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8 avoir l'at1gent nécessa ire :pour .faire le voyage et je reçus par dépêche 45 tires. •
Mussolini en Suisse ·11 •débar•qua à Y•verdon ayant en toul et pour tout 2 lires et 10 ce.nti:mes en poche. iLa misère noire ïatlendai'!. Il lulta, il chercha et accepta du travail dans tous les mé· tiers. Il 1u! maçon, peintre, commis, pode· faix, terrassier. Sou métier le plus relevé 5ut lj)eU!-être celui de garçon 1ans une certaine charcuterie de Genève. chez u.n patron qui ne fut pas peu ému lors::jue, vingt ans plus lard, venu à Lau sanne en curieux attendre à. la gare Je nouveau prés:de1]t du Ministère italien, il le •vit fendre la fou·e pour lui donner une chaleureuse poignée de main. Lorsqu 'il chômait, !Mus•sollini redevenait é!udia.nt. On trouve son no.m dans le <registre des auditeurs de l'Université de Lausanne où il réussit à :prenidre ·le d:plôme de professeur de hançais. Un jour. après avoir trarvaillé .comme s imple .manœul.'re dans un petit village de la Suisse frança;.se . pour un sa•laire de 2 fr, 50 par jonr, portant sur son· dos et déchargeant des tas .de briques, las enfin de son mél'er. ayant re'eté le sac rouge qui lui s·e rvait à aJdoucir Je choc des chat~ges sur son dos, il se rem'! de nouveau à !Voyager à la recher· cl1e d'un autre métier U11 soir, il dut chercher un albri so·us le ,pont ,1 'une rivière. ·Mais l'air éta;t vif et le sol dur. Il découvrit, non loin de là, à la porte d'une imprimerie, une caisse en fois suffisamment large pour pouvoir y cou•cher . .Vayant traînée sous le pont. il s'y installa. Il dormait encore lorsque quelqu'un ·vmt Je réveiller. C'était un poli cier qu:. sruns trQp de poli-tesse, entama un interrogatoire. Quek;ues heures après, Musso.tini entrait dans une pri.s on cantonale, classé comme vagabond sans moyen d'existence avoualble. Un an'êté id'expuls:on fut pris contre lui en bonne et. d.ue forme et il dut passer la frontière. ILe gouvernement heLvéhque, en décembre 1922. se hâta de révoquer cet arrêté lorsque Mussolini, deve.nu !Rrésident du Conse:! et maîifire de Ntalie, f:ranchit de nouveau la
frontière de notre pays en train spocia! POUr ven: r conr'érer, à Lausanne, a.vec les reprf. sentants .des grandes puissances.
' ECOLE~~~~
=t.toH= Variétés Les düficultés du Irançais Les étrangers se plaignent des Jif.ficuitfl de notre langue: - on ne prononce pu comme ça s'krit! .Pas toujours, c'est vrai! El les ~xen1ple; que donne un de nos confrères, .>oat en d[et capables Ide troubler un étranger: · Nous portions les portions. Les poules du cou!Vent cou.vent. Mes fils ont ·cassé mes fils. D est de l'Es-t. Je vis ces vis. Cet homme est lier, peut-on s'y fier? !Nous éditions de belles éditions. Nous acceptions ces d iverses aœ~tio111 de mots. Nous inspections les inspections elier mêmes. Nous exceptions ces exceptions. Je suis content qu'ils conlei1t toi re. Il conv:eul qu'ils convient 1e uro autis Ils ont un caractère violent, 1!s viole lturs promesses. Ils e~pédieni leurs lettres; c'es! un eJqpédient. Nos intentions sont que nous intentions procès. Ils négligent leurs devoirs; ie s•1 i<; moi négligent. Nous o\:);ections beaucoup tre vos ob;ections. Ils résident à Pa!l."is chez ne nation étrangère. :Les cuisiniers excellent 3. laire ce el<!cellent. Les poissons atlfluent à u:1 affluent, etc.
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• Toto visite les animaux empaillés a uvrusée d'histoire naturelle. QuanJj. il les assez regardés: ·Maintenant. allons vo:r animaux dé,paiJ:lés.
~PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE V A.LA.ISAIB'B D.EDUCATIOlf SION, Février 1924
Dévotion au Sacré-Cœur (1) --Le zèl,e pour la propa;gation de la dévotion au ,Oœur de Jésus est ·l e ·gage d'une bonne mor-t., iL·e~ wo~esses de Jésus sont for·melles la cet e_gard. Or ·le Cœur de Jésus doirl: régner sur les' sociétés comme sur les indilvidus. Il ·est le roi des nations. 'Les méchants, foulant aux pi·eclJs ses droits, le bannissent de son r oyaume. Soyü:ns Ies détenseurs et les · veng·eurs . des droits méconnus du roi Jésus. tPar nos désin;, nos prières, nos sacrif:ices -et_ no· tre irifluence social-e, travaillons a 1-e remettre sur son <trône. Le cœur de Jésus saura tbien nous réco.IDIPenser lang,ement de DOS efforts, et, :JJar'mi l•eS faveurs qu'ïl nous a·c oordera, nous c?mp~erons. celles de la p·e rsévérance fmale et d·une bonne mort.
