No 05 l'Ecole primaire, 5 Mars 1910

Page 1

..L w -

...,

tl

Ill liCM

1 lH.IJ

3:l .les mots q11e j e t e dis? tu· com~pr.ends le'\JJr horreua·? - j'entendis .murmurer là, pr~s Id~ mOIU or~il~e. près de .mO<n OCOUil' ha·l etant, j'enten dis: - A'<l1ieu ... mon aimé . .. Alh! ue !Prétends jpas que j e f,us l e jouet d'ull1C ill:us·ion! Ne teTIJte pas de ftaire nattre eon ,mon es]Yl'it 1e doute a<pais:wt... Non, vois-tu, j'~ i l'·horribl•e -certitmd'e <le ne m' être point t t'O<IDPé. et les cinq s.yllabes h antent ma mémoire, aussi nettes, aussi d istin ctes a}ll'è·S rune a•mnoée éc-o.uitée que le jour (lin <drame ... IDlles solll.t là, imrpito~·ables, entre ma .femn1e et moi, ~Iles pès~nt R11r notre te[!· dlrcsse, elles .mêlent à n oo ibaisers •UIIh goi'lt cl:e Jan·me.s. et la petite mcni:e j alouse veille, à rn.otJ·e foy er, ·c omme pour en. écarter toute joie! .... ïOtrla.is sarvoir, mon ami, !Pourquoi j'ayajs qrllitté ma Bretagne .. .. Piene THILBA.UT. Ttl

!Sruisirr ~e fr isson .de la terre, Oü jla.d·is .moissonna ton père, 'C'est .à ·g1en oux, ô pa,ysan•, Q,u'il f audrait sal u~r ton champ, Car la terre .qllue -ta main creu..<;e, Fiévreuse, C'est Dieu qui t'offre de sa main 'l'on pa~n!

tmatve

Si tu s a!Va.is l1®uc-ùlail.'istie Bêjni.e,

DieJ\JI touo.oru1rS près de to.i, viJvant, A.imam.t, IDm,press·é vers ta, v i·eill·e église Où Je GoJgotha s'étern.ise, C'est il genoux. ô 1[)3-YS!I!ill, Que tu gravirais, en pleurant, La tJa,ble où .TéS'UIS, en p ers-onne, , Se d:onne!. .. .Ml! viens cheTICh er cl'an~ l-e ~a in<t li~u Toru Die.u!

(Ô) 5{{ ~1'1 ~J ~ DE LA

Soeiétè valai~at)Qe

xxx UN REDOUTABLE VENDREDI

!aH tu Mnvats, ô Paytllnn! Si tu sava.is la: .-voix ,puissante ,Qui ohante Dn1ns les 1Pe'l1[lilier.s où le ·vent TroubLant Sa,ngJo.t e lies j-oms de tempête ISe iflilit joyeuoc l<es jours de fête, C'est ù ,g,eno•uoc. ô <paJY'S'alll,, Qtu'il faud'J:ait 1éû0/luter Je .v:ent, Can· cette -voix, <:'est Dieu lJui-mêo:lle Q-Uii t'·aiÏ[I)<e, Et qui t·e tp.ourSillÏt lll.uit ct jour D'amour ! Si tll! sa:vaùs oCOIDJ!H'C001'C et vivre Le li<Vil'e Q,u,c tiennent <>•UIVelrt s.ous tes yeuiK ilJeS e<ieux! .TOUrl'S d.e soleil o:tt de D'll'll.g.es, N u its rd'êtoiles OIU nuits .O'on·a,g€-S, , 1C'est à. ,g enoux, ô IJ)ayg,a.u., Qu'i~ .f,UJillclil13it li>re 1311.1• .firiJlJamen.t, Oan· c'est l:e 1itvre O<ù Di'eu s ans cesse . Te p•N)>sse .n ·aonbrcr eD~ ,OOfllorb runt le .f.r oot 1Son noon! 'Si tn1 5a.va·is . .1iant ta' g01'be .su:per.be, ·JJors qi\LC tressruille de 'bO'IIhelll<r Ton ocœur,

Une chose terri•ble a. êcruappé aux f ureteurs d.'!Ùilla;n.achs. Ils se .rêjouissaiernt avec une cou111ruble 1-ê· gèt,eté -cht fait que l'.am;n~e 1910 n·mu·a it qu' ~m i'>C!IJÙ ven•dredi 13. Ils n'av.aient !!)as pris gard1e que ce ven~tl'edi-loà tombait e<Ib m.ai. Or Ja clJate de '' veuLh'cd'i 13 mai >> est ·(]ln,a:ùtmJPl,e m ent fatidilique; ESile coiDIPoOl'te, en effet, ce ven.dr eo<li et ce 13 .dJan:s u n mol6 comnnen·ça·11t ipoaJ.' ra. treizième Jettre {le l'al,p halbet, et l'elliSC!Ilble des )Jettres et •d<CtS dhi.f· fres qui la comiJo.semrt: form·e nt un total de tueize l:etr.es·! ·L a q u esti:on est die s.a:voh· si· c•el a rvorte malhe'\11' 011 bonlhe~. Les oavis s ont pa•rtagés. Il y ·a même rdJes gens .qui (prétendent qoe œta m'a ·a•uetl.ne espèce •Œ'imrpol'talllcc. ~t que le 13 m ai pro·cilJia.in ~er a. une •dia.te lb.eu re use .paur les u•ns, ma~heuransc pour les nntr~>~. comme ioniS les autres jouTs d'e l'·aiiiDée.

*

Le .ma'ître. - J e coupe ulll .morceau de vill.Illcle eDJ d1eu!X, puis les m'oitiés encore en ClrE'lJlX, j'o.bti-elllS? L'élèïe. - Des quarts, ro·sieu . - Bien. Pu.is e'ILcore? - Des .b•uitièmes. - Três bien , puis encore? - Des seizièm'e'S . - ·Pat'iait. Puis en-core? L'él~e (agoacé). - Du 1haloh is!

d 'édu~ation

c Moniteur du Musée indu~triel et pédagogique ~-------------------------

L'Ecob prxmaire · · doooe de 12 à 14 livraison:; de 8-1 6 chacune, non co::lpris la couverture et n.utant de suppléments de 8 - 16 pages pendao'• l'année o1~ù·ma11·e . . (SOit du 1er Janvier au 31 Déce:nbre). va~es

. Chaque mois il est en outre apporté un supplémeu: Illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Ch =:=====~~~==~~~· amps. Snlsse fr. 2.50 Pur au• Union pul'ltalc 3

f•··

Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne la publkation doit être adressé dlrectement à son g~rant ' M · p · PIONAT . xer secretatre • • au Département de l'Instruction publique. à Sio n.

11 fa.ut qu'un enfant sache qu'on 1 • d ~ . deguisement de la vérité. UJ par onnera plutot vmgt fautes qu'un Roll in.


2

SION,

ra l'objet d'un tableau spécial qui paraîtra après la clôture du cours scolai1 re 1909-10, soit lorsque toutes les con. tributions seront parvenues, la souscription pouvant s'effectuer jusqu'à la fin des classes. G~lée et vent, pluie et soleil, 61.70 District de Sierre Alors tout a des charmes; 5.» » Hérens Mars a le visage vermeil 125.30 Et sourit dans ses larmes. » » Sion 11.80 » ,, Conthey Ch. REYNAUD. 109.15 ,, ,, Martigny •• 24.80 » ,, Entremont 65.Souimaire de celte livruison » » St-Maurice 170.65 » » Monthey fonction éducatrice. - Vouloir c'est 107.05 Dons de particuliers pouvoir. - Un brin de morale (à pro pos des inondations) . - faire la, classe 679.45 Total jusqu'au 28 iévrier s2ns en avoir l'air. - Des exercites -aoraux à l'école primaire, leur utilité. Lt maître ne doit pas rester assis penNos recrues bien notées. dant sa leçon. ·- Pourquoi faire dë la Le B~ûletùt offic-iel vient de faire gymnastique. - La politesse. - Partie pratique: Composition, orthographe. de :la bonne besogne en 'J.)U bliant, - · Miettes pédagogiques. - Variétés. pour les drs·tr1'2ts de •l am:ue franÇ<lise, la liste de 1eurs r·ec-rues les mieux - 0----: notées a.nx. examens pédagogiques de Som1mtirc clo \ supplément N° 5 1'automne dernier. 1Ce t ableau, pour Pensées de Carême. - Après la mort intéressant qu'il soit déjà par luimême sera, pensons-nous rendu end'un enfant. ·- Mon vieux paroissien. core plus instr'l1Ctif et inte!lli_g;ible - L'énigme martienne. La ' première par le suivant qui le résume et Je paie. - Prière, poésie. - Divers. 00mDlèb t01ut à ,}a f'ÜÎS, fournissant - oainsi matière à de nombreux et ('U r.ieux ranpro.chements. Oom1nc on le S ou de Géa·onll4"', Sierri' . Voici le résultat de la souscription verra, ,'3ha(jne commune v est i·ndiannuelle ouverte en faveur des enfants qué·e .aV€(': 1° Le nombre de ses respauvres de l'Institut des Sourds-muets sortissants t>xamcinés; 2° -ce}ni des rcde Oéronde. Cette publication concerne crnles p nbh ées an Bull. off., c'est-àqni ont ~es notes snpèrirnres exclusivement, pour l'instant, les dis- dire (1 et 2) pour les quatre branc>hr~'; tricts de langue française en tant qu'il ~;·· 1c 1~ de SPS n~crutables; 4° cnfi:n s'agit des dons en espèces parvenus la no.tc mo.v:cnne de aa commune (-tjusqu'à fin février à l'adresse Sou de = Je meillêur tot al ; 20 = le moinOéronde, Sierre (Compte de_ chèque II 482) . Nous donnons les chiffres som- che) . DTSTitfCT DE .SI E lt.RE maires par districts, sauf à indiquer . :vro.v. Ex. B. O. % !1.10 G 5 83 plus tàrd de manière détaillée, toutes .\:ve[' 7 . 76 J7 8 4-7 les école~,. institutions et particuliers Oh:aJ,a:ts !).60 20 l 5 Ch a Ull]olin qui auront coopéré, avec le n:ont_ant de 7.25 !) 5G 16 O!Jo rmigmün leur souscription. Cette publication feMARS

Ah! que mars est un joli mois! C'est Je mois des surprises. Du matin au soir, dans les bois, Tout change avec les brises.

1

o Mars

1910

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAI'IE D'BDUCATIOlf te nature souvent hostile ne laisse-tel:le pas pénétrer ses s~rets au sa""' L'instituteur ne doit pas être n u (( elllv~ant, dont le génie, a.- t-on d it n'est bal~éll .- ((,C'est un ~mba ll~. c·a ne eonvie.nt . ' qn 'une 1ong·ue .pahen~e~ :PliS .pour 'é lever des enfants);, 'no-n~ elisait Et si 1'homme est ;parfois accablé t<'ut cleTu ièr•cment. clc l' ~nstitnteur 'de J'enpar les eapr.i1ces du sort, par Jes redroit, u:n ~impie eam1J·agn.an11. Et ù oo mavers de ,fortune, n'est-ce pas souvent q~ière de [parler on sen tait q•n:ï! von.lait forJa conSiequenoe de son .imprévoyanIUUI('r ~1,u ,gra,v·e reproche. cc C:n, continua('E'~ La volonté seule peut le relever. t-i l, nnstitu teu r. ,(:.(Hllllle Le p·rêtl'e, doit iJXCl•<:cr ·,ml minis tère de pa ix. Il est :difficile ·L a maladie ellle-même est vaincue ù'Mlmethrc que ·celu1 qui ·ass'u me {1e faire par 1''énergie de la volonté. réd~Je:.ation des ,a.ntres ne soit .p.as lXll'\T•e>n'n il ·C'est aussi 'par la force de sa vos'nssnrer l"êq·ujlib!'e d"<'sprit, !<1. q u iélude d":lme ('t ln mait r ifle dl<> soi-même, qni ><ont -lonté que l 'h0111me a 1'initiat ive, non seulement de se ·perfectionner dans prC•cisément -le! sig-ne>< int~rif'lll"S -et cxtérietl'l'" de 1:1 ><ér1'11i !:'{>. ll les choses de son lll1iétier, .mais en~ore de s'affranchir des coutumes des modes r.idiiCules, (]es pr~ug'és' alLXVouloir, c'est pouvoir qneh; ln foule se soumet aveuglément ('e qne pent ln \'O] OJl t é t •éf!C·~hi<.> et persi'- ·pour se conformer à l 'usage. vét'âllte. - Cc qu i im~wr tl', ·tl' Jl.i'M pas C'est par l'effort eneo1·e que le flnc,cès, (:'est i]"eff.nrt. - r;c•clnc·ation d'e l'homme opère " &t libéJ:ation de kt yol<mté. J'esclavage des entraînements sensi.Les instituteurs répètent f.11équem- bles et des h.a bitudes irmtionnelles." ment à ] (ltHS iélèves: r< Vot11l.air, c'est Non sE>ulement j.J s'éloigne de ces vipouvoir. n Est-ce simpilmnent v our <'rs, honteux (jui entr.aînent la déJps enc9urager à ,] 'a.ction ou pour ehean~c morale de 1'.indivjdu: la IPnr afftrmer que la volonté est ton- gommanclise, l 'ivrog'nerie, la :paresté-n~ i ~s:.~n!.e-~ . Fie, la ·colè~·e, 1a vanité, 1'orguei·l ; mais 1 expe:·nen~e ~e~bl~ bten prouver d; p lus, 11 •'3ontracte des habitudes que la volont.e reflech1e, l'a seu:tc qnc j d ordre, de travail (]U i augmentent nous ayons en vue, triomphe de tous ~a ~o~'-ce pour :1ecroître son bien-êtrr e les ob:c;;tacles. ,C'est en effet, par 1'ef- mrl tVI'Cluel et le bien-être social. , Voici dofl:c établie, par ce qui l:lréfort hbre, CJUC .1 'h0t1mne s'est alffran<'hi de tontes les influen~es ,qui IJè- .,"ed e, ·J a pmss.ance u~ -1 1a volonté. ·Si sent snr lui. C'est q.1.ar l'effort con- pourtant elle paraît échouer dev,ant ti.nu qu'il accompli t sa tâche quoti- certaines clif:ficnltés matérielles, :nous rlif'nne, gTâ'J'e ù 1aquel1e il peut vain.. pouvons famlement nous en 'C'onsoler <'r e ·ces grandes f.orces de la nature: rar_ 1'effort ,CJu 'ell P suscit e 11 '-est J·a~ la faim, la soif, le froid, la chaleur, 1t 1eR clanp;Pl"S lcle tout.eR ~ortes. E. t o"'t- 111<1JR, comp e ement pm,du . .S~lon la ·" -pf'nsee nu peu paréldoxale d 'nn ·moFonction éducatrice


66

61

Un brin de morale

s) 1'on n e déboisait pas tant les mon-

PROPOS' DH8 INONDA Tl ON& p ETf TES ET G HAN DES ('H OSE~ Il 11 '\· •n peut-É'tre pas ~m ~c~1-l enfant d0 notre pays <JUI n mt Ct's temps clC'nii<'rs E>nte~1!lu pm··l er, df's inou{lntirms. L 'nttentJOn de tot~s <'~t ahsorllé<' par ce flé·nu dont lr. dC'dHHncment constitu<> une le\on de chos<>s énonn e. y .a-t-i 1 (!tlf'lque ch?se <~<' miC'nx qn n.lifié pour '~ous fnHe n •fl écltir que •ce;'; eaux qm son_t pm·~out l\ ln. foi ::;, à ln campagne et la l.a .v ~lle, p·n le.-; prairies, les cham p s, .l es tout~s les t unneLs; qui s 'infiltrPut daus le~' oovc::;, jailli:::s<?nt de ten~ ~o~llll1C une souree. Tci elles ~e prectp,~te~t pa reil'le;') nu to rre~1t, la,,el.les s :'!JS L~ mwnt doucemC'nt Jusqu a ce qu 1 ~ ! en a it dan~ les sou s-sols ct les, cUJsi_n es, le~-. conr Fi et les .gares, ](•s cto~es, les ét nhle:-;, les boutiques, les bab!t.ations. les usines. Le sp~ctn.tle est :a la foi~ •tenifiant et .r'a;ptJYant. Plus de bateaux A"l issant naü;ibl_e:s sur l'eau. Toute uavig-.ation e&t mte·nompn <'. .J1ais il JHISRe sous nos yeux des CJUantith; (1 'objets que l.'e.au empo rt~ comme un fauve ~:la prote. Tonneau:-, bout<'i lleFi, bonbonnes, pl~mches, .huches, troncs c1 'arbre ent.ter s, pmU<', (·Mla.vres d 'anim <mx, meubles, tout eeln de~cend le fleuve, se bute aux ni les (les ponts. 'F}t l 'cau mont~ toujo m s, e 'C'st à se dcma,nder .~.t .elle ne finir~t. pa1s par tout submernci. ·~Iai·s d'où vient-elle_? Tous ces flot :;; qni règmen.t en .r~1altres son~ li~ enfanh d es petits rm sseaux, des lets c1 '<'HU· qui sont .] 'amnsem~nt <.es enfants, des gouttières des tOl}s.• <;1-~8 rio·Olc>s d0s ch aussées 0t en dC'fm~ti ­ v;:d<'·S l>C'ti tcs p;Oouttes d'eau tomb0es d<'s n u ag-es une à nn.e et do•n.t dwc!lllf' tiendmit cent fms dans la mmn d 'ui1 nourrisson. Biern des gcms même pensent

tagnes et les collines, et les plaines où de g-randes forêts poussent encore les eaux du .ciel en tombéllnt sera.ient recueilliies, emrnag1asinée.s par )es feuilles, ·les r.a0ines, le terreau légPr et spongieux et ne s 'écüll"Lleraient ensuite que lentement, féconda:nt tout ec qu 'e.Jles touchent, perpétuant à tra.vers les péri-odes où nulle eau n e tombe, le bienfajt de pluie. A foll'ce de cou per mbre apres arbre, de rogn er haie .après haie, à force cl 'aœumu'ler ces petites cau fif'S nous finissons pa.r obtenir un résultnt énorme: ùe déboisement. L'intérêt général est 1me grande ehose, ma!s l 'intorêt particulier qui se comJ)OSe de miniers et de miUi•ons de petites choses, 1'emporte à la fin sans que personne ·s ache bien à qu~l momeiit i'l eût fa~llu s 'arrêter. QuaiDcl ·l e dommag-e est devenu moiilstrnenx, qui JWut le réparer7

nllis<te "<'e qui importe, (' 't>st ,l'ef-

f;n-t' et' non le sucei>s. " <>t effo rt '!n-

rn toujour~ l 'm·~ntag-C' dC' llûl~S .f<ll re g<lp;nC'r en mtellt~;enre et. en.' Cl !.U et p eut-être nom; pC'n nettr<t-t-11, toL on tnrcl, !le pr.endre n otre rcvanchr. Vonloi r :-;er a. done t,~u.io.nrs l<.> se<:> rC't fl<' notre ÙH'(·e. L Jt;sbtul~nr ne ne nt pns ].'ig·nor<>r et. l 'edu':'ahon .d e ln volontté f0m l ''Ol)]d <le tou ~ ses ~--:oin s. l t' . Lé maître d evra d'ab ore s I.mn1,er 1'€lève à •1'effort. Pour cela_, 11 s adressera ;'t ·. différents mobile::;: . ~u pl aisir it ;1 'affection , ~t la sympatlu ~, à la c~riosité, it l 'a.mour-'prop}·e, a 1'ém ulation, au sentiment d~ 1 hon: neur. Il au ra soin de ne pas Imposer ù 1'enfant de tâ:che .au-dessus c~e ::;cs forces pour ne pas le 1:eb~te1·; .~1 variera les .exercices, lm donnoid. ~es devoirs courts 'pour ne pas 1'm;treu;dre à vouloir trop longtemps la_; 1 ~ 1 ~­ mc chose; il l ui ménagera cle leglt!nws suceès pour 1'engager a p erse·w;ï rcr clatUs ses ,ef1forts. · Mais il n e suffit pas d'mncn{'lr 1'en.fnnt -à vouloir : il fm1~ l 'am cn<'r ·\ v ouloir ec qui est rmsonnable; ~an s q uoi, on ri sq uer~it de le rendre obstin'é, têtu, volontan·c. I l fa~loc"!r.a (lon.~ de plu s discip~ine r :c:;a semil bl hté 0t cultivPr son mte!:hg-en~e P,our ln i a.pprf'n('lre .à r éf lédnr. Grace a ce f'ontours de 1'<'spri~ et. ·d_u cœur,. l:a volonté deviPml ra ·ëcln.Jl'lee et vra,1,ment bonnf'. Il ne Te~tera plus qu a 1'affermir par •l 'exercice .pour la :e~­ dre conrngeusf', p'atiente, pf'rsevenmte. . . Cette partie del 'éducation qu1 _con::;iste à former, d iriger e~ ~tfferm ir l_a volonté sera toUJj oUJr,-:; dtollc~üe e~ li erissée de dilfficultés ..L '~chon -ùn·ecte du maître doit être mcessante et ri en ue saurait ·l a remplaeeT.

