L'Ecole valaisanne, novembre 1981

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Novembre 1981 XXVl e année N°

3

L'ÉCO LE VALAI SAN N E

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

RÉDACTEUR

M . Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc) .

C'est bonnanl

d'avoIr un livret

d'~-Jeunesse

llalianque cantonale.

'\rf'

Ainsi, je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce que j'éccnomise, je touche un bon intérêt Plus tard, je feral verser mon salaire sur un compte à mon nom C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque. -

Il ~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS Il S~CURITI~ ASSUR~E

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint S.A., Sion ,

ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant l'abonnement est retenu sur le traitement) .

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Couverture .' 4 e page avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible

2 e et3 e pages avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible

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RÉGIE DES ANNONCES

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ENCART

Les encarts sont acceptés , Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.

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Sommaire

Les mirages de l'opinion

'ÉDITORIAL Jean-François Lovey

Les mirages de l'opinion

3

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pour un dialogue Education routière Médecins scolaires du Valais L'homme quotidien ... handicapé

5 6 10 14

16 21 24

Marie-Josèphe Solioz SPVal ODIS Groupe catéchèse

Le goût de l'effort . Une méthode de rééducation psychomotrice . A partir des emballages . .... ........ ....... . Après-midi de formation pour les enseignants Intégration des enfants migrants ... ......... ...... .... .. ...... .... .. ... .. .. , Contacts parents-enseignants Enseignement renouvelé du français Venez et voyez; initiation chrétienne des 6-7 ans

HORIZON LlTIÉRAIRE Etienne Anex

La mort des mots

42

AVPES 2 e degré Gérard Bornet 'Marguerite Stceckli Anna T. Veuthey ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Samuel Roller Nina Nanchen Jocelyne Gagliardi

29 30 32 35 37

HORIZON MUSICAL Oscar Lagger

Inconséquences et drôleries de la musique

. .. .... .. .. .... .. ... .

43

DIDACTIQUE Eric Berthouzoz

Enseignement renouvelé du français; une activité cadre en

ACM

4eP Modelage d'une bougie . ...... ........... ...... .

. ... ... .... .. ... ......

45 49

VIE CORPORATIVE Paul Curdy Théo Chatriand

Pour prendre congé ... De qui se moque-t-on?

53 54

Liste des récentes acqu is itions Communiqué

58

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS Jean-François Lovey

56

DIP ODIS Caisse de retraite Office cantonal des mineurs

D.C.E . du 2 octobre 1981 concernant le calcul des notes moyennes . Dispositions du 14 août 1981 concernant la calculatrice de poche . nscription pou r fiches de rad io-tv éducative ... D'un président à l'autre . Accueillir un enfant ... ....... .. .. .. 1

Photos: Oswald Ruppen, Robert Hofer. Nina Nanchen, Serge Rappaz. 2

Il faudra s'y faire. A la bourse des passions, la valeu(((Ecole)) voit sa cote monter sensiblement depuis quelque temps; à la corbeille on parie, on conjure, on propose, on soupèse, on espère, on mobilise pour elle. Tout le monde y va de sa critique et de son espérance. Il y a lieu de se réjouir, en première analyse, de ce refus d'indifférence; la tiédeur est en effet si indigeste. Mais ce qui est gênant à mes yeux, c'est l'emphase, c'est la dramatisation, c'est /'intransigeance, c'est l'excès, c'est que pour une institution qui s'anime et qui vit, on monte les barricades de la pensée, qu'on y parle de défense, de lutte, de combat, de protection là où devrait régner une lucide sérénité, qu'on y brandit des spectres plus que des méditations. Nombreuses sont les personnes qui avancent des arguments qu'elles croient d'autorité suprême et l'on se prend parfois à rêver d'un monde où chaque élève aurait son école. Mais à ce stade-là, confus, brouillon, le moindre échange est conflit ou défi. Du débat d'idées, indispensable, fertile lorsque les enjeux sont de taille et les fondements partagés, on tombe alors à la simple exposition d'opinions, de la philosophie à la philodoxie comme disait Platon. Sur ce terrain, les pessimistes clament que tout est perdu, que récole est en crise et que celle-à n'est que le prélude à l'agonie de notre société; et les optimistes croient que de l'addition des opinions divergentes sortira la vérité comme s'il suffisait de juxtaposer des ombres pour créer la lumière. Il est heureux que tout un chacun s'intéresse, et de près, à récole; il le serait également que les convictions ne s'érigent point en certitude.

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP

Si, à l'heure de l'apéritif ou au cours d'un copieux repas, vous sentez chez vos commensaux l'intérêt décroÎtre, les paroles s'égrener langoureusement comme un chapelet de monotonie, si vous apercevez l'ennui se dessiner un horizon sous les banalités usuelles, osez une phrase sur récole, sur ses structures, anciennes ou promises, sur ses programmes, laxistes ou exagérément exigeants, sur ses objectifs, confus ou trop clairs, et vous verrez des yeux s'écarquiller, des langues se délier, des gestes s'échafauder, des considérations intempestives s'inscrire sur l'avenir avec l'assurance des hypothèses vérifiées.

59 60 61 62

64

L 'homme s'investit trop souvent de mission; il devrait s'habiller aussi de doute. Je me demande d'ailleurs dans quelle mesure la démocratie n'est pas principalement la convergence des incertitudes. J .-F. Lovey


Pour un dialogue

M . Bernard Comby, chef du DI P et notre nouveau chef, a signé l'éditorial de l'Ecole valaisanne de septembre dernier. Ses propos sont clairs et généreux; ils nous réjouissent d'ailleurs d'autant plus qu'ils se trouvent confirmés par le discours prononcé lors de l'ouverture de la Session pédagogique 1981. Nous voyons un ton nouveau, le souci d'un dialogue avec tous ceux que concerne l'école. Il est vrai que le dialogue est, dans les multiples problèmes que soulève actuellement l'école valaisanne et l'école en général, le moyen le plus sûr d'éviter des oppositions inutiles, des malentendus; et qu'il permettra d'aboutir à un large consensus harmonisant les exigences pédagogiques et les contraintes politiques. Dans le concert des forces qui s'expriment sur l'école, les enseignants en particulier doivent prendre leurs responsabilités et faire entendre leur voix. Il n'est plus possible, il n'est pas pensable que les maîtres soient des exécutants muets pour lesquels on définirait une ligne à suivre . M. Comby souligne l'importance de l'individualisation de l'enseignement dans l'école moderne; pour répondre à cette invite, l'enseignant doit s'affirmer dans le pluralisme de la société qui l'entoure. Et il doit pouvoir le faire en tant qu'individu, en tant que citoyen respecté et écouté . Cela, tout le monde ne le sait pas, ne l'admet pas; il faut le dire. Que chacun apporte sa pierre à l'édification d'un bâtiment solide: parents et élèves ont à définir ce qu'ils veulent. A eux doit rester la priorité des choix que l'Etat ne peut que soutenir et confirmer. Aux enseignants revient la responsabilité de leur enseignement dans les limites imposées par les lois et les programmes, mais aussi dans le respect des exigences \je leur science, et des exigences de la dignité humaine et de la vérité; et non pas dans le seul respect des données de manuels. Ainsi pourront être formés, par des maîtres responsables, riches des valeurs culturelles de leur société, et capables d'un juste esprit critique . Une aussi lourde tâche ne peut être menée à bien que par un être digne, et auquel on reconnaît la dignité. Les technocrates peuvent porter leur contribution à l'édifice . Mais l'Ecole, c'est avant tout le contact entre deux êtres humains dont l'un s'efforce de faire partager des expériences à l'autre . Le maître pratique un métier qu'il connaît, et à propos duquel il est bon de le questionner. Il répondra . C'est ce que nous voulions dire ici à M . Comby.

AVPES Commission de presse


Education routière

1. Organisation

Br. 1

Les responsables de l'éducat ion routière sont formés, depuis de nombreuses années , dans les cours pour mon iteur de circulation organisés par l'Institut suisse de police à Neuchâtel.

Br. Il Br. III

Depuis plus d'une année, deu x agents de la Police cantonale œuvrent à plein temps à la prévention routière. Le développement de ce secteur particulier a nécessité, dès le 1.5 .1981, l'attribution d 'un troisième agent à ce groupe. Sur le plan cantonal, l'éducation routière est assumée par: - un responsable cantonal; - un adjoint, responsable pour le Haut-Valais ; - un adjoint, responsable pour le Bas-Valais. Ces trois agents demeurent à Sion et dépendent du brigadier, chef de la brigade de circulation . Sur le plan régional, 6 agents de circu lation des brigades territoriales sont responsables de leur secteur respectif. Ils habitent dans chacune des villes suivantes : Brigue Viège Sierre Sion Martigny St-Maurice

-Br. 1 -Br. Il - Br. III - Br. IV -Br. V - Br. Vi

Plusieurs corps de polices municipales énumérées ci-dessous, assurent eux-mêmes l'éducation routière dispensée sur le territo ire de leur commune ou y collaborent. Il s 'agit des localités de:

Br. IV Br. V Br. VI

Fiesch, Naters et Brigue/Glis Sierre, Crans, Lens et Montana Sion et Conthey Martigny et Fully Monthey, Collombey/Muraz, Troistorrents, Vouvry et Champéry

Les agents de ces communes, affectés à l'enseignement de l'éducation routière, ont participé à un cours de base. Ce cours s'est déroulé à Sion durant quatre jours . La méthode d'enseignement et la class ification des leçons ont été les principaux points traités par un enseignant expérimenté et par les responsables de l'éducation routière. Un cours identique en langue allemande a également été organ isé . De plus, chaque année, une journée d'instruction est organisée dans les différentes régions du canton. Au mois de mai 1981, quinze agents valaisans ont participé, à Genève, à un séminaire pour moniteurs d'éducation routière. Les agents muni~ipau x sont responsables de 1 6 communes. Actuellement, 9 agents de la Police cantonale et 25 des Polices municipales sont spécialisés pour dispenser cette éducation routière. Vous trouverez, en annexe à ce rapport, la liste complète des policiers affectés à l'enseignement de l'éducation routière .

Il. Travaux accomplis pendant l'année scolaire

1980-1987 NouS pouvons dire qu'en 1979-1 9 80, environ le 15% des en fa nts des écoles primaires et enfantines a bénéficié du .passag e de la police dans les classes. Pendant cette dernière année scolaire, 18 796 élèves, sur 30 396 que compte le canton, ont reçu un enseignement approprié, soit environ le 62 %. Nos ag ents ont pu prodiguer leurs conseils techniques et pratiqu es dans 860 classes primaires et enfantines sur les 1 416 existantes, soit environ au 67 %. Septante-deux communes sur 763 ou le 44, 77% ont été touchées. 1ncontestablement, il s'agit d 'une amélioration importante réalisée grâce à l'excellente collaboration des respon sables scolaires qui méritent de vifs remerciements . Pour atteindre ces chiffres, les agents de la Police cantonale ont con sacré 232 journées de travail et les Polices municipales 205,5.

II/. Les jardins de circulation Le jardin de circulation du TCS a été utili sé dans plusieurs localités du canton . Certaines villes dispose nt d 'un jardin fixe.

IV. Moyens audio-visuels Un important matériel audiovisuel est utilisé pour nos leçons, notam ment:

Le film Ce moyen est moins utilisé dans les écoles primaires et enfantines car il nécessite trop de temps de préparation . De surcroit, il n'existe que très peu de films adaptés.

La vidéo Très efficace pour les classes enfantines et primaires . L'enfant se voit dans un contexte connu et retient bien les situations exa minées . Point négatif, la présentation immédiate d'une situation corrigeant celle fautive demande etexige une longue préparation.

Le rétroprojecteur Avec des films appropriés, est très utilisé et efficace.

Le projecteur à dias est parfois utilisé. La livraison de plusieurs appareils est encore attendue .

V. Campagnes futures Durant l'automne, l'ACS mettra

à disposition une voiture du «Petit Merle Blanc», pour une campagne de prévention dans les . classes de 1re et 2 e primaires . Cette action sera réalisée en collaboration avec les Polices municipales .

VI. Communes ayant réservé l'éducation routière pour la rentrée

7981-1982 -

Arbaz Hérémence Conthey Chippis Chalais Troistorrents/Morgins Champéry

Jardin de circulation du TeS - Nendaz, printemps 1982 - Orsières, printemps 1982 - Sierre, automne 1981

VII. Patrouilleurs scolaires Nous les trouvons dans plusieurs communes entre PortValais et Naters, en passant par Ayent et Stalden . Lors de la dernière année scolaire, 542 patrouilleurs ont œuvré dans le canton dont 92 dans le Haut et 450 dans le Valais de langue francaise . Ils sont en fonction dans 79 communes, 5 dans le Haut-Valais et 74 dans le BasValais . Les Polices municipales forment les patrouilleurs de 70 communes et s'en occupent régulièrement; dans les autres localités, c'est la Police cantonale qui assume cette mission . En règle générale, les PM procèdent elles-mêmes aux formalités administratives nécessaires (assurance - engagement - organisation), sans passer par l'intermédiaire de la Police cantonale . Le cours de formation pour ces jeunes dure 3 à 4 heures. Nous gérons une centrale d'équipement pour les patrouilleurs scolaires. Les communes offrent à ces enfants, à la fin de l'année scolaire, en guise de remerciements pour le travail accompli, une sortie, un baptême de l'air, etc. Nous estimons que cette façon de marquer la reconnaissance des autorités est judicieuse . Elle maintient cet esprit d'engagement et de camaraderie propre aux patrouilleurs scolaires.


Liste des agents affectés à l'enseignement de la circulation dans les écoles (langue française)

Avec satisfaction, nous constatons que durant l'année scolaire 1980-1981, et ceci depuis l'entrée en fonction des patrou illeurs en Valais, jamais aucun enfant n'a été accidenté en traversant la chaussée sous la surveillance de ces policiers en herbe ; com me d'ailleurs aucun patrouilleur n'a jamais été responsable ou victime d'un accident de circu lation pendant son travail . Petit regret en ce qui concerne les enfants des écoles enfantines, qui de plus en plus bénéficient d'horaires particuliers et de ce fait ne peuvent pas profiter de la sécurité apportée par les patrouilleurs.

District de Sierre Gend . Béat Murmann, PC, Sierre Cpl . Gu.y(rittin, PM, Sierre Agt. Jean Ruedin, PM, Sierre Agt. Michel Savioz, PM, Sierre Cpl. Hans Wittwer, PM inter-communale Agt. Maurice Bonvin, PM, Montana

-

District Commune Commune Commune Lens Commune

Districts de Sion, Conthey et Hérens Gend. Jean Rosset, PC, Sion/IV Cpl. Jean Gay-Crosier, PM, Sion App. Jean-Michel Oggier, PM, Sion App . Gabriel Glassey, PM, Sion App . Daniel Verdon, PM, Sion Agt. Gabriel Papilloud, PM, Conthey

- Districts -Ville -Ville -Ville -Ville - Commune

Districts de Martigny et Entremont

+ communes de Finhaut et Salvan

VIII. Conclusion

Cpl . Gabriel Derivaz, PC, Martigny

Grâce à une étroite collaboration entre le Département de l'instruction publique, la Police cantonale et les Polices municipales, nous ass istons à une progression réjouissante de l'enseignement de l'éducation routière dans les classes primaire~ et enfantines du canton .

App . Alfred Delavy, PM, Martigny Agt. Philippe Brochellaz, PM, Fully

Néanmoins, nous remarquons que malgré l'immense travail que vous accomplissez, Mesdames et Messieurs, certaines régions n'ont pas encore bénéficié de cette instruction.

- Districts + communes -Ville - Commune

Districts de St-Maurice et Monthey Gend. Pierre Jacquemettaz, PC, St-Maurice App. Gabriel Pralong, PM, St-Maurice Agt. Marcelin Arluna, PM, Monthey Agt. Daniel Fellay, PM, Collombey Agt. J .-Claude J acquemettaz, Troistorrents Agt. Erwin Anchisi, Vouvry, PM Agt. Yvon Barman, PM, Champéry

- Districts + communes -Ville -Ville - Commune - Commune - Commune - Commune

Responsables sur le plan cantonal L 'Officier de circulation Gérard Bornet

BV. Henri Thurre, Av. de France, 69, 1951 Sion HV. Marcel Wellig, Av. de France 69, 1951 Sion BV. Fernand Copt, Br. VII, Sion

L 'Officier de circulation Gérard Bornet

8


Médecins scolaires du Valais

-ç;;;;;ict

Médecin

Adresse

Dr DE WOLFF Emmanuell e

Rue du Sanetsch 7 1950 Sion

027 225316

Salins , Savièse, Sion: Bruyère, Platta, Bramois, Châteauneuf, Pont-de-Ia-Morge

Dr DE WOLFF Emmanuelle

Rue du Sanetsch 7 1950 Sion

027 225316

Conthey, Vétroz

Dr CARRUZZO Pierre

Porte- Neuve 33 1950 Sion

027 222992

Nendaz, Veysonnaz

Dr HELD Jacques

1917 Ardon

027 861858

Ardon

Dr ROGGO Joseph

1908 Riddes

027 862927

Chamoson

Dr ROGGO Joseph

1908 Riddes

027 862927

Isérables, Leytron, Riddes, Saillon

Dr PASQU ER André

1907 Saxon

026 62335

Saxon

Dr BOSSI J-Pierre

Nouvelle- Poste 7 1920 Martigny

026 21077

Bovernier, Charrat, Fully, Martigny-Combe, Martigny-Ville

N° té/.