Le caractère de l'école
Depuis un certain nombre •d'années, on peut dêpl-or-e r av,ec rais-on que la •jeunesse va à la dérive, à tel point que, aux )~leUX des .es,prits soucieux. de l'avenir. eHe lillel ·e n péd1 la société dont el1 ·le ldevmirt: -être l'esrpoir. Dans bie~. de:;; ! milieux, elle oomb1e avo:r prrdu toute 1 :f.o iA ~t c;tuSISi toute ,. ra~s;)n. Elle mécon1 natt Dieu: ·E!lle mejmse les droits dn 1 P'l-o,c hain ; eUe ne prend plus même .conse'IJ. de son• véritabJe illltérêt et ne suit ·oue ses instincts mauvais. qui ne IP•euven~ la conduir·e qu'à sa proipre n-erte. 11 Tl y a, à ce dévergondage moral, (je 11wmlbreuses exceptio.ns. grâoe à ~l'auto ;rité .de par-ents V•faÏilD.eilt Jdi-g nes (de C<' 1 nom ·et au !'e~:ped imprimé par une 1~~ue tr.a diti?n chrètie•me. Dans les rreg-lOilliS cafho'lrques. par ex~mple, .b eau:coup de jeunes gens se maitn·t iennent 1) Nous r±éfêrons volonti ers au désir qui 1 ·daniS la voie ;droite de la vérité et de la nous est exprimé par une haute autorité de 1/v.e rtu. iMais au prix tde que!,s efforts ! réserver une place en évidence à la présente !Leurs p1arents et leurs ~ruides SIPiricomrnunication de caractère relig:eux. :tuels le savent, talllt est .générale ~a con·
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ljuration des ennemis .auxqueJls la jeuness-e se trouve expo·>~e. lJes ·conditions de la vie moderne J,lli multipJié pou·r eUe les nccasion1s de chut.~. 'L'amour ldu p~aisi•r ·est devenu intense, tt la 'for· f.e ét!Uicati·on qui aurait pu le moderer ~t le 'd:idger n'existe phts. Si les p-a:renis n~ont :guèr-e été bons, leurs en~anbs s.ont !Pires d c'est ainsi que. de jgénération ·en génératioa. nous descen'dorns là l'.albîme. On :1 raison de s'ef· ~rav·er ete Paccroisserne.nt .du t1.omhr e Hes crimes, !d'u sans-.R·èn,~ avec lequel mt tnai~ée b prO!J)rié~é d'autrui et du lbon mMché .qui est fait de Ja vie buhnain•e lorstqu'elle es.t un ohstade à ]a saHsiactiDIIl 'd'ignobles apipétit<>. Cela soit :dit JPOUr les désordres qni éc1atent 1aux ryeux sans ·q ue nous ;>arlions de P·ertversiollls pro'iondles et dè vkes ca,clJ.és oui se devinent plutôt ·qu'i~s ne ·s'a'P•erçoivent. 'La morale 'PUJblique et la moraJ.e orlivée tS0111t bi.en bas. On s'en alarme; on ;crie au secours .et on demande .anx tbouvoirs ;pwhlics de prescr:re enfin des rrtemèdes. au ldérè•glem?.:lt des mœurs. )L'autre i·our. une soc' été évangélique la:dressait une pétition .ux di:recteurs icantonau.x 'de l'in.structi(m pub>rwe iréunis .en conférence annuellle. pou~ Œes JPfÏ.er de réfo•rllller 1·e •car.actèr.e ide 1'eœehmeJment afin de 1ui rendre la inote •ch~étienne qu'on lui a 'faE p·e rdre Il est o!ptportun die constater que cett·e reqUiête. partie tdes milieux du libre examen, montl'e que, d.ans le .c amo protestant. on se rend compte de la lacune de l'écnle üff;ci-t>lle. oui ·a !banni ,pratiauement la reliŒ~on du tprorPTamme scolaire ·du !P'lus grand nomlbr·e de nos cantons. ·tandi·s qu'elle est restée une branche obligatoiPe dans les. cantons catholitoues. L'indifférence ou l'inŒoyance existant dan,s beaucoup de familles. il fal· lait 1aue. au tetn'Ps de la !SColarité. l'enfant ·r.essentlt .au mofns la fnrte influen~· ce du maître ts'.exevçant à faire pénétrer
dan~ les esprits et les oœur.s les no. ~ions de l'évan_e:ile. nans les pays ca.
