L'Ecole valaisanne, décembre 1982

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Grand choix de bricolages divers - Bois . Porcelaine - Emaux - Fournitures pour écoles Travaux sur commande - Cours

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1982 XXVlle année

C'est bonnard d'avotr un livret

d'~""""-~ lla;q. cantonale. Ainsi, je suis moins tenté de dépenSe! tout mon argent d'un ' \ ( ) seul coup. Et pour ce quej'éconcmise,jetouche un bon intérêt. Plus tard, je ferai verser mon salaire sur un compte à mon nom C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque. ..

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BANQUE CANTONALE DU VALAIS li S~CURIT~ ASSUR~E

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L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean - François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286 .

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

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ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 25.-, CCP 1 9 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .

TARIF DE PUBLICITÉ

Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible

2 e et 3 e pages avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible

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Délai des annonces : le 1er de chaque mois . Surface de la composition : 155 x 230 mm . Impression: offset.

Littérature générale - Livres scolaires - Choix spécialisé dans la littérature catholique - Images et art religieux - Achat et vente de livres d'occasion

RÉGIE DES ANNONCES

Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCART

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.


Sommaire

Faut-il mettre de la crème à bronzer sur le visage de la pédagogie?

ÉDITORIAL Jean-François Lovey ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Clovis Lugon Anna T. Veuthey Elisabeth Sola SETM UNESCO-presse UNESCO-presse Office cantonal en faveur des handicapés Marguerite Stœckli Or Lazarewski Grimisu-art OOIS Arnold Niederer ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jocelyne Gagliardi Elisabeth Sola Groupement valaisan des bibliothèques de lecture publique , Gabriel Favre François Mathis AVE Daniel Gander OOIS DIDACTIQUE Jean-Jacques Oèssoulavy

Faut-il mettre de la crème à bronzer sur le visage de la pédagogie? ......... '................................ . Quand la Suisse française s'éveillera ................. . Noël au quotidien .................... . .............. . Oe saint Nicolas au Père Noël ....................... . Oix mythes sur le Tiers Monde ....................... . Le projet pilote de Ojerba et l'éducation relative à l'environnement .......................................... . La condition de l'artiste .............................. .

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Handicapés ... Action école ............................ . Communication-relation avec la personne âgée ...... . . Ligue valaisanne contre le cancer .................... . Cycle de conférences sur l'art contemporain .......... . Exposition de dessins d'enfants ...................... . Construire et habiter au L6tschental .................. .

19 19 20 21

Connaissance de l'environnement: un petit élevage ... . La ludoth~que de Martigny ...... ... ................ . .

24 28

La bibliothèque scolaire: luxe ou nécessité? ..... .. ... . Animation mathématique .. . ......................... . Français 4P: le souci de la continuité ................ . Be concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans L'école protestante de Monthey cherche une institutrice. Classeurs pour vos numéros de L'Ecole valaisanne

30 39 40 41

42 42

Les divertissements de Matix: 20e et dernière série

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Liste des récentes acquisitions ...................... . Bulletin d'information ................................ .

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NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

LES MOTS CROISÉS DE L'ODIS INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP

..................................................

Ins.cription en vue de l'obtention du brevet pédagogique. Avis ........... .. ................................ . .. .

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INFORMATIONS GÉNÉRALES

E. V. E. V. Pro Juventute OSL LSPN

Le papier par millions ............... . ......... .. .. .. . Mieux comprendre l'assurance ................... . ... . Cette zone insaisissable ............................. . Nouveautés ...................... . .................. . Liste rouge ....... . ........... . ..................... .

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J'ai toujours été surpris par la facilité qu'ont certaines personnes à parler d'ouverture lorsqu'il s'agit de tourisme et à sy refuser lorsqu'il s'agit de pédagogie. D'un côté, ces personnes sont prêtes à effacer toutes les frontières, à favoriser les échanges, à ouvrir de nouveaux axes, à contourner des barrières dressées par la nature, à accepter les nouveautés avec un éphémère étonnement, à prendre des risques, à parier sur l'avenir, à recevoir ce qui vient de l'extérieur avec une bienveillance emprise de civilité; de l'autre, elles souhaitent une grande fermeté dans le maintien des traditions protectionnistes et répugnent aux influences étrangères qu'elles dotent volontiers d'un coefficient de perversité. C'est la politique de la main ouverte et de l'oreille fermée. Celle qui fait sourire d'aise à la vue d'immatriculations exotiques et ricaner à l'évocation d'une coordination scolaire. Celle de l'Europe unie et de la Romandie éclatée. Celle qui n'aime les pédagogues de la Riviera que lorsqu'ils sont locataires dé chalets de vacances et les indices de croissance le reflet d'une situation économique radieuse. Peut-être le goût du paradoxe est-il une composante essentielle de leur insaisissable personnalité! Certes la volonté de désenclavement est une thèse généreuse et appréciable; elle a presque valeur d'évidence tant elle milite pour une aération et un libre passage des courants; tant elle tresse un long catalogue d'exigences qualitatives; tant elle dessine sur l'étale miroir de nos habitudes un grand cocktail de probable et d'inattendu... Cette thèse exige même d'être conséquent et ne saurait souffrir qu'on fût audacieux en matière touristique et couard en matière pédagogique. D'ailleurs, qui ne voit que les mœurs et les mentalités changent bien plus en notre canton à cause du tourisme - et ce, de façon pas toujours contrôlable ni toujours heureuse -, qu'à cause de réformes scolaires patiemment mûries et accomplies. Comment? A l'heure où les techniques permettent de creuser des tunnels sous les montagnes, les passions n'autoriseraient pas de libérer quelques petits ruisseaux de fraÎcheur sous les préjugés? '

Photo de couverture: Alphonse Oarbellay 2

J.-F. Lovey

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Clovis Lugon

Quand la Su isse française s'éveil lera . claire et dynamique de l'ouvrage, grâce à un style incisif, le lecteur va' sans effort de découverte en découverte. Il prèfldra sans doute conscience de la réalité d'une situation ou d'un péril qu'on lui laisse en général ignorer sous prétexte de paix confédérale: les leviers de commande passent en mains alémaniques, la submersion linguistique est planifiée, les conditions de notre asservissement sont mises en place.

Oh! que je suis heureuse de publier ce livre. «Quand la Suisse française s'éveillera», de Clovis Lugon, est un ouvrage qui vient à son heure .

De Davel à Ramuz et à Roland Béguelin, les prophètes ont prêché dans le désert. La Belle au bois dormant ne s'est pas éveillée. Le phénomène de la germanisation des minorités latines de Suisse se développe. Pour les Romanches, il est déjà trop tard, pense Clovis Lugon . Pour les Tessinois, il est bien trop tard. Pour la Romçindie, il est temps. Il est temps, non pas de prophétiser, mais de sortir du sommeil, de l'inconscience ou de la complicité , pour agir. Quand la Suisse française s'éveillera éclaire notre présent et notre proche avenir par la richesse surprenante de sa documentation. Grâce à la structure remarquablement

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Photo Claude Voui/loz

En deuxième partie, quelques tests révèlent de façon concrète des attitudes, des conditionnements psychologiques installés à travers des siècles de sujétion. Ici, l'historien reparaît. La dimension historique n'est jamais absente d'un ouvrage de Clovis Lugon . Un chapitre est consacré à l'âme romande. Il s'ouvre par «une amorce de psychanalyse à la lumière de notre histoire ». Il est vrai que notre auteur a regardé en général jusqu'à ce jour au-delà de nos frontières. Il est encore allé dernièrement au Brésil participer au tournage du grand film documentaire Republica Guarani de Silvio Back, inspiré de son ouvrage La République communiste chrétienne des Guaranis, 1610-1768. Cet ouvrage, traduit en plusieurs langues, en est à sa troisième édition au Brésil. On a également vu paraître des éditions espagnole et ' itaJienne des Religieux en question, travail basé sur une autre expérience historique étendue sur sept siècles.

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Noël au quotidien

Empressons-nous d'ajouter que Clovis Lugon avait manifesté bien avant aujourd'hui son attention à l'histoire et au destin de notre pays. La Vie de saint Guérin, publiée par les soins de notre maison, justifiait le sous-titre du livre: «Romandie-Savoie au XIIe siècle», livre qui avait du reste connu un beau succès en Suisse romande. Il reste que la notoriété et l'autorité de l'écrivain valaisan sont mieux établies en divers pays étrangers que chez nous: nul n'est prophète en son pays! Clovis Lugon ne se cache pas le risque d'incompréhension, de controverses, voire de vives oppositions que pourrait soulever sa nouvelle œuvre. Il veut assumer ce risque comme un devoir de citoyen et de chrétien, tout en souhaitant le dialogue et non la controverse. «A nos concitoyennes et concitoyens suisses alémaniques» est, par exemple, le titre du premier chapitre de la troisième partie, elle-même intitulée: «Un choix inéluctable à préparer» . . On n'acceptera pas d'emblée les propositions et suggestions de réformes institutionnelles destinées à assurer la survie des minorités latines par un fédéralisme renouvelé venant prendre la relève d'un cantonalisme impuissant. Voir le sort du Tessin, canton libre. Les réactions observées à l'apparition du drapeau romand laissent augurer que l'accueil sera plus d'une fois meilleur de la part d'Alémaniques soucieux de l'avenir de 6

la Suisse que de la part de tels Romands installés dans le système . Un fait en tout cas est certain: Quand la Suisse française s'éveillera est une œuvre originale et forte qui ne laissera personne ' indifférent. Roland Béguelin, Romand lucide et courageux, a lu le livre en cours de composition. " écrivait à l'auteur: «Je trouve vo-

tre texte toujours aussi remar_ quable et je pense que le livre à paraÎtre sera le plus important de cette dernière décennie.» Oui, je suis heureuse de publier cet ouvrage et j'espère que vous serez nombreux à souscrire. L'éditeur: Marcelle Perret-Gentil de Ken zac

Pour recevoir cet ouvrage dès parution versez par chèque, virement postal ou mandat postal international le montant et inscrivez sur le talon vos noms et adresse, en rappelant le titre de l'ouvrage.

.QUAND LA SUISSE FRANÇAISE S'ÉVEILLERA CLOVIS LUGON

est mis en souscription aux conditions suivantes: Francs suisses Edition normale En souscription chez votre libraire o'u chez l'éditeur 22.50 (En librairie, après parution, Fr. s. 26.-). Edition de luxe sur beau papier numéroté de 1 à 50 , en souscription (En librairie, après parution, Fr. s. 30.-). Edition «Bibliophile» Exemplaire nominatif sur papier pur chiffon (Seulement en souscription).

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" est né ! Oui, " e~t né, con:me ,nous touS, petit, demunl, dependant. Dépendant pour tout. Et, pauvre de surcroît. Fils de Dieu, capa~le de tout, " a: dès avant le debut de Son existence terrestre, voulu avoir besoin des hommes. De san g royal, Il a cheminé sur un âne , est né, comm,e tant de pauvres, dans une creche. Alors qu'II eut pu détenir toutes les puissances , tous les honn eurs, toutes les fortunes, fréqu enter les grands, les puissants de ce m~nde , parIer à toutes les tribunes, Il s'est adressé à un modeste coupl e de Nazareth, a vécu parmi les simples, .Ies sans pouvoir, les sans VOIX. A cela, nous avons trouvé beau co up d'explications et chaqu e année apporte de nouveaux éclairages . " est parfois utile de les revoir dans un langage différent car, souvent des vérités trop entendu es ne parlent plus et servent pe u. Pourqu oi, en dehors des raisons historiques, théologiques avoir choisi Marie, Joseph et Nazareth? Pourquoi n'avoir pas choisi directement une trib une? L'Evang ile, brièvement, laconiquement nous relate quelques fa its de la vie de la Vierge. Oh, pas grand chose! Le reste , pe ut se découvrir et se devin er à travers les us et coutu mes de l'époque tout

Photo Oswald Ruppen

comme dans les récits annexes. Pas grand chose non plus, mais des traits révélateurs. La Vierge, femme cultivée, menait une vie simple et... «elle gardait toutes ces choses dans son cœur» ... C'est là me semble-t-il une des phr~ses-clefs nous décri-

vant l'attitude de la Vierge tout au long de sa vie. Accomplissant sans bruit son devoir, la Vierge prenait le temps de prier, de méditer, de contempler. Une vraie perte de temps aux yeux de certains! Il faut agir, que diable! Il y a tant à faire, tant de besoins! 7


De saint Nicolas au Père Noël

Agir, oui, bien sûr! Mais, comment? D'après nos critères? D'après nos décisions? D'après nos jugements? D'après nos vues? Ou ... , d'après ceux de Dieu? .. Ces derniers, quand les entendrions-nous? Je doute que Marie ait été égoïste ou oisive. Pourtant elle et elle seule a su entendre l'appel, la demande de Dieu. L'eut-elle pu si sa vie avait été surchargée, agitée, au point de l'empêcher d'entendre les murmures de Dieu, Ses invitations si discrètes et pourtant si évidentes que jamais elle ne les a ignorées? Eut-elle pu répondre «oui» à l'Ange si , au cours de ses journées elle n'avait laissé de la place à l'écoute de Dieu? Quand eut-II pu lui parler si, sans cesse, elle avait agi, couru? Comment l'eut-elle entendu si ses projets les plus altruistes avaient envahi ses journées? Aucune place n'eut pu se trouver pour entendre les invitations, combien moins pour y répondre! Comment, alors, eut-elle réussi à répondre à la première grande demande puis correspondre à tant et tant d'autres? Elle avait, elle, un niveau de culture - mot à la mode depuis quelques années! - suffisant pour d iscerner l'essentiel de la vocation humaine en ce monde ...

B

Est-il alors si étonnant que Dieu se soit adressé à ce couple de gens simples? Il savait bien que chez les riches, les puissants , les hauts - et moins hauts, dignitaires civils et/ou religieux point de temps ne pouva it être accordé à autre chose qu 'à leurs préoccupations, leurs obligations, leurs décisions, leurs jugements, leurs activités, le tout excluant toute possibilité et jusqu'à toute. .. capacité d'écoute. Il savait que tout ce qui de près ou de loin risquait de les contrarier devait, d'une manière ou d'une autre, disparaître -la fuite en Egypte, l'assassinat de saint Jean le prouvent amplement! -. Dieu savait tout cela, c'est pourquoi Il a choisi Marie et Joseph, de sang royal et de culture suffisante pour les conduire à l'amour vrai qui écoute , observe, sert, répond en toute dignité qui est... modestie . Et ainsi, de ces vies insignifiantes, effacées, sans intérêt aux yeux du monde est sortie une grande sainteté: Marie; un grand destin: Jésus; un grand effacement qui les a nourris: Joseph. De tant de simplicité s'est nourrie la courte vie publique de Jésus. Une vie publique si bréve aux résultats pourtant, après 20 siècles, encore si grands malgré l'opacité phénoménale des hommes. Jamais cet Enfant n'est devenu puissant; jamais Il n'a déte-

nu richesses, honneurs, pouvoir temporel. Et pourtant, dès Sa naissance Il a commencé à remuer le mondé, tandis que , prodigué sans guère de bruit, Son enseignement et Son exemple subsistent encore et marquent tous les coins de notre planète . Cet Enfant nous invitera-t-Il, nous incitera-t-Il à l'arrêt, à la réflexion, à la contemplation? A la révision peut-être de nos options et de nos agend as? Nous invitera-t-Il à nous préparer à dire à nos proches une véritable «Bonne Année»? Je nous le souhaite à tous! Anna T. Veu they

Saint Nicolas, comme évêque de Myre, combattit avec acharnement le culte de Diane et Apollon. Aujourd'hui il est devenu à son to ur l'un des personnages mythiques les plus importants de l'imagerie de Noël. Comment ce digne évêque s'est-il transformé, au fil du temps, en vieillard débonnaire distributeur de pains d'épices? Car au début de sa célébrité, ce ne fut pas pour ses nourritures terrestres que le bon peuple le vénérait, mais bien pour ses miracles. Patron aux multiples ressources

Dès l'i nstant où il naquit (Asie mineu re , Ille siècle) jusqu'au jour de sa mort (présumée le 6 décem bre) saint Nicolas étonna le monde . En effet, à peine né, il se tint debout pendant trois heures consécutives. Ce n'est que le début d'une légend e extrêmement riche entourant le saint. Sa protection s'éten d sur les enfants comme sur les adultes. Patro n des prisonniers, il apparaît en songe aux tortionnaire s qui gracient les condamn és . Patron des marins, il ramèn e à bon port saint Louis et la re ine, en perdition dans la tem pête. Grand patron des Lorrai ns par l'intermédiaire des marchands et des croisés, il multiplie les miracles. Ainsi, Aubert de Varangeville qui , au retour des croisades vole sans scrupule à Bari une reliqu e du saint, perd un soir la vu e et la retrouve par miracle. Si les enfants chantaient à sa gloire déjà au XIIe siècle, ce n'était pas pour un papa-gâteaux mais pour un père protecteu r. Dans son livre sur

saint Nicolas, Colette Mechin nous rappelle ces différentes histoires: Une femme voulait assister à l'intronisation du saint et elle «l'oublia (l'enfant) alors qu'elle le lavait dans une bassine sur le feu; lorsqu'elle revint , l'enfant se trouvait sain et sauf dans l'eau bouillante ». Le saint redonne la vie à un enfant que le diable étrangle tandis que ses parents célébraient la fête de saint Nicolas . Il ramène à ses parents qui n'oubliaient jamais de fêter le saint, l'enfant volé par des brigands. Du miracle au cadeau

L'origine de saint Nicolas distribuant des cadeaux reste très mystérieuse . En Allemagne, c'est par Luther que nous pouvons fournir une date précise. Il note dans son agenda en 1535 : «cadeaux de saint Nicolas ». C'est au XIXe siècle que le saint connu un succès fulgurant par une riche iconographie dans les livres, les cartes postales , les journaux d'enfants. Une ampleur particulière de la fête se dessine dans les pays tels que la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Autriche et la . Suisse.

