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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Décembre 1981 XXVl e année N0
C'est bonnard d'avoir un livret
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Ainsi,je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce que j'éccnomise, je touche un bon intérêt. Plus tard, je ferai verser mon salaire sur un ccmpte à mon nom. C'est un bon départ pour mes retations futures avec la banque. .
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L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M , Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en nOiret blanc).
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél . (027) 21 6286
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
SËCURITËASSURËE
Le nom qui garantit qualité et pJogrès
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Fr. 25 .-, CCP 1.9 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu surie traitement) .
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Couvenure: 4 e page avec une couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible
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Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
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Sommaire
Noël des enseignants
ÉDITORIAL Anselme Pannatier
Noël des enseignants .
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Nicolas Lagger Anna T. Veuthey Marguerite Stbckli
NOël, le 25 déc.embre? . L'homme quotidien de Noël . ... ... .... .. .. . Infirmières scolaires
5 8 11
D'une naissance d'orvets à ... Le service éducatif itinérant A l'école des béatitudes, 7 - 8 ·ans Pro Juventute et l'enfânt en bas âge Les jeunes s'engagent en faveur d'autres personnes
12 ·14 16 21
HORIZON L1TIÉRAIRE Maurice Zemiatten
Le garçon sur la colline .
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HORIZON MUSICAL Michel Veuthey
Le concerto grosso pour la nuit de Noël, de Corelli
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DIDACTIQUE Willy Ferrez François Mathis
Faisons connaissance avec le soleil Activité-cadre en 1 re primaire : le pain .
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VIE CORPORATIVE Charles Borel Arlette Boget Francoise Carruzzo Ray~ond Lemasson Jean-Michel Hiroz SPval AVPES 2 e degré
Perfectionnement : des congrès, pourquoi faire? A propos de mathématique Réflexions sur le travail à mi-temps . ... .. ..... .. .. .. .. .. . Sauvez le peuple afghan! Environnement ~ aussi protection de la nature Sierre accueille Communiqué
NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS
Liste des récentes acquisitions
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jocelyne Gagliardi André Dupertuis Com miss ion catéchétique Pro J uventute
INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP ODIS DIP CME IRDP AVALEP DIP DIP INFORMATIONS GÉNÉRALES Isabel Acorda Maus Frères DFAE Sipri René Rossel
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Inscription en vue de l'obtention ~u brevet p~~agogi~ue Avis concernant le changement d adresse, d etat cIvil Horaire de Noël Communiqué Errata Communication Communiqué Cours de ski à La Fouly Vacances et congés pour 1982-1983 " . Dispositions du 29 octobre 1981 concernant 1 admiSSion au CO 1 nstituteu r pou ria prem ière enfanti ne Form atrice/teu r de vente Enseignant pour Madagascar Sipri-Informations . .... .... .. .. .. .. . Meg Woodson: à bientôt, Jo " .... .. .... .. ... .....~ ........ ..... ..
Photos: Serge Rappaz, Oswald Ruppen, Robert Hofer,Claude Vouilloz, François Mathis.
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Gdi.wiul
Noël commence desormais en novembre deJâ. C'est du moins ce que j'ai lu quelque part, il n'y a pas longtemps. Sous ma fenêtre en effet la fête se prepare. Les agents de la voirie ont suspendu des guirlandes de lumière. La nuit, les ives principales de la ville brillent de tous ces feux. Les passahts s 'arrêtent, flairant devant les vitrines les premiers cadeaux. Il faut s'y prendre tôt, prevoir, organiser, planifier, comine dans les affaires. Il importe d'etaler les achats dans le temps. On evite ainsi la cohue des grands magasins dont l'ouverture se prolonge jusqu 'aux heures tardives de la soiree. Oui, le Noël du negoce, le Noël mercantile et profane commence en novembre dejà. L'autre fête, la vraie fête de Noël, celle qui emplit notre âme d'esperance et de paix parce qu'elle chante la venue d 'un sauveur nouveau-ne, nous met-elle egalement en emoi durant les semaines qui precèdent sa celebration? Si j'observe l'ecole; les elèves, les maÎtres, j'ai tendance à penser que ton s'y prepare aussi, dans la ferveur et dans la p/éte. Et je me rejouis de cette constatation. Je sais en effet que beaucoup d 'enseignants organisent leur classe, dès les premiers jours de l'Avent, dans la perspective de cette fête religieuse, chère entre toutes au cœur des enfants. Ainsi apparaÎt la volonte des maÎtres de donner aux jeunes une education qui prend en consideration toute la personne humaine, dans son unite et dans sa globalite. . Developper le sens moral; les facultes intellectuelles et physiques de l'elève, le preparer à sa tâche d'homme et de chretien, telle est la belle mission confiee à notre ecole par le peuple souverain. Telle est, clairement exprimee, cette aspiration vers l'integralite, qui englobe toutes lesfacultes de l'elève, et dont on ne saurait exclure la dimension spirituelle et religieuse. . En preparant Noël à l'ecole, les enseignantes et les enseignants obéissent d'abord à I)ne impulsion profonde,. spontanee, celle qui est fondee sur le christianisme. Ils placent egalement leur enseignement sous son veritable eclairage, donne sans ambiguïte par les textes de la loi. Noël serait insignifiant, nous le savons bien, s'il ne se limitait qu 'au respect d'une quelconque prescription. Je l'ai dit, il s 'agit de bien mieux. J'y vois une demarche personnelle, une rencontre intime et merveilleuse de chacun d 'entre nous avec un Dieu qui s'est fait enfant. Et qui, acceptant d'être enfant, voulut assumer les servitudes de cet âge: dependance, fragilite, besoin d'amour et de protection, de tendresse et de comprehension, toutes contingences humaines, reunies en la personne des elèves, des plus jeunes d 'entre eux particulièrement. La meditation du mystère de Noël est riche d'enseignement et source de reconfort. Elle magnifie la mission de celles et de ceux dont la tâche consiste à se pencher sur les êtres à former. Je vous souhaite de vous y livrer et d 'en recueillir les forces necessaires pour monter le chemin. Anselme Pannatier
Noëlle 25 décembre?
Si nous fêtons tous aujourd'hui Noël le 25 décembre, peu de gens savent vraiment pourquoi . Car personne ne saurait affirmer quel jour est né le Christ Et déjà à l'époque fort lointaine où l'on a délibérément choisi cette date précise, on n'a pas osé prétendre fi xer là l'anniversaire réel de la naissance de Jésus . Alors pourquoi le 25 décembre et pas un autre jour?
L'ignorance par manque d'intérêt Déjà au 2 8 siècle de notre ère, le chrétien n'aurait su dire quel jour était né le Christ. Tout au plus aurait-il pu affirmer : «C'était, je crois, sous tel ou tel empereur», ignorant jusqu'à l'année elle-même . Cette ignorance n'est pas due à une mauvaise transmission des renseignements ou à une perte de documents. C'est plus simplement parce que les chrétiens des premiers siècles n'attachaient aucune importance ni signification à l'anniversaire de la naissance. Ils tendaient même à rejeter toute manifestation pouvant rappeler la naissance . Car, à cette époque, les païens eux, célébraient par de grandes réjouissances (genre jeux olympiques en plus dégradant) les fêtes des rois . Ces réjouissances étaient entourées d'innombrables superstitions païennes (horoscope, position des astres, etc .) que les chrétiens fuyaient. \/oilà pourquoi on ne jugeait pas utile de fêter l'anniversaire dans les rangs de l'Eglise naissante . Et, durant de nombreux sièdes, jamais personne ne s'est préoccupé de savoir quel jour était né le Christ.
Les premières recherches Quelques personnages tentèrent par la suite de déterminer avec précision le jour de naissance de Jésus . Et, en conclusion à de savantes théories qui en référaient tantôt à l'exégèse tantôt à l'astrologie, ces chercheurs nous proposèrent chacun une date différente: 28 mars, 2 avril, 19 avril , 10 mai, et bien d'autres encore . Des résultats de calculs souvent très amusants mais qui demanderaient trop de place ici pour être présentés. Pourtant, qu'on me permette toute de même de résumer une brillante démonstration de l'un de ces chercheurs qui parvint à déterminer le .. 25 décembre! Pour Jules l'Africain - il s'agit effectivement de lui -, c'est le 25 mars, lors de l'équinoxe de printemps quand le soleil gagne en importance, que Dieu, notre vrai Soleil a été conçu . Conception le 25 mars? Naissance neuf mois plus tard : le 25 décembre. Il ne s'agirait pas de conclure que c'est cette théorie qui a définitivement fixé Noël au 25 décembre!
Au 6 janvier d'abord Par Clément d'Alexandrie on sait que les Gnostiques (ces premiers dissidents pas méchants du tout) fêtaient le 6 janvier le baptême de N.S.J.-c. En soi, il n'y avait rien là de répréhensible aux yeux des chrétiens ... Mais, en fêtant le baptême du Christ, les Gnostiques com mettaient une hérésie: selon eux, Jésus-homme n'est devenu Dieu qu'à son baptême . Ce que l'Eglise ne pouvait ad-
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mettre puisque, selon elle, le Christ était Dieu déjà à sa naissance. L'Eglise se devait de combattre cette hérésie. Elle aurait pu, dans ce sens, dénoncer publiquement l'hérésie gnostique et inviter les fidèles à ne pas se joindre à la fête du 6 janvier. Mais, plutôt que de choisir cette solution négative, l'Eglise intervint de manière plus directe dans cette fête gnostique: «D'acèord pour la fête au 6 janvier; oui à la fête du baptême; mais - pour contrer l'hérésie aussi la fête de la naissance!» Donc, c'est une erreur gnostique qui est à l'origine de la célébration de la naissance du Christ. Sans cette erreur, il est probable qu'on aurait encore attendu plusieurs siècles avant de fêter Noël. C'est ainsi que, vers la fin du deuxième siècle, Noël occupait le 6 janvier. Naissance, visite des rois et même le baptême, tout était fêté en même temps ce jour-là .
Le 25 décembre ensuite Un texte dûment authentifié mentionne que dès 354 au moins, on fêtait Noël le 25 décembre. Quelles raisons ont dicté ce changement? Ce furent de nouveau des intentions missionnaires. La démarche de l'Eglise des premiers siècles 'est claire à ce propos . Depuis la victoire obtenue par Aurélien sur la ville de Palmir, on fêtait à Rome, le 25 décembre, une gigantesque fête _en l'hon-
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neur de Mitra, dieu-soleil des païens. Il faut comprendre que, au 3 e siècle, le culte à Mitra était considérable et freinait la propagation de la religion chrétienne. Ce culte était d'autant plus populaire qu'il n'avait pas d'exigences particulières. Le 25 décembre on célébrait donc Mitra avec faste, avec de faciles réjouissances et une orgie de feux et de lumières . Les premiers chrétiens, en voyant les païens célébrer ainsi leur «sol invictus», voulaient attirer l'attention de leurs fidèles sur leur vrai Dieu, le Christ, le seul «soleil» à adorer (langage imagé) . Donc, à l'époque de Constantin, ou quelques années à peine plus tard, l'Eglise a délibérément choisi le 25 ' décembre pour célébrer la naissance du Christ; ce pour contrer la fête païenne. Les adversaires du Christianisme ne manquent jamais de prétendre à ce propos que Noël n'est qu'une transcription d'une gigantesque fête païenne. Remarquons que l'histoire de l'Eglise présente de nombreux phénomènes analogues. Par exemple, c'est aussi à l'époque de Constantin que le dimanche a été choisi comme jour férié officiel, précisément parce que les adorateurs de Mitra avaient ce jour-là leur«Sonntag». Plus près de nous, il n'y a pas si longtemps que le calendrier chrétien a déplacé St. Philippe l'Apôtre du 1er mai pour le remplacer par St. Joseph, patron des travailleurs, le 1er mai étant chez certains, la fête dutravail.
L'extension de la fête C'est donc à Rome qu 'on a commencé à fêter la Nativité du Christ le 25 décembre, tout en gardant au 6 janvier d'autres souvenirs (Rois, etc.). Peu à peu cette fête de Noël s'est répandue dans les autres régions jusqu'au début du Ve siècle . L'Egypte l'a admise dès 440 environ. La Palestine, parce qu'il y avait Bethleem, Jérusalem, les habitudes des grandes processions le 6 janvier, ne vint au 25 décembre que plus tard alors qu'actuellement encore, si nous ne nous trompons pas, l'Arménie garde le 6 janvier. Cette fête de Noël fut imprégnée dès le début d'une abondance de lumière (feux, bougies, lampes, etc .). Parce que la lumière constitue un important symbolisme aussi pour la religion chrétienne. L'arbre de Noël? D'aucuns prétendent qu'il s'agit là d'une coutume païenne. C'est vrai que l'arbre de Noël nous vient des Germains, peuple païen. Les Germains vouaient une profonde admiration à l'arbrè. Et l'Eglise, toujours dans un but missionnaire, va .utiliser également ce symbolisme-là . Il n'y a pas lieu d'être scandalisé: l'arbre, n'est-ce pas le bois, le bois de la croix? Cet arbre n'a-t-il pas pour les chrétiens aussi les caractères d'un symbolisme? Aussi, dès l'instant où l'on marie ces deux symbolismes - bois et lum ière - on obtient notre arbre de Noël, un arbre de Noël qui fournit sans doute un excellent moyen d'approche dans la mission de conversion .
Chaque chose à sa place! L'arbre de. N?ël, les ~rèc~es, les rues illumlnees! SOit! c est fort bien et convient parfaitement à donner une ambiance de réflexion. MaiS quand ces symbolismes, et plus particulièrement la lumière, sont utilisés dans des buts exclusivement commerciaux, alors l'on peut être scandalisé, c'est vrai! Quand, à la mi-novembre déjà, les spots publicitaires de la télévision accaparent ces symbolismes, quand, en novembre déjà, les grandes' surfaces invitent leur«St. Nicolas» (afin d'être les premières, avant les autres), alors, c'est vrai encore une fois, on peut craindre pour notre fête de Noël. Notre fête de Noël - c'est bien le 25 et non le 24 décembre! s'entoure de riches symboles provoquant une ambiance susceptible d'amener les chrétiens à une saine réflexion sur la naissance du Christ. Ces lumières? Elles apparaissent innombrables aussi dans les textes liturgiques de la fête. Relisez à ce propos les hymnes, les psaumes de cette splendide fête! Et faites comprendre autour de vous que, malgré l'exceptionnel décor dont on entoure Noël, ce n'est pas là la plus grande fête chrétienne (Pâques) . Enfin, qu'importe qu'on ne sache pas le jour de naissance du Christ, ni même l'année exacte: NOël a aujourd'hui sa raison d'être puisque, contrairement aux premiers chrétiens, nous ne manquons jamais de célébrer les anniversaires des hommes. Le Christ, dans ce contexte, le mérite donc tout autant!
N. Lagger
L'homme quotidien et NOël
Noël! Quand commence Noël? A l'Annonciation? Lors de la naissance, de la conception de la Vierge? Avec sain~e Anne et saint Joachim? Nous pourrions poursuivre les interrogations et remonter très loin . . Un jour, l'Ange lui annonça qu'elle concevrait un fils et voilà sa vie qui se transforme!
ne pouvaient Le connaître . Puis, progressivement, ils L'ont perçu . Caché encore, Il grandissait en Marie - comme en chacun de nous - . L'attente devenait plus précise - comme nos aspirations, nos attentes-. Enfin, Il apparut - comme chez certains de nous : un éblouissement, une présence discrète, une rencontre bouleversante-. Mais, ils Le connaissaient bien peu - comme nous-.
De l'attente qu'elle partageait avec tout le peuple d'Israël et qUI constituait une préparation, elle passe à la réalisation, à la matérialisation de la promesse . Peu à peu , cette réalisation se forme, gran. dit en elle, et, le jour de Noël, vis iblement se matérialise .
Que de surprises ne leur a-t-Il pas réservé! - comme à nous, et, ici, j'arrête la matérialisation de ma comparaison - . Surprises qu'ils cueillaient car ils étaient vigilants . Surprises bonnes et, à leurs yeux, moins bonnes . Vraiment pas bonnes lors de la Passion .
Voilà la naissance, la naissance de l'Emmanuel. La naissance du Christ. Naissance qui marque une étape dans la voie de la matéria· lisation de la promesse, dans la voie de la connaissance du Christ, de la connaissance de Dieu.
Surprise qui representaient autant de decouvertes, d'elements de connaissance, de nouveautes. La naissance à Noël, oui, fut importante, constituant un element tangible, materiel dans l'histoire du salut. Mais un element parmi tant d'autres, nécessaire à nos corps, à nos esprits avides de preu-
Restons donc en compagnie de la Vierge .
