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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Novembre 1983 XXVllle année
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Editions
L.E.P.
Loisirs et Pédagogie S.A., 7, rue Saint-Martin, Lausanne (021) 224527 ULIANE AZINALA
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paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION , ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPR ESS ION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint SA, Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
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Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.
L'enseignant doit être écouté
Sommaire
ÉDITORIAL Jean-François Lovey ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Martine Besse Elisabeth Sola Marguerite Stœckli Anna T. Veuthey ASA Valais
ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE IRDP
Le métier d'enseignant a ceci de particulier qu'il relève à la fois de la vocation et de l'apprentissage. En lui se conjuguent les forces de l'appel et les patiences du lent cheminement.
Le forum: «Ecole pour un seul monde» . .............. . Le regard sans la parole ........... .. ................ . Echos de la 7 e journée valaisanne du personnel médico-social ........... . ...... . ... . ... . L'homme quotidien ......... . ........................ . Objectifs en vue de la création d'un chalet de vacances .
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Pierre Taramarcaz
Application des programmes CIRCE en Valais, au 1er septembre 1983 ..... . ........................ Informations sur le livre de lecture «Des mots en farandole» ............................ Français: Recyclage 5P - 6P . .. . ..................... Connaissance de l'environnement: Le fichier, un outil de travail ............ . ............. Un carrefour encombré ..................... . .... .. ..
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VIE CORPORATIVE Erasme Pitteloud AEPSVR AEPSVR AEPSVR AEPSVR Gérard Abbet
Rapport d'activité de la FMEF à l'assemblée des délégués Grand concours .. . ......... . ....................... . Tournoi de basketball (enseignants) .................. . Tournoi de basketball (élèves) ....................... . Cours de natation ................................... . Entrée indigeste pour un copieux menu ....... . .... . .. .
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Chantal Fumeaux-Rausis DIP Jocelyne Gagliardi
NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS INFORMATIONS OFFICIELLES DIP INFORMATIONS GÉNERALES EV Pro Juventute ASOSP Bureau d'inf. fiscale EV LSPN ASEP
D'un côté il exige un certain nombre de dons et de dispositions naturelles ; il ne peut s'édifier que sur un terrain propice aux relations humaines enrichissantes ; il revêt, en ses aspirations, les parures particulières de la mission. De l'autre il s'apprend, il s'acquiert avec persévérance et lucidité, il demande de grandes qualités ancrées sur un savoir à posséder et une science à maÎtriser. On comprend dès lors la complexité des exigences qui jalonnent sa définition.
L'enseignant doit être écouté
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Liste des récentes acquisitions ..... . ................. .
L'enseignant doit être capable de s'adapter aux enfants, à leur langage, à leur univers, à leurs intérêts, à leurs besoins; de s'adapter à un système scolaire en constante évolution, des concepts pédagogiques aux méthodes pratiques d 'enseignement; de s'adapter au milieu socio-culturel régional qui lui est une marque d'enracinement; de deviner les sources vives de demain sous les mousses palpées de l'aujourd'hui. En ces tâches de mobilité, il doit être à la fois le guide, le conseiller, l'orienteur, le confident, bref la personne primordiale qui donne à la classe l'unité d'une discipline et l'assurance d'une progression. L'enseignant doit être également celui qui rayonne, dont l'expérience et l'enthousiasme galvanisent les volontés de savoir; celui qui, au sein de la multitude des matières, sait faire le juste partage entre l'essentiel et l'accessoire. La marge de manœuvre où inscrire sa liberté doit être généreuse et féconde. On ne saurait, sans préjudice, faire de lui un robot. Il ne peut être efficace et formateur que comme personne responsable. Ce n'est pas un hasard si, dans la terminologie que d'aucuns estiment désuète, on l'appelle «maÎtre», mais bien parce que dans sa relation à l'élève existent le sain exercice d'une autorité et une grande prodigalité de l'échange.
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Règlement d'application du 30 septembre 1983 concernant le traitement du personnel enseignant ................ .
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Création d'un service social ·pour handicapés de la vue . Le droit pénal en mutation ......................... . . . Documentation . .. .. ....... . ....... . . . .............. . Séries de diapositives .. . ...... . ........... . .. . .. . . . . . Qui pourvoit à notre électricité? ...................... . Protéger la nature ....... . ................... . ....... . Camp de ski ...... . .. . ....... . ....... . ...... . . . .... .
49 50 50 51 51 52 52
On ne saurait oublier enfin le fait que l'enseignant est également, dans la sphère de l'éducation, le relais privilégié des parents. C'est en confiance qu'il prend le témoin transmis et qu'il se charge, dans le prolongement de leurs vues, d'amener à bon port ceux qui lui sont confiés. Tous. Et avec une égale motivation. Toutes ces finalités sont étroitement liées et donnent à cette . profession sa noblesse et son altitude. t
On ne saurait faire l'économie de cela en engageant des procédures de renouvellement des programmes. Il faudra réussir avec eux ou pleurer sans eux la chute amère de nos espérances. Ecoutons les enseignants!
Photo de couverture: Michel Eggs
J.-François Lovey
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Le FORUM école pour un seul monde invite les enseignants valaisans à partager leurs expériences
Une véritable discussion est nécessaire pour trouver le point de départ, la bonne méthode, le contenu approprié et pour définir les valeurs à rechercher dans une éducation qui recherche à introduire une vision «globale» du monde à l'école. La rédaction de «l'Ecole valaisanne» a fait preuve à nombreuses reprises de son souci à cet égard. Une telle discussion a besoin d'apports concrets et doit s'étendre à la Suisse toute entiére . Cet objectif a conduit à la création du FORUM, «école pour un seul monde». Qui constitue ce forum et quels sont ses objectifs?
Photo Michel Eggs
Créé le 25 août 1982, le FORUM, «école pour un seul monde », a eu son assemblée annuelle le 24 août 1983. Il se compose . d'enseignants et d'éducateurs, de représentants d'associations d'enseignants, de représentants des autorités de l'instruction publique et de délégués d'organisations de développement venant de toute la Suisse. Une enquête menée par le Comité suisse pour l'UNICEF (1981/1982) sur les activités de 120 organisations et personnes dans le domaine de «l'éducation pour le développement» a fait ressortir quelques constatations fondamentales. Constatation 1 La vision globale du monde* à l'école est indispensable à l'épanouissement de nos enfants. Chacun d'eux fait en effet partie d'un tissu de relations
qui dépasse le cadre de la famille et de la communauté locale et nationale et qui est de fait global. Pour agir et réagir en être responsable, l'enfant doit sentir qu'il constitue une partie intégrante d'un tout qui est le monde. Constatation 2 Le développement de l'enfant exige que la vision globale du monde (nous n'avons qu'un seul monde!) soit introduite très tôt à l'école; elle doit être ensuite approfondie et renforcée au cours des différents degrés scolaires. Constatation 3 Vouloir transmettre une vIsion globale du monde influence le .. choix des méthodes et du matériel d'enseignement. Il serait souhaitable que tous les organes et personnes concernés participent à une discussion à ce propos. Constatation 4 Vouloir transmettre une vIsion globale du monde à l'école n'est pas uniquement l'affaire de l'enseignant: l'appui et l'encouragement des autorités de l'instruction publique et de l'éducation à tous les niveaux, ainsi que des parents, sont nécessaires.
Sur la base de ces constatations, les organisations et personnes ayant participé à l'enquête ont reconnu la nécessité d'un travail commun, afin que l'école fasse apparaître le monde dans toute son étendue comme communauté de vie et de destin. * Cf. Définition.
Comment le Forum accomplit-il le travail qu'il s'est fixé?
Défin ition Que signifie vision globale du monde et qu'entend-on par «éducation pour le développement »?
Le Forum contribue à ce que l'école reconnaisse le monde dans toute son étendue comme communauté de vie et de destin; cette vision globale du monde stimule l'action solidaire et favorise le respect de la paix et de la justice. Cette intention est aussi désignée par l'expression «éducation pour le développement» et «éducation pour une solidarité mondiale» . Le Forum conçoit «l'éducation pour le développement» (EpD) comme un encouragement à l'épanouissement personnel des enfants et des jeunes au sein de leur communauté, locale et globale. r
Dans ce processus d'épanouissement, les enfants apprennent à se considérer toujours plus comme les membres d'un monde en transformation dans lequel tous les humains ont besoin les uns des autres. «L'éducation pour le développement» nous encourage à prendre une part active à l'élaboration de l'avenir et nous engage à défendre l'accomplissement de valeurs fondamentales telles que la dignité, la justice et la solidarité dans La communauté mondiale.
Les obj ectifs principaux de «l'éducation pour le développement» sont:
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- encourager une discussion critique sur ce qu'est et devrait être le développement et sur le fait que cette question concerne tous les pays et tous les humains, quels qu'ils soient; - éveiller l'intérêt et la curiosité des enfants et des jeunes pour les autres pays; développer leur aptitude à comprendre
Il a constitué trois groupes, actifs dans différents domaines : - groupe de travail «Evaluation du matériel éducatif» (relatif au thème «éducation pour le développement») ;
leur propre situation et celle des autres, à prendre conscience des problèmes concernant la terre et la population mondiale et à les rattacher à leur société et à leurs problèmes quotidiens; - permettre aux enfants et aux jeunes de. percevoir, de com prendre et de respecter dans leur intégrité les différences au sein de leur propre pays et celles qu'ils observent entre les peuples; les stimuler d'autre part à s'enrichir au contact d'autres cultures, par des échanges, ainsi que par l'acquisition de connaissances et d'expériences nouvelles; - comprendre les causes et les conséquences de la misère et engager les enfants et les jeunes à défendre la justice tant sur le plan social qu'économique et à acquérir une attitude tolérante; - stimuler et soutenir l'intérêt des enfants et des jeunes pour l'évolution dans le domaine économique, social et écologique; - renforcer la coopération et la solidarité entre les peuples ainsi que le respect envers les humains quels qu'ils soient, et encourager les enfants et les jeunes à s'engager pour le respect des droits de l'homme; - encourager les enfants et les jeunes à prendre part au développement de la communauté où ils vivent et à devenir des membres actifs et "responsables de la société à échelle locale, nationale et globale.
* Cette définition sert de base de travail au Forum . Par votre collaboration, elle pourra être complétée, nuancée et améliorée.
- groupe de travail «Objectifs de l'apprentissage, matériel d'enseignement, formation des enseignants» ; - groupe de travail «Relations publiques ».
_ il offre sa participation à l'élaboration de projets, ainsi qu'à la création d~ . matériel d'enseignement offiCiel nouveau; _ il met sur pied un éventail de cours de perfectionnement à l'intention des enseignants; _ il él abore des recommandations pour la formation des enseign ants et offre ses services pour leur réalisation;
Un an après la naissance du Forum : un premier bilan L'une des premières tâches que s'était fixée le Forum a pu être réalisée: un inventaire et une évaluation du matériel existant sur le thème de «l'éducation pour le développement» (matériel audio-visuel non compris).
tion des différentes organisations de développement et de leurs services ainsi que diverses réflexions et suggestions à l'intention des enseignants et éducateurs. Cette brochure, distribuée à 27 000 enseignants, contient à la fois des exemples concrets matériel d'utilisation du d'« éducation pour le développement» et un dossier complet
Par l'intermédiaire de ces trois groupes, le Forum accomplit les tâches suivantes:
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- il publie et fait connaître les résultats de l'enquête «éducation pour le développement dans les écoles suisses»; - il procède à l'évaluation du matériel d'enseignement existant sur le thème «éducation pour le développement», selon des critères définis au préalable; - il réalise et diffuse un catalogue de tout le matériel d'enseignement existant en Suisse relatif à «l'éducation pour le développement» ; - il suscite une discussion sur le thème «Ecole pour un seul monde» et invite les enseignants et les représentants des autorités de l'instruction publique à coopérer; - il cherche à définir les objectifs , les expériences d'apprentissage et les différentes étapes à parcourir pour transmettre cette vision du monde de façon adaptée à l'âge des enfants, en l'occurrence aux différents degrés scolaires, de l'école enfantine au degré secondaire supérieur; - il élabore à l'intention des autorités de l'instruction publique, des recommandations à prendre en considération lors de la création de matériel d'enseignement et de programmes scolaires;
- il sert de table ronde pour des échanges d'expérience et de matériel éducatif; - il met à jour l'inventaire du matériel d'enseignement et des services existants pour les enseignants; - il informe le public par l'intermédi aire de tous les médias afin de gagner des sympathies et d'obtenir un large soutien POur la tâche qu'il s'est fixée en tant que Forum.
sur le matériel existant (y compris l'adresse à laquelle il peut être obtenu). Ce répertoire a été publié en collaboration avec la revue «Educateur» dans un cahier (55 pages) intitulé «Forum, école pour un seul monde» et contient également les résultats de l'enquête menée par l'UNICEF sur «l'éducation pour le développement dans les écoles suisses», une présenta-
La description qui accompagne le matériel éducatif permet à l'enseignant de s'en faire une idée, car elle donne des indications sur son contenu, sur l'âge des enfants auxquels il convient le mieux, sur les disciplines scolaires auxquelles il est possible de l'intégrer. Cette présentation s'achève en outre
sur une évaluation faite en fonction des trois critères suivants: 1. ouverture sur un seul monde; 2. relation au vécu de l'élève; 3. apprentissage social. Un répertoire des différents thèmes, placé au début de l'inventaire du matériel éducatif, permet à l'enseignant de trouver facilement ce qui l'intéresse. Grâce à cet inventaire du matériel éducatif de nombreux enintéressés par seignants «l'éducation pour le développement» ont dorénavant un outil de travail à disposition ...
Le Forum s'efforce d'en faire connaître l'existence à un maximum de personnes: deux conférences de presse (l'une à Zurich, l'autre à Lausanne) et de courtes émissions à la radio suisse romande et suisse alémanique ont été le fruit de ces préoccupations .
