L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1983 XXVlle année

d'~-Jeunesse

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Ainsi. jeSUismoinstentédedépenS8<toutmonargentd.un

5

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

C'est bonnard d'avoir un livret

~ la lianque cantonale.

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

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seul coup. Et pour ce que j'économise.)e louche un bon intérêt. Plus lard. je ferai V8<ser mon salaire sur un compte à moo nom C'est un bon départ pour mes relalioos futures avec la banque. .

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Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Couverture : 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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ENCART

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.


Sommaire

Considération pyramid ale

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Androula Henriques

Considération pyramidale .. . ......................... .

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Vingt-six millions de kilos ............................ . L'homme quotidien ............................ . . . ... . Extension progressive de l'action médico-sociale en Valais ................................................. .

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5 11

Jocelyne Gagliardi Chantal Fumeaux François Mathis Elisabeth Sola AEPSVR AEPSVR AEPSVR AEPSVR CSR CSR RTVE AVE

Réflexions et hypothèses à propos de la construction du nombre ..... . ......... . ........ . ................. . ... . Connaissance de l'environnement: dossiers ouverts .. . Moi, Martine, élève de première primaire ............. . Enseignement renouvelé du français: animateurs ..... . «Rayon III»: livres pour enfants ............. ; ........ . Camp de ski à Saas-Fée ............................. . Tournoi de hockey sur glace ......................... . Tournoi de volley-bail (enseignants) .. . ........ . ...... . Tournoi de volley-bail (élèves 2e degré) .......... . ... . Bulletin «Coordination» .................. . ........... . Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse Information ...... . .................................. . 8e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

HORIZON LITTÉRAIRE Jocelyne Gagliardi

Corinna Bille ............... . ........................ .

DIDACTIQUE Jean-Jacques Oessoulavy

Un travail «géométrico-manuel»

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VIE CORPORATIVE AVPES Il J.-J. Maspéro

Assemblée annuelle ................................. . Mise au point ..................................... . . .

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NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS

Liste ~es récentes acquisitions

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r

INFORMATIONS OFFICIELLES Vital Oarbellay Caisse de retraite: informons ........................ . INFORMATIONS GÉNÉRALES EV Pro Infirmis EV Pillet

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17 20 23 24 26 28 30 32 34 34 35 39

Projet-Energie 83 .. . .......... . ...................... Communiqué .............................. . ........ Concours «Jeunesse et économie» .................. Valais toujours: résultat du concours .................

. . . .

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J'ai l'impression qu'aujourd'hui la pédagogie et les instances qui y vouent leur enthousiasme posent davantage de questions qu'elles ne s'astreignent à des réponses et qu'en ce creux prennent racines nombre d'incompréhensions existant entre les deux pôles éducatifs primordialement intéressés par elle: celui de la recherche pure et celui de la pratique scolaire.

Je reconnais bien sûr à tous deux un caractére indispensable et une authentique noblesse de fonction, mais il me semble qu'un gros effort devrait être entrepris à tous les échelons afin de mieux peupler de réalités tangibles cette préjudiciable distance. Au sommet de la pyramide, là où, dans les creusets universitaires foisonnent découvertes et nouveautés, là où la pensée est pe;pétuelle mOL/vance, on rivalise d'études et de c.hiffres, de tâtonnèments et d'audaces, d'obscurités et d'étincelles, on jongle avec l'impalpable et on se plaÎt à relancer sans cesse le mystére de la connaissance; à chaque thèse nouvelle, génératrice de débats passionnés, on oppose une plus récente encore susceptible de mieux appréhender /'inconnu; on doute pour mieux savoir et plus on avance plus on sait qu'on sera condamné à avancer, l'arrêt étant, en la matière, synonyme de coupable autosatisfaction. A la base de ladite pyramide, dans la chaleur tempérée des salles de classe, à l'abri des suffocations, on se heurte quotidiennement à une multitude de questions pratiques; on réclame des méthodologies, des moyens d'enseignement, des allégements de programme, des objectifs plus précis; c'est le réel que l'on conjugue quotidiennement et les problèmes qu'ailleurs on débat dans l'abstraction ont là des visages d'enfants. Entre les deux le courant ne passe pas toujours. Les mots flânent un peu, puis changent de sens, se plaisant aux dialogues impossibles. De chaque côté on sait très bien que l'autre existe, important, capital, mais on s'habitue à l'ignorer. Peu à peu on tire le voile et on s'isole pour mieux être sûr de la véracité de son royaume. On dirait un ciel lourd, enfin chargé de nuages et qui ne saurait se résoudre à la pluie pour le plus grand bien de la terre qui l'attend, toute fertilité offerte. Il faut bien pourtant que cette pyramide soit une, de la base au sommet, qu'ainsi soudée elle se consacre à l'enfant, qu'elle le fasse harmonieusement cheminer. De la candeur au savoir. Jean-François Lovey

Photo de couverture : Service"Ecole Tiers Monde - Claude Nogues 2

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Vingt-six millions de kilos

Savez-vous que dans les grandes surfaces alimentaires d'une des principales chaines de supermarchés de Suisse, l'on trouve 4000 à 5000 produits différents, et que ce chiffre peut monter jusqu'à 10 000 dans certains cas? Que parmi ces 10 000 produits alimentaires différents, vous pourriez · trouver 60 à 100 fruits et produits exotiques; 250 à 300 types de fromages; une centaine de whiskies; variété indispensable à notre survie, cela va sans dire, et sans laquelle nous tomberions immédiatement d'inanition. Savez-vous que le paysan sénégalais reçoit 38 cts pour le kilo d'arachides, mais que nous pouvons les payer en Suisse plus de 30 fois plus cher, non décortiquées? Et que le paysan suisse (sans parler du consommateur) subit une exploitation identique puisque des pommes de terre qu'il vend 50 ct. le kilo seront revendues, sous forme de chips, simplement après avoir été coupées en tranches, frites dans de l'huile d'arachide et assaisonnées, 44 fois plus cher? L'énergie nécessaire pour produire un steak de 200 gr. permettrait de se raser sans interruption pendant 75 jours ou encore de se doucher à l'eau chaude sans interruption pendant 70 minutes! En Suisse, nous utilisons plus d'énergie pour transformer nos aUments (très souvent en leur faisant perdre une grande partie de

leur valeur nutritive) que pour les produire. Et si on sait qu'il faut en moyenne 7 calories végétales pour produire 1 calorie animale (par exemple le steak susmentionné) chaque Suisse consomme en moyenne l'équivalent de 5000 calories de base de jour, comparée aux 1500 à 1900 calories dont une grande partie de la population du Tiers Monde doit se contenter. Cela aide peut-être à expliquer les 26 millions de kilos de poids excédentaire que portent sur eux les Suisses, selon une enquête de l'Université de Bâle. Ce qui fait exactement 2600 wagons de graisse de 10 tonnes ... Pendant ce temps, au Brésil, des paysans affamés ont dévoré ... deux lionnes échappées d'un cirque . Ces paysans sont chassés de leurs terres par de grands propriétaires qui cultivent du soja pour les vaches européennes dont le «pouvoir d'achat» est supérieur à celui de beaucoup de Brésiliens. Cela permettra d'augmenter la surproduction laitière en Europe, lequel lait sera transformé en lait en poudre qui sera a) servi aux vaches européennes, stimulant par là encore plus la surproduction; b) envoyé dans le Tiers Monde où il permettra de nourrir des populations sous-alimentées dont 25 % des terres sont accaparées à produire des aliments pour les pays industriels. On a appelé cela le «circuit imbécile». C'est là une appellation très charitable.


Comment s'expliquent ces distorsions invraisemblables dans la production alimentaire mondiale? Pouvons-nous y remédier? Si oui, comment?

La « première» suisse d'une exposition itinérante destinée aux écoles romandes et qui ouvrira ses portes le 3 mars à 1'0015 de Saint-Maurice vous permettra de répondre à ces interrogations et beaucoup d'autres. Conçue et montée par le Service Ecole Tiers Monde et le graphiste gene-. Photo SETM

vois Yves Raymond, cette exposition « Vaincre la faim aujourd'hui» diffère par sa conception de la plupart des expositions itinérantes conçues pour les écoles. Premièrement, les spécialistes responsables de la conception de cette exposition l'ont conçue à partir de la constatation suivante: une des caractéristiques les plus dangereuses de notre époque est le sentiment d'impuissance devant l'évolution du monde dont souffrent tant de contemporains. Les

gens ont l'impression d'une évolution implacable sur laquelle ils n'ont aucune prise, dominée par des forces et des organisations gigantesques et totalement impersonnelles qui se nomment bureaucraties multinationales, crise écono~ mique, pour n'en mentionner que quelques-unes. Cela engendre une attitude qui, si elle se perpétue et se généralise, menace les fondements même non seulement de la démocratie, mais tout simplement d'une société saine.


