons.ab1lttedans la vie la goutte d'eau, sans intermption; peu à 'Peu, le rocher humecté se ram-01lit, de ses enfants. la ,roche se désagrège insensiblement et, Le goût du tr_avail n'est ,p.3:sinné c~ez l'homme ni chez la femme; 1•!se cufüve à la lorw,ue elle ·se fond elle se ,creuse: l'eau a trio~phé, goutte' par goutte, de et se développe; on le fait acquérir aux enfants par l'exemple plutôt que par la cette résistance. 2. C'est ainsi qu'un travail régulier, remont rance . Dans les familles où les continu, ,consi:stant à apprendr"e tous tes ,parents :accomplissent courageusement ei avec honne humeur leur besogne quo_ fours quelque chose en arrive, ,par cette tidienne, il est raire de rencontrer un en- p,ersévérance, ;plutôt que pa r le nombre fant paresseux. La petite fiHe ,qui voit de notions acquises, à ,procurer une inssa mère toujours occupée utilement s'e- tru'Ction •solide et étendue. -Exemple: xer:cera à reJ)rnduire ce qu'elle voit faire différence qui existe mtre un élève qui et le travail devient ;pour eUe une habi- ne ,trav.aiUe,qu'.avec intermittence et par :à,..c,oups et .celui ,qui, régulièrement, .a tude encore plus qu'un devoir. Le bon goût. - Av-0ird,u goût, s'est toujours travaillé d~puis sa première s'appliquer à donner~ ~a maiso~, à,·sa année d'école. 3. De même, celui qui, totMles jours, ,personne u,rucachet d elegance d1sC!fete, fait ,quelques efforts ,pour améliorer son tout o.p:posée au luxe tapageur.: Il y a, o-utre l'élégance sobre et .peu couteuse de -caractère, prendre de bonnes habitude s, volonté, rendre •service au l'habitation et de la toileüe, fa .distinc- exer,oer ition de la ,tenue, des manières, du lan - ,pro:chain, en arrivera insensiblement à se ,perfectionner, à pratiquer la vertu. gage. Cette distindion est ,possible dans tous Ceux qui attendent les g,tandes occ.a1
Partiepratique
sa
sions pou,r bien .faire, en négiligeant Ies petites -actions de chaque jour, ne seront ,prêts à accom:Plir comme il le faut ni les unes, ni les autres. 4. On 1PeU1t encore dire, par comparaison, que la goutted'eau est cette sage économie de ,chaque jour qui ,consisrt:eà suipprimer les ,petites dépenses super.flues, ,capables de ,oreuser à la longue le rocher, c'est-à-dire, de ,conduire à la ruine, tandis que leur épargne répétée contribue à la ,pro&péritéd'une maison . L'expérience le .prouve suffisamment. Conclusion. - Les ,petites choses n'ont souvent de pefü: que l'apparence. Souvenons-nous de fa goutte d'eau, qui finit ,par creuser ile rocher.
tionnen t ce11tainement p·as?. . . . D'où vient que •td ·enfant est devenu ,pares seux, impoli, iPeUcomplaisant, peu respectueux pour ses parents depuis qu'il a pour amis un tel ou un tel? D'autres, au contraire; ont fait de grands .progrès à iParHr du jour où ils se sont liés d'amitié avec des ,camarades studieux et ,sages. Que conclure? Le proverbe ne dit-il pas vr.ai? 00000000
Qu'est-ce que IJa tempérance? Pourquoi faut-il la pratiquer? La tempérance est-elle profitable seulement à iJa santé d,u corps?