Le «Forum, école pour un seul monde »
il reste malgré tout encore beaucoup à faire . Le Forum encourage à partager les expériences réalisées dans un enseignement basé sur une vision globale du monde, il invite à réunir les connaissances et les expériences faites dans différentes disciplines et dans différents domaines. Cette invitation s'adresse à VOUS!
Martine Besse
vous invite à participer
Pour se développer, les activités du Forum ont besoin de votre participation et de votre collaboration. Les groupes de travail déjà existants peuvent s'élargir. D'autres peuvent naître. Si beaucoup a déjà été fait,
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Pour tous renseignements, adressez-vous au: Secrétariat du «Forum, école pour un seul monde» cio Comité suisse pour l'UNICEF Werdstrasse 36, 8021 Zürich Téléphone 01/241 40 30 ou 2427080.
Le regard sans la parole
eee Martine Besse est une enseignante vaudoise et une collaboratrice du Comi· té suisse pour l'UNICEF, qui est à l'origine du Forum et en coordonne les activités. Ce dernier observe. la plus stricte neutralité sur le plan confessionnel et politique.
Il reste chez l'adulte encore bien des lambeaux de ce langage non-verbal indissociable de la petite enfance . Dans la vie courante, le sourire decirconstance fait oublier le tressautement nerveux des jambes, signe d'un certain ennui cach é sous le fair-play des convenances.
Photo Michel Eggs
Les photographies sont des exemples révélateurs du code gestu el. Observez un cliché familial: une main sur l'épaule se révèle crispée, témoin d'une angoi sse ou d'une agressivité retenue , et le déhanchement de la petite fille assise sur les genoux de son père accompagne une envie de fuite .
Si le langage verbal camoufle l'état intérieur, le geste, lui, ne trompe pas . Réactions positives ou négatives, le bambin à qui il ne manque que la parole se charge de les extérioriser avec les armes dont il dispose: le regard , la gestuelle et le toucher. Malgré les multiples études sur l'enfant, les communications non-verbales ont été longtemps négligées. Les techniques cinématographiques et vidéo ont perm is d'isoler progressivement les mimiques, les gestes et les positions de l'enfant. Cela a facilité la compréhension et l'interprétation des signaux du langage corporel.
A partir du moment où le champ d'exploitation de l'enfant s'étend, où il rampe, marche et est capable d'aborder de lui-même les autres, ses relations avec autrui vont se nuancer, se multiplier et évoluer. Curieusement, entre trois et cinq ans, lorsque l'enfant acquiert le langage verbal, ce n'est pas ce moyen de communication qu'il va employer mais bien la gestuelle qui lui est plus familière. L'expression orale sera réservée à l'adulte car celui-ci a depuis longtemps perdu les clés du langage silencieux. A son entrée à l'école maternelle les moins de cinq ans
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p vont acquenr tous les mécanismes des échanges sociaux. L'expérience leur apprendra à persuader, à apaiser, à s'affirmer, à manier l'agression des autres et finalement à se faire des amis. L'arrivée d'un nouveau venu dans un groupe d'enfants doit être l'occasion d'observer la quantité d'échanges non-verbaux que produit cette intrusion. Il est important pour l'enfant d'entretenir des rapports efficaces avec ceux de son âge car ce seront, en définitive, ses pairs qui l'accompagneront tout au long de sa croissance. Le monde de l'enfance est en bien des façons un microcosme de la société des adultes. Il comprend les gouvernants et les gouvernés, et les méthodes employées pour conserver son grade dans le groupe sont similaires. Le comportement des enfants les amène à prendre une variété de places sociales. mais quel est le type de langage corporel qui distingue le chef du dominé, la brute du conciliateur? Les dominateurs agressifs attaquent, les chefs dominateurs apaisent. Ainsi Antoine s'empare sans façon du cheval à bascule de Marie qui hurle alors que Simone, dans la même situation, sourit à Marie, attire son attention sur un autre jeu et enfourche en douceur le cheval à bascule. On trouve aussi dans la hiérarchie enfantine les dominés agressifs prêts à recourir à la
violence mais qui ne sont ni assez résolus, ni suffisamment sûrs d'eux pour réussir. Ils malmènent alors les dominés craintifs souvent victimes d'attaques toutes catégories! Le Professeur Montagner de l'Université de Besançon a découvert que les premiers enfants à maîtriser la communication verbale appartiennent au groupe des dominés ou des craintifs. Aussi devient-il plus facile pour eux de communiquer avec des adultes et des enfants plus ·âgés, mais beaucoup plus difficile de faire face à des situations sociales où les signaux corporels demeurent le principal langage. Dans la dernière catégorie de la société enfantine, plaçons les enfants isolés qui passent une grande partie de la journée dans le coin le plus tranquille de la classe, soit en pleurant, soit en étant extrêmement abattus et malheureux. Ces enfants sont souvent bien traités par les chefs dominateurs qui s'occupent d'eux, les défendent ou leur offrent des jouets. Une institutrice maternelle dont les années d'expérience lui ont assuré une réelle connaissance des petits nous dit: «L'enfant qui nécessite le plus d'attention est celui qui se replie sur lui-même et s'enferme dans des rites de consolation monotone (sucer son pouce, se balancer ... ). Ses problèmes effectifs passent généralement inaperçus puisqu'il se tient tranquille et son style d'adap-
tation à la vie collective le met en grand danger de détériora~ tion.» Plus, en effet, que l'en~ fant qui se défend contre l'en~ nui par des cris et des caprices qui ont l'avantage de le mettre en contact avec l'adulte. David Lewis\ ayant longue~ ment étudié le comportement des enfants avant l'acquisition du langage verbal conclut: «Le langage corporel de la petite enfance révèle, sur les premiè~ res années des données qu'aucun enfant ne vous dira jamais. Il révèle des inquiétu~ des cachées et fournit un aper~ çu sur les échanges agressifs allant au-delà de la faculté des jeunes à s'exprimer avec des mots. Il dévoile la peur, met le doigt sur les causes de frustration, donne l'alerte de l'éveil d'une tension et révèle les difficultés d'adaptation sociale. Le langage corporel aide les adultes à comprendre plus parfaitement les besoins de leurs enfants (... ). Il procure égaIement aux parents le moyen d'exprimer des sentiments de tendresse, de sympathie, de réconfort plus puissamment qu'avec les plus belles paroles du monde.» La gestuelle peut se réapprendre. Par exemple, pour obtenir de votre enfant l'objet qu'il ne veut pas rendre, mettez-vous à sa hauteur, souriez, penchez la tête de côté en signe d'apaisement et tendez la main. Désorienté, l'enfant hésitera et vous remettra, en souriant lui aussi, l'objet désiré!
E. Sola
Echos de la 7e journée valaisanne du personnel des centres médico-sociaux 1
La 7e rencontre annuelle des équipes pluridisciplinaires engagées par les centres médico-sociaux du Valais, qui s'est déroulée le 29 septembre 1983, a eu pour cadre automnal le restaurant des Iles à Sion. Plus d'une centaine de collaboratrices et collaborateurs de 15 centres médico-sociaux du Haut et du Bas-Valais se sont retrouvés pour approfondir le thème central: «La santé publique en Suisse »
Ouverte par M. le Conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Département de la santé publique, et organisée par un groupe interdisciplinaire délégué par les centres médico-sociaux, en collaboration avec le service de la santé publique, cette journée poursuivait un dOUble objectif:
* Cet article a également été confié à la revue «Construire».
1 David Lewis - Le langage secret de votre enfant - Belfond 1978.
- assurer au personnel des centres médico-sociaux la
formation permanente indispensable, tout en leur donnant une information sur l'évolution de l'action médico-sociale en Valais; - offrir une possibilité de rencontre et d'échanges entre ces travailleurs médico-sociaux, venant des deux parties linguistiques du canton. Aussi, infirmières, aides familiales, assistants so.ciaux, ainsi que coordinateurs et collaborateurs administratifs ont-ils eu une occasion unique de con fronter leurs méthodes de travail, leurs moyens d'action et les diverses spécificités régionales. Des invités de marque ont abordé, en français et en allemand, les aspects suivants: - M. le Dr Jean-Paul Perret, directeur-suppléant de l'Office fédéral de la santé publique, Berne: «Mandat et tâches principales de l'OFSP>>;
- M. Roger Kuebler, secrétaire de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sanitaires, Berne: «But et activités principales de la CDS»; - M. le Dr Walter Flury, chef dû Service médical de l'office intercantonal de contrôle des médicaments, Berne: «But et activités principales de l'OICM»; - M. le Dr Michel Vouilloz, médecin cantonal, chef du Service cantonal de la santé publique du Valais: «Missions du SSP du canton du Valais». Une ample documentation bilingue a été mise à disposition des participants. Rencontre riche en échanges professionnels, en amitié aussi.
Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale
Marguerite Stceckli
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L'homme quotidien
Non! Ainsi que je l'écrivais le mois passé, l'amour ne recherche ni ne crée l'anarchie. Bien au contraire, il conduit à la concertation, au dialogue, au partage. Il suscite le désir d'agir pour le plus grand bien de tous et ce bien est l'harmonie entre les fonctions, les structures, les individus . Il se trouve des lieux où cette harmonie existe. Les individus y sont parvenus à un niveau élevé d'épanouissement humain. Ces individus, merveilleux à rencontrer, sont rares. Alors, Madame, qu'attendezvous? Qu'espérez-vous? Vous voyez bien qu'il faut exiger, reprendre, punir, sévir. Tout cela me semble évident! Il faut exiger. Mais ... , exiger en contrôlant le bien-fondé de son exigence d'après la personne de laquelle on exige - d'après ses possibilités -. Il faut reprendre. Mais reprendre en voyant aussi l'effort fourni, en indiquant ou découvrant, à deux ou à plusieurs, l'étape suivante - et non comme on le fait habituellement, exclusivement le but, souvent lointain, inaccessible -. Punir? Sévir? Oui, parfois; mais, rarement. Et toujours avec cœur, compréhension, dans un esprit de justice, cherchant à éveiller, stimuler, excuser, non à écraser celui que son erreur, habituellement, punit mieux que toutes les punitions.
L'exigence doit être confiance, encouragement, non dureté, méconnaissance des divers aspects d'une situation. La reprise, la remontrance doivent être chemins de progrès mutuel: tant de celui qui reprend que de celui qui est repris. La punition doit être occasion de réflexion commune, de progrès et non défoulement qui écrase et désunit. Pourtant, tout ceci ne garantit encore pas cet ordre tant désiré, tant recherché par beaucoup qu'il en devient une fin en soi. Et la permanence de l'ordre tout comme son inconditionnelle recherche constituent la pire des utopies. En effet: qu'est la vie? Une évolution, une transformation permanentes. Est-il concevable qu'une évolution, une transformation s'accomplissent sans modifier l'ordre, c'est-à-dire l'ordonnance provisoire! - des éléments constituant cet ordre? La seule réponse possible est: non. Toute évolution, toute transformation entraînent inévitablement des modifications et donc un désordre plus ou moins profond, plus ou moins général, plus ou moins durable, sa durée dépendant, sous maints aspects, de la réponse donnée à ce désordre. Quant à l'étendue du désordre, elle dépend de la situation de départ.
Si les évolutions, les transformations - qu'il s'agisse de personnes ou de structures - se déroulent suivant l'apparition des besoins, des exigences profondes, l'inévitable désordre apparaît minime. Par contre, lorsque s'accumulent besoins, erreurs, refus, brimades, l'évolution entravée, refusée, étouffée explose soudain par la force de vie qui l'anime et le désordre qu'elle provoque peut produire et produit souvent des ravages.
poussant ainsi soit à s'éteindre chez les plus faibles, soit à exploser chez les plus forts. pour produire des fruits, un épi, la graine, le pépin, le noyau doivent éclater, se désagréger avant de donner naissance à une vie nouvelle. Nous, êtres humains, dotés de cœur et de raison, si nous utilisions à bon escient ce cœur et cette raison, nous devrions nous désagréger qu'en douceur, comme nous quitte une vieille peau. Pourtant, cette désagrégation se produit souvent de manière et violente et douloureuse car, au cours de notre vie, s'installent en nous de très mauvaises habitudes aux étiologies multiples et difficiles à transformer.
Il nous faut donc l'accepter tout en sachant qu'accomplie dans le dialogue, toute transformation peut porter, pour tous, des fruits merveilleux. Inévitables donc, transformations et mutations, plus ou moins douces, plus ou moins violentes, demeurent sources de nouvelle vie et donc sources d'enseignement pour les esprits et les cœurs attentifs. Seuls les esprits et les cœurs fermés et obtus les traitent en objets de répression et, nombre de fois, en honteuses catastrophes. Ainsi, ne redoutons pas un certain désordre. Préparons-le, au contraire, et sachons l'utiliser pour le plus grand bien de tous en y découvrant ces ap-
L'évolution de la vie ayant été refusée, entravée, rares sont les personnes capables, pour ne l'avoir pas suivie, de répondre .de manière adéquate à la situation ainsi créée et le retour au calme est exigeant de temps. Il semble donc qu'accepter un certain désordre, apprendre à l'utiliser comme élément de construction de situations de vie nouvelles est un signe de maturité et de maturité de l'amour. Apprendre à éviter de grands désordres en apprenant à déceler, entendre les besoins nouveaux de nouvelles vies, à répondre de manière constructive - non en se moquant, ironisant ... - à ces besoins est un autre signe d'amour vrai, de maturité. Ces attitudes sont à l'opposé de celles visant à maintenir un ordre factice basé sur des situations passées et, par là même, dépassées et empêchant les nouvelles manifestations de vie de s'exprimer. Les
J'aide un enfant de Terre des hommes par un parrainage non nominatif de Fr................ par mois. Veuillez m'envoyer des bulletins de versement. Nom: Prénom· Adresse: NP/Lieu:
pels, ces embryons de vie qu'il met en lumière et qu'un ordre artificiel, un ordre d'apparences étouffe et/ou voile jusqu'au moment de l'inévitable explosion. Dans cette optique, un certain désordre devient don, devient chance et, porteur de germes de vie nouvelle, permet à cette vie de' s'organiser et de porter des fruits porteurs à leur tour d'une multitudes de vies nouvelles. Tout ceci pour autant que nous cherchions de tout notre cœur à en déceler les causes pour leur apporter les réponses adéquates et... toujours nouvelles ... Anna T. Veuthey
Association suisse d'aide aux handicapés mentaux Section valaisanne
5. aménagement de vacances pour parents avec enfants handicapés. A notre avis, le chalet «Pension de la forêt» à Vercorin répond pleinement aux objectifs fixés.
