L'Ecole valaisanne, septembre 1979

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Septembre 1979 XXIVe année

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paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

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ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

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César-Roux 28


Sommaire ÉDITORIAL J. Guntern

Propos de rentrée .

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ A. Zufferey Discours d'ouverture chef du D1P de la session pédagogique . ........ ..... ..... .... .......... .'" A. Zufferey Situation de l'emploi chef du DIP dans l'enseignement primaire ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE A. Zufferey Aux enseignants de 5P - 6P chef du DIP Aux professeurs du CO , "".,, .. .. .... ....... Centre d'information Le tabac ou la santé, sur le tabagisme à vous de choisir? " ... ,.,."" .. ... "." ... ."." ." .... ... ",.,'.",' ... " R. Sauthier Le programme romand de mathématique de IP à 4P: premiers résultats de l'évaluation ... ...... ... .... . DIDACTIQUE H. Curchod J. Vuignier J.-P. Ménabréaz G.C. Section économie familiale VIE CORPORATIVE B. Clivaz M . P.

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L'économie familiale au CO

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L'Ecole valaisanne en question! Caisse de retraite du PE: - le départ de notre administrateur - M. Vital Darbellay à l'administration de la caisse

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La rentrée est une période finalement très riche et très délicate. Elle porte en germe la promesse d'heures fructueuses: tous les rêves sont encore permis au moment des premiers contacts. Rarement on éprouve de l'ennui durant ces premières séances, mais plutôt une sorte d'euphorie, la joie que ressent ['écolier qui ouvre un cahier neuf ou qui feuillette ses nouveaux livres. Il est très rare, exceptionnel même, d'effectuer une rentrée dans l'indifférence, et je pense qu'il en va de même pour la plupart d 'entre vous, maîtres et maîtresses. Il vous est donné la chance d'un recommencement, d'une « renaissance».

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INFORMA TIONS LES LIVRES La mémoire de l'été , . J.-L. Bagnoud, sm

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Encarts

Mais le premier cours n'est pas le seul à poser problème. Il y a une durée, qui varie selon les cas, pendant la quelle le travail n 'est pas vraiment lancé, les habitudes ne sont pas installées, on navigue encore à l'estime, on recherche un rythme.

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Rapport SPVal 1978-1979 Bulletin «Ecole-Informations» Fiches d'ACM

Le premiers cours de "année! Il est souvent décisif. On intéresse ou on intéresse pas, et il faudra de longs mois pour faire revenir les élèves d'une première impression fâcheuse. Même après vingt ans de carrière, on est rarement sans émotion: on examine les visages et on se rassure.

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INFORMA TIONS GÉNÉRALES Concours pour la création Commission suisse d'un symbole graphique pour l'UNESCO Au corps enseignant de toute la Suisse: EV concours d'idées relatif à Space-Iab pour les jeunes .. " .. ... .... ..... ... .. .. .. .... .. ...... . Lettre à un instituteur . J. Dessaucy

-

C'est l'heure pour les enseignants de repenser à l'année écoulée, de revenir sur les erreurs, les difficultés rencontrées, d'envisager des solutions : telle question n 'a pas été comprise, il faut la présenter autrement, tel point n'est jamais retenu, il faut songer à y revenir à plusieurs reprises.

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Camp nature - Ravoire juin 1979 .. .. .. " .... " ... Les «pinsons des-Riddans» en Belgique

INFORMA TIONS OFFICIELLES Stages pratiques des candidats A. Zufferey au diplôme d'enseignement secondaire chef du DIP au 1er degré ... .. .. .. .. .. ...... " ......... ... . Formation requise pour l'enseignement A. Zufferey des travaux manuels au CO ....... ,........ .. ... .. ........... ... '. chef du DI? Participation des maîtres d'éducation physique A. Zufferey à des cours de perfectionnement ................ " .... .,.... ... . chef du DIP Délégué à la coordinat. Poste au concours: délégué pédagogique à la radio et TV éducative SSMG Publication des cours d'automne

PROPOS DE RENTREE

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La rentrée a un paJfum d'aventure. Tout recommence, mais tout est différent, tout est possible: « Le pire n'est pas toujours sûr» comme dit Claudel, et l'on peut compter sur le meilleur.


Si certains enseignants ont longtemps pu croire, à tort sans doute, qu'il était possible de travailler en vase clos chacun pour soi, les multiples problèmes qui se posent aujourd'hui exigent que soit brisé cet isolement. Depuis des années, les responsables de « l'Ecole valaisanne» ont compris cette nécessité et s'efforcent d'élargir la diffusion de ce bulletin mensuel, rédigé par les enseignants pour les enseignants, aux maîtres de tous les degrés, ou tout au moins au niveau de la scolarité obligatoire. Cette initiative est heureuse et mérite d'être soutenue par chacun de vous.

Discours d'ouverture de la session pédagogique

Ainsi qu'il a été possible de créer un livret scolaire unique pour les neuf années de scolarité obligatoire, il n'est pas utopique de penser que « l'Ecole valaisanne» puisse trouver place sur le bureau de chaque enseignant dans un proche avenir. Depuis longtemps déjà, tant les associations d'enseignants du cycle d'orientation que le Service de l'enseignement secondaire utilisent ses colonnes pour leurs publications.

Le discours d'ouverture de la sem,aine pédagogique, prononcé par M, le conseiller d'Etat Antoine Zufferey en sa qualité de président du Gouvernement valaisan a suscité un grand intérêt chez les participants.

Il serait hautement souhaitable qu'à partir de septembre 1979, tous les enseignants du cycle d'orientation soient abonnés à « l'Ecole valaisanne». Ce bulletin mensuel dont le titre dit bien à lui seul les intentions, apparaît comme le lien de rencontre des maîtres faisant état des recherches conduites dans la classe afin d'inciter les collègues à la concertation et à la réflexion. «L'Ecole valaisanne» c'est en quelque sorte la « correspondance scolaire» élargie aux maîtres eux-mêmes.

Vous me permettrez, en cette année 1979, de prendre prétexte de ma fonction de Président du Conseil d'Etat pour vous parler de l'école en des termes un peu inhabituels et pour vous inviter à réfléchir sur des dimensions extra-scolaires de votre travail.

Nous nous permettons donc d'en reproduire le texte non sans y avoir ajouté des titres et des sous-titres qui en relèvent l'ordonnance précise et la très belle construction. 1. Introduction

Car si l'école est maître, si elle est élève, si elle est programme et souci pédagogique, elle est aussi une composante de la vie de tous les jours et, plus particulièrement, de la vie de notre société.

Puissiez-vous à l'occasion de l'année internationale de l'enfant, trouver à travers cette revue de concertation pédagogique une meilleure connaissance et une meilleure compréhension de vos problèmes mutuels dans l'intérêt des élèves!

2. Ecole partie du monde juridique '2.1 Introduction

L'école, tout q'abord, fait partie - et cela se rappelle à nous très souvent du monde juridique. Elle s'inscrit dans un cadre constitutionnel et légal qui la décrit et qui décrit les actes qu'on peut y poser légitimement.

J. Guntern Chef du Service cantonal de . l'enseignement secondaire

2.2 La jurisprudence modifie les textes

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On pourrait s'imaginer que le problème juridique de l'école se limite à la fidélité à ces textes. Or, il n'en n'est rien.

A travers les jugements suscités par des recours, la législation et son interprétation évoluent, même en dehors de toute intervention du législateur. Il est possible, vous le savez, de recourir contre des actes administratifs. A propos d'un tel recours, il est possible de remettre en question le texte d'une loi, sous l'angle de sa constitutionnalité, comme le texte d'un règlement sous l'angle de sa conformité. Les documents légaux ont donc une vie propre. Leur interprétation peut évoluer et ils peuvent aussi mourir.

2.3 La jurisprudence évolue De plus, la jurisprudence elle-même évolue. Elle le fait aujourd'hui plus rapidement qu'autrefois et, semble-t-il, dans le sens d'une reconnaissance toujours plus grande des libertés individuelles auxquelles les juges paraissent plus sensibles que dans un récent passé. Celui qui a charge de gouverne ne peut donc, à notre époque, compter avec certitude sur des textes même anciens ou sur des attitudes même ancrées dans une longue pratique.


2.4 Un exemple et conclusion

Le DIP, le Conseil d'Etat et le Grand Conseil viennent, par exemple, d'en faire l'expérience à propos du règlement d'entrée à l'Ecole Normale dont le TF vient d'annuler certain article pourtant fort ancien. Nul n'est en mesure de garantir qu'une telle mésaventure ne puisse se renouveler et l'autorité doit apprendre à vivre avec cette incertitude. 3. Ecole partie du monde socio-économique 3.1 Introduction

L'école, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, fait également partie du monde socio-économique. Elle est certes une tranche de vie que maîtres et enfants vivent en commun. Mais immédiatement un troisième partenaire s'impose: les parents. 3.2 Un partenaire: les parents

Pour n'être point dans la classe, ils n'y sont pas moins présents par leur~ droits, leurs devoirs et par leurs exigences. 3.2.1 Parents et vie scolaire Facilement on pense au milieu familial comme à un prolongement de l'action éducative de l'école. On oublie par contre davantage que la tâche de l'éducation appartient d'abord aux parents, que l'école ne l'assume que par délégation et que seuls les parents ont le droit d'exiger qu'un enfant leur ressemble. Et ceci pose à l'école le problème de satisfaire aux désirs et aux besoins de la majorité des parents, sans attenter pour autant, à travers leurs enfants, aux façons différentes de penser de certains d'entre eux. 3.2.2 Ecole et vie quotidienne de la famille On ne saurait non plus traiter de problèmes scolaires en oubliant l'incidence qu'ils ont sur la vie quotidienne de ces

continue. Elle passe donc par nos programmes et les influences.

parents. C'est ainsi que les horaires, par exemple, conditionnent dans les familles le temps des vacances et les temps libres qu'on a dans la journée, pour le travail, pour le repos ou pour la distraction. L'autorité doit en tenir compte.

3.3.3 La responsabilité à travers les diplômes Si l'école peut accepter d'être un simple rouage du monde économique, elle n'en porte pas moins, par le fait des diplômes qu'elle délivre, une certaine responsabilité dans ce domaine et cela donne à ses relations avec la société une dimension supplémentaire.

3.3 Autre partenaire: la société

Il est ensuite un quatrième partenaire de l'école: la société. 3.3.1 Un exemple du statut de l'enseignant

Lorsqu'on parle examen, par exemple, on dispose, sur le plan purement pédagogique, entre ce qui serait sévérité trop grande et ce qui serait laxisme, une marge de manoeuvre appréciable.

Parler du statut de l'enseignant c'est, par exemple, s'y référer constamment. On compare souvent le statut de l'enseignant d'un canton à celui de l'enseignant d'un autre canton. Avec autant de droits, on le compare aussi à celui des fonctionnaires du canton où ils travaillent.

On ne doit pas oublier cependant qu'en bout de course l'Etat délivrera un document qui s'appelle diplôme et qui engage son autorité et sa bonne foi. A travers lui l'autorité garantit que son titulaire a acquis un certain nombre de connaissances, d'automatismes et de qualités. Or, une telle garantie ne peut être donnée qu'après un contrôle qui soit digne de foi et ceci également intervient dans le débat pédagogique et pose au pédagogue certaines exigences.

Mais, en toute hypothèse, on ne peut faire abstraction des conditions de l'économie privée et l'on doit entre autres penser à la valeur d'exemple que prend, pour cette économie, tout changement que l'Etat apporte au statut de ses serviteurs. 3.3.2 Ce que la société attend de l'école La société est également un partenaire de l'école par ce qu'elle en attend. Il ne manque pas de gens pour dire que l'école doit former selon les besoins économiques futurs. Sans parler de l'incertitude totale qui règne au sujet de ces besoins, dont l'évolution est devenue très rapide, je pense, quant à moi, que la dignité de l'enfant nous interdit d'accepter qu'il ne soit qu'un rouage de la machine productionconsommation. Nous savons cependant par ailleurs que, s'il n'y trouve une certaine intégration, il sera un marginal probablement malheureux. La solution de ce problème s'appelle: liberté de choix, puis possibilité d'adaptation grâce à une formation de base suffisamment large, appuyée par de bonnes possibilités de formation

4. ECOLE PARTIE DU MONDE ADMINISTRATIF 4.1 Introduction

Partie du monde juridique, partie du monde socio-économique, l'école est aussi partie du monde administratif. 4.2 Etat-employeur

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L'Etat-employeur devra, par exemple, chaque fois qu'un changement de structure est envisagé, penser aux problèmes de l'emploi qui pourraient en découler. C'est ainsi que, pour faire passer de 14 à 15 ans l'âge d'entrée à l'école de commerce, le Conseil d'Etat a dû constater qu'un problème d'occupation des maîtres se posait et procéder en conséquence à un allongement provisoire de la durée de ces études.

