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Sommaire ÉDITORIAL EV
Les musées, un grand livre ouvert sur la vie .
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ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ A.T.V. L'homme quotidien: pour une pédagogie préventive ... .. .. ................. .............. ... ..... ........ ............ ... .... . Piaget et l'école: les stades du développement A . Henriques cognitif ............ .... ......... ....... ....... ....... ...... ......... ..... . Le Valais vu par les écrivains étrangers D. Anet
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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE F. Mathis Enseignement renouvelé du français ... .............. ...
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DIDACTIQUE D. Perrin L. Jordan J.-J. Dessoulavy R. Salamin
Le volleyball au Cycle d'orientation (1 er et 2 e ) . Audition musicale: l'Arlésienne ...... ..... ............... .. Les divertissements de Matix . Travaux manuels au CO
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VIE CORPORATIVE G. Moret Des participants Section économie familiale M. Bruchez
On vieillit mal . .......... ......... . L'école danoise: une alternative ..... ........... . L'économie familiale au Cycle d'orientation Un regard sur le passé: le consortage scolaire
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INFORMA TIONS OFFICIELLES Le chef du DIP Accès aux écoles secondaires du 1er et du 2 e degré Le chef du DIP Méthodologie du français: séances d'information Le chef du DIP
Semaine de cinq jours: création d'une commission d'étude
INFORMA TIONS GÉNÉRALES J.-P. Salamin SIPRI-Informations ..... ....... .. ..... .... .. ...... .................. . Groupe sport et civilisation Sport et civilisation: séminaire organisé en mai 1980 ... .............. .... ........... .... .. ...... ........ ............. ........ . Pro Juventute et l'année de l'enfant . En 1979 Pro Juventute propose OSL Œuvres suisses des lectures pour la jeunesse: nouveautés .... ........................ .................. ..... .. ........... . ODIS Cours d'initiation aux techniques audio-visuelles Service école - tiers monde Enfants du tiers monde: quelle éducation Encarts
Sommaire général 1978-1979 Fiches d'ACM Musée cantonal d'histoire naturelle
Les musées : une fenêtre ou v erte sur la vi e
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L'Ecole valaisanne propose à ses lecteurs une nouvelle série de documents consacrés aux musées locaux et cantonaux. Nous ouvrons cette collection par la présentation du musée cantonal d'histoire naturelle qui célèbre cet automne son 150 e anniversaire. Nous vous ferons découvrir ensuite les richesses et l'importance des musées locaux puis, nous rendrons visite, par le texte et par l'image aux différents musées cantonaux.
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Pourquoi une telle présentation dans une revue pédagogique? La première raison est à rechercher dans la relation étroite qui existe entre le programme de connaissance de l'environnement et les documents (voire les moyens d'enseignement) présentés par les musées. En effet, le nouveau plan d'études postule une approche didactique de la région au moyen de documents.
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Cette démarche qui préconise également une pédagogie active nécessite donc l'observation, la manipulation, la comparaison d'objets. Il s'agira en fait pour l'enseignant non pas de délaisser le manuel scolaire mais de quitter le livresque pour revaloriser le livre en tant que document de référence parmi d'autres. On peut donc considérer dans cette optique le musée comme un important outil de travail au service de l'enseignement.
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Dans cette perspective une meilleure connaissance de ces institutions s'avère indispensable. Il faut préciser ici que chaque village de notre canton recèle des trésors inconnus et qu'il s'agira d'abord pour cet enseignement d'exploiter ces richesses locales; le recours aux musées pouvant être un temps fort auquel l'enseignant recourra toutes les fois qu'il lui sera possible.
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La présentation qui débute dans le présent numéro de votre revue devrait permettre à chacun de mieux préparer ces visites afin qu'elles soient intégrées à l'enseignement et que les enfants y participent activement.
Une deuxième raison qui motive cette présentation concerne plus particulièrement le rôle de l'enseignant dans la communauté locale en relation avec la viè culturelle. En effet, la conservation, l'animation, la diffusion du patrimoine culturel est une tâche qui ne peut laisser un enseignant indifférent. Parmi ces activités, tout ce qui touche aux musées et peut-être plus particulièrement aux musées locaux correspond bien à ce rôle d'éveilleur de l'intelligence et de transmetteur des connaissances instrumentales et culturelles qu'est celui de l'enseignant.
L'homme quotidien: pour une pédagogie préventive.
Il paraÎt donc tout indiqué que dans chaque commune, le corps enseignant ait à cœur de développer ces activités et de sensibiliser la population à ces valeurs fondamentales.
Sous ce titre, au çours du printemps de cette année, un exposé fut proposé à deux groupes d'adolescents d'une école de notre Canton.
C'est dans cette optique que nous avons ouvert cette nouvelle série. Nous espérons ainsi offrir aux enseignants des informations susceptibles de rendre leur travail toujours plus enrichissant pour eux-mêmes et pour leurs éléves. Nous sommes d'autre part persuadés que la prise en charge d'activités culturelles de ce genre ne pourront que mieux intégrer l'école dans la société et par là valoriser l'enseignement en général.
Malgré l'apparente banalité du titre, l'intérêt suscité fut vif, les questions posées nombreuses, le regret de bien des élèves de n'avoir pu approfondir certains points, réel. Il nous a donc paru souhaitable de reprendre cet exposé pour en développer les points qui peuvent sembler principaux, pensant qu'il pourrait, à travers les aspects non négligeables de la personne humaine qu'il éclaire, servir à nombre d'enseignants jeunes et moins jeunes dans leur œuvre de formation tant personnelle que de celle de la jeunesse.
E. V.
*** «L'homme quotidien!» Le titre semble banal, presque rebutant! Pourquoi parler de la vie de tous les jours? Ne risquons-nous pas de nous y enliser? D'autres sujets plus palpitants, plus exaltants, plus à la pointe de l'actualité ne devraient-ils pas remplir les colonnes d'une revue telle que l'Ecole valaisanne? Comment «L'homme quotidien» suffirait-il à nous ouvrir l'esprit? à nous faire réfléchir? Il y a la violence, la drogue, ~es diverses crises mondiales, la techmque, l'économie, que sais-je encore? Bien sûr, tout cela existe et pose des problèmes.
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Pourtant, lorsque nous prenons le temps de nous arrêter et de réfléchir, de
rechercher les causes profondes de la plupart - sinon de tous - des maux de l'humanité, nous nous trouvons contraints de reconnaître que le fond du problème se situe en l'homme lui-même et que si l'homme grandissait - sous toutes les latitudes - conscient de ses possibilités réelles, de sa raison d'être sur cette terre, de ses responsabilités et s'il assumait en toute conscience ces dernières, la plupart des problèmes ne se poseraient même pas ... Serions-nous, à l'heure actuelle, aussi esclaves d'une technique qui eût dû être libératrice si au lieu d'en faire l'instrument d'un développement trop rapide et excessif de l'économie, nous l'avions progressivement mise au service de l'homme? Et ce même homme ne réagirait-il pas de manière plus constructive et donc plus humaine aux questions qui l'assaillent s'il était réellement formé à cela? Ne traiterait-il pas ses responsabilités de manière plus ... responsable ... au lieu de se soumettre à des fatalités qui ne le sont que parce que, depuis trop longtemps, acceptées comme telles? Non! Nous ne changerons pas le monde en une génération ni en si! Mais nous pouvons et devons contribuer à rendre notre. secteur de vie plus viable, plus humam pour être plus chrétien. Et ... u,n secteur + un secteur + un · secteur constituent beaucoup de secteurs. Pour cela, il est de notre devoir de nous arrêter de temps en temps pour réfléchir à notre vie, à nos réactions personnel-
les, à celles de ceux qui nous entourent pour créer des cellules plus fraternelles qui deviendront ainsi plus rayonnantes. Les grandes et très belles théories ne suffisent pas. Comme pour tout, il faut un contrôle, une vérification qui permettent de constater si l'on répond réellement aux grandes et belles idées. Nous ferons ces vérifications ensemble pour voir si, dans la réalité, nous œuvrons pour cet homme que nous désirons former. Et là, nous découvrirons sans doute, toute la richesse inépuisable de «l'homme quotidien» que nous sommes nousmêmes tout comme ces autres qui nous entourent. Et nous découvrions que, bien formé, équilibré, il évite les pièges de civilisation dans lesquels tombent les malheureux êtres qui, dans leur période de formation et! ou de maturation ont été privés de ces éléments simples mais indispensables dont chaque être humain, du fait de sa composition, a besoin. Alors, au lieu d'avoir à lutter contre l'alcoolisme et la drogue, formeronsnous des êtres solides, capables de les éviter et d'aider leurs semblables à conduire leur vie de manière responsable. Mais, il n'est pas de solidité à base de carences. A nous de découvrir les nôtres pour les éviter aux autres, pour une pédagogie personnelle et collective préventive. Des carences? penserez-vous: quel grand mot! Nous sommes des êtres certes pas parfaits, mais du moins «formés», ce qui dans l'optique de beaucoup équivaut à penser. .. «complets» ... Et pourtant, nous savons car on nous l'a appris et nous le reconnaissons implicitement sans trop en prendre conscience, nous savons que nous le sommes et nous nous reconnaissons ... pécheurs ... Péché; imperfections; faiblesses; limites; carences; etc ... Réfléchissons un instant: qu'importe le terme? N'indiquent-ils pas tous nos dif-
ficultés, nos insuffisances? Et pourquoi le terme pseudo-scientifique de «carences» nous hérissait-il alors que nous acceptions - tout juste! - celui de «péché» ? Et si difficultés, insuffisances nous constatons, ne devrions-nous pas nous arrêter de temps en temps pour en rechercher les causes profondes? En nous, dans notre passé qui a conditionné et conditionne notre présent. Notre présent personnel, intime et celui que nous vivons face aux autres. Celui que nous découvrons face à nos élèves. Et c'est dans la mesure où nous nous connaîtrons nous-mêmes à travers cet homme quotidien que nous étudierons et que peut être nous-mêmes au lieu d'être simplement un autrè, que nous trouverons la solidité nécessaire pour accomplir la tâche ardue, complexe et combien enrichissante de collaborer à la formation intégrale d'autres êtres. A travers et à l'aide de leurs corps et de leurs esprits. Lors de la préparation de l'exposé fait au printemps, j'avais présent à l'esprit l'enseignant face aux élèves qu'il forme et aux besoins d~ ces derniers. Les réactions de bien des jeunes m'ont montré - tout comme je l'avais constaté dans un certain nombre d'autres professions - que l'adulte se trouve souvent aussi démuni que l'enfant en bien des domaines et, par là, démuni face à l'enfant. Et que le savoir, les connaissances seuls ne suffisent pas à lui donner cette sérénité qui découle d'une personnalité harmonieuse et assure des relations harmonieuses et enrichissantes. Il me semble donc que les caractéristiques, les forces, les tendances, les besoins que nous découvrirons à travers l'homme quotidien peuvent aussi bien nous servir à nous adultes pour nous renforcer qu'à l'enfant pour l'aider à croître.
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C'est dans cette optique que je refonds cet exposé, espérant qu'ainsi, il puisse rendre service à tous les âges, au lecteur comme à son entourage. Pour éviter ces déséquilibres, ces insécurités toujours plus fréquents, atteignant bien des aspects de nos vies, qu'ils soient du domaine physique, affectif, intellectuel, spirituel. De ces déséquilibres sources de tant de souffrances diverses dans tant de domaines et qui handicapent tant d'êtres à des niveaux divers et à tous les âges, les empêchant de vivre pleinement tous les registres de leurs vies, d'exploiter tous leurs talents. Ces talents qui nous ont été transmis pour le plus grand bien de chacun et à travers chacun, pour le plus grand bien de tous. Ces talents qui ne peuvent s'épanouir et fructifier pleinement que dans un orga-
nisme harmonieux, œuvrant pour conserver et parfaire cette harmonie. Afin de la rayonner et de la transmettre. De la transmettre à toute cette jeunesse avide de vivre, de s'épanouir pour mieux servir.
PIAGET ET L'ECOLE G. LES STADES DU DEVELOPPEMENT COG NITIF (suite et fin)
Toute vie est relation, échange. Et la maladie, rupture momentanée et/ou partielle voire, absence d'échange. Rupture qu'il convient à tout prix d'éviter. Nous découvrirons la possibilité de prévention de ces ruptures à tous les niveaux de nos vies dans l'espoir de les éviter, de les prévenir. En nous. Chez les autres.
Dans l'article précédent (N° 10, JUIll 1979) nous avons mis l'accent sur des caractères limitatifs de la pensée préopératoire, tels que les centrations sur les données perceptivement prégnantes. Il est vrai que pour la compréhension de la pensée du petit enfant ces caractères sont d'une importance capitale, car ils déterminent une manière de raisonner originale et surprenante. Mais d'autres aspects ou caractéristiques que l'on pourrait qualifier de positifs, dans le sens qu'ils constituent un progrès par rapport à ce qui précède et préparent ce qui va venir, c'est-à-dire la pensée opératoire, ne sont pas d'importance moindre. Nous parlerons ici de l'une de ces caractéristiques positives, peut-être la plus importante, la «renversabilité». C'est ainsi que Piaget a nommé la capacité de la pensée de revenir pratiquement ou mentalement au point de départ d'une transformation.
Car,... mieux vaut prévenir que guérir ... A. T. V.
