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Ainsi,Je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup, Et pour ce que j'économise, je touche un bon intérêt. Plus tard, je ferai verser mon salaire sur un compte è mon nom C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque, "
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Sommaire
ÉDITORIAL Jean-François Lovey ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Anna T. Veuthey Marguerite Stockl i Jean-Pierre Raus is ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jocelyne Gagliardi Chantal Fumeaux
Je vous dirai des amertumes partagées Je vous dirai des amertumes partagées . L'homme quotidien handicapé ............................................. .. ... Evolution réjouissante de l'activité médico-sociale en Valais ................ .. .... .. 6 e conférence de l'ATEE . .. ....... ... ..
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IRDP
Et si l'école favorisait la création .. . Enseignement renouvelé du francais : création poétique, pourquoi? ' L'école enfantine ... domaine du rêve ... Faut-il enseigner la statistique et le calcul des probabilités ... ......... .. .................................................................. .. ........ .. ... .. .. Application des programmes CI RCE en Suisse romande
HORIZON LlTIÉRAIRE Etienne Anex
En faveur du roman
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HORIZON MUSICAL Oscar Lagger
Les compositeurs de musique au travail ...... . .
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DIDACTIQUE ACM Jean-Jacques Dessoulavy
Approche du volume, modelage en relief .. ....... ..... .. Divertissements de Matix; solutions
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VI E CORPORATIVE Roger Salam in Anonyme Raymond Bron
L'AVMTM : vous connaissez? . Paul Curdy, la bonne ligne Le Suisse Paul Curdy
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NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS
Liste des récentes acquisitions
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INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP Vital Darbellay AEPSVR
Formation de maîtresses d'économie familiale nstructions ... ............................. ..... ..................... .............. ......... .. Caisse de retraite : informons ....... ........ ..... . Sport .
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INFORMATIONS GÉNÉRALES RTV éducative EV ACM / SPval EV Bosch ONU LSPN EV Ed. Peter Lang OSL ODIS
Programme du 2 e trimestre .... .............. .. . Vente du matériel ACM pour l'enseignement Causerie de M. Pierre Ghisling ................................. .. ......... ..... .. A quoi jouons-nous? Du nouveau sur un projecteur 16 mm . ...... ...... . .. . Concours international d'affiches Documentation Outils pédagogiq~~·sd~~al~~~ Etre migrant ................. ...... .............. .......... ............. .... ... . Extrait du rapport annuel ..... .... .. ........ ........ ... . Opération «B leu de Gênes)}
CDIP
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Photos: Claude Vouilloz, Oswald Ruppen, Robert Hofer.
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Gdl.œlul
L'année 1981 nous aura appris, une fois de plus, à désespérer de l'homme, à ne point risquer sur lui de pari prometteur et à substituer à l'attente . béate des lendemains qui chantent l'expérience amèrement douloureuse des aujourd'huis qui oppriment. C'est à l'étalon des libertés bafouées que se mesurent nos finitudes et aux outrances répétées que revient l'affreux privilège de nous redire corruptibles, faibles et mortels. La tragédie polonaise a valeur de révélation à mes yeux trop jeunes encore pour être embués des multiples douleurs du siècle. On pourrait la proclamer ((désarmante)) si le terme n'était ambigu et si nous ne prenions pas par là le risque d'oublier que c'est à l'ombre des fusils que se meurent de fraÎches légitimités.
Révélateur en effet le rôle d'un pouvoir qui ne se reconnaÎt plus pour limite l'autonomie de l'individu " Révélateur le rôle d'un Etat qui ne tire plus l'exercice du pouvoir de la reconnaissance d'une légalité; Révélatrice la main mise sur./'information comme restriction d'un savoir concret; Révélateur l'appel à la force lorsque la force de l'appel n'est plus entendue; Révélatrices ces libertés que certains disent formelles et que l'on reconnaÎt précieuses puisqu'il est possible de les supprimer; Révélatrice la volonté de résistance de ces petites flammes qui n'acceptent pas la détermination de l'Etat extincteur; Révélateurs ces solitaires meurtris qui se découvrent solidaires, le temps d'un espoir, le temps d'une révolte,' Révélatrices nos moites réactions, nos craintes, nos circonlocutions; Révélateur notre empressement à encercler l'arbitraire alors qu 'il fait souche ailleurs aussi; Révélateur notre soudain oubli des autres points cardinaux de la honte tyrannique; Révélateur cet empressement contagieux à préférer l'ordre, jusqu'à être fasciste, plutôt que la justice, jusqu'à être humain; Révélateurs notre lyrisme ou notre silence " Révélateurs ces faits, mais non politiques, au sens étroit du terme.
Au-delà des clivages traditionnels, au-delà des partages commodes, ils touchent plutôt à la philosophie ' du pouvoir, à cette part occulte des Etats modernes où se joue souvent le destin des peu-
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L'homme quotidien ... handicapé 1
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pies. La Pologne, sous cet angle n 'est ' . d '(ndignité étend ses lueur; blafard:s u~::;~,:el:unèbre; le 1er s~s ecorCes vénéneuses, sur trop de points de notre 91:;cenil.
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AUSSI, dan~ ~ette perspective, ne faudrait-il as re 1 nos m.entall,tes la qu.estion partisane : ((Qui est Je SOUVn;;~/~c?er dans quest~on democrauque: ((Comment garantir et contrôl .)) P.arla e;;erclce de son POuvoir?)). Peut-être est-ce là le point e;, le JUSte d une morale de la cité. ancrage Jean-François Lovey
Revenons donc à notre réflexion sur nos propres handicaps . Dans mon dernier papier, j'écrivais que l'un des premiers moyens possibles pour venir à bout de notre commun et... principal handicap était de susciter en nous des sentiments de bienveillance, de sympathie pour les autres, puis de chercher à connaître, à comprendre leur handicap . J'ajoute une fois encore et je souligne, j'insiste sur le fait que les sentiments que nous cultivons à notre profit, s'ils peuvent être bons, sont, par ailleurs, totalement insuffisants pour les handicapés eux-mêmes. En effet, s'ils peuvent servir à nous rassurer sur notre «bon cœur», ils ne servent en rien à transformer nos attitudes, si nous ne nous y exerçons pas, si nous ne les mettons pas en pratique! De moyens possibles de progrès, ils deviennent alors berceuse, la berceuse la plus dangereuse de toutes. Car l'amour éprouvé n'est pas encore J'amour témoigné. Et l'amour éprouvé ne sert qu'à ... nous-mêmes . Mais, pensez-vous, comment témoigner cet amour que j'éprouve, vieux ou nouveau? Je n'ai pas «appris», je ne sais pas; je n'ose pas; j'ai peur; «il», «elle» m'ennuie, m'agace, me répugne, m 'effraie, que sais-je encore? Eh oui, nous avons , de diverses manières, développé de curieux sentiments bien peu humains, même si, de tant de manières, explicables . Et si nous parvenons à modifier notre réaction personnelle dans l'intimité de notre demeure, le vieil homme ressort dès le premier contact, la première rencontre! Comment faire? Corps et esprit, indissolublement liés, nous sommes. Quelle conclusion en tirer? La suivante : que nous pouvons - et.. . devons... - agir sur les deux fondements de notre personnalité conjointement atteints par le handicap. Si nous nous observons bien, nous constaterons que joie, peur, chaleur, colère atteignent et nos corps et nos esprits. La joie nous ouvre, nous dilate; la peur nous rétracte, nous contracte . La tendresse adoucit nos gestes; la colère les saccade . Sans oublier les modifications organiques trop longues à décri~e .
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Afin donc de modifier nos réactions et habituelles et inadaptées, il nous faudra, suivant nos tempéraments, nos possibilités, nos compétences, agir et sur le corps et sur l'esprit, les modifications obtenues sur l'un retentissant automatiquement sur l'autre. Si, bien sûr, nous devenons vigilants .
l'
Et ces modifications sont réelles, . tout com me sont réels, parfo" palpables, .Ies «r~lai~» qui se mettent à fonctionner lors de chacu~! de n.o? actions, Jugee bonne ou non : corps - organes - et esprit participent. y L~ travail s~r l'esprit, e~ de tels cas , consiste à dépasser les gênes diverses qUI .nous assaillent lorsque nous entendons citer ou constatons hand.,cap et/ou mal~die. A voir, à écouter la personne non avec notre Intellect, notre Jugement, mais, plus profondément avec. notre. cœur. A dépasser le barrage - quelle qu'en soit I~ manl~estatlon - qui s'élève en nous à la vue, à la perspective du handicap, pour permettre à notre cœur d'être atteint.
Nous craignons le sentiment de peur, de désarro i qui nous saisira alors? C'est normal : la nouveauté effraie la plupart d'entre nous . Or, si nous l'acceptons et laissons parler notre cœur, peut-être le ferons ~ nous de manière malhabile . Le cœur sera néanmoins perçu - habituellement, les exceptions demeurant toujours possiblespar notre interlocuteurltrice . Et c'est cela l'essentiel, c'est cela en définitive, que nous désirons . ' Si nos craintes, nos agacements sont anciens, la rééducation sera longue : il nous faut l'accepter. Si nous commençons ce travail rapidement, la désincrustation des vieilles habitudes sera plus brève . . L'essentiel étant d'accepter la période, les situations d'incertitude, de flottement - comme lors de tout apprentissage - pour donner aux couches de dureté la possibilité de se diluer afin de laisser jaillir le cœur.
Et donc d'apprendre à l'utiliser pour favoriser.ta~t so~ travail à lu.i ~ auquel l'esprit est aussi associé - que . c~lul reserve par nos ~Ivlll sations à l'esprit, et auquel le corps participe, que nous le sachions ou non. Crispés, parviendrons-nous à sourire? Si, habituellement, nous ne parvenons pas, à .révéler notre c?œur, peut-être, en agissant sur le corps, ~e . dec,n~p~r~ns-nous. ~t, décrispés, nous éprouverons quelque d,ff,culte a reveler nos craintes, nos hargnes. Dieu, la vie, quelles que soient nos opinion,s, no.us ont dotés . des deux: corps, esprit. Utilisons donc les deux, a choIx et/ou conJol~t~ ment suivant nos tempéraments, et, avec du ter:nps, de la p~rseve: rance et de cette attention qui favorise le progres en I,e reperant, a l'exemple des handicapés reconnus, nous ver~ons. regresser nos propres handicaps. Et s'élargir notre palette de reactlons . . A l'aide et de ces moyens et d'un autre que certains pourr?nt a~ou ter : la prière. La prière? Oui, bien sûr 1 ~ar elle ~~SOCI~ et 1espn~ et le corps, et nous élève à .un nive~u mOins m~tenel. Bien compnse, elle peut alimenter nos vies et c est alors qu elle les change, nous rapprochant non seulement de Dieu mais .. . de ~os se~blabl~s. Non de «frères» abstraits à 600 ou 6000 ~m., mais ,de frere,s ,bien concrets : parents, enfants , époux, confreres, collegues, eleves, amis . Selon un commandement bien concret lui a.ussi, livré pa,r le Christ lui-même, où Il nous demande d'aimer et Dieu e~ nos frere~. " .est venu nous montrer comment faire . Dans une vie sa~s agltatl~m, sans condamnation, sauf de la dureté des cœurs et de 1hypocnsle . Anna T. Veuthey
Si nous n'acceptons pas ce travail, peut-être modifierons-nous certaines attitudes extérieures : le changement ne sera alors que de surface et ne transformera rien; intérieurement, la gêne, la crispation demeureront ; le contact restera superficiel, sans chaleur. Le froid sauvegarde, conserve : il ne transforme pÉls .. . De là il découle tout naturellement qu'un travail sur le corps, anticipant, transformant les réactions de l'organisme, peut favoriser, même activer le progrès. Détente, relaxation pratiquées dans un esprit adéquat décrispent nos organismes, permettent $ l'énergie de circuler, mod ifient les circuits installés, favorisent la création de nouveaux rela is, assouplissent les carapaces . N'hésitons pas à nous servir de ce qui nous constitue aussi réellement que notre esprit. Sans notre corps, que pou rrions -nous faire? Beaucoup, bien sûr, s'il est diminué par la maladie 1Toutefois, tant qu'il est sain, nous avons le devoir de l'associer de manière optimale à chacune de nos actions .
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Evolution réjouissante de l'activité médico-sociale en Valais
Rappelons brièvement qu'en 1975-1976, le Valais fut doté d 'une législation cantonale permettant l'organisation de l'activité médico-sociale sur tout son territo ire, l'initiative étant laissée aux communes. Là, où l'entraide spontanée et bénévole ne suffit plus, des équipes pluridisciplinaires de base (comprenant des infirmières de santé publique, des aides familiales et des assistants sociaux) forment les piliers des centres médico-sociaux. Ces équipes, qui travaillent en étroite collaboration interprofessionnelle, assurent les liens avec le corps médical, les milieux hospitaliers, les caisses-maladie, le corps enseignant dans le cadre de la médecine scolaire, ainsi qu'avec les instances publiques .
- tendre la main pour passer un cap difficile, une situation individuelle ou familiale détériorée par une maladie, par un handicap grave ou par le décès subit d'un membre de la famille; - garder aussi longtemps que possible les malades, ' les handicapés, les personnes âgées dans leur milieu familial et leur environnement naturel; - éviter une hospitalisation et diminuer sa durée; - freiner la surconsommation des soins; - contribuer à la stabilisation des frais de santé.