Saint Nicolas se déplace à dos d'âne. Celui-ci porte deux hottes, l'une pleine de récompenses, l'autres de punitions. Saint Nicolas croule sous le poids du travail. Le Père Fouettard arrive à la rescousse, décharge le saint qui conserve l'auréole du beau rôle . Comment saint Nicolas se déchristianisa Saint Nicolas fut exporté aux Etats-Unis au début du XIXe siècle par les émigrants hollandais ou allemands. Il nous fut retourné quelques décennies plus tard déguisé en Père Noël. Il naquit sous la plume de Clément Clarke Moore qui créa un poème pour ses propres enfants. Il se popularisa sous les talents du célèbre illustrateur de Moore, Thomas Nast. Ainsi, sous le ciel américain, saint Nicolas perdit sa mitre et sa crosse. Pourtant les origines du Père Noël ne sont pas si simples. Saint Nicolas n'est peut-être pas le père du Père Noël mais un lointain cousin . D'anciens documents français et européens évoquent le Vieux Noël, le Bonhomme Noël, bref, toujours un vieil homme à barbe blanche arrivant au cœur de l'hiver et juché sur un âne blanc. C'est dans -les années 1930 que s'écrivent les légendes sur le Père Noël. Chacun lui fabrique des origines différentes, mais toutes ont la saveur des contes de fées. L'assassinat du Père Noël Le Père Noël connaîtra des jours difficiles. De son grand manteau rouge, il couvre

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Dix mythes sur le Tiers Monde

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presque totalement l'Enfant Jésus, Marie, Joseph, l'âne et le bœuf. Il prend place au premier rang paganisant la fête de Noël. Il sera jugé par le clergé comme usurpateur et hérétique le 23 décembre 1951 à Dijon, ce qui laisse supposer son succès à l'époque et sa modernité relative. Le journal France-Soir donne un compte-rendu détaillé de la scène dans son édition du 24 décembre. Voilà quelques extraits: «Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. A l'issue de l'exécution, un communiqué a été publié: «II ne s'agit pas d'une attraction mais d'un geste symbolique. A la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l'enfant, et n'est en aucune façon une méthode d'éducation. Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur.» L'exécution specta-

culaire s'est déroulée en présence de plusieurs centaines d'enfants des patronages.» Mais l'affaire partage la ville en deux camps. Un communiqué officiel invite les enfants à la résurrection du Père Noël à l'Hôtel de Ville. Et le Père Noël renaquit de ses cendres le soir même, soutenu par les Dijonnais de gauche, farouchement anticléricaux. Notre pauvre personnage légendaire n'est pas au bout de ses ennuis. En 1963, dans un numéro de l'Ecole valaisanne, un religieux s'en prend vertement au Père Noël. Les prêtres conseillent aux parents d'abolir toutes les images mythologiques et de donner une signification chrétienne à la fête de Noël.

Une lettre de démission? Aujourd'hui le Père Noël est menacé par la société de consommation. Ce n'est plus une hotte qu'il lui faudrait mais la voûte céleste à l'envers! Pour

contenter les bambins de plus en plus insatisfaits, le Père Noël déploie des trésors d'imagination. Il se multiplie et les enfants ne s'y retrouvent plus; il reçoit un tel courrier qu'il ne peut y répondre et les enfants, déçus, l'abandonnent; il ·ne sait plus si les petits connaissent encore l'âne et il débarque en hélicoptère et dans quelques années en fusée. Le Père Noël en a pardessus la tête. La lettre de démission mijote. Il est capable de disparaître un beau jour sans crier gare et de renaître dans un pays où les oranges ne mûrissent qu'à la Noël.

Sources Catherine Lepagnol - Bibliographie du Père Noël - Hachette 1 979. Colette Mechin - Saint Nicolas, fêtes et traditions populaires d'hier et d'aujourd'hui Berger, Levrault - 1978. Elisabeth Sola

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Elle est destinée à un large public de non-spécialistes qui voudrait des réponses brèves, «factuelles» et concises. Les enseignants trouveront en annexe qu elques brèves suggestion s sur la façon d'utiliser ces mythes pour stimuler des discussio ns sur ces questions en class e - suggestions qui sont également valables pour bien d'autres groupes. Le Service Ecole Tiers Monde est un organisme apolitique d'information, financé par quatre organismes d'entraide (Swissaid/ Action de Carême/ Pain pour le prochain / Helvetas) et la Confédération, et spéci alisé dans la sensibilisation du milieu scolaire et estudiantin sur la nouvelle vision du monde qu'appelle le contexte du monde contemporain où le Tiers Monde, entre autre s facteurs, joue un rôle croissant. On peut obtenir des copies supplémentaires au prix de Fr. 3.- (Fr. 2.- pour 10 copies ou plus) au

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Table des matières Mythe 1 Nous donnons à ces pays de grosses sommes qui seraient mieux dépensées chez nous.

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Mythe 2 Nous donnons plus que la plupart des autres pays. Mythe 3 Cette aide que nous donnons, on sait bien qu'elle reste dans les poches des plus aisés. Mythe 4 Qu'ils fassent d'abord moins d'enfants! Tant qu'ils n'apprennent pas à se limiter, notre aide est gaspillée. Mythe 5 Ces gens-là sont simplement paresseux. Ils ne veulent pas travailler. Mythe 6 Au siècle passé, la Suisse aussi était un pays sous-développé connaissant une pauvreté et des famines terribles. Personne ne nous a «aidés ». Nous avons tout fait par . nous-mêmes. «Ils» n'ont qu'à faire comme nous. Mythe 7 La coopération au développement n'est pas vraiment notre car nous responsabilité, n'avons jamais eu de colonies. Mythe 8 Ces pays sont incapables de se gouverner. Ils ne connaissent qu'une succession de coups d'Etat, ou alors ils sont gouvernés par des tyrans qui exploitent leurs propres citoyens comme les Amin Dada et autres Bokassa.

Mythe 9 Ces pays veulent qu'on leur accorde toutes sortes de privilèges sur le plan économique et commercial - ce n'est pas normal. Mythe 10 Ces gens nous prennent notre travail. Annexe: Utilisation pédagogique des 10 mythes en classe


Le projet pilote de Djerba et l'éducation relative à l'environnem ent

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par Rex Keating

(lU) Au large des côtes tuni- pidement. Grâce à une très siennes s'étend l'île de Djer- nette amélioration des transba; elle aurait, dit-on, abrité ports, un nombre croissant les légendaires Lotophages, d'insulaires se consacrent enou «Mangeurs de lotus », qui tièrement au commerce, d'où jetèrent un sort sur les marins des conséquences néfastes d'Ulysse, le héros d'Homère, pour l'agriculture. et faillirent les convaincre d'abandonner leur navire. Les La situation est encore aggraRomains appelaient ce terri- vée par le déclin de la culture toire de 514 kilomètres carrés des palmiers dattiers et des Meninx. On y voit maintes tra- oliviers. Il y eut une époque où ces de leur occupation, dont ces produits constituaient une chaussée reliant l'île à la l'une des principales sources terre ferme. Elle a été récem- . de revenus de l'île, mais aument restaurée et aujourd 'hui jourd'hui les habitants ne peules visiteurs peuvent se rendre vent plus lutter contre la proà Djerba en voiture, ou encore duction intensive d'huile d'olien avion, car l'île dispose d'un ve provenant de régions plus aéroport international cons- fertiles de la Méditerranée. Le truit pour les besoins d'une in- taux annuel des précipitations dustrie touristique florissante. étant de 200 à 300 mm., l'agriculture dépend de l'irrigation, Djerba compte 140 kilomètres mais l'eau est rare et provient de côtes dont une grande part uniquement du sol; si les puits de belles plages, en particusont surexploités, l'eau de mer lier à la pointe nord-est de l'île s'infiltre dans la nappe d'eau où une dizaine d'hôtels d'une souterraine et la rend saline. capacité totale de 10000 lits En d'autres termes, Djerba sont concentrés sur dix kilodoit être considérée comme mètres de rivage. C'est le littoune région semi-aride guettée ral méditerranéen des brochupar la désertification. res touristiques: un ciel sans nuage, une mer bleue et du sable fin; or les hôtels doivent C'est pourquoi le mouvement être équipés de piscines, à d'exode rural actuellement cause de la pollution du rivage amorcé fait peser une grave menace sur l'environnement encrassé par le goudron qui provient des délestages de et il devient urgent d'empêpétrole brut en pleine mer. Ce cher les dégâts causés par pétrole met en danger la vie ces deux agents destructeurs d'écosystèmes fragiles commarine de l'île. me celui de Djerba: l'érosion Les habitants de Djerba ont et l'ensablement. D'autres éléde l'environnement toujours pratiqué le commer- ments ce et beaucoup travaillaient sont également en péril, comme les belles constructions en Tunisie ou plus loin encore, tout en conservant des inté- traditionnelles en brique sérêts dans l'île. Or ce schéma chée - fermes ou autres bâtiments - qui, si elles ne sont est en train de se modifier ra12

pas régulièrement entretenues, tombent rapidement en ruines. Les artisans de Djerba, par ailleurs, fabricants de tapis et tisserands, brodeurs et fileurs teinturiers, tanneurs et surtout potiers, ont toujours été connus pour la qualité de leur travail, mais il semble qu'aujourd'hui le tourisme exerce une influence regrettable Sur les normes traditionnelles. C'est ainsi qu'il existait à Djerba une série de problèmes culturels relatifs à l'environnement et étroitement imbriqués dont s'étaient inquiétés plusieurs personnalités influentes de l'île ainsi que le gouvernement tunisien. Ces préoccupations avaient entraîné la constitution d'une équipe franco-tunisienne chargée d'étudier dans quelles conditions il était possible, sans nuire au développement économique, de préserver le caractère traditionnel de l'île et d'éviter qu'elle ne devienne une réplique de la société européenne. ' Cette étude bilatérale fut entreprise dans le cadre du Programme de l'UNESCO sur , l'homme et la biosphère (MAB) . Aujourd'hui, on a restauré l'ancien caravansérail de la ville principale de l'île, Houmt Souk, et il a été reconverti en atelier où travaillent les artisans. De même, il s'est constitué une Association pour la protection de l'île de Djerba, dont le siège se trouve dans le Fort espagnol, égaiement restauré, qui abrite égaIement une exposition de céramiques et les plans des mo-

num ents historiques. On a aussi créé un musée où sont prés entés les arts populaires de l'îl e et dans lequel fonctionne un centre de documentation. Parmi les édifices en cours de restauration, le plus origi nal est un ancien pressoir à olives qui sera bientôt en état de marche.

te, 2) respecte tous les ani- pour l'interprétation de l'envimaux, 3) n'emporte pas de sa- ronnement méditerranéen. Le ble ». Cette dernière injonction matériel pédagogique a été a trait à l'utilisation largement . élaboré au cours de petites répandue du sable du rivage séances techniques de travail, pour fabriquer le mortier né- qui ont réuni des chercheurs cessaire à la construction des MAB venus de Tunisie, de maisons, pratique qui peut en- France, d'Espagne, de Suède traîner une érosion destructri- et du Royaume-Uni , ainsi que des enseignants de Djerba. ce.

Mais la plus importante entreprise réalisée dans le cadre du Programme MAB, et celle qui au ra sans doute le plus de répercussions, est l'introduction de l'éducation relative à l'envi ronnement. On a en effet décidé que tout devrait être mis en œuvre pour éveiller chez les enfants dès l'école la cons cience de l'environnement dans lequel ils vivent et de la nécessité qu'il y a à protéger et à conserver ses ressources naturelles. Pour cela, on a conçu un matériel éducatif extrê mement simple faisant largement appel à des affiches comportant des dessins expli catifs, à des tableaux muraux et à des manuels qui associent à des textes élémentaire s la description d'expériences écologiques faciles à préparer et qui peuvent être réali sées à l'école ou dans la nature.

La réaction des enfants a montré aux écologistes qu'ils étaient dans la bonne voie, et les résultats de cette éducation ont prouvé qu'il était possible de fabriquer sur place un matériel éducatif peut coûteux sans avoir à faire appel aux services onéreux de spécialistes. La population de Djerba, qui compte environ 70 000 individus, comprend 12 000 enfants d'âge scolaire.

Une affiche, par exemple, montre comment le sable et les dunes peuvent être fixés par la végétation. Une autre illustre les interactions de l'écosystème côtier, avec ses plantes, se s arbres, ses oiseaux, ~es mOllusques, etc. On peut lire sur une autre affiche ce slog an: «Pour préserver Djerba: 1) n'arrache aucune plan-

Ici, quelque 80 enseignants ont suivi une formation et utilisent ce matériel écologique dans leurs classes, et bientôt les 400 professeurs de l'île participeront tous à cette entreprise éducative. On a aussi pensé qu'il était certainement possible d'éveiller l'attention des nombreux vacanciers aux problèmes écologiques de l'île, et on a décidé qu'ils devaient p,Quvoir avoir accès à ce matériel pédagogique. Il en est résulté la création, par le Projet, d'un centre d'information des touristes . . C'est ainsi que, à partir d'une étude franco-tunisienne MAB, un projet pilote a pris naissance sur l'île de Djerba: il porte sur l'éducation relative à l'environnement dans les paysages méditerranéens; c'est l'OPIEM ou Opération pilote

Après ce premier succès de l'OPIEM à Djerba, un projet analogue est en cours en deux points de Tunis, la capitale du pays, l'un dans le centre ville, l'autre dans la zone périphérique. Un accord tripartite a été passé entre la Tunisie , l'Espagne et la France afin de lancer dans les régions méditerranéennes des activités éducatives MAB s'inspirant des résultats du projet de Djerba. (Information UNESCO spécial, No 43/1981)


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La cond ition de l'artiste

Photo Oswald Ruppen

L'Assemblée générale annuelle de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, présidée par l'ambassadeur E. Thalmann, aura lieu à Winterthur le vendredi 14 mai 1983 .

Cette Commission, nommée par le Conseil fédéral, comprend une soixantaine de membres représentant les milieux suisses de l'éducation de la science, de la culture et de l'information. Son but est de renforcer la présence de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Suisse et de faire participer notre pays aux activités de l'Organisation.

L'Année de la personne handicapée nous paraît déjà bien éloignée. Cela signifierait-il que tout ce qui a été entreprise est terminé, voire définitivement arrêté? Si tel était le cas, ce serait une grande déception mais rassurez-vous, handicapés et non handicapés se relayent pour maintenir la flamme qui doit nous éclairer dans la réalisation de la vraie intégration sociale des handicapés, qui reste à faire.

Lors de la dernière Conférence générale de l'UNESCO à Belgrade, en 1980, une recommandation relative à la condition de l'artiste a été adoptée. Le Conseil fédéral ayant décidé d'y donner suite, le Département fédéral de l'intérieur a entrepris, l'année dernière, une consultation sur cette recommandation.

L'action école consiste toujours à rechercher des réponses aux questions suivantes:

Le but de l'Assemblée générale de Winterthur, préparée en étroite coopération avec l'Office fédéral des affaires culturelles, est de mieux faire connaître en Suisse la recommandation et de formuler, en présence d'artistes invités, un certain nombre de thèses. La Commission souhaite ainSI . contribuer à la discussion qui s'engage en Suisse sur la politique culturelle. 1

Commission nationale suisse pour l'UNESCO

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Hand icapés ... Action école ...

- quelles expenences d'intégration ont déjà été faites?