Objectifs en vue de la création d'un chalet de vacances Le nombre des personnes handicapées mentales en Valais est estimé à environ 400, dont la majeure partie est actuellement intégrée dans des institutions éducatives et dans les homesatelie~s. Cepe~dant , un pourcentage relativement assez important Vit en famille et/ou y retourne le soir, pendant les week-end et les vacances.
Institutions et parents se heurtent de plus en plus à la difficulté de trouver un «lieu» permettant à des handicapés mentaux de passer des vacances, des semaines sportives et des congés à des conditions qui leur soient favorables et pas trop onéreuses.
Ce chalet devrait donc pouvoir accueillir: de petits groupes: enfants et adultes handicapés mentaux, y compris ceux en fauteuil roulant, et offrir différentes formules de vacances:
Sensibilisée au problème d'intégration sociale des handicapés mentaux qu'elle défend, la Section valaisanne ASA s'est penchée sur ce problème. Elle a conclu que l'acquisition d'un chalet pourvu d'un équipement adéquat et adaptable apporterait la solution souhaitée.
1. prêt du chalet à des groupes d'institutions valaisannes pour des séjours de vacances proches de la nature et pouvant bénéficier de la proximité de la population et de l'infrastructure d'une station; 2. prêt du chalet à des classes de vacances pour handicapés mentaux, vertes ou blanches avec classe le matin et activi~ tés sportives l'après-midi par exemple, etc.; 3. prêt pour des week-end à des clubs de handicapés mentaux, clubs à susciter et à réaliser éventuellement par l'ASA; 4. prêt pour des vacances et des week-end à d'autres groupements de handicapés, tels que EMT, etc.;
Encouragée et soutenue par les parents de handicapés mentaux, notamment l'APHM, les différentes institutions spécialisées et les Services sociaux, l'ASA a décidé en 1981 l'achat d'un chalet à la montagne, de grandeur moyenne, facilement accessible et de préférence dans une station, équipé pour y passer des vacances en été et en hiver.
Vercorin, station située è. 1340 mètres et bien ensoleillée, est connue pour son hospitalité Elle accueille beaucoup de va~ canciers et de nombreuses colonies. A 250 mètres du cœur du village, l'emplacement du chalet permet de créer des contacts sans imposer la présence de groupes de handicapés toujours nouveaux, ce qui à la longue pourrait lasser la population, vacanciers et résidents. La proximité de l'arrivée du Téléphérique Chalais-Vercorin facilite les problèmes de transport. L'espace autour du chalet permet de s'y tenir et d'y jouer. Et l'on pourra même faire de la luge et du ski sur une pente voisine. De nombreux chemins pédestres et des forêts offrent des occasions de promenades l'été et des randonnées à ski de fond l'hiver, où l'on peut aussi bénéficier des installations de ski alpin. La dimension du chalet permet l'accueil de 20 à 30 personnes. Même un groupe plus restreint s'y trouvera à l'aise en raison de son caractère familial. Les chambres sont plaisantes et bien aménagées et les locaux communs spacieux et polyvalents. Une rampe et un ascenseur ainsi que des locaux sanitaires devront cependant être aménagés pour permettre l'accès aux fauteuils roulants. Le Comité de l'ASA a invité les directeurs des institutions valaisannes à visiter le chalet. Ces derniers ont également été favorables à son acquisition et exprimé leur satisfaction.
Manifestati ons organ isées pour la récolte de fonds (ASA - Valais) Début octobre 1981 Distribution de papillons au comptoir de Martigny, en vue du lancement de l'action . conférence de presse à la Fondation Gianadda 6 novembre 1981 Conce rt de piano à la Fondation G ianadda
Membres: Mme Hedy Brunner, Assistante sociale Saint-Guérin 3 - 1950 Sion Tél. 027 / 23 29 13 Sr Evelyne Braunstein Catéchiste auprès d'handicapés Gravelone 3 - 1950 Sion Tél. 027 / 23 22 44 Mme Danièle Payot secrétaire médicale Saint-Théodule 3 - 1920 Martigny Tél. 026 / 23028
21 novembre 1981 Concert de chorales à la Fondation Gianadda
Ce centre de vacances et de loisirs pour handicapés mentaux et physiques pourra accueillir dès janvier 1984 une vingtaine de personnes.
4 décembre 1981 Concert de flûte et orgue à Monthey 5 mars 1982 Concert de jazz au Collège de Sion 28 mars 1982 Opéra « Le petit ramoneur» à Sierre 23 avril 1982 Concert de chants et danses au Collège de Sion Pendant toute cette période, de nombreuses lettres ont été envoyées aux maisons de commerce, médecins, avocats-notaires, sociétés, banques des villes de Martigny, Monthey, Sion et Sierre, pour expliquer notre action et demander des fonds. Plusieurs articles ont été insérés dans différents journaux.
Liste des membres du comité ASA Valais Présid ent: M. Georges Lamon directeur Centre ORIPH 1962 Pont-de-Ia-Morge Tél. 027 / 36 21 16 Secrétariat et caisse: Mme Claire et M. Tony Collard Envol 1 - 1950 Sion Tél. 027 / 22 51 33
Soutiennent et reconnaissent cette action : MM. B. Bornet, B. Comby, conseillers d'Etat; MM. M. Vuilloud, P. Couchepin, V. Darbellay, G. Varone, parlementaires; Mmes G. Nanchen, C. Cretton, J. Pont, C. Carruzzo; M. R. Lovey, association de parents; Dr J. Rey-Bellet et Dr R. Granges; Chanoine Henry, abbaye de Saint-Maurice. Grâce aux fonds récoltés en 1981-1982 sous le titre: «Action chalet ASA», nous avons acquis ce printemps la pension « La Forêt» à Vercorin.
Actuellement nous en sommes aux travaux d'aménagement qui portent principalement sur: - construction d'une annexe pour rénovation des esca" I i e r s et pose d'un ascenseur pour handicapés; - construction et transformation de locaux sanitaires; - aménagement d'une salle de bricolage; - prévention contre l'incendie' Mme Sylvia Schouwey - isolation, fenêtres doubles '. Educatrice, S.E.1. - rampe d'accès, haies, je~; 1926 Branson-Fully extérieurs; Tél. 026 / 5 39 27 - travaux d'étanchéité. Ces travaux terminés, la maiMme Monique Planche son sera accessible aux handianimatrice Foi et Lumière capés physiques en chaises Av. de France 50 - 1950 Sion roulantes selon les exigences Tél. 027 / 228653 fédérales en matière de consM. Georges Parvex tructions à l'usage des handiAssistant social capés. 1913 Saillon Pour couvrir les frais imporTél. 026 / 6 31 08 tants qu'entrainent ces transformations nous manquons M. Jean-Marc Zufferey d'argent. Les subventions canSous-directeur Cité Printemps Gravelone 3 - 1950 Sion tonales et fédérales ne suffiTél. 027 / 23 22 44 sent pas à couvrir tolus les frais. C'est la raison d'un appel Arch itecte : de fonds que nous lançons M. Jacques Dorier dans le Valais romand par la Rue des Alpes 11 distribution de bulletins de ver3960 Sierre sements dans les ménages dès le 15 octobre 1983. . Tél. 027 / 55 05 51
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Appl ication des programmes CIRCE en Valais 1. Ecole en fantine
Information sur le livre de lecture «Des mots en farandole» En septembre 1983, un livre de lecture publié sous l'égide de l'Instruction publique du canton du Valais a été introduit dans les classes de 1 P.
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C'est un «premier livre de lecture courante» dont l'objectif principal est la «découverte et la compréhension d'un texte» (livre du maître p. 3). Un «premier livre d'histoires dans lequel le jeune lecteur découvrira le plaisir de lire et de comprendre ce qu'il lit» (voir avant-propos).
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Ce livre n'est pas un manuel d'apprentissage visant à donner à l'enfant un mécanisme de déchiffrage ni une méthode contraignante présentant l'organisation de la semaine.
1. Comment situer ce livre dans la démarche d'apprentissage de la lecture présentée dans «MaÎtrise du français»? Parall èlement aux ateliers de structuration (étude systématique des phonèmes), ateliers qui permettent d'aborder les probl èmes posés par le décodage de l'écrit, il est indispensabl e de mettre l'enfant en contact avec le livre. «Le livre joue donc un rôle de stimul ant. On voit mal qu'un enfant puisse souhaiter apprendre à lire sans avoir tenu dan s ses mains un livre attrayant, sans l'avoir feuilleté, observé, interrogé, sans avoir écouté quelqu'un lire de manière expressive une histoire passionnante.» (MF p. 185).
Faire pénétrer l'enfant «dans son monde familier, le monde des animau);< ou le monde de l'imaginaire» (Avant-propos) pour éveiller en lui le goût et le plaisir de lire, telle est l'ambition du livre «Des mots en farandole ». Ce livre de lecture ne remplace pas le «coin bibliothèque », il le complète. Il en favorisera, peut-être, la fréquentation en suscitant chez l'enfant, qui découvrira les histoires de son livre, le désir d'en découvrir d'autres dans les livres de la bibliothèque.
2. Quand introduire le livre? Le livre «Des mots en farandole» n'est pas à introduire durant les premières semaines de classe.
La découverte des textes par les enfants se fera de façon différente selon: -
le moment de l'année; le niveau de lecture; la longueur du texte; la maîtrise d'une plus ou moins grande quantité de lecture. (Livre du maître p.3).
Il est bien évident que pour amener l'enfant à ne pas craindre une certaine quantité de lecture, la découverte des textes doit s'effectuer selon une progression étudiée. «Dès que l'enfant a acquis une certaine technique de déchiffrage, il ne faut pas demeurer au niveau d'une lecture de mots ou de phrases ».
C'est en effet à partir d'un texte que l'on fait un véritable travail de compréhension. (Livre du maître p. 3). Dans le livre du maître on trouve quelques suggestions d'exercices collectifs pour aborder les premiers textes avec les enfants (p . 3). N'oublions pas, en ce début d'année, ce constat renouvelé tant de fois dans nos classes de 1 P depuis que nous envisageons l'apprentissage de la lecture selon une approche large: le premier trimestre est souvent une phase d'insécurité à laquelle succède, entre Noël et Pâques, une période d'étonnement: les enfants «lisent»! C'est en effet surtout à partir du deuxième trimestre qu'apparaîtront les moments de lecture véritable, favorisés par les activités de structuration et la fréquentation du livre. Familiariser les enfants, dès le début de l'apprentissage, avec la lecture de textes, c'est les aider à passer du déchiffrage à la lecture courante, passage qui ne s'effectue pas forcément automatiquement pour tous les enfants.
Le passage du déchiffrage à la lecture courante conçue comme une simple accélération du mécanisme oublie qu'il s'agit de prendre en marche quelque chose de plus, l'acte d'intelligence du texte, qui ne peut naÎtre spontanément de la vitesse acquise. (Evelyne Charmeux, journées académiques des équipes de recherche en français à l'Académie de Toulouse, octobre 1973).
3. Quelle place donner au livre et au cahier d'activités?
Le livre et le cahier d'activités «Des mots en farandole» sont un complément aux moyens d'enseignement «Apprentissage de la lecture ».
3.1 Le livre de lecture a pour objectif essentiel la compréhension du texte lu; les docu-
17
pi ments «Apprentissage de la lecture» ont pour but de «soutenir les maîtres et les éléves dans la partie technique de l'apprentissage de la lecture, c'est-à-dire dans les activités de structuration ». (Livre du maître «Apprentissage de la lecture» p. 1). Si , pour établir un lien entre les activités de structuration entreprises en ateliers et prolongées dans les fiches, les textes du livre «Des mots en farandole» peuvent être mis en relati6n avec l'étude systématique des phonèmes, il est préférable de faire ces exercices «techniques» sur le texte en fin de parcours afin de garder à la découverte de l'histoire toute sa valeur et sa richesse. (Livre du maître «Des mots en farandole» p. 19). 3.2 Le cahier d'activités propose des exercices en relation d'une part avec le livre de lecture, d'autre part avec l'étude systématique des phonèmes.
Il n'est pas nécessaire ni recommandé de faire réaliser par tous les enfants, au même moment, tous les exercices d'une fiche. On peut, en début d'année, avec les enfants qui éprouvent plus de difficultés, commencer par les exercices portant le symbole
et revenir ultérieurement à ceux qui sont plus compliqués. Tout comme le livre de lecture, ce cahier d'activités est un support à l'apprentissage, il ne présente pas une progression contraignante. C'est à l'enseignant à l'utiliser en fonction des possibil ités de l'enfant et des différents moments de l'année. Quant aux fiches portant le symbole
Dans la première série de fiches (fiches 1 à 34) certains exercices nécessitent la lecture du texte d'abord (ceux qui ont le symbole du livre) alors que d'autres peuvent précéder la découverte du texte (ex. fiche 1) et se rattacher à l'étude des phonèmes. (Livre du maître p. 20).
(pp. 71 à 87) elles présentent des contrôles de compréhension du texte.
Ces exercices portent tous symbole signalant le degré difficulté : au niveau du mot, niveau de la phrase. (Livre maître pp. 21-22).
Selon le niveau de lecture, ils seront réalisés plus tard dans l'année, voire au début de la 2e année dans certains cas. (Livre du maître p. 23).