4.3 Ecole, poste de dépenses important

Sur le plan administratif encore, l'école est, faut-il le rappeler, une composante importante des dépenses publiques qui sont elles-mêmes importantes, au point que dans les seuls départements que je dirige, elles s'élèvent à plus d'un million par jour de travail. Or, démocratiquement et quelle que soit leur noblesse, les sorties de caisse qui concernent l'instruction publique obéissent, comme toutes les autres, à l'inexorable loi de l'addition. C'est ainsi que l'école devient, sur le plan financier, concurrente d'œuvres tout aussi nécessaires qu'elle-même tel l'entretien des routes, telle l'épuration des eaux. La répartition des fonds disponibles entre ces divers secteurs est un casse-tête annuel qui nous occupe à cette époque: celle des budgets. En grande partie elle est imposée par des dépenses liées à des engagements antérieurs. Dans la mesure où une marge de liberté est laissée aux pouvoirs publics, elle se fait par consensus, en tenant compte des différentes demandes. Mais il est parfaitement clair que les modes de pensée et les sympathies plus ou moins grandes que, suivant l'époque, tel ou tel domaine acquiert dans l'opinion, ont une influence très directe sur ce genre de répartition. C'est ainsi que l'école, pour laquelle on consentait, il y a peu de temps encore, tous les sacrifices, donne maintenant en Suisse, et en Suisse romande tout particulièrement, l'impression d'avoir perdu de sa faveur et elle a, ces dernières années, davantage de peine à obtenir ce qu'elle souhaiterait. Je ne pense pas que ce problème se pose en Valais avec la même acuité qu'ailleurs et l'évolution de nos comptes en témoigne. Il n'en reste pas moins que le souci financier est omniprésent et que, de plus en plus souvent, il faut rappeler que l'école, plus qu'une dépense, est un investissement.


5. Autres aspects extra-scolaires Il me resterait, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, un foule d'aspects extra-scolaires de l'école à évoquer. Je pourrais parler de l'information. Je pourrais parler du contexte suisse auquel, par les exigences des technicums et des universités, comme par celles de la loi sur la formation professionnelle, nous devons nous intégrer. Je pourrais parler du rôle des communes si important en Valais. Je devrais parler de la coordination. Je devrais parler du plan de la philosophie et des idées et dire l'importance qu'il y a, pour la démocratie, que l'élu, en dépit de toutes les pressions, reste fidèle aux principes qui l'ont fait élire, ainsi que la difficulté qui se pose, en un monde pluraliste, d'appliquer sa doctrine en sauvegardant la liberté de conscience de ceux qui pensent autrement. Et quand j'aurais fait le tour de ces problèmes et de quelques autres, j'aurais décrit les composantes extrascolaires de l'école, qui, combinées avec ce qui fait votre labeur et votre souci quotidiens constituent, avec un grand P majuscule, le domaine d'une Politique scolaire.

6. Conclusion 6.1 Introduction La politique, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, est grande et noble. Elle est difficile au point de postuler à la fois les efforts des élus et la critique constructive de l'opposition. 6.2 Politique scolaire et politique Elle peut, hélas, aussi, et ceci également est un des éléments du contexte de l'école, perdre sa majuscule et sa noblesse pour devenir - le danger en est aujourd'hui plus grand que jamais

Situation de l'emploi dans l'enseignement primaire

- combats partisans, ambitions personnelles et attaques des courtoisies. Elle n'est alors, à mon sens, plus digne de la tâche confiée et de la grandeur de l'homme.

La situation de l'emploi dans l'enseignement primaire est un objet de constante préoccupation. Nous publions ci-dessous le texte de la réponse donnée par le Conseil d'Etat à la question écrite d'un député du Grand Conseil. Dans le prochain N° de l'Ecole valaisanne nous com,muniquerons des indications précises relatives à ce problème. Bien que les états nominatifs du personnel enseignant doivent être adressées au DIP jusqu 'au 10 juillet, il existe toute une série de cas particuliers qui ne se règlent pmfois - c'est regrettable - qu'à la veille de l'ouverure des classes. C'est la raison pour laquelle il faut laisser s'engager complètement la nouvelle année scolaire avant d 'établir le bilan définitif de l'emploi.

6.3 Souhaits et remerciem,ents Je souhaite que notre école valaisanne, dont vos efforts et nos efforts ont fait la qualité, échappe toujours à ce genre de politique et continue à mobiliser autour d'elle la bonne volonté de tous ceux qui, au souci général du bien commun dont je vous ai esquissé quelques aspe'cts, allient un amour profond de nos enfants, éclairé par la connaissance de leurs vrais besoins d'hommes et de chrétiens.

Madame,

Votre présence ici prouve, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, que vous voulez en être.

Nous répondons, par la présente, au nom du Conseil d'Etat, à votre question écrite du 14 mai 1979 se rapportant à la situation de l'emploi dans l'enseignement primaire.

Permettez-moi donc, en terminant, de prendre à nouveau prétexte de ma fonction de président du Conseil d'Etat pour donner un supplément de solennité aux remerciements que je vous adresse à tous, participants, hôtes ou chefs de cours.

Qu'il nous soit permis de rappeler en premier lieu que le canton du Valais n'a pas connu de pléthore effective d'enseignants ces dernières années alors même que celle-ci sévit gravement depuis 1975 dans d'autres régions de notre pays. Certes, à l'ouverture de l'année scolaire 1978 / 1979, un certain nombre de maîtres n'ont pas pu être nommés à des postes permanents, chez nous, mais la quasi totalité d'entre eux ont trouvé du travail suivi dans des activités de remplacement. Il importe, nous semble-t-il, de souligner cet aspect positif d'une situation que d'aucuns, par des propos alarmistes, avaient voulu noircir et aggraver par anticipation et avec un empressement digne de meilleures causes.

Année après année, vous nous prouvez que, dans sa très forte majorité, le corps enseignant valaisan a compris la grandeur de sa mission, qu'il sait s'effacer derrière elle et consentir en son nom des efforts importants. J'associe à ces remerciements mes chers collaborateurs de l'administration, dont le dévouement caché trouve dans cette semaine la confirmation éclatante de son efficacité. A tous et à toutes je vous souhaite une excellente session pédagogique. Il ne me sera pas possible de rendre visite à tous les cours; je me permettrai d'en voir quelques-uns ici et à Brigue. Je me réjouis par avance des contacts que je pourrai y établir ou y renforcer. A. ZujJerey chef du DIP

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Il est possible par contre, et même probable, qu'à partir de l'automne 1979, une certaine surabondance d'institutrices et d'instituteurs devienne un fait réel dont on ne peut pas encore cependant, à l'heure actuelle, prévoir l'empleur ou l'importance précise. En effet de nombreux désistements de dernière

heure surviennent chaque année, modifiant considérablement les prévisions établies. C'est la raison pour laquelle nous nous abstenons de donner des indications jour après jour modifiées par les circonstances précitées. Il semble, à lire le texte de votre question, qu'une planification établie avec une avance de cinq ans, devrait se concrétiser parfaitement une ' fois le délai échu. Ainsi donc, au printemps 1974, époque à laquelle furent admis à l'école normale les candidates et les candidats qui en sortent cette année, il eût fallu prévoir les événemènts .qui ont brutalement modifié par la suite, ' et contre toute attente, les données de l'économie suisse et mondiale et, partant, les conditions de l'emploi. Nous avouons qu'en ce moment-là, nous nous employions à dominer une bonne fois les inconvénients majeurs d'une pénurie qui durait depuis plus de vingt ans, sans imaginer le retournement très grave qui s'est produit dès la fin de l'année 1974. Un fameux rapport, demandé à la même époque par le Conseil fédéral à un éminent spécialiste de l'économie, prévoyait lui aussi une croissance ininterrompue jusqu'en l'an 2000. Le démenti fut immédiat et cinglant. Après coup, il est facile, naturellement, d'en faire la constatation.


. I'rE

A~'rIIAI 111~ltAt;ttt;ltPIII~ En ce qui concerne l'obligation morale d'assurer un poste aux élèves diplômés des écoles normales, elle consiste, selon nous, à prendre toutes les mesures humainement possibles dans le sens indiqué. A cet effet, une commission de travail a fonctionné l'année dernière, et présenté au Conseil d'Etat toute une série de propositions qui ont été acceptées en séance du 22 mars 1978. Le N° 8 de l'Ecole valaisanne d'avril 1978 contient à ce sujet toutes les indications nécessaires. Nous vous prions de vous y référer. Sur demande nous vous adresserons un exemplaire supplémentaire de cette publication. L'effet de ces mesures a été satisfaisant. Elles demeurent actuellement en vigueur. Vous pourriez peut-être reprocher au Conseil d'Etat de n'être pas allé assez loin dans l'étude et dans la mise en place des dispositions -destinées à éviter la pléthore. Nous avons en effet, à l'invitation du Grand Conseil d'ailleurs, dû renoncer à des mesures qui induiraient des dépenses trop élevées. Nous avons

par ailleurs tenu à éviter toute manière d'agir discriminatoire ou pénalisante pour les maîtres et résisté ainsi par exemple à la suggestion maintes fois répétée d'ordonner des dispositions spéciales dans les cas où plusieurs enseignants d'une même famille occupent des emplois. Nous pensons que la solidarité dans les rangs des enseignants peut exister sans une intervention directe de l'Etat.

Aux enseignantes et enseignants de 5 e et de 6 e primaires Aux professeurs du cycle d'orientation

Quant à l'avenir plus lointain, il sera moins facile encore à maîtriser pour les raisons que vous savez. Il y aura lieu de considérer que l'enseignement constitue un secteur dans lequel on s'engage en prenant les risques que présentent tous les autres domaines des activités professionnelles.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Veuillez agréer, Madame, l'assurance de notre considération distinguée.

Vous recevez par la présente un dossier, tiré à part du présent numéro de l'Ecole valaisanne, relatif à la prévention du tabagisme dans les écoles.

Le chef du Département de l'instruction publique: A. ZujJerey

En vous demandant de lui réserver un accueil bienveillant, nous nous permettons d'émettre quelques brèves considérations sur cet objet. Nous sommes parvenus, les gens de notre génération, à l'âge adulte à un moment où les dangers du tabac étaient mal connus. Le fait de fumer pouvait encore être considéré comme une affirmation de virilité ou comme la manifestation d'une certaine émancipation. Réflexion faite, le fumeur s'aperçoit que l'habitude contractée est en réalité une servitude supplémentaire dont la nocivité n'est plus un secret.

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Il

Les jeunes d'aujourd'hui sont élevés et éduqués dans un contexte différent. La campagne dont relève le dossier annexé tend à compléter leur information. Nous nous devons de la favoriser. Il n'est pas possible, à chaque éducateur, de prêcher en la matière par l'exemple. Chacun de nous devrait pourtant examiner dans quelle mesure il pourrait s'abstenir de fumer durant les heures de détente comprises dans l'horaire scolaire. Ainsi serait apportée à cette campagne une contribution plus éloquente que toutes les recommandations. Veuillez agréer, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, l'expression de nos sentiments distingués. Le chef du Département de l'instruction publique A. ZujJerey


. ?

d choisir.

, à vous e

oU la sante, Le tabac L'OMS a retenu ce thème pour la prochaine journée mondiale de la santé. C'est cinglant, dur. Le verdict est là. La cigarette s'est infiltrée dans notre vie comme un voleur. «La Bourse ou la vie» cède la place à «Le tabac ou la santé». Douloureux dilemme! Faut-il agir et les quelques réflexions qui suivent, inspirées par un excellent article paru dans «Perspectives», bulletin d'information du DIP vaudois, tente de situer le rôle que l'école peut jouer dans la lutte contre le tabagisme.

sabilités, disposé à fournir lui-même l'effort d'une vie rationnelle. Nous pouvons ici nous poser quelques question:

riorise pas un signe de maladie ou d'affection. Le concept actuel va plus loin. Il comporte le sens d'une discipline de vie, d'un juste dosage de son comportement.