Une réponse à ces questions ? 3 possibilités vous sont offertes:

1re démarche ... consultez la documentation qui vous a été remise à ce sujet à l'occasion de l'Année internationale de la personne handicapée 1981, notamment le dossier de travail destiné à l'usage des élèves et des enseignants «CRAC» ...

2 e démarche ...

- pourquoi des enfants handicapés normalement doués ne peuvent-ils que rarement suivre le programme scolaire ordinaire à l'endroit où ils habitent?

adressez-vous à une ou plusieurs personnes (noms ci-après) qui ont accepté d'apporter leur témoignage. Faitesleur part de vos intentions, de vos désirs ...

- quelles sont les possibilités pour diminuer précisément chez les élèves les préjugés et les craintes en face de personnes handicapées et pour établir des modèles de rencontre et de communication positifs?

3e démarche ...

- est-il possible d'inciter les enseignants à traiter dans leur programme d'enseignement le thème du handicap? - comment peut-on parvenir à encourager et à rendre capables les enseignants et les élèves d'entrer en contact avec des élèves et/ou des adultes handicapés, et de tenter un essai d'accepter dans leur classe un enfant handicapé?

téléphonez à notre Office pour des r enseignements éventuels (027/21 62 83). Mesdames , Mesdemoiselles et Messieurs les enseignants, nous vous encourageons vivement à apporter votre collaboration dans cette nouvelle sensibilisation «Handicapés ... action école ... » qui est approuvée et soutenue par Monsieur le Conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique. Merci pour votre participation et bon succès. Office cantonal en faveur des handicapés Sion, novembre 1982. 15


Com mu nication-relation avec la personne âgée

Témoignages Région de Sierre

Région de Sion

Région de Martigny

Région de Monthey

Marie-France et Pierre-Alain Duc 3963 Crans Tél. (027) 41 2664

Marie-Louise Fournier 1961 Baar-Nendaz Tél. (027) 231839

Danièle Revaz

Danièle Revaz

1923 Les Marécottes Tèl. (026) 81480

1923 Les Marècottes Tél. (026) 81480

Déficients visuels

Aldo Defab ian i Av. de la Gare 24 1950 Sion Tél. (027) 222966

Aldo Defabian i Av. de la Gare 24 1950 Sion Tél . (027) 222966

Aldo Defabiani Av. de la Gare 24 1950 Sion Tél. (027) 222966

Marianne Fracheboud Rue Dents-du-Midi 4 1896 Vouvry Tél. (025) 811549

Handicapés mentaux

Bernard Revaz Rue des Clives 27 3965 Chippis Tél. (027) 554484

Raymond Héritier Rue de la Tour 14 1950 Sion Tél. (027) 220787

Chne Klaus Sarbach Prieuré de Martigny 1920 Martigny Tél . (026) 22282

Bernard Pattaroni Le Bwangui 1891 Vionnaz Tél. (025) 811564

Handicapés physiques

Roland Bugna Av. de France 18 3960 Sierre Tél . (027) 550661

Bernard Stucki Les Cigales 3957 Granges Tél. (027) 582424

François Dorsaz Les Fermes « Etray » 1926 Fully Tél. (026) 53129

Roland Jacquemin 1891 Vionnaz Tél. (025) 811134

Dominique Dumont

Dr Enrique Bermejo

Jean-Pierre Zbinden

Déficients auditifs

Roger Gabioud Route de Sion 91 3960 Sierre Tél. (027) 555174 Malades psychiques

Françoise Sangrauber Marguerite Bourguet Service social AVHPM Hôtel-de-Ville 3960 Sierre Tél. (027) 555551

Service social AVHPM Rue du Simplon 8 St-Guérin 3 1950 Sion 1920 Martigny Tél. (027) 232913 Tél. (026) 24424

LIBRAIRIE CATHOLI Q UE R. Troillet -

1920 MARTIGNY Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale

Téléphone (026) 22060

Rue des Saphirs 14 1870 Monthey Tél. (025) 716932

st. lue 18g8-m. e~<J~G* Altitude 2200 m. Située à l'arrivée supérieure du télésiège, 25 lits Possibilité de cuisiner, dortoir, douches, WC Arrangement pour groupes Téléphone (027) 651656 (privé) 651360

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Tel fu t le thème que s'est donné la 6 e Journée valaisann,e du pe rs onnel des ce~tr~s medico-s ociaux , tenue a fin septembre 1982 à Sion. 111 collaboratrices et collaborate~r~, engagés par les centres medlco-so ciaux du Valais se so~t retrouvés pour cette Journee annuelle de formation permanente, organisée à leur int~n­ tian et qui leur est réservee. Ce sont des équipes interdisciplin aires qui ont ainsi bénéficié d'un enrichissement humain profond, ainsi que d'une occasion unique d'échanges interp rofessionnels. Autour de l'émin ent conférencier et animateur par excellence, M. Jacqu es BOFFORD, producteur-réalisateur à la Radio et Télévi sion de Suisse romande à Genève, s'étaient, en effet, groupés : -

53 infirmières; 36 aides familiales; 9 ass istants sociaux; et personnel administratif.

Le th ème de cette 6 e Journée a été introduit par la projection du film «Eudoxie », réalisé par Henri Brandt et la Loterie romand e. Il s'agit du vécu poignant et authentique d'une dame du 4e âge, mettant en relief tant son désir de rester chez elle, indépend ante (malgré l'inconfort de son logis, son handicap physi que et son isolement dans l'anonymat d'un immeuble locatif, situé dans une banlieue d'une grande cité) que sa foi inébranlable (<<je ne crain s rien », dit-elle, «j 'espère seule me nt» ).

Photo Oswald Ruppen

Introduction directe aux divers thèmes que les auditeurs ont dégagés d'abord, puis approfondis en travaux de «carrefours» : - aide et soins à domicile; - contacts avec les handicapés et leurs besoins d'indépendance;

- langage - choix des relations; - l'écoute; - la solitude; - communication - langage écoute. Jacques Bofford a recueilli pour nous,en guise de synthèse de la Journée et à partir

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• de riches comptes-rendus des groupes, ce que, pour lui spécialiste de la communication en-dehors des mass mé'dias - est l'essence même de

- Etre «bien dans sa peau », c'est-à=-dire en accord avec soi-même au moyen de ces 3 facteurs.

la communication-relation:

Pour «être» il est ' primordial d'être humble.

Tous ont reçu quelque chose' plus ou moins, mais c~ «~oins» est beaucoup! Ceux gUI ont reçu peu, n'ont peutetre voulu recevoir que peu: c'est donc un effort à faire 1

1. Pour communiquer il faut d'abord être (être soi-même)

2. La

Si l'on dit «je n'ai pas» l, cela peut être une fuite ...

a. avoir une identité propre:

a. la communication verbale: le langage;

s'insérer dans un corps professionnel (équipes pluridisciplinaires): communication interne qui peut répercuter vers l'extérieur;

b. être conscient de l'image que l'on donne de soi-même: image que nous projetons dans la société et qui est captée différem ment par l'entourage.

Qui êtes-vous pour les autres? Vous êtes un produit (ne pas en avoir peur!) de l'image que vous projetez. Cette image est produite par les facteurs suivants:

a. le physique: qui se voit: accepter ce physique; s'accepter; s'assumer physiquement;

b. le style: façon de s'habiller, être à

l'aise; c. le caractère: s'accepter avec ses qualités et ses défauts. - Apprendre à être, à s'assumer soi-même; si nous nous assumons, nous assumons les autres et nous pouvons apprendre à être à ceux que nous côtoyons. 18

communication: distingue

l'on

b. la communication non verbale: -

ce qui passe au-delà des mots: regard (écouter avec les yeux!); sourire; écoute; gestes; respect de l'autre.

Communiquer par rapport aux autres implique une liberté pour les autres et une liberté pour nous-mêmes.

3. Comment faire passer l'image de soi? Voir comment communiquer: quand on est soi, on désire communiquer. Savoir dire non, mais aussi avoir le courage de savoir dire certaines choses. Pour communiquer, il suffit parfois de sourire, de donner une poignée de mains, de s'asseoir et d'écouter (l'écoute est une thérapie !). Essayer de trouver des points communs pour «descendre» dans la communication. (La publicité n'est qu'une forme de communication; c'est souvent de la manipulation).

Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale Marguerite Stoeckli

Ligue valaisanne contre le cancer Service médico-social 10, avenue du Midi 1950 SION Tél. 027/22 99 71

sations sociales, les familles etc. de la partie alémanique de notre canton.

tie d'expression allemande du Valais se tiennent à votre entière disposition.

Mademoiselle Rouvinez tout particulièrement pour la partie d'expression française et Madame Imoberdorf pour la par-

Pour la Ligue valaisanne contre le cancer Le président:

Dr Lazarewski

Aux autorités et à toute personn e collaborant à la lutte contre le cancer, La Li gue valaisanne contre le cance r s'est fixée notamment comm e but d'améliorer l'aide appo rté e aux malades cancéreux et de mieux développer l'information. Dans ce sens elle a le plaisir de vous présente r ses collaboratrices.

GRIMISU-ART SOCIETE CULTURELLE GRIMISUAT

Mademoiselle Françoise Rouvinez Licen ciée ès sciences sociales et psycho-pédagogiques, responsable de l'action sociale et médico-sociale de la ligue valaisanne. Aprè s 4 ans d'activité à la ligue vaudoise contre le cancer, elle fait preuve d'une bonne expérience en ce domaine.

Madame Christine Imoberdorf-Biner (tél. 028/23 42 42) Infirmi ère diplômée à l'école de Su rsee. Son activité: - les traitements de chimiothé ra pie; - visite s des malades à l'hôpital et à domicile; - info rmation au public. Se développera en pleine collaborat ion avec ,les autorités, le co rps médical, les organi-

Cycle de conférences sur l'art contemporain

Ces conférences seront données par des professeurs en Education artistique formés à l'Université de Berne. Elles se dérouleront à la grande salle du Centre scolaire à 20 , h. 30:

1. Le «Christ» de Georges ROUAULT par Jacques Rey de Montana le mardi 14 décembre 1982 2. La peinture de Georges BRAQUE par Anne-Marie Zaech de Bienne le mardi 18 janvier 1983 3. Le pop'art par Michel Gaillard de Grimisuat le mardi 8 février 1983 Venez nombreux, invitez vos amis!

Grimisu-art L'entrée est gratuite


Exposition de dessins d'enfants sur le thème du personnage du 15 décembre à fin février

OOIS SION

Enrichir l'i magination et l'expression des enfants constitue l'objectif premier de l'enseignement du dessin à l'école primaire. Par la présentation d'un éventail de travaux, nous pensons offrir à chaque maître l'occasion d'y puiser quelques idées pour ses cours.

-.

2. différentes techniques adaptées à l'âge de l'en_ fant; 3. l'évolution de la perception et du langage plastique chez l'enfant.

L'exposition nous permet de montrer:

Nous aimerions également susciter la création d'expositions permanentes ou encore la réalisation d'œuvres collectives dans les corridors de chaque centre scolaire.

1. Différentes possibilités d'approche d'un même thème: le personnage;

Un exemple: dessin d'illustration 6 e primaire .

Photo Bruno Clivaz

Co-nstruire et habiter au Lœtschental

ExPosition à Kippel

Les maisons des quatre commun es du L6tschental, Ferden, Ki ppel, Wiler et Blatten se grou pent autour de leurs églises, s'adaptent habilement auX sinuosités du terrain. L'égli se, autrefois la seule construction en pierre, dresse ses murs blancs et sa tour au milieu des maisons d'habitation et ses bâtiments d'exploitation agricole brunies par le soleil. Les hameaux de Ried, Weis se nried et Eisten, qui sont encore habités toute l'année, se sont rattachés en 1759 à la commune de Blatten.

La charpente des toits est très simple, elle est constituée par des pannes reposant sur les murs pignons, qu'ils soient de bois ou de pierre. Sur les pannes viennent se placer les perches. Les bardeaux (tuiles de bois) sont posés sur des lattes et bloqués par des perches et des pierres.

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Le type des constructions a été essentiellement déterminé par la présence de forêts de conifères caractéristiques des régions alpines: épicéas, mélèzes et l'arole. Dans toutes les régions alpines comparables on retrouve la construction «montage-bloc» (ou assemblage à mi-bois) qui consiste à placer des troncs équarris horizontalement les uns sur les autres en les assemblant aux angles par entaillement en coches.

Après lecture du tableau:

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«La tentation de St-Antoine» de Jérôme Bosch, de Grünewald, de S. oali et Max Ernst, illustrer l'idée de l'agression dans le cauchemar.

L'exposition « Construire et habiter au Lotschental», qui se répartit sur les trois étages du nouveau bâtiment, montre au rez-dechaussée au moyen d'agrandissements photographiques, de plans et de plaquettes explicatives en allemand et en français les villages sous leurs formes anciennes (avant 1914) et modernes, ainsi que le développement du réseau routier à partir du chemin muletier jusqu'aux routes modernes et le téléphérique WilerLauchernalp. On montre aussi les conditions géographiques et géologiques (y compris des échantillons de minéraux), on informe sur les structures démographiques et occupationnelles, sur l'agriculture, l'élevage, sur les forêts et sur les avalanches.

Au premier étage du musée on a reconstruit un apparte. ment traditionnel du L6tschental.

On y voit la cuisine, construite en murs de pierre où l'âtre occupe la place d'honneur. C'est-là qu'on préparait les repas et c'est de là qu'on chauffait aussi le poêle en pierre ollaire qui se trouve dans la chambre commune. La chambre de ménage ou de famille (<<Stube») contient un lit. S'il est haut, c'est pour éviter l'air froid du plancher; c'est aussi pour faire place à un éventuel lit-tiroir glissé en dessous pendant la journée. A part la table et les bancs rustiques, il y a un rayon pour suspendre les channes d'étain, plusieurs coffres et un berceau. La décoration murale est traditionnelle et de caractère religieux. En dehors de l'appartement 16tschard on trouve au même étage quelques meubles anciens, entre autres un bahut (coffre) du 18e siècle, richement sculpté. On y a aussi exposé une poutre maîtresse sculptée en creux (sigles de Jésus et des noms de la Sainte Famille, initiales des membres de la famille du constructeur). L'habitat temporaire est représenté par des photos de chalets d'alpage et par une chambre d'hôtel des années trente de ce siècle. Au second étage on trouve des informations accompagnées de photos et de modèles en bois sur les principales constructions: maisons d'habitation, granges-écuries, greniers et raccards (supportés par des pilotis de bois équarris, sur lesquels sont placées des dalles en pierre arrondie) , chalets d'alpage abritant les

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ho mmes et les animaux sous le même toit. Au troisième étage on admire aussi les éléme nts décoratifs extérieurs des maisons: les inscriptions scul ptées en creux remettant la maison et ses habitants à la garde de Dieu, les frises, qui font ressortir les lignes horizontales des poutres fortement jointes, les consoles des pan ne s, etc. Sont également présentées et expli quées les techniques traditio nnelles de la construction des bâtiments: coupe du bois, tran sport, équarrissage, sciage au moyen de la scie de lon g, enfin l'aplanissement des surfaces de contact, etc. Les poutres assemblées étai ent battues les unes contre les autres au moyen d'un gros maillet (voir dessin sur l'affiche qui annonce l'expositi on). Une sé rie de projections complète l'exposition. Nou s n'avons pas voulu faire une exposition à problèmes et nou s nous sommes abstenus de jug ements sur l'évolution mod erne, qui s'accomplit quel qu efois de manière désordo nnée. Nous constatons cepend ant dans les construction s nouvelles un dynamisme

qui témoigne de la volonté des L6tschards de continuer à vivre dans leur vallée, même s'ils sont obligés - comme ouvriers-paysans - de gagner leur pain dans les usines et les ateliers de la vallée du Rhône. Et nous comprenons qu'ils se défendent de devenir eux-mêmes un objet de musée, témoin démodé d'un genre de vie désormais dépassé .