•••

~l

l.

!-a

U1w ch ose grande, démestuée, c'('st ,en rorc la nat:u•re cl11ns lE' déploienwnt (le ses forces. On s'en nper~oit quand le vent souff.le en tempête, que .l e feu court par les vil]~.s on les forêts, que l 'av~UJlanche roule vers 'la va1lée, qu e les r och ers se d~tachent de J.a montagne, on que ln terre tremble. En ces moments l'homme est devant la nature romme la sowris devant le ch at, ou même .-::omme une toute petite souroi.s rlevnnt un de ces chats de très grande tai11le qu'on appelle tigr es et lions. La nature se joue Ide l 'homme. ·Nous construisons digues, é:clnses, ponts, quais; une heure vient où lc1 nature que nous nous flattions d .,avoir domptée, se réveille et d'un seul geste détruit nos œuvres. Se moque-t-elle de nous1 Veut-elle nous <Mmontrer qu'entre sa grandeur et petitesse iŒ n'y a même pas de pal\:'Lison 1 Détrompons-nous. El-

le n e nous fait même pas 1 'honneur

d0 nous ·connaître. Elle nous ignore en g-ros ct en détoa.il. L '.ambassacl:eur d 'nne gTanJde pnissam.ce européenne prépamit d es fêtes splendides pour commémorer ·la naissan.'Je de son e'lllpe renr. ~fais la veille 1'eau lui étei nt ses fou rneaux et env1a hit son pailais. !Le cas est très grave, 1'irrévérence complète . .}f.ais qui chlâtier a 1'eau' Vous savez que jiadis un roi de Perse la f i t battre de verges pom avoir englouti sa flotte. J>unition exemplaire et .retentissant(', :\Lais k 11 mer s'en est-·e lle seulement 8.perçueT Qu'est-ce pourtlatUt que l'eau des f leuves et cles mers avec ses f'll•r eurs, si vouis comparez cela aux immensités qui nous ento111renrt:, à 1'espace infini du ciel où tant et de si gralllds astres ne se marquent que par tm point~ Alors, à son tour, ce qui nous somble gT.and sem petit, et tout~ ,~Jet­ te eau _qui nous embarrasse, nous effraie, 11100s ennuie, nous envahit, ne pèsera pas plus dans la bal.alllœ qu' une m inusctùe éclaboussure tombée cl 'un seau. Et .au milieu de tout cel:a, qu'est 1'homme~ Est-ce panni les chose~ g-ran des ou les .petites que n ous le C'ompterons? S'il oot al,I'OgruJ.t, org-uei'lleux, l)lein de 1ui-même, voici de quoi lui ,rabattre le 1tou pet. Il trouvera i·ci son maître et-•Se verra réduit à •ses proportions véritables. ll rapprendra qu'il n 'est q:n'un tollt petit garçon -de.V1aJD.t l 'univers g·igantesque. Mais attellltion! q n'il n~ sc méprise pas lui-même! ·Précis&ment nu mom~nt où les foi'Ces déchaînées de la ·nature' .lni inf1ligent de .~ ruP.lle-s llU'mihations, quelque ehooe en lui npparaît qu i n ou s le montre grand, tout petit qu'il soit. Sous lP coup des fot'Ce~ qui 1'~raf.;ent et d'abord l0 c]élnon certent, .s e rient de sa


G9 doulenr l:'t dP ~(·~ r'j)Oll VH Ute~, i·l se reRsaàsit et organise la lutte. A pPinr 11Ue cata::;trophe r st-etle ar r iYée <[UC les bonn rs volontés se lèYe-nt E't sc nwttent ~~ 1'œnYre r pp ara.trire. L 'hom.nw e.st prtit. l)il r 1n tai lJ e d 1n frœce, jP von s l 'ac>.~onl e>. "Jf.ais lorsqne su'l·pris pn r u n fléa u c·o.nu1w 1111 ~ ~P mhl·able i110J1<latim1, rrs h mmnrs ~-'1 nrhts si vi te d Phorcl 6s, sr nwttrnt ' ' l, ù s 'n iclrr 1<'s u n~'> lrs Hll t.rrs , a sc c rv OU'<' l' 1rs uns {\ill'X a nhrs, q nel q n C' (·h ose aqlpHrnît q u.i l rs rrml i ntérrsF*'lnt s Pt SYlll]JièÜhiqut'S. Du flf'liVf' nui roulc> ~'f-s vnp;n Pf' ll l C"l1~1<.:Hntes on (lf' l 'h ommr qni s'~- c•.Jn hnrqn P r t s\ nYPnhll'B p our allrr <>11. s<wvrr 1111 ·a.u tre, 1r q nel est 1P pl 11 s g-nm cl '! .T <' n'lh PI" it.e pas à cl io·r qnr r'est l'homm e. ·L <> flruYe, lu i, n 'a qu 'à ~e hiRser rouler, i l n <' ronna1t ni ri sqn e ni rffnrt. :\fnis 1'h omme, p;n amo nr ponr son ·frèrr, br<1v e le '(bnge r, ~"' e xpose, peine durement ct se d ~])eu Re tout €'nti er. Tl~, •a plus de vr~ur gnu~de11r <lans son eonPagc rt son espni cl(• f raterni·tt' qu e dan s les hrutal es mnnifestat ions de la for<'e drs vague~ . P a.r ln. patirnre •;nt:-;si l 'homnw l'st grand . ll suffit, qll!and uu 'pareil Mhorcle.me.nt cle;-; eaux <t passé s ur u u pa~·s, cle regarder la phy~ ionomir 1lrs v illf'B, cles <>ham ps, des llgn'(ls de <·lH'mi ns cle fe,r, des rou te:-:;, cle tont ('1? que 1'homme a ·<'onstrn it f't or guniRé, pnur v oir CJUP If' dr;-;a~trP t>st immense r t. qu'i l fauclra drs .aunpes pDnr ré])Hl'€'>1' Cf' C)IUE' quelques j ou rs ... ont clétrnit. :~rai s c royrr.-von~ qn e ln. Q.T.a ndenr clcs ]Je>rtes, 1·~tenc1u e cln ~lomnutg· e, lîn longueur d~1 temps çxigihl€' pcmr ·l es r ép.nnltJOns nrrrt rront les hommes~ Non. C().tmnc l es patientes fourmi·s, ·petites elles aus~' i 1pa.r l1a tnüle, grande~'< par l 'inclustrie et l 'entl,ain, l e~ hommes se mettent a u trava.i'\ et, ma1lgré les cliffiru ltrR souvent rrbutante:'i, s '{lttac·hent à rel cv.er les maisons détrui-

trs , i:t rd'Hirf' le:-: ~ lvn ~s~t>es, à r e~~Oll~­ t r uirc .)e;.; ponts, a r e pa.n'r ]p::; l1g 1ws· fC'nées, Jrs rmmn1UillÎL'ations. télrg rHpbiqnes. T!}t ]•a c1émonRt ratJOn sera. fo nTni c> 11ne f oi;;; de pl us que s·i 1'homnw est pdit devant les grandes forees de l 'un ivrrs, 'il est g ran d par le c·curage, l a paüen ce, l e ·Ra~ rifice dr so i, l'invill<.: ible esp énuwe.

R ésumé.

Or:l11l'll';;

"ou t h>s flot·~. 111:1i~ ill' Yil'll'lll'llt

ton~ d<'" pf't it<' ~ ;!ontt·l'~. (.;l';1U•ds ~ont le>< ·111\·saf<tl'<'S. m·ai,.; .<·otnuH' lï1H'l'.IH1i <' rol n;;!<al "" nnni' ll<' ii u n {• (•1 in r·f'~k lpl'Plll ii•n•. :\(',. i1101~<l 1lti.'Oll -< !'t l<>ur>< fort<'f< tlPstr u.c:lin•~< sc r:llni'-n('nt a u x r•>ti tp;; <·:l ll>'l'": <.·on p" l1P ~Ci<'.

<·onp~ tl'!' h :Wlll'. <.·mrp" <h' tl Nlt>' q ni <léboiR<· Bt [p;; f or êts. - Hr:l!Hk l'~t ln l .l<ll'l.H'P dPYfl11 t ·HlO lll'lllt' si p!'l it. ]<;,.: (. ppti1 t' la t<.' IT I' nY('<: "''" llll'I'>< !'l s <'>< n <>nY<'K. Ü<'l·:mt l'nniY<'I'R illllll<'IUSP. · ~J,:rîs p:n· ln pn t ien<:e, li> cou r::;!P. la fr :It emiti:·. l'espr it rl<' sa<:ri fi<:l'. 1'<'~­ p(•rnllf'<' <lllÎ Il<' "'" Jais>'<" JI; IS ;t.hatt·rt>. l'homn H· <'~t .!!:l":lntl. Et Jl:lr <·('tt P .~r:111J<l<'H I' tl' no gï•lll'<' si ili ({pl'('ll.( Pt <lliP l't'f-1 H"it ~1'111 11H'f< til't'. l ï 1ommt> <'Rt plu~ ;!rfl n1l' CJ\ll' l<'R r o rr·f's matc-t·ipl lPs. C'bnl'l l'>< " ' .\ .(j::'\•R ·TI.

----------~·~-·~-----------

* Faire la clane 88Dt!l en avoir l'air D ern ièr0m ent, j 'a.va i ~ à trùre pntl'l' t_pnninrr la cl a~se el u :-:oi r , une l e~on sur Je tbermomètrf'. Le t("m]Js Hait be<lll : le s olcig h ril .. Jnit. ~J e ] ) rC's~ais clan;-; ma. mnin le p0tit im;trument, et j 'nUais etonner Ir- coup dr ~ iffl ct po1ur faire •cessN· la r écr.éa tion, loesque .i ' rus subitement 1' i1cl 0e de fair e ·d an s u n ·c oin de J.a <·our, ,;t 1'ombre (le.s ormeaux qui la <'o uvr e11t, m a leçon ùr srienccs. J 'avisai nn del" gr.;md:-; élèves, rt, ù hrü le-·]mn rpoint, 11 n p eu haut clr fac:on ù être ent end u d0 tou:;, je lui cl en.NNHla1i ('1:' qur j e temt i::; là. clans mn 111 (llll.

- C '0:-:t un thPrmomètn:', mc• <liti 1 n.ussitôt. - ~\ quoi sert-il . .. .

Ln. répon se• ne se fit p as nttendn'. ])n coin d e l 'œi l, j e n e ]Wrd,ai,c; pns

tk vue mes antres élèves.

l~~u nous Yoyant ,a ff.ai.r és, i1ls .a.niYèïent bi€1lltôt de t ou t; côté:-~, leur toupic d \ m e ma in, la corde flr l 'autrP. l~n nn ins ta nt, un petit .reœle se forma ; et je remarquai, n011 sam; une C'ertaine j oie, que le;; moim; attentif~ en cl.asse, étaient eeux qni t0n clni e<nt le plns le eou p our voir. Sans ]Wrdre un momen t, qua.ucl j e ('0111]Wis que tout mon p etit audi t nin• ét a.it au rom pl et, j 'é-levai 1'inst.nlme,Jlt au-de~~n s d<'s têtes. 'l'ous mes élèves s ni v i re11t .n.vidclllCllt les Pxpl iea.tion;;; que je donn-ai

0 'eFit

en core l e p pocéc1é qui ùonnera Je;-; meill eurs .résultats; ear , .là où i 1 n '~· a pas .~on tna.intc, i1l y a plaisir ; et le pl:aisi r est ee qui rend 1'étud e -ag-ré,nble, f1·uctnPu se.

ürujour~

•• Dell exercices oraux à l'école prlmalre - Leur utilité J. - ·.:Vlalgré toute leur u t il itR, les Pxcreices écrit~ seraient in suffisants à 1 'éeo·le primai·re ; ils tr-ou vent dam; leH exercices oranx leur complément n éce~saire. ~~ous d isting uerons

soignem;em ent le::; exer cices oraux de l 'en seignetllont oral; cc dernier peut être Slllt· alors. p,uis, !lons r entrâmes. C'était une pl en rent llll exnosé par le maître ou lP~on eJJ pl C'in air que je vena'i s de · des iutelTO.Q.'Htiom; de pur .':lontrôle. fèl irr, premi er pa1s vers l 'é'cole e11 X ous r8::~erV10Ds le n om <l 'exer-ciees " onmx , a.nx ·d ifférentes parti.e:c; de pl<' in air. }faii:i en attendant d'opé rer dans 1 '~ nq>loi dn tenrp~:; n.yant pour but de fnn·e ~1 ppl iqn0r oralement les règle:-; l ' (' ·cadrr s i l wureux p our 1'enfance, i <> yen ai·s d 'obtenir un qn ani d'heure expli q uées on ré('itéPF~ précédemn1ent d. ' incompanlblr ·a ttention, pui~qu ' ou •de faire clécouvr ir pa-r les enf.ants rllr 0tait vonl ur par l'élève ;m lieu c•nx-mêmes- des emmai san ceR n.ou vcl k s. cl 'être impo::;re nar ·l e maître. C'est g-râce à eux: que ln, cla::;se de·L'import.nnt clan~ ee proc:éclé cl 't>(lucn,tion intel,lrcturlle, r'r::-t. qur vie-ndra viYa.nte, qu 'elle sera la véri1'pnfallt n r sou·p~onne p as l 'anièrr- table . ,,·eellel'ChE:' co·1le.~tive ' ln coJilaboJIE:'llsée dn maî:trr. ~\ussi ,, ·a -t-il d rs nlt tou permettm~t ·a nx 6lèves d'e:s:er prroautiom; ·à prendrr ; ·par exem- C'C'l', so n ~-; la cl i rrction d'un ma.ître s nulc, tl ' nn e par t, év iter le •r0tour t rop ge et exp érimenté, leurs rfa<·nlté~ enfr·P(fnent d e rrF; :-;mt e:-; c1 'enh·eti enl> cor e indéf'ii::ies et p eu capables d'ml libres, et, .cl 'antrr part, .nvnir tou- effo rt et 1(1 'u ne direction per soimcls. II. - 1. Tls E:'Xer ceront l eurs facul jou rs un obj et à montrer . )[:Ji s s i 1'occH:;ion est propi ce t(.:;, .;wons -lJOU:,{ (lit, et t outes en effet seront m ise~; ù .-~ontributi ou et de11 'hrsit ez pax de fair e ,rohP }eco~ (lan ~ l.a cour ; a.vi;;;ez uu gent il g·:Rr- VJ ont progTesser. Ces exe rcice;;; oranx seront faits {:ün,n et ; montre11-lui obj et on gTavn s~ lllYent son,; forme <le CJurstions. Are ; errtretrnc'z-v.ous a-vœ J.ui à trèx hautP voix, vous verrez aussitôt , fiD dr pouvoir r épondre, :dès que le ~~mn P pn r {'llH'llnntem e11t, t oms les maître a,ppelle ra. leur nom, les élèyes ser ont amenés à. faire un usage t>leve~ accourir à To us t 0ndrP le cou tel~ .üe p etits poussin~ se hâtant cl~ mstantaué d~ )a m ém oire et d u jugere.]o1nchr leur mère Rn x rott! <'Ott! t_ll <_'mt. La reponse comprend denx ,eJements: l ' tm a ]Jl)tu· effet de d onCJU 'Pl lr ])Oil:,{Se. 'L., ' ll<'r à ln llH>.moir e, la. souplcsoe, la s ûl'iliH' ·l a ('1;1SSf' snns 011 avoir J',air,


70 teté la fidélité du souvenir qui sont ses 'qualités essentieLles. ;:Le deuxième éLément cl 'une bonne réponse doit dépendre .d u jugement: tout~ 9uestion- sous peine de rester stenleamenant 1'enfant à observer, comparer, à raisonner en un mot. ·P ,ar suit_e de 1la rani'dité .avec laquel!le elles dOlvent agi:r, toutes les facultés intellectuelles acquièrent ainsi sûreté ,e t souplesse et cette gymnastique à laquel~e toute .Ja classe ·e st .soumise et entrmn:ée 'lui donne •cette physionomie de vic et tl '.a ctivit;é si désirable et malheureusement si ra.re. 2. Les e~em~ices or~nx auront en outre une excellonte influence sur le earaJCtère de l'enfant. •Ils 1'obligeront à sc snrvei•ller lui-·même, là (Jouminer son tempérament ;pour éviter ]es fautes, en un mot, à àcqt1Jérir la maîtrise d e soi-même tdont aes natures vives ou nerveuses manquent trop souvent. Aux enfants d?n~ le 'Caractère est plus lent, plus t.Lm1de, ils procureront, au contraü·c, de l~:t. hru'diessc, de la fermeté. . .. 3. Au point de vue de ·l 'acqulSltw:rr même des connaissa·lJices, les exer,nlces oraux ont peut-être un availltage plus précieux encore, en .ce .sens qu' il s gravent profondénnent dans 1'esprit et d'une ma.nière dur·ah~e les leqons du maître. Tis précisent les connaissances de 1'enfia.nt parce qu'ils l 1obfligent à ex•pliquer lrui-mên~e .ce qu ·~1 a compris et ,qu'on ne smt J~­ mais riC'n aussi bien qu 'nprès 1'avon· soi-même enseign'é, c:s:posé. 4. 'Nom; n'insisterons •p as sur les 'avantages des exe1~~iccs or.anx ;':a11 point de vue de la. facilité d 'élocution et de .la <'orrection •du ]langagP; ils o·n t été suffisa1111ment .dlével<Ypués ü propos de 1'intm~rogation. Oommc tout e:s:ercice qui r:s:ige un eflfort, en mênw temps cm'ils donnent à 1 'enfant la lwrdiesRe, 1'habihrcb de la parole, ils nssment pour lui le pro-

71 p;rès, la réalisation id 'une perfection plus gra!llde. . 5. •L'intléTêt des exerc1ce~ oraux n'est :pas .moindre .po~r le ma.1tre que .pour les élèves. ns lur ~~~r.mette~t. de oonnaître d'une mamm·e ~premse, ·chaque é·lève et ]e~ ·paT~i.0ularités de son esprit et d 'ag1r effl.cacem~nt en employant pour chacun .Ja un~hode n·d équate à l 'état de ses facultes. .6. L'exercice oral montrera. égalem ent au maître quel .a 'été 'le point faible de sa démonstration, celui que toute une série d'élèves n'a pa~ .~om­ pris et pa:r suite ne 'PClÜ apph9uer. Il verr1a aussi ce qu'une quesbon a <le partimdièrement m'du pour les enfants, 1da:ns quel sens i} fa.ut mod~­ fier Ra mléthode pour r·e soudre clairement la dilfücu~té. On voit ·par ce •l'lapide c~posé que l es exerci·ces oraux constituent au l)Oint d e vue pédagogi9~e une des l'<'SSOUPCCS les plus preCl~USeS. 9ue l 'instituteur ait à sa d tsposltton. Sam; doute est-il nécessaire que son ePseig·nem ent pour être vérit~ble­ m ent vari·é offre une h armomeuse (•ombi·lJiaison d 'eXlposés didaoc~qt~es, cl'<>xerdccs écrits et oraux, mms 1l Y a ~ertai nes ,matières du qui se prêtent ld 'uiD.e fa{{Oll ticulière aux exercices •oraux nous venons clc nréciser et le ca tère d . l es nvantages essentiehi.

lii. -

] . Lanque française.