Communes ou centres scolaires attribués

~

Sion

~

Conthey

Dans notre édition de septembre, nous avons publié les directives médico-scolaires 1981-1982. Pour compléter ce dossier, nous nous faisons un plaisir de donner ci-après, la liste complète des médecins scolaires nommés par le Consèil d'Etat, de l'ensemble du Valais, avec la précision des communes attribuées à chacun d'eux. . District Sierre

Hérens

Sion

Médecin

Adresse

Dr BERCLAZ J.-Paul

-

Martigny

1

NOté/.

Communes ou centres seo/aires attribués

Avenue des Alpes 21 3960 Sierre

027 555452

Chalais, Sierre école protestante, Chippis, Sierre CO

Dr CORDONIER Alain

Avenue de la Gare 4 3960 Sierre

027 558213

Miège, Veyras, Muraz- Sierre

Dr MEl ER Paul

Grand -St-Bernard 28 1920 Martigny

026 26633

Martigny-Bourg

Dr FROCHAUXJ .-Paul

Avenue Gén.-Guisan 38 3960 Sierre

027 551313

Sierre: classes primaires et école de commerce

Dr MOILLEN Marcel

Avenue de la Gare 10 1920 Martigny

026 26464

Ecole supérieure de commerce de Martigny

DrWIGET Urs

3961 Vissoie

027 651109

Vissoie: primaires et CO

Dr JOST Marc

1934 Le Châble

026 71238

Bagnes: primaires et CO

Dr BONVIN Gérard

3963 Crans

027 413535

Chermignon, Lens

Dr KNISKA Martin

1933 Sembrancher

026 88444

Sembrancher, Vollèges

Dr BARRAS Gilberte

3962 Montana

027 412167

Randogne, Montana, Montana-Crans (primaires et CO), Venthône

Dr RUDAZ Gilbert

19370rsières

026 41264

Orsières -Ville: primaires et CO

Dr BARADA Marin

19370rsières

026 41264

Praz-de-Fort, Prassurny, Chez-Ies-Reuses, Somlaproz, Liddes, Bourg-St-Pierre

Dr UROSEVIC Dragomir

1925 Finhaut

026 47170

Finhaut, Salvan, Trient

Dr UZEL Haldun

Terreaux 17 1890 St-Maurice

025 652104

Collonges, Dorénaz, Evionnaz, Massongex, Vernayaz, Vérossaz, St-Maurice: primaires

Dr COQUOZ Roland

Avenue du Simplon 22 1890 St-Maurice

025 651427

St-Maurice: Collège Regina Pacis, Collège Abbaye, Pensionnat Sacré-Cœur

Dr DELALOYE Léonce

Rue de Venise 14 1870 Monthey

025 712733

Monthey: primaires et CO du Pensionnat St-Joseph

Entremont

Dr FU M EAUX André

Avenue du Marché 9 3960 Sierre

027 556687

Granges, Grône (primaires et CO), St-Léonard

Dr LORENZ Eric

Rue du Rhône 25 1950 Sion

027 233725

Les Agettes, Hérémence, Vex, Euseigne CO

Dr BEGUINJane Dr B RUTSCH Véronique

1961 Mase

027 811159

Nax, St-Martin

Dr BERNHARD P.-Yves

1968 Evolène

027 831122

Evolène

Dr LORENZ Josèph

Rue de la Cathédrale 16 1950 Sion

027 225054

Ayent: primaires et CO

Dr LORENZ Joseph

Rue de la Cathédrale 16 1950 Sion

027 225054

Arbaz, Grimisuat. Institut St-Raphaël

Dr LORENZ Eric

Rue du Rhône 25 1950 Sion

027 233725

Collèges de Sion: Creusets et Planta, Sion-Planta: primaires

Dr RICHARD Dominique

Rue du Martoret 29 1870 Monthey

025 717571

Monthey: primaires et CO ville

Dr SPAH R André

Rue de Lausanne 20 1950 Sion

027 223891

Sion: Sacré-Cœur, Sous-Ie-Sex, Blancherie, Ste-Agnès

Dr GALLETTI Ch.-H.

Route de Choëx 6 1870 Monthey

025 712343

Dr DÉLÈZE Guy

Morgins, Troistorrents: primaires et CO, Val di liiez, . Collombey-Muraz, Champéry

Rue de Lausanne 35 1950 Sion

027 222853

Sion-Collines: primaires et CO, St-Guérin: primaires, CO, école de commerce, ENF, ENG, école protestante

Dr ZAN ETTI Florindo

1896 Vouvry

025 812143

Vionnaz, Vouvry: primaires et CO, Port-Valais, St-Gingolph , Le Bouveret (institut)

StMaurice

Month ey


Oberwalliser Schularzte

8ezirk

Arzt

Adresse

Te!: Nf.

Zu 8esuchende Gemeinden und Schulzentren

Goms .

Dr VOLKEN Bernhard

3984 Fi esch

028 711731

Bellwald, Binn , Ernen, Fie sch, Fie scherta l, La x, OS Fi esch

DrW IRTHNER Hermann

3985 Münster

028 73141-4

Biel, Blitzingen, Gluringen, Münster. Obergesteln, Oberwald, Reckinge n, Ulrichen, OS Mün ster

OE Raron

Brig

Dr IMESCH Beat

3983 Morel

028 27102}

Betten , Bitsch , Grengiols

Dr RADOVANOVIC Siav.

3983 Morel

028 271565 .

Greich/Goppisberg, Morel, Ried-Morel , OS Morel

Dr GUNTERN Andreas

Bah nhofstrasse 6 3900 Brig-Gli s

028 236464

Bri g, In stitut St. Ursula

Dr PETER Ulri ch

Belalpst rasse 6 3904 Naters

028 236868

Ri ed- Brig, Termen

Dr PFAMMATTER Th eodor

Bahnhofstrasse 8 3904 Naters

028 235252

Birgisch, Mund

Dr SC H M DT Heinri c h

Bahnhofstra sse 20 3904 Naters

028 231982

Gondo, Naters, Simplon- Dorf, OS Naters, OS Simplon-Dorf

DrV ERASANI Dieg o

Englisch-Grus s Strasse 1 3900 Brig-Glis

028 234937

Gli s, Heilpadagogische Schul e Gli s, OS Brig

Dr BRIZA Fran z

3925 Grachen

028 561526

Grachen, St. Niklaus, OS St. Niklaus

Dr FUX Conrad

3922 Stalden

028 522141

Embd/Kalpetran, Eisten , Stalden, Staldenried, Torbel, OS Stalden

Dr IMOBERDORF Rich ard

Hau s Pasade ne 3920 Zermatt

028 672779

Zermatt, OS Zermatt

Dr JAGER Donat

Kantonsstrasse 12 3930Visp

028 462428

Visp, Visp ert ermin en, Zeneggen, OS Vi sp

Dr KGNIG Stefan

Villenweg 17 3900 Bri g-Gli s

028 231055

Au sse rberg, Baltschiede r, Bürc hen, Egg erberg, La Iden, U nterbach

Dr NINCK Martin

3901 Saas-Grund

028 572141

Saas-Almagell, Sa as -Bal en, Saa s-Grund , OS Saa s-Grund

Dr SC HALLER Werner

Bahnhofstrasse 3920 Zermatt

028 673020

Randa, Tasch

Dr KUONEN Eduard

3906 Saas-Fee

028 571932

Saas-Fee

Dr GELPKE Holger

3903 Kippel

028 491115

Blatten/ Lo ., Ferden, Kippel, Wiler, OS Kippel

1

Visp

W . Raron

Dr ZURBRIGGEN Roman

3945 Steg

028 421166

Hohtenn, Niederg este ln , Raron, Steg, Ei sc holl, OS Raron

,.-

Bezirk

-

Leuk

Adresse

Dr BELLWALD Otto

3945 Gampel

028 4 22555

Ergi sch, Gampel, Ni ede rgamp el, Oberems, Turtm ann , Unterems, OS Gampel

Dr LORETAN Guido

3952 Susten

027 632366

Salgesch, Susten

Dr ZEN-RU FFI NEN André

395·3 Leuk-Stadt

027 631210

Agam, Brats c h, Erschmatt, Feschel, Guttet Leu k, OS Leuk

Dr J U LI ER Arthur

3954 Leukerbad

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Albinen, Leukerbad , Varen, OS Leukerbad

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L'homme quotidien ... handicapé

((Consciente de la difficulté du sujet et ne pouvant, hélas, y revenir plus longuement, je serai heureuse, afin de rendre service à malades et handicapés, de répondre à toute question que l'application des suggestions de cet article pourrait soulever chez le lecteur. Dans la plus grande discrétion, et, dans la mesure de mes possibilités. Avec, bien sûr, et, malheureusement, les délais d'usage. Toute correspondance à ce sujet peut être adressée à l'DOIS qui transmettra.)) A. T. V. Le mois passé je parlais de ces handicaps cachés, si fréquents, invalidants, souvent d'autant plus douloureux que méconnus et condamnés . Et je terminais en effleurant un handicap dont nous parlons si rarement, que nous camouflons sous des tonnes de «bonnes raisons», sous des monceaux de bonnes excuses .

- reconnaissent et - acceptent dans le sens fort, actif de ce terme-

Oui. Un handicap constitue ... «tout simplement» .. . une .. limitation . Une limitation de vie. Une limitation dans la vie .

En effet, si nous avons, en cette année du handicapé, eu le courage de répondre avec honnêteté aux quelques questions émises dans mon dernier papier, nous avons été contraints d'admettre les réactions les plus diverses et pas toujours les plus belles à la souffrance d'autrui ...

Cela, intellectuellement, nous l'admettons sans peine, même si la vue des handicapés continue de nous gêner au point que nous ne savons comment nous comporter avec eux et même si la proximité de malades chroniques suscite en nous des réactions que, par tous les moyens que nous pouvons inventer, nous justifions. Nous admettons donc, même si face à lui nous ne savons pas nous comporter, le handicap majeur, visible . Nous supportons parfois, parfois nous tolérons et parfois même nous accueillons le handicap invisible, chronique . Mais, combien 'd'entre nous

pour le dépasser, le handicap le plus commun de tous, celui dont nous sommes tous victimes à des degrés variés, celui qui limite si tragiquement nos vies, celui qui en détruit de ce fait même tant d'autres: la limitation de nos cœurs.!

Et si nous avons eu le courage élémentaire d'airer jusqu'au bout de l'investigation, sans doute avons-nous adm is que, nous le savons maintenant. l'obstacle se situait en nous, notre attitude, nos réactions face à nombre de handicapés et/ou de malades ne correspondant pas, et de loin pour certains, à ce qu'elle devrait être, que souvenl nous manquions de la plus élémentaire compassion, que sympathie, chaleur, tolérance, entraide n'apparaissent guère aU menu quotidien .

Et que, ma foi, certaines réacIl ne s'agit pas ici de sensibilitions seraient, pour sûr à revoir, té facile, à fleur de peau et, car, responsables ou non de vite oubliée ... Il s'agit de sentileurs maladies - nous savons ments profonds qui transforque certains abus conduisent à ment l'individu et son regard la dégénérescence - de leurs sur le monde. souffrances, les malades chroAinsi apprendrons-nous peu à niques ou non , les handicapés . peu à «légers» souffrent. - repérer les souffrances Rechercher les causes profoncombien important dans une classe! des de ces manques de l'élé., mentaire solidarité humaine de- et désirerons-nous progressivemanderait des pages et des pament les ges . Renonçons donc à ce tour connaÎtre mieux. de force, nous contentant - de constater, ces réactions en nous, - de les déplorer, - pour les dépasser. Oui, nos réact ions de gêne, d'irritation, d'impatience, d'incompréhen sion, de jugement, de condamnation, de rejet etc .. révélant nos terribles limitatians, nos tragiques handicaps sont à dépasser, à transformer peu à peu en sentiments plus dignes d'êtres en voie d'humanisation . Comment? Les moyens sont aussi multiples que les individus et les situations . Aucun donc ne peut convenir totalement à un cas toujours particulier. Néanmoins, une orientation générale, peut... s'adapter. En voici une . Certes, il nous faut en toute priorité

- éveiller en nous des sentiments chaleureux envers ceux qui souffrent soit dans leur corps, soit dan,s leur esprit, soit, comme très souvent, à ces 2 niveaux.

Les connaissant, nous chercherons et parviendrons à

Les ayant repérées, cherchons immédiatement à les améliorer afin d'éviter un surcroît de souffrance à celui/celle que la vie éprouve plus que la moyenne . Puis, dans le calme, décelons quelle fibre a été touchée en nous pour provoquer une réaction humainement inadaptée et par rapport à l'autre et par rapport à nous-mêmes .

- si nous considérions l'énergie énorme dépensée pour

toutes les «bonnes raisons» de nos inconséquences qui, en définitive ne nous améliorent guère, et moins encore le sort de ceux qui souffrent à nos côtés, ne serait-il pas temps d'en consacrer une partie pour chercher et, si possible, trouver des voies d'amélioration, de progrès, de transformation, en un mot, de dépassement.. . de notre commun handicap?

Et déjà changera notre optique face à eux.

sions.

Difficile tout cela? Oui, bien sûr! Mais, réfléchissons :

- découvrir, - exposer

- mieux comprendre et la situation et, du fait même, les réactions des handicapés dits mineurs .

Parallèlement, nous devons étudier notre propre handicap, repérant les situations au cours desquelles notre réaction blesse, rejette le handicapé . Et, comme nous risquons de ne pas nous rendre compte de la blessure infligée, apprenons à traquer nos impatiences, nos irritations, nos condamnations comme autant d'incompréhen-

Cette dernière tâche, souvent difficile pour le non-initié est pourtant essentielle car elle touche le fond du problème et seule permet une amélioration, un dépassement durables car atteignant et libérant le fond de l'être. Celui que tant de circonstances , de blessures, de lâchetés , de convenances ont enfoui pour l'empêcher de vivre et de faire vivre .

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Pour rendre notre coin de terre plus vivable car plus humain. Ne devrions-nous pas relever ce défi? ... A l'exemple des «vrais»... , non, des autres handicapés qui, tous les jours se dépassent.