Elle sera suivie de bien d'autres . De bien d 'autres manifestations nous permettant de Le découvrir à travers Ses actes , Ses rr;iracles. Ses paroles, à travers, pour finir, Sa passion, Sa mort, Sa resurrec· tion . A NOël, nous fêtons avec solennité cette première manifestation concrète du Christ au monde . D'un Christ qui, déjà, lors de Sa conception avait pris corps. Nous fêtons la naiss.a nce .d'un Chrisi jusque-là embryon mais déjà bien vivant. D'un Ch~lst qUI fu~ an,non· cé, que tant d'hommes connaissaient d'une .c ertalne manlere aya· vers des écrits, qu'ils attendaient, que certains surent rec?nnaltre. que d'autres refusèrent. Et lors de sa naissance et par la sUite . Chaçun de ceux qui 'surent le reconnaître, dès Sa naissance, Le reconnut à sa manière . La reconnaissance de Ses parents ne fut pas celle des bergers . Celle des rois mages fut encore différente et celle d'Hérode .. . dévastatrice! Depuis lors, peu a changé. Chacun de nous, grâce à la préparation reçue, a ses dons, sa bo~ne volonté - ? -, reconnaît le Christ à sa manière .• Et, quelle que sOltla manière, la reconnaissance de ce Christ est le fruit d'un long cheminement, d'une lente maturation. A 60 ans, nous le voyons avec des yeux différents de ceux de nos 40, de nos 20, de nos 5 ans. Parfois nous L'acceptons, nous Le recevons, nous Le contemplons comme Ses parents lors de la gestation, de la naissance. Parfol~ aussi nous L'ignorons, Le refusons, chassons tout ce qui pour.rall Le rappeler, Lui permettre d'émerger, de grandir da~s nos vies Puis, survient un incident qui Le rappelle à notre souvenir. Au centre de chacune de nos histoires, c'est un peu l'histoire de la Sainte Famille qui se répète. Comme nous, Marie et Joseph. o.~1 d'abord attendu le Christ. On leur avait annoncé Sa venue, mais Il
ves, de concret, de matériel . Un élément nous apprenant, nous invitant à mieux saisir les autres au moins tout aussi révélateurs du message que le Christ était venu nous apporter. Un élément, une naissance permettant tant d'autres naissances à de nouvelles realites, chacune ·entrouvrant une porte sur celles que le Christ est venu nous révéler et que nous découvrons peu à peu . Comme autant de naissances à une vie nouvelle, plus ouverte, plus attentive, plus ai. mante. Comme il serait bon que la contemplation de cette naissance matérielle nous ouvre à toutes les autres naissances que le Christ est venu nous révéler, afin que le jour de Noël soit, si possible, le fruit d'une préparation et, si nous avons négligé cette dernière, l'événement nous éveillant, nous invitant à des naissances, des découvertes concernant et le Christ et Dieu et les hommes tout au long des jours de l'année. A travers les situations qui se présenteront à nous dans le quotidien de nos vies . Parmi ceux qui nous entourent et que le Christ a voulu nous apprendre à regarder. A regarder avec amour, à contempler afin, à Son exemple, de les aider à vivre complètement, dans le quotidien . Ce qui ne s'improvise pas . Découvrant ces autres comme Marie et Joseph ont découvert ce Fils qui leurfut donné, peu à peu. Comme Il nous a, à travers la préparation de Sa venue, Sa naissance, Son enfance, Son enseignement appris à Le découvrir peu à peu , pour L'aimer. Afin de découvrir, à Sa manière, afin d'aimer les autres. Comme Il nous le demande. Si notre Noël nous aidait à opérer cette naissance quotidienne, ces découvertes, ces matérialisation personnelles d'un amour grandissant et toujours plus conscient tout au cours de l'année, ce serait un bon Noël. Ce bon, ce joyeux Noël, je nous le souhaite à tous .
Anna T. Veuthey
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Infirmières scolaires
Dans le N° la / Juin 1981 de l'Ecole valaisanne (pages 5-6) ont été précise es les tâches ' po-
Formation de base et specialisee
Iyvalentes confiée? à l'infirm iè~e scolaire . Celles-cI sont par aIl-
Nous notons les qualifications suivantes de ce personnel:
leurs rappeJees dans les directives medico-scolaires 1981-1982, inserees dans notre fascicule de septembre 1981 (pages 12-13). Nous n'y reviendrons donc pas dans le présent article. Qu'il nous soit toutefois permis d'illustrer quelques aspects plus generaux - aimablement communiques par /e service de la sante publique pouvant interesser nos lectrices et lecteurs:
- 51 infirmières diplômées en soins généraux, dont 14 spécialisées en santé publique; - 4 infirmières diplômées en hygiène maternelle et pédiatrie; - 4 infirmières diplômées en psychiatrie.
- groupe des infirmières scolaires du Valais; - formation de base et specialisée; - formation permanente. Groupe des infirmières scolaires du Valais
Ce groupe professionnel est fonctionnel depuis 1974/1975. Il comprend aujourd'hui :
- 57 infirmières diplômées du Valais romand
- 2 infirmières diplômées du Haut-Valais .
A une exception près, ce personnel se voue à temps partiel au secteur spécifique de la médecine scolaire dans notre canton; il collabore étroitement avec les médecins scolaires, nommés par le Conseil d'Etat pour les différentes régions du Valais (cf. liste publiée dans le No 3 / Novembre 1981 de l'Eco!e valai sanne). En principe, les Infirmières scolaires travaillent dans le cadre des centres médico-sociaux constitués.
En vue de promouvoir l'éducatiOn pour la santé d'une part et renforcer les mesures préventives d'autre part, il serait hautement souhaitable que toutes ces infirmières puissent se spécialiser dans le domaine de la santé publique; exigence d'ailleurs posée aux infirmières diplômées, engagées par les centres médico-sociaux (selon les directives du 12 juin 1976, émises par le chef du Département de la santé publique) . Dans la partie alémanique du Valais, l'infirmière scolaire n'est guère (encore) connue; une plus large information est souhaitable au sujet de l'appui qu'elle peut donner au corps médical, aux élèves, adolescents, parents, enseignants et au public en général, notamment dans le domaine du dépistage et des conseils qu'elle peut dispenser.
Formation permanente Depuis le début de la constitution du groupe, des cours de formation continue sont offerts régulièrement aux infirmières scolaires par le service de la santé publique. Ces cours s'échelonnent sur toute l'année au rythme d'environ 1 par tri-
mestre. En plus, en début d'année scolaire, une seance dlnformation, destinée aux infirmières scolaires régionales, permet à celles-ci de se familiariser avec les nouvelles dispositions prises dans les directives médico-scolaires en vue d'une harmonisation des . méthodes de travail et d'intervention .
Les infirmières chargees des consultations pour nourrissons sont régulièrement conviées à suivre ces cours . Répondant au dés ir des intéressées elles-mêmes, les thèmes suivants ont été traités en 1981 :
- 16 janvier 1981 : Martigny «Dépistage précoce des troubles psycho-moteurs (screenning Milani et Denwer)>>, exposé donné par la doctoresse Emmanuelle De Wolff, pédiatre à Sion .
- 9 avril 1981 : Sion «Secret de fonction et secret professionnel», thème étudié dans le cadre de la 5 e journée médico-sociale valaisanne, sous la conduite de M. Laurent Extermann, juriste, Genève.
- 30 octobre 1981: Martigny «Aspect de la prévention à l'âge pré-scolaire», exposé du Dr André Spahr, pédiatre à Sion. 50 à 60 infirmières ont régulièrement suivi ces cours, ce qui prouve que ces rencontres répondent à un véritable besoin et constituent des moments privilégiés d'échanges professionnels et amicaux. Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale Marguerite Stoeckli
D'une naissance d'olVets à une rencontre . , avec une v/pere aspIc
LES ORVETS Motivation : A la suite d'une naissance d'orvets dans une classe voisine une classe de première primaire a l'occasion d'élever deux orvets.
Connaissance de l'environnement
Difficulté: Il n'existe pratiquement pas de documentation sur les orvets pour des élèves de cet âge, aussi, les informations proviendront-elles uniquement d'enquêtes effectuées hors de l'école et d'observations faites en classe .
Informations recueillies en dehors de la classe Habitat : -on trouve les orvets dans les jardins; ils aiment vivre près de l'eau; - ils vivent dans la terre; - ils se cachent sous les feuilles ; - ils s'enroulent autour des branches .
*
Ces renseignements permettent de déterminer les besoins des orvets quant à leur habitat : - un aquarium (un bàc en plastic transparent suffit); - des pierres, du gravier, du terreau; - des feuilles sèches; - une branche ou deux; - des morceaux d 'écorce . Les enfants apporteront ces différents éléments et essaieront de reconstituer le milieu naturel de l'orvet.
Nourriture : - les orvets aiment la «vermine) (toutes les petites bêtes qUI mangent les carottes et les salades) ; - ils mangent des insectes, des vers, des limaces .
_ pourquoi? _ comment découvre-t-il sa nourriture? par la vue, l'odorat l'ouïe? _ comment Se déplace-t-il ?
*
Informations recueillies en clas-
Les enfants auront la responsabilité de nourrir leurs orvets. Ils appo"rtent régulièrement des vers, des crabes, des cloportes et se familiarisent avec ces bestioles qu'ils prennent le temps d'observer. Ennemis: - les orvets se font manger par les hérissons; les hom mes tuent les orvets parce qu'ils ont peur des serpents; - on les appelle «serpents de verre» . Particularité : - les orvets se déplacent en rampant ; - ce sont des lézards sans pattes ; - leur queue se casse mais elle repousse; - ils n'entendent pas; - ils sentent les vibrations du sol. Remarque : ces informations, une fois classées comme ci-dessus et communiquées par le dessin, sont souvent mieux mémorisées que lorsqu'elles proviennent unique· ment de l'enseignant. Elles peu' vent aussi servir de point de dé· part à d'autres recherches ou observations : l'orvet perd-il sa - quand queue?
- Que mange la vipère? - Comment la vipère mordelle? - Comment le venin sort-il? - Que dois-je faire en cas de morsure d'une vipère? - Quels sont les ennemis de la vipère? - La vipère est-elle utile ou nui- . sible? - Quand la vipère change-t-elle de peau?
se Description : _ ils ont une couleur un peu comme le soleil , un peu comme l'herbe; - la langue est noire avec de petites «antennes»; - ils n'ont pas d'oreilles, seulement deux trous derrière les yeux; - ils ne voient pas bien (observation faite à la suite du manque de réaction des orvets lorsque les insectes leur passent à proximité); - quand ils mangent, la peau près de la bouche s'étire comme un élastique; - des fois, quand ils sont enroulés, ils ressemblent à la lettre 1. Les enfants constatent que leurs orvets grandissent: ils les mesurent chaque semaine à l'aide d'une ficelle qu'ils collent ensuite sur un panneau . Ils peuvent ainsi comparer les étapes de la croissance.
Ils remarquent aussi qu'après avoir mangé, les orvets vont se reposer sur une pierre . Les enfants, contrairement à leur habitude, n'ont posé aucune question sur la naissance des orvets; c'est la maîtresse qui leur a expliqué que la femel-
le ne pond pas les œufs . Ils se développent dans son ventre et éclosent à l'intérieur du ventre au moment même de la ponte .
LA VIPÈRE ASPIC Motivation: lors d'une sortie d'automne, les élèves d'une classe de première et deuxième primaire aperçoivent dans un pierrier, une vipère aspic; celle-ci s'allonge puis disparaît.
Questions des enfants: - Quels sont les serpents qu'on trouve en Suisse? - Quelles sont les différences entre la vipère et la couleuvre? - Combien de temps peut vivre une vipère? - Comment se reproduit la vipère? - Comment se reproduit la couleuvre? - Comment les serpents avancent-ils? - Pourquoi les serpents sortent-ils souvent la langue? - Les serpents entendent-ils? - Que fait la vipère en hiver?
Les enfants ont apporté une nombreuse documentation sur les serpents ainsi que différentes peaux de reptiles. En groupe ou individuellement, ils recherchent des réponses à leurs questions, puis poursuivent leur enquête au vivarium d'Uvrier. Là, ils ont la possibilité d'observer en détail la vipère entrevue sur le terrain et de la comparer avec des serpents d'autres régions . Les renseignements obtenus à travers les livres, les images et les enquêtes, sont communiqués dans un document que vous pouvez consulter à l'OOIS.
BIBLIOGRAPHIE - REPTILES ET AMPHIBIENS, Maurice Burton, Grange Batelière, Paris. - LES REPTI LES, Archie Carr, Life, Collection Jeunesse. - GUIDE DES REPTILES ET BATRACIENS DE FRANCE, Jacques Fretey, Hatier. - AMIS ANIMAUX, Everaere et Letell ier, Hach·ette. - LES ANIMAUX LES ÉLEVAGES, R. Tavernier, Bordas . - LES SERPENTS DE FRANCE, BT 135 -733 - 781 . - LES REPTILES DU VALAIS, Pillet et Gard, Bulletin de La Murithienne. - LA VIPÈRE, Guy Marchal, Thèmes, Vuibert nature.
Le service éducatif itinérant: SEI
Historique En 1962 se fonde en Valais.: «L'Association valaisanne des parents d'enfants mentalement déficients ». Cette association, qui a fondé, entre autres, les écoles «La Bruyère», met sur pied, en 1968 un «Service éducatif itinérant», dans le but de permettre une stimulation précoce du jeune enfant handicapé. En 1970, une personne travaille à plein temps au SEI et voit une quinzaine d'enfants répartis dans le Valais romand . En 1980, quatre personnes, qui ont une formation en pédagogie spécialisée, se partagent le Valais romand et voient 40 à 50 enfants .
Définition L'AI accorde des subsides à ce service et le définit comme suit : «Un service qui dispense des mesures de nature pédagothérapeutiques, à dom icile et à l'âge pré-scolaire». En d'autres termes, le SEI est un service destiné à stimuler par une thérapie individuelle, dans le cadre familial, tout enfant présentant un développement difficile . Quelques points de cette définition méritent d'être développés :
Le SEI s'adresse aux enfants d'âge pré-scolaire, sans limite d'âge inférieure, quels que soient les troubles qu'ils présentent : retards, handicaps sensoriels ou moteurs, troubles relationnels etc. Le SEI peut également suivre des enfants dits «à hauts risques» dont les
problèmes périnataux ou familiaux laissent présager un développement difficile .
Le SEI agit dans le cadre familial, au moyen de visites régulières dont le rythme est défini en fonction des besoins: 2 à 4 fois par mois en général . Le SEI permet une stimulation individuelle de l'enfant grâce: - à l'observation de son comportement; - au relevé de ses possibilités de développement sur lesquelles se base l'action éducative ; - à la mise sur pied d'un projet éducatif individualisé et à son application .
Enfin, de par son action au sein même de la famille, le SEI vise également: - à établir une relation de confiance avec la famille ; - à maintenir un dialogue constant sur l'action éducative en cours ou sur d'autres problèmes inhérents; - à rechercher des solutions concernant l'ensemble des problèmes familiaux, en mettant au besoin la famille en rapport avec d'autres personnes compétentes (conseillers conjugaux etc.).
Deux temps extrêmes: dépistage et fin d'activité du SEI Le dépistage Différentes personnes, qui sont en contact avec les fam illes, signaient les enfants au SEI: médecins, infirm ières, puéricultrices, assistants sociaux, psychOlogues , aides-fam iliales etC.
Certains parents signalent directement leur enfant. " est souhaitable que la personne qui dés ire signaler un enfant, prépare auparavant la famille à ce type d'intervention et s'assure que cette dernière est prête à accepter une telle aide car, s'il nouS semble important que les familles qui en ont besoin connaiss ent le SEI, il nous apparaît aus ~ i primordial qu. 'elle~ puissent declder en toute Ilberte de l'acceptation, de l'ajournement, voire du refus de notre action . Un e prise de contact préalable avec le SEI est aussi souhaitable, afin de s'assurer qu'une prise en charge peut être éventuellement assumée et d'éviter ainsi tout faux espoir donné à la famille . Une fois l'enfant signalé, le SEI effectue des démarches en vue d'obtenir les subs ides de l'AI. En cas de trouble mal défini, un rapport du médecin ou d 'une personn e compétente peut être demand é.
La fin d'activité du SEI Le SEI poursuit son action jusqu'à l'entrée de l'enfant dans une cla sse adaptée; enfantine ou spécialisée. Ce passage dans une classe se prépare suf-
fisamment tôt : socialisation de l'enfant par la mise en contact préalable avec d'autres enfants, choix d'une classe (souvent avec l'aide des SM P), préparation de la famille, du milieu scolaire etc . Le SEI n'arrête pas son activité brusquement, il s 'assure que l'intégration scolaire de l'enfant est réussie en ménageant des contacts avec les parents et l'enseignant. Il arrive parfois que le soutien du SEI se poursuive à l'âge scolaire pour les enfants qui ont des difficultés d'adaptation. Le rôle du SEI est alors d 'apporter un soutien scolaire spécialisé, en générai pour maintenir l'enfant dans un circuit scolaire ordinaire .
Collaboration souhaitée avec les services sociaux Dans les cas où une famille est suivie simultanément par un service social et par le SEI, il nous apparaît nécessaire que les deux services le sachent afin qu'une collaboration puisse s'instaurer. Le SEI souhaite par ailleurs pouvoir bénéficier de l'appui éventuel des Services sociaux; il est prêt de son côté à dialoguer afin de préciser ce dernier point concernant la collaboration .