Plan. - La tempérance est une vertu qui consiste à .u.ser de toute .chose, et 00000 pariticulièrement de fa nou!ffiture et Ide la boisson, sans ,exagération. aucune, en « Dis-moi qui tu hantes, je te d irai qui tu :prenant ce qu'il faut, •aussi largement es. » Que .s;gni!ie ce proverbe? Montrez combien il importe de choisir avec soin ses amis qu'il est nécessaire, mais :s,ansr dépasser et concluez. 1a mesure . Il faut la pratiquer ;par raison, par Plan. - Bien déterminer le sens du mot hantes. Hanter, c'est-à-dire, fré- respect pour soi-même,par respect pour quenter: on juge les gens d' a.près les. autrui, par une sage écotwmie,par hyf?iène,par vertu,,par devoir (en un mot personnes qu'ils fréquentent; car , d'ordinaire : « qui se ressemble ·s'.assemb1e «; ex:pHq,uerchacun de ces points de vue on se plaît avec les personnes dont les dan&-la prep,aration du devoi,r). La tempérance, 1p,ro fitable à la santé ,goûts et les idées cadrrent avec les siendu corps,, l'es,t e0tcore à la ;paix de ta nes. 'Mais il arrive .aussi que, si l'on prend conscience, à la bonne entente avec au~ l'habitude de fréquenter des gens aux- trui , à la ,prospérité matérielle, :à la vie quels on ne ressemble pas· et dont on i.ntelleduelle, à la vie morale. Conclusion. - De la modération en ne 1partage pas fos idées, on inC'linera tout; dans la mesure est la verbu; dans peu à peu à penser ,commeeux et à agir la vertu est le bonheur, même .id-bas. comme eux ,par ·esprit d'imitation . 0( 000000 Si ceux auxquels on finit ainsi p,ar ressembler sont bons, -0n gagne à les Tracez le portrait d lun enfant égoïste et celui d'un enfant généreux et bon qui s'ef• fréquenter, mais s'ils sont mauvais, on force d'être ag,réable à sa famiHe,à ses mai· est en danger et quelquefois en grand fres et à ses camarades - et concluez. danger dans leur compagnie. Il importe donc beaucoup de bien Indications. - Ainsi que l,e mot l'inchoisir ses amis. Voyons ,plu1ôt, à l'éco· di·que, l'égoïstf ( ego, moi) est œlui qui le, quels exemples nous avons sous !es ne peme qu'à lui, ,qui ne vit que ,pour yeux (et il sera facile de kouver de ,ces lui. 'l!l a:dmet que chacun s'occupe de exemples vécus; pou:r,quoi le maître ou lui, il l'exige même, et, d'autre ,part, il la maîtresse séparent-ils deux élèves n'admet ipas qu'on lui demande de se qni, à côté l'un de l'autr e, ne se ,perfoc· gêner tant soitpeu pour les autres, afin
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de
leur rendre le mo~ndrreser,vke. Tout :pour lui; tant pis pour les autres! et que les ;autres se dérangent, se dévouent, se sacrifient ,pour lui! L'égoLste ainsi défini, voyons ce gue doit être dans la, famille et à l'école un enfant égoïste, qui ne s'oc,cupe que de lui et ·qui n'a d'égards pour .personne. En !le suivant dans les dfüérents ades de sa journée, à la maison, en classe. à la récréation, à la ,promenade, il ne -sera pas difficile d'en tracer le portrait. L'enfant Rénéreux et bon ·es,t,au contr,aire, celui qui ne se ,rnntente p,a.§de rendre à ·chacun les services qu'il doit et cru'il ,peut leur rendre; mais qui va au delà jusqu 'à s'oublier lui-même, jusqu 'à s,e priver, se dévouer, se sacrifier pour autrui. Dans la famille, il •aide :ses ,parents au füu de jouer et leur épargne ainsi bien des fatigues; il ,renonce à une promenade ,pour distraire ses grandsipa11ents,ou bien il se promène avec eux, d'autres fois il lem fait la lecture. Il cède toujoun; à ses jeunes frères et sœurs et :réserve pour eux les fr.i:an'dises, qu'il peut avoir.· Toujours empressé à l'école à rendre service ià son maître il ·est, de même, complaisant et bon j~squ'à la plus exquise diélirntesse pour ses camarades. 'Le portrait ·sera, ki encore, facile et; de ,plus, agréable à tracer. La condusion vient d'elle-même; que voulons--nousêtre égoïste ou généreux? Egoïste, jamais! Oérréreux, toujours et quoi qu'il nous en coûte! 1