Anna T. Veuthey


Le go Ût dei' eff 0 rt

Nous nous faisons un plaisir de publier en ce numéro la conférence donnée à Sion durant la 38 e session pédagogique d'été du personnel enseignant, par M. Samuel Roller. L'effort... Vous, mes chers collègues, qui êtes en train de prêter attention à mes propos, vous faites, chacun, en ce moment, un effort. Permettez que je descende de cette estrade et que, pendant un instant, m'approchant de vous, je tente de saisir à quel genre d'effort vous êtes en train de vous livrer. Il y a ceux d'entre vous qu i assistent à mon exposé parce que le thème - le thème de l'effort - les «intéresse». Ils ont pensé à ce thème à maintes reprises; ils ont fait des lectures et sont arrivés ici, ce matin, avec des idées sur l'effort, avec un «modèle» de pensée qu'ils ont, peu à peu, et jusqu'à aujourd'hui, élaboré sur notre sujet. L'effort de ces collègues vient de loin . Il se poursuit en ce moment, actif, alerte, exigeant. Une autre catégorie d'auditeurs est faite de ceux, vous l'avez deviné, qu i, d'entrée de jeu, sont opposés au thème lui-même et, très particulièrement au propos de Georges DUhamel qui figure dans le programme de votre 38 e session pédagogique d'été . Je relis cet extrait de l'ouvrage (( L 'humaniste et l'automate)) (1933): «Dès qu'il s'agit d'éducation et d'instruction l'effort compte seul. C'est par l'effort que l'esprit s'exerce et s'améliore . C'est la discipline de l'effort qui permet à l'homme de viser sans cesse plus haut, d'affron-

ter sans cesse des épreuves plus rudes . Enseigner ce n'est pas supprimer l'obstacle, c'est apprendre à le surmonter.» Je ne dés ire pas entreprendre de convertir ces collègues et de fai· re d'eux des partisans de l'effort en pédagogie. Je ne constate qu'une chose: ils sont, eux aus· si, en train de faire un effort qUI consiste, cette fois-ci, à confronter leur propre modèle - qui est un modèle critique à l'égard de l'effort en éducation - à ce modèle même qu'ils pensent bien que je vais essayer de bâtir sous leurs yeux. Viennent ceux que le thème l'effort n'intéresse guère. Qui les en blâmerait? Ces collègues, cependant, femmes et hommes de dignité, entendent faire leur devoir de présence dans cette salle, fidèlement, activement. Ils font, eux aussi, l'effort d'esprits que rien ne saurait laisser indif· férents, bien résolus qu'ils sont de mettre à profit toutes les mi· nutes que leur offr~ la vie. Reste une dernière catégorie. vraisemblablement absente de ce lieu, à laquelle, pourtant je fe· rai une brève allusion . Il s'agirait de personnes installées dans les sièges de cet auditorium pure obligation, toutes décidées qu'elles seraient à tirer leur épingle de ce jeu qui ne leur dit rien. Ces êtres-là se croiraient· ils pour autant à l'abri de toutef· fort? N'en croyez rien. Car, esti· mant pouvoir ne rien faire, eU égard néanmoins au contexte

social dans lequel elles se trouveraient, ces mêmes personnes feraient pourtant, et avec application, l'effort de n'en point faire. Effort en négatif; intolérable! Or, mes chers collègues, pourquoi, en cette heure matinale, avez-vous accepté d'accomplir, plus ou moins ample, plus ou moins généreux, un ' effort quand même? Pour une raison bien simple: vous vivez. La vie est en vous; vous êtes la vie. Et, l'étant, vous ne pouvez pas vous dérober à la loi de la vie qu i exige, où que cette vie se manifeste, émission d'énergie, victoire sur l'obstacle, effort. La vie, sur cette planète, est union créatrice des contraires, lutte et apaisement, passion et sérénité, risque et sécurité, travail et repos . Nul travail, vrai, complet, créateur qui n'appelle un repos; pas de repos, non plus, repos vrai, complet, créateur qui n'appelle, à son tour, par une sorte d'exigence interne, un travail neu( plus ardent, plus ample, plus riche d'inventions. La cellule vivante travaille . Ellè s'alimente, s'oxygène, se protège, élimine des toxines, et, surtout, grandissant poursuivant de minute en minute, l'effort de grandir, elle finit par scinder son noyau, donnant . naissance à deux cellules nouvelles. Travaillant encore, s'efforçant la cellule ne fait ainsi que générer du vivant et ce vivant, à son tour, irradiant les énergies mêmes de la v.ie, soutient, maintient, entretient le labeur de cette cellule Son effort, jamais interrompu: toujours exigé, toujours accepté. La vie est effort. L'effort est vie.

Ce que la cellule nous enseigne, l'homme lui-même le confirme . Organisme hyper-complexe aux milliards de cellules interconnectées . L'homme, depuis la nuit des temps, lutte, besogne, s'acharne, s'efforce pour vivre, pour survivre; pour grandir, se dépasser, se surpasser. Toujours menacé, toujours il se reprend, pour ne pas mourir, pour vivre encore, pour vivre quand même. Cueilleur de baies dans la forêt équatoriale; chasseur affûtant le silex de sa pointe de flèche; laboureur poussant sa première et rudimentaire charrue, semant son premier grain et attendant sa prem ière moisson; artisan ajustant les outils inorganiques qui, couplés aux énergies domestiquées (celles du vent ou de l'atomeL l'homme, non seulement s'est donné les moyens de ne pas périr, il a, en raison du surcroît de forces que lui procurait son labeur, pu se donner encore le loisir des ouvrages gratuits . Il s'est mis à connaître pour connaître; il a ainsi construit la science. Il s'est mis à orner sa maison; il a ainsi inventé les arts, les arts plastiques, la peinture (pensons à Lascaux), l'architecture, la musique, la poésie; il s'est mis à méditer sur lui-même et sur sa destinée; il a inventé des dieux; il s'est ouvert à l'Eternel . Ainsi sont nées les civilisations . Ainsi, ont-elles', elles aussi, péri . En raison .de cette malignité inquiétante qui habite l'homme et qui l'entraîne à dévier son effort vers la mort, vers la guerre, vers l'anti-vie. Et pourtant du fond même de tous ses abîmes, ceux que la nature ouvrait sous ses pas, ceux, plus terrifiants encore, que l'homme se creusait à lui-

même, du fond même de ses désespérances, l'homme, cet être si grand et si pitoyable, n'a jamais cessé d'espérer encore et, à chaque fois, de se reprendre et de poursuivre, son effort d'hom me, cet effort im mense qu'il voudrait salvateur. Or, ce que l'homme nous apprend, le petit de l'homme, l'enfant nous le «sur-apprend». Toute action, tout acte, a pour mobile un besoin. On agit parce que quelque chose, en nous, nous pousse à le faire. Et ce quelque chose qui nous meut est besoin. Et le besoin luimême est signe d'un déséquilibre, physiologique ou psychologique, survenu dans le fonctionnement de l'organisme . La faim, le besoin de manger, révèle que les réserves énergétiques baissent et que le moment est venu de les reconstituer. Or, l'enfant plus que quiconque est un être de besoins. Parce qu'il grandit et qu'il lui faut à la fois doter son corps, comme son esprit d'énergies de fonctionnement et à la fois leur fournir les matériaux de leur propre construction . De plus, cette construction, celle de l'être physiologique et psychique, est d'un genre particulier. Elle se fait à çoup d'actes, d'actes nombreux, répétés, quasi incessants. Car, comme on le sait, la fonction crée l'organe. C'est en fonctionnant que les muscles se font et forcissent. Mais l'organe, lui auss i, appelle le fonctionnement. C'est parce qu'il a du muscle dans tout le corps, et un muscle jeune, ardent joyeusement irrigué de sang frais, que l'enfant éprouve, impérieusement, le besoin de bouger,

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d'agir. Agissant, il se fait. Et se faisant il éprouve, encore et encore, le besoin d 'agir. Pour assouvir ce besoin, deux ressources mises par la nature dans l'être de l'enfant et qui, par ailleurs, et fort heureusement, accompagneront l'homme, même . l'homme fait, sa vie durant: le jeu et le travail . Le jeu c'est l'action qui trouve en elle-même sa raison d'être, son plaisir, son bonheur, son contentement. Le travail c'est l'action qui trouve sa raison d'être, son plaisir, son bonheur, son contentement, au -delà d'elIe-même, dans l'atteinte d'un but que l'on s'est assigné. Le jeu, c'est la plénitude de l'acte en train de se déployer. Le travail c'est la poursuite., au moyen de l'acte, d 'un objectif visé, désiré, voulu. Le jeu comme le travail mobilisent les énergies. Tous deux, rencontrant des obstacles, en appellent à plus d'énergie, à un investissement plus ample, plus généreux des puissances de l'être; tous deux réclament l'effort. Tous deux atteignent leu'r optimum dans l'effort, en raison même de l'effort. Regardez l'enfant jouant, l'enfant pris par son jeu, l'enfant envoûté par son jeu et voyez, éprouvez l'intensité de l'effort qu'il fournit. Jeux sportifs, le foot..., le ski, le patin; jeux de règles (les billes, la marelle); jeux de société (jeux de cartes, les échecs); jeux de construction (modèle réduit de planeur, cabane), tous ces jeux se jouent dans le contentement, dans le plaisir de jouer pour jouer; mais aussi, et peut-être surtout, parce que le plaisir lui-même qu'on

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éprouve à jouer sollicite fortement les réserves d'énergie, réserves ignorées qui brusquement apparaissent au grand jour, à la faveur de l'effort et révélant l'individu à lui-même, lui faisant prendre conscience de ses pouvoirs, d'un «plus» qui le comble . Regardez aussi qui travaille. Pas I:adulte seulement, mais l'enfant aussi, l'enfant déjà. Et vous verrez avec quelle ardeur, Un but étant clairement installé en son cœur, il invente les stratégies qui le conduiront à son but, bat le rappel de ses forces, tend sa volonté, aborde les obstacles, les contourne ou les culbute, atteint finalement son objectif et triomphe. Tels sont le jeu et le travail, le vrai jeu et le vrai travail; distincts l'un de l'autre et pourtant inséparables. Il ya du travail dans le jeu : le sportif, même amateur, qui s'entraîne, joue (il aime, sensuellement, faire fonctionner ses organes), mais, en même temps, s'étant donné un but (atteindre telle performance), il travaille, peine, fait effort. Il y a aus si du jeu dans le travail; du moins dans le travail vrai, le travail sain. L'artisan dans son atelier, le vigneron dans sa vigne, l'instituteur dans sa classe, travaillent, et même travaillent dur; ils font des efforts. Et pourtant leurs efforts portent en eux un quelque chose d'aimable, de tonique, de confortant qu i enveloppe leur labeur d'une aura de bonheur. Le travailleur est joie. Gœthe l'a dit : «Au commencement, l'acte» (Am Anfang war die Tat). . Et si Descartes a pu dire: «Je pense, donc je suis », il

ne nous est pas interdit, ici, de poser: «J'agis, donc je suis}}. L'acte fonde la personne . «II n'y a personne, dit Louis Lavelle, que là où il y a une activité qui permet au moi de se faire luimême, avec des éléments qu'il trouve déjà en lui, mais par une opération qui ne dépend que de lui. La personne ne fait qu'un avec l'être spirituel: or celui-ci n'est jamais donné, il se construit, il se choisit. Et la personne est toujours une création permanente de soi». Encore faut-il que cet acte soit de qualité; qu'il soit plein, qu'il engage les forces vives de l'être, qu'il se déploie en raison de résistances éprouvées et simultanément, du vouloir de les surmonter dans l'allégresse douloureuse, dans la peine exaltante de l'effort. Or, cet acte a-t-il sa place dans les écoles de ce pays? Cet acte sera-t-il, dès lundi prochain 24 août, le fait des écoliers auxquels vous entreprendrez avec votre vaillance coutumière, d'inculquer les notions du «programme»? Oui, cette place, il l'aura; il doit même l'avoir, car il y va, ici, de la santé mentale de la jeunesse, de celle, aussi des éducateurs de cette jeunesse. A vous, mes chers êollègues, le devoir d'initier vos élèves à cet acte majeur; et pour vous aussi, et cela en conform ité avec votre vocation, le droit de pouvoir procéder à cette initiation fondamentale. Comment? Trois mots suffisent: motivation, régulation, réussite. Mais à quoi s'appliqueront-ils? Ici, une remarque s'impose. Les élèves d'aujourd'hui ont, au moins, deux choses fondamentales à appren-

dre: un certain nombre de notions de base dont la ligne constitue le Plan d'études et (ce «et» est capital) s'initier à l'invention, à la création, de telle sorte qu'ils soient capables, dans un monde en changement accéléré, dans un monde de périls, de trouver, sur-le-champ, la solution aux problèmes nouveaux, absolument nouveaux, que la vie leur imposera afin qu'ils soient alors, et à chaque fois, en mesure de «faire face». Les deux choses: l'instrumentation de base et l'inventivité sont ainsi également nécessaires. On le comprend assez pour, aujourd'hui, injecter de la créativité dans les apprentissages élémentaires - la mathématique, le français - mais pas assez cependant pour aller au bout de cette double exigence. Le compromis qu'on a négocié me semble stérile . Les notions de base sont encore mal maîtrisées, et la vraie créativité insuffisamment reconnue . Il faudrait être plus net: d'une part ce qui doit être su, dominé, maîtrisé, acquis , ce qui est obligatoire, et qui peut être défini en termes d'objectifs clairs et indiscutables; et, d'autre part, ce qui ressortit au non-obligatoire et autorise des entreprises libres, quoique voulues, des recherches, des inventions : l'élaboration, la mise au point et l'exécution de projets. De tels projets , quand les circonstances en favorisent la surgescence dans une classe, portent en eux, les mots-clés: motivation , régulation, réussite. Ils Suscitent l'enthousiasme - enthousiasme collectif le plus

souvent - mobilisent les énergies, déclenchent des efforts . Ce sont eux, ces projets, qui, au mieux, optimisent l'effort et le rendent fécond.

ce que leur être tout entier est tendu vers l'adulte. C'est grandir qu'ils veulent. Et ils comptent sur l'école, sur ses instituteurs, pour qu'on les aide à grandir, à se dilater, à se renforcer, à devenir, de plus en plus, de mieux en mieux, les hommes qu'ils espèrent, un jour, être. A l'école de ne pas les décevoir. Enfance oblige.

Demeurent pourtant ces fameuses notions de base incluses dans les Plans d'études, notions «obligatoires» et qui sont telles parce que les Plans d'études, chez nous du moins, ont force de loi, étant, si l'on y regarEt tout d'abord, que tout soit de de près émanation de la va·· bien établi: «Enfant, voilà ce lonté du peuple, exigence socia- qu'on attend de toi, voici ce que le, morale, économique aussi, ;'3 seront, aujourd'hui, tes tâches; laquelle l'école n'a pas le dro it voici l'objectif précis qu'on te de se soustraire. La liste pour- . propose d'atteindre. Vois, cet tant de ces exigences est lon- objectif, contemple-le et, déjà, gue, abusivement longue. Les comprends qu'il est en ton pouprogrammes sont trop chargés. voir de l'atteindre; éprouve, déjà, Et, l'étant, l'acte d'apprentissale plaisir qui sera le tien quand, ge risque d 'avorter : on n'aura au terme de l'effort que l'on te pas pu donner à chaque enfant demande d'accepter, tu auras tous les soins qui lui sont dus atteint ton but». Telle est la mopour que ses actes propres tivation . Tel est cet accompaceux qu'il doit accomplir pour gnement de l'enfant, dû à l'enapprendre et maîtriser - soient fant, pour qu'il sache entreprende ces actes pleins qui enrichis- dre une tâche nouvelle, une tâsent et renforcent sa personne. che éloignée peut-être de ses D'où, dans l'état où sont les jeux, une tâche pourtant qu'il choses, un risque à courir par pressent utile, nécessaire, une l'enseignant lui-même: faire des tâche qui, acceptée, lui fera faire coupes dans le programme, de un pas hors de son enfance, telle sorte que ce qu i sera entrehors de sa puérilité . La vision pris puisse l'être dans de bonclaire du but stimule les énernes conditions et mené jusgies; elle est dynamogénisante; qu 'au bout, jusqu'à la pleine elle provoque cette émission maîtrise . inaccoutumée de force qui C'est «ici et maintenant», dans vainc les inerties et en quoi le cadre strict de l'instruction cons iste, précisément, l'effort. obligatoire, que, désormais, l'efElle est, cette vision, appel à la fort trouvera sa raison et sa no- participation, généreuse, de la blesse et que, par lui, à cause personnalité tout entière . Et de lui, l'école sera, pour les pal'instituteur qui la met au point, rents , pour les enfants surtout, sous les yeux et dans l'esprit de l'enfant, rend hommage, ce faiobjet de respect. Car, ne l'oublions jamais, les enfants, origi- sant, à cette personnalité même nellement, désirent l'école et at- qu'il a le devoir de solliciter, partendent de la pouvoir aimer. Parce que, sans elle rien de bon ne

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Une méthode de rééducation psychomotrice:

Le «Bon-Départ» saurait se faire . L'effort, est alors, installé dans sa vérité . Il sera fertile. Tout autre effort serait au contraire, stérile . L'effort imposé, qui, en raison de son caractère abusivement contraignant fait violence à la personnalité en la négligeant cet effort ne mobilise que de minces filets d'énergie . Il ne peut être qu'improductif. Il déprime, il décourage, il aliène. U ne fois l'acte d'apprentissage enclanché, vient la régu lation de cet acte. Ce qui revient à dire que de moment en moment l'élève, progressant dans sa tâche, reçoit toutes informations utiles quant à l'adéquation de ce qu'il fait eu égard à ce qu'il devra, à terme, obtenir. Telle est cette «évaluation formative» qui cons iste dans la confrontation permanente de résultats partiels avec le but que l'on s'est assigné; confrontation qu i comporte toutes sortes d'ajustements tactiques, de mises au point de réglages, de modifications énergétiques, de modulations de l'effort. On saisit ici un aspect particulièrement fascinant de l'art du pédagogue. Car" c'est à lui qu'il appartient d'assurer, au mieux, cette régulation et de faire en sorte qu'elle procure à l'acte en train de se dérouler ce quelque chose de «huilé», d'harmonieux, de quasi voluptueux, qui instille dans cet acte-effort, ce que le jeu détenait en propre: le bonheur du faire pour le plaisir de faire. Arrive enfin la terminaison de l'acte . Cette fin est plus ou moins éloignée du début selon les circonstances, selon les for-

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ces de l'enfant selon son âge. Au début les actes sont courts; l'enfant est à l'âge de l'immédiateté . Les actes, ensuite, s'allongent. Le court terme fait pIace au long terme. Vient l'âge de la médiateté où les actes s'allongent beaucoup - comme , par exemple, la préparation d'un exposé qu'un fera devant ses camarades - et où la volonté se trouve de plus en plus sollicitée . Car, on l'aura pressenti, l'acte-effort coïncide avec la volonté. L'individu, face à sa tâche, motivé par elle, veut cette tâche, veut s 'y mettre, veut ne cessant jamais de viser le but aller jusqu'au bout, jusqu'au bout de luimême. Et cette volonté est aussi liberté. Sans doute, au début du moins, la part du maître est importante. Elle ne doit cependant jamais être telle qu'elle oublie l'enfant, sa volonté propre, sa liberté. Le maître qui aide son élève à enclancher un effort ne peut ni ne doit que solliciter une liberté et encourager une volonté. L'acte-effort est alors moral; il soutient une personnalité qui s'engage . Tout autre acte qui oublierait la personnalité - la corvée, le «travail forcé» - est proprement im moral. Il n'a pas sa place dans nos écoles . La terminaison de l'acte ne peut être que réussite . Le but alors, est atteint. Et cette atteinte, cette victoire est proprement gratifiante. Tout se passe comme si, l'individu qui a, pour démarrer, et aboutir, investi un haut potentiel d'énergie, éprouve en cet instant ce sentiment particulier dû à l'irradiation de son être par un surplus d'énergie, que Pierre Janet a appelé la «réaction du

triomphe». Le sujet, enfant ou adolescent connaît alors la joie. L'effort a eu sa récompense: l'individu qui a vaincu, se sent plus fort et s'éprouvant tel, il ne peut dès lors, que souhaiter entreprendre, bientôt une tâche nouvelle, une tâche si possible plus ardue . Son «niveau d'aspiration» s'élève. Il gagne en confiance en soi. Mieux assuré il est prêt à entreprendre un ef~ fort nouveau. L'effort qui appelle l'effort. Mais alors quelque chose de plus définitif se produit. A savoir que la part du maître peut décroître. A l'hétéromotivation du début succède l'automotivation. Ce n'est plus le maître qui enclanche l'effort, c'est l'élève luimême qui se donne à lui-même le vouloir de l'effort. Il veut l'effort parce qu'il a éprouvé que ce vouloir coïncide avec ce qu'il a de plus intime, qu'il est cet effort, manifestation de sa liberté. Le maître a éduqué une volonté; il a achevé sa tâche; il a, lui aussi, réussi .