Service itinérant M me Baech/er Marie-Antoinette SEI de Monthey-SLMaurice «La Castalie», 1870 Monthey Tél. (025) 70 61 66
A dresse privée: Route de Marendeux 13, 1870 Monthey Tél . (025) 71 5642
M lle Favre Marie-Francoise SEI Sion-Sierre-Hére~s - Conthey «La Bruyère», Champsec, 1950 Sion Tél . (027) 23 48 08 - 23 48 09
A dresse privée: Corniche du Soleil 40, 3964 Murazl Sierre Tél . (027) 55 04 67 Mme
Lamon Alberte,
SEI Sion-Sierre-Hérens-Conthey cio Mme Caloz, Chemin de l'Asile, 3960 Sierre Tél . (027) 55 6084
A dresse privée: 3957 Granges Tél . (027) 58 1520 Mlle
Schouwey Sylvia
SEI Martigny-Entremont «La Bruyère», Av. du Nord 1, 1920 Martigny Tél. (026) 2 30 82
A dresse privée.' Branson, 1926 Fully Tél. (026) 5 39 27 M. Dupertuis André Direction-Secrétariat «La Bruyère», Champsec, 1950 Sion Tél. (027) 23 48 08 - 23 48 09
Heureux ensemble A l'école des béatitudes 7-8 ans
Introduction «Nos enfants grandissent.. . En première année, ils étaient encore essentiellement dépendants de l'adulte . Maintenant, leurs relations entre eux s'intensifient, ils découvrent la joie et les difficultés de vivre en groupe .
Cette étape dans leur évolut ion psychologique motive l'accent mis, cette année, sur l'éducation morale, sur l'agir chrétien!» La contemplation de ce que fait et dit Jésus sera déterminante dans cette ouverture des enfants aux valeurs morales . «L'éducation aux valeurs morales se fait, non pas de manière autoritaire (il faut faire ceci ou cela ... ) mais en faisant éprouver la joie qu'il y a à vivre telle ou telle valeur et en y associant l'affirmation de l'action de l'Esprit Saint et l'éclairage de l'Evangile .
Objectif: Que le levain de la parole de Dieu reçue en première année pénètre maintenant dans la pâte de leur vie d 'enfant,
Pédagogie: l'histoire Le procédé de l'histoire «s 'appuie sur l'attrait inné de l'enfant de 7 ans pour les histoires et sur sa capacité étonnante de s'identifier aux personnages . «Tout au long de l'année, nous raconterons l'histoire d 'une famille, la famille Bertier dans laquelle on fa it entrer le plus concrètement possible tout ce que comporte la vie ordina ire de l'enfant : repas, disputes, classes, dimanches, fêtes, prières, pardon, jeu, dans des réalisations à la fois positives et négatives.» Pour cette identification, il est nécessaire : - que l'histoire soit bien racontée (personnages évoqués de manière vivante: lieux, temps, gestes familiers très concrets .. .);
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- en reprenant ce qui a été découvert en prern ière année pour approfondir leur _connaissance de Jésus; - en les -aidant à «vivre ensemble», leur faisant prendre conscience des joies et des exigences de la vie en groupe; - en les initiant progressivement à l'Eucharistie et au sacrement de la Réconciliation . Autrement dit, il s'agit d'aider les enfants à «communier» ... Communier aux autres, communier à Jésus .
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_ que l'hi stoire soit racontée à l'intéri eur d'un témoignage de foi (<<la valeur religieuse du récit dépendra .. _de la manière dont nou s vivrons notre foi en classe , avec eux.») L'histoire est toujours suivie d'un temps durant lequel les enfants peu vent exprimer leurs propres expériences . Les écou ter attentivement et les encourager les fera grandir .. .
*
Cadre de la famille Bertier toujours le même - Papa, maman, France-Odile (9 ans), Nicolas (7 ans) , JeanLuc et Jean-Marc (5 ans) : une famille très simple .. . ; - habitent un appartement 4 pièces dans un immeuble ou autre maison; - papa travaille dans un atelierà fabriquer des pièces de moteur (à la chaîne). Maman reste à la maison .. . ; - vivent comme tout le monde .. en essayant de réaliser le mieux possible les valeurs chrétiennes .. d'écouter l'Esmaman avec France-Odile.. Et prit Saint en eux ... ; voilà que Nicolas a laissé France-Odile raconter toute son histoire sans l'interrompre .. . Il a atUn exemple: tendu patiemment son tour et il Nicolas partage sa mqman avec a même écouté ce que disait sa France-Odile sœur et c'était très intéressant! Sa maman n'a pas eu à les reNicolas, un soir, a trouvé le mettre en place Nicolas est moyen de partager quelque content dans son cœur parce chose .. . ou plutôt quelqu'un : il a qu'il a réussi à partager .. . et il a partagé sa maman . Voilà comvécu la Parole de Jésus : «Heument cela s'est passé! reuxcelui qui partage!» Nicolas et France-Odile avaient Et moi, il m'est arrivé ... passé l'après-midi chez des petits amis et en rentrant ils avaient des tas de choses à raconter .. . D'habitude, ils se précipitent tous les deux en même temps sur leur maman : «Tu sais, maman, nous avons mangé des gâteaux fourrés.. Ecoute, maman .. . Regarde, maman .. Dis, maman .. .». La pauvre maman ne sait plus où donner de la tête . Quand elle écoute Nicolas, France-Odile s'impatiente .. Quand elle écoute France-Odile, Nicolas s'impatiente . Nicolas aimerait bien garder sa maman pour lui tout seul . Mais l' EspritSaint a éveillé dans le cœur de Nicolas l'idée de partager sa
La prière: parler au Seigneur «Bien souvent, ce sera au moment de la prière, que ce qui aura été raconté au sujet de Nicolas pourra être éclairé par une Parole ou un acte de Jésus . Mais ce qui aidera le plus les enfants à découvrir la Présence aimante de Dieu et son action dans leur vie, c'est l'habitude prise de parler au Seigneur avec eux et à partir du concret de leur vie. Il faudrait que nous leur apprenions à rendre grâce à Dieu pour telle joie donnée ou reçue, pour tel service .. . et à demander la force d'aimer .. .».
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5. celui qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde dans son cœur.!
1. celui qui se met au service des autres, l'Esprit de Jésus est en lui ... Papa et maman sont au service des autres par leur travail .. (raconter leur travail en détail)
2. celui qui fait régner la paix là règne Dieu.!
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Un mercredi après-midi de paix chez les Bertier grâce à France-Odile et Nicolas .. Il arrive que nous brisions la paix.. . il est nécessaire de nous réconcilier!
6. celui dont l'œil est bon ... il sème la paix.! Nicolas est jaloux des belles vacances de France-Odile ... «Pourquoi ton œil est-il mauvais ?»
........------------~
Nicolas écoute l'Evangile à la messe Ecouter l'Evangile = écouter Jésus qui nous parle aujourd'hui ..
HEUEUX 3. celui qui partage ... il ressemble à Jésus.! Il est difficile de ne pas vou4. celui qui fait plaisir aux autres, il fait la joie de Dieu.! France-Odile met la table .. . Nicolas range ses affaires et fait plaisir à ses petits frères .. Le Seigneur aussi est content!
loir tout garder pour soi .. . et de ne pas le claironner ...
7. celui qui laisse le meilleur aux autres ... Nous voulons tous avoir la meilleure place et garder le meilleur .. . Jésus a pris la dernière pIace!
8 . ceux qui croient sans avoir , vu .. "! Pâques = Jésus est vivant! Saint Thomas nous montre le chemin de la foi. . Nicolas communie pour la 1re fois .
Que fa it pro Ç?3 juventute ?
((Heureux ensemble))
Heureux celui a qui Dieu pardonne
(texte proposé)
Pro J uventute - Action 7 Heureux les invités au repas du Seigneur
«Venez» Le Seigneur nous invite Rassemblement fiches: 1 - 3; 14; 26 Pardon 15-16-18-31 .
«Ecoutez» Ecouter la Parole et y répondre ... Ecoute .. . et mise en pratique 2-3-7-8-10-18-21 -11 «Je crois ... Prières
o
31 . 4. 2 carnets à votre disposition : - «Va te réconcilier», de Sr Marie-Carmel Plissart (à disposition au matériel scolaire); - «Heureux le pécheur pardonné», établi par quelques catéchistes valaisans (à disposItion chez l'Abbé Roduit. Conthey) . 20
Il est bon de se souvenir qu'à leur mariage et lors du baptême de leurs enfants, les parents
Les adolescents ont des idées
s'engagent à éduquer leurs en. fants dans la foi de l'Eglise. Il faut reconnaÎtre qu 'on laisse trop facilement cette tâche à l'école alors que celle-ci ne peul que seconder les parents pre· miers responsables de l'éduca· tion religieuse de leurs enfants. En Valais, il y a encore du che· min à parcourir pour que la caté· chèse soit avant tout familiale .
A une époque où les jeunes sont submergés de propositions de vacances alléchantes de toutes sortes, s'engager bénévolement de cette façon n'est pas une évidence pour tout le monde. L'Action 7 de Pro Juventute, service d'informations et de conseils pour les jeunes désireux d'effectuer des travaux bénévoles, a cependant remarqué que les jeunes s'engagent très volontiers bénévolement lorsqu'ils connaissent les possibilités qui s'offrent à eux dans · ce domaine .
Après le baptême, la première confess ion et la prem ière corn· munion sont des cérémonies de la famille et celle de la pa· roisse. Il faut donc une longue et sérieuse préparation . On ne saurait concevoir une préparation immédiate à ces sa· crements sans tenir compte de l'enseignement catéchétique de cette année-là . Une simple re· traite de première communion est insuffisante .
((Allez partager» Etre envoyé
((Communiez)} Entrer en communion avec Jésus!
(( ChanteZ Merci» Rendre grâce à Dieu notre Père et s'offrir à Lui avec Jésus!
La pratique est diverse selon les paroisses. Il ne s'agit pas d'uni· formiser à tout prix, mais il est bon d'unifier en partageant da· vantage les expériences d'une paroisse à l'autre. Les parents, les maîtres· et maîtresses peuvent aider les prêtres en apportant parfois des idées nouvelles.
Un groupe d'adolescents a consacré une partie de ses vacances d'été à organiser une «animation de jeu» dans un village de montagne . Cette animation avait pour but de proposer des possibilités de jeu variées aux enfants du village et aux jeunes vacanciers . Chaque jour un nouveau thème était proposé : la Chine, les sorcières, une kermesse, le Mexique, etc. Pour s'amuser pas besoin de jouets coûteux mais des matériaux usagés, des produits de la nature, des outils et surtout de l'imagination et des bonnes idées en masse . Les jeunes organisateurs ont préparé cette animation avec soin . Pendant toute la durée de leurs activités, ils ont été logés et nourris gratuitement dans le village de montagne mais le travail d'animation, ils l'ont fait bénévolement. Il aurait d'ailleurs été impossible d'évaluer leur engagement en argent.
qui marquent la vie de l'enfant,
Remarques 1. Ce programme n'aborde pas directement en détail le sacrement de la Réconcil iation . Cependant nous pouvons nous appuyer sur toutes les fiches pour aborder ce sacrement avec les enfants : Il s'agit de comprendre avec eux ce qu i peut .nous rendre malheureux (le péché) et qUI nous éloigr,le de DiBU... 2 . Nous insisterons surtout sur le pardon que .Dieu nous donne. Beaucoup de textes bibliques nous y aideront! 3 . Quelques fiches plus directement orientées : 3; 1 5 (2); 1 6 ; 20 (2); 24-25;
Des jeunes s'engagent en faveur d'autres personnes
Apprendre grâce aux autres
Pourquoi un jeune choisit-il d'effectuer un travail bénévole? La possibilité qui lui est offerte de rencontrer d'autres personnes et de faire quelque chose pour elles constitue certainement un attrait important. Dans la plupart des cas il s'agit d 'activités entreprises en groupe qui lui permettent de travailler en collaboration avec d'autres jeunes . Le travail qu'il effectue ainsi le met en contact avec des groupes défavorisés de la population, le confronte à leurs problèmes et l'aide peut-être à comprendre bien des situations . Il est en effet important pour les jeunes que leur tâche ait un sens et que leur travail se concrétise en un résultat tangible . Le service Action 7 de Pro Juventute a pour tâche de p'r oposer aux adolescents diverses possibilités de travail bénévole correspondant à leurs goûts et à leurs désirs. A côté des engagements traditionnels parmi lesquels les travaux«pioche et pelle à la main» dans les régions de montagne sont les plus nombreux, de plus en plus de possibilités s'offrent aux jeunes, faisant appel non seulement à leurs muscles mais .aussi à leurs capacités créatrices, comme pour l'animation de jeu mentionnée dans les paragraphes précédents. Il est important que les jeunes, tout en effectuant un travail bénévole, aient la possibilité de prendre eux-mêmes des initiatives et de mettre à l'épreuve leur propre sens de l'organisation . Le bénévolat n'est pas le point essentiel pour l'Action 7, le plus important, ce sont les possibilités d'épanouissement qui s'offrent aux jeunes et qui représentent un pas important vers le développement de la personnalité. 21
:
1
Que fait proe juventute? Pro J uventute et l'enfant en bas âge
Le bien-être psychique de l'enfant en bas âge est devenu l'une de nos principales préoccupations . Parmi les tâches qui incombent à Pro Juventute, l'une d'elles consiste à clarifier les idées dans un domaine où les parents, les éducateurs et même les hommes politiques ne savent plus toujours où se situe la limite entre «sain» et «malade», entre «bon» et «mauvais», entre «autoritaire)} et «élntiautoritaire». En tant que «défenseur de l'enfant», Pro Juventute étudie avec le plus grand soin des questions, parfois embarrassantes, relatives aux soins à donner aux enfants dans tous les domaines; Pro Juventute propose aussi des solutions, tant sur le plan financier que Sur le plan pratique . En effet, les deux vont de pair et il serait aussi faux de se borner à donner de bons conseils que de se limiter à une aide purement financière.
Le jeu et les jouets Nous sommes consternés de voir que souvent les enfants ne savent plus jouer ou presque. Dans ce cas, "- s places de jeux ne servent guère . C'est pourquoi Pro Juventute soutient de ses conseils et de ses actes les animations locales qui font redécouvrir aux enfants et aux parents des jeux d'autrefois et en découvrir de nouveaux. Pro J uventute donne aussi des conseils aux parents, aux habitants de quartier ou aux architectes qui désirent aménager une place de jeux, l'environnement d'un immeuble, une rue résidentielle ou une cour de récréation. En outre, depuis peu, Pro J uventute met à la disposition de tous ceux que cela intéresse une caisse d'exposition contenant quelque 250 jouets pour tous les âges . Le prix de location en est très modeste .
Appui aux institutions pour l'enfant en bas âge Dans toute la Su isse, Pro J uventute soutient les centres de consultation pour nourrissons et autres équipements semblables. La fondation favorise aussi la réalisation de nouvelles idées. Le district de Meilen, par ex., a pu, grâce à l'appui de Pro Juventute, mettre sur pied un centre de consultation pour les enfants en bas âge intégré dans le centre de consultation pour nourrissons, ce qui prouve qu'une collaboration fructueuse est tout à fait possible dans ce domaine. Dans d'autres districts, Pro Juventute finance et appuie des projets visant à l'ouverture d'écoles enfantines, à la constitution de groupes de jeu, de groupes de parents, etc.
Littérature destinée aux parents Non seulement Pro Juventute organise des cours de formation des parents, mais elle tient également à disposition de ceux-ci plusieurs ouvrages publiés par son service des éditions sur le thème de l'enfant en bas âge . Par ex.: «Les premiers mois de la vie», «L'accident n'est pas toujours accidentel», «A chaque âge son joue!)), «Jouets pour l'enfant alité», etc . 22
Mères-gardiennes
Concernant la question de l'éducation extrafamiliale, Pro Juventute défend surtout l'idée des mères-gardiennes. Les mères-gardiennes . s'occupent chez elles, à la demi-journée ou à la journée, de nourrissons , d'enfants d'âge préscolaire et scolaire. Actuellement, il existe en Suisse 21 associations de mères-gardiennes. Le service d'information et de coordination du s'ecrétariat général fournit des conseils 'aux personnes intéressées, propose une formation de base et une formation continue aux responsables du service de placement familial, aux personnes encadrant les mères-gardiennes et aux formateurs de celles-ci. Pro Juventute collabore aussi à la constitution de nouveaux groupes .