Arnold Niederer Association de soutien du Musée du L6tschental Case postale CH - 3903 Kippel VS

Agriculture et élevage Forêts L'incendie de Wiler (1900) Développement routier Restaurer, sauvegarde du patrimoine Décorations extérieures, inscriptions Le peintre Albert Nyfeler (1883-1969) Le prieur Johann Siegen (1886-1982)

Premier étage Habitation ancienne Habitations temporaires (chalet d'alpage, hôtel, cabanes pour touristes et alpinistes) Evolution de l'intérieur habité Décorations de l'appartement

Deuxième étage Thèmes de l'exposition « Construire et habiter au Lotschental»

Rez-de-chaussée Géographie du L6tschental Vues des villages Géologie Exploitation de charbon Aperçu historique Mouvement démographique Secteurs occupationnels Avalanches Transmission des biens par héritage

Techniques de construction traditionnelles Le bois Le sable et la pierre Transport du bois de construction Le toit Bâtiments d'exploitation: a) la grange-étable; b) le grenier; c) le raccard (grenier à gerbes avec battoir); d) le chalet d'alpage avec étable Construire aujourd'hui

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Connaissance de l'environnement

Feuilles d 'arbres

Les arbres

E>--1

Petit milieu

Objectifs

Le choix de cet élevage développera la responsabilité des enfants qui installeront euxmêm es leurs cloportes, les entretiendront (apport de nourriture, contrôle des condition s de vie, nettoyage, ... ) et découvriront les conséquences irrémédiables de certaines négligences.

perce-oreille limace lombric escargots cloporte

En outre, les observations réguliè re s de bêtes vivantes perm ettront d'acquérir des conn aissances plus précises de la vie animale:

A la suite d'une sortie en automne avec des 2P champignons

Choix du lieu Petit bois situé à 5 minutes de l'école Temps sur le terrain 30 minutes au cours desquelles les enfants cherchent, récoltent, observent, participent à un inventaire collectif , trient, classen t leurs dècouve rtes.

Un petit élevage samares marron glands

\. Les arbres

cailloux '-..-

'-

Plantes grimpantes

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Les enfants se rendent compte que l'intérieur de leur «aquarium» va sécher rapidement. Ils proposent alors de le «mouiller», ce qui, vu leur méthode, peut se traduire par inonder. Un des élèves pense qu'un arrosoir ferait le même effet que la pluie, un autre décide d'apporter en classe un humidificateur pour le linge à repasser. La maîtresse approuve ces propositions et suggère, en plus, l'utilisation de la mousse qui peut jouer le rôle d'une éponge: on la plongera dans l'eau chaque fois qu'elle sera sèche, puis on l'essorera avant de la remettre dans le bocal. Observation

Installation

Choix d'un sujet d'étude Une fois les récoltes classées, différentes pistes apparaissent; l'intérêt des enfants pour les cloportes fera pencher la balance en faveur d'un petit élevage .

lierre clématite

- description: forme, couleur, gran deur, nombre de patte s, ... ; - comportements; - nourriture; - dè placement; - besoi n;

- c'est froid; - c'est sombre; - c'est mouillé.

Les enfants installent les cloportes dans un grand bocal qu'ils aménagent avec de la terre prise dans le milieu, des feuill es mortes, des débris végétaux (pour la nourriture), des pi erres et des écorces (abri) ; un vieux bas serré par un él astic remplace le couvercle. De la gaze ou de l'étamine peuvent faire le même usage. Les enfants ignorent que les clopo rt es ne peuvent vivre sans humidité. Comme la maÎtresse ne veut pas courir le risqu e de les laisser mourir, elle ressort avec sa classe sur le lieu où les bestioles ont été trouvées. Les caractéristiques sont facilement mentionnées:

Les enfants observent un cloporte à l'œil nu, puis sous la grosse loupe et le décrivent: - il est gris; - il a des bords transparents; - il a sept pattes de chaque côté; - il a deux antennes; - il a des lignes sur le dos; - il est petit et gros; Certains cloportes sont morts (pourquoi? nourriture, changement de maison, vieillesse, bagarre, ... ); l'observation est plus facile, les enfants pouvant «voir la bête à l'envers ». La maîtresse propose de toucher les bêtes; certains élèves ont quelques craintes qui disparaissent très vite:

-

il est dur; il est humide; il a comme une carapace; c'est comme les crabes;

Chaque enfant dessine un cloporte sur une demi-feuille A4. Bien que les pattes aient été comptées, la plupart des dessins en présentent un nombre incroyable.

Le cloporte aime l'humidité et l'obscurité

Les observations n'ont pas lieu uniquement aux heures d'environnement mais aussi pendant les moments «creux», quand un élève a terminé un travail, en entrant ou en sortant de classe Elles permettent un échange de constatations, d'impressions, de questions. Au coin environnement, les enfants ont à disposition des fiches d'observation qu'ils tiennent à jour par des dessins et des courtes phrases écrites par eux ou par la maîtresse.

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o

Observations liées au comportement

- il se met en boule quand on le touche; - c'est parce qu'il a peur; - il aime mieux être sous les feuilles et l'écorce que sur la terre; Observations liées au déplacement

- ils se déplacent très vite; - peut-être parce qu'ils ont beaucoup de pattes (7 paires); Au cours des jours suivants, les enfants vont ramener des quantités d'insectes pour faire des comparaisons sur les vitesses de déplacement. Ils se mettent d'accord sur un point: les insectes qui ont seulement - 3 paires de pattes vont aussi vite que leurs cloportes. Observations liées à la nourriture

Les enfants apportent une mouche morte et une fourmi vivante; le lendemain, les deux insectes ont disparu. Ils renouvellent l'expérience plusieurs fois: même constatation. Les cloportes ont alors droit à des miettes de pain, de pommes qui disparaissent. Mangés ou mélangés à la terre? La question restera posée.

de quelques encyclopédies et fiches tirées du monde animal que la maîtresse complète par des ouvrages à portée des enfants de 2P : -

1. les cloportes se nourrissent de petits débris végétaux (carottes, pommes de terre, débris de feuilles, bois pourri);

sous les pierres dans le bois les petits habitants de la souche dans l'arbre creux la vie de l'arbre mort

Les enfants enquêtent sur les cloportes à l'extérieur de l'école, rapportent quelques informations qu'ils comparent avec celles données par les images ou les textes. La recherche dans les livres ne se fait pas de manière systématique: les enfants les consultent pendant les heures d'environnement mais aussi pendant les activités libres. Des mises en commun ont lieu fréquemment et chacune d'elle s'achève par un travail individuel: chaque enfant consigne et illustre un renseignement sur des fiches qui pourront servir de document de références " pour une autre année: "

Recherche

La documentation sur les cloportes n'est pas très facile à trouver. Le coin environnement s'enrichit quand même " Il se met en boule pour se défendre 26 .

Prolongement

Au cours de l'année, les enfants feront un inventaire des lieuX (découverts en sortie de classe, en sortie avec les parents, sur le chemin de l'école), où vivent les cloportes : sous les pierres, dans la mousse, dans une motte de terre, dans la souche, dans le bois mort et détermineront les points communs de ces lieux.

J'observe la nature Ce que dit la nature BT 892 Ecoramage Thème Vuibert

2. les cloportes aiment l'hu-

Les bêtes amenées régulièrement en classe depuis l'étude du clo porte, seront toutes observées par comparaison avec le cloporte.

midité et l'obscurité; 3. il ne faut pas confondre

les cloportes avec les gloméris qui ont une carapace brillante et une ligne jaune à chaque anneau; 4 . les cloportes meurent s'ils manquent d'humidité;

5. les cloportes se mangent entre eux; 6. ils ont une carapace, ce

sont des crustacés;

7. ils vivent en colonie; 8. les cloportes se nourris-

Des expériences démontrant: le comportement des cloportes à la lumière ; le comportement des cloportes à l'égard de la température; le comportement des cloportes à l'égard de l'humidité' sont proposées dans le BORDAS: les animaux, les élevages. , Vous avez des idées, des suggestions, des expériences ...

sent de petits animaux morts ou malades et des restes laissés par les autres espèces; ce sont des nettoyeurs;

Faites-les nous parvenir!

Vous avez des questions, des attentes, des souhaits de participation ...

9. quand ils ont peur, les cloportes se roulent en boule comme les hérissons; 10. les cloportes muent: ils perdent "la moitié de leur carapace puis l'autre; pendant les quelques jours où ils sont sans carapace, ils peuvent se faire manger par les autres.

Photo Oswald Ruppen

Nous collaborons volontiers à toute activité de classe

Tél.: 027/21 6286 OOIS Permanence environnement

Permanence environnement

Sion: m~rcredis: 5 - 12 - 19 janvier; Saint-Maurice: mercredi 26 janvier.

Jocelyne Gagliardi

Moyens d'enseignement 4e p

.

Ad partir qu 20 janvier 1983 sera disponible au dépôt des livres scolaires, l'ouvrage No u bulletin de commande: " " Eléments de documentation pour l'étude de l'âge du fer et de l'époque romaine L'an, derl}ier, cette, documentatiqn était prévue comme matériel de classe. Elle a profité d e 1 annE?e, ecoulee gour se presenter comme matériel transmissible à disposition de h caque eleve de 4e P. Les maîtres de 4 e primaire devraient contrôler si leur commande a bien été faite dans " ce sens. C. E.


La ludothèque de Martigny

1978. A la sortie d'une conférence de l'Ecole des Parents, quelques jeunes femmes se retrouvent pour · le «dernier verre» chez l'une d'entre elles. Au fil de la discussion, une idée grandit: une garderie ne répondrait-elle pas à un besoin de la population martigneraine? Le local des «Barbapapa» (le jardin d'enfants, rue de la Fusion) reste inoccupé l'aprèsmidi. Elles installent couches et couchettes et attendent leurs petits clients. Succès inespéré! Un tournus s'instaure. A la fin de l'année, elles se retrouvent une quarantaine de bénévoles au service des petits et de leurs mamans. Quelques mois plus tard, l'idée sera reprise par la commune et «l'équipe des 9» se lancera dans un nouveau projet, la ludothèque, service de prêt de jeux, espace de jeu et lieu de rencontre.

hésion soude l'équipe. L'entente se base sur une largesse d'esprit où chacune est acceptée telle qu'elle est. Aussi différentes les unes des autres, ces femmes ont toutes le même dénominateur commun: l'enthousiasme, la volonté de réaliser une œuvre pratique. Mais ce n'est ni une bonne œuvre, ni une œuvre de charité. «L'équipe des 9» n'adhère pas au club des dames patronnesses. Les heures qu'elles consacrent à la ludothèque, elles les consacrent d'abord à leur propre plaisir. La ludothèque n'est pas une planche de salut, d'autres occupations meublent leur vie; elles aiment se retrouver, parler du chemin de pionnières qu'elles ont parcouru et regarder l'avenir de leur ludothèque, des idées plein la tête.

Les charges et les responsabilités sont réparties entre les organisatrices. Elles sont Pendant un an elles travaillent nombreuses: achat des jeux, à l'organisation de la ludothè- entretien, classification, répaque: recherche de fonds, col- ration, doublage, numérotalecte populaire de jouets, visi- tion, inventaire, fichier, correstes d'autres ludothèques, lec- pondance, comptabilité, relatures, conférences sur le sujet, tions extérieures etc... Une bref, elles sont bientôt prêtes responsable en chef coordonà couper le ruban du local de ne le tout. la ludothèque, sis au 2e étage de la villa Bompard aimable- Pour monter une ludothèque, ment mise à leur disposition il faut des jeux, donc de l'arpar l'administration communa- gent. La commune et Pro-Juventute assurent un fond anle. nuel; les abonnements et les « L'équipe des 9» locations arrondissent les anUne joyeuse équipe, il faut le gles. Les achats s'effectuent dire, où l'humour est le pre- en fonction des possibilités de mier invité. Mesquinerie et ja-. la caisse. La ludothèque s'est lousie n'existent pas malgré ouverte avec 250 jeux, aujourles stéréotypes sur les grou- d'hui elle en possède plus de pes de femmes! Une forte co- 500. 28

Les jeux

L'emprunt

Quels sont les jeux qu'on ne trouve pas à la ludothèque? Les armes, les jouets affectifs (poupées, peluches) jouets trop personnels auxquels l'en~ fant s'attache facilement. Il se~ rait trop long de faire l'inven~ taire de ce · qu'il existe à la ludothèque de Martigny. Mieux vaut aller voir sur pla~ ce! Un grand choix est offert aux enfants jusqu'à douze ans. Pour les plus âgés, le secteur se développe peu à peu. Par contre il y a beau~ coup de jeux électroniques et profusion de jeux de société. Le rôle d'une ludothèque

Dans une société de consom~ mation où le jouet s'achète sans être touché, se jette à peine manipulé, un lieu où pa~ rents et enfants peuvent em~ prunter, expérimenter et juger ces jouets paraît dès lors né~ cessaire. La ludothèque propose un choix varié de jouets de qualité. Elle permet à chacun l'accès au bon jouet, lorsque le budget familial, lui, ne le permet pas et, enfin, elle incite l'enfant à choisir librement se~ Ion ses goûts et ses aptitudes. Souvent les parents intervien~ nent dans le choix de leur enfant et imposent leurs intérêts. Il serait préférable, puisque la ludothèque est un espace de jeu, d'examiner, d'essayer le jouet sur place et d'en discuter avec l'enfant. Grâce à leur excellente connaissance des jeux, les ludothécaires conseillent, expliquent, jouent avec les enfants.

1

1

Est-ce un problème pour l'enfant de prendre soin du jeu emprunté? C'en est un plutôt pou r les parents! Si l'enfant est jeune, les parents se chargent de cette responsabilité. Certaines personnes ne renouvellent pas leur abonnement pour cette raison, car, com pter les pièces d'un jeu, retrouver le pion égaré sous le lit, ramasser les cartes éparpillé es dans lesquelles il en manque toujours une, est une tâch e astreignante pour les parents. Pourtant ce serait l'occasion idéale d'apprendre à un enfant à respecter un emprunt et à le rendre en bon état. Beaucoup de jeux reviennent sales et lorsqu'il s'agit de jeux d'extérieur (camions, trottinette, patins à roulettes) ils ne sont même pas nettoyés! Bien sûr des accidents arrivent et des jeux se brisent. Dan s ce cas, les ludothécaires ont un atelier de réparation et, en plus, deux bricoleurs se sont mis spontanément à leur disposition. N'oublions pas que, lors d'une casse, la RC des parents peut fonctionner. D'autres abonnés ne reviennent plus à la ludothèque car leurs enfants «en ont fait le , tour». Ces enfants se lassent aussi vite du jeu que du «petit cad eau» qu'on leur achète tous les jours. Gloutons à la lUdothèque, gloutons dans la vie, ils avalent sans prendre la pein e de mâcher. Rien ne répon dra à leur attente et une diète de quelques jours leur serait bénéfique!

La ludothèque devient un lieu de rencontre, d'échange entre les adultes. Ils découvrent l'intérêt du jeu. Souvent, la table desservie, la télévision éteinte, la famille se groupe autour des jeux de société. Vision idéale, si facile à réaliser avec un peu de bonne volonté!

Des rêves en rose

Lorsque «l'équipe des 9» imagine d'autres activités en dehors du prêt de jeux, elle n'en finit plus de rêver! Un parc, des arbres, une grande villa, une ludothèque, un coin-jeu, un atelier de bricolage, une bibliothèque «spécial - enfants», un coin-café-parents, un rayonnage de livres de pédagogie et psychologie (on en trouve déjà à la ludothèque) ... le rêve d'un lieu spécialement destiné à l'enfance. A la question «quels sont vos conseils en vue des futurs jeux, cadeaux de Noël? », elles remettent les pieds sur terre et lancent en bonne· publicistes: «Venez les tester à la ludothèque!»

N.B. Les ludothécaires aimeraient trouver une personne qui sache confectionner des panoplies, des costumes, des déguisements.

Rétribution modeste, bien sûr! Pour tous renseignements: Ludothèque - Villa Bompard Rue des écoles. Ouvert mardi et jeudi de 15 h. à 18 h. Abonnement annuel: Fr. 20.-. Pour renseignements en dehors des heures d'ouverture: 026/2 1920

E. Sola

Les animatrices recommandent aux parents de se méfier des gros emballages dont le contenu tient dans le creux de la main, d'analyser les réclames télévisées, de fermer les yeux sur les jouets sophistiqués car souvent la poubelle est leur seul avenir. L'équipe de la ludothèque se tient à la disposition de tous les parents qui cherchent et se perdent dans la multitude des jeux offerts sur le marché. 29


La bibliothèque scolaire : luxe ou nécessité?

Luxe ou nécessité

«L'école gravite autour d'un centre documentaire accessible à tous où sont rassemblés les moyens d'informer et d'apprendre» 1.

donn er enfin aux bibliothèques scolaires la place qu'elles méritent dans les structures de l'école valaisanne de dem ain.

A l'occasion de la publication de l'avant-projet de loi sur l'instruction publique, un large débat sur l'école, sa finalité, sa mission générale s'est instauré, non seulement parmi les enseignants et les professionnels de la pédagogie, mais égqlement au sein des partis politiques, des diverses associations économiques et culturelles de notre canton. De ce débat général, un problème important a été totalement absent pour l'instant: celui des bibliothèques scolaires.

