L'Ecole valaisanne, décembre 1979

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ETAT DU VALAIS

1*11 19~

STAAT WALLIS

MUSEE CANTONAL'D'HISTOIRE KANT.-' NATURELLE NATURHISTORISCHES MUSEUM Horaire - Ôffnungszeiten

14H00 -18H00 1 IX - 9 VII À~~ J6~~~TCHES 10 VII - 31 VIII ~~~s~~~~~~~~EN


Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1979 XXIVe année

C'est bonnard d'avoir un livret d'épaIIIIe-Jeunesse à la tianque cantonale.

~

Ainsi,jesuis moins tenté de dépensef tout mon argent d'un seut coup. Et pour ce que j'économise, je touche un bon Intérêl Ptus tard,jeferai verser mon sataire sur un compte à mon nom. C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque.

I[ SCW

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-Pierre Rausis.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois.

ÉDITION , ADMINISTRA TION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint S.A. , Sion.

BANQUE CANTONALE DU VALAIS 11 SECURITE ASSUREE

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ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Couverture : 4e page avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible

2e et 3e pages avec 1 couleur (mi.nimum lOfais) maIs avec changement de texte possible

1Il page Fr. 3500.1/2 page Fr. 1 800.1/4 page Fr. 1 000.1/ 8 page Fr. 600.-

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Pages intérieures: I I I page Fr. 300.1/2 page Fr. 160.1/ 3 page Fr. 120.1/4 page Fr. 90,1/ 8 page Fr, 50.-

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Rabais pour ordres fermes: 5 fois : 5 %, lOfais : 10 %.

DONNÉES TECHNIQUES

Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression:. offset.

RÉGIE DES ANNONCES

Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCART

Les 'encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas .auprès de Publicitas S.A.

Qualité suisse, propre production, service garanti dans toute la Suisse, Vente directe de la fabrique aux écoles, sociétés, autorités et privés .

Sion


Sommaire ÉDITORIAL A. Pannatier

Message de Noël

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Anna T. Veuthey L'homme quotidien .... . .. .. ....... .... ..... ... .. . Piaget et l'école . ..... ..... ... . A. Henriques J.-L. Bagnoud Il y a un an: Valère et Martigny . .. .. ...... ..... . J.-L. Bagnoud Tous interpellés par Scriptura 80 ....... ..... ... ... Le Valais vu par les écrivains étrangers D. Anet ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE F. Mathis L'introduction du programme CIRCE en Valais D. Bex Il pleut des méthodes G. Lamon Centre ORIPH de formation professionnelle DIDACTIQUE J.-J. Dessoulavy D. Perrin P.-M. Epiney R. Salamin VIE CORPORA TIVE J.-P. Bruchez G. Fournier

Les divertissements de Matix Solutions . Le volleyball au CO . Dessin animé en quatre images Travaux manuels au CO Assemblée des délégués de la SPVal .... ...... ........ .. . Les retombées de la pléthore: la liberté de domicile

Le groupe de presse de Sierre Nos sites: Finges A. Monnet Avec l'AE COB Groupe économie familiale Economie familiale: programme de 3e année du CO ........ ... .......... ... ............ ....... ... .. .... .................... . Au revoir Faustine Ses amies et collègues INFORMA TIONS OFFICIELLES . Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique DIP Vacances et congés spéciaux pour 1980-1981 DIP Les jeunes et l'alcool ....... ....... ............ ....... .............. . Inscription au cours de ski de Saas-Fee (7 au AEPSVR 13 avril 1980) ........... ... .. ,.............................. ..... .. .... . Inscription au cours de ski de fond de La Fouly AEPSVR (19 et 20 janvier 1980) ......... ......... .......... ............... .

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M .e ssage de Noël

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M. le chef du Département de l'instruction publique, M. Joseph Guntern, M. Eugène Brunner et moi-même, nous avons eu l'occasion, en nous répartissant la tâche, de nous rendre aux invitations des associations pédagogiques qui ont tenu leurs assemblées annuelles, dans le Haut-Valais et dans le Valais romand, durant les mois d'octobre, novembre et début décembre.

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Nous avons apprécié, en ces circonstances, la vitalité des sociétés, qu'elles réunissent les membres d'un district, d'une région linguistique ou du canton tout entier. Mises à part les questions d'ordre corporatif, matériel, administratif pour lesquelles, d'une manière générale, nous n'àvons pas pris part aux délibérations, ce qui se conçoit parfaitement, nous avons pu voir à quel point est vive la préoccupation pédagogique qui anime les milieux de l'enseignement valaisan. Cela va de soi, pourrait-on dire. Il n'en est pas moins bon de le souligner. A insi donc, fortifiés par ces rencontres au cours desquelles se développent la solidarité, la fraternisation, les contacts et les échanges, les maÎtres de ce canton vont parvenir au terme du premier trimestre, à la fin de la présente année civile. Et nous avec eux!

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Il n'est pas inutile, quand on a franchi une première étape, de s'arrêter pour réfléchir, pour tirer des expériences accumulées les enseignements permettant de poursuivre l'itinéraire dans de meilleures conditions. Car il serait regrettable de ne pas. se poser des questions et de ne pas envisager pOlir l'avenir quelque chose qui soit par rapport au passé tentative de progrès et volonté d'amélioration.

Examens d'admission à l'école normale Fiches ACM

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La fête de Noël qui approche nous fournit précisément cette occasion de répit et de méditation. Elle nous offre de plus une invite à la transcendance, au d~passement. Oui, nous le


savons, notre mission de formateurs et d'enseignants, nous ne la remplissons bien, en définitive, que dans la mesure où nous lui donnons cette dimension supplémentaire qui est oubli, effacement de soi, pour que l'autre, celui que nous éduquons, grandisse et acquière son autonomie.

L'homme quotidien

Comment ne pas songer en ce sens, à l'appel de Jean-Baptiste dans le désert, qui nous invite au dépouillement, pour l'accueil de celui qui va venir.

L'homme quotidien, l'homme court, qu'est-il? Qui est-il?

En cette année de l'enfance qui prend fin, nous nous recueillerons à Noël et nous nous interrogerons. Nous nous demanderons si nous avons su faire grandir dans l'âme de nos élèves, des sentiments de paix, d'amour, de joie et de sérénité, ceux-là mêmes que nous inspire la fête toute prochaine de la Nativité.

tout

Voilà une question qui, de prime abord, apparaît banale tellement nous sommes persuadés de le connaître ... Ne sommesnous pas, nous-mêmes, des hommes? Ne croisons-nous pas des hommes tous les jours? Ne cohabitons-nous pas avec eux?

A toutes et à tous, bonnes fêtes, heureuses vacances dans la lumière de Noël!

Et pourtant, si nous nous arrêtons pour réfléchir, que savons-nous réellement de cet homme, de ces hommes? Et surtout, que faisons-nous de ce savoir si nous le possédons? A quelle fin, à quelles fins l'utilisons-nous? Arrêtons-nous un instant et réfléchissons pour nous-mêmes.

Anselme Pannatier

Les réponses à cette question peuvent être multiples, mais aucune ne sera vraie si elle ne révèle au moins ... une lacune, au moins ... une carence car, ni parfaits ni complets nous ne sommes et la plus dévouée des vies est indéfiniment perfectible. Après ce petit test qui pourrait nous servir de temps en temps par la suite, revenons à notre homme quotidien dont nous savons si peu.

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Comment vit-il? De quoi vit-il? Comment se développe-t-il? Quels sont ses besoins? Ces questions nous préoccupent-elles lorsqu'il s'agit de notre entourage immédiat, quotidien? Certains, mais combien? peuvent répondre par l'affirmative, mais, dans la majorité des cas, ne nous découvrons-nous pas mieux renseignés sur les handicapés, les marginaux, le tiers-monde, les cataclysmes, guerres, guérillas, que sur notre entourage?

Nourris de sensations et de sensationnel nous en oublions ceux, pas encore handicapés ni malades qui vivent avec nous, autour de nous, dépendant de nous. Et même l'Eglise semble plus souvent attirer notre attention sur les grandes misères de la planète que sur notre devenir quotidien au risque de contribuer à nous le faire oublier au profit (?) des grands problèmes de ce siècle. Au risque de nous faire passer à côté de ce que nous pourrions améliorer, des problèmes, des peines que nous pourrions éviter de créer, de ceux qu'il est en notre pouvoir de soulager. On parle volontiers de péché collectif. Mais existerait-il un péché collectif dans une accumulation de péchés individuels? Sans eux, où collecterionsnous? Les médias nous auraient-ils à ce point déformés que seul le sensationnel nous touche - et, à quelles fins? - ou en a-t-il toujours été ainsi? Et comment est-il possible que nous devenions et demeurions à ce point inconscients, indifférents? Les médias et peut-être nos études attirant aussi plus l'attention - et nousmêmes la laissant attirer ... - sur les cas d'exception que sur la valeur du détail quotidien où pourtant l'homme se forge. Regardons la très louable multiplication des conférences, journées, semaines destinées à mettre la jeunesse en contact avec «la» réalité. Quelle réalité? Certes, bien des tristes réalités existent et il est nécessaire, urgent de les connaître pour répondre aux besoins, soulager des misères, apporter un accroissement de vie.


PIAGET ET L'ÉCOLE H. L'OBJET ET LA CONNAISSANCE

Mais, ne serait-il pas au moins aussi nécessaire de les prévoir afin de chercher à les prévenir? Et à toujours regarder au loin au risque d'oublier notre responsabilité quotidienne et l'oubliant si souvent, ne contribuons-nous pas à multiplier des problèmes, des souffrances que nous pourrions éviter par une prévention à la base qui contribuerait à former des individus sains, équilibrés, responsables, aptes grâce à cet équilibre à mener pendant de longues années une vie utile et fructueuse. Et donc génératrice de bien, non de misère. Réfléchissons. Nos très belles idées ne survolent~elles pas chroniquement la réalité proche, quotidienne? Et n'engendrent-elles pas nos manques de connaissances, nos manques d'attention, nos manques de cœur? Avec leurs conséquences.

La théorie psychogénétique accorde, nous l'avons déjà vu, un rôle très important à l'activité du sujet dans le processus du développement cognitif, contrairement à la psychologie behavioriste qui considère comme primordial dans un tel développement l'apport du monde environnant, l'apport de l'objet. Bien que Piaget qualifie sa théorie de la connaissance d'interactionniste, soulignant ainsi que l'activité du sujet ne se déploie pas à vide et qu'il y a un dialogue permanent entre le sujet et l'objet, nous pensons qu'il attribue à ce dernier un rôle secondaire dans la construction des connaissances. En effet, dans la mesure où tout stimulus externe est en dernier lieu «filtré» par les cadres logico-mathématiques du sujet, tout ce qui nous vient de l'objet est «assimilé» à nos schèmes et à nos structures cognitives.

Que de fois n'ai-je pas entendu au chevet d'un malade cette phrase si frappante et si méconnue: «Ah, si j'avais su '" !» Si j'avais su ce que j'aurais dû faire pour moi, pour l'autre ... je, il n'en serait pas là. Et pourtant, j'ai fait des études, j'ai appris tant de choses, biologie, psychologie, pédagogie, philosophie... J'ai regardé handicapés, marginaux; j'ai assisté à des conférences; lu des revues; discuté ... Tout, sauf ... regarder, observer, contrôler, connaître l'homme quotidien. Celui que j'étais. Celui qui m'approchait. Si au moins je commençais à apprendre à le regarder maintenant. Qu'est-il? Qui est-il donc? De quoi se compose-t-il? Quels sont ses besoins?

Que de maladies, de déséquilibres physiques et mentaux, d'élémentaires connaissances, une élémentaire attention par elles facilitées n'éviteraient-elles pas!

Nous commencerons à le décrire le mois prochain. Je suggère que, d'ici là, chacun trouve, sa ou ses réponses. Pour la confronter avec celles qui seront données dans ces colonnes.

Peut de déséquilibres sont, en effet, causés par des circonstances d'exception, des traumatismes majeurs, tandis que la plupart sont préparés par des erreurs, des carences mineures mais répétées qui finissent par provoquer des désordres graves, causes d'un énorme gaspillage de vies et d'énergies.

Cette comparaison, cette vérification d'opinions, d'expériences, de connaissances rendront, je le pense et le souhaite, la découverte plus vivante, plus fructueuse que la simple lecture d'un article. Qu'en pensez-vous? Anna T. Veuthey

Avant d'examiner de plus près quel rôle la psychologie génétique attribue à l'objet, il faut rappeler que ce dernier en tant qu'objet de connaissance est une construction de l'esprit. Le monde du nouveau-né est constitué de tableaux flous et mouvants et ce n'est qu'à travers son activité sensori-motrice qu'il meuble son environnement avec les premiers éléments dignes d'être appelés «objets», parce que dotés d'une certaine permanence. De plus, il ne faut pas oublier que parallèlement et à travers elle s'effectue la construction du sujet 1. Ainsi, objet et sujet ne sont pas donnés d'une manière innée, mais forgés laborieusement à travers l'activité du sujet.

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1 Dans un article précédent nous avons parlé plus longuement de la construction de l'objet permanent et du monde adualiste du nouveau-né.

Toute réaction du monde environnant à' cette activité est au début confondue avec l'action propre. Peu à peu, le petit enfant apprend à l'interpréter. Au bout de quelques mois la dissociation des réponses de l'objet, donc la dissociation des, objets eux-mêmes en tant que sources des réponses commence, et on parle alors en termes plus techniques d'« objectivation». Le sujet n'a d'autre possibilité de connaître les objets qu'en agissant sur eux. Ainsi un processus de construction commence qui ne finit pour ainsi dire jamais. Quand nous parlons de l'objet et de son rôle dans l'édifice de la connaissance, nous le considérons toujours comme un objet en voie de construction. Il .faut également mentionner qu'il y a pour Piaget deux types de connaissances et que dans la construction de chacune d'elles l'objet joue un rôle différent. Dans la connaissance logico-mathémamatique, premier type de connaissance, l'objet n'est qu'un support pour l'activité du sujet. Les caractéristiques spécifiques de l'objet n'entrent pas en ligne de compte. Nous avons tous appris à compter en manipulant des objets, mais le fait que ceux-ci soient des haricots, des cailloux ou les doigts de la main n'a aucune importance. Les activités de sériation ou de classification, de mesure ou de dénombrement, se déroulent elles aussi indépendamment de la nature des objets sur lesquelles elles portent. Ces cadres logico-mathématiques se construisent et se structurent, toujours suivant la théorie psychogénétique, à partir des coordinations des actions du sujet. Le mécanisme par lequel les connaissances logico-mathématiC)ues sont tirées


de ces coordinations est appelé par Piaget «abstraction réfléchissante» 1. Prenons deux exemples: Le premier est un souvenir d'enfance du mathématicien F. Gonseth: vers l'âge de cinq ans, dit-il, il s'amusait à compter des cailloux de droite à gauche, puis de gauche à droite, et encore de droite à gauche ... Tout à coup, il a compris! Il trouve1 Les connaissances de ce type sont un bon exemple de connaissances presque impossibles à faire acquérir à un sujet par intervention extérieure. On peut expliquer, on peut donner la «recette» ou la «vérité». Le résultat sera dans la meilleure hypothèse une connaissance verbale répétable, mais non comprise et vite oubliée. La seule manière de laisser un enfant ou un adulte construire de telles connaissances est de lui permettre d'agir. Le rôle de l'enseignant sera alors de fournir le matériel, le support à l'activité, et de déclencher dans la mesure du possible une activité adéquate.

rait toujours le même nombre de cailloux. Ce qui se dit en langage mathématique: «le nombre est indépendant de l'ordre d'énumération.» Cette connaissance logicomathémati que n'est pas sortie des objets manipulés en tant que tels, mais de la coordination que le petit Gonseth a faite entre les résultats de ses différents comptages. - Je me souviens toujours de l'air rayonnant de ma fille lorsqu'un jour (elle avait 9 ans), en revenant de l'école elle me dit: «aujourd'hui, j'ai appris quelque chose; 9 fois Il et Il fois 9 c'est la même chose!» J'ai demandé si c'était la maîtresse qui avait expliqué cela. «Non, répondit la fillette un peu surprise, c'est moi qui ai appris, mais je ne sais pas comment...»