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4 . Conclusion Les ouvrages «Des mots en farandole» ne doivent pas être considérés comme moyen pour apprendre à lire mais comme support à l'apprentis~ sage de la lecture en ce qui concerne le cahier d'activités et comme éveil au goût et au plaisir de lire en ce qui concer~ ne le livre de lecture. Ils sont à situer dans la démar~ che d'apprentissage de la lec~ ture (MF p. 182) et visent plus spécialement les objectifs rat~ tachés à la fréquentation du livre (MF p. 186), à savoir: - prendre conscience que l'image, le dessin d'une part, l'écrit d'autre part, sont por~ teurs de sens; - prendre conscience de l'existence d'un code permettant la compréhension de l'écrit; - faire des hypothèses sur le contenu (images, dessins, langue écrite) et vouloir les vérifier en faisant appel à la maÎtresse ou à un camarade; - faire des hypothèses sur le contenu et vouloir les vérifier par ses propres moyens, au moins partiellement, en apprenant le code écrit.
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Francais , Recyclage 5P - 6P
La fréquentation du livre conduit donc les élèves à maÎtriser l'écrit, à en exploiter progressivement toute la richesse.
Chantal Fumeaux-Rausis
Conformément au calendrier préétabli, et dans le but d'assurer la continuité des programmes et de la démarche pour les élèves passant de la 4e à la 5e année primaire, le recyclage de français débutera en été 1984. ~e. cou~s prévu .à cet effet durant la session pédagogique (juln/aout) est obligatoire pour tous les titulaires de 5P et de 6P.
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Un carrefour encombré les connaître, de les replacer dans leur contexte, de les observer avec recul afin d'en tirer le meilleur parti pour ses activités? De nombreuses disciplines apportent aujourd'hui à l'action pédagogique leurs éclairages. L'enseignant n'a pas souvent les moyens ni le temps d'en tirer un réel profit. Pour éclairer sa manière d'enseigner, le maître peut compter sur la psychologie et ses contradictoires théories ' de l'apprentissage: fines étapes de l'enseignement programmé, larges approches de la pédagogie par la découverte. Le hasard des lectures conduit ce généraliste préoccupé d'actions quotidiennes des «cognitivistes» aux «behaviouristes », de Piaget à Skinner. Il peut comgter aussi sur la sociologie qui lui montre volontiers les valeurs éducatives des relations, l'importance du travail de groupe, le poids des tensions entre individus. Il peut même aller questionner la psychanalyse. Celle-ci lui donne aussi ses profonds éléments de réponses. De quelques côtés qu'il se tourne, à quelques sciences qu'il pose ses questions, le maître trouve de nombreux avis, de multiples éclairages. A-t-il le temps de bien
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Le contenu de l'enseignement est lui-même bouleversé et les connaissances à transmettre en perpétuelle et rapide évolu~ tion. Au cours de ces dernières décennies, les historiens, les géographes , les scientifiques ont changé leurs intérêts, leurs méthodes et leurs approches des problèmes. Rapidement, une nouvelle loi corrige la précédente ou la relègue à un statut de loi particulière. Ces évolutions sont rapidement du domaine public colorées de sensationnel par les mass media. Il est loin le temps où une loi, une simple représentation étaient portées un siècle par les manuels scolaires comme les lacustres sur leurs pilotis. maintenant la S'installent nuance et l'évolution. Si beaucoup de scientifiques interpellent l'école et ses programmes, assez peu sont en mesure de lui préciser les contenus aujourd'hui nécessaires et suffisants. Le maître s'essaie donc à poser des connaissances nouvelles. Ses questions et ses doutes sont certes propices aux progrès mais n'aident pas toujours l'action quotidienne. Eclairé par les théories de la psychologie, fort de connaissances en évolution, le maître va devoir agir dans un milieu
Introduction
à une méthodologie
déterminé. Sur lui vont peser différentes contraintes: nombre d'élèves, faibles horaires par branche, manuels vieillots ou absents, attentes diverses de la société. Il devra évaluer son travail et tout le monde lui montre les faiblesses des types d'évaluation en cours, personne ne lui indique la manière idéale; on attend qu'il la crée. Et on attend de lui non seulement qu'il enseigne mais aussi qu'il anime les équipes de travail, incite à la réalisation d'une production communicable note les activités des élèves' leur degré d'organisation dan~ le travail , leurs difficultés matérielles, intellectuelles ou psychologiques, développe une attitude scientifique, préconise l'emploi de méthodes scientifiques, favorise la synthèse des découvertes et j'en passe. A ce carrefour encombré, l'enseignant est laissé libre du choix de ses démarches et de ses objectifs. Il est seul maître dans sa classe. Peut-il sans soutien ni précisions effectuer sereinement ce choix?
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Rapport d'activité de la FMEF à l'assemblée des délégués 1983 à Monthey 1. Panorama conjoncturel
jusqu'à remettre en question le bien-fondé d'une compensation du renchérissement...
L'année qui s'est écoulée depuis notre dernière assemblée des délégués, à Viège , fut mar- Cette conjonction d'éléments quée par des événements très . défavorables, consécutive au conjoncturel, importants pour notre Fédéra- ralentissement ne facilita pas la tâche des tion et caractérisée par les effets d'une économie sous l'em- responsables d'organisations professionnelles et syndicales. prise de la récession . Alors que le renchérissement a con- Tant dans leurs revendications tinu é de fléchir, la situation n'a que dans la lutte pour le maincessé de s'aggraver sur le tien de l'acquis social, faute marché du travail. Bien que les d'obtenir le souhaitable, ils dutend ances à une reprise de rent, bien à contre-cœur, se l'activité 'économique se soient contenter souvent du possible. affermies au printemps 1983, Cette constatation nous permet de mieux saisir l'importanles perspectives d'avenir dece des contraintes qui cumumeu re nt assez floues. lent aujourd'hui leurs effets. Dura~t cette même période, certains pays industrialisés oc- 2. Suite de l'AGF cidentaux ont subi d'importanet programme d'action tes mutations à la suite d'un Le programme d'activité chan gement de majorité politique. Plusieurs d'entre eux, in- 1982-1983, décidé lors de nofluen cés par l'exemple des tre dernière assemblée des Etats-Unis, ont appliqué des délégués, s'orientait vers trois mesu res visant à améliorer la objectifs importants: situation de rendement des ena) la réalisation rapide de nos treprises souvent aux dépens postulats en matière sociale des budgets des salariés. Par (100 % de la prime de fidélité voie de conséquence, cette mani ère d'agir, ce nouveau après 20 ans d'activité, augmentation de la durée des vasouffl e de libéralisme éconocances , congé maternité de '16 mique, ont rencontré foule semaines); d'admirateurs et d'adeptes dans notre pays. La BNS, d'in- b) la luttte pour la défense de fluents et nombreux em- l'acquis social; Ployeu rs, ne sont-il pas allés c) la révision des statuts.
Ce dernier point étant développé aujourd'hui par le président de la FMEF, je me limiterai aux deux premiers objets susmentionnés. La réalisation de nos objectifs dépendait, il faut s'en souvenir des décisions découlant d~ l'AGF. Par ailleurs, dans le rapport d'activité 1982, il était notamment souligné « .. .après les décisions du Gouvernement il demeure une portion de chemin à franchir avant que toutes nos propositions aient rencontré l'approbation des représentants du peuple valaisan. ». C'est dans ce climat d'incertitude que nous avons poursuivi notre action depuis l'annonce des décisions dtJ Conseil d'Etat du 25 août 1982, par le représentant du Gouverne- · ment, jusqu'à l'issue des déli-: bérations du Grand Conseil en novembre 1982. Les considérants et les décisions précités vous ont été communiqués . dans nos lettres circulaires d'information, de sorte qu'il n'est pas utile de reprendre ici ces éléments dans leurs détails. Il importe toutefois de rappeler que durant les mois qui ont précédé la session de la Haute Assemblée, les responsables de la FMEF ont déployé une activité intense, en particulier 25
sur le plan des contacts. Ils ont tenté tout ce qui était humainement possible pour défendre les intérêts des membres groupés dans les 14 associations fédérées et éviter le démantèlement des acquis sociaux.
Combattue par la Commission des finances et par la Commission parlementaire chargée d'examiner les nouveaux textes législatifs, défendue avec mollesse par le Gouvernement face au Grand Conseil, l'indexation semestrielle du ren chérissement n'a pas rencontré J'agrément des représentants du peuple qui J'ont supprimé par 75 voix contre 50. Sans vouloir énoncer ici le contenu de nos multiples interventions ou évoquer la fermeté de nos réactions, nous rappelons simplement que la presse et la radio ont fait largement écho du malaise ressenti, des remous suscités et des démarches entreprises par la Fédération et les associations à la suite de cette décision regrettable et prématurée. Cependant, les modifications malvenues de la législation sur le plan de la compensation du renchérissement ne doivent pas nous faire oublier les autres améliorations obtenues. Lorsque l'on connaît les incertitudes et les difficultés auxquelles sont confrontés actuellement les travailleurs et les associations qui les défendent, il faut savoir apprécier les progrès réalisés. Aussi, s'il importe d'une part de mettre en relief . la profonde déception provoquée par la suppression de l'indexation semestrielle du renchérissement, il serait d'autre part erroné de vouloir ignorer les avantages obtenus après la longue période d'attente imposée par l'AGF. Dans ce contexte, il convient de relever J'aboutissement positif de nos requêtes prioritaires en matière sociale ainsi que J'obtention d'autres petites
26
améliorations attendues depuis longtemps et accueillies avec satisfaction par les bénéficiaires. Ce sont:
- congés
a) principaux postulats de la
- congés spéciaux: 10 jours pour l'employé qui revêt une charge publique; 5 jours aux présidents d'associations de personnel groupés dans la FMEF;
FMEF en matière sociale - octroi du 100 % de la prime de fidélité après 20 ans d'activités (précédemment après 30 ans);
supplémentaires:
1/2 journée le 1er mai; 1/2 journée le 1er août; 1 jour ouvrable qui suit Noël;
•
comité directeur de la FMEF Cette séance qui s'est déroulée au Palais du Gouvernement, a prouvé la nécessité d'entretenir, voire de renforcer les bonnes relations entre parten aires sociaux et de rétablir un climat de confiance mutuelle. Une large discussion entre les mem bres des deux déléga-
mes généraux et les points spécifiques, la situation du personnel de l'Etat par rapport au secteur privé. Enfin, outre les questions concernant les rapports entre partenaires sociaux et les problèmes d'emploi, plusieurs points importants ont été abordés ou débattus au cours de cette rencontre. Si certains d'entre eux ont trouvé
que cette dernière dépend dans bien des cas de l'initiative, de la volonté et de la com pétence des chefs de services. Ainsi notre fédération a été fréquemment consultée et représentée dans plusieurs groupes de travail. Il faut toutefois préciser que les nombreuses propositions que nous avons émises n'ont pas toujours rencontré l'agrément de nos interlocuteurs. Il ressort, de manière générale, une tendance au refus de toute nouvelle disposition provoquant des dépenses. Pour ce qui a trait à la nouvelle loi scolaire, la FMEF s'est préoccupée en priorité et en collaboration avec les associations concernées du décret relatif au statut des enseignants. Le projet élaboré ne donne pas entière satisfaction et suscite certai nes craintes. En effet, la personnalité de l'enseignant, la confiance mutuelle indispensable et les droits du travailleur conservent une place bien modeste face aux devoirs imposés et aux exigences requises par l'Etat et les communes. Dans l'attente des effets d'une nouvelle loi scolaire qui sera votée, semble-t-il, cette année encore, le décret · du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires du 2e degré sera doté incessamment d'un nouveau règlement d'application dont l'élaboration n'a pas été des plus faciles.
Photo Oswald Ruppen
- amélioration des vacances: jusqu 'à 44 ans, 4 semaines; dès 45 ans, 5 semaines; - amélioration du traitement versé en cas de maternité (16 semaines au lieu de 9). b) quelques autres améliorations
- modification de la prime au mérite pour le personnel de l'administration cantonale;
- décharge de 3 h. hebdomadaires , à partir de 58 ans, pour le personnel enseignant (cf. décret) ; - assouplissement pour l'obtention des allocations sociales et de la prime de fidélité etc. Néanmoins, après les graves de novembre événements 1982, il a paru utile de ménager une rencontre extraordinaire entre le Conseil d'Etat et le
tians a permis de mettre en évidence certains points tels que: les avantages de traiter les problèmes avec un partenaire social solide, la crédibilité d'un dialogue avec une Fédération groupant la quasi totalité du personnel de la fonctio~ pU blique rétribué par l'Etat, salt plu s de 98 %, la nécessité de rencontres plus régulières entre le Conseil d'Etat et la FMEF pour traiter les problè-
une solution satisfaisante d'autres, par contre, demeurent pour l'instant à l'étude.
3. Lo;s, décrets et règlements Durant la période 1982/1983, de nombreux textes législatifs qui nous concernent ont été élaborés, modifiés, voire supprimés. Ce fut pour la FMEF l'occasion d'apprécier une amélioration sensible de la participation et d'avoir la certitude
La décision consistant à renoncer d'appliquer les échelles de traitement résultant du projet AGF déboucha sur une série de modifications des textes législatifs issus des premiers débats de la Haute Assemblée. Le décret des fonctionnaires accepté en 1re lecture, disparut pour laisser la place à deux nouveaux documents: le décret fixant le traitement des fonctionnaires et employés de l'Etat et la loi sur le statut des fonctionnaires.
Le décret précité a été adopté par le Grand Conseil le 12 novembre 1982. Il est complété par un règlement d'exécution entré en vigueur le 1er janvier 1983, ainsi que par des ordonnances d'application du Conseil d'Etat. Quant à la loi sur le statut des fonctionnaires, plus remarquable par les mesures et les devoirs qu'elle impose que par les droits qu'elle concède, elle sera soumise prochainement à la votation populaire.