Afin de répondre aux besoins de.s intéress~s, n,ous pensons utile de publIer CI-après la liste des centres médico-sociaux reconnus en Valais: "
Centres médico-sociaux régionaux
Vouvry (groupant 4 communes) Commune de Vouvry 1896 VOUVRY Téléphone (025) 811111
Centres médico-sociaux locaux
Brig - Rarogne oriental - Conches (groupant 8 communes) Spitalstrasse 1,3900 BRIGUE Téléphone (028) 234735
Au 1er janvier 1982, 15 centres médico-sociaux ont été recon - Viège - Rarogne occidental nus par le Conseil d'Etat, grou(groupant 8 communes) pant 90 communes, soit 60 du Martiniplatz 1,3930 VIÈGE Valais romand et 30 du Haut- Téléphone (028) 463240 Valais. Par ailleurs, pour 35 . Sierre L'activité préventive et curative, autres communes du canton (groupant 20 commun es) exercée par ces équipes polyva- des projets de structuratio~ Hôtel de Ville sont à l'étude sur l'initiative des lentes, englobe tous les âges: (aile ouest, 2 e étage) communes respectives. 3960 SI ERRE - nourrissons Rappelons que l'activité médi- Téléphone (027) 555151 - âge pré-scolaire co-sociale, en conformité avec - âge scolaire Monthey - âge adulte : aide et appui don- la législation précitée, devra (groupant 5 communes) tout le territoire juss'étendre à nés au dom icile des requéPlace Centrale 3, qu'au 1 er janvier 1985. Touterants et dans les locaux des 1870 MONTHEY fois, par manque de personnel centres médico-sociaux. Téléphone (025) 70 7111 qualifié (dont notre publication Les objectifs de l'activité médi- s'est fait l'écho à plusieurs reprico-sociale dans son ensemble ses pendant l'année écoulée), Centres médico-sociaux médico- . subrégionaux certains centres peuvent se résumer ainsi : sociaux ne sont pas encore opé- assurer une meilleure qualité rationnels. Stalden de vie par l'exécution de (groupant 5 communes) mesures préventives (vacci- L'information touchant tant à 3922 STALDEN nations, dépistage précoce l'activité médico-sociale propre- Téléphone (028) 5221 68 (prod'éventuelles déficiences, ment dite qu'à la formation du visoire) etc .. .) y compris l'éducation personnel paramédical, devra Steg - Rarogne occidental pour la santé (information encore être renforcée à tous les . adéquate, formation indivi- niveaux. En effet, . coordination , (groupant 7 communes) Commune de Steg, 3945 STEG duelle et collective, etc ... ); information, formation du per- Téléphone (028) 42 1613
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St-Maurice (groupant 10 communes) Hospice Saint-Jacques Avenue du Simplon 9 1890 SAINT-MAURICE Téléphone (025) 652333
sonnel para,médi.cal sont, POUr les .annees a ~enlr, les ·préoccu. patlo~s maJ~u:es dans le domaine medlco-social d Valais . u
Ayent (groupant 1 commune) Bâtiment «Plein-Soleil» 1966 BOTYRE-AYENT Téléphone (027) 3811 63 Sa vièse (groupant 1 ~ommune) 19650RMONE-SAVIESE Téléphone (027) 22 1852 Fully (groupant 1 commune) Maison communale 1926 FULLY Téléphone (026) 54361
Coordination des centres médico-sociaux Service cantonal de la santé publique rue Pré-d'Amédée 2 1950 Sion Téléphone (027) 21 6609 Sion et en virons (groupan t 4 communes) Avenue de la Gare 21 , 1950 SION Téléphon e (027) 21 3096
Saxon (groupant 6 communes) Rue des Lantzes 1907 SAXON Téléphone (026) 63227
Vétroz - Chamoson - Ardon Conthey (groupan t 4 communes) 1963 VÉTROZ Télépho ne (027) 362753
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Service cantonal de la santé publique Marguerite Stœckli
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No 1 6 e conférence de l'A TEE
1nteraction ent,~e la for~ation des enseign ants et 1 Innovation à l'école ' Réception de la commune de Neuchâtel La journée d'accueil des participants a été marquée en fin d'après-midi par l'apéritif offert par la commune de Neuchâtel au Pala is du Peyrou. M. A. Buh1er, conseiller communal, a relevé dans son message de bienvenue l'opportunité des thèmes retenus par le congrès au moment où il est question, à Neuchâtel et en Suisse romande, de l'introduction du nouveau programme de français .
Ouverture du congrès Après l'annonce de l'ouverture du congrès prononcée par le président de l'ATEE, il appartenait à M. J .-Ph . Vuilleumier, chef du service de l'enseignement secondaire, d'apporter les souhaits de bienvenue au nom de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique et de l'Etat de Neuchâtel. M . Vuilleumier a relevé tout particulièrement le mérite des enseignants , artisans et précurseurs d'un ~ nstant renouvellement d.e .Ia pédagogie, «ils ont. poursuit-II, forgé un style d'école largement ouvert à tous posant peu à peu le jalon à cette innovation scolaire, sujet de vos préoccupations».
Allocutions d'ouverture La cérémonie d'ouverture a été marqu.ée également par la présentation de deux exposés , l'un
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p~ésenté par M. J .-A. Tschoumy directeur de Iï nstitut romand d~ r~cherches et de documenta_ tl?n pédagogig~es , (1 RDP). préslde,nt du comite d organisation e~ 1autre par M . C. Merazzi dl.recteur de l'école normale d~ BI~nn~,. président du comité sc~entlfI9ue . M . Tschoumy a presente les motifs qui l'ont conduit à proposer ce thème aux formateurs d 'enseignants en Europe. Les procédures de f,orr:nation des en seignants etaient souvent con sécutives voire étrangères, aux mesure~ d'innovation, ces deux fonctions deviennent. peu à peu, simultanées et interactives . M. Merazzi s'est efforcé de dégager les thèmes essentiels qui ressortent des différentes contributions qui seront débattues au sein des groupes de travail . Parmi les convergences relevées, nous pouvons plus particulièrement relever: - la remise en question de l'apprentissage par imitation s imple ; - l'appel à la pluridisciplinarité et au décloisonnement · - la redéfinition du rôle' de la fonction de tous ceux qui sont engagés dans le processus d'éducation . En ce qui concerne la nature et le langage des contributions, ils se caractérisent par une absence du discours idéologique aU profit d'un langage pragmatique, expérimental, proche de la réalité .
Conférence plénière La format ion classiqu~ des enseignants a, montre son impuissan ce a prendre en compte l'in novation . La solution auX probl èm es de la formation réside dan s /'innovation contrôlée. Telles so nt les idées forces de la co nférence plénière de Louis Legra nd, professeur à l'Université Louis Pasteur à Strasbou rg , ancien directeur de recherch e à lïNRP (Paris) . A la remarqu e souvent formulée qu'une in novation réussit parce que ceux qui la conduisent y croient ; Louis Legrand affirme que le fai t de croire est fondamental. Cependant. pour y croire, il est nécessaire de participer à la cré ation d'une innovation. C'est don c dans le cadre d 'une large participation que l'innovation au ra quelque chance d'aboutir.
No 2 Réception à La Chaux-de-Fonds Au term e de leur première journée de tra vail, les congressistes se sont re ndus à La Chau x-deFonds où ils ont été reçus par le présiden t de la ville, M . Francis Mathey. Dans son allocution de bienvenue, M . Mathey a relevé la vocati on industrielle de la ville tout en rappelant que La Chauxde-Fond s est la commune qui possèd e la surface agricole la plus grand e de Suisse . Un rappel intéres sant pour des participants de toute l'Europe qui ~.ourraient peut-être penser que 1Industri e horlogère était la seuI~ r~ssource économique de la reglon . Après avoir admiré et écouté le carillon, sculpture monum entale animée réalisée
par M. O. Vignando, les participants ont visité le musée international d'horlogerie où leur était servie la verrée offerte par la Municipalité .
Réception de la République et canton de Neuchâtel Les participants au congrès de l'ATEE, représentant 22 pays se sont retrouvés en soirée de leur première journée de travail au gymnase cantonal de La Chauxde-Fonds où ils ont été recus par la République et canton' de Neuchâtel. Au cours du dîner officiel animé par le groupe musical «Les Gais Lutrins», M . Cavadini , conseiller d'Etat. chef du Département de l'instruction publique du canton de Neuchâtel, président du Conseil de direction de lïRDP s'est exprimé au nom du canton mais aussi en celui des présidents de la conférence suisse et suisse romande des chefs de départements de l'instruction publique. Il a souhaité la bienvenue aux congressistes en pays neuchâtelois, terre de contrastes mais aussi d'unité qui a vu vivre d'éminents pédagogues, tels que J .-J . Rousseau, P. Bovet et J . Piaget.
Conférence plénière du mercredi 9 septembre 1981 Pour leur deuxième journée de travail , les participants au 6 e congrès de l'ATEE réunis à Neu châtel étaient conviés à une conférence plénière présentée par M . Michaël Huberman, professeur d'éducation à l' Université de Genève . Après un séjour d'étude de deux années au x Etats-Unis, M . Huberman a pré-
senté à l'assemblée l'état de ses recherches et de ses réflexions . Il a insisité sur la nécessité d'une «orchestration» de l'innovation de sa conception à sa réalisation. L'auteur a encore précisé que l'innovation peut être considérée comme secondaire dans la mesure où ce qui est important c'est de résoudre des problèmes ou d'améliorer des situations, «toute innovation ne devant pas nécessairement venir des souffrances de la base». Mais pour mettre en piace des procédures, une prise de conscience issue de la base est indispensable . C'est à partir de cette connaissance des besoins que des réseaux de liaison entre spécialistes, praticiens et chercheurs etc. pourront se mettre en place. Ces relations établies, tous les partenaires de l'éducation créeront des liens solides évitant la critique mutuelle qui, ajoute le conférencier, est toujours facile quand il n'y a pas de liens formels établis. Enfin, parlant des formateurs et des instituts de formation des enseignants , le conférencier a insisté sur le rôle d'engrenage central qu'ils ont à jouer dans la mise en place des réseaux de liaison, encore faut-il qu'ils disposent des moyens pour remplir cette mission .
Excursion en Suisse romande et réception dans le canton de Fribourg Pour leur course scolaire, les participants au 6 e congrès de l'ATEE se sont déplacés en pays vaudois et fribourgeois . Dans le
Et si l'école favorisait la création ...
canton de Vaud, ils ont pu, tout en admirant la riviera lémanique, visiter le château de Chillon, témoin d'une histoire riche en événements qui ont marqué la vie de cette région . Reprenant leur bâton de pèlerin, ils se sont ensuite rendus à Crésuz au cœur de la Gruyère . Messieurs L_aurent Butty et Marius Cottier respectivement président du Conseil national et chef du Département de l'instruction publique du canton de Neuchâtel étant retenus par d'autres obligations, il appartint à M. Michel Ducrest, inspecteur du cycle d'orientation du canton de Fribourg, d'adresser aux congressistes le message de bienvenue des autorités suisses et fribourgeoises. Dans son allocution, M . Ducrest a plus particulièrement relevé qu'un congrès d'une association comme l'ATEE est un élément de vitalité, de sollicitation extrêmement important pour un département de l'instruction publique. Après avoir dégusté et apprécié les produits typiquement gruyériens, les congressistes ont rejoint Neuchâtel dans la soirée.
Conférence de Monsieur Walo Hutmacher Après leur périple en Suisse romande, les deux cent soixante congressistes de l'ATEE réunis à Neuchâtel, étaient conviés jeudi matin à une conférence plénière présentée par M . Walo Hutmacher, directeur du service de la recherche sociologique du Département de l'instruction publique du canton de Genève. Fidèle à son activité, c'est à une
analyse sociologique de l'école, de l'enseignement, et de l'innovation que s'est livré M. Hutmacher. Relevant tout d'abord le haut degré de scolarisation que connaît notre société - 90 % d'enfants de 4 ans et 75 % de jeunes de 18 ans à Genève -le conférencier a mis en évidence ' les nombreuses réformes voulues pour des voisins différents bien souvent. Poursuivant son analyse, M . Hutmacher a d'autre part et paradoxalement relevé l'extraordinaire stabilité du cadre scolaire et de l'impossib ilité pour l'école de compenser, de réduire, les inégalités entre enfants d'origines sociales différentes . En ce qui concerne l'innovation, le conférencier a démontré l'influence de la définition de l'innovation et de sa conduite sur les résultats obtenus . Oui décide de l'innovation, qui la conduit, pourquoi, comment, telles sont les questions fondamentales qu 'il faut se poser. " ne suffit pas, conclut-il, de dire aux enseignants levezvous, unissez-vous autour de l'innovation, pour commencer il est important de donner des ressources aux . enseignants pour construire un savoir qui correspond à leurs intérêts .
Vœux du Parlement européen En fin de matinée, Monsieur Mario Pedini, président de la commission jeunesse, culture et éducation du Parlement européen a apporté à l'assemblée les vœux de Madame Simone Veil, présidente du Parlement européen . " a, à cette occasion demandé à l'ATEE de prendr~ contact avec sa commission
pour la poursuite des travauX, Avant de clore son allocution ~. Pedini a insisté sur la néces~ s Ité de d~velopp,er l'idée de la globallsatlon de 1enseignement à tous les degrés scolaires . Service de presse du congrès
Jean-Pierre ffausis
Ainsi donc ce siècle génial manquerait de génies! Curieuse constatation! Pourtant, même si l'idée que la plupart d'entre nous ne sommes que des exécutants sans imagination ne nous ravit pas, force nous est de reconnaître que les problèmes actuels (nucléaire, pollution, cancer, destruction de l'environnement.. .) demeurent sans solution . Oue les «découvreurs» soient aujourd'hui trop rares par rapport aux besoins est une chance : la création devient une condition de développement. Ou'elle soit définie comme une aptitude ou comme un processus, la création commence par une cueillette jamais terminée d'informations multiples . Plus sera riche l'ensemble informationnel, plus fréquente sera la création de structures nouvelles . L'enfant qui vient de naître ne crée rien puisqu 'il est réduit à ses informations génétiques. La découverte est d'abord un lent effort de collecte de renseignements . Créer à partir de rien, comme le veut la définition, est impossible à l'homme . PI~s modestement, il peut faire eXIster, c'est-à-dire révéler à la conscience des autres , des phénomènes matériels ou intellectuels nouveaux, découvrir des relations jusque-là invisibles . La création est généralement définie comme la capacité d'assembler et de combiner, puis de construire à partir de ces combinaisons . Tout homme est donc capable, à différents niveaux, de créer. Les recherches scientifiques dans ce domaine montrent que l'apti-
tude à créer est présente chez tous les individus . Cependant, une distinction est à faire entre celui qui crée de nouvelles structures et de nouvelles relations entre les éléments de l'ensemble des connaissances humaines, et celui qui reproduit, intellectuellement ou manuellement des relations existantes . Pendant longtemps, la société et surtout les pédagogues croyaient que la création était un don de fées . (Certaines fois , Carabosse s'est sûrement mise de la partie .. .). Cette conception magique et simpliste a contribué à laisser aux oubliettes le développement de l'imagination créatrice des individus oubliés des fées ; soit la majorité . C'est vrai que ni la société, ni l'éducation ne nous ont préparés à avoir des idées. Au contraire, elles ont fait en sorte que nous nous conform ions à des modèles aujourd'hui périmés. Laborit, biologiste contemporain, prétend que nous ne pourrons progresser tant que nous continuerons à ignorer nos détermin ismes . Ceux-ci sont intérieurs: ils dépendent de notre capital génétique et de notre système nerveux, et extérieurs : ils proviennent du monde humain et matériel qui nous entoure . La conscience de nos déterminismes , la connaissance de leurs mécanismes, l'imagination permetta.n t de les util!- . ser au mieux seraient les condi tions essentielles pour assurer la survie des hommes vivant sur la planète . Nul ne peut, pour le moment, délimiter la part de l'inné et de l'acquis dans un comportement humain, mais on sait que l'influence du milieu 13
Création poétique, pourquoi?