A. La bibliothèque scolaire: un centre documentaire intégré De la bibliothèque de classe ...

Il est vrai que le mot «bibliothèque» ne figure nulle part dans l'avant-projet de loi sur l'instruction publique. Nous pensons qu'il s'agit là d'une lacune, dans un texte qui, par ailleurs, déclare que l'un des buts de l'école est de «susciter chez l'élève le désir permanent d'apprendre et de se cultiver» 2, qui prône un enseignement, une pédagogie «plus personnalisée et plus adaptée au rythme de progression des élèves considérés comme des personnes uniques»3. Il est largement admis aujourd'hui que la bibliothèque a un rôle clef à jouer dans le domaine de l'enseignement. Nous parlons ici de la bibliothèque scolaire moderne, véritable centre docu mentaire intégré dans l'école, telle qu'elle pourrait être, telle 30

Centre scolaire, Vouvry

qu'elle devrait être pour répondre efficacement aux désirs des enseignants et des élèves. A côté de la présentation d'un modéle - largement appliqué ailleurs - il nous a semblé ins-

Photo Dominique Cuendoz

tructif d'esquisser un rapide bilan de la situation des bibliothèques scolaires valaisannes. Nous espérons que de confrontation entre cette l'idéal et la réalité naîtra, chez les enseignants et les hommes politiques, le désir de

Les premières bibliothèques scol aires, dans les écoles primaires , ont été créè'es déjà dan s la seconde moitié du 1g e siècl e. Le but était d'abord de donn er aux élèves le goût et l'habitude de la lecture, si possibl e de la «bonne lecture ». Au départ, ces institutions étai ent largement ouvertes aux personnes ayant quitté l'école, aux familles et aux jeunes . Peu à peu, ces bibliothèques se limitèrent aux seuls élèves et se présentèrent sou s forme de bibliothèques de classe. Pour des génération s d'écoliers, ces petites bibliothèques ont certainement jou é un rôle non négligeable dan s l'accès au livre, l'amour de la lecture, le développement de l'imagination. Il faut cep endant relever les défauts inh érents à ce type de bibliothè q ue : nombre de livres très limité en raison du peu de moyens financiers, bibliothèque du type «armoire» avec des livres serrés sur des rayonnages, absence souvent totale d'animation, prépondéran ce des ouvrages de fiction au détriment d'ouvrages docum entaires de qualité.

Photo Dominique Cuendoz

... à la bibliothèque centre documentaire

d'offrir à l'ensemble des élèves des collections de documents plus abondantes et plus modernes. Il s'agit avant tout de répondre à de nouveaux besoins engendrés par une pédagogie nouvelle dont l'un des buts est «de développer les facultés intellectuelles et créatrices de l'élève et de l'aider à acquérir les connaissances et les savoir-faire fondamentaux»5. Les nouvelles méthodes pédagogiques - il suffit de penser à l'enseignement renouvelé du français et à l'étude de l'environnement font toutes appel à l'initiative de l'enfant et suscitent des recherches documentaires. Elles ont pour conséquence un recours constant à la bibliothèque .

conséquence, il faut que les élèves aient accès à des documents variés et en nombre important. Cette documentation est mise en valeur et rendue plus efficace par la concentration des moyens au sein d'une bibliothèque centrale ouverte en permanence aux élèves de toutes les classes.»4.

Ainsi, dans cette perspective, la bibliothèque scolaire est d'abord un lieu, un espace privilégié où écoliers, étudiants et enseignants peuvent librement, sous la conduite d'un personnel qualifié et dans des conditions d'accueil optimales, aborder le livre , rechercher des informations, effectuer un travail personnel. Cet espace n'est plus un élément complémentaire, voire extérieur à l'école, mais au contraire comme le pivot d'une pédagogie active, comme le support permanent de l'acquisition et de la vérification de nouvelles connaissances.

Cette différence entre bibliothèque de classe et bibliothèque centre documentaire est fondamentale. Il ne s'agit pas simplement de disposer de larges ressources financières,

Seule une bibliothèque centrale, commune à toute une école, voire à un groupe scolaire, est à même de satisfaire aux exigences que nous venons de définir. Elle seule per-

«Un facteur intervient en faveur du progrès des bibliothèques scolaires: le développe-

ment des méthodes qui encouragent l'initiative intellectuelle et le goût de la recherche chez les enfants. En

31


Çi

met la concentration des moyens nécessaires, la mise à disposition de l'espace souhaitable, l'engagement de bibliothécaire d iplômé, la réalisation de travaux de groupes dans l'enceinte même de la bibliothèque. Dans le grand complexe scolaire, elle est amenée à jouer le rôle d'un petit centre culturel, un espace de liberté et de créativité.

cument, et à mieux s'exprimer par rapport au livre, sont autant d'éléments qui constituent un dispositif original mettant l'accent sur l'autoéducation.

soient actuellement inégalement développées , les unes et les autres se complèten t.

La bibliothèque représente en premier lieu pour l'enfant une certaine incitation à l'autonomie; elle favorise également la découverte de la lecture.

B. Fonctions de la bibliothèque centre-documentaire

La bibliothèque et la lecture

La grande variété de documents mise à la disposition des enfants par la bibliothèque leur permet d'enrichir leur information et de développer leur curiosité d'esprit et leur esprit critique.

La bibliothèque centre-documentaire a fait récemment en France l'objet de recherches approfondies menées de pair par des bibliothécaires et des pédagogues. C'est ainsLque 6 écoles pilotes furent choisies pour participer à une expérience dans les conditions exigées: une salle réservée à la bibliothèque et une personne à plein temps pour en assurer le fonctionnement. Les principes de cette expérience ont été largement débattus et constituent maintenant une référence. En voici l'essentiel: 6

La bibliothèque, cadre de vie La bibliothèque est tout d'abord un cadre de vie favorisant un cheminement personnel des enfants grâce à un environnement stimulant et accueillant. Le libre accés aux livres et aux autres catégories de documents, la libre utilisation de ces ressources, res conseils apportés à la demande des enfants par le bibliothécaire en vue de les aider à s'orienter, à mieux interpréter le do32

Le désir de lire est un .facteur important en faveur de l'apprentissage de la lecture . En présentant des collections appropriées à l'âge et aux intérêts des enfants dans une ambiance attractive, la bibliothèque est un élément de motivation. En outre, la bibliothèque est également le lieu d'un apprentissage informel. Car c'est en lisant qu'on apprend à mieux lire. La lecture libre se développe ici au rythme de l'enfant et selon ses intérêts autant dans le domaine de l'imaginaire que de la lecture documentaire . Cette grande souplesse constitue un facteur important de progrès. Cependant, les enfants en bibliothéque ne se bornent pas à la lecture de l'écrit. Le contact avec les images, dès le plus jeune âge, permet aux petits d'élargir leur univers et favorise le développement de l'esprit d'observation. . La bibliothèque devrait pouvoir offrir à la fois les ressources de l'imprimé et celles de l'audio-visuel. Bien qu'elles

La bibliothèque et la recherche de l'information

Elle offre également des rèponses aux qu~stions qu 'ils se posent, par exemple à partir de l'actualité ou des problèmes de leur milieu de vie. Aussi dans ce cadre, les enfants pourront-ils chercher la documentation portant sur tel ou tel centre d'intérêt, l'analyser et en rendre compte dans des exposés , des rapports, des monographies. Pour utiliser efficacement une bibl iothèque, un certain nombre de savoir-faire sont nécessaires, tant au niveau de la connaissance des techniques bibliothéconomiques: utilisation des fichiers et orientation dans la classification, qu'au niveau du maniement des ouvrages de référence, connaissance des livres (tables des matières, index, etc.) . Les recherches documentaires que permet la bibliothéque favorisent également le développement d'une méthode de travail quant à l'exploitation de l'information: apprentissage d'une lecture rapide, développement de l'expression orale, mise en œuvre d'un processus d'analyse permettant de

dég ag er les points essentiels d'un texte et d'en retenir les don né es pertinentes dans la prise de notes.

La bibliothèque au service de l'école La bibliothéque apporte en perm anence son .c?~cour~ aux différentes actlvltes qUI ont li eu dans l'école. Les ressou rces qu'elle détient sont à tout moment disponibles pour être utilisées par les élèves et par les maîtres. Insistons sur le fait que la bibliothèque n'est pas seulement pour l'école un lieu d'approvisionnement. Elle donne ég alement une grande souplesse aux activités scolaires en offrant la possibilité aux enfants d'y venir à n'importe quel mo ment et en permettant aux ens eignants de diversifier leu rs modes d'intervention.

Leytron : la gestion du prêt par les éléves

C'est ce que nous allons tenter brièvement de définir afin de pouvoir apprécier la réalité valaisanne .

Le local

c.

Aménagement et organisation d'une bibliothèque scolaire

Auj ourd'hui, la bibliothèque scol aire ' s'adresse à un ensem ble (primaire ou/et CO) par opposition à la bibliothèqu e de lecture publique touch ant une collectivité plus large. Pour être pleinement opérati onnelle, la bibliothèque scol aire doit remplir un cahier des charges précis , correspon dant à certaines normes régi ssant l'emplacement du local, le traitement et la commu nication du fonds, le personnel.

Une situation centrale de la bibliothèque dans le complexe scolaire se révèle primordiale. Celle-ci doit trouver un emplacement proche des circulations obligées (rez-dechaussée, entrée prinCipale). La bibliothèque doit être visible par l'intermédiaire d'une paroi de verre ou , à défaut, un signe (vitrine d'exposition, ouverture murale entre le local et le lieu de passage) la rappellera aux élèves de l'établissement. La superficie d'une bibliothèque scolaire doit correspondre environ à celle de deux

salles c!e classe réunies pour un groupe scolaire de 10 à 15 classes. Sa capacité d'accueil doit permettre au 10 à 15 % de l'effectif global des élèves de s'y trouver ensemble . L'aménagement contribuera à créer une ambiance se démarquant des salles de classe et favorisera la délimitation d'espaces propres à des activités différentes: coin lecture entouré d'ouvrages de fiction, coin étude avec tables individuelles et collectives près des documentaires et des consultatifs, zone de prêt et d'administration. Il faut en outre procéder à une isolation phonique maximale (rideaux, moquette), équiper la salle de nombreuses prises électriques pour l'utilisation éventuelle de projecteurs et de magnétophones, prévoir son obscurcissement. 33


o

Le mobilier

Le traitement du fonds

Le mobilier doit s'adapter au local en comportant certains éléments mobiles qui permettent de modifier l'espace selon les besoins. Les rayonnages, simples ou doubles, ne dépasseront pas 160-170 cm. de hauteur. Il est intéressant d'utiliser des bacs pour les livres d'images , des panneaux inclinés pour les périodiques, des classeurs suspendus pour les dossiers de presse ou l'iconographie . Tables et chaises peuvent être de grandeur différente en fonction de l'âge des lecteurs.

A leur réception, les livres sont inscrits dans le registre d'entrée, puis équipés (couverture de plastique transparent adhésif ou non, inscription de la cote) .

Le fonds Le nombre d'ouvrages se détermine en fonction du nombre d'élèves fréquentant l'établissement; il ne devrait pas tomber en dessous de 7 livres par personne dans une école de 300 à 500 élèves . Dans les grandes lignes, le fonds destiné au prêt se divise à raison de 50 % d'ouvrages de fiction et de 50 % de documentaires. La · bibliothèque scolaire possèdera également des encyclopédies, des dictionnaires et ouvrages de référence, des périodiques (histoire, géographie sciences) des journaux favorisant les travaux de groupes et facilitant la recherche sur place. Les documents autres que le livre (cassettes, diapositives, , vidéo-cassettes) ont aujourd'hui leur place dans une bibliothèque scolaire; il faudra donc penser à les intégrer dès que possible . 34

Le catalogage peut être simplifié par rapport à celui utilisé dans les grandes bibliothèques . Il sera réalisé sur des normalisées (125 x fiches 75 mm.), qui seront multipliées de façon à obtenir un catalogue-auteurs, un catalogue-titres et un catalogue-matières. Pour une bibliothèque scolaire, le libre accès ne se discute plus; les ouvrages seront disposés sur les rayons selon la COU adaptée aux besoins de la bibliothèque.

Le prêt La bibliothèque devrait être ouverte environ 12 heures par semaine avec des priorités durant la pause de midi et le mercredi après-midi quand elle n'est pas relayée par une autre bibliothèque (rég ionale ou municipale). Toutes les classes doivent accéder à la bibliothèque, sans distinction de niveau . Le nombre de livres prêtés à chaque lecteur et le délai de prêt seront déterminés en fonction du fonds disponible. Ces règlements seront réexaminés chaque année si l'on considère que l'accroissement normal d'une bibliothèque scolaire se situe annuellement à environ 10 % des collections exi~tantes .

Le personnel La bibliothèque scolaire occupe une fonction précise dans l'enseignement actuel. Il est donc impératif qu'elle soit mise en place par un bi bliothécaire professionnel, suivie par lui à défaut d'en être gérée en permanence. Pour un centre scolaire de 500 élèves, la présence d'un bibliothécaire professionnel ne devrait pas se discuter davantage que celle du maître de sport; la décharge d'un professeur de quelques heures hebdomadaires ne saurait suffire à la gestion d'une bibliothèque scolaire. Le bibliothécaire peut non seulement prêter ou ranger des ' livres, mais il se chargera de certains travaux de groupes, orientera les recherches bibliographiques des élèves et des professeurs, dépouillera journaux et périodiques pour en créer des dossiers sur des sujets d'actualité . Enfin , il sera l'élément capital dans le rattachement de la bibliothèque au réseau du prêt interbibliothèque .

D. Réalité valaisanne Un équipement limité En 1979; Jacques Cordonier, professeur à l'école de bibliothécaires de Genève , publiait une enquête sur la lecture publique dans le Valais rom and. Il ressort de ce 'travail que l'équipement en bibliothèques scolaires apparaîf nettement insuffisant. Les institutions existantes souffrent, dans leur ensemble, de trois maux principaux: des locaux inadaptés,

Photo Dominique Cuendoz

La bibliothèque et la lecture

des moyens financiers sommai re s, l'absence de bibliothéc aires professionnels. Les tabl eaux ci-dessous fournissent les éléments de comparais on aux normes proposées.

l'exemple valaisan, c'est avant tout parce qu'elle démontre une réelle prise de conscience de son rôle tant au niveau de la direction qu'à celui de sa responsable.

Tableau 1: Les bibliothèques scolaires du Val ais romand en 1978.

L'entrée de la bibliothèque, située idéalement dans le hall central du Cycle, ne peut passer inaperçue. Lorsque nous y pénétrons , nous sommes tout d'abord frappés par la surface disponible (environ 100 m2), mais notre surprise est encore plus grande lorsque l'on découvre que ce local est utilisé en partie par des bancs d'école. En effet, des cours de chant se donnent dans la bibliothèque deux jours par semaine . M. Jean-Michel Mathey, directeur du CO, se montre conscient du problème occasionné par ce double emploi: «Le manque de place nous oblige à ce sacrifice, mais nous l'espérons provisoire».

Tableau 2: Normes admises pour la création d'une bibliothèque scolaire. L'exemple de Leytron Il exi ste pourtant dans le domai ne des bibliothèques scolaire s valaisannes quelques réali sations dignes d'intérêt. La bibliothèque du Cycle d'Orientation de Leytron (14 clas se s pour 312 élèves), sans pour autant constituer un exemple, n'en demeure pas moi ns une initiative intéressante en vue de doter un établissement scolaire d'une biblioth èque de valeur. Si nous l'avons choisie pour illustrer

Malgré cet état de fait, nous avons eu le plaisir d'assister à

un prêt (ou doit-on dire assaut?) par les élèves d'une classe. En effet, bien que l'ouverture officielle se fasse lors de 4 récréations par semaine, les professeurs ont la possibilité d'y amener leurs élèves lors d'une heure de cours. Pourtant Mlle Philippoz déplore le manque d'intérêt porté à la bibliothèque par certains enseignants, mais se réjouit par contre de celui des élèves. Et cet intérêt est d'autant plus grand que ceux-ci s'occupent eux-mêmes du prêt: «Deux élèves par classe sont nommés bibliothécaires-responsables et gèrent le prêt de leurs camarades » . . Ils ont égaIement la possibilité de suggérer les nouveaux achats des livres. Ainsi, cette participation à la gestion, de même qu'un cours d'introduction en début d'année pour toutes les classes, familiarise l'élève au système du prêt, de classement et à l'utilisation des catalogues (par auteur et par matière). ' 35


TABLEAU 1

Les bibliothèques scolaires du Valais romand en 1978 7 Total

Ayent (CO) Bagnes (CO) Châteauneuf (Ecole d'agriculture)

107 300 120

157 1000 a 1500 a

1,46 3,33 12,5

157 40 15

Euseigne (CO) Grône (CO) Leytron (CO) 9

245 220 312

1280 450 1900

5,22 2,04 6,08

1280 e 50

Martigny (Saint-Jeanne-Antide) Martigny (Ecole professionnelle) Martigny (CO Sainte-Marie)

500 780 500

600 970 1789

1,2 1,24 3,57

Martigny-Bourg (Ecole primaire) Montana-Crans (CO) Monthey (CO Saint-Joseph)

270 333 500

1200 2000 800 a

Nendaz (CO) Orsières (CO) Riddes (Ecole primaire)

250 240 250

Saint-Maurice (Institut Les Tuileries) Sierre (Ecole de commerce) Sion (Collège SMA)

Total

1200 a 200 a

Finances (sans pers.)

p . cap. Acquis

4 1,66

Total

p. cap.

