L'Ecole primaire, mai 1923 annexe no 5

Page 1

32

qu'·à faffermir par l'exoocke pour la ·choses au point. Elhloe s'en va, après un renldr·e couna~geuse, rp'ahente, IPen,.évé- a ai: 1Merci papa, rejoindre ses campa. gnes, fière d'avoir économisé peut-Ure rante. Cette rpa.rtie de l'éducation tQUi ICOO- une heure de fasüdieuses r~pétitions. siste à !former, diriger et affermir la !L'étude de l'histoire par iUusn ation,, volonté ·sera toujours Jdëlilcate et 'hiéris- lectures, résumés et questionnaires est sée de diflficuQrtés. L'action directe du ld'anleurs le système adopté par l'au. maître ldloit ètre incessante et rien ne teur tde notre nouvelle histoire natio. saurait 1la remp[!cer. nale. Ce système p[·a ît et il doit do~ner =ttoH= d'excellents résultats. Ne pourra1t-on L'bistoit•e chez Jes jeunes pas l'awliquer par anticipation. comIOhaque deux ou trois jours, à midi, me nous venons de de voir, à l'étude de une genti1le bl[ette, qui va bientôt notre ancien manuel, surtout pour les conl!pter son onzième print;:mrps, vi·3nt, jemes, en attendant que 1~ nouveau se par ces mots: «!Papa, raconte-moi m~n trouve ,entre toutes les mams? cha,pitre d'histoire », interrompre le N., inst. fmga1l dîner qui m'attend à la sortie. =ttott Volontiers je m'exécute, car la joie de Variétés l'enfant me fait trouver meillwre la UN BBL A\PO&TOLAT sou)pe refroidie. Pour réveiller les popula'tions rurales de )Nous avons aujourd'hui la bataille leur indill!érence religieuse, une société de d' Arbédo. Je commence: Des paysans d'Uri jeunes gens de Marseille se rend <:ha.que di· s'en aE!èrent une fois à la foire, à Va- mandhe dans nn vill<11ge, se met à la dispo· rèse en Italie. Quand Lis vou'lurent ren- sition du curé, pour les offices, exécute le trer, des douaniers du duc de Milan les chant de la messe et des vêpres. organise maltraitèrent et le duc refusa une ré- des cérémonies et des .process:ons; à la sor· paration. Tous les Uranais se mirent tie de la messe, des .c ommissionnaires dis· à soutenir les paysans et ils prirent au trihuent aux paroissiens des objets de piéduc la Léventine et la va'l.lée d'Ossotla . té à .cette ffin 1de Je-wr rappeler cette visite et \Le duc, qui avait demandé du se- de les porter au, :b:en. [..es irais de dépla· cours à ta Savoie, arriva avec 24.000 cement sont supportés par les sociétaires hommes. Les Uranais n'étair:nt que eux-mêmes qui ont parcouru ainsi les dio3000, car ~es autres cantons étaient en oeèses de Marseille, Aix. !fréjus, Avignon, retard pour l'envoi de leurs troupes. .. Nimes, eic. 1Le groupe s'intitule t'rès genli· etc. En quelques mots ex:pressifs, je dé- ment Société des Touristes du Sacré-Cœur. cris le comhat. 'l'héroïsme des deux LE BON REGENT Kol:lin, de Landwing, de Kissij!, l'i~s~' e (Je me sou1v:errs que quand je fréqlle'll'lais de J'a1ffaire, qui se termina par un 'l'école primaire de la vine dont j'ai gardé un mafiOhé. !Ce résumé sililjp:le, mais vivant et genltil soUNenir, M. O., régent de la classe animé parce que verbal, a le don d'im- de'Si ,petiilis, ne man;quait jamais, en commen· 1Press1onner l'enfant à un tel point qu' çant 'les 'leçons, de pa·rtcouri·r toute la classe après une tpremière audition, elle le de ses Jpetit~ yeux g,ris, qu'il avai'1: souvent renid d'une façon à fPeu près satisfai- mill!le peines â tenir ouNerts, ei fje s 'écrier: sante. Quel~ques retouches a~hèvent, .;:n « ·Bon! j'en :voi·s de nou'Veau plusieurs qui ne dix minutes, au I}J:Ius, de mettre les sont pas Fa! ~

'

ECOLE

~ ~-

!i

~

~PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISA.lllfl D'IDUCATIOII SION, Mai 1923

Pensée L'éducation est mani5es.fement la p!us nob'e et la plus grande œwvre qui soit' au monde, cu elne embna<&se 11homme tourl: entier, lei que Dieu 1\1 conçu et ra créé, et elie con.tinue cette œu:vre divine dans tout ce qui s'y rooconlltre de p1us haurt, l·a fr,alemi t'é deô hommes. Unie à ta religion, fài:ucat ion est la plus forre puissance civiiisa-tr:ce el I"égé· nératrice des sociétés: eUe pr~.re le fruit dans la fleur. Mgr DUPANLOuP.

Le rDie social de l'Institutrice Le maJl ltiravaiUe ~a société actue:Ue. Une lfég:-énération s'impose. Tout chrétien rqui ~ IP'réoooUJpe ide ce gra,ve danlet et iQllii a foi dans !l'avenir veut prendre sa !PLace dans 'les '~uttes actuelŒes. Mais 1'iootitutri'oe ne .fienit-·eltle pas le premier rang panmi ces 'CI1oisés, elle qui iplré,pare iles ,femmes rde demain, les édllicatrrites nées 'de Œ'.humanité? Si no·UIS sonldons l'es IP1taies dont souffre ~e monde, ne voyons-nous pas •que le ma[ vi•en1t en palftie de ~a 'femme, oui1 1

1

de la f.emme ignman~ de ses devoirs 10u de la f.emme moo:dlaine ,qui n'en veut coon.aître aUJcoo? :N'aocuse~'t-on :pas ·fréquemment tl a i~eooe fille d'au]ouvd~ui de .pédanJt:e, tde savante d~n~s 1e sen'S h!wmilianif du mot? 'La hatne qui td'ivrse ~es ·cœu;rs, la désertion du foy·er, la dissolution des fami'IJ·es n'onte~J!l!es )pas :l·wr principe dans ~la pr.éJp.ar,ation ~t11su~fisante de h femme à son rôlle d'ép'ouse et :de mèr:e? Or, pour g-uérir rl'a sodêté ·iii faut réfonmer l'in· dividu. L'institutrice dhnéltienll]e a don~ une tâJdhe soda1le importante à 1",etl1;plir à ['ég-arld .de ses étlèves à l'écoŒe pri· mairte, attt cours ménager, puis au sor,tir des olasses. 1. Rôle social à l'école r5n 1prindpe,, 'l'itnsltitutrice qui veut tnawaiJU.er dall!S •le sens d''une restaura· tion socia'le, doit dis:p.a:ser ses élèves à tenir dign.emenlt 1le .rang qui ~eur sera aiSISi~ê dtan1s la société. IPifMiquement, ehle meuhllera l'es;prit tde ses enfants de conviJOtions justes et cllrétieœes, les iniHera è •l'exercice ju-


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.