est prépondérante. Celle-ci tion des connaissances, alors Il sera sans doute Possible d n'aura presque toujours com que l'efficacité de la méthode former en grand nombre 1e me résultat, que de créer des «regarde - essaie» a été vérifiée . d' es ' , d e,co~~r~urs es lors qUe la automatismes de comportec~eatlvlt~ ne ser~ plus châtrée Collectionner des connaissanment, de jugements, de pen d~s le ~epart r:'als encoUragée ces sans lien entre elles favorise sées . Ils fournissent un langades qu un environnement fav : sûrement le développement de ge, une attitude, des jugements rable à son éclosion sera créé.O la mémoire, mais fournir un insconformes à la structure en pIatrument, un outil pour mieux Optimiste ,?u pessimiste Einsce mais il n'est pas sûr qu'ils tein lorsqu il constatait : favorisent la créativité et l'origi- construire le monde dit matériel par l'intermédiaire de notre nalité de pensée. Ces automa((C'est un petit miracle si le monde mental semble bien tismes culturels reposent malm,éthodes ., d'enseignemen~ plus nécessaire. heureusement entièrement sur n ont pas entlerement étranglé l'acquis mémorisé. Nous L'enseignement est la pièce la curi~s!té du chercheur, car savons que l'enfant abandonne maîtresse de l'édifice social à cette dellcate petite plante, plus sa structure «d'imagination» au construire . Son choix résultera enco~e que. la stimulation, a cours de la scolarité alors qu'il du type de société dont on croit beSOin de lIberté; si on l'en prila possède presque intacte devoir aider à la réalisation. Une ve, elle s'étiole et meurt.)) .quand il commence l'école . pé?ag?gie créative aurait pour Jocelyne Gagliardi Ceci est dû au programme objectif de favoriser l'ouverture imposé en temps fixe et au fait des structures mentales, de les que l'élève travaille dans une rendre capables d'un perpétuel A LIRE: pédagogie de performance et remaniement, de rechercher les L 'homme imaginant, non de maîtrise. On demande à complémentarités et les inter- Henri Laborit, collection 10/18. l'enfant d'apprendre et de récisections dont naîtraient de nou- L'éloge de la fuite, ter, non pas d'inventer; de repro- veaux ensembles de relations Henri Laborit, Laffont. duire et non pas de créer des qui caractériseront les décou- Clefs pour la créativité, structures nouvelles. Cette vertes originales . Hubert Jaoui, Seghers. démarche ne semble pas être la bonne puisque toute prise de conscience d'un phénomène va toujours de l'extérieur vers l'intérieur; les sens enregistrent puis transmettent à l'intelligence qui peut à ce moment-là, agir. Cette direction du transfert implique que la culture de l'esprit suit et ne précède jamais l'apprentissage . Or notre pédagogie actuelle semble ignorer ce phénomène. Elle privilégie le «écoute - parle» au détriment du «regarde - essaie» et fausse le sens naturel de l'apprentissage . Les enseignants, parce qu'ils ne craignent souvent rien tant que perdre du temps, pratiquent trop souvent une pédagogie d'accumulation et de manipula-
14
Ens eignef!7ent renouvelé du françaIs
Il est important de donner au x enfants, dès le plus jeune âge, du goût pour l'audition ou la lecture de poèmes . Traditionnellement, cette approche se fait par la récitation .
Face à «l'œuvre» maladroite d'un enfant, il s'agit pour le maître de «retrouver son cœur d'enfant dans son cœur d'homme» (Paul Eluard), d 'être capable d 'étonnement. La poésie n'est pas seulement ornement de l'esprit, supplément d'âme, elle est aussi aspect fondamental de langage.
«L'enseignement de la récita tion introduit l'enfant dans le monde merveilleux de la poésie par le jeu du rythme, de l'harmonie et de la musique des mots: il développe ainsi son goût et sa sensibilité .» (Plan d'études romand) .
Dans les civilisations sans écriture la poésie est «l'outil» par lequel les cultures se disent, se maintiennent, se transmettent.
En complément à la lecture ou à la récitation de textes d'auteurs, «Maîtrise du français» propose de travailler sur des textes émis par les élèves (M F, p. 281) .
Ouvrir la porte du «langage poétique» à l'enfant c'est l'introduire dans un discours enraciné dans les couches très profondes de l'histoire humaine .
Ce «jeu avec les mots» n'a aucunement la prétention de remplir nos classes de «poètes en herbe», d'orienter les enfants et d'en faire des auteurs désillusionnés . Jouer avec les m'ots, avec les phrases, approcher la langue par le plaisir du jeu, suivre un auteur pas à pas, essayer de l'im iter, essayer de créer quelque chose, voilà une série d'activités qui visent un double objectif. D'une part enrichir le bagage linguistique afin de permettre une meilleure approche de la langue écrite et d'aider l'enfant à penser et à communiquer sa pensée. D'autre part, et surtout, cultiver l'imagination, amener les enfants à créer, leur faire découvrir et aimer la poésie . La pratique de «l'écriture poétique» dans nos classes n'a pas l'ambition d'aboutir à des œuvres achevées.
Création poétique, comment? Rechercher des poèmes ou comptines dans lesquels il est possible de dégager des structures syntaxiques et des tournures correctes à substituer aux formes erronées utilisées par les enfants . Utilisées en jouant avec les mots, avec les rimes et le rythme, ces structures s'inscrivent naturellement dans l'esprit des enfants . Par imprégnation les enfants en viennent à rectifier leur langage ou celui de leurs camarades .
Suggestions pour les petits degrés
1. Choisir des poèmes qui utilisent toujours la même prépos ition, ou l'interrogation, la négation, une forme verbale particulière etc ... On conserve la structure . Aux enfants d'inventer le reste .
L'école enfantine ... domaine du' rêve? 1
1
Exemples: a) La négation: Où ? ils ne sont ~
«Où sont mes poussins, crie la poule? - Ils ne sont pas sous le platane, crie l'âne. - Ils ne sont pas dans la rue, crie la tortue.» P.-S . - Les termes soulignés sont les structures imposées. b) Verbe faire: (pour corriger l'erreur «fa isez»). Oue voulez-vous que je fasse? - Faites le lit d'Amélie. - Faites un gâteau pour Arnaud. c) L'emploi de si + concordance
des temps. -Si/avais su, dit le lézard je serais venu plus tard. - Si j'avais su, dit... je serais ... d) Verbe prendre: «II faut que je prenne» -II faut que je prenne mon chapeau dit le corbeau . Il faut que je prenne (erreur fréquente : «il faut que je prendre») mon parapluie dit la pie. e) L'emploi de qui: (erreur fréquente: «qui c'est qui») . - Oui vient dans mon jardin C'est le lapin. Oui vient ronger des oignons? . C'est le limaçon .
2 . Jeu avec des noms d'animaux: Donner à un animal une partie du corps d'un autre .
Exemple: Une girafe avec un cou de lion, Un lion avec une crinière d'oiseau, Un oiseau avec des plumes d 'éléphant, ça n'existe pas, ça n'existe pas .
3 . Jeu avec les prénoms: Exemple: a) -
C'est avec Jocelyne
~ je mange des tarti-
nes. - C'est avec Michel ~ je grimpe sur une échelle . b) Prénom + interrogation: - Es-tu contente Fernande? - Es-tu prête Bernadette? - Vas-tu à l'école Carole?
~'est aussi former la personnali_ te enfantl~.e ca~ le . fonction ne_ r:ne~t de Ilma,glnatlon est très etrolteme~t . Ile au développe_ ment conjoint du langage et d l'intelligence. e Chantal Fumeaux
Je lisais un jo~~ cette phrase uelque part : «L e~ole e~fantln~ q t une des rares Institutions ou eS . d' , l'imagination est reven Iquee en tant que telle .» pour cette seule r,aison déjà ell~ est à défendre, a conserver, a améliorer aussI . Hélas, certaines tendances actuelles mettraient volontiers cette phrase au passé! Comment ne pas préserver ce milieu de vie qui est entièrement au se rvice de l'épanouissement de l'enfant? Un milieu où règne la pédagogie de l'imaginaire et de la sensibilité . Où l'on s'ouvre aux songes des enfants . Où l'on comprend la prodigieuse fécondité du «temps perdu», du«temps rêvé». Où la pédagogie de l'utile et du rendement immédiat n'est pas prioritaire . Un milieu où l'on garantit la gratuité .
En conclusion faut souligner que pratiquer ce genre d'activités en classe ce n'est pas donner à l'enfant la possibilité d'écrire ou de dire n'importe quoi.
Où l'on comprend que le développement de l'imagination, les découvertes, passent d'abord par les mains .
Le langage étant instrument de communication et expression de la pensée, il s'agit de faire prendre conscience à l'enfant des pouvoirs réels de son imagination et de son langage pour s'exprimer, mais dans la mesure où la découverte de ces pouvoirs le conduit à trouver la cohérence équilibrée de sa personne .
Où l'on réserve à l'imagination une plage de silence, de lenteur, de sommeil parce que le plaisir d'inventer ne peut s'accommoder d'allures d'apprentissages rapides et précipités, ni d'un minutage arbitraire .
Où l'enfant a «le droit» de «rêver éveillé».
Où l'on donne à l'enfant la possibilité de DÉCOUVRIR, CRÉER, OBSERVER .
Où on lui offre d'autres points de comparaison, d'autres idées. Où on l'aide à s'exprimer, à confronter ses idées à celles des autres, à les modifier, les fortifier, les personnaliser. Où l'on permet à l'enfant de vivre sa vie d'enfant, une vie gratuite où le jeu, le mouvement et les rires ont valeur de formation . Ce milieu, l'enfant en a besoin . Il y a droit. Parce qu'il est mûr pour d'autres sollicitations que celle du milieu familial. Parce qu'il a besoin de découvrir avant d'apprendre. Parce qu'avant un savoir il lui faut un savoir-être et un savoirfaire . Parce que sa curiosité le tourne vers l'extérieur. Parce qu'il a besoin de quelqu'un qui est là. Là pour lui parler, l'écouter, répondre à ses questions, quelqu'un qui peut être dérangé à tout moment, qui est libre de toute contrainte dues aux charges familiales ou professionnelles . Parce qu'il a besoin d'un élargissement, d'une diversification des intérêts . Parce qu'une transition entre «l'école sérieuse» et la famille est nécessaire. Parce qu'il faut qu'il apprenne à vivre dans un groupe, à accepter certaines règles . Parce qu'il y prend un «petit air d'école» qui l'aidera à s'adapter à l'école obligatoire .
Parce qu'il y forme aussi sa personnalité et éveille son intelligence . Parce que pour sa première expérience de vie hors du nid familial il a besoin d'un «royaume protégé», une classe qui lui offre paix, joie et sécurité, une classe gaie et accueillante où il peut chaque jour vivre son «conte de fée», dans les «coin du conte», «coin poésie», «coin peinture» et pourquoi pas «coin du rêve et des secrets ».
Chantal Fumeaux
Faut-il enseigner la statistique et le calcul des probabilités durant la scolarité obligatoire?
1 1
1
1 5.
Telle est la question à laquelle ont essayé de répondre une bonne centaine de participants au Vile Forum suisse sur rensei-
. gnement des mathematiques qui vient de se tenir aux Diablerets (Vaud) du 3 novembre au 2 decembre 7987 sous regide de la Conference suisse des directeurs cantonaux de r;nstruction publique (groupe mathematique).
tistique et de probabilités pourraient être progressivement précisées et exploitées afin que des jeunes de 15 à 16 ans puissent être en mesure de comprendre les informations diffusées par la presse, la radio et la télévision. Dans ce but, il serait judicieux de renseigner les élèves sur diverses situations rencontrées dans la vie quotidienne où interviennent ces notions:
Après avoir entendu deux spé- - jeux de hasard : cialistes de l'enseignement de loterie à numéros, roulette ... les profes- - sondages d'opinion; ces disciplines seurs Henri Carnal (Université - risques couverts par les assude Berne) et Robert Ineichen rances ; (Université de Fribourg et Ecole - statistiques diverses. d~ingénieurs -techniciens de Lucerne) -les 115 participants à ce Vil e Forum - répartis dans On devrait faire prendre conscience aux jeunes de ce groupe 7 groupes de travail ont d'âge 13-16 ans : répondu par l'affirmative à cette question . - des possibilités et des limites des prévisions effectuées; Toutefois, cette réponse positive a été nuancée en tenant - des erreurs d'interprétation dans la lecture de certaines compte de l'âge des élèves et données statistiques. de la manière dont cette introduction serait faite . A cet effet, les enseignants pourraient proposer à leurs élè" semble, en effet, que dans les ves dfverses recherches toudegrés 5 et 6 - qui correspon chant leur environnement dent, dans la plupart des can - immédiat (trafic routier ... ) et des tons suisses, aux deux derniè- enquêtes auprès de leurs camares années de l'école primaire rades et de leurs parents, par - des activités de dénombre- exemple . ment conduisant à des repréQuant au temps nécessaire à sentations statistiques diverses une acquisition satisfaisante sont d'autant plus motivantes qu'elles peuvent toucher plu- des éléments de statistique et sieurs disciplines (géographie, de probabilités, il n'a pas pu être évalué exactement au Cours de sciences naturelles ... ) tout en permettant à l'élève d'utiliser ce Forum en raison du nombre certaines techniques opératoi- trop limité des expériences res dont il mesure ainsi l'impor- effectuées jusqu'ici en Suisse et de leur diversité . Mais, même si tance . les activités prévues en la matièAu cours des degrés 7 à 9 (trois re devaient assurer certaines dernières années de la scolarité techniques des autres parties obligatoire) ces notions de stades mathématiques et complé18
t~r l'étude d'autres disciplines, il n en . faudrait pas moins leur trouver une place dans le prog~a~me , de . ~athématique. D ou la necess Ite de revoir ce dernier en se posant une nouvelle question: que doit-on considérer comme essentiel dans un nouveau plan d'études, en mathématiques, et comment l'élaguer pour permettre l'introduction de ces éléments de statistique et de probabilités si indispensables au citoyen de notre époque? .