-

La vie moderne, par ses tentations de facilité, d'abandon, de laisser-aller est à la base d'affections dénommées <:maladies de la civilisation ». Sur ou mal nutrition, sédentarisme, abus d'alcool , de tabac, ' de drogue, accidents de la route, déficiences psychiques, affections

-

U ne réponse à ces quelques questions (et, il pourrait y en avoir bien d'autres) semble écarter des solutions toutes faites, stéréotypées. La vie s'écoule à chaque instant. L'éducation pour la santé est une sorte de maturation que ne favorisent pas toujours les programmes rigides. Elle doit être diffusée de façon continue et sympathique. Elle fait partie de la vie. Elle est valable au moment où elle a suscité des réponses à la mesure de chacun.

JE DEVfZAI5

ARRÊTER. DE FUMER /

Sf°rJ~!

L'éducation pour la santé La santé doit être comprise ici comme un état d'équilibre, dans lequel facultés physiques et psychiques, comportement social, s'épanouissent en pleine harmonie. La coutume est d'attribuer le vocable santé à toute personne qui n'exté-

coronariennes, sont les chefs de file d'un cortège de troubles largement répandus. Les mesures de défense, de restrictions , en un mot tout ce qui impose, n'aboutiront jamais si à la base, chaque individu n'est pas conscient de ses respon-

que faisons-nous pour développer ce sens de la responsabilité personnelle? sommes-nous toujours ouverts à la discussion? suscitons-nous une initiative personnelle?

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Ainsi envisagée, l'éducation pour la santé n'est pas un «endoctrinement sanitaire». Elle respecte au plus haut point la liberté de chacun. Son but est de provoquer un choix , une certaine «conscientisation», face à sa propre santé. La thèse que chacun a le droit d'adopter, l'attitude qui le satisfait est bien souvent développée comme un absolu: si quelqu'un veut s'adonner à l'alcool, à la drogue, si par un excès de nourriture il devient obèse et, plus tard, diabétique, c'est son affaire. Il en supporte les conséquences. L'on oublie ici que si la place de la personne dans la société est fondamentale, chaque .individu est membre de la communauté. La santé est certes un bien personnel, mais la communauté est très intéressée à la santé de éhacun. C'est elle notamment qui supporte bien souvent la charge matérielle de santé détruite par la maladie ou l'accident.

Rôle de l'enseignant Le rôle de l'enseignant, comme celui des professionnels de la santé, est d'autant plus important que les études scientifiques menées jusqu'ici ont montré que le contact personnel (ou en petits groupes) est primordial lorsque l'on cherche' à promouvoir des comportements nouveaux. Il faut rappeler aussi sans même avoir à citer les résultats de la recherche scientifique en matière de communication, que l'on «enseigne ce que l'on est plutôt que ce que l'on sait». La première caractéristique d'un éducateur sera donc d'être crédible, et la démonstration la plus claire de cette crédibilité est l'exemple. L'enseignant est ainsi appelé à mettre à la disposition des enfants comme des adolescents, une certaine somme d'informations valables sur ce qui est connu, de les aider à se déterminer en connaissance de cause quant à leurs attitudes et habitudes relatives à la santé.


L'éducation pour la santé ne saurait en conséquence se limiter à un apport de matière théorique. Des connaissances en physiologie, anatomie etc. sont acte utile, voire nécessaire. Mais l'enseignement ne saurait s'arrêter au savoir. Il devrait être facteur déclenchant, catalysateur d'un comportement que chacun adapte à sa personnalité.

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ans. Nous assistons à un vrai phénomème de société, à une littérale explosion. Les victimes augmentent, les spécialistes parlent de maladies de civilisation. Il fallait bien remplacer la tuberculose, la diphtérie, la poliomyélite et d'autres affections que le mieux-être et la science moderne ont éradiquées! Pour enrayer ce mal, il faut susciter une prise de conscience. Enseigner certes, mais surtout amener chacun à comprendre où sont ses responsabilités vis-à-vis de lui-même, de la famille, de la société. La difficulté vient du fait qu'un geste devenu si coutumier, qu'une habitude si profondément ancrée dans notre société moderne, ne peuvent être dominés par l'homme sur la base de simples interdits (le fruit défendu attire). Il faut donc persuader.

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La collectivité scolaire, du haut en bas de l'échelle, du dirigeant, de l'inspecteur, du maître jusqu'à l'élève, représente un milieu idéal pour l'affinement d'un comportement nouveau; si les plus jeunes et les adolescents doivent devenir conscients qu'un usage modéré de la cigarette, voir même son élimination, représente pour chacun et pour la société un pas important vers un mieux-être réel. Ce problème est si vaste que l'école ne peut tout faire. La famille, les organisations diverses: sportives, professionnelles notamment, les autorités, sont appelées à se joindre à cette croisade contre une habitude nocive qui prend l'allure d'un fléau. L'école joue et doit jouer un rôle important dans cette formation des jeunes et de la population. Centre d'information sur le tabagisme

Pour la bonne bouche ... Le ministre canadien de la santé, M. Marc Lalonde, soulignant qu'il était nécessaire d'adopter une approche favorisant l'élaboration de mesures créatrices et novatrices, estime que les indications suivantes semblent maintenant suffisamment valides pour justifier une action concrète en matière sanitaire: 1. 2. 3. 4. Le cas particulier du tabagisme L'usage du tabac et singulièrement de la cigarette, fait actuellement partie d'un comportement de société. L'on se souvient du temps où fumer des cigarettes contenues dans des paquets élégants, à la forme ou à la couleur «raffinées» était un signe de distinction. D'ailleurs la ci-

garette ne se fumait pas sans un porte-cigarettes plus ou moins luxueux. La fameuse première bouffée que chacun aspirait en cachette avec une certaine volupté et un certain dégoût, est encore vivante dans de nombreuses mémoires. Aujourd'hui, l'âge où l'on commence à fumer se situe autour des 10

5.

6. 7. 8. 9.

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Il vaut mieux être svelte que gras. Il faut éviter la consommation excessive de médicaments. Il vaut mieux ne pas faire usage de la cigarette. L'exercice et la bonne forme physique valent mieux qu'un mode de vie sédentaire et une forme physique médiocre. L'alcool est dangereux pour la santé, surtout lorsqu'on est au volant d'une auto. Les drogues psychotropes sont nuisibles à la santé (à moins d'être sous la surveillance d'un médecin). Le calme vaut mieux que la tension excessive. Moins l'air est pollué, plus il est salubre. Moins l'eau est polluée, plus elle est saine.


Le programme romand de mathématique de 1P à 4 P: Premiers résultats de l'évaluation

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Maman achète ces légumes.

Aline en achète un de moins .

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Dess ine et code.

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Conserver, annuler ou adapter En règle générale, lorsqu'une entente scolaire doit se prononcer sur un plan d'études, elle peut le conserver tel qu'il est par prorogation implicite ou explicite, elle peut aussi l'abroger et en faire établir un nouveau. Dans le second terme de l'alternative, le nouveau programme diffère plus ou moins de l'ancien, les modifications introduites suivent l'évolution générale des connaissances dans la matière enseignée, les tendances et les modes du moment, les besoins apparus dans la pratique de l'ancien programme. On ne fait cependant jamais de référence explicite à une évaluation systématique, à une justification des innovations introduites, à une continuité dans l'élaboration des programmes successifs. Une des premières originalités du curriculum romand de mathématique est justement son processus d'adaptation continue qui repose sur les conclusions d'une évaluation scientifique. Cette évolution du programme en fonction des résultats de l'évaluation est clairement annoncée dans l'introduction au plan d'études romand édité en 1972. Elle va passer dans les faits pour la première fois, avec la réédition de l'ouvrage «Mathématique IP» méthodologie et fiches d'élèves. L'événement est d'importance pour l'école romande d'une part, pour le renouvellement de l'enseignement en mathématique d'autre part. Un cycle de six ans Voici, rappelées brièvement, les étapes importantes qui ont conduit à la deuxième édition de l'ouvrage «Mathématique 1P».

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1968-72: Etablissement et adoption d'un plan d'études romand, pour les années 1 à 4 de l'école primaire.

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1971 -73: Elaboration puis expérimentation de moyens d'enseignement en mathématique pour la première primaire, correspondant au plan d'études; formation du corps enseignant.

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1973 ;' Dès l'automne, toutes les classes romandes de première primaire appliquent le nouveau plan ,d'études en mathématique et utilisent les moyens d'enseignement édités à cet effet: méthodologie et fiches d'élèves. Cette première phase d'application généralisée se poursuivra six ans et sera répétée, dès 1974, en 2e année; dès 1975, en 3e année; etc.

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1977-78 : Trois auteurs de la première édition, en fonction des lignes directrices déterminées, rédigent une nouvelle version des moyens d'enseignement. La première avait permis d'assurer le passage des nouveaux contenus dans la pratique de la classe, la seconde met l'accent sur le renouvellement des attitudes pédagogiques et des conceptions méthodologiques, comme le demandaient les lignes directrices établies à la suite de l'évaluation.

1974-76: L'IRDP, sous mandat de la CDIP, entreprend l'évaluation du nouveau curriculum par le biais d'une enquête auprès de tous les maîtres, l'interrogation des élèves, l'animation de groupes cantonaux qui examinent les moyens d'enseignement, la conduite d'études, de recherches et d'expérimentations nouvelles. Les chercheurs de l'Institut son appuyés dans leurs travaux par la CEM (Commission d'évaluation de l'enseignement de la mathématique) composée d'enseignants, maîtres de méthodologie et autres personnes compétentes de tous les cantons.

1976-77: Toutes ces confrontations et recherches auxquelles se sont associés largement les cantons et les enseignants permettent de dégager les lignes directrices des adaptations à apporter au curriculum de mathématique par l'intermédiaire des moyens d'enseignement.

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1979: La seconde édition sort de presse et entre dans toutes les classes de première primaire. Originalité du processus Nous avons déjà signalé l'innovation que représente une évaluation systématique et permanente dont les conclusions conduisent à une adaptation continue du curriculum romand de mathématique.

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Il faut encore relever, par rapport à ce qui se fait dans d'autres disciplines et d'autres régions, des . éléments caracté-

nstIques du processus engagé au plan romand. Les moyens d'enseignement et leurs rééditions sont édités pour une période limitée de six ans. Les versions successives sont rédigées par les mêmes auteurs. L'élaboration du plan d'études et celle des moyens d'enseignement sont liées et précèdent l'application pour permettre la formation du corps enseignant. L'évaluation fait intervenir les avis de tous les enseignants. Validité du plan d'études Lors d'une étape aussi importante dans ce processus d'adaptation innovateur, il est légitime de s'interroger sur la validité du plan d'études sur lequel se fondent les moyens d'enseignement et la pratique de la classe. Pour ces six premières années d'application , le plan d'études romand s'est révélé suffisamment souple pour ne pas enfermer les enseignants dans un carcan, pour offrir une marge de manœuvre satisfaisante aux auteurs de moyens d'enseignement, pour accorder l'autonomie nécessaire


aux recherches et expérimentations. Il s'est révélé d'autre part assez précis pour faire naître des intérêts communs chez ceux qui , dans les différents cantons, travaillent dans son cadre. Cette convergence d'intérêts a permis déjà quelques collaborations et échanges d'expérience entre les divers partenaires engagés dans l'enseignement de la mathématique à l'école primaire. Les premières modifications suggérées par l'évaluation s'inscrivent pour la plupart dans le cadre du plan d'études d'origine qui ne sera par conséquent pas révisé à l'occasion de la seconde édition des moyens d'enseignement. Il est à prévoir cependant, que la prochaine édition des moyens d'enseignement (la troisième) sera accompagnée d'un ajustement du plan d'études. Ceci est d'autant plus vraisemblable que les évaluations auront alors atteint les degrés 1 à 6 de l'école primaire. Le programme romand dans les contextes suisse et international Le plan d'études romand des années 1 à 4 s'inscrit parfaitement dans la ligne du renouvellement de l'enseignement des mathématiques formulée par la Commission internationale de l'enseignement de la mathématique (CIEM). Dans le rapport officiel de son dernier congrès (Karlsruhe, 1976), on relève, au chapitre de l'enseignement préélémentaire et primaire, toutes les caractéristiques essentielles du plan d'études romand. Voici quelques-uns des thèmes de ce chapitre, établi sur la base de 13 rapports. nationaux: «Placer le problème de l'acquisition des connaissances dans le contexte plus vaste du processus d'apprentissage faisant intervenir à la fois compétences, savoir-faire et connaissances»; «développement de l'attitude de recherche»; «globalisation et organisation mieux structurées du savoir»; «les mathématiques comme une création collective»; «meilleure compréhension des opérations»; «dé-

veloppement des activités logiques, de la découverte de l'espace, des notions de probabilité et de statistique»; «changement de méthode» ; «liens avec les autres disciplines». (Pour plus de détails, voir: Rapport

élaborés un peu partout, en Suisse comme à l'étranger. Il a su éviter un modernisme excessif des contenus et il a eu le mérite de faire profiter l'enseignement de la mathématique des progrès en psychologie et en pédagogie.