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Le deuxième type de connaissance est ce qu'on appelle la connaissance physique, qui vise à connaître l'objet de manière spécifique. L'objet y joue un rôle aussi important que celui de l'activité du sujet, au moyen de laquelle il sera construit. Il ne faut pas oublier que toute réaction, toute «réponse» qui vient de l'objet est perçue et interprétée à travers les cadres logico-mathématiques du sujet. Si ces derniers sont insuffisamment développés, ce que le sujet peut tirer de ses observations sur l'objet est incorrect 1. Ainsi par exemple, la majorité des enfants endessous de 9 ans voit la surface de l'eau penchée lorsque le récipient dans lequel elle se trouve est penché (figure 1).

1 Piaget appelle «observable» ce que le sujet croit observer par exemple, une surface de liquide «penchée». Il réserve le terme «constatation» pour une observation correcte.

Fig. 1. Dessin typique des enfants de moins de 9 ans pour l'eau dans un verre penché

Nous pouvons résumer comme suit le jeu complexe qui s'instaure entre le sujet qui cherche à connaître et l'objet (diagr. 1): a) Le sujet agit sur l'objet. b) L'objet réagit. c) Le sujet effectue toute une série d'activités cognitives portant aussi bien sur ses actions propres que sur les réactions de l'objet: il observe plus ou moins correctement, il coordonne ses actions entre elles et avec les réactions de l'objet, il fait des hypothèses et des inférences.


Ces activités cognitives dépendent directement des instruments intellectuels (schèmes et structures) du sujet. Au fur et à mesure que ces instruments se développent le sujet sera capable d'effectuer des coordinations plus complètes, des inférences et des observations

plus correctes. Ainsi la construction de l'objet progressera et l'édifice de nos connaissances physiques avec elle. Dans ce processus de construction les réactions, les «réponses» de l'objet sont aussi importantes que les actions du sujet. A. Henriques

IL Y A UN AN: VALERE ET MARTIGNY Du Glacier du Rhône au Léman, le Valais a vécu, durant une année, sous le signe des vocations sacerdotales et religieuses. C'est ainsi que l'avait décidé Mgr Henri Schwery, alors nouvel évêque du diocèse de Sion. L'année des vocations a été ponctuée par de très nombreuses manifestations, petites ou spectaculaires. Le grand rassemblement diocésain du 8 décembre 1978 à Martigny représente un temps fort et une manière de clôture de l'action diocésaine. Le jour du Jeûne fédéral, c'est à Sion, sur le prélet de Valère, au pied de Notre-Dame, que se sont donné rendezvous les 12000 pèlerins de l'Espérance: la veille et le matin même, des colonnes de pèlerins parties de Sierre, de Martigny et d'Entremont, sont en marche vers Valère. Dans un élan indescriptible, une prière intense et un profond recueillement, le peuple du Valais et du Chablais vaudois montre qu'il a compris la nécessité primordiale de susciter des vocations religieuses et sacerdotales: «Votre présence me remplit d'une grande joie», s'écrie Mgr Schwery, au début de son homélie, et il éprouve le besoin de chanter: «C'est toi, Seigneur, notre joie!»

c) Observations Coordina ti ons Inférences

a) Le sujet AGIT

b) L'objet RÉAGIT

Diagramme 1

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«UN SUJET TABOU A ÉTÉ ÉLIMINÉ» pouvait-on lire dans une agence de presse, au lendemain du pèlerinage diocésain de Valère. Oui, dans la catéchèse comme dans l'homélie, on ne craint plus de présenter le visage du prêtre, du religieux, de la religieuse. Les orientations de Vatican II et de Jean-Paul II commencent à marquer valablement les esprits. On comprend mieux que chacun est appelé à travailler dans un coin de la vigne du Seigneur. On comprend mieux le dynamisme et la valeur de chaque vocation, qu'elle soit laïque, sacerdotale ou religieuse. On comprend mieux que tout baptisé, tout catholique est appelé à vivre sa vocation, qu'il y a un appel universel à la sainteté. L'engagement des prêtres, des religieux et des religieuses, est une des formes spécifiques de vocations, mais tous sont appelés dans l'Eglise. Voilà les véritables fruits, déjà presque arrivés à maturité, de l'année des vocations.

LA VOCATION COMMENCE A LA MAISON Je m'empresse de préciser que ce n'est Les vocations religieuses et sacerdotales pas une année après que l'on peut viennent de Dieu. Ce n'est pas nous qui mesurer tous les résultats de l'année des sommes à la source des vocations, c'est vocations dans le diocèse de Sion et le Dieu; car la vocation est, d'abord et territoire de l'Abbaye de St-Maurice. principalement, don gratuit du SeiOn n'évalue pas la valeur de ce qui s'est gneur. Lui appelle, l'homme répond. passé dans la pastorale des vocations au <de vous ai choisis, dit Jésus-Christ à nombre de séminaristes que compte le ses Apôtres, ce n'est pas vous qui Séminaire valaisan, ni au nombre de m'avez choisi». N'allons donc pas à la novices qui entrent en 1979 dans les recherche des vocations comme à la maisons de formation - les noviciats - . recherche d 'hommes de lettres. Les des congrégations religieuses. Car le vocations ne sont pas le résultat d'une bilan n'est pas uniquement de l'ordre session de trois semaines sur les vocades chiffre, il n'est pas de l'ordre de la tions, elles sont le fait de la généreuse quantité, et c'est pourquoi l'évêché n'a volonté de Dieu. Elles sont aussi, - et pas tenu de statistique à ce sujet. Le c'est là que le rôle des hommes est capibilan est à chercher ailleurs. Il faut le tal - le fruit d'un réel effort de vivre QUE RESTE-T-IL?

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chercher dans le fait qu'un diocèse tout entier a été concerné par la vocation religieuse et sacerdotale.


l'Evangile en famille, en paroisse, en communauté. Elles sont le fruit de la prière - personnelle et communautaire. C'est pourquoi je rêve de familles, d'écoles, d'équipes sacerdotales et de communautés religieuses qui vivent vraiment l'Evangile, qui s'évangélisent elles-mêmes, en permanence, et portent l'évangélisation aux autres. Comme la charité, l'évangélisation commence à la maison, dans la famille. C'est là qu'elle germe, qu'elle éclôt, qu'elle commence de grandir. On ne saurait donc jamais assez dire le rôle des parents, du milieu familial, dans l'éclosion et le long cheminement des vocations. LE DROIT DE L'ENFANT A LA VOCATION L'année 1979 a été placée sous le signe de l'enfant. Et l'on a, à raison, beaucoup parlé des droits de l'enfant. Le moment n'est-il pas venu de mettre en lumière, parmi tous les autres droits, le droit de l'enfant à la vocation? C'est précisément ce qu'a fait Mgr Schwery dans une importante assemblée romande. Il s'agit donc, par toutes sortes de moyens et par le climat religieux de la famille notamment, de permettre aux jeunes d'entendre l'appel de Dieu et de les accompagner dans leur cheminement. Le 14 janvier 1979, lean-Paul II s'exprimait ainsi dans une paroisse de Rome: «Le jeune doit s'interroger sur sa propre existence chrétienne: «Dieu, à quoi m'appelle-t-il?» Ce pourrait être l'appel à une profession déterminée qui le mette au service d'autrui, de la société, comme être médecin, professeur, avocat, ouvrier etc.; ou la vocation à la vie familiale moyennant le sacrement de mariage; ou, pour quelques-uns, l'appel au service exclusif de Dieu. Toute la vie de 1'homme et du chrétien est une «vocation» qui embrasse les diverses étapes de l'existence et donne un sens aux diverses situations et même à la souffrance, à la maladie, à la vieillesse. Toujours et en toutes circonstances, le chrétien doit être prêt à répéter,

avec foi et conVIctIOn, la réponse du jeune Samuel: «Parle, Seigneur, ton serviteur écoute». ACCOMP AGNEMENT Un an après le pèlerinage diocésain de Valère et la «clôture» de l'année, dite des vocations, ce qu'il importe de faire, c'est de créer le climat favorable aux vocations, c'est de les découvrir et de les accompagner. Je voudrais le rappeler vivement à tous: parents, enseignants, prêtres et religieux. Aux jeunes aussi. Notre responsabilité personnelle est engagée dans ce long processus d'accompagnement qui ne fait que commencer. Œuvrer pour les voèations, c'est travailler - dans nos familles, les groupements et les paroisses - à la réalisation des conditions de la perception d'un appel et sa réponse. Qu'est-ce que cela veut dire? A) Cela veut dire d'abord créer des milieux et des temps, des occasions où Dieu peut être reconnu, rencontré, éprouvé, écouté, prié, célébré. Celui qui vit en dialogue avec le Seigneur de façon habituelle est en mesure de percevoir, le jour venu, un appel pour un service plus précis, plus spécifique. Il s'agit donc: -

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d'éveiller et d'approfondir les attitudes d'écoute, d'accueil, de disponibilité et de générosité; de rendre possible des expériences de miséricorde, de pardon et de partage; de promouvoir une véritable catéchèse de la Parole: une Parole qui réveille, éclaire, renouvelle, transforme, convoque et rassemble. Une catéchèse familiale, scolaire et paroissiale, qui soit un service du Dieu qui appelle à vivre sa vie, à le prier, à le célébrer et à l'annoncer. Une catéchèse de la vocation à laquelle tout le monde - prêtres et laïcs - devrait participer; de redécouvrir et mieux définir - et c'est là surtout l'œuvre de l'«épiscopat et de la théologie, encore que la

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«base>; puisse y apporter une pierre non négligeable - l'idendité du prêtre, du religieux, de la religieuse. Identitié sacerdotale et religieuse qui est à chercher d'abord dans la ligne d'une existence qui se construit de plus en plus sur la relation à Jésus-Christ. B) Œuvrer pour les vocations, c'est aussi proposer le ministère à ceux qui semblent en avoir les aptitudes. Il nous faut donc avoir l'audace d'interpeller, d'appeler les hommes à suivre JésusChrist: on ne dira jamais assez combien de laïcs et de prêtres sont responsables de l'actuelle pénurie des vocations, parce que, au nom d'une liberté mal comprise, ils n'ont pas été médiateurs entre le Christ et le fidèle. Proposer le ministère, cela veut dire, pour chacun de nous; -

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être, sur la route des jeunes, des témoins de vie sacerdotale, des modèles de la vie consacrée, des laïcs responsables et engagés dans l'Eglise; vaincre les obstacles qui rendent timides et craintifs: il en est qui ont peur de manquer au respect de la liberté, d'autres attendent qu'on ait d'abord rénové la condition du clergé et le style de vie du prêtre! informer sur la vie sacerdotale, la mission du prêtre, la vocation des religieux dans l'Eglise. Il est des vocations qui se perdent dans les

sables, faute d'orientation, faute d'intermédiaires qui les dirigent vers ceux qui ont mission de les accueillir et de les aider dans leur effort de discernement et de formation. Accueillir une éventuelle vocation, c'est aussi faire preuve d'attention, car Dieu a souvent cherché et cherche encore ses ministres là où nous n 'y pensons pas.

• E~POS'TION.

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§

• SCR'PTURA 80.

Pour conclure, rappelons qu'il serait faux de croire que nous traversons simplement une mauvaise crise, un «tunnel» et qu'il suffit d'attendre, de laisser passer l'orage: il faut, au contraire, se mettre à l'œuvre! Il est également trop facile d'accuser in globo les autres: les familles qui ne sont «pas chrétiennes comme autrefois», les jeunes moins généreux que «de mon temps», les supérieurs de séminaires «plus sociologiques que spirituels».

La grande exposition biblique organisée au Sacré-Cœur par les paroisses de Sion du 12 janvier au 3 février 1980 sous le nom de Scriptura 80 comprend essentiellement deux volets. Le premier volet visualise les aspects historiques de la Bible: par des panneaux géants, fort suggestifs d'ailleurs, il retrace toute l'histoire du salut depuis l'appel d'Abraham jusqu'à Jésus-Christ, en passant par les périodes des prophètes et des rois, puis de Jésus-Christ à Vatican II. Un survol prestigieux des grands moments de la vie religieuse juive et chrétienne. Ce volet historique est, en grande partie, achevé: une commission formée de personnes de bonne volonté, orientées dans leur travail par quelques spécialistes * MM Gaëtan Cassina, Maurice Deléglise et Alain Cordonier,* s'occupe de l'insérer dans notre histoire locale. Nous y reviendrons * dans SION-INFORMATION *.

Mieux vaut constater que je ne suis pas descendu moi-même sur le terrain, mais que je. me contente de crier et de critiquer du haut des tribunes! Mieux vaut se rendre à l'évidence: pas de vocations sans conversions! A chaque membre de la communauté chrétienne de se poser la question: suis-je un converti qui appelle, suis-je un témoin? Suis-je de ceux qui créent le climat favorable à la naissance et au développement des vocations religieuses et sacerdotales? J ean- Luc Bagnoud SM

ACTUALISATION DE LA BIBLE

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Le deuxième volet est une interpellation de l'homme d'aujourd'hui. Car les textes d'autrefois sont messages pour l'homme d'aujourd'hui, pour l'homme de toujours. Le visiteur de SCRIPTURA 80 pénétrera dans un vaste secteur qui veut a,ctualiser la Bible, parole de Dieu pour l'homme de 1980. L'équipe . ACTUALISA TION DE LA BIBLE * formée de nombreuses personnes qui travaillent sous la direction de Mlle Jacqueline Pannatier et de MM. Bernard Métry, Georges Morel, Roger Curdy, François Gilliard * œuvre dans un bel

par

Scriptltra

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esprit œcumemque. Elle a choisi une dizaine de thèmes bibliques par excellence, parmi lesquels il faut citer: L'Homme Nouveau, La Création, Le Royaume de Dieu, l'Evangile, La Prière~ L'Unité. Par les références bibliques qui les fondent, ces thèmes nous invitent tous à un retour aux sources, à une réflexion sur notre vie d'homme et de femme d'aujourd'hui à la lumière du texte sacré. SCRIPTURA 80 invite donc à une prise de conscience, fruit de l'écoute des textes sacrés et des appels à chacun adressés. De cette exposition, personne ne devrait sortir comme il est entré. Il ne s'agit pas d'une balade quelconque entre panneaux et montages! Il doit, au contraire, se passer quelque chose. Il se passe quelque chose, parce que: LE VISITEUR EST ACTIF Le visiteur est invité à donner son avis. Mieux, il est invité à changer d'avis, ce qui s'appelle se convertir. Il est invité à renoncer à un passé, le péché. Plus positivement, il s'agit de s'orienter vers l'avenir, de s'engager sur une voie nouvelle, dans une plus grande fidélité à Dieu qui aime. En entrant dans la cabine Homme Nouveau, pour prendre un exemple, le visiteur est invité à s'exprimer, à se dire, à laisser monter en lui son désir de changement. A cette phase d'écoute succède un enregistrement rappelant que l'homme peut devenir nouveau dans la mesure où il vit sa foi et applique le com-


mandement de l'amour ici et maintenant dans sa vie quotidienne. C'est ainsi que le but de l'œuvre de Dieu en JésusChrist - un monde nouveau, un renouvellement de l'humanité - se réalise: l'œuvre de Dieu s'accomplit lorsque le croyant, libéré de la puissance du péché, est devenu un homme nouveau en réalité et en espérance. On le voit, à partir de cet exemple: SCRIPTURA 80 plaira aux jeunes des collèges, du CO et des classes supérieuresdu primaire par son côté dynamique, par l'interpellation qu'elle représente pour chacun. Elle plaira également aux adultes qui pourront s'arrêter à loisir au thème, au panneau ou au montage audio-visuel qui leur parlent le plus en ce moment de leur existence.

tTERNELLEETTOUJOURS ACTUELLE ALLIANCE Que Dieu veuille faire alliance avec les hommes, c'est ce que - de la Genèse à l'Apocalypse - la Bible ne cesse de montrer, notamment Exode 19/24, Jérémie 31, Luc 1/72, Galates 4/23, II Corinthiens 3/14. L'alliance de l'Ancien Testament, celle du Sinaï, celle du décalogue, se renouvelle en JésusChrist pour ne plus être écrite sur des cœurs de pierre, mais sur des cœurs de chair. L'alliance nouvelle, celle du Nouveau Testament, est le fruit de la seule intitative de Dieu qui nous aima le premier. Cette alliance, dont le but est le salut de . toute l'humanité, est un élément tellement fondamental du message biblique que, dans l'exposition, il sous-tend tous les autres thèmes. On a donc renoncé a en faire un thème à part, pour le laisser courir, telle une variation musicale, à travers tous les autres secteurs de l'exposition. SCRIPTURA 80 invite à la réflexion. SCRIPTURA 80 invite à la conversion. SCRIPTURA 80 invite aussi à la prière et à l'unité.