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CIRCE Il) = Programmes cantonau x = Programme cantonal à option = La discipline ne figure pas au programme cantonal = Enseignement primaire = Programme d 'option au degré primaire = Enseignement secondaire = Expérimentation de la deu xième langue
E
Programmes en vigueur:
2. Enseignement obligatoire Application des plans d'études CIRCE , en Suisse romande au 1er septembre 1981
l P
2 P
3 P
4 P
CANT
CANT
CANT
CANT
-
5
Lége nde du ta bleau réca pi tu latif
P CANT
1
CIRCE
CIRCE
~
P CIRCE
CIRCE
Connaissance de l'environnement
CIRCE
CIRCE
CIRCE
CIRCE
Deuxième langue
X
X
CANT 2
CANT 2
CIRCE
~ Application
-
l~
P CIRCE
-
CIRCE
P CIRCE
l
~ Application du programme cantonal:
l=p=1 en classes primaires
P CA NT
I=s::\ en classes secondaires P CANT
2
P CANT
2
I~~~I
en classes primaires et secondaires
:~ =
CIRCE
CIRCE
CIRCE
CIRCE
- A C 11
CIRCE
CIRCE
CIRCE
CIRCE
- Education musicale
CANT
CANT
CANT
CANT
Education physique
partielle du programme du plan d'étu-
des CIRCE
CIRCE
en classes secondaires
P CANT
CIRCE
Hathématique
en classes primaires
~
-
P CIRCE
= Application généralisée du program me du plan
d 'études CI RCE:
-
P CANT
CIRCE
1
6
Discipline
Ecriture
CANT
X P OP S
1. Ecole enfantine
Français
= Programmes du plan d'études romand (CIRCE let
o
V A LAI S
~
CIRCE
P CIRCE
P CIReE
P CIRCE
P CIRCE
Généralisation en autom ne 1981
Education artistique:
P CANT
1. Hlstolre: programme cantonal. Géographie-Sciences: programme CIReE. 2. Méthode "P.eti t".
P CANT
Lég ende du ta bleau cantonal
CIRCE
=
CANT
=
o x P S E
Application généralisée et globale des plans d'études romands au 1er septembre 1980 (une application sectorielle n'est pas retenue) Application d'un programme cantonal Programme cantonal à option La discipline ne figure pas au programme cantonal Enseignement primaire Enseignement secondaire Expérimentation de la deuxième langue
En faveur du roman 1
1
L'esprit public conjugue volontiers roman et aventure et il se plaît à considérer la littérature récitative comme le lieu de la fabulation qui divertit, éveille le rêve, autorise l'évasion. Parce que cette littérature permet plus.leurs lectures, parfois susceptibles de se contredire, on lui oppose le discours analytique dont la signification ne devrait comporter aucune équivocité sémantique et qui, par conséquent, paraît plus digne d'intérêt, plus sérieux. Outre l'incompréhension du fait littéraire en lui-même, ce préjugé, qui déprécie le roman, témoigne d'une peur plus ou moins consciente de voir nos facultés d'intelligence et d'imagination créatrice s'écarter des voies plus sûres tracées par une expression conforme aux exigences méthodologiques des sciences, au sens large du terme . L'exactitude du projet analytique ne fait aucun doute: le discours qui en résulte porte sur une réalité, délimitée et définie dans l'espace et dans le temps, qui, ainsi précisée, devient abstraction pour mieux se laisser étudier objectivement. C'est cette abstraction même qui distingue fondamentalement l'analyste du romancier et empêche toute confrontation de la littérature fonctionnelle et de la littérature récitative . Le romancier ne cherche pas à étudier et traduire un aspect particulier du réel, à l'exclusion de tous les autres. " ne saurait ignorer ce qu'il ne signifie pas explicitement et son art sera justement, dans la particularité de sa parole, de suggérer tout ce qu'il perçoit du monde réel ou fictif. A lui d'accepter que le
lecteur, !ort de son passé et de son expenence de la vie, projette entre les lignes de son texte autre chose que ce qu'il a VOUl dire. La. destinée du roman n~ se termine pas le jour où l'écri~~In confie son manuscrit à 1edlteur et les multiples lectures qu'il suscite permettent le dépassement de l'intention originelle de celui qui l'a composé. «Avant d'expliquer aux autres mon livre, j'attends que d'autres me l'expliquent. Car si nous savions ce que nous voulions dire, nous ne savions pas si nous ne disions que cela.)) (André Gide; Paludes) . La prudence gidienne traduit la tragédie de l'écrivain qui, son œuvre terminée, voit celle-ci lui échapper sans qu'il n'y puisse rien, mais elle souligne aussi la richesse de . la littérature dont la libération du sens par la lecture la prévient de tout immobilisme et l'empêche d'entrer, parfaite et à tout jamais définie, dans un quelconque musée des belleslettres, consécration alors de sa mort. La volonté toute positiviste d 'objectivité réaliste, telle que nous la rencontrons chez certains romanciers du XIXe siècle, se solde finalement par un échec: elle vise une transparence illusoire et impossible car, en aucun cas, la vie ne saurait se réduire àun ' simple objet d'observation et d'étude. La tâche du romancier, affirme Wolfgang Kaiser (Poétique 4, 1970), «est de reproduire la vie dans ce qu'elle a précisément d'inconnaissable et de morcelé .}) Submergé par les événements et les protagonistes de
son récit, l'écrivain ne pourra jamais tout dire, il va donc choisir, sélectionner, classer et la priorité accordée à tel ou tel élément suppose un point de vue qui va conférer à la narration une dimension particulière et subjective: raconter implique une transformation de l'objet qui engage la responsabilité de celui qui écrit. «Parler, c'est agir : toute chose qu'on nomme n'est déjà plus tout à fait la même, elle a perdu son innocence .}) (Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature 7) Le narrateur nous guide dans l'élaboration imaginaire de l'univers romanesque mais il n'est pas sûr que nous utilisions la matière textuelle que nous offre le romancier de la seule et unique façon prévue lors de sa création . Nous ne saurions toujours lire les .mots tels qu'ils ont été écrits: ils sont chargés d'une signification qui dépasse celle qui leur fut assignée initialement car le langage, lourd de l'existence passée et présente du monde et de chacun, ne se fige et ne se laisse jamais totalement posséder.
Ce pouvoir de suggestion de la narr'a tion définit sa qualité littéraire et l'œuvre, en ouvrant des horizons nouveaux, devient une espèce d'instrument d'optique, comme dirait Marcel Proust, qui permet au lecteur de discerner ce que, sans elle, il n'eût pas vu . Le marché du livre révèle le succès de toute une littérature lénifiante dont la séduction ne s'explique que par la présence de clichés et de stéréotypes qui réconfortent le lecteur et le préservent des surprises susceptibles de l'inquiéter ou, plus simplement, de le faire penser et imaginer loin de ce qu'il connaît. L'assimilation de tout roman à la simple fabulation euphorique n'étonne pas, elle résulte premièrement d'une confusion involontaire entre deux types d'expression bien distincts dont la finalité diffère et, deuxièmement, d'une image que suggère le choix généralisé du public, trop souvent peu exigeant et enclin à la facilité et à la paresse .
Etienne Anex
Comme la structure narrative résulte d'une projection qui ne peut pas pleinement rendre compte de la réalité, le romancier se doit de solliciter l'imagination créatrice du lecteur à qui il confie son texte . Si la littérature fonctionnelle, dont le discours tend à la pure méditation de signification, perd toute crédibilité dès lors que le lecteur s'écarte de la pensée de l'auteur, l'immense champ laissé à la libre interprétation constitue une composante intrinsèque de tout récit romanesque .
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Les co m pas ite urs de musique au travail
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Si differents qu'ils aient pu être par le caractère, le style et l'inspiration, les compositeurs celèbres eurent en commun le fait qu'ils furent quasiment tous de grands travailleurs, voire des travailleurs forcenes. Grands travailleurs Même s'il faut accorder aux chiffres une valeur relative (nous verrons plus loin pourquoi), on est ébahi devant certains d'entre eux. Le labeur des grands maîtres fut généralement un labeur de titan! Roland de Lassus composa plus de 2000 pièces; l'œuvre complète d'Henry Purcell est réunie en 26 gros volumes; Alessandro Stradella créa 115 opéras, 220 messes, 400 sérénades, etc .; Mozart, pendant sa courte vie, écrivit 41 symphonies, 21 opéras, 60 concertos, 15 messes, 30 divertimentos, 88 quatuors , 23 sonates pour piano et un nombre impressionnant de lieder, de cantates, d'airs, etc . Nous sommes saisis d 'étonnement à la contemplation des 46 volumes géants réunissant les œuvres de J .-S . Bach . Leur édition a coûté un demi-siècle de travail à une société d 'experts, la Bachgese//schaft. «Les deux événements importants de ma vie, disait Brahms, furent la constitution de l'Empire germanique et la finition des travaux de la
Bachgese//schaft )). L'Autrichien Anton von Webern et le Francais Henri Duparc se tiennent is'olés à l'autre bout de la liste des compositeurs géniaux. Le premier nous a laissé une poignée de pièces très brèves, le second une quinzaine de mélodies et deux courtes pour orchestre. Tous
deux n'ont cependant pas la réputation d 'avoir été paresseux: Webern a remis sans cesse l'ouvrage sur le métier, Duparc, une vocation tardive, a cessé d'écrire à 37 ans déjà, atteint d'une maladie nerveuse . La palme de la paresse revient peut-être à Rossini qui, après avoir produit avec une facilité vertigineuse une série d'opéras et d'opérettes, décida, à 37 ans, qu'il avait assez travaillé et passa les 40 dernières années de sa vie à jouir de sa gloire et de sa fortune, cultivant l'amitié et l'art délicat de la gastronomie, et préférant donner son nom à un tournedos plutôt qu 'à un nouvel opéra. Dans sa retraite dorée il trouva cependant le courage, une fois , de se remettre au travail, sans toutefois quitter totalement ses chères casseroles, pour . nous composer un merveilleux Stabat Mater.
Rapidité Si, chez les maîtres contemporains la «gestation» d'une œuvre musicale peut prendre des jours, des mois, voire une année, la mise sur papier fut généralement très rapide chez les maîtres du passé . «Bien composer, c'est composer vite» disait Verdi. Mozart écrivit ses trois grandes symphonies (celle en mi majeur, celle en sol mineur et la Jupiter) en 6 semaines et l'ouverture pour Don Giovanni en une nuit. Haendel composa son opéra
Rinaldo en 14 jours, Donizetti son opéra l'Elixir d 'amour en 14 jours également «Composer n'est rien, disait ce dernier, ce sont les répétitions qui prennent du temps!» A la fin du premier mouvement de son quatuor en si bémol mineur, Schubert écrivit ((Fait en 4 h. 712)) . 40 jours suffirent à Verdi pour son Rigoletto et seulement 28 pour le Trouvère. Les œuvres de Chopin naissaient spontanément, un peu comme des improvisations et si l'auteur s'avisait d 'y appor~ ter des améliorations , c'était peine perdue: il revenait toujours à la première version; c'était la meilleure . L'arsenal des techniques dont disposaient les compositeurs avant Beethoven permettait de composer rapidement : on utilisait des recettes éprouvées. D'autre part, personne ne se préoccupait d'être original, ce qui n'empêchait pas les compositeurs géniaux d'être toujours et quand même merveilleusement originau x. Mais, dès l'aube du XIXe siècle, les maîtres cherchèrent d 'autres cheminements et s'efforcèrent de s'exprimer en un langage plus personne.! (le Romantisme le voulait ainsi !) . L'orchestre, par ailleurs, s'enrichit de nouvel/es sonorités . La rapidité de Beethoven ne fut donc plus celle de Mozart. On vit Mendelssohn s'affairer pendant 12 ans sur sa Symphonie en la mineur, Weber utiliser plus de 3 années pour écrire son Freischütz, Meyerbeer s'acharner pendant plus de 20 ans sur son Africaine et Brahms attendre pendant plus de 10 ans,
avant de mettre un P?int final à sa première symphonie . Dvo rak avoua ne pas composer plus de ~O mesures pa~ Jour et estima, a la fin de sa Vie, aV?lr peut-êtr~: ' . trop compos.e .. Aujourd .hui on VOit certains compositeurs avancer avec une lenteur et une minutie extrêmes . Rejoignant sa fam Ille pour le repas du soir, Frank Ma0in ~,ut cette boutade: «AuJourd hUI J al bien avancé : j'ai écrit deux mesures .» On est loin de la prolixité des premiers composi teurs!
A la table ouaupiano? 1/ est évident, pour le commun des mortels, que le piano est l'instrument par excellence du compositeur. Cela ne fut pas toujours le cas. Les maîtres de la Renaissance ne composaient qu'à la t able pour la simple raison qu'il n'existait pas d'instrument qui eût pu les aider.
Bach travaillait le plus souvent à la table familiale, entouré de sa nombreuse progéniture . Mozart écrivait en toute circonstance, fût-ce sur un strapontin de diligence, comme d'ailleurs Schubert, à l'aise même dans les tavernes bruyantes . Beethoven, lui, trouvait l'essentiel de ses compositions pendant de longues marches, notait quelques idées dans son calepin, puis rentrait rédiger l'œuvre à domicile. C'est au XIXe siècle que beaucoup de maîtres commencèrent à utiliser le piano, mais sans que cela devienne une règle pour tous . Aujourd'hui encore,
certains compositeurs identifient, sans l'aide d 'aucun instrument, les sonorités les plus complexes qu'ils entendent en eux et les écrivent directement sur le papier.
Le vide Pendant leur travail, les compositeurs oublient tout : l'heure, les repas, la famille, les amis, les rendez-vous, les conventions sociales les plus essentielles . Ils font le vide autour d'eux. Les deux anecdotes qui suivent illustrent assez bien celà . Thomas Moreil, poète anglai s, fut une nuit réveillé par des appels véhéments devant sa maison . Il ouvre la fenêtre et entend Haendel lui crier dans un état d'énervement extrême : «Qu'est-ce que c'est que bil-
low? - Quoi, billow? Oui, billow se trouve dans votre texte! »
- Mais , dit le garçon, Monsieur n'a rien commandé encore! - Alors apportez-moi quelque chose à manger et, surtout, ne me dérangez plus!}} Stravinski et Richard Strauss pouvaient, tels des fonctionnaires, commencer et terminer leur travail toujours au x mêmes heures de la journée, et garder, à tout instant, le contact avec le monde extérieur. Mais ces caslà sont rares .
Inspiration Où les compositeurs puisaientils leur inspiration? Faut-il répondre à cette question qui n'a jamais préoccupé outre mesure les compositeurs euxmêmes? Et pourtant, l'inspiration est à la base de tant de merveilleu x chefs -d'œuvres, que nous y reviendrons dans un prochain article .
Oscar Lagger
Enfin Moreil comprend: «C'est une vague, une énorme vague d'eau . - Aha, une vague, une énorme vague ... Cocher, à la maison!» Le compositeur se précipite dans son carrosse et s 'en retourne chez lui terminer son oratorio Judas Macchabee. On vit un jour Beethoven s'asseoir à une table de restaurant, sortir son calepin et se mettre à écrire. Le garçon vint, mais respectueux des habitudes (et des colères !) du maître, n'osa lui demander ce qu'il désirait manger. Au bout d'une heure, la voix de Beethoven tonna à travers la salle : «Payer! 25
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Approche du va/ume, mode/age en relief Thème: TÊTE DE CLOWN
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Matériel: - pa.p ier à dessin A4 pour le projet; - sCiure; - un bidon de 10 kg . de colle blanche (de menuisier) pour environ 10-12 élèves; - contreplaqué (25 x 30 cm . par ex.); - journaux pour protéger ' les tables; - tabliers ou chemises d'homme usagées pour protéger les habits; - une cuvette pour deux élèves.
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Deuxième semaine
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Matériel: - Râpes et papier de verre ; - listes de bois pour le cadre, largeur 5 cm., épaisseur 0,6 cm ., par exemple ; - scies, clous, marteaux, règle plate inox graduée; - choix de couleurs en spray.