IRDP/ R 76.28)

Plus près de nous, les nouveaux programmes français et belge valables dès 1977 et 1978 présentent des analogies frappantes avec notre plan d'études de 1972. On y retrouve les mêmes chapitres, à savoir: ensembles et relations, les nombres et la numération, les opérations et leurs propriétés, l'initiation à la géométrie.

Les réorientations Les lignes qui précèdent soulignent les aspects positifs relevés par l'évaluation élargie du curriculum romand de mathématique. Il n'en faudrait pas déduire que l'enseignement de cette discipline ne pose plus de problèmes. Il y a encore un long chemin à parcourir pour arriver à faire passer dans la pratique de la classe les objectifs généraux du nouveau programme. La réédition des moyens d'enseignement ne propose en fait, que des adaptations de détail sur les contenus, elle suggère en revanche une nouvelle attitude et une réflexion méthodologique plus approfondie. Mais il y a un pas important entre le «livre du

Dans ' un article intitulé «L'enseignement mathématique en question , cultiver l'habileté du langage sans nuire à l'exercice opératoire», l'Agence de coopération culturelle et technique (Revue «Direct», N° 8-9 , 1978) dresse un bilan plus récent encore des tendances actuelles en Europe et au Canada. On y relève, comme précédemment, une nette tendance «à la compréhension réelle des notions mathématiques», on souligne qu'il «faut donc laisser l'enfant faire ses expériences, tâtonner longuement, parce que c'est ainsi que se forment vraiment son intelligence et sa raison»; on y parle de «réduction de la part des connaissances au profit du processus de réflexion, de conception interdisciplinaire, de démarche expérimentale», etc.

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Au moment où s'exercent de fortes contraintes économiques sur les innovations en pédagogie, où le corps enseignant ressent péniblement les charges entraînées par un changement de plus en plus profond dans ses attitudes et méthodes, où s'élèvent de nombreuses interrogations à propos de l'école, il nous semble toutefois judicieux de rappeler que, dans le cas particulier de la mathématique à l'école primaire, la Suisse romande a choisi une voie novatrice, conséquente et rationnelle pour mener à bien une adaptation continue du curriculum prenant en compte à la fois la réalité de la classe, les besoins de la société, les possibilités et intérêts des élèves. Roger Sauthier Fran ('o is Jaqll er

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Dans les autres cantons suisses également, l'évolution va dans le même sens que notre plan d'études romand. * Les tendances sont donc unanimes; notre plan d'études romand ébauché dès 1968 , adopté en 1972, se situe aujourd'hui , en 1979, au point de convergence des diverses évolutions des nouveaux pr9grammes de mathématique

* Voir à ce propos l'article de M . Emile Blanc : «Où en est la coordination de l'enseignement mathématique durant la scolarité obligatoire ? Le symposium de Gurten, Berne, 26 -27 juin 1978 , a tenté de faire le point». In : «Coordination», N° Il , p. 29-33.

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maître» et la conduite d'une activité en mathématique ; pas qui demandera de gros efforts dans le domaine de la formation des maîtres et une ouverture beaucoup plus grande vers la recherche, l'expérimentation et les échanges.

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Article tiré de la revue «Coordination».

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Lundi matin 18 juin. Sur la place de Rome, c'est l'heure du départ. JeanPierre avec sa voiture à la limite de la surcharge, quelques parents d'élèves emmenant éclopés et bagages vont nous précéder à la colonie. Heureusement, la nourriture est sur place depuis samedi. Avec son sac sur le dos, des idées plein la tête, chacun entame avec entrain la montée qui va nous mener à Ravoire. Le camp nature a débuté. Voici un aperçu du programme réalisé selon les vœux des élèves:

CAMP NATURE - RAVOIRE - JUIN 1979 A la suite de quelques mots jetés un peu au hasard, l'idée a germé petit à petit: organiser une semaine de classe nature. Jean-Pierre fort de son expérience (il est directeur de colonie et chef scout) se charge de l'organisation pratique du camp: date, autorisation, locaux, prix. Peu à peu, tout se met en place: l'inspecteur et le directeur des écoles donnent leur accord, le comité de la colonie de Ravoire met généreusement ses locaux à disposition, une cuisinière se chargera de remplir les estomacs. Trois classes participeront au camp: la classe AI de Jacky, la classe de 6 e de Jean-Pierre et la classe de développement d'Hervé , une quarantaine d'élèves en tout. Il faut discuter

avec les enfants, connaître leurs désirs, convaincre certains parents, élaborer un prognlmme. Grâce aux subventions communales, le prix de la semaine peut être fixé à Fr. 40.-. La structure des locaux de la colonie permet de régler facilement le problème de la mixité: un étage pour les filles, un pour les garçons et quelques chambres séparées pour les enfants énurétiques. Restait le problème des 3 classes de niveaux fort différents. Le camp ayant lieu la dernière semaine, le programme pourra plus facilement convenir à tous. De plus, un après-midi de sport sera préalablement organisé pour que les élèves fassent connaissance.

Sport: marche (montée à Ravoire et excursion à Charavex) jeux de piste football ping-pong -

Activités créatrices: tableau plâtreobjets de la nature dessin silhouette d'après l'ombre d'un objet pain - faire la pâte puis la modeler à son goût cerf-volant

- . Activités scolaires: test d'histoire de 6 e année lettre aux parents herbier - Autres activités: feu de camp et son animation 2 séances de cinéma lecture jeux de société sortie de nuit (chasse au trésor) camping Si l'une ou l'autre de ces activités a déplu à certains, chacun a pu trouver son bonheur dans ce programme très éclectique! Ces activités auraient très bien pu être organisées en classe, alors quels intérêts spécifiques offre une classe nature?

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C'est en pensant à l'éducation et pas seulement à l'instruction que nous pourrons répondre, la libertéface à laquelle chaque enfant se trouve le met en face de ses responsabilités. Nous avons décidé dès le

départ d'imposer le moins de contraintes possible: plusieurs activités à choix, de nombreuses heures libres, une prise en charge personnelle en ce qui concerne la nourriture et l'habillement. Mais ce n'est pas toujours aIse de choisir! Faire ceci ou cela ou ne rien faire du tout; ne manger que ce qui leur plaît ou remplir convenablement leur estomac ; se laver ou pas; dormir sous tente, à la belle étoile ou dans la chaleur du dortoir. Les enfants on souvent l'habitude que l'on choisisse pour eux. Bien sûr, la liberté a ses limites: les heures des repas, du lever et du coucher, des activités communes sont imposées; la douche (Aïe!) est obligatoire le mercredi; la mixité crée aussi des contraintes. Pourtant, rapidement, on apprend à décider, à prêter attention aux camarades. Il faut d'abord ne pas les gêner dans leur sommeil ou dans leur concentration. Il faut aussi participer, aider, discuter. Ce n'est pas facile lorsque les niveaux sont aussi différents. Des échanges ont lieu, la confiance naît, les différences sont acceptées. On pourraît citer ces enfants énurétiques qui, au milieu de la semaine, ont demandé à aller dans le dortoir


avec leurs camarades ou cette discussion spontanée sur le cinéma regroupant des élèves des trois classes. Les exemples abondent!'

pourtant l'expérience vaut la peine d'être. vécue et l'on ne peut que souhaiter que nos collègues s'intéressent aux classes natures.

Pas d'accidents, pas de bagarres ni de disputes, une bonne ambiance, nous n'en demandions pas tant! La semaine a été pour nous les maîtres très enrichissante. D'abord grâce à des relations maîtres-élèves plus décontractées, nous avons pu saisir d'autres facettes des enfants côtoyés tout au long de l'année. Nous avons aussi pu nous réajuster face à des élèves de capacités différentes de ceux dont nous avions l'habitude. L'horaire non-stop 7 h - 10 h est lourd, l'éloignement de sa femme et de ses enfants est parfois pénible,

Nous voulons encore remercier notre directeur J.-Pierre Cretton et notre inspecteur M. Pellaud sans qui ce camp n'aurait pas eu lieu ainsi que les collègues qui ont pris en charge les élèves restés à Martigny. Un grand merci à notre cuisinière Mme J. Constantin qui a permis d~ rendre des enfants en pleine forme à leurs parents le vendredi 22 juin.

Qu'en pensent les élèves? Peut-être aurions-nous pu tomber plus mal, car nous avons eu des «profs» tantôt bons types, tantôt légèrement subtils, mais aussi un peu énervants! ~n exemple: le dernier soir, nous deVIOns aller nous coucher à une heure du matin. A une heure moins six, les filles nous ont proposé de monter dans leur dortoir car c'était pratiquement la dernière soirée où nous étions ensembles. Arrivés dans le couloir, nous tombons sur le maître, respectueux des traditions, qui nous annonce que c'est lui qui va monter! Il y aurait encore beaucoup d'autres anecdotes comiques ou pas à signaler. Une des activités qui a plu à presque tout le monde, c'est de faire son pain soi-même. D'ailleurs à déjeuner, le len-

H. Curchod J. Vuignier et J.-P. Ménabréaz

dema~n, .nous ~ardl SOIr, on tre~ content de

nous sommes régalés. a fait la veillée, j'ai été devoir la préparer. On a fim la nuit avec des rythmes africains. Le. meneur de jeu avait tout l'air d'un nOIr. Il y a eu encore une chasse au t~ésor, un jeu de piste absolument crétm. Du côté des maladies le premier prof s'est tordu le genou, ~aintenant il marche avec. une béquille; on dirait le ~essager bOIteux. Le second prof, lui, s est ouvert le pouce. Quand au troisième, il a résisté au poil à gratter aux m~rch.es d'escaliers passées au ~avon n~:nr: mdemne! Pour la cuisine rien à dIre: excellent, succulent...