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A la prière, d'abord, car dans notre monde de vitesse, de course contre la montre, d'efficience et de performance, la prière est devenue, pour les uns, une routine qui ne modifie en rien leur vie de tous les jours, et pour beaucoup d'autres, un souvenir à exhumer aux périodes de fêtes, à Noël et à Pâques. SCRIPTURA 80 voudrait faire . redécouvrir que la prière doit changer la vie, qu'elle engage vis-à-vis de Dieu et vis-àvis des frères, qu'elle est moyen de relation privilégié avec Dieu, que la réponse par excellence de Dieu à l'appel de l 'homme désemparé est son Fils et sa parole. A l'unité, ensuite. Comment les catholiques resteraient-ils sourds aux multiples appels à l'unité? Pendant le temps de l'exposition, se déroulera la SEMAINE DE L'UNITE DES CHRETIENS. Nous savons que la division actuelle est signe et conséquence du péché. Catholiques, nous n'avons, certes, pas à aller plus vite que le pape sur le difficile chemin de l'unité. Mais, dans les groupes de base, dans nos paroisses, nous avons à tenir compte du pressant appel du Souverain Pontife. De plus en plus, dans les pays dits de mission comme chez nous, l'unité est nécessaire pour un témoignage véritable des chrétiens. C'est tout cela et bien d'autres choses encore que l'exposition biblique des paroisses de Sion nous rappelle. SCRIPTURA 80? Un survol de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance. Une présentation vivante du LIVRE qui concerne et concernera toujours tout l'homme et tous les hommes. Une exposition à laquelle on peut dès maintenant s'y préparer, chez soi, par la lecture d'un des livres de la BIBLE, cette bibliothèque en un seul volume.

Jean-Luc Bagnoud SM


if

«En voyage, j'ai pour habitude de jouir des belles choses et j'évoque les amis absents pour m'entretenir avec eux des merveilles rencontrées. A l'auberge, je me repose, me remémore et d'abord vous écris, bien que souvent mon âme trop vivement impresionnée, préférerait se renfermer en elle et se détendre en un demi -sommeil».

LE VALAIS

vu par les écrivains étrangers (suite)

VII

GOETHE

Un an après la mort de Rousseau, en novembre 1779, un Allemand au génie universel, le plus romantique des class~­ ques et le plus classique des romantIques, Goethe et son élève, le jeune duc de Weimar, accompagné d'un ami, Wedel, qui s'occupe surtout des chevaux, quitte Francfort pour Bâle, Berne, Genève et Chamonix. Le 6 novembre, il traverse à pied le col de Balme et arrive à Martigny. Il remontera le Valais pour atteindre le 14 novembre, Réalp, dans la vallée' d'U rseren et, de là, gagner Lucerne.

en nous souhaitant mutuellement bon voyage. Le vent se fit coupant; il commençait à neiger. La descente s'amorçait, très rude et sauvage, dans une forêt de vieux sapins enracinés dans des plaques de gneiss. Déchirés par le vent, les troncs et leurs racines pourrissaient et les roches éboulées gisaient pêle-mêle. Nous arrivâmes enfin dans le vallon où le torrent du Trient sort d'un glacier. Nous laissâmes, tout proche à notre droite le village de Trient et descendîmes la vallée par un mauvais chemin, pour atteindre enfin Martigny sur les six heures ... »

C'est le voyageur idéal. Il allie le goût des observations précises à la passion de la découverte. Son génie poétique lui permet de rendre compte, dans un style admirable des beautés naturelles; il a le sens et l'~rt du contact avec les gens, une parfaite égalité d'humeur, un humour sans défaut; en toutes choses, il voit et choisit le bon côté; son intrépidité est remarquable; c'est un marcheur exceptionnel.

«A l'auberge, nous regardons par la fenêtre la danse des nuages. C'est si bon et doux d'avoir un toit que nous sommes comme les enfants qui se font, de chaises, de tables et de tapis une cabane contre le poêle et se racontent là dedans qu'il pleut et neige dehors, et se font ainsi leur petite âme délicieusement frissonnante».

Il décrit son voyage dans les lettres qu'il envoie à son amie Charlotte von Stein. En voici des passages:

Dans la soirée, on consulte la carte et l'on décide d'aller, le lendemain, à Saint-Maurice à la rencontre de Wedel qui doit rejoindre par le Pays de Vaud, depuis Genève, avec les chevaux.

Au col de Balme: '«De toutes parts, les montagnes nous entouraient, qui paraissaient me dresser toujours plus nombreuses jusqu'à l'horizon. Nous étions à la frontière de la Savoie et du Valais. Quelques contrebandiers montaient avec des mulets et s'effrayèrent de nous voir en un lieu où ils ne s'attendaient pas à rencontrer qui que ce soit. Il tirèrent un coup de leurs fusils, comme pour nous dire: Vous voyez qu'ils sont chargés, et l'un d'eux vint reconna!tre qui nous étions. Il reconnut notre gUIde, nous jugea inoffensifs. Les autres s'approchèrent et nous nous séparâmes

En chemin, il admire la cascade de Pissevache «qui mérite plus que beaucoup d'autres, sa réputation». Il le dit le plus harmonieusement du monde: «In ziemlicher Hühe schiesst aus einer engen Felskluft ein starker Bach flammend herunter in ein Becken, wo er in Staub und Schaum sich weit un breit herumtreibt...» D'une certaine hauteur, un puissant torrent jaillit d'une gorge étroite et rocheuse et tombe en étincelant dans un vasque où il se dissipe dans le vent, au loin et au large, en poussière et en écume. Le soleil ap'parut et le spectacle devint deux fois pl us .vivant. En bas, dans la poussière d'eau, dans un

Ils reviendront à Martigny le même soir pour entreprendre à cheval la remontée de la vallée du Rhône jusqu'à la Furka sur le conseil d'Horace-Bénédict de Saussure. De là, iront-ils par le Simplon pour remonter de Domodossola à Airolo? Que feront-ils des chevaux? La neige fermera-t-elle déjà le passage de la Furka? On en cause le soir en se défatiguant les pieds dans un bain de vin rouge et de son. Le 7 novembre, à Saint-Maurice, il écrit à Charlotte:

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arc-en-ciel tout proche. Si l'on monte, la vue est encore pl us belle; les vagues aériennes de l'écume du jet supérieur, quand elles touchent légèrement en fusant le point où se forme devant nos yeux l'arc-en-ciel, se colorent, étincelantes, sans dessiner un arc entier; ainsi persiste à cette place une flamme toujours mouvante. Nous avons grimpé alentour, nous nous sommes assis et avons rêvé de pouvoir passer ici pendant des jours entiers les bonnes heures de la vie. Et là aussi, comme si souvent pendant ce voyage, nous avons senti que les grandes choses ne peuvent être perçues et goûtées en passant». La rencontre 'avec l'ami Wedel et les chevaux se fait heureusement et, le 8 novembre, les trois compagnons quittent Martigny pour Sion où ils arrivent le soir même, après s'être un peu perdus dans les méandres du Rhône. Sion étant «noir et sinistre, l'auberge horrible» on décide de poursuivre, de nuit, jusqu'à Sierre, par le clair de lune. Le 9 novembre, les voyageurs vont à la Lenk. Ils y


Descente du col de la Forclaz (Tœpfer)

sont acceuillis et logés «dans une petite maison de bois, par de très braves gens». Ils ont passés par Inden, où, à défaut d'auberge, une brave femme du village leur a servi du vin rouge et du pain .. «Il était environ trois heures quand nous arrivâmes. Notre guide nous trouva bientôt un logis. Il n'y a pas d'auberge, mais tout le monde, ici, est assez bien équipé pour recevoir tous ceux qui viennent, nombreux, aux bains. Notre hôtesse étant depuis hier en couches, c'est son mari, sa vielle mère et la servante qui nous font très aimablement les honneurs de la maison. Nous demandons à manger, puis nous allons voir les sources chaudes qui jaillissent avec force de la terre en plusieurs endroits et sont proprement captées. Hors du village, devers la montagne, il doit y en avoir d'autres encore plus abondantes. Cette eau n'a pas le moindre goût sulfureux, ne fait aucun dépôt ocreux, ni à la source ni plus loin, n'a rien de minéral ou de terreux et, tout comme une eau pure, ne laisse aucune trace. Elle est très chaude ' quand elle sort de terre et très réputée pour ses bons effets». Ils vont encore en une heure de marche, jusqu'au pied de la Gemmi. «C'est ici le passage venant du territoire bernois que tous les malades doivent franchir en chaise à porteurs». Il faudrait pouvoir s'arrêter plus longtemps et lire les belles descriptions que fait Goethe des jeux des nuages, dont il est un observateur passionné. «Ein Liebhaber» dit-il. Un amoureux. «Je remarque, écrit-il, que je dis peu de choses des gens dans mes lettres. C'est aussi qu'au regard des grands spectacles naturels où l'on se promène, ils sont moins intéressants. Cependant, je crois avoir remarqué èeci: plus on s'éloigne de la grand'route et des grandes affaires humaines, plus les gens sont entourés de montagnes, isolés et réduits aux condi-

tions de vie les plus élémentaires, plus ils s'absorbent dans des travaux simples, lents invariables et plus aussi les ai-je trouvés, dans leur pauvreté, bons, serviables, amicaux, généreux, acceuillants». Le 10 novembre, Goethe quitte la Lenk pour Brigue où il arrive le soir même par des chemins enneignés. En route, il apprend qu'il faudra renoncer aux chevaux et leur préférer des mulets. Aussi l'ami Wedel retourne-t-il par Bex, Lausanne, Fribourg et Berne sur Lucerne, tandis que Goethe et le duc de Weimar tenteront d'y arriver par le canton d'Uri et le Lac des Quatre-Cantons.

Il ajoute: Nous regardons tranquillement par la fenêtre le temps qu'il fait, car nous dépendons maintenant beaucoup des vents et des nuages. La nuit tombant de bonne heure et la paix partout répandue sont les conditions où l'on écrit bien, et je suis sûr que si je pouvais m'isoler dans un tel endroit pendant seulement quelques mois, tous mes drames commencés seraient achevés l'un après l'autre».

A Brigue: «Nous avons une très agréable auberge et ce qui nous donne grande satisfaction, nous avons une grande chambre à cheminée. Assis devant le feu, nous délibérons sur la suite du voyage». Ayant renoncé au détour par le Simplon, ils décident de parcourir le Valais «jusqu'à son extrémité supérieure, où nous serons demain soir; avec de la chance, après-demain nous serons à Réalp, dans la vallée d'Urseren, tout près du Gothard ... Vous pouvez imaginer comment, ici, j'interroge les gens pour savoir s'ils pensent que le passage de la Furka est ouvert. C'est la pensée avec laquelle je m'endors et dont je suis préoccupé tout le jour. Jusqu'ici, nous avons fait comme une marche à l'ennemi. Maintenant, nous approchons de son ' retranchement et il faudra nous battre». Le Il novembre à 6 heures du soir ils sont à Münster, contents d'avoir fait le plus de chemin possible à pied. A midi, ils ont fait halte dans une maison très jolie tenue par une aimable femme dont la famille compte de nombreux religieux. Pendant le repas, l'hôtesse leur raconte la légende de Saint Alexis, avec un enthousiasme naif et beaucoup d'art, si bien, dit Goethe «qu'il me vint aussi grande envie de pleurer que je cachai et réprimai de mon mieux».

Goethe quitte Münster le 12 novembre à 6 heures du matin. Il compte mettre, à pied, deux heures jusqu'à Oberwald et atteindre Realp sur territoire uranais six heures plus tard. Il y arrive à la nuit, après avoir brassé la neige parfois jusqu'à la ceinture.

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«L'un de nos guides devait aller en avant et frayer hardiment le chemin que nous suivions. Quand, pour un instant, on pouvait relâcher l'attention de la piste et regarder autour de soi, la vue était insolite: dans la région la plus désolée du monde et dans des montagnes désertiques, monotones et enneigées où, à trois heures de là, derrière comme devant nous, il n'y avait pas âme qui vive, et, autour de nous, des deux côtés, des profondeurs immenses entourées de sommets, une colonne d'êtres humains avance, l'un devant l'autre, le second mettant les pieds dans les pas profonds du premier; et rien n'arrête le regard dans l'espace glacé, que la trace, en arrière».

Les voyageurs seront bien accueillis par les capucins de Realp. Goethe retrouve des souvenirs de son passage du Gothard, quatre ans plus tôt. Nous le quittons ici, sur terre uranaise, cheminant vers Lucerne. Le Valais est donc lancé par les romantiques allemands, français, anglais. Après Goethe, on voit paraître Sénancour (1789), Stendhal (1800), Chateaubriand (1803), Charles Nodier (1813), Byron (1816), Fenimore Cooper (1828), Michelet (1830), Musset (1834), George Sand (1836) Topfler (1837) et Balzac, Lamartine, Dickens, Ruskin (1844), Flaubert (1845), Gautier (1850), Taine (1864) etc ... VIII

CHATEAUBRIAND

Chateaubriand - dont on ne lit plus le «Génie du christianisme» mais dont on lira toujours les «Mémoires d'outretombe» - nommé chargé d'affaires de la France impériale à Sion près la République du Valais alors indépendante elle le sera jusqu'en 1810 - eut tout juste le temps de parler de «la tristesse de la résidence que je vais occuper», où il n'entra pas, ayant démissionné pour protester contre l'exécution, à Paris, du duc D'Enghien, le 21 mars 1804. Il avait décrit à ses amis «une république catholique avec un monde de torrents; le Rhône et nos soldats se croiseraient à mes pieds, l'un descendant vers la France, les autres remontant vers l'Italie, le


Bourg-Saint-Pierre (Tœpfer)

Douane de Gonda (Tœpfer)

Vallée de Conches (Tœpfer)

Au pont de Saint-Maurice (Tœpfer)

Simplon ouvrant devant moi son audacieux chemin .... dans un pays qui n'est riche que de ses vertus».