Les leçons èl.e gwamm~ire cl. m·nt beaucoup moins andes s1 sont faites nu tah1eau noir, au 1~1 . d'exemples jndi·c ieuse:nent e1_1ŒSJ desquels lE-s ·élèves 1pu1sRent hrer rèo·]e pré(·ise et claire. ·L es · C't1""olrs ·c.onjugaisons l)erd.~nt de monotonie si el<les sont fmtcs sous forme on11le. En ce (lui con'?e-rne 1 compositio·n française, il y a Je pl oTand lH'ofit à préparer or ...., J '. )ps rédactions <Hl J11o~·en n 1m

soit .p m cles q.ucstionR suggest ives lwbileJllcnt eucùaînécs. Quant à la lecturr expliq u ée, c'est le t_q)e d<' 1'exen·ice .or.al .pm· exeel]puct', .~elui qui, bien pl'éparé et bien conclu it, donne ù ·1'en sr ign.e ment <le 1'attnüt, de ]a vie et exerce le pl u s RÛ romc>nt la mémoin·e, ·lC' jngemeut cleR ·élèves en milme temps qu 'i 1 affine leur g·01ît ] ittérni re et maîtrisr leur i ma.ginati'Ün. :!. il/orale.- Aux conrs ·élémentaire et moyen, l ' exe.r cicc oral consiste ~urtout da ns la r ech erch e de la couelusion ù tirer des e:s:emples ·fournis "J)Rl' le maître; au c:ours supérieur ] a forme préférable cl e la leç,on de mol~Hle est œ lle cl 'un entretien familier où maître et élèves recherch ent eu rommnn la vérité. :3. Arithmhiq11e. - L'aritllllu5tique et 'le f;~·stème métriquC' donnent matière à de très nom brenx exercices oranx: étude des tables d 'addition, de mnltiplica.tion, transformation <le mes ures du RYstè me mrt.rique; etc.... .. }fais le ealcnl ment~l on oral est d 'uur autre portre qn<' les ex:Nci~'cs prr'l"édents. 11 ~~~o nstitue cl '11ho:rd une f'XCel!Jc11te g-_nnnastiqur intC'lkctnel]p ca.pahle '<le donne r , lorsqu 'ell e est rationncllcn te11t eonduite, un essor mern,lll enx aux facultéR cl e l 'esprit; mai s il a. èg,n:lement 1111c 'POrtée p r atiCflle incontestable: c'est le cal<'tll cle tous Jrs ;jours, cel u i dn comi)toir , elu mnr.-:h é, clr la p]a<'e publiCJuC. Habituel· les ~lhes 'ù résondre m entalrmen t des (Juestions simples, -puis de 11lns en p'l us complexeR, en ayant Roin cl 'a sseoi·r ,lenrs <'Otmaissanc<>s mnthématiqnes sun· la poss ession pa.rfaite def.: oent.1Jrcmi er R nombreR, voilà m atière à cles exNeices oranx du nlus g-rnlld intérêt et. (]'un Îlwontest.nhle wofit. 3. 8cie11re. - Les lecons de cho:::;es sont par exccll.cucc des exen:i ces o-

ra ux. Bien ·comprise, la leçon tle ·chof.:c>s rst une eon versat.ion entre le maître et •lrs ~lève,-;, conversation dont 1'obj.et est une eLose pla.c'éc sous if'fl Y<'nx et enhrC' ]cR maim; de tous et <l 'où doit sortir la vérité scientifiq n r. +. Tlistoir e ct (/éo_r;mphie. - IDnfin {'f'N -cleux matières elu l) r ogT<îmmc St' prêt(:'nt {>g,alement ·dan ::; une la rgc mrsnre aux <>xe1•cices oraux. C ' est 1'i nllpr<'i:i-"ion laisséP pa.r mt récit, un .ingprnent por i 6 ~ur 1m fait historiqne, la de.s!·l"iption d'mto inwge géogTa'phiqu.\' qu'on pf'ut cl emander a ux <'11 ffm ts. TV. Rt d·a ns ('es derniers exer cices. eommr dan R tons ceux que nom: n\"Oll'i préc61clent ment incliqnJés, il y a drvelonpement harmonif'llx d simnlbulé fl"<?'i fnc·nlttç·s int,f>llE>ctue1les, .int Pr vf'ntion para.llèl<' <le la mémoirC', <lC' l 'i mn_g·inntion , (l u ,Q,'OlÎ.t, <lu raisonnement. Dr parC'i ls l'ésultatR llf' s'obtienJwnt point Rans pf'ine. F.ati<g·ants sont nu plus haut degré les ·exercices ou1ux .c a r i ls exigent une tension ·conti nuel.Je de l 'e::;prit elu maître, 1111e nttrntion so utenu e et persistante, une lJré-paration prénlable ùes pl u~ sh·ieu'ies et cles pl us .approfondies; 111ais, h ~tton s-nous de le dire, il n'~· en a point aussi qui s·oicnt ]Jlus .~apn ­ hl(•;:.: de donner ù l 'instituteur Je saYoir pé'dag-og;iqne, ce tc1ct qu 'on n 'obtirnt qu '>-11n·ès de longues a:unées cl 'ensc ig·nrm cnt et sans lequel ses efforts sont fr.<lJppés d 'avan c·c d'une iunnit0 l)l't'squ<' eomp'lèt e.

Le maÎtre ne doit pas rester anis pendant sa leçon \'uil'i U'L1 extrait qu'on nons COllllllWli· qne Jlom· reprocluc-ti-un ct rrui C'st tiré il•u .. .Tvu n1w~ des c·ommNc;nuts•·:

Pe rm ettrz-moi, d'abord, de vous rappeler llll cle mes meilleurs amis,


72 Pourquoi dooo le maître ne doit-il i:Nf. le professem Schmidlin, mort .il y a quelques années. Cet homme d 'é- pas rester assis pendant sa leçon? D'a bord dans son intérêt . .Commocole éminent, au jugement S'ain, an c·nu p d'œil prompt, qui, d'une seule 'clément assis, mo'llement .a :ppuyé coninspection, se rendait nn compte tre le dossier de son siège, son esexact de la marche d'une classe. prit et sa volonté n'ont plus le res., Cela m 'aga'3e "• disait -il quelque- sort nécessaire pour inculquer forL'ois, quand il venait nou s faire une tement les m.atières qu'il enseigne. visite en sa qu al ité de secrétaire fé- L 'e.ntr·ain ~;énéral en subit bientôt <léra.l 1)0Ur 1'ense~gnement ·commer- k~ ·funestes effets: Je courage s'écial, " de voir un maître nég1igem- te.int, les force:;; et les intell igences ment assis comme un sruc de plomb sommeifl lent. D'où .~ornmenoomcnt .<;ur une chaise. ,, E't il avait raison. d 'indisc.i pline et cl 'insubordination. ]jjusu ite, d.a.ns l'intérêt do.'l ~lèves \Cep<>ndant, d irez-vom;, .cl:an~ les c;onditiom; spéciale~ où sc t roUtvent d . ·cle leurti progrès. Les élèves ne HOS co urs, où 1'enseignement, deYe- hl rdent pas ù s 'npercevoh qu'un nn des causeries intimes, est pres- maître touionn; " assis " ne re1111plit que individuel, queJle importance noiut ses clevo irs à lenr égnrd. Au peut bien avoü· la posture {lu maî- lien ·d es éclaircissements ct des eontre1 Qu'il soit assis ou debout, le na issances qui leur manquent et qu' but n.e sera-t-il pas .atteinU Du res- ils espéraien t acquérir en fréquentes, .~eR promenades réitérée:;; d'fm~ tant les cours, ins n'ont entendu que un esnnce rPstreiTit pendant q11e 1'-es- ]('F: clonnée5 vagues et incohérentes prit des auditeurs est absorM par d 'nn enseignenwnt défectueux. Déd·es qn Psti.on::; emban·assautes, smtt rus daifls leurs esnéran.'3e'S de nro!:!Tès et cle teavail, et se rendant fort gênantes. Je no ·pense point du tout que le romnte que leur temps est mal maître doive s '.agiter comme •nne p ]o\'6, il:-: J)erd-e·nt leur zèle et 1'estiguêpe prisonn ière, ag'açante et ta- tm·· due à leur maître. lDnfin, notn le contrôle elu pageuse, troUJblant les réflexions ou l 'attention de la classe. ·C e que je ,·ail de.<:> €!lèves, .c'est surtout dans Yeux blâmer, e'est l'attitude rd.<ép1o- ·t.rawlllx écrits qu e la présence r.ablc et n uisible aux progrès, cl 'm1 maître pamui les élèves aura ulus heureux effets. Le fait seul maître toujours ass i~::t. Vou~> en aurez l·a preuve év,idente il nille, eontrôle, vérifif', e:;t Pu visit."tnt vous-même la dasse d 'nu stimul<1nt infaillible; combien d collègue. Entrez: aru:"sitôt le maître néJ~ations fausses, d'erreurs :-;e lève, c 'e~t 1:~ loi fle la politesse; il les son ntions ou clans ],a, ·pos iti ou ''ons s·a.lne, puis, an heu de repren- viÏrgu1es tiODt év\itées ]1'ar ·un dre possession de sa dwi::;e trop ra- mot, un ]Jeti-t <:onseil en pas:::;ant, rement veuve, i~ reste debout et eon- exhortation faite à temps. Dans t inue . .Pourq uoi cela ~ ùa raison en travail de comptabi.Jit.é, par <•:-;t bien t:imnle; la pr ésetv·e d' un nle, s 'im~·~:ine-t- on qu'un <l'outrôk réveille son éue rg·ie, Je co'n - 1-< assis" p u isse, ouoi qu 'il flis(l, vainc fort ju:stement qu 'Ptant plus tenir des postes bien 'alig·.néR, cl rapproché de ses élèves et " de- :iHstL'sse dans le Drbit et le C bout "• son enseignement est plus {1 'est plus commode et non • vivant, plu:::; dir~:>ct, Fion m1ditoire ·ag·l,éa.blc dP :;;'abstenir de tout. trôle, mai s al on->, on n e ;; 'ét nmintem1 eu éveil.

pl~ls. du gnn~d .nombre de travaux medwcres, negl.1p;és, incorrects. ,·Dans ces tr,istes com;tatatiou~> n accu son~ clone pas le cand. 1 t ""ttl ("11' 11 1 '· · tc a o'< A) ~ ct pas toU,)Ours eu son martre au))l·es de lui. l}eu"'-eAt, · . ,.., __ . . , 'l 1 e ce11ll~.,m ~uult-Il sans ceEse assis! ... ~nfm, . vous ·connaissez 1'é.~o1e P1!~:oso~~ 1 que cl 'Aristote, chef des Pe.upatetwwns, teles " P r omeneurs ,, cummc on les a;ppeiJe p arce q .· .l , . 1 1 1 ' ne, d ~xemr> e ce eur maître, jJs débitaw nt ·1 eurs conférences en se promen.az:t dans les portiques ou . Je~ ~v~ute,s des .ha_lles. Engageons~~~~ J!l<lltles a les muter en q uelque mcsu·re! pour le?~· a,~autage per sonnel, Je lnen des ·eleves et la pros ))~ ·· t > rl r~-: cours. eir e C

Puarqaul f'alre de la c.rmnaatiq r: e

D'a~trc 'J~m·t, l 'hannne <]ui po~sè­ de ~~ne s-ante robu~te est p1·n s grand ~~lO t c1lement ~t mwux à même de ' ~m;m':ndrc 1 P.ffort r t )ps né-c(ls1:lité~> <1 c la v1e lnnnmrne. -

xxx Qu'est-cp que l 'éducati·on p hn;ique comme nous l 'entendons~ . , ~ar éducation physique, il ~e faut pet:; enten~re un entraînement dont le but ::;ennt de::; individus très forts en , 'm uscle" , ·r œnarquer , ..,, ·ca 1· 1·1 es t a Cf~ nn ~levcloppement trop prononCP des tissus muscuiJ.aires Join d'être un a~oêmtagc ce1i .ain pOl{r 1'homme P~t tres souvent, dans les condition~ ~l f'tuclles de J 'ex isteJD•Ce, un luxe qui tu~, par.~e qu.e, en !·aison même des lo Js (~e tralllsformatwn gTaduelle l 'é]'olnt!o~ d e la ·constitution maté'r irle do1t etre u a.tmelle et <mcun :tc!J.tly·mt n'est necessmrP ' - · a' ~on dévelop· ' pement normaJ. ·

. f. ous. a!::;ons de la. gymua.stique .. ~e n ·~st ]~as d'une masse mu;;cne~ .~·ons meitons nos concitoyens à eu lane, ~res develuppée que 1 'homme f,u; e, ·par.'2e que nous c-onsidérons a bes,Oin: te qu'ex.Jge la vie moderqu elle a ? n ~ut soc~al et humanita ire ne, c est un dé,~eloppcment, un ~jus­ e,t que let ;:enovabon physique de tC'lllellt hannometL~ et bien équili bré l homme s lllllpose plus complète- du corps tout entier. ment .;n;.ore à l '.heure actueJ.Je. , I~ . faut veil1Je1· ù maintcni r crt , li~ s ai">Jt ,de faire des 'hommes a p- equllrbre. tt s. ct se defendre . avec ~;mceès (]ans :_Fj.n effPt, depuis ·1'invention de~' !1• Jntte pour Ja VIe. si âpre do nos mo~ ens .d~ transport pcrfectionn<i.s JOu~·s. li fau~, par de:::; exercicet> in- .[f:'s de ]a vie ont nh J I'aJ SO.nne~, ' ·C<m. f ormes a ux ch~· C'O1nchtJoom<; 0 · ·~ a.nge 1tell! · . ~'>o·.ents , ' · 11 · u:,, ;.s. ccHl.enta ux plus qu 'eJlcs '~ :;· de ia P]l.' ·,nolog'Je, mettre les infU\'Jdns en etat de lutter vic·torieuse- n e 1/' aJ ent .fa;t 'a .upantv•a nt pendant rneut ·:ontre la mal·a die et à même de pln~Jem·:-; .nnllenaJres à la fois. ~ oys souHron,-; actne'llE'InH"llt d'lm ~lll'nlr sans excès de fatio·ue lef'; depense::; musc~Jaires et n;rv~nse; -r~td,eveloppement intel lec·tuel pamlPy un drveJ.oppe:ment ('Ol'J)Or el intrn.r les occu pations professionnelles soIl ff·l1l'êlll t. PXJgent de rhac ml de lt O·US· tom: . R.i pc:us <'uv isageous ]p ::;qu elette . L :e~f.ant surtout .'1. besoin d ·~·xer­ f'JCet> cor po rel:;; a JJpropriés à t>on âO'e ~t rs.perJ a lel~lCJ~t l e~:; matériaux dont j)onr parer aux dang-ers cl 'une croi:::;~ tl. eRt _consbtpe, ·Jl ous dirons que les ill1luc.b·c trop ltàtivp ou d 'nn mini en i~­ f~ :lc)J~~nt etre d 't~n~ so1liclité qui sa n J'C. .~tu . IH r Jlldte d.e re.'>lster aux ten·'>tOu.:;, êlUX ))l'eSSI!OliH, êlllX ('h OCR qu ' ~

~


1[)

ils sout appelés à ·s.ubir dans la v ic. muJt eompt0 de son état atavique de Le manque de solidité c1Ps os est la filiation quand même, puisqu'il est .':'ause. 1~rinci.pale de beaucoup de dif- rn quetlqne sodr la viA"ie qui g-nide fornntes. Or, dam; une grande 1imi- les autres pnrties du .corps, et il 0st te_, cette solid ité du système osseux ck tonte évidené'e un 'il d oit être rC'ndependAdn régimr phyRiqu·e penda.nt du C'XC'e<ssivement puissant pou r don. Jp bas age. E ll e dépend surtout des nf'r 'Clu sang--fr.oicl, une volonté ferpfforts a.u~q~els ils son,t ::;oumis pen- me f't l·a for re de dmn pt er S<'R pasdant ~a per.1ocle du developpe.ment. RlOUS. · C,es <>ff orts doivent être n ornumx "* jamais excessifs. Les os se défor~ Uni:> mition n'Pst réellPment. fo rte ment, si les <>frforts sont trop énero·icrues on si ·ha m a ti ère osseuse n '~st quE' .-;i les inclividns qui la C'Ol1ll)OJWS assez rigide. I.l fant donc que st·llt >'ont sains ct v igoureu x, s 'aetout-: les musc:l<>s jouissent .a~bsolu­ c·o r rl>ant entre rnx ])Our -L1ir,iger leurs ])f'l1RP€S, Je11 l' rnergif' C't leur 11\.rtiyj. m~nt de la même activité, qu'ils t6 vers l? h ien, .rh aeun se préo:-ocn~·OJ<"nt to us ]mrnllèlcment exf' rcés. Un exemple: si on négl ige cle don- n nnt clP :;;on ll\·g·iène, cle son perfecner aux mnsc.l es qui a.ctionncnt les tionnem e11t .p h)·siq ne ct mo l'IR l, .conorganes cle l~<:t respiration et de 'la di- \'ë:Üll('ll du brnrfi.ce, tlP 1'intérêt qu'il pf'ut en tirC'r pour lui-même f't pour gesti·on, Je développement normal .nuxquels un enfant n 'attei ndmit san s sc~ d escendant::;, ea r toutes les ::rénél 'cxer.cice, à. cau se d'une fai·b lesse or- ration::; q ni SC' RUC(•èdcnt dans un g•anique - il est ,~Jertain <]ne ce mê- pa.v::; :sont sol ida.iTcs les un0s dC'::; aume Pnfant gr>andissant va o·arder irf's. . . "' Je llll ~ _l)OJtnno défoncée, ' .é triquée, Ln: fon·e physique, un ie à la force m:cchsposant aux Jn<Üadie.s de poi- morale, <'X('J'C<' sur l0s destinée~ lmtnne, a la redoutable tuberculose. lnHÜnC's, une illfluellce consiclémhle. 'B~~ édt~catio;n pl1ysique, il fmlt T~e nrinc·ip<' mPm<' de la. vie pour <tu s&<~ env1sager 1e système ci r cul a- 1lel"f<'rt:ionner .1 'hon llllC' est •le mo toirc, clout 1'organe principal est le YC!Ilent. L'h omme bien Pqu ili peut. clan.-. tous les acte:'> de son exi eœu r . T;e cœur doit être robuste, avoi r tru.''(\ clo·nner un effort plus g1 du fond, être ca.pable à 1'oc.-;,m;ion I l .ion it généralPment d'u ne vie pl <1 :nu c~fort extr.aœ·din,~ ire, ce qui n~ calm<', il aime nu même degré- le se. femit pas,. sail's damrcr très MoTnYe , Yni l, la n'err<-ltion ::-n1ine et, sa tâ(•he ,, S I nn f'ntrmnement réo·nlier nf' l'v terminée', il tronve f11eil0ment le n'.aif _l)l~ép;né. Pcut-êh~ bien que ie po~ dans un sommeil réparateur. ·Cmt~rmm c1 'nne bon11e eirculati on I/B~chw·at.iom J)lJ.\'siqu c. dont 1' C'Rt. le pl us ou moil1s de temps pen- lité e~t incontestable, s'impo~e aaut lequel! le Rujet peut s'exercer ton~. Ellf' doit pénétrer ùans les :-;ans mTiver ~ l'esson,ff.lement. mœur~, dan~ les hahituùes quotiQuant a.n système nerveux, qu i diennes comme' un0 nécessité 1·>'t commw la p~raphmse cl e l'être luc, comme Je boire et le manger. humain, il est, quoi nu'o11 en c]i f·e, elle >assur<' 1a san t'·e, 1a b eaut'0, 'J ,, pl~1s sowvent fait qn 'acq uis hérérli- force, l 'a·clresse ct ln v irilité. t.mrcment. X ous n'avon s nul besoin Il pent v :avoi r dans un pny:;; plud'indiquer le développement C] Ue sieu rs s.\ 'stèmes d 'cnsei·gnement in1'on do,it lui donner 8agement, eu te- telle':'t•uel et moral: il11c pent y nvoir

qn 'une seule g~-mnastique efficace, la structure du COl'DS humain étant la même pour tous les individus, qui ']a composent, quell e que soit leur :-itu~tion sooiale. (Extrait d u Gymnaste suisse.)