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Prenons un exemple dans un domaine qui nous est déjà très familier, la conservation 1 de la quantité de la matière contenue dans une boule de terre glaise, pour voir comment la renversabilité se manifeste psychologiquement. Parmi les enfants qui donnent des réponses préopératoires, qui nient l'égalité de la quantité de matière de deux boulettes d'argile A et B lorsque, l'une d'entre elles est transformée en saucisse ou en galette, il y en a plusieurs qui continuent à nier l'égalité même lorsqu'on refait les deux boules. Comme si une fois que la déformation a eu lieu, ce qui entraîne, pour les enfants en question, une augmentation ou une diminution de la quantité de matière, il était possible de revenir au point de départ. D'autres enfants, plus avancés dans le
développement cognitif, bien que donnant eux aussi des réponses préopératoires, acceptent ce retour en arrière: la saucisse contient plus (ou moins) de pâte que la boule du début, mais si on la transforme de nouveau en boule, les quantités de matière redeviennent égales. Ces enfants montrent ainsi qu'ils sont capables de fonder des inférences sur le renversement d'une transformation, ce qui caractérise la «renversabilité». L'intérêt de la renversabilité réside en ce qu'elle prépare la «réversibilité» qui est l'une des caractéristiques essentielles de la pensée opératoire. Par ce terme Piaget désigne la capacité de la pensée, non seulement de revenir au point de départ d'une transformation, mais de composer une transformation (appelée opération directe) avec son inverse. La pensée opératoire n'envisage jamais une transformation de manière isolée. Elle la compose toujours avec d'autres transformations du même système avant de porter un jugement sur les effets qu'elle produit. lNous rappelons qu'on appelle expenences de conservation les expériences du type suivant: On présente aux enfants deux objets identiques sous certains aspects, Par la suite une transformation est effectuée par l'expérimentateur ou l'enfant luimême sur l'un des objets en question, La transformation affe,cte certains aspects de l'objet, laissant les autres Inchangés. La discussion qui s'ensuit porte sur l'un de ces aspects qui ne sont pas affectés par la transformation. Piaget considère les expériences de conservation comme un des meilleurs révélateurs du niveau opératoire des enfants que nous possédions actuellement. Quand ces derniers se basent sur des critères perceptifs, leurs réponses sont incorrectes, car les réponses correctes exigent un raisonnement basé sur des opérations qui dépassent les indices perceptifs. Dans les articles précédents nous avons déjà parlé de trois expériences classiques de conservation: la conservation du nombre d'éléments d'une rangée et la conservation de la quantité de matière à travers des déformations ou des transvasements.
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Mais qu'est-ce qu'une opération et en quoi consiste une pe~sée opé~atoire? S'il est facile de défimr celle-cl par le fait qu'elle peut utiliser des opérations et baser sur elles ses raisonnements et inférences il en va autrement quand il s'agit de définir et surtout d'expliquer ce qu'est une opération au sens de la théorie piagétienne. Piaget propose plusieurs définitions, dont j'en choisis deux qui me paraissent les plus claires:
de classification, de sériation, de conser- telles que le manque d'intérêt ou l'inatvation, du nombre etc., est un «carre- tention? La psychologie génétique estfour» d'un certain nombre de transfor- elle capable de fournir des réponses ou mations que l'on peut effectuer sur les des esquisses de réponses à ces queséléments qui y appartiennent. Plus un tions? enfant est jeune, plus les systèmes de ces transformations sont morcelés pour lui. Comme nous l'avons vu, la théorie psyLes compositions ne sont effectuées que chogénétique postule que l'enfant consde manière locale, ce qui entraîne un truit lui-même non seulement l'édifice manque de cohérence interne du systè- de son savoir mais aussi les instruments me. Par exemple, la différence entre un intellectuels grâce auxquels il acquiert bâtonnet A et un bâtonnet B, A étant ses connaissances. Cette construction plus petit que B, n'est pas nécessaire- poursuit un cheminement qui passe par ment conçue comme étant égale en certaines étapes, appelées par Piaget valeur absolue à la différence entre B et «stades», caractérisées par les instruA: ce que l'on doit ajouter à A pour le ments intellectuels (schèmes et structurendre égal à B n'est pas nécessairement res) déjà construits ou en voie de consconsidéré égal à ce que l'on doit enlever truction. Ainsi, suivant la théorie psyà B pour le rendre égal à A. L'enfant chogénétique, l'acquisition des connaisconstruit peu à peu les transformations sances dépend beaucoup moins de la et les combinaisons correspondantes. La façon dont elles sont enseignées que de totalité du système ou la structure étant l'adéquation des instruments d'assimilaatteinte, la pensée de l'enfant devient tion de l'individu qui veut apprendre. par ce fait même opératoire, puisqu'elle Dans cette perspective bien des échecs peut alors manipuler des opérations, et des difficultés persistantes renconinexistantes par définition en dehors trées par les élèves se laisseraient expliquer par un retard, dans la majorité des d'un système fermé. cas provisoire, de la construction des
«Une opération est une action réversible» pouvons-nous lire dans l'un de ses livres les plus connus écrit avec sa collabor.atrice B. Inhelder 1. Nous trouvons aIlleurs 2 une définition plus complète: ... psychologiquement l'opération est une action intériorisée et devenue réversible par sa combinaison avec d'autres actions intérionsees en une structure d'ensemble comportant certaines lois de totalité». Dans ce dernier texte Piaget explicite deux conditions nécessaires et suffisantes pour qu'une opération, c'est-à-dire la possibilité d'être envisagée mentalement. La seconde est son appartenance à un groupe d'actions intériorisées .avec lesquelles elle peut se composer SUIvant certaines lois. Ces systèmes d'opérations sont appelés dans un langage tech?i~~e «structures» et l'une des caractenstIques essentielles des structures est leur «fermeture», par quoi on veut dire que n'importe quelle combinaison de deux ou plusieurs composantes du système donne comme résultat une transformation qui appartient encore au même système~ Par exemple, la différence entre le 4 e et le Se élément d'une sene ordonnée composée avec la différence
entre le se et le 6 e élément donne la différence entre le 4 e et le 6 e élément de la série en question, ce qu'on peut écrire en langage symbolique: (D - E)
2 Piaget, J. et coll. «Etudes d'épistémologie génétique», vol. 1, PUF, Paris, 1957, pp. 35.
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(E - F) = D - F
Un exemple analogue permet de saisir la signification de la réversibilité. Il s'agit là de composer une transformation avec son opposée, sa «réciproque» comme on dit quand il s'agit de structures d'ordre: Si l'on compose la différence entre le se et le 6 e élément de la série avec la différence entre le 6 e et le Se élément de la même série, il est évident qu'on obtient la différence entre le Se et le Se élément (exemple de ce qu'on appelle une «transformation identique»). En langage symbolique nous avons: (E - F)
1 Piaget, J. et Inhelder, B. «Le développement des quantités physiques ch~z l'enfant» ~elachaux et Nestlé, Neuchâtel, 2 e ed. augmentee 1962 (pp. 277).
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(F - E) = E - E
Tout ce qui précède, bien qu'étant l'expression d'une simplification extrême, peut paraître avec raison un peu abstrait. Pour en finir avec les structures, ajoutons encore que tout contexte,
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Ce survol très rapide et par nécessité simplifié du développement cognitif avait pour but d'exposer un certain nombre de points importants de la théorie psychogénétique, lesquels peuvent servir comme base de réflexion sur un problème central de tout enseignement, la transmission des connaissances. En effet, l'une des tâches essentielles de tout enseignant est de transmettre, de faire acquérir à ses élèves un certain savoir. Cette tâche est loin d'être facile. L'enseignant se heurte tous les jours à des obstacles et souvent à des échecs qui résistent parfois à tout effort d'interprétation. Sont-ils dus à l'imcompétence relative de l'enseignant ou à l'incapacité des élèves? Cette dernière, à supposer qu'elle soit effective, est-elle due à des causes essentielles, t~lles que des lacunes dans la construction des instruments intellectuels, ou à ' des causes que l'on pourrait appeler «périfériques»,
LE VALAIS vu par les écrivains étrangers instruments opératoires. La meilleure attitude à adopter par l'enseignant dans ce cas sera d'attendre - espérons que le programme le lui permette ... D'autres théories psychologiques accordent moins d'importance à l'activité du sujet et plus d'importance aux méthodes didactiques. Elles cherchent la solution du problème des ?i.fficu~tés de l'apprentissage dans l'amehoratIon des méthodes d'enseignement. Cela es~ apprécié par les pédagogues, ~e qUI explique la prolifération des methodes didactiques. Mais les. péd~gogues e;rxmêmes sont les premIers a reconnaItre qu'aucune méthode n'a jusqu'à. préset;t résolu le problème des difficultes d'apprentissage. Mais si la théorie psychogénétique nous suggère de ne pas nous obsti~e~ .à enseigner des notions pour l'acq':llSItlOn desquelles les instruments Intelle~tuels requis ne sont pas encore constrUIts.' ce n'est pas pour prôner un dolc.e f~rm~n te. Elle nous pousse au contraire a creer une école active au vrai sens du terme, c'est-à-dire une école où les enfants
Nous publions ci-dessous le texte d'une conférence présentée à des ens~ignants durant les sessions pédagogiques de 1978 et 1979. Son auteur, M. Danzel Anet écrivain résidant à Martigny nous livre ici ses choix d'auteurs. Il dépeint ainsi avec sensibilité et compétence, à travers poèmes et récits un Valais riche en paysage et traditions, sources d'inspiration et d'enthousiasme de nombreux résidents ou voyageurs. Gageons que cette fresque publiée en divers épisodes et il~ustrée de gravures reprises de la collection de l~ bibliothèque cantonale, s,aura fal~e ~é couvrir ou redécouvrir les valeurs essentielles de notre pays et eVlter aussI d en galvauder la substantifique moelle, On ne se voit bien que dans le regard besoin d'un réveil de mémoire; à quoi d'autrui, et l'on se connaît mieux si l'on les femmes excellent, par un tour nousait comment nous connaissent les veau donné à la coiffure, la surprise autres, ce prochain dont nous sommes à d'une robe, etc ... la fois si proches et si éloignés. Comment donc les écrivains étrangers De même aussi, le sol natal, la terre de l'ont-ils vue, cette patrie valaisanne que nos joies et de nos peines, le pays dont j'ai faite mienne par résidence, après nous vivons par ses fruits et par ses pay- l'avoir longtemps désirée? Non pas tous sages, savons-nous bien son vrai visage, les écrivains, car la liste en est fort lonsa beauté nous est-elle chaque jour nou- gue et les laisser tous parler prendrait velle, son caractère un appui pour le plus d'un jour. J'en ai invité une quinnôtre? Il est bon de rencontrer 1e paszaine, dont nous écouterons d'ailleurs sant, le voyageur dont le regard neuf, quelques pages seulement, quelques l'attention non prévenue ont saisi ce phrases, que nous ignorons par habitude, comme les traits de l'être longtemps aimé dont Et précisons qu'«étranger», pour nous, nous oublions le charme qu'ils eurent à est celui qui n'est pas né Valaisan, la première rencontre. Et nous avons qu'il soit de la province voisine ou d'un
pourront développer une acti,vi,té intellectuelle intense, Le temps preCIeux que l'école gaspille en essayant souveI?t d'enseigner des notions trop comphquées et en décourageant ainsi nombre d'élèves et d'enseignants pourrait être plus judicieusement utilisé pour l'enseignement et l'exercice de notions ~ont la compréhension n'exige que les Instruments opératoires qui correspondent au niveau du développement cognitif de l'élève. En d'autres termes, la théorie psychogénétique nous propose d'adapter l~s, programmes au développement cognItIf des enfants. Des efforts sérieux ont déjà été faits dans ce sens dans plusieurs pays. Mais beaucoup reste encore à faire. Il faut reconnaître, par ailleurs, que les données psychogénétiques actuellement à notre disposition ne sont pas suffisantes pour répondre à toutes les questions posées par le remaniement de,s programmes scolaires et beaucoup, sIno~ la plupart des décisions doivent être pnses de manière empirique. H, Henriques
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antipode, qu'il n'ait fait que passer, les yeux ouverts et la sensibilité en éveil, ou qu'il ait choisi de résider. Cependant, le premier aura dit surtout ce qui l'aura surpris, étonné ou ravi, bref, ce qui l'aura le plus dépaysé - puisque c'est ce dépaysement que cherche le voyageur .... quand il sait voyager. Le second, c'est dans le mûrissement imprévu de son talent, dans la tonalité nouvelle de son œuvre, dans son enthousiasme amoureux pour son nouveau lieu de vie que l'on trouvera l'effet de cette transplantation. Il est semblable à l'arbre mis dans une terre nouvelle et qui en reçoit une sève qu'il n'avait pas à l'origine. Et ainsi il acquiert sa vraie originalité. Pour les premiers voyageurs - et dans ce mot, j'entends toute la lenteur du voyage d'alors, le pas des chevaux, les relais, les gîtes de hasard, les cailloux roulant sous les souliers des piétons - pour ceux-là, le Valais commençait au creux des vallées, au coeur des villages, aux refuges et hospices des passages alpins; mais toujours au contact le plus humain avec les habitants, le pâtre, l'aubergiste, le moine, le muletier. Quand ils étaient écrivains, ces passants, ils ont décrit autant les façons de vivre et de dire qu'ils rencontraient, que les aspects de la nature traversée. Le Valais, c'était, pour eux, autant sinon plus encore les Valaisans que les sites. Aujourd'hui, pour d'innombrables touristes, - ce mot, né de l'anglomanie, marque déjà un certain éloignement - le Valais commence à mille mètres. C'est un terrain de jeu, neiges et rocs arrangés pour oisifs, et dont les résidences secondaires isolent leurs habitants provisoires du vrai Valais des travaux et des jours. Il y avait - il y a encore pour le petit nombre qui l'aime - une poésie du voyage. Il y a - pour la plus grande et fructueuse gloire des agences- une industrie du tourisme. Il y a une «préhistoire» de la découverte du Valais, dont le nom n'existait pas
encore quand, vers le cinquième siècle avant notre ère, des historiens ou plutôt des poètes légendaires, ont donné les noms des tribus vivant dans des montagnes à peine connues et redoutables comme des murailles séparant le monde civilisé de la barbarie. Et ils en ont fait des courtes descriptions. Festus A vienus Ainsi Festus Avienus, proconsul d'Afrique, composait, vers 360 de notre ère un poème «Ora Maritima» dans lequel il insère des vers écrits par Eutymène poète de Marseille, vers 530 av. J.-C. ' «A l'est, les Alpes dressent vers le ciel leurs cimes neigeuses, et les campagnes des Gaules sont dentelées de sommets rocheux d'où les vents souillent en tempête. A larges flots, le Rhône se précipite d'une ouverture qu'il a pratiquée luimême, il laboure les terres avec une force indomptée. Il est navigable dès sa source». (?) Jules César (101-44 av. J.-C) général de grand caractère, colonisateur des Gaules, écrivain au talent singulier, vers 60 av. J.-C donne quelques noms de tribus des Alpes pennines: Ubères, Sédunois, Véragres, Nantuates, et quelques détails géographiques, en relatant l'envoi à Octodure de son lieutenant Servius Galba avec la 12 e légion mettre à la raison d'Etat les populations indigènes qui pillent et rançonnent les voyageurs, et assurer la liberté des communications par le col pennin (qui sera le Mont-Joux puis le Grand-SaintBernard). Pline l'Ancien L'amiral Pline l'Ancien (23-79 ap. J.-C), plus connu comme historien, donne déjà, vers l'an 60 de notre ère, des renseignements analogues à ceux d'Aviénus. Le Valais commence à être nommé «Civitas Vallis» province romaine. Enfin, à la fin du 4 e siècle, l'historien Ammien Marcellin parie de la «Civitas Vallensium» et de son chef-lieu Octodure. Le Valais existe. Il attendra 14 siècles ses narrateurs.