Désert pendant la semaine, le village se repeuple chaque dimanche. Tout le monde vient à la messe à l'église de la paroisse. Des familles se lèvent à une heure du matin pour arriver à temps».

IX TISSOT On a inauguré à Bulle, en juin 1978, le nouveau Musée gruérien où se retrouvent les collections et les livres du fondateur de l'ancien, en 1917, Victor Tissot. Né en Gruyère, en 1845, journaliste à Paris, fondateur de l'Almanach Hachette, célèbre dans ma jeunesse, Victor Tissot fut un voyageur pasionné, en réaction contre le tourisme moutonnier dont la fortune, déjà, montait en flèche. Dans un livre délicieux «La Suisse inconnue» publié à Paris en 1888, il décrit comment il alla à la découverte de la Suisse authentique, hors des grands hôtels et des itinéraires proposés par les Baedecker et autres guides, vivant chez l'habitant, le plus souvent chez le curé de villages qui n'ont que rarement des auberges. C'était... il y a moins de cent ans!

Tissot écrit sur les Anniviards cette belle page:

mêlent aux brises leurs effluves excitants; et la vigne, la vigne généreuse, la vigne qui dilate le coeur de l'homme et le rend joyeux, dresse triomphalement ses ceps, de Sierre à Martigny et fait couler, à côté de l'autre fleuve,un large fleuve de vin auquel s'abreuve toute la Suisse».

Son chapitre sur le Valais s'ouvre par cette description charmante: «En été, cette vallée du Rhône qui a les magnificences grandioses des Pyrénées et son inaltérable ciel bleu, tapisse ses rochers brûlants de bosquets de myrtes et de bouquets d'absinthe; et des figuiers tordus., aux racines saillants, crispées comme des serres, se dressent sur ses terrasses, à côté de plantes aux couleurs vives, aux corolles éclatantes, aux parfums pénétrants qui attirent des inseCtes étranges, aux cornes d'ébène et au corselet de bronze niellé d'or; dans les nuits chaudes, les cantharides

Le voici chez le curé de Kippel:

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«Les Anniviards seraient, dit-on, d'origine hongroise. On prétend qu'ils descendent des Huns, et voici comment on l'explique; cette vallée était anciennement un affreux désert couvert de bois. Après la mort d'Attila, battus de tous côtés et fuyant de toutes parts, quelques débris de ses hordes terribles se réfugièrent dans cette gorge avec leurs troupeaux; s'y sentant à l'abri, ils s'y fixèrent et défrichèrent la terre. Ce fut l'origine des Anniviards. Longtemps, ils restèrent isolés; leurs voisins les craignaient et les méprisaient, parce qu'ils repoussaient tous les missionnaires qu'on leur envoyait.

«Le curé nous donne quelques détails sur les mœurs des habitants de la vallée. En été, ils vivent dispersés sur les montagnes; pour aller voir un malade, il est obligé souvent de marcher cinq à Aujourd'hui encore, un bon nombre de six heures. En automne, hommes fem- noms sont hongrois. Une des familles mes partent en caravanes pour les ven- les plus considérables du pays s'appelle danges dans la plaine, au bord du Rhône. En hiver seulement, la ruche est pleine. Et elle imite alors les abeilles, elle mange ce qu'elle a amassé l'été. On ne travaille que pour vivre, pour se nourrir. Pas de superflu. Chacun a sa petite maison, son champ, son bout de vigne, 2 chèvres et quelques vaches, et comme les biens communaux sont très considérables; cela suffit. Il n'y a ni riches, ni pauvres. Vie primitive, patriarcale. Ces montagnards ont si peu de besoins qu'il n'y a pas un seul cabaret, un seul débit de vin ou de liqueurs dans la ·vallée. On ne joue jamais pour de l'argent; et les modes sont les mêmes depuis des siècles; tous les vêtements se fabriquent ·au village avec la laine des troupeaux. Il y a un métier de tisserand · dans chaque chalet. La jeune fille qui se marie se coiffe encore du chapeau de l'aïeule, - du haut chapeau noir au large ruban d'or, conservé comme une relique. Les fils portent les habits de fête de leur père.


f

Ruaz, comme le frère d'Attila; on cite aussi une montagne qui porte ce nom et l'on y trouve aussi certaines coutumes identiques à celles de ces autres descendants des Huns, les Magyars. A Grimentz, de même que dans les villages des bords de la Theiss, on invite tout le monde, au son de la cloche, à venir partager le repas de funérailles. La croix des cimetières ressemble à celles des cimetières hongrois. Les Huns s'habillaient de la laine de leurs troupeaux: de rouge, quand leurs moutons étaient rouges, de blanc, quand ils étaient blancs, de noir quand ils étaient noirs. Les Anniviards portent des vêtements noirs couleur de la laine de leurs troupeaux. Enfin le type se rapproche par des traits généraux: cheveux noirs, yeux noirs, pommettes saillantes, nez busqué, épaisses moustaches. Les habitudes nomades de cette population semblent aussi trahir une hérédité asiatique. Les villages émigrent tout entiers, tantôt dans la plaine, tantôt dans la montagne. Souvent, le touriste arrive dans un hameau complètement désert. Plus un habitant, plus un être vivant. A travers les vitres ternies, dans chaque maison, on voit la chambre avec ses tables, ses chaises, mais le lit est vide, et dans les rues abandonnées l'herbe s'en donne à coeur joie.

" CROZ! CRaZ Arrivée au sommet du Cervin (Whymper)

COME HERE

!"

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Les goûts nomades sont si enracinés, que la plupart des familles possèdent deux maisons dans le même village: une pour l'été, l'autre pour l'hiver; les plus riches ont jusqu'à six maisons, dans lesquelles ils vons successivement passer deux mois. Ce changement de lieux, cette émigration est pour eux un besoin, un plaisir, une jouissance. Aux vendanges, toute la vallée descend à Sierre, où les Anniviards possèdent les plus beaux vignobles. Le curé de Vis.; soye lui-même émigre à la tête de ses paroissiens, avec le maître d'école, le président, toutes les autorités. Les familles marchent à la suite les unes des autres, dans l'ordre d'une caravane au désert».

«Canonade» au Cervin (Whymper)

De Rousseau à Tissot, ce fut la découverte des vallées, les longues marches de village en village, un salut, en passant, plein d'admiration, parfois de stupeur, aux cimes de glace et de roc dont on ne rêve même pas de tenter l'escalade. Ce rêve, le 1g e siècle l'a fait et l'a réalisé, les alpinistes anglais ouvrant la «marche aux 4000». X. WHYMPER Citer leur chef de file suffira à les situer: Edward Whymper, de Londres, né en 1840 mort en 1910, vainqueur du Cervin le 14 juillet 1865. A la différence de trop d'alpinistes encombrant les revues de leurs clubs de récits ennuyeusement techniques rehaussés de vanité, Whymper écrivait bien et gravait sur acier ou sur cuivre les dessins admirables qu'il faisait sur le terrain. Ses «Escalades dans les Alpes»


A~'rIIAI~I'r~ III~ ItAt~ttt~ltPIII~ Six tentatives au Cervin, six échecs, de terribles chutes lui donnèrent enfin la victoire. Après un bivouac à 3350 mètres, il arrive au sommet avec ses compagnons les guides Croz et les trois Tangwalder, lord Douglas, Messieurs Hadow et Hudson.

L'introduction du programme «CIRCE)) en Valais

«L'escarpement de la pente diminuant, nous pûmes enfin nous décorder; aussitôt Croz et moi nous nous élançâmes en avant, exécutant côte à côte une course folle qui se termina en «dead head». A 1h.40 de l'après-midi, le monde était à nos pieds, le Cervin était conquis. Hourra! Pas une seule trace de pas ne se voyait sur la neige.

parues en traduction française à Genève en 1912 se lisent mieux qu'un roman. C'est l 'e~trée en littérature du monde désertique et splendide des hauts som~ mets. Celui du Valais, par conséquent, puisque la plupart de ses escalade~, Whymper les fit dans les Alpes valaIsannes. L'homme qu'il fut,endurant, tenace à l'extrême inaccessible à la peur, on le voit bien' à ce trait: il se prouva à luimême qu'il était prêt à conquérir les pics inviolés en escaladant les tours de Notre-Dame de Paris. Plus tard, en 1860, il rentrera du HautValais à Grenoble à pied, achevant son voyage par une marche de 18 heures sous une pluie torrentielle.

par François M athis

J. Historique

C'était une de ces journées merveilleusement pures et tranquilles qui précèdent d'ordinaire le mauvais temps. L'atmosphère, absolument calme, n'était troublée par aucun nuage, par aucune vapeur. Les montagnes situées à 75, à 100 kilomètres de nous se voyaient avec une absolue netteté ... Pas un des grands pics des Alpes ne nous était caché. Je les revois encore aussi nettement qu'à cette heure solennelle, ces cimes géantes dominant les chaînes et les massifs qui formaient leur arrière plan. Nous restâmes une heure entière sur le sommet, heure pleine de joie, qui ne passa que trop vite ... » On sait l'affreux accident qui frappa de mort, à la descente, deux des vainqueurs.

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Dès 1970 déjà, avant même la publication du Plan d'études, sont donnés en Valais des cours qui tiennent compte de la nouvelle orientation donnée par CIRCE à l'enseignement de la langue maternelle. M. Nussbaum et Mme Besson, secondés par des maîtres des Etudes pédagogiques de Genève, ainsi que M. Donzé (Jura) sont appelés à diriger des cours dans le cadre de la session pédagogique d'été organisée chaque année par le DIP. Parallèlement, des groupes de réflexion sont animés par plusieurs professeurs de l'Ecole normale des institutrices à Sion. La participation des enseignants est facultative; elle permet néanmoins à plusieurs centaines de personnes de prendre peu à peu conscience de l'importance de la linguistique et du rôle de la communication orale dans l'enseignement du français à l'école primaire. En 1973, à la suite des contacts qui se sont établis à l'occasion de ces cours, Sœur Marie-Rose Genoud est appelée par CO ROME à faire partie de l'équipe des auteurs de la méthodologie. Professeur à l'Ecole normale des filles, Sœur Marie-Rose va jouer dès lors un rôle prépondérant auprès de ses collègues et auprès des maîtres d'application qui l'entourent et lui permettent de réaliser bon nombre d'expériences dans les classes et en particulier de tester une série d'ateliers. Dès 1974, les étudiants de l'Ecole normale sont systématiquement formés

dans l'optique de la nouvelle méthodologie, ce qui oblige les professeurs de français - en collaboration avec les deux établissements de formation - à constituer des groupes de réflexion et à travailler régulièrement ensemble pour la préparation de leurs cours. En été 1977, une douzaine d'entre eux acceptent de consacrer une semaine de leurs vacances pour suivre un séminaire que dirige Sœur Marie-Rose au Bouveret. A signaler également qu'un groupe de professeurs et de maîtres d'application de l'Ecole normale des garçons participe régulièrement aux cours de formation des animateurs du canton de Vaud. C'est en juin 1977 que le DIP propose au Conseil d'Etat de décharger M. François Mathis, professeur à l'Ecole normale des filles, d'un demi-horaire d'enseignement et le nomme responsable de l'introduction de l'enseignement renouvelé du français à l'école primaire. A ce titre, il est chargé notamment de la formation des animateurs et animatrices, de l'information des maîtres, des associations professionnelles, des parents et du public, ainsi que des tâches administratives concernant la planification et l'organisation du recyclage de tous les enseignants. Dès l'automne 1977 va être constitué un premier groupe de 24 animatrices, maîtresses de 1 P et 2 P, dont la formation, initialement prévue en deux ans, va se poursuivre jusqu'en juin 1980. . II. Recyclage des enseignants Actuellement ·le canton du Valais a décidé de fixer à l'automne 1982 l'intro-


duction en 1 P du nouveau programme de français. En fonction de cette échéance, la formation des maîtres est prévue selon le schéma et le calendrier suivants:

Quant à l'introduction officielle généralisée, il a semblé difficile, au risque de compliquer inutilement le problème, de ne pas la prévoir degré par degré.

comprend fort bien - si la critique et les discussions n'ont pas manqué de se manifester, il est très réjouissant de constater comment peu à peu, au fil des expériences réalisées personnellement en classe, les quelques réticences du début se sont assez vite transformées en enthousiasme. Au début de la seconde année on a entendu des réactions telles que celle-ci: «J'étais très sceptique pendant la première année, mais maintenant je commence à y voir clair et je suis totalement convertie». La qualité des travaux réalisés et présentés aux collègues à l'occasion des rencontres mensuelles est une preuve, si nécessaire, du sérieux avec lequel les animatrices ont accepté leur tâche.

RECYCLAGE FRANÇA I S

1977/78

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Pour ce qui touche à l'information des parents, nous n'avons pas jugé utile de l'effectuer avant que l'ensemble des classes ne soient touchées par la nouvelle méthodologie. Cela ne risquerait-il pas de créer des problèmes inutilement et de provoquer des réactions négatives avant même que les élèves soient directement concernés? En revanche l'information réalisée dans le cadre de la classe (réunions de parents), au fur et à mesure de l'avancement du programme, semble être la méthode la plus appropriée, et, pour autant que le maître assume personnellement cette information, les quelques expériences faites dans ce sens ont donné d'excellents résultats.

gé n é r a li sée

Pour l es années) on ti ent comp t e de l a r entré e d r a ut omne et , l e cas éc héan t , du co u rs d 'é t é

Le tableau ci-dessus appelle un certain nombre de remarques. La période de «sensibilisation» com . . prend essentiellement des cours d'été facultatifs, ouverts aux enseignants de tous les degrés qui ont ainsi la possibilité de se familiariser peu à peu, avant les dates officielles du recyclage, avec la nouvelle méthodologie. A noter que cette période a débuté bien avant 1977 déjà: qu'on se réfère aux différents cours mentionnés au début de cet article. Les publications de l'Ecole valaisanne, articles théoriques, «leçons» données par les animatrices, expériences diverses réalisées dans les classes, etc., constituent aussi un élément de cette sensibilisation. Le choix entre les deux formules de recyclage, celle de la «verticalité» (tous les degrés ensemble) et celle de 1'« horizontalité» (cf. mathématique, un seul degré à la fois) a été fait dans le sens d'un système mixte. Une partie de la formation (sensibilisation) est réalisée sans tenir compte des degrés d'enseignement. De plus, la formation généralisée regroupe toujours deux degrés à la fois.