La polltesl!le est une qualité q1ui devie-nt de plus CIL pl us rare dans notre siècle cl 'égalité où cbaocun pense à .~e qu'on lui doit b ien p lus qu'à ce qu'il doit alL'.:: ·a utres. Et cependant la politcsf;C montre toujours une .certaine déJicates·se de rœur, bien appr&ciahle dans les rapports sociarux. Nos grands-pères étaient évidemment bien plus polis que nous. Ils savaient saJuer, s'effacer •<lev•a nt des ·personnes :plus âgées, écouter avec. patience ce qu'on •l eu r disait, répondre avee politesse aux questions qu' or.. le.u•r posait. Maintenant, e '·eBt à peine si wn enfant répond à C'e qu'on lui deman de. Il ne IClit pas toujours meT.~i quand on lui rend nn service l't ne sr iùve plus quand, cla:n·s la niè('<' où il se trouve, entre une personne âgée ou à laquelle il doit du respect. EFit-ce un progrè!'.? Ou i, mai~-;, h P-las! m1 ·progrès· en re'cu.J. L '·enfrcmt sc croit déjà homme, et qui plus est, homme mal élevé, .~ ar le fait d 'êt-re Yéritable:ment homme n'est pas d'imposer sa. supériorité impo.Jiment, m~üs de savoir s'ineliner cleYant ceu x q ui ont d:roit à sa rléféren('C, de mettre sa dignité dans .le r esJlPCt. qu'il doit .aux autres et à luimême'. On nv:::oomaît 1111 f'nfnnt v ra i.m e.n t poli ~t cc qn 'il sait salu er, qu 'il n'interrompt jamais ceux qui parlent d<>Yin,nt lui, qu'il ·::;e lèYe quand quelqn' utD cle plus ~gé entre dnn::; un appartement où il ~f' trouYe, qu 'il s'efface clans nn esenlier ou sur un trot-

loü· pour la isRer l)a~ser les autros, etc. ~ ·1 ·Ces Rigne::; '11<:> trmnpent pas et c 'est un ·des meilleurs <'Ompliments qn 'on l)Uisse faire à un en fant que de elire' df' ln i: e 'est un enf•a nt poli. Or pour êtn' polli, il faut se donner t~D peu <le mnl, et ]Jenser à fnire plaliRir au·x r.utres. Un petit gm:(·on est hien installé dans un ommbns: une .personne âgée monte, ne tTonve ll<l" cle p)a.re dan~ 1'intérieur de la voitur·e et doit se tenir debon l snr la. n late-forme. Le petit garGOll, s'il est ma·l élevé et impoli, fera semblant de ne r.ien voir, rest0ra. cla'Us sa place sans bouger et méritera une bonne le~on; si, .an ,-;on'braire, le p etit garçon est bien élevé et poli, il se lèver-a, offrira aima,b lœnent sn place à .l a person111e âgée qui, plus que lui, .a besoin de se repo:::;er et pre11dra. :oimplt·ment p}a.ce ::;ur la. plate-form<>. Et ceci est un exemple entre miHe. L•a. politesse e::;t sonY•ent une vertu et en tout cas, c'est une qualité aimable et pré-cjeu:::f' que nou~ elevons 1:0us, tant que l•OUS dOmmcs, es~n~· t·r cle ronquéri·r ou d 'inculqn('l'.

Partie pratique Composition française Let Lecture La kl'l•nn'. - Plaisil' q•n'eliE> J H'OclH'C'. - .Son 11ltl it<·. - ::\'(·l'E'"" itC· d E' l•il'll c·hob ir "l'~

l('c·l ures.

.T'.a ime beaucoup ln leldu.re, c'est nn rlr mes pa::;sf'-temns favoriR et j 'T eonsacrer ni::; même trop de temps, Ri 1llé' S rtuclrs llle le j)Cl'lllettaicnt. AYe':. •<:Juclle j oie j'onvr<' un livre ·nonvenu! aver qnel vl'a.isi1· jr tourne le~:i fcuiU.0ts, ie reg-m'l(le :l ps illushntious! Les pla.isi-r s CJU<' ·procure l.n lecture sont 1cl ' nn ordre éle,·é, paree


76.

qu'il::; s'nclressC'nt à l 'intellip;encc. C'est o'l<Îte à elk que nous apprenom; (pwntité de r'llose~; car il y a lJp.ancoup de sort es rle ·jecttrre~. 11 y a les lectures in::;tru.ctive::;, mo'l·;t!es; re-ligieuses, amusant_es, ~t..~lta­ <·une llle fait goûter dP; vra~es ~o.te~; . Que d 'aneedotes lnstonqnes J m nnwssées dmlR ma mémoire en lisant cles liwes d'histoir0 et bien souvent <'lies m'ont servi clanl' mes ·con po!;i tion::;. Que .clf' bons exemples .i 'ai lJUi::;és cbns la vic des saints! Que de controverses je ~miR prêt à smltc.nir poutr dé-montJ:rr la force de ln vraie xeligion! II Pst n&ce:::;~-iaÎTI' d'aimer 'la lecture. ~~ J le nous instruit 0n 1Jous amus-ant, elle m eubk notre mémoire et notre intelligencr cle ~~onnai f.::-<ances utile~, indi ~:;~pcmsables; je mc trouverais bien malheureux si je ne sa.vai~ pas 1ire. jJais tou1; les livres ne sont pus bons pour nons, il~:;'en fant de beaucon p et non::; ne devon:::; jamais rien ~ire q ui puisse nous porter au mal Au s~:>i ne devons-nous i·amais cllojsi l' un livre sam; que nos parents 1JOUf.: ai.rnt elit si oui ou non nous pouvon~ le li.rr. Si le bon livre peut faire bPaw•oup df' bien, le mauvn.is livre peut fRire bennrou•p plur-: de m[l] c•n-core. Bien des enfants 'cie sont perd us par ~:mite de nuùuva.is<>R leetnres. G:n d0ns-nous 1donc tel '<'n faire. Rendons ce p;oût clf' la ledu rf' rlé.Ji.C'Rt rt hienf;, isant. Bien S<tvoir lire e::;t une grande d1o;;;c, apprenom; à aimr r les livrrs bonr-; rt honnêtes.

xxx

La Pon·uÎie de terre Jtill?l'i< <'111Jr:oi~ ll<' l:t JlOtnm(> <lP t<'l'I'P <la,us kt l'1li><il1L' fnmilinl<•. S<'t'Yi• · ~ qu'elle l'l''lld. •S:t y•:I'IP\11' llUTl'itiYC.

La pomm e de t erre est, parmi nos

aJ i1meiÜR, celui qui :::;e prête lo mielU ii toutes ~ortes de com bi nai~ous, dont 1'npp~tit :-;'accommode le mieux et •qni convient le m:eux ü ·la santé. Ajoutons qnf', même les années où e-lle est chère, son prix !::1 rend tou.ionrs al~ordahle .à tout<>:-; les hourr-;es. De là vient la faveur dont elle j ouit aus~:;i bien dan ~ l.a cui~:; ine des riches que clans rr lle ClPs rmr>mlg"rs pen RÎSPf.: ou pRmTCS. l •:l. pomme d e trrrr rst d on{' un~ p;raucle re~source dans ·l es ménag-es r.ù 1'on doit vivr e aver é-conomie. On pent 1'ajouter ii tons ler-; rag·oûts de ,·iandr :-;ans qur ,-;eux-ri en Hoient moin~ bons, et ils n'en sont qne plus ·:•onfo rtables rt 11ourrissants. De 111~ mr ponr les soupes maigres, ]a pomIlH' rl<> trne d0mH~ -du 7iant, elu 1'elr·ltfc' an houillon et, en même tempR, le rend plns nourrisRant. Voi·ci, flu restr, qnelrpws-u nf's des préfpa.mtions ·lE'r-: nlus eonnues a.uxqudles ellr sert cl0 base. Pour les ::rorupe~:; et le::; potages, nons avons: la ~onpe aux poireat.x et a.ux pommes de terre; la souve aux pommes clr terre et. au lait; !ft soupe à l 'oHcil:le et aux pommes de E·ntfiïl, très souvrrit, on ajoute u ou •deux pomrnw~ .de tene clans r-;onpe au d10n . En ee qui eouct-mr: !eH ragoûts Yinncle, c'E>Ht sm.·tout avre ·le mou qur b •l)(>m mr• <le terre E'St bonn mais ·Ou p<:'ut faire de hannes sanres avre du veau et des pommes de tri'I'C'. De même, rl les peuvent cnmpagner un rôti de bœuf; ('(:']a, 0 11 lrs fait cu ire clans leur peau, puis ou 1ps pèl 0 et on 1es p J,qce nHwC'ea ux ou tout entière~' 'flans plat où l 'on fa it ,c.uire le rôti et met le tout ens0mhl0 dam; le fou'f. Qu i ne <·omwît Jp:::; pommes <le )'(· (Ill r ohr rh• ehnm.brr, <' 'r Rt-ü èlll natnrrl, enit<:•s dans ]<"ur prnu pommes 'lle tene ru purée l>icn

hien tn'lvai.llrf' rt as:-;aisonnée rlr hPune frnis; lrs pommes de tene fr itt's rt ~·roqnnllteFi, 1es hrignrts :le ponunr cle te ne; l 'omelettr an x pomIIH'f.: rle trn<"; l cs •pom nws éle terre fm·rirs, ~ 'est..Jn-djrr rreuséE>s et rempli<>s ensuite cl 'nn lmrhir-; fl<> vi~n'fle t•t rl '•6p i•ces 1 .... IJ ~· a encore bien d'autres mauièrrs de les apprêter, mais cell es-ci ~ont lrs p lus ronnues Si l 'on Rjoute qn'il n'? a pas .de légumes -·sauf peut-êtrJ le pois - qui flit une plus granclr valeur nntritive, on c·ompreD(lra la vog-ne de cet excellent légume rt. on ne Fi ~éto,n nera pas (le Je \ 'O Îl' fip;urrr en toute saison sur tout«>~ lrs tables.

Les nids d'o i:;eaux. llitls •ll's o is(>:tltX, l'Olli'<JllOi les oi~C,liiX l'iJll'SII'IlÏSf'lll t- i'l s clf'S •llit1 ~ '! 'D fletjirez lf'S llitl>< CJHP l'lill:< ll\'PZ f'll J'Ot'(':lHÏ(Ilt d'('X:lllli ll el', T>itt>.~ pont'CJiloi il ne faut IJ.}as dil1t•ni t'f' !t',; nirl,; ll'O[S!"lt'\1. ·Q•n e ·fC I'k'Z-VO'll>< si tm Ül' l'OS ('lllll<tl'Ml!':< \'011~ jll'OpoRnit

Lt•:<

àe cl'ét·rnire 1m nid?

(Rer-om mondé comme actualité.) '.Sujet traité. ~ An p1)ntemps, les OJ::>f'::tux r-:ont tres aff::ures. Il::; voleti<·nt ~à ~t là, rüerchant des bri•ndilles, drs pettts mor,;eaux de paiHe ou df' mouHsr, un f,Jocon dr laine arrachée par ln ron<'e aux nl{)utons d n troupeau. Tls ~e pr0sscnt df' bâtir 1es don x nids CJUÎ abr iteront ]es petits re]OR des œufs pondus par ln fcmeUe. xxx Quelle mervei lle d'a.:rt ~t d'amour! Le ninson rnclievêtre habil ement La Charité. 1'hf'rbe, lf' f'rin et les brintdj,]]e.c:; · de q noi r·onsistt>-t-t>llc? - .\. c:tni t>t <>Olllsa po itrine, il a r rondit pa rfaitrn;Pnt. nwnt fall·1~il ·l a fa ite? l'intérieur, qu'il ounte de d uvet. Lr Sujet traité. - La charité, <ht la petit roitelet suspe-nd son nid de morale, rom;iste à faire nux autres mousse aux earrières et aux vieilleR ('C que nous voudrions qu'on nous fît murailles: un to11t. petit trou 1·on.d ù nous-mêmes. Nous pouvons donc donne acces à la grotte intérieure où ln pmt.iquer, nou~;, peti ts enfants, se cachent .<::!OQ1l piètement 1les oü;i.Uons bien que nous n'ayons pa~:; cle sous à ct leur mère. Le nid de 1''h irondelle donner aux PilllVl Wl des chemi ns et m~nr, quoiq~c plus simple, est adque non~ nt- S>C'YOns attachés à au.cu- nH nl ble: roUe sous les auvents, aux ne œuvre J>llriFtntlnopique. N ons par- pouhr~ clC's ~curies, :=~u coin des fenê~ llL•1rc goûter avec un ('auw- tres, il est fait rle prtits morceaux cle e mo 111c; fortuné, nous gardons terre col ].és l f'~-i tmFi mn aubres et rta'01:ang·0 cl<.· notre dessert l)onr un ~'és dr p;ros morceaux dr plâtre. nlilt rnalack, JJOUs allonf.: C'hereher elu Il fa.uclrnit être bien t'l'U('] pour d éhoi~ pour une pmnrre vieille qu i ne tl~uirf' nne si jol ie. demeure, nrépa,!:!;nf>re marrher. C'r:,;t hirn pen r:·~' nver. t:'lnt rlr soiU, anrachant l'linrhosr, mais c'est fnit silllplement ~'' les OISrllon:-; ~ ·leurs l>Hrentl'. Il ~lc.g-rancl rœur. Tl y n des person- fnurh:ait être au:<;si bien sot, rar 'CJ ll i lï.'.!ll<'s qui rlomwnt {lPs vHementR 11(' s:nt qne 1rs OlSC'R.llX smlt )es mriJb<"aucoup rl :argent an x panvreFi; )e~rn; amiR cln jardinif'r rt elu fer· Yt'nlrnt, <l1t-on, qur tout le mon- mr<>d Qu'on me propose di? cl6tn1ir<> le sadie; dnns ce rmr, cc 1J '<>st paR l1tl dr "'er-; rlters nirl~. jr saurai bien mal hru reux q u 'ell e~'< pensent, non Fi('lllfl'rnent m 'J- rC'fnser mais li r'l riJ~s. La vrai e cha1·it6 ne fait ·con.train1clre 1'éto urdi h re11 0~1C'C'l' il de bruit, elle e::;t ae,(·omplie .déli- son vilnin proj0t. t et de tout cœm·.

xxx


78

De 1.' épar{} ne.

1'est déjà plus; ·peut-~tre ménie lH! l 'a-t-il jamais été .. On perd toujours à s0 Jouer, et l 'on persuade ordinai·rl?m ent le 0ontraire (le ce qu'on se propose, ca.r se donner des louanges à :=;oi-même, ,-:J'Pst dispenser les au1 r~?s de nous l ouer . Les h ommes qui f'<' vantent chel'Chent à semer l'estimr rt. ne recneillent que le ménris e[Jr, dit ht Rochefmwa.uM, ce~ qui nouR rcncl la vanité cles autres insnpporta.ble, e'e::;t qu 'elle bles·s e la nôtre. Rt Florian aj oute avec -raison: " La vanité nous rcn'cl :1ussi du·pes q 110 :·;ots. ,

Vous avez tous appris, mes amis, .l a première fable de La Fontaine: La Ci.qale et la Fo1tnni. La cigal e a \·écu ch antant d u .matin au soir; la nature répandait ·dors ses tréso rs et elle lni. clonnai' ·t.l'gement de quoi vivre; aus::;i, ,u,~iante et légère, ellr chantait '" ~onger nu leu(lemain. La fo~ ,ni, au. contraire, peinait tout le jour pour emplir ses magasin:-;. Aussi, qpa:1cl 1 ~'1. bis~ f~t venue, leur sort E.>taJt b1 en chff ereut : ]n fommi joui.ssa:nt .d n .repos qu'e11~ ava it bien 12:agn1é, v wa1t b~ureuse u l 'abri clc la misère; l a etg<tle, a.u rontraire, .(>tait en rproie au fro~cl et ;t. la fai1m ..La founni avait •épargné ponr k s mauvais jours, voilà le 8ec rE't de son bonb e11r. Pour l 'homnîe, mes .~hers mnis, 1e secret elu bonheur est le même. P endant l 'ét é et 1'automne, je veux dire p endant la jeunef:ise et l 'âge 11~ûr, il trom·e facilement sa JllouTnture; mais )a bise viont à son tour: c'està-dire la m aladie, le chômage, )a v ieillesse; et alors, celui qni a v-écu eomme la cigale, inso11Cieux du lenclemain , se trouve réduit à la misrre. .Tc pense que cet excm:ple vous fera comprenche ,-:Je que •c'est que 1'épar gne, et quelle est son ·utilité. X·XX

Ne poü1t se Zoner.

xxx

La .iett.nesse. L e jeune âge est fait pour qu'on y prenne de bonnes habitnldcs qui

puissent êtrl? u1:il~?s le reste de l a vie rt pour qu 'on a~q nière ,-:Jes connais~ Rances g.r âce a>uxquelles nous pourrons remplir honoral>lement la .carrière qne nos aptitudes nous auront port.és oà choisi·r. C'est à ·cela qu'il convient cle ~onger avant tout et d'autant phu; que le bonheur n'est pas incompatible avec le b on emploi de k1. j eun·psse; bien au contraire les jeunes gens clont 1a v ie est un mélange d'occupations et de plaisirs simples · ont, en somme, plus de jouiss<tnces que l es jeunes gens les plm; dissip'éR. C'est la vie simple, sont l es occupations utile::; que c1 i veriissemeuts pet~pétue] s ne sont autre chose qu'une broderie sur un fond c1 'ennui.