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- Avec râpes et papier de verre, nettoyer le contreplaqué; - à l'extérieur, dans la cour de l'école, vaporiser la couleur choisie ; - le contreplaqué mesurant 30 x 25 cm. , chaque élève a scié : a) deux listes de 30 cm . pour les grands côtés; b) deux listes de 26, 2 cm . pour les petits côtés, soit 25 cm. + deux fois 0,6 cm. qui représentent l'épaisseur des listes ; - Clouer les listes et les éléments de suspension .
Les divertissements de Matix
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Dix-septième série pour les degrés moyens
17. 1 Pour régler une note de 760 francs, j'ai donné quatre billets . Combien m 'a-t-on rendu?
17.2 Pour payer une petite table de camping 30 francs, j'ai remis un seul billet. On m'en a rendu deux. Quel billet avais-je donné? 17.3 J'ai remis deux billets pour régler une facture de 900 francs . Le caissier ne m 'a rendu qu 'au moyen d'écus. Combien en ai-je reçu?
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17.4 Divisez le cadran d'une montre par deux traits droits de manière que le total des nombres de chaque partie soit le même. 17.5 Lou is se rend à la fontaine avec deux récipients vides , une bonbonne d'une contenance de 4 litres et un seau d'une contenance de 7 litres. Comment doit-il s'y prendre pour rapporter exactement 5 litres d'eau , en faisant le moins de transvasements possible? 17.6 Une autre fois maman demande à Louis de lui rapporter 13 litres et lui remet pour cela un bidon de 9 litres et un bidon de 5 litres. Comment s'y prend-il?
Pour les grands degrés
Faire compléter des opérations, c'est s'assurer que les enfants possèdent bien l'algorithme de telle ou telle opération . Les cas que nous vous présentons ne sont pas à résoudre par le tâtonnement. Il s'agit de logique, il s'agit de raisonnement.
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77.6 Louis remplit le bidon de neuf litres . Il transvase 5 litres dans l'autre bidon. Il lui reste ainsi 4 litres. Il vide alors le bidon de 5 litres et y place ces 4 litres. Il remplit enfin le bidon de 9 litres et rentre ainsi avec 13 litres .
77.7 à 77.70
Pour compléter ces opérations, il faut avant tout ob- '
serveret raisonner... un peu de calcul intervient ensuite . 77.7 a) Il ya trois soustractions pour 4 chiffres au quotient: il ya donc un zéro . Il se trouve à la 3 e place du quotient puisque c'est à la 3 e soustraction qu 'on a successivement «abaissé» deux chiffres du dividende .
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Solutions aux divertissements de Matix 77. 7 On m'a rendu 40 francs . Dix-septième série
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b) Troisième soustraction: le dernier chiffre du petit terme est 9, puisqu'il correspond à 9 fois 1. Le dernier chiffre du grand terme et celui du dividende - est donc zéro, puisque le dernier reste est 1.
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c) Deuxième soustraction : le grand terme est voisin de 500 parce que 6-1 = 5 (ou éventuellement 4 en cas de «retenue») ; le petit terme est également voisin de 500 et sans doute inférieur parce que le reste est minime.
l SG J .-J. Dessoulavy
J'avais donné un billet de 500 francs et trois billets de 100 francs .
77.2 On m'a rendu un billet de 50 francs et un de 20 francs, car j'avais payé au moyen d'un billet de 100 francs . 77.3
j'ai payé avec 2 billets de 500 francs et on m'a rendu 20
Puisque le 7 est donné ce petit terme est compris entre 470 et 479 ou entre 570 et 579. Ce petit terme de trois chiffres correspond au diviseur de trois chiffres multiplié par le deuxième chiffre du quotient. Du fait que le diviseur se termine par 1, le troisième chiffre du petit terme sera le même que le deuxième chiffre du quotient. Du fait que le 7 est donné, on peut conclure que pour l'obtenir on ne peut multiplier le 2 e chiffre du diviseur que par 1 (car comment obtenir 7 autrement) . En conséquence le diviseur est 471 ou 571 . d) Ici seulement intervient le calcul. Reprenons l'opération depuis le bas . Si nous prenions d'abord 571 .
écus .
77.4 Longtemps on cherche à tracer deux rayons, mais la solution se trouve dans deux parallèles :
11+12+1+2=26 10+ 9+3+4= 26 8+ 7+6+5=26 On peut inciter les enfants à faire des constatations: une montre partagée en «tranches parallèles» donne souvent, pour chaque partie, un total constant. Exemple: 12+ 1 = 11+2 = 1 0+3 = 9+4 = 8+5 = 7+6 ou b ie n 1 2 = 1 1+ 1 = 10+2 = 9+3 = 8+4 = 5+7
77.5 Louis remplit la bonbonne de 4 litres et la vide dans le seau. Il recommence de sorte qu'il lui reste un litre dans la bonbonne. Il vide alors le seau et y verse ce litre . Il remplit la bonbonne une troisième fois et la verse dans le seau qui contient ainsi les cinq litres demandés.
Troisième soustraction 9 fois 571 = 5139 (petitterme) Donc 5140, grand terme. Deuxième soustraction Reste + petit terme = grand terme 51+571=622 Impossible, puisque le premier chiffre du grand terme ne peut être que 5 ou 4 . Essayons alors avec 471 : (trois ième soustraction) 9 fois 471 = 4239 (petit terme) Donc 4240, grand terme 42 + 471 = 513 grand terme possible de la deuxième soustraction .
Première soustraction : Si le diviseur est bien 471, quel est le nombre qui, multipliant le 7 du diviseur donne le 1 donné au petit terme ? C'est 3 x 7 = 27 .
Il suffit alors de compléter et «d'élever» certains chiffres au lieu de les abaisser, et l'on obtient finalement :
(IfG If- '3 'fO ~
\- 3 ( 051
\ Cf \ .3
Le 9 novembre dernier, les maÎtres de travaux manuels du CO tenaient leurs assises annuelles à Fully.
5L 3 [li (
A leur ordre du jour figurait un point important: statuts de la section . En effet, jusqu'à ce jour, cette section de l'AECOB n'avait pas de statuts propres et appliquait, par analogie, ceu x de l'AECOB.
i(L4-0 lf233 1
Ainsi, en 20 articles, ces nouveaux statuts définissent l'Asso-
17.8 } 17.9 17.10
Les raisonnements sont absolument de même nature. Nous pensons qu'il est superflu de les donner dans le détail. Voici donc les solutions.
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L'AVMTM: connaissez?
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ciation valaisanne des maÎtres de travaux manuels (AVMTM), son organisation, ses membres,
Paul Curdy... la bonne ligne ... Il faut l'avoir côtoyé durant quarante années pour savoir ce que nous lui devons, il faut l'avoir combattu pour connaître sa grandeur, il faut s'être trompé mille fois pour se souvenir avec quelle gentillesse il nous montrait le chemin, il faut avoir assisté à ses peines pour évaluer la force de son âme, il faut avoir essayé de le suivre pour comprendre qu'il traçait la bonne ligne .. On se souviendra longtemps de ses visites trop rares . Il rentrait discrètement, comme s'il vou lait s'excuser d'être là . Son regard amical et son air si peu «1 nspecteur» vous donnaient l'envie de le satisfaire . On n'oubliera pas les heures trop
ses objectifs . Relevons en particulier que : «L'AVMTM se compose des maîtres et maîtresses, diplômés ou en formation, enseignant les travaux manuels au degré secondaire .» A noter aussi que le comité de l'AVMTM a été renouvelé et se présente de la façon suivante : Romain Fardel, CO Martigny, président Robert Fauchère, CO Hérens, vice-président Jean-Michel Attinger, CO Leytron, secrétaire Georgy Carraux, CO Vouvry, caissier Cyrille Philippoz, CO Derborence, responsable des publications.
Roger Salam in
courtes qui nous réunissaient après la classe autour d'un verre de blanc, ces heures durant lesquelles il savait nous redonner la joie et l'enthousiasme dans le métier ... Comme dit le chanteur: «Le temps de vivre ... d'être libre» nous te le souhaitons, Paul Curdy, très long et très heureux. Tu peux regarder, le cœur satisfait, le long chemin parcouru qui gardera ta trace. Toute la jeunesse valaisanne et tous ceux qui ont partagé ton idéal te disent merci. Merci, Paul Curdy, pour avoir été si peu «Inspecteur» et tellement un guide et un ami .. A bientôt sûrement.. puisque l'amitié ne prend jamais la retraite .
Un, de la part de tous
37
Le Suisse Paul Curdy
Perplexe et désemparé, l'auteur de ces lignes le resta bien longtemps devant sa feuille vierge: face à une personnalité aussi riche et une carrière aussi bien remplie, les idées ont peine à s'ordonner. Puis, progressivement, s'impose l'homme; celui en qui plusieurs volées de maîtres d'éducation physique romands formés à l'Université de Lausanne reconnaissent un véritable maître; celui dont le réalisme de l'inspecteur, associé à l'enthousiasme du «maître de gym» ont fait merveille dans nombre de commissions romandes et fédérales . Paul Curdy est un de ces hommes qui ne se satisfont pas d'emprunter les idées des autres; il est de ceux qu i font l'opinion. Si la modestie et la discrétion qui le caractérisent empêchent de s'en rendre compte d 'emblée, ceux qui ont le privilège de le côtoyer sont rapidement frappés de sa faculté de voir toujours l'essentiel et de relativiser les problèmes en les plaçant dans une perspective humaniste . Cette humilité exemplaire devant les questions importantes, signe distinctif de la véritable compétence, ne l'a pas empêché de mener de durs combats en faveur de l'éducation physique;
- il a fallu raffermir une Société suisse des maîtres de gymnastique chancelante et vouée à l'éclatement; - il a fallu sauver le sport scolaire facultatif de la «championnite» dans laquelle voulaient le précipiter des responsables irresponsables. Citer la totalité des activités de Paul Curdy nous paraît être une opération hasardeuse et dépassant le cadre d'un article. Nous ne retiendrons que deux secteurs profondément marqués de son empreinte . " fut en particulier le distingué président de la Commission fédérale d'experts d'éducation physique à l'école. C'est à ce titre qu'il défendit le point de vue des pédagogues au sein de la Commission fédérale de gymnastique et de sport, dont la politique fut en maintes occasions infléchie par ses idées; le manifeste du sport scolaire facultatif en est une des illustrations. " dicta également la ligne de conduite de la CFGS dans le délicat problème de l'intervention fédérale en matière scolaire et réussit à concilier l'autonomie cantonale avec la mission de surveillance dévolue à la Confédération . Dans les milieux de l'éducation physique, on ne peut évoquer Paul Curdy sans associer son nom à la traduction de textes spécialisés .
- il a fallu sauvegarder l'intégrité de l'école contre les velléi- Dans ce domaine également, il tés d'infiltration envisagées ... s'est imposé comme un maître. par certains promoteurs du Les nombreux articles du jourmouvement Jeunesse et nal «Education physique», sa Sport; collaboration à la rédaction et à
Nouvelles acquisitions
la traduction de deux séries de manuels dans les années soixante et, plus près de nous pour la nouvelle série récem~ ment publiée, font de Paul eurdy le traducteur le plus apprécié non seulement des Suisse~ romands, mais également outre-Sarine, les uns lisant avec plaisir une langue française directe, juste et fluide, les autres appréciant le sens de la nuance mettant en valeur le texte initial le rendant parfois même plu~ digeste ..
- Benjamin CAPPS, Le Far West : Les grands chefs. Time-Life . - S. Corinna BILLE, La demoiselle sauvage. Nouvelles . Gallimard . - S. Corinna BILLE, L'enfant aveugle suivi de Entre hiver et printemps. Castella. - S. Corinna BILLE, Le sourire de /'araignee . Ed . de l'Aire . - S. Corinna BILLE, Le pantin noir. Roman. Ed. de l'Aire. - André PONT, Autrefois les travaux et les jours. Patronage de l'Amicale des patoisants de Sierre, Ed. Monographic . + cassettes . - Alain BOMBARD, Louis CHARPENET, Philippe CHARTIER, L'energie. Bordas . - Michel HUBERT, Les araignees. Boubée . - François JACOB, Le jeu des possibles. Essai sur la diversité du vivant. Fayard . - A. Harrisson-Covello, Herren-Lairy OLERON, ROBAYE-GEELEN, Les enfants handicapes. PU F. - Allan PI PER et François CAR LI ER, L'energie et nous: Le petrole. Gamma . - Nigel HAWKES et François CAR LI ER, L'energie et nous: Le nue/eaire. Gamma. - Alun LEWIS et François CARLlER, L'energie et nous: L'eau. Gamma . - Jacques DURAND et Patrice FLORI, L'histoire et la vie d'un château de la Renaissance. Berger-Levrault. - George A. MILLER, Communication, langage, pensee. Simepeditions .
Une tâche de traducteur pourrait paraître anodine, d'importance secondaire; r$alisée par Paul Curdy, elle devient au contraire un élément capital de cette compréhension interculturelle qui fait l'admiration de nos voisins . En définitive, si le Valais a certainement ·bénéficié de l'enrichissement que ne pouvait manquer d'apporter à Paul Curdy les contacts avec ses Confédérés, la Suisse des pédagogues est reconnaissante au Valais de le lui avoir prêté d'aussi longues années et tous, nous lui souh~i tons une retraite en compagnie de son épouse aussi riche et longue. que fut sa carrière au service des enfants, aussi heureuse que furent les moments les plus heureux de sa vie.
Articles de revues
- «Pour ou contre une déontologie» dans ÉDUCATEUR N° du 12 novembre 1981 . , - «L'enfant et son corps»: dossier du mois de l'EDUCATION ENFANTINE N° 3, décembre 1981 . - «L'aide aux enfants en difficulté à l'école maternelle», dossier du mois de l'ÉCOLE MATERNELLE FRANÇAISE N° 4, pp . 7-26 .
Lecture suivie
6 - 8 ans . Gyo FUJ 1 KAWA, Une mesaventure de Julie. Fernand Nathan .
Raymond Bron
Cassettes
CULTURE GÉNÉRALE CG CG CG
13651 13652 13653
Amicale des patoisants de Sierre. Tounot. Amicale des patoisants de Sierre. Pépinet. Amicale des patoisants de Sierre . Moiry .
INITIATION MUSICALE K
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L'étoile d'or 1980.
Diapositives
ART AU XIXe ET XXe SI ÈCLES AX AX
13591 13592
Découvrir la peinture abstraite. 16 dias. Le Corbusier. 16 dias .
PEINTRES DU XIXe ET DU XXe SIÈCLES
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A la découverte de Matisse. 22 dias .
HISTOIRE GÉNÉRALE
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HG
13593
La vie 'de la rue à l'époque de 1900. 12 dias .
LlTIÉRATURE FRANÇAISE LF
13595
Le fabuleux voyage d'Ulysse. 16 dias .
INITIATION MUSICALE MU
13596
Au monde de la musique: hautbois, cor anglais basson. 12 dias . '
BOTANIQUE SB
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Service cantonal de l'enseignement secondaire
Formation de maîtresses d'économie familiale
La vie dans l'arbre mort. 12 dias .