Pour les maîtresses enfantines, une partie de leur formation étant déjà réalisée, leur perfectionnement interviendra parallèlement au recyclage des enseignants des degrés primaires. III. Premières réactions problèmes à résoudre

Depuis deux ans maintenant qu'a débuté la formation des animatrices de 1 P et 2 P, il est possible d'établir un bilan provisoire. Il faut encore préciser qu'après trois jours d'introduction en septembre 1977, les rencontres ont eu lieu pendant deux ans au rythme d'une journée par mois. Les animatrices ont travaillé en deux groupes de 12 personnes chacun, un à Sion, l'autre à Martigny. En juin 1978, une semaine entière, au Bouveret, a été consacrée à la création dramatique et à l'apprentissage de la lecture. Il est intéressant de noter que les inspecteurs de l'enseignement primaire ont suivi régulièrement ces travaux et ont partagé activement la formation de cette première volée. Si, dès le départ, l'adhésion n'a pas été automatique et immédiate - on le

28

29

Jusqu'ici assez peu de réactions se sont manifestées, soit dans l'opinion publique, soit parmi les enseignants, à propos des nouveaux programmes de français. Il faut dire - et c'est tout à l'honneur du corps enseignant valaisan que la Société pédagogique valaisanne et les comités de districts ont eu le souci de rechercher, à l'occasion de leurs différentes assemblées, une information réelle et objective. Celle-ci, sous forme de conférences ou de débats, n'a peut-être pas permis encore d'entrer dans le détail de tous les problèmes posés, mais a du moins le mérite de respecter une certaine logique, à savoir que l'on commence par prendre connaissance d'une nouveauté avant de la critiquer; même si les faits ont prouvé quelquefois que cette logique-là n'est pas évidente pour tout le monde. En conclusion, ce serait certainement faire preuve d'un optimisme utopique que d'affirmer que tous les problèmes sont résolus actuellement. Dès l'été 1980, lorsque l'ensemble des maîtres de 1 P et 2 P seront touchés par le recyclage, on pourra se faire une idée plus précise de la situation. Toutefois, pour l'instant, il semble que réellement le train soit bien en marche et qu'il n'ait aucune raison sérieuse de risquer de dérailler. (Tiré de l'Educateur)


;s CENTRE ORIPH de formation professionnelle

Il pleut des méthodes, non point par terre et sur les toits, mais sur l'enseignement. Faut-il s'en étonner? Non point. Notre époque de science et de haute technicité produit des méthodes à la pelle. Cette débauche de méthodes envahit inévitablement l'enseignement, qui a partie liée avec la science et la technique. Faut-il s'en réjouir? Pas davantage. Pourquoi? Parce que la multiplicité des méthodes encombre l'enseignement et fait écran entre le maître et l'élève. Des méthodes dans l'enseignement, il en faut, bien sûr, mais dans la même proportion que des échafaudages dans la construction, le nécessaire et rien de pl us. Nous savons que chaque enseignant, digne de ce nom, porte en lui la méthode avec laquelle il va réussir son enseignement. Les autres méthodes ne peuvent être qu'un appoint pour un renouvellement et une mise à jour de sa propre méthode. S'il n'en est pas ainsi, je crains fort que l'enseignant se disperse et se perdre dans le capharnaum des méthodes que nous subissons aujourd'hui. Une fois supposés une bonne formation professionnelle et le souci constant de se renouveler dans son enseignement, ce qui fait la qualité et l'efficacité d'une méthode d'enseignement, n'est-ce point avant tout et toujours, un bon contact entre le maître et l'élève? Lorsque ce dernier découvre chez son maître de la compréhension et du dévouement à son égard, il se met en confiance, il s'épanouit et se passionne pour un enseignement qui lui est dispensé avec tant de zèle et de chaleur humaine. Il se produit alors, entre le maître et l'élève, une sorte d'osmose qui pousse le maître à pren-

Ap;ès a~oir présenté les instituts sjJécialisés recevant les enfants en âge de la scolante obhgatozre, nous ouvrons une nouvelle série consacrée aux centres réservés aux jeunes gens et adultes en difficulté. Nous espérons ainsi donner à nos lecteurs u;Z aperçu de l'effort considérable consenti par le canton en faveur des plus déshérites.

dre plaisir à son enseignement et à s'y surpasser, et l'élève à dévorer d'un bon appétit et à assimiler au mieux cet enseignement. La qualité et l'efficacité de tout enseignement passent obligatoirement par cette ligne de force.

Ouverture

Lorsque je repense à mes années d'école primaire, secondaire et supérieure ce qui revient toujours à la surface, spo~ta­ nément et avec une joie renouvelée, ce sont des figures de maîtres et de professeurs qui alliaient en eux la rigueur et la qualité de l'enseignement, en même temps que le zèle, l'intérêt et l'amour qu'ils portaient à leurs élèves. Les heures, passées en leur compagnie nous paraissaient courtes et bienfai~antes. Cinquant'ans après, c'est toujours avec une joie renouvelée que l'on pense à ces heures heureuses où l'intelligence se nourrissait de certitude et de clarté et le cœur baignait dans une ambiance de c~:mfiance et de mutuelle compréhen-

La rentrée est fixée au début du mois d'août de chaque année. Admission Le centre ORIPH de Sion reçoit des jeunes gens ayant des difficultés intellectuelles, motrices et parfois de comportement pour lesquels existent des

SIOn . .

Tandis que d'autres enseignants exerçaient leur fonction avec l'enthousiasme d'un balayeur de rue et menaient leur discipline à la manière d'un bourreau. Ces derniers ne nous ont laissé qu'un vide à l'intelligence et une blessure au cœur. Dans les cauchemars c'est toujours eux qui, actuellement ~ncore surgissent du subconscient, /pour tro~bler le sommeil et renouveler les peurs d'antan. Revenons à nos moutons. Si un enseignant me demandait: quel comportement dois-je avoir devant ces montagnes de méthodes qui nous accablent actuellement? Je lui dirais: regarde l'abeille, voletant sur une colline en fleurs: elle ne visite pas chaque fleur elle choisit, elle butine et fait son miel~ Ce que l'instinct de l'abeille fait si bien pourquoi ton imagination, ton intelli~ gence et ta raison ne le feraient pas mieux? Alors, va et fais de même: survole, choisis, butine et fais ton miel. Damien Bex, responsable scolaire

30

31

èhances réelles d'intégration sociale et professionnelle. ( Age: exclusivement à partir de 16 ans. Il reçoit également des apprentis de langue allemande. La visite du Centre et l'acceptation du placement par le jeune et les parents sont des conditions formelles d'admission. Le Centre dispose de 65 places en internat et de 15 en Milieu Ouvert.


Prise en charge éducative

Principe fondamental:

tous les renseignements utiles concernant la formation professionnelle et le comportement de leur fils. Dans tous les cas, ils recherchent cette collaboration.

Il s'agit pour nous d'amener chaque jeune dont nous avons la charge au meilleur épanouissement humain possible par le développement harmonieux, mais toujours dans le respect de la personne, de toutes les potentialités propres à chacun. Le but de l'action éducative au Centre ORIPH est le suivant: acquisition de l'autonomie sociale, professionnelle et culturelle. Dans un premier temps, l'adolescent est interne au Centre (chambre de 1 ou 3 lits). Il acquiert ainsi les principes primordiaux de la vie en groupe. L'ensemble de l'action éducative menée dans tous les secteurs de l'établissement, ainsi que les traitements divers effectués tout au long du séjour, sont contrôlés et orientés par l'analyse régulière de l'évolution affective, socio-professionnelle et physique de chaque apprenti. Par la suite, il vit en chambre ou appartement, à l'extérieur, tout en continuant son apprentissage au Centre. Cela lui permet d'expérimenter les réalités de la vie, de se confronter à son entourage social. Ce groupe est réservé aux apprentis terminant leur dernière année de formation professionnelle; son organisation matérielle et éducative, placée sous la responsabilité d'un éducateur, facilite l'acquisition d'une plus grande autonomie, c'est la période du Milieu Ouvert. " A la fin de son apprentissage, l'adolescent quitte le Centre. Lui et ses parents ont encore la responsabilité d'être soutenus par un éducateur (responsable du Service de suite) à l'occasion de l'entrée dans la vie professionnelle.

1. 2. 3. 4. 5.

Collaboration avec les parents

Formation professionnelle

Le Centre souhaite bénéficier de la meilleure collaboration possible. La direction, les éducateurs et les maîtres socio-professionnels se tiennent à la disposition des parents pour les rencontrer, ou pour leur donner téléphoniquement

Selon le mandat confié par l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), les jeunes gens sont formés dans les sec~ teurs professionnels, dans toute la mesure du possible, en vue d'une intégration dans le circuit économique nor-

Loisirs Les responsables des groupes éducatifs organisent divers clubs intérieurs à option: travaux sur bois, travaux de ferronnerie, laboratoire de photographie, émaux, montages audio-visuels, techniques de l'expression artistique (peinture libre, sérigraphie, etc.), analyse de disque, films, émissions TV. En outre, les jeunes sont fortement encouragés à s'inscrire à des groupements extérieurs (généralement en ville de Sion). Ils rencontreront ainsi d'autres jeunes, ce qui leur permet de rompre le cercle restreint du Centre et de se préparer à une vie indépendante. Activités sportives

mal. Cette formation s'attache à "la préparation individuelle et s'adapte à chaque apprenti. Notre travail , tant dans les ateliers que sur les chantiers, consiste à faire atteindre à chacun son niveau optimal dans l'un des métiers enseignés au Centre, et ceci grâce à des programmes spécifiques et à des méthodes professionnelles et pédagogiques adaptées. Les maîtres socio-professionnels - subsidiairement les éducateurs doivent se soucier constamment des exigences du monde du travail. En accord avec l'OFAS, le Centre dispose des formations professionnelles suivantes:

Durant les moments prévus à cet effet, les apprentis ont l'obligation de pratiquer, selon leur choix, l'un des sports suivants: football , basketball, natation ski, tennis, patinage, jeu de boules, cross, promenades, alpinisme, athlétisme (<<Jeunesse et Sport»). Observation en vue de l'orientation professionnelle Durant les 6 premiers mois de séjour, l'adolescent est l'objet d'une observation comprenant: L'appréciation des données de départ Les stages dans les différents ateliers L'atelier d'éducation gestuelle La rééducation de la psychomotricité Le comportement social.

-

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33

mécanicien maçon monteur en installations électriques maraîcher - floriculteur peintre en bâtiment cuisiniér concierge monteur en installations sanitaires.

Dès la 2 e année, les apprentis continuent leur formation sur les chantiers avec un de nos maîtres spécialisés, ou font des stages chez des patrons.

En fin de formation, un certificat est délivré par l'ORIPH après la réussite d'examens supervisés par les associations patronales. Durée du séjour En principe, trois ans , dont 6 mois d'observation et de préformation. Fonctionnement Le programme de travail se répartit sur une année scolaire. Les congés sont fixés comme suit: une semaine à Noël, quatre semaines l'été. La répartition dans les secteurs professionnels s'effectue de la façon suivante: -

aux ateliers, à la cuisine, à la conciergerie et au jardin, 8 apprentis; sur les chantiers, 5 apprentis.

Chaque groupe éducatif comprend environ 12 adolescents. Emploi du temps 1 re année Enseignement général

2 heures


1

Education de la psychomotricité Education gestuelle Sport Atelier

2 6 2 28

heures heures heures heures

40 heures

Les divertissements de Matix

2 e et 3 e année Enseignement général Education gestuelle et psychomotricité Sport Atelier

1 heure

Pour les petits degrés

8.1

Service médico-pédagogique

Assurances Tous les apprentis doivent obligatoirement être assurés auprès d'une caisse maladie. Les frais médicaux et pharmaceutiques ne sont pas pris en charge par le Centre. En ce qui concerne les accidents, tous nos apprentis sont assurés auprès de la Caisse Nationale. Attestation de domicile " Le service du contrôle des habitants de la Municipalité de Sion exige une attestation de domicile pour chaque apprenti placé au Centre. Les parents devront donc obtenir cette attestation de leur administration communale.

.

d

Il y a 150 mètres entre la maIson e Paul et l'école. En courant Paul va deux fois plus vite qu'en marchant.. Quell~ distance parcourt Paul quand Il va a l'école en courant?

40 heures

Le service médico-pédagogique valaisan met un psychologue à la disposition du Centre, ceci à temps partiel. Les services du pédo-psychiatre " peuvent être également requis. Le psychologue a pour tâche de compléter les diverses évaluations psychologiques qui ont précédé le placement. Il participe aux diverses présentations de cas et collabore à la synthèse des observations. Il organise et effectue certains traitements psychothérapeutiques.

treize premiers nombres, pl us un au centre, de façon à réaliser la situation suivante:

Huitième série

2 heures 2 heures 35 heures

8.2 . 7 Doit-on dire: 7 et 3 fait Il ou bIen et 3 font Il?

-

-

8.3 Un appartement possède six chambres. De la plus grande on en fait deux: Combien cet appartement compte-t-Il alors de chambres?

Tarifs Ils sont fixés par une convention tarifaire conclue avec l'Office fédéral des assurances sociales.

les nombres doivent être dans l'ordre croissant de A à B dans le sens des aiguilles de la montre; les nombres doivent aussi être placés dans l'ordre croissant de C à D , mais dans le sens contraire des aiguilles de la montre; les nombres placés sur la même di~­ gonale, additionnés au chiffre du mIlieu doivent donner un total constant de 16.

A

8.4

Indiquez trois no~bres tel 'lu'en l,es additionnant on obtIenne le meme resultat " qu'en les multipliant l'un par l'autre.

Une participation pourra être demandée aux parents; elle n'excèdera pas Fr. 2.50 par jour et devrait pouvoir être assumée par d~s tiers (services sociaux, etc.) dans les cas difficiles.

8.5 Combien y a-t-il de !l0mbre.s eptre 50 et 100 qui peuvent se lue aUSSI bIen quand la feuille est à l'endroit que quand elle est à l'envers?

Adresse Centre ORIPH de formation professionnelle - 1962 Pont-de-Ia-Morge. Téléphone (027) 362116 - 17 - 18 (cabine: (027) 36 21 98). Le Centre est situé à 2 km de Sion, en direction de l'ouest. Le bus municipal assure un service régulier entre la gare et le Centre.

Pour les degrés moyens 8.6 . \ L . Maman a l'intention d'offnr a oU1~, pour son anniversaire, un écu. MalS comme la tirelire de Louis a un trop petit trou maman propose ceci: «Cette somme 'de 5 francs, je vais te la donner en pièces. Tu aura.s le même nombre d.e pièces de 20 centImes que. de . 5 ct:ntI mes. Peux-tu me dire combIen Je dOlS te donner de pièces?»

Centre OR/PH de Sion Georges Lamon, directeur

8.7

34

35

Voici une étoile à douze branches, et un point central. Il s'agit de placer, sur chaque branche de cette étoile, un des

8.8

Papa pèse deux fois pl~s que moi .. Mon frère pèse 10 kg. de mOIns que mm. Les trois ensembles nous pesons 150 kg. Quel est le poids de chacun de nous?


Pour les degrés supérieurs 8.9 Voici cinq égalités: AI x + 2 =a BI x- 2 =b CI x: 2 = c DI x. 2 = d El a + b + c + d = 27 Que' vaut x? N'essayez pas de tâtonner! Observez, réfléchissez, raisonnez! Chacune des cinq lettres a, b, c, d et x représentent naturellement un chiffre différent.

8.11 Il s'agit d'une variante, un peu plus compliquée du problème N° 6.8, paru dans le numéro 2, octobre 1979 de l'Ecole valaisanne: une longue division à reconstituer: neuf chiffres au dividende dont seul celui des unités est connu: 9; deux chiffres seulement au diviseur, et sept chiffres au quotient dont un 8 à la dizaine de milliers. Par le raisonnement, l'observation, la. déduction... et quelques calculs simples on peut la reconstituer entièrement.