L'homme quotidien

Aussi l'exposition a-t-elle pour but de montrer - et les spécialistes sont unanimes à le reconnaître que la faim pourrait très rapidement disparaître de la face du globe si nous le voulions vraiment. Le monde produit aujourd'hui plus qu'assez de nourriture pour fournir plus de 4000 à 5000 calories par jour à tous les habitants du globe (alors que seules 2500 à 2800 sont nécessaires). L'exposition souligne que les blocages principaux se situent avant tout au niveau de la distribution: maldistribution des terres et du pouvoir dans le Tiers Monde , «malbouffe» chez nous. Une première série de panneaux trace l'historique de l'évolution alimentaire, montrant que la faim n'est pas une fatalité, mais le résultat de conditions historiques précises. Une deuxième section souligne la dimension globale du problème et commence par une saisissante carte du monde montrant les 127 pays du globe desquels nous importons nos aliments: fraises de Nouvelle-Zélande, melons de l'Equateur, maïs d'Argentine, viande d'autruche du Namibie (Sud-ouest africain), aliments carnés du .. . Bangladesh, sans parler des centaines de tonnes de fleurs que nous importons de tous les coins du Tiers Monde, par avion, souvent au détriment des cultures vivrières (il est vrai que notre climat aride et nos terres ingrates ne nous permettent pas de faire pousser des orchidées à Noël). La dernière section de l'exposition - qui est destinée aux

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enfants à partir de 12 ans présente des suggestions très pratiques devant permettre à l'élève ou l'étudiant qui la visite de sentir qu'il peut, en sortant, entreprendre une démarche, des actions , lui permettant de contribuer à la solution du problème de la faim, aussi modeste soit cette contribution. Deuxièmement, on trouvera à l'exposition un dossier pour l'enseignant qui doit permettre d'exploiter en classe l'intérêt qu'éveillera certainement 'l'exposition chez les élèves. Cette dernière est en effet conçue comme le point de départ et le support d'une démarche pédagogique qui peut être continuée en classe. Le dossier comprend, outre des commentaires détaillés de chaque panneau, des informations supplémentaires, divers articles ou numéros de revues spécialisées, un poster «Les 8 mythes de la faim» que l'enseignant pourra afficher en classe, la liste des 127 pays desquels nous importons des produits alimentaires, par pays et type de produit, des tableaux et graphiques particulièrement frappants sur les problèmes alimentaires, etc. En plus du dossier, les enseignants pourront acheter le numéro de décembre 1982 de la revue l'Educateur qui contient un dossier sur les problèmes alimentaires et louer ou acheter un interview sur cassette d'un leader paysan du Tiers Monde, réalisé spécialement à l'intention des enseignants romands. De plus, ils pourront, pour un prix extrêmement modeste, louer les excellents

montages audio-visuels du GRAD (Groupe Européen de Réalisations Audio-visu elles sur le Développement) su r les problèmes alimentaires et la faim. Les collèges et écoles intéressés peuvent déjà s'inscrire auprès du Service Ecole pou r recevoir l'exposition à partir de février 1983. Plusieurs coll èges ayant déjà exprimé leur intérêt, il est recommandé de prendre contact aussi rapidement que possible avec le ' Service Ecole (021 26 84 33, ch. des Epinettes 10, 1007 Lausanne). En plus de l'exposition, ce dernier serait heureux d'offrir aux ècoles et collèges qui accueillent l'exposition l'animation de journées d'étude , des stands, conférences, séminaires et toute autre activité susceptible d'enrichir la vie des écoles . Pour les premiers mois de 1983, la priorité sera accordée aux écoles du Valais, qui est le premier canton suisse à accueillir l'exposition.

P. Pradervand

Con sidérons nos connaissances: co mme , depuis nos années d'études, elles se sont com plétées, combien leur présentation s'est transformée! Con sidé rons les théories, les méth od es apprises et enseignées presque comme des absol us : combien elles ont évolu é, se sont étoffées, approfo nd ies, rendant certaines cadu qu es, faisant apparaître d'autres simplistes, naïves , à nos yeux invraisemblables! Com me exemple, voyons les conn aissances de nos lointains ancêtres concernant la terre, voire l'univers! Qu'est devenue cette galette toute plate qu'imaginaient nos anciens pères? Que de découverte s, de connaissances accumul ées depu is ces vues que nous ju geons simplistes, certaines en contredisant d'autres, obligeant les hommes à des modifications complètes de leu r regard ... Souven ons-nous maintenant de la manière dont furent traités, y compris par l'Eglise , nombre de savants dont les intuiti on s, tout comme les découvertes dûment vérifiées, bouscu laient - tant les théories - qu e les règles de vie que les «responsables» en tirai ent. Comb ien furent rejetés, ridiculisés, bannis, excommuniés, brûlés , décapités (cf. Galilée, Cope rn ic, etc.) . Et," bien rarement ré habilités avec la pompe et la conviction avec lesquelles ils avaient été condamnés, al ors que seule cette atti-

Lumières partant d'une Source et nous menant vers un But. . Lumières nous illuminant par moments, nous nourriss'ant, voire... nous consolant dans Passons sur tant d'injustices notre quête, nous inondant criantes , relevant simplement peut-être 'de reconnaissance , l'orgueil phénoménal , l'arro- non pour l'usage que nous gance et la suffisance que pouvons en tirer pour nouspeuvent conférer et entretenir mêmes, mais pour la compréet connaissances et pouvoir. hension qu'elles véhiculent de la complexité , de la beauté, de Et tirons-en, rejoignant mon l'immensité de l'univers - de la papier de Noël et... certains Création - jamais totalement autres, l'une ou l'autre conclusion pratique pouvant contri- appréhendé(e) et toujours disbuer à humaniser notre mon- ponible pour la découverte. Jamais connu(e) et toujours de . transparent(e) , toujours là pour D'abord en prenant conscien- celui qui le (la) questionne . ce du fait que la connaissance Alors, si l'univers - la Création mal comprise, par la certitude qu'elle confère, peut se muer - si vaste, si complexe et si en pouvoir destructeur, fe r- transparent(e) pour le regard mant l'homme sur lui-même , amoureux révèle(nt) tant de riau lieu de contribuer à l'ouvrir chesses , combien aussi l'homme que peu à peu nous déau' complément - d'information couvrons! Chaque découverte -, à la vérité. complétant, transformant les précédentes. Là encore, si à l'exemple de Marie, l'homme ne s'acco rde Ce sentiment ne devrait-il pas pas des moments de silence, nous inciter à plus de circonss'il ne laisse parler son être, pection, à plus d'humilité dans faisant en lui lè vide - ce vide nos analyses , nos affirmations, destiné à être rempli, il se veret donc à plus d'ouverture, à ra envahi par la science , conplus d'amour envers ceux qui naissances , pensées propres , nous entourent? et non pénétré par des intuiA plus de silence? De silence tions quant à la juste utilisation de l'acquis. intérieur? tude de justice et d'élémentaire humilité eût pu faire progresser l'humanité en profondeur ...

Ensuite , .en prenant conscien ce, lors de la préparation de ces moments de silence , du sens et de la place à accorder à ces connaissances . Elles devraient être lumière sur notre route. Mais lumières constitutives d'un tout qui ne sera peutêtre jamais découvert en cette vie.

A plus de silence intérieur face aux difficultés des. hommes, à leurs errements, leurs besoins, afin qu'entre eux et nous ne s'interposent pas nos connaissances, nos analyses, nos jugements. Et que nous laissions -de plus en plus de place à


.. cette inspiration, cette intuition que nous aurons cultivées. Afin que cette intuition, au lieu de se servir des seules découvertes du passé, nous permette d'entendre la voix de l'être qui nous parle - par sa voix, son geste, son silence - et de répondre ainsi à sa situation du moment, à l'aide de la compréhension intérieure et tellement plus vaste que nous aurons laissé agir en nous, et qui nous dictera le geste, la parole, le silence peut-être qui comprend, soutient, soulage. Geste et parole toujours nouveaux, toujours inédits, s'adressant à une personne et non à une élaboration forcément partielle de l'esprit que confèrent les connaissances, conservant à la personne, à la situation, leur caractère unique de situation jamais rencontrée et qui ne se reproduira jamais plus. Seul ce silence auquel je nous invitais en décembre permet l'amélioration de l'action par le développement de cette intuition. Seule cette réponse permet l'établissement d'un dialogue ultérieur, s'il est et souhaitable et compatible avec les fonctions du répondant, et qui, lui, invite à une analyse plus poussée, même si toujours incomplète.

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En effet, seule cette réponse est dépourvue de tout jugement porteur de ces barrières qu'excluent ou compliquent le dialogue, car elles rejettent une partie ou la totalité de la situation telle que vécue par celui qui la vit ou la présente.

Qu'importent, alors, nos connaissances que la situation rencontrée, vécue, peut éclairer, compléter? Leur place demeure, mais doit devenir de plus en plus juste.

L'essentiel est le regard d'amour, d'affection que nous jetons sur ceux qui nous entourent. L'essentiel est la disponibilité intérieure qui ne juge, ni n'étiquette, ni n'échafaude, mais qui, d'emblée, accueil/e. L'essentiel est la vérité, J'honnêteté des deux êtres en présence. Ouverts l'un à l'autre. Ouverts à l'univers, à l'Esprit, à la Création. Disponibles, ouverts pour être remplis, non de leurs idées, mais de ce par quoi ils se laissent inspirer. Alors, les connaissances retrouvent leur place. Alors, et alors seulement, l'œuvre d'amour dont nous sommes nés et vers laquelle, consciemment ou non, nous tendons, peut s'accomplir. Grâce à ces occasions, à travers ces occasions que, constamment, la vie nous offre dans le quotidien et que nous ignorons ou rejetons au profit de connaissances, merveilleuses certes mais figées pour beaucoup, alors que tous les jours il faudrait les dépasser. Et c'est sur elles que nous appuyons nos certitudes!

Evolution lente, mais progressive celle dévolue à l'action médico-sociale dans notre canton. Celui-ci a été doté en 1975-1976 de la législation ad hoc, laissant, d'une part, aux communes l'initiative de mettre à disposition de leurs habitants l'infrastructure médico-sociale que ceux-ci sont en. droit d'attendre et, assurant d'autre part, une participation financière cantonale.

l'œuvre à travers tout ce qui nous entoure et nous parle, du geste, de la parole, du regard, du silence, devrait nous inspirer. Puissions-nous rapidement le comprendre pour nous servir de tout ce qui en notre Occident nous est offert à foison, pour contribuer à l'élaboration de cette sensibilité dont Marie fut le plus merveilleux exemple.

Activité médico-sociale

Nous rappelant une fois encore que le service est ouverture, attention, désir du bien de l'autre, et non imposition de nos idées, de nos jugements, de nos seules solutions.

Des équipes multidisciplinaires (composées d'infirmières de santé publique, d'assistants sociaux et d'aides familiales) déploient une action concertée et assurent à la population régionale les services suivants: -

-

Que le service est écoute et, parfois - souvent? -, proposition. Qu'il découle de l'amour qui doit vivre et se développer en nos «cœurs».

-

Qu'il invite donc à l'utilisation de ce «cœur», et non de nos seuls intellects.

-

A quelles facultés aurons-nous décidé d'accorder le droit de vivre?