SCIENCES TECHNIQUES ST
Département de l'instruction publique
Demain quelle énergie? 16 dias.
Le Département de l'instruction publique du canton du Valais, ouvre dès le 31 août 1982, à l'Ecole normale des institutrices à Sion, un cours de formation pour
maÎtresses d'économie familiale Durée de la formation:
Cassettes - vidéo Télévision éducative
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TV-Scopie: «De bulles en bulles» où l'aventure d'une bande dessinée 1. TV-Scopie: «De bulles en bulles» où l'aventure d'une bande dessinée II.
1 année + stages préliminaires.
Conditions d'admission: être porteur d'une maturité pédagogique de préférence ou d'un autre type de maturité et avoir entre 20 et 35 ans.
Possibilités de travail offertes :
Lathion-Voyages S.A. Sion Pour vos voyages d'affaires et d'agréments ... • Même adresse: AUTOCARS - EXCURSIONS
et organisations de COURSES D'ÉCOLES
Journées sportives prix spéciaux pour écoles Devis sans engagement
A venue de la Gare 6 Tél. (027) 22 48 22 - 23
- cours d'économie familiale au cycle d'orientation, divisions A et B; - cours post-scolaires de formation féminine; - cours aux adultes; - cours aux employées de maison; - cours aux maîtresses d'apprentissage ménager.
Programme d'enseignement au cycle d'orientation: - gestion du ménage, comptabilité domestique; - entretien de la maison, du linge, des vêtements; - Cours de premiers secours, soins du foyer; - hygiène alimentaire, cuisine; - travaux à l'aiguille, activités manuelles créatrices; - connaissances théoriques relatives aux cours pratiques;
- dactylo (selon préparation spéciale) ; - catéchèse (selon préparation spéciale).
Inscription: les personnes intéressées peuvent obtenir une formule d'inscription auprès du
Département de l'instruction publique Service de l'enseignement secondaire Rue de la Tour 3 1951 Sion. Les inscriptions devront être retournées accompagnées d'un curriculum vitae, jusqu'au 30 janvier 1982. Le stage préliminaire doit être accompli avant l'ouverture du cours, soit :
- pour les titulaires d 'une maturité pédagogique
Pour tout renseignement complémentaire, les intéressées voudront bien s'adresser à la Direction de l'Ecole normale des institutrices Pré-d'Amédée, 1950 Sion ou à Mlle Berthe Sierro Petit-Chasseur 17 1950 Sion .
1nstructions Reconnaissance de la carte d'élève officielle unifiée des directions cantonales de l'instruction publique pour le retrait d'abonnements d'écoliers (5 20,26(28)
1. Généralités Dès le 1er septembre 1981, les directions cantonales de l'instruction publique émettront, sur notre initiative auprès de la «Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique», une carte d'élève officielle unifiée . Elle a été créée sur le modèle de la carte d'apprenti et de la carte d'étudiant des universités et des écoles techniques supérieures de Suisse . Pour mieux la distinguer de ces dernières, elle est imprimée sur du papier rose (modèle noirblanc à la page 4) .La carte d'élève est délivrée dans un étui de plastique transparent.
- pour les titulaires d'un autre type de maturité
La carte d'élève officielle unifiée, com me les autres cartes mentionnées plus haut, permet de retirer des abonnements d'écolier (S 20, 26, 28).
un même stage pratique, mais sur une période de 6 semaines .
Les dispositions du tarif 650 font règle dans la mesure où rien d'autre n'est prévu ci-après .
un stage pratique d'un mois dans un home, un institut ou autre établissement similaire;
41
2. A yants droit La carte d'élève est remise exclusivement aux élèves des écoles publiques secondaires (cantonales et communales) . Toutes les autres écoles reprises au chiffre 41 du tarif 650 continuent d 'utiliser la «Légitimation pour le retrait d'abonnements d 'écolier» (impr. CFF 8147) .
3 . Emission et validité La carte d'élève est remise par les secrétariats des écoles . Elle n'est valable que : - si elle est complètement remplie;
- si elle est munie de la photo et de la signature du titulaire; - si elle porte le timbre du semestre . Les timbres des semestres ont la même validité que ceux des cartes d'apprenti et d'étudiants des universités et des ETS. La période de validité est imprimée sur les timbres .
4. Mise en vigueur La nouvelle carte d'élève est valable pour le retrait des abonnements d'écolier à partir du 1 er septembre 1981 . Les cantons disposent d'un temps d'instruction d'une année .
Caisse de retraite 1
nformons
pie, une institutrice qui aurait enseigné de 20 à 25 ans, pUis de 42 à 50 ans, aurait droit, dès l'âge de 60 ans, à une rente de retraite égale aux 13/37 d'une rente complète.
dans un autre cadre que celui de l'école . Les échanges que l'on fait avec des camarades ne sont-ils pas plus sympathiques en plein air, dans le soleil et les intempéries, dans l'effort que dans la routine quotidienne?
C'est un progrès évident par rapport au remboursement de cotisations que l'on connaissait jusqu'à ce jour.
Au cours de l'année 1982 vous aurez l'occasion de participer aux activités suivantes :
V. Darbellay
- cours de ski de fond les 16 et 17 janvier 1982 à La Fouly. (Information détaillée parue dans l'Ecole valaisanne de décembre);
votre centre scolaire vous n'êtes pas assez de joueurs pour former une équipe, groupez-vous avec un centre voisin. Cela vaut la peine . L'année passée 17 équipes (1 70 joueurs environ) ont joué au volleyball le même jour dans la même salle; cette année nous . en espérons plus. De plus amples informations paraîtront dans l'Ecole valaisanne de février. Ouvrez l'œil;
Sport L Association d'éducation physique scolaire du Valais romand (AEPSVR) vous informe qu'elle
o skier, nager, jouer au tennis à Saas-Fee. Venez si vous êtes un as, venez si vous êtes un débutant. Des informations plus précises paraîtront dans les numéros de février et de mars de l'EV. Ne man'quez pas d'y jeter un coup d'œil.
organisera au cours des premiers mois de l'année 1982 diverses activités pour les enseignants de tous les niveaux, des cours à degrés de ski de fond et de ski alpin. Ces cours ont pour but de vous
familiariser avec un sport que La modification la plus remarquée à l'entrée en vigueur des nouveaux statuts fut, bien sûr, la retraite à 60 ans. B'énéfique à plus d'un titre, elle permet à nombre d'enseignants de jouir, après 40 ans ou peu s'en faut, d'une activité fort exigeante, d'un repos bien mérité et elle offre à des forces jeunes la joie de pouvoir s'exprimer.
U ne autre innovation par contre, tout aussi importante à mon sens, semble avoir passé inaperçue, c'est la possibilité de dissocier le moment où l'on interrompt le travail et celui où l'on fait valoir le droit à la rente .
Ainsi l'on pourrait imaginer un enseignant quittant son activité à l'âge de 50 ans, avec 30 ans de service et faisant valoir son droit à la retraite à l'âge de 60 ans. Il disposerait alors d'une rente égale aux 30/37 d'une rente complète. C'est loin d'être négligeable, d'autant moins que durant ces 10 ans, lui et respectivement ses survivants continuent à être couvert contre les risques d'invalidité ou de décès . Pour avoir droit à une rente de retraite, il faut toutefois totaliser dix ans d'activité, avec ou sans interruptions (art. 20). Par exem-
vous ne connaissez pas bien, de vous perfectionner si vous êtes déjà initiés à ce sport, de vous
suggérer des principes de base pour que vous puissiez organiser des-journées sportives avec vos classes . Il est bien évident que ces cours vous sont donnés par des instructeurs qualifiés et pleins de bonne volonté qui ont à cœurde vous voir progresser, de vous aider à vaincre les difficultés, de vous apporter le maximum de connaissances en un minimum de temps. Ces cours vous permettent auSsi de rencontrer des collègues d'autres régions du canton,
- tournois de volleyball (Sion) réservez le mercredi aprèsmidi 17 mars 7982 pour participer à ce tournoi. Formez des équipes masculines, féminines ou mixtes. Si dans
- camp de ski à Saas-Fee réservez la semaine des vacances de Pâques, du 12 au 17 avril 1982 pour venir vous détendre en vous perfectionnant au grand air. Venez
Pour tous les renseignements que vous voudriez encore obtenir, téléphonez chez Conrad Zengaffinen (027) 381824 ou chez Nicolas Métrailler (027) 232756. Avec nos salutations sportives.
La Commission technique
RADIO TÉ LÉVISION ÉDUCATIVE ROMANDE TÉLÉVISION ÉDUCATIVE Le mardi à 14 h. 30 (voir programme dans les quotidiens)
1982
Portes ouvertes
sur l'école
RADIO ,ÉDUCATIVE
JANVIER
Radio Suisse romande Il
11-12 FAIS-NOUS UNE GROSSE TÊTE :
1982
1. La création d'une tête de marionnette
18-19 FAIS-NOUS UNE GROSSE TÊTE: 2 . Un corps pour une tête. 25-26 TÉLACTUALlTÉ: «Bleu de Gênes» La fête du français
TÉLACTUALlTÉ: « La course autour de chez soi 82 ». Emission de lancement. 8-9 SÉRI EV: « Les amis de mes amis». 15-16 TV-SCOPIE: «Les stéréotypes dans la publicité». 22-23 TÉLACTUALlTÉ: « L'événement du mois ».
(DUC)
Lundi, 10 h. 05 JANVIER
11 Faut-il une école enfantine pour les enfants de 4 ans?
18 De l'importance des rencontres parentsenseignants. 25 Le maître généraliste : une espèce en voie de disparition?
FÉVRIER 1 L'école ménagère : pour qui? pour quoi? 8 Effectif des classes et égalité des chances . 15 L'école a changé : les parents s'en sont-ils aperçus? 22 L'enseignement de la philosophie .
MARS
1-2 SÉRI EV : « Les amis de mes amis». 8-9 TV-SCOPIE: « Ici Berne». Le travail des journalistes parlementaires . 15-16 TÉLACTUALlTÉ: « Ici Berne». Suite du «TV-Scopie» à partir d'un thème d'actualité. 2-23 SÉRIEV:«Les amis de mes amis». o TÉLACTUALlTÉ : «L'événement du mois».
1 Les devoirs à domicile. 8 Emission en principe réservée à un sujet d'actualité, sinon le sujet suivant sera traité : «Apprendre une langue étrangère dès la 1 re année d'école». 15 Les élèves interrogent: «A quoi sert l'effort?» (1). 22 Deux émissions dont l'une en direct d'une classe avec la participation .de parents (2) . 29 Actualité «violente» et actualité «tabou».
31 Lecture suivie:«Le crapaud»,«Le
AVRIL
moucheron», de M. Félix et A. Soutter-Perrod, par D . Gisling.
5 La spiritualité à l'école.
Mercredi, 9 h. 15 (6-10 ans)
10-13 13-16
L'école de mécanique de Win terthour, bien connue sous le sigle MSW a, en 1976, confié à la maison Kümmerly + Frey l'exclusivité de vente de ces produits en Suisse romande .
10-13
A partir du 1er janvier 1982, cet-
Vendredi, 9 h. 15 (10-16 ans)
JANVIER
JANVIER
13 Environnement, par Dominique Gisling : «Les maisons qu'on n'habite pas». 20 Chem in faisant: «Les marionnettes», par M. Boulanger et J .-c. Issenmann. 27 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand et G. Schnyder: «Les bouts de ficelle».
6-8
Vente du matériel MSW pour l'enseignement scolaire de la physique en Suisse romande
~:
'
15 Initiation musicale: musique indien-
.
6-10 6-10
ne: rondes enfantines, par J .-CI. Spahni . 22 Radiographie de l'humour, par G. Jolliet. 29 1n itiation théâtrale: 3 e ém iss ion, par Jean Chollet et Christiane Vincent.
6-10 FÉVRIER
FÉVRIER Initiation musicale . L'oreille en colimaçon : concert dansé de RadioFrance par A. Jacquier. 10 A vous la chanson! par B . Jayet «La maison des chansons», de G. Girardier. 17 Conte inachevé : « La petite tomate timide», de Ménie Grégoire, réalisation M. Corod. 24 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand et G. Schnyder : «Les moyens de locomotion et de transport».
5
3
8-10
6-8 8-10
13-16 10-13 13-16 10-13
MARS 5 Actualité: Amnesty international . 13-16 12 Avous lachanson! parB . Jayet«Aux
6-10
MARS Actualité: La consommation: à quoi faut-il penser? par C. Stadelmann . 10 Epilogues du conte inachevé, réalisation M . Corod . 17 A vous la chanson! par B. Jayet. «La grenouille», de F. Lemarque . 24 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand. et Gilbert Schnyder : Les vents ».
Récréation avec Gilles Vigneault, par Bertrand Jayet. 12 Evénements d'hier et d'aujourd'hui : «Au fil de l'Aar», par Gilbert Jolliet. 19 Les élèves interrogent la poés ie: Le tract, par M . Boulanger. 26 Initiation théâtrale: 4 e émission, par Jean Chollet et Christiane Vincent.
3
6-10
Galapagos», de Jean Nat y Boyer. 19 Les élèves interrogent la poésie : Le montage sonore, par M . Boulanger. 26 Evénements d'hier et d'aujourd'hui: «Au fil de l'Aar», 2 e émission, par Gilbert Jolliet.
10-13 13-16 10-13
8-10 8-10
AVRIL 2
6-10
Initiation musicale:«Le petit Mozart», de la Bayerischer Rundfunk, par Max Frey et D .F. Rauss .
13-16
te convention sera transformée en association . Le nouveau contrat prévoit que dès 1982 tous les articles MSW pourront être commandés par les écoles de Suisse romande soit chez Kümmerly+ Frey ou directement à la maison MSW à Winterthour. Ce nouveau contrat prévoit égaIement l'intensification de la publicité, et la mise à disposition de la documentation en langue française (catalogues, prospectus et manuels). Les appareils de physique MSW sont des produits suisses de haute qualité et d'une robustesse exemplaire. Ils sont manufacturé s par les apprentis dans les ateliers de cette école de formation professionnelle et forment dans leur ensemble la base de production pour ces futurs mécaniciens de précision! La collection MSW d'appareils p.our l'enseignement de la physique dépasse aujourd'hui le nombre de 800 articles et un grand nombre de professeurs nous affirment que cette gamme couvre entièrement les besoin s que l'enseignement de I? physique impose dans les eeoles secondaires .
Demandez notre documentation et nos catalogues, listes de prix et bulletins de commande chez:
Me tallarbeiterschule Winterthur, Zeughausstrasse 56, 8400 WINTERTHUR ou directemnt chez Kümmerly+ Frey, Hallerstrasse 6, 3007 BERNE.