Mérian - St-Maurice (Co llection de la bibliotèque cantonale)
Merian Un ,dessinateur les précède, qui sera plusIeurs fois copié, Matthaus Merian Bâlois, qui vécut de 1593 à 1650 s'e~ fut à pied et à cheval par monts et' vaux dessinant villes et paysages, dont il fit entre autres sa «Topographia Helvetica», incomparable, où sont les premières «vues du Valais»,
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Ainsi, le recit de voyage a commencé par être une collection d'images. Ce qu'il redevient aujourd'hui. Mais le temps de fabrication n'est pas le même! Merian dessinait sur place, gravait à l'eau-forte dans son atelier et prenait des mois et des années pour faire un livre, Aujourd'hui, on photographie à la seconde, on imprime en quelques jours. M,ais s~ la photo en couleurs propose d'Invanables paradis ensoleillés je leur préfère encore le charme des ~ravures anciennes pour ce qu'il n'est pas seule-
ment le reflet des gens et des choses mais traduit les sentiments les émotions de l'artiste, quand le ;eporter est un technicien, Le premier avait l'œil sensible. Chez le second, c'est la pellicule qui l'est. Rousseau Dans l'actuel bicentenaire de la mort de Rousseau, le monde refait le compte de ce 9u'il doit au génial Genevois, pour le meIlleur et pour le pire. Le Valais lui doit son entrée en littérature, par la «lettre sur le Valais» de la «NouvelleHéloïse», roman par lettres. L'immense succès immédiat du livre publié à Paris en 1761, marque le début triomphal de l'attrait du Valais sur les «âmes sensibles», ces voyageurs illustres ou obscurs qui vont créer un courant touristique sans cesse croissant. L'origine de cette admirable description est dans la découverte que fit Jean-
F
Zurlauben - Pont du Trient (Collection de la bibliothèque cantonale)
Jacques du Valais en revenant à pied de Venise à Genève par le Simplon. C'était en 1743. Il s'était brouillé avec l'ambassadeur de France, Monsieur de Montaigu, dont il avait été quelques mois le secrétaire. «Je gravissais lentement et à pied des sentiers assez rudes, conduit par un homme que j'avais pris pour être mon guide et dans lequel, durant toute la route, j'ai trouvé plutôt un ami qu'un mercenaire. Je voulais rêver, et j'en étais toujours détourné par quelque spectacle inattendu. Tantôt de hautes et bruyantes cascades m'inondaient de leur épais brouillard. Tantôt un torrent éternel ouvrait à mes côtés un abîme dont les yeux n'osaient sonder la profondeur. Quelquefois, je me perdais dans l'obscurité d'un bois touffu. Quelquefois, en sortant d'un gouffre, une agréable prairie réjouissait tout à coup mes regards. Un mélange étonnant de la nature sauvage et de la nature cultivée montrait partout la main des hommes où l'on eût cru qu'ils n'avaient jamais pénétré: à côté d'une caverne, on trouvait des maisons; on voyait des pampres secs où l'on n'eût cherché que des ron-
ces, des vignes dans des terres éboulées, d'excellents fruits sur des rochers, et des champs dans les précipices. Ce n'était pas seulement le travail des hommes qui rendait ces pays étranges si bizarrement contrastés: la nature semblait encore prendre plaisir à s'y mettre en opposition avec elle-même: tant on la trouvait différente en un même lieu sous divers aspects! Au levant les fleurs du printemps, au midi les fruits de l'automne, au nord les glaces de l'hiver: elle réunissait toutes les saisons dans le même instant, tous les climats dans le même lieu, des terrains contraires sur le même sol, et formait l'accord inconnu partout ailleurs des productions des plaines et de celles des Alpes. J'attribuai, durant la première journée, aux agréments de cette variété le calme que je sentais renaître en moi: j'admirais l'empire qu'ont sur nos passions les plus vives les êtres les plus insensibles, et je méprisais la philosophie de ne pouvoir pas même autant sur l'âme qu'une suite d'objets inanimés. Mais cet état paisible ayant duré la nuit et aug-
Zur/auben - Glacier du Rhône (Collection de la bibliothèque cantonale)
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A~'rIIAI~lrrti
111~ltAt~ttt~ltPIII~ menté le lendemain, je ne tardai pas de juger qu'il avait encore quelque aut~e cause qui ne m'était pas connue. J'arnvai ce jour-là sur des montagnes les moins élevées; et, parcourant ensuite leurs inégalités, sur celles des plus hat,Ites qui étaient à ma portée. Apres m'être promené dans les nuages, j'atteignais un séjour plus serein, d'où l'on voit dans la saison l'orage se former audessous de soi: image trop vaine de l'âme du sage, dont l'exemple n'existât jamais, ou n'existe qu'aux lieux mêmes d'où l'on en a tiré l'emblème. Ce fut là que je démêlai insensiblement dans la pureté de l'air où je me trouvais la véritable cause du changement de mon humeur et du retour de cette paix intérieure qu~ j'avais perdue depuis si longtemps. En effet, c'est une impression générale qu'éprouvent tous les hommes, 'quoiqu'ils ne l'observent pa~ tous, que sur les hautes montagnes, ou l'air est pur et subtil, on se sent plus de facilité dans la respiration, plus de légèreté dans le corps, plus de sérénité dans l'esprit; les p~aisirs y son!, moins ardents, les paSSIOns plus moder~es; les méditations y prennent je ne SaiS quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent, je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'âcre et de sensuel. Il semble qu'en s'élevant au-dessus du séjoyr des hommes, on y laisse tous les sentIments bas et terrestres, et qu'à mesure qu'on approche des régions éthérées, l'âme contracte quelque chose de leur inaltérable pureté. On y est grave sans mélancolie, paisible sans indolence~ ~ontent d'être et de penser: tous les deslrs trop vifs s'émoussent, ils perdent cette pointe aigüe qui les rend si douloureux; ils ne laissent au fond du coeur qu'une émotion légère et douce; et c'est ainsi qu'un heureux climat fait servir à la félicité de
l'homme des passions qui font ailleurs son tourment. J'aurais passé tout le temps du voyage dans le seul enchantement du paysage, si je n'en eusse éprouvé un plus doux encore dans le commerce des habitants. Vous trouverez dans ma description un léger crayon de leurs mœurs, de leur simplicité et de leur égalité d'âme, et de cette paisible tranquillité qui les rend heureux par l'exemption des peines plutôt que par le goût des plaisirs. Mais ce que je n'ai pu vous peindre et qu'on ne peut guère imaginer, c'est leur humanité désintéressée, et leur zèle hospitalier pour les étrangers que le hasard ou la curiosité conduisent chez eux ... Quand j'arrivai le soir dans un hameau, chacun venait avec tant d'empressement m'offrir sa maison, que j'étais embarrassé du choix; et celui qui obtenait la préférence en paraissait si content, que la première fois je pris cette ardeur pour de l'avidité. Mais je fus bien étonné quand, après en avoir usé avec mon hôte à peu près comme au cabaret, il refusa le lendemain mon argent, s'offensant même de ma proposition. Ainsi, c'était le pur amour de l'hospitalité, communément assez tiède, qu'à sa vivacité j'avais pris pour l'âpreté du gain: leur désintéressement fut si complet, que dans tout le voyage, je n'ai pu trouver à placer un patagon».
Enseignement renouvelé du fran• çalS «- Une langue est un système, un ensemble fini de règles à partir de quoi chacun est en mesure de produire et de comprendre un nombre infini d'énoncés. Tout locuteur a une connaissance implicite d'un certain nombre au moins des règles de sa langue. C'est en s'exprimant, en écoutant autrui qu'il prend peu à peu conscience de leur fonctionnement. -
Maîtrise du français, pp. 2-3
Ces quelques extraits - la lettre est beaucoup plus longue - auront suffi peutêtre à vous faire goûter la musicalité d'une langue dont la poésie toute nouvelle allait rompre les sévérités rigoureuses du classicisme et, comme une première hirondelle dans les lettres françaises, annoncer le romantisme. à suivre
Ces règles sont celles de la langue orale qu'il convient de distinguer de la langue écrite, tout en reconnaissant l'influence que l'une exerce sur l'autre. L'oral de la situation scolaire, par exemple, fort différent de celui de la rue ou du préau, apparaît très proche de l'écrit, sur bien des points.»
L'enfant est-il vraiment capable de s'intéresser à l'organisation et au fonctionnement de sa langue? Oui, bien sûr! De nombreuses expériences le prouvent. Mais ... à deux conditions au moins.
Ce travail amènera les élèves à formuler des observations, à déduire des règles des règles fondamentales! - qu'ils comprendront, retiendront et appliqueront d'autant mieux qu'ils les auront découvertes eux-mêmes, c'est évident.
A condition d'abord que cet enfant ait plaisir à s'exprimer, que le langage lui apparaisse comme un moyen privilégié d'entrer en contact avec autrui.
Pour conduire ce travail, il est évident aussi que le maître doit avoir lui-même compris l'organisation et le fonctionnement de sa langue; sa formation professionnelle implique qu'il dispose de connaissances théoriques solides. Et ici, ces connaissances théoriques lui sont fournies par la linguistique.
A condition aussi que cet enfant soit engagé de manière active dans l'étude de l'organisation et du fonctionnement de sa langue.
Pourquoi recourir à la linguistique? Comment y parvenir?
D. Anet
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Le maître partira chaque fois que ce sera possible de phrases, d'ensembles de mots proposés par les enfants; sous sa conduite, ils procèdent ensuite à diverses opérations précises: par exemple, dans une phrase donnée, ils inventorient toutes les possibilités de remplacement d'un mot ou essaient de déplacer une·expression.
La linguistique est une science, la science du langage, et les travaux des linguistes ont beaucoup contribué à la rénovation de l'enseignement du français. Comme tout homme de science, le linguiste ne peut donner de l'objet qu'il étudie une description définitive et complète; la langue est un domaine dans lequel il y aura toujours à découvrir, et la linguistique a connu de très
Le volleyball au Cycle d'orientation (lreet2~ 1. HISTORIQUE En guise d'introduction, voici quelques dates et événements démontrant le développement de ce sport souvent méconnu qu'est le le volleyball. Le volleyball fut imaginé en 1895 par Williams Morgan, professeur d'éducation physique au collège YMCA de Springfield, état du Massachusetts. Morgan recherchait un jeu accessible à tous, qui puisse servir de «récréation» à ses élèves. A l'origine, les équipes étaient composées de 9 joueurs évoluant sur un terrain long de 15 à 22 mètres et large de 9 à Il mètres avec un filet haut de 2 m. 20 à 2 m. 40. Le nombre de touches de balle n'était pas limité.
Pour mettre l'enfant en contact avec le livre, un ((coin-bibliothèque)) attrayant
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grands progrès depuis le début de ce siècle.
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à l'enseignant de tirer, le meilleur parti possible des donnees actuelles de la linguistique, de même qu'il appartient 1?ar exeml?le au. médecin de tirer le meIlleur partI possIble des données actuelles de la biologie.
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Grâce à l'YMCA, vers 1910, le volleybaIl gagne l'Orient et figure au programme des premiers Jeux orientaux (Manille 1913).
Cela ne veut pas dire que les enseignants - et encore moins l.es él.èves! doivent se transformer en hngUIstes ... Il s'agit simplement de donner un nouvel éclairage à l'enseignement de la langue maternelle.
Dès' 1917, importé par le corps expéditionnaire américain, il gagne toute l'Europe. 1947, création à Paris de la Fédération internationale (FIVB). 1964, le volleyball est au programme des Jeux de Tokyo.
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Elèvede4·
(Extraits du numéro spécial de « Perspectives»). F. Mathis
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Actuellement, le volleyball est le premier sport mondial. Un orgamsme suisse ayant établi un classement de la diffusion des différents sports dans le monde, nous pouvons tirer la comparaison suivante:
Sport
Nombre de pratiquants
8asketball Volleyball Football Athlétisme
65 65 25 19
000 000 800 500
Nomb re de jëdératiol1S nationales
000 000 000 000
127 110 135 143
II. INITIATION ET ENTRAINEMENT Il est avant toute chose indispensable de différencier ces deux notions. Initier: = c'est faire découvrir l'activité dans sa totalité aux débutants. = l'initiation est une période précompétitive dont la durée est difficile à déter:. miner car elle est fonction de nombreux facteurs (âge, expériences antérieures, condition physique ... ).
Entrazner: = c'est placer les joueurs dans des conditions leur permettant de progresser dans la performance sportive. = l'entraînement est destiné à des personnes motivées par la compétition et exige un travail plus intensif et davantage de contraintes.
Au niveau scolaire, pour l'instant limitons-nous au Cycle d'orientation, il s'agit bien pour nous de parler d'initiation de manière à faire connaître chez nous ce sport passionnant sujet d'un véritable culte dans certains pays de l'Est et d'Orient (en 3 e du cycle on peut introduire la notion d'entraînement).