-

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aide et soins dispensés à domicile et dans les locaux des centres médico-sociaux, en collaboration avec le corps médical et les institutions spécialisées les plus diverses; des mesures préventives et éducatives pour se maintenir en bonne santé; un encadrement et un soutien des personnes qui préfèrent être soignées chez elles plutôt qu'en institution; des visites aux mères et aux nourrissons dès leur sortie de maternité; des consultations pour nourrissons et jeunes enfants; des contrôles médico-scolaires en collaboration avec les médecins scolaires; une présence auprès des enfants en leur assurant les soins nécessaires; une aide aux personnes âgées et handicapées en vue de favoriser leur indépendance; une accueil et une aide en cas de problèmes d'ordre personnel, familial, économique ou autres; des démarches sociales, administratives, etc ...

Anna T. Veuthey

Développement en 1982 .

En 1982, 4 nouveaux sous-centres ont obtenu la reconnaissance du Conseil d'Etat, soit les centres médico-sociaux subrégionaux de: -

Alors que seule la voix du monde, de l'Univers, du Créateur, de la Création toujours à

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Extension progressive de l'action médico-sociale en Valais

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Val d'Hérens Martigny Saas Zermatt soit au total

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7 6 4 3

communes communes communes communes

20 communes (13 du Valais romand et 7 du Haut-Valais)

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Réflexions et hypothèses à propos de la construction de la notion du nombre Situation au 1er janvier 1983

L'enfant peut percevoir une collection d'objets identiques ou non de plusieurs points de vue: il peut s'arrêter sur la forme des objets, sur leurs couleurs, leur taille ou encore leur «quantité» . En effet, très tôt, vers deux ans, les enfants n'ont pas de peine à distinguer, entre deux tas de bonbons, où il y en a le plus. Mais il s'agit d'une «quantité» qui n'est pas encore «décantée»: elle reste -liée surtout à deux autres variables, la grandeur des objets et leur disposition spatiale. Pour la majorité des enfants en dessous de 5 ans, la grandeur et la disposition des objets composant une collection sont aussi importantes que leur nombre , lorsqu'il s'agit de décider où il y a plus d'objets.

Au début janvier 1983, le Valais était doté de 4 centres médicosociaux régionaux, 12 subrégionaux et 2 locaux. La répartition des communes se présentait ainsi:

-

Communes avec centres médico-sociaux reconnus par le Conseil d'Etat Communes avec centres médico-sociaux en constitution Communes avec centres médico-sociaux à constituer Valais

Valais romand

Ha'ut- Valais

Total

72

37

109

21

22

3

29

32

76

87

163

La carte sommaire ci-après illustre la répartition géographique des régions respectives . Coordination

Celle-ci est l'une des tâches du Service cantonal de la santé publique à Sion (téléphone (027) 21 6609) qui tient à disposition les adresses respectives et assure la liaison entre le personnel paramédical concerné.

Lorsque l'enfant est capable de juger si deux collections sont numériquement égales ou inégales - même si ses jugements sont erronés - nous pensons qu'il a construit un concept prénumérique important, que nous appellerons la «numérosité» des collections. Nous aimerions distinguer deux étapes dans la construction de ce concept. La première est celle où seules les grandes différences peuvent être perçues. La seconde est celle où des différences moins importantes ainsi que des égalités com mencent à être perçues. Cette seconde étape est caractérisée par une nouvelle conquête: l'appropriation par l'enfant d'un savoir social, que la plupart des parents essaient de transmettre à leurs enfants: les noms des nombres présen-

Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale Marguerite Stceckli

Développement de l'activité médico-sociale en Valais Situation au 1e'janvier1983

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tés dans l'ordre naturel ascendant 1, 2, 3, 4 ... Arrêtons-nous un moment et essayons de nous mettre à la place d'un petit enfant de 3-4 ans qui essaie de comprendre comment les adultes de son entourage utilisent les noms deS' nombres. Il doit remarquer que les mêmes mots, trois, quatre, six, sont utilisés pour désigner des collections d'objets qui n'ont pas pour lui la même «numérosité». Il doit remarquer que ces mêmes mots sont utilisés aussi pour désigner des objets individuels, en général identiques ou presque, comme les doigts de la main, considérés dans un certain ordre. C'est un peu comme pour les couleurs.. . Les mêmes mots sont utilisés par les adultes pour désigner des choses différentes. Et l'enfant n'a aucune peine à comprendre que ce type d'activité est considérée par les adultes qui l'entourent comme très importante. Il est constamment incité à faire la même chose. Lorsqu'il le fait, tout le monde s'y intéresse et, de plus, cela provoque souvent des rires joyeux ... Tout l'incite à découvrir la logique cachée dans ce comportement d'adulte: comment utilisent-ils ces mots qui ont une valeur bien spéciale? ... C'est à ce moment de l'histoire cognitive de l'enfant que nous observons des comportements charmants du type suivant: un petit garçon de trois ans et demi répond à un groupe d'adultes que le chien a, bien sûr, quatre pattes. «Et la vache?» demande le papa. «Elle

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Photo Serge Rappaz

son de doigts ne faisait quatre. «Quatre» c'était un nom donné aux quatre doigts de la même main sauf le pouce. Souvent les enfants de 3 ou 4 ans nous indiquent le qu atrième élément d'une rang ée et disent «C'est le quatre », en montrant ainsi qu'ils n'on t pas encore compris l'utilisation que font les adultes de ce mot lorsqu'ils dénombrent. Les anecdotes pourraient se multiplier. Piaget a étud ié systématiquement une situ ation qui montre que la «quantité» des collections discrètes ne se conserve généralement pas lorsque leurs éléments changent de disposition spatiale. Cette étude est devenue classique sous le nom familier «les œufs et les coquetiers» 1.

a plus,» dit le garçon. «Combien de pattes a-t-elle, la vache?» insiste le papa. Quatre! répond le petit, Eclat de rire général. «Comment,» dit le papa, «quatre aussi?» Alors elle a la même chose que le chien .» «Non,» dit le petit, «elle en a plus . C'est un autre quatre. » 14

Une petite fille de quatre ans montre les quatre doigts de sa main à sa grand-mère et dit: «J'ai quatre ans». La grandmère lui montre deux doigts de sa main gauche et deux doigts de sa main droite et dit: «Et ça fait aussi quatre?» «Non,» dit la petite fille,» c'est pas quatre ». Aucune autre combinai -

Lorsque les enfants arrivent, vers 4, 5 ou 6 ans, à dég ager la «quantité» des collections discrètes de la taille et de la disposition spatiale, une nouvelle étape est atteinte, Nous aimerions parler alors du prénombre cardinal 2 . Si celui-ci plonge ses racines dans la «numérosité» des collect ions discrètes, il est construit essentiellement grâce à deux schèmes d'action: la correspondance terme à terme , bijection portant sur des objets concrets composant deux collections, et le dénombrement, bijection entre les éléments de deux collections, l'une composée d'objets concrets et l'autre d'objets verbaux. Le prénombre e'st construit, pour commencer, indépendamment de la place qu 'il oc-

cupe ra plus tard dans la série num érique. Il est un prédicat que l'e nfant attribue à des collections d'objets, sans que ce mêm e enfant soit pour autant nécessairement capable de séri er ces collections en fonction de ce prédicat. Les pré nombres acquièrent le statut de nombres lorsqu'ils sont ordonnés . Un aspect ordinal vi ent ainsi s'ajouter à l'aspect cardinal. Un premier segment de la série numérique, appelons-le S1 , est alors constitué . Bien qu'il soit limité quant à son extention - il ne comporte en effet que cinq ou six élém ents - la construction de 81 co nstitue pour l'enfant une con quête importante, car, du fait que le 3e élément vient nécessairement après le 2e, le 4e après le 3 e et ainsi de suite, 81 porte en lui l'idée du succes se ur et de prédécesseur. Une fois l'idée de successeur dég ag ée par l'enfant, celui-ci peut attribuer une signification spécifiquement ordinale à l'opération «+1 », dont l'utilisation systématique permet de reconstituer et de prolonger 81. Par la répétition de cette opération constitutive, l'enfant con struit une nouvelle série num érique, S2, qui peut comporte r quelques dizaines d'éléments. 82 se construit vers 6-7 ans et elle est au départ faiblement stru cturée. L'opération qui l'engen dre confère à tous les éléments la même valeur, la mê me importance . S2 est ainsi, par construction, monotone au sens habituel du terme. Cel a la rend incommode à ma-

nier. C'est ce qui se reflète dans la manière dont les enfants l'utilisent pour effectuer les premières opérations d'addition simple, 2+3 ou 3+4 par exemple, que leur entourage fam ilial ou scolaire leur demande: ils utilisent un support concret, leurs doigts le plus souvent, et procèdent par dénombrement. Par la suite l'enfant impose aux éléments constituant S2 une organisation de plus en plus complexe, rendant ainsi la série - et cela n'est pas paradoxal - beaucoup plus maniable. Il attribuera, par exemple, à certains des éléments de S2, en privilégiant leur place, une signification particulière. Il est bien connu que les nombres 2, 5 et 10 sont les «préférés» des enfants et cela sans doute pour des raisons extra-numériques. Les nombres jouent dès lors le rôle d'éléments de «ponctua-

tion» dans la série S2. En les reportant de manière systématique, l'enfant introduit dans la série des rythmes à périodes plus ou moins amples: la série prend du relief, elle devient cadence. Le plus important est que cela permet, entre autres, de prolonger de manière commode' la série S2. En effet, l'opération additive itérée «+5» ou «+10» permet la construction économique et rapide d'une série numérique élargie, qui pourra comporter cette quelques centaines fois-ci d'éléments . Appelons-la 83. Plus tard, l'opération additive itérée «+100» permettra de la prolonger de la même manière au-delà du milier. Parallèlement à cette organisation de la série numérique par des rythmes, qui concerne surtout comme ·on peut le voir facilement , son aspect ordinal , Photo Serge Rappaz

14 15


s

une autre s'ébauche, qui concerne la cardinalité des nombres eux-mêmes: l'enfant élabore certaines correspondances entre des éléments de la série numérique et en-dégage les premiers rapports simples, comme «le double» et «la moitié»: 4 est le double de 2, 10 le double de 5 ... ; 2 est la moitié de 4, 3 la moitié de 6 ... et ainsi de suite. La série numérique 82, et plus tard la 83, ainsi organisée, deviennent un support maniable pour les opérations arithmétiques de base demandées par l'école. Il est évident que l'élaboration d'une série, numérique ou non, ne porte pas unjquement sur les éléments qui la composent, mais aussi sur les «distances» entre ces éléments qui constituent en quelque sorte les aspects «négatifs» de la série 4 . De la même manière, mais beaucoup plus tardivement, les enfants organisent les intervales entre les nombres. Ce n'est pas là tâche facile. Plusieurs obstacles doivent être dépassés. Les quelques données psychogénétiques que nous possédons à ce sujet . nous montrent que peu d'en-

fants , même de 11-12 ans, voient que l'intervalle entre deux nombres est nécessairement symétrique . La plupart d'entre eux peuvent affirmer, sans se rendre compte qu'il y a quelque chose de contradictoire en de tels propos, que B, une collection d'objets, est plus grande que A, de n, tandis que A est plus petite que B de n', avec n' 1= n5 . La série numérique sernble rester une série à intervalles flous pour beaucoup d'enfants jusqu'à un âge assez tardif. Il est probable que cela soit à la base des difficultés bien connues des enseignants, que les enfants rencontrent lorsqu'ils doivent effectuer des soustractions, et plus tard lorsqu'ils doivent comprendre le système décimal. Les réflexions précédentes comportent des limitations manifestes. Nous espérons que les données psychogénétiques que nous tâcherons de recueillir nous aideront à les compléter et à les approfondir.