Animateur des camps de dessin et d'expression artistique depuis une quinzaine d'années, auteur des ouvrages «L'œil apprivoisé», «L'imagination au galop», «Le regard s'arrête» et de plusieurs séries d'émissions télévisées, responsable du service art et éducation de la T élévision suisse romande,
Pierre Ghis/ing parlera de ses récentes expériences orientées vers la découverte des multiples possibilités créatrices qui sommeillent en chacun de nous, au cours d'une conférence-film qui aura lieu le
mercredi 2 7 janvier 7982 à 1 5 h. 1 5, à Sion, à l'Ecole normale des filles. Invitation cordiale à tous les enseignants! Organisation : SPval.
section
ACM-
A quoi jouons-nous? Il est prévu de présenter par une série de films de la Télévision suisse des jeux d'enfants des différentes régions de notre pays . Ce que nous recherchons: des jeux anciens et récents auxquels les enfants s'adonnent en plein air, lors de certaines manifestations ou spontanément sans instructions de la part des adultes. Etes-vous en contact avec des enfants âgés de quatre à douze ans environ? Seriez-vous intéressés à participer comme collaborateur régional à la préparation des séquences filmées? Alors adressez-vous le plus tôt possible à:
Volkskundliches Seminar der Universitat Zürich Zeltweg 67 8032 Zürich Tel . (01) 2572882 . Nom:
Adresse :
Téléphone:
Bauer fait école Du nouveau sur un projecteur 16 mm. qui révolutionne la présentation des films didactiques
veau programn:e Bauer P8 selecton, le fabncant s'est décid~ à organiser un. véritable tour
d Europe. En SUisse, des journées .d'inform.at(ons très approfondIes, destmees aux pédagogues et à tout le corps enseignant, sont prévues dans les vi/les de Saint-Gall, Zurich, Lucerne, Berne et Genève. L'entrée est gratuite, et la participation est d'autant plus intéressante que les visiteurs peuvent se renseigner à fond sur tout le programme de projecteurs 16 mm. Bauer. Ajoutons qu'un technicien spécialement formé à cet effet se tient à leur disposition pour répondre à toutes les questions en rapport avec les projecteurs 16 mm . Bauer déjà en service.
Concours international d'affiches pour la ci.euxième Co,!(ére,!ce des .N.ations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique La deuxième Conférence sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extraatmosphérique, également appelée «Unispace 82», se tiendra à Vienne (Autriche) du 9 au 21 août 1982. Afin de mieux faire connaître au public les techniques spatiales et leurs applications ainsi que la Conférence elle-même, il a été décidé d'organiser un concours international d'affiches . On trouvera ci-dessous des précisions sur ce concours.
l'humanité les techniques spatiales et leurs applications, la nécessité d'une coopération internationale dans ce domaine, et le rôle de l'Organisation des Nations Unies dans la promotion des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique . L'affiche pourrait en outre viser à mettre en relief cette vérité fondamentale qui apparaît si évidente vue de l'espace: l'unité fondamentale de l'humanité et l'interdépendance de l'homme, sa planète et le cosmos.
Objectif
On n'a encore jamais vu un projecteur de ce genre, capable d'arriver et de revenir rapidement, sans la moindre difficulté, sur n'importe quelle séquence! Il exauce ainsi le vœu exprimé depuis longtemps par les pédagogues et le corps enseignant auxquels il permet enfin un emploi beaucoup plus systématique et plus intensif des films documentaires . Il est en effet équipé d'un dispositif de mémorisation et de présélection qui simplifie énormément la projection indépendante ou la répétition des séquences que l'on désire passer isolément pour approfondir un sujet. Il est aussi possible de projeter pendant la même leçon des
séquences de différents films . On peut par exemple, en cours de projection, presser sur une touche pour mémoriser le début d'une séquence et la repasser plus tard, à trois cadences différentes, sans pratiquement la moindre perte de temps . En effet, le rembobinage rapide à travers le couloir ne prend pas plus de quelques secondes (tout en ménageant la pellicule) . Les modèles Bauer P8 selecton facilitent ainsi la préparation des cours et renforcent la valeur pédagogique des projections dont on peut faire un usage intensif. Pour mieux renseigner les milieux intéressés sur le nou-
Le principal objectif de ce concours mondial est de choisir le dessin qui figurera sur l'~ffiche officielle de la Conférence Unispace 82 . L'affiche contribuera à attirer l'attention du public sur les avantages actuels et potentiels des techniques spatiales et sur le rôle de l'Organisation des Nations Unies dans ce domaine. Elle contribuera également à faire connaître la Conférence et à éveiller l'intérêt du public à son égard . Le concours luimême devrait aider un certain nombre d'artistes à s'intéresser à l'espace et à exercer leur talent créateur sur un sujet à la fois nouveau et exaltant.
Maximum de quatre couleurs. Les techniques et les moyens employés sont indifférents. Sur l'affiche devrait figurer le texte suivant:
((UNISPACE 82)) et ((Conférence des Nations Unies sur. l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique Vienne, 9 - 21 août 1982 )). Afin d'assurer une reproduction de bonne qualité, il conviendrait, si possible, que les projets soient exécutés sur papier à dessin, et soigneusement emballés afin d'éviter qu'ils soient pliés ou endommagés pendant le transport.
Organisation du concours
Prix Le lauréat international recevra un prix en espèces de 2500 dollars des Etats-Unis. Les quatre finalistes internationaux recevront des certificats de mention honorable.
Conditions de participation Tout individu ou groupe d'individus d'un Etat membre de l'Organisation des Nations Unies peut présenter un ou plusieurs projets à un Comité national de sélection . Présentation
Sujet
Forme : lithographie, photo, collage, etc .
L'affiche devrait illustrer avec talent les avantages actuels et potentiels que présentent pour
Dimensions de l'œuvre finale: 17 x 22 pouces soit 42 x 59,4 ce nti mètres .
Chaque Etat membre peut organiser un concours national, dont la responsabilité serait confiée à un organisme gouvernemental, à une organisation non gouvernementale appropriée, ou à d'autres organismes compétents, comme l'Association pour les Nations Unies. Cette responsabilité porterait sur la réception des projets, leur notation et le choix du lauréat national. Le projet ayant remporté le concours national serait alors présenté au concours international. On demandera aux Centres d'information des Nations Unies de coopérer pleinement au projet, de faire connaître le concours et de fournir, à titre consultatif, toute l'assistance possible aux autorités responsables du concours .
Sélection et exposition des projets gagnants Au siège de l'Organisation des Nations Unies un comité international de sélection choisira parmi les projets nationaux le gagnant international, et quatre finalistes . Le projet gagnant deviendra l'affiche officielle de la Conférence UNISPACE 82 . " y aura, avant la Conférence, une exposition des affiches nationales gagnantes au Siège de l'Organisation des Nations Unies . L'Organisation des Nations Unies acquerra, sans compensation, tous les droits de propriété sur le projet international d'affiche gagnant, y compris les droits de reproduction et de diffusion . On s'efforcera dans toute la mesure du possible de renvoyer tous les autres projets nationaux à leur auteur, après l'exposition. Cependant, l'Organisation des Nations Unies n'assumera aucune responsabilité pour les dégâts ou pertes subis pendant le transport.
Calendrier
15 janvier 1982 : date lim ite de présentation des projets aux comités nationaux de sélection .
5 février 1982 : désignation des projets nationaux gagnants par les jurys de chaque pays .
15 février 1982: date limite pour l'envoi des projets nationaux gagnants au Directeur du Département de au siège de l'information, l'Organisation des Nations Unies, par l'intermédiaire du 50.
Bureau directeur du Centre d'information des Nations Unies. Dans les pays où il n'existe pas de centres d'information, les projets devront être envoyés au représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement. S'il n'y a pas non plus de représentant résident, l'affiche devra être
envoyée directement à l'Organisation des Nations Unies.
2 avril 1982: proclamation du vainqueur et des quatre finalistes internationaux par le Secrétaire général à la séance d'ouverture de la session du Comité des Nations Unies sur les utilisation s pacifiques de l'espa ce extraatmosphérique .
Concours de rédaction pour la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de .l'espace extra-atmosphérique Le 9 août 1982, l'Organisation des Nations Unies convoquera à Vienne (Autriche) la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique. Des programmes spéciau x d'information sont organisés à cette occas ion . Entre autres manifestations, un concours de rédaction sera organisé . On trouvera ci-dessous les précisions sur ce concours :
Objectif L'objectif principal de ce concours mondial est d'attirer l'attention du public sur les répercussions possibles des activités spatiales et sur les activités de l'Organisation des Nations Unies dans ce domaine. On espère que les jeunes se pencheront sur les conséquences de l'exploration spatiale et sur le vaste potentiel des techni-
ques spatiales et sauront communiquer l'enthousia sme que leur aura inspirée cette aventure . Enfin, ce concours contribuera à susciter l'enth ousiasme pour la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique (UNISPACE 82) pour laquelle il constituera une forme de publicité .
Sujet • Comment les activités spatiales pourraient transformer mon pays et le monde.
Conditions de participation Le concours est ouvert aux élèves des écoles secondaires et lycées de toutes les régions du monde .
prix L'auteur de la rédaction gagnante de ch aque région recevra une médaill e d'argent de l'Organisa tion des Nations Unies et le suivant un e médaille de bronze . Les réd actions gagnantes des cinq ré gions seront publiées par le Dépa rte ment de l'information des Nat ions Unies dans une de ses pu blications. Sous réserve d'arran ge ments ultérieurs, les lauréats pourront être invités à s'adress er à la Conférence soit en direct par satellite soit par enregi strement sur bande magnéti que.
Organisation du concours On propose que les Etats membres confient à leur ministère de l'éducat ion la responsabilité de l'organi sation du concours , avec, dans la mesure du possible, l'aide d'autrés organismes ou org anisations ayant des liens avec l'Organisation des Nations Unies ou désireux de collaborer avec ell e, comme les commissions nationales pour l'UNESCO et certaines organisations non gouvernementales . L'organisation du concours comprendrait la réception des textes, leur notati on et le choix des deux rédactions gagnantes . On demandera aux Centres d'information des Nations Unies de coopérer pleinement au proj et, de faire connaître le concours et d'être prêts à fournirtoute autre assistance possible au x autorités responsables du concours .
Longueur
Calendrier
Environ 1000 mots ou quatre pages à double intervalle.
Les candidats devront présenter leur texte au Comité de sélec-
tion national ou au jury de leur pays le 1er février 1982 au plus tard . Le choix de deux lauréats nationaux serait annoncé aux environs du 1er mars 1982 par le jury national de chaque pays participant. Les deux rédactions nationales gagnantes seront traduites dans l'une des langues officielde l'Organisation des les Nations Unies et transmise le 1er avril 1982 au plus tard à la Division de l'espace extraatmosphérique au siège de l'Organisation des Nations Unies à New York par l'intermédiaire des missions permanentes auprès de l'Organisation à New York ou du Bureau du directeur du Centre d'information des Nations Unies dans le pays . Là où il n'existe pas de centre d'information, l'expédition sera assurée par le représentant résident du programme des Nations Unies pour le développement. Un comité international de sélection au siège de l'Organisation des Nations Unies choisira la rédaction gagnante de chaque région . La proclamation des noms des lauréats du con cours international de rédaction sera faite par le Secrétaire générai le 5 mai 1982, date d'ouverture de la session du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique.
Publicité en faveur des lauréats Vu l'objectif de ce concours, les Etats membres sont priés d'accorder une large publicité aux lauréats et aux écoles qu'ils fréquentent et de veiller à ce que les rédactions gagnantes soient publiées dans des périodiques locaux appropriés . Les Centres d'information des Nations Unies publieront également les rédactions des lauréats dans leurs bulletins d'information périodiques ou autres publications normalement diffusées par leurs soins .
LSPN Ligue suisse pour la protection
de la nature Documentation LSPN protection de la nature.
sur la
La Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN) met à disposition gratuitement pour tout le corps enseignant des dossiers de documentation qu 'el.le a tout spécialement constitué pour · l'éducation à la protection de la nature . Ces dossiers peuvent être commandés par simple carte postale au : Secrétariat LS PN, case postale 73,
4020 BÂLE Nations L'Organisation des Unies acquerra la pleine propriété des droits - y compris les droits de reproduction et de diffusion - sur les rédactions gagnantes.
ou au
Bureau d'information romand LSPN, Ch. Source 32, 1009 PULLY.
Dorémi, Bonjour, Dauphin,Tremplin'
Outils pédagogiques de valeur Depuis de longues années, je suis adepte fervent de la pédagogie Freinet. j'ai milité au sein de l'Ecole moderne belge et participé aux congrès et stages en France . Dans ma classe, je pratique l'expression libre, la correspondance scolaire, le journal scolaire avec l'imprimerie et la créativité dans tous les domaines . Les enfants travaillent en coopérative scolaire, ils acquièrent, en même temps que des connaissances scolaires, le sens des responsabilités, de la solidarité et de la fraternité . Pendant longtemps, je me suis servi, comme support imprimé, de publications françaises, car je ne trouvais pas d'équivalent en Belgique . Alors, j'ai découvert les publications de la Presse Européenne d'Averbode: quatre hebdomadaires, chacun spécialement adapté à un groupe d'âge déterminé .
* Dorémi est le journal des tous petits qui ne savent pas encore lire. Ce livret est essentiellement destiné à la manipulation, le découpage, bricolage et l'interprétation des images . C'est un bel outil pour les classes maternelles. La maîtresse peut s'en inspirer pour des activités collectives comme pour les occupations individuelles. Chaque semaine, le journal développe un thème en rapport avec la vie de l'enfant. Une bande dessinée sans paroles ajoute un attrait supplémentaire.
Bonjour est le journal des enfants de 5 à 7 ans qui commencent leur scolarité. Toutes les rubriques sont axées sur des activités ludiques. L'ensemble est base sur
un thème illustre par un poster. Sous le titre «Bonjour les mots», cette rubrique tente une expérience de décloisonnement des matières : écriture, lecture, mathématiques et activités d'éveil . Ces matières s'interpénètrent par le lien de l'image . La lecture et l'expression écrite restent très liés pour conduire l'enfant rapidement à une créativité par le langage en expression libre. «Les activités proposées dans cette rubrique ont pour objectif principal d'intégrer l'apprentissage du code écrit dans des situations d'expression écrite favorisant la recherche de signification et l'utilisation d'outils de référence». La catéchèse elle-même est rattachée à cette perception visuelle par une image suggestive cueillie dans la vie de l'enfant et réalisée avec grande finesse par Colette Fauvel. On pourrait croire que« Bonjour» devient ainsi exclusivement un outil scolaire . " n'en n'est rien. Trois bandes dessinées tiendront les enfants en haleine de semaine en semaine. Les jeuxdess ins inciteront les enfants à la création graphique . Les dessins et les couleurs captent l'attention de l'enfant et «Bonjour» devient«son» journal .