th•o liques. à ooppo•ser ·encore Que les parents aient une foi agissante,· ce n'est pas 1fCllp de l'action combinée ide la fa. mille, de 1'1E[gllise et ,de l'école, !POUr QUe •l·es .entfants g'fandissent en bons chré. tiens. On conçoit que, si l'un de œs fac. teurs manque, il sera fort malaisé aux deux •aUttœs die ·oom]bler la lacune. Si Ies !Parents sont rsans convictions reli~rieuses, les .enfants ne tireront pas suf. fisamment pvofit .de l'a !bonne influence de l'Etg'lise et ·de l'école. lSi d:es parents C'hrétiens dtoiiVent ·envoyer-.J.eurs enfants dans des écoLes .qui ne l·e sont :pas. ils ris!quent ·dre les .v oir perdlre la bonne formation imprimée rpar le fover do. mestique ·et par les ministres de la re. li_g-ion. . IOonstatant combien l'a moralité de la i·eunesse laisse .aujourd'hui à dêsiif,er et ne p·ouvant atteindr,e efficacement la ma;jorité des parents, les au. teurs ;cJie 'la péti.tion à 'l aquene nous fa!. sons :allusion se sont tournés v-ers les autorités dont relèvent les école.s .afin de 1es .adljurer d'apporter wn r:emède au mal 'Les pétmionnair·es n'ont pas eu tort de faire comprendre 1qœe l'école publique ne .remplit pas. toujouTs son vrai de'Voir vis-là-vis de 'l'enfance. iSan:& doute, le r·ôle eSStentiel de l'éco. ~e est de di:;pen:s er l'instruction. ·Mais cette instruction ne dott !Pas .r~pandre que dies. lumières intel1ectuelles. H le cllo.jt 1êtr-e ·conforme à la véritable destinée de l'homme .et ne pas viser exdusitv.ement des .connai~Ssances d'ordre matériel. Dans .s-on programme, il faut qu'il y ai:t plaoe non seulement ,pour la culture de l'esprit, mais pour la cultu· re .d!e nâme. Enfin, il faut moraliser autant .qu'instruire, fair·e march:e r de pair l'instruction ·et l'éducation. ri.:à ·où on .f.erme la port·e à la rel~ gion, on l'ouvre au matéria'lisme. Il n'Y a plus lieu dès .lors de s'étonner 1que la jeunesse actt~~elle soit ~généralement sa1!6
frein . .puisque Ie frein de la religion lui a été enJ.evé 'par l'aveuglement d'-autorités ·Ci'Viles -elles-mêmes, qui auraient eu intértêt à le conserver et à 1>e renforcer. Il n'y aurait pas tant de dtoyens iroaourvernalbles s.i l'écoJ.e neutre n'avairt pas contribué à les déformer. .Assurément, eHe n'est pas la seule cou'J)able, mais H suffit rqu'el'le le soit pour .que nous devions trouver légitime la démarche fai·te auprès des d irecteurs de l'instruction pulblique :à Zoug, au sui·et de la•queUe .j} a été décidé que la r{lq·wête serait transmise aux _g-oUJVernements :des cantons. 1Rien de ,p lus constitutionnel, puisque chaqu·e ·o anton est souverain ·en matière d'instruction. Dans les ·c antons catholiques. il n'est pas nécessai.r e d,un rappel pour aue la reli:.gion ·et la morale soient réta•b lies d!ans leurs droits au sein de la population sco·l aire. ILes ma·îtres. iormés dans des écoles norma· les e~cellent.es. v 'f oot tout Ieur devoi·r · il y •en a !Peu .Qui ne s·oient pas exem~ pla ires. 'De l'autre côié de la barrière confessionnelle. tl en va autr·ement. 'L'incroyance ·Y .a fai,t 'd e tels .r avages .que bea\JicOU'P d'instituteurs sont des sociaHstes, c'.e st.!à-dire des incrédules militants . .Il n'y a pas à espérer ·q u'ils donneront un autre cours à leurs pensées et à leur enseignement. , Travaillons ·donc sans relâ.che à sauv~arder Fav·enir, de concert .avec le dergé de nos paroi:Ss.es et le oor!ps ensei!e:nani de notre petit ïpays. :Si nous réussissons. cet exem1ple suscitera peut~e des imitateurs en dehors de nos frontières cantonales. Souhaitons 1que ce travail 'de .rég'éné1-atioon so-it bientôi · com'p ris ·et entrepris rpar tous. ·car e'est toute la !Suisse qui ·est mala·de et c'est toute la !Suisse qu'il faut sauver.
=Hott=
_Que demande au mattre l'enfant?:: Au-;;;11..d;Î.'école~"'q~'il- fmnchit
pour la w·emière fois, l'enfan t vi•ent de quitter la main de saJ mèDe. Il a 'hien le dœur un :p eu gïros. Mais on est un homme: il a sept ans ! D'a illeurs sa maman le lui a di:t tout à l'heur e. en •l'emlbr.assant, avant de le confier au r_na.î~re: « IAUons, mon chéri, te voifà ecolier. mon:tr.e que tu es un h omme!>> Do·nrc il ne :p leure pas. C 'est pure vertu, car ses yeux ne refus-era:ien t certes pas J.es lanmes! Ett c'.e st aussi fierté virile. Qu'a·fltend-il du maître, cet enfant ?