A. Henriques Université de Genève

CON NA ISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Dossiers ouverts

1 J. Piaget et A. Szeminska «La genèse du nombre chez l'enfant», Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1941 .

L'expression «prénombre cardinal» comporte bien entendu une certaine redondance, car, pour nous - du moins à cette étape de notre réflexion - il n'y a pas de prènombres autres que cardinaux. 2

Découvrir un milieu humide ou un milieu pionnier ... Etudier une souche ... Utiliser une clé de détermination .. . Conserver bêtes et plantes ...

3 Les Babyloniens avaient pri~ilégié le nombre 60 et ses puissances, et nos horloges s'en souviennent encore. Les Egyptiens, les Chinois, les Hindous, les Grecs, et aprés eux les Arabes et nous occidentaux parmi beaucoup d'autres, avons donné au nombre 10 et à ses puissances la place privilégiée. Tous nos algorithmes de calcul numérique habituels s'y basent. Les enfants laissés à eux-mêmes, privilégieraient peut-être le nombre 5... Quoi qu'il en soit, l'organisation rythmée de la série numérique est indispensable pour les opérations arithmétiques de base, lorsqu'elles portent au-delà des trés petits nombres. 4 Nous utilisons les termes «positifs» et «négatifs» dans le sens de Piaget dans son livre «Recherches sur la contradiction », PUF, Paris 1974. Nous nous référons plus spécifiquement au chapitre XIII du volume Il, intitulé «Le plein et le vide ». L'expérience que nous avons réalisée consiste à demander aux enfants de répondre à des questions du type : «Peut-on aVQir une bouteille à moitié pleine et à moitié vide en même temps?» «ou» une bouteille presque pleine ou presque vide en même temps?» etc. Les enfants avaient auparavant sérié cinq bouteilles, dont l'une était vide, une autre pleine, une troisième à moitié, une quatriéme remplie à un quart et une cinquiéme aux trois quarts. Les réponses ont montré que les enfants pouvaient mieux raisonner sur la quantité d'eau, l'élément «positif», que sur le vide, l'élément «négatif».

5 A. Henriques et D. Maurice «Inférences à partir d'une série numérique» recherche effectuée dans le cadre du CIEG, non publiée.

Voici quelques-uns des sujets que le groupe environnement traitera dans les pages de l'Ecole valaisanne dès le printemps. Ces présentations seront suivies 1 de cours sur le terrain, le mercredi après-midi. Vu la diversité des sujets, nous proposons aux enseignants soucieux de conserver ces documents et de les retrouver rapidement, le classement suivant: 1

Pour ceu x qui le désirent.

Présentation générale des sujets traités

1000

Sciences

1100

Les milieux:

milieux humides (eaux courantes, eaux dormantes), milieux pionniers, herbacés (prairies), arborescents (forêts) ...

1200

Aspects particuliers:

fruits d'automne, élevages, feuilles, arbres, nutrition d'un animal, d'une plante, locomotion, étude d'un animal, étude d'une plante, la souche, reproduction des plantes ...

1300

Technologie:

électricité, poulies , serrures, petite station météo, ressorts, mesures, balances, un métier, les forces, la matière ...

1400

Les méthodes:

échantillonnage, recensement (plantes, animaux), captures, utilisation d'une clé de détermination, conservation de plantes, d'animaux, conduite d'une expérience ...

1500

Exemples de classes:

démarche , réactions d'enfants, travaux d'enfants ...

17


• --- - --------~-------------------------------------~

COUPON-RÉPONSE 2000

Géographie

2100

Milieux:

Jura, Moyen-Pays, les Alpes, la colline, la vallée, le câteau, la plaine alluviale ...

2200

Aspects particuliers:

roches , voies de com munication, glaciers, dolines, cartes, plans ...

2300

Méthodes:

relevé, recensement, statistiques, cartographie, consultation de documents, lecture de la carte, lecture et interprétation de statistiques, graphiques ...

2400

Exemples de classes

3000

Histoire

3100

Epoques:

Age du Fer, Moyen Age, les Romains ...

3200

Aspects particuliers:

archéologie, musée, habitations traditionnelles, patrimoine, objets usuels, habillement, coutumes, traditions ...

3300

Méthodes:

recherche' de document...

3400

Exemples de classes

documents,

lecture

à retourner à:

Permanence de l'environnement OOIS Route de Gravelone 5 1950 SION

Mon avis sur ces dossiers ouverts:

Mes intérêts, besoins: ,.. . .. ...

et

interprétation

du

Mes suggestions: .. ....'

Ces sujets sont destinés à tous les maÎtres et maÎtresses des classes enfantines et primaires. A ussi, nous vous invitons tous à collaborer en nous faisant connaÎtre vos intérêts, en nous apportant vos suggestions. Vous connaissez peut-être des spécialistes à qui nous pourrions faire appel, vous avez découvert une revue, un ouvrage susceptible d'intéresser les autres enseignants, vous avez réalisé une expérience intéressante:

Il

Expéri ence réalisée par ma classe ou celle d'un collègue:

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INFORMEZ-NOUS! NOUS FERONS SUIVRE! 18

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Jocelyne Gagliardi 19

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Moi, Martine, élève de première primaire

1er septembre

La maison est calme. Tout le monde dort. Sauf moi.

Ce matin elle nous a dit que jusqu'à Noël nous allions travailler plus sérieusement. Rattrapper le retard.

Je suis un peu inquiète.

J'ai entendu dans le vestiaire, quand elle parlait avec la maîtresse de l'autre classe.

Demain j'entre en première primaire! Je vais apprendre à lire. Je su~s inquiète parce que je ne comprends pas ce que voulait dire papa ce sOir.

Elle parlait de programme, elle comptait les phonèmes. Elle disait que nous avions pris du retard.

Il parlait d'une ècole «sérieuse », d'une école «pour les 'g rands ».

Je ne comprends vraiment pas. Mon copain de la classe d'à côté ne lit pourtant pas mieux que moi.

Je me trouve encore petite. Et que veut dire sérieuse?

2 septembre

Comme les grandes personnes sont compliquées!

Et que veut dire travailler plus sérieusement? C'est bizarre, ce soir, j'ai un peu mal au ventre quand je pense à l'école.

La pr.~mièr~ jo~rnée est terminée. Je suis fatiguée. C'est long un jour de premlere primaire.

Et j'ai un peu peur aussi. 1er décembre

Mais c'est «chouette». Ma maîtresse est gentille. Elle a une voix douce et des yeux qui rient. Elle n'a pas l'air tellement «sérieuse ». Elle m'a même dit «petit lapin ».

Et je n'ai plus le temps de prendre un livre à la bibliothèque.

Papa devait se tromper. Ou il a oublié. Je l'inviterai dans ma classe un jour. 14 septembre

Et pourtant j'aimerais tellement essayer de lire dans un livre que je choisis!

Et j'ai tellement envie d'apprendre à lire. Je reconnais déjà quelques mots. Bientôt je saurai les lire tous. Toute seule. La maîtresse me l'a dit.

J'ai même du travail à faire à la maison. C'est bizarre, mes parents ont l'air rassurés. Moi, je suis malheureuse. J'aimerais bien jouer un peu.

Mais pourquoi papa semblait-il contrarié ce soir? Il parlait avec maman, je l'ai entendu. Il parlait de mon école avec des mots que je ne comprends pas: méthode moderne, syllabaire, apprentissage rallenti, fossé entre famille et école ...

Et je suis si fatiguée.

20 décembre

Ouf! Bientôt les vacances! Enfin.

Et puis, j'ai un gros problème.

Mon classeur est plein de fiches.

La maîtressee est de nouveau toute souriante. Le retard est rattrapé.

C'est un travail remarquable a dit un monsieur qui est venu en classe ce matin. Moi, je mélange un peu.

Je fais pourtant de mon mieux. Pour leur faire plaisir. Mais je ne peux pas aller plus vite, c'est compliqué la lecture.

Tous ces «sons », toutes ces lettres, je ne les reconnais pas bien. Ça allait si vite. Je crois bien que moi, je n'ai pas rattrapé le retard.

Je ne comprends plus les adultes. Ils ont toujours des problèmes.

D'ailleurs j'ai entendu ce que disait la maîtresse à ma maman. Elle lui parlait de certaines difficultés à revoir pendant les vacances. Elle lui montrait mon classeur.

Ma maîtresse a changé. Elle est nerveuse. Elle oublie même de sourire.

Et moi qui me réjouissais d'avoir du temps à moi.

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Je n'ai même plus envie d'apprendre à lire.

L'école, ce n'est pas toujours facile. Parfois j'ai envie de jouer et il faut travailler. J'ai envie de dessiner et il faut écrire. J'ai envie de bouger et il faut rester tranquille. J'ai envie de parler et il faut écouter.

La maîtresse m'a dit «je suis contente de toi» mais papa et maman semblent soucieux. Ils me bousculent un peu. Ils voudraient que je lise mieux, plus vite.