.Le mérite cl 'une bonne action s'envole au moindre profit qu'on en l'etire. La raconter c'est s'en constituer une r ente d'amour-propre qui vaut bien la reconnaissance. Rien ne fait plus tort à. ·eelui qui a du ruérite, que d 'être vain. Une once de yanité gâte un quintal rde m é-rite. Celui qui ·pense qu'il c~t sage ne le i'el'R. pns longten1ps: s 'il le dit, il ne

xxx

e~t IH'<lll<:OUP plu ti beau, pl u:-; actif .piHs yrolll]!t qn 'E>n O.':!e ident; .r;ou~

<·ertcnns raPI!ort:-:, on 1 'y- prHère, enrore ·de no;.: JOurs, a.u ch eval. Un vo~·ngrnr n;<;sn re qn'en Perse, de beaux: HIH'~ qu on. 1~10nie, son t pln ::; r·lJ ers 11ne. les me1 liNus r hev.aux. F,n Pnkshnr, lr.n r rouleur ha:bi·tu elle rst rougP rlmr. Les patriarches Abralwlll et J a:col, avaient d'éjà des ân<>s (latJ!'; ]~ur~ troupeaux. Chez les Hébren:: 1ls s0rva1ent cle monturps et (}1? het<>s de somme. On ·les emploYa it cg~nlE>mrnt P?nr l11bonrer ou tou 1:11 cr le::; meules; les plus petits portaient des charges.

xxx

La jeune fille (t la ma ison ~ 'ouvr:agc ;ne manque p'as il la

nJ,aJ.son e} vot~·e mère a grand besoin d mele. "C ne fil le adive n'attenclmêm~ pas que ~a mère lu i donne (lu travall; elle lu1 f n clem:mde. F •a ut-il pelf'r. l ~s. pommes de terr e'? Eplnch<>r des leg.ume6 pour la :;o upe~ Vi t e elle Tetr~u~:-;e ses J~1a~'l!che~, el·le chooge de tabllel et Re dE"peche de faire aHer le ('~utea ~l·. ; . ca!' ce n'est vas tout de r>;n fan(', li f•au.t anss i faire vite. • /'·e,ttrl fac:on, la Jeune f ille a ppr end a' c~ ll c es t~'av~u x du ménage; rien Pstd plus, !~chsJ7el1 A:l ble -pour elle ('' 8 ~' 0 ~ l ex·ecuter crs t ravaux; n e:-;:A fac1l eux pour une femme ni ~ cl Ptre ~n{'oapabl e de bien s ':lCq tte>l drs soms du ménage.

t·it·ipation

. ·

·

.

~!llltot

lUPIJJts

nue p·a.r-

- • flll \liH' uuspf'f·tion: i n tc~l'C><''C'" ,. 0 11 " 't' l' P II! Pll t .- 1 ' "" ·' 1 1] ' 1, , , .! e'\l'l'i< df•ln~!'<C llli"'ÜS. :IYPZ J'ail'

~

:J·IIIIl"l'l.. lP 1 . . . t~tll' . . ~ JI ;l iS !l' Ill' sOUfCI'(' pM; , •1 ,. "' !Wlltl'<'s. s i 0111 11 1 . lJ:Is. t\11 lr 11.-.tJ·n it. c <' •P:ll tage ' 1 on;; l'Il t] f' SJH'I'! .

'X+>

. l'lli'S .]CllX •hlïi1-ou. rl 1es 'l.ll'oscrit "r evez e<ll~ · 'on ,..nr · C]l1<' .p:H'f•(l l" . • 01'( IH<lii'Pilli'Ut t , ()li 1" son t tn:~,po rrnn ~=; ·1 ln l'l'si<(> 1'1· HHl ~ 1JP '<]'t'\PZ (• t ,, .' , •, '. ll1·:1.1ii. ,.otl'P p rn fif "' t. ou !,ll n<lle Jfl lll:t l~ . . •!.o<'On p:r, l'<'~ ro u , t · our lipn ~ <l<' . • . · · TPl~n 1on" . ·' l . ' !Il l-lOI X. RUl'Y<'ill·( 'z ] ('>; o·J'O'l.l ]lP~ SI l'll'<.'I{'UX. •l'O IIl~lPZ ]ps ' 1 • ." f'O lll':l ' ''f'Z 1<', • • • . '-J)f\1 {(' lll:l l!> ('1). 1 . ·- • " J<'Qtx tir Y01:llnt!" Pt d r c orcle p<. (]·n:ltrc .f"Oi ns. •l n m,pr W"if ··e 1 l' · m:ullnr<l · Jr"· 1lE' 11 P>< , pll l'llC'R . ,.. ~ • e rom.1]1(' h 'll'l'Cf;. l':t {').. ]lf' l <'7.' •. l'nt '' . YO \lS. h iPll (] li<' t out <·r (] n. i n;pq1<'ll<'

O,pj)Oi<I'Z

~OII t

YOils

Y:lllts : t'l' ('(i'll ra oo·p!"

.

••

p·l;;

l

.-

.: '

.!

\.P UX- 1.t <J ill'

fi"'

.- . , • t <'llt!Oll <'"t S:t'llS ÎUt 1•:1" ,:t•R ~l':loll th;, ] es ~:Uil'IJll~lltS; 11'1) l<l' [ll'ÎIII L''l. n··ll·t•z ' . ,. . O'll.gs e <·lats d•e rire et 1 .. :1 vos' Pn1 . .. . . •· e 01 1 rlt>tl·c g:Jis ct qu'i l 1 .1 .11 :11 t p n~ 1·1 11'(' , tli1 -on 1' . · ' . q not· >< . :tll\1\lse r : i l;. rient.

r:~:n·r. ·~~::~~~la01 ;~n·;wr; :rn·P;t~ren{lr<'

'· .. '. llll. <' nf:t,llhlhtt'::!.·l'. f~··unp nini ~S-er l<' .1. tn.w: s-nns ·tlmlle ; f:lurl~·nit-il 1 .· .. rl 11'111' t·,h<OR'<' s!'Us(•p ·, ".u!··' l•P .,.\.UV.\.8. N l Oll<' Ill('

ol '

xxx La Récitation ·Il 'l l'l:Oi<· i qlOIU l' Ill!:\ Jl <l. l'l t 011UIH"llot .i•<' o[ll'OCL'I I Il " nl. :l <·. ;t SS<' . tn'• J iOn · ]1 OUI• 1<'" ·('X(' I'{·l{'('S l](' l'~<·i-

~ ~ .< OJ.lll! ~P lU:>l1<·eœu :1 Nnrl.i<-r n•n 1':1• . .1101 1. JP 1 -t•x,p! J([n<' pnis . f ., . lpntl"lllf'lllt tl'nho l'(] 1 •• t. ' .]e , Hl::; lii'C sni!<' l' , · - . ] ..u. OU!=: le;.: ~Il'\(':<. !'Ill ·11 4 ou ·' mtl n·JtltH'II e meut C t t l lill'<' tPI' lll iiiP<' . .l..f' ff.n r·P Pl' U ·l llen . P1 <! ct·-

·)J '·<'fl•n .

n,prf'~

t:lll t·~=; 11·s

~~1·1 res

](•;:

1

.

•, ,

.

es uns

· · · es mot s lf's 1plus im J , tlln mOl'o(l("llU l n t·' · .1 01f . · ' u 1. e fl'l' \û'll s elire s i

~, r n. nnt;, sn~T:.nt nies mon,··Pllll'Dt!'( nv~C'

ttPn tJOll. .l <' fa ls ensnitP rét·n,hl ir Je ,, I l,, la fJ.)1Hn .',Sf' (' n. PD'I'o~· ant n•n é 1èi'C !lll\Ni'l ta• c .nl nvrès a\olr posé '1. t o u s ln . « Q11<' li!H ilfl:llo€'- t-· t .' . ?· ' ' '• <JUeStlOil : l('t · » L e morc"a tl ~ht ·t

(}11

ltllettes pédagogiques

L'fine en O'l'ient L'âne domestique était un animal que les H ébreux et les Orientaux estimaie.nt beaneOUiP et employR· !';ouvent. A la ·cour des rois, il y vait un off.iici('l' ·c hargé spé,r ' d n soin df\S ~n es. Dans les c·"'"m"'"" m éTicliona)es (le 1'Orient, ret .an

le>~

<.'ll fa:llls llH!.H<l aut ·leur li'·Jr't ll ahnl h ioull f'l' i1 t•nx _ • · tJUC clP .Î<' ll X; lll:l is .: . , . - lll\.'!Uf"!' j)(•Ucl<l llf· IPII I'i< ... , . ' t.t l ltPZ <J li e 'I'Oll'C •])l'f'R\.' IJ.C e plll.ll ><s<' thlll <'< ·(·(',. 111<1 . •

l'l't 'Oil.~tl'llit• l'a t'

Til'nntP

Les Récréations 1'"11 r.

1 1'~ ·

r i" l·r·e.·]t'1\.m s. t o ll.JOllrR· . h ic\ 11 ronr·~;11 .<·t>tt]\Pll.t lt'~ h CUI'I'R '('OU>;<l CI'é<'!'< 1lll ' . .1~ .-<Prllls rl a,,·:s qu 'on• l·ni,.;~tJt l' en< Il tln".POsl'l' :l ~on .~rc- . <'i f)n 'on l . ·1 ,. 1 . ' t '!;p 101• . . 11

.' ;;sis Pl' l 101H' s 1. . l ' 1 .

hl : . . .un toc •n n'<'

<' Il

(]p

(•Cfl ltC'l'

c~

(]l .

c Il cln•IIJ;<'l-en x on clc

l'. lllletlx ·rnut Cf'n t ·fois qnittct· J.cs

·

1 .

.

t f' prorf><l(·

··

• ·

ma •'ec·011 '·t

. · <S 1 atl-cmtion t

<1<• ·nJP" (•li\n'~? . ,. nn · · <'l ,,,. mot a 11 i ~ hll'·llt• 'l' o IlS, ' · l t•nwnt s :lllls <]·np .l..·•.11 . <'

~ll l'l.l t

· .l l':'0f·Jh'

(]•Ill'

·,·.~:~~e~ml•lLI:

•[10111'

c~

c

JO 1 O!lS ] :ISSll'l'P.

. d .ahm'<ll

VI ('

trè::: .

<' • ~>wulatJon r·hr-1·c·hc • . . . H l'l'l'll'P t son S(' (<()l'l'J O'P llt

a

lll >l i1Jtl"n ir

.

·.~

1..

mu n c l-

lll ten··eJJ ir ·t . r ot'(]! J :t il

1:-

Ooll~· (< i: <'~~~~,H

si m es P>-"']Ji iC':ttio n f.< •Jls<'s. fis pn.fant~ <l'E' .. t l i' fln i<t•us ~Je~ ·~>lll·a~~~s·n Jll<'l l' ,~'C'tndre r.omp' ·

· ·

'

ü lc

e enfm: l·C'


3

80 Chi1ltpis

i11orc·:u1 ù. •ré<·iter <·om•tne nn tPXIt• tlt- <.lic·t ée on~irn~1 ire. D~ }e j•Olll' AllÎ'V:lnt. 1011~ les (>lp. \('!< -

001.1

:'i Jl('U 1prf'l'< -

~:\\'t'ni 11:11' (·fP\lr lMll

le<·Ot1 1 r~<' ·ri\.r·il nt ion.

.-\. :R.

L'Ange Gardien 11'our fair<' &J),preudn·c anx JlC'tit;; enfants) \"eillez sm moi qnaud .i<' m·t>,·ri-llP. Ron Au~·(' .puiS(\11(' Dit' n 1';1 <l it: TM, c-haque onuit. qm1nd jP som mPill c. P-C' l~riltPZ- Y011S sur mon ·pPtit lit. .\.~· rr. p iti{l cl:p -ma.

f:ühlcs~P.

. \ mrs rntés mat-che?.: san;:; n's~<' . Pnt•lez.m oi le long cl'\1 r·henün: •E t, pe-nrlnnt qne .ir \0'11~' P.t·C)IIIP. nr r-t'm· qn<' je 11e tomilH' Pn rontc. Bon .-\•n.!!'P. îl omH•z.moi L1 main.

Variétés .U~

DER:-IIE·I: DB 1..\ CL.-\P..<:(E

~f OIU

cn.fœnl. t u t"S 1e .(L(•ruier. mais il ü<··j)CU<Ü -cle toi c-epeuoc:lanl d' a roir, il l<î mn,. ,nièrc ct il tou ra n~·. n·ntant d,c• m{·ritc que l!lïm~po rl e ll?'q nel de tes <·a•nwl'aile:<. 'J'u qJNl X 111f'mp mt ::rvoir da,·antage. si 1n te rlonoae:< pln'l tlc pci·nc qn't"nX. •.rou t

l' li

l'C'f\tan tt , sïl

le f:Hlt , le tl<:'rnier par •l e :<ncc: i'~. tn li)eux derenir lP Jlremier •!lll.l' l'effort: tn e>< l e 1lernicr {·ettc sclll'a in e a \l'l' 1111e nol c très bnsse, sois ·encore 1<' dcrniPr 1:1 st•m::~i nc ·JWot·h·n~n e :n·ec u n e note ~1:n pC'tl plu~ Ne>h'. "' ln n•m· ::~ s -ma.r~hé. :\Iat·<ùlP :tinsi dP SC"ll1:tinc e.n :<!'mailH•. ct tIl sea·as ·nimé et b ono r(~ ,cJ'p tfi~ maît:re~ il'\1tant. .q u'nu a ulre. !K'Ut dernier~ Oou rn,ge! En apprenant :1insi ii te c-orri_g<.' 1'. ii tl'<lYfli i. l<•r. ù l'o•b f'e n·("r, ii tt' f a in• YinleaJec. tn :l<'· qnil'rs tle jonr eu jour dt' l:t f.orre Pl dt' ln \·:11l"nr: tn a':< fai t n•njom'<l'·l nti •11111· p!'tit pro:cri's. t n en .fNas fli('main nn autre : r·ontiune ~ i·nsi. et peut-l'trP. tl•llll!l ln yie. n.rri>el':\s.t.n pins liant. l't'lW c:e n.x qui "ont :wjonrrl'h~ti l('f<

jll'('JlliCl'f\.

,AU ·PARESSFHIX. 1Qlll' .p.cns•erais-tn. mon ami. rl'nn m<>nu ic>r qui laiR~'l'l'ilÎt tont·ner ·:1>11 ,· r11t ,:p." nilrs 1!<:' :<on moulin. snus leui' j:un;\is clonnet· riou il mou.dre ? '1.111: te (li-mis : « me1mi c>r c><t n n imbécile». et tn aurais rai~<Jn. Eh ·bien! t•n t'nisfl·nt l·E> pnrcsse ux. en ne clonnaul r ien ;l momhc 11 ton <'~;[)l'it. l•n l' ais comme ce uwnnier-lii. ln :~wrtls tcm tc>mP"- 'l'n uc r P-

.ec

Xi'ôt·his •p a:; qnc l· ~s hcurel'i oc'l'e ln .iconnessc pa":<E>nt :wec r;~p.iclil'é. Tu le rl:is .pm·fnis: re .T'ni .Je t.C'llllps; clemaiu. je t·ra vnilJera i:,.

(l.r i 1T11C ntz

Tu 1P f a is ilhtsion. Rais-tu .ee que ce '!Cl"a tlemn in? 'l'a pa.ressc> ~>era <1 tl l'si gra.n'cl'c qtf

T(' Og'll<'

·a·njom:(li'•hui. pl•ns gt·nm.rl:e curor,e. ct. t'tt ne tl om·et·as pa~ le '111'·0Yt>ll cl!' t<' cléciclN. ~l' lni ~~c C:l·o nc ]'l'a·s POOitl<>r o iR ÎI' C'f\ l es heur~ ct•ui s'PuYolent. Jamnis tu me retrou veras cel. 1-cs 11ne Ill .afl ,Pi?'t"Clue:<. et. tnême si tn vou. lai~ t'cYeJlit C".ll arri~rP et rPgngner ce qne tu ai': la isRt' .sottem~nt é ('h â·J)P E>r. t u •ne .ponr. nl iR le f a .ire .fœute cl'6uergiP. faUtP d•'Pntr ni•

:\H(•g'e :\Jo.!Iens :\fon tn'lla

I WIUE>nt.

f:HttE> rl:'hn·hiturl 'e .

xxx COMMENT ON EMPLOIE LE TEMPS DES VACANCES (Pour apprendre la valeur du travail) Pendant les dernières grandes vacances d 'été, 17 étudiants de l'université d'Havard, tous de la même ville, ont ainsi employé leur temps: Un a été conducteur de chemin de fer. Un a joué du phonographe et a conduit une voiture publique. Un s'est mis à la disposition d'une agence de conférences pour prendre les billets, ouvrir la po rte, dresser la tente, etc. Un autre faisait marcher un ascenseur. Quatre ont été employés de banque ou de chemin de ier. Un était veilleur de nuit. D'autres enfin serva ient dans des hôtels. • Ces expériences, ajoute le journal, les empêchen t de • s'académiser • ; elles leur montrent que les hommes non étudiants sont aussi capables qu 'eu x-mêmes et souvent plus, et elles leur permettent de tirer un meilleur parti de ce qu'ils apprennent au collège. Ils peuvent ne pas apprécier la joie du travai l, mais ih apprennent sa valeur . LES MEDECINS Le médecin Tant-pis allait voir un malade, Que visitait aussi son confrère Tant-mieux. Ce dernier espérait, quoique son camarade Soutînt que le gisant irait voir ses aïeux. Tous deux s'étant trouvés différents pour la Le malade paya li ibut à la nature. [cure, Après qu'en ses conseils Tant-pis eût été cr u, Ils triomphaient encor s ur cette maladie. L'un disait: Il est mo rt; je l'ava is bien prévu. S'il m'eû t cru, disait l'a utre, il sera it plein de (La Fontaine). ' [vie.

Gr.a~Jges

(}rünoe

1

1

100

8 3 14

G

7fi

2

66 3G 100

1 11 4 1 4 3

TI ;t,nclogne

:;;t-.Teœn

f)

St-Léoll'anl.

n

~t- L-u-c

S iN'J.'C Yt"ntlllônc

i'i

1

10 1 0 2

1 l 4

3

3 10

GG

4 0 1

4 0 1

100 0 100

ri!=:so ie

S:wiè.se Sion

2

33 100 94 57 33

49

'lcysa.uuaz

3

DT S'l'TI [CT .\ttl-0·11 CilfllllùSOII

DJ~

6

17 2!)

lfi

28 1

Neudoa z

1!.)

lü 15

Vutr oz

10

9

CO'u hlley

DIS Tlt! Cl' DE ·: '!U.H.TIG NY l _,a B atüaz

3

2

BO\'en lier

4 2 16 15 14

3 2 6 7 7 G 11

~ I artigny -V ille

~

!)

lti.M es Saillon

8

L' IJUL1l'.a t

l<'tù ly h ér rubles L t1Yt1'0n :\i':1rtig uy -Bog :\Iartigny-0.

13 7

Q

6

s

6 . 33

· 60 100

4 .[)0

37

46 54 8G 79 100 66 100

6. 50 8 . 31 8 .73 7. 38

5. G.3()

5. 33 6.56 5.

'1.55

G.

5

4 10

8066 80

6.80 G. 5 . 68

33

7. GG

15 lG 3

13 1

5. 9 . 50 7. 33 6 . GO

ltEC.d.I'ITULd.TIO~

(tl'~us

PAR D I S'. rRIC'l 'S .rord.rc de la note ·m oyenne de 'l 'ex amen p êd~ gogli que.)

Con.t hey

81 84

St-~:Laru ri c c

54 75 93

E 1 ~t?r~mont

Sion .Siel1l'()

128

~f a rtig n y

113 70

ll(Jren.~

Toto·l

6G

80 100

Mex

~I()Iuthey

5.00

7

44

üG GO

7.

70 00

7

8 .