Samuel Rol/er

({Un mouvement est appris, Ouand /e corps /'a compris)) (Bergson)

Notre système d 'éducation privilégie la gymnastique du cerveau et limite le rôle du corps et de ses mouvements à une simple activité de compensation, sans l'intégrer véritablement dans l'élaboration de la personnalité. Pourtant, lorsque nous participons à une activité, nous ne sommes pas présents uniquement avec notre esprit ou avec notre corps comme outil , mais avec tout notre être qui exprime quelque chose. Il n'y pas de pensée sans corps, sans attitude, sans mouvement et ce inversement. Il est «faux» d'éduquer un enfant en se désintéressant de son comportement moteur. L'éducation ne peut être que globale, et plus tard différenciée pou r autant que l'enfant puisse découvrir, explorer et établir des relations avec lui-même et avec les autres, objets, ou entre ces objets . Il prendra conscience du monde extérieur par le moyen de son corps, et par la suite, pourra se différencier des autres . La personnalité s'élabore à travers l'action du Moi face au monde qui l'entoure. Mais malheureusement, le développement de la personnalité de l'enfant ne se fait pas toujours harmonieusement. «Un enfant sur 10, entre 4 et 8 ans, si l'on en croit les statistiques, présente de légers troubles psychomoteurs.» Derrière ces termes un peu rébarbatifs se cachent des difficultés d'écriture, des maladresses, des inhibitions, des troubles de latéralisation, d'orientation spatio-temporelle, etc .. Ces handicaps peuvent avoir de fâcheuses répercutions sur la vie de l'enfant sur ses apprentissages scolaires. Ces troubles apparaissent principalement lors de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture . En classe, les enseignants ont la poss ibilité de déceler ces troubles . Par exemple, dans le cadre d'une séance de gymnastique, en constatant qu'un enfant saute lourdement, craint de se soulever du sol, ne parvient pas à retrouver un point de repère, évite une balle au lieu de l'attraper, etc .. Ou, pendant la leçon d'écriture, en remarquant qu'un enfant tient mal son crayon ou n'écrit pas sur les lignes, qu'il se crispe, etc .. Que tel autre, copie des mots en reproduisant systématiquement les mêmes erreurs, fait difficilement la distinction entre certaines lettres proches par leur graphie, ou ne respecte tout simplement pas le sens «gauche-droite» de l'écriture; qu'un autre, mal latéralisé utilise tantôt sa main droite, tantôt la gauche . Autant d'exemples, pour montrer que les troubles psychomoteurs que présentent ces enfants sont en fait les symptômes d'un malaise plus profond. Ils prouvent que l'enfant n'habite pas vraiment son corps, le connaît mal, ne sait pas l'utiliser pour entrer en contact avec le monde qui l'entoure. Il faut que l'enfant ait une image intériorisée de son corps propre, pour pouvoir établir le sens de la gauche, de la droite, du haut et du

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A ces techniques spécifiques s'ajoutent de nombreux exercices manuels et digitaux, des exercices de rythme, des mouvements de détente au niveau de l'épaule et du poignet (photo 4) .

bas et pouvoir alors se situer tant par rapport à lui-même que par rapport à autrui ou à son environnement (espace, temps, schéma corporel). Pour éviter à ces enfants des échecs trop importants, et afin de les aider il est possible de faire appel aux rééducatrices en psychomotricité. Il existe différentes méthodes et parmi les plus utilisées, on trouve celle du «Bon-Départ». Le «Bon-Départ» tente de réconcilier l'enfant avec son corps, de le situer dans le temps et dans l'espace et d'améliorer son geste. L'enfant prend conscience de son corps, de son axe vertical, est capable de doser son tonus. La méthode comporte une série de 26 graphiques dont les formes qui sont des composantes élémentaires des signes de l'écriture, (verticale, horizontale, oblique, cercle, boucle) en constituent le support graphique. Pour découvrir ces formes, l'enfant en prend possession avec son corps . Il les reproduit dans l'espace, avec chaque bras; puis au sol, avec chaque pied (photo 1).

A l'aide de la forme, du rythme et du geste qui sont à la base du «Bon-Départ) la rééducatrice a pour principaux objectifs : -

Il parvient ainsi à mieux organiser progressivement son espace immédiat (photo 2). L'exécution en grande amplitude lui fait prendre conscience de son orientation spatiale par rapport à l'image de son

l'utilisation de son corps; l'organisation dans l'espace et dans le temps; une meilleure maîtrise grapho-motrice.

La réalisation de ces objectifs dépend pour beaucoup de la nature à la fois privilégiée et harmonieuse de la relation entre l'enfant et la rééducatrice (photo 5) ainsi que de la collaboration active des parents et des enseignants, d'un psychologue ou d'un médecin.

Pour tous renseignements, s'adresser à

corps. Il reproduit également ces graphiques en résistance toujours en utilisant le plan vertical et le plan horizontal (photo 3) . En résistance sur le mur, sur un tableau noir, sur la table puis progressivement et au moyen de différents scripteurs (pinceaux, gros crayons et...) les dimensions des gestes sont réduits pour atteindre finalement le geste fin de l'écriture. . L'enfant accompagne tous ses mouvements d'une chanson qUI l'aide à sentir le rythme .

Reproduction photos interdite.

«Bon-Départ» Case postale 72 1024 Ecublens-VD


CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

A partir des emballages ...

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1

Le travail présenté ci-dessous a été réalisé dans une classe de 2P. Les enfants, au nombre de 25, ont travaillé régulièrement pendant 3 mois différents domaines tou~ chant les emballages. Ainsi, l'idée première de la maÎtresse, qui était de mettre les enfants en situation de tâtonnement expérimental puis de les diriger sur ia publicité, s'est enrichie, grâce aux interrogations des enfants, d'une réflexion sur le gaspillage et d'une visite à l'usi~ ne de traitement des ordures. - toutes les boîtes en chocolat - ils deviennent propres quand Découverte peuvent brûler; on les lave alors on peut les et classement - beaucoup d~ boîtes sont de utiliser plusieurs fois; des emballages la même forme que ce qu'il y - on utilise les bouteilles et les Réflexion d'un gosse : «Mais ... tout ce qu'on achète est dans un emballage!» .

-

Durant une douzaine de jours, les enfants apportent en classe les emballages destinés à la poubelle. Ils examinent chacun d'eux, font part de leurs constatations:

-

- certaines boîtes ne peuvent se déchirer;

-

-

a dedans; dans ces boîtes il y a du cacao, du lait, des jus de fruits; l'alu renforce le carton, il empêche le liquide de couler; sur les boîtes en fer, quand on enlève le papier, il reste les tracesdecolle; . on peut pas brû 1er le fer; le fer ca fond; on pe~t réuÙliser le fer; les emballages en verre peuvent se casser;

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bocaux pour les conserves; le plastic garde les odeurs même quand on le lave ; il fond et pollue la nature; il se casse; des fois il se plie; on peut pas utiliser plusieurs fois le plastic à cause des odeurs.

Les enfants classent les emballages suivant les substances qu'ils peuvent contenir.

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Expériences avec des emballages Par groupes de cinq, les élèves disposent de différentes espèces d'emballages et d'un grand baquet d'eau. La consigne de la maîtres se (vous avez du matériel, vous pouvez essayer de fai~ re des expériences, d'inventer des situations) permet aux enfants de manipuler librement le matériel et de faire des décou vertes sur la flottaison, le lestage, la perméabilité, l'ir:np~rméa­ bilité, la contenance, ainSI: - le berlingot de lait et la bouteille de produit de vaisselle ont pas la même forme mais «il va la même chose d'eau dedans» (contenance); - quand la bouteille de mercurochrome est pleine et qu'on la vide dans la bouteille de shampooing, ça couvre à peine le fond (contenance); - le bocal en verre flotte quand il est fermé (flottaison); - mais si tu le remplis d'eau, il coule; essaie (lestage); - pas besoin que ce soit de l'eau, avec une pierre dedans, il coule aussi (lestage); - il faut que ce soit quelque chose de lourd (lestage); - j'arrive pas mouiller le papier d'alu, y reste que des gouttes (imperméabilité) ; - le papi.er à pain est comme un petit ch iffo n ; - il change de couleur; - l'eau rentre dans les emballages à œufs (perméabilité) ;

* travail des notions de perméabilité, imperméabilité, flottaison, lestage, contenance, mérite un bien plus grand développement. Nous y reviendrons dans un prochain numéro.

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Réflexion et interrogation sur la quantité d'emballages jetés

Visite de l'UTO La maîtresse prend alors contact avec l'usine de traitement des ordures pour une visite. L'usine n'étant pas loin ~ (les enfants l'ignoraient), la classe s'y rend à pied un après-midi. Les différentes étapes de cette visite sont dessinées et commentées par les enfants sur des panneaux que vous pouvez voir à l'OOIS à Sion.

La quantite d'emballages jetes quotidiennement etonne les enfants. Ils de cident de compter le nombre d'emballages qui deviennent inutiles en une semaine. Les mamans se mettent de la partie. Chaque jour, un enfant diffBrent apporte tous les emballages de la veille. Ceux-ci vont du papier à pain à la bouteille de bière.

A la fin de la semaine, devant la quantite d'emballages vides, les enfants posent la question: ((OÙ vont tous ces emballages?)) Certains ont dejà une reponse: ((Y'a un camion qui vient les chercher depuis le container et qui les mène dans un grand trou où y'a un monsieur qui les brûle ... ))

Il est inutile de préciser que cette visite a considérablement modifié la façon de voir les choses de ces enfants-là . Ils étaient loin d'imaginer que le «trou» dans lequel on devait brû 1er les ordures était en réalité un four géant. que les matières étaient triées et au maximum récupérées, que la salle des commandes avait un tableau aussi compliqué que celui des gares, ..

..

Tout n'a pas été compris bien sûr mais quand on entend cette question d'un petit bonhomme de huit ans:

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«On pourrait pas utiliser la chaleur du four des ordures pour chauffer une maison plutôt que de la laisser échapper 7» On se dit que ce n'était pas si hermétique!

La destination des verres les inquiète aussi: ils savent qu'on les separe du reste des ordures menagères mais pourquoi?

Le tambour et la sortie des matières refusées

26

Gros plan sur le grapin, la plus fascinante de toutes les machines ..

L'ouvrier qui commande le grapin a vue sur la fosse à ordures


La publicité

Conclusion: Un tel travail rend plus objectif et plus critique le regard que l'enfant pose sur son environnement. En outre, il lui permet de réfléchir, de rechercher, d'imaginer sur des objets alors que nous avons tendance à croire que seul l'animal ou la plante à la rigueur, sont susceptibles de l'intéresser.

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Au cas où vous désireriez des explications complémentaires sur ce travail, vous pouvez vous renseigner chez: Michèle Brizzi Promenade des Pêcheurs 18 1950 Sion - Téléphone (027) 235812 qui vous répondra très volontiers . Nous espérons que, comme nous, vous serez «emballés» par ce travail.

Jocelyne Gagliardi

Bibliographie Finis les pique-nÎques: Dialogue N° 6 - mars 80 La récupération des déchets: Textes et documents N° 235 La publicité: Textes et documents N° 204 La publicité: Univers OKAPI

Certains enfants ont critiqué en dehors du temps de classe des publicités qu'ils remarquaient dans les journaux. , '11'

Une source d'énergies nouvelles: le compost: BT907 En récoltant ces emballages, les astuces publicitaires ont été facilement repérées : couleurs attrayantes, gadgets offerts en prime, double fond des pots de produits de beauté si bien que les enfants se sont amusés à réaliser individuellement une publicité pour un bonbon.

Chac'une des réalisations a été critiquée par l'ensemble de/a classe et les critiques les plus élogieuses n'étaient pas destinées aux plus beaux dessins mais bien aux idées les plus originales.

Après-m idi de formation pour les enseignants Professeu r: Cours: Degrés: Date: Lieu:

Inscriptions: Délai d'j~scription: Matériel:

Patrick Chevrier les arbres et arbustes en hiver tous les degrés intéressés mercredi 9 décembre pied de l'Ardèvaz à Chamoson rendez-vous à 13 h.30 sur la place de l'église à Chamoson Connaissance de l'environnement 5, route de Gravelone - 1950 Sion samedi 5 décembre un guide des arbres un compte-fils


1ntégration des enfants migrants

Lors des rencontres organisées par le DI P à l'intention des commissions scolaires, la question de l'intégration dans notre système scolaire des enfants migrants s'est posée. Il est peut-être bon, le temps d'un article, de se pencher sur les conditions des écoliers enfants de travailleurs migrants, même si cet article ne prétend rien résoudre mais seulement constater.

A la fin de l'année 1979, sur une population d'environ 6,3 millions d'habitants, il y avait en Suisse environ 900000 étrangers résidents. Ce chiffre ne tient pas compte des 120 000 titulaires d'une autorisation saisonnière, car les règlementations en vigueur n'autorisent pas la famille de ces migrants à les accompagner en Suisse. Ce chiffre d'environ 900 000 étrangers ne comprend pas les fonctionnaires internationaux car la scolarisation de leurs enfants ne pose pas les mêmes problèmes que celle des enfants des travailleurs immigrés . Ces quelques chiffres montrent que les considérations présentées dans cet article concernent d'une manière plus ou moins directe le 15 % des habitants de la Suisse. Il faut cependant noter que la répartition géographique des travailleurs accuse de fortes variations régionales. D'après les renseignements fournis par l'Office fédéral de la statistique (Rapport 80), il ressort que les enfants étrangers ont en moyenne à l'école des chances de succès moindres que leurs camarades suisses. En Suisse romande, 31 % de la population totale des classes à pédagogie spéciale sont des enfants migrants. Différentes causes expliquent cette situation : du fait de leur situation socio-professionnelle et de leur niveau peu élevé de formation, les parents étrangers ont de la peine à suivre l'éducation scolaire de leurs enfants et de leur venir en aide (vrai aussi pour les parents suisses). A cela s'ajoutent les difficultés linguistiques de l'enfant qui, à l'école, ne peut s'exprimer dans sa langue maternelle (langue qui n'est pas toujours la langue officielle du pays d'origine, certains migrants parlant le dialecte). Lorsque l'enfant provient d'une famille caractérisée à la fois par sa condition ouvrière (mère qui travaille - manque d'aide pour ses devoirs, etc ... ) et sa condition de migrant la situation scolaire est en principe affectée d'emblée d'une lourde hypothèque. Pour favoriser la scolarisation des enfants migrants, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a édicté notamment les recommandations suivantes, adressées aux autorités scolaires de chaque canton: -

encourager l'intégration à l'âge pré-scolaire par des cours de langues; éviter les classes «spéciales» mais prévoir des cours d'appoint lorsque c'est nécessaire; tenir compte des problèmes linguistiques dans les décisions de

-

promotion ou de sélection; fournir une aide extra-scolaire lorsque c'est nécessaire; aménager au minimum 2 h. par semaine· pour l'enseignement de la langue et de la civilisation du pays d'origine.