II ne le sait g-uère, mais son atHtude l'exp·r ime à son insu. 'Retgardez-la bien cette petite àme coonifuse, nebuleuse· don1t l'évolut~on commençante tour!bil~ lanne si ·l entement, sem/ble-t-il et cependant si vite! rv:ous 1pour6ez fVOUS y méprendre. Un reg-ard superficiel n~y verrait 'P-eutêtre qu'une i•g norance en quête de S 3.· voir. 'Elle 'Vient à vous pour a:o:prendre d'aibord'. :Mais vraiment, ·cdte âme n'esteUe den d'autre qu'une intelli.~ence vide? ·. Mtend-elle .seulement ·que vous la rempl1&siez de votre science? 'L'œuvre serait f.acile alors. IEHe Test e;rait bien ·encore délicate puisqu'il :f audrait, d'une main e:x;pel1te, ne luu rverser cette science. prudemment, tqu'au co-mpteQ'Outt.es. comme tDi·e u verse la rosée aux fleurs. iMais enfin le devoir du maître se réduirait ·à une tâche d~ensei•gn.e ment. Il n'aurait qu'là mun ir l'enfant des connaissances qui lui manquent, comme. au dépa•r t. on remplit de pro'Visions le sac du voya:g eur. · !Eth bien. non! cetlf·e petite 'âme .e st autre cho,se qu'une ignorance d qu'un vide béant. Elle ·est vie, esprit vivant, c'est-à-dke .!!'erme dont 'l'écorce éclate déjà sous la poussée >des virtualités imipafi.enies •qu'eUe recèle et •qui la trarv.a'i.Uent souTdement. De tou~es êes virtualités e11e •suralbonde. !Pour vou5 maître -chrétien, cette .constatation prend
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un sens P•rofond'. U1eu, créa~eu.r de cet'te vie, achève de la créer. ·II coTJtinue d'agir .en elle et la· presse intérieurement ·de se réaliser en tant •qu'être et oorsonne. Eveil1ée par ·cette excitation interne, voici donc 1que ·oette vie naissaTI!te se dresse, se che11cthe eUe-même. <tâche de se conn.a1ître, de se conquéri·r pour s'u1iliser et s'employer ensuite au grand œUIVre humain qu'dle ne soupçonne même pas encofle. !Mais alors, qu'attend-elle de vous? Ce n'est pas, nous .en sommes ·d'accord, que vous luri infus:ez une .expérience ni une science toute faite. 'PUis·qu'elle n'est pa·s réC®tivirté pu!l'.e. Pour donner à l'enfant ce qu'il n'a pas, H v.a falloir tque vous teniez compte d'ahord de te qu'il a, c'est~-diire de oe qu'il es.t. Avant de vous comprendre, il exige qu.~ vous l·e comoreniez. Tout bon maître comprend cela. iM::tis est-H dla'Vanta·ge olasHcité manialble? Un peu, oui; mais bien moins •Qu'on le dit parfo1s. Faut-il, de ,prime abord, vous mettre à le façonner, à le modeler d'aorès un tvp·e i.déal? Non, pas plus ·Qu~à le bourrer ·de science. 'Le 'fr·êle poussin me chePche ni un mode où s'engouffrer ni une gaveUJSe où s'emplir. Ce que cherche l'enliant. c'·est une « collaboration , tout sim'Plement. L'édu·cateur •d'oi.t co1lalbor.er au double effort qui travaille cette âme: eff<>rt de Dteu qui la presse de se .réalis?1\, fffort de sa spontanéité prO'Ore. c'e~t-<.1. dire de sa liiberté iqui! a'herche à ~e .conQ.uérir. Collatt>oration .d'une au·torité. évidemment. puislqu'H faudra diri-g·e.r cette inex:péri•ence. discipliner ces inst~ncts, instrui.re œtte i.lrnorance. Mais co.J~aboration d'une aUection surtout, qui sympathise avec lui, ~a·gne sa confiance et le 'décide à se livrer. L'édiucation ne serait-elle pas, .'Plus en core iqu·~œuvre d'·ensei.gnement, et .au sens plein du mot, œuwe de charité? Nous ry r-evien:dro1ns.
Dangers de ratcoollsme 1Au d&ut de œtte leçon, i1l :Sera 'J)eut. êtr·e utile de mettre s~us les yeux ~ enlfants une die œs ima1ges, horribles à rvoir, tH est vrai, mais moins horribles ellJCO:re 1que J.a .réamé, qui r.ep1rés·entent les ftme.stes <effets de l'akoolisme. L'er Plication de Pétat norma'l de cet akoo. Hque. .aux oyeux hagards, au visage .ta;;. tôt .cong.estionné et tantôt livide, aux traits altérés, au s~urire 'hé!bété, ,amè. nera le maî·tr·e ou la maîtresse à rcira. cer Les dangers de l'akoolisme et à ~ indrnquer les remèldes préventifs. lNo.us nous contenterons de donner tm plan •qui pourr.a se dirviser en 'plu. sieurs leçons au gré des maîtres :et s'a. d-a•pter .