1000 600 500

1000 600 500

9,34 2 4,16

b

b

12,72 6,41

800 500 3600

800 500 3600

3,26 2,27 11,53

15 35 150

1500 a 340 1955

3 0,43 3,91

280 1000 5000

280 1000 5000

0,56 1,28 10

4,44 6 1,6

130 140 10

7810 1500 a

28,92 4,5 a

b

b

1850 1500 a 250

1850 1500 a 250

6,85 4,5 a 0,5

350 350 700

1,4 1,41 2,8

90 90 100

400 1000 a 400

1,6 4,16 1,6

2000 1300 1700

2000 1300 1700

8 5,41 6,8

315 138 250

510 500 1500 a

1,61 3,62 6

15

600

1,9 b

20

400 a

1,6

120 1800 1000

120 1800 1000

0,38 13 4

170 250 2472

1350 7500 2747

7,94 30 1,11

60 100 152

3400 a 4000 a 1200 a

20 a 16 0,48

1100 2400 2000

1100 2400 2000

6,47 9,6 0,80

Sion (Collège cantonal)! Sion (CO garçons) Sion (Ecole de commerce)

700 620 370

3500 3800 2000

5 6,12 5,4

60 300 50

500 a 6000 850 a

0,7 9,67 2,29

2500 4000 540

2500 4200 565

3,57 6,77 1,52

Troistorrents (CO) Vissoie (CO)

160 68

500 372

500 0

b

b

d

d

5000 0

5000 c

31 ,25 0

Normes proposèes

25 100 250 500 750

250 700 1750 3500 3750

NOTES:

ABRÉVIATIONS:

36

p. cap. Acquis

2800 a 2000

Sion (Ecole normale des garçons) Sion (Ecole normale des filles) Sion (Centre professionnel)

l'

Prêts

Nombre de livres

Nbre élèves

Bibliothèques scolaires

3,12 5,47 10 7 7 7 5

b

25 70 175 350 375

a) Estimation b) Le prêt n'a pas encore èté complètement organisé c) Somme prévue d) Aucune estimation possible e) Achat du fond de base f) Ces données concernent la bibliothèque du bâtiment de l'avenue de la Gare g) Pour Leytron, les données sont de 1982 p. cap. = per capita pers. = personnel Acquis = Acquisition

0

Photo Dominique Cuendoz

Le «coin » prêt (Lycée-Collège de Sion)

1

Cette participation des éléves exig e une très grande disponibilité de la part de la bibliothécaire. Ne serait-il pas souhaitabl e que la personne qui assum e cette responsabilité soit déchargée de quelques heures de cours? L'organisation repose sur le système en vigueur dans la plupart des bibliothèques publiques et scolaires de Suisse. Les normes ne sont malheureus ement pas tout à fait respectées lorsqu'il s'agit de la rép artition entre les romans et les documentaires (2/3 - 1/3). Cependant, la présence d'ouvrag es de référence, de revue s et de dossiers documentaires vient contrebalancer quel que peu cette disproportion. Mais ce «reproche» est-il vraiment valable lorsqu'on sait que certaines bibliothèques scol aires valaisannes ne pos~ séd ent aucun documentaire?

La bibliothèque possède quelque 1900 volumes et le nombre de prêts s'élève à environ 2000 par année. Des bandes dessinées sont disponibles pour une lecturè de détente sur place. Le budget d'acquisition de Fr. 3000.- (inclus Fr: 600.- pour les revues) plus les subventions de l'Etat du Valais permettent un renouvellement satisfaisant du stock, même si aux yeux de la responsable il est relativement freiné par diverses contraintes comme la limitation des lieux d'achat ou la nécessité de fournir un devis. Mais, lorsqu'il s'agit d'ouvrir la bibliothèque à la population du village, comme l'espérait le directeur du CO, il est évident que ce budget devient un peu étroit.

part celui de fournir aux lecteurs un local attrayant et d'arriver à susciter ce goût de la lecture que l'on semble considérer comme secondaire ailleurs. Et, en ce sens, Leytron est un exemple, ou du moins une voie dont on peut s'inspirer.

Groupement valaisan des bibliothèques de lecture publique

Et cette ouverture à la population demeure un des espoirs que l'on devine à Leytron, à

37


An imati on mathématique

Tableau 2:

Normes admises pour la création d'une bibliothéque scolaire (10-15 classes)

Surface du local: 80 - 100 m2 env. 8 m2 par classe Fonds: Nombre de livres destinés au prêt: 7 livres par élève ou: 1750 livres pour 250 élèves 3500 livres pour 500 élèves 3750 livres pour 750 élèves dont: 1/2 fiction 1/2 documentaires Journaux Périodiques Dictionnaires, encyclopédies, ouvrages de référence Intégration d'autres supports: cassettes diapositives cassettes vidéo

Prêt: Ouverture: 12 heures hebdomadaires Livres prêtés: 2-3 par élève Durée du prêt: 2-4 semaines

38

Notes

1. La bibliothèque, centre documen_ taire. - Paris , 1976. - p. 6. 2. Avant-projet de loi sur l'Instruction publique. - Sion, 1982. - p. 36. 3. Avant-projet de loi ... - op . cité. _ p. 21. . 4. La bibliothèque , centre documentaire . - op . cité . - p. 4. (C'est nous qui soulignons .) 5. Avant-projet de loi. .. - op . cité. _ p. 35 . 6. L'ensemble de ces principes ont été publiés dans: Education et développement, Paris, No 98 , 1975, janvier, p. 43-49. 7. CORDONIER, Jacques. - Le réseau des bibliothèques de lecture publique du Valais romand. - Sion , 1979. Annexe B. Bibliographie sommaire

- Avant-projet de loi sur l'Instruction publ ique. - Sion : Départem ent de l'instruction publique, 1982. - 64 pp. - La bibliothèque centre-documentaire : vers une nouvelle école él émentaire . - Paris: ADACES, 1976. 51 pp . - CORDON 1ER, Jacques. - La lecture publique valaisanne : ombres et lumières. - Sion : ODIS, 1981. - 23 pp. - CORDONIER, Jacques . - Le réseau des bibliothèques de lecture publique du Valais romand : analyse de la situation actuelle et matériaux pour une planification. - Sion , 1979. - 255 pp . - GORIN , Michel - MAINARDI , MariaLouisa. - Pleins feu x sur une profession: enquête su r les bibliothécaires du Cycle d'orientation et sur leur cadre de travail. - Genève: Direction générale du Cycle d'orientation, 1982. - HASSENFORDER , Jean . - La bi bliothèque institution éducative : recherche et développement. - Paris : Lecture et bibliothèque, 1972. - 214 pp. - J'organise ma bibliothèque: rè gles pratiques pour les bibliothèques scolaires et publiques . - Berne, ABS , 1975. - 102 pp .

1

I

La pé riode d'introduction du prog ramme romand de mathém atique accompagnée de son cortége de recyclage est aujo urd'hui du passé. C'est la rédaction et l'introduction de la 2e édition des moyens d'enseig nement qui bat son plein: celle s de 1 re, 2e et 3 e années sont en usage dans les classes, celle de 4e année sera introduite ' l'année prochaine , celle s de 5 e et 6e années sont en voie d'élaboration. Ces nouvelles éditions ne désécurisen t pas les enseignants, ils sont déjà habitués au contenu et à la méthode. Néanmoins, elles présentent des ajustements plus ou moins importants. Par ailleurs les options fondamentales de l'enseignement renouvelé de la mathématique sont appliquées avec plus ou moins de discernement et d'efficacité dans les classes: - l'option qui consiste à faire précéder toute formalisation, automatisation, mémori sation d'une certaine compré hension des concepts et des techniques; - l'option qui consiste à développer, chez les éléves une att itude de recherche et de découverte face à un probl éme, que son contenu soit «moderne» ou «traditionnel ». C'e st dans ce contexte que s'in sc rit l'activité des animateurs et animatrices de mathémati que . En premier lieu ce sont des collaborateurs de l'ins pecteur; à sa demande ils apportent auprès de certains enseignants les appuis nécessaires.

En particulier ils visitent plusieurs fois dans l'année les enseignants débutants ou ceux qui ayant changé de degré en manifestent le désir. Ils organisent et animent à leur intention des rencontres de réflexion, d'échange et d'approfondissement du programme. Pour permettre à chaque maître de situer sa classe par rapport au programme et par rapport aux autres classes du canton, les animateurs préparent pour chaque degré, des épreuves communes. Ils participent parfois à l'analyse des résultats. Afin de toujours mieux répondre aux besoins de chacun, des rencontres facultatives ayant pour but d'approfondir un thème sont proposées aux enseignants. Ce sont les animateurs qui doivent les organiser et les conduire. A ces charges qui concernent la plupart des animateurs s'ajoutent un certain nombre d'autres plus spécifiquement liées à la réédition des moyens d'enseignement et qui engagent plus spécialement certains d'entre eux:

- participation aux commissions romandes de lecture 4P et 5P et à la commission d'évaluation des moyens d'enseignement ; - participation à l'élaboration du document «Appréciation du travail des élèves en première primaire»; - participation à l'élaboration de fiches pour l'école enfantine; - rédaction des ouvrages romands de 5 e et 6e primaires; - participation à des journées d'études romandes ou suisses; - participation à l'élaboration des examens de promotion; Bien que cela ne fasse pas partie de leur cahier des charges, certains animateurs organisent à l'intention des parents, des cours de mathématique et aussi à l'intention des enseignants des cours de perfectionnement durant la semaine pédagogique .

G. Favre

- participation aux journées de présentation de la 2e édition de mathématique 3 e et 4 e primaires; - participation aux commissions cantonales de lecture des moyens d'enseignement de 4 e et 5e et rédaction des rapports cantonaux; 39


Français 4P: le souci de la continuité

A l'occasion des séances de recyclage, nombre de maîtres de 4P se sont interrogés pour savoir ce qu'il adviendrait de leurs élèves l'année prochaine, en cinquième année. Actuellement, il est vrai que , pour que la formation des enseignants ne se borne pas à ingurgiter passivement un contenu purement théorique, il leur est demandé d'appliquer partiellement en classe des éléments pratiques de la nouvelle méthodologie. De telles applications ont pour but de faire comprendre progressivement aux maîtres le fonctionnement de certains ateliers. Le programme imposé reste toutefois celui actuellement en vigueur (voir les «Informations et Directives pour l'année 1982/1983» du DIP , août 1982, p. 47). Vouloir opposer une méthodologie «traditionnelle» à une autre dite «moderne» ou «renouvelée» relève en fait d'une connaissance inexacte ou incomplète de ce qu'est l'enseignement renouvelé du français. Si la démarche présentée offre de nouvelles voies, et que les élèves en bénéficient déjà dès maintenant, quel mal y a-t-il à ce que l'année suivante, ils travaillent «comme auparavant»? du moment que les acquisitions sont là. Si, pour aboutir à la règle: «un cheval, des chevaux», on a passé par la découverte de ce phénomène sur le plan phonologique d'abord, pour l'appliquer ensuite au niveau de l'écrit, où est la différence de contenu, sinon dans la démarche? 40

C'est peut-être l'occasion ici de rappeler, une fois de plus, que l'apprentissage et la répétition des règles doit demeurer un aboutissement indispensable, quels que soient les chemins parcourus pour y aboutir; faute de quoi l'enseignement se limiterait à un verbiage gratuit, par lequel on ferait parler les élèves sans but précis et sans progression systématique . Nous ne ferons pas aux maÎtres de 5P l'affront de croire que tous soient totalement ignorants de ce qui se passe actuellement dans le domaine du français. Les jeunes enseignants sortant des écoles normales sont formé"s systématiquement, depuis plusieurs années, à la nouvelle méthodologie. Les centaines de maÎtres de tous les degrés , qui ont suivi depuis 1970 des cours facultatifs, savent de quoi l'on parle quand il s'agit de «pédagogie de la découverte », de «départ oral» ou de «groupes de la ' phrase». «Maîtrise du Français» a été présentée officiellement à tous les enseignants de l'école enfantine et de l'école primaire en automne 1979, et cet ouvrage figure dans la liste du Dépôt du matériel scolaire depuis plus de trois ans déjà. De nombreux articles de «L'Ecole valaisanne» ont traité le sujet de l'enseignement renouvelé du français à d'innombrables reprises et il serait finalement bien schématique de penser que, le recyclage obligatoire pour les maîtres de 5P n'ayant pas débuté en-

core, l'effort entrepris dans les degrés inférieurs soit totalement absent des préoccupations de ceux-ci. Sans vouloir minimiser le problème, je suis persuadé qu'il faut , objectivement, lui donner ses proportions exactes, et ne pas croire que tout effort sera inutile en 3P et 4P avant que le recyclage ne soit entrepris au niveau des 5P et 6P. A chacun d'être attentif et conscient de l'enjeu du renouveau et surtout de l'importance d~ sa mission par rapport aux enfants qui lui sont confiés ... François Mathis

8 e concours littéraire à l'i ntention des étud iants valaisans

L'association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étudiants à participer au 8 e concou rs littéraire organisé de la manière suivante: 1. Qui peut participer? Tou s les étudiants (es) et apprentis (es) domiciliés en Valais . Sont exclus les élèves des classes primaires et les étu diants universitaires.

Les participants seront partagés en 2 catégories: 1re ca t. classes d'âge 1967 et plu s jeunes 2e ca t. classes d'âge 1966 et plu s âgés

2. Genres littéraires Les œuvres devront appartenir à l'un des 2 genres suivan ts : 1. la nouvelle ou le conte 2. la poésie

3. Modalités pratiques a) Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplaire s, sans nom d'auteur signées d'un pseudonyme. b) Le ur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et contenant: 1. l'adresse complète du concurrent; 2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son école et l'indication de sa classe; 4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement pe rsonnel» su ivie de la signature.

c) Pour la poésie, il est conseillé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvre représentant entre 100 et 200 vers. d) Le même concurrent peut participer aux 2 concours (1) nouvelle ou conte, (2) poésie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée. e) Récompenses

Quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récompenseront les meilleures œuvres. Ces prix sont répartis comme suit: 1. nouvelle et conte, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.2. poésie, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.3 - 4. Idem pour les classes d'âge 1966 et plus âgés .

g) Délai Les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1983 au plus tard . h) Adresse M. Jean Follonier Président de l'AVE 1961 Euseigne VS

Le comité de l'AVE prie instamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les étudiants valaisans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1983. Les prix seront distribués en novembre 1983. Le comité de l'A VE

Les œuvres ayant obtenu un 1er prix seront publiées dans des journaux ou des revues. (Délai de publication selon possibilités). Les manuscrits ne sont pas rendus. f) Jury Il est composé de 3 membres : MM. Jean Follonier, Jean-Marc Malbois , Danny Revaz. Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix au cas d'envois insuffisants par le nombre ou la qualité. 41


Î

Les divertissements de Matix Vingtième et dernière série

Concours Httéraire 1. L'Association valaisanne des Ecrivains (AVE) organise son concours littéraire 1983. li est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury. 2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites: roman, nouvelle, poesie, théâtre et jeu scénique. 3. Le prix est de 2000.francs. Il est divisible et peut ne pas être attribué. 4. Les œuvres doivent être présentées en 3 exemplaires dactylographiés, signées d'un pseudonyme. accompaElles seront gnées d'une enveloppe portant ce même pseudonyme et contenant l'adresse exacte de l'auteur. 5. Le jury est composé de Mme Anne Troillet-Boven, femme de lettres, Henri Maître, professeur, Jacques Darbellay, écrivain. Il est présidé par M. Jean Follonier, président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel. 6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous pli séparé. 7. Les travaux sont à envoyer pour le 31 mai 1983 à M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961, Euseigne. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs. 8. Les résultats seront annoncés dans la presse et les prix décernés en automne 1983. 9. Renseignements éventuels: M. Jean Follonier, Euseigne.