De nombreux cantons suisses ont suivi ces recommandations. En Suisse romande, deux modalités principales d'étude de la langue maternelle existent. Dans le premier cas, l'enseignement est donné en dehors de l'horaire normal de la classe, hors programme. Les enseignants donnant ces cours sont en général envoyés par les autorités du pays d'émigration. Dans le second cas, l'enseignement de la langue maternelle est intégré au programme normal. Si cette solution est la plus souhaitable pour les enfants en âge de fréquenter la scolarité obligatoire, elle n'est pas sans créer de nombreuses difficultés . L'intégration de la langue maternelle dans le programme évite le surmenage des enfants migrants, mais elle les prive d'une partie équivalente de l'horaire normal: certains parents s'en plaignent craignant que cela défavorise leurs enfants. L'enseignement parallèle facultatif se caractérise presque partout par un fort absentéisme. Il se révèle être difficile de convaincre les parents étrangers de l'importance de l'enseignement de la langue et de la culture d'origine à leurs enfants et le taux de participation très variable est souvent fort bas. Il serait peut-être possible là où une forte concentration d'enfants étrangers sont scolarisés d'intégrer au programme scolaire de ces enfants des cours de langue maternelle en lieu et place des cours d'allemand. Je ne suis pas sans imaginer les difficultés d'organisation qu'une telle solution risque de créer, mais seules des solutions originales différentes selon les conditions locales ont une chance de faciliter l'intégration des enfants migrants dans les classes du pays d'accueil. D'autre part, il faut considérer que ces mêmes problèmes d'intégration à un système scolaire et à des mentalités différentes guettent l'enfant de travailleurs migrants si ses parents décident de rentrer dans leur pays d'origine. L'immigration est un problème économique qui ne date pas d'aujourd'hui mais cela ne doit pas être une excuse pour nous laisser insensibles aux difficultés et aux problèmes de ces enfants qui sans être tout à fait d'ici ne sont plus tout à fait d'ailleurs .

M. -Josèphe Sallaz

* Chiffres donnés

par l'Office fédéral des statistiques (rapport 1980) . 31


Contacts pa rents-e nse ig na nts

Mandatée par le CC SPVal, la Commission pédagogique a fait parvenir à tous les présidents de district un questionnaire concernant les relations entre les parents et les enseignants. Ce questionnaire a été adressé à la plupart des collègues membres de la SPVal. 158 d'entre eux y ont répondu. A. Dépouillement Nombre de réponses : 158 Lieu d'enseignement: ville 43 village 112 Sexe : masculin 83 féminin 85 Degré d 'enseignement : enfantine 19 1re primaire 12 e 2 primaire 22 3 e primaire 25 4 e primaire 32 5 e primaire 26 6 e primaire 34 dév. + spéc. 5

1. Réunion de parents 1.1 Faites-vous des réunions de parents? Oui=108 non=57 1.2 Fréquence 1 x= 99 2x= 8 1.3 Participation des au x réunions 25%= 2 50 %= 17 75 %= 62 100 %=27

parents

1.4 Les réunions sont fréquentées généralement par le père= 1x la mère = 85 x le couple = 42 x 1.5 Période la plus propice 1er trimestre 108 2 e trimestre 10 3 e trimestre 2

1.6 Quels seraient les problèmes à débattre durant les réunions de parents? méthode de travail 112 programme 114 horaire 44 note 66 tâches à domicile 109 exigences 103 punition 51 problème financier 20 matériel 34 autres 26

Autres: - relations avec le service médico-pédagogique et médicosocial - informations sur la pédagogie et la psychologie - préparation et mode d'entrée au CO - informations sur les journées sportives - utilisation de la télévision - problèmes de langage - l'éveil religieu x - sommeil des enfants . 1.7 Quels avantages retirezvous de telles réunions? - Faire connaissance avec les ' parents de ses élèves . - Meilleure compréhension des problèmes affectifs et sociau x. - Possibilité d'expliquer certaines démarches (méthode de travail) . - Expliquer les changements intervenus dans les programmes et éviter ainsi les confusions .

- Rapprocher les parents du lieu de travail de leurs enfants. - Provoquer des rencontres individuelles avec les plus timides . - Faire sentir à l'enfant que l'école et la famille ne sont pas 2 mondes cloisonnés . - Sécuriser certains parents. 1.8 Quels sont nients?

les

inconvé-

- Risque de «cabale» contre le maître . - Créer des problèmes qu i ne sortiraient pas avec les contacts individuels . - Questions embarrassantes pour le maître . - Les parents d'élèves en difficulté ne sont pas souvent présents. 1.9 . Peut-on admettre que des communes rendent obligatoires les réunions de parents ? Oui 20

Non 132 .

Pourquoi oui - Les parents ont besoin de connaître le maître . - Mise dans le bain immédiate du maître.

Pourquoi non - Laisser la liberté au maître de choisir la forme de contact avec les parents . - Absence d'enthousiasme d'où risque de faire de cette réunion une soirée ennuyeuse . 1.10 Le maître enseignant pour la p'remière année devraitil être dispensé de telles réunions? Oui40

Non 54 .

Les réponses font ressortir qu'il faut laisser le libre choix, que le maître manque peut-être de conn aissances professionnelles . Pour assumer de telles réunion s, il devrait se faire aider soit par un inspecteur soit par un collègue.

Commentaires Les enseignants qui pratiquent ce genre de rencontres trouvent qu'ell es sont un moyen de communication réciproque enrichissant. Elles permettent d'aplanir certaines difficultés qui peuvent surgir de la méconnaissance des problèmes, dûs notamment au changement de programmes, de méthodes, d'horaire etc ... La quasi unanimité des en seignants est opposée à l'obligation de telles réunions . Les quelques réponses affirmatives à l'obligation sont données par des enseignants provenant de communes où' cette obligation est déjà en vigueur. La SPVal doit encourager des contacts entre parents et enseignants, mais elle doit maintenir sa position en refusant toute obli gation pour les enseignants de faire des réunions de parents.

2.3 Ces contacts ont-ils lieu systématiquement 35 occasionnellement 121 2.4 Le maître doit-il recevoir les parents au gré de leurs désirs? Oui108 Non41 . 2 .5 Quels sont les avantages de cette forme de contact? - Complicité entre élève - parents - maître . - Contact direct avec des parents intéressés d'où meilleure collaboration . - Meilleure connaissance du milieu dans lequel vit l'enfant. - Mieux répondre aux disponibilités des parents . - On peut cerner les difficultés d'un enfant et ainsi l'aider. - Discussion précise sur les progrès de l'enfant et sur ses lacunes . - Bon complément à la réunion de parents . - Discussion plus libre. 2 .6 Y a-t-il des inconvénients? Oui 27 Non 93. U ne des remarques souvent formulée : - Difficulté d 'expliquer aux parents les raisons de l'échec de leur enfant.

3.

Autres formes de contacts

3 .1 Renseignements écrits: fournissez-vous aux parents des renseignements écrits? Oui 116 Non 28 concernant: - l'attitude de l'élève 84 - les progrès 76 - révisions périodiques 116 3.2 Faut-il inviter des parents en tant qu 'observateurs de la classe (p. ex. : portes ouvertes .. .) ? Oui 55 Non 87 .

Dvi - Saisir l'ambiance dans laquelle vivent leurs enfants . - Se rendre compte du travail accompli . - Situer les enfants par rapport aux autres . - Se rendre compte des difficultés de travailler avec des effectifs trop lourds . - Prendre conscience du rythme et des capacités de l'enfant. - Satisfaire la curiosité des parents .

Non

des contacts avec les paélèves? Non aucun .

2.7 La formule: visite du maître aux familles vous paraît-elle judicieuse? Oui 24 Non 123.

Remarques

- Va et vient insupportable . - Perturbation de la vie de la classe. - Manque de naturel . - Réaction des élèves pas toujours positive . - Manque d'objectivité formation des parents.

2.2 Ces contacts sont-ils généralement provoqués par les parents 73 par le maître 86 par les deux 36

- Manque de disponibilité. - Climat artificiel . - Intrusion dans le domaineprivé de la famille . - Problème de partialité .

3.3 Faut-il encourager la création d'associations de rents? Oui 104 Non 23 .

2.

Contacts personnels

2.1 Avez-vous personnels rents de vos Oui 155


Enseignement renouvelé du français

Remarques Si la plupart des enseignants voient d'un œil favorable la création d'associations de parents, ils y mettent quelques conditions. - Créer des associations pour favoriser le dialogue. - Elles ne doivent pas influencer la marche de l'école. - Elles ne doivent pas se substituer au maître.

Quelques arguments en faveur de telles associations - Partage d'opinions entre parents. - Mieux parler des problèmes scolaires et aider l'enseignant dans son travail. - Les parents sont les premiers concernés par les innovations, donc ils ont aussi le droit à la parole . - Mise au courant des changements. 3.4 Les associations de parents devraient avoir la possibilité d'influencer les décidions des pouvoirs publics sur les problèmes se rapportant à l'école? Oui 60 Non 40.

4.

Les enfants

4 .1. Estimez-vous que l'enseignant devrait se substituer aux parents incompétents ou démissionnaires? Oui26 Non117. La réponse est assez claire . Les enseignants ne veulent pas prendre une place qui n'est pas la leur. Ils sont d'accord d'aider certains parents mais pas de les remplacer. lisey voient aussi une impossibilité matérielle et léga34

le de le faire . Dans les cas extrêmes, le maître doit se faire aider par l'autorité compétente.

B.

Commentaire final

Les réponses à ce questionnaire permettent de tirer les conclusions suivantes:

1. Réunion de parents Les réunions sont appréciées par ceux et celles qui les organisent. On y relève une forte paricipation (75 %)dans la majorité des cas. On peut affirmer que les parents s'intéressent à l'évolution de leur enfant et désirent connaître le milieu dans lequel il passe la plus grande partie de son temps. La mère prend une part plus active que le père à ce genre de réunion. Le premier trimestre est la période la plus propice pour une telle réunion . L'obligation des réunions de parents est refusée par la grande majorité des enseignants. Une o.bligation de ce genre risque de banaliser les rencontres et de tuer l'enthousiasme des enseignants -l'obligation tue la motivation .

2. Contacts personnels Si certains enseignants rechignent à organiser des réunions de parents, tous sont d'accord pour affirmer que les contacts individuels sont indispensables. Ils permettent de mieux cerner les difficultés d'un enfant en particulier. Pour certains c'est un complément nécessaire à la réunion de parents; pour d'autres, cette forme de contact doit suffire. Pour la Commission pédagogique, cette forme de contact doit faire partie du travail d'enseignant.

3 . Classes ouvertes Les enseignants pensent que dans les petites classes (enf. 1re et 2 e prim.), cette forme de ·contact se prête mieux que dans les classes de grands. Ceux et celles qui pratiquent la classe ouverte, admettent qu'il y a une certaine perturbation de la vie de la classe, mais que les avantages retirés sont plus importants que les inconvénients .

4 . Associations de parents La réponse est claire . Les enseignants sont favorables à la création de telles associations . Il reste à prévoir quelles formes de collaboration on peut envisager.

La Commission pédagogique Ce rapport a été approuvé par le Comité cantonal le 9 juin 1981 .

Afin de poursuivre l'effort entrepris en ce qu i concerne la préparation des enseignants et des moyens d'enseignement pour l'introduction de l'enseignement renouvelé du français, le Conseil d'Etat, lors de sa séance du 26 juin, a pris les mesures suivantes, pour l'année scolaire 1981-1982:

- former les enseignantes 1 E 2E; - terminer la formation des enseignants 1 P - 2P; - poursuivre la formation des animateurs 3P - 4P; - poursuivre la formation des professeurs responsables de la théorie;


Venez et voyez Initiation chrétienne des 6-7 ans - ouvrir une permanence à l'ODIS; - «créer» un groupe de travail pour les moyens d'enseignement.

Permanence de francais à rODIS ' Une permanence de francais est ouverte à l'ODIS. Sa responsabilité a été confiée à Mme Chantal Fumeaux, institutrice à Sion. En plus de d ifférentes tâches concernant l'information, les moyens d'enseignement, l'animation, la participation aux travaux des commis's ions d'observation du français, cette permanence est un service offert aux enseignants . Il y trouveront:

- des ouvrages de reference pour approfondir leurs connaissances dans les différents domaines du français; - des conseils en matière de méthodes d'enseignement et de moyens d'enseignement; - un lieu de rencontre pour échanger leurs expériences, pour collaborer au sein d'un groupe, pour s'enrichir mutuellement, pour ne plus se sentir isolés face à une difficulté nouvelle; - une ((bOÎte à idees)) où toutes remarques , suggestions, expériences vécues en classe, difficultés, réussites, réalisations, «trouvailles », réflexions, problèmes, solutions etc ... sont attendues dans le but d'un échange solidaire entre collègues.

Cette permanence est ouverte aux enseignants tous les mercredis de 14 h. à 17 h.30 et pour ceux qui désirent s'arrête~ un peu sur un domaine plus particulier avec des collègues en bute aux mêmes difficultés sur rendez-vous pris par télé~ phone .

1ntroduction

Groupe de travail ((moyens d'enseignemenV)

Non .. Simplement il leur a dit: «Venez et voyez!» Il les a invités à une relation personnelle: la fois .

Trois enseignantes sont partiellement déchargées de leur classe pour consacrer leurs efforts à l'élaboration de moyens d 'enseignement pour 1 P: Mlle Carmen Mabillard, Chippis; - Mme Oliva Zimmerman, Sion; - Mme Nicole Crettaz, Sion . En collaboration avec la responsable de la permanence, ce groupe de travail a reçu le mandat de préparer des moyens d'enseignement pour 1 P, en vue de l'introduction officielle en septembre 1982.

Un appel est lance à tous les enseignants concernes afin qu'ils s'expriment, qu'ils formulent leurs attentes . . Toutes propos itions, dés irs, suggestions ou exemples sont attendus à la permanence de français à l'ODIS.

Premier trimestre Objectif:

Qufa fait Jésus avec ses discipies? Leur a-t-il donné des définitions théologiques sur Dieu son Père et sur lui-même? Leur a-t-il enseigné d'abord des lois morales?

Que la Parole de Jésus «Venez et voyez» nous soit un appel!

«L'âge des 6-7 ans, c'est l'âge où la relation avec l'adulte est predominante et structure en quelque sorte la personnalite de l'enfant. .. Il a vraiment besoin du regard de l'adulte pour grandir. »

Vivre l'Evangile avec les enfants. attitudes Expérimenter des évangéliques .

/. Ecouter 1. les choses faire silence (divers exercices) dominer tout son corps (mains, pieds ... ) entendre les bruits, les rythmes .. 2 . Quelqu'un confidence d'un secret deviner ses désirs ou ses pensées écouter avec son cœur .. .

D'où la nécessité de vivre avec les enfants une relation interpersonnelle qui soit le plus possible -signe- de celle de Jésus avec eux et de la reconnaÎtre - à travers le témoignage des disciples découvrant Jésus et vivant avec Lui - comme une relation toujours plus personnelle pour eux. « L'essentiel pour l'éducateur, qu'ils soit parent ou catéchiste, est donc de réellement respecter les deux partenaires de cette relation : - Dieu tel qu'il s'est dévoilé en Jésus de Nazareth. Que l'Evangile éclaire notre vie! - et l'enfant tel qu'il est à 6-7 ans. Importance de la relation personnelle . Respecter et donc ecouter et l'enfant et Jesus. ))

3 . Jésus écoute les secrets de Dieu. Souvent il fait silence, pour écouter quelqu'un qu'il aime; et il répond à son Père : «Me voici, je viens, mon Dieu, pourfaire tout ce que tu veux.»

Il.

Regarder

1. Les choses: Observer Contempler Rendre grâce .. .

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Deuxième trimestre

2. Quelqu'un : Le regard que ses parents, que ses éducateurs posent sur lui. Le regard que lui-même pose sur les autres.

3 . Jesus a dit: «Regardez les oiseaux du ciel, .. . Observez les lys des champs, ... » Jésus a regardé Zachée comme un ami. Jésus accueille les enfants et regarde chacun de nous .

Nou~ cu:L.-.n·cron,

tout

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'lu~ lont

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Moi aussi, je peu travailler, je peux donner!