'8 .10 A Pâques, on trouve chez une marchande un panier contenant des œufs rouges, des œufs verts, des œufs bleus et des œufs jaunes, le même nombre pour chaque couleur. Le prix d'un œuf correspond, par hasard, au nombre total d'œufs qui se trouvent dans ce panier. La marchande affiche:

* * * * * * * * * * * *

10,24 f l r cieo:. k C~l(.Çs ,:.:I,.~",

l'bl se~nb

Le volleyball au Cycle d'orientation (suite)

2. La passe avec orientation Définition:

Dans la passe que nous avons apprise (voir chapitre précédent), le ballon repartait à son point de départ, c'est-àdire dans la même direction. Dans le jeu, il est très rare que le ballon accomplisse ce trajet. En règle générale, il vient d'un partenaire ou de l'adversaire et repart dans une autre direction. Il s'agit dès lors pour que le toucher de la balle soit correct et que la passe soit précise, d'orienter le corps dans la direction du partenaire ou de l'adversaire à qui on va passer le ballon. C'est ce qu'on appelle l'orientation.

* * * * 9 r-----------__ * * __

* * * * * * * * * * * * * * * *

* * 8 * * * *

Schéma 1: la passe que nous avons apprise.

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L:

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A

Voir solutions en page 40.

Que coûte un œuf?

A"... J

4~_ _ _-

B

A = départ 1,2 = passes Les épaules et les appuis des 2 joueurs sont parallèles. Le ballon repart vers son point de départ.

J. -J. Dessoulavy

Il existe une quantité d'exercices permettant cet apprentissage, particulièrement des exercices faisant participer 3, 4 ou plus de joueurs, en triangle, en carré, etc ... J'en citerai ici quelques-uns seulement, à vous de compléter la liste selon votre imagination et les besoins de vos élèves.

2.1 Progression méthodologique Dans l'apprentissage de nouveaux exercices, je pratique généralement de la manière suivante: a) en bloquant le ballon (dans la bonne position comme nous l'avons appris) b) en faisant un jonglage intermédiaire au-dessus de la tête c) sans jonglage, en passant directement. Ex. 1: en triangle 1 ballon pour 3 l , 2, 3 = passes Réceptionner le ballon en étant orienté correctement.

Schéma 2: la passe avec orientation.

Ex. 2: 2 ballons pour 3 1 à 4 = passes 2',4' = déplacements latéraux (rapides) A, B = postes fixes A =départ du ballon 1,2 = passes Les épaules et les appuis de B sont orientés face à C (perpendiculaires à la ligne BC). Le ballon repart dans une autre direction.

36

37

La grande difficulté provient maintenant du fait que l'on reçoit le ballon de côté pour le renvoyer devant soi.


Ex . 3: 1 ballon pour 3 1 à 4 = passes 2',4' = déplacements latéraux A, B = postes fixes les joueurs s'orientent correctement.

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2. Variante de l'exercice précédent plus difficile. 1 à 8 = passes 1',3',5',7' = déplacements Les joueurs A, B, C, D sont fixes = départ du ballon N.B. - L'exercice sera plus facile si ABCD bloquent le ballon ou effectuent un jonglage intermédiaire. Lors de passes imprécises les joueurs arrêtent le ballon et retourne dans la colonne de départ. r A A _. s ë .. i '7~[-~C',-n ;Jl •• - , -......i>n ;,"7' •

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Ex. 4: Triplette, 1 ballon pour 6 = départ du ballon 1 à 6 = passes

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Les joueurs doivent faire tomber les quilles du centre en lançant le .ballon (après s'être fait des passes). Le gardien des quilles les en empêche en se servant de ses mains uniquement. Travailler sur plusieurs cercles. Utiliser aussi des petites balles.

2. Es tafette Buts: Qualité technique, vision, vitesse

-

-

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-

-

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-

marquer un terrain de 6 m. x 3 m. colonnes de 3 joueurs passer par-dessus le filet, puis a~ler toucher la ligne de fond, et revenIr a la queue de sa colonne. Le joueur qui commet 3 fa.ut~s (mauvaise passe, out, etc.) est ehmIné et va s'entraîner (par des passes contre le mur par exemple). Quel groupe ou quel joueur reste le plus longtemps? (Peut se jouer aussi dans le sens de la largeur).

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2.2 Exercices d'application 1. 2 ballons pour 7 But: orientation exercice supplémentaire: déplacement rapide (idée du soutien de l'action) 1 à 5 = passes 1',6' = déplacements Variante: Ajouter des obstacles sur les déplacements, possibilité d'augmenter le nombre de joueurs au départ.

= réserve de ballons = cerceau = passe = déplacement Après la passe 3, le joueur va rechercher son ballon et va se placer derrière la colonne du milieu. On peut jouer le même exercice sur les terrains II et III ou faire d'autres combinaisons.

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-

-

2.3 Petits jeux préparatoires

Buts: qualité technique, vitesse, précision

1. Les trois quilles Buts: observation, réaction, agilité

Quelle équip~ réussi~ à toucher le plus de fois le tapIS en faIsant des passes de voUeyball?

-

Chaque joueur a 1 ballon.

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Le jeu se déroule comme présenté dans l'exercice 4 du chapitre 2.1 Jouer en passe seulement Les joueurs en trop arbitrent (changement lors des rotations) . L'équipe qui marque le pomt peut servir Lorsqu'une équipe reprend le service de son adversaire à la suite d'une action réussie (faute de l'adversaire), il n'y a pas de point mais une rotation Pour l'arbitrage: = adapter les règles au niveau des élèves, notamment au niveau des fautes de toucher de balle = sanctionner toutes les passes qui ne sont pas effectuées avec une orientation correcte Le but du jeu est donc de faire tomber le ballon chez l'adversaire obliger 3 passes (comme dal}s l'exercice 4 ou selon un autre schema).

Variantes: Durant le jeu, lorsqu'une équipe exécute ses 3 passes, les joueurs de l'équipe adverse doivent accomplir une tâche: - doivent simultanément se donner la main

~ 3:r~ ~. ··~l.:/ --~>u

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3. La cible:

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N.B. - Le terrain est divisé en 3 petits terrains en largeur, les joueurs supplémentaires fonctionnent comme arbitres ou contrôleurs.

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Nous pouvons introduire la trip.1ette, c'est-à-dire le jeu 3-3. D'un terram de volleyball, nous pourro~s .faire 3 terrains de triplettes. Les hmItes des terrains pouvant se faire gr~ce à ?es élastiques ou rubans de demarcatlO,n fixés aux murs, à des barres paralleles ou selon d'autres systèmes.

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2.4 Jeu (tactique)

'Jc.~ ·u.J)

IJ~ ...

-

= chaque joueur va récupérer un ballon en restant dans son camp.

UF 38

39

-

doivent aller toucher la ligne de fond avec une main.


Former des équipes de même niveau. Exemple: terrain 1 : forts terrain II : moyens terrain III: faibles

adapter les règles. A suivre: ~a passe, exercices complexes (de perfect~onnement). La passe, exercices correctIfs. D. Perrin

E)4+0+1+4#27! Pour x = 6 D)6.2=12 A) 6 + 2 = 8 E)8+4+3+12=27. B) 6 - 2 = 4 C) 6 : 2 = 3

Cela donne:

* * * * * * * * 9

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-'--* * *

9089093

108

9 6

8.10 Le nombre total d'œufs (comme le prix d'un œuf!) ne peut être qu'un multiple de 4 qui, multiplié par lui-même donne le nombre au carré 1024. On ne sait pas extraire une racine carrée au niveau primaire. On procède alors à l'évaluation de quelques multiples de 4 élevés au carré. Par exemple: 40 2 = 1600 30 2 = 900 312 =961 32 2 = 1024 L'œuf coûte 32 centimes, et il y a 32 œufs dans le panier (8 de chaque couleur).

SOLUTIONS aux divertissements de Matix page 35, série huitième

8.1 Réponse irréfléchie : 300 mètres! Réponse correcte: 150 mètres ... La distance ne change pas quand on court... etc.

8.8 Un croquis de ce genre peut aider:

8.2 7 et 3 font 10 8.3 Réponse irréfléchie: 6 + 2 = 8. Réponse correcte: si d'une chambre on en fait deux, cela ne fait qu'une chambre de plus qu'avant, donc 7. 8.4 ~ 1 + 2 + 3 = 6 - 1 .2 .3 = 6. 8.5 Il y a cinq nombres: 88 - 69 - 96 - 66 99.

8.6 Vingt pièces de 20 centimes , soit 4 francs, et 20 pièces de 5 centimes, soit 1 franc. Total: 5 francs. 8.7

A

papa

moi

80

40

%

X

frèr e

Y4

Il ~aut. d~nc ajouter 10 kg. aux 150 kg., pUIS dIVIser par 4 pour trouver le poids de celui qui parle : (159 + 10): 4 =40; en doublant on a le pOIds du père: 40 . 2 = 80; quant au poids du frère: 40 10 = 30; vérification: 80 + 40 + 30 = 150.

8.11 Comme pour le problème numéro 6.8 paru dans le numéro 2 d'octobre 1979 de l'Ecole valaisanne, on remarque qu'il y a cinq soustractions pour sept chiffres au quotient. Il y a donc à nouveau des zéros; où sont-ils? Avant le 8 et au chiffre des centaines. A nouveau on remarque que huit fois le diviseur de deux chiffres donne un produit de deux chiffres et qu'en conséquence, pour avoir un produit de trois chiffres on ne peut penser qu'à 9 fois. On se souvient peut-être (ou alors on le retrouve!) que seul le nombre 12 répond à ces exigences: 8 . 12 = 96 - 9 . 12 = 108. Dès lors, partout où le deuxième terme d'une soustraction est composé de trois chiffres, on peut écrire 108, et un 9 à la place correspondante au quotient. Puis aux deux emplacements où le deuxième terme de la soustraction e'st composé de deux chiffres, on peut écrire 96, et un 8 à la place correspondante au quotient.

8.9 O~servons: s~ x est pair, a + b est obligatOIrement paIr. Exemple: x = 4 4+2=6 a=6 4 - 2 =2 b =2 a+b=8 Si x .est ~mpair , a + b est obligatoirement aUSSI paIr. Exemple: x = 3 3+2=5 a=5 3-2=1 b=1 a+b=6 Que x soit impair ou pair, d est obligatoirement pair (tous les multiples de 2 sont pairs). Si.a.+ b +. c + d = .27, il .faut donc que c SOIt ImpaIr, ce qUI ImplIque: x est obligatoirement pair: 2,6, 10, 14, etc .

Essayons donc pour x = 2 A) 2 + 2 = 4 C) 2 : 2 = 1 B) 2 - 2 = 0 D) 2 . 2 = 4

40

41

* * * 108

* * * 108

* * 9 6

Cherchons ensuite les premiers termes de chaque soustraction, en commençant par la dernière soustraction. Cela ne peut être que 99, avec un reste de 3. Quatrième soustraction: elle a un reste de 9, le premier terme est donc 117. Troisième soustraction: elle a un reste de 1, le premier terme est donc 109. Deuxième soustraction: elle a un reste de 10, le premier terme est donc 106. première soustraction: elle a un reste de 1, le premier terme est donc 109. En «remontant» les chiffres on détermine finalement le dividende et toute l'opération se présente:


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- .... ..;: -

Dessin animé A. INTRODUCTION 1. Distinction sommaire dessin animé/ bande dessinée DESSIN ANIME: image bulle tv BANDE DESSINEE: image + texte bulle livre 2. Dessin animé en quatre images - CONSTRUCTION ou - DEMOLITION d'une chose. * 3. Exemples - Un château se construit. - Une maison est démolie

en quatre images ~:" ....

* La chose peut être aussi une personne ou un animal.

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B. ESSAI (sur feuilles d'essai) 1. Comment est mon objet au départ? (dessin 1) 2. Comment est mon objet à l'arrivée? (dessin 4) NB: rendre attentif au procédé de la TRANSPARENCE. (Les parties qui ne changent pas restent à la même place sur les différents dessins). 3. Feu vert pour la réalisation.

- .. .

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3 C. MATERIEL (format: A4 :2) - 2 feuilles blanches (polycopie) - 1 feuille crème (dessin) - 1 feuille noire

\

D. REALISATION 1. PREPARE - Plie en deux chaque feuille. - Numérote les feuilles blanches. (de 1 à 4) 2. DESSINE - feuille 1 puis feuille 4 - feuille 2 puis feuille 3 - feuille de titre (crème) + nom de l'auteur 3. ASSEMBLE (de l'extérieur à l'intérieur) - feuille noire (couverture), feuille crème (titre), feuilles blanches (dessin animé) 4. RELIE - 2 trous au poinçon puis attaches parisiennes 5. ENVOIE ensuite ton travail à une personne que tu aimes bien. Pierre-Marie Epiney, 3P

!Il!r.t.::r-·. 42

Il est amusant de constater qu e l'on ouvre une porte dans le mur.

--,

:J-r-!


TRAVAUX MANUELS

AU CO

Utilisation des vieux sous-main Cartable B3

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Cet objet est souvent demandé par les maîtres de dessin, pour y ranger les feuilles de format A3.

-

Fournitures

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.-

2 vieux sous-main: 353 x 500 mm. toile de lin, forte: 50 x 1240 mm. ruban à cartable: 40 cm. papier d'extérieur ne déteignant pas: 385 x 530 mm. papier d'intérieur: 343 x 490 mm. (s'attendre à des recoupes du papier encollé !).

Marche à suivre -

couper les sous-main aux dimensions placer le papier d'extérieur et mettre sous presse

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préparer le soumet serviette (cf. p. 35 «Cartonnage» de Lienhard et Meylan ou pp. 33-34 «Cartonnage» de la SSTMRS) percer l'emplacement des lacets et les y coller coller le papier d'intérieur et mettre sous presse coller le soumet

Assemblée des délégués de la SPVal à Fully le 1 er décembre 1979

Remarque: En même temps que la réalisation de ce cartable, il faut prévoir la confection d'un autre objet pour combler le temps d'attente des séchages.

(( Que le dynamisme bien connu des habitants de cette région transparaisse tout au long des débats!»

Variante

C'est le souhait exprimé par Mme Germaine Carron, présidente de l'assemblée des délégués. Rapport du comité cantonal

Au lieu du soumet serviette, on peut aussi prévoir le soumet pointu.

Mme Marie-Josèphe Solioz, présidente de la SPVal, remercie les membres du CC et des commissions pour leur travail, ainsi que les présidents de districts et leurs comités pour la collaboration qu'ils ont apportée durant l'année écoulée. Les comités de districts contribuent au bon fonctionnement de la SPVal et l'information réciproque entre les districts et le CC permet une transparence nécessaire à un travail fructueux en faveur de l'école.

Roger Salamin

Mme Solioz commente ensuite certains points du rapport, déjà présenté en détail lors de la première AD.

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moyens d'enseignement doivent être prêts lors de l'introduction.

Formation des enseignants Les options de la SPVal sont les suivantes: 1. Formation générale poussée 2. Age du choix professionnel retardé au maximum 3. Introduction d'un numerus clausus. U ne commission a été nommée pour étudier les problèmes se rapportant à la formation des enseignants. La SPVal qui est représentée par sa présidente reste ouverte au dialogue qui s'est instauré à ce sujet.

La 7e primaire L'adjonction d'une année primaire supplémentaire se justifie pleinement, vu le rajeunissement actuel des élèves et la tendance qui se dessine sur le plan suisse à ajouter une 10e année de scolarité obligatoire.