Quand nous sommes arnves, la colo m'a paru un peu triste. Mais après l'avoir visitée, je l'ai trouvée «chouette». Les dortoirs étaient jolis et bien éclairés. Nous avons rangé nos affaires puis nous avons passé à table. La cuisinière était très gentille, elle nous a fait de bons repas. Mardi nous avons fait des activités manuelles avec du plâtre ou de la peinture; les profs avaient de bonnes idées. Nous avons fait aussi un jeu de piste jusqu'à l'émetteur. Mercredi, grande promenade, il faisait un temps radieux; nous avons été à Charavex puis au Coeur. Jeudi nous avons pu choisir entre trois choses: un cerfvolant, du pain et un concours de ca-

, '

Bref, ce fut une semaine sans ou très peu d'ennuis, comme les directions scolaires devraient en prévoir plus. DENIS

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bane, tout ça à la main. Aujourd'hui c'est les grands nettoyages, toute l~ colo est en branle-bas de combat: il faut récurer, «panosser», ranger ses affaires et faire les lits, un vrai bataillon! Quelques petits incidents sont survenus au cours de cette semaine mais des tout petits. Nous avons aussi eu une grande fête dehors, un feu de camp et des chansons! Le dernier soir nous avons fait un peu de cirque pour embêter les profs, on a bien rigolé! Les maîtres étaient très «bonnards», bref on ne s'est pas ennuyés. SANDRA


L'Economie familiale au cycle d'orientation

« Les pinsons)) de Riddes en Belgique

L'importance de l'économie familiale dans les programmes du cycle d'orientation est difficilement contestable. Mais il est peut être bon d'en débattre pour permettre à certains de prendre connaissance de ce que font les jeunes filles pendant ces 2 ou 3 ans de formation

Riddes: «Les pinsons dé-Riddans» est

une chorale d'enfants fondée, instruite et dirigée par une institutrice de l'endroit, Mme Coquoz. Pour le cinquième anniversaire de leur société, les membres assidus ont reçu un magnifique cadeau: un voyage pédagogique de huit jours en Belgique. Ils ont été hébergés par des parents de petits chanteurs - à charge de revanche dans la ville de Louvain - la - Neuve, cité francophone construite à neuf de toutes pièces a partir de 1970, où maintenant étudient environ 10 000 étudiants de 92 nations différentes. Un concert en commun avec la chorale locale devait clôturer ce séjour et, pour ce faire, de nombreuses répétitions jalonnèrent la semaine. Mais, entre temps, «les pinsons déRiddans» eurent la chance insigne d'effectuer quatre parcours très instructifs dans le pays: 1er jour: Le Zivin, bras de mer qui s'enfonce à l'intérieur des terres immergées partiellement lors des marées. C'est évidemment un gîte pour des milliers d'oiseaux de mer qui y nichent. Les enfants ont pu y visiter une faune très variée.

Répartition des heures 1 r e année 3 cours division A et B 6 cours division BT Programme: Travaux à l'aiguille, activités créatrices, entretien de la maison , repassage. 2ème année: 3 cours, division A et B 8 cours, division BT

2e jour: Waterloo ... , morne plaine, Ronquière et ses chalands qui descendent en... funiculaire, Bruxelles, sa grand'Place et l'Atonium. 3e jour: Bokreij, vaste domaine où l'on a rassemblé des maisons campagnardes belges des XVe et XVIe siècles vouées sans cela à la démolition. En passant, visite d'un musée automobile rétrospectif. 4e jour: Visite du gigantesque port commercial d'Anvers. Pour y pénétrer et en sortir, il faut expérimenter (nouveauté pour de petits Suisses) les écluses classiques où l'eau monte et descend. Ce port - le troisième du monde - comprend 90 km. de quais où des forêts de grues puisent dans les navires de haute mer des marchandises du monde entier.

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A v~nt l~ d~part, chaque partICIpant avaIt prepare, en classe, un cartable avec décalques des cartes géographiques et, au retour, chacun devait donner un compte-rendu de ce qu'il avait vu et retenu de ce voyage. En fait, une excellente manière de joindre l'utile à l'agréable. G.C.

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Progra m n'le : Nutrition, CUlSlne, premiers secours, entretien du linge et des vêtements. 3ème année : 4 cours en division A 6 cours en division B Programme: Parfaire les connaissances de base acquises au cours des 2 années précédentes - Education à l'achat, connaissance du budget, comptabilité de ménage, soins au foyer. ..

Ces heures de cours pratiques, au milieu d'un programme avant tout théorique, permettent aux jeunes de pouvoir créer ou réaliser directement quelque chose de concret, touchant à la vie quotidienne.


Objectifs de cet enseignement L'économie familiale prépare la jeune fille à son rôle futur dans la cellule familiale. Ce rôle important va bien audelà de la «popote» et de la «putze» quotidiennes. Cet enseignement lui permettra d'être responsable de la gestion du ménage de la tenue du budget, de la santé des siens, de l'ambiance dans sa maison et de la décoration de son intérieur et même de la protection de l'environnement. . -

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Ses responsabilités dans la gestion du ménage sont étendues. En effet, 60% environ de l'argent en circulation «passe» par la main de femmes. (Achat de vêtements, des produits d'entretien, alimentation ... ) Les cours d'éducation à l'achat et de comptabilité semblent donc une excellente préparation pour une future consommatrice. Vis à vis de la santé des siens, par les cours de nutrition, elle pourra acquérir les notions d'une alimentation saine et équilibrée, indispensable dans la prévention de certaines maladies. (carie dentaire, maladies cardio-vasculaires, obésité ... ) Les cours d'activités créatrices, d'aménagement de l'intérieur l'aident à former son goût et à faire de son chez elle un endroit agréable, harmonieux où chacun se sent à l'aise. Quant à ses responsabilités dans la protection de l'environnement, elles peuvent se multiplier. Le gaspillage dans le domaine ménager est illimité. Elle apprendra donc à économi-

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ser l'énergie, à récupérer certains objets en vue d'un recyclage, à utiliser certains produits non polluants .... Par les cours de couture, de repassage, d'entretien de la maison et du linge par les cours de cuisine, elle pourra s'initier à toutes les connaissances qui feront d'elle une future maîtresse de maison. Mais bien compris, cet enseignement doit aller au-delà et déboucher sur des thèmes qui relèvent de l'Economie nationale, de la santé publique et de la protection du milieu vital.

EN QUESTION

Toute cette éducation en matière d'économie familiale pourrait s'adresser de la même façon aux garçons. Mais avant de leur dispenser un enseignement aussi étendu, ne pourrait-on pas leur inculquer quelques notions de base leur permettant de se débrouiller seuls dans leur vie .d'étudiants, d'apprentis et même d'adultes?

Afin d'apporter un certain renouveau à la revue L'ECOLE VALAISANNE, un sondage a été effectué à la fin de la dernière année scolaire. Nous vous présentons ci -dessous les réponses et suggestions qui nous sont parvenues.

Aussi longtemps que l'économie familiale continue d'avoir comme but ultime de nous aider à mieux comprendre les familles et leur environnement dans une société en constante évolution, aussi longtemps qu'elle cherche à être dynamique, intuitive et toujours mieux adaptée, elle aura définitivement une place dans n'importe quel type de société.

1. Que lisez-vous dans l'EV?

.,

Sur une centaine de questionnaires remplis, voici les résultats obtenus. L'éditorial Education et société L'actualité pédagogique La partie didactique La vie corporative Les informations officielles Les informations générales

Dans les numéros suivants, les programmes des cours seront détaillés année par année.

47 43 75 82

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% %

64 % 91 % 74 %

2. Auriez-vous des suggestions à formuler concernant les différentes rubriques? EDITORIAL - Qu'il soit une véritable réflexion - ne pas choisir uniquement les éditorialistes parmi les autorités - varier les personnalités qui s'expriment, qu'il porte parfois la signature de nos présidentes et présidents d'Association

EDUCATION ET SOCIETE - Plus d'articles sur certains éducateurs (Piaget très intéressant) - quelques articles de fond, traités par des enseignants qui vivent quotidiennement la réalité d'une classe.

Section économie familiale

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A la vue de ces pourcentages nous pouvons constater que les informations, par leur nature même, sont lues et n'apportent pas de commentaires.

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Signalons également que les personnes qui ont répondu à ce questionnaire, sont dans leur majorité des lecteurs de l'EV.

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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE L'intérêt des test (?) Pourquoi publier la totalité des résultats des tests alors qu'on pourrait les distribuer aux personnes concernées présenter les perspectives nouvelles dans l'enseignement, ex.: le français, l'environnement...


DIDACTIQUE

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Diversifier les sujets traités, ne pas - les sciences: expériences faites - l'audio-visuel: montage réalisé, d'une télévision, utilisation émission ... - documents ou photographies en relation avec les programmes en particulier de géographie et d'histoire présenter d'une manière réaliste les expériences avec le bon et le moins bon, donner des résultats bruts meilleure planification, toucher tous les degrés un partage de travaux réalisés par des groupes en toutes disciplines.

VIE CORPORATIVE

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Que l'EV soit un trait d'union entre la SPVal et les enseignants plus de renseignements pratiques faire mieux connaître les difficultés de certains enseignants plus de dynamisme dans ce secteur, car il nous paraît que nous avons tendance à être beaucoup trop individualiste que les enseignants expriment leurs opinions dans cette rubrique qui leur est réservée (tribune libre)

3. Qu'attendez-vous de nouveau de la part de l'EV? -

Des informations de culture générale: cinéma, musique, littérature ...

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Ca isse de retra ite et de prévoyance du personnel enseignant

l'EV devrait être un lien entre les enseignants, le reflet de leur opinion, le résultat de leurs réflexions contacts et expériences. il manque une rubrique dans le genre: «Une rencontre avec ... » plusieurs personnes expriment leur satisfaction quand au contenu et à la forme actuelle de l'EV

Le départ de notre administrateur

CONCLUSION

Pour essayer de répondre à ces suggestions, il faut tout d'abord signaler que les colonnes de l'école valaisanne sont ouvertes à tous les enseignants. La mise en place de groupes de presse dans les districts permettra une partie didactique plus variée et mieux adaptée à la pédagogie actuelle. Chacun fait des expériences dans sa classe, ne pourrait-il pas les communiquer à ses collègues par L'EV, malgré les imperfections? Les programmes de géographie, histoire, français n'étant pas encore renouvelés, il est difficile de proposer des articles didactiques dans ces disciplines, mais il reste cependant suffisamment de branches.

Comme l'A.T.S. et la presse l'ont annoncé, M. Adalbert Chastonay, atteint par la limite d'âge, a quitté le poste d'administrateur de la caisse de retraite du PE, le }cr septembre 1979. En cette circonstance, il est bienvenu de rappeler brièvement ce que furent les activités majeures de l'homme qui retourne «au privé» après une longue carrière publique.

La vie corporative demande la participation de chacun (enseignants comité de district - comité cantonal) et elle devrait aussi se développer. Pourquoi ne pas utiliser ces quelques pages pour faire part de vos réflexions ou de celle d'un groupe.

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M. Chastonay est né à Biel/Conches, son pays même d'origine; aîné d'une famille nombreuse qui perdit très tôt son père, il sut bien «avant l'âge» ce que peut peser sur de jeunes épaules la charge de soutien de famille partagée avec la mère au foyer. Après son école normale, il enseigna une quinzaine d'années, avant d'entrer au service du Département de l'instruction publique, à titre adjoint de M. Maxime Evéquoz, chef de Service au O.l.P. A ce poste, il se consacra plus directement aux problèmes de l'école dans le HautValais. Après le départ de M. Evêquoz

en 1963, il fut désigné à sa succession; comme chef de service. Il voua un soin particulier aux Bourses et Prêts d'honneur, qui faisaient alors, pour ainsi dire, leurs premiers pas; on vit bien, en l'occasion, combien M. Chastonay avait retenu dans son coeur les leçons de vie apprises en son village natal; les cas douloureux ne le laissaient jamais insensible. On sait que M. Chastonay est encore aujourd'hui me,mbre de la commission cantonale des Bourses et Prêts d'honneur. En 1971, M. Chastonay qui était déjà depuis bien des années secrétaire de la commission de gestion de la C.R. du PE, fut appelé à remplacer M. Bérard au poste d'Administrateur de cette Caisse. Il y donna la pleine mesure de ses capacités, de son intelligence des réalités ainsi que, comme on l'a déjà mentionné, de son grand cœur. Nous ne voudrions pas manquer de mentionner que sa maîtrise et de l'allemand et du français était particulièrement précieuse à ce poste. On le vit plus spécialement attentif aux révisions partielles et totales des statuts de la caisse; il en saisissait toute l'importance pour chacun. De 1951 à ce jour, il participa ainsi à huit révisions successives. Les statuts actuels, élaborés par feu le Dr Kaiser en collaboration suivie avec la commission et l'administrateur M. Chastonay, ont fait de notre caisse une institution d'avant-garde, tenue pour l'une des meilleures de Suisse. Nous savons gré à M. Chastonay de tout ce qu'il a apporté à la caisse. Sa personnalité attachante, l'oeuvre accomplie avec succès et dévouement, laisseront leur empreinte dans la «maison» où son départ est unanimement regretté.


Nous lui souhaitons une heureuse retraite, dans la joie du foyer et la santé, assurés qu'il ne manquera pas de mettre son savoir et sa plume au service de

la collectivité. Oui, heureuse et longue retraite, cher M. Adalbert Chastonay, et encore une fois merci! M.P.