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Le garçon sur la colline
d'u ne œuvre Tant de livres sur le marché du livre francais, en automne! Bien renseigné qui peut choisir! Les prix jouent leur rôle dans cette abondance: ils braquent le faisceau de leur lumière sur quelques titres et tirent d'embarras les acheteurs de cadeaux, dans le voisinage de Noël . Quant à leur reconnaître une valeur de jugement définitif.. . A l'heure où j'écris ces lignes, les Grands Prix ne sont pas encore attribués. J'ignore quel accueil sera réservé à ce Garcon
sur la colline (1) que je vien; de lire et que les libraires avaient recommandé à leur clientèle au cours de l'été. Je ne connais pas son auteur, qui est du reste jeune (né en 1948 à Tunis) et ne s'est guère soucié jusqu'ici que de gagner sa vie en écrivant des romans policiers. Je ne les ai pas lus. Il reste peut-être quelques traces de Christopher Diable dans Claude Brami, qui est le nom du même écrivain, le Diable se mêlant d'intrigues douteuses et Claude Brami, découvrant son visage, nous révèle du même coup une délicate sensibilité de romancier-poète . Le garçon sur la colline est un roman de grande qualité . J'ignore s'il doit beaucoup à des souvenirs d'enfance; de toute manière, l'histoire en est vivante, l'anecdote parfaitement conduite, et les personnages entrent dans la vie du lecteur comme le lecteur entre profond dans la leur. Une réalité humai-
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ne plausible nous est proposée par un écrivain qui réussit à lui conférer le caractère de l'authenticité : c'est à peu près la définition d'un bon roman. Celui-ci est un bon roman, il nous touche par son air de vérité obtenu par des moyens simples et une écriture sensible. Moyens simples? Il faut pourtant se méfier. L'air de rien, Claude Brami conduit son entreprise de conteur avec aisance et subtilité . On le suit, on ne se méfie pas du tour qu'il nous prépare et qui sera, ma foi, fort bien réussi. Mais les mérites essentiels de ce Garcon des collines sont ailleurs que dans l'emploi d'une technique fort avisée. Ils résident dans le portrait de toute une communauté montagnarde, villageoise, qui, en l'espace de vingt-quatre heures, nous livre ses secrets, quelques-u ns de ses secrets. Petites touches qui n'ont l'air de rien: elles nous conduisent au cœur des drames dont la trame est suggérée avec beaucoup de finesse . L'intérêt va en s'amplifiant, les plus . légers détails convergeant vers un effet final que rien ne laisse deviner. Rien n'échappe à Claude Brami des nuances de la lum ière, de la vie des gens et des bêtes, des rapports quotidiens d'un petit peuple montagnard . Et pendant que nous semblons nous égarer, le destin des êtres chemine jusqu'à son accomplissement imprévu .
Ce garçon des collines est un collégien d'une douzaine d'années; c'est l'été; il surveille quelques vaches autour de la ferme familiale qui domine Saint-Girier dans le Dauphinée. Son père est mort voici trois ans, tombé d'un toit, pour des raisons que nous apprendrons à connaître. Un père exemplaire : il avait rapporté de la Guerre d'Algérie une jambe raide et d'étranges souvenirs. Sa femme, Maryse, est donc restée seule avec ce garçon qui l'admire . C'est d'abord cela que l'on aime, dans ce roman; la présence du père dans le cœur du fils qui se croit responsable de sa mort accidentelle .. . L'arrivée au village d'un ancien compagnon du père déclenche le drame.. Non, il ne faut pas résumer ce qui se découvre page à page d'une lecture qui ne vous lâche plus. La plume du romancier capte les mouvements les plus légers de la nature et des hommes emmêlés dans une histoire douloureuse et finalement très morale - non point, Dieu merci! moralisante. Il faut écouter cette histoire avec la plus vive attention . Cette fin d'enfance qui s'engage à la découverte des secrets cruels de la vie est contée avec un tact remarquable.
Maurice Zermatten
(1) Denoël, Paris.
Le Concerto grosso pour la nuit de Noël, de Corelli
Dans son article du mois dernier, Oscar Lagger vous a révélé certaines fantaisies verbales du langage musical. Nous pourrions partir, cette fois encore, du même domaine, pour nous approcher d'une forme musicale très prisée des compositeurs, le
vari, tous de Crémone . De nombreux auteurs, en Italie surtout, savent le mettre en valeur d'une manière remarquable . Parmi eux, Legrenzi, Vitali, Torelli et, presque son homonyme, Corelli; un peu plus tard, Vivaldi et Tartini.
concerto . Si l'on dit que deux personnes se concertent, on entend immédiatement qu'elles échangent leurs idées, qu'elles dialoguent. Mais s'il n'est plus possible de dialoguer avec quelqu'un, on dit volontiers qu'il est déconcertant... Cette notion de dialogue est essentielle dans le concerto: un ou plusieurs instrument(s) dialogue(nt) avec l'orchestre . Qui dit soliste, dit souvent vedette, performance. Les concerti se multiplient naturellement dans les périodes de l'histoire de la musique où la virtuosité est florissante, où la technique instrumentale se développe, tant sur le plan de la fabrication des instruments que sur celui de la pédagogie . L'Ecole italienne du XVIIe et du début du XVIIIe siècles voit fleurir cette forme musicale . En effet, le violon atteint alors un haut degré de perfection , à la suite des recherches patientes de luthiers de génie comme la famille Guarneri ou le célèbre Stradi-
Une œuvre bien adaptée Comme les vacances approchent, sans doute êtes-vous préoccupés par un dilemme: comment utiliser d'une manière enrichissante et utile ces derniers jours de classe, alors que tout, dans les vitrines des magasins, dans les rues et dans les familles, répand cette fièvre caractéristique si peu favorable à un travail scolaire sérieux? Exiger plus par une discipline rigoureuse, ou suivre le courant et trouver des activités de détente? Une suggestion : proposez à vos élèves l'audition d'une très belle œuvre d'Arcangelo Corelli, le Concerto pour la nuit de Noël (Concerto grosso N° 8). Facile à écouter, cette pièce vous aidera sans doute à créer une ambiance beaucoup plus proche de Noël que tous les catalogues de jouets!
Quelques renseignements 1nutile de préciser que ces renseignements sont destinés avant tout à votre propre docu-
mentation. Vos élèves n'en recevront que la part adaptée à leur niveau de formation ... et à leur réceptivité!
Arcangelo Corelli.' compositeur italien, lui-même virtuose, né près de Bologne en 1653; il vécut à Rome et, après sa mort survenue en 1713, il fut enterré au Panthéon où de nombreux admirateurs viennent encore se recueillir devant son tombeau. Corelli sait tirer parti de toutes les ressources du violon, mais ne s'arrête pas à l'aspect extérieur d'une éblouissante technique: plutôt qu'une virtuosité à la Paganini, il nous propose une mise en valeur de la sonorité de son instrument, et il excelle surtout dans les dialogues extrêmement savoureux entre deux solistes ou entre les familles d'instruments, à l'intérieur de l'orchestre .
Concerto: œuvre dans laquelle un ou plusieurs instruments solistes dialoguent avec l'ensemble de l'orchestre . Dans le concerto grosso, le dialogue s 'appuie normalement sur le contraste entre un petit groupe de solistes (ici, deux violons et un violoncelle) et le tutti . Si le concerto classique compo'rte généralement trois mouvements, le concerto du XVIIe et du début du XVIII e siècles adopte encore la structure de l'ancienne suite de danses, qui, bientôt, se limitera à 4 mouvements pour donner naissance à la forme sonate.
Le Concerto pour la nuit de Noël Ecrit pour la nuit de Noël 1708, ce concerto apartient à un genre
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'
très particulier très en honneur à l'époque, le concerto da chiesa (prononcer «kiésa»), concerto pour l'église. On l'imagine d'ailleurs fort bien aujourd'hui encore dans une église, au cours de la veillée précédant la messe de minuit. Voici quels en sont les mouve-
ments: - Vivace, brève introduction de seulement 7 mesures; - Grave, mouvement lent, lui aussi très bref (13 mesures); - Allegro, partie rapide qu'on peut considérer comme le premier mouvement de l'œuvre, les deux précédents constituant une sorte d'introduction; le trio de solistes joue dans un savant contrepoint, avec de brèves mais fréquentes interventions de l'orchestre . très contemplatif, - Adagio s'enchaînant avec un nouvel Allegro très léger, revenant à l'Adagio ; - Vivace, à 3 temps rapides; - Allegro, avec dialogu.es assez proches de ceux du premier Allegro. A cette forme classique, Corelli ajoute pour terminer, mais ad libitum, une Pastorale. On l'exécute d'ailleurs toujours, mais elle est évidemment destinée à l'occasion pour laquelle cette œuvre fut créée, c'est-à-dire pour préparer l'ambiance de la nuit de Noël. L'œuvre est écrite dans un grave sol mineur, à part l'Adagio central. Pour la Pastorale, Corelli adopte la tonalité de sol majeur, et son rythme ternaire tranquille crée un climat très particulier, ouvert sur tout le mystère simple de Noël . La
conclusion, d'ailleurs, se limite à quelques accords, très doux, qui conduisent l'auditeur au silence.
Que faut-il écouter? les sons, bien sûr! Réponse stupide, certes, qui a le mérite pourtant de rappeler que la «musique à programme», descriptive, constitue une exception . Si le Vivaldi des Quatre sa isons ou le Beethoven de la Symphonie pastorale nous ont laissé le schéma de leur programme, dans la plupart des œuvres il ne faut chercher aucune «idée». Chez Corelli, nous l'avons vu, la beauté naît essentiellement du chatoiement des sonorités, du jeu des voix, notamment des retards savoureux qu'il maîtrise avec un art exceptionnel : au lieu d'enchaîner les uns aux autres des accords consonants, il prolonge la durée d'une des notes sur le début de l'accord suivant, provoquant ces délicieuses rencontres sonores qu'on hésite à appeler «dis-sonances», tant elles comportent de charme! Une harmonie qui avance, se développe en progression jusqu'à la fin de la phrase. Au moyen de ce langage assez simple, l'auteur réussit à créer une ambiance extraordinaire, fait d'une sorte de gravité transparente atteinte par aucun autre compositeur. En même temps , une grande plénitude s'en dégage . Et l'un des charmes les plus étonnants de Corelli provient de la fus ion qu'il opère entre cette gravité sereine et les rythmes alertes, passant d 'une phase à l'autre sans le moindre heurt.
Musique particulièrement bien adaptée à cette période de fin d'année, car la brièveté des mouvements et leur diversité permet d'éviter une longue et difficile attention . Mais, si cette œuvre convient bien à une veille de Noël, c'est surtout par l'atmosphère qui s'en dégage, si l'on a su créer, avant le début de l'audition, une ambiance favorable, c'est-à-dire un véritable silence, une attente de quelque chose de beau, dans une recherche commune de concentration, mais évidemment sans la crispation d'une discipline artificielle! Une occasion de découvrir avec vos élèves que le silence n'est pas le vide, mais un espace accueillant que la musique vient combler.
Michel Veuthey
Fai so ns connaissance avec le soleil
Source généreuse et inépuisable d'énergie Des attaches sentimentales, fortes et profondes nous relient touS au soleil . nconsciem ment nous vivons tous le miracle quotidien du jour et de la nuit, de la lumière, de la couleur, de la chaleur et de l'alternance des saisons. 1
Depuis des millions d'années l'homm e médite sur le soleil . Jadis il l'adorait; aujourd'hui, grâce à l'astronomie moderne, il jette un regard étonné sur les merveill es de l'univers bien audelà de notre système solaire . Depui s peu le soleil est à nou veau l'objet de convoitise et même de passion . Les plus enthousi as tes voient en lui le principal pourvoyeur d'énergie pour l'après an 2000. A vrai dire, rares sont les habitants de la terre qui maîtrisent par leur connaissance le pourquoi et le comment de l'astre du jour. C'est humain. Pourtant il est certain que ceuxlà qui vivront après l'an 2000 trouveront entre autre un monde énergétiquement bien différent de celui de 1980 et où le soleil sans conteste aura trouvé l'importante place qui lui revient. Préparons donc la jeunesse à plus savoir et mieux comprendre.
Trois articles destinés à familiariser tout un chacun avec le comment et le pourquoi du soleil, ont occupé les pages de l'Ecole valaisanne au cours de l'année 1980- 1981. Ils étaient destinés à susciter chez l'élève le désir de faire un pas de plus sur l'interminable chemin de la Connaissance . Le prem ier article est destiné à remplir quelques heures de «Iecons de chose» au cours desquelles le maître parlera des différents effets du rayonnement solaire sur le globe terrestre . Le deuxième article permettra au maître transformé en Copernic, de dévoiler les «mystères» de la mécanique Soleil-Terre en présentant le «diagramme solaire». Enfin le troisième article permettra aux élèves de remplir une leçon de .travaux manuels . Ainsi deux par deux ils pourront réaliser de leur main un appareil de mesure très simple en bois et carton qui leur permettra au cours du trimestre de printemps de relever, lors d'une sortie dans la nature le «diagramme solaire» qui définit les durées annuelles, mensuelles et même journalières de l'ensoleillement en un point précis de la géographie.
Cette campagne de formation veut avant tout permettre aux jeunes de se familiariser avec les lois qui régissent «l'astre par excellence», notre soleil, dans son comportement vis-à-vis de notre globe terrestre. Puisse l'écho qu'éveillera notre action être avant tout sympathique tout en soulevant l'intérêt de la jeunesse pour un sujet qui la concerne de plus en plus : la place du soleil au XXl e siècle dans la course à l'énergie .
Le Dieu Soleil Depuis toujours dans l'histoire humaine, le soleil a exercé une singulière attraction sur les hommes. Dans de nombreuses religions, dans différen·ts cultes voués à la fertilité, dans de nombreux rites et coutumes, le soleil occupe une place centrale . Saisie d'étonnement et mue par un sentiment de reconnaissance, chaque culture a essayé de percer le secret des phénomènes solaires . Par la réflexion, la curiosité ou l'observation, chacune a apporté à cette question fondamentale sa propre réponse. A l'origine, c'était la même question que les hom mes se posaient au sujet de la création, de la vie et de l'au-delà .
Le lever et le coucher du soleil, le printemps et l'automne les semailles et les récoltes, ces cycles symbolisent les mouvements cycliques de l'existence elle-même .. . mouvements éternels qui se reproduisent : Naissance et être, passer.
mort.
Devenir,
Encore aUJourd'hui, le soleil est adoré mais à vrai dire d'une autre manière.
Le Soleil Corps Céleste Pendant la Renaissance, l'antique idée du soleil qui dispense la vie grâce à son chemin céleste journalier, s'écroule. Copernic (1473-1543), Kepler (1571-1630)
Le Soleil en tant qu'Astre Le pas suivant réalisé par les recherches solaires fut beaucoup moins spectaculaire. Les astronomes . découvraient que ce n'est pas non plus le soleil qui occupe la position centrale dans l'univers . Aujourd'hui, on Çldmet que le soleil n'est rien qu'une étoile ordinaire, une parmi d'innombrables autres étoiles . Le soleil nous paraît plus clair .que le reste des astres, car la terre se trouve beaucoup plus proche de lui que des autres .
La température à sa surface est d'environ 5 500 degrés; à l'intérieur elle est de 10 millions de degrés.
Les caractéristiques du Soleil
Où le soleil prend-il son énergie? Le soleil n'est pas seulement une boule embrasée qui se refroidit lentement. L'énergie diffusée est toujours remplacée par une réaction nucléaire qui se produit en permanence au centre du soleil et durant laquelle de l'hydrogène se change en hélium. Cette réaction est comparable à l' explos ion d'une bombe à hydrogène. L'énergie solaire provient en somme de noyaux atomiques.
Le soleil est une boule de gaz en feu et se compose de 75 % d 'hydrogène et de 23 % d'hé-
Le rayonnement solaire (voir fig. 1)
La tradition et l'esprit autoritaire ont donné leur empreinte à /'image du monde jusqu'à la fin du moyen âge. Aristote, Ptolémée et l'église chrétienne étaient d 'avis qu 'autour de la terre, immobile, toumaient le soleil, la lune et ies étoiles. Ce n 'est qu 'à la Renaissance que regarder à travers un télescope comptait plus que l'étude des vieux livres! On découvre alors que le soleil reste fixe au centre et qu 'autour de lui toument plusieurs planètes. Notre terre en est une, la lune toume autour.
et Galilée (1564-1642) sont d'avis que le soleil ne tourne pas autour dela terre, mais. que c'est le contraire, donc que le soleil est un point fixe autour duquel la terre tourne .' L'apparent mouvement quotidien et annuel du soleil est dû à un mouvement de la terre: rotation sur elle-même et trajectoire circulaire autour du soleil. La terre n'est pas le centre de l'univers .
lium . Les 2 % restants sont constitués par des éléments chimiques connus surterre . Le diamètre du soleil mesùre 1,4 million de kilomètres . ' La distance du soleil è la terre s'élève à 150 millions de kilomètres . La lumière a besoin d'un peu plus , de 8 minutes pour parcourir cette distance : Le soleil ne se trouve donc jamais à la place où nous le voyons . En réalité il a avancé sur sa trajectoire de 4 fois son diamètre .
Le Soleil émet sous forme de rayonnement dans l'espace une quantité éno'rme d'énergie dont la Terre ne reçoit que le un demi milliardième, ce qui représente néanmoins, en une année, 23 000 fois plus que toute la consommation énergétique actuelle! En six heures d'ensoleillement. notre planète intercepte l'équivalent énergétique de toutes les réserves de pétrole dans le monde, en deux semaines
BILAN 00 RAYONNEMENT SOLAIRE SUR LA TERRE
l'énergie correspondant aux réserves mondiales réunies de charbon et de pétrole . Le rayonnement solaire sert essentiellement à réchauffer notre atmosphère et à assurer le maintien de la vie sur notre planète devenue habitable grâce à lui.
Sur la totalité des radiations solaires qui frappent la Terre,
- 30 % sont directement réexpédiées dans l'espace par réflexion lumineuse . au contact de l'atmosphère, des nuages et du sol . C'est l'albedo, fraction du rayonnement solaire visible renvoyé par réflexion (les nuages seuls représentent 3/4 de l'albedo terrestre) ;
- 47% réchauffent l'atmosphère et la surface du globe avant d'être réfléchies dans l'univers sous forme de chaleur (rayonnement infrarouge invisible) ;
- 23 % provoquent l'évaporation des eaux de surface (formation des nuages) et sont à leur tour libérées dans l'espace lors des précipitations sous forme de chaleur,'
Le Soleil à l'origine des sOurces d'énergie terrestre (voir fig . 2) Abstraction faite de la chaleur interne de la Terre (énergie géothermique), des forces de la gravitation (énergie des marées) et de l'énergie nucléaire, tirée de minerais tels que l'uranium, toutes nos sources énergétiques trouvent leur origine dans le
rayonnement solaire.- une imfime fraction de l'énergie solaire reçue (moins de 0. 1 %) crée et entretient les courants atmosphériques et marins, la photosynthèse des plantes, étant ainsi à l'origine des combustibles fossiles (charbqn, pétrole, gaz) .