Introduction de l'enseignement renouvelé du français

Le travail à mi- temps

Le recyclage doit être présenté de manière à décloisonner au maximum les différents degrés d'enseignement. Les maîtres seront invités à y prendre une part active. Une phase de sensibilisation doit précéder, sensibilisation des maîtres mais également des parents. Les

Cette possibilité est examinée sérieusement par le CC. Quelques problèmes d'ordre juridique restent à résoudre. Le travail à mi-temps pourrait-il être une soupape de sécurité contre le chômage? Il devrait en tout cas être choisi librement par les deux partenaires.


Les relations avec le Département de l'instruction publique sont excellentes. Mme Solioz remercie M. Pannatier et ses collaborateurs, les inspecteurs et M. J.-P. Rausis qu'elle félicite pour sa nomination à l'IRDP. Elle remercie également M. P. Fellay, président de la FVAP, et M. E. Pitteloud, secrétaire de la FMEF. En ce qui concerne l'AGF (analyse générale des fonctions) la présidente informe l'assemblée que deux recours déposés par la SPVal ont été acceptés par la commission parlementaire: -

les maîtres âgés de plus de 58 ans pourraient dorénavant obtenir une décharge horaire (3 heures); - les maîtresses ACM désirant obtenir un statut complet verraient l'horaire hebdomadaire minimum abaissé de 13 à 12 heures. Un troisième recours concernant le classement des maîtresses enfantines a également été déposé; il tendait à diminuer l'écart entre maîtres primaires et maîtresses enfantines. Ce recours n'a pas été accepté par la commission pari emen taire. Le rapport du CC est accepté à l'unanimité. Allocution de M. Maspéro, président de la SPR Il appartenait à M. Maspéro, « ... Trait d'union majuscule... », comme l'a si bien présenté Mme Carron, de nous apporter le salut romand. La SPR doit servir d'arriplificateur à nos attentes, faire circuler l'information. Elle compte 7000 membres parmi les enseignants romands et nous représente auprès des associations d'enseignants suisses, européens et même mondiaux. Elle rencontre un écho auprès de la presse et des organismes cantonaux et nationaux: conférence des chefs de service de l'enseignement, des chefs de Départements, Département fédéral de l'intérieur. ..

Un canton peut demander le soutien de la SPR qui mettra à sa disposition sa documentation, ses services juridiques et financiers, recherchera, si nécessaire, des appuis nationaux ou internationaux pour parvenir au règlement des problèmes.

heures pour les enseignants primaires de plus de 58 ans ... La FMEF mène une politique des petits pas, cohérente et efficace. On ne peut demander aux caisses de l'Etat de dépasser certaines limites. La conclusion de M. Pitteloud est réaliste: « Si l'on veut tirer au gu illo n, il faut d'abord mettre dans le tonneau ... ».

M. Maspéro constate que la SPVal est solide et bien structurée, qu'elle mène une politique cohérente.

Rapports de la CP et de la CIM

Allocution de M. Erasme Pitteloud, secrétaire de la FMEF,

Les rapports des commissions pédagogique et des intérêts matériels ont tous deux été acceptés à l'unanimité.

à qui (( ... il ne manque qu'une toge pour faire un parfait tribun. .. ))

Selon M. G. Fournier, certaines offres de contrat d'assurance collective présentent des avantages intéressants. La discussion est en cours. M. Louis Heumann, ancien président de la SPVal et alerte retraité, est intervenu. Constatant que « ... la machine tourne à plein

M. Pitteloud nous apporta quelques informations concernant des problèmes importants: 1. La sécurité de l'emploi :

les 'solutions doivent être trouvées d'entente entre la SPVal et le Département. Les craintes sont sérieuses en ce qui concerne l'avenir.

rendement bien dirigée par le corps féminin», il se permet pourtant de dou-

ter du bien-fondé de la demande en faveur d'une possibilité de retraite dès l'âge de 57 ans. Il critique également certains rouages de la caisse de retraite.

2. En cette période d'inflation, le paiement intégral de la prime de renchérissement est contesté. Pour 1979 la décision n'est pas encore prise. ' 3. L'analyse générale des fonctions a été demandée, en 1974, par les députés au Grand Conseil. Dans sa phase de conclusion, des difficultés ont surgi. Ce n'est qu'en 1978 que la FMEF a été consultée. Des divergences de vue sont apparues et la FMEF a pris position. Elle a proposé, le 12 septembre 1978, des sommes à inscrire au budget, ceci pour améliorer en priorité la situation des classes les plus défavorisées. Convoquée le 23 mai 1979 pour prendre connaissance des résultats, la FMEF ne peut s'avouer satisfaite. Trop d'améliorations sociales restent dans les souhaits. L'AGF a pourtant apporté des avantages: prime de fidélité maximale après 25 ans ~e service, congé maternité prolongé Jusqu'à 16 semaines, décharge de 3

Mme Solioz affirme que la fatigue supplémentaire due aux recyclages et à la turbulence toujours accrue des élèves justifie pleinement cette demande en faveur de collègues fatigués. Comptes de la SPVal Les comptes de la SPVal présentent un découvert, pour cette dernière année, de Fr. 11118.30. Ce découvert s'explique par la fréquence des réunions du CC (22 séances) et des commissions, par l'augmentation des frais d'envoi postaux et par la cré.a tion de plusieurs commissions. Dans cet exercice figurent également les frais de remplacement de M. Carron, ancien président de la SPVal.

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La CIM, en particulier, voit ses dépenses augmenter; des collègues de plus en plus nombreux doivent être défendus. M. Fournier rappelle que la cotisation

SPVal se monte à Fr. 3.- par mois; il pense qu'une augmentation comprise dans une fourchette de Fr. 2.- à Fr. 4.- par mois serait nécessaire. Cette augmentation est acceptée par les délégués. Nominations Les nominations suivantes ont été ratifiées par l'AD: Délégués au comité central SPR: Mme Chantal Fumeaux M. Gaspard Fournier

Délégué à l'AD SPR: M. J.-Daniel Métrailler (Sierre)

Délégué au comité cantonal: M. J.-Baptiste Bochatay (St-Maurice)

Délégués à la commission pédagogique: MM. Alexandre Caillet (St-Maurice) Roger Pralong (Hérens) Eric Berthousoz (Conthey)

Secrétaire de l'AD 1980: M. Maurice Udressy (Monthey) .

Statuts de la SPVal et de la FV AP Les nouveaux statuts de la SPVal sont acceptés après quelques modifications mineures. Les statuts de la FV AP sont également acceptés après plusieurs amendements. Le comité cantonal a reçu la compétence de juger, le moment venu, des modifications apportées par les associations sœurs et de la nécessité de présenter à nouveau ces statuts devant l'AD 1980. Divers M. Pannatier, après avoir transmis les salutations et encouragements du Département, a répondu aux questions suivantes: - L'AGF. Aucune catégorie d'enseignants n'en pâtira. Si les propositions de l'AGF sont acceptées, le salaire d'un maître primaire augmentera de Fr. 192.20 par mois, celui d'une maîtresse


enfantine de Fr. 147.15 et celui des maîtresses ACM, de Fr. 139.95. Le salaire des maîtresses enfantines a été calculé selon des critères identiques à celui des maîtres primaires. Est intervenu le facteur temps de présence en classe. Le Département a proposé de prendre en considération pour moitié les 5 heures hebdomadaires prévues pour l'accueil des enfants et des parents. La commission du Grand Conseil a suivi cette recommandation. Le calcul donne donc 22,5/30 d'un salaire primaire (22 ,7/30 en réalité). Des possibilités de recours demeurent ouvertes, possibilités déjà utilisées par la SPVal et l'association de nos collègues du Haut-Valais. Le travail d'une maîtressse enfantine, objectivement jugé au moins aussi astreignant que celui d'une maîtresse de première primaire par l'une des participantes de l'AD, ne mériterait-il pas d'être mieux rémunéré? Répondant aux questions des délégués de Sierre M. Pannatier précise -

que le remplacement de M. JeanPierre Rausis aux postes de rédacteur de l'Ecole · valaisanne et de directeur de l'ODIS fait actuellement l'objet d'études. On veut éta-

-

-

Les retombées de la pléthore

blir le profil de ces charges avant de mettre au concours ce poste vacant; que les frais de déplacement occasionnés par des recyclages ne peuvent pas être remboursés ; le Conseil d'Etat ayant répondu négativement à cette demande de la SPVal;

la liberté de domicile Depuis quelques années , la pénurie d'enseignants primaires s'est résorbée et le Valais connaît maintenant une légère pléthore. Si cette situation est ressentie d'une manière particulièrement aiguë et douloureuse par les jeunes collègues qui n'ont pas trouvé de poste fixe , il n'en est pas moins vrai que ses conséquences sont peut-être plus graves quoique moins immédiates pour l'ensemble de notre profession. Par ses effets secondaires, la situation actuelle risque d'entraîner des atteintes difficilement admissibles aux libertés et aux droits des collègues en poste.

qu'un malentendu semble s'être produit au sujet de la possibilité pour les maîtres primaires d'enseigner au CO/B après avoir suivi quelques recyclages.

Concernant ce dernier point, l'assemblée des délégués réaffirme la position qui a toujours été celle de la SPVal: un maître primaire doit poùvoir enseigner tout au long de la scolarité obligatoire (primaire + CO/B). Enfin, M. Paul Dorsaz, président de la commission scolaire de Fully, nous appelle à la collaboration. Enseignants, parents et autorités communales peuvent aussi trouver solution à la majorité des problèmes. Il souhaite, dans un proche avenir, l'enseignement à mi-temps, facteur d'un meilleur épanouissement des maîtres et par conséquent, des élèves.

L'un des risques les plus immédiatement perceptibles découlant de la pléthore porte incontestablement sur une limitation difficilement tolérable de la liberté de domicile. Pendant les années de pénurie, les communes ont été souvent trop heureuses de trouver des maîtres pour décourager les candidatures par une restriction catégorique du droit à la liberté de domicile.

L'apéritif fut agrémenté par une production du chœur des jeunes de Fully. J.-P. Bruchez

Dès l'apparition de la menace de pléthore, la crainte de voir limiter ce droit constitutionnel fondamental a provoqué l'action de la SPVal qui a demandé l'intervention de la FMEF afin que ce problème soit étudié par les services compétents de l'Etat du Valais.

La position adoptée au sujet de l'obligation de domicile stricte, l'absence généralement de motifs avoués pour justifier cette position, le caractère rétroactif que certaines communes voudraient donner à leur position en interdisant à des enseignants ou en leur déconseillant fortement de prendre domicile à l'extérieur de la commune sous peine de risquer de perdre leur poste, ont amené la SPVal à insister auprès de la FMEF pour qu'elle intervienne à nouveau auprès des autorités. La lettre du Département de l'intérieur parue dans l'Ecole valaisanne d'octobre est une première réponse aux interventions mentionnées ci-dessus. Je remercie la FMEF de ses interventions et je félicite le Département de l'intérieur pour une prise de position officielle qui contribue à éliminer des différences de traitement intolérables d'une commune à l'autre. La partie n'est pas terminée. Il importera encore de faire passer l'esprit de cette lettre dans la réalité. A tous les enseignants d'être attentifs et fermes pour que ce premier pas conduise toutes les communes à respecter la Constitution fédérale et les directives cantonales. On dit couramment que c'est le premier pas qui coûte, acceptons-en l'augure! G.F.

Le comité cantonal de la SPVal présente à tous les enseignants un Joyeux Noël et souhaite à chacun ses meilleurs vœux pour 1980

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Nos sites : Finges La Providence a voulu que Finges soit le cœur et les poumons de la plaine du Rhône. Notre propos n'est pas de démontrer cette évidence, mais bien plutôt de la rappeler à notre conscience. Nous allons essayer de faire mieux con naître et aimer le Bois de Finges en faisant paraître une série d'études qui traiteront des aspects essentiels aussi bien que des valeurs particulières, tant géographiques, historiques, culturelles qu'économiques de cette région. Si notre pays ne manque pas de forêts, celle de Finges est unique, remarquable. Il faut se le dire et le répéter, sans pour autant lancer des cris de détresses ou des pétitions. Notre rôle est autre, puisque nous avons en mains les adultes de demain et que nous avons le privilège de les préparer à cette responsabilité. Nous parlons de Finges, mais ce n'est qu'un prétexte pour parler de tous les environnements. Né d'un éboulement préhistorique audessus de Miège et de l'Illgraben, constamment émietté par l'érosion, le cône de Finges forme un socle au travers de la vallée. Il a repoussé le Rhône jusque dans ses derniers retranchements de la rive droite. Ce repli ne s'est pas fait sans heurts et les berges du fleuve à maints endroits ont des allures de champs de batailles. En fait ce combat n'est pas terminé et le conflit des deux forces gigantesques, tels que le grand cône de déjection et le fleuve , constitue l'élément dyamique qui donne à la forêt de Finges l'essentiel de sa signification. De Loèche à Sierre, le Rhône s'étale largement, déploie de multiples bras, grignote deci, dépose delà. Ce tronçon privilégié est le seul vestige de la plaine primitive, puisque le Rhône à cet endroit, n'a pas encore été endigué. Mais Finges n'est pas constitué uniquement par le Rhône. La zone que l'on dénomme habituellement Bois de Finges comprend en réalité plusieurs

Avec l'AE COB

régions assez différentes les unes des autres: a) La zone des collines: qui est la plus connue. Elle s'étend à l'ouest du pont de Glarey à la ferme W~ber. C'est la partie la plus belle et la plus riche de la pinède.

L'association des enseignants du COB a tenu ses assises annuelles à St-Maurice, le 17 novembre écoulé.

b) La ferme Weber: seule région cultivée qui interromp la forêt sur toute la largeur de la plaine du Rhône entre la zone des collines et celle du -monument.

Préparé par M. Marius Robyr, président, et son dynamique comité, un programme des plus copieux attendait les nombreux participants. En voici, pour mémoire, l'ordre du jour de l'assemblée générale:

c) La zone du monument : à l'est de la ferme Weber, haut-lieu de notre histoire, puisqu'elle a été le théâtre d'une célèbre bataille entre les insurgés haut-valaisans et les troupes françaises commandées par le général Xaintrailles.

1. Ouverture de la séance 2. Protocole 3. Rapports des sections 4 . Rapport présidentiel 5. Rapport FV AP 6. Rapport FMEF 7. Rapport Caisse de retraite 8. Rapport Ecole Valaisanne et CARESP 9. Lecture des comptes, rapport des vérificateurs, approbation des comptes 10. Propositions du comité, des sections, des membres Il. Démissions - Nominations 12. Divers.

d) La pinède à l'est du monument:

semblable à la zone des collines bien que moins belle et moins riche . ' e) Le cône de déjection: constitué par l'Illgraben depuis ses gorges qui sont à l'origine du cône jusqu'à son aboutissement dans le Rhône. f) Les berges du Rhône. Mais si Finges a tant de visages, c'est pour en avoir un pour chacun. Il y a les géographes, les botanistes, les zoologistes que Finges enrichit. Il y a les amou~eux? les poètes, les peintres que Finges InSpIre. Il y a ceux qui ont besoin d'évasion, de repos, d'oxygène, que Finges exauce. Il y a ceux qui sont sensibles curieux, attentifs à qui Finges se dévoi~ le. Dès lors, voilà posées les bases qui nous permettront, lorsqu'elles seront développées au cours des différentes études q~e nous nous proposons de publier, de mIeux comprendre la valeur de cette pinède pour notre équilibre physique et psychique.

Le groupe de presse Sierre

A l'issue de cette importante séance corporative, M. Samuel Roller nous entretint des «Permanences éducatives au cœur du changement». La remarquable conférence de M. Rol1er, de même que les divers Rapports d'activité présentés par nos responsables, feront l'objet d'un «tiré à part» à l'occasion d'un prochain numéro de l'Ecole Valaisanne.