M. Vital Darbellay à l'administration de la caisse!

son village natal de Liddes, vivant la réalité du combat quotidien pour une vie plus décente à une époque où la pauvreté dominait tant, dans nos régions de montagne. Il fut ainsi conduit par la pente même de son existence à connaître les plus faibles et à participer aux engagements syndicaux, succédant d'ailleurs à M. Joseph Schwéry à la présidence des syndicats chrétiens du Valais romand.

Le personnel enseignant n'aura pas été surpris de cette nomination pour laquelle M. Vital Darbellay était désigné à plusieurs titres.

Nous rappellerons d'abord la carrière d'enseignant qu'il a poursuivie au Collège Saint~-Marie, à Martigny, comme instituteur; puis, à la suite de ses études universitaires, comme professeur à l'école secondaire de la Ville. Ces premières expériences, qui l'introduisirent dans les divers secteurs de l'école et des enseignants, se prolongèrent et s'approfondirent dans la longue présence à la direction de l'Ecole Professionnelle de Martigny. Par son élan profond, M. Darbellay se montra vivement intéressé à l'avenir de la jeunesse et du monde scolaire. On sait qu'il excella à sa tâche. Dans cette perspective, en 1965, il nommé membre de la commission gestion de la caisse de retraite et prévoyance du P.E. Au surplus, s'était mûri, dès son enfance, contact de sa famille nombreuse et

fut de de il au de

Stages pratiques des candidats au diplôme d'enseignement secondaire au 1 er degré (DES) Dispositions du 16 août 1979 LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE, Vu les articles 83 et 85 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Vu les articles 2, 3 et 9 du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires,

Monsieur Darbellay, qui a donc déjà quinze ans d'activité à la caisse de retraite, a pris une part directe aux diverses revisions des statuts des années récentes. Face à des choix antagonistes au premier abord, il aimait à rechercher des solutions qui respectent à la fois le besoin des personnes et la santé de la caisse. Comme on l'a relevé ailleurs, M. Darbellay est très averti sur les multiples problèmes que pose le deuxième pilier. .

décide Art. 1

Principes En accord avec l'Université de Fribourg, Institut de pédagogie, les écoles valaisannes du cycle d'orientation collaborent à la formation pratique des futurs enseignants.

Rappelons enfin que M. Vital Darbellay fut conseiller communal durant trois périodes, à Martigny et qu'il put ainsi se familiariser avec la gestion d'un «grand ménage».

Art. 2

Durée du stage Tout candidat valaisan au DES doit effectuer un stage pratique de deux fois 3 semaines dans une école du cycle d'orientation du canton (3 semaines en division A, 3 semaines en division B.

C'est dire que cette nomination est une fort .heureuse rencontre pour la Caisse. Ce choix est dû essentiellement au mérite du travail, du sérieux et de la compétence doublée d'une riche expérience de vie. Nous nous en réjouissons pleinement.

Les candidats au DES non détenteurs d'une maturité pédagogique valaisanne peuvent être astreints à un stage pratique de trois fois 3 semaines (3 semaines en division' A, 6 semaines en division B).

M. Adalbert Chastonay, qui a géré la caisse jusqu'au 1er septembre 79, trouvera lui-même, le premier, satisfaction à savoir que cette caisse au service de laquelle il a mis tout son coeur et son savoir sera bien assurée de son avenir. M.P.

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En principe, des stages pratiques sont également exigés des titulaires d'une licence académique avant que ne leur soit délivrée l'autorisation d'enseigner dans les classes du cycle d'orientation.

Art. 3

Désignation des maîtres de stage Le Département de l'instruction publique, après consultation de ses inspecteurs, propose à l'Institut de pédagogie, au début de chaque année scolaire, les noms de maîtres expérimentés (ayant au moins 3 années d'enseignement) susceptibles de fonctionner comme maîtres de stage. Les directeurs des centres concernés sont préalablement entendus. . Art. 4

Formation L'Institut de pédagogie de l'Université de Fribourg est chargé de la formation des maîtres de stage en collaboration avec les inspecteurs cantonaux. D'autres institutions peuvent être appelées à collaborer à cette formation. Art. 5

Réserve Sont seuls autorisés à recevoir des stagiaires les maîtres désignés par le Département de l'instruction publique et ayant suivi le cours d'introduction. Art. 6

Formules et attestations de stage A la fin de chaque stage, le maître de stage remplit les formalités requises à l'intention de l'Institut de pédagogie. U ne attestation de stage est remise à l'inspecteur cantonal. Ce dernier vise en même temps la formule d'indemnisation du maître de stage avant de l'adresser au Département de l'instruction publique.


Art. 7 Limitation En principe, un maître de stage n'est autorisé à recevoir qu'un stagiaire par trimestre. Art. 8 Inspecteurs responsables Les inspecteurs responsables de la formation du stagiaire sont désignés par le Département de l'instruction publique.

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Art. 9

Entrée en vigueur Les présentes dispositions entrent en vigueur le 1e r septembre 1979.

Art. 4

Obtention du diplôme Au terme des 20 semaines de formation ressortant des articles 2 et 3 cidevant, les maîtres ayant enseigné avec succès dans les classes du cycle d'orientation peuvent présenter au Département de l'instruction publique une requête accompagnée du préavis de l'inspecteur pour l'obtention du diplôme de maître de travaux manuels.

Le chef du Département de l'instruction publique: A. ZufJerey

Formation requise pour l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation (dispositions du 19 juin 1979) LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

VU les articles 74, 83 et 85 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Vu les articles 2, 3 et 4 du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires; Vu la demande de la section des maîtres de travaux manuels de l'AECOB de préciser leur statut d'enseignant et les exigences pour l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation, décide: Art. 1 Formation initiale Les candidats à l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation doivent être détenteurs d'une maturité pédagogique valaisanne (formation de base) ou justifier d'une formation équivalente et avoir préalablement exercé une activité scolaire de deux ans au moins.

macramé marqueterie pyrogravure modèles réduits traitement de surfaces.

Art. 5

Délai de formation spécifique Tous les candidats n'ayant pas terminé leur formation spécifique au moment de leur engagement devront l'achever dans les 5 années qui suivent.

Art. 2

Spécialisation En plus de cette formation initiale, ils sont astreints à 15 semaines de spécialisation dans les techniques suivantes:

Art. 6

Cas particuliers Les candidats de formation professionnelle, possédant un diplôme d'école professionnelle supérieure, de technicien, d'ingénieur, une maîtrise fédérale

- 3 semaines cartonnage '"- 2 semaines vannerie, travail du rotin - 4 semaines bois - 4 semaines métal - 2 semaines dessin technique Formation complémentaire A titre de formation complémentaire équivalente à 5 semaines, ils ont la possibilité d'opter entre les techniques suivantes:

modelage rotin sculpture sur bois bijouterie émaux . tissage technique d'impression batik mosaïque sérigraphie

Au surplus, le Département de l'instruction publique, pour tenir compte des capacités spéciales, de plusieurs années d'expérience et de service, peut accorder des situations acquises. Art. 7

Voie de recours Tout litige pouvant survenir dans l'interprétation de la présente décision est du ressort du Chef du Département de l'instruction publique, sous réserve de recours au Conseil d'Etat qui statue définitivement. Art. 8

Entrée en vigueur Les présentes dispositions entrent en vigueur au début de l'année scolaire 1979/ 1980.

Le chef du Département de l'instruction publique: A. ZufJerey

Participation des maîtres d'éducation physique à des cours de perfectionnement ou à d'autres manifestations (dispositions du 25 juillet 1979)

Art. 3

-

ou un titre équivalent, sont astreints aux mêmes exigences quant au nombre de cours. La technique de base dans laquelle ils ont été formés peut être reconnue par le Département de l'instruction publique. Une formation pédagogique sera alors exigée.

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

Vu l'article 90 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique:

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Vu l'article 16 du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires;

Vu la décision du Conseil d'Etat du Il août 1971 réglant les conditions de la participation des membres du corps enseignant des écoles primaires et secondaires à des cours de perfectionnement non organisés par le Département de l'instruction publique; Vu les décisions du Conseil d'Etat du Il avril 1973 et du 9 novembre 1977


concernant la participation aux cours organisés par «Jeunesse et Sport»; Vu les dispositions du règlement du 23 mai 1973 concernant les cours de perfectionnement, les cours de recyclage et les conférences du personnel enseignant du canton du Valais; Vu les dispositions de sa décision du 8 août 1978 concernant la participation du personnel enseignant des écoles secondaires du 1er et du 2e degré à des cours de perfectionnement ou autres manifestations à l'extérieur du canton; Considérant que le nombre de cours offerts aux maîtres d'éducation physique nécessite une réglementation particulière; Sur la proposition du Service cantonal de l'enseignement secondaire, décide: Art. 1

Principe La participation des maîtres d'éducation physique à des cours de perfectionnement ou autres manifestations durant les jours de classe est subordonnée à l'autorisation préalable du Département de l'instruction publique. Pour les cours et manifestations portant sur deux jours de classe au plus et n'impliquant pas de charge financière supplémentaire pour l'Etat (remplacement, indemnités) les directions d'écoles sont compétentes pour l'octroi du congé. Elles veilleront à la prise en charge des élèves durant les heures d'absence du bénéficiaire du congé en répartissant les cours entre ses collègues ou en organisant des activités sportives surveillées.

Art. 7

Art. 3 Procédure L'intéressé présentera à la direction de l'école, au moins un mois à l'avance, une requête écrite précisant la nature, la date, la durée et l'instance organisatrice du cours.

Direction d'un cours Le maître appelé à diriger un cours à la demande d'une instance officielle (Université, SSMG, J + S) cantonale ou extra-cantonale peut être mis au bénéfice d'un congé payé. Le remplacement est pris en charge par l'Etat, qui perçoit pour les cours J + S l'allocation versée par la Caisse de compensation. Aucune autre indemnité n'est allouée.

La direction de l'école transmettra la demande au Service compétent du Département de l'instruction publique en l'accompagnant de son préavis et de la proposition d'un remplaçant.

Art. 8

Art. 4

Décisions et conditions Le Service compétent du Département de l'instruction publique décide de l'octroi du congé et fixe les conditions de participation en se fondant sur les éléments suivants:

Cours de perfectionnement personnel La participation à un cours de perfectionnement personnel organisé par une association sportive ou professionnelle (Société suisse des maîtres de gymnastique et autres) peut être autorisée exceptionnellement. Une réduction proportionnelle à la durée de l'absence du bénéficiaire est effectuée sur son traitement. Son remplacement est payé par l'Etat. Aucune autre indemnité ne lui est allouée.

-

Art. 9

Art. 5

Cas particuliers Le Service compétent du Département

Cours J + S La participation aux cours de formation de moniteur et d'expert J + S ainsi qu'aux cours de répétition peut être' autorisée lorsque l'intéressé est engagé ou prévu comme dirigeant dans un groupe sportif.

Commission romande de radio-TV éducative

Son remplacement est pris en charge par l'Etat, l'allocation de la Caisse de compensation est versée à l'Etat. Aucune autre indemnité n'est allouée.

Poste au concours Par suite de la démission du titulaire, la Commission romande de Radio et TV éducatives met au concours le poste de

Art. 6

Art. 2

Cours de cadres La participation à un cours de cadres (cours central) de la SSMG peut être autorisée sans incidence sur le traitement du bénéficiaire. Le remplacement est pris en charge par l'Etat.

Réserve En principe, un maître ne peut bénéficier de plus de six jours de congé de perfectionnement par année scolaire.

Moyennant demande écrite préalable, le bénéficiaire peut recevoir de l'Etat un complément d'indemnité pour couvrir les frais effectifs du cours.

préavis de la direction nature, date, durée, opportunité du cours qualification du remplaçant proposé.

délégué pédagogique aux émissions de la Radio éducative de la Radio-Télévision suisse romande.

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Le (la) candidat(e) doit être au bénéfice d'une formation complète d'enseignant(e) et de quelques années de pratique.

de l'instruction publique, dans des cas particuliers, accorde des dérogations aux présentes dispositions. Art. 10

Remplacement Les remplacements de bénéficiaires de congé officiel pour cause de perfectionnement sont toujours payés par l'Etat. En aucun cas le maître n'est autorisé à payer lui-même son remplacement. Art. 11 Entrée en vigueur Les présentes dispositions entrent en vigueur le 1er septembre 1979 Art. 12

Litiges et contestations Les litiges et contestations pouvant résulter de l'application ou de l'interprétation des présentes dispositions sont tranchées par le Département de l'instruction pub!. sous réserve de la législation cantonale en vigueur. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey

Il doit s'in.téresser particulièrement aux moyens de communications (presse, radio, télévision) ainsi qu'aux moyens a udio- visuels.