42

Paroisse protestante de Monthey L'Ecole protestante de Monthey cherche pour la rentrée scolaire d'automne 1983

UNE INSTITUTRICE pour la classe de 1re et 2e enfantine.

Nous désirons trouver une personne enthousiaste, expérimentée, titulaire de préférence d'un brevet valaisan. Faire offres avec curriculum vitae jusqu'au 22 décembre 1982 à la Commission scolaire protestante, auprès de Mme Françoise Berruex Secrétaire Av. de la Gare 37 c 1870 Monthey

LES BANDES MAGIQUES Voici un petit travail mathématico-manuel à la base d'un jeu qui permettra à vos élèves d'étonner leurs parents ou amis. Faites-leur découper six bandes de carton de 32 cm de long sur 3 cm de large environ. Dans chaque case d'un centimètre faites-leur écrire des séries de nombres comme le montre la figure: 32 33

34 35 36 37 38 39 40

41 42 43 44 45 46

47 48 49

16 17 18 19 20 21

22 23

24 25 26 27 28 29 30 31

48 49

50

50

51 52 53 54 55 56 57

51 52 53 54

8

4 5

2

1

3

10

11

6 7

3 6 7

12 13

12 13

11

9 11

14 15 24 25

14 . 15

14 15

15

20 21

18 19

9 10

5 7

13 17 19 21 23

22

22 23 26 27 30 31

27 29 31

34 35

33 35

38 39

37 39

44

23 28 29 30 31 36 37 38 39 44

45

45

42 43

41 43 45 47 49 51 53

26 27 28 29 30 31 40

41 42 43

46

46

46

47 56 57

47

25

58

58

58

59

59

59

47 52 53 54 55

55

55

60 61 62 63

60 61 62 63

60 61 62 63

60 61 62 63

58

59

57 59

62 63

61 63

VI

V

IV

III

Il

55

56 57

50

51 54

43


Nouvelles acquisitions 0018

Etonnez ensuite vos élèves pendant un moment en leur disant:

Ouvrages

- Choisissez chacun un nombre qui soit placè entre 0 et 64 Donnez-moi uniquement les bandes dans lesquelles ce nombr~ est inscrit; je vous dirai alors quel nombre vous avez choisi.

~

Pour cela, il vous suffira d'additionner les nombres en tête des listes remises.

Il faut alors avoir mis au verso quelque chose qui rappelle le premier nombre de la liste.

Exemple pour le nombre choisi 17. Il se trouve dans la liste commençant par 16 et dans celle commençant par 1.

Cela peut être des chiffres romains: l, Il, IV, VIII, XVI, XXXII, ou bien les puissances de 2 exprimées avec un exposant :

Exemple pour le nombre choisi 63. Il se trouve dans toutes les listes, ce qui donne:

20, 2 1 , 2 2 , 2 3 , 2 4 , 2 5

1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32

=

63.

Assurez vos élèves qu'ils peuvent trouver le «truc» utilisé en observant bien les listes ... et le premier nombre donné. Quand ils l'auront bien compris et assimilé, alors voudront-ils poser la question autour d'eux. Mais on peut rendre la chose plus étrange encore en demandant de choisir un nombre et de donner les listes où il se trouve sens dessus-dessous.

44

Ou bien encore des signes cabalistiques: tels que: une fleur pour 1 un groupe de 2 cerises pour 2 une rose des vent pour 4 un octogone pour 8 une grille de 16 cases pour 16 deux grilles de 16 cases pour 32. Autre variante encore: on peut se faire remettre les bandes qui ne contiennent pas le nombre choisi: le calcul n'est pas plus difficile!

J. -J. Dessoulavy

LE GOFF Jacques et NORA Pierre. - Faire de l'histoire. Nouvelles approches. T 1 et 2, Gallimard. - DUBY Georges. - Guerriers et paysans. VII - XIIe siècle. Premier essor de l'économie européenne. Gallimard, 1973. - DUBY Georges. - Les trois ordres ou /'imagignaire du féodalisme. Gallimard, 1978. - RACHET Guy et POIRIER Jacques. - Vie et activités des hommes dans l'Antiquité. Hachette, 1949. - ADAM Thérèse et Jean-Pierre et CECCARELLI Serge. Découvrir autrefois. Casterman, 1981. - HALE Joh.-R. - L'âge des découvertes. Time-Life, 1980. - Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses. T 1, Payot 1982. - TRACHTMAN Paul. - Les bagarreurs de l'ouest. Time-Life, 1978. - REGAMEY Marcel. - La formation de l'état dans les six cantons romands de l'an mille à la Révolution. Cahiers de la Renaissance Vaudoise No 104, 1982. - TAUXE Henri-Charles. - Lieux et histoires secrètes de Suisse. Ed. de la Porte verte. - BETTELHEIM. - Les blessures symboliques. Gallimard, 1971. - FREINET Célestin. - Essai de psychologie sensible 1 et Il. Delachaux et Niestlé, 1978. - SKINNER B.F. - Pour une science du comportement: le behaviorisme. Delachaux et Niestlé. - AUZIAS Marguerite. - Les troubles de l'écriture chez l'enfant. Delachaux et Niestlé, 1970. - LEGRAND Louis. - L'enseignement du français à l'école élémentaire. Problèmes et perspectives. Delachaux et Niestlé, 1970. - BENVENISTE Emile. - Problèmes de linguistique générale. Gallimard, 1966. - Images littéraires de Suisse romande. DIP, Fribourg. - BRON Claude. - Lire en classe. Messelier, 1974. - BEGOT Jean-Pierre. - Le rêve en poésie. Gallimard. - PONT Gabriel. - Les crèpes de l'avent. Ed. Château Ravire, 1982. III. par Marie-Paul Gailland. - Sur les pas du déserteur. Université populaire de Nendaz, 1982. - PIGNATI Terisio. - Le dessin de Lascaux à Picasso. Fernand Nathan, 1982. - LUKACSY Andreas et JOUFFROY Jean-Pierre. - Peter Bruegel: Jeux d'enfants. La Farandole, 1981. - BRYMER Jack. - Clarinette. Hatier, 1976. - KENTNER Louis. - Piano. Hatier, 1976. - MENUHIN Yehudi et PRIMROSE William. - Violon et alto. Hatier, 1978. 45


- JEANNENEY Jean-Noël et SAUVAGE Monique. - Télévision nouvelle mémoire. Les magasines de grand reportage, Seuil 1978. ' - ENGLER Robi. - Les ateliers de cinéma d'animation: film et vidéo. Ed. Pierre-Marcel Favre. - JA Y GOULD Stephen. - Le pouce du panda. Les grandes énigmes de l'évolution. Grasset, 1982. - VAUCHER Charles.-A. - Les marais, monde méconnu. World Wildlife Fund, 1976. - THOMAS Eric, WHITE John T. - Histoire d'une haie. Centurion, nature, 1980. - Service Ecole Tiers Monde. - Pourquoi la faim. Dossier POur les enseignants.

Lecture suivie

/

1

Sciences Histoire de la vie CYS CYS CYS CYS CYS CYS CYS CYS

22 23 24 25 26 27 28 29

CYS 30 CYS 31 CYS 32 CYS 33

1: 2: 3: 4: 5: 6: 7: 8:

Il était une fois l'univers - 50' De la matière naquit la vie - 50' Enfin le sexe vint - 50' D'une vie à l'autre - 50' La solitude ça n'existe pas - 50' L'hom me entre en scène - 50' Le propre de l'homme - 50' L'aventure inachevée - 50'

La galaxie industrielle, an 2000. Une révolution inachevée - 2 h. 40' Albert Einstein - 60' La race humaine: 4 Arts et rituels - 50' La race humaine: 5 L'homme et son avenir - 50'

8-10 ans - LEY Madeleine. - La nuit de la Saint-Sylvain. Fernand Nathan. 12-16 ans - RENARD Jules. - Poil de Carotte. J'ai lu.

Télévision éducative

Articles de revues

CVE 05 CVE 06

- «Le chant à l'école maternelle», dossier pédagogique de l'Ecole maternelle française, No 2 1982, pp. 17-32. - «Hommage à Ferdinand Buisson» dans Psychologie de l'enfant et Pédagogie expérimentale, No 588, 1982. - «Maternelle, les inquiétudes d'une école heureuse», dans le Monde de l'éducation, novembre 1982. - «Les migrants», dossier du mois de l'Education enfantine, No 2, novembre 1982.

CyE 04

Téléactualité: l'événement du mois. Comparaison des deux premières pages de journaux. Comment confectionner un quotidien. TV-Scopie: Les affiches de p.ress~. . . , Documentaire: la gastronomie prehistorique - 20

Diapositives HA 39

Fermes gauloises et villas gallo-romaines - 12 dias

Cassettes K 214

Schubertiade Moudon 1980.

Cassettes vidéo Géographie CVG 21 CVG 22

Observons les reptiles - 15' La mer de glace - 22'

Histoire CVH 71 CVH 72 CVH 73 CVH 76

L'histoire en question: Pierre Mendès-France _ 1 h. 20' . L'histoire en question: Le mur - 1 h. 20' Genève ou le temps des passions: les années 30 65' Au-delà de l'histoire: (3) Les métallos de la préhistoire 50'

46 47


T

Bulletin d'information de la bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N° 8, décembre 1982 Gravelone 5, 1950 SION, téléphone (027) 234004

Sommaire: 1. Liste des enregistrements vidéos . 2. Notes de lecture.

1. Enregistrements vidéo

2. Notes de lecture

Nouveaux enregistrements: septembre-novembre 1982 Complément No 8

Théme N°

LAMBERT, Jean-Luc Enseignement spécial et handicap mental Bruxelles, Mardaga, 1981.

Titre

Société VHS VHS VHS VHS

S 47 S 48 S 49 S 50

P11

Amnistie pour les jeunes après les manifs Vidéo-gratias Femmes sous influence Propre en ordre (La Suisse)

75' 60' 60' 65'

fiche fiche fiche fiche

Au nombre des points positifs, je retiens

Toxicomanies VHS VHS

T T

18 19

La planète des drogues Drogue, dépendance .. . Patriarche

60' fiche 60' fiche

Troubles du comportement VCR VHS VHS VHS

TC TC TC TC

8 9 10 11

L'agressivité chez l'adulte L'agressivité: enfants et adolescents Enfants douloureux, parents déficients Terrorisme: violence et' désarroi

17' 47' 60' 120'

fiche fiche fiche fiche

Institutions - Expériences VHS VHS

1 1

12 13

Les écorchés du point du jour Grandes vacances pour gentils zonards

55' fiche 60' fiche

Les nouveaux pensionnaires Vipère au poing (film)

55' fiche 85' fiche

Le sentiment de pudeur

30'

Joëlle Mazart, 6 épisodes de

55' fiche

Entretien avec le professeur Waldvogel Point de vue (cécité) Césarienne Les guérisseurs L'acupuncture et la vertobrothérapie Le prix de la médecine Le défi des microrévolutions Union des associations de laryngectomisés

55' 50 ' 60' 60' 60' 75' 60' 15'

Education VHS VHS

E E

11 12

Psychologie VHS

P

11

Assistante sociale VHS

AS

1-6

Médical VCR VHS VHS VHS VHS VHS VHS VCR

M M M M M M M M

31 32 33 34 35 36 37 38

fiche fiche fiche fiche fiche fiche fiche

Santé publique VHS VHS

48

SP SP

9 10

Par ce petit ouvrage, l'auteur veut nous rendre attentif à la complexité des problèmes que peuvent poser les handicapés mentaux; il nous propose d'abord un bref aperçu historique de l'enseignement spécial puis soulève quelques types de problèmes inhérents à pareille prise en charge.

Les autres médecines Histoire de l'aliment, du goût, de la faim

60' env. 8 x 60'

- une certaine clarté; - un esprit de synthèse; - la complexité des domaines abordés; - un vaste éventail d'exemples. Lambert tente d'apporter certains éclaircissements, certaines précisions quant aux diverses manières de concevoir les handicapés mentaux; il présente les choses simplement (peutêtre même trop?) ce qui peut donner des précisions soit au spécialiste, soit au profane. Il ne s'adresse pas à une catégorie de gens définie mais à tout le monde. On pourra toutefois regretter les aspects simplistes de certaines situations ou exemples qui auraient pu être développés ou approfondis : la catégorie de gens que nous présente l'auteur ne me semble peut-être pas correspondre à la réalité car si l'on parle d'handicapés mentaux, cela ne signifie pas seulement débiles légers mais ça englobe également les handicapés profonds et par là même une problématique beaucoup plus vaste! Bien sûr, et Lambert le dit lui-même, son livre n'est pas là pour donner une recette mais sert plutôt à donner des bases, des points de repère; c'est à ce titre que je trouve l'ouvrage intéressant, 'autant par son côté formatif qu'informatif. Il ne faudrait toutefois pas se laisser prendre au piège de la simplicité et de la facilité, certaines affirmations étant à mon goût trop catégoriques alors même qu'elles devraient être nuancées.

Photo Michel Eggs

Philippe Zryd

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2 3 4 Verticalement

2 . Hèros de cœur. Dévoilera. Tout au dèpart l'obélisque.

In scription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

5

1. Toujours la première en gare.

6 de

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfantine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de renseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1983 au plus tard Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

7

3. Futur proche. 4. Plus il est grand, plus la

8

faucheuse approche. Eminence grise.

9

5. Roman de Zola. Faculté. 10

6. Cocher à cosaque. Grand homme.

Horizontalement

7. Trop èlevès, ils paraissent utopiques. Sans consistance.

9. Ruisseau. A la fois une fête et un adieu. Note.

8. Commencent les illustrations colorées des manuscrits. Pronom personnel.

10. Rendues valables.

1 . Lave le linge sale de tout le voisinage. 2. On tombe parfois dessus. Affluent du Rhône. Isolé.

3. Refusée, contestée. 2

2 3

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3

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4. Parfois pindarique et parfois anacréontique . Peut être fait sur un salaire.

5. Beau parleur muet. Avait la bosse des maths. 6. Temps à rentrer le linge. Négation.

7. Appuie-tête dans les appartements de Morphée.

8. Nouvelle revue française. Pronom personnel.

9. Voix ouvrière. Personnage. d'Othello. Note. 10. Fractures de porcelaine.

Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.

RAPPEL _ Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maÎtresse enfantine sont délivrés après 5 ans, respectivement 4 ans de formation à l'école normale. _ L'autorisation d'enseigner est obtenue après la 1re année d 'enseignement accomplie avec succès. - Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE 2 . Lieu d'enseignement en 1982-1983

1. Curriculum Nom: ....

Commune : ..

Prénom :

Lieu : .. . .. ..... ...

Né(e) le :

Année(s) de programme :

3. Titres obtenus

Rue : ..

- certificat de maturité pédagogique en 19 .

Domicile (N ° postal) : .

- diplôme de maîtresse enfantine en 19 . - autorisation d'enseigner en 19 . ......... ... .. .

Tél. privé Tél. de l'école . Etat civil: . célibataire 0 séparé 0

Très important

marié 0

veuf 0

Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse. 51


+ Avis

4 . Années de service (indiquer également les remplacements éventuels). Année scolaire

,.

Lieu d'enseignement

CI. an. progr.

Nbre de semaines

à-envoyer à la suite de changement d'adresse, d'état civil ou de situation de famille M!ftre : 2. Changement d'état civil: ~ ~ L - - - -_

Ji0'l :

2. 3.

_

_

_

(joindre le livret de famille):

(pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille) .

:.:. :.M-'-.:a:.:. r-':. i-a.:.:..,;;gLe:--'-/-'-.:D =--a -"--t.:. e_: . :. _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ __

E@nom:

Nom et prénom du conjoint :

4.

-

Jour

Entrée dans l'enseignement en Valais

1nterruption d'activité du

Mois

Année

.... .. ... .. ..... .... . ...... .. au

Q.?te de naissance : Ei..0fession:

Date de naissance du conjoint:

(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)

Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:

Lieu d'enseignement:

Motif de l'interruption .

(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS) Type d'école :

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) Année

Cours

Lieu

Décès / Date:

Nbre de jours (par ex.: école primaire, école CO, école enfantine)

(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)

Année de programme:

3. Modification dans la situation familiale: (joindre le livret de famille) Naissance : prénom de l'enfant:

Date de naissance :

6 . Remarques: 1. Changement d'adresse:

jour

mois

année

mois

année

Décès : Ancienne adresse:

jour Lieu et date :

Rue: NP / Localité : Nouvelle adresse :

Rue: NP / Localité : Téléphone: Lieu et date :

Signature :

1nscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1983, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion .

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Signature:

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage. A envoyer au

Service de l'enseignement primaire ou au

Service de l'enseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion

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Le papier par millions Souhaitant sensibiliser les jeunes à l'importance du papier dans notre vie quotidienne, Muhlebach vient de publier, à l'intention des écoles et des centres de formation d'apprentis, un dépliant explicatif qui retrace le parcours complet du papier, de la matière première au produit fini, sans oublier le rôle de la distribution. Le document contient par ailleurs des échantillons des principaux composants et des différents types de papier fréquemment utilisés dans les services administratifs et dans les arts graphiques .

Photo Claude Vouilloz

En Suisse, on utilise un million de tonnes de papier par an, soit 166 kg. par habitant. C'est dire l'importance de l'industrie du papier dans l'économie nationale et quotidienne. «Le papier par millions» explique de manière synthétique le rôle du

grossiste - distributeur, trait d'union entre les quelque 100 fabriques de papier et les milliers de revendeurs au détail. Autre particularité de ce document: les échantillons de bois râpé, de cellulose, de fibres, de liants et de colorants ains i que des différents types de papier «apprêté », «couché» et «satiné ». Il est ainsi offert à l'élève ou à l'apprenti la possibilité de palper les matières, démarche pédagogique qui facilite grandement l'approche d'une réalité économique. «Le papier par millions» - six pages présentant les principaux maillons de la chaîne économique de l'industrie du échantillons, papier, neuf schémas explicatifs - peut être commandé auprès de Muhlebach-Papier SA Case postale 123 121 7 Meyrin 2, Genève Tél. Ô22/82 82 50

ODIS Horaire de Noël L'office de Sion sera fermé au public du jeudi 23 décembre à 17 h. 45 jusqu'au lundi 3 janvier à 10 h. 30 Entre ces deux dates, une permanence sera assurée BONNES FÊTES La Direction

«Le papier par millions» illustre schématiquement les principaux maillons de la chaÎne économique de /'industrie du papier, de l'arbre aux différents types de papier fréquemment utilisés dans le commerce et l'administration. Outil didactique, ce dépliant permet de saisir l'importance de l'industrie du papier dans l'économie nationale.

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Mieux comprendre l'assurance Faits et idées d'animation en classe

Souhaitant apporter une contribution à la vulgarisation économique dans l'enseignement, les compagnies d'assurance Helvetia viennent de publier un ouvrage didactique consacré à leur domaine d'activités et destiné principalement aux maîtres des classes de fin de $colarité ainsi qu'aux écoles professionnelles et commerciales. «Mieux comprendre l'assurance - Faits et idées d'animation en classe» propose une introduction aux principes, à l'histoire et à l'importance socio-économique des assurances en Suisse, suivie de huit leçons pratiques à choix. L'opuscule inclut en outre des transparents et fiches de travail ainsi qu 'une bibliographï"e des principaux ouvrages abordant en langue française les différents aspects de l'assurance. Fruit d'une collaboration entre praticiens de l'assurance et professeurs de l'enseignement commercial , l'ouvrage se distingue par la souplesse de sa démarche pédagogique. Les huit leçons étant conçues de maniére autonome , il est laissé à l'enseignant l'initiative d'aborder l'ensemble des sujets ou d'en sélectionner l'un ou l'autre en fonction du degré de maturité des élèves et des heures à disposition en classe. Chaque leçon contient par ailleurs des sug- ' gestions comment développer et approfondir la thématique à partir de recherches personnelles effectuées en classe. 56

Les différents types d'assurances privées et leur complémentarité avec les prestations publiques sont approchées de manière pragmatique. A partir d'un cas de sinistre, les élèves sont amenés à réfléchir sur les conséquences d'un accident, d'une maladie, du décès d'un père de famille ou d'un incendie. Ils apprennent ainsi à saisir les divers mécanismes de l'assurance - pourquoi, comment et pour qui les contrats d'assurance ont été institués d'un point de vue non seulement théorique,· mais essentiellement pratique. Ils en viendront automatiquement à poser des questions sorties d'une situation vécue ou auxquelles ils devront se préparer en vue de leur majorité civique.

« Mieux comprendre l'assurance - Faits et idées d'animation en classe» peut être obtenu en s'adressant à: Helvetia Assurances Centre d'information et de formation Case postale 104 1211 Genève 28

«Pro Juventute» Jeunesse, famille et société

N0 3 - 1982:

Cette zone insaisissable ... Les compagnies d'assurance Helvetia viennent de publier un ouvrage didactique intitulé «Mieux comprendre l'assurance - faits et idées d'animation en classe» qui explique de manière simple les fondements, raisons d'être et services des assurances privées, sans oublier leur complémentarité avec les assurances publiques.

Depuis quelques années, l'agglomération lausannoise a vu se développer de nouveaux groupes marginaux sur lesquels aucun service ou institution sociales ne semble avoir prise. Les «zonards» avaient, jusqu'à la fermeture du Centre autonome, un point de chute. Depuis la disparition de ce lieu de ralliement, la «zone» s'est dispersée, est devenue encore moins contrôlable qu'auparavant. On peut estimer à quelque 150 le nombre des ado lescents ou (jeunes) adultes qui ont rompu toute attache avec la société . Le refus de tout contact qu'opposent les «zonards» à tous ceux qui s'approchent d'eux, fut-ce pour les meilleurs motifs, rend très difficile l'analyse et la connaissance de ce phénomène. Jean-Marc Richard, un ancien libraire, a connu de près l'enfer de la drogue . Il a fonctionné quelque temps comme porte-parole du Centre autonome et travaille à temps partiel avec le DEJ (Droit des enfants et des jeunes). Actuelle-

ment, il fait du théâtre pour enfants, mais reste en relation avec de nombreux «zonards ». Dans le dernier numéro de « pro juventute » (3 - 1982), il nous rapporte, crûment , les conversations qu'il a eues avec des zonards en âge de scolarité , avec des zonards adolescents et avec des zonards adultes. La transcription des longs entretiens avec ce monde à part n'a certes rien de littéraire. La lecture peut paraître fastidieuse . Mais au-delà des lourdeurs et de certaines répétitions inévitables, au-delà d'un langage parfois à la limite de la décence, sa contribution nous permet d'approcher l'horreur d'une réalité qui existe parallèlement à une vie toute proprette. La revue · « pro juventute» (Fr. 7.50 le numéro ou Fr. 28.l'abonnement) peut être commandée à l'adresse suivante: Département romand Pro Juventute Galeries St-François B 1003 Lausanne Tél. 021/23 50 91 57


Œuvre suisse des lectures -, pour la jeunesse

Quatre nouvel/es brochures OSL viennent de sortir de presse. 1/ s'agit d'histoires captivantes qui feront certainement la joie de tous les enfants. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vente de l'Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seehofstrasse 15, 8008 Zurich, case postale 8022 Zurich) et dans quelques librairies. Les brochures de 32 pages ne. coûtent que Fr. 1.80 (à partir du 1er août Fr. 2.10), les brochures de 48 pages Fr. 2.40. Nouveautés

No 1615 «Les mémoires d'une automobile» par Claude Bois Série: Littéraire Degré moyen Une automobile raconte sa vie, du moment où elle fait ses premiers tours de roues dans les rues de la ville jusqu'à la fin de ses jours: ses plaisirs et ses peines, ses crises de mauvaise humeur comme ses farces, ses désillusions, ses colères, ses craintes. Elle nous emmène avec elle lors de ses voyages à l'étranger aux aventures nombreuses, nous entraîne à folle allure en pleine circulation à la poursuite de l'ambulance ou de la voiture des pompiers, nous plonge dans mille péripéties toutes plus palpitantes les unes que les autres.

No 1616 « Le

trésor de Torello» par Suzanne Wallis Série: Littéraire Degré moyen

Quatre enfants et un chien passent leurs vacances à Torello, au Tessin. Torello est un ancien cloître-château fort tombant en ruine. Les enfants trouveront-ils le trésor caché, pensent-ils, dans toute ruine qui se respecte, et qui permet58

trait de sauver Torello de la ruine? Et quel est cet autre trésor qui est, lui, le vrai trésor de Torello?

No 1613 «Imagine et dessine!» par Christian Wesp Série: Album à colorier Ecole préparatoire Classe enfantine et degré inférieur L'enfant pourra associer dessins et histoires au déroulement de sa vie, à ses événements. Au travers des textes et des dessins, il pourra donner libre cours à son imagination et exprimer sa personnalité bien à lui.

No 1614 «Le cavalier téméraire» par Paul Eggenberg/Robert Genton Série: Initiation à la vie Degré supérieur En Camargue, un éleveur de chevaux essaie en vain d'apprivoiser Diable, un cheval sauvage. Son ami réussit cet exploit, ce qui le remplit de jalousie et d'irritation. Un mauvais tour lors de la fête des cavaliers, puis le vol du cheval, renforcent les mauvais sentiments réciproques des deux jeunes gens et font naître un faux soupçon. Ce n'est

qu'après avoir démasqué le vrai coupable que les deux amis se retrouvent vraiment.

No 1625 «Le premier jour d'école du petit éléphant» par Claude Bois Série: Littéraire Classe enfantine et degré inférieur Le petit éléphant est rentré si heureux de sa première journée d'école que tous les petits éléphants de la région veulent y aller avec lui, dès le lendemain. Les animaux de la savane, qui ne gardaient que de mauvais souvenirs du temps où ils fréquentaient la classe, sont enchantés eux aussi que tout ce qui était ennuyeux autrefois soit devenu passionnant. C'est ainsi qu'ils accompagneront tous, du lion au zèbre en passant par la girafe et l'hippopotame, la joyeuse bande des éléphanteaux, en un cortège enthousiaste et pittoresque, bruyant et coloré, jusqu'au préau de l'école, tout là-bas, sous les grands baobabs.

No 1626 «Un si joli corbillon» par Gil buhet Série: Littéraire Degré moyen Au retour de l'école, Pierrot aime à rêver -sur le balcon de sa maison. Un soir, il voit descendre un petit panier magique, plein de cerises, à son intention. Le lendemain, nouvelle arrivée de friandises qui semblent g.uidées par le ciel.

Un enchantement pour le jeune gourmand!

Série: Littéraire Degré inférieur

Cependant ses parents vont lui interdire d'y toucher. Pourquoi? Pierrot va en découvrir peu à peu les raisons, non san s amertume.

Comment une locomotive ridiculisa les policiers ...

N0 1627 IILa locomotive sage» par Huguette Bonjour

No 1628 «Le petit ramoneur» par Lucienne Renoux Sérle: Littéraire Degré moyen

Cette histoire se passe en Haute-Savoie, patrie des petits ramoneurs. Elle veut montrer que, dans les plus mauvais moments , lorsque le ciel est sombre, le moral aussi, il faut toujours rester très honnête et espérer. La providence récompense toujours l'honnêteté.

ERVICE DE PRESSE ~

[S~[?[ffJ

En 15 ans ... ils disparaissent

Il y a une quinzaine d'années A Sierre, à l'école en 1942 seulement, les bords du lac de 1945, notre instituteur mettait la magnifique région du La- encore en bocaux de «monsvaux étaient un véritable réser- tres» couleuvres à collier du voir de couleuvres vipérines, bois de Finges, de plus de 1.50 espèce curieuse de par sa resm. Dans ce même Bois de semblance avec la vipère, et Finges qui fait l'objet actuelledéj à rare à l'époque dans notre ment d'un projet de protection pays. Il nous souvient d'un bel de la Ligue suisse-pour la proaprès-midi de printemps où tection de la nature, il est bien nous en avions compté 34 en rare d'y rencontrer une de ces l'espace d'une petite heure, sur couleuvres (et encore elles ne une bande de rocaille et de parviennent plus à de telles talus de 150 m. Aujourd'hui, il dimensions), un de ces merfaut une bonne heure de pa- veilleux lézards verts, ou la tience pour en observer 4 ou 5, majestueuse couleuvre d'Eset encore avec de la chance. culape; même plus de vipères. Dans le canton de Genève, là jolie rainette verte était alors Lentement, lentement, nous commune; elle a pratiquement commençons à comprendre disparu, à tel point qu'on a que les amphibiens et les repmême fait des tentatives de tiles jouent un rôle dans notre réintroduction. nature et que ce rôle est loin Dans le vignoble du lac de - d'être néglige~ble. Bien que Bienne, les chasseurs d'escar- ces animaux (même les vipègots débusquaient presque res) soient totalement protéautant de vipères que de coli- gées par la loi depuis 1967, maçons ... maintenant ils ne ris- leur survie est très problématiquent plus rien. que.

La Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN vient d'éditer une «Liste rouge des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse ». Véritable cri d'alarme (4 espèces ont déjà disparu) en faveur d'animaux trop souvent méconnus, voire méprisés.

Liste rouge des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse Le 37 % des amphibiens (ou batraciens) indigènes suisses ont déjà disparu, ou en sont très menacés dans un plus ou moins proche avenir sur tout le territoire de notre pays. Les batraciens et les reptiles appartiennent au groupe d'animaux qui jouissent d'une protection légale étendue en Suisse. Cependant leur espace vital se réduit de plus en plus. 59


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La Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN vient d'éditer cette Liste rouge, de 122 pages, 22 dessins, de Regula Hess, qui fait la démonstration de ces processus, presque inaperçus, d'«érosion génétique» à l'intention des hom mes politiques, des autorités, des éducateurs et d'autres personnes intéressées. Le travail a été soutenu financièrement par l'Office fédéral des forêts , Division de la protection de la nature et du paysage, et par l'Institut fédéral de récherches forestières . Des 19 espèces autochtones d'amphibiens de la Suisse, 4 (21 %) sont exterminées, 3 (16 %) sont menacées d'extinction à plus ou moins longue échéance sur l'ensemble du pays, 2 (11 %) sont en déclin sur tout le territoire et régionalement déjà éteintes, 1 (5 %) est régionalement en danger ou éteinte, mais dispose parallèlement en Suisse de réserves de populations non menacées, 5 (26 %) sont mises en danger par un déclin régional manifeste, et s'eules 4 espèces (21 %) ne sont temporairement pas menacées. Des 15 espèces autochtones de reptiles de la Suisse, 1 (7 %) est exterminée, 1 (7 %) est menacée d'extinction à . plus ou moins longue échéance sur l'ensemble du pays, 3 (20 %) sont en déclin sur tout le territoire et régionale ment déjà éteintes, 2 (13 %) sont régionalement déjà éteintes ou menacées d'extinction, mais disposent parallèlement en Suisse de réserve de popula-

60

tion non menacées, 5 (33 %) sont mises en danger par un déclin régional manifeste, alors que l'état d'une espèce (7 %) demeure inconnu, et que 2 espèces seulement (13 %) ne sont temporairement pas menacées. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, les auteurs Hansjürg Hotz et Mario F. Broggi démontrent que les populations de presque toutes les espèces (même celles qui ne sont provisoirement pas menacées) d'amphibiens et de reptiles de Suisse accusent actuellement une régression rapide. En voici les causes, dans l'ordre décroissant de leur importance probable: 1. destruction et modification par l'homme des milieux vitaux (cause principale); 2. action de toxiques tels que les biocides et autres agents pollueurs de l'environnement; 3. Introduction par l'homme d'espèces animales étrangères: poissons, animaux domestiques, prédateurs étrangers , amphibiens et reptiles n'appartenant pas à la faune locale; 4. trafic routier et causes analogues; 5. destruction intentionnelle par l'homme; 6. tourisme et activités de loisirs dans la nature. Pour assurer une protection efficace, les mesures suivantes sont nécessaires: 1. mise sous protection des milieux vitaux (mesure principale); 2. entretien et création de nouveaux milieux vitaux;

3. protection juridique des espèces; . 4. diminution de la charge de l'environnement en produits toxiques et autres agents polluants; 5. mesures contre les ri sques liés au trafic routier; 6. autres mesures isolées (éducatives, par exemple); 7. intensification de la recherche de base, de la recherche appliquée, et coordination du travatl entre les herpétologistes, les écologistes, les offices de protection de la nature et les autorités. La rapide régression de nos amphibiens et de nos reptiles, n'est pas un phénomène isolé, mais évolue dans le cadre de la destruction et de l'uniformisation des paysages, où en outre les communautés biologiques accusent une instabilité croissante et un appauvrissement · toujours plus grand du spectre des espèces. La mise sous protection des amphibiens et des reptiles ne peut donc pas rester une mesure isolée: elle est indissociable de la conservation globale de l'environnement, de la protection d'autres groupes d'animaux et de végétaux ainsi que de leurs biotopes, de l'entretien et de la reconstitution de nos paysages dans leur diversité, avant leur destruction complète. «Liste rouge des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse» 122 pages, 22 dessins. Editions LSPN, Case postale, 4020 Bâle. Prix Fr. 17.80 (12.80 pour les membres LSPN).

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