à la méthode dont il Ieur blera préf·éralble d'user. •1. - Que re.présente cette imag.e? - Qu'est~ce ·qu'un alcoohq.ue? - Qu' est-œ ,que l'a1cool? - Comment peuton s'akoo•liser? - On !peut s'aJ..cooli. ser ide deux manières: 1. en s'ad nant là l'ilVfesse caractérisée ·et tu elle; 2. il suffit ·le plu.s souvent ne i.ntoxioatron lente, .Provoquée des doses rel-ativement modérées, 'prises .régu,lièremenlt .charque four. «:Le ~gime ,quotidien de 1 » d~o.uvriers et d'employés » ner en 1quelques mois J.es » Ol"l!'aiiliiQ.Ues de l'alcoolisme. » ldlémie de médecine s~gnale en » cu·l'Îier le danl!er des a•péritifs. »là-d'ire des lbodssons à e~~ce » al1 cool 'PII'ises av.ant le .repas~ le » 'qure -ces boissons sont prises à j »rendant leur a'bsor,ption ·plus r » et leur toxidté plus .ac-tilve. » aJicooli&rne ''là •petites doses » est, somme, le ,plus répandu et n·'est pas moins danlger·eux. 'hl. - Revenir sur la sobriété et tenv,péra.f1Jce. E~Jnq,uer la entre les besoii1JS rftltu.rels d.e et •les be~~ns fad~ces 1que 'Se ·cr·ée co:rps. - Dan_g-er de ces d'emiers; . leur rtvrannie quand ils .deviennent
habitudes: donner des exemples. ns eiJ1 ·a.rriv·ent ià supplanter les besoins naturels, à les suipprimer .même p81rfois, mais .au plus ~R:rand détriment 'de l'ot1g>anisme, dont ils wéJJar·ent la destruction. lfll. - T>erri!Jles ejfiets de l' alcoolisme. - 1. Il rui~ ta saJ,nfé. !L'alcool, poison qwi laisse dans tout l'organisme des ~races indélébiles ( ex;péfi.ences des laboratoires; obsewaiions cliniques). - .L'Marg e de ralcool, d~enu une habitude ·et un /besoin, amène les troulbles les plus •g.ra;ves ·dans le système nerveux, ainsi q,ue dans .J.es fonctions de c1r.culation et de diÏj_g'estiD'n. Estomac, cœur, poumons. ~oie, tout s'êbr.aiJJie ·et dépénirt avec une eff'rayante raptdité dans le corps ,des akooliques. .- TUJberrulose. - « 'L'aJ.co.o.lisme n'est qu'une ·vieillesse anticipée. » 2. Affajdblêssemenl )de l'intellif!ence, ronséquence natur.eHe die l'action de l'alcool sur lres o·rganes du corps et SPécialement suif le cerveau: ode là. :le& :yeux halga.I1oo et •J.a orrvSiionomie hébétée de l'aJ.cooli'que; le tremblement de ses memlbres, l''·embarras de sa parole. - Désordres oérébl"'aux; maux de itête, vertiges, 'ha•Hudnations, paresse d'esorit. perte ·de 1J.a mémoire. a·ccès ode délire, éPilepsi·e, folie, imbédlité paralysie. ' 3. AnfdJblissement ,de la volonté. fUe devient incaopalble d'a-trention ·et d'effort. - 'Ses ressorts se ·déten.dt>nt. l'alcoolique. escla"'e de sa passion. 'faible ·de cOTn"· et d'intelHI!ence, n'a t>lus au.cune maîtrise de lui-m:êm e: son imavination s't>x31te. son irrHablifé est extreme: il se trouve liwré !Sans déf.ense à tous les mauvai<: penchants. car son état est l'insulbordination .de la matière contre 'l'es:prit, .l'assui·ettissement ·de l~â me au coros. En lui, plus de S~entiments tant soit peu élevés ; l'alcooliaue en Rfrive. en effet, à l'oubli· des devoirs les Plus imoérieux qu'imoose la f~miUe: on voit des pères et des mères deveni'f
les bourreaux de leurs enfants ! De ceta'bsenoe de tout sentiment, au suidde et auoc crimes des fous furieux, il n'v a qu'un pas et nous en avons malheureusement la preuve tous les jour.s. ... Et pour oeux rqui n'·en viennent pas fa, IQUe] temps précieUX ·de leur Vie et Quelles forces pe11dues dans cette sorte d'albrutissement progress~f! Que ·de travaH nécessaire à l'entretien ·de leur vie et à oeltle des leurs, né,crli:gé et, finalement a:bandonné! Que d'ar_g-ent g-asp.il1é, alors qu'une •femme et des enfants se meurent ,peut..êt;r.e de misère et ·de maladie! Quds cito<yens inutiles, s in on nuisibles, à la société et à la patrie! •W. - D'où vient le ma.l? - Causes multiples. Défaut tde solbriété. d& tempérance. de modération. Affaiblissem ent ph'vsique, auquel il faudrait remk !ier par une nourriture substantielle: l'i.Il.usion. la creraison. l'en~êtement font oue l'on cède au beso.in factice tandis que le besoin réel re8.te en souf~ :francP. - Défa 1 ~+ ·d''éJl.-onl!i~ dan<; la votlo ..,Jo~ pour ré~ic:ter rlès ·Je debu t au penchant d'une m a uva i:Y~ hahitude. !Paresse, désœuvrement. - Entraînement et respect humain. - Intérieur de la ma:ison familiale où l'or ne ISe plaît pas, so.uvent par ca'J)rice. souvent aurssi ·par;ce rque J.a maison ·est mal tenue. la nourriture inc;uffisante ou mal aplprêtée, ek.. cie. rV. - Quels soni les .remèdes? -· 'Les remèd>es vraiment efficaces sont ceux rqui atta·quent le mal dans s:t racine: '!'. Alvant tout, la relir!ion oui, avec le T·esDeCt de 'la loi oe Dieu. donne en même temps la force ·de l'o1bserver; 2. L'é.d!~cation et, ·e'l. ,particulier, l' é.ditka.tion morale: sentiment ·de la respon:sr11bilité m0·rale : respect de soi-même; 'faire .contracter là t'enfan t des habit.u deq rl!e ~emoérance. de modération, d'emo~re sur soi-mlême, d'amour du devoir; .amour de ·la famit.le; amour de la patrie. . , '"":11"':' ~e