3. Jesus Lui aussi, il a travaillé le bois de ses mains .. Marie comme toutes les mamans du monde, elle a tout donné

«Nous faisons, lentement découvrir qui est Jésus, tel qu'il est apparu au groupe des douze, tout au long de sa vie publique, de sa passion et de sa mort puis dans sa résurrection et dans l'Esprit de la Pentecôte . De sorte que les enfants reconnaissent en lui les expériences vécues entre eux, mais découvrent en même temps que Jésus les vit autrement dans une attitude unique envers Dieu, son Père, et dans des relations étonnantes avec ceux qui l'entourent...>>

Rencontre des disciples 4. Appel personnel .. 5. Jésus annonce la Nouvelle

Jesus prend la dernière place Bonne

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L'Annonce faite à Marie, notre Mère.

o Marie, raconte-nous ton histoire! Toussaint: Cest l'automne, nous regardons les arbres dépouillés. 'te que Dieu veut, c'est la vie pour toujours!

e.t d.J::

Vou, ê.t.. ~ tau,

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o.,;.me~ ."ou~ C.ornrne

6. Heureux ceux qui ecoutent la parole de Dieu et qui la gardent dans leur coeur

Jésus

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...

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Troisième trimestre

Jesus et la prière

de l'Esprit apparaisse vraiment aux enfants comme la «Bonne Nouvelle»!

7. Les pauvres et les pécheurs 8. Zachée le publicain 9. Marie-Madeleine (Pardon)

2

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1. Signes actuels ... Me

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2. Les personnes donnent et se

38

Pour faire découvrir ce Mystère {. de la Pâque (Résurrection - As1 censlon - Pentecôte), nous ne partirons pAS des récits des ap\' pantlons, ni de ceux de l'A.scenSion, mais nous en vivrons d'abord certains signes actuels.

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1. Les choses:

donnent.. (papa, maman .. . le repas de famille)

Mystère de la Resurrection du Christ, de telle sorte que le Don

Jésus accueille tout le monde

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III . Donner elles sont faites pour donner et se donner (par ex. la graine, l'arbre .. les animaux, etc.)

Le troisième trimestre est consacré au deploiement du

13. «Notre Père ... »

14. Apprendre à prier 15. Ceux qui n'écoutent pas

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Comme nous, Jesus a grandi.. . 1. enfant - adulte 2. école familiale 3. prière - parole de Dieu

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Vie

et tous les Saints ...

70. La dernière place 7 7. Lavement des pieds 72 . ((Aimez-vous))

Jésus notre am i est toujours avec nous.

Transfiguration (Jésus = Fils de "[tout •. 1~'u, ... Le '2:l"L'd"Nr ton DLeu .. e,t le , .. ul S"L~n.ur. Tv cU.rn2ra., le Se~dneur te"" :DL"u d...a lout ta" ooeur .r de tout",> ~,. force,> . »

Dieu)

Eucharistie (Jésus = Pain de vie) Passion (Jésus = Don total ... ) Resurrection (Jésus = le Vivant)

- signes analogiques (par ex. le printemps qui parle de vie nouvelle) - signe liturgiques (par ex. le cierge pascal) - signe du rassemblement des croyants (chaque dimanche, la messe .. )


- signe de la foi (témoignage du catéchiste, du prêtre .. .) - signe de la charité vécue entre nous et de la joie qui en découle .. N.B. Il est important de découvrir avec les enfants quelques symboles, afin de leur donner leurvraie signification.

a. Les disciples d'Em maüs (résurrection) - Dieu a ressuscité son Fils bien-aimé - Il lui a donné en tout la première place, le mettant audessus de tout, lui donnant son Esprit... b . L'Ascension - Eviter le petit nuage, avec les pieds qui dépasent. + Jésus a tout fait ce que Dieu veut. Il ((monte)) dans l'amour du Père, sa Gloire. + L'entrée de Jésus dans un mode tout nouveau d'existence .. + Il reçoit le nom de «Seigneur». + Il est avec nous pour toujours.

Démarche fondamentale: le chemin de l'Evangile 1. Chemin de la vie: Vivre d'abord avec les enfants des expériences évangéliques (écoute - regard - don - ... ) avant de dire l'Evangile .

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3 . L'Esprit en nous + Nous avons reçu l'Esprit de Jésus pour vivre comme lui. L'Esprit est le don par excellence de Jésus ressuscité à l'œ uvre cians notre vie . - Nou s n'écoutons pas toujours l'Esprit-Saint - Le pardon

+ Nous célébrons la vie de Dieu 2.

en nous.

Les récits evangéliques

Nous écoutons les récits évangéliques associés aux signes vécus ensemble, en explicitant l'essentiel du Mystère du Christ.

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«A travers les récits évangéliques, les enfants ne pourront découvrir que Jésus-Christ les aime aujourd'hui, leur parle, les écoute, les appelle par leur nom, leur pardonne, que si, à travers nous, ils en font une certaine expérience (si minime soit-elle), et, peu à peu, discernent en nous Celui qui nous aime .»

2. Chemin de la connaissance: Faire connaître et aimer Jésus! - Que Jésus apparaisse vraiment homme ... , - perçu dans sa relation unique avec Dieu son Père .. ., - étonnant dans sa relation avec les autres .. ., - appelant et invitant à être suivi librement. - Que nous témoignions que Jésus est vivant aujourd'hui .

3. Chemin de la prière:

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c. La Pentecôte - Eviter les petites flammes trop concrètes . +Jésus donne son Esprit. + Une grande force est entrée dans le cœur des apôtres, comme un feu brûlant.. Expérience d'un feu intérieur, spirituel. + L'Esprit = Quelqu'un d 'agissant, de dynamique.

Liberté dans la prière; expression du corps; des mots pour prier; une atmosphère favorable; ...

Avant de parler du Christ, prenons le temps de découvrir comment, aujourd'hui, Il nous aime et fait partie de notre existence. Alors seulement nous témoignerons de lui co~me de Quelqu'un de vivant!


La mort des mots

Inconséquences et drôleries de la musique

mes hasardeux de la renommée ne suffisent pas à expliquer le phénomène qui nous intéresse.

Pendant de longs siècles, la musique a accumulé un nombre impressionnant de chefsd'œuvre témoignant du haut degré d'intelligence et de sensibilité dont est capable l'humanité . Malheureusement, avec ces joyaux se sont développées certaines faiblesses, certaines drôleries dont on ne peut plus guère se débarasser. Celles-ci n'ont certes pas trop gêné les grands compositeurs et les grands interprètes dans leur travail, mais ont certainement retardé et retarderont encore la pénétration de la musique dans toutes les couches de la popu lation terrestre. C'est principalement autour du vocabulaire et de l'écriture musicale que se cristallisent ces i ns uffisa nces.

Reprocher un manque d'intelligence et d'imagination au lecteur ne résout rien, pas plus que 1;~W'iz~H la référence sempiternelle des li~~éW'"i ..·e . oasséistes aux temps plus heureux où les hommes pensaient! Ce qui transparaît dans les rapLa lecture et l'étude de certai- ports que l'élève entretient avec le livre, outre son ennui provones œuvres, que l'on comptait il y a peu, parmi les sommets de qué par un manque de réflexion, la littérature francaise, semblent c'est une difficulté à saisir la impossibles pou'r un nombreux langue utilisée par les écrivains public écolier et estudiantin . Les «incriminés» qui ne recourent professeurs de littérature renon- que rarement aux formules inorcent souvent devant le risque de ganiques et schématiques si l'incompréhension, le manque fréquentes dans les conversad'intérêt et l'ennui clairement tions du quotidien . Ce désintéexprimés par les élèves qui pré- rêt pour les belles-lettres ne se fèrent des textes à la structure comprend que comme la résulformulaires plus séduisants par- tante de la désorganisation du langage qui larve notre société . ce que plus simples à saisir. De plus en plus, la correction de Il y a lieu de s'interroger pour sala langue parlée et écrite semvoir si tous les livres que nous ble une exigence désuète qui ne abandonnons au fil des ans apsaurait être imposée aux jeunes partiennent bien à un passé dé- gens avides d'une communicafinitivement révolu, s'ils ne sont tion spontanée et directe, plus susceptibles d'intéresser que authentique, pour user d'un terde rares nostalgiques, de same à la mode . Le monde pédavants critiques ou de jeunes lecgogique ne manque pas de disteurs séduits par le caractère courir à ce propos et les polémi quelque peu ésotérique de ces ques font fureur autour des méœuvres désormais illisibles . thodes qui doivent diriger et C8rtes, il faut le reconnaître, cer- structurer l'enseignement du tains textes, même contempo- français. Le choix d 'un camp ne rains, manquent d'attrait pour s'impose pas immédiatement car il s'agit finalement de définir un lecteur de 1981 parce qu'ils les limites de l'évolution présenne répondent pas aux exigences de son imaginaire et de son in- te et future de notre instrument telligence. Certains auteurs ont de communication,tâche déliconnu des heures glorieuses, cate, voire impossible. La philologie nous renseigne sur les nous les avons parfois oubliés pour saluer des écrivains qui mouvements inéluctables de émergent de l'ombre et les pla- notre langue et nos préoccupacer sur un piedestal; mais, de tions présentes n'inaugurent en façon générale, les mécanis- rien une ère nouvelle dans son

histoire . Mais elle nou's montre que la disparition lente et progressive des conventions qui permettent notre mutuelle compréhension correspond irrémédiablement à la naissance de l'esclavage d'abord intellectuel puis général où l'homme ne sait plus ce qu'il dit parce que personne n'entend ce qu'il veut signifier. Si figer la langue dans un «bon usage» à tout jamais défini relève de l'utopie, nier ou anéantir le consens us lexical et syntaxique qui définit une culture et son mode d'expression appartient à l'ordre du possible. Le développement anarchique d'une expression trop individualisée, qui a banni toute attache avec celle qui l'a précédée, nous entraîne irrémédiablement vers l'incompréhension généralisée: toute conversation devient progressivement hermétique et qui plus est toute pensée, dès lors que l'esprit ne peut plus quitter les limbes de la réflexion. Nous pouvons nous permettre de douter devant le ton péremptoire et les contradictions permanentes des linguistes et autres spécialistes en mal d 'une science exacte qui, en fait se perd dans des incertitudes, alors que l'individu se mure de plus en plus dans sa solitude et son désarroi. En combattant pour la survivance de la culture et de la langue francaises, nous assurons et défe'ndons, non seulement notre liberté d'expression et de communication, mais surtout notre poss ibilité de penser. Dès lors, l'enjeu est important et mérite que nous y accordions quelque attention!

Etienne Anex

L'anarchie dans le vocabulaire musical Comme nous allons le voir, règne un grand désordre dans l'emploi des termes musicaux à travers le monde . Le nom des notes change, selon que vous vous trouvez en pays latin ou en pays germain: do, ré , mi, fa, sol ... ou c, d, e, f, g.. Certaines écoles utilisent l'échelle do, ré, mi, fa, sol .. en hauteur absolue, d'autres en hauteur relative . Pour désigner les notes altérées, les Français ajoutent au nom des notes les «dièse», «bémol» ou «bécarre» (s'ils chantent les notes, ils ne prennent même pas cette peine), les Allemands ajoutent au nom des notes les suffixes -is ou -es, les Anglais les adjectifs «sharp» ou «fiat». Une nomenclature des plus bigarrée donc.

L'anarchie n'est pas moindre dans la désignation de la longueur des notes. Si les Allemands utilisent le langage logique des fractions (Ganze, Halbe, Viertel, etc.), les Français parlent un langage plus poétique (ronde, blanche, noire, croche). puis utilisent une logique à rebours pour désigner les plus petites valeurs (double croche, triple croche, etc.) . Même imbroglio pour les silences : les Allemands restent logiques (ganze Pause, halbe Pause, etc.), et les Français restent poètes (pause, soupir), avec tout de même un fond mathématique (demi-pause, demi-soupir, etc .). Les instruments de musique possèdent eux aussi leur quintal de dénom inat ions Inexactes, voire ·amusantes . Le cas le plus célèbre semble être celui du cor anglais. Cet instrument n'a rien du cor : c'est un hautbois un peu plus grand que le hautbois ordinaire . Il est légèrement courbé, angle, adjectif qui, par une mystérieuse déformation orthographique est devenu anglais. Les Allemands ont repris naïvement l'erreur des Français (Englischhorn), alors que les Anglais, jugeant que cet instrument n'avait rien de britannique, l'ont baptisé «french-horn »... Inconséquences nombreuses également du côté des signes accessoires aux notes . Nous ne relèverons ici que celle qui se rapporte au point d'orgue C) . Les Italiens l'appellent logiquement «fermata» (arrêt), dénomination que les Allemands ont reprise en l'escamotant un peu (Fermate). La traduction littérale de point d'orgue en allemand (Orgelpunkt) désigne, outre-


Actualité pédagoqique: Enseignement renouvelé du français

Rhin, ce que les Français appellent «pédale» c'est-à-dire une longue note se trouvant généralement à la base. Les exemples que, parmi tant d'autres, nous venons de citer, montrent à satiété que dans un pays plurilingue comme la Suisse ou simplement bilingue comme le Valais, certains problèmes de l'enseignement musical peuvent être imputés à cette seule anarchie dans la nomenclature .

Les insuffisances de l'écriture musicale Par rapport au vocabulaire, l'écriture musicale présente au moins l'avantage d'être la même sur tout le globe . Mais cela ne veut pas dire que les signes utilisés pour représenter graphiquement la musique sont d'une logique irréprochable . Loin de là! On sait que pour lire convenablement les intervalles, il faut, entre autres choses importantes, localiser les demi-tons. Or ces demi-tons, dont l'emplacement change au gré de l'armature et de la clé, ne sont absolument pas visibles sur la portée . D'autre part, les notes sur les lignes supplémentaires audessus ou au-dessous de la portée ne se lisent pa,s aisément: l'amateur même éclairé ne les identifie qu'après un certain moment de réflexion . S'est-on demandé pourquoi la note la 'plus longue, c'est-à-dire la ronde, s'écrit en un tour de plume, alors qu'il faut trois à quatre fois plus de temps pour dessiner la triple croche?

Les clés d'ut, de fa et de sol, qu i sont censées représenter les lettres C, F et G, ont subi au cours des siècles de telles transformations que rien ne les apparente plus à ces lettres . Pourquoi ne pas les écrire comme on les trouve aujourd'hui dans l'alphabet? La ligature sert à la fois à prolonger une note, à indiquer le phrasé, à réunir des notes différentes au-dessus d'une même syllabe, trois réalités qu'il eût été très utile de représenter chacune par un signe différent. Il est très difficile, lors d'une première lecture, de comprendre l'esprit dans lequel certaines notes, certains groupes, certaines phrases devraient être interprétés. Les grégorianistes du Moyen-Age ont inventé une écriture musicale qui, bien que imprécise encore sur le plan de la hauteur des notes, était d'une remarquable netteté quant aux nuances et au rythme et, dans ces deux domaines-là, bien supérieure au système que nous utilisons aujourd'hui. Pour conclure, posons-nous la question si l'on verra un jour les musiciens uniformiser leur vocabulaire et rationaliser l'écriture musicale? Quelques améliorations de caractère minime sont possibles, mais pour l'essentiel, il n'y a guère d'espoir. Beaucoup de projets, séduisants et ingénieux, ont vu le jour, puis pris le chemin des bibliothèques où ils dorment dans les tiroirs . Tout le monde est persuadé qu 'une révision fondamentale ferait faire à la musique un bond prodigieux en avant, mais personne ne veut en payer

le prix : chaque nation tient à garder intactes ses traditions, les interprètes ne désirent pas se remettre sur les bancs d'école (on les comprend si l'on pense à la somme d'efforts, de temps et d'argent qu'un recyclage si fondamental exigerait de chacun d'eux), les éditeurs avancent des raisons commerciales que l'on comprend égaIement... Il semble donc acquis que l'humanité continuera jusqu'au jugement dernier à faire de la musique à l'aide d'un vocabulaire hétéroclite et sur un système d'écriture bancal. Que faire? consolons-nous en songeant à toutes les inconséquences de notre bonne langue française et continuons à faire de la musique! Oscar Lagger

Une (( activité-cadre)) en 4P:' Exposition d'animaux La description schématique présentée ci-dessous ne pourra rendre compte que très paniellement de l'ampleur du travail entrepris et de l'enthousiasme des élèves. Elle a sunout le mérite de démontrer combien une motivation réelle est possible à l'école dans la mesure où les intérêts authentiques des enfants se retrouvent dans les activités de la classe. De plus, elle permet d'entrevoir la richesse et la diversité des ((activités langagières)) ainsi provoquées, sans parler des nombreux (( ateliers)) de structuration qui peuvent s'y greffer...

F. M.

Exposition d'animaux L'activité-cadre détaillée ci-après a été mise en route au mois de septembre pour toucher au but le 18 décembre. Vu l'entrain des enfants, elle a connu un prolongement en janvier et février.


7. Choix du thème

3. Composition d'un texte

Les plantes -les timbres -les monnaies - les livres -les animaux.

-

2. Recherche de la documentation photos - chats - chiens - ours - serpents

posters - chats - chiens - abeille

animaux en peluche - St-Bernard - girafes - guêpard - ours - kangourous

animaux empaillés - buse - effraie - chevreuil - chamois - lézard - renard - faisan

animaux vivants - loulou - berger allemand - tortues - lapin - cobaye

-

Chaque enfant compose un texte pour présenter l'animal de son choix; Les productions sont lues et critiquées en classe; Les textes sont corrigés par groupes de 4, mis au propre, puis reliés dans un album .