Dauphin est une publication destinée aux enfants de 8 à 10 ans. Tout le journal est basé sur la créativité
de l'entant qUI cherche à dominer et explOiter les pOSSibilités du langage écrit, qu'il a acquis dans les années préCédentes Deux rubriques spécifiques qui paraîtront alternativement de quinze en quinze jours poursuivent ce but: l'entraînement à la créativité par la maîtrise Productive du langage : le jaillissement du mot, la fluidité du verbe, l'originalité de l'idée etc .. L'entraînement à l'écriture est complété par une deuxième rubrique : «J'écris, moi! ·Et toi? qui est en quelque sorte le journal intime d'un petit garçon appelé Tim. " s 'exprime librement de jour en jour sur des sujets cueillis dans la vie de tous les jours . Les textes ont été réellement écrits par des enfants et recueillis dans des journaux scolaires pratiquant la pédagogie Freinet. Le contenu suit une progression allant du simple rapport écrit vers l'expression pensée jusqu'à la poésie. Le club Dauphin est une rubrique de correspondance avec les jeunes lecteurs, où ils racontent comment, à l'exemple de leur ami Dauphin, ils arrivent au dépassement de soi par la gaîté et la bon~e humeur, par le courage et par les services rendus à autrui. Cette rubrique ne permet pas seulement aux enfants de s'exprimer dans «leur» journal, mais peut agréablement se prêter au dialogue dans les cours de morale . La catéchèse proposera chaque semaine une photo artistique invitant l'enfant par une sorte de «photolangage» à la réflexion et à l'échange d'idées dans la pensée religieuse.
Les pages de mathématiques se prése,ntent ~ous une fo~me de jeu-evaluatlon pour aider l'enfant par l'activité ludique à découvrir l'évaluation des mesures, longueurs, capacités, temps, etc .. Dans les activités d'éveil, une nouvelle série permet à l'enfant de rencontrer un grand-père qui raconte son siècle : «Bon-papa, raconte-moi quand tu ava is mon âge!» Cette rubrique passionnera les enfants et les incitera à enquêter dans leur propre milieu. De plus, les pages d'histoire et de géographie ainsi que l'observationde la nature invitent l'enfant à découvrir le monde environnant avec en plus une page de chromos qui constitue une source intéressante de documentation .
le plan de l'histoire, le lecteur s'évadera autant dans le futur que par un retour dans le passé . La rubrique« La nature autour de nous» propose des promenades dans les bois avec la cueillette de champignons, le long des rivières, à la recherche des animaux, etc ...
tièrement un reportage ou un article: «Ce1te page est à vous!» Photos, dessins, mise en page, voir même les textes imprimés seront l'œuvre des enfants euxmêmes afin qu'ils particip.ent réellement à la confection de leur journal .
Les enfants partiront à la conquête des océans au travaux des siècles par une série consacrée aux bateaux.
Les mathématiques sont comme toujours présentées sous forme d'activités ludiques; cette année, on jouera avec les formes géométriques et leur évolution .
Dans la catéchèse, les lecteurs suivront saint Paul dans ses voyages et ses écrits pour découvrir la mission évangélique de la religion chrétienne . Cette rubrique sera illustrée par de très belles aquarelles évocatives .
Une photo artistique accompagnée d'une phrase d'auteur aura pour but l'éveil à l'émotion esthétique et la réflexion personnelle; cette page peut être le départ d'un débat au cours de morale . Antenne-Tremplin est une rubrique d'actualité avec des réflexions sur les événements et les points chauds du monde, suscitant une prise de conscience de la vie des hommes .
L'expression orale et écrite est une fois de plus basée sur la créativité de l'enfant. Une nouvelle bande dessinée sera exploitée pour éveiller les enfants à une lecture plus approfondie et efficiente, par la compréhension des codes, l'interprétation des détails et la réflexion sur les situations . Puisque c'est la lecture préférée des enfants de notre siècle, pourquoi ne pas la mettre à profit pour développer leur jugement et goût esthétique?
L'amusement et la détente trouvent largement leur place avec plusieurs bandes dessinées; des jeux et occupations de créativité manuelle . Anti-rouille, par exemple, est une série de jeux qui fait le trait d'union entre l'enfant et l'adolescent du secondaire.
est le journal des grands de 11 à 13 an s. C'est un hebdomadaire très complet, couvrant toute une gamme de possibilités .
U ne série «1 nformer-S'informer» a pour but d'éveiller l'esprit critique face aux messages journalistiques, publicitaires et autres, par une interprétation adéquate tout en préparant àune expression de diverses formes de langage .
Dans «Artistes en herbe» les enfants trouveront des idées à foison pour laisser libre cours à leur besoin de créer sans cependant subir de directives . Seul l'emploi de l'outil sera expliqué, ce qui laissera à l'enfant le pouvoir de création.
Dans les disciplines d'éveil, les rubriques ne manqueront pas de passionner les enfants: sur
De plus, une page sera réservée chaque semaine à une équipe ou une classe qui réal.isera en-
Cet ensemble de publications constitue une belle gamme de journaux pour les enfants où ils
((Du bout des doigts» et les pages de jeux donnent à l'enfant la possibilité de s'exprimer créativement dans le dessin et le bricolage . Toute directivité a été abandonnée pour laisser libre cours à l'imagination . Les photos qui illustrent cette rubrique sont exclusivement des photos de réali sations d'enfants. Et, bien sûr, les bandes dessinées sont là pour donner aux enfants un moment de détente agréable supplémentaire.
Tremplin
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trouveront lecture, amusement et information. Ces hebdomadaires peuvent fournir aux enseignants un excellent outil parascolaire . J'insiste bien sur ce dernier mot. Les journaux de la Presse européenne ne sont pas des livres scolaires, ni des manuels de recette pédagogiques . Ils constituent un excellent apport pour animer et compléter des matières scolaires . Ils sont riches en information et en documentation. Mais ils ne doivent surtout pas devenir exclusivement un organe de travail. Comme toujours, l'outil vaut ce que le maître en fait. Par expérience, je sais que les enfants de nos classes attendent avec impatience l'arrivée de leur journal. Pour les enseignants, c'est une source importante d'idées et de possibilités à exploiter.
Et comme dernier mot, non négligeable, son prix, plus que modique, défie toute concurrence .
que âge, la Presse européenne est la presse par excellence pur tous les enfants.
Adaptée à chaque enfant, à cha-
Marcel Lefèvre D'Hoivot.
Conditions d'abonnement:
Une étude examine la situation particulière des étrangers de la seconde génération; et une autre les problèmes linguistiques que posent les migrations internes en Suisse . Des études de cas présentent des expériences: classes d'accueil; formation dispensée dans une école normale aux futurs enseignants en vue de leur tâche éducative auprès des enfants migrants; évolution d'adolescents migrants peu scolarisés au cours d'un enseignement du français seconde langue. Cet ouvrage est édité par une équipe de quatre personnes: Armin Gretler, directeur du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation à Aarau; Ruth Gumy, chargée de cours
Vous remarquerez que les prix sont à la portée des bourses les plus modestes. 1 an 4 mois le N° 15.30 45.90 Tremplin 0.90 40.80 13 .60 Dauphin 0 .80 11.90 35 .70 Bonjour 0 .70 24.8.1.Dorémi
Anne-Nelly Perret-Clermont, professeur de psychologie à l'Universi-
CCP 19-4220 (Sion) Editions Presse européenne, Averbode. Pour tous renseignements: Georges Moret, 5, rue du Léman, 1920 Martigny.
Exploration collection de la Société suisse pour la recherche en éducation
Editions Presse européenne - Adm.: 3281 Averbode (Belgique)CCP 2357.01- Tél.: (0 13) 77 1660 Rédaction: avenue du Suffrage Universel 14, 1030 Bruxelles Tél. : (012) 215 9946.
et de recherches à l'Institut de sociologie de l'Université de Zurich; té de Neuchâtel et de psychologie sociale de l'éducation à Genève;
Edo Poglia, responsable de la section Education générale à l'Office fédéral de l'éducation et de la science à Berne et enseignant à l'Université de Genève.
Série cours et contributions pour les sciences de l'éducation, 260 p . broché, couverture laminée deux couleurs, Fr.S. 42 .- .
BULLETIN DE COMMANDE
à adresser directement aux Editions Peter Lang, 15, Jupiterstrasse, 3015 Berne Veuillez m'adresser
Armin Gretler, Ruth Gurny Anne-Nelly Perret-Clermont, Edo Poglia
Nouveauté
Etre migrant Approche des problèmes socio-culturels et linguistiques des enfants migrants en Suisse
S'il ya un problème qui, depuis une bonne quinzaine d'années, ne cesse d'occuper et de préoccuper la société suisse, c'est bien celui des travailleurs migrants. On connaît le mot de Max Frisch: «Nous avons appelé des travailleurs; or, ce sont des hommes qui sont venus» ... Et non seulement des hommes, m,ais des pères, des mères, des enfants et donc des écoliers . Des écd'Iiers qui, comme leurs camarades autochtones, expérimentent les changements et les pesanteurs de notre école actuelle, mais qui, par leur situation d'enfants de migrants, vivent et posent des problèmes spécifiques . C'est l'existence de ces problèmes qui a motivé la publication de ce recueil. Les auteurs abordent ces questions sous des angles multiples et avec des démarches qu i relèvent de différentes disciplines scientifiques (sociologie, linguistique, psychologie) ou qui présentent des points de vue de praticiens concernés par les questions posées . Les contributions présentées partent d'une analyse des problèmes linguistiques de l'enfant étranger pour s'étendre ye~s l'examen plus général des difficultés scolaires de l'enfant immlgr~: les modalités d'acquisition d'une seconde langue par des immigrants et une analyse sociologique des phénomènes migratoires.
ex. «Gretler, ÊTRE MIGRANT»
Fr.S.42.-.
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Date: Signature: N° de membre SSRE :
Les membres de la SSRE bénéficient d 'un rabais de 25 %. 55
Œuvre sUisse des lectures pour la jeunesse
Captiver et divertir A. u~ourd'h,!i le~ jeu'!es lecte'!rs def11andent à être à la fois cap_ tIves et dIvertIS: c est, en resume, ce qu'a dit une j ournalist dans l'a:ticle qu'elle a écrit ~ur l'Œuvre suisse des lecture: pour la Jeunesse (OSL) et qUI a paru dans un journal suisse Cette remarque pertinente tient bien compte du nouvel espr;t de rOSL qui, au cours des ans, a su s'attirer les faveurs des jeunes lecteurs. Comment s'exprime en chiffres la vente des nouvelles brochures OSL qui, face aux médias de tout genre, s'efforcent d'offrir aux jeunes une autre forme de distraction") Comment les nouvelles idées se sont-elles concrétisées a~ cours de cette dernière année? Pour le savoir, feuilletons le 4g e rapport annuel publié par rOSL pour 1980. Moyens et objectifs L'OSL a entrepris de promouvoir la lecture en tant qu 'activité intellig;:mte de loisir.et d 'éveiller l'intérêt des jeunes lecteurs, de ceux qui n aiment pas lire et de ceux qui en ont assez de la lecture. A cet effet, elle a choisi des sujets , des formes d'expression et de présentation adaptés à tous les âges : brochures de jeux, brochures illustrées, brochures introduisant un thème de discussion, récits cahiers pratiques et brochures spécialisées . L'éventail des forme; d'expression et des titres offerts au x jeunes lecteurs est extraordinairement large .
Quelques chiffres Total des nouveautés en 1980 : 44 titres . Total des réimpressions : 21 titres . Le tirage des nouveautés s'élève à 456 367 exemplaires. (1979: 206 155 exemplaires) . Le total des nouveautés et des réimpressions en 1980 a donc atteint 853 637 exemplaires ; la vente s'est élevée à 886 550 brochures . De 1932 à aujourd'hui, 38,7 millions de brochures OSL ont été vendues. Le renchérissement se répercute sur les coûts du papier, de l'impression, des lithos, du matériel et des salaires. L'OSL doit toujQurs jongler pour égaliser les différences entres les frais d'édition' des diverses langues et pour maintenir un prix de vente social uniforme dans toute la Suisse. Par exemple les frais de publication en romanche sont quatorze fois plus élevés que les recettes provenant de la vente . C'est pour cette raison que l'OSL doit pouvoir compter sur des dons . En 1980 ceux-ci ont été importants : subventions de la Confédération, des cantons et des communes, contributions de Pro Helvetia, de la Migros, du Foyer vaudois pour collégiens et gymnasiens et de nombreux petits dons de particuliers reconnaissant l'importance du combat mené par l'OSL pour encourager la publication de lectures saines pour la jeunesse . Le rapport annuel nous informe également de l'important travail fourni par les 60 lecteurs lors du choix des textes et les 5000 collaborateurs qui s'occupent chaque année de la vente .
Nouvelles tendances La liste des brochures parue en 1980 nous montre que, par ses nouveautés (biographies, actuelles, problèmes de l'environnement), l'OSL essaie de combattre la mauvaise littérature destinée aux jeunes, de développer l'esprit de jeu et de création des enfants ~t de faire en sorte qu'ils ne consomment pas passivement. Le 4g e rapport annuel représente donc le résultat positif et réjouissant d'une année de travail à l'OSL.
Opéra tion ((Bleu de Gênes)) L'Association suisse des journalistes de I.angue francaise propose aux Jeunes Romands de 4 à 18 ans, collégiens, gymnasiens, apprentis, etc. de jouer avec elle . L'Association groupe près de 400 professionnels de la presse écrite et audio-visuelle . Elle est présidée par Jean-Marie Vodoz, rédacteur en chef du quotidien «24 Heures». Elle a pour but, selon ses statuts, de «veiller à la sauvegarde et au progrès de la langue française». Comment parler, comment écrire de manière précise, élégante et vigoureuse? Une seule recette : y trouver du plaisir. Nous voudrions faire partager à la génération montante notre conviction que notre langue nous appartient, et que, si nous la connaissons bien , nous pou vons en faire un instrument de communication fort, souple, agréable, à notre service. D'où notre projet. Il comportera deux temps . D'abord, un rassemblement de textes (écrits ou dits) et de créations de tous genres . Ensuite, une exposition, inaugurée par une grande fête :
cette exposition, qu i aura lieu en juin 1982 à Lausanne, montrera les plus intéressantes et les plus amusantes productions reçues . Voici la règle du jeu : , . Les participants sont invités à préparer, soit individuellement, soit par groupes ou par classes, en bénéficiant de l'aide et des conseils de leurs parents, de leurs enseignants ou de leurs animateurs, tous travaux qui leur donneront l'occasion d'utiliser avec plaisir la langue francaise, et d'en connaître mie~x les ressources et les part icularités .
2.
Ces travaux pourront être: a) écrits : prose, poèmes , bandes dessinées, légendes de photos, journaux de classe; b) oraux : enregistrements sur bande magnétique, montages audio-visuels, préparation d'une saynète ou d 'un jeu de marionnettes ; c) en particulier, des essais de reportage ou d'interview et des études portant sur la presse écrite, la radio ou la télévision: par exemple, leurs techniques de fabrication et de rédaction ou leur
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