15 3. Vinstruotion et, en p·articulier, l'ensei~mement ·de la morale, .de l'histoiœ, de l'hyg-iène, d e l'économie domeslti:que pour tou.s et, pour les fiUes,
mettre de par.ler là haute voix, de cau. s·er, de rire, ·de tourner la tête de tous J.es côtés. Un enfant qui aurait une mau. vaise venue à l'ég-lise sera it un enfant fernse~f!nement ménaf!er. sur la néces- irrespectueux envers le lbon Dieu et, si sité daqmel on ne sct~ai.l trop insister: l'on dit ,d'un enfant ·qui se tient mal ldevairs sacrés de la rfemme ·dans ·son d ans un salon qu'il est "mai élevé "• à intérieur. or.dre. pronreté, ·hyg·iène. plus 'forte raison pourrait~on le dire de nourri:ture saine, suffisante, appétis- celui qui manquerait de po•liitesse, c'est. sant-e. /bien prépa11ée. vèfements bien à-diTe de respect, ~l l~égard de Dieu. entretenus: maison où. dans .la médio!En sortant de }'.église, même tenue crité et même ·d ans la pauvreté. un qu'en v entrant: - 'habitude de la gê. .cer:tain goût joint 'à fama:bilité de •l a nuflexion; - démarche posée. ménagère, fait aimer cet intérieur tout On pouna terminer la 1eçon en mon. modesre à ceux qui ne song;ent plu•s, trant aux en,fants une deuxième imagt dlès ·lors, à al'ler demander des satis- représentan1t le pnêtr·e à l'autel, en leur factions factiœs .au .caba•r et. disant 'que, lors/qu'ils auront sept ans, Co11Jclusion. - Pour combattre l'al- ils ·devront assiStter à la mess.e le di· coolisme, il faut élev·er le niveau rel!~ manche f.t qu'H y a des petits enfants ,gieux .et avec lui le niv-eau inteHectuel très sages qui attendelllt ce moment et mo·ra'l de ta naJi,on. C'est là la nolble .comme une récompense... Un exemple tâche des édiucatettr's. de piété enfantine. extrait ,d'une vie de =tto:l:t= saints ou mlême d'une biographie con. temporaine. mconté simplement, pour. Partie pratique rait faire l'ob~et d'une leçon qui laisserailt, ,plus qu'on ne .le croit, une im= pression dura:ble au'X petits élèves.
Petite leçon de morale
Respect et bdrlnle tmue à l'.éf!lise
Instruction civique
Une imél(g'e représentant l'intérieurr d'une église. - 'fain~ remarquer aux enfants tous les olbij.ets qui og}y trouv.ent, en insistant sur le tabernacle et la fampe du sanctuaÏJ1e. IS'effo•r œr de pénétr.e r les enfants de cette IVérirté, que l'église est la maison de IDioeu et le lieu de la rrière, et, de l'~. conclure :à .Ja ~enue :respectueuse Jqu'tll !faut v ·ga'!1dier: - ne pas v entrer en courant ni en faisant du lbruit; mais posément, les peüts .ga~çons se dét()Uvrant la têt·e, comme ils le font en présence des 'Personne~ qu'iJls saluent: tous, petits gar.çons -et petites filles, prenant de reau bénite et faisant le signe de ~a croix. - Puis i'1s s'a•gcenouiUent pour aidoœr Di·eu, lui diTe qu'ils l'aiment et ·tui .demand~r de l·es bénir. Jamais à I'éJglise il n•e faut se per~
La Société. - Nkessité de la Société. L'homme n 'est pas un êtr e isolé. Il a des semlbla!bles, qui parta:g-·ent sa vie et avec J.e~quels il est en communiùn constante ; c.ar tOieu a créé l'homme socialble. c'eSit...à~ dire avant besoin de re. ohe11cher la compagnie de ses sembla. 'bles..ainsi ·que leur aide et leur s~ cour,s. - Et cela: ·1 . par un instinct naturel et légitime; 2. par sympathie; 3. par nécessité. 1. lrtsti~ct ·qui se manifeste avant toute réflexion ~hez l'enfant: il recher· che ses semlblables. - Instinct qui •fait ·de l'isolement l'une ·des plus dures sou;fifrances de l'hommes. - IExemtples: les '])Tisonni·ers; - IPeHisson; - joie de •Rolbinson, ·q uand il rencontre 'Ven· dtredi dans son île ·déserte. - Instind qui se trouve même chez les animaux.