4. Situation des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat du Valais L'on peut affirmer sans ambages que depuis bientôt une décennie certains parlementaires, certains groupements économiques s'acharnent à critiquer les dépenses affectées aux salaires du personnel de l'Etat et des enseignants. Cette manière d'agir, qui retrouve chaque année une nouvelle vigueur lors de la présentation du budget et des comptes, semble prendre de plus en plus une tournure inquiétante, voire lassante. Même si quelques employés - ils sont peu nombreux pour un tel effectifont affiché parfois un comportement critiquable et inadmissible, ce n'est pas une raison pour accuser les agents de la fonction publique d'être les mieux lotis ou pour les considérer comme les parasites des finances cantonales et communales. Certes, le montant des dépenses pour le personnel est élevé. Cependant l'on ne doit pas oublier qu 'une grande part des salaires ou des revenus de tout contribuable, qu'il soit de la fonction publique ou du secteur privé, rejoint les coffres du fisc . Quant à la plus large part du solde, elle favorise le développement des divers secteurs de l'économie. En tout état de cause, malgré les tendances récessives qui persistent, il demeure évident que la situation 28
des agents de la fonction publique rétribués par l'Etat n'est de loin pas la plus enviable.
sement grignoté tant par la hausse abusive des prix que par les effets de la législation.
La sécurité de l'emploi est en effet très précaire chez les enseignants et le chômage qui
L'on ne devrait pas oublier non plus que si nous avons donné l'exemple, compte tenu de la précarité de la conjoncture et de l'état des finances publi~ ques, en mettant en sourdine
sévit s'aggrave d'année en année. Quant aux fonctionnaires, ils subissent déjà les malheu-
reux effets de la politique du blocage du personnel, mieux connue sous le vocable de «Personalstop». Malvenues à une époque où l'on devrait plutôt créer des emplois, ces mesures nuisent à la santé des employés et desservent gravement les intérêts de l'Etat. Venons-en aux salaires 1. .. S'il est quasiment impossible de rassembler tous les éléments utiles pour comparer les salaires des fonctionnaires, du fait de la multiplicité des fonctions, il existe par contre des statistiques bien au point qui permettent de comparer les salaires des enseignants. Ainsi, l'on peut constater avec des calculs basés sur les données de 1983 que les enseignants de tous les degrés reçoivent une rétribution qui se situe bien endessous de la moyenne suisse , bien en-dessous de la moyenne des cantons suisses - sans Zurich, Bâle et Genève - et, dans la plupart des cas, bien en-dessous de la moyenne des cantons romands. Nous nous permettons d'en déduire qu'il en est probablement de même pour les traitements des fonctionnaires . En fait, ceux qui critiquent si facilement les salaires servis aux agents de la fonction publique seraient-ils décidés à demeurer passifs face à une telle situation, à vendre leurs marchandises ou à facturer leurs prestations entre 5 % et 20 % en-dessous de la moyenne suisse? .. Par ailleurs, ce ne sont pas uniquement les marges bénéficiaires des entreprises qui Le pouvoir s'amenuisent. d'achat des salariés est sérieu-
•
.. ont défendus tant par leurs interventions que par leur indéfecti ble appui lors des votes, à notre président M. Roland Revaz, remarquable par son dévouement, son dynamisme, sa
fermeté et sa patience, à notre secrétaire-dame, aux mem bres des comités et des com missions, à vous tous, chers amis de la FMEF, à qui je souhaite, avec m'es sentiments de
gratitude et d'amitié, une magnifique journée au cœur du Chablais valaisan. Août 1983. Le secrétaire fédératif
Erasme Pitteloud
certaines revendications sala~ riales qui stagnent pourtant de~ puis plus de 10 ans, ce n'est pas pour que l'on s'évertue constamment à critiquer nos salaires , à émettre des repro~ ches et à nous considérer par~ fois comme les responsables de tous les revers économi~ ques et financiers. Dans la re~ cherche de la paix du travail, il faut savoir faire la part des choses et tout entreprendre pour éviter la lutte des classes. Car ce n'est ni par l'égoïsme, ni par les critiques infondées, ni par les mesures abusives ou les revendications dispropor~ tionnées que l'on construit l'avenir, que l'on conserve une bonne entente et que l'on favo~ ri se le règne d'un climat social serein, indispensable pour le développement et la bonne marche de l'Etat.
5. Conclusions La concision et l'intérêt souhai~ tés en pareille circonstance me permettent simplement d'exposer ici les points principaux de l'action et des préoccupations de la FMEF. Il va sans dire que de nombreux problèmes et de multiples tâches ont encore meublé le temps précieux qui s'est écoulé depuis notre dernière assemblée des délégués. Votre personnel et vos responsables ont donné le meilleur d'eux-même pour piloter et mener une nouvelle fois à bon port l'embarcation que vous leur avez confiée sur un océan agité et parsemé d'embûches. Avant de conclure, permettezmoi d'adresser encore mes vifs remerciements au Conseil d'Etat, aux députés qui noUS
AEPSVR? L'Association d'éducation physique scolaire du Valais romand
• L'AE PSVR encourage et développe l'éducation physique à l'école à tous les degrés . L'AEPSVR encourage et anime le perfectionnement des enseignants dans le domaine technique, de la pédagogie pour chaque discipline. L'AE PS VR offre les possibilités d'éch anges entre collègues par le biais des tournois et des camps. L'AEPSVR est affiliée à l'Association suisse d'éducation phy- 1 sique ASEP
Adresse de l'association : Monsieur Ernest Lamon Président Grand-Pont 6, 1950 Sion
Grand concours A l'occasion de son jubilé l'AEPSVR invite les classes de sixième primaire à participer au concours. L'Association propose à chaque classe de rechercher le meilleur SIGLE représentatif de l'AEPSVR.
Règlement du concours
.I~
II-u-I. Sv'SS ASEP ASEF
En 1984 l'AEPSVR fête ses 50 ans.
1. Chaque classe ne peut présenter qu 'une épreuve reproduite sur une feuille de format A4. 2. Le motif doit suggérer l'éducation physique à l'école. 3. Ce sigle servira à l'élaboration d'autocollants et à l'impression de T-shirt. Pour des raisons techniques, seules deux couleurs peuvent être utilisées .
4. L'AEPSVR se réserve le droit de conserver les dessins présentés. 5. Un jury ad hoc sélectionnera la meilleure épreuve. Les résultats seront publiés dans la revue l'Ecole valaisanne. 6. Délai de participation : le 15 décembre 1983.
Prix Un week-end au centre sportif d'Ovronnaz récompensera la classe qui présentera la meilleure recherche . Des maîtres d'éducation physique animeront ces deux journées du mois de mai 1984. 1.
Adresse Concours AEPSVR Denis Métrailler Gravelone 12, 1950 Sion
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Tournoi de basketball (enseignants)
L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basketball à Monthey.
Date Samedi 17 décembre 1983 de 13 h 30 à 18 h 00 . Lieu Monthey, salle de Reposieux. Equipes Masculines, féminines, mixtes (2 filles au minimum sur le terrain). Mode de jeu A déterminer selon le nombre d'équipes inscrites. Arbitrage Selon les régies officielles de la FSBA, assuré par les organisateurs ou par des juniors désireux de s'exercer. Tenue Uniforme obligatoire. Prix Challenge à l'occasion du 50 8 anniversaire de l'AEPSVR (attribution définitive à l'équipe qui le gagnera 3 fois en 5 ans). Information complémentaire Téléphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 9 décembre à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838, AEPSVR Sion.
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Tournoi de basketball (élèves des écoles secondaires du 1er et du 2e degré)
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation et des écoles secondaires du 2e degré un tournoi de basketball pour chacune de ces catégories. Date Mercredi 14 décembre 1983 de 13 h 30 à 18 h 00. Lieu
Sion, salle omnisporl du collège des Creusets (sec. du 2 e degré) Sferre, salle omnisport de l'Ouest (cycles d'orientation). Equipes Par centre scolaire 1 ou 2 équipes masculines, féminines ou mixtes (2 filles au minimum). Arbitrage Assuré par les maîtres d'éducation physique accompagnant les équipes. Tenue Uniforme obligatoire. Frais L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement et les frais d'organisation justifiés. Information complémentaire Téléphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 2 décembre 1983. Remarque Il n'est autorisé que 1 joueur licencié par équipe. Etablir une liste nominative de chaque équipe pour contrôle auprès de la FSBA.
COURS
DE
NATATION
Comme nouvelle activité, l'AEPSVR a décidé de mettre sur pied, cette année, un cours de natation en 4 parties et concernant les quatre styles de nage: dans l'ordre, brasse, crawl, crawl dos, dauphin. Sera intégré à ce cours, un programme pour débutants: accoutumance à l'eau, puis apprentissage de la brasse poitrine. Chaque cours sera composé d'une partie pratique en piscine et d'une partie théorique en salle (méthodologie et technique du style étudié). Les participants ont la possibilité de s 'inscrire à un seul ou à tous les cours. Les non-nageurs devraient dans la mesure du possible s 'inscrire à tous les cours. Les non-membres de l'AEPSVR devront payer une finance d'inscription de Fr. 15.- à verser au CCP 19 - 838, AEPSVR, Sion et cela pour chacun des cours suivis (joindre au talon-réponse le récépissé postal). Tous les participants paient l'entrée à la piscine (prix spécial).
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TALON-RÉPO NSE Cours de natation pour les enseignants à envoyer à Nicolas Métrailler Aéroport 13 1950 SION (joindre le talon du bulletin de versement pour les non-membres AEPSVR). Cours 1/ du samedi 3 décembre 1983 à Sion , Ecole normale des filles o délai d'inscription, vendredi 25 novembre. 1 groupe de non-nageurs ou débutants 1 groupe introduction crawl 1 groupe perfectionnement crawl + part. théor.: film, méthodol. et techn. crawl. Cours /II du 28 janvier 1984 à Grône, piscine municipale délai d'inscription, vendredi 20 janvier. 1 groupe de non-nageurs ou débutants 1 groupe introduction crawl dos 1 groupe perfectionnement crawl dos + part. théor.: film, méthodbl. et techn. crawl dos.
o
Mettre une croix dans la (les) case(s) du (des) cours choisi(s) . Nom: Prénom: Adresse: .. ..... ............. ......... ..
Téléphone : .. .. .. .. .. .. ... .. .. ........ .. ...... .. .. .. ... .
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Psychologie - Pédagogie
A propos d'un e innovation...
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Le samedi 22 octobre, le comité SPVal du district de Martigny, en collaboration avec M. Ménabréaz, nous proposait une nouvelle formule lors de son assemblée annuelle. Le but visé était de réanimer un corps enseignant trop somnolent par le passé et de permettre ainsi à chacun d'exprimer ses suggestions ou ses questions. Par cette initiative louable et appréciée de tout le personnel enseignant présent, on put éviter le long monologue d'un éventuel conférencier devant une salle «désespérément muette », souvent plus préoccupée par l'heure qui avance que par le fond du débat. Pour bien amorcer le sujet et susciter une pléiade de questions, (ah! ce virus de la pédagogie!) M. Ménabréaz nous invitait à suivre un document audio-visuel français relatant la vie d'une enseignante de Haute-Savoie, en l'occurence la bien trop anonyme Agnès. Il y trouvait, disait-il, quelques analogies avec notre situation valaisanne, notamment pour ce qui concerne les réalités géographiques et sociales. Au fil des 50 minutes programmées, j'ai ressenti un malaise grandissant, tant cette enseignante me semblait peu incarner notre réalité valaisanne surtout au sujet de la mission de l'école ... Qu'a donc de commun l'école laïque française, principal canai des idées de la Révolution (proclamée bien haut par un orateur dans le film) et notre école valaisanne? Rien. Aucu -
même qu'ils n'avaient pas trouvé un document mieux approprié. Manquerait-on d'idées ou d'imagination? Ou prêterait-on une oreille trop attentive à l'orientation de l'école laïque française du côté du Comité du District? Peut-être, en ce qui concerne le syndicalisme, mais non, je suppose, pour ce qui a trait aux salaires!
Si pourtant! Une seule:
Le deuxième volet de cette innovation recouvrait les divers débats avec trois personnes invitées, soit MM. Dini, Ferrari et Ribordy. Ainsi donc nous étions replacés sur l'orbite valaisanne après cette bien trop longue introduction. Dans le débat auquel j'assistais, M. Dini répondait à une question posée en ces termes: - «Voyez-vous, disait-il, dès l'instant où vous avez choisi cette profession, je pense que vous ne vous appartenez plus totalement...» Alors , instituteur (trice), un métier? une vocation? un sacerdoce? Que d'interrogations à partir d'une telle affirmation! et ceci sans l'appui audio-visuel;
l'ODIS (ou de nombreux particuliers) disposent de tous les moyens techniques pour réaliser une telle émission. N'aurait-il pas été plus judicieux d'interroger un ou plusieurs enseignants de notre canton, de demander à nos autorités ou cadres, ou parents de nos élèves, aussi bien qu'à tout un chacun, ce qu'ils attendaient de l'école? Ceci d'autant plus que l'échéance de la nouvelle loi scolaire approche.
Bravo tout de même aux membres du comité et à M. Ménabréaz pour leur innovation, mais désormais qu'ils appliquent les si bonnes recettes propres à l'environnement qui veulent que l'on s'occupe denotre faune avant d'analyser une fÇiune étrangère. Traduit en langage fuilliérain, cela reviendrait à dire qu'il ne sert à rien d'apporter des bois de wapiti pour mieux expliquer le cerf de nos régions .
M. Ménabréaz, puis Mme Solioz, nous prévenaient tout de
Gérard Abbet, Fu/ly
ne comparaison possible tant le fossé entre deux conceptions diamétralement opposées de l'homme, de la société et de la mission de l'école est grand. J'ai regretté cet étalage voilé, j'en conviens, mais bien présent de toutes les idées socialo-communistes propres à l'école laïque de France. (Les syndicats français de l'école laïque sont tous à dominante communiste!) Je n'ai donc vu aucun point d'ancrage pour susciter une quelconque question.