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III. QUELQUES REMARQUES ET PRINCIPES GÉNÉRAUX Un échauffement (EMT) musculaire complet est nécessaire avant chaque séance de manière à éviter toute lésion durant la leçon, car le dos et les articulations (chevilles, épaules, poignets, colonne) sont mis à forte contribution. Après chaque leçon de volleyball, prévoir quelques exercices en suspension et de relaxation de manière à détendre la musculature dorsale et la colonne vertébrale. Au niveau scolaire, il n'est pas nécessaire de prévoir de condition physique spécifique séparée, car la pratique même du volleyball contribuera à développer les facteurs de condition physique. Il est indispensable de faire participer tout le monde et de manière intensive de façon à conserver le caractère dynamique du volleyball. Au niveau des premières et deuxièmes années du CO, je ne suis pas partisan du jeu 6-6, mais du jeu sous forme de triplette (3-3): = pratiquement tous les élèves d'une classe peuvent jouer en même temps. = l'intensité y est nettement supérieure
car les possibilités techniques des élèves s'adaptent mieux au 3-3. Exceptions: = 3e CO = classe très motivée dont le niveau technique est bon et égal pour tous les élèves. = sport scolaire facultatif.
Après l'étude d'une phase, mettre en pratique les nouvelles acquisitions en jouant souvent et de façon très simple avec les éléments connus seulement (ceux que l'on vient d'apprendre et ceux déjà acquis). IV. OBJECTIFS
1. Maîtrise de la technique personnelle
_ -
passe (1 re CO) manchette (1 re) service (1 re) défense roulante (1 re) préparation au smash et smash (2 e ) contre (block) (2 e).
Au point de vue des règles de jeu supprimer progressivement les règles «intermédiaires» pour en arriver aux règles officielles.
VI. TECHNIQUE TACTIQUE
2. Développement des qualités physiques - mobilité - vitesse - équilibre - coordination - réaction - concentration - résistance - force - détente -endurance.
Les exercices sont présentés selon la forme suivante: - progression méthodologique - exercices d'application - petits jeux préparatoires - tactique par le jeu - exercices correctifs. 1. La passe 1.1 Progression
-
3. Développement des qualités psychologiques - camaraderie - générosité - fair-play - auto-arbitrage - discipline - volonté. 4. Technique 1re 1-1 2 e 3-3 (4-4) éventuellement 2-2 6-6 3-3
V. ADAPTATION DES RÈGLES DE JEU - permettre un rebond au sol par phase - 2 touches par joueur - rotation et changement de service après un total de 5 points et simultanément dans les 2 équipes - 1 faute = 1 point - engagement par une passe à un coéquipier. Cette liste n'est pas exhaustive, adaptez les règles de manière plus précise en fonction du niveau de vos élèves. Au point de vue de l'arbitrage: - simer toutes les fautes au filet - simer les touches avec mauvaise position du corps par rapport au ballon.
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Saisir un ballon posé sur le sol à pleines mains et le soulever audessus de la tête.
-
-
Position du ballon par rapport au front: = devant le plan frontal = au-dessus de la ligne des yeux
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Explication du mouvement des poignets: = prĂŠparation: boire Ă la bouteille = action: tirer au pistolet.
• -
-
Avec ballon lourd: actionner les poignets dans un mouvement de va et vient (respecter la position du ballon par rapport à la tête).
Mouvement complet 2 par 2 A prépare ses mains très tôt va à la rencontre du ballon termine par une extension B descend le ballon très lentement et presse sur le ballon quand A l'a sur les doigts.
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-
Exercice standard (c'est-à-dire à répéter régulièrement durant plusieurs leçons).
b) 15 passes avec ballon de basket (accent bras et poignets) (garder ·un court instant le ballon dans les mains et dans la bonne position avant de le renvoyer)
2 par 2 distance entre les 2 joueurs: a) 1 m. b) 3 m. c) 6 m. a) 10 passes avec ballon lourd (l ou 2 kg.) (accent poignets) (poser le ballon dans les mains préparées de son partenaire)
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• -
c) 20 passes de volley avec ballon de volley (accent jambes) (forme finale de la passe)
passe forme finale par-dessus un filet, un élastique, des barres parallèles, une barre de reck, etc.
Accents: déplacements rapides, préparer les mains très tôt, précision (le ballon reste au-dessus de X).
N. B. Ces exercices étant relativement statiques, il est nécessaire d'intercaler des exercices de déplacement, des petits jeux (par exemple des estafettes) ou de diviser la classe en 2: 1 moitié travaille la passe pendant que l'autre moitié travaille un exercice plus dynamique. (Il faut essayer de conserver au maximum le caractère dynamique du volleyball).
1.2 Exercices d'application
1 = passe l' = 1 tour sur soi-même 2 = passe 2' = 1 tour sur soi-même '-,
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Passer + suivre son ballon l, 2 et 3 = passes l', 2' et 3' = déplacements rapides Accents: rapidité des déplacements, précision.
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Accents: précision, mobilité, rapidité 1 = passe l' = roulade en avant 2 = passe 2' = roulade en avant 3 et 4 = passe 3' et 4'= retour position de départ. N. B. D'abord avec jonglage intermédiaire.
1.3 Exercice complexe
1,2,4,5,7,8 = passes 3, 6, 9 = déplacements rapides A, B, C sont fixes
Accents: rapidité, préparation rapide des mains. Variante: 3' ét 4' roulade en arrière.
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Position de départ: A sur X A fait ses 2 jonglages (1 et 2) et retourne à sa place en reculant simultanément à 2, B vient se placer en X pour faire ses jonglages.
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Accents: passes précises préparer rapidement les mains être arrêté au moment de la touche de la balle Variantes: - A, B, C doivent attendre que le joueur soit arrêté pour passer - A, B, C doivent pouvoir passer sans arrêter leur ballon - ajouter des obstacles sur les déplacements - passe en suspension Remarque: Pour tous ces exercices il est important d'exiger que les élèves appellent leur ballon avant de passer (j'ai, à moi, oui, ... ) 1.4 Petits jeux préparatoires a) Estafette: But: agilité Déposer brièvement le ballon dans chaque cerceau
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N. B. A partir de II appliquer les règles de base du volley. .
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Deux équi pes de 3 à 10 joueurs séparées par le filet possèdent chacune le même nombre de ballons. Au signal chaque équipe lance les ballons qui se trouvent dans son camp par-dessus le filet. Quelle équipe possède le moins de ballons dans son camp après un certain temps.
(A suivre)
Variantes: arrêter le ballon et le renvoyer en passe de volley sans arrêter le ballon effectuer un jonglage intermédiaire avant de renvoyer le ballon - passes de volley sans arrêt.
N. B. Interdire la manchette!
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1+3 = déplacemen en avant (course normale) 2+4 = déplacement latéral (pas chassés) 5 = déplacement en arrière (course en arrière) Variantes: ajouter des obstacles sur les déplacements (sauts, roulades, etc.), b) Les jongleurs But: vision périphérique. Matériel: ballons de baudruche. Déroulement: jongler le plus longtemps possible avec plusieurs ballons en les frappant avec les mains, sans les arrêter et sans qu'ils touchent par terre.
NOTE: Ce programme de travail destiné aux classes du CO (l et 2) est actuellement expérimenté en SP et 6P. Selon les résultats de cette expérimentation , une présentation pour ces degrés primaires pourra être envisagée prochainement.
c) Vider le camp Buts: qualité technique vitesse vision périphérique
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Organisation: - 2 ballons par élève (ou plus) maximum 4 élèves par terrain d'où la nécessité d'organiser des chantiers annexes - par équipe de 2 ou 3, plus de ballons (attention aux collisions)
d) La passe, forme jouée (ping-pong). 1. De l'extérieur du terrain A se lance
la balle à lui-même et la reprend en passe pour l'envoyer de l'autre côté du filet. B bloque la balle et on repart ... L'équipe perd le point et la balle si celle-ci ne tombe pas dans la zone adverse. II. Idem sans laisser rebondir le ballon au sol. III. Idem, sans bloquer le ballon mais avec un rebond au sol. IV. Idem, sans rebond mais avec un jonglage intermédiaire. V. Idem sans rebond et sans jonglage.
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RaCOnter au" en\a ... 1:. l' o.r1umenf de cet 9r.s.ode rnus.-i c~1 ,,~é>l.!.CI y.~ ~ leur jo.i.e qéc.ouvrir le cor"ld«re ole: l-"l mur.io(u~
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Traduis:::> ... \- b joie prec.id::,nt le rnan'o 4~ de !=re.dm 62+ de: Vivette.) imit~n~ I~ cloc.ha du ~~v~ 1 I~~ cors !>ur un ry thmt de +r;,i!. n':>le!l Il SonYlen~ .'
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Septième série
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Pour une fois, MA TIX vous propose trois situations de «devinettes» qui vont intriguer vos élèves, et pour lesquelles vous pourrez finalement leur faire trouver le «truc».
Deviner la différence entre un nombre et son inverse Commencer par expliquer ce qu'est un nombre et son inverse par quelques exemples: 13-31 / 45-54 / 126-621 / 701-107 / 4132-2314 / etc. Demandez à chacun de vos élèves: a) d'écrire un nombre de trois chiffres (le premier et le troisième chiffre étant différents); b) de l'écrire en renversant l'ordre des chiffres; c) de calculer la différence entre ces deux nombres. A vous ensuite de vous amuser en leur disant: - Chacun de vous va m'indiquer, pour le nombre de cette différence, le chiffre qu'il a obtenu aux unités, et moi je lui répondrai en lui annonçant l'a différence qu'il a obtenue.
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Comment donc procèderez-vous? Sachez qu'il n'y a que neuf possibilités de différences: 099,198 , 297,396,495,594,693,792, 891, et constatez que dans chaque cas le chiffre des dizaines est 9, et que la somme des deux chiffres extrèmes vaut également 9. Dès lors, si Louis annonce 8, vous répondrez 198;
Si Eliane annonce 5, vous répondrez 495; etc. Faites noter, par les élèves les différences que vous donnez ... dressez-en finalement la liste ... faites-la observer... pour trouver le procédé utilisé. "'P èut-être ferez-vous avec eux la démonstration suivante: Désignons par c le chiffre des centaines, par d celui des dizaines et par u celui des unités. Le nombre pensé peut donc s'écrire 100c + 10 d + u tandis que le nombre renversé s'écrira 100 u + 10 d + c La différence entre les deux nombres s'écrira 100 c + 10 d + u - 100 u - 10 d - c = 100 c - c + 10 d - 10 d + u - 100 u = 99 c - 99 u =99 (c-u). Or (c-u) est obligatoirement un nombre entre 1 et 9. De sorte que la différence cherchée ne peut être qu'un multiple de 99. Voir la liste ci-dessus!
2. Deviner les nombres sortis de deux dés jetés Faites jeter deux dés à jouer hors de votre vue. Demandez à vos élèves: a) . de multiplier un des nombres sortis par 5; b. d'ajouter 7 au produit trouvé; c. de doubler le résultat; d. d'y ajouter le deuxième nombre; e. de vous indiquer la somme ainsi obtenue. Dépéchez-vous d'en soustraire 14 et vous trouverez un nombre dont les deux chiffres sont ceux «sortis» par le lancer du dés.
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Deux exemples:
re:el
~ 5 .5=25 25 + 7 =32 32 .2 = 64 64+3=67 67 - 14 = 53
3.5 = 15 15 + 7 = 22 22 .2 = 44 44 + 5 = 49 49-14=35
~ ~ 2 .5= 10 10+7=17 17 .2 = 34 34 + 4 = 38 38 - 14 = 24
demander aux élèves de noter par écrit leurs calculs.
Reievez le défi en leur disant:
4 . 5 = 20 20+7=27 27 .2 = 54 54 + 2 = 56 56 - 14 = 42
Peut-être qu'une discussion par équipe, que l'enseignant suscitera et endiguera, permettra aux élèves de trouver qu'en multiplü~nt par 5 puis par 2 on multiplie par 1O,et qu'en quelque sorte on fait passer le chiffre des unités au chiffre des dizaines; qu'en multipliant par 2 on double aussi le 7; qu'en enlevant 14 il reste aux dizaines l'un des chiffres et aux unités l'autre. Peut-être serait-ce intéressant aussi, une autre fois, d'ajouter par exemple 9, en conséquence de soutraire 18. Les enfants eux-mêmes joueront avec ces variantes. Exemple:
I::ll::l ~ LL;J 6 . 5 = 30 30 + 9 = 39 39 .2 = 78 78 + 6 = 84 84 - 18 = 66 Et si un petit malin vous demandait: -M'sieur, pouvez-vous aussi trouver si on jette trois dés à la fois?
a) Multipliez par 2 le nombre donné par un des dés; b) Ajoutez 5 au produit; c) Multipliez par 5; d) Ajoutez 7; e) Ajoutez le nombre donné par le deuxième dé; f) Doublez le résultat; g) Ajoutez-y 3 ; h) Multipliez par 5; i) Ajoutez le nombre donné par le troisième dé; j) Indiquez-moi le résultat.
a) priez vos élèves de noter leur date de naissance sous forme de trois nombres: A = le quantième B = le rang du mois C = les deux derniers chiffres du millésime. Exemple pour le 6 mars 1920: A=6 B =3 C=20 b) Multipliez A par 2 (6 .2) = c) Ajoutez 7 (12 + 7) = d) Multipliez par 50 (19 . 50) =
A vous d'enlever, dans ce cas, 335, nombre obtenu par (5.5) + 7 .2+3 .5 = (32.2) + 7 .5 = 67.5 = 335 pour annoncer les trois chiffres formant le reste! Exemple:
F.-l reel ~
2.2=4 4+5=9 9 . 5 = 45 45 + 7 = 52 52 + 5 = 57 57.2=114 114+3=117 117.5=585 585 +4 = 589 589 - 335 = 254
~
5 .2= 10 10+5=15 15.5=75 75+7=82 82 + 2 = 84 84 .2= 168 168 +3 = 171 171.5=855 855 +4 = 859 859 - 335 = 524
4.2 = 8 8+5=13 13 . 5 = 65 65 + 7 = 72 72+2=74 74.2=148 148 + 3 = 151 151.5=755 755 + 5 = 760 760 - 335 = 425 3. Deviner la date de naissance de chacun de vos élèves Il s'agit d'une variante de la devinette précédente. Mais on aura avantage à
40
41
12 19 950
e) Ajoutez B (950 + 3) = 953 f) Soustrayez 365 (953 - 365) = 588 g) Multipliez par 100 (588 . 100) = 58800 h) Ajoutez C (58800 + 20) = 58820 i) Donnez-moi votre résultat 58820 Pour chaque résultat l'enseignant ajoute encore 1500 et obtient un nombre de 5 ou 6 chiffres. Celui ou ceux de gauche correspondent au quantième, les deux du milieu correspondent au rang du mois, et les deux de droite aux deux derniers chiffres du millésime: 58820 + 1500 = 60320 6.03.20 J.-J.Dessoulavy
• Travaux manuels au CO
« 0 n vieillit mal! )) Le sous-main
On utilise généralement, pour les cours de cartonnage, des sous-main de 40 x 55 cm. en carton fait main de 2,8 mm. Quelle en peut être sa durée et son mode d'utilisation? Première solution: 15 sous-main par atelier, utilisés 10 fois (l0 demijournées) par semaine. Deuxième solution: 1 sous-main par élève qui le range avec ses affaires après chaque cours. Avantages et inconvénients
Dans la première solution, à la fin du trimestre de cartonnage, le sous-main sera vraiment amorti et c'est sans regret qu'on peut le jeter. Par contre, l'élève - soigneux ou pas - retrouve chaque semaine un sousmain toujours plus abîmé; et à la fin du trimestre, au moment de la réalisation d'objets de haute précision, il ne lui reste qu'un sous-main déchiqueté qui ne lui laisse guère de chance de couper correctement un papier encollé.