La photosynthèse, transformation de la lumière en énergie chimique à I~intérieur des plantes (= chlorophylle/vert des feuilles) est l'élément moteur' de la
croissance de tous ' les végétaux, par conséquent de tous
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les êtres vivants, directement ou non. Le bois et les plantes sont des sources d'énergie pour le chauffage ou l'alimentation . Le charbon provient de débris végétaux (troncs d'arbres, brindilles, etc.) qui se sont accumulés dans les marécages du Carbonifère . Pétrole et gaz naturel se sont formés par fermentation de matières organiques au fond des océans, constituant des gisements fossiles.
L'évaporation de l'hydrosphère, eau des océans, des lacs et des rivières, est due à la chaleur du Soleil et fournit l'énergie hydraulique à l'issue du cycle évaporation - condensation - précipitations (pluies et neige) - ruissellement. Courants marins et atmosphériques ont pour origine les différences d'intensité du rayonnement solaire à la surface du globe. Vagues, courants océani- . ques et vents 'proviennent donc de l'énergie solaire exploitée en l'occurence par le truchement de l'énergie éolienne (force du vent).
La terre et le système solaire
lIa1"nn_ent 1I.ine= .t theMLique réfléchi par l'at.o.phère &Ier,i. libérée lor. de la condeo..tiou .t d.. précipitation.
Baronn_nt réfléchi par le .01 BYaporatioQ de l'eau de . plant ..
Notre Terre nous est chère et pourtant elle n'est qu'une des nombreuses planètes qui forment notre système solaire dont il est évident qu'il existe des milliers ou des millions d'exemplaires dans l'univers. L'on tient pour certain d'ailleurs, dans le monde des as trol] om es, l' existence d'individus vivants sur d'autres planètes et arrivés à un stade d'organisation analogue au nôtre. Il est malheureusement impossible d'en rechercher la vérification directe par l'observation. Mais laissons ce souci aux sa. vants car le nôtre pour l'instant se confine à la recherche d'une meilleure connaissance des relations entre notre planète la Terre et le Soleil sans qui elle ne 's erait pas ce qu'elle est ni nous non plus. Distante de 150 millions de km.' du Soleil, notre planète reçoit de lui son rayonnement bénéfique dont le rythme diurne et saisonnier est la conséquence de la constante et parfaite mécanique céleste . Pour hous habitants de la planète Terre, ces conséquences sont le jour et la nuit, le rythme des saisons et tout ce qui en découle pour notre vie animale et végétale. .
Le jour et la nuit Est-il nécessaire de rappeler que nous vivons sur un globe qui tourne sur lui-même autour d'un axe fixe passant par les pô-
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les Nord et Sud et cela en 24 heures, ce qui fait que chaque point de la surface du globe se présente ' au Soleil chaque jour durant un nombre d'heures qui est fonction de la saison . Ainsi, chaque habitant de la Terre là où il demeure, est présenté au Soleil chaque jour grâce à ce mouvement de rotation d'ouest en est alors que nous avons l'impression que le Soleil nous rend visite en se déplaçant le long de trajectoires qu'il parcoure d'est en ouest.
Les saisons Le comportement du globe terrestre dans l'espace se traduit donc par un premier phénomène fondamental qui est la succession des jours et des nuits par le fait qu'il tourne sur luimême en 24 heures. Son comportement ne s'arrêt pas là . Au long de l'année tantôt les jours sont plus longs que les nuits et tantôt c'est le cas inverse . Corrélativement le Soleil s'élève dans sa course journalière plus ou moins haut au-dessus de l'horizon. Cela est dû à la course qu'effectue la Terre autour du Soleil le long d'une orbite nommée écliptique qu'il parcoure en un an. Ainsi se fait le mécanisme des saisons si important pour toute forme de vie et même pour l'évolution physique de la Terre. La figure 3 représente ce mouvement annuel de la terre.
1
1
Remarquons tout de suite l'angle de 66°33' que forme l'axe de rotation de la Terre avec le plan de l'écliptique . Les saisons sont la conséquence de l'existence de cet angle . Si cet angle valait 90°, les jours et les nuits seraient de durée égale partout et toute l'année. Cet angle n'étant que de 66°33', les conséquences de cette particularité, d'ailleurs commune à la plupart des planètes, avec des valeurs diverses de l'inclination, sont précisément nos saisons. Suivons notre Terre dans ' sa course autour du Soleil pendant 12 mois . Partons du· moment de l'année où la Terre se trouve
en position 1, c'est le 21 mars, c'est l'équinoxe dite de printemps pour nous qui sommes dans l'hémisphère Nord. Les jours comme les nuits sont de 12 heures et cela pour tout le globe. Pendant trois mois ils vont croître dans l'hémisphère Nord, décroître dans l'hémisphère Sud, c'est notre printemps . Quand le jour atteint sa valeur maximale (position 2) c'est le solstice, début de notre été dit boréal . La longueur de la nuit est alors maximale dans l'hémisphère opposé, c'est le commencement de l'hiver austral. On trouve ensuite dans les positions 3 et 4 l'équinoxe et le sàlstice opposés qui marquent
le début de l'automne et de l'hiver boréal pour nous et du printemps et de l'été austral POUr l'hémisphère Sud . Si la saison est à un moment donné la même dans tout l'hémisphère, son caractère varie selon la latitude du lieu considéré. Alors qu'à l'équateur même les jours et les nuits sont égau~ toute l'année, le Soleil monte seulement plus ou moins haut sur l'horizon à midi. A mesure que l'on s'éloigne de l'équateur, l'inégalité des jours et des nuits augmente . Quand on dépasse le cercle polaire (latitude 66°33' nord ou sud) on voit apparaître les jours et les nuits qui peuvent
--
durer 24 heures et même plusieurs jours ou plusieurs mois sans que le Soleil se lève (ou se couche) . Ce jour ou cette nuit continu se situe naturellement au milieu de l'été ou de l'hiver.
Mais en même temps, si le Soleil reste levé de facon continue, il ne monte que péu au-dessus de l'horizon, d'où le climat des régions polaires qui ne profitent guère de l'ensoleillement. Les
longues nu its, en revanche, concourent à sa rigueur.
Latitude 46° nord Que se passe-t-il plus exactement à la latitude 46° nord là où
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nous vivons? C'est la partie sud de la Suisse . Les positions du Soleil quant à sa hauteur à l'horizon et par rapport au sud magnétique y sont connues pour chaque heure du jour, ceci pour toute l'année. Ces positions sont immuables au cours du temps et représentées dans le diagramme de la figure 4, appelé «diagramme · d'ensoleillement».
Grâce au théodolite
Ainsi, par exemple, le 21 octobre à 10 heures du matin, le
Le théodolite est l'instrument capable d.e viser un point dont la
34
concerne pOln t
dl ensoleillement
rayon qui part du Soleil et vient jusqu'à nous forme avec l'horizon un angle de 43° et par rapport au sud magnétique (repéré à la boussole) un angle de 47 ° est. Ainsi grâce au diagramme d'ensoleillement on peut définir en tout temps la position de l'astre du jour.
hauteur à l'horizon et l'azimut est ou ouest est donné .
gramm e d'ensoleillement la silhouette de l'horizon, c'est-à-dire la lign e de démarcation terre-
Quand se lève et quand se couche le Soleil
ciel.
En un lieu .donné (de latitude connue) grâce au diagramme d'ensoleillement propre à cette latitude et au théodolite, il devient aisé de définir la trajectoire visible que fait le Soleil tel jour de l'année . Pour connaître l'heure du lever et l'heure du coucher, il suffit de reporter .sur le dia-
Nous appelons «masque-solaire» la silhouette ainsi formée. Tant que la trajectoire solaire est ca chée par le masque, le Soleil n'est pas encore levé ou déjà couché . On peut définir ainsi en chaque saison (et même chaque jour de l'année en augmentant la préci-
sion) l'heure de son lever, l'heure de son coucher, et par conséquent la durée exacte de sa présence journalière, sans considération bien sûr de la présence ou de la non présence des nuages . Celà est poss ible en chaque point du territoire, sur un toit, sur un balcon ou en rase campagne. Le masque cachera plus ou moins le Soleil selon le lieu considéré .
N'oublions pas que le masque peut aussi contenir la silhouette du toit de la maison voisine ou même la silhouette du cerisier de votre jardin qui peuvent l'un comme l'autre masquer votre Soleil quelques minutes, voire quelques heures par jour. Nous verrons prochainement comment «bricoler» un théodolite de fortune qui vous permettra le relevé du masque.
35
fi
Faisons connaissance avec le soleil Voici le troisième article relatif à cette source généreuse et inépuisable d'énergie. Chers élèves, deux par deux, vous allez pouvoir remplir de façon «constructive» une heure de travaux manuels. A l'aide du plan que voici vous pourrez «bricoler» le théodolite de fortune dont il a été question dans l'article N° 2. Nous verrons dans un quatrième article comment tirer profit du relevé du masque en un lieu défini et comment ensuite il faudra s'y prendre pour dresser les combes d'équi-durée d'ensoleillement pour une région donnée .
PièceNo2: 1 clou géant 06,5 mm ., sectionné à 8 cm. de sa tête .
PièceNo3 : 1 carton carré 21 cm. x 21 cm., épaisseur 1 mm ., percé en SOn centre d'un trou 0 7 mm ., marqué d'un cercle au diamètre de 182 mm. avec indication Est/Sud/Ouest et les degrés 5 par 5.
On loge le clou (pièce N°2) dans le trou de la planche (pièce Nol). La tête du clou prend place dans le chanfrein. Une bande de scotch le retient.
PièceNo4: 1 disque taillé sur planche de pavatex, épaisseur 12 mm., diamètre 180 mm., chanfrein sur le dessus percé en son centre d'un diamètre de 7 mm.
Pièces Nos 5a et 5b:' pièces de carton, jumelles selon plan; à plier conformément aux indications.
Pièce N° 6: indicateur de hauteur à l'horizon (angle). en carton, diamètre 50 mm., épaisseur 1 mm., marqué selon indications avec degré 5 par 5.
Vue d'ensemble du matériel
Pièce N° 7:
Pièce N° 7:
2 cartons identiques, épaisseur 1 mm ., rectangulaires 25 mm. x240 mm.
1 planche de pavatex carrée 24 cm. x 24 cm., épaisseur 24 mm., percée en son centre d'un trou de 7 mm. de 0 avec chanfrein.
Phase a de montage
Phase c du montage On place la pièce 5a à l'aide de l'agrafeuse sur la pièce N° 4 en respectant l'angle de 120 degrés préalablement inscrit sur la pièce N° 4 .
PièceNo8 : 1 vis parker longueur 12-15 mm ., tête fendue
Phase b du montage On introduit le carton (pièce N° 3) en le fixant aux quatre coins à raide d'une agrafeuse .
Phase d du montage On place vis-à-vis de la pièce 5a la pièce 5b.
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Français Activité-cadre en 1re primaire: montage d'une exposition«LE PAIN»
Introduction NouS avons exploité ce thème durant trois semaines . Après l'étude en classe des principales sortes de céréales, de la transformation du blé en farine et des ingrédients du pain, nous avons visité le laboratoire d'une boulangerie .
Phase e du montage L'a ssemb lage issu de la phase d est accouplé à l'assemblage issu de la pha se b.
Précautions avant le relevé du masque Installez-vous sur votre balcon, calez votre «théodolite» au moyen d'un niveau à bulle en ayant eu le soin à l'aide d'une boussole de diriger la plaque de base, pièce N° 1, en direction du sud . Relevez maintenant point par point le «masque» caractéristique du lieu où vous vous trouvez. En quelques
Phase f du montage Les 2 cornières (pièces N° 7) assemblées à l'aide d'ag rafes à la pièce N° 6 constituent un tout articulé à l'assemblage issu dela pha se d à l'aide de la vis parker (pièce N° 8).
minutes, avec un peu d'habileté, vous connaîtrez au lieu considéré, l'heure du lever et du couche~ du soleil pour chaque jour de l'année (horaire d'hiver) .
Simultanément nous avons travaillé l'environnement et le français: ateliers et activitéslangagières. Le but de ce travail étant de monter une exposition, les enfants ont préparé des panneaux et fabriqué du pain . Ceci a fait l'objet d'une presentation
aux parents et aux enfants d'une classe parallèle.
,. Activités langagières 1,1 Presentation aux enfants de l'activite-cadre: les enfa nts donnent leur avis, émettent des suggestions .
1.2 Preparation de l'enquête: relevé de , toutes les questions que les enfants se posent à ce sujet.
<;- -
1.3 Redaction de l'invitation: les enfants proposent un texte recopié par la maîtresse. Chacun signe l'invitation.
':4 Presentation -de l'expositian: choix des présentateurs et des commentaires .
2. Ateliers 2.,..1 Lecture: travail du son If:./ à partir de la phrase: Colin a vu un panier plein de pains
Bien du plaisir à tous. W . Ferrez
2.2 Vocabulaire: noms de métiers en er - ère exemple: le b~~langer la boulangère le patlssler - la pâtissière
Secondaire 2 8 degré Perfectionnement: des congrès, pourquoi faire? 2.3
Poésie :/epain: ·
«Autour du monde pousse le grain et tournent les moulins . Autour du monde tournent les pétrins et lève le pain, se pressent les hommes et s'apaise la faim.» 2.4 Grammaire: notion du verbe à partir de la phrase: le boulanger fait du pain . Le verbe faire est remplacé par d'autres verbes . Pour cette présentation nous avons groupé les ateliers de français, les activités langagières et l'environnement mais durant les trois semaines nous avons alterné ces différentes leçons.
Conclusion Ce thème peut être exploité beaucoup plus longtemps en développant d'autres ateliers. Les enfants 'ont montré un intérêt soutenü pour cette activité qui demande un travail cOilsidérable. Il est très positif de l'effectuer pendant les stages car elle permet de séparer la class~ en deux groupes lors de certaines leçons. Une expérience à renouveler! Classe de 1re primaire à effectif réduit à Martigny Michelle Weinstein, institutrice , Marie-José de Diego, stagiaire 4 e annee
Régulièrement les enseignants se trouvent conviés à des congrès nationaux, internationaux ou mondiaux. Des sigles parfois curieux (FIPF, IDV, FIPESO, ATEE ... ) invitent les spécialistes à se rencontrer quelque part dans le monde pour confronter des expériences, échçmger l'état des recherches, susciter des oppositions à des points de vue rendus parfois étroits par des contingences nationales par exemple. Les praticiens vont peu à ces congrès; parce qu'il est difficile de recevoir des subsides pour des voyages souvent coûteux; parce qu'il est difficile de demander des congés pour des discussions qui n'ont souvent pas immédiatement de rapport avec la matière d'enseignement du maître . C'est dommage, car la recherche se coupe ainsi de la pratique; et c'est dommage, parce que les enseignants courent le risque de ne voir les problèmes qu 'en fonction d'un climat politique et social déterminé. Cela me paraît grave dans la mesure précisément où l'enseignement gymnasial est le dernier lieu où l'on peut - en Europe occidentale du moins espérer donner aux élèves le goût de l'universel, le goût de l'humanisme, la volonté pour l'individu de se situer dans un univers pluriforme que l'image camusienne de l'étranger tend fâcheusement à définir. Une partie de mon perfectionnement passe par le dépaysement - géographique et culturel . Je vais en temps de vacances à des congrès qui ont lieu à Lucerne, Davos, Nüremberg, Philadelphie ou Ibadan. J'irai
sans doute l'an prochain à Montreux au Congrès de la Conférence mondiale des Organisations de la Profession enseignante, et peut-être à Helsinki en 1984 au Congrès de la Fédération Internationale des Professeurs de Langues vivantes . Je combine ces voyages avec mes vacances, et il est certain que mon statut de célibataire facilite bien des choses. Quoi qu'il en soit, j'étais à Ibadan l'été dernier du 23 - 29 août. Aller au Nigeria, cela comprend pour le moins une teinte d'exotisme ... Et de la couleur, il y en a eu .. Mais mon propos n'est pas de faire ici un compte-rendu précis du voyage ou des manifestations proposées aux participants: conférences, réceptions, rencontres; cela, chacun peut l'imaginer. Je dirai peut-être quand même combien il est «réconfortant» de constater que nos collègues d'Afrique noire ne nous laissent pas seuls avec nos problèmes, et qu'ils rencontrent avec leurs élèves les mêmes difficultés que nous. Et il est enrichissant de découvrir des problèmes humains audelà de la différence de pigmentation cutanée. ' Le thème du Congrès: Second and Foreign Languages in Education, est en fait plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord . Car derrière ce sujet assez banal se cache pour l'Afrique un problème lancinant qui nous rappelle de façon forte quelle est l'importance fondamentale de la langue comme véhicule de pensée et de culture. Et si quelqu'un doute de l'in-
f
A propos de mathématique .. .