7 novembre

J'ai toujours un travail à terminer, une fiche à rattraper.

J'aime toujours l'école.

Il devrait venir voir ma maîtresse, elle saurait lui expliquer, elle. 1er octobre

Je sais maintenant ce qu'est une école «sérieuse », c'est mon école. On ne joue presque plus. La maîtresse lit moins d'histoires. Elle ne m'appelle plus «petit lapin».

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Enseignement re nouvelé du français

Du temps pour jouer, pour construire des cabanes avec de vieilles couvertures, pour regarder ma collection de cartes postales et écouter les histoires de grand-papa. Du temps aussi pour essayer de lire toute seule, dans un vrai livre , de vraies histoires, sans m'occuper des «sons que l'on entend le plus souvent». Je crois que je vais être obligée d'oublier mon classeur en classe le dernier jour. Car je ne veux pas ne plus avoir envie d'apprendre à lire. Chantal Fum eaux

Dans le domaine de l'enseignement renouvelé du français, rappelons que l'année scolaire 1982-1983 constitue, pour les titulaires des classes enfantines ainsi que des classes de 1P et 2P, une année d'appui faisant suite au recyclage obligatoire. Le recyclage obligatoire concerne actuellement les degrés 3P et 4P, et durera jusqu'à la fin de l'année 1983-1984 (2 ans). Les animateurs de 5P et de 6P, désignés en novembre 1982, commenceront leur formation en janvier 1983. Dans le souci d'informer les autorités scolaires et le personnel enseignant, nous reproduisons ciaprès un tableau qui résume la situation actuelle des animateurs de français. Rappelons que toute

Photo Claude Vouilloz

comparaison avec d'autres branches ne pourrait être établie qu'en tenant compte de l'état des décisions officielles, et que les tâches de chacun peuvent évoluer en fonction de l'avancement des travaux. L'introduction officielle du programme romand de français (Plan d'études) en 1P est décidée, rappelons-le, pour la rentrée de l'automne 1983. Pour de plus amples renseignements sur les recyclages (organisation, dates, etc.), on se réfèrera à la publication du DIP «Informations et directives - Cours et activités de perfectionnement et de formation pendant l'année scolaire 1982-1983» (août 1982). F Mathis

Animateurs de français Année scolaire 1982-1983

Degré

Nbre de pers.

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19

Décharge

Responsabilités

6 j.fan

4 séances d'appui

1-2P

1 5

6j.lan 4 x 1f2 j.fan

2 x 3 séances d'appui 3 séances d'appui

3-4P

21

1 j.lsemaine

poursuivent leur propre formation dirigent 6 séances de recyclage

5-6P

12

1 j.fsemaine

cours de formation personnelle (dès janvier 1983)

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Ray 0 n III» Livres pour enfants

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- Pour ton anniversaire, mon chéri, je t'offrirai le livre qui te plaît. - Oh! Merci maman! J'en ai vu un terrible en vitrine! - Eh bien, allons-y ensemble. - Regarde! C'est celui-là! - Tiens! Un livre sur les extraterrestres. Quand j'étais petite , je lisais Crin Vert. Veux-tu que je l'achète? - Non, j'aime mieux celui-là. - Il y a trop d'images. Je préfèrerais un peu plus de texte pour améliorer ta lecture. Tu sais, Crin Vert fait des choses form idables ! - Les extra-terrestres aussi! - Dites, Monsieur, voulez-vous me donner Crin Vert? Merci. Voilà. N'aimerais-tu pas connaître les aventures de ce fougueux cheval? - J'aime mieux les extra-terrestres. - Quel enfant têtu! Je te promets que tu ne regretteras pas ta lecture. Monsieur! Un emballage - cadeau s'il vous plaît! Es-tu content? Quoi! tu fais la tête! C'est comme cela que tu me remercies? Je t'offre un livre et tu n'es pas satisfait? La prochaine fois tu n'auras rien, d'ailleurs tu es beaucoup trop gâté !... Scène typique chez le libraire. Dans le 80 % des cas, les parents choisissent les livres pour leurs enfants. Pas toujours de cette façon, heureusement! Souvent les enfants sont absents'. Des clients et des genres

Dé quelle manière s'effectue le choix des livres pour enfants? 24

Monsieur Dubois se laisse en général conseiller et achète ce que le libraire lui offre. Il ne perd pas son temps à fouiller les étalages et à dénicher la petite merveille . Le domaine ne l'intéresse pas particulièrement, la lect~re ne le passionne pas outre-mesure. Il choisit donc en fonction des critères du vendeur . Il ressort , un livre sous le bras, fidèle à la démarche qu'il s'était proposée. Madame Dupont est conventionnelle. Pour un petit enfant, elle jettera son dévolu sur un album aux jolies images traditionnelles. Elle écartera d'office le livre original, fantaisiste ou surréaliste. Certains, du reste, ne correspondent pas toujours à l'éthique enfantine. Mais Madame Dupont ne se pose pas de questions, elle écarte. Pour un adolescent, elle fixera son choix sur un livre qu'elle a aimé. Ainsi la tradition se perpétue de génération en génération et les grands titres sont couronnés d'immortelles. L'enfant apprécie cette littérature. Une même lecture favorisera le dialogue et les parents partiront, par ce biais, à la découverte de leur enfant. Madame Dupont se méfie des nouvelles collections où se traitent des sujets adaptés à la jeunesse. Les thèmes sont réalistes, mais elle connaît trop les méfaits de la société moderne sans encore acheter des .Iivres qui en parlent. Monsieur Durant est résolument libéral. Il se tient au courant des nouveautés de la littérature adulte et enfantine . Tout

l'intéresse. Chaque livre fait l'objet d'une recherche ou d'une commande spéciale. Il base son choix sur les critiques littéraires. Il voue au livre un véritable amour tant pou r sa couverture que pour son contenu. Le défaut de Monsieur Durant est, s'il n'y prend garde, de tomber dans un certain snobisme ou de prétendre connaître parfaitement le marché. Ses préférences et ses références font foi et l'enfant paiera de sa personnalité. Celle-ci étant oubliée. Gavé des dernières nouveautés, con traire à son évolution ou à ses goûts, il dévorera en cach ette et à la lueur de la lampe de poche, des romans insipides à faire rêver.

portance. Un enfant bien élevé a l'obligation de l'accepter mais en aucun cas l'obligation de le lire . Le livre de luxe, prévu à cet effet, rejoindra la collecti on d'encyclopédie parentale vierge de toute empreinte digitale . Un enfant pauvre

Avant l'ère des pédagogues, on ne se penchait pas sur les pro blèmes de l'enfance et encore moins sur ses loisirs. La littérature enfantine est l'enfant pauvre de la Grande littérature. «Si pendant des siècles, on n'a pas pensé à donner aux enfants des habits qui leur fussent appropriés, comment aurait-on pensé à leur donner des livres?»

En résumé, le livre est acheté par les parents et lu par les enfants.

La vraie littérature enfantine est-elle orale ou écrite?

Manu a 10 ans. Avec l'argent de ses parents, il s'offrira le livre de son choix. En la matière, l'enfant est un consommateur averti. On ne le tente pas par un titre aguicheur. Grâce aux média et aux activités scolaires, il achète un documentaire sur des sujets tels que la nature, l'art, les sciences, l'écologie, les animaux etc. Il sait ce qu'il veut et entend fajre respecter son choix.

Nos enfants, comme tous les enfants avant eux, éprouvent une joie sans mélange à l'écoute d'un récit ou d'un conte de fées . Il suffit pour s'en ren dre compte, d'entrer dans une classe enfantine. Les petits ont le visage tendu vers la conte use , leurs yeux reflètent la peu r ou le contentement et leurs lèvres, suspendues à celles de la maîtresse, miment les parol es . Rien n'existe plus que cette voix qui les fait vibrer.

Le livre-cadeau

C'est l'histoire d'un livre-objet, exposé en vitrine et redécouvert 10 ans plus tard à l'état de neuf. Ses prestations? Bonne présentation, format important, prix en relation, images-choc; le texte, faisant fonction d'accompagnant, n'a guère d'im-

Les enfants d'antan ne connaissaient qu'une littérature oral e. C'est au XIXe siècle, il y a un peu plus de 150 ans, que le livre pour enfant fait réellement son apparition en librairie. Déjà en 175 0, mais c'était une gageure, John Newberry ouvrit la

Photo Oswald Ruppen

première librairie du monde pour enfants à Londres , au pied de la cathédrale SaintPaul. Réservé aux adultes Une certaine littérature enfantine bien vivante encore aujourd'hui, n'a pas été créée pour les enfants . Robinson Crusoë, par exemple , est une œuvre de maturité . Daniel de Foe avait 58 ans. C'était en 1719. Il s'inspira des aventures véridiques du matelot Selkirk, abandonné en punition sur un flot désert. De Foe n'a pas eu l'intention d'écrire un livre pour la jeunesse . Celle-ci s'en est emparée parce qu'il répondait à son goût du merveilleux.

Peu de lecteurs ont lu l'histoire en entier. Ce gros livre de 400 pages dans la traduction des classiques Garnier, relate d'autres voyages aussi intéressants que l'épisode de l'île . A l'intention du public populaire et des enfants, les éditeurs ont coupé le texte et ont réduit le roman à l'essentiel. Critique littéraire La littérature enfantine a gravi les échelons sociaux du livre. Elle n'en reste pas moins une sous-littérature . Il faudra attendre Paul Faucher. Sa volonté pédagogique créera les albums du Père Castor en 1931.

C'est l'époque de Freinet, Decroly, Montessori qui définiront des méthodes nouvelles pour favoriser la spontanéité créatrice de l'enfant. Aujourd'hui, nous assistons à une production massive dans le livre d'enfant. Comment choisir? - Dans les grandes villes , des librairies sont spécialisées dans le domaine. Elles sélectionnent les meilleurs livres qui ne sont pas les plus célèbres, les collections souvent inconnues mais combien enrichissantes. - Toutes les librairies proposent à la clientèle des catalogues où sont exposés les titres et les sujets. - On trouve des critiques littéraires dans les .magazines traitant de l'enfance ou de la jeunesse. - L'excellente emlssion de Claude Bron sur les ondes romandes donne un aperçu de la littérature enfantine et de sa valeur. - Si vous avez gardé la spontanéité, le don d'émerveillement et les qualités de la prime jeunesse, lisez les livres d'enfants et usez de votre sens critique. Ce que vous avez aimé saura leur plaire. Pour en savoir plus 1. Histoire de la littérature enfantine - François Caradec - Albin Michel - 1977. 2. La littérature d'enfanc'e et de jeunesse - Denise Escarpit - P.v.F. - Paris 1981. 3. Les livres, les enfants, les hommes - Paul Hazard Flammarion - Paris 1932. E. Sola 25


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L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à Sierre.