Dans la deuxième solution, chaque élève est bénéficiaire du soin qu'il apporte à son sous-main: utilisation d'une face pour les coupes de carton et de l'autre pour celles de papiers, propreté avec la colle, les chutes de papiers encollés, les couleurs, etc.
Lors d'une discussion avec mon inspecteur, il m'affirmait: «Ce qui est terrible dans notre profession, c'est qu'on vieillit mal: il arrive que les 2 ou 3 dernières années d'enseignement ternissent toute une carrière». Même si cette affirmation ne concerne fort heureusement qu'une imfime partie des membres de notre corporation, elle donne malgré tout matière à réflexion.
Cette fois, à la fin du trimestre, les sousmain sont encore dans un état relativement bon. Puisqu'il a fallu consentir à un plus gros achat de départ, il faudra logiquement trouver une solution d'utilisation de ce carton dont le prix de revient unitaire varie tout de même entre 80 ct. et 1 franc 30.
L'enseignement use. Les cellules nerveuses qu'on perd au fil des années ne se renouvellent pas. On a beau être solide, l'édifice s'ébranle chaque année un peu plus. Parfois - plusieurs cas nous l'ont prouvé - il tient à merveille pendant 40 ans et craque subitement dès la retraite prise.
Dans un prochain numéro, je me permettrai de vous proposer quelques objets réalisés avec ces vieux sous-main. Roger Salamin
L'adaptation continuelle à des méthodes renouvelées, les recyclages, la mentalité nouvelle des enfants et des parents, leur tendance à croire que les jeunes maîtres sont les meilleurs et les anciens dépassés, accentuent bien souvent le désarroi de l'enseignant déjà fatigué par une longue carrière qui ne laisse jamais de répit. En définitive, tout est bien simple: les forces diminuent et les exigences restent les mêmes!
Invitation est faite à tous nos collègues utilisant d'autres systèmes de sous-main ou d'autres modes d'emploi de nous en faire part dans ces colonnes. Merci.
Quand on sent que la patience s'émousse, que le contact devient difficile, qu'à l'occasion les nerfs lâchent, que faut-il faire? Se porter malade? Mais la fatigue est-elle une maladie? Faudra-t-il toujours mendier, pour troubles de l'âge, auprès du neurologue le plus proche, une retraite anticipée largement méritée?
42
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La solution d'une retraite à la carte n'est-elle pas à envisager? Elle garanti-
rait, à l'enseignant qui le désire, une sortie en beauté. Elle garantirait, pardessus le marché, des places pour les jeunes. N'est-il pas frappant de les voir nombreux sans travail, alors que plusieurs collègues las n'aspirent qu'à se retirer au plus vite. On m'a souvent rétorqué que ce sont ces derniers qui cotisent le plus. D'accord. Mais je sais aussi que la situation de notre caisse peut lui permettre d'avoir un visage humain, social et non seulement mathématique. Ma retraite, je voudrais la vivre dans de bonnes conditions, c'est-à-dire avec des facultés physiques et morales qui me permettent d'en profiter pleinement. Comme une récompense, et non pas comme une bicyclette que l'on offrirait à un cul-de-jatte! Une revue française spécialisée affirmait dernièrement que les retraités de l'enseignement de ce pays sont ceux qui ont le taux de mortalité le plus élevé entre 65 et 70 ans. Et une récente émission de télévision ajoutait que les enseignants sont ceux qui atteignent dans le pourcentage le plus faible l'âge de la retraite. Un statisticien d'ici pourrait-il me dire si les enseignants de notre canton - toujours en vacances - sont mieux placés sur cette échelle? Il est urgent que nos associations se penchent sur ce problème. Bien des situations délicates seraient ainsi évitées. «On vieillit mal!» N'attendons pas d'être vieux pour goûter quelques années de retraite sereine. Georges MORET
A l'occasion du 150 eme anniversaire de l'école valaisanne, en 1978, 30 enseignants valaisans de tous les degrés ont essayé d'approcher le système danois dans le pays même. Ils n'ont pas la prétention d'en avoir fait le tour et de le connaître d'une manière approfondie. Ils savent que l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire oblige à replacer un tel système dans la société dont il est issu. Un séjour d'une semaine est évidemment insuffisant pour pénétrer la société danoise. Néanmoins, si l'on fait un effort de compréhension, et en s'appuyant sur d'autres informations, il est possible de dégager quelques caractéristiques essentielles. La société danoise s'urbanise et s'industrialise toujours plus et n'échappe évi:demment pas aux problèmes de la drogue, de l'alcoolisme et de la délinquance. La famille danoise est en mutation: le travail de la femme, à l'extérieur du foyer, est la règle: beaucoup d'enfants quittent leurs parents dès la fin de la scolarité obligatoire et cohabitent en petits groupes; les couples renoncent de plus en plus au mariage. Mais comme tout le monde le sait, cette société se caractérise aussi par un système social très avancé et par un réel esprit de tolérance. Cette société donne donc des raisons de croire qu'elle trouvera des solutions, car elle est particulièrement démocratique, ouverte, où l'on discute sans cesse et où les affrontements ne sont jamais assez graves pour interrompre le dialogue. Ce phénomène a pu être observé dans les écoles où tout le monde semble en recherche et où la pluralité des méthodes et des tendances est admise.
- Une éducation permanente La culture est popularisée, l'enseignement dépasse les structures officielles et se traduit par une décentralisation pour la participation du plus grand nombre, y compris des adultes qui fréquentent les écoles populaires supérieures sans limite d'âge. Ces écoles libres offrent une vie communautaire, un temps de réflexion et de formation avant l'entrée dans la vie pratique; elle donne aussi la possibilité d'introduire, dans une vie d'adulte engagé professionnellement ou en recyclage, un moment de «formation gratuite». Le touriste consultant le plan des villes danoises sera d'ailleurs étonné du grand nombre de bibliothèques qui y figurent.
UNE AUTRE VISION DE L'ENSEIGNEMENT Ce groupe d'enseignants valaisans a cheminé à travers une dizaine d'établissements scolaires danois, de Copenhague à Roskilde et de là, à Odense. Ses vers d'Ingemann, un poète de ce pays pourraient résumer leurs impressions: «Un esprit puissant souille sur le Nord, il est chargé des souvenirs des grandes époques». A . travers un respect certain des traditions, le visiteur constate chez les danois, un souci d'aller de l'avant, de trouver des solutions toujours mieux adaptées. On modifie, on aménage, on élargit. La conception danoise de la culture est globale, elle se préoccupe autant du libre développement de la personnalité de chacun que des notions à transmettre. L'entente maîtres-élèves est plus importante que programmes et manuels. - L'élève au centre des préoccupations L'éducation est devenue, dans ces conditions, une des pierres angulaires du système et aucun effort n'a été ménagé dans ce domaine. Une politique économique conséquente alloue de gros crédits en faveur des écoles qui bénéficient d'équipements impressionnants et favorisent systématiquement les initiatives pédagogiques, la pluralité des méthodes. L'école primaire dure neuf ans, une dixième année étant facultative; on n'hésite pas à dédoubler la classe audelà de 25 élèves. Toujours dans l'optique d'un véritable travail éducatif, on ne vise pas à dégager «l'élite» qui prendra en main les destinées de la nation. En cas de difficultés, l'enseignement est individualisé, mais on intègre les faibles aux autres. A l'école communale de Redovre, depuis cinq ans, les autorités ont éliminé les classes spéciales.
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- L'école et la vie On dispense au Danemark, un enseignement «utile» tourné vers le concret. Les sciences, les techniques, les langues étrangères sont à l'ordre du jour. Très jeunes, les enfants s'expriment en allemand; pour pallier la faible diffusion de leur langue nationale, les danois mettent l'accent sur l'apprentissage de langues à plus large audience. Il nous est arrivé d'interpeller, au hasard d'une rue, trois apprentis en construction navale et d'échanger avec eux pendant toute une soirée en anglais. Jamais l'école ne semble coupée de la vie. L'Université d'Odense, où l'on a dû introduire un numerus clausus pour la médecine et la culture physique, pratique une sévère sélection, mais cette sélection n'est pas basée essentiellement sur les performances scolaires. Lors de l'admission d'un candidat, on tient compte de son expérience de travail pour lui donner la préférence: travail à l'usine, travail au bureau, travail à la campagne .... un autre exemple: consciente de la sombre réalité du marché du travail, (deux cent mille chômeurs) l'école communale d'Odense, à orientation professionnelle, accueille des ouvriers qui prennent contact avec les élèves pour les aider à mieux comprendre diverses professions. L'Université, les écoles
régionales cherchent à faire connaître la vie des entreprises et préparent les étudiants à s'adapter aux conditions mouvantes de leur vie future. L'idée de la formation continue s'est d'ailleurs grandement développée et généralisée dans tous les pays nordiques. Même les maisons pour enfants à conduite difficile cherchent à rester le plus possible en contact avec ce qui se fait et se vit dans la cité afin d'éviter la ségrégation sociale; d'ailleurs, dans la mesure du possible, on essaie de traiter dans le cadre de l'école elle-même les cas difficiles en y intégrant des services médico- pédagogiques. Pour répondre aux besoins d'une société moderne toujours plus industrialisée, l'école se double, parfois, d'une maison de loisirs ouverte de six heures à 17 heures. Le 60 % des femmes danoises travaillent et pour faciliter leur tâche, des éducateurs prennent en charge le temps libre des écoliers et leur donnent des occasions de manifester leur créativité. - Ecole et participation On peut découvrir à travers les exemples cités, une volonté affirmée de dialogue continuel entre enseignants, enseignés, autorités et parents. Les parents et leurs enfants jouent un rôle actif allant dans certains cas jusqu'à l'élection du directeur d'un établissement pour un mandat de trois ans. Dans d'autres écoles privées, mais reconnues par l'Etat, les maîtres sont, là aussi, choisis par les parents. L'administration est parfois partagée entre l'association des parents et le conseil des professeurs. Une coopération constante ne comporte pas seulement des droits; c'est ainsi que pour soutenir les finances de l'école, il arrive que les parents, les maîtres, les élèves participent à des activités à but lucratif. Dans quelques lycées, les étudiants collaborent à l'entretien des locaux. Les maîtres sont chargés de l'élaboration des programmes, tâche à laquelle s'associe à titre consultatif une délégation d'étudiants. Enfin, d'une
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manière générale, chaque école dispose de la liberté d'initiative dans sa recherche pédagogique, son organisation, ... Dans un pareil contexte, il n'est pas surprenant que soit accordée une grande attention à la qualité de la relation pédagogique. L'élève est toujours au centre des préoccupations. Pour connaître les enfants, les enseignants partagent fréquemment avec eux des activités para-scolaires. Il existe des maîtres habitant avec leur famille, dans le domaine de l'école. Le même titulaire suit parfois son groupe pendant neuf ans ...
- Une pédagogie dynamique Même si le recyclage des professeurs est facultatif, les 80 % en profite. Toutefois, il faut ajouter, que l'Etat encourage ce perfectionnement. Ce perfectionnement se fait sans diminution de salaire, en cours d'emploi sans autre visée que l'amélioration de la qualité professionnelle.
Enseignement spécial: Outre l'enseignement normal, l'école donne un enseignement spécial aux enfants qui ont des difficultés particulières (par exemple des prolbèmes émotionnels, peine à apprendre ou à s'adapter. .. ) Dans ce but, les premières classes ont en principe deux maîtres et chaque école dispose d'un psychologue. Les élèves ne redoublent pas.
LE SYSTEME SCOLAIRE DANOIS L'ECOLE PRIMAIRE Obligation: L'école primaire publique comporte l'année préscolaire facultative pour les enfants âgés de 5 à 6 ans, un enseignement obligatoire de 9 ans et une dixième année facultative. Buts: Elle a pour mission, en collaboration avec les parents - de donner aux élèves la possibilité d'acquérir des connaissances, des aptitudes, des méthodes de travail et des formes d'expression contribuant au développement de chaque élève sous tous les rapports. - de créer, dans toutes ses activités, des possibilités d'expériences et de travail personnel, incitant l'élève à apprendre davantage, à déployer son imaginsation et à exercer sa faculté de jugement de manière indépendante. - de préparer les élèves à participer à la vie et à l'organisation d'une société démocratique; l'enseignement et toute la vie quotidienne de l'école doivent donc être basée sur la liberté démocratique.