D LSTRIOI' D E ': \.DûN'l'lliEY Oh:aiiil,P:éa'y 1 1 100 5. OoJlo iDlbey 15 12 80 6.20 ll!on.t h ey 25 18 72 U.5G P ort-Vala ie 3 4.33 3 100 St,G iugoLp b 4 2 50 6 . 75 T1·o isto.rr en.ts 8 4 50 6 .87 V a1-cl' TII1ez 9 4 44 7 . 66 V io!Il!n az 7 5 71 6 . 57 VOUIV';l'Y 12 12 100 4 .75

7 . 83

7.Gü 5. 94

4

4. 7 . 71 8.38

2 3

V•éa•ossaz

5.

5

100 71

3 5

8.57 6 . 55 6.80 6 .80 !) . 67 7 . 50 5. 9 . 14

4. ~0

1 5

:\-La SSO'Uge x St-.M au~ioe

88 65

1 7 18

100 50

·Sal!van

11. 33

8.10 5 . 50

1 2

6.16

5.29 5 . 62

44 73

1 4

l~i n·sbamts

G.

COKTUEY 6 100 If)

ColilQIJJges Doré iJJaz IDv ionnaz

5 .80 5.50

7.33 8.20

4 3

D I STRICT DE ST-) l AUR ICE 2 2 100 4 . GO

7. 4.

Df,f';TltT CT D E SIO ~ 6 3 50 Bramois G 4 66 7

Seill'bra.nche'\' VoHèges

7 . 25 7. 66 8.40

~~ 1 rbaz

(]

Ors:iè'l•es

9.

Dl:S'l'JU C'l ' lYHERIDKS G 4 66 .\.yen t 14 6 43 Evolèln e 11 8 73 IH• t·émeli ~'C 10 G 60 :\fa,<se 5 3 GO Xax 6 1 20 st,~ünti n 10 4 40 Yl'\t·n rumièg.c J 1 100 \'('X 8 2 2 [)

7 JG

B giSt-Pie rre ·Liddes

6.27 8 . 50

.~g-Pttcs

~a lins

4

DIS'l'RICT D'ENT R TIJ.:\<IOKT Bagnes 37 28 76 6.37

G.

f )l

!)

S a xon 'l ' t•icnt

5. 8.14

20 0 50 66 20 66 100

15

\"ey ras

4. 6. 62

608

64

78

51 38 53 60 75 74

61 70 70 65

G. 24 G.2G

6.50 6 . 75 6.84

39

7.

35

63 50

7. 7 . 60

450

G5

u. 7!:1

~) e ces chiffres se dégage la réi oui Rsa.nte constatation (] ue dans 1'en sem ille Jes d e nos recr ues d e cettl! 11:1.r; ie du ;Jays ont pu· paraître a u t ah lf'au fl 'b(mneur dn B ulletin afficid. El l e~. ~lï él'itent d'en êt re félioitéc ·~ a ins i q ne le~ r om mun cs r eSJpective:::;. P. P,

:zn

-o-


4 Agenda~ du ValaiM 1910

L'éditeur de cette publication nous prie d'informer .ML\1[. les abonnés de J'Ecole p1·imai1·e qu'il s'offre à leur adresser l 'Agenda du Valais 1~10 au prix de faveur de 1. 50 (au heu de 2 fr.) pour auta.nt que la petite qua~­ tité encore disponible de cette ·édltion .l e permettrait. L'envoi aurait l ieu, eontre rembours et les demandes en devraient parvenir simplelllent n.insi: Agenda dtt Valais, Sio11.

-oNotre territoire. T.1cs relevés du Bureau topop;ralJltique f.écléral oui a.~cordaient à notre pays, en 1870, une surf ace de ..j.() 904. kilomètres canés, accusent ·n~·jo urd'hui une superficie de. 4.1 mille 468 kilomètres. )l' otre tern tolre a clone gag·né en quarante ans, 564 kilomètres carrés. ~Cette différence est le fait des prorédés plus exacts de triang·u%hon et cl'oarpentage utihsés auj ourd'hni . Des 0rreurs sont naturellement plm; faci•l0s dans un l)ays montagneux on vallonné que ·dans. un pays de plaine>. -0-

Oart6s postales du jtr août.

li vient de se fonder, à Saint-GalL nn comité pour la ·célébration de la fête nat<i-onale ave~. à sa tête, 1\IL · ··hmirl. dire'3teur du Bureau sanitni t'e fédéral. Le comité, inscrit au l'pQ·;stre du commerœ. a pour objet la' vente. le jour du pr août, de <:ar~ t0s nostallcs, df>ss inées nar un art1ste suisse et rap-pelant un épisode de notre histoire. Le sujet et 1'artiste clt.an.gent chaque année. La car~e posta~e sera affranchie de 5 cent!~ l !f>S ct vendue au .prix de 20 .~entl­ mes. •L e produit -net de la vente sera ,-ersé à une œuvre d'utilité publi-

$upplémenf au qnc, qui sera. d~·~ipinée clwque année par le Conseil federal. , . . 'omme le contrat entre 1 admtnll'tration des .p ostes et le comité en question a déjà été 1passét_nou~ pouvons danc nous attendre a von· parnîtrc la nouvelle carte posta1e l e ter aoùt proel1ain.

::=:- ··-· ·-

PENSEES OU CAREME Qu'!l.nd, nol.hl norus rendons illiCUgnes des d~ Dieu, not-re 11.m<e est comme une tert•e qul ne ,proonlt que des ronces et des

gn\ces

~Ines; Jlllilis

nous n'~vons qu'à 1~ .von:Loir et bientôt les ~,pinel!! et les ronces {lispnrn lsll(>o.t cl les \'e"t'tus les ren11pla.cent.

x

-v-:-

Musée

p•~dagogique.

Le .::'\rusée péd·a,gogiq'l.le CLe Fribourg. le pius anci!'ln ,üc la Suisse romanll•e, compren~l nue eoJ!.ection très belle ·de ty-pes de mobJJier scoLa i.re en ooa·ge Gn rpm1 J)artou t, de 0artcs géographiques. tlc ta·blea-ux mu. mn:s: et <le collections po·ur l'enseignement intuitif. Il eotlJJJPl'end aussi 'l.tne bibliothèque tl'e p~11s de 12,000 volumes. Le ·c atalogue de ces coUection.s et de la bilbliotbèque forme ücux >ol·umes. Le premie1·, cl·e 180 .pages, ·COntient la .l iste des objets et ·d-es ouvt•agc~ I'<'CUS jusqu'en 1900. Le d(~uxième vo-lunw, ce;1:s: qui sont entrés ·d-é 1900 à fi'll 1909. Les ouVl'ages G'e la riche bibliothèqille péda"'O"'ique - une des mieux fournies de la 0 .l:'u1sse - et la ,plupa.rt cl.es objets constitu:mt Jc.s coJ:ections petwe!l'lt être prêtés an corps enseignal])t primrüre ou alllx commlR~ions d'-écoles, moyennnlllt une finance annuelle .minime de fr. 2. -. Da'lls -ce -cas. le ~a lal ogne leur est J'emis gratuitement. Nous IJle sa~u·ions as·sez enga,ger 1es .mcru·bres du co.rps enseignant des régions ·Catholiq11CS üe la Suisse roona.ncle, etc •profit~r lall'"'ement des moy~ns qui leur sont ici ()fferts. ~our se m~ttt·e au cO'llll'a'Tl<l: -dies :nouveautés Pentu~c

Dire: « Je veux sauver des âmes "• c'est dire: Je veux souffrir, je veux accepter toutes les impuissances, toutes les pauvreté~, toutes les ingratitudes; c'est ne pas se plamdre du froid du chaud de l'ennui , des craintes, des doul~urs . . . Po~r se sauver soi-même aussi il faut souffrir! Vous seriez riches, vous au· riez tout ce que vous pouvez humainem~nt désirer, il faudrait encore passer par la crOIX, sous peine de passer un jour • à côt~ du Ciel. . . • Mais la souffrance emprunte a 1~ c10ix de Jésus-Christ quelque chose de SI suave qu'on finit par l'aimer et par ne plus pouvoir vivre sans elle. Alors on a trouvé le paradis sur la terre. ., Chanoine SCHORDERET.

JVo $de ,t&cole'' (1910)

Si l'on •l>O<llYnit comrn-eudre coan.bie:n le ~ohé <l~figua'e une flme, on lll'nm•alt <pas ln fOI'<'e (l'oft\>n.ser Dieu.

x

POUVOUS..lliOU:S

espéret•

d~ !lOUS

l'llj[)pl'OCiher

<le Dien Ml mOID1EIIltt de notro mort, si pen-

doM notre vie noul'! nous en ~?

Ceux qui ne font

x

.somm~

sêpn-

\

effort .pour se et q>Otl!l' porter Ide t'lignes fruits doc .pénltenee sont eomm~ les '!lrbres en hiver: ils n'oot ml feuUles ni ft"lùts, et •})Oilwi:ant ils .:tl\l<l\lll1

vnln~re

ne sont pus mo-t'tl!. I.e fllllnt Cw'é <1'.\ rs.

A.

:n. L .

Après la Mort d'un Enfant T.n pimt;Se et ton:Cll'.'lnte •lettt-e q u.e non.s ltl)blions c-i-après est ·extru•)te d''un bel on\1':1.,1\'e récemment pnt'u et publié ·par ~'l liùrnlrlc E. Vitt~. ii, TJyo:u., sous !~ tit.re de • Pages choisies de Frédéric 02anam ». f7on ~nit que ee nom êYoqne le souv('nir d:'un illtM>trc écri\·;l.in dln sièe~e det'Jl-ier, enleV'é pt·t'\-

muhH'I'\ment, ':1 l'flge de 40 .ans, <lans ln p!E>Lne vig,nNl1' de son talent d~1H'DSé tout l'nr:er il. dHend.re !tn c•nuse crutho\ique en m~DI<' tP!np!< qu'il f:t.ll'<' nim!"r In Frnn<'e. s-n pa tri('.

PABIB,

27 août 1844.

Mon chet· A mi, Dieu visite donc toujours ceux qu'il Rime. Je ne viens pas v ons dire toute ln 'douleur que rn 'a causée vot.re ohère lettre; vous savez assez par comb}en de côtés mon cœur touche au Yôtre, et .Ja nouvelle de votre malheur m'a émn jusqu'aux ]m·mes. Je ne viens pas non plus vous con-

soler d'un chagrin dont je n'ai pas encore 1'expérience, et qui est sans doute l'un des plus cuisants qu'on puisse ressentir sur la terre. Laissezrpoi plutôt vous féliciter de la foi qui vous soutient dans une si grande épreuve. Car enfin, mon cher ami, il est certain de foi .q ue ·l es famiNes chrétiennes, que le mariage, la paternité, tontes ces choses saintes ne sont faites après tout que pour peupler le ciel. Il est également sûr !lU' au mil·ieu. de ,f3es da.ngers et cétte terrible incertitude du salut qui menace toutes ·l es âmes, ceHe de votre cher enfant est entrée ·eri possession d n bonheur éternel. Ainsi votre tâche est déjà remplie en un point; ce . n'est pas inutilement que la bénédiction nupt·iale est descendue su.r vous, et la rosée d'en haut a porre son fruit. Vous aviez délj1à en paradis une sainte qui est votre mère, · vous y aurez maintenant un ange qui e-st votre charmante fille: entre elles deux elles vous garder<mt votre place; et si vous trouvez que vous avez trop à .attendre pour les a:ller rejoindre, ,pensez que trente ans sont -déjà ·passés: nous savons maintenant vous et moi ce qu'il en est. Mon cher aimi, combien des miens ont déjà pris ,f3ette route: A la suite de mes pauvres parents voici deux ans que plusieurs personnes de ma famille disparaissent, et s'en vont 1'une après 1'autre, et il me semble quelquefois qu '~Iles me font signe de venir. C'est h1-bas qu'est ia réalité de la vie: ici qn 'aurions-nous sans les œuvres qui nous suivent et Dien qui nous visite? Dieu, qui veut vous .attacher à lui, vous prend par tons les liens .]es plus forts qn 'il ait mis au cœur humain. Il ne vous est plus ·possible d'oublier ('E>ttc patrie où vous avez envoyé de

de


34

si chers otages. Votre regard tourné vers le ciel y trouvera la lumière et la fermeté qu'il lui faut pour les devoirs et le..:;; besoins de la terre. Le meilleur moyen de hien juger des affaires de la vie, c'est d'y -porter le <>alme et le désintéressement, c'est de les considérer de haut et comme des intérêtc; étrangers. Voilà .pour quoi les p,Tandes affections affermissent l 'âme, quand elles sont .chrétiennement portées. C'est .~e qui se vérifie pour vous, mon ·c her ami. Vous pensiez élever cette enfant bien-aimée, faire son éducation et ·l a mettre dans ~a voie du salut; e 'est elle, au contraire, qui aura pris les devants, qui, ave~ cette sagesse infinie que le bon Dieu donne sans doute à ses plus petits anges, achèvera de former votre vertu, continuera votre éducation de chrétien et vous élèvera bien plus haut que vous ne pensiez faire pou~ elle. Ah! qui sait si son frère, qlll vous sera .-:onservé, n'aura pas bien besoin quelque jour, au milieu des. périls de ce monde, d-'avoir ce petit ange gardien qui intercède pour lui! J 'ai vu bien des gens envier à ma. mère le bonheur d'avoir trois fils demeurés fidèles à la foi catholique - quoi que j'en connaisse un bien infidèle dans les œuvres: - c'est qu' elle ava.it au ciel onze autres _enfants (]ni priaient pour eux. Pour moi, je <'rois fermement que si nous arrivons henreusemnt au terme suprême, nous le devrons beaucoup à nos petits frères et petites sœurs arriv<'R avant nous. Et c'est pourquoi je m·ois que ceR jeunes élus portent honheur aux familles où ils sont nés. Aussi, mon cher ami, vous voyez déjà se fonner ,nette couronne d 'épines qu 'il fa nt que rhaque chr.:'tien porte au ciel pour 1'y cha nge1· co~­ t.re lta couronne ne g-loire. Auss•l , D ieu prend soin de nous ménager les épreuves, et il les multiplie ponr

35

<"eux qui deviennent forts. Nous sommes tous deux jeunes et tous -deux comblés de bienfaits providen~ ti.els; et tous deux cependant nous avons assez appris qne la vie n'est pas un lieu de repos : dans vingt ana d '·ici nous le saurons bien mieux en~ core. l\lais dans quarante ans au plus, nous saurons aussi .-:e que valaient ces peines et ce que pouvaient nous mériter ces fatigues. Ne croyez pas pourtant, mon cher .ami, que j'écrive ceci pour me dispenser nes prières que vous me demandez. Je comprends combien vous devez souffrir de vos propres peines, de ce d~hirement de la nature, et de la juste désolation de ·Mm• L. Nous demanderons _que vous ayez la résignation, que vous ayez la santé nécessaire pour soutenir un combat si rude. Vous nous ·donnerez ·p art chms vos souffrances qui doivent être bien méritoires. Ainsi se fera <'Ct échange cl'·a mitié dont j'ai tant beRoin pour devenir meilleur.. Adieu, donnez-moi bientôt"" de vos ·nouvelles, ne fût-ce que par trois l ignes jetées .à la poste. Croyez du moins que, depuis votre ·lettre, mes pensées et celles d'Amélie ont 6té bien souvent vers vous.

•• Mon Vieux Paroissien Le livre que je p!l.~ffu-e? ... Oelui que j'aime à relire souvent?. . . Il est tm livre qu'on me mit très j~e encore entre lei ' ma~ns, ·et, biem que je l'ale lu maintena.nt et mnintes fois dlêjà, je ·le relis aujourd'ihul • le rel!it•ai demain encore ·a vec un l)ladsit' t.oDjcnrs oorrveau, oaa· il s'adlresse à l'â.me, et l"i1me, dit.on, n'o. pas d'fige: ce livre ... c'ellt 111011 >ieux paroissien. Son exU\rieur est O.'llStèt•e, sa .-.n''"""'' t gros vert n'a tPas les brillantes colll!le-llll'l bc:rulliCOup d '.ruu.tres reli'lllres; jadis se& ohes étaient dorées, m-aintemO:Dt. ell~ bien ternes. M-ais je ne l'en a.l.me que

~8,ge, ~o-u r

car je sa.is bie.lll que, sïl u"a plus d 'or omer ses feu'iJ.lets, .c ·est qu'Il rue l'a cl-mmti d.nn~ ses •CO"llseils et par ses pt"iêres. 11 01\t ,pou.r moi uu vieil Œllli, et, {-·llaquc fois que j-e l"eutr'owvt'C ses pages .cltéjà jatwies i>:H" l'es arnnées sont toutes IP'~elnes ù~ vieux S()U\ellil"S. C'est lui qui, rnn des premiers, mit une prlèll'e SUi" rues JGvres d"c<nf.aq1t. Et lorsq-ue, nu jo•m· b~n.i de ma •p t·cmi~re <-'<>W· m{Jollion, :ie revins tle J'autel, le <·œtu· plein de reco.11JU!ti.~sance, <:"est ewcorc 1ui qui, to11t éunr so11S ::;a. be~lc «:our~rvure ·bk\llche. s·ounit dou{;ement pout· m·<~lll>L"euàre com~nent ou (lit 'lller<:i ·nu bou Die-u. ·P lus tk'l~·d. lorsque u1:t lM u vre ·)('rnnd"mère nous quitta, pm· un triste soir di\t•utollllle, e'est lui enc01re qui 8ttt tL'Ou ,·er uille JPl"ière l}()Ur l'ft me qui par. tait, •une {-0Usol•1tion !J.>vl.H" •f·cux qu1i <]emeuraient. Aujot]rù'hui , •il est touùou-rs :.HOJI •ami: j<' puis tottt lui lli re. et c'est encore daus moo ,·ieux missel que j·c tl'Olll'e uu t!cho il. mes joies, un coufiùeut à rues .peiue~. 11 :sait o('O lli:l>'renù'r e mou il mc, il :tdore, •l>~n it, im· p"ore i iOUr moi, et, m,ettaut s1t1' me}; 'l&n·es Je-; ;pt•ifu-es .ru'lliutes fo~s répét-,;es ~J<tn· mes aïeux, il nlïllll'ite à irui·l.er lem·s Yertns et i\ riwreher sur lem\~ tn·nccs. Pour tous. l'llwnl>le livre de .messe est 1m protecteur et un soutien. Il sè<:,he blt'm ,tes ·kCL"llles, et, s'il en fait cou.'er, ellcs :ne sont j arunis amfu·es. -Lo1-sque snr son cbe-miu il .rencontre quelq-ue opp:ri1mé: << Conso. le-toi, mul'IU tll'e-t-.il bien vltc. ·ronn1n-oi ,plett. res. t u?... Ne S(tis.t'll' tl'01lc: .pas que le c:iel est 1pon.r les wn.lheuretlX? >> A '<:NlX ql\li cherellent en .v,11i n le boniteur <lans les ·plaisirs, toujotws ch:wita.1>1e il (l:it: " Cette félicité que •yons ("llen·hcz. cc 1fcst pa8 ·ainsi que vous 1<1 trouverez: tJ•:wnillcz, priez, aimez, YOtis l;Crez llelll'€'11X ~nr ~·a terl"P. Le bonheur que >OtiS pam·stül·ez. c'est nn Pil1}illon '<1\IX Yil'cs em1leur:;; 1or sctn'on wmt le 1pt'e'!Hh·e, il· s"em·ole to-tlli am·s 1lll pe11 plus loin, et, :.\11 moment o\1 l'on croi t le sni· ~h·. se>< ailes tombent en ~>onssi ùre! ... >> .\w;..osi. je f·n~me. mon •vietlX 111is,.:.cl! Je t"';lime, pm-ce que tn te f.:1is la Yoix Ile lH>s •·œnrs. 1)flrce que. si tu <:1hantes le De pro· (llll<lis po1w II}()S mo1-ts E>t le M isc1·e,.e .p01m· le.<; .pécheurs. t u sais .aussi faire retentit· les ,·ofites de nos r ieillcs <:<ltbéd:ralc-:>! .<les glo· l'ieux Hos<mna. Je t'aime, parœ que tn. f.mi· ~:he rpoé.'lic ne cache •MliCllll pe.rWLe pol·son, 1Htrcc que tes bymn.es sont nobles, et belles, t-t quf', si Dieu les inspim -il, sou Eglise pour