Date: Lieu: Heure: Equipes:

mercredi 16 mars 1983. salle Omnisport de l'Ouest à Sierre. de 13 h. 30 à 18 heures. - masculines - féminines - mixtes (2 filles au minimum). Mode de jeu: selon le nombre d'équipes inscrites; mais en principe les matches se jouent au temps. Arbitrage: chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe. Tenue: autant que possible uniforme. Inscription: jusqu'au lundi 7 mars 1983 à l'aide du talon réponse. Après cette date, aucun désistement ne sera possible. Information complémentaire: téléphone (027) 232756. Nous espérons vous rencontrer nombreux à cette journée sportive placée sous le signe du « FAIR PLAY».

La commission technique 30

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Coordination scolaire romande

Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse Lausanne 3 - 9 mars 1983

Depuis plus de 5 ans, le Secrétariat à la coordination romande en matière d'enseignement fait paraître trois fois par année un bulletin d'information intitulé «Coordination ». Publié sous l'autorité de la Conférence intercantonale des chefs des départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, «Coordination» bénéficie de la collaboration de l'IRDP, de CIRCE III et des conférences des chefs de service de l'enseignement primaire et secondaire. Il s'efforce, à travers des numéros thématiques, de faire le point sur l'évolution de l'enseignement en Suisse romande et au Tessin et sur les problèmes à l'ordre du jour dans les cantons. «Coordination» est ouvert aux réflexions et suggestions des lecteurs et par là tente d'être un lien entre l'école, les autorités, les maîtres et les parents. Le comité de rédaction est à disposition pour tousrenseignements au sujet de «Coordination» et s'efforcera de répondre aux questions et aux souhaits qui lui seront transmis. Des abonnements peuvent être souscrits à l'adresse suivante:

Secrétariat à la coordination romande en matière d'enseignement Chemin de Couvaloup 13 1005 LAUSANNE

Du 3 au 9 mars 1983, aura lieu à Lausanne, au Palais de Beaulieu, le 4e Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse. Ce festival est organisé sour le patronage de l'Office fédéral de la culture, du Comité suisse de l'Unicef, de la Confére"nce suisse des chefs des départements de l'instruction publique et de la ville de Lausanne. Pendant près d'une semaine, chaque jour, le festival offre aux élèves et aux maîtres un panorama aussi complet que possible des films de fiction, d'animation et de documentaires provenant du monde entier. Les séances sont gratuites, débutant chaque matin vers 9 h. et s'achevant en fin de journée: le programme s'efforcera de correspondre par tranche aux différents degrés de la scolarité afin d'éviter des confusions. En outre, le festival offre aux classes qui le souhaitent et qui se sont inscrites à l'avance, une possibilité de participer à des ateliers permettant la réalisation de petits films d'animation ou de vidéo. Les renseignements sur le programme du festival et sur les ateliers peuvent être obtenus auprès du:

Secrétqr;iat du festival du film pour l'enfance et la jeUnesse Monsieur Jean-Daniel Jordan A venue d'Ouchy - Case postale 247 1006 Lausanne Tél. (021) 277321

Evaluation .. ·. évolution?

--------------------------------~ TALON DÉTACHABLE à retourner au Secrétariat à la coordination Nom: Prénom: Adresse: souscrit un abonnement d'une année au bulletin «Coordination» au prix de Fr. 15.Signature:

Deux termes qui prêtent à confusion tant par leur ressemblance graphique, que pour les notions qu'ils véhiculent! De septembre 1982 à avril 1983, la Télévision éducative est l'objet d'une évaluation menée sous la conduite de l'IRDP. Il existe, on le sait, deux types d'évaluation: la sommative et la formative. C'est ce dernier qualificatif qui est opportun en l'occurrence. En clair, il s'agit d'analyser la Télévision éducative à tous les niveaux où elle est agissante, afin d'en améliorer le fonctionnement. Il n'est donc pas question de formuler un bilan mais plutôt d'effectuer une «prise de température». La Télévision éducative est une action pédagogique aux visages multiples. Les émissions en constituent un as"pect important qui doit être pris en considération. Mais, tout aussi primordiales sont les conditions dans

lesquelles ces émissions sont d'une part, produites, d'autre part, reçues et exploitées. L'analyse de la qualité de la réception est donc capitale. Elle englobe les équipements des écoles, leur accès; la formation des maîtres; l'aménagement des programmes; etc.

Dans le courant de 1983, les membres de la Commission romande de Radio et Télévision éducatives auront donc entre les mains un document, synthèse d'une enquête, qui leur permettra de décider des améliorations à apporter au bon. fonctionnement d'une Télévision éducative dont les objectifs sont clairs. Au moment où une commission fédérale d'experts révèle l'urgence de promouvoir des actions concrètes d'éducation aux media, cette évaluation est une contribution positive qui devrait conforter les responsables dans le choix des buts visés. Et assurer tous les intéressés du bienfondé d'une Télévision éducative romande en pleine évolution.

G. Brodard

Télévision éducative Les émissions TV-Scopie Trois émissions pour l'éducation aux media «Le roman-photo» S'il est une expression populaire négligée, voire méprisée, c'est bien du ro-

man-photo qu'il s'agit. Pourtant, en Suisse romande, chaque semaine, des dizaines de milliers d'exemplaires de titres spécialisés sont vendus et lus.' Le genre a ses règles, ses conventions, ses langages. De plus, il est fortement stéréotypé. Il se prête donc particulièrement bien à l'analyse des rapports «image et texte» comme à la reconnaissance de fonctibiulements presque «mécaniques» de la communication.

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L'envers du décor «Les Méfaits du Tabac», de Tchékhov, est une pièce mise en scène par la Télévision romande. Nous en avons suivi la préparation. L'auteur de cette dramatique, Roger Burkhart, nous apprend comment il a recréé des personnages selon leur caractère personnel et historique; imaginé, aussi, un décor télévisuel respectant à la fois le jeu des acteurs et celui des caméras. La création est ici une affaire d'équipe, aussi, sans les idées, le talent et les compétences des maquilleuses, habilleuses, décorateurs, acteurs et figurants, il n'aurait pu mener à terme cette réalisation.

«La course autour de chez soi»

Plein succès pour l'opération 82 Nous avons reçu 35 films, presque tous intéressants. Les deux jurys en ont sélectionné 13 qui ont été diffusés en novembre. Préparez avec nous le succès de la «COURSE 83»: - Suivez le 17 janvier les 5 minutes d'information (<<Actualité pédagogique») pour le lancement de la «COURSE». - Demandez-nous des règlements de participation.

- Renseignez-vous, d'ores et déjà auprès des Centres cantonaux d~ Radio et Télévision éducatives sur les possibilités qu'ils vous offrent. Votre. récompense? Entendre vos élèves dire, comme une participante de l'année dernière:

«Quelle sante! »

expérience

enrichis-

Fiches

La présente feuille de promotion

Anthologie

Initiation musicale

La saga du rock les années 50

·(6-1 0 ans)

L'oreille en colimaçon Sous ce titre, la Radio éducative propose, deux fois par trimestre, des émissions de Radio France complétées par Albin Jacquier dont l'objectif immédiat est de renforcer les associations entre les sons et les gestes, pour traduire une expérience vécue du mouvement.

annonce les émissions du trimestre à venir. Les fiches que vous recevez par le même envoi, ou prochainement' regroupent les émissions déjà diffu~ sées jusqu'à fin 1982.

«Regards sur une vallée» ou le Lotschental vu au travers

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de l'objectif de trois générations. Mais, ne s'agit-il pas plutôt de subjectivité? Tant il est vrai que la photographie est autant affaire de « regard» que de technique. Des magnifiques photographies de A. NYFFELER, réalisées il y a près de soixante ans, à celles d'un photographe contemporain, Claude HUBER, il yale temps qui passe, mais aussi deux «regards». Il y a aussi la possibilité pour trois jeunes de tenter d'acquérir une maîtrise de la photographie qui dépasse un peu l'usage touristique et fonctionnel qu'on en fait habituellement.

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Bjorn Borg! La star du tennis mondial depuis dix ans. Il est de cette nouvelle race de champions que le grand public a découverte surtout ' par la toute-puissance des media. Aussi la raquette est-elle devenue un fairevaloir qui dépasse son utilisateur. Mais au fait, la raquette, simple objet à renvoyer des balles, a-t-elle une histoire?

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Telactualité

Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production. Décembre 1982.

Actualité

La raquette en vedette

Avez-vous douze minutes, une fois par mois pour aider vos élèves à réagir activement aux informations d'actualités? Si votre réponse est affirmative, lisez ces lignes. A chaque émission, c'est l'actualité de la semaine précédente qui motive l'émission. Chaque fois aussi, une ou des classes analysent cette actualité et nous livrent leurs questions. Chaque fois enfin, nous essayons d'aller plus loin, avec des spécialistes, avec un film. (Notamment, le mardi, en rediffusant un document d'archives en rapport avec le thème d'actualité choisi.)

Un soupçon de blues, deux giclées de gospel, trois doigts de country-western. Secouez le tout dans votre shaker. Dévissez le couvercle, servez le cocktail, il s'appelle rock and roll. Une graine semée au début des années 50 et qui est en pleine floraison entre 1956 et 1958 avec l'irruption d'Elvis Presley dans le monde du show-business. Des spasmes agitt:nt son corps et ses jambent vibrent comme un marteau-piqueur. A cela vous ajoutez un air hostile, sauvage et charmeur. L'image du rock est née. Une image qui bouleverse l'Amérique bien-pensante de l'époque. Trente ans après, une image qui a séduit beaucoup de jeunes d'aujourd'hui. Nostalgie? Cyril Azzam, qui fut adolescent à cette époque, retrace pour les jeunes d'aujourd'hui la grande épopée du rock. Sur le fil rouge de la musique, nous entrerons avec lui et à l'aide de documents d'archives, d'anecdotes au cœur de l'histoire récente, celle des années 50.