Lieu de travail: Genève. Entrée en fonction: dès que possible. Délai d'inscription des candidatures: 20 septembre 1979. Les candidats prêts et décidés à assumer toutes les responsabilités de cette fonction sont priés de faire leurs offres accompagnées d'un curriculum vitae au Secrétariat à la Coordination scolaire romande, Couvaloup 13, Lausanne, tél. (021) 2284 59. Cahier des charges et renseignements à la même adresse.


Publication des cours de la SSMG Automne 1979 N° 53 Gymnastique et danse (J+P CP) / en collaboration avec l'ASMEP/SSPG 3-4.11 - Oerlikon Perfectionnement personnel: réchauffement avec engins à main, création, mouvements accompagnateurs, information concernant option B et C. Inscription: directement auprès de la directrice du cours: Mme Anita Knecht, Holdenweg 3, 4455 Zunzgen. N° 65 Construction et organisation du sport scolaire sur le plan comm unal (organisation de concours y comprise) 12-13.9 - Aarau N° 71 ou 72 Course d'orientation (formation J+S 1/2 ou CP J+S) 8-13.10 (formation J+S) ou 8-10.10 (CP J+S) - Hüntwangen Il faut joindre une copie de la qualification de moniteur 1 lors de l'inscription. La participation au cours correspondant est à indiquer (71 ou 72). N° 73 Hockey sur glace (formation J+S 1 et CP J+S) 8-13.10 - Langue: allemand Lyss Conditions: bien savoir patiner dans toutes les directions, mobilité adéquate. La participation au cours correspondant est à indiquer.

sensibilisation à l'eau, les possibilités de concentration et de contrôle de soi lors de la natation. Ce cours est donné en collaboration avec l'Association suisse de natation.

N° 80 Cours polysportif avec accent principal sur la gymnastique/engins, 5.9. année scolaire - 1-4.10 - Langue: allemand Beromünster

N° 76 Patinage à l'école 8-12.10 - Neuchâtel

Elaboration et création du mouvement d'une manière rythmique de mouvements apparentés et de liaisons sur le même niveau en gymnastique et aux agrès, pour garçons et filles. Introduction à la natation artistique. Compensation: danse populaire badminton ou tennis, volleyball. '

Encouragement à l'habileté personnelle. Suite méthodique. Jeux sur la glace. Compensation facultative: marche, volleyball, natation. N° 77 Gymnastique aux agrès (CP J+S) 8--12.10 La Chaux-de-Fonds - Kreuzlingen

N° 81 Formation rythmique 2-3.9 et 30.9-l.10 (2 week ends) Ecublens

Différentes possibilités méthodologiques d'éducation du mouvement, d'entraînement, de variations, de liaisons aux agrès et au sol. Elaboration d'objectifs selon divers niveaux d'aptitudes. Le travail s'appuie aussi sur le manuel d'enseignement 7. Autres branches: danse et volleyball.

Formation rythmique, accompagnement des mouvements à l'aide de gestes sonores et d'instruments, création de mouvements, emploi de la musique dans l'enseignement.

N° 78 Minihandball- 1-5.10 Hitzkirch

N° 82 La natation à l'âge préscolaire - 8-10.10 Balsthal

Formes de base pour l'introduction méthodique du handball au niveau inférieur et au niveau moyen.

Ce cours propose des suggestions aux jardinières d'enfants sur le moyen de faire aimer les bases de la natation aux enfants à l'âge préscolaire, en tenant compte des aspects pédagogiques à l'aide de mouvements simples dans l'eau.

N° 79 Education par le mouvement à l'âge préscolaire 10-13.10 - Meggen Le travail de l'éducation par le mouvement à l'âge préscolaire doit être élargi et approfondi: -

N° 83 La natation, travail à l'aide du livre N° 4 10-13.10 - Balsthal

Travail pratique en tenant compte des problèmes méthodologiques et didactiques Perfectionnement personnel.

N° 74 ou 75 Natation artistique (CP J+S / entraîneur 1 ou 2) 8-13.10 - Fiesch

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Bases de la natation artistique, natation artistique et musicale en tant que complément pour les leçons normales de natation, éventuellement en tant que branche dans le sport scolaire facultatif. Tests pratiques et théoriques 1-3 de la natation artistique. On donne des suggestions sur la manière de former la

Ce cours est principalement prévu pour les jardinières d'enfants, les maîtres de gy.mnastique et les enseignants de méthodologie aux séminaires de jardinières d'enfants, ainsi que les maîtres d'écoles primaires des premières et deuxièmes classes qui voudraient s'informer sur le sujet.

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Apprendre à connaître l'enseignement moderne de la natation en tenant compte des facteurs d'éducation. Travail à l'aide du livre N° 4 et avec intégration des branches complémentaires que sont le sauvetage et la natation artistique. Aptitude à analyser les fautes et à corriger. Signification des formes d'organisation. Délais d'inscription pour les cours 65 et 81: 15 août, pour tous les autres cours: 31 août. Remarques: 1. Ces cours sont subventionnés par la Confédération et sont prévus pour le perfectionnement de tous les enseignants de sport ou de gymnastique des écoles officielles. 2. Les candidats de toutes les écoles d'enseignants seront admis pour autant qu'il y ait assez de place. 3. Les enseignants de sport facultatif exerçant d'autres professions pourront aussi participer à ces cours, pour autant qu'ils joignent une attestation de leur école, lors de l'inscription. 4. Les membres de la SSMG seront favorisés lorsque le nombre de participants est limité. Inscriptions: Auprès de: CT SSMG, Urs Illi, 8561 Waldi, à l'aide du talon d'inscription ou à l'aide de la carte d'inscription bleue de la SSMG dans les délais et confirmé par les autorités scolaires. Formule à demander à P. Curdy, inspecteur de gymnastique, Gravelone 12 1950 Sion. '


AU CORPS ENSEIGNANT DE TOUTE LA SUISSE

CONCOURS pour la création d'un symbole graphique (( Ecoles associées suisses de l'UNESCO))

-La Fondation LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES vous propose de prendre part à un grand concours d'idées lancé sur la plan européen: SP ACE-LAB pour les jeunes

But

12 ans. Les écoles non-associées seront également les bienvenues.

Créer un symbole graphique «Ecoles associées suisses de l'Unesco» qui puisse être placé à l'entrée de chaque école associée pour rappeler les engagements pris et faire mieux connaître les programmes Unesco d'éducation pour la compréhension internationale parmi les enseignants et les élèves.

S'adresser à la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, Eigerstrasse 71, 3003 Berne, Tél. 031/61 35 50.

Réalisation

1er novembre 1979

Ce symbole, qui sera réalisé graphiquement ou plastiquement, devra avant tout être parlant. Il pourrait contenir éventuellement les mots «Unesco», ou «écoles associées», ou peut-être une courte devise qui exprime la solidarité des peuples ou la compréhension internationale; nous laissons ceci à votre préciation. Notre critère de jugement se basera essentiellement sur la clarté de ce symbole, qui devra également être facile à reproduire. Un graphiste sera éventuellement sollicité pour la réalisation pratique du symbole qui recevra le 1er prix.

Jury

Les travaux individuels et de groupe (classes de dessin ou d'art plastique par exemple) seront acceptés. Au maximum trois travaux par école! Participants Tous les élèves et étudiants à partir de

Les autorités fédérales ont confié à notre Fondation le soin de lancer dans toute la Suisse un

Documentation

APPEL AUX IDEES Cet appel provient de l'AMINISTRATION SPATIALE EUROPEENNE (ESA) dont la Suisse fait partie. Il a été lancé dans toute l'Europe occidentale. En voici une description résumée:

Date limite d'envoi des travaux

SPACE-LAB est une station en orbite habitée par au moins 3 astronautes (1 suisse est à l'entraînement actuellement).

Membres de la Commission nationale suisse pour l 'U nesco et spécialistes (professeurs d'art, de dessin, artistes etc.) Prix

L'Europe a été chargée de la construction d'une grande partie du laboratoire. Après un vol de 1 semaine (ou plus) la station revient au sol en vol plané.

Trois prix en argent seront décernés (Fr. 300.-, Fr. 200.-, Fr. 100.-). Les projets primés et éventuellement quelques autres seront publiés dans la presse pédagogique.

4 missions exclusivement européennes sont prévues. Sur chacune d'elles, l'ADMINISTRATION SPATIALE OFFRE 60 à 70 Kg d'EXPERIENCES AUX JEUNES.

Les travaux envoyés ne seront pas retournés

Pourquoi cette offre? Les chercheurs de ESA sont persuadés que les jeunes peuvent avoir des idées originales car ils ne sont pas encore «conditionnés» par les modes d'approche scientifique dispensés dans les Universités. Une e)Çpérience similaire aux U.S.A. a montré la justesse de cette idée.

COMMISSION NATIONALE SUISSE POUR L'UNESCO Département fédéral des affaires étrangères Eigerstrasse 71, 3003 Berne, tél. (031) 61 35 50 .

Comment se déroulera l'opération?

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En septembre 1979, tous les enseignants intéressés lanceront un APPEL AUX IDEES auprès de leurs élèves.

Tous les jeunes pourront proposer une expérience dans le milieu spatial c'est-à-dire en l'absence de pesanteu; ou d'atmosphère (ou les deux). Tous les domaines sont possibles mais c'est sans doute dans les sciences naturelles (biologie, zoologie, botanique, etc.) que l'imagination créatrice des jeunes pourra se manifester le plus facilement. Les travaux individuels, de groupes ou de classes sont admis. Un jury opérera une première sélection et ces lauréats seront récompensés par la Fondation LA SCIENCE APPELLE LES JEUNES. ESA fera ensuite sa propre sélection parmi les pays membres mais il est convenu qu'un représentant de chaque nation au moins figurera dans la sélection européenne.


Vers le début 1981, les lauréats finals passeront à la réalisation de leur expérience avec l'aide de l'Institution spécialisée. Il est même prévu (si nos moyens financiers le permettent que l'enseignant accompagne son lauréat à la base américaine de lancement pour assister au départ de son expérience puis à sa récupération. Pour qui? Pour tous les jeunes domiciliés en Suisse déjà engagés dans un apprentissage ou une profession ou encore à l'école. Deux tranches d'âge sont prévues:

1) Moins de 15 ans APPEL D'IDEES pour des slogans, bandes dessinées, projets d'insignes ou d'affiches concernant le SP ACELAB. 2) Plus de 15 ans, jusque vers 20 ans APPEL D'IDEES pour des propositions d'expériences dans n'importe quelle branche scientifique. Ces limites d'âge ne sont pas strictes. Elles sont une simple indication. Bien sûr, il vous manque une quantité de précisions et le nombre de questions que vous vous posez est probablement élevé. ESA a prévu des documents et nous préparons nous-même une série d'exemples. Si vous êtes intéressé par

cette opération unique en son genre (elle ne sera pas répétée pour les lancements ultérieurs) nous vous prions de détacher, de remplir et de nous expédier le bulletin ci-dessous.

LETTRE A UN INSTITUTEUR Cher ami,

Vous recevrez alors régulièrement et sans autre engagement, les documentations qui seront distribuées jusqu'à la fin de cette année, date de la clôture de l'APPEL AUX IDEES.

L'année dernière, j'ai pu faire dans ma classe une intéressante expérience que je voudrais vous faire partager. Pour mes élèves de 3e , j'ai utilisé DAUPHIN, une nouvelle revue parascolaire, créée à titre d'essai à l'occasion de l'Année de l'enfant. Ce fut un tel succès que son éditeur a décidé d'en poursuivre la publication.

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JE DESIRE RECEVOIR VOTRE DOCUMENT ATION SUR LE SP ACE-LAB

DAUPHIN, destiné aux classes du second cycle, vient compléter la série des trois autres magazines des Editions Presse Européenne: DO REMI (enseignement maternel); BONJOUR! (1 er cycle) et TREMPLIN (3 e cycle).