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La presse s'étant fait l'écho de nos délibérations, il n'est pas nécessaire d'y revenir. Il convient pourtant de rappeler - et de regretter - la démission de M. René Copt, vice-président de l'AE COB, démission justement motivée par le fait que M. Copt, au printemps der-

nier, a été nommé directeur du CO SteJeanne-Antide, de Martigny. Pour lui succéder au sein de notre comité, l'assemblée a désigné M. Jean Gay-desCombes. M. Copt conserve cependant son mandat auprès du CARESP. Quant aux relations avec la rédaction de l'Ecole Valaisanne, elles ont été confiée au soussigné. DÈS LORS ... et d'emblée, me permettrez-vous de lan cer un appel à la compréhension, à la collaboration, à la participation? Que les différentes sections du COB -

Classes terminales Travaux manuels Economie familiale Classes B

poursuivent résolument l'effort amorcé, et se fassent toujours mieux connaître - car comment apprécier ce que l'on ne connaît pas? - au travers des pages hospitalières de notre Ecole Valaisanne!

Alfred Monnet


Economie familiale

Programme de 3 e année du CO L'élève qui termine sa scolarité obligatoire en 3 années reçoit un enseignement ménager qui lui permet de développer et de compléter les connaissances élémentaires acquises pendant la 1re et la 2 e année. Le programme de 3e année comporte 4 cours hebdomadaires pour les élèves de la di vision A et 6 cours hebdomadaires pour les élèves de la division B.

HYGIENE ALIMENTAIRE

« Vivons bien, vivons sainement». Grâce aux cours d'hygiène alimen't aire l'élève sera à même, plus tard, d'établir des menus équilibrés où le plat de résistance ne sera jamais omis. Un accent particulier sera mis sur la connaissance des aliments protidiques tels que la viande, le poisson, l'œuf, sur les sucres et les graisses, afin d'éviter les erreurs alimentaires les plus graves. Importance sera donnée aussi aux différents repas de la journée et en particulier au petit déjeuner trop souvent négligé par nos élèves. CUISINE Cuisiner est un art qui s'apprend et peut devenir un plaisir pour l'élève qui, à partir des bases culinaires apprises en 2 e année, se voit capable de préparer rationnellement et en peu de temps des menus économiques, des menus rapides, des menus pour personnes seules. Elle sera aussi à même de préparer des goûters d'anniversaires variés ou d'appétissants menus de tete. Bien se nourrir sans trop de frais est possible si la ménagère profite au maximum des moyens mis à sa disposition. Dans ce but l'élève se familiarisera avec les différents modes de conservation: congélation, conserves au vinaigre, au

sucre, confiture, apprenant ainsi à utiliser au maximum les légumes et les fruits du jardin et ceux vendus sur le marché à bas prix. Elle apprendra comment apprêter les restes et les enrichir comment améliorer les pré-cuisinés d~ c.ommerce et comment les rendre appétIssants par leur présentation.

PREMIERS SECOURS

S'il est très réduit, ce fastidieux travail de réparation du linge et des vêtements demeure indispensable, tant il est vrai qu'on ne peut pas toujours acheter du neuf au moindre trou.

Quelques notions de premiers secours ont été données en 2 e année. Elles seront très utilement complétées par de nouvelles leçons d'anatomie: étude des systèmes respiratoire, circulatoire, digestif et des maladies qui s'y rapportent. De plus, l'élève saura soigner les inévitables petits accidents de ménage: brûlures, entorses, piqûres de guêpes ... et connaître le nécessaire qui devrait se trouver dans chaque pharmacie de ménage.

Après le cours de 3e année les élèves seront en mesure: - de recoudre des fermetures à glissière - d'ajuster un ourlet - de faire des reprises - de poser des pièces appliquées - d'effectuer toutes les petites réparations qui peuvent être nécessaires pour remettre en état les vêtements.

Le programme de 3e apportera aussi aux élèves la connaissance de nouveaux modes de cuisson tels que: rôtir, frire, etc ...

ENTRETIEN DU LINGE L'entretien du linge est une des branches , de l'activité ménagère. Entretenir le linge est une affaire de bon sens et de clairvoyance, d'où la nécessité d'apprendre à reconnaître les textiles en vue de leur entretien: lessive, détachage, préparation pour le nettoyage chimique, imperméabilisation, amidonnage, traitement anti-mites et repassage.

LES ACHATS A quoi bon «gagner gros» si l'on ne possède peu ou prou l'art de la dépense et de l'épargne? Aussi, au travers de plusieurs cours «d'éducation aux achats» l'élève apprendra à connaître les différents types de magasins et les méthodes de vente. De quoi avons-nous besoin et de quoi pouvons-nous nous passer? Malgré une publicité de plus en plus abondante partout et pour tout, chacun doit savoir distinguer le nécessaire du superflu et choisir entre un superflu agréable et un superflu inutile voir nuisible. Une bonne approche du budget apprendra à l'élève à régler l'emploi de l'argent d'une manière intelligente. L'économie permet d'arriver à l'épargne, même dans un ménage dont les ressources sont fort modestes.

RACCOMODAGE

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Groupe économie familiale


Inscription en 'vue ~e l'obtention du brevet pédagogique Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maîtresse enfantine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1980 au plus tard. Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). Pour les ayants-droit qui n'auraient pas remplis les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique. RAPPEL -

Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maîtresse enfantine sont délivrés après 5 ans, respectivement 4 ans de formation à l'école normale.

-

L'autorisation d'enseigner est obtenue après la 1 re année d'enseignement accomplie avec succès (l'année d'enseignement en qualité de stagiaire n'est pas prise en considération).

-

Le brevet pédagogique est délivré 2 ans après l'autorisation d 'enseigner. Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique 2. Lieu d'enseignement en 1979-1980

1. Curriculum

A u rev oir, Faustine Lorsqu'une amie nous quitte subitement, un profond chagrin nous accable. Malgré le temps qui passe, nous avons peine à accepter ce départ. Comment oublier son sourire, son humour; d'une joyeuse boutade, elle détendait l'atmosphère, relevait le (( cocasse» d'une situation.

Commune:

Prénom: .

Lieu: ... .... ...... .. ....

Né(e) le:

Degré: Année de programme:

Rue: . .

Chacun aura apprécié sa disponibilité. Elle prenait le temps de nous écouter de discuter. Toujours soucieuse de s~ perfectionner, elle remettait en question ses méthodes d'éducation et d'enseignement. Non seulement ses élèves mais aussi ses collègues, en étaient le; heureux bénéficiaires.

3. Titres obtenus

Domicile (N° postal): ...

-

certificat de maturité pédagogique en 19 ...

-

diplôme de maîtresse enfantine en 19 ...

Tél. privé: . Tél. de "l'école: Etat civil: ...... ... .... ................. .

Que sa famille privée trop tôt de la présence, de l'amour d'une épouse et d'une maman, trouve ici l'expression de notre plus vive sympathie. Ses amies et collègues

Nom: .

célibataire D séparé D

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Très important

marié D

"

'

0' "

.. .... .. .. .

.

-

autorisation d'enseigner en 19 ........

veuf D

Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d 'adresse.


Vacances et congés spéciaux pour 1980 - 1981

4. Années de service (indiquer également l'année d'enseignement en qualité de stagiaire et les remplacements éventuels). Année scolaire

Lieu d'enseignement

Cl. an. progr.

Nbre de sem.

Le Département de l'instruction publique,

l. 2.

Vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire,

3. 4.

décide:

5.

1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1980-1981 sont fixés

comme suit: -

Entrée dans l'enseignement en Valais (sans la dernière année d'école normale)

-

Interruption d'activité

-

Motif de l'interruption

Jour

Mois

Début des congés

Reprise des cours

Toussaint Vendredi 24 octobre 1980 le soir

Lundi 3 novembre 1980 le matin

5 jours

1.2 Noël Mardi 23 décembre 1980 le soir

Jeudi 8 janvier 1981 le matin

8 jours 1/2

1.3 Carnaval Vendredi 27 février 1981 le soir

Jeudi 5 mars 1981 le matin

3 jours

lA Pâques Mardi 14 avril 1981 le soir

Lundi 27 avril 1981 le matin

8 jours

1.5 Pentecôte Lundi 8 juin 1981

Congé officiel

1 jour

Année l.1

du

au ..... ......... .... .

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Année

Cours

Lieu

Nbre jours

1. .. 2. 3.

4.

5.

Congés effectifs

1.6 Autres congés (Art. 5 du règlement précité) En plus des jours de congé et des vacances mentionnés cidessus, les écoles ont droit à 4 jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux tetes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire rie peut être accordé en supplément. 4 jours

6.

6. Remarques:

TOTAL

Lieu et date: ... .. ... .. ............ .

Signature:

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1980 ·au plus tard au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normale~, Planta 3,1950 Sion.

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57

29 jours 1/2

1. 7 (Art. 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.


ASSOCIATION D'ÉDUCATION ROMAND - 1950 SION

PHYSIQUE

SCOLAIRE

DU

VALAIS

A tous les enseignants( tes) Concerne: Cours de ski alpin à Saas-Fee du 7 au 13 avril 1980. 1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.

Chers(es) collègues, Le cours de ski alpin de l'AEPSVR aura lieu cette année à Saas-Fee pendant les vacances de Pâques. Les conjoints(es) sont également invités à participer à ce cours. Voici donc quelques informations:

2. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: Mardi: Mercredi Jeudi

2 juin 1981 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3 e 5e - 6 e P uniquement) 3 juin 1981 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes) 4 juin 1981 congé pour les classes de 6 e P uniquement.

_

4e

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LIEU: DATE: INSCRIPTION:

Saas-Fee. 7 avril au matin jusqu'au 13 avril vers 15 h. 00. selon le talon réponse ci-joint et après avoir versé un acompte de Fr. 100.- au CCP de l'AEPSVR 19 - 838. Les inscriptions doivent nous parvenir jusqu'au 12.1.1980. Pour les membres de l'association aux environs de Fr. 600.- (non membres Fr. 650.-).

DÉLAI: PRIX:

Les jeunes et l'alcool Dialogue lance une campagne d'information

Une enquête effectuée par le département de recherche de l'Institut suisse de prophylaxie de l'alcoolisme (lSPA) a révélé des chiffres inquiétants: un tiers des jeunes de 16 ans de notre bonne Helvétie ont, d'après leurs propres déclarations, été ivres au moins une fois en deux mois. L'évolution des plus jeunes donne encore plus à réfléchir. C'est pour renseigner les jeunes sur les conséquences néfastes, autant corporelles que psychiques, d'une consommation abusive d'alcool - la drogue N° 1 dans notre pays - que la fondation

RENSEIGNEMENTS:

Conrad Zengaffinen, tél. (027) 38 18 24 Nicolas Métrailler, tél. (027) 23 27 56.

Dialogue lance une campagne d'information par l'entremise de sa revue trimestrielle. Des «pages spéciales» seront ainsi publiées dans les quatre prochains numéros de «Dialogue», pages présentant les causes et les conséquences de la consommation d'alcool.

Au plaisir de vous rencontrer nombreux, nous vous prions d'agréer, chers(es) collègues, nos salutations les plus sportives.

Cette campagne d'information, mise sur pied en étroite collaboration avec l'Institut suisse de prophylaxie de l'alcoolisme (Lausanne) et la Régie fédérale des alcools, a également pour but de souligner l'importance de ce problème social qui, en fait, touche aux objectifs de la politique de la santé de notre pays. Toute personne intéressée peut recevoir ces numéros en écrivant à «Dialogue», case postale 150, 1095 Lutry.

Cours de ski alpin à Saas-Fée du 7 au 13 avril 1980. Délai d'inscription: 12.1.1980. Nombre de participants: limité.

La commission technique: Nicolas Métrailler - Conrad Zengaffinen

INSCRIPTION:

Monsieur 0

Madame 0

Mademoiselle 0

Nom: ..... .. ....... ................ ...... .... . avec conjoint(e): ....... .......... .. ............. ... ..... .. . ..

Prénom: . Adresse: N° postal: .

... Domicile:

Tél.: . .

Revues Dorémi - Boniour - Dauphin - Tremp/in

Je suis membre de l'AEPSVR Mon (ma) conjoint(e) est membre de l'AEPSVR

On peut s'y abonner dès le 1 er janvier Renseignements: Georges Moret Léman 5 1 920 Martigny

Talon réponse à envoyer à: Conrad ZengajJinen Les Combes 1961 Grimisuat

58

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Date: ..... .. ........... .

Signature:

oui oui

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A tous les enseignants

COURSES D'ÉCOLES

Nous organisons, le 19 et 20 janvier 1980, un cours de ski de fond, à la Fouly, pour tous les niveaux: débutants, avancés. Chaque participant(e) peut faire profiter à son (sa) conjoint(e) de ce cours, même si celui (celle)-ci n'est pas enseignant(e).

Journées sportives prix spéciaux pour écoles Devis sans engagement

Début du cours:

Avenue de la Gare 6 Tél. (027) 224822 - 23

Matériel: Prix:

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GRIMENTZ Altitude 1570-2970 m. Valais

Fin du cours: Logement:

Val d'Anniviers

Chef de cours: Inscription: Délai:

STÉ REMONTÉES MÉCANIQUES Téléphone (027) 65 1421

samedi 19 janvier 1980 à 14 heures à la pension «Le Dolent». dimanche 20 janvier 1980 à 16 heures. Pension «Le Dolent» à La Fouly (sac de couchage obligatoire). Skis de fond - fart - training - habits chauds ... Fr. 30.- pour les membres AEPSVR; Fr. 40.- pour les non-membres, logement, souper et petit-déjeuner (le repas de midi du dimanche est aux frais des participants). René Jordan. au moyen du talon-réponse ci-joint jusqu'au 12 janvier.

Renseignements complémentaires auprès de Conrad Zengaffinen, tél. (027) 38 1824 ou de Nicolas Métrailler, tél. (027) 23 27 56. FORTE RÉDUCTION POUR ÉCOLES

La commission technique: Conrad Zengaffinen - Nicolas Métrailler.

1, t~léphérique (grande cabine), 1 télécabine (2 sections), 5 téleskls au Torrent et 4 à Leukerbad 40 km. de pistes préparées, descente directe à Loèche-Ies-Bains Nouveau restaurant moderne - Service sur assiettes très avantageux - Terrasse ensoleillée de 1100 m 2 - Dortoir de vacances agréable et sympathique à la station supérieure Abonnement d'hiver Carte journalière Carte demi-journée

région région région

2

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(Fr. 380.-) (Fr. 24.-) (Fr. 18.-)

Fr. 310.Fr. 20.Fr. 16.-

Je m'engage à participer au cours de ski de fond de La Fouly du 19 et 20 janvier 1980.

Enfants de 6 à 16 ans: réduction 50 %

Nom:

* Prénom du (de la) conjoint(e):

LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Troillet -

Prénom: ........... ... ......... ..... .. .. ..

1920 MARTIGNY

Adresse:

..... ... .. .. Domicile: .. ......... ... .... .... ........ Tél.

Je suis membre AEPSVR * Mon (ma) conjoint(e) est membre AEPSVR

Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale

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Talon-réponse à renvoyer jusqu'au 12 janvier chez Nicolas MéU'ailler Aéroport 13 1950 Sion.

Téléphone (026) 2 20 60

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* A remplir seulement si

le (la) conjoint(e) participait au cours.


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