J
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L'école .obligatoire et la sélection scolaire, Sion, Congrès de la Société pédagogique de la Suisse romande, 1983, 209 p. Enseigner quand même, Paris, Revue Esprit, No 11-12, 1982, 320 p. DERRIDA, Jacques. - La voix et le phénomène, Paris, PUF, 1976, 117 p. (Epiméthée). BERNARD, Michel. - Le corps, Ed. universitaires, 1976, 168 p. (Corps et culture). BAIETTO , Marie-Claude. - Le désir d'enseigner, Paris, ESF, 1980, 171 p. (Science de l'éducation). C.R. S.A.S. - L'échec scolaire n'est pas une fatalité, Paris, ESF, 1982, 209 p. (Science de l'éducation). VIAL, Jean. - Histoire et actualité des méthodes pédagogiques, Paris, ESF, 1982, 209 p. Science de l'éducation. BETTELHEIM, Bruno - ZELAN, Karen. - La lecture et l'enfant, Paris, Robert Laffont, 1983, 257 p. (Réponses). VANOYE, Francis . - Expression, communication, Paris , Armand Colin, 1973, 242 p.
Français -
CHERVEL, André. - Histoire de la grammaire scolaire ... et il fal/ut apprendre à écrire à tous les petits Français, Paris, Petite bibliothèque Payot, 1977,315 p. MASSARENTI, L. - Conjuguer les droits de l'homme, connaÎtre les verbes français à la lumière des principes universels, Genève , EIP, 1983,64 p. (Education au service de l'humanité). ELUERD, Roland, t1. - Pour aborder la linguistique. Initiation. Recyclage, Paris, ESF, 1981, 159 p. «Science de l'éducation ». ELUERD, Roland , t2. - L'usage de la linguistique en classe de français. Critiques et perspectives, Paris, ESF, 1979, 152 p. (Sciences de l'éducation).
Art - littérature -
ITTEN, Johannes. - Art de la couleur, Paris, Dessain et Tolra, 1981 , 156 p. ITTEN, Johannes. - Le dessin et la forme, Paris, Dessain et Tolra, 1983, 191 p. ZERMATTEN , Maurice. - A la rencontre de Georges Borgeaud, Genève , Ski ra, 1983, 122 p. COURTEN de, Régis. - Bibliographie des lettres romandes, Lausanne, Le Front littéraire, 1983, 233 p. CLAVIEN, Germain. - Vent d'espoir au quartier latin, Pont-dela-Morge, La Douraine, 1983, 210 p.
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LESSAY, Jean. - La Fayette, Paris, Bordas, 1983, 127 p. (Histoire Poche) . NETTER, Danielle. - Jeanne d'Arc, Paris, Bordas, 1983, 127 p. (Histoire Poche). MACAULAY, David. - Naissance d'un château-fort, Paris, Deux Coqs d'or, 1983, 80 p. (Bibliothèque documentaire, L'Ecole des loisirs). MACAULAY. - Naissance d'une cité romaine, Paris, Deux Coqs d'or, 1983, 112 p. (Bibliothèque documentaire, Ecole des loisirs). BORY, Jean-René. - L'histoire suisse en bandes dessinées. Du service étranger à la fondation de la république helvétique, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1982, 48 p.
n
-
S.IMON.S, Gérald . - La naissance de l'Europe, Amsterdam, Tlme-Llfe, 1.982, 192 p. (Les grandes époques de l'homme). BILL,E, .Conna - CHAPPAZ, Maurice - BILLE, Edmond et Rene-Pierre. - L'aventure de Chandolin, Lausanne, Ed. 24 Heures, 1983, 159 p. (Visages sans frontières).
Audio-visuel -
1
GRAUGNARD, Gilbert - HUGO, Jacques. - L'audio-visuel pour tous, Lyon, Chronique sociale, 1983, 182 p. (Eveil). GRAVE. - Education aux médias, Lausanne, CIRCE III.
1
Télévision éducative CVe 33 CVe 34 CVe 35 CVe 36
Téléactualité: le problème du chômage et des débouchés professionnels chez les jeunes Neuchâtelois, vu par une équipe, Documentaire: «Les bateaux Vikings de Roskilde». Une importante découverte archéologique. TV-Scopie: Rubrique locale. Un reportage sur la rédaction des informations locales d'un quotidien. Documentaire: La musique populaire suisse (1)
Règlement d'application du 30 septembre 1983 du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement dl) personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires du deuxième degré
60'
Le Conseil d'Etat du canton du Valais
Cassettes vidéo «Art, littérature, musique CVaim 19 CVaim 28
Allée des brouillards: Regard sur Maurice Utrillo Bimillénaire de Martigny: Grand cortège historique
vu le décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires du deuxième degré;
1 h 20' 1 h 35'
sur la proposition du Département de l'instruction publique et du Département des finances,
Cassettes vidéo «Histoire » CVh 105 CVh 106 CVh 107 CVh 108 CVh 109 CVh 110 CVh 111 CVh 112
Au-delà de l'histoire: 2. Les Gaulois, nos ancêtres 50' Au-delà de l'histoire: 3. Les hommes du désert froid 50' Au-delà de l'histoire: 4. Les grands pêcheurs de la côte Nord50' Ouest des Etats-Unis Elections fédérales: 1. L'addition 35' 2. Parole de candidat 40' Elections fédérales: Débat 1 : à Bassecourt (Jura) 1 h 45' Elections fédérales: Débat 2: à D omdidier (Fribourg) 1 h 35' Elections fédérales: Débat 3: à Fully (Valais) 1 h 35' Elections fédérales: Débat 4: à Lausanne 1 h 35'
arrête: Chapitre premier Dispositions générales
Article premier 1
Champ d'application
Le présent règlement fixe et précise les modalités d'exécution du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires du deuxième degré.
Année scolaire
Sur le plan salarial, l'année scolaire débute le 1er septembre et se termine le 31 août de l'année civile suivante.
Parts d'ancienneté et d'expérience
1. Les années d'enseignement accomplies au service d'écoles privées peuvent être prises en cons idération totalement ou partiellement pour le calcul des parts d'ancienneté et d'expérience.
Art. 2
Art. 3
Cassettes vidéo «Psychologie, pédagogie » CVpse 08
CVpse 09 38
Une naissance apprivoisée: la merveilleuse histoire d'un accouchement 1 h15' Premières pages du journal d'Isabelle 25' Le dur métier de frère 25' La Suisse au fil du temps: la tradition des jeux d'enfants (1) 1 h 10'
2. Pour bénéficier d'une part, l'enseignant doit avoir exercé son activité pendant vingt et une semaines au moins au cours d'une année scolaire, à l'exclusion des vacances d'été.
Art. 4
Indice de stabilisation des traitements
Les traitements et les autres prestations fixés dans le présent règlement correspondent à l'indice des prix à la consommation de 122,5 points , valable dès le 1 er juillet 1982.
f
3. Il a droit aux indemnités de déplacements servies habituellement aux employés d'Etat CHAPITRE III
Maladie, accident, maternité Chapitre" Art. 9
Dispositions administratives Art. 5
Annonce de changements personnels
Calcul du traitement de maladie ou d'accident
L'enseignant est tenu d'annoncer immédiatement au service . compétent du Département de l'instruction publique, appelé 1 ci-après Département, tous les changements concernant sa situation personnelle (changement d'adresse, de situation personnelle ou familiale, etc.).
2. L'enseignant qui, après avoir épuisé son droit au traitement en cas de maladie ou d'accident, est empêché de reprendre son activité en raison des vacances d'été, continue à recevoir son traitement jusqu 'à la fin de celles-ci.
3. L'enseignant qui reprend son travail après une période de maladie ou d'accident pendant laquelle il n'a plus eu droit au traitement reçoit un traitement proportionnel à la durée et au degré d'activité.
Art. 6
Contrôle des absences
1. Les justificatifs des absences pour cause de maladie, d'accidents, de service militaire ou de protection civile doivent être transmis au service compétent du Département par l'intermédiaire de la commission scolaire ou de la direction . 2. Durant son incapacité de travail, l'enseignant n'a pas le droit de quitter son lieu de domicile sauf autorisation de son médecin traitant ou de l'autorité scolaire compétente.
Art. 10
Droit au traitement en cas d'interruption de travail pour cause de maternité
3. L'enseignant est tenu de remettre à l'Administration des finances la carte d'allocation pour perte de gain dans les cinq jours suivant l'accomplissement de chaque service obligatoire ou non.
1. L'enseignant ayant un horaire hebdomadaire de douze heures au moins (dix heures au moins pour le personnel enseignant des écoles enfantines) qui revêt une charge publique a droit, selon les besoins, à des congés spéciaux, jusqu'à dix jours par année scolaire.
3. Si, après l'accouchement, le temps d'enseignement est inférieur à six mois, le droit au traitement sera réduit prorata temporis. Le cas échéant, le traitement versé en trop doit être rétrocédé à l'Etat.
2. Le Département peut également accorder des congés spéciaux jusqu'à cinq jours par année scolaire aux présidents d'associations du personnel enseignant affiliées à la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais. 3. Dans les situations particulières, le Conseil d'Etat décide de cas en cas. Art. 8
Indemnités pour autres activités officielles en dehors des heures d'enseignement
1. Aucune indemnité n'est allouée à l'enseignant appelé par le Conseil d'Etat ou le Département et ses services à accomplir pendant les heures d'enseignement des tâches ne figurant pas dans son cahier des charges. 2. Les indemnités allouées à l'enseignant désigné par le Conseil d'Etat ou le Département et ses services pour remplir des tâches ne figurant pas dans son cahier des charges (au sein de commissions ou de groupes de travail) en dehors des heures d'enseignement s'élèvent à 15 francs de l'heure s'il est titulaire d'un diplôme universitaire et à 13 francs s'il n'est pas en possession d'un tel titre.
1. En cas d'interruption de travail pour cause de maternité, le traitement est servi durant seize semaines, pour autant que l'enseignement se poursuive pendant six mois au moins, vacances d'été comprises, après l'accouchement. 2. Si la reprise de l'enseignement n'intervient pas dans les six mois qui suivent l'accouchement, le droit au traitement court pendant huit semaines au maximum. Toutefois, si la fin du délai de six mois coïncide avec une période de vacances , l'échéance de ce délai est prolongée jusqu'au terme de celles-ci.
Art. 7
Charge publique
1. Le délai pour le calcul du traitement à servir en cas de maladie ou d'accident court dès la survenance de la cause de l'incapacité de travail, même si celle-ci se produit pendant les vacances d'été.
4. Les prestations prévues aux alinéas précédents ne sont servies que sur présentation du livret de famille ou de l'acte de naissance. Art. 11
Droit au traitement en cas d'interruption de travail pour d'autres causes liées à la maternité
1. Les absences liées à des complications d'ordre médical en rapport avec la grossesse, attestées par le médecin, survenant un mois avant l'accouchement, sont comptées dans le congé de maternité. 2. S'il n'y a pas eu d'interruption avant la date de l'accouchement, celle-ci est déterminante pour le calcul des semaines de congé de maternité. 3. Si , pour des raisons médicales attestées par le médecin, l'absence doit durer plus de seize semaines, les dispositions relatives à la maladie sont applicables dès le premier jour de l'absence . 4. En aucun cas, un double traitement ne peut être servi . 5. Les situations particulières sont de la compétence du Conseil d'Etat.
Art. 12 Assurance-accidents professionnels
4. La demande de décharge doit être adressée par l'enseignant avec le préavis du président de la commission scolaire ou du directeur d'école, au service compétent du Département jusqu'au 31 mai au plus tard pour l'année scolaire suivante. Le service l'examine et la soumet au chef du Département pour décision.
1. Les communes et les commissions scolaires régionales ont l'obligation d'assurer tout le personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes mini~ males suivantes: a) b) c) d)
en cas de décés: 40 000 francs; en cas d'invalidité: 80 000 francs; frais de guérison: couverture illimitée pendant deux ans; indemnité journalière: 40 francs.
Art. 16 Jeunesse et Sport
2. L'indemnité journalière de 40 francs doit être prévue: a) à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service; b) à partir du 241 e jour d'incapacité durant la deuxième année de service; c) à partir du 361 e jour d'incapacité dès la troisième année de service.
1. La participation d'un maître de l'enseignement primaire ou secondaire à un cours organisé par «Jeunesse et Sport» durant les jours de classe est subordonnée à l'autorisation préalable du service compétent du Département. La demande doit être présentée, au moins un mois à l'avance, et préciser le lieu, la nature, la date et la durée du cours, le nom du remplaçant proposé. 2. Sur préavis notamment de la commission scolaire ou de la direction d'école et du service Jeunesse et Sport, le service décide de l'octroi ou du refus du congé et fixe les conditions de participation au cours.
3. Le personnel enseignant des écoles cantonales est assuré par l'Etat contre les risques d'accidents professionnels.
3. L'enseignant mis au bénéfice d'un congé payé pour participer à un tel cours est tenu de verser l'allocation éventuelle à l'Etat.
4. Demeure réservée la situation du personnel enseignant des écoles privées, reconnues et liées à l'Etat par convention.
Art. 17
CHAPITRE IV Dispositions communes
Cours de sapeurs-pompiers
a) à participer à un cours cantonal organisé par l'Etat pour la formation des instructeurs, des cadres supérieurs du corps des sapeurs-pompiers et des spécialistes; b) à effectuer une inspection du matériel et d'installations de lutte contre le feu, ordonnée par l'Etat; c) à suivre un cours communal de sapeurs-pompiers organisé par la commune de domicile.
Art. 13 Droit au traitement
1. Les traitements annuels prévus dans le décret et le présent règlement correspondent à une activité pleine durant l'année scolaire qui s'étend sur 42 semaines, congés scolaires compris et vacances d'été non comprises. Ils sont versés chaque mois, de septembre d'une année à août de l'année civile suivante.
2. L'indemnité servie par l'instance organisatrice revient à l'Etat.
2. L'enseignant qui commence ou qui cesse son activité en cours d'année scolaire, reçoit un traitement proportionnel à la durée de son activité.
3. L'enseignant doit toutefois solliciter un congé non payé lorsqu'il s'absente de l'école pour fonctionner comme membre d'une commission de feu locale. Dans ce cas, l'indemnité servie lui est acquise.