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5 n'esit pas e:X:cusable.1Pourquoi? Dev.oirs en~rers soi-même, qui obligent; loi morale, loi de Dieu. Mais ne sefait-on tort qu'à soi-même? Ne .fait~on pas to,rt à sa famille? Chagrin que .l'on.,cause à ses parents. ·Ma:u. va i:se réputation qui rejaifüt s ur tous l,es siens. Appui, ressourœs dont on prive E-afamille .pour ,pl.us tard. Triste av,enir qu'on lui ,prépare, en se le préparant là soi-même. On ·se .rend coupable, en outre, envers la société, que l'on cfrustre d'un membre actif, d'11:nesomme de travail, par conséquent d'une aide 'dans la gran. de ·fraternité humaine, d'.tin bo,a exemple. On profite du travail de tous. sans rien foiurnir soi-même. Et, après avoir manqué au devoir personnel, au devoiî familial , on manque au devoir s0:cial. ·Enfin, on :se rend très ,coupable envers Dieu, on laisse improductif « le talent » confié à toute créature !humaine, on contrevient à :ses desseins, on risque de ne point a tteindre sa fin. Les e~empfos à l'appui ,abondent. Ne soy,oq.~pas de ·Ces paresseux, qui :sont de véritables fléaux. 1
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Sujets de ré!laction Vous passez le .Long d'un champ de blé dunt ,les épis commencent à. ,paraî1ire. Vou.s di· rèz que!Jes pensées vous inspire ,ce spectacle, le iravail du cultivateur. ses in1quiétudes pen· dan t l'hiver, ses espérances au printemps · Que deviendra le charnip de blé? 0
On: a souvent entendu dire au pares seux, pour excuser sa conduite: " Je ne îais tort qu'à moi-même. » Que pensez-vous de cette paird'e et ju stifiez votre opinion.
Plall. - Comment le paresseux se fait, e.:i.effet, tort à lui-même au point de vue physique, au point de vue intellectuel, au ,point de vue moral. E~t-on vraim':'nt e:X:cusa'ble,qu,and on se fait ainsi tort à s,oi-même, ne se .ferait-on tort en réaHté qu'à soi-même?Non, on
Dites cc que vous comptez faire de vos livres de classe quand vous cesserez d 'aHer il. ,l'école. Quels soul ceux que vous avez Je plus de profit et le plus de plaisir à relire encore? 0
Un (ou mie) de vos camarades vous a cou. fié qu'il lui tarde de :quitter <l'école. Vous Jui montrez ce qu'i:l doit à ses maîtres et 1u1 faites ,comprendre quïl y a grand intérêt pour tous 1'.esadolescents à rester attachés à J'école et aux maîtres après la En des études .
ux à notre indigenceet -à notre in1té.
••••• Le « petit » s'en va ... =
O 1i, il s'en va au Iront, le petit..• Pauvre gosse! . .. Il n'a ps encore un poil 1oustache, ma~é sesdix-huit ans O"abord, pourquoi l'appelle-t-on toujours le petit. " bien qu'il ait 1 m. 8() .. . ? - Pourquoi ... ? - Parce que les enfants, bons, les affectueuxcomme lui, resient fou. u s « le petit • pour le père et la mère et ur tous ceux qui les aiment, même pour vieille bonne. Donc, i-1va partir ... Il sentait venir cette heure dont personne e parlait, car on ne parle pas des choses aux• uelles on pense toujour.s,.. Il voulait y préparer les siens... Il vienait, un jour de faux départ, en bleu horizon, ur habituer les yeux de maman et les em·cher de p!eurer••. Ow, mais la guerre n'attead pas ..•. Un coup de téléphone.. . . c Ou demande ingt artilleurs en renfort, ... • Il y a deux manières de pa(tir d'Un dêpt,t. Partir en c formation,., c'est-à-ditè avoir rois ou quatre jours de prépa,ration. Partir en « renfort ,., c'est-à-direpartir aus. i ut, en quelques heures..•
•
•
*
Jusqu'l ce moment,papa et maman se sont rus très forls . . . Oui ... mais quand l'heure va sonnerf... Pourtant il faut être très fort, car, à la voix du canon d'ala.rme, la patrie plus que tJa,na. is appelle ses enfants..• I l faut être très fort, car c'est le c devo ,r! ... " Le devôir, mot sublime, expression d la p!us hante chose qw puisse se dresser devant ù faiblessehumaine. Taisez-vous, lrùes, aœurs •.• Taisez-vous, pcre, mère. . . Taisez-vous, fiancée treJllbwt. te . . Taisez-vous vieux puents qui ne vivez
que pour vos petits-fils...