Remarque: En parallèle, au cours de dessin, un groupe élabore un carnet-souvenir de l'exposition, alors qu'un autre groupe met au point les 4 pages de couverture de l'album.

4. Un lettre d'invitation Les parents, les amis, les camarades des autres classes et les gens du village seront certainement intéressés par notre travail . Il faut donc leur adresser une lettre d'invitation. De l'ensemble des lettres écrites par les enfants et lues en classe va sortir l'invitation mise au propre sur stencil par un groupe d'élèves.

5. L'exposition Mercredi 17 décembre, après une brève répétition générale et une dernière mise en place des stands, voilà la première équipe de visiteurs, les élèves de 6 e année, d'authentiques critiques! Le premier pas réalisé, c'est durant deux demi-journées que vont défiler devant les stands quelque 500 élèves et parents. Jeudi 18 décembre, 20 heures, quelques sourires illuminent encore le visage des enfants, mais leurs yeux trahissent une fatigue légitime après tant d'heures de présence. ON FERME!

6. Prolongement Les deux demi-journées d'exposition ont permis la réalisation d'un film super 8. Durant les mois de janvier et février, les élèves ont mis au point un commentaire qui sera enregistré sur cassette.

Eric Berthouzoz 4 e primaire Châteauneuf-Conthey


Il

Modelage d'une bougie (à partir de la 2 e primaire)

Important: entraÎnement préliminaire indispensable à la pâte à modeler

Materiel : -

une bougie de m énage par élève pâté à bougies, en plaque s, de différentes couleurs

Thème : bonhomme, personnage, animal , ..

Première etape: -

Bien malaxer la pâte, bien la pétrir avec les doigts, jusqu 'à ce qu'elle devienne souple (mais pas trop molle!) Eco le va laisa nne N° 3, nove m bre 198 1.


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Deuxième etape: Poser les détails qui vont «animer» le personnage ou l'animal; fixer en pressant un peu avec les doigts; suggérer, encourager la pose de details qui deliceinture, écharpe, bords de manches, ..

mitent les masses:

Eco le va laisan ne N° 3, novembre 1981

:

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Pour prendre congé ...

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Octobre 1 981 - octobre 1916. Aucun doute, la différence est de 65 ans ... l'âge de la retraite . J'y suis. Il me serait agréable - pour utiliser la formule chère à notre DI P - de pouvoir filer à l'anglaise, sans bilan prétentieu x ni oraison funèbre . Il semble cependant qu'une si longue ... longue carrière implique un point final, et je suis heureux que notre «Ecole valaisanne» m'autorise à le poser ici . Ce point final, ce sera essentiellement un MERCI profond, chaleureux. Merci au x chefs du DI P, aux chefs de service actuels et anciens, à leurs adjoints et collaborateurs pour leur constante bienveillance et leur soutien quasi inconditionnel; à leurs secrétaires et dactylos toujours disposées à rendre un service, avec le sourire . Puissent-ils pardonner les explosions, les impertinences d'un individu qui n'a jamais su maîtriser certaines réactions! Merci à mes collègues inspectrices et inspecteurs qui, conformément à nos derniers réglements, ont assumé avec moi le contrôle de l'éducation physique et m'ont constamment soutenu de tout le poids de leur autorité. Merci aux recteurs, aux direct-rices et directeurs de nos établissements d'enseignement secondaire du Il e degré des CO et des écoles primaires, aux commissions scolaires et à leur président pour l'accueil cordial qu'ils ont toujours réservé à mes visites et à mes suggestions .

Merci à mes collègues les enseignants, maîtresses enfantines, généralistes de l'enseignement primaire, spécialistes et semi-spécialistes des CO, professeurs des collèges et des écoles normales ; à tous ces enseignants qui, malgré le manque «d'objectifs opérationnalisés», de contrôles stricts, d'examens de promotion, n'en vouent pas moins tous leurs soins à l'éducation physique de leurs élèves avec une conscience souvent admirable . La confiance qu'ils m'ont toujours témoignée a rendu la tâche légère, et les montagnes de sympathie qui se sont créées entre nous comblent largement les quelques fossés d'incompréhens ion sans lesquels la vie serait trop facile . Merci aussi à leurs organisations professionnelles . Merci aux concierges - veuillez transmettre s'il vous plaît, Messieurs les Directeurs et Présidents! - ces rouages indispensables à la bonne marche du travail, avec lesquels nous avons si souvent discuté des problèmes d 'entretien, de rangement, d'organisation . En prenant congé, permettezmoi d'exprimer le vœu que tout continue dans le même esprit - mais en s'améliorant, bien sûr, grâce au x forces jeunes qui arrivent; et que chacun se souvienne que l'éducation physique n'est pas simplement une discipline à enseigner, un horaire à remplir, mais une cause à défendre .

Paul Curdy


De qui se moque-t-on? ou Réflexion sur /e nouveau programme de sciences au Co

La mise en place aussi rapide qu'inattendue, à la rentrée 1981-1982, d'un nouveau programme de sciences mérite cette réflexion . Un rappel chronologique fera mieux connaître, spécialement aux professeurs des autres branches, le cheminement de la mise en place de ce programme dans les classes du CO valaisan avec trois étapes bien distinctes . Avec l'introduction du cycle, le programme, que je nommerai par la suite «officiel», a été clairement défini pour les 3 ans du CO avec les manuels correspondants et en tenant compte de 3 divisions de l'organisation mise en place . Un livre de botanique-biologie quelque peu savant et une surabondance d'optique en 2 e année étaient les deux reproches les plus cités. Une commission est alors chargée d'établir un nouveau programme. Parce que la commission est présidée par le directeur du CO Hérémence, je baptiserai ce programme «Bonvin». Sans livre, structuré selon la conception scientifique actuelle, ce programme est mis en veilleuse . On nous dit pour 4 ou 5 ans peut-être, faute de moyens financiers pour l'édition du manuel en préparation . Le programme «sauvage» arrive en septembre 1981, sans crier gare, avec trois livres, un par année, et sans qu'officiellement on sache comment il est introduit dans les écoles valaisannes. L'improvisation et la rapidité nous ont surpris.

De qui se moque-t-on? Se moque-t-on d'une commission d'enseignants, spécialistes des sciences qui ont travaillé des années durant à la préparation de documents de travail, à la formation des maîtres et à une information constante . Je n'ai pas toujours partagé les avis de la commission estimant le programme trop ambitieux mais j'ai fait tout l'effort nécessaire pour l'adopter. Je ne connais pas les réactions de l'équipe Bonvin . L'indifférence a peut-être été une réponse plus cinglante encore à la mise l'écart de leur programme .

De qui se moque-t-on? Se moque-t-on d'une commission permanente des programmes? Sans autre information ou réaction je me laisse dire que c'est peut-être l' inefficacité ou avec la complicité de cette dernière, que le programme «sauvage» entre en vigueur avec tant de douceur.

De qui se moque-t-on? Se moque-t-on des maîtres de sciences à .qui on demande au moins deux semaines entières de formation pôur l'introduction du programme «Bonvin». Un gros effort est consenti avec un investissement temps important pour l'établissement de dossiers et documents et pour la préparation personnelle . De qui se moque-t-on lorsqu'on balaye tout ceci en quelques minutes? Juste le temps qu'il faut pour remettre aux maîtres les trois livres concernés avec, tout de même, en surprime le livre du professeur. De deux choses

l'une, ou les cours organisés pour l'introduction d'un nouveau programme sont nécessaires ou la mise en place d'un program me sans préparation n'est pa s une utopie.

De qui se moque-t-on?

acquérir avant l'entrée au collège ou à l'apprentissage? Si l'on osait faire actuellement un sondage dans les CO valaisans, on pourrait classer les enseignants et leur programme en trois catégories:

Se moque-t-on des élèves lors- - ceux qui enseignent encore le programme «officiel», défini qu'on dit que les nouveaux livres lors de la mise en place du sont les nouveaux programCO; mes? Pense-t-on aux élèves quand on ne prévoit pas la tran- - ceux qui continuent l'expérimentation du programme sition d'un programme à un au«Bonvin»; tre? Il est encore heureux que le programme «Bonvin» ait résisté - ceux qui continuent, avec leurs élèves, le programme au moins deux ans empêchant «sauvage» introduit en sepainsi à une génération d'élèves tembre 1981. de subir trois program mes différents en trois ans de CO. Pense- Une mauvaise langue m'a souft-on aux élèves quand on impo- flé qu'il y a encore la catégorie se en première année une col- de ceux qui font ce qu'ils veulent. lection de 6 e collège et pour les deuxième et troisième années e une autre collection de 5 et 4 e De qui se moque-t-on? collèges? La lecture de la page Se moque-t-on du contribuable V du livre de 5 e du professeur, qui fixe les objectifs du pro- en introduisant pour un programme, répond à la question gramme non planifié trois livres nouveaux alors que les dépôts suivante: «Peut-on imposer en 2e année du CO un programme des CO ont encore en suffisane de 5 en mettant délibérément ce les stocks de livres du prode côté le programme de 6 e de gramme «officiel» et les documents et préparations du prola même collection ?» Les bases sont mises à l'écart et j'ose es- gramme «Bonvin». Il est intérespérer que les professeurs de sant de comparer les tables des sciences feront les accommo- matières des programmes «offid~ments nécessaires . Je pour- ciel» et «sauvage» pour se renra}s, pour le .bien. de l'école, sug- dre compte de leur similitude . gerer aux directions d'offrir aux Alors pourquoi changer si la simaîtres de première, en com- tuation est transitoire? J'évite plément de programme, le livre de parler de l'équipement des de 6e de la collection Libres par- salles de sciences et comme je cours . Non, ceci n'est pas sé- suis bien content d'avoir choisi neux. pour le CO Leytron, contre l'avis du responsable pour le DI P, un De qui se moque-t-on? équipement passe-partout pluSe moque-t-on de l'élève lors- tôt qu'un équipement adapté à que l'on ne précise pas les no- des programmes qui ne durent tions obligatoires de sciences à pas .

La hâte est mauvaise conseillère . Pourquoi cette précipitation? On ne peut se moquer, sans explications, de ceux qui souhaitent que le programme de sciences des classes du CO valaisan soit un programme officiel, structuré, reconnu et accepté.

Théo Chatriand


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Nouvelles acquisitions Ouvrages

Yvonne LETOUZEY, La nature à l'école, Fernand Nathan . - Sons et musique, Bibliothèque pour la science, Belin . --:- Les sociétés animales, Bibliothèque pour la science, Belin . - Hérédité et manipulations génétiques, Bibliothèque pour la

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national éducation et bande dessinée, Objectif Promo Durance. Charles DARWI N, L'origine des espèces, Maspéro . Bernard PLANQUE, La diapositive et le montage audiovisuel, Hachette. Madeleine DELBOURG, Microscopie. Initiation et leçons, Photo-revue. Régine PERNOUD, Lumière du Moyen-Age, Grasset. Jacques LE GOFF, Pour un autre Moyen-Age, Gallimard. Jean-Charles TERRASSI ER, Les enfants surdoués ou la précoci-

té embarrassante, ESF. -

Lecture suivie

Revues

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Michel HURTIG et Jean-Adolphe RONDAL, Introduction à la psychologie de l'enfant, Pierre Mardaga éditeur. Gaston M IALARET et Jean VIAL, Histoire mondiale de l'éducation, t. 1 ett.ll, PUF . Frédéric H. POUGH, Guide des roches et des minéraux, Delachaux et Nie stl é. Roland RUFFIEUX, Histoire du canton de Fribourg, Institut d'histoire moderne et contemporaine . 4 ouvrages de la collection «L'histoire vécue», Flammarion . 3 ouvr clge s de la collection «En savoir plus », Hachette. Adela TURI N et Anna CURTI, La veste rapiécée . 6-8 ans. Kenneth GRAHAME, La roulottejaune, Flammarion . 8-10 ans. Betsy BYARS, La rivière de l'angoisse, Nathan. 10-12 ans . Théophile GAUTIER, Le roman de la momie, L'école des loisirs. 10-12 ans.

- «Les grandes lois scolaires 1881-1981 », dans Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale N° 581 . -

Claude PUJAD E: «L'autorité

-

Diapositives

rence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique Genève. . «L'alcool et la drogue» dans Santé du monde, août 1981.

GA

13321

Terre sainte -

1 00 dias.

Ca ssettes vidéo Cassettes vidéo Télévision éducative

Géographie

CVE

13404

CVE CVE

13405 13420

CVG CVG

13400 13401

TV-Scopie: «Une journée ou comment les écoliers voient leur journée». TV-Scopie : «Une journée, des journées». Les métiers anciens:«La soie à Lyon». Le nouveau vendredi : L'eau c 'est la vie - 60'. Zoom sur les bêtes libres : La rivière aux eaux brunes (Nord du Kenya) - 25'.

Télévision éducative CVE

13161

CVE

13162

Téléactualité : «L'événement du mois: Une balle pour Reagan». Série III : Un monastère au moyen âge: Senanque / Le Thoronet.

Formation CVF CVF CVF CVF

13111 13112 13113 13114

Les formes de l'imparfait, 4P - 29'. La phrase à verbe être - 21 '. Les réécritures du GV, 4P. Le complément de phrase - 17'.

Psychologie - Sociologie Ethnologie CVpse CVpse

13189 13253

Jung (VHS). L'amour handicapé . Film de Marlise Graf.

«naturelle» de l'enseignant» dans

Ecole et vie N° 1 septembre-octobre 1981 . -

-

science, Belin. Gaston BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique, Librairie philosophique, J . Vrin .

Mon corps a ses secrets, des jeunes sourds, non voyants, handicapés moteurs .. . écrivent, Desclee de Brouwer. Yehudi MEDUHIN, Violon et alto, Hatier. Jean- René BORY L'histoire suisse en bandes dessinées, de la préhistoire à la R~ine Berthe, Delachaux et N iestlé . Eveline LAURENT, L'intelligence est-elle héréditaire? ESF. Pierre Laffont, L Algérie des Français, Bordas . Histoire et bande dessinée, Actes du deuxième colloque inter-

«La vie à la maternelle» Dossier du mois de l'Education enfantine, N° 1 octobre 1981 . «Forum IV mathématique : écriture fractionnaire et décimale des nombres non entiers» dans Bulletin d'information de la confé-

-

Monique et André GU 1 LLAI N, «Espèces et connexions d'espa.ces dans l'imagerie enfantine», dans EcolE} materne/le françaIse, N° 1 septembre-octobre 1981.

Sciences CVS

12904

La vie sur la terre: N° 10 : Variations sur un même thème 50' .


Dias

1nitiation artistique AI

13115

AI

13116

Extrait du procès-verbal

Le Corbusier ~ Notre-Dame du Haut Ronchamp21 dias . Grunewald, le retable d'Issenheim - 48 dias.

des séances du Conseil d'Etat

Actualité des arts plastiques AP

131199

Les métamorphoses de la sculpture comtemporai_ ne - 24 dias .

Peintres du XIXe et XXe siècle AXA

13175

Marc Chagall : les douze tribus d'Israël + message biblique - 36 dias .

Géographie d'Océanie GO

131787

Eskimo d'Ammassalik d'hier à aujourd'hui12 dias + c .

Histoire Unesco HU

13181

Participation et égalité totales - 48 dias .

Anatomie SA

13188

De la cellu le à la société des hommes - 12 dias +c.

Sciences techniques ST

13182

Les vendanges - 9 dias .

En vente à l'ODIS de Sion et de St-Maurice :

Nous tenons à disposition des enseignants qui le désirent * pour leurs cours de «Connaissance de l'environnement» un utile· document dactylographié, rédigé sur la base d'une longue expérience humaine par

M. Louis Vaudan, de Bagnes, document qui a pour titre « Le temps passé» et pour têtes de chapitres les éléments suivants :

1. Situation, présentation 2 . Les mayens

3.. Les transports Le 4 . La 5. Le 6. La a) b)

commerce poste commerce local nourriture fromage transport du fromage d'alpage c) viande, les boucheries

d) légumes, jardins, champs -el céréales f) pain 7. Le travail des champs 8 . Les cultures 9. Les légumes 10. Les fruits 11 . Les prés 12 . La fenaison 13 . Les arrosages 14. Le bétail 15. La production laitière 16. Les divertissements 17. Les corvées 18. Les «communaux» 19 . L'habillement 20. Le chauffage 21 . Les constructions 22 . L'eau 23. L'éclairage 24. Les écoles -l'instruction 25 . Les dimanches processions -.patronales 26 . Quelques coutumes 27. Les sociétés

28 . L'évolution 1930 - 1980 a) b) c) d)

agriculture habitat école - collège sport.