Les responsables de classes parallèles sont tenus à une étroite collaboration. On a vu jusqu'à deux maîtres dans une même classe en même temps, ce qui permet la recherche suivie, dirigée, plutôt que l'emploi de l'exposé magistral. Au Danemark, d'ailleurs, les classements, les concours sont bannis et la suppression des examens s'avère positive. On s'est réservé de pouvoir les réintroduire pour la dernière année, sur décision des parents, mais pour le moment tous se contentent d'une évaluation du travail.
Structure: L'école primaire est unifiée, les élèves restent en principe ensemble dans leur classe originelle durant toute leur scolarité. Dans les 8e , ge et 10e années, une option s'impose cependant aux élèves qui ont a choisir entre des cours différents en vue de poursuivre leurs études. Les classes sont alors divisées en deux.
Ce qui importe, c'est que la jeunesse apprenne à prendre des décisions, à trouver, dans des groupes que le maître anime, une juste solution à ses problèmes. De cette manière, l'école danoise, où l'enseignement prend un caractère presque sacré, veut former des adultes autonomes capables de participer à toute la vie de la société.
Durée: L'année scolaire commence la deuxième semaine du mois d'août et a normalement une durée de 200 jours. Les samedis et dimanches sont libres. Le nombre d'heures d'enseignement ne doit jamais dépasser 20 H. par semaine pour les plus jeunes enfants et 34 H. pour les plus âgés.
Notation et examens: Il ne peut être donné de notes de la première à la 7eme année, mais l'école est tenue d'informer régulièrement les parents. Dans les 8 eme , geme et 10eme années, des notes peuvent être données si les parents et la commission scolaire le désirent. Il n'y a pas d'examen obligatoire mais dans les 8 eme geme et 1 Oeme anné~s, les élèves passedt, dans certaines matières, un examen contrôlé par l'Etat, examen de sortie de l'école primaire. Lorsque l'élève a terminé ses classes, il reçoit un certificat de fin d'études indiquant les matières étudiées et pour chacune le niveau atteint ainsi que les denières notes et les résultats des examens réussis. Administration sur le plan local: L'école est placée sous l'administration de la municipalité. Le conseil municipal est conseillé par: - la commission scolaire composée en général de 6 membres de la municipalité et de 5 parents. Elle présente un plan de répartition administrative des écoles de la commune .et des programmes d'enseignement. - le comité scolaire qui comprend 2 à 4 représentants des parents et un représentant du conseil municipal. Il s'occupe d'une seule école. Il est surtout un instrument de collaboration entre l'écC?le et les parents.
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Financement: La majeure partie des dépenses sont couvertes par les municipalités qui sont subventionnées par l'Etat. Celui-ci accorde aux autorités municipales des subventions générales qu'elles ont le
droit d'utiliser comme elles le jugent bon. LE LYCEE Il est possible d'entrer au lycée après la geme année de scolarité. L'élève doit avoir réussi l'examen de sortie de l'école primaire dans quelques matières déterminées: danois / mathématique pour les deux sections du lycée; anglais, allemand et latin pour la section latinlangues; physique / chimie pour la section mathématiques-sciences. Le cycle d'études du lycée s'étend sur 3 ans qui se terminent par un examen écrit et oral équivalent au baccalauréat. L'EXAMEN PRÉPARATOIRE SUPÉRIEUR Il est destiné aux personnes ayant eu un travail pratique pendant quelques années, mais désirant continuer leurs études. Le cycle d'études préparant à cet examen s'étend sur deux ans et comporte plusieurs matières obligatoires. L'examen préparatoire supérieur peut aussi se passer matière par matière en suivant des cours donnés soit le jour, soit le soir. Le baccalauréat comme l'examen préparatoire supérieur donnent à l'élève le droit d'être admis à l'université, mais seulement dans la mesure où il y a suffisamment de place. ECOLES PRIVÉES Au niveau de l'école primaire les écoles privées représentent le Il % du nombre des écoles communales. Elles sont dues généralement à l'initiative de parents ou de professeurs. Elles sont subventionnées à 70%. PRÉPARATION À LA VIE PROFESSIONNELLE -
L'apprentissage Il ne peut commencer qu'après les 9 années de scolarité obligatoire. Un contrat est établi entre l'apprenti et son patron. La formation comprend un enseigne-
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ment théorique et pratique dans une école professionnelle et une formation pratique chez le patron. L'enseignement professionnel de base. Il n'y a pas de contrat d'apprentissage, on pose sa candidature à une école professionnelle. La première année de formation est commune pour tous les élèves d'une même branche. Dès la deuxième année les élèves se mettent en quête d'une place de stage. Cette seconde partie de la formation, qui peut durer 3 ans, se déroule alternativement à l'école et en stage.
L"économie familiale au cycle d"orientation
LES POPULAIRES SUPÉRIEURES
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«Il y a dans le pays plus de 80 écoles de ce genre. On y est admis pour 5 ou 10 mois à partir de 18 ans sans limite d'âge. Ces écoles permettent aux jeunes et aux moins jeunes de s'arrêter pour un temps de réflexion en suivant des cours pouvant aller par exemple de l'économie au modelage.
Programme de 2 eme année A et B Le programme de 2 eme année comprend 3 cours hebdomadaires. La cuisine, la nutrition, l'entretien du linge et des vêtements, le secourisme sont au programme.
Renseignements tirés des documents remis aux participants lors du voyage d'étude entrepris par des enseignants valaisans. Des participants
Les cours de cuisine, tellement attendus par les élèves, commencent par des connaissances de base, tendant à leur donner de bonnes habitudes dans les gestes à accomplir et dans l'organisation du travail. L'élève apprend à connaître et à choisir son matériel, à aménager son poste de travail, à sérier les opérations, à peser, mesurer, à travailler proprement. Au début elle acquiert ces notions indispensables au travers de préparations simples: découpage de légumes pour un potage, de fruits pour une salade, dosage pour une crème ... permettant d'analyser chaque opération nouvelle. Petit à petit, elle apprend les divers modes de cuisson: bouillir, étuver, sauter, rôtir, frire en même temps que l'utilisation du matériel qui s'y rapporte: marmite à pression , four, cocotte ... Elle réalise ou utilise diverses pâtes à gâteaux: pâte brisée ordinaire, pâte brisée fine ou sablée, pâte feuilletée, pâte levée, pâte à génoise, pâte remuée. En même temps, elle s'habitue à entretenir la cuisine: entretien du frigo, de la cuisinière, de l'armoire des réserves, de la poubelle, des ustensiles et appareils divers. Elle saura aussi dresser une jolie table, la décorer, faire le service. En fin d'année, elle est capable de préparer et de présenter seule des collations ou menus complets.
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Les cours de nutrition font connaître à l'élève les besoins, de notre corps, les groupes d'aliments et leur valeur. . Elle
étudie ce qu'est une alimentation saine et équilibrée, cherchant à lutter contre les maladies de la malnutrition et les erreurs alimentaires. Ces erreurs souvent dues à une suralimentation en graisse, en sucre, à un manque de fruits et légumes, à une mauvaise répartition des calories dans la journée, entraînent chez bon nombre de personnes des maladies du siècle: obésité, diabète, infarctus, carie dentaire ... La jeune fille enfin prend conscience que son alimentation d'adolescente doit être particulièrement équilibrée, riche et variée pour permettre un bon développement de sa personne; qu'elle doit bannir les régimes farfelus pouvant nuire à sa santé. Ainsi par ces cours de cuisine et de nutrition, l'élève arrive à composer et à réaliser des menus adaptés aux besoins de chacun.
La formation culinaire ne représente qu'une phase du programme de 2 e me année. Celui-ci comprend encore des cours d'entretien du linge et de secourisme. Les sujets développés dans les cours d'entretien sont très diversifiés. Outre le repassage d'une chemise d'homme, d'un chemisier, d'un jeans, voire d'une lessive complète , l'élève devra pouvoir reconnaître les différents textiles utilisés dans la fabrication des vêtements et du linge de maison. Ces connaissances technologiques seraient extrêmement difficiles à acquérir s'il n'y avait pas l'étiquetage qui deviendra aisé à déchiffrer après une étude minutieuse des sigles et des signes. Lire une étiquette cousue sur un vêtement ou toute autre pièce de lingerie renseignera l'élève sur la valeur de son achat et plus tard sur la façon de l'entretenir. Les conseils que nous pourrions donner aux élèves en matière de textiles nous amèneront à parler de la mode. En effet, celle-ci influence non seulement le choix lors de l'achat, mais souvent aussi le goût des consommateurs; savoir se regarder dans un miroir avec un œil critique pour constater que tel vêtement nous convient mieux qu'un autre fait partie d'une éducation aux formes , aux couleurs ... A l'heure où les jeunes filles de cet âge essayent d'affirmer leur personnalité, il est important d'éduquer le goût qui leur fera acquérir un vêtement qui les distinguera des autres. Les leçons d'entretien nous amènent aussi à parler de différents appareils ou produits à utiliser. Sensibiliser les élèves au fait que tel type de machine lave bien, use moins le linge, essore sans
Un regard sur le passé
trop froisser et évite ainsi du repassage, économise de l'électricité et de l'eau et souvent coûte moins cher, les oriente vers les problèmes que posent la consommation et naturellement la publicité. Cette publicité qui les laisse perplexes lorsqu'elles se trouvent dans un magasin devant une montagne de produits à lessive, chacun étant souvent le meilleur et le plus avantageux. Ces cours trouvent chez la plupart des élèves un intérêt directement pratique, car même à 14-15 ans, on a l'occasion d'entretenir soi-même un jeans ou un T-shirt.
Au moment où, dans des salles de classe bien équipées, maîtres et élèves disposent d'un matériel adapté aux exigences d'un enseignement moderne , il serait peut-être intéressant, pour mieux mesurer l'effort accompli , de jeter un regard sur les débuts de l'école en Valais. Datant de 1835, le document suivant est un témoin de cette organisation particulière qu'était le consortage scolaire. Esprit d'initiative et de coopération animait ces parents désireux de faire donner un peu d'instruction à leurs enfants.
Le programme de 2eme année sera enfin complété par des cours de secourisme. Une dizaine de leçons permettront aux élèves de faire un peu d'anatomie: étude de la peau , du squelette et de l'appareil circulatoire. Ces quelques bases leur feront comprendre pourquoi lors d'accidents de circulation, telle position du blessé évitera des suites graves pour la santé. Elles sauront soigner une plaie superficielle ou infectée, faire un bandage lors d'une foulure et même utiliser des attelles et mettre un bras en écharpe.
N 'oublions pas qu'à cette époque, l'école n 'était ni obligatoire, ni gratuite et que notre canton vivait encore à l'ère du sous-développement.
Ces notions de premier secours constituent pour certaines élèves une excellente préparation à l'obtention du diplôme de secouriste qu'elles devront posséder avant de passer leur permis de conduire. En fin de compte, du point de vue psychologique, on remarquera aussi que la maîtrise des techniques sur lesquelles repose notre confort quotidien contient un pouvoir libérateur et donne à l'individu sa pleine autonomie.
Section économie familiale
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Du règlement de l'école de Lurtier (Lourtier), relevons les articles suivants:
16. en faveur des pupilles et des enfants illégitimes 7.17.18 concernant le respect du matériel scolaire et la participation des élèves au chauffage de l'école. 9 et suivants, démontrant avec quelle sévérité étaient traités les «récalcitrants» , c'est-à-dire ceux qui n'avaient pas participé aux frais de construction de l'école. Et reconnaissons que les membres fondateurs avaient bien mérité un Pater, un Ave et un De Profundis! Marguerite Bruchez
De Lurtier de Bagnes, dont acte passé le 8 novembre 1835 devant P.J. J acquemain, notaire A LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU. L'an de grâce mil huit cent trente cinq, et Jour huit novembre. Pardevant moi Notaire public sous signé, et en présence des témoins ci après nommés, ont comparu les Sieurs Jean Etienne TROLLET, Jean Christophe MACHOUD, Justin LUISIER, et Pierre Maurice LUY des Morgnioz de Bagnes, Consorts de la classe de LURTIER dit Bagnes, dépositaires de la délibération passés à l'assemblée de tous les associés à la dite classe.
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Par eux chargés et envoyés auprès de moi, ont rapporté ce qui a été statué par la majorité de tous les part-ayants, savoir: 1. Tout consort est tenu de se soumettre à toutes les délibérations décidées par la majorité et à toutes les charges qui lui seront imposées sauf le pouvoir accordé au Procureur, statué par un article postérieur, et les décrets particuliers des articles suivants. 2. Le contrevenant à la décision de la majorité des associés est exclu de la société sans aucune rétribution. 3. La majorité n'aura cependant pas droit d'établir procureur de la classe ou du Régent, un individu qui n'aura point d'enfant à envoyer en classe. 4. Le procureur de la classe ou du Régent devra assembler les pères qui auront des enfants, afin d'assurer un Régent d'après la conduite décidée par la majorité. 5. La classe ' devra commencer à la Toussaint et finir le dernier jour de mars, sauf autre décision laissée à la majorité. 6. La classe journalière devra commencer à huit heures du matin, pendant les trois premiers mois, et
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à sept heures pendant le reste du temps scholastique et pourra finir à onze heures; aussi elle commencera à une heure après midi et continuera jusqu'à quatre heures du soir. Chaque enfant devra porter chaque jour une bûche, et échauffer le fourneau à son tour qui devra se faire alternativement, et là où les enfants ne seront pas capables, les parents devront les remplacer. L'individu qui aura part au fond de l'Ecole soit par hérédité, soit autrement et qui n'habiterait pas le quartier ou le demi quartier de Lurtier, ne pourra être privé de son droit acquis, pourvu qu'il fasse les contributions nécessaires au maintien des fonds et du bâtiment. Ni parent récalcitrant ni leurs enfants ne devront entrer dans le nouveau bâtiment construit l'an · mil huit cent trente cinq, sauf convention avec la majorité des partAyants. Ces mêmes individus qui par mauvaise volonté, du moins vraisemblable, n'ont d'abort pas voulu participer aux frais de la construction de la maison de classe ne deviendront consorts comme ceux qui l'on été dès le commencement qu'en payant à la Société cent quarante batz qui devront être placés en capital pour augmenter les fonds. Si les premiers consorts ont aug-. menté les fonds, ceux qui deviendront part-ayant après cette augmentation, devront outre les cent quarante batz dus pour la construction du bâtiment, contribuer en tant que les premiers auront déjà fait à la fondation.