Taie-toi,) mott
cœur. . . le Devoirt ••• Quand Ce mot-là Sé fait entendre, ai on n'est pas le dernier des ilches, on n.edoit écouter ... on ne doit entendre rien autre chose que c lui • •• »
• • •
Ceci, ,personnene songe dme à ie discuter.
Mais, comme les Ames sont trop pleines, on parle de tout, excepté de œ qui les ferait éclater... D'aiHeurs,on n'a qu'Wlepetite heure pour se voit. . . l'heure du dîner. •• On la passe dans la banalité d'un café voisin dont les murs quekœques servent de cacke aux plus saintes,aux plus poignantes, aux plus silencieuees émotions. Et pourtant c partir•, c'est toujours • mdurir » un peu. Déjà le ieune solda.t doit se ...,-er de bien des choses. . . Même à la caserne, on a son petit « quant à soi •, sa cantine bourrée de souvenirs..• Oîr mettre tous ces objets amis, qu'uaœil étranger profanerait... ? l.e restaumnt a l'habitude. • . . A droite de k salle à manier,me ,pile de cantines s'élève sous un escalier. La petite caisse ira rejQindretes autres, et elle attendra là, dans ie noir, le jour oti tes parents pourront la reprendre. Le nouveaupoilu la suit d'Un rq&t"d, et la mère le surprend, œ regard .•• Aussi, oo se jette dans ies diversions. - As-tu tout ce quil te faut... ? - Oui. .. iout . •• - De l'argent... ? des COJlserves ... ? ton livret... ? - Qui .. , /Le petit tire son portefeuiile.. . n a rardé trois lettres et trois photographies. • • trinité d'amour, avec laqueüe il veut vivre ià-bas, au champ du carnage... son chapelet, un minœ livre de prières .. . fi donne le reste• . A quoi bon.,.i
Et ce reste déjà sembleêtre une reliquet
7
G
• appel•.•• ili
Brusquement, Un Tout le monde se lève, et chacun, d'un accord tacite, continue d'fviter ce qui peut faire faiblir ... - Il y au,a peut-être demain contre-ordre, comme l'autre jour! . . . dit Je jeune homme qui n'en croit pas un mot. - Dans œ cas, mets-nous un pnewnatique ... répond le père qui n'en ocoit pas davantage - C'est ça! . . . - Surtout, écris!. .. - Oh! je vous le promets! ... - Adieu! ..• - Adieu! ... - Et si tu as besoin de quoi que ce soit! ... - C'est fini . .. . La page est tournée sur autre chose •.•• C.euxqui restent marchent les uns à côté des autres, dans une sorte de stupeur .... Chacun sent son impu.issance, même pour ceux qu'il chérit le plus. Un être est parti .. . et tout semb'e dé-
*
•*
Et alors, on se relève plus fort. 0o a appelé le ciel. . . le ciel a répondu On souffre encore, mais Ja souffrance fière. Un apaisement d'au-delà desœnd dans âmes chavirées. Le petit était le • petit », il vient d 'être cré C grand » ! Il est fixé désormais dans l'honneur et da la beauté . ... , Les aïeux l'ont regardé, et ils l'ont reco nu.. . . · C'est bien un fils de la race! .. . Les chevaliers de jadis, et tout ce qui e estimable dans le pays, lui tendraient Ja mai car i l a fait le geste héréditaire du suprê sacrifice. Et maintenant. . . à la gll'âce de Dieu l , •
PIERRE L'ERMITE.