Chemin faisant

Le cirque et ses personnages

Vendredi 14 janvier 1983

Opération «Histoires policières»

Simenon par Jacques Sadoul Après l'écoute des émissions de sensibilisation de l'automne passé, l'heure est venue de passer à l'écriture d'une histoire policière sous forme de NOUVELLE - COURTE DRAMATIQUE - BANDE DESSINÉE Tirée des archives de la Radio suisse romande, l'interview de Georges Si-

Le clown blanc, son compère Auguste, l'étoile du trapèze, le dompteur de lions, autant d'artistes qui, sous le chapiteau, exercent un pouvoir magique sur tous les publics. Derrière le masque, sous le chapeau, entre la pirouette acrobatique et les barreaux de la cage aux fauves, Claude Stadelmann nous fera rencontrer des hommes et des femmes qui pratiquent une profession, qui assument la réalité quotidienne mais qui sont aussi ces \ marchands de rêve que nous admirons.

men on, réalisée en 1955, reste d'une étonnante actualité. Ce document nous éclaire sur la personnalité du romancier autant que sur sa méthode de travail. Truffée d'indications pratiques, de précisions sur la naissance des personnages et l'enchaînement de l'action, cette émission aidera sans nul doute les romanciers en herbe des classes romandes à nous écrire des histoires policières passionnantes.

Délai d'envoi des travaux à l'adresse ci-contre jusqu 'au 31 janvier 1983. Opération «Histoires policières». Adresse: Radio éducative, Maison de la radio, 1010 Lausanne.

Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise, Lausanne.

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Programme de janvier à avril 1983

Janvier

Février

Mars

Lundi 10 el mardi Il TV-Scopie: «Le roman-photo». Une liu6ra~~~~~ a~~~~!~~.e, fortement stéréotypée, qui

Mardi 1"

Mardi 1"

Lundi 17 "Actualité pédagogique»: lancement de «La course autour de chez soi 83». Cinq minu~es pour lancer l'opération 1983. Mardi 18 Documentaire Lundi 24 et mardi 25 Te1actuaHté: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. Le mardi,un document extrait des archives de la RTSR en complément.

8 e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

ielévision Educative Romande. uP Documentaire

Documentaire

Lundi 7 et mardi 8 TV-Scopie: «L'envers du décor». La création des décors, des costumes, etc., pour la pièce de Tchékhov: «Les Méfaits du Tabac». (Mardi en complément, diffusion intégrale de la pièce).

Lundi 7 et mardi 8 TV-Scopie: «Regards sur une vallée». Le Lôtschental vu à travers l'objectif et la perception de trois générations.

Mardi 15

Documentaire

Documentaire

Lundi 21 el mardi 22 Telactualité: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. (Mardi : + complément.) Lundi 28 "Actualité pédagogique»: Retour de «S'il te plaît, dessine-moi une histoire». (TV-Scopie des20et21 septembre 1982.)

Mardi 15 Lundi 21 et mardi 22 Telactualité: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. (Mardi : + complément.)

Les lundis 31 janvier; 14 février ; 14 el 28 mars dans l'émission "Sur un plateau », vers 17 h. 50, une nouvelle rubrique d'actualité et d'information pédagogiques pour tous ceux qui s'intéressent à l'enseignement et à l'éducation. Pour plus de précisions sur les titres et les contenus des émissions, on peut se référer aux programmes radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdoma_ daires.

Mardi 29

L'association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étudiants à participer au 8e concours littéraire organisé de la manière suivante:

Documentaire

Diffusions: lundi vers 17 h.50,dans l'émission "Sur un plateau», mardi vers 14 h. 30.

ielévision EducatiVe

1. Qui peut participer? Tous les étudiants (es) et apprentis (es) domiciliés en Valais. Sont exclus les élèves des classes primaires et les étudiants universitaires. Les participants seront partagés en 2 catégories:

1re cat. classes d'âge 1967 et plus jeunes 2e cat. classes d'âge 1966 et plus âgés

2. Genres littéraires Les œuvres devront appartenir à l'un des 2 genres suivants: 1. la nouvelle ou le conte 2. la poésie

3. Modalités pratiques a) Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplaires, sans nom d'auteur signées d'un pseudonyme. b) Leur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et contenant:

Radio Educative Mars

Janvier M - Mercredi 9 h. 30 (6-10 ans) RSR II. V - Vendredi 9 h. 30 (10-13 ans) RSR II. M 12 Initiation musicale: L'oreille en colimaçon. V 14 Opération «Histoires policières: Archives: Interview de Simenon. M 19 Conte inachevé: Délaid'envoidesépilogues-12février. V 21 A vous la chanson: Récréation : avec Jacques Debronckart. M 26 A vous la chanson: dès 6 ans. Yok-Yok chante - L'œuf à la coque. V 28 Initiation à la poésie 1: Délai d'envoi des poèmes - 12 février.

Portes ouvertes sur l'école 10 17 24 31

Lundi Radio-Suisse romande II JO h.-JO h. 30 el19 h. 30-20 heures Les méthodes de lecture au début de l'école Les enfants étrangers en classe Activité para-scolaire et vie scolaire L'orientation et la sélection scolaire et leurs conséquences

Février M 2 Chemin faisant: A l'écoute des cris d'animaux sauvages. 4 Environnement: A la découverte d'un village, Soulce (JU). M 9 Folklore, rondes et comptines. V Il Chemin faisant: Les volcans. V 16 Environnement: Le voyage de l'eau. V 18 Anthologie: La saga du rock 1 - Les années 50. M 23 Conte inachevé: Epilogues des élèves et de l'auteur. V 25 Actualité: La raqueUe en vedette. V

Portes ouvertes sur l'école 7 Exigences du monde universitaire et du monde professionnel face à l'école 14 Jeunesse et sport . 21 La punition pour quel résultat? 28 La publicité dans les classes

M 2 A vous la chanson: dès 8 ans. L'éléphant blanc, par Ricet Barrier. V 4 Initiation à la poésie II: Diffusion de poèmes d'élèves. M 9 Chemin faisant: Le cirque et ses personnages. V II Anthologie: La saga du rock II-Les années 50. M 16 Initiation musicale: L'oreille en colimaçon. V 18 Evénements d'hier et d'aujourd'hui: L'histoireparlesarchivesdelaSSR. M 23 Environnement: A la découverte ... de mon quartier, de mon village. V 25 Actualité: Les droits de l'homme. M30 Conte.

Portes ouvertes sur l'école 7 Quand les horaires des enfants et des parents ne coïncident pas? 14 Enfants et grands-parents même combat 21 La dépression de l'adolescent

Avril V

1 Initiation musicale: Une comédie musicaleJoseph et le manteau merveilleux.

Portes ouvertes sur l'école II Filles-garçons une même éducation? 18 L'école porte ouverte sur le monde 25 L'éducation aux média

1. l'adresse complète du concurrent; 2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son école et l'indication de sa classe; 4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel» suivie de la signature.

c) Pour la poeSie, il est conseillé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvre représentant entre 100 et 200 vers. d) Le même concurrent peut participer aux 2 concours (1) nouvelle ou conte, (2) poésie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée. e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récompenseront les meilleures œuvres. Ces prix sont répartis comme suit:

1. nouvelle et conte, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-,

g) Délai Les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1983 au plus tard.

h) Adresse M. Jean Follonier Président de l'AVE 1961 Euseigne VS Le comité de l'AVE prie instamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les étudiants valaisans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1983. Les prix seront distribués en novembre 1983.

Le comité de l'A VE

100.2. poésie, classe d'âge 1967 et plus jeunes

3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.3 - 4. Idem pour les classes d'âge 1966 et plus âgés. Les œuvres ayant obtenu un 1 er prix seront publiées dans des journaux ou des revues. (Délai de publication selon possibilités). Les manuscrits ne sont pas rendus. f) Jury Il est composé de 3 membres: MM. Jean Follonier, Jean-Marc Malbois, Danny Revaz. Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix au cas d'envois insuffisants par le nombre ou la qualité.

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Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise. Lausa nne.

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Concours Httéraire 1. L'Association valaisanne des Ecrivains (AVE) organise son concours littéraire 1983. Il est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury. 2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites: roman, nouvelle, poeSie, théâtre et jeu scénique. 3. Le prix est de 2000.francs. Il est divisible et peut ne pas être attribué. 4. Les œuvres doivent être présentées en 3 exemplaires dactylographiés, signées d'un pseudonyme. Elles seront accompagnées d'une enveloppe portant ce même pseudonyme et contenant l'adresse exacte de l'auteur. 5. Le jury est composé de Mme Anne Troillet-Boven, femme de lettres, Henri Maître, professeur, Jacques Darbellay, écrivain. Il est présidé par M. Jean Follonier, président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel. 6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous pli séparé. 7. Les travaux sont à envoyer pour le 31 mai 1983 à M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961, Euseigne. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs. 8. Les résultats seront annoncés dans la presse et les prix décernés en automne 1983. 9. Renseignements éventuels: M. Jean Follonier, Euseigne.

st. lue 18g8-m. e~~~* Altitude 2200 m. Située à l'arrivée supérieure du télésiège, 25 lits Possibilité de cuisiner, dortoir, douches, WC Arrangement pour groupes

Corinna Bille Dormir avec les bêtes, ne plus penser à rien. Dans l'odeur vivante des laines, du bois d'arolle, du silex et des foins. Ne plus se déchirer le cœur aux arêtes de l'Amour, mais le bercer dans sa poitrine comme un innocent. Ne plus espérer, ne plus regretter. Laisser flotter ses mains dans l'eau tiède et le vent, marcher pieds nus sur l'herbe et le sable. Respirer profond sans l'angoisse du futur, croire que tout est près de soi et non de l'autre côté. Savoir qu'ici même est le but. Et puis, détachée de tout, se permettre un sourire. (Souhait).