bem:ples : les chamois; les c'hevreuHs; les oiseaux. «L'homme eSJt ·donc de sa nature un .animal socialb.Ie. » (Aristote.) «'Le plus ,g rand 'Plaisir de l'homme c'est l'homme lui-miême. » (;Bossuet) . 2. Sympathie. Inclination natureHe au cœur de l'homme. « Quand Dieu fit le .cœur de l''ihomme, il y mit cf'a1b011d la bonté. » ·(!Bossuet.) - Inclination qui nous poTTte là parfa,ger l·es joi·es et J,es peines ·d'autrui. - Elle se remarque déj'à ·chez l'enfant, 'QUi sou~ rit quand .n 'VOit sourire, qui pleure quan& ~~ voit pleurer. - EHe se remarque, en quel•que manièr·e aussi, chez ~es animatliX; Ies 'chiens, par exemple, prennent leur part des deuils de leurs maîtres. - 'Nous s•vm:pathisons même avec nos sem!bla!Mes ·des tem!PS' tpassés, aiVeC Ies héros :de 1'histoir·e, av.ec les personna:ges ima~ginair~es: des 1théâtres et des r-omans. - :De la ~s:ympathie naissent l'affection, le dévouement, le désin:~éressement, le sacrifiœ qui so·n.t. en vérité, Phonneur de !"homme et la joie de son cœur. La .sympathie s'accorde bien, en effet, avec notre nature et aooorte une or-euve ·de plus à ,la nécessité de l'état social. 3. Nkessité où nous sommes d'avoir besoin les uns des autres de la société de nos semlblalbles. - !D'une manière ~érale, les exil!'enoes die la natuœ humaine sont les m'êmes P·o ur tous : mais commen1t v satisfaire? - Outre le temps et les fo·rces du seul individu ·qu~ ne pourraient \' suffire, différences d'apti'tudes. de dév·eio·typement d:es facultés ·de l'âme; différences de santés, ·de fortunes. de caraoreres, ·etc. Nous avons tous 'beso in .de nous unir J!Our nous compléter, d'entr·e r en communauté ,de vie avec nos sem'blables; car sans un éohange eontinu, sans une fusion d'aptitudes et de tra~vaux, nul ne pourrait pourvoir à toutes }.es nécessités de l'existence. ~ S'enten<We
sur ce point et l'appuyer d'exempJ.es. !Pour n'eri dter qu'un: - Nous avons !besoin du 'b oulanger, qui nous vend le pain de cha•que jour. - Et le boulang-er, pour arri!Ver à nous ·le liv.11er, a eu besoin du laboureur, du semeur, du faucheur, de l'ouvrier •qui fait les ger~bes, du mécaniden qui :b at le blé, du ciharretier qui le porte au mou.lin, du meunier 'QUi le moud, des employés du ·chemin de fer qui le transportent, du maçon tqui a bâti son ifamr. des ouvriers qui lui ont procuré le bois q.ui le chauff.e, des OU\~'ri·ers qui pétr:issent la pâte, ·de ceux qui l'enfournent e:t :retir·e nt J,e ~])ain du four, des port.eurs de pain, et.c., etc. Par cet uniqu.e exemp!le, pris entre mille, fa ire compr·e ndre comlbi·en Ies h ommes ont besoin les uns des autres ·et à qu el nomlbre 1de nos semblables nous som~ mes r·edevalbles pour un seul morceau de pain! Conclure de cette première leçO-n: 'que nous de vons rendre service à nos semblables dans la mesure où nous ,Je po u~ vons : - .a imer à r·e ndre service c'est pen5ons s'inté11esser aux autres : avec reconnais.s ance aU'X peines qu·e tant de personnes . .dont nous ne soup~ çonnons pas 'Pexistenoe, :Prennent à tout inS:tant pour nous. 1
Sur la charité IMles enfants. il y a un mot que vous entenldez dire bien souvent, mais vous êtes peut-!ètre trop jeunes. ·p our le comprendre tout à 'fait. Ce mot .est œlui-d: ~h{[;fité.
lta Chari~! Vous .croyez sans doute que c'est seulement l'aumône, que c'est seulement le « sou » qœe 1'on donne au malheureux et alons vous dites : « Moi, i·e n·1ai pas de <SOUs et ie :suis trop petit :Pour faire la charité!»,_ iMais je vous r élpon1ds hi·en vite: " IMes enfants, tout petits ,que vous êJt·es, vous ·pouvez, vous aussi, " faire la .charité»: ca r la cha~ rité ne donne pas seulement « des
16 sou~ ». Elle doi1JI1.e de la bonté; elle rrend des servioes de toutes manières. Tous, vous avez un bon oœur. Eh bien! il !aut appr~ndre à vous .en servir l>OUr faire la charité. - Ecoutez comment un enfant de votre àge, qui fréquentait une écoLe de campagne, pra1tiquait la charité. ·Louis - c'était son prénom -- aimait son maîtr-e et saJVait le lui• prouIY-er. C'est ainsi qu'il redoulblait de sa1{ess.e et d'application, quand il s'apercevailt qu'une fatigue, .qu'un malaise rendait plus difficile la tâ.che de J'instituteur. A plus fort·e raison agissait-i.J ainsi lorsqu'il saillait qu'u~e tristesse, un deuil, par exemple étai·t venu affliger son maHre. Louis' était alors encor·e plus attentionné que d'ha:biturde. Il se mon.trai1t prévenant, délicat, emprr.essé :à rendre à l'école autant de !J)etits seNices qu'il le pouvait. - C~la. c'éta it pratiquer la Charité! 'Lou·is avai.t un petit frèr·e, qui al. lait a l'école avec lui. IOh! comme il en .avait soin tout le long de la route! Il ~e renaît Œ.erme par la main et, quand l-es chemins étaient mauNais, en hiver. il arrivait souvent que le grand frère IJ)ortait l•e ,petit sur son dos et cela, malgTé la distance ·et touJiours avec un visa•g·e riant. - Cela. c'était la charité ! IEn classe, Louis était toujours disposé 'à prêter, à donner mrême quand ill 1·e pouvait, et là l'heure du goû1er, après avoir servi son petit frère, il .Partag.eait soUNent avec ses ·camarades les fruits que sa mère avait mis ·dans son panier. - Cela, c'était encore la ch arité. ·Au jeu, .ce bon petit ·enfant aidait ceux de ses camarades qui étaient peu lestes ou peu adroits. Il s'empre2sait a uprès de œux qui faisaient rquelques fauoc pas et rejetait bien loin d'eux les pelures des fruits qui les avaient fai-t ~omber. - Cela, c'était de la charité.. !Louis ne ga!'dait jamais ramune aux ·camarades ·Qui lui a!Vai·ent fait de
la peine; jamais il ne rapportait con tre eux et, toutes .Jes fois que Poccasio~ s'en ,prés·e ntait. il leu~ ~end.ai~ le bien rpour le mal - Ausst. Il prraitquait la
~haTité.