12. Tout individu qui était père de famille lorsque la maison de classe a été bâtie et qui n'a pas voulu être du nombre des agissants, ne pourra
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hériter ni la maison ni les fonds et accessoires. L'individu de l'un et de l'autre sexe qui aura du fonds de la classe, attirant un époux ou une épouse dans le demi quartier sera tenu de payer une contribution de vingt batz lorsqu'il enverra des enfans. L'enfant de l'un et de l'autre sexe qui dans la suite épouserait un enfant né d'un récalcitrant, ou un récalcitrant lui-même, sera tenu de payer septante batz soit la moitié de ce qui doit être payé par celui qui n'a pas voulu être du nombre de ceux qui ont fait le généreux effort pour la construction de la maison de classe, lorsqu'il s'en serviront. L'individu mentionné à l'article précédent refusant d'acheter la moitié ci-dessus prescrite, perdra l'autre moitié. Les en fans illégitimes et les pupilles qui habiteront le demi quartier, seront part-ayant de la classe, et considérés comme y ayant contribué, pendant le temps de leur instruction. Au commencement de chaque année scholastique le procureur devra remettre l'inventaire au Régent, de tous les effets qui se trouvent à la maison de classe, comme bancs, tables, fenêtres, clefs, etc., etc., Le régent encourra la responsabilité lui-même, s'il ne peut ou s'il ne veut déclarer celui qui aura détério-
Accès aux écoles secondaires du 1 er et du 2 e degré
ré quelques-uns des objets inventoriés. 18. L'inventaire sera aussi reconnu à la fin de l'année scholastique afin de pouvoir vérifier si rien n'y manque et savoir qui aura endommagé les objets inventoriés et pour pouvoir l'obliger à les réparer. 19. Le Régent ne pourra recevoir dans sa classe des écoliers hors du quartier sans en prévenir préalablement le procureur qui les présentera à l'assemblée. 20. Le Régent devra prier: un pater et un ave avec le De profundis ce à la fin de chaque classe pour le repos des fondateurs. 21. Le chemin qui est établi pour le service de la classe depuis la grande route doit avoir deux pieds de largeur, et il ne doit pas être pratiqué sinon pour le service de la dite maison. Ainsi fait et délibéré dans l'assemblée publique du quartier de Lurtier le 27 octobre dernier, selon l'assertion des comparans, et passé dans ma maison au châble de Bagnes et lu aux envoyés préconstitués le dit jour huit novembre en présence du conseiller Pierre Maurice Guigoz de Champsec et de Maurice Eugène Filliez de Bruson, témoins requis; en foi de quoi ai signé. La présente expédition pour l'usage du procureur de la classe, et une seconde pour être déposée à la chapelle du lieu.
Année scolaire 1980 / 1981 1. Cycle d'orientation rel1"wrques générales pour l'année scolaire 1979/ 1980
1. L E/èves de 6 e année primaire Les critères d'admission au .cycle d'orientation demeurent inchangés pour les élèves fréquentant la 6 e année pridurant l'année scolaire maire 1979/ 1980. Pour être admis au cycle d'orientation , l'élève doit satisfaire aux critères de promotion définis dans l'Arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10): «L'élève doit obtenir au moins la note 4 dans la moyenne du premier groupe et dans la moyenne générale». Les conditions de l'article 2 des dispositions du 7 décembre 1977 concernant l'admission du cycle d'orientation doivent être interprétées dans ce même sens (double moyenne de 4). La note 5 à la moyenne générale dispense l'élève de l'examen d'admission en division A.
PIERRE JOSEPH JACQUE MAIN Notaire public
1.2. E/èves de 5 e année primaire
A la suite de la consultation des maîtres de 5e et 6e primaires pendant l'année scolaire 1978 / 1979, il a été décidé de maintenir le même système pour l'admission des élèves au cycle d'orientation. La moyenne des deux années d'observation se calcule donc toujours pour les 2/5 sur les résultats de se primaire et pour les 3/ 5 sur ceux de 6 e • Le dossier scolaire à été simplifié. 2. Cycle d'orientation - inscriptions
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Les directions d'écoles, ou à défaut les commissions scolaires, sont tenues
d'annoncer les effectifs probables de la première classe des deux divisions du cycle d'orientation aux centres scolaires concernés pour le 15 avril 1980 au plus tard. Les inscriptions définitives sont transmises par les administrations communales aux inspecteurs primaires au moyen des formulaires «ad hoc» dûment remplis jusqu'au vendredi 13 juin 1980 à 18.00 heures. 3. Cycle d 'orientation exam.ens d 'adm.ission et de promotion
Les examens de promotion de fin de 1A et de fin de 2A du cycle d'orientation auront lieu les mardi et mercredi 10 et Il juin 1980 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cycle d'orientation. L'examen d'admission au cycle d'orientation se déroulera le mardi 17 juin 1980 à 08.15 heures dans les divers centres du cycle d'orientation. 4. Ecoles préprofessionnelles et de culture générale, écoles commerciales, sections littéraire, scientifique, socio-économiques des collèges cantonaux
Les préinscriptions sont communiquées par les écoles du cycle d'orientation aux directions des écoles du 2 e degré jusqu'au 15 avril 1980. L'inscription individuelle définitive se fait par la remise du livret scolaire jusqu'au 30 juin 1980 à l'école du 2 e degré que l'élève désire fréquenter. 5. La modification du chiffre 3.3 des dispositions du 7 décembre 1977 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle
* d'orientation est maintenue en 19791980.
à toutes les commISSIOns scolaires et directions d'écoles.
6. Tous les renseignements complémentaires ressortent des dispositions du Département de l'instruction publique du 7 décembre 1977 publiées dans le Bulletin officiel (N° 52, 16 décembre 1977) et l'Ecole valaisanne et transmise
LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
'invités sont pnes de -gagner les salles respectives un quart d'heure à l'avance. Parcage des véhicules (1) Les automobilistes qui se rendent aux séances organisées à Sion peuvent garer leur véhicule sur la place de parc derrière la patinoire.
A. Zufferey Sion, le 3 octobre 1979
Méthodologie
Autre recommandation Pour profiter au mieux de la séance d'information, les participants qui ne l'auraient pas fait sont invités à lire la méthodologie «Maîtrise du français» que l'on peut se procurer auprès du dépôt scolaire à Sion. Le chef du Département de l'instruction publique A, Zufferey
Semaine de cinq jours
du français
LE DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
Séances d'information
Des séances d'information sur la nouvelle méthodologie du français, intitulée «Maîtrise du français» sont organisées durant le mois de décembre 1979 de la manière suivante: -
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Lundi 10 décembre 1979, de 1400 heures à 1700 heures, dans la grande salle du Reposieux à Monthey, pour les districts de Monthey et de StMaurice. Jeudi 13 décembre 1979, de 0830 heures à 1130 heures, dans l'aula du nouveau collège à Sion, pour le district de Sion (1). Jeudi 13 décembre 1979, de 1400 heures à 1700 heures, dans l'aula du nouveau collège à Sion, pour les districts d'Hérens et de Conthey (l). Vendredi 14 décembre 1979, 0830 heures à 1130 heures, dans le bâtiment de l'école des Liddes à Sierre, pour le di~trict de Sierre. Vendredi 14 décembre 1979, de 1400 heures à 1700 heures, dans la salle de spectacles du collège SteMarie à Martigny, pour les districts d'Entremont et de Martigny.
2. La commISSIOn désigne elle-même ses organes de travail. 3. Son mandat est le suivant:
Participants: -
Vu la décision du Conseil d'Etat du 25 avril 1979 en vertu de laquelle le Département de l'instruction publique est autorisé à créer une commission chargée d'étudier le problème de la semaine de cinq jours dans les écoles du canton, décide: 1. La commission est constituée de la manière suivante: Président: Jean-Pierre Salamin, M. conseiller pédagogique DIP
maîtres de l'enseignement primaire maîtresses des écoles enfantines maîtres de l'enseignement spécialisé enseignants sans emploi permanent et remplaçants.
Invités: -
commissions scolaires et directions d'écoles directeurs des Cycles d'orientation directeurs des écoles secondaires du 2 e degré directeurs des écoles professionnelles inspecteurs des écoles secondaires 1er degré, 2 e degré, enseignement professionnel comités d'associations de parents.
Congés des élèves: Les classes dont les titulaires participent à la séance sont libérées durant la demijournée. Précision au sujet de l'heure: Afin que les séances puissent commencer à l'heure dite, les participants et les
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Membres: MM. Eugène Brunner, adjoint DIP Luc Germanier, adjoint DIP Alfred Klingele, Association de parents Haut-Valais Claude Martin, recteur Collège de l'Abbaye de St-Maurice Anton Rivaz, inspecteur du CO Mme Jean-Pierre Varone, Fédération Association de parents du Valais romand
3.1 Préparer à l'intention des communes, des organisations socioéconomiques (industrie, commerce, arts et métiers, tourisme, agriculture, social), des associations de parents et d'enseignants, des cadres de l'enseignement (commissions scolaires, directions d'écoles, inspecteurs scolaires, etc.) a) un exposé des principales données qui se rapportent à la semaine de cinq jours b) une enquête sous forme de questionnaire ou d'interviews destinée à faire connaître l'avis des destinataires sur les différents aspects de la question. 3.2 élaborer les conclusions de l'enquête sous la forme de propositions concrètes à présenter au Conseil d'Etat pour le 15 juin 1980. 4. La commission veille à appliquer les modalités suivantes:
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a) prévoir un dépouillement électronique des données b) soumettre les projets de l'exposé des motifs et de l'enquête au chef du Département de l'instruction publique c) procéder à la consultation des milieux intéressés en accord avec le chef du Département de l'instruction publique d) présenter les résultats de la consulta-
tion au chef du Département de l'instruction publique e) respecter les . dispositions officielles pour les indemnités et les honoraires des membres de la commission. 5. Elle peut au besoin consulter les associations professionnelles pédagogiques. Le chef du Département de l'instruction publique A. ZujJerey
Le 1 octobre 1979, une journée officielle de lancement de projet SIPRI (Examen de la situation de l'Ecole Primaire) a eu lieu à Berne dans les locaux du FONDS NATIONAL, où étaient .invités: -
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des délégués des associations d'enseignants suisses et régionales; des représentants de chaque canton assurant la liaison entre les départements de l'instruction publique et la direction du projet SIPRI; les membres du groupe de direction de l'ensemble du projet composé de:3 membres de la Commission Pédagogique suisse: Mme Maspéro, MM. W. Schenker, et F. von Bidder 1 représentant du secrétariat de la CDIP: M. J.P. Meylan 2 directeurs du projet: MM. W. HelIer et J.P Salamin 4 présidents des groupes de travail.: Mme L. Wenger, MM. E. Ambühl, M. Girardin et A. Strittmatter. 1 représentant de la CSG: M. U. Kramer. La présidence du groupe étant assurée par M. O.P. Trier
Les objectifs de cette journée d'information étaient les suivants: -
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permettre à la direction du projet de faire connaissance avec les hommes de liaison et les représentants des associations d'enseignants; donner l'occasion aux présidents des quatres groupes de travail de présen-
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ter une esquisse de projet; échanger des idées et des informations entre ces présidents et les autres participants; discuter des formes et de la fonction des écoles de contact et de l'engagement de leurs enseignants; prendre connaissance de la documentation suisse et cantonale en liaison avec le projet SIPRI.
C'est ainsi qu'après une introduction faite par le président de la séance M. U.P. Trier; MM. A. Strittmatter, M. Girardin, Mme L. Wenger et M. E. Ambühl ont fait par de leurs idées sur le travail des groupes qu'ils auront à conduire: -
Objectifs d'enseignement de l'école primaire: buts et réalité Formes et fonctions de l'évaluation Passage de la période préscolaire à l'école primaire Relation de l'école et de la famille.
Les deux directeurs du Projet MM. W. Heller et J.P. Salamin ont donné une information au sujet des Ecoles de contact - SIPRI et de l'état de l'inventaire de la documentation suisse et cantonale en relation avec les thèmes de SIPRI. L'ensemble du projet SIPRI fera l'objet d'articles particuliers qui paraîtront dans des numéros spéciaux de la littératue pédagogique en novembre 1979. Jean-Pierre Salamin
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+ Pro Juventute et l'année de l'enfant Au cours de l'Année internationale de l'enfant proclamée par l'ONU, Pro Juventute a tout particulièrement concentré ses activités sur quelques tâches sociales:
SPORTS ET CIVILISATIONS
Un séminaire organisé par le groupe de travail «Sports et civilisation» sera organisé le 17 mai 1980 (Français allemand). Chaque enseignant est invité à participer à cette journée d'études voire à y présenter un exposé sur des expériences réalisées. Thèm,es: 1. L'instruction préparatoire (lP/EPGS) 1941 - 1972. 2. Communications libres relatives à Sports et civilisation Frais: Fr. 50.- jusqu'au 15 décembre 1979, Fr. 70.- plus tard, à verser au CCP Sports et civilisations, Zürich, N° 80 - 26512 (participation; lunch; documents du Séminaire: les communications en une langue, les résumés en Fr./allem.; liste des participants) Inscrire au verso du talon de chèque, clairement: adresse privée, tél. Le nombre de participants est li/nité.
Ceux qui désirent présenter une ou deux communications (l0 minutes; 8 pages dactylographiées, y compris les sources, illustrations, etc) enverront de suite au soussigné, sur une feuille A4 (3 exemplaires); adresse privée, téL, titre et résumé (200 - 300 mots) de la communication, en une langue. Ils recevront ensuite divers renseignements sur la manière de présenter leur texte, qui sera publié dans les Documents.
Pour les comnntnications, idées et renseignements.
quelques
Toute personne peut communiquer ses expériences et recherches, avec indication des sources, de la bibliographie et des documents: les enseignants, médecins, dirigeants des sociétés de jeunesse, de sport, de gymnastique, etc; les pasteurs, hommes' politiques, responsables des autorités, école, offices de sport, etc.