Téléphone (027) 651656 (privé) 651360

Tiré des «Cent Petites Histoires d'Amour», ce poème en prose de Corinna Bille reflète la vie enfin apprivoisée, la sérénité à portée d'espérance. Ces harmonies sont rarement présentes chez l'auteur qui leur préfère des sentiments pleins de tourments et de doutes, sentiments qui ' pullulent dans son œuvre: ses personnages, essentiellement intuitifs, écorchés jusqu'au bout d'une âme dont les exigences contradictoires leur échappent, s'épuisent à .vivre en perpétuel éveil, prêts à souffrir ou à être heureux, pourvu que ce soit de manière violente et fugitive. Etres fragiles et secrets, ils portent en permanence une paisible angoisse qui ne s'en ira jamais. - 1/ fut seul, il savoura l'ivresse d'être seul. Jour après jour, il remâchait quelque chose qui était peut-être le Bonheur. Et il s'aperçut que le bonheur avait' un peu le goût de. l'Ennui. «Le Grand Tourment» " arrive à Corinna Bille d'avoir quelque parenté avec Prévert lorsqu'elle relie un événement

grave, voire tragique à une action légère, insouciante, appartenant à l'ordre rassurant du quotidien. Ainsi, dans la nouvelle «L'Enfant Tue », où un père assiste de loin à la morf de son enfant happé par une automobile, l'auteur conclut:

Photo extraite de «Corinna Bille, le vrai conte de sa vie» de Gilberte Favre paru aux Editions 24 Heures

L'originalité de l'écrivain vient des petites phrases courtes et claires d'une personne sachant la valeur des mots. Il convient de ne pas babiller et de donner à chaque phrase son poids d'émotion. L'œuvre est nue, sans fioriture, et l'on s'étonne que le flux si limpide parvienne à charrier tant d'éléments du réel et de l'imaginaire qui s'agglomèrent sans que la pureté et la fécondité en soient le moins du monde amoindries. Et pourtant, les éléments qui composent l'ensemble de l'œuvre sont empruntés au quotidien, au banal: sentiments ou impressions ne sont rien d'autre que la joie la tristesse ou l'angoisse que chacun entretient au cœur de lui-même. Quant aux choses, ce sont des fleurs, des valises, des lampes ou des tartines de confiture, tous ces petits éléments rassurants du quotidien

«On les a emmenés tous les deux à l'hôpital: l'enfant mort et l'homme évanoui. Et juste à ce moment-là, dans la petite maison au-déssus de la ville, la mère ouvrait la fenêtre et souriait: «on dirait le printemps». Tout aussi tragique est l'humour de «La fille perdue»: sept garçons décident de corriger une fille de joie. Ils la laissent sans vie sur le bord de la route mais le plus jeune de l'équipe revient sur ses pas, embrasse la femme, appuie son oreille sur sa poitrine pour écouter les battements du cœur. Il n'entend rien. Et la nouvelle s'achève ainsi:

«C'était donc vrai ce qu'on racontait: qu'elle n'avait pas de cœur? ou bien?... Il s'était redressé. Il recula brusquement et s'enfuit.»

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LE PANTIN NOIR

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qui perpétuent l'enfance et font croire au temps qui ne passe pas. Eléments familiers, ils sont à l'égard du monde extérieur, tantôt remparts, tantôt passerelles. Corinna affectionne les mots anciens ou utilisés dans le langage local. Une jupe «flabellée », pour indiquer qu 'elle est en éventail, ne se dit pas souvent et le mot «vouivres» pour revenants est absent des dictionnaires. Elle aime aussi surprendre en joignant au nom un adjectif qui ne lui est pas spécialement approprié: «un chatoiement électrique» , «une tendance ivognesse» ou des «traits utilitaires» ne sont pas d'usage courant. Le vocabulaire devient précis et scientifique dès qu'il touche à la nature : ce ne sont pas des papillons qui se posent sur des fleurs mais des piérides, des argus, des apollons qui se posent sur des ancolies, des astragales, des aspérules, des crépides ou encore des coronilles, des épervières, là où beaucoup d'écrivains ne voient que violettes et pâquerettes. Corinna Bille a publié quelques romans, passablement de contes mais c'est surtout par ses nouvelles qu'elle. s'est fait connaître. Il s'agit d'histoires apparemment simples que chacun de nous croise quotidienne-

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ment, raconte à son voisin ou à des amis le temps d'une pause-café sans que le cours du monde en soit changé . De ces récits banals dont on ne ferait pas une épopée, ni même un roman, seulement une suite de petits événements timides, Corinna, elle, en fait de petits tableaux naïfs, douxamers , à la fois enfantins et pervers, innocents et dangereux. Sous l'apparente simpl icité de la vie tranquille, on sait qu'un destin sournois attend derrière les maisons blotties. Sous les toits qui s'emmêlent, on devine les drames secrets, les nids d'amour qui se vident, les fuites et les retours qui laissent dans la neige des traces de pas. La mort et le temps s'inscrivent dans des ciels toujours bas. Comme le peintre naïf, Corinna Bille donne l'impression de procéder par petites touches, par petits traits et si la fin de la lecture nous laisse souvent un sentiment de malaise c'est peut-être à cause de ce mélange savant qui hésite entre la délicatesse, la légèreté et l'exactitude, la précision du trait. La vie simple de ces hommes et de ces femmes se charge d'un voltage considérable: obligés de vivre dans ce pays-là, dans cet espace sauvage et dans ce temps si vite éteint, ils ne poursuivent rien parce qu 'il y a seu-

Un travail «géo métrico-manuel»

lement l'histoire d'un jou r et puis d'un autre sur lequel se heurtent des passions, des attentes, des haines. Corinna ne s'étale pas, n'analyse pas: elle prend des êtres costauds dont elle a su capter l'âme au moment précis où elle se révélait à travers un regard, un geste, une tristesse qui fait basculer le destin. Une fois saisis les personnages tranquilles ou désespérés, l'écrivain les situe dans un décor de rêve , plein de couleurs et de parfum s qui en appellent aux fêtes joyeuses, à l'amour, à la vie éclatée. Mais c'est souvent là aussi que tout finit dans la solitude, le chagrin ou l'angoisse.

Jocelyne Gagliardi Ouvrages de Corinna Bille disponibles à l'OOIS

- Cent petites histoires d'amour, Bertil Galland - La demoiselle sauvage. Nouvelles, Gallimard - L'enfant aveugle suivi de «Entre hiver et printemps». Contes et nouvelles, Ed. Castella - Le pantin noir. Roman, Ed. de l'Aire - Le salon ovale. Nouvelles et contes baroques, Bertil Galland - Le sourire de l'araignée et autres contes, Ed. de l'Aire.

Avez-vous envie de faire faire à vos élèves un travail manuel? Par exemple, de leur faire préparer un petit cadeau à offri r à l'occasion de Noël ou d'un anniversaire. Nous vous proposons quatre jeux différents de pièces dive~­ ses à assembl~r pour obtenir une figure géométrique. Sur du carton ou sur du bois contreplaqué, on fait dessiner les pièces. Ensuite, on les fait découper ou scier. On en fignol e la présentation en les plaçant dans une boîte adéquate. A l'intérieur de la boîte, on écrit l'explication de ce qu'il y a lieu de trouver (éventuellement la solution); à l'extérieur, un beau titre: PUZZLE GÉOMÉTRIQUE

1) Puzzle géométrique de 4 pièces En assemblant chaque fois ces quatre pièces , essayez de former : a) un carré b) une croix

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Un puzzle géométrique en chaÎne de 4 pièces

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En découpant ces quatre pièces dans une planchette et en plaçant ces dernières aux points a, b et c, de manière à ce que ces pièces pivotent sur ces points, on peut obtenir une surface d'une autre forme, Essayez.

Assemblée annuelle des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré

Cette chaîne de surfaces permet, en la fermant par la droite, d'obtenir un- carré (voir ci-dessous); en la fermant par la gauche, d'obtenir un triangle équilatéral.

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Le samedi 27 novembre 1982, les membres de l'AVPES Il se sont réunis au Centre des Liddes à Sierre pour leurs assises annuelles sous la présidence de M. Bernard Rossier. Rapport d'activité de l'AVPES Il, loi scolaire , démantèlement des acquis sociaux, analyse de la situation de l'association à la lumière des derniers événements politiques et renouvellement du Comité: tels ont été les points forts de 1'.Assemblée.

1. Rapport d'activité

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En présence de quelque 140 participants, M. Rossier brosse un tableau à la fois réjouissant et sombre de la situation. Réjouissant par l'activité débordante des diverses commissions (Commission pédagogique, commission des intérêts matériels, commissions de branches) qui ont œuvré sur les plans valaisan, romand (CiRCE III, CARESP) et suisse (SSPES). Le président rappelle que, suite à la consultation sur l'avantprojet de la loi sur l'Instruction publique (UP), une assemblée extraordinaire a préparé un rapport de 27 pages à l'intention du DIP. Sombre à la suite des récentes décisions du Parlement:

a) suppression du rattrapage annuel; b) suppression de l'indexation semestrielle; c) enterrement de l'AGF (Analyse générale des fonctions);

Par bonheur, ces coupes sombres n'interviendront pas avant le 1er janvier 1983 car le budget en vigueur (1982) ne tombe pas sous le coup de cette décision.

2. Situation politico-sociale et économique Si certaines décisions concernant le personnel enseignant ont été positives: a) amélioration du congé maternité; b) amélioration de la prime de fidélité; il faut malheureusement constater que toutes les autres revendications formulées par l'AVPES Il à son partenaire social par l'intermédiaire de la FMEF ont été écartées alors qu'elles avaient été admises par la deuxième commission AGF, notamment: a) alignement des salaires sur la moyenne suisse (salaires valaisans actuellement inférieurs de 10% environ);


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0018 Nouvel les acqu isitions

b) adaptation de l'horaire à la moyenne suisse (l 'horaire de l'enseignant valaisan est le plus chargé de Suisse). Alors que dans tous les autres secteurs de la vie économique l'on a essayé de maintenir, voire augmenter, le pouvoir d'achat des salariés, chez les enseignants valaisans, ce dernier a régressé de 6 % puisqu'il n'y eut aucune revalorisation depuis 1972. Ceci est d'autant plus grave que des promesses avaient été faites par le partenaire social