1
time interdépendance des réalités économ iques, politiques, sociales et linguistiques, je le convie au prochain congrès de la Wamla (West African Modern Language Association) qui aura lieu à Lomé (Togo) en 1983. Les jeunes pays d 'Afrique noire cherchent pathétiquement une identité à travers un langage qui pourrait leur donner une caractéristique nationale. Or le problème est complexe. Si la Suisse peut s'accomoder de quatre langues nationales, elle connaît néanmoins des problèmes de minorités . Et la Suisse est un pays à densité élevée, c'est-àdire que les langues parlées le sont par un nombre relativement important. Sauf, bien sûr, dans le cas du romanche; un problème multiplié par mille dans les pays africains qui possèdent des centaines de dialectes parlés par des ethnies plus ou moins importantes ~ que les frontières politiques en outre ne définissent le plus souvent pas . Quelle(s) ' Iangue(s) peuvent dans ces conditions jouer le rôle unificateur et politique que l'on souhaiterait lui (leur) voir jouer 7 Si l'on tient compte du seul facteur nu rnériquç; - la langue parIée par le plus grand n.ombre -, les minorités n'y trouvent pas leur compte; et le danger est grand de créer un problème po~ litique en imposant cette langue à tout le pays. Peut-on alors éri:ger en langues nationales les langues les plus utilisées 7 Mais où s'arrêter? Le Nigéria a dénombré au moins 50 dialectes majeurs (parlé par plus de 100000 habitants) parmi les quelque 300 langues répertoriées dans l'ensemble du pays .
Les colonisateurs avaient trouvé la solution en imposant au pays colonisé la langue de la métropole; ils ont donné aussi une solution souvent utilisée dans l'Afrique actuelle ; et c'est ainsi que le français est langue officielle au Togo, en Côte-d'Ivoire par exemple, l'anglais' au Nigéria ou au Ghana, le portugais en Angola . Mais ce sont des langues importées, non-africaines, culturellement artificielles, inauthentiques . Des essais de créer des langues africaines - une langue : le swahili par exemple n'ont trouvé que peu d'écho, surtout en Afrique de l'Ouest, car ces langues sont aussi artificielles et ne sont pas l'expression naturelle d'une culture vraie , Bref, la question n'est pas proche de sa solution . Elle est entière et devra pourtant trouver ' une solution dans un avenir assez proche: c'est là un des paris que veulent tenir les jeunes nations dé ce Continent où le pétrole et d'autres richesses imposent, économiquement et socialement, une définition politi ~ que . La confrontation avec ce type de problèmes est peut-être ce que j'ai trouvé de plus enrichissant à Ibadan; nous, professeurs de langues qui cherchons à transmettre, parfois par violence, l'usage d'une langue «étrangère», devons savoir qu 'une langue n'est que l'un des phénomènes issus d'une culture, et que donc il n'est pas possible de prétendre à un quelconque succès sans baigner nos apprenants dans une mer où s 'entremêlent des faits sociaux, économiques, politiques, géographiques, etc .. ,
Je remercie la FIPLV (Fédération internationale des professeurs de langues vivantes) d'avoir accepté de réaliser conjointement avec la WAMLA son congrès de cette année, car le voyage en Afrique était l'Occasion de dire oui à la pluralité de cultures, un fait que nos sociétés, au-delà des critiques ponctuelles, ont de la peine à admettre fondamentalement. Hansa, Igbo, Yoruba, Anglais (les quatre langues officielles du Nigeria) 7.. . ou l'Europe des régions .
C. Borel
Grâce à l'initiative de Monsieur Roger Sauthier, à la confiance et au souti en des autorités scolaires valai sa nnes, j'ai le privilège depuis quelques années de travailler dans le domaine mathématique avec des enseignants de clas ses de développement de Sion ou de différentes institutions, Ces dix collègues, soucieux de faire progresser leurs élèves, consac re nt beaucoup de temps de leurs lo isirs à leur formation continu e. Au cours de notre première semaine de collaboration les interrogations, le doute, I~ sceptici sme, l'inquiétude nous permirent de définir une philosophie de l'enseignement de la mathém atique. Quels objectifs viser avec des enfants trops souvent jugés dépOUNU S d 'aptitudes 7 - «Donn er une initiation, par la réflexion et la recherche personnelles, à une pensée rationn elle s'exerçant dans les circon stances les plus diverses de la vie et dans la mesure des moyens de chacun.» - «Snobis me rétorquent les uns .» - «Rend re possible la prise de consci ence et l'organisation de différentes activités telles que: tri, classement, séleçtian, codage, décodage, 'estimation des grandeurs, mise en relation entre plusieurs élém ents.» , - «Utopi e affirment les autres .»
Nantis de confiance et d'enthousiasme, nous décidâmes de devenir ambitieux et de stimuler toutes le,s potentialités latentes chez nos élèves . Pour poursuivre ces réflexions les enseignants, de leur propr~ initiative, formèrent un groupe de travail qui agit avec efficacité depuis quatre ans. Nous continuons de nous émerveiller et de nous réjouir des réactions positives des enfants . Notre première journée de l'année 1981-1982 se déroula le samedi 17 octobre dans la classe terminale du cycle d'orientation de GrÔne . En harmonie avec la palette riche de l'automne et la douceur des rayons du soleil, l'accueil chaleureux de Monsieur le Directeur Raymond Genolet,' ne laissa aucun de nous ihdifférent. Monsieur Genolet porta une attention particulière à chaque élève, à la démarche personnelle de travail ainsi qu'à la qualité des production . Il apprécia l'esprit d'initiative, la faculté de choix, l'imagination, l'organisation de chacun . Lorsque ce pédagogue averti s'adressa à la classe, treize adolescents devinrent sensibles aux paroles qui leur étaient destinées . ' Pas de molle complaisance, simplement une affirmation basée sur la,confiance, pleine de satisfactions anticipées
sur le déroulement futur de l'année en fonction du moment qui venait de se dérouler. Cette prise de conscience que chacun eutla possibilité de faire contribuera à remplir ce contrat implicite . Puissent tous vos homologues, Monsieur le Directeur, accorder de l'intérêt et du temps à des élèves défavorisés et il ne sera plus nécessaire d'organiser des symposiums sur l'intégration.
Arlette Baget MlleArlette Boget 200, route de Sauvern'y 1290 Versoix
Sauvez le peuple afghan
Réflexions sur le travail à m'i-temps
Sans être éthologue, j'ai pu observer le comportement de certains enseignants travaillant à mi-temps . Il a été facile de constater une certaine constance admirable dans leur humeur! La disponibilité envers les élèves, l'ardeur dans le travail, l'enthousiasme dans les recherches continuelles à accomplir sont devenus pour eux des réalités et non plus des désirs inaccessibles. Pourquoi? Parce que l'épuisement intellectuel est diminué, la tension nerveuse née de l'attention continue s'estompe, la lassitude est rf3mplacée par la vitalité renouvelée . Les avantages d'un enseignement allégé sont nombreux et découlent du temps, de la collaboration, de la disponibilité . 1. Temps d 'approfondir les ma'tières, toujours plus éclectiques à donner: environnement, français, mathématique, autant de sujets qui n'en finissent pas d'offrir plus d'inconnu que de connu . Temps de choisir individuellement une façon de vivre en accord avec son rythme évolutif. 2. Collaboration entre des maîtres-vecteurs qui se partagent judicieusement une tâche dans laquelle il faut s'impliquer totalement pour . atteindre, non la perfection, mais au moins le meilleur. Collaboration entre les différents services pédagogiques et sociaux pour aider les élèves les plus défavorisés .
3. Di sponibilité accrue pour tous les recyclages et les connaissances, les contacts et les protocoles . Disponibilité envers les parents qui sont pour la plupart ravis d'un enseignem ent varié. Leurs enfants se voient mieu x encadrés, conseillés, guidés . Alors pourquoi est-ce difficile de travailler à temps partiel dans nos classes primaires lorsque les enseignants le désirent? Certains directeurs d'écoles ou membre du DI P se disent favorables à une telle organisation scolaire mais en réalité peu de demandes pour le travail à mitemps sont agréées .
y aura it-il un problème inconnu? La productivité et la qualité de l'enseignement sont souvent meilleurs et le bonheur d'être est accru. Si tous y gagnent, que faudra-t-il invoquer pour que le travail à ~i~ temps devienne une norma~lte acceptée et offerte à ceux qUI le demandent, dans une époque de pléthore, et non une e~cep tion accordée pour des raisons de maladie. Il faudra, · peut-être, prendre consCience que le temps de VIvre ne nous est Imparti qu'une seule fois , à chaque individu .
Appel aux enseignants! Deux ans déjà! L'Afghanistan subit toujours l'occupation soviétique avec son cortège de victimes: des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés. Une longue nuit est tombée SUr ce pays: cauchemar et réalité souvent se côtoient. Aujourd'hui la situation demeure dramatique: les camps de réfugiés au Pakistan et en Iran ne cessent de s'accroître . Les conditions de vie y sont très souvent précaires: manque de nourriture, de médicaments, de vêtements .. A l'indignation du monde occidental a rapidement succédé l'indifférence . Pourtant quelques com ités de soutien au peuple afghan ont vu le jour en Europe et en Suisse. Le canton du Valais se devait aussi de contribuer à cet effort humanitaire . A cet effet s'est constitué le comité valaisan de soutien au peuple afghan dont les buts principaux sont d'apporter une aide matérielle aux millions de réfugiés et de diffuser la voix d'un peuple luttant pour sa liberté! Mais au-delà de l'action matérielle, il nous a semblé primordial de sensibiliser la jeunesse valaisanne aux problèmes des réfugiés . L'école offre à ce titre un champ d'activités idéal . Elle pourrait en effet informer les jeunes de notre canton sur les conditions de vie du peuple afghan . Monsieur Hervé Valette qui s'est rendu en Afghanistan l'an dernier, serait disposé à donner des conférences . D'autre part, les élèves pourraient participer à des actions plus concrètes: - exposition de dessins; - organisation de stands dans les écoles; - débat sur les problèmes des réfugiés; - vente d'objets divers ... Le comité valaisan de soutien au peuple afghan remercie sincèrement tous les enseignants qui voudront bien contribuer d'une manière ou d'une autre à cette action humanitaire.
Au nom du comite Lemasson Raymond Secretaire
Il faudra apprendre à pens~r que travailler 'mieux et .moins SIgnifie essayer de vivre pour s'améliorer, s'impliquer, être .
Françoise CarruZZo P.S_ Pour tous renseignements supplementaires vous pouvez vous affresser à M. Herve Valette à Conthey
Sierre accueille l'assemblée annuelle de la SPval
Environnement ~ (aussi ) Protection de la nature
Chers collègues de cinquième, Chers adeptes du nouveau programme d'environnement,
Sans vouloir m'afficher en écologiste fanatique ou en moraliseur, je voudrais vous proposer ces quelques réflexions, à vous qui avez mis sur pied et exploité la sortie au glacier du Trient avec vos élèves . Ayant eu le privilège de me rendre au glacier après la plupart · d'entre vous (le 15 octobre), j'ai eu la désagréable surprise de retrouver, à chaque point d'observation intéressant, dissimulés dans les trous, sous les pierres ou derrière les arbres, des papiers, des boîtes de conserves, des ordures de toutes sortes . Ouelques jours avant cette date déjà, les classes de Troistorrents avaient effectué un ramassage très important de déchets . D'autre " part, nous avons pu constater que les arolles poussant à la hauteur de la buvette avaient eux aussi subi un triste sort . Imaginez-vous près de 1500 enfants coupant chacun un rameau et parfois même plusieurs. Nous en avons trouvés
de nombreux, jonchant le sol Un seul dessin accompagné d'une observation précise ne suffirait-il pas pour conserverun bon souvenir de l'arolle? Après une année seulementl Dommage! Ou'adviendra-t-il d~ la vallée du Trient et de son environnement après quatre ou cinq expériences semblables? Ouelles réflexio[ls un tel spectacle engendrera-t-il auprès des touristes et des habitants de la régions? Aurons-nous encore la possibilité d'exploiter cette région, si riche du point de vue géographique et scientifique, dans quelques années? L'enseignement de l'environnement n'est-il pas aussi, et avant tout, une éducation au respect de la nature qui nous donne de si larges possibilités de travail concret? Acceptez donc, chers collègues, de vous arrêter quelques instants sur ces points de réflexions et recevez mes meilleures salutations .
Jean-Michel Hiroz
Le samedi 28 novembre se déroulait à l' Hôtel de ville de Sierre, rassembl ée des délégués de la Société pédagogique valaisanne (SPval), sous la présidence de Madame Marie-Claire Büschi . De nombreuses personnalités honoraient de leur présence cette rencontre et, parmi' elles, Monsieur Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, Monsieur Anselme Pannatier, chef de service de renseignement primaire, Monsieur Jean-Jacques Maspéro, président de la Société pédagogique romande, Monsieur Roland Revaz, président de la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires, et son secrétaire fédératif, Monsieur Erasme Pitteloud, Monsieur Victor Berc/az, président de la ville de Sierre, Mesdames et Messieurs les inspecteurs de l'enseignement primaire. Parmi les nombreux objets figurant à l'ordre du jour, certains ont retenu plus particulièrement l'attention des délégués : la nouvelle loi sc olaire de 1983, la formation des enseignants, les options nouvelles au niveau des mét~odes d'enseignement, les relations parents-école. Concernant la nouvelle loi scolaire de 1983, il appartenait dans un premier temps à Madame Marie-Josèphe Solioz, présidente de la SPval, d'orienter les 140 ?élégués sur les principales prises de position au sein de la commission des 29. L'école actuelle doit contribuer à former d,es personnes capables de s'intewer à la société future . Elle dOit développer en priorité les
facultés d'adaptation exigées par une société en constante évolution. Chaque écolier valaisan est en droit d 'en attendre la reconaissance de ses qualités et de ses aptitudes propres .
plus terre à terre. Dans les divers, l'assemblée a adopté en effet à l'unanimité la déclaration suivante:
((L'assemblée générale des délégués de la SPval réunie à Sierre le 28 novembre 7987 En conséquence, les futurs ens'étonne de la récente décisio~ seignants devraient pouvoir bédu Grand Conseil refusant les néficier d'une formation adapcrédits nécessaires à la comtée aux exigences d'une pédapensation intégrale du renchégogie axée sur un développerissement. Elle déplore cette atment harmonieux de l'enfant teinte portée à un pouvoir plus attachée à l'affirmation d~ d 'achat qui n 'a pas été amélioré la personnalité qu'à l'acquisition depuis 7972, alors que les trade connaissances livresques . . vailleurs ont vu le leur augmenL'assemblée unanime a réaffirter en moyenne de plus de 70% mé son souci d'une plus grande depuis cette date. Elle ressent collaboration entre la famille et cette décision comme un blâl'école. Elle s'est opposée par me des députés du peuple vacontre à toute contrainte laisan envers les membres de la concernant les modalités de fonction publique. Elle a le sencette collaboration. Chaque entiment pourtant que les enseiseignant est en droit de chois ir . gnants valaisans font tout leur la forme de contact qui lui per- possible au service de la jeunesmet le mieux d'instaurer les rese de ce canton, malgré les lations les plus fructueuses. conditions d'emploi parfois difDes séances d'information relaficiles et incertaines. Elle ne tives à l'introduction des pro- peut permettre cette remise en grammes renouvelés, de noucause de leur engagement pévelles démarches pédagogidagogique sans en connaÎtre ques doivent être organisées les motifs. afin de permettre aux parents de )) Depuis 70 ans, les enseis'intéresser et de collaborer à la gnants primaires valaisans ont formation de leurs enfants. coopéré à l'introduction de méthodes nouvelles d'enseigneDans son allocution, le chef du ment qui demandent de leur Département de l'instruction publique a permis à l'assem- part un engagement plus important,' ils ont investi leur blée de constater que les soucis temps et leurs forces dans les exprimés durant les débats par recyclages nombreux et exiles enseignants primaires geants. Ils n'ont pas lésiné sur étaient partagés par les' responles efforts qu'on leur demansables de l'école valaisanne. dait. En contre-partie, ils estiLa récente décision du Grand ment avoir droit à ce que la Conseil, refusant les crédits né- Haute Assemblée reconnaisse cessaires à la compensation in- . leurs efforts et ne fasse pas, à tégrale du renchérissement a leurs dépens, les économies contraint l'assemblée générale que nécessitent les impératifs à se pencher sur des problèmes budgétaires. ))
Nouvelles acquisitions
En conclusion de cette assemblée, il appartenait à Monsieur Victor Berclaz d'apporter les salutations des autorités communales de Sierre . Les chants de bienvenue interprétés en ouverture d'assemblée par le petit chœur des écoliers sierrois
sous l'experte direction de Monsieur Pierre-Marie Epiney ne sont sans doute pas étrangers à l'harmonie qui a régné tout au long de cet après-midi de réflexion.
M. Theytaz
Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2 e degré
Communiqué
7 . L'AVPES juge en outre absolument cinique que seuls les employés d'Etat fassent, s'il y a lieu, les frais d'une mauvaise situation économique. Elle rappelle à cette occasion que les employés de la fonction publique valaisanne n'ont pas eu, depuis 1972 de revalorisation réelle d~ leurs salaires - alors que, selon l'annuaire statistique suisse, les travailleurs ont vu les leurs augmenter de plus de 10% en terme réel durant la même période. La paix du travail est au prix d'une reconsidération du problème .