JWllS les tL•aJUS>metllt·e, elles élèrent toujo\llls n•rs L·ui nos i\rues recollllaissauœs. c ·el'<t toi quJ, bien soU'I·ent, mets sut· nos li! ,--res uue n ction de gt~l<:es •n u 'Lieu. <l"llne plaiute, le vm•don au lieu ù'e s iu(jl\lJL'es. (J'est lui cnoOl'C' qn,i UO'tliS •assi~es a·u milieu des mi:.;i~rC'~ dïci.b:ls. Et lorsque. il notre ·heurf' ~lipl"êmc. ou mm•ruu1·e h-istemcnt autour de uons Le gr<ln<] mot de b~>ns. c'-est encore t oi i"tlli. tot~iom•s fidèle, entr"onne lentement tPs deux feu:.illels et, exhalant un· .d.ern4et· .p,n·fllm d'enœns: « 1::\Iou -fils. tl-i:<·ht l>ieu. ba,: >> :\ Jllou OJ:emc, n'en erois rien. ils se trom· » peu t; la mot•t, <:'est l"a'lu·ure tl"tiU jour sa·u s ., :-;ui.1·. et cc q ue les h ommes <ll)L>elleut l n n .üm·lti~l-e llet ~t·c n'est, pow.· un ct1J1•ét1en, qut' » le 1>reruier insta111t du vr:t1 bon·hetlfl'! »

------·· L'Enigme martienne

Le 24 septcm'l>re a:er niet·, Mru:s est pass~ p1·è:o. tle 1.!1 're.t'J"e. }[oÏIDs de 50 mtillious de

ldlomèt-J·es nou.s sépa1t~:tient cl€ nou·e voisine. C'était J.e momC'ut favœ1al>le pour -l'observ-a. tiou tic hl planôte. et nombre <J 'astronomes, tle-J'Ui:> q uclq ues mols, on.t c-ons.'llCl'ê Jeurs soir(•es ii l"étt)de de œ .qu'on est conllenu d'a.p· t•cle-r " l'énig<lll<' ma.rtieDne ». En tléalité. lorsqu;e pm· 1111 ciel b·ês l_)Ul'. n•n mi lieu rltt silence Lle J,t ·nuit, le <.'lbump du télescope ,:>!'illmn1n.e (l'e ce disque brillant pl'ê sentant :i. l'nst:ronome ses êt•·nnge'S·. confil!'ll t'ations: c:outi•nents OCl.'CUX, GlhllÏneS ver&~· ante:.;. c·fllottes polQüres . •nul ne peut se d~. fcwl:rE> cl"un sentiment dlrurdente C"'lll'iosité: )[nn; <Lt-il u!lle atmosp-hère? Est·.ce un mond-<' ii jium'llif; éteÏIDt com-me l.a Lune, 1l'Otl"e sa· 1ellitP"! Potwrion..'J·II011s '~n·e Lù.·bas. resvi· rer ;, J'nise? La vie a . t·cl~ t:n·oh1é sur œtte te ne rl-n ciel? "FJt. si les ·cosmogantc~; ont un-e b<~!;<> !étllense. sïl t>St vrai que )f:w.s est -pllll.o; a.nL·ien que J.n. TetTe. les êtres ~>ensa.nts pla· L{·,~ sur ·c e séjour out..il.l! atteint c1nns 'leUir é1·olution ve1'S Œe mien:.-,:, vers le parfruit, ve1·s lïclén.l. tluJ état [)lus a"l'n-n.<:é q.ue le nôtJ.-e? Si ht ci1·ilisntion se dél·elQI:U>e ·là.·bas <ieyuis de!': ::;iè<:les. :pû'liL'<J·UOi jes ~I a.rtiens lliaUIL'ilient·ils pas eu lcur ~se.11slo'ft des instrullllents ~s· sants i"1 raide desquel!< i!s nous obsel'Vent. etc .. ·eto.

xxx

~otüt·n.it

<l•u (J:tdre ,f1e <:et article c:le rouloir eXJpo~r les théories flwtltisistes sur ,1[


31

36 les frumeux crun.auoc qui re,·êteut un c-a•t'liC· tère d'niliiflcialltê. {;es théories Ille sont, d''allleur s, S!J.>t>U·YéeS qu.c &Ur does :t1ruits rbie!DI sujets A rcaution., ct je préft'il'C -dli·re ril, ·mes .leoteurs comment. a~près clt•s almées O'ohset•vntion, nmaig1ne la pla· ~~~te

1\IM18.

Ceux .qrul mettent e.n .cloute l'existence sur notre Yoisin-e de traits sombres rellia.nt tes mc1-s ct se présentamt à. o<'harque OJWOsitlon il la même place, ou à. peu. près, n'ont IPRS frn it une étud'e Gff>.P.l~ fondie de •ln [)banète :\'fnrs. Peut.êtt·e leur 1•étine n'est-elle pa·s ada;pt<le fPOUJr rpercevolr les c"!lnaux dont certn·IID a je l'accorde, sont Il la litmlte ode l•a vl8i· 1)11Jt6. •:'of13.ris oomlbrenn:: sout ries dlétn.lls qtt' un œl1 0x.ercé !J.:>etLt n)percevoi.r. ·et les ~preu­ :photogr.a[J)hiques obtemues 110u8 en mon· trent assez [!)OUr que le dO'Ute ue puisse sub· 'lister, ii l'égard dies 'l)rincl,paux ean'3Jilx. L':hy:pothèse que les ruers et les !C!IJll>ll!ll•X ~;ont cot~verts ·d e Y~gêtation fait toua les ,JouiJ.'l! rdles 11U'Og1l'ès, ca:r aucune théorie lll 'ex. •pltque l8JUssi iblien Jes vn.rlatlon• S4.1sonuiêres que 'llO'llS VOllVOIIlS eonstllter dans le t011 <les parties soonobres. En; 1905, [!)ar exelll[J)le, l'Il mer <l'Il rSalblier, (1'u;nc rouleur !rnnohernent verte en étê, a ~ln<Mié !)>ar toutes 11es tei•ntes q·u-i s'êC'helon. nent <l.tJ 'Vert ruux <!O'OllieUTS d.es fe<ttil1es mortes, bien Yisibles en .mutOOllllle. Il y :tJ- d:one là très .probable'mellt <le !n véogNati011. Reste :l doê.ter.ml'll.er les condi· ti<ms de la vie sur ce monde voisin. Potlol' une .ceUule •V Î'V>nnte, dieux c-hoses ~<ont ·noêce5saires: l'rulr et l'eau. 'l'rou;vons-nou.s ces deuoc éléments ù ta snr.-faJCe die IM•a:ns? La ·r~ponse ·nlest pll!!l dO\l•teuse. ~UCO!Ilp d-e phénomènes nous in<liquent la p t"êsooœ d'une .atmosphère, mais tout m·.aurorlse ·à eroke .que eette atmosphère eNt extrêmement t•nrêfiée. Saurs "\' ouloir fi· xer ml ·cJ:tiffre, même a:p.proximatif. je [lYUlf! ntfirrner :que lliOs ballon:;..sono{l<es, q11i •atteL gut>nt la. hœurt:.mn· die. vi·ngt kilomêtt·es en mo~·tnue, •J.11lgent dans nu rnilden pl·us d.emse llllt'Ol'e rq u,, 1-'ntm08phèt•e mJ3Jltlenne. D:tn\01 die sem-bla:b1<>R con-ditions, il est fo3. rile d:,imaginer rC'Oillltnen.t se (.'OO}lù)()l1teralt uue moléct,le de liq'll·lde. Un t~c],pien-t rem. ~11 d'eMll et [!)l'aoê sous la dodhe d'rune machine .rmewnatique nous en don~1e l'idée. Dès (}'IJIC la pression cLiomJ.mue, l'eau ne peut sub· sistct· à J'Hat liquri-d~. ct si la eloethe offro 1111 roLIJIJuc sufJiis::tlllt, to·nt f!<l convertit en

""s

,-a.péur. Or. e'E$1; IPl'éci!lêment oc-e que fal obse.rvé su.r ~fa1rs d~ 1905. Alol'6 qu'on Ptt. 1c-n.dait qu':a.uoon n~Ualge ~Je ven3Jit aasOQJlobrbo le ciel martien, j'ass1·stais, à 'dUfêroo.tee rePl'lses, ~\ la ,formrat1on d'e hrtrmes oo fe b1·oulllat'Klls assez doenses pourr ea<llter · cet-taiues .con'f~gUJra.tions de la :planète. Oe.rtataa obserY>a.teurs ont eonflrrmé œs -c-onsts.tatto~ depuis. Cette mnêe en p6rtlouller Jes Jbra. mes ont l])erslsté des seanl3.i3JeS entière. eor le sol die Mars.

xxx

Ou eorn;prend que, d:llns ces oonditlou1, m1<e 'lllffi' •Ire ;pom•t·alt ~e fot,rner sur la v'ht. nHe, maJtgré Ion pllésence de l'eattt daus 11011 .atmosphère. <$i l'on caJaule la cllmlenr :reçue par la plao.ôte .Mars, 001 -arri-ve :l cette eonclu.st011 .cHffieile tt éwiter, quel -q'lle soit le point de cl{\part, que la tempêratlllre 8Ur rMalliS est de 33 :l 40 degré! centigrades ml·d·essous de zê i'O, en moyenne, et La ratreté de l'atmospb~ re ru'est ,pas !POUl' J'a!Uignnenter, .bien. au con· trait~.

En êté, à l'équateUŒ', le sol \l)eu.t s'échaut. fer da:vantage et JJa telll(pérnture d(U»asse:r fe degTé de oeongél~tion, •m als n'eDIIPêche que le régime climatérique martien est un rêglmo a.nalogue à .celui des réglons polaires ter. •l'CS1u'Cf!,

01·, en êt!é, la neige des IPôles fond! Pl'e&· que <!ntièrement suœ •MIIll'S et 'les ·oa·n aux, qui sont l'i:ud4ce presqllle 'certain d•IUJle recru~ e<>uc-e de la !Végétation, prenllJ€1ll•t un déve. !01ppemeut e..'\.'lrf:l'a'Ordiunire, et c'est pt'êclaê. rJU\.'Illt œ qui constitiJiait l'un ·d es IPOi.nta JM a>Lu~ curieux de « l'éllDgme martienne •· EuUilllêrés, les faits sc;rnblaient dlolmer UD d'éme.nti à 111os c alouJs d.e te111(Pérature. Or, )_)OUI' exa>liqoor oen !Prurtie ce ~ e<>t'cl. il suffit d'admettre -que les œJottea ,polaires sont eonstitulées uo111 !Pail' une cou<:llC 1mportruntc de glooe, eom<me <lhez noua, ma,is IJIR•r 'Une mince ~aisseur de uelge. Au..-..: pôl-es tet·restl'CI'l, bien connus tt·nu.nt, les explora.tellJ.IS n'ont;iLs a;>nB a'IJIIII constoaté maintes fois la !Présence <1'une v6. gtitatiou rudli:memta1o:e t~ubsistant m'ême soiJI lu. neige et ·résistant à des froidis très llêriE!'Il!X. Au D.Dome.nt, (]'.ailleurs, <>ù Je ;pôle tien .sïne!Îl!le vet·s ·le soJieil, la fusion men(-c, 131 neige se tr:wsforme ment en 'l' fiiPffilil' d 'eau, ct c'est eette qt~i onvahit l'aumollt()h~~. gnglll:l'llt de

.proche los latitudes "\'Oismes de !'~qua. faTOlisnnt aln.si Jes phénomènes de l':t sait~ou et l'a-ctiyité so}ai re va· la. chaleur ·reçure augmente •O'Il ddml· k'l.·'bas, eoDlllllc ,c,hez nous, les anuées ne ressemblent pas et l'extensiolllo des planest soumise a11.1oc mêm-es vruio!atlon!l. 11ous oautorise donc à coll'cl-u-re qnc -.tillll'I'Jll-.: l-a ,plauêlie Mars est 'INl monde -plus que la Tem·e. :Li\,Jbas, Je sol, les ro· les su})stan.oes solid€'8 ont peu li. rpeu l'atmosphère; 1a .pression est lnS'Ilf· pou•r •Conserv.or l'eau à. l'état liquide; v,êgêtoau.-..: ne pewve!Jllt subsister qu'eu P'll~­ t - œmnue le font œrtaines [)'lon.ntes chez -- cette stllbsta:uce nêcessa.i!'e lit la •le, s }'·a!ir ralt•éflé oà elles smlt !Plongées. o·est le climat clésettique paT excellen.oe, et si (]les êtres -pen~'l!Ilts ont. n.utrefois habité œ séjO'Ilr. 11. moions d'admettre une in· croyable fn-culté d'ad~ptation ft un milleu aussi inhospitalier , n y a beau teiDIPS que la -vic amiml!lile, dnns ~;es m<aDiifestatlons supérleu.res au •m oius. a dis,pm<tl 1JOU<r toujOttl'S cJe ·cette planète ·oi'l le froid: règne en mattre absolu. La fJ!•auête :M:a~~.·s IIJJOUS !J.Jol'ésentc l'état inttrrnédioruire entl'e la. Terre et ·l a Lune, et les pbénornènoes auxquiels nous assistons d-e loin œ sont que les dell"'lières ·m n·n.ifestatious cl'UIIe vie qui s'~telnt. Lem.tement, 'bien leu. ~eut, le tCIDps fllllt son Œll!V're: c'est l'a· ~~ESthésie [!)M' le froid'. celd-e -qui endo~'t les 1110ndes et les ra~hrun.ln.e dowœment vers ta

'"'"r"'·"'

cuort.

.....____________

A.bl>~ 'fh. ~lO.REUX, Dil'eCteu1r de l'obsel"l'atoire cl.e BoUJrges.

_________

La première paye .Le jourr tant dlés·iré était anrivé. Je reçus

linet. ·? lion r:pa.tro·n, me prOJllllt rde me c-omme ou1''l'ier et m'offrit quarante par jo'll.r IPOOJ'l' œJiin1encer. J 'accepta is reconill.aissauoe, et œ fut un.e joie d'ac· aussitôt pour oollluer c ette bonne à ·m u famille. Je gt'a"\•is .J'escalier 'batte.nlCD.t die cœur. vooilà. iheu.Teux, IIDe dit mOIIl ,père, te oowt·ier. 'l laintenant q'll~ tu es uou llom· tu es maUre d.e ta i>et·sonne et de ta Fai·!!-en ·bOU usa.ge, mon ga.rçon. 'ftt seras 'l)e;nt-l!tl'e pas plus ric.he, mals tu

•Jloturras, colnme moi du moins, donner à. tes esuronts Je nom <l'urn honuêlie r!Jommc. » ~.la mère me l'C1;111!rd'ait dre loin fixement ayec émotion ; j'allai 'ii. ene et l'·ern:bNI&sn.i. Elle me rend·it mes caresses en sUe01ce. On ue me elisait p!1uos l'leu. J e me !lrolllenais dans Ja chamrbl'e, ne saCiha.ut qrure d lre 11i q·ue fuil'C. - Colllllllent fO'Ilt vos 1petit.es a.ffaJt•es? d is-je elllfi!D·. - T'OIUJt d.oncemeut, réi>OOd it .mou pflre; quelques petits raccoumlod.ages ~xw-.ci .paœ-11\, lJicll !Pen de chose; die quoi mange•·, Yolllt tout. - De qooi n•ua:iezivOIIJs besoin ~n <:e mo· rment? ajouf>wi-je ttmidemeut. On nre me r~l)CHllàit [>at.;;. ·~Ia ·mère :;e rctotm11la; il me sembla q'lle c'ét;a.ït i>OUil' es· .suyer ses yeux ... '~ion !Père dit enfin: - Ne t'inqu:iètle 'l)a~. mou .ga.r çon; jusqu· ici le .b on Dieu :uaut; a en:,oyé ce q'lll'il fallait .poUl' ue pas ·lll!Ourir de fa im ui de froid; il ne n~us a•oonOioluruera pas m.aiiiitenJant; souge rv :utôt à tes 'besoins; tu. ru/as•qu'J\lllle :vaire de souliers qui el'!t bien U1filtllvaise; tu n ' as pa" <le <·hemlses; l'hirel' ·a!PProche e t tu. n.' es pas Têlrut. - O.h! m'écri.oai{je, 11 s'•agit bieu de· cekt! ua •l'egard .elle mon [père coupa lfll<ll ,phra81(; et me fit baisser les yeux. Un Œgard doc rna :mère I!De consola. r aiGa~ me placer a~U!Pr ès 'd'elle deVt8111t \llllle Yici11e commode qu'on •a•>rait -mise â la rpJa.ce -de mon Ht, il J a nt it q1lllltl'e ans, 1o1~que j'entt-ai eu np•prentissag,e. - Il falll<lot·:t ôter cette rcom.rnode, dis-je à d'ern1~voix.

- Pou:rquoi? répondit .rna mère. - Pour y mettre mou lit ... , .comme lllll· trefois. ~Isa mère rn'em.bl'MS:.l.·. .Te m'en 1'Cto1Jil'ntai ehez ·mon :vatrou Cll1 <:Oilt<mt. 'le cœur léger et j oyeu..,., et le l'Cste elu jolll' je .fis .1•e.wutir l'atelier de mes !plus belles chMJSOI1 •~0n tl'a~L.<Jpo rta mon l it chc:r. •m es pa t'Cnü,;, oit ic ret0il1<11JI3i chaquiC s-oir. ·:\[êanre s procé· t~·és ·de lenr port: ]:li:1S uru. mot sm· Jo'cmvloi die mou &a•laire. J ·éoois Hllre encore; tout devait ~<' dltic·irJ.er J.e jour elle 1rn (l)aye. Il nrrifa e11fin. .Lorsqu'on me remit t t·ois grosses pièces bhmcihC'S toutes nmvves. qu:t.ud je les vil'! re· l·ui rc llotns ·ma mai n. Jo~·>HJ 'Il'-' jP 1<Ps seutis en ma: •))()S<&e~sioru rcOlll me .mon bien, ma, prottriété, mieurx encot·-e .le fru~t <~e riDOn tNtvaii, le •prix tle quatre aoooé'es d~ dourle!ll!l', de f·a-


39

38 ligue et die coura.ge, ~'étouu:ement, le bon· heur m·ls~.!eut ma ,poitrlu.e: j'étais fou de joie. Saus ·hêl!ita tioo., je .f>is mou 'dJevo()ir. .Je 1·o t~ms ft la. .cJcmeure de mes p::u-ents. .dooner bien ,-ite tout mou argent a ma mère ct me jeter d'ans .l es 'bras de mon père, qru.i me ~<Cri,ait dauus lle11 siellls en pl.eut•ruu t. - 'l'u ne sa,is pas td:aJls quelles aogoi·s ses 11ou...., t'attendions, mm·mura·t·ll en me pt"'S· ;;nul sur sa, poittl'iD'e; m1011 d1er enfant, nous ne dou tions pa,c;; odle ton cœm· Jli do!. tou affection ; mais •à ton' â.gte les prussioos sont !.'i lfortes, si 't'l'UeiUes et <lêu,a.tur{>es so.u.Te-nt! Nons •oyons tous les jours t.ant d·e .J)UJUVt'CS paren t!' •sOtttffot'Ï.l'. HJb'ftnù!onnC>~ die leurs eu· 1''1'1ÜS. que nous h~em'b1ions tp<>\111' toi mn,lgr ê nous, mou enfunt. non point pour nous, mais pour toi; c3'r. ·vods·tl1. comm:e100er pa1· oubliet· ;;on Jlt;re E:>t sn. 10ère, c'est m al en· üer ùnns la vie. et c'est -a tth-er Sll.lll' e lle lll. IMllé.dJctlon flle Dite~u.. 1f:1tis tu mte n'Ons as 1Jits ·a ba.ndionnés. toi. mou ch N' enfaut. D ioo te 1){1oir:1. Oh~ nous sommes 'bien hem"C~lX.