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L'instruction préparatoire /IP, EPGS, 1941 - 1972 '; quelques idées: L'IP locale: école, société, village , district L'IP régionale: ville, canton écoles supérieures ' L'IP fédérale: évolution d'une discipline; accidents; moniteurs; matériel; finances; changements techniques L'IP face aux églises, loisirs, à la politique , à l'armée, à la presse, etc.
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Thèmes libres, relatifs à la Suisse (commune, canton, Confédération) ou à l'étranger: une partie d'un mémoire de diplôme, de licence, d'une thèse de doctorat; l 'histoire (avec sources) d'une société, d'une fédération; l'évolution dans une période (avant 1900, 1900-1945, depuis 1941) des sports dans une école, société, commune, d'une discipline sportive. Les sports et la santé, les loisirs, la politique, la défense nationale, le nationalisme, dans un domaine circonscrit.
Pro Juventute a mis au point une «conception pour l'aide aux régions de montagne» contenant un répertoire des tâches socio-culturelles à accomplir pour compléter l'aide qui encourage surtout le développement économique de ces régions. Dans de nombreuses communes urbaines les collaborateurs locaux de Pro Juventute ont encouragé des initiatives visant l'amélioration des conditions de vie des enfants et des familles habitant en ville (places de jeux, équipements publics de loisirs, rues aménagées pour le jeu et la détente, journées de jeux, passeports de vacances). Pro Juventute aide les enfants élevés dans une famille incomplète indirectement en soutenant la création d'offices de recouvrement des pensions alimentaires, en versant des prestations complémentaires lorsque les pensions alimentaires sont insuffisantes, en conseillant les pères ou mères élevant seuls leurs enfants.
A côté de cela, le conseil de la fondation a demandé à ses 6000 collaborateurs, pour la plupart bénévoles, de concentrer leurs efforts en 1978/79 sur les activités concernant les adolescents et les loisirs:
Pro J uventute et les adolescents
Pour le groupe de travail Sports et civilisations: O. Pfândler, Dr. ès Lettres Sportamt, Postfach 8039 Zürich
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Le travail social bénévole connaît au fil des ans un succés toujours grandissant peut-être parce que cela plaît aux adolescents de passer des vacances dans un cadre organisé, de prendre une part active à la vie de groupe, peut-être aussi parce qu'ils désirent aider les populations défavorisées. Au cours de l'exercice, Pro Juventute a proposé 42 projets à des groupes. Plus de 3000 adolescents
ont demandé des renseignements sur le travail social bénévole, Pro Juventute a reçu plus de 400 demandes venant du monde entier. En Suisse romande, 50 jeunes ont été placés dans des homes pour des stages allant de 2 à 6 mois. Les séjours «Coup de pouce» dans les familles ont pour but de permettre à des jeunes de faire un stage pratique, de travailler au sein d'une famille dont la situation financière et/ou sociale nécessite un engagement tout particulier. En 1978, 1603 jeunes filles et jeunes gens ont été placés en Suisse alémanique, ce qui a représenté 32391 journées de travail et 141 jeunes ont fait un séjour «Coup de pouce» en Suisse romande, totalisant 3087 journées de travail. Grâce à 123 participants bénévoles répartis en 10 camps (ce qui représente 10730 journées de travail) des canalisations d'eau ont pu être installées pour des habitations isolées, de vieilles maisons ont été rénovées ou agrandies. Dans Il camps villageois, 149 jeunes à partir de 16 ans ont aidé pendant 2 semaines des familles débordées de travail, et c'est ensemble, dans le camp, qu'ils ont passé d'agréables heures de détente (le soir ou le week-end). Lors de 8 séances d'information «rencontre avec des handicapés», 400 jeunes ont discuté des problèmes et difficultés que pose la vie avec des handicapés. Plus que jamais il est nécessaire d'accorder des bourses complémentaires et les Fr. 995706.- accordés au cours de cette année dans toute la Suisse sont loin de suffire à apporter une aide efficace pour couvrir les frais de formation. Pro J uventute et les loisirs Le nombre croissant des équipements de jeux reflète l'intérêt grandissant des adultes pour les jeux des enfants. Les 20 ludothèques qui ont été ouvertes ou vont l'être ont bénéficié d'une aide importante de la part des secrétariats de district de Pro Jeventute. Pro Juventute
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a reçu des demandes de plus de 150 communes désireuses d'obtenir une aide ou des conseils relatifs à l'installation et au fonctionnement de différentes sortes de places de jeux pour enfants. De plus en plus souvent Pro Juventute est appelée à résoudre le problème de la conception des cours de récréation afin qu'elles soient le mieux possible adaptées au jeu. La notion de rues aménagée pour le jeu et la détente fait peu à peu son chemin, on peut d'ailleurs déjà noter d'intéressantes réalisations dans ce domaine. Les journées de jeux sont souvent à l'origine de la création de terrains Robinson permanents. Au cours de l'année ce ne sont pas moins de 22 comités d'initiative qui se sont constitués et ont installés des terrains Robinson ou en étudient le projet, pas moins de 57 projets de centres de loisirs ont été soumis au service des loisirs de Pro
Juventute et ont reçu, pour la plupart, une aide financière des secrétariats de district. Le passeport de vacances a suscité un vif intérêt dans de nombreux districts Pro Juventute. Compte tenu de l'énorme succès qu'ont connu ces passeports dans les villes, certains collaborateurs des districts ruraux ont l'intention de proposer cette formule aux enfants de leur région. Comme chaque année le service des loisirs a publié au printemps et en automne un calendrier des cours qui propose par thème la liste des cours et manifestations; plus de 7000 personnes ont pu ainsi s'informer des cours organisés dans le secteur socio-culturel.
Un petit cadeau de Noël? Une marque d'attention? Dans de tels cas, le petit carnet à couverture dorée fait toujours plaisir. Le carnet de timbres est non seulement très joli avec sa couverture illustrée des armoiries de Schwamendingen et Perroy, mais il est encore très pratique, facile à glisser dans le sac à main et le porte-monnaie. Ce carnet contient 8 timbres à 20 ct. (armoiries de Cadro) et 8 timbres à 40 ct. (armoiries de Rüte). Il est en vente aux prix de Fr. 7.80 aux secrétariats de district et de commune ainsi qu'auprès des services philatéliques des PTT.
Pro Juventute s'occupe également de la formation des animateurs professionnels dont la formation en Suisse alémanique rencontre encore de grandes difficultés financières. En automne 1978, 17 animateurs ont terminé leur formation sanctionnée par un diplôme.
Les cartes de vœux Pro J uventute Les sujets des 3 séries de cartes de vœux Pro Juventute sont très variés. Cela permettra aux acheteurs de faire un choix:
EN 1979, PRO JUVENTUTE PROPOSE:
Monique Graf, Berne, propose d'originaux «Tableaux chiffons», chaque carte est de couleur différente en tons dégradés et représente soit des oiseaux, soit un papillon, soit une libellule. Les bouquets multicolores de fleurs des champs sont l'œuvre d'Agathe Bernold, Affoltern a.A. et les peintures naïves de scènes enfantines de Zabou Niederhauser de Collex-Bossy.
Des timbres illustrés d'armoiries de communes suisses En 1979, pour la seconde année consécutive, les timbres très joliment illustrés d'armoiries de communes suisses sont l'œuvre de Gastone Cambin, héraldiste, Breganzona. Cette année il s'agit des armoiries de Cadre, Rüte , Schwamendingen et Perroy, c'est-à-dire d'une commune de Suisse italienne, deux communes de Suisse alémanique et d'une commune de Suisse romande.
Les trois séries de cart Commission format (11 x 15,4 cm.). La série de carte avec enveloppes est vendue au prix de Fr. 3.50.
Les timbres ont une valeur d'affranchissement de 20, 40, 70 et 80 ct. Pro Juventute ne reçoit que la surtaxe des timbres qui est de 10, 20 , 30 et 40 ct.
Les étiquettes paquets
U ne idée de petit cadeau: le carnet de timbres à couverture dorée Où trouver, à moins de Fr. 10.-, un petit quelque chose d'utile à offrir?
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autocollantes
pour
Les 8 étiquettes sont illustrées d'une rosace reproduisant les 4 armoiries des timbres Pro Juventute 1979 et sont d'un effet particulièrement décoratif sur un paquet affranchi également de timbres Pro Juventute. Sachet de 8 étiquettes: Fr. 3.50.
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Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse Six nouvelles brochures OSL viennent de sortir de presse. Il s'agit d'histoires captivantes qui ferot certainement la joie de tous les enfants. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vente de l'Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seehofstrasse 15, 8008 Zurich, case postale, 8022 Zurich), et dans quelques librairies. Les brochures de 32 pages ne coûtent que Fr. 1.80, les brochures de 48 pages Fr. 2.40.
NOUVEAUTÉS N° 1511 «L'histoire du petit Muck» par Annemarie Markel / H. Huguenin Série: littéraire Degré moyen
main devant sa bouche. Un épouvantail, ça ne peut se gratter non plus ... Alors que dire d'un épouvantail qui rêve de voyager? Lisez et vous verrez que ce brave chasse-étourneaux a trouvé le moyen de se déplacer ... Et vous lirez aussi l'histoire du petit garçon qui apprenait la préhistoire et celle de la chenille qui était amoureuse d'un papillon.
Voici que vient à nous le «petit» Muck avec son trésor de multiples aventures qui sauront vous tenir en haleine. Si sa taille était petite, sa vie, par contre, fut grande en exploits extraordinaires. Suivez-le donc dans ses péripéties étonnantes et prenez-y grand plaisir.
N° 1514 «Histoire de l'éléphant fou» par Bernard Montangero Série: littéraire Degré moyen
N° 1512 «Agassiz l'enthousiaste» par Claude Rivier Série: biographie Degré supérieur
Personne ne sait où la folie peut aller se nicher, ni quelle forme ellepeut prendre, encore moins quel personnage elle peut habiter. ..
Un petit garçon éprouve un intérêt émerveillé pour tous les animaux et surtout pour les poissons. Il grandit et devient naturaliste. Son enthousiasme est communicatif. Toujours bouillonnant de nouveaux projets, il trouve toujours de l'aide pour les poursuivre.
Ici, c'est sur un éléphant que Dame folie a jeté son dévolu mais vous verrez que c'est d'une folie douce, d'une folie amusante, d'une folie complètement folle, complètement dingue qu'il s'agit. Et vous lirez aussi l 'histoire de la grand-mère qui tricotait ses souvenirs et celle de l'araignée qui se prenait pour Picasso.
Cette carrière brillante commence en Suisse, qu'Agassiz quitte à 39 ans, et s'achève en Amérique où il passe les vingt-sept dernières années de sa vie. N° 1513 «Histoire de l'épouvantail qui voulait voyager» par Bernard Montangero Série: littéraire Degré moyen Un épouvantail, ça n'est pas poli quand ça baille... Il ne peut mettre sa
Hommes et moteurs
elles roulaient, quel était autrfois l'équipement des coureurs automobiles - comment les automobiles modernes se sont développées à partir des calèches à vapeur et à gaz de pétrole.
N° 1515 «Hommes et moteurs» par Godi Leiser / A. Martinez Série: cahiers pratiques Degré moyen L'histoire de l'automobile racontée de façon passionnante et illustrée de manière vivante: à quoi ressemblaient les premières automobiles et comment elles fonctionnaient, à quelle vitesse
N° 1516 «Ensemble» par Hans. Manz / Christian Daetwyler / R. Siebold
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La vie n'est pas toujours facile pour ceux, qui portent des lunettes ou qui
sont roux, pour ceux qui entendent mal ou qui bégaient. Car ils sont différents de nous, donc différents de la plupart des gens. En publiant cette brochure, nous voudrions montrer à tous ceux qui ne sont pas comme nous que nous les aimons. Que nous ouverts.
les
accueillons
à
bras
Que nous voudrions leur venir en aide.
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Cours d'initiation aux techniques audio-visuelles Un cours d'utilisation des appareils et techniques audio-visuels est ouvert à tous les enseignants du canton. Ces séances seront organisées le mercredi après-midi et porteront sur l'utilisation des moyens suivants: -
Photos (prises de vue, développement) Diapositives (prises de vue à partir de documents, copies) Fabrication de transparents Utilisation du magnétoscope (vidéo) Utilisation du magnétophone (montages sonores).
Des exercices pratiques peuvent être réalisés, les enseignants pourront déjà prévoir la création d'un matériel nécessaire à leur enseignement. Les participants seront convoqués selon leurs intérêts et par petits groupes en fonction de l'inscription ci-dessous que les intéressés voudront bien retourner pour le 10 décembre 1979 au plus tard. a détacher et à envoyer à l'ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion
Je m'inscris pour un cours d'utilisation aux techniques audio-visuelles (demijournée en plus selon le désir des participants). Je m'intéresse au(x) domaine(s) suivantes) :
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Photos, (prises de vue, développement) Diapositives (prises de vue à partir de documents, copies) Fabrication de transparents Utilisation du magnetoscope (vidéo) Utilisation du magnétophone (montages sonores)
Nom: .. Prénom: Adresse: N° de téléphone:
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CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS Enfants du tiers monde Quelle éducation? Quels buts recherchent d'autres sociétés dans l'éducation des enfants et comment s'y prennent-elles pour arriver à leurs fins? Quatre article essaie de nous le montrer à travers des exemples de Nouvelle Guinée (chez les Itamul), du Bénin (chez les Bariba), du Canada (chez les indiens Cree) et de Colombie (chez les «gamins» de Bogota). Education dont le support est l'expérience, mais qui laisse une large place à l'autonomie des groupes d'enfants, reconnaît leur droit à la parole, favorise des relations intenses entre enfants et adultes, de même que la précocité dans l'apprentissage.
Les systèmes décrits ne sont plus intacts. Le colonialisme et surtout l'école coloniale basée sur d'autres valeurs ont remis en question l'éducation traditionnelle ou l'ont détruite. Quelle éducation, aujourd'hui, pour les enfants du tiers lJlonde?
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