Art. 14 Droit au traitement du personnel enseignant retraité appelé en remplacements
Le personnel enseignant au bénéfice d'une rente de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat du Valais, appelé à effectuer des remplacements, a droit à la rémunération prévue par le présent règlement. Demeurent réservées les dispositions statutaires de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat du Valais. Art. 15
Réduction du nombre d'heures d'enseignement après 58 ans révolus
1. L'enseignant d'une classe primaire, âgé de 58 ans révolus avant le début d'une année scolaire, peut être déchargé jusqu'à trois heures par semaine, sans préjudice pour son traitement, s'il remplit les conditions fixées par le décret. 2. Le maître de l'enseignement secondaire du premier et du deuxième degré ne peut bénéficier d'une telle décharge que si son horaire effectif est de 17 heures hebdomadaires au moins. 3. En aucun cas, le maître de l'enseignement primaire ou secondaire bénéficiant d'un tel allégement horaire ne peut être rétribué pour une activité hebdomadaire supérieure à l'activité moyenne des trois années scolaires précédant la décharge.
1. Aucune déduction n'est opérée sur le traitement d'un enseignant appelé:
4. Dans tous les cas, une photocopie de la convention doit être adressée au service compétent du Département. Art. 18 Congés spéciaux
1. Des congés spéciaux sont accordés au personnel enseignant des écoles primaires et secondaires conformément au barème suivant: a) en cas de décès: 1. 2. 3. 4. 5.
de l'époux ou de l'épouse: cinq jours ouvrables; d'un enfant: trois jours ouvrables; du père ou de la mère: trois jours ouvrables; du beau-père ou de la belle-mère: deux jours ouvrables; d'un frère ou d'une sœur: un jour ouvrable;
b) en cas de décès, si l'ensevelissement a lieu un jour ouvrable;
1. d'un petit-enfant: un jour; 2. d'un grand-père ou d'une grand-mère: un jour;
--
3. 4. 5. 6.
d'un beau-frère ou d'une belle-sœur: un jour; d'un oncle ou d'une tante: un jour; d'un neveu ou d'une nièce: un jour; d'un cousin ou d'une cousine du premier degré, y compris par alliance: un demi-jour; 7. d'un grand-oncle ou d'une grand-tante : un demi-jour;
Art. 21 Remplacements assurés par un enseignant touchant le traitement plein
2. Les directeurs et recteurs des écoles secondaires sont considérés comme des enseignants touchant le traitement plein.
c) pendant l'année scolaire, en cas de mariage:
1. personnel: trois jours ouvrables; 2. d'un ascendant ou d'un descendant, d'un frère ou d'une sœur, d'un beau-frère ou d'un belle-sœur, d'un neveu ou d'une nièce, à condition que la cérémonie ait lieu un jour ouvrable: un jour;
3. Les cas particuliers sont du ressort du Département.
d) en cas de naissance dans sa propre famille: deux jour ouvrables
CHAPITRE VI Enseignement primaire
2. Pour les cas de maladie d'un proche, le chef du Département est compétent pour accorder un congé spécial ne dépassant pas deux jours ouvrables, pour une seule et même maladie, suivant les besoins et la gravité de la maladie. 3. La prolongation des congés spéciaux, ainsi que l'octroi de congés personnels pour d'autres motifs justifiés sont du ressort de l'autorité de nomination, sous réserve de l'approbation du Département en ce qui concerne les maîtres de l'enseignement primaire et secondaire du premier degré. Ces congés ne sont pas payés mais les frais de remplacements sont pris en charge par l'Etat.
Art. 22 Remplaçants
1. Le personnel remplaçant touche les indemnités journalières suivantes: a) dans les classes primaires, spéciales et d'application:
1. les maîtres diplômés: de 130.- à 181,50 francs; 2. les autres remplaçants: 98,90 francs; b) dans les classes enfantines:
4. Dans tous les cas, les demi-jours de classe (en principe le mercredi et le samedi) sont comptés comme des jours entiers pour les congés spéciaux d'un jour ou plus .
1. les maîtresses diplômées: de 100,25 à 136,75 francs; 2. les autres remplaçants: 90 francs.
Art. 19 Rétribution des remplaçants
1. Le maître de l'enseignement secondaire du premier ou du deuxième degré avec le traitement plein n'a droit à aucune rétribution pour les remplacements effectués, jusqu'à quatre heures par trimestre.
2. Les traitements indiqués ci-dessus sont versés également les dimanches et les jours de fête à l'exception des vacances de Noël, de Pâques, des congés officiels et des congés spéciaux accordés par les autorités scolaires. Si la durée d'un remplacement est inférieure à une semaine, seuls les jours effectifs de classe sont rémunérés.
1. Tous les remplaçants sont payés par l'Etat, sur présentation de la formule officielle délivrée par l'autorité scolaire. 2. Les tarifs de rémunération des remplaçants et des surveillants comprennent les indemnités de vacances.
3. Si la durée du remplacement en cours d'année scolaire est supérieure à vingt et une semaines, le remplaçant diplômé peut recevoir le traitement fixé par le décret.
3. En aucun cas, l'enseignant n'a le droit de rétribuer lui-même son remplaçant.
Art. 23 CHAPITRE V Dispositions spécifiques à l'enseignement secondaire
Remplacement des maÎtresses d'activités créatrices manuelles
Art. 20 Activité au secondaire du premier et du deuxième degré
1. L'enseignant exerçant simultanément son activité dans les écoles secondaires du premier et du deuxième degré est rétribué sur la base des dispositions applicables à chacun de ces deux ordres d'enseignement. 2. En aucun cas, le traitement d'un maître de l'enseignement secondaire du deuxième degré ne peut être dépassé et le principe de la moyenne pluriannuelle n'est pas applicable: " en va de même pour le maître de l'enseignem.ent secondaire du deuxième degré chargé de branches générales et ?e branches spéciales (gymnastique, chant, musique, dessin, sténodactylographie et travaux manuels).
Les maîtresses d'activités créatrices manuelles perçoivent un traitement de 25.50 à 32.50 francs par heure effective de remplacement. Art. 24
Indemnités de déplacement des maÎtresses d'activités créatrices manuelles
1. Une indemnité de 2 francs par heure de cours est accordée aux maîtresses d'activités créatrices manuelles à l'école primaire qui doivent effectuer un déplacement dont la distance est supérieure à quatre kilomètres pour se rendre au lieu des cours. 2. Cette indemnité n'est pas servie pendant la période des vacances en cours d'année scolaire, soit durant quatre semaines. 3. L'indemnité est supprimée lors de toute interruption d'activité de la maîtresse, même si le droit au traitement subsiste.
Art. 25 Indemnités de déplacement des candidats et candidates à l'enseignement
L'indemnité de déplacement des normaliens et normaliennes enseignant à plein emploi qui, en raison de la distance , doivent prendre régulièrement pension et logement en dehors de leur domicile s'élève à 120 francs par mois de classe. Ceux qui, pour les mêmes motifs, doivent prendre régulièrement le repas de midi en dehors de leur domicile reçoivent une indemnité de 60 francs par mois .
r
Art. 28 Enseignants des écoles préprofessionnelles et de culture générale
Art. 29 Traitements des enseignants non diplômés
1. Les maîtres non diplômés enseignant à plein temps (28 heures/semaine) dans les écoles du cycle d'orientation reçoivent les traitements annuels de base suivants: a) les maîtres expérimentés ayant les qualités requises pour enseigner avec succès à ce niveau et au bénéfice d'une autorisation du Département, de 42,918 à 59,368 francs; b) les maîtres de classes terminales ou de classes assimilées ayant suivi plus de dix semaines de formation dans le cadre du CEMES avant le début d'une année scolaire, de 42 998 à 56 778 francs; c) les autres maîtres admis à occuper un poste par suite de circonstances spéciales - les maîtres dont la formation n'est pas terminée - les maîtresses d'économie familiale non diplômées ou en formation, de 39887 à 53 667 francs; d) les maîtres de travaux manuels porteurs du CFC en formation, de 35 971 à 49 571 francs.
Art. 30 Remplaçants et surveillants
1. Les remplaçants et les surveillants sont payés à l'heure . Les tarifs horaires sont les suivants: a) les remplaçants remplissant les conditions requises en matière de titres et diplômes ou possédant une formation reconnue équivalente par le Département, de 51 ,55 à 65,25 francs; b) les autres remplaçants, de 35,20 à 48,90 francs; c) les surveillants des classes en l'absence des enseignants pendant les heures figurant à la grille-horaire: 20 francs.
Art. 27 1. Les remplaçants et les surveillants sont payés à l'heure. Les tarifs horaires sont les suivants:
2. Les enseignants des écoles secondaires du deuxième degré, engagés à temps partiel mais régulier pendant toute l'année scolaire, sont rétribués sur la base de leur traitement pour les heures de remplacement. Toutefois, si leur horaire régulier d'enseignement est de douze heures ou plus par semaine, ils ne reçoivent aucune rémunération pour les quatre premières heures de remplacement effectuées au cours d'un trimestre.
a) les remplaçants remplissant les conditions requises en matière de titres et diplômes ou possédant une formation reconnue équivalente par le Département, de 40,70 à 54,40 francs; b) les autres remplaçants, de 32,60 à 46,30 francs; c) les surveillants des classes en l'absence des maîtres pendant les heures figurant à la grille-horaire: 20 francs.
3. Si la durée du remplacement en cours d'année scolaire est supérieure à vingt et une semaines, le remplaçant peut recevoir le traitement prévu par le règlement ou le décret.
2. Les maîtres du cycle d'orientation, engagés pour un programme à temps partiel mais régulier pendant toute l'année scolaire, sont rétribués sur la base de leur traitement pour les heures de remplacement. Toutefois, si leur horaire régulier d'enseignement est de douze heures ou plus par semaine, ils ne reçoivent aucune rémunération pour les quatre premières heures de remplacement effectuées au cours d'un trimestre. 3. Si la durée du remplacement en cours d'annee scolaire est supérieure à vingt et une semaines, le remplaçant peut recevoir le traitement fixé par le règlement ou le décret.
Les enseignants à plein emploi (26 ou 29 heures/semaine) ne remplissant pas les conditions requises en matière de titres et diplômes pour enseigner dans les . écoles secondaires du deuxième degré reçoivent les traitements annuels de base suivants: a) les enseignants expérimentés ayant les qualités requises pour enseigner avec succès à ce niveau et au bénéfice d'une autorisation du Département, de 48 128 à 67 058 francs ; b) les autres enseignants admis à occuper un poste par suite de circonstances spéciales ou les enseignants en formation, de 44 884 à 56 064 francs; c) les maîtres de travaux manuels n'ayant pas la formation requise, de 36 462 à 50 102 francs.
2. La rémunération des maîtres chargés exclusivement de l'enseignement de branches spéciales (chant, gymnastique, dessin, etc.) est fixée de cas en cas par le Département en fonction de leurs qualifications.
Remplaçants-surveillants
1. Les enseignants des écoles préprofessionnelles et des écoles de culture générale sont rétribués sur les mêmes bases que les maîtres de l'enseignement secondaire du deuxième degré. 2. Demeure réservée la situation des enseignants en activité dans ces écoles sans avoir la formation requise avant l'entrée en vigueur du présent règlement.
CHAPITRE VII
Traitements des maÎtres non diplômés
Enseignement secondaire du deuxième degré
1
Cycle d'orientation (enseignement secondaire du premier degré)
Art. 26
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX Dispositions finales et transitoires
Art. 31 Application
Le Département de l'instruction publique et le Département des finances sont chargés de l'application du présent règlement.
Art. 32 Application analogique
Pour tous les cas non prévus dans le présent règlement et ne faisant pas l'objet de règlements ou de décisions spécifiques, les dispositions du décret et du règlement d'exécution fixant le traitement des fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais SOnt applicables par analogie. Art. 33
Disposition transitoire
Les dispositions de l'article 12 du présent règlement sont valables jusqu'à l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur l'assuranceaccidents.
Litiges
1. Les difficultés qui peuvent résulter de l'interprétation ou de l'application du présent règlement sont tranchée par le Département de l'instruction publique, le Département des finances entendu, sous réserve de recours au Conseil d'Etat dans les trente jours.
Art.34
2. La procédure de recours est régie par la loi sur la procédure et la juridiction administrative. Art. 35 Entrée en vigueur
Le présent règlement est publié dans le Bulletin officiel pour entrer en vigueur avec effet au 1er janvier 1983. Il abroge toutes les dispositions antérieures qui lui sont contraires, notamment: a) le règlement du 13 octobre 1971 concernant les traitements du personnel enseignant auxiliaire et des remplaçants, avec ses modifications du 12 juillet 1972, du 6 juin 1973 et du 12juin 1974; b) la décision du Conseil d'Etat du 11 janvier 1978 concernant les congés spéciaux. Ainsi adopté en séance du Conseil d'Etat, à Sion, le 30 septembre 1983. Le Président du Conseil d'Etat: Bernard Comby
Le Chancelier d'Etat: Gaston Moulin
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Création d'un service social pour handicapés de la vue en Valais Le 1er mai 1982 un
Service social pour handicapés de la vue a été créé en Valais, rattaché au Service social de l'AVHPM, et avec le soutien de - Association pour le bien des aveugles du Valais romand; - Fédération suisse des aveugles et faibles de vue, section romande; - Schweizerischer Blindenbund, Regionalgruppe Oberwallis; - Schweizerische Caritas-Aktion, Sektion St. Theodul ainsi que l'Etat du Valais et de l'OFAS sans oublier le précieux apport matériel et moral de l'UCBA. En effet, le besoin d'un Service spécialisé pour handicapés visuels se faisait pressant. De tels Services se sont réalisés partout en Suisse ces dernières années, en raison de l'évolution dans la conception et les moyens d'aide à apporter. Hier encore, les malvoyants et aveugles étaient placés dans les asiles. Demain, on rencontrera les enfants de plus en plus dans les écoles publiques. Et l'on trouve déjà aujourd'hui des adultes travaillant côte à côte avec les personnes non-handicapées, par exemple comme téléphonistes, masseurs, ouvriers d'ateliers et d'usines. Mais on y trouve aussi des chefs d'entreprise, hôteliers, des organistes, professeurs de piano et même des personnes engagées dans la vie politique. L'approche éducative et sociale des problèmes inhérents à un handicap visuel a changé. Ceci requiert de la part des parents, des pédagogues et des assistants sociaux un accompagnement intensif, précoce et suivi et cela jusqu'à la fin de la formation professionnelle.