-
L'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2 e degré avait prévu à l'ordre du jour de son assemblée générale annuelle principalement la discussion de problèmes pédagogiques . Une décision du Grand Conseil a contraint les membres assemblés à Martigny le 28 novembre 1981 à s'exprimer aussi sur des réalités économiques . L'assemblée générale de l'AVPES 2 e degré a décidé de com muniquer officiellement ce qui suit : 1. L'AVPES Il a pris acte de la décision du Grand Conseil de ne pas allouer les crédits nécessaires au paiement intégrai de l'allocation complémentaire de renchérissement; 2 . Cette décision correspond pour l'es employés de la fonction publique à une baisse effective de salaire ;
3. Normalement, une diminution de salaire est motivée, et le motif dûment notifié aux intéressés; 4 . L'AVPES demande en conséquence de connaître les raisons de mécontentement des députés du peuple valaisan à l'endroit des maîtres qui croient en toute sincérité et en toute modestie faire tout leur possible pour bien enseigner dans des conditions d'engagement et d'emploi souvent peu propices; 5 . Les membres de l'AVPES déplorent que leur engagement pédagogique soit si peu pris en considération; 6 . Ils regrettent que le Grand Conseil et le Conseil d'Etat ne comprennent pas les difficultés que rencontrent les enseignants dans une profession dont on semble ignorer les conditions nouvelles;
Dieter BACH MAN N et Jean SCH MID, Tessin, vallees et villa-
ges, Ed . 24 heures . -
AVPES 2 e degré
Jean ROUAULT et Roger BLIN , Commentaires d 'œuvres musicales, Armand Colin . Louis PORCHER, Bernard BLOT et Jean-Francoi s LE MOUEL L'Ecole et les techniques sonores, Armand Coli~/ Bourre lier. ' J . PREVOT, La première institutrice de France, Madame de Maintenon, Belin . D . JULIA, Les trois couleurs du tableau noir. La Revolution, Belin . Fernand DUPUY, Jules FERRY, Reveille-toi. Souvenirs et reflexions d'un maÎtre d'ecole. Fayard. Marc VI LLI N, Les chemins de la communale, Seuil .
-
Gérald ARLETIAZ, Libéralisme et societe dans le canton de Vaud, 1814-1845, Bibliothèque historique vaudoise N° 67. C.M . BOWRA, La Grèce antique, Time Life. J . PREVOT, L'utopie educative Comenius, Belin . Tiziana FRATI, Tout Bruegel, Flammarion . Germano MU LAZZAN l, Tout bosch, Flammarion . A. HESNARD, De Freud à Lacan, ESF. Pierre GAXOTIE, Molière, Flammarion . Pierre FERRAN, L'ecole de la rue, une education ouverte sur le milieu, ES F. Lionello VENTURI, La peinture de la Renaissance de Bruegel au Greco, Flammarion . Lionello VENTU RI, La peinture de la Renaissance de Leonard de Vinci à Durer, Flammarion . Germain CLAVI EN, Le soir finit toujours par venir, poèmes, La Douraine. Germain CLAVI EN, L'invitation au voyage, La Douraine . Germain CLAVIEN, La saison des mirages, Age de l'homme . Germain CLAVIEN, Hiver en Arvèche, Age de l'homme. Michel FUSTIER, Pratique de la creativite à l'usage des psychologues, des animateurs et des responsables, ESF. Thierry GINESTE, Victor de l'Aveyron; Dernier enfant sauvage, premier enfant fou, Le Sycomore . Bernard LEWIS, L'islam d 'hier à aujourd'hui, Elsevier/Bordas . Corinna BILLE, Theoda, Castella. Daniel BOORSTI N, Histoire des americains, T 1-2-3, Armand Colin . Jean-Pierre DERRIENN IC, Le Moyen-Orient au XXesiècle, Armand Colin . Edouard SHORTER, Naissance de la famille moderne, Points Seuil . Ph . BRAUNSTEIN et R. DELORT, Venise portrait historique d 'une cite, Seuil. Regine PERNOUD, Pour en finir avec le Moyen-Age, Seuil. Manfred GSTEIGER, La nouvelle litterature romande, Ed. Bertil Galland .
-
Cassettes vi déo
Geneviève POUJOL, L'éducation populaire: Histoires et pouvoirs, Ed. ouvrières. André MIQUEL, L'islam et sa civilisation, Armand Colin. Georges CASTELLAN, Dieu garde la Pologne, Histoire du catholicisme polonais (1795-1980), Robert Laffont. Arnold TOYN BEE, La Chine d 'hier à aujourd'hui, Bordas. Moses 1. FI N LEY, Les anciens Grecs, François Maspero . Jacques LACARRI ERE, En cheminant avec Hérodote, Seghers. Jacques LE GOFF, La naissance du purgatoire, Gallimard . Edward LUCIE-SMITH,Jeanne d'Arc, Perrin .
Art, Littérature, musique CV alm Picasso : Guernica -
60'
Histoire CVH
13460
Clés pour demain : L'Européen le plus ancien: l'homme de Tantavel - 15'
Télévision éducative Articles de revues
-
Liliane LU RCAT, «L'enfant et l'espace: cartes locales et espace inter-objets» dans L'Ecole maternelle française, N° 2 novembre
CVE 13457 CVE 13559
1982. -
-
«Faut-il préparer sa classe 7» Dossier du mois de L'Education enfantine, N° 2 novembre 1981. «L'Ecole obligatoire en question: ou en est-on avec les problèmes et les réformes scolaires dans les pays de l'OCDE 7» dans Coopération internationale dans l'éducation, août 1981 . «Lecture et lectures» dans Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale N° 582 .
Série IV : Un moulin à papier: «Richard de Bas». L'événement du mois : La navette spatiale.
Géographie CVG
13461
Temps présent: Mexique: Les braises rougeoient encore- 70'
Sciences CVS CVS
13440 13458
CVS
13459
Objectif demain : à la lumière des lasers. Clés pour demain : Le nouveau visage de Saturne grâce à «Voyager» - 15' Clés pour demain: Stockage des déchets nucléaires -20 '
Diapos itives Histoire de l'art AR 13450 La Renaissance : le mobilier français AX 13451 Les Nabis AX 13452 Lï mpressionisme : style et technique AX 13453 Le Fauvisme
12 dias 15 dias 12 dias 15 dias
Lecture suivie -
Rosmarie SCHERING et Jocelyne PACHE, Le prince et les
pêches, Flammarion - 8-1 0 ans -
Michel DEON, Thomas et l'infini, Folio Junior- 10-12 ans
51
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfant/ne. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1982 au plus
tard /ls joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).
pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique. RAPPEL - Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maÎtresse enfantine sont délivres après 5 ans, respectivement 4 ans de formation à l'école normale. - L'autorisation d'enseigner est obtenue après ~a 1re année d 'enseignement accomplie avec succès. - Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d 'enseigner. INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE 1. Curriculum
2. Lieu
d'enseignement
en
Nom : ..... .... .. .... .. .... ........
Commune: .... .. ....... .. ...... ... .. .. ....
Prénom :
Lieu:
Né(e) le :
Année(s) de programme :
Rue : .. ... . . .. .. ........... ... .
1981-1982
3 . Titres obtenus
Domicile (N ° postal) : .. .. ...... .. ... ..... .. ...... ... ....... .
- certificat de maturité pédagogique en 19 . - diplôme de maîtresse enfantine en 19
Tél. privé
- autorisation d'enseigner en 19
Tél . de l'école .. ..... ... .. ... ...... .... ... ....... ... ... ...... ..... .. Etat civil : .. ... marié D
veuf D
Communiquer sans retard tout changement d 'état civil ou d 'adresse.
4. Années de service'(indiquer également les remplacements éventuels).
r
Lieu d'enseignement
Année scolaire
1
CI. an. progr.
Nbre de semaines
~~.~'--------------------------------
2.
~~:---------------------------------
3.
(pOur les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)
Mariage / Date :
E@!lom:
Nom et prénom du conjoint:
4.
-
à envoyer à la suite de changement d'adresse, 'd'état civil ou de situation de famille
1.
Jour
Entrée dans l'enseignement en Valais
Mois
Année
au .
Interruption d'activité du
(joindre le livret de famille:
~ de naissance:
EiQ,fession:
Date de naissance du conjoint:
(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)
Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:
Lieu d'enseignement:
Motif de l'interruption
TYpe d'école :
5: Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) .... Cours
Année
2. Changement d'état civil:
Décès / Date:
Nbre de jours
Lieu
(p ar ex.: école primaire, école CO, école enfanti- ' ne)
1. 2 . ........... " .. .. .... .. .... .
(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)
(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)
Année de program me :
3.
3. Modification dans la situation familiale:
4.
(joindre le livret de famille)
5.
Naissance : prénom de l'enfant:
6.
Date de naissance:
6. Remarques:
1. Changement d'adresse:
jour
mois
année
mois
année
Décès: Ancienne adresse :
jour Lieu et date:
Rue:
NP / Localité:
Signature:
Nouvelle adresse:
~:
-----------------------------------
!itL Localité: ~hone: Lieu et date: .. ..
. . . .. ... .... . . ..
Signature:
. ... ... .... .. .. .... .. ..... ...
Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 198~, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignementpri· maire et des écoles normales, Planta 3,1950 Sion.
Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage. A envoyer au
Service de renseignement primaire ou au
Service de renseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion
Communiqué
Errata
Afin de dissiper tout malenten- Un certain nombre de fautes se sont subrepticement glissées dans du, le Département de l'instruc- la publication du programme d'activité de l'AVALEP dans l'EV du tion publique tient à faire savoir mois d'octobre . Voici donc le programme corrigé: que les dispositions en vigueur à l'heure actuelle dans les éco- Pour les enseignants les en matière d'enseignement religieux n'ont subi aucune mo- 16-17 janvier 1982: Ski de fond à La Fouly. dification et sont en conséquen- Mars 1982: Tournoi de volleyball à Sion (date à fixer). ce totalement maintenue's, , 12-17 avril 1982: Cours de ski, tennis à Saas-Fee . Ce problème fait l'objet d'un 29mai1982 : Tournoi de football à St-Maurice . examen approfondi dans le contexte général 'des travaux Pour les élèves d'élaboration de l'avant-projet de la nouvelle loi sur l'instruc- 3 1 mars 1 982 : Tournoi de volleyball pour le secondaire tion publique. du 2 e degré à Sion. Le'chef du Département de l'instruction publique Bernard Comby
5 mai 1982:
Tournoi de football intercycles à Grône et St-Maurice.
2 juin 1982 :
Finales du tournoi de football et journée d'athlétisme à Sion . Avec toutes nos excuses. Avec nos encouragements pour que vous participiez nombreux à ces activités . Avec nos meilleures salutations à tous .
La Commission technique
l' Communiqué
ODIS Horaire de Noël
, La SPval met au concours parmi ses membres le poste de
L'office de Sion sera fermé au public dujeudi24 décembre à 12 heures jusqu'au lundi 4 janvier à 10 h. 30 Entre ces deux dates, une permanence sera assurée BONNES FÊTES La Direction
GÉRANT DU CONTRAT COLLECTIF DASSURANCE-MALADIE ET ACCIDENTS. Les formulaires d'inscription et les renseignements nécessaires sont à demander à Monsieur Daniel Pralong, vice-president de la SPval, J961 St-Martin, jusqu 'au 3 J décembre J98 J. Le comité
Communication Concernant: coin lecture SRA 1re année primaire, 2 e livret. Le Département de l'instruction publique informe les maîtres utilisant le matériel mentionné ci-dessus que le 2 e cahier d'exercices à l'usage de l'élève est à disposition au dépôt scolaire .
Commission des moyens d'enseignement
57
I~1
i
Communiqué
*
La Bibliothèque des moyens d'enseignement annonce la pa.rution de sa 6 e liste d'acqUIsItions (jusqu'ici nommée supplément au catalogue), document IRDPID+M 81.06. Cette publication - qui paraîtra désormais deux à trois fois par année au lieu d'une seule - recense le matériel d'enseignement enregistré durant les mois de janvier à août 1981 et peut être obtenue au prix de Fr. 5.l'exemplaire. Le catalogue de base (IRDP/M 77.01), ainsi que les 2e, 3 e et 5e suppléments (IRDP/M 77.05, 78.06 et 80.06) sont encore disponibles . A disposition également, au prix spécial de Fr. 3.-, la Bibl;ographie analytique concernant l'éducation préscolaire. Pré requis aux disciplines intellectuelles: français, mathématique, éveil, par Michèle Guillaume. Editeur: IRDP, secteur des moyens d'enseignement, documentlRDPIM 80.01.
Pour se procurer ces publications, écrire ou téléphoner à: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques
Bibliothèque romande des moyens d'enseignement Faubourg de l'Hôpital 43 2000 Neuchâtel Tél. 038/24 41 91
Vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire,
décide: 1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1982/1983 sont fixés comme suit:
Association valaisanne d'éducation physique (AVALEP) - (anciennement AEVSPR)
Début des congés
Reprise des cours
Congés effectifs
1.1 Toussaint:
Cours de ski de fond à La Fouly Nous organisons pour tous les enseignants du Valais romand un cours de ski de fond à La Fouly.
Date3
Samedi 16 janvier dès 14 heures jusqu'au di· manche 17 janvier 1982 à 16 heures.
But du cours :
Perfectionnement personnel - Idées pratiques pour votre enseignement.
Logement:
Possibilité de logement à La Fouly, selon désir de chaque participant.
Inscriptions:
Jusqu'au 6 janvier 1982 au moyen du talon réponse.
Renseigne.ments:
Chez Nicolas Métrailler, téléphone (027) 232756 . Des renseignements plus précis s~ro~t com· munqués aux participants dès le 10 Janvier.
INSCRIPTION Cours de ski de fond de l'AVALEP (anc . AEPSVR) Nom: .. ...
Cette bibliographie, à l'usag~ du corps enseignant préscolaIre recense 227 titres d' ouvrag~s ou de périodiques traitan~ de l'éducation intellectuelle a l'école enfantine. Ces références sont toutes suivies d'un résumé ou d'une analyse. L'accessibilité des documents - en bibJ;othèque ou en librairie - a été un des critères de choix déterminants.
Le Département de l'instruction publique,
Prénom: Adresse: Domicile: . ...... ......... .. ........ ..... ... .. Téléphone: Je désire loger à La Fouly le samedi soir oui 0 non 0 A envoyer jusqu'au 6 janvier 1982 chez : NICOLAS MÉTRAI LLER Aéroport 13 1950 SION
Vendredi 22 octobre 1982 Mardi 2 novembre 1982 le soir le matin 1.2 Noël: Mardi 21 décembre 1982 Jeudi 6 janvier 1983 le soir le matin 1.3 Carnaval: Vendredi 11 février 1983 Jeudi 17 février 198"3 le soir le matin 1.4 Pâques: Mardi 29 mars 1983 Lundi 11 avril 1983 le soir le matin 1.5 Pentecôte: Lundi 23 mai 1983 congé officiel 1.6 Autres congés: (article 5 du règlement précité) En plus des jours de congés et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément
5 jours 1/2 9 jours 1/2 3 jours 8 jours 1 jour
4 jours
TOTAL 31 jours 1.7 (Article 6 du règlement précité) . Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières .
1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.
2. Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes: 2.1 Ecoles primaires: Mardi 7 juin 1983 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3 e- 4 e- 5 e- 6 e P uniquement) Mercredi 8 juin 1983 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes) Jeudi 9 juin 1983 congé pourtoutes les classes de 6 e P. 2.2 Cycle d'orientation Le chef du Département Examens depmmotion: les 9 et 10 juin 1983. de l'instruction publique Examens d'admission: le 16 juin 1983.
Bernard CombV
Dispositions du 29 octobre 1 981 concernant l'admission au cycle d'orientation, à l'école préprofessionnelle, à l'école de culture générale, à l'éco~ le supérieure de commerce ainsi qu'aux sections littérai~ re, scientifique, langues ITlodernes, socio-économique et pédagogique
Art. 3 Conditions génér~le s
d'adm ISS Ion
Le chef du Département de l'instruction publique,
Conditions d'adm iss ion en divis ion A
vu les dispositions du décret du 16 mai 1972, du règlement d'application du 20 décembre 1972 et du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation; vu les dispositions des règlements du 5 septembre 1979 de l'Ecole préprofessionnelle et du 24 mars 1976 de l'Ecole de culture générale;
décide: 1. Cycle d'orientation Article premier
l '
Préinscription et inscription au cycle d'orientation
Art. 4 Le.s élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 de moyenne du pren;.ler groupe et de moyenne générale, redoublent la 6 e primaire s Ils leur . restent plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.
Admission en classe terminale
Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'article 3 ci?evant et qyi n'ont plus que delJ,x années de scolarité obligatoire a accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du cycle d'orientation.
