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ann~e
16 Mars 1914,
32 Qui doit prendre la responsabilité de cetie fantaisie judiciaire? Un humoriste londonien ou un zwanzeur bruxellois? 000000
LE BOIS ARTIFICIEL L'invention est due à wt Français, M. Charré. Elle est appelee à rendre de 2Tands services à la cha1])ente, en remplaçant avantageusemwt te bois naturel. La solution du problème n'a été obtenue qu'après six ans d'études et d'eA_']Jériences, dont les plus récentes ont donné des résultats complètement satisfaisants. I.e procédé consiste à transformer la paille en une matière solide, aussi résistante Que le sapin ou le chêne; les tiges sont co~ à la machine et réduites en pâte par la cuisson, en y ajoutant certains produits chimiques. La pâte, ramenée à wte substance homogène, est ensuite comprimée sous une très forte pres· sion. On obtient ainsi une matière première à laqueRe on peut donner toutes les formes : plancl1es, poutres. chevrons. lattes. bag-uettes. moulures, de toutes dimensions. Ce l}ois arUficiel peut. comme le bois Qrdinaire, être facilement scié. La paille étant partout relativement bon marché, les frais sont peu élevés. Le même bois de paille sert aussi au chauf· fage. il donne une R"rande flambét' et peu dtfumée. On l'emploie également pour la fabrication des allumettes; il vaut mieux que le peuplier et coûte beaucoup moins. On en lait de même pour le papier d'emballage, pour les bouteilles, cruchons et autres objets similaires. Il se prête à bien d'autres applications, et son usage ne tardera pas à entrer dans la pratique courante. 00000
LA CHANSON DES POTEAUX Ne vous est-il pas arr ivé d'écouter avec curiosité, sur le bord d'une route, la chanson des poteaux télégraphiques. En approchant l'oreille de l'arbre qu~ su]r porte les fils on entend des hannonies bizarres, dont la modulation varie avec la force du vent. C'est du moins, la cause que nous attribuons, avec assez de vraisemblance, à ces vibrations traduites par de très nettes résonnances. Or, la science, appuyée sur l'observation, nous dit, aujourd'hui. que nous sommes dans l'erreur, Ce n'est pas le vent qui fait ainsi chanter les poteaux télégraphiques, attendu
que, même sans le moindre veut, on les entend !aire leur étrange musique. D'oit vient-elle donc? QueUe en est la cause? Car 1t tout effet il y a une cause, au moins. La cause, dit un professeur canadien d'Ottawa. M. Field, c'est la terre. La terre vibre, et ce sont ses vibrations que ressentent et transmettent les morceaux de bois. à Jlencontre de ce· que l'on suppose d'ordinaire. Consultez le sismographe, dit M. Field; il nous dénoncera ces tressaillements infinitésimaux, mais constants, de notre boule tournante; partant de là. vous saurez quelle modification s'apprête dans l'a température, tant par le nombre des V1ibrations écoutées que par la hauteur de leur ton. Si la pluie est prochaine, le son est à un diapason très élevé. Dans le cas contraire. des notes graves bourdonnent à nos oreilfes dès que nous les appliquons con tre les po· !eaux révélateurs. Supposons que ce savant canadien ait raison; voilà un baromètre avertisseur qui devient joliment utile aux campagnards! Quelfc est, en effet, la campagne qui ne soit traversée, aujourd'hui , par quelque ligne télégraph ique<'
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Pn~licatton du MU&EE PEDAGOGIQUE
LI\ PLUS VIEILLE FEMME DE L'ALLEMAGNE On vient de découvrir l'âge exact de la doyenne de l'Allemagne. A l'occasion d~s récentes fêtes de l'Indépendance. on stgual:!. comme contemporaine de la bataille de Leipzig une femme Jeanne Schidlo. habitant le village de Schimichow, en Haute-Silésie. Eu réalité on ignorait son âge exact et l'aïeule elle-même savait seulement qu 'elle était née • vers 1805 • . Or, on vient -de découvrir d'une façon fortuite, dans le clocher de l'église d 'llchoua, d'où la doyenne est originaire, un registre de l'état-civil qui donne le 10 décembre 1797 coiTIIJle date de la naissance de Jeanne Schidlo. CeHe-ci est donc actuellement dans la cent dix-huitième année de son âge et elle devient d'emblée la doyenne de l'Allemagne.
L'Ecole primaire donne de 10 à 12 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er J anvier au 31 Décembre).
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èt son gérant, M. P. PIGNAT, Secrétaire au de l'lnstructl~n publique à Sl~n
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* Le père à son fils qui rentre de classe: -
Voyons, nous allons voi'r si tu profites de l'instruction que je te fais donner au collège. Conjugue-moi le verbe .... chemin de fer. ~- -'----
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