D'autre part, le Service social est également là pour conseiller les. personnes handicapées de la vue sur les moyens auxiliaires toujours plus perfectionnés qui leur permettent davantage d'indépendance et ainsi une meilleure insertion sociale et professionnelle dans la vie. A mentionner entre autre l'utilisation correcte de la canne longue et de moyens auxiliaIres électroniques, la réadaptation de la ménagère à son domicile, l'organisation de séjours de vacances, l'abonnement à la Bibliothèque sonore etc. Deux cent vingt handicapés de la vue sur l'ensemble du canton ont déjà été contactés et ont reçu une lettre d'information par le nouveau Service. Responsables et adresses du nouveau Service social
Pour le Bas-Valais: Mlle Heidi Wey Assistante sociale 3, rue St-Guérin 1950 Sion Tél. 027/23 29 13 Pour le Haut-Valais Sr Patricia Villiger Assistante sociale
Spitalstrasse 5 3900 Brig Tél. 028/23 35 26 Le Service social pour handicapés de la vue mettra tout en œuvre pour toujours mieux aider les personnes faibles de vue et aveugles.
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Orientation professionnelle: documentation «Les études, la profession, que choisir?», édition 1983-1984, vient de paraître. Ce catalogue des publications éditées ou présentées par l'Association suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle (ASaSP) comporte notamment: - 66 titres de brochures ou de fiches descriptives illustrées sur divers métiers; - 20 listes de professions (par groupes); - une centaine de fiches «Etudes universitaires en Suisse»; - un choix de publications diverses sur l'orientation, les études et les professions; - une huitantaine de fiches et brochures en italien; - des séries audio-visuelles et de dias d'information professionnelle; - diverses publications de services cantonaux d'orientation telles que dossiers d'information, brochures et manuels sur le choix professionnel, le perfectionnement, le recyclage. «Les études, la profession, que choisir?» intéresse non seulement les jeunes à l'âge du choix, mais aussi leurs parents, les enseignants et les conseillers en orientation, ou simplement toute personne désireuse de s'informer sur tel ou tel métier. Ce catalogue est aussi un moyen d'entrer en les offices contact avec d'orientation et leur propre documentation (dossiers de prêt, etc.). Ces offices sont d'autre part seuls compétents en ma-
tière de conseil d'orientation, d'organisation de stages, etc. L'Association suisse pour l'orientation scolaire et professionnelle publie également un catalogue très complet de documentation en allemand «Zur Berufs- und Studienwahl» disponible à l'adresse ci-dessous. Des brochures et fiches de l'ASaSP sont diffusées à prix modique, avec rabais de quantité dès 1a exemplaires du même titre.
T On peut se procurer gratuitement l'un ou l'autre des catalogues de l'ASaSP, au nombre voulu d'exemplaires, en envoyant une simple carte postale au Service de librairie par correspondance de l'ASaSp, Eidmattstrasse 51, case postale 185, 8030 Zurich 30, ou en téléphonant à son bureau romand, à Lausanne , tél. 021/23 66 68 (Rue de l'Ale 25, 1000 Lausanne 9 Chauderon, case postale 63).
«Pro Juventute» No 1-83 Revue pour la jeunesse, la famille, la société
Union des centrales suisses d'électricité
~s~ UCS
Séries de diapositives destinées à l'instruction civique, relatives à
l'i mpôt sur le revenu, l'i mpôt sur le chiffre d'affaires et ses systèmes (TVA et autres)
Le droit pénal en mutation? Le code pénal doit être revisé par étapes et la prochaine révision a pour sujet les infractions contre la vie et l'intégrité corporel/e, contre les mœurs et contre la famille. Le projet élaboré par la commission fédérale d'experts à ce propos a été remis également à la Fondation Pro Juventute en procédure de consultation. On comprendra. que pour Pro Juve~ tute, ces questions sont de la plus haute Importance. Son aVIs vient d'être publié dans le No 1-83 de la revue «Pro Juventute». Les points les plus discutés sont d'une part l'abaisse.ment de .1?
à 14 ans de l'âge protégé et de l'autre, la suppression du dellt d'inceste. L'avis de Pro Juventute discute en détail ces points du droit pénal concernant les mœurs, ainsi que d'autres encor~. Mais Pro Juventute étudie aussi certaines propositions de modifications concernant les infractions contre la vie et l'intégrité corporelle, de même que les dispositions relatives à la protection de la famille. La seconde partie de la revue est dédiée au droit pénal .des mineurs. Selon l'avis exprimé par Pro Juventute, ce ne sont nlles responsables ni les repentances qui doivent av~ir le p~emier pas, mais l'aide aux jeunes. Pro Juventute ouvre la diSCUSSion sur.des questions comme l'inscription au casier judiciaire, les pel~es pédagogiquement valables, l'amélioration de la collaboration entre les tribunaux et les institutions d'aide à la jeuness~, la création de tribunaux pour la famille. Mais surtout, on y souligne les rapports qui existent entre le droit pénal concern~nt les infractions aux bonnes mœurs et le droit pénal pour les mineurs. Dans une société pluraliste comme la nôtre, dans laqu~lI~ de nombreux individus sont ou indifférents à l'égard des principes moraux, ou chancelants dans leur opinion, le droit pénal prend d'autant plus d'importance qu'il devient une boussole. ~es auteurs de ce cahier veulent apporter au lecteur des sUJets. de discussion qui permettent de juger la prochaine révision partielle du code pénal en connaissance de cause. La revue «Pro Juventute» No 1-83 est vendue au prix de Fr. 7.50 aux Editions Pro Juventute, case postale, 8022 Zurich Téléphone (01) 251 72 44.
Des diapositives en couleurs (dias 24 x 36, avec cadre) permettant d'expliquer le fonctionnem ent, le sens et l'importance de ces impôts sont mises (gratuitement) à la disposition des écoles supérieures , secondaires et professionnelles, par la Commission intercantonale d'information fiscale. Ces images donnent notamment la possibilité de faire ressortir les interdépendances et les problèmes y relatifs, de manière à offrir l'occasion d'engager de fructueuses discussions au sein des classes. Des brochures contenant de plus amples détails à ce propos peuvent être obtenues auprès de l'agence de ladite commission, dont l'adresse est mentionnée ci-dessous. Ces fascicules poursuivent un double but. D'abord en tant que
moyen d'information, ils indiquent le contenu des images et l'ordre dans lequel elles se succédent. Ils servent ensuite de «guide» à l'enseignant en vue de la préparation de sa présentation. A cet effet, de brefs commentaires accompagnent les images, reproduites dans ces brochures uniquement en noir et blanc. Sur demande, une documentation supplémentaire sera égaIement livrée en vue de la discussion. Lors de la présentation de ces diapositives, le concours d'un spécialiste de la matière fiscale pourrait même - le cas échéant - entrer en considération. Bureau d'information fiscale Christoffelgasse 5 3003 Berne Tél. 031/61 7141
Qui pourvo it à notre électricité? (UCS) - Dans sa nouvelle édition, le magazine de l'électricité de l'Union des centrales suisses d'électricité (UCS), «Le Kilowattheure», présente le monde du travail des 25 000 personnes environ employées pour l'approvisionnement en électricité de la Suisse ainsi que d'autres sujets intéressants tournant autour de l'électricité. On trouve en outre divers articles illustrés en couleurs tels que: des centrales modernes produisent plus d'électricité pour une même quantité d'eau - de nouvelles lampes à moindre consommation dans l'éclairage public une nouvelle génération d'appareils électroménagers tirant mieux profit de l'électricité regard sur la technique de projection des cinémas modernes - l'électricité crée de nouvelles possibilités pour l'art dramatique - des appareils électroniques auxiliaires facilitent aux grands invalides la communication avec leur environnement - conseils pour utiliser l'électricité en toute sécurité. La nouvelle édition 1983 du «Kilowattheure» (24 pages, format magazine) est disponible auprès de la majorité des entreprises d'électricité ou auprès de l'Office d'électricité de la Suisse romande (OFEL), case postale, 1000 Lausanne 20.
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4 Ligue suisse pour /a protection de /a nature
«Protéger la nature» La Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN vient d'éditer un remarquable ouvrage dont le titre «Protéger la nature» et le sous-titre: «G uide pratique de la protection de la nature et du paysage au niveau communal» introduisent d'emblée le lecteur au cœur d'un des problémes majeurs de notre temps: sauvegarder le patrimoine naturel. En quelque cent soixante pages d'un contenu qui témoigne d'une expérience étendue, le lecteur fait la connaissance de mille notions nouvelles sur le devoir de mieux connaître l'environnement, sur la nécessité de ne pas en altérer le visage, sur la multiplicité des problèmes scientifiques, économiques, juridiques qui s'y ratta-
chent. Œuvre didactique de conception moderne due à un auteur qui connaît bien le sujet grâce à son activité professionnelle passée et sa collaboration avec les autorités publiques, l'ouvrage est d'une écriture aisée et agréable que l'illustration de qualité et la documentation soignée mettent à sa juste valeur. «Protéger la nature» est une publication destinée en premier lieu aux autorités communales et à toutes les administrations publiques qui se doivent de la posséder et de la consulter constamment, mais elle s'adresse en plus aux enseignants de tous niveaux ainsi qu'aux architectes, ingénieurs, entrepreneurs, promoteurs touristiques, hôteliers,
paysans, forestiers, propriétaires, voire même militaires qui ont une activité en relation avec la nature. Enfin elle a aussi sa place dans chaque bibliothèque familiale. L'ami de la nature aussi bien que l'écolier y trouveront toujours des renseignements qui feront de chaque balade par monts et par vaux une occasion d'enrichir son esprit de connaissances nouvelles. «Protéger la nature» richement illustré de photos en noir et en couleurs et de schémas et graphiques très représentatifs peut être obtenu au secrétariat de la Ligue suisse pour la protection de la nature, case postale 73 , 4020 Bâle , pour le prix de Fr. 24.80 .
Kursausschreibungen Winter 1983 Nr. 49
Skifortbildungskurs für Diplomierte Turnlehrer
(J-tS FK1 und FK2 , nichtpflichtige SI; J-tS FK3 und Experten) 14. - 17.12.1983 in Davos Leitung: U. Freudiger Verbesserung der personlichen Fertigkeit durch gezieltes Fahrtraining auf der Piste und im Tiefschnee; Festigung der alpinen Renntechnik; Aufbau von Geschicklichkeits- und Schwungformen für Jugendliche.
52
No 50
Préparation d'un camp de ski (J-tS CP 1 à 3) 8. - 11.12.1983 à Verbier Direction : D. Berner - amélioration de la technique sous forme ludique; - adaptation aux terrains, aux neiges; - déroulement d'une journée: équilibre entre apprentissage. et application; - socialisation par des exercices en groupes; -- animation de classes d'en. fants et d'adolescents lors de camp de ski;
- problèmes méthodologiques; - aspects ludiques; - technique portes .
et
_ Erarbeiten und Ausprobieren von Spielformen (mit und oh ne Hilfsmittel), die sich positiv auf die Technik auswirken; - Fo rd erung der personlichen Fertigkeiten durch spielerisch e Uebungen; - Führen und Organisieren auf dem Skifeld; - Lag erleitung und Sicherheitsvorkehrungen im Schülerskilauf; - J-t-S-spezifische Theorien . Nr. 52 Skifahren in der Schule
(J+8 LK 1 , J-tS FK); 26. - 31.12.1983 auf Seebenalp, Flumserberge; Leitung : A. Ebneter; - Erl angen der LK1 -resp. FKQu alifikation; - Kennenlernen methodischdidaktischer Moglichkeiten un d Hilfen für den Skiunterrichtauf der Oberstufe; - Erziehen zum korrekten Verhalten in der Skigruppe und auf der Ski piste ; - Technik des Skilaufs kennenlernen; - Methodik und Didaktik angepasst an Jugendliche im Oberstufenalter; - Spi el- und Wettkampfformen.
passage de
Nr.51Skifahren vom Spiel zur Technik
(J-tS FK 1 - 3) 26. - 31.12.1983 in Davos Leitung : S. Bisang - Erleben und Mitgestalten von Unterrichtséinheiten für den Schülerskilauf;
Nr. 53 Ski Nella Scuola (G-tS 1 0 abilitazione) 26. - 31.12.1983, Airolo Direttore: F. Vanini Corso die formazione e di aggiorn amento con possibilità di rinnovo dei brevetto G-t-S. Argomenti principali: tecnica e metodologia, organizzazione dei corsi, prevenzione degli infortu ni.
Nr. 54
N~
Skifahren in der Schule
à ski de fond
(J-tS LK1 (1. Teil) 26 . - 31.12.1983 in Laax Leitung: R. Gygli Technische Vorbereitung mit spielerischen Formen für Jugendliche und Kinder nach der Linie J-tS. Nr. 55
(J-tS LK1 LK 26. deln FK 27. deln Leitung:
64 Randonnée
Skilanglauf
; J-tS FK 1 und 2) 31.12.1983 in Einsie-
26. - 31.12.1982 Jura bernois, neuchâtelois et vaudois Direction: H. Bourquin Organisation d'excursion en moyenne montagne (ski de fond). Orientation à l'aide de la boussole, choix de l'itinéraire, déplacement en moyenne montagne etc.
31.12.1983 in EinsieR. Etter
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Nr. 65
Elaboration d'un camp de ski
(J-tS CP 1 à 3) 26. - 31.12.1983 à Les Crosets S/Champéry Direction: G. Hirschi - Perfectionnement personnel avec la video; - excursion facile; - utilisation de l'infrastructure d'une station; - animation de l'après-ski.
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