Ce texte d'une quarantaine de pages, est un témoignage dans la mesure où l'instituteur qui l'a écrit, en a vécu chacun des épisodes, en a éprouvé chacune des expériences, en a pesé ce qui fut à l'aune" de ce qui demeure . Le val de Bagnes est bien sûr le point local de cette relation, le théâtre où s'est jouée cette irrémédiable évolution, mais nous savons bien d'autres vallées de notre canton qui connurent ces faits comm~ autant de marques d'authentICIté.

Jean-François Lovey *

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III' r

,\~"s Séance du 2 octobre 1981

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Le Conseil d'Etat, vu les dispositions réglementaires du Conseil d 'Etat fixant le mode de calcul des notes moyennes dans les écoles primaires et secondaires du canton; considérant l'opportunité de modifier le système actuel provoquant de petites imprécisions mathématiques qui peuvent avoir des conséquences dans l'un ou l'autre cas; sur la proposition du Département de l'instruction publique,

((Forum Claudii Vallensium. La ville romaine de Martigny)), de François Wible (40 pages) .

Communiqué

_.

En consultation , en prêt ou en vente à l'ODIS de Sion .

décide:

1. Dans toutes les écoles primaires et secondaires du canton, les notes moyennes sont calculées au centième avant d'être arrondies au dixième supérieur ou inférieur suivant le système conventionnel généralement admis (ex. 5,29 = 5,3; 4,25=4,3 ; 3,54=3,5) . 2. Les dispositions du Conseil d'Etat ci-après fixant le mode de calcul des moyennes sont modifiées dans ce sens: Art. 9 «Calcul des moyennes» du Règlenlent du 26 août 1970 concernant les établissements secondaires du 2 e degré .

Art. 5 «Déterm ination de la moyenne», dernier alinéa, du Règlement du 10 février 1976 concernant les notes, les promotions annuelles et les examens de maturité pédagogique dans les écoles normales du canton du Valais . Art . 18 dernier alinéa, du Règlement du 24 mars 1976 de l'Ecole de culture générale . Art. 5 «Calcul des notes» de l'Arrêté du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire. Art. 16 dernier alinéa, du Règlement du 5 septembre 1979 de l'Ecole préprofessionnelle mixte . Art . 27 «Moyennes» du Règlement du 3 octobre 1979 des écoles supérieures de commerce du canton du Valais.

3 . Sont également amendés toutes les directives du Département ainsi que tous les extraits tirés des textes ci-devant. 4 . Le nouveau mode de calcul des moyennes entre en vigueur immédiatement.

Pour copie conforme Le Chancelier d'Etat Moulin

Art . 17 «Calcul des moyennes» du Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation. Art. 19 «Barême et moyennes», dernier alinéa, du Règlement du 2 6 mars 1 9 7 5 concernant les examens de maturité dans le canton du Valais .

1


Dispositions du 14 août 1 981 concernant l'utilisation de la calculatrice de poche (CP) dans les écoles du cycle d'orientation et dans les écoles secondaires du 2 e degré du canton du Valais

Le chef du Département de l'instruction publique, vu les dispositions du 15 septembre 1976 concernant l'utilisation de la calculatrice de poche dans les écoles secondaires valaisannes du 2 e degré; vu les recommandations faites au cours: - du Séminaire organisé par la Société suisse des professeurs de mathématiques et de physique du 3 au 7 octobre 1977 à Leysin; - du 3 e Forum suisse sur l'enseignement des mathématiques qui s'est déroulé du 5 au 7 décembre 1977 à Coire; vu les dispositiopns du 2 octobre 1978 concernant l'introduction de la calculatrice de poche à titre expérimental dans quelques classes du cycle d'orientation; vu la publication «80 .01» du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation d 'Aarau intitulée «La calculatrice de poche à l'école»; se fondant sur les enseignements retirés de l'expérimentation conduite dans quelques classes du cycle d'orientation durant les années scolaires 1978/1979, 1979/1980 et 1980/1981; considérant la nécessité de garantir une utilisation judicieuse de la calculatrice de poche dès le cycle d'orientation; dans la perspective de l'entrée dans la vie professionnelle d'un grand nombre d'élèves dès la fin du cycle d'orientation; 60

vu le préavis des directeurs des écoles du cycle d'orientation; sur la proposition du Service de l'enseignement secondaire,

décide: 7.

Les élèves du cycle d' orientation fréquentant les classes de 3 e année ou de 2 e année terminale peuvent être initiés à l'usage de la calculatrice de poche; cette initiation doit répondre aux conditions suivantes:

7. 7 l'achat des calcu latrices de poche s'effectue avec l'accord et sous la responsabilité des directions d'écoles;

7.2 les calculatrices de poche recommandées aux élèves du cycle d'orientation sont de type courant avec au moins les fonctions suivantes:

8DGJDEltl~EJ0rJ0EJEJEJ0 7.3

l'achat de la calculatrice de poche est à la charge de l'élève; aucune subvention n'est allouée;

7.4 la décision d'utilisation de la calculatrice de poche dans telle ou telle situation est du ressort du maître qui veillera à rendre ses élèves de plus en plus conscients des possibilités et des lim ites d'utilisation de la calculatrice; 7.5 les professeurs veilleront à faire respecter les règles suivantes lors de l'utilisation de la calculatrice de poche: - estimation préalable de tout résultat demandé à la CP' - organisation des calculs, hiérarchie des opérations - interprétation des résultats affichés - connaissance des limites d'utilisation de la CP

2.

Les élèves des écoles Secondaires du 2 e degré peuvent en principe, utiliser une calcula~ trice de poche aux cours et aux examens. Toutefois, la décision d'emploi de la calculatrice de poche dans telle ou telle situation est du ressort du professeur qui rend ses élèves attentifs aux possibilités et aux limites d'utilisation:

2 . 7 l'achat des calculatrices

Aux enseignants et enseignantes Aux directions de centres primaires et de cycles d'orientation Depuis quelques années, vous recevez régulièrement (3 x par an) des fiches de rad iotélévision éducatives qUI sont

de poche s'effectue avec l'accord et sous la responsabilité des directions d'écoles qui veilleront à ce que pour les examens, les types de calcu latrices de poche choisis soient équivalents;

Inscrip tion

2.2

Adresse:

l'achat de la calculatrice de poche est à la charge de l'élève; aucune subvention n'est allouée;

2.3

à l'instar des tables numériques et formulaires la calculatrice de poche reste un instrument personnel qui ne saurait donc être transmis en cours d'examen; le dérangement ou la défectuosité d'une calculatrice de poche pendant une épreuve ne donnent droit ni à un recours ni à la répétition de l'épreuve.

une précieuse information sur les émissions quant à leur contenu et leur utilisation pédagogique . En 1982, l'ODIS, qu( fait égaiement office de centre de radiotélévis ion, enverra cette documentation uniquement aux personnes qui s'inscriront au moyen du bulletin ci-dessous, à

renvoyer à l'adresse suivante : ODIS, Gravelone 5 1950 SION

Les centres scolaires primaires ou de cycles d'orientation peuvent s'inscrire pour un envoi collectif.

Direction de /'OO/S

Nombre d'exemplaire(s): Prénom:

Nom: Centre:

Signature:

* Les personnes

qui ont déjà répondu à cette offre, à la fin de l'année scolaire écoulée, sont bien évidemment dispensées d'inscrip·

tian. Une affiche concernant les émissions de radio-télévision éducative sera désormais distribuée dans chaque bâtiment scolaire.

3.

Les présentes dispositions abrogent toutes celles qui lui sont contraires.

Fournitures en gros librairie scolaire

Elles entrent en vigueur au début de l'année scolÇlire 1981/1982 . Elles sont publiées dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne et transmises à toutes les directions d'écoles secondaires du 1er et du 2 e degré du canton. Le chef du Département de l'instruction publique:

Bernard Comby

Connaissez-vous le Téléphone (026) 2 21 58

stylo pour gaucher

1920 MARTIGNY

Notre spécialité: les bibliothèques scolaires


Caisse de retraite: d'un président à l'autre

assem blées, à titre de vérificateur-suppléant. Onze ans plus tard, en 1957, les délégués le nommaient membre de la commission de gestion . Il en devenait le distingué président en novembre 1963. 1963-1981 : 18 années et quelles années, marquées par une évolution sans précédent aussi bien de notre institution que de notre profession.

M. Marcel Praplan

La tourmente d'abord: 1963, au 1 er septembre entrait en vigueur, avec la nouvelle loi sur l'instruction publique, le statut «annuel» du personnel enseignant, entraînant une substantielle augmentation des salaires. Modification bienvenue pour le personnel, mais souci pour la caisse. Gérée en caisse fermée, notre institution devait voir la réserve mathématique s'accroître dans les mêmes proportions que les salaires assurés. Il fallait donc prélever sur l'augmentation un sérieux pourcentage.

C'est à un bail de 35 ans que vient de mettre fin M. Marcel Praplan en quittant au 31 août la présidence de la caisse de retraite. Pas 35 ans de présidence; mais 35 ans de précieux services à notre institution. Le . 22 juin 1946, en effet, M . Praplan marquait son entrée dans les procès-verbaux de nos 62

Et ce n'est guère agréable, au moment où l'on dispose enfin d'un statut décent tant attendu, de ristourner une part importante de l'augmentation à une institution, fût-elle de prévoyance. Résistance organisée des instituteurs; discussion et rediscuss ion. Il fallut l'entregent et le savoirfaire de M . Praplan, secondé avec intelligence par M. Ernest Kaiser, expert de regrettée mémoire, M. Gabriel Bérard, gérant, et M. Adalbert Chastonay,

. Après avoir obtenu une licence en sciences économiques de l'Université de Genève et avoir travaillé quelques années dans ce même canton, M. Pierre Bonvin mettait, dès 1971, son savoir et son expérience au service de notre canton . Adjoint de M . Joseph Guntern, d'abord, il devenait chef du service administratif, nouvellement créé, du Département de l'instruction publique. L'année suivante, il était nommé membre de la commission de gestion de notre caisse .

secrétaire, pour prendre le virage au bon moment: passer de la caisse fermée à la caisse ouverte, en diminuant considérablement le degré de capitalisation et, par la même occasion l'ampleur des cotisations uni~ ques. Période plus tranquille ensuite avec toute une série de révi~ sions de statuts. Celle de 1967 d'abord, qui instituait officiellement la caisse ouverte: les cotisations uniques à verser en cas d'augmentation générale des salaires étaient réduites d'une manière substantielle. On supprimait en outre, l'obligation de rachat pour les membres entrant tardivement dans la caisse et l'on introduisait la notion des années possibles d'assurance . Des rentes complètes étaient ainsi garanties aux jeunes invalides et aux survivants.

M. Pierre Bonvin

Celles de 1968 et 1976, ensuite, menées à bien par les mêmes acteurs et apportant chacune son lot d'améliorations .

Son engagement total et ses sages avis ont été fort appréciés lors de l'élaboration des nouveaux statuts.

Dernière œuvre de M . Praplan, la révision toute récente entrée en vigueur au moment même de son départ, ayec un nouveau fleuron, parmi d'autres: la retraite à 60 ans . Après l'avoir présidée avec beaucoup de fermeté et un constant souci du respect de chacun, M. Praplan laisse une caisse dont les connaisseurs se plaisent à souligner la position d'avant-garde et dont les assurés peuvent attendre avec confiance les prestations . Merci Monsieur le Président! Bonne retraite!

Dès le début, il s'y est révélé un membre fort compétent, plein de sagesse, d'objectivité et de pondération . De par sa formation et sa fonction actuelle, il a une excellente connaissance des problèmes denotre institution et, il sait en toutes circonstances, établir le lien indispensable entre le DI P et la caisse de retraite.

Ses nouvelles fonctions lui permettront de se dévouer encore, avec une ardeur renouvelée, à la cause de l'Ecole valaisanne . D'avance, merci, Monsieur le Président! Bon travail!

Point de . longue vacance à la tête de notre institution . En sa séance du 7 septembre, le Conseil d'Etat, sur préavis de la commission de gestion, désIgnait pour succéder à M. Praplan, M . Pierre Bonvin, chef du service administratifdu DIP.

La commission renouvelée Changement aussi à la viceprésidence: Mlle Ida Lagger, membre dévoué de la commission depuis 1958, nous quittait aussi au 31 août 1981.

Elle fut remplacée, en tant que membre par Mlle Marie Métry cre Loèche et, en qualité de viceprésidente par Mme Hélène Salamin de Sion . La commission est désormais constituée de la manière suivante: M. Pierre Bonvin, chef du service administratif du DI P, Sion, prés ident Mme Hélène Salamin, institutrice, Sion, viceprés ident Mmes Mary-Lise Beausire, maîtresse ACM, Martigny Françoise Gianadda, avocat et notaire, Sion Marie Métry, institutrice, Susten MM. German Abgottspon, directeur«der Heilpadagogischen Schule», Glis Eugène Brunner, adjoint au chef de service de l'enseignement primaire pour le HautValais, Sion Gaspard Fournier, instituteur, Sierre Albert Fux, instituteu r, G rachen Simon Maye, avocat et notaire, StPierre-des-Clages Ignace Rey, maître au Cycle A, Montana J osy Woeffray, maître au cycle B, Les Evouettes Cette équipe s'est mise sérieusement à la tâche, bien décidée à parfaire le développement harmonieux de notre institution.

V. Darbe//ay 63


Accueillir un enfant La banque régionale valaisanne

FINII JEIN Il

CEV L'Office cantonal des mineurs souhaite apporter une information relative au placement d'enfants . En effet, cet office de par sa fonction est confronté à des difficultés familiales qui peuvent nécessiter dans certaines situations un placement. Diverses raisons amènent l'e nfant, l'adolescent à vivre une partie du temps en dehors de sa famille. Il est alors nécessaire de lui offrir un autre foyer : institution ou famille d'accueil . Dans cet article, nous abordons l'un de ces aspects, c'est-à-dire le placement en famille d'accueil, ses formes et sa signification . Les raisons qui dictent un placement sont multiples : un enfant peut être orphelin, moralement abandonné, victime d'un conflit conjugal, ou contraint à une séparation d'avec ses parents pour des questions d'ordre matériel ; travail ou hospitalisation de la mère par exemple . A chaque situation, il convient de rechercher pour l'enfant un milieu qui corresponde à ses besoins . Conçu dans cette optique, le placement familial est un service d'une famille à une autre famille . Il est donc rémunéré et peut prendre des formes différentes . L'accueil d'un enfant est quotidien, hebdomadaire ou mensuel ; de quelques jours sous forme de dépannage, à plusieurs années . Pour favoriser le bien-être de l'enfant, une information régulière et réciproque entre la famil le naturelle et la famille d'accueil est importante. Une adaptation est nécessaire, non seulement de la part de l'enfant, mais également des familles

concernées . Des relations affectives se créent entre la fam ille d'accueil et l'enfant ; ce dernier peut se détacher de ses parents, ou à l'inverse, s'ennuyer et ne pas accepter d'être placé . De ce fait, les implications de l'accueil d'un enfant ne sont pas toujours prévisibles, elles nécessitent une grande disponibilité et une attitude nuancée de la famille d'accueil . Face aux questions soulevées par le placement familial, la seule bonne volonté ne suffit pas à garantir que l'intérêt de l'enfant sera toujours sauvegardé. Ceci a incité le législateur fédéral à intervenir dans ce domaine délicat. Le placement familial fait l'objet d'une réglementation fédérale, faisant suite à l'entrée en vigueur du nouveau droit de filiation. Nous précisons qu'en Valais, l'application de ces dispositions relève de la compétence de l'Office cantonal des mineurs, qui

exerce l'organisation , le soutien et la surveillance des mili eux de placement: ainsi un contact est pris par un(e) assistant( e) du service avec la famille pour parIer des désirs et motivations d'accueil. La famille est ensuite agréée et pourvue d'une autorisation d'accueillir un enfant. Lorsqu 'elle reçoit l'enfant, un contrat est établi avec la famille de celui-ci, où sont précisées les modalités de financement, durée .. . Le contrat permet de respecter les droits et devoirs de chaque partie . Nous tenons à souligner l'importance des familles d'accueil pour un organisme placeur tel que l'Office cantonal des mineurs et souhaitons trouver des familles désireuses d'accueillir un enfant. Nous invitons les personnes intéressées à remplir l'inscription ci-dessous et à la retourner à l'adresse indiquée; un contact personnel ultérieur sera pris :

LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS

-~Diiiiiiiii GRA T UIT - AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT

REX ROTARY K 40 Le nouveau rétroprojecteur

Le T eS me t à vo tre d isposi ti on g ra t u it em e nt un impo rt ant m atérr el d' éd uca t io n et d' lnfo rmat io n rou t iè re (ca h ie rs à co lo r ier con co urs,. aff ich es, bro chures, Jeux, film s, d ia posi ti ves mat ér ie i dida ct ique (à l'ODIS Brr g ue, Si o n, St - Maurice) et c.) ,

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