A

ta

.\ ugmente eu moi En. abond a.nœ, L'oaonOIUIJ.·, Jtt foi Et !'~~ance. A !'·horizon, Plein de Druages '

Jette un tra'Yon D'hetùt-eux prés-ages; Et sur mon firont Cha r gé tl'e ·peines,

.Jette ii. mai ns vleines Gt·il.ce et tparcloa.

neucls· moi fldèloe A m on deYoir,.

h01nnête h omme. tEt :cl~s lall.·mJes inoucht~~nt .le v isage de

Et sous tou alle Gar()e mon soir;

nYml~

fi<l~.

nu

mon , •ieux ,père.

Car le jour lHllsse. Et lu n'Uiit vient; En ru-a détresse f;ol.s mou solltien :

')la mè•l'C me ccmvmlit l'le uaisers. - Si IJU. savais eomune j'aj souffert de· lllli:s Qllllimze j ours! .répétait-elle, coonbien .ïai ploeu ré! C()mbieu j 'rai tpri\1 PQUll' toi! mals tout est fini main ten ant. flu n ous .a1mes, t u

Sois ma boussole :b~t m on aim11nt: Je me console F:n I'Pl!!PéJ\'lnt.

u ons ailllles ... .Et ilis m'ef1Uobrassaieut i\ la fois. Vous <.'Otlllpœnez qu ·oo, n'oub!iP j:uuai:s tll:! )Jai•eils moments. T.- em SO'Il·venir reten tit toute Ùl Yie pour n ous consoler ;(Jia<ns nos ~)eines ct 'DIOUS con· serl.ler a1ux jour s d'épreuves. Combien ils l iQUIS font aimer le traN~H. l'état qui u ou\'5 1es a don.ués! Gen:s <lu monclle, gen s de plai· srrs. heureux, puiss:mts <1-e ]'[1 terre, conn~lfssez·vous .ce>~ bonhe111rs~:·ii '! Oh ! non, ils ,;()nt hl plart ('hu .p a·ane. l n :prurt de l'ouTrier. Béu.i ~oyez -'V OU 8, mon Uien , car VO'llS n '<fiYez, mêm~~ irH)as. llé~!Jé ri1é a.ucm1 de YOS en ~!.

fan t..;;.

~IAIGNEN.

PrJère ·~iO'll

Dieu, je t 'aime

De toUit •mon cœur; PhlS qll!C 1m01Lm!l-me Avec ardeu.r.

~[.

0 Dieu, j'espèt-e En tou seooll'l'S; I~ n toi toujours .Te t ron~·e tm .pt-re.

n.ons :1\'ons êl t"\tl n:n

11011!'

fré ùums l'cspl·i t riU ·c aleurlriet· im âgiué le 1~1-oCesl'!em: Gt'OF>'C'lau.de, <le Genih<>. r..c 1':11PlJOlt &nmni?t'C Les nombœnx iucon· ','11ts que ~:'i'•l'entc le cn;N:drier grégo· : n·..-,l,il ité rtn ji).Uil' de :l'An, inégalité d u Il\' •k .iont>s fl!.'!~ flcu x ~mesttoes ct des rie (é.vricr eu p.mrtkulier, dliffic<nHés résult..'ln t poua· •le ca~cu1 dies intérêts, etc. Le calcndTiN· dlno prof. T..·A. Gt·os.clmtde. GenèYe, dit 1~ t~!W>OJ.'t, reul.é<l!ic entit're· ii 'C:>es ·incou.r(nlents. Suh"Rnt sa. pt-oposition-, J'a:nuée <.'OJll!POl'· tel':tit 1e jour de l'Au ct puis 12 mois o.u 52 8emaincs. Ces det•niêres sont {hvi!ées en qnatrc qua1'ts, tCha.c<Wn de 13 semaioos o u 91 jours, il. tlépa:l'tir sm· trois mois .ayant suct•essivement 30, 30 et 31 jours. ,Qua:11t à la fête die Pâques, 1e comité ill· l'l"CteU!l' s.u-smentlotmé. propose qu'elle soit iuv<trialJiemen.t f ixée 13U pt~ier dlmrun.dlle lll'.lll'f.is l<l 4 ava:il, soit, l(lJ'après le système GrosO:ruwc]e, ·aJu 7 wvril, Gutremeut ll it a.~ï prt>mi('l' dolmauche du second! qnm·t de !'~n ­ 'liée. J,es journa.ux ont t•écennlltC'IJ.t p:lll'lh d' un eystème de ca.1en!d!rier inYa·t'Ïruble, J.). roposé l)Si' :.\-I. H€15-se, délêglllé du P él'Ott ii. un cou· fri'S s<:i'entl.f•ique paJDJ!llméricaiJU, qui s'est réuni à Sa-ntiago dn~ Oblli. D'a,près ce système, J'alJJJlée se composerait de treir.e mois dl' q tlt.'lll.'e se.moadnes .c hacun. Il n'y a là ll'ien -dte ru>u;eruu. -c'est le ca· Jrndr ier A.u g. ·Co mte (1798·18.57).

pan·ole

J'·ajoute foi , Et mc console De eroire e.u toi.

Louis REvA:r..

DIVERS k~

En. j u iu jprooh ailn doit se tonir. ii. -!me congrès i ntern1.1tiona~ des Ch.ao1bl'l

(le comw·er<:e ct des A..<:sot:i.utions cia·les ct l·n:dustrielles. Uu des ol)jcts dre diu jou·r est le &Ui\'·a.nt: << H.écluctiou de la •ariabilité de la de P:\q.ues . unT<·atlou et simplification cnlen:clll'im· g.régorien. >> D:m!! tl'll rapport 1>résC'Olé ,par le du >ectcm· •.1<> J·;< 8ociété iml.ustl'ielle ct merci:ùe cles Pays·B..'ls, 1e vœu mé que 1e ;':l•l('IHlril'r gu'égO'rieu âduel

LE VERRE A DEN'f Vous êtes à !'·hôtel: TOUS caMez votre ,·et·re à dent. Vous {!ommencez par pester . Puis vous '9'0\HI demandiez: « Voais.je dlire qne j'ai casli\ 111011 Y<ll1.'C l). Et YOllS pensez: r< L"hôtelier me fa:lt pa. rer 'la cha.mbre bien n•ssez cher. . . LI· n'a d'aiUenrs qu'à SUI'veiller son mobilier ...• Ha foi je ne dis r ien•. S'il réclnme, je paye. rai, sinon tant ;pJs pour lu i ». .c e ,petit raisoiiiiJement est d'une lhonnêtetê· fort douteuse. Mais rotre indJ611œtesse est plus grande q.ue vous ne 1le pellllleZ. Cc n'est pas le !))atrOill de 'l'hôtel· qui :pâtira <le Yoh~ lllJIÙndresse. c'l'st Ja. felDJille de Elle est l'C&pon;,,.'lble d'Ill mobltler l'hôte!· retiew:l,ra sur ses gages soixanfle qui.nze ce'D.timcs pour payer le verre que rn-<>z été a~l'l(>z · n11nl hon nt!te de easset· rien dire. SI lin con•traire, vous prenez ~es -devtll'Dts,

alors c'c:;t pour vo•ns .J'apothéose et toute sa ~loit~. . . , ,· 1( Sur l'étage, la femme de cllambre vous remet·cie: « Tout ·Je m<m<le n 'est pas bonnêle comme .Monsieur: b~ucoup de voya. getws J.)flt'ltent sans r ien d.!re et nous •Laissent ,p ayer ce qu'Ils ont eassé )>. An bu rem1 d·e J'·bôtel quandl vous de. n1.1ndez votre note en :Prévenant que vous a.1ez il payer un verre, le fonctlon.na.lre ga. Jonné YOns remercie UJu nom d<u peMonnel, vous compli'lllente -discrètement sur votre honnêteté et 'VOIUS so1·tez de l'hôtel oavec i'oo. t•éole éclatante du m ou.'!li€'1lll· qUi casse Œes Y(>l'l'efl mais demaml.c ~1 les pa.yer. LouLs Ji10U&mER.

AU TEliPS DU DIDl.tUGE Pa t· c-e tempi; tle plnic et trlfinloutd•a tlons. r ou .s ongP i:Jwolontn:t-emmlt à l'êpoque -toin· tatnc ol'l , selon !·a pa;role biblique. il plut •SUl' J.n. tetTe qll'fi~':lll'te ,ÎOU~ et quarante H~llits. . . Ce !nt 'le déluge u niver.:!el. Or. voici qu'un sa,vant ·américll.iu, Je 'P l'Ofesseur Frédérick Wrig<ht, 'Vie.nt d 'éta.· bl ir. en ·c'Fe magistrales e<rnchliSiœls, que le t·c-r:t cle l•a, BibLe est parfalt€'lllent exact et cou f itl'me-. :m ,potinlt die v·ne scien.ti1'iqne, l' Il· ni Y"et·sruité tdlt11 déluge. Jusq•uNi. 0eiS joll'l:s derniers, les géologues ne s'étadC'IIIt !PHS mis ct'aocm·d. sm· ce ;pomt. La phl(l,)ru't adnn.ettai-ent les d'éluge s partiels qui, il. des oé,poq~1es cliifférentes, al'l:l1ent ra.· vagé certlaines eonta'tl!fe,s. Un França:s, M. •cl~ Q t~atl,ef~ges, expliqua: què le flot di(n·as· t•1t-etl!l.' a ,-ait dû coUJVtli1: ~tme surfa ce •C'Ons~· tlét1ablc du gll()lbe, mais que CCII.'tains •pell· tples, les .Mongols .DIOta'lllment, av.aieut Mh:ld)· ,pô ii. J'.externùrua,Uon clte lao raœ lhtlŒll:tlne. I.-e professeu r Wrig1ht, s'31]}IJ1.l!Yaut sur <1e l ongl~~es et patientes reeh€1N'lles géologiq~tes, ,tJo•u.sr;e p1tllS loin cette thèse scientifique. D'a.près .Jui. les eaux t-eronYt'IÏTent les qtll.~tre dn·qui~mes de la tet,re ':l'Ut moini'l. 11 <~.io.nte qtlc le clé1uge nte .f ut pal! oousé setùemenl JJlll' {};el'< phliÏ€'S c1;11me offl-roy·a .ble o1 boncln nee, ma.is a ussi et sUtrtou t var un aMai~<;P.ment de l'C>COl'Ce terrestre. P lus ta-l'd, celle-cl l'C· pr it soo ancien n·iveau et repoussa les flot~ PnYnhisseu~-s ·Yel'S l'Oc-éRn g~ruônl JJ.\ POSTE IL Y A OENT ANS On peut voir i\. l'admrl nist r·.ation rleFt pos· t:es. il B er ne, une Cllrieuse photogl'!l,phle. c · e~t l·o roconstitntion ex•n·rtc rl n >'<'l'l'let> ·postnl .ÎI\lsqu':'i. .J' aŒl 1822 cntl'c L i n!L'lu e-t :'l[i!an, •mi~>.e en ·Set-ne pnr l e père du dlrec·


~.,

mars

l.t11U

40 teu.t· 'géuét1<ll tles LI.)OMbes aobu·el. Au momen1t oü Fan l)al'Jc de nouveau du .S ,plu.gen et de ·ln Gt•eillla, où le Gotlhnrdl est oo [)leine adi-

''ité. où lclies voi1mres vostnles siHonnent tom'lllelleme.nt et dn:ns les d eitù.X ·sens la raut() <h1 Splugen, où les facte urs vont ·pm.·ter clan~ ~des coi~s imtpossibles malgré neige et trmpete, ·l e ,Jom·na,J (}U les lettl-e>; d1u Ulont.l.gn:wd. il est fort intéress•aalt de vok de qnoi se contenrnJ.ent llios pères. •Le trans port de 1a poste de Lilllcl:au 1t :uila·n, ·Se -faisait IPl'éCi•s êment pa·r Coi·re et ce S[lluge<n que l'on songe à ,pet"C'er. Il n'avait .Jieu que .Jor.sq:Uie l·a ro1ute n'êtait pas encO:lllhr~e IJ.)M' Ja .ne·i.g e et s e111le.ment une fo is [l'll:r mois. La 1poste mettaJit diouze jours pour le ~· oyage d'allier et diouze jours pour :le voyage de •t•etou•t'. EIJe y metta.i.t son temps, comme J'on voit, et }e .monde était encore grand. Le ser.vice postal était d 'aillffillrs del!! pl,us dJittot·esques. Eu une loogue .file, buJt, doi:x, douze, Yingt oheva'llX suivant les besoins, avançaient chargés ùe colis, de caisses et de ,port efeuilles. Un chef d·e caraTnille gUJidait tout J.e convoi. Si le ·be>;oi!Jl s'en .tlaisait sentir, O'll réqui~it.ionua i t des chevaux à Coil-e, •à 'l'hnsls, et ·:~n Sp!ugeu, puris l'on se remettait en rout-e. On ·av·nit 'drtt moins la joi·e lfl'Otre bien a·cCt"teillis. AllljO/\Wd'•h•uJ. DOUIS ·s o.mmes bla!!éS. Le fact!mr passe m étJhodliqueme'Ilit, jourlllellement, et •nous ne sommes même pl'li•S là ·pour 1-e N>cevolr. Nous :n·ons \llotloe botte a ux !cttl·es. Autloefois, .J'arrivée d'e la post e éta it tout ~m événement. L'h~reux âge. LE FEU DA~.S L .\ NID1GE Le mont A~a,ma, l'un des .pins ·n-ctit's TOI· t nm; -rlu .Taoon. situé à 150 J;:il~mètres envirOll de 'l'okio, a eu réeem1ment rtt.tl'e ~!"ttP · t.ion q ui oau&a beaucoup d"·a.larmt' mais pen (1,> do1111mage. A 8 b~a·es du, soit·. le cratère fit eXU'J':osion. 11 en ri"s uUta. un dies ~)hls merveilleux spectrucles q:u'ou ait j::llnals v>UtS, :mprès d tquel am•ait pâli J~ plu~ merveill·cux feu d'rurtifice. E u r-ette sais(Jin. Ja· montague e,;t C(JIUIVe.rtc de <n-eige. Soucl•ain. i:J y eut 1111 fort g t·onde· HH~nt. •])u is nu jet de flnmmes s'(•leva à 30 mNl'CS cl,' \ns les n irs a'Vec un ·bruit form ida litE>. ta ndis que l'explosion f·a is!l!t tt·embler ln contrée à 100 kilomètres i'l. la ronde. Toutes •les co.lJinos et les· ùoi;; e-nv iron·

uauts f11trent édairés par cette l·uellll' et l'air ~m ~me 1o'llguc ét~n(lu~. fut Templt de cen: <lres. Eu ·tubme temvs, la boue s'é.patmb\it eo don.x com•mlts a'tltour du ara tèl'C et contibUa :l rou!er J.e !QlJ:g des pentes peucliant toute la mltit et même C'lliCore tllll jour ou <reux. Par bolllhena•, i1l -n 'y a eu a·ucun~e victime et ~es dégâts matétr·i els ont éM peu eon.•:üdêrables. U~ SINGE TE-MOIN. Le cas ,peu f·réq~1-en.t où u n a.nJmal est 1111'P elé d.eovMlt Ull TrLbUili311, püllU' y COml)llftt· l're conJJme têmoln, vient de se pr<:~dlùl"e a J)E>\lllllrS .T;a.m1ing..(lla1I1s l'Etat de la Loulsiou.c. Un mên1age d'artistes, Oh11istophe et ·~lmune St arr, av·aJt tété emprisOIIJIDé U•U mols (te jrtumet de tl' ann~ deot·niê.toe S(JIUS l'incul· .pntion, <l'•:IIVoit· tnil le p ropriétaiœ du cirque, .T ames Acketflllllllllll, ·au ser.vic-e ,duquel 1111 él aicut .engn.gés. Ackermil·D'llt fut tué a1u . moment où il était en1 trarn. de donner à manger il un jellille ;;inge ·d~ l'Hyma~ay,a, qu'U a,,..,:J•it bai)tisé .(!lu nom de Sea~. Les s•o<upçous qua tpesaient su1r les époux ·Starr o•n t été a:ceenh1és lorsque le jeune slnge. .n.peœevnnt ,paT hasrurd les lncul()êl euh-.'l d'atns une oolère terrible et se Jeta sauv-a.gcunent contre les barreaux de sa ca· ge. ,Scalll\[1 persista. dans c~tte attituda bos· tile tant qu'il ·vit St.<tl'l', bien qu'il se fftt tonctoult'S, aupi!Wil'Vant, montré ocffectneus: 110n'r lui La .colêt-e d1u singe se d'êehaina il. .nouveau. q uand Jd:me ,S tal'l' tut ·amen~ de,·aut ~a ·cage. Ame diê!J.ats du procès, le s inge, le seul témoin du cdme, a été üntrod:\llit d-am.s l.a saHe cl'.ruml ieUtce. .A. pei111e Scmmtp ent-il a· ~leT<;-n les ac:.cnsoés qu'il se moontra ii. .nO'U!Veall 1'0llll].1li de cO'lère ·et de tet'reu.r. Lru vue du j oune singe tout tremhJ.ant Aprod!U>islt trDe vive i·mtpression et tes époux S~n·t'r .furent d'· cJ.arés .coupmb~es en dlépit de to•ntes ~Nll'!l dên(\gations.

· '*

xxx

L'instituteur passe l 'insa>e<:tlan de

:pt~eté.

- Ptert-e, .f~1.ites voir vos m8.ln1? L'enf.ant ava~ce timid'eme»t 91L main ,... elle. ~ Quelle vilaine patte llll&lPI'OIPœr al m'en -montreg une a'll!lsi saile datns toute dRSSe, je ne YOllS opnWl'lliÎ pae. Voilà, mcmsieUir! elit P!erre em. trnnt !·a ·main dlrolte.

vtmatre @~{~~l~llt DE LA

Soeiètè valai~at)fJ€ ·/\,

d 'édu~ation ~-------------------------------7 (.,

du Musée industriel et pédagogique ',;Moniteur _________

,

__:______::::._.::.::~

,ffc.:.. L'Ecol3 primaire donne de 12 à 14livraisons de 8-16 pages chacune,: non compris la couverture : et autant de suppléments de 8- 16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplémeu: illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse fr. 2.50 ~-

Par an

~Union

postale fr. 3

Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout

c~

qui concerne let publlctlticn doit èl sen gércmt, M. P. PIQNAT, xer Dépetrtc:ment de l'Instruction publique, Il. Sien. direct~m~nt

Pr~port!onnez l'éduca~ion ~e

êtr~

etdressé a;u

secrétclir ~

chaque enfant à sa destinée probable. Les declassees sont plus a plamdre et plus à craindre que le~ gar~ons dé-


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.