posés ou recueillis par
t
F.-0. Wolf, organiste de la eath~tlrale de . Sion
{ùuvrage honoré de hautes approbations}
Les 103 morceaux de ce recueil se répartissent ainsi : N°5 1 à 32, canti· dédié:1 à la sainte Vierge, - N05 33 à 88, cantiques au St-Sacrement -.et S -Esprit, - N°• 89 à. 97, cantiques spéciaux: pour Noël, - N08 98 à. 103, t i ueii divers pour processions, missions. Les cantiques à la sainte Vierge et ceox de Noël sont écrits en grande 1e pour 1 ou 2 voix, dans un style populaire. Ils sont destiné3 à être chantés les écoles lors des bénédictions et saluts du moi:1de mai et pour l'arbre de Noël. Le plus ~rand nombre des morceaux, arr&ugés pour 3 ou 4 voix: d'homs peuvent, grâce à leur facilité, convenir pour les élèves ùes séminaires, des Uè0 es et des écoles normales, et surtout pour le3 Céciliennes de village à l'ociou de bénédictions, pro, essions, missions, etc. Pou.r lea abonnéa de l'BCOLB Plll.MAIRB 1 d• BULLETIN PEDAGOGIUE, ainai q•e du JEUNE CATBOLIQUE, l'o•vraie eat cédi •• prix de laveur t fr. selllemeat, pria t n'importe quelle quan.tiü (au lieu de fr. :i..eso.) Adreuer lea demandes ainsi: Editeur de 111,Ecole Primaire". 8ioD.
Variétés
sert . ... Et comme, au-dessus de ce vide, Dieu seul émerge: « Venezà moi, vous tous qui souffrez! ... », on se jette dans ses bras. Une église est sur ie chemin. Quelle est cette église• . • ? Qu'importe! c'est une église! On y entre; une chapelle y briHe, toute vibrante de fleu.rset de ltunières. On tombe sur un prie-Dieu, et, la tête dans !es mains, on sanglote tout bas la prière si humaine de Perreyve: « Vierge sainte, au milieu de vos jours glorieux, n'oubliez pas les tristesses de ,la terre: Jetez un regard de bonté sur ceux Qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difJeurs lèficultés, et qui ne cessent de tre~ vres aux amertumes de la vie, • Ayez pitié de l'isolement du cœur .... > Ayez pitié de la faib!esse de notre foi. Ayez pitié des objets de notre tendresse. Ayez pitié de ceux qui pleuremt,de ceux qui prient, de ceux qui tremblent. . . . Donnez à tous respéranœet ~apaix ... .
OIX DE CANTlQUESUA.'fHOLIQUES à l'usagedel'église, desécoleset desfamilles
il'BPREUV,E DE ·L'HONNETETE Le directeur d'une revue anglaiae a fai ces derniers temps, une assez curieusee rienœ. H prétendait que les fanmes, d'un étaient plus honnêtesque te façon e#néra4e, hommes. Pour vérifier sa théorie, il a envo à 50 hommes et à 50 femmes, sous enveloppe une somme dans des conditions telles qu'1 était impossible, à la personne qui .recevai la lettre, de ne pas voir qu'il y avait erreu r et que l'argent ne 1ui était ,pas destiné. Le 100 personnes choisies n'étaient nulfemenl pauvres gens, pour qui la tentation eût être forte; c'étaient toutes des personnes • fo bien ». Sur les 50 femmes, 34 ont retourné l'ar gent, disant, d'une façon ou d'une autre, qu'1 devait y avoir erreur . Sur -les 50 personn du sexefort, Y/ ont jugé différemment et trouvé plus simple et plus sage de tout ga der et de ne rien dire.
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