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ECOLE PRIMAIRE
\Enfin, quand un malheur•eux venait 1à la porte de l'école, Louis de. tl( mandatt comme une faveur de lui Por. ter la pièce de monnaie ou Je morceau de pain que lui donnait l'in-s.titureur et il accompaognait cette aumône de so~ ORGANE DE LA meilleur sourire ·et, quelquefois, d'une ibonne parole. - Cela, c'était vraiment SOCIETE YALAISAI'liB la oharité. Concl14SiOn. - VotiiS' le voyoez, mts D"BDUCATIOI enfants. de petits écoliers comm-e vous peuvent pratiquer .l a charité. La cha. rHé ·C'est un devoir ,qui est déià de vo. tre âge. EHe consiste ·à aimer J:e SION, Mars 1924 chain et le lui prouver par ·des qui viennent .de la bonté du aœur. So. vez bons et vous serez charitables. 'Et en terminant oett.e leçon sur la pour les a:pprivoiser? Comment le maîL'exemple do maitre charité. vous n'oublierez pas, chers tre ;y réussira-t-H? Se ·contentera-t-il, Que par son caractère, par sa conduite, fan·fs, VO·S ·petits camarades pauvres sous prétexte •que la division des grands son lang-age, le maître soit lui-même le plus l'Institut des sourd6-muets de Oéron rédame tous ses soins pour la prépafrappe~
ttott= Anecdotes scolaires
* Dans une leçon d'arithmétique. maîtresse: 6 paie l2. - L'élève: On ne pas. - Que faut-il faire alors? - H leur z'y dlire de marquer et pi on plus tard pour payer. * Jean, tu m'apportes de nouveau un vais 'bulletin de l'école. - Papa, vous viez promis 1 ifr. rsi j'en apportais un alors ,j'ai voulu vous éviter la dépense.
Pensée :t Bien heureux celui dont l'en:fance a
re~ise en ·des mains pieuses, et dont le n'a pas été souillé de bonne heure par ruption des mauvais exemples. Qu'ils beaux ·les pieidls de 'Ceux qui conduisent jeunesse dans les voies de la piété; qu sont ibelles et saintes les mains de ceux guildent l'enlfance dans les sentiers • du bien de la verh1.
persuasif des exemples. Ce qui ne vient pas du cœur ne va pas au cœur. Un cours de morale régulier, mais froid, banal et sec. n'enseigne pas la morale, pa.rce qu'il ne la fait pas aimer. Donc, si vous voulez avoir une influence morale .profonde et durable, ayez une riche vie intérieure, et vivez conformément à vos convictions morales et religieuses.
=t:tot:t:= Des travaux écrits au cours préparatoire La ,portion la plus· intéressante du petit troupeau confié à un régent qui réuni•t tou·tes les for·ces dans sa dasse, c'est bien celle des délbutants. 'Souvent les chers petits .lui arrivent à l'école, le cœur bien goros et osant à .peine rel!'arder ce maître dont des parents mala~oits ont menacé les enfants qui n'étatent ,pas sages à la maison. Quoi d'étonnant, s'il faut un ·certain temps
ration aux ·examens, de confier les nouveaux à un moniteur qui leur fera rahâ•cher mécaniquement -la suite des lettres du tableau de lecture, quitte ensuite à les envoyer s'asseoir dans les derniers banœ avec !a stricte recommandation : Restez bien tranquilles! le beau moyen de faire aimer l'école et de .donner à l'·e nfant le goût de l'étude! Ce que le maŒtr·e habile fera plutôt, c'est de s'intéresser directement à -ces petits le :plus possihle, afin .de les a mener ra;pidement à lire et à écrire et pouvoir ainsi les occuper à des exercices écrits. La méthode de lecture-écriture est éminemment 'Propre à atteindre œ résultat. De tous les exerciœs écrits, 1a copie est un ·des premiers et des ,plus in.dis;pensables. Les enfants doivent .apprendre à r·econnaître la forme .des lettres ·et à les écrire. Hs