Nom: .. ... .. .. ....... .. .... .... . Prénom: Rue:

Il faut dire que jusque-là ma classe ne disposait que de deux types de documents scolaires: les livres et les quelques feuilles qui je ronéotypais. Les livres scolaires présentent deux défauts majeurs que l'on ne souligne jamais: il est interdit à l'élève d'y faire des annotations et plus encore d'en découper les images, même pour illustrer ses cahiers. Second défaut: même les livres les plus récents ne peuvent tenir compte de l'actualité dans leur enseignement.

N° postal: Lieu: .... .. . A retourner à: La Science appelle les je'u nes Observatoire de Genève

CH - 1290 Sauvergny

DAUPHIN, lui, suit les programmes scolaires. Il peut être employé comme un manuel scolaire. En outre, l'enfant peut en découper les images. Il tient compte de l'actualité et DAUPHIN ne coûte pas cher: 0,70 franc suisse le numéro hebdomadaire. 3 e et 4 e année: DA UPHIN

Je voudrais maintenant vous dire un mot du contenu annoncé des 43 numéros de l'année scolaire 1979-1980.

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Tout d'abord, en première page de DAUPHIN, vous trouverez chaque semaine une très belle photo qui peut

être «lue» par les enfants. Un texte et des questions en page 2 vous y aideront. Ensuite, une page d'actualité socioculturelle ou, en alternance, des bricolages et des jeux éducatifs. D'autres pages de DAUPHIN sont consacrées aux disciplines d'éveil: sciences naturelles, histoire et géographie. En dernière page de couverture, une documentation en images sur des tas de sujets intéressants. Un même sujet sera traité trois semaines successives sous un angle différent: aujourd'hui, jadis, ailleurs. Ces images-chromos à découper aborderont des tas de sujets pasionnants: l'agriculture, la poste, les métiers ... Une page est toujours réservée à la mathématique moderne: sous forme de jeux, l'élève se livre à une série d'exercices qui l'aident à assimiler les notions vues en classe. Du côté de l'expression orale et écrite: d'abord, les aventures de Dauphin. Le gentil dauphin explore un monde merveilleux: l'océan. Il nous racontera ses rencontres avec d'autres animaux. La grande innovation sera la page d'expression et d'orthographe. Un cycle mensuel est prévu. La première semaine: étude de l'orthographe d'usage dans un certain nombre de mots pour la 3e année. Deuxième semaine: toujours pour la 3e , mise en situation de ce vocabulaire. 3e et 4 e semaine: même programme, mais pour la 4 e • Du point de vue de la catéchèse, il s'agira de l'explication de l'année liturgique. Un événement: la publication d'un poster exposant le schéma de l'année liturgique. Ainsi, on pourra se reporter continuellement au poster affiché en classe. Chaque élève pourra coller son exemplaire sur le mur de sa chambre.


Toujours en catéchèse, une fois par mois: présentation d'un chant religieux. Voilà le programme. Suite à mon expérience de l'année .dernière, je ne puis que vous conseiller d'inciter tous vos élèves à s'abonner. Et - j'insiste - ce n'est pas cher! L'abonnement annuel ne coûte pas plus cher qu'un livre scolaire. Mais quelle richesse de documentation!

Ecole maternelle: DOREMI Les nouveautés ne manquent pas pour l'année 1979-1980. D'abord, des activités toutes spéciales pour les 3 ans. En feuilletant DOREMI, on trouvera une histoire écrite pour eux et illustrée par de grands dessins d'une demi-page. Egalement pour les 3 ans: des bricolages simples mais originaux. En psychomotricité, certains exercices prépareront aux notions fondamentales abordées dans les autres pages de DOREMI. Des dessins à compléter constitueront des exercices de pré-écriture.

idées à exploiter avec les petits, invitant le plus possible à la créativité dans la foi.

1ère et 2e année : BONJOUR! Pour la 1ère année, BONJOUR offre des jeux éducatifs qui développeront les facultés de discrimination visuelle, d'association, de symbolisation, de codage ... Ces jeux impliqueront une recherche pour trouver la solution à un problème. L'initiation à la lecture présente une innovation: à l'aide de pictogrammes, cette nouvelle série travaillera surtout les mots-clés. BONJOUR! propose également à ses petits amis trois bricolages à réaliser, semaine après semaine, tout au long de l'année: la ferme, mon village et la forêt. En alternance, une initiation au dessin et des jeux. Au point de vue catéchétique, le poster central présentera une fois par mois un tableau-synthèse, d'après le programme de 1ère année. En alternance, un tableau-synthèse pour la 2e année. Les autres semaines, les pages centrales seront occupées par des posters représentant surtout des animaux.

Sous forme de dessins aussi: une initiation spatiale. DOREMI, enfin, publiera des poèmes illustrés.

Et aussi, bien sûr, ne seront pas oubliés la mathématique moderne, l'art de vivre et deux bandes dessinées.

Au cours du 1er trimestre sera expliqué comment réaliser, aisément et à peu de frais, un infinité d'instruments de musique, ce qui aidera la classe à constituer son petit orchestre. Pour DOREMI, Nelly Triki vient de sortir un disque long playing: «DOREMI en avant». Il comporte 20 rondes mimées, qui donnent envie de danser, ainsi que 10 chansons plus douces.

5e et 6e année: TREMPLIN

Pour la catéchèse: «l'éveil religieux» s'inspirera des thèmes de vie que propose DO REMI. Deux parties: la première est réservée à la réflexion et à la méditation des adultes: parents et institutrices. La seconde donne quelques

Vous le savez, j'ai la réputation d'avoir un sens pratique très poussé. Aussi, je ne puis manquer de vous donner les détails concernant les conditions d'abonnement.

La série «mathématique moderne» se poursuit...

à verser au CCP

En catéchèse, la liturgie. Le «sommaire» en est récapitulé par avance par le poster dont j'ai parlé au début de cette lettre. Chaque semaine, une belle illustration, accompagnée d'un texte suggestif expliquera le thème de la liturgie dominicale. Et chaque mois, en plus, présentation d'un chant religieux.

TREMPLIN poursuit sur la lancée des années précédentes ... En histoire: fresques-synthèses et récits d'époque. En sciences naturelles: les oiseaux. Par ailleurs, des pages magnifiquement illustrées présenteront la vie des animaux à travers le monde. Et toujours les chromos en dernière page de couverture. Ils seront complétés par ailleurs par une interview ou une activité en relation avec le thème traité. Dans le domaine de l'expression orale et écrite, nous trouverons d'abord une série hebdomadaire alternant la bande

dessinée et le langage de la photo. En outre, sur d'autres pages, seront présentés tour à tour 3 séries d'articles: des enquêtes réalisées par des jeunes lecteurs; une série d'orientation professionnelle mettant les lecteurs en contact avec différentes professions: en troisième lieu, une initiation à la grande musique qui apprendra à apprécier la musique descriptive.

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Voilà donc, cher ami, pour vous et vos collègues, de beaux programmes! DOREMI, BONJOUR! DAUPHIN et TREMPLIN ne demandent qu'à . être exploités en classe.

Tremplin Dauphin Bonjour Dorémi

Par N° Fr.S. -.80 -.70 -.60 -.70

4 mois

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Tarifs spéciaux pour abonnements collectifs. Tous renseignements aux Editions Presses européennes, 14, av. du Suffrage-Universel, B-I030 Bruxelles ou chez M. Georges Moret, Rue du Léman, 1920 Martigny Tél. (026) 2 34 16 Avec mes amicales salutations et bonne année scolaire. Jacques Dessaucy


Clairette Mi\QQlIi6-0CCiEQ

L A JltvffiMO~ DE U ÉGfÉ NOUVELLES

EDITIONS

pOéSie vi'()onte

GENEVE:

Les nouvelles manuscrites de LA MÉMOIRE DE L'ÉTÉ ont mérité à Clairette Marquis-Oggier, en 1978, le Prix de la Nouvelle de l'Association valaisanne des écrivains. En été 1979, l'auteur fait paraître LA MÉMOIRE DE L'ÉTÉ aux éditions POÉSIE VIVANTE à Genève, avec l'aide de Département de l'instruction publique du canton du Valais et de la Société suisse des écrivains.

MÉMOIRE DE L'ÉTÉ et dans la poésie de BELLE DE GRÂCE, un recueil de poèmes admirables. Clairette Marquis-Oggier est un écrivain que j'admire, une poétesse vraie, mesurée, tendre et profonde, qui n'essaie pas de forcer sa voix. Je suis heureux que nous ayons un nouvel écrivain. J ean- Luc Bagnoud SM

Un romancier de chez nous dont le renom a largement dépassé les ' limites cantonales, Jacques Darbellay, s'exprime ainsi dans, la ,préface: «LA MEMOIRE DE L'ETE de Clairette Marquis-Oggier, Valaisanne habitant Genève, illustre avec éclat cette affirmation de Jules Renard: C'est en pleine ville qu'on écrit les plus belles pages sur la campagne ... LA MÉMOIRE DE L'ÉTÉ ressuscite le crépitement des sauterelles, les criailleries de la pie, le pwfum du foin , de la résine, du cerfeuil, les cailloux chauds pénétrés de soleil, le saut jaune de la chatte jaillie . des tiges de lupins, l'abeille qui se perd d'un seul envol dans les plis soyeux de la lumière. Tout revit, amplifié par la longue attente. Quelle fête!»

Clairette MARQ UIS-OGGIER

LA MÉMOIRE DE L'ÉTÉ

Quelle fête, en effet, que ce petit livre tout vibrant d'émotions contenues, tout chargé d'un passé qui ressuscite, de ce récent passé que Clairette MarquisOggier a vécu en Valais, dans son chalet de Nendaz. Si, comme le dit l'auteur, le livre a été écrit d'un jet, il s'agit en fait d'un livre qu'elle a longuement porté en elle. La description de la nature, de la vie à la campagne sur le coteau valaisan, est si parfaite, si nuancée, si colorée, si fraîche enfin, que notre jouissance vient d'entendre un écrivain parler juste. Le vrai romancier se reconnaît à son chant: Clairette Marquis-Oggier a son chant, sa modulation, sa voix. Tout est dans le ton qui ne trompe pas, dans le regard qu'elle jette sur le monde. Clairette Marquis-Oggier est égale à elle-même dans la Nouvelle comme LA

A détacher ici -------------------~

Je commande exemplaire(s) de LA MÉMOIRE DE L'ÉTÉ. Je vous prie de m'adresser en même temps: ............... exemplaire(s) de: BELLE DE GRÂCE, au prix de Fr. S. 18.dont je réglerai le montant à réception, soit au total Fr. S. à: Mme Clairette Marquis-Oggier, 30, Chemin des Platières, 1219 Le Lignon. Nom: .. ... .... ...... .

Nouvelles, avec 8 illustrations d'Albert Fontaine. 120 pages. Format 15 x 21 cm.

Adresse: ...... .

Cet ouvrage est en vente dans les librairies sédunoises Blanc, Imhof, M uss1er, Pfefferlé, Vernay. L'exemplaire: francs suisses 20.-.

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ÉCOLE SUPÉRIEURE DE VITICULTURE, D'ŒNOLOGIE ET D'ARBORICULTURE TECHNICUM SUPÉRIEUR DES BRANCHES AGRICOLES SPÉCIAL'ES Fondée en 1948, l'Ecole supérieure de viticulture, d'œnologie et d'arboriculture assume la formation professionnelle théorique des branches spéciales de l'agriculture (viticulture, œnologie, arboriculture, technologie des fruits), Travaillant en étroite collaboration avec le personnel scientifique de la Station fédérale de recherches agronomiques, elle peut offrir à ses élèves et étudiants un enseignement moderne et constamment renouvelé en fonction des progrès réalisés par les chercheurs.

créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS Niveau d'apprentissage:

durée : 3 ans (début septembre) - cavistes-œnologues - arboriculteurs - maraîchers

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Cours supérieurs de 32 semaines (prochain cours : avril 1980) - cours supérieur de viticulture-œnologie - cours supérieur d'arboriculture

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Technicum, durée: 3 ans (prochain cours: septembre 1980) - formation d'ingénieurs-techniciens en viticulture-œnologie - formation d'ingénieurs-techniciens en arboriculture et technologie des fruits et légumes

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