Art. 5 Cas particu liers
Les directions d'écoles ou, à défaut, les commissions scolaires sont tenues d'annoncer les effectifs probables de la première classe des deux divisions du cycle d'orientation aux inspecteurs primaires pour le 15 avril, au plus tard . Ceux-ci les transmettent après contrôle aux inspecteurs secondaires à l'intention des dIrections des centres scolaires concernés . L'inscription définitive de tous les élèves mentionnés à l'article 2 Examen doit se faire, par l'entremise de l'inspecteur primaire, auprès du d'admission centre régional par les directions d'écoles ou, à défaut, par les commissions scolaires à la date fixée par le Département de l'instruction publique . Cette inscription se fait au moyen d'un formulaire «ad hoc» qui est'remis au personnel enseignant par les soins de la direction d'école ou, à défaut, de la commission SCO" laire . Celle-ci est chargée de le retourner à l'inspecteur primaire, dûment rempli et signé en trois exemplaires, à la date fixée parle Département de l'instruction publique . Les élèves ayant terminé la sixième primaire sont admis da,~s l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu Ils aient satisfait aux conditions de promotion .
L:s . élève.s re~~li.ssa~t, le~ conditions pour accéder au cycle d orlent~tlo~ deflnles a 1 article 3 ci-devant ne peuvent redoubler e la 6 prl,malre . Les cas particuliers (langue étrangère, maladie ~.rolonge.e, etc .. ) sont .de la compétence du Département de 1 instruction publique (cI-après: Département) .
Art. 6 Les" inscr.ipti~ns à .l'examen d'admission sont recueillies par le maltr~ prln;alre qUI donne aux élèves toutes les indications né-
cessalress y rapportant (nature, date, heure, lieu, matériel). Ces InScrlptl?ns .sont y"ansmises à l'inspecteur primaire par les S~InS de la direction d ecole ou, à défaut, par la commission scolaire, au ~oyen d'un formu}aire «~d h.oc». L'inspecteur primaire les cont~ole et les remet a la direction du cycle d'orientation concerne . L'examen dure toute la journée .
Art. 7
Art. 2 Principe
".s peuvent, moyennant la réussite d 'un examen, accéder à la divIsion A. Les élèv.es ~ont la moyenne générale (2/5 pour la 5 e et 3/5 pour la 6 e primaires) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, sont dispensés de cet examen . La date ~e l'e~~men d'admission est publiée chaque année dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne.
Redoublement de la 6e primaire
vu les dispositions du règlement général du 26 août 1970 concernant les établissements de l'enseignement secondaire du 2 e degré; sur la proposition du Service cantonal de l'enseignement secondaire,
~es élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observation (5 e et 6 e prim~ires), obtienn'e nt une note entre 4,0 et 6 de m?yenne du ~re~ler ~roupe et de moyenne générale, sont admis. au cycle d Orientation pour autant qu'ils aient réussi la 6 e primaire .
Elèves des écoles privées
L'examen d'admission prévu est ouvert également aux élèves des écoles privées et aux cas particuliers définis par le Département.
Art. 73
Art. 8 Résultat de l'examen d' adm iss ion
Les élèves qui, à l'examen, obtiennent 120 points et plus SUr 180, sont admis en division A; les autres en division 8. Les cas particuliers sont de la compétence du Département.
Art. 9 Examen complémentaire
Les candidats, qui pour cause de maladie, ne peuvent pas participer à l'examen, doivent au préalable, faire parvenir un certificat médical au Service cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement à une nouvelle session . Le Département peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure.
Cas spéciaux d'admission à l'école supérieu re de commerce et à l'école de culture générale
L'élève en possession du diplôme de 38 du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission. Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter. Les admissions par transferts de 38 en 3A du cycle d'orientation sont réglées par les dispositions y relatives du 7 décembre 1977.
Art. 70 Droit de regard
Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et les inspecteurs peuvent consulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bonne information et un bon contact entre les instances intéressées.
III. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique
Art. 74 Il. Ecole préprofessionnelle Ecole de culture générale Ecole supérieure de commerce
Inscriptions
Art. 7 7 1
nscriptions
l '
Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril au plus tard . Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire . Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin au plus tard . • Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.
Art. 72 Conditions d'admission
Pour être admis à l'école préprofessionnelle les candidats(~s) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 38 du cycle d'orientation . L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du ~y cie d'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec sucees une classe de l'enseignement officiel de formation équival~nte (1 re littéraire, scientifique, langues modernes, soclo-economique; pédagogique) .
Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent transmettre, aux directions des collèges secondaires du 2 e degré, pour le 15 avril de chaque année au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A ou de 3A le cas échéant, ac- . compagnée des inscriptions individuelles signées par les parents. Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération .
Art. 75 Admission usuelle'
La première année des sections littéraire, scientifique, langues modern'es et socio-économique est ouverte aux élèves de la 2A ou de la 3A du cycle d'orientation . Pour y être admis, les exigences suivantes doivent être remplies cumulativement: a) Conditions générales: une moyenne générale de 4,0 et plus dans l'ensemble des branches ainsi que dans les branches du premier groupe (langue maternelle, deuxième langue, mathématiques); b) Conditions spécifiques : une moyenne de 4,0 et plus en langue maternelle pour l'accès aux sections littéraires et langues modernes; une moyenne de 4,0 et plus en mathématiques pour les sections scientifiques et socio-économique .
est possible de recourir dans le même délai contre la décision du Service auprès du chef du Département. Sous réserve de la législation cantonale en vigueur, le chef du Département tranche en dernière instance .
Art. 16 Examens de promotion
Les élèves fréquentant la classe de 2A et de 3A du cycle d'orientation sont astreints à des examens de promotion. Ces examens, organisés par le Département, ont lieu, en principe, au début juin . La date est publiée chaque année dans le BUlletin officiel et dans l'Ecole valaisanne . La note finale de promotion s'obtient en combinant celles des trois trimestres et celles de l'examen de promotion . Les notes de chacun des trois trimestres, comme celles de l'examen de promotion, sont affectées du coefficient 1.
Art. 17 Organisation des examens
L'organisation et la surveillance des examens prévus à l'article 16 incombent à la direction des écoles du cycle d'orientation, sous le contrôle du Département.
Art. 18 Contrôle des examens
Les travaux corrigés restent en possession de la direction de chaque établissement qui les tient à la disposition de l'inspecteur avec un tableau récapitulatif des résultats. L'inspecteur peut, dans les 8 jours, procéder à un con t rôle par sondage. Si une modification est envisagée, il en avise la direction intéressée. En cas de divergence, le cas est soumis au chef du Service de l'enseignement secondaire; le recours au chef du Département est réservé.
Art. 19 Autres possibilités d'accès aux sections de maturité
Pour accéder aux sections de maturité, à l'exception des élèves admis en vertu des dispositions de l'article 15 ci-devant, tous les autres candidats sont soumis à un examen général se déroulant. sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter . Cet examen porte sur le programme de fin de 2A du cycle d'orientation.
IV. Dispositions finales Art. 20 Ecole normale
L'admission à la section pédagogique est régie par le règlement de l'Ecole normale.
Art. 21 Contestations
En cas d'admission contestée au cycle d 'orientation et aux autres écoles mentionnées dans les présentes dispositions, les parents du candidat peuvent adresser une réclamation écrite, dûment motivée, au Service cantonal de l'enseignement secondaire dans les 30 jours qui suivent la notification des résultats. Il
Art. 22 Litiges
Les difficultés qui peuvent survenir dans l'interprétation ou l'exécution des présentes dispositions sont tranchées par le chef du Département.
Art. 23 Entrée en vigueur
Les présentes dispositions abrogent celles du 12 janvier 1980 relatives au même sujet. Elles entrent en vigueur le 1e r novembre 1981 .
Le chef du Département de /'instruction pub/;que Bernard CombV
Mademoiselle A CORDA Isabel Infirmière-directrice Ctèche et Foyer Hôpital cantonal universitaire Boulevard de la Cluse 7205 Genève téléphone 022/226980
En tant que directrice de la Crèche et Foyer des écoliers de l'Hôpital c antonal de Genève, je me permets de solliciter votre
aide. Jesuis actuellement à la recherche
d'u n instituteur pour la prem ière enfantine : Ce dernier travaillera au sein d'une équipe d'éducatrices de la petile enfanc e, et s'occupera d'ende 4 à 10 ans, les plus s allant à l'école du quarai s venant pour les repas devoirs. repartent le soir, le plus à 20 heures . cond itions et le statut de il sont les mêmes que pour instituteurs du canton de , mis à part pour les var plu s de renseignements, po stulant peut me téléphoà l'a dresse ci-dessus . c mes remerci ements, veuilgréer, mes salutations disuées.
En raison de la promotion interne de la personne actuellement en place, nous souhaitons engager pour former notre personnel de vente
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Madagascar Dans le cadre de notre activité de coopération au développement avec Madagascar, nous cherchons un(e)
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de langue maternelle frança ise (év. bilingue français/allemand)
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pour '.l'enseignement du niveau primaire, à quatre enfants (6 à 10 ans) de coopérants suisses .
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Durée du contrat: 2 ans Début de l'engagement: été 1982 (début de l'année scolaire) Les intéressés(ées) voudront bien adresser leurs offres manuscrites avec curriculum vitae au
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Maus Frères S.A. Formation des Cadres Case postale 883 72 7 7 Genève 7 Tél. 022/3290 70
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SIPRI - Informations
I~I Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique
1
1
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Commission Pédagogique
Projet
Nouvelles des cantons Contribution du canton de Berne au projet SIPRI.
Le groupe de travail SIPRI-Berne fonde son activité sur les principes suivants : - Le canton de Berne entend collaborer aux quatre projets partiels SIPRI-CH. - Les investigations doivent se faire dans les deux régions linguistiques du canton.
-INFORMATIONS No. S Août 1981 Projet partiel 4 : Contact et coopération entre l'école et la famille - Exploitation des expériences menées jusqu'à ce jour - Essais de nouvelles formes de collaboration entre l'école et la famill Pour permettre la mise en pratique des thèmes définis ci-dessus, deux à trois écoles de contact sont squhai tées dans chaque partie du canton.
Les projets bernois doivent être intégrés aux investigations de SIPRI-CH.
Les enseignants ont été orientés sur la charge approximative résultant de leur participation à un projet partiel de SIPRI. - Le groupe de travail SIPRI-Berne assiste En même temps, ils ont pu prendre connaistoutes les écoles de contact du canton. sance des modalités de dédommagements : - D'autres investigations doivent être ren- remplacement dans le cadre d'un cours de dues possibles. perfectionnement et/ ou indemnités confonœment à celles prévues pour le perfectionneLa première série de mandats à mener dans le cadre de SIPRI-CH a été approuvée par la ment du corps enseignant. Direction de l'Instruction publique en déDans le courant du semestre d'été, les precembre 1980; il s'agit des projets sui- 1 mières annonces d'écoles seront connues et vants : aussitôt des premiers contacts seront pris. Projet partiel l : Objectifs de l'école pri Enfin, le l avril 1981, est entré en foncmaire : buts et réalités tion le délégué cantonal aux affaires SIPRI, poste spécialement créé pour coor- Réalités des idées directrices pour donner les travaux entrepris dans le canl'élaboration d'un plan d'étude ton. (efficacité des idées directrices dans un plan d'étude) Groupe de travail 1 - Enseignement des langues vivantes à Premiers résultats d'une consultation suisse des maîtres de classes l'école primaire. à degrés multiples. En 1980, 2'503 enseignants ont été touchés Projet partiel 2 : Fonctions et Formes de par une enquête menée dans le cadre d'un l'appréciation des élèves projet du Fonds national "Les différences - Inventaire des méthodes de passage régionales dans les méthodes de formation". de l'école primaire à l'école secon- L'enquête a été faite avec la collaboratio daire, méthodes pratiquées dans le du groupe de travail 1. Les premiers résulcanton tats du sondage sont dès maintenant disponibles. 1) - Appréciation des travaux d'élèves. Toute une série d'informations ont pu ainS projet partiel 3 : Passage de la préscolaêtre recueillies : rité à l'école obligatoire - Ecoles enfantines dans des régions à faible densité démographique - Collaboration école enfantine/école.
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Comment les maîtres des classes multiples jugent-ils leur situation Palais Wilson, 1211 Genève 14
professionnelle particulière ? ... QUelS avantages et quels inconvénients voient - ils dans leur type de classe ? ... QUe pensent-ils de la formation et du perfectionnement des naîtres de classes à plusieurs degrés ? _ QUelles particularités méthodologiques et didact iques caractérisent ce type de classe ? _ QU' ont- ils à dire au niveau des questions de politique scolaire. Çomme par exemple la fermeture d'école, leur matériel d'enseignement ... ? . leS premiers résultats ont abondamment été discutés par les membres du groupe de travail 1 lors d'une séance où participait ~le B. Meyer, rédactrice du projet. Une ~tite équipe de rédaction a été mise en place pour rédiger une interprétation des données de l'enquête, pour les raisons suivantes :
"- L'enquête contient les déclarations de 1'544 maîtres de classes à degrés multiples de tous les cantons suisses. Cela corr espond à un échantillon très représentatif des maîtres de ce type de classes . - La diminution générale des élèves augmente la possibilité, en maints endroits, d'ouvrir des classes à plusieurs degrés dans le but d'éviter aux enfants un long trajet entre la maison et l'école et de naintenir, dans un village ou un quartier, une école.
- Les résultats montrent très fortement des possibilités et des avantages fondamentalement pédagogiques à peine existants dans des classes à un seul degré.
Que tous les maîtres et naîtresses qui on0 collaboré à cette enquête trouvent ici tous nos remerciements pour l'immense intérêt nanifesté. 1)Les pourcentages des réponses et toute une série de dépouillements, selon l'appartenance cantonale des personnes interrogées, ont été remis aux personnes de contact entre la direction du projet et les Départements de l'Instruction publique, ainsi qu'aux membres de la CS 1. Premiers résultats d'une enquête sur les nouvelles tendances didactiques.
Dans le champ de travail du groupe 1 - Objectifs de l'école primaire - parmi tous les objectifs fixés, nous avons tenté de connaître les nouvelles tendances didactiques de développement dans chaque discipline scolaire et dans les domaines pluri-disciplinaires. Le relevé des données s'est fait au moyen de questionnaires envoyés dans tous les cantons suisses il y a quelques mois. L'exploitation des faits recueillis adonné naissance à un premier document de travail qui contient un matériel très riche sur les tendances de réformes en Suisse. Pour l'instant, ce document reste à usage interne au groupe 1 mais il sera discuté et amendé lors de r encontres organisées à l'intention des personnes de contact entre la direction du projet SIPRI et les Départe ments cantonaux de l'Instruction publique. La refonte du document devra rendre possi-
ble, d'une part - d'avoir une vue d'ensemble de l'état actuel de la réforme dans l'école primaire et d'autre part, - de définir les tendances de réformes di- · dactiques en égard à la détermination de llpoints de convergence intercantonaux ll .
- Les connaissances apportées par cette consultation sont, très précisément de nos jours, d'une importance capitale. Un Projet partiel 3 bouleversement est en train de se proLe projet partiel 3 est conduit par un nouduire aussi bien dans le secteur du matér iel d'enseignement que dans celui des veau président : Monsieur le Docteur progràrnmes. Si les classes à plusieurs Max Huldi .degrés n'attirent pas l'attention sur Baselstrasse 110 leur particularité, elles tomberont dans 4144 Arlesheirn l'oubli. " La direction du projet SIPRI remercie Mme (Voir : C. Casparis et al. - L'Educateur La classe à plusieurs degrés, enfant pau- Léni Wenger, institutrice, d'avoir conduit les destinées du groupe jusqu'à la fin de vre de la politique scolaire? 19.6.1981) l'année scolaire 1980/81. Une analyse différenciée des données et une mterprétation de leur contenu seront faites encore cette année. Responsables de la rédaction: Werner Helier Jean-Pierre Salamin
Ligue pour la lecture de la bibl e et le camp de Vennes
Journées à ski... Sur les routes enneigées donnez la préférence aux
PTT MegWOODSON
A bientôt, Jo! 224 pages; format 12 x 24 cm.; couverture laminée 2 couleurs .
Fr. 13 .-.
Meg Woodson est une mère que rien n'aurait distinguée des autres si un jour elle n'avait appris que ses deux enfants, Peggie et Jo, étaient atteints d'une terrible maladie .
sœur et les amis, tout au long de ces brèves semaines, se retrouvent autour d~ lit de Jo . Il Va des momen-ts difficiles qui étreignent le cœur et arrachent des larmes au lecteur le plu s blasé.
Meg Woodson prend alors la plume pour partager avec nous ses luttes et ses joies .
Si la jeune Peggie, malgré son handicap sérieux, parvient à poursuivre des études universitaires, son frère Jo est libéré de ses souffrances en rejoignant le Père qui l'appelle auprès de Lui. Avec la mère de Jo, nous sommes orientés vers la Résurrection .
«Moi, je veux vivre», son premier ouvrage, est un cri. Peggie en est l'héroïne, sensible et douée . Dans son second livre, c'est Jo qui affronte avec courage la dernière étape de son mal. Le jeune garçon taquin et insouciant, qui voulait vivre avec détermination comme les autres, est hospitalisé . Le récit, d'une grande intensité dramatique, se déroule dans la chambre A04 d'une clinique spécialisée . Les parents, la
D'une grande profondeur spirituelle et humaine, cet ouvrage nous aidera à célébrer Pâques chaque jour dans une ardeur de foi renouvelée . Ligue p our la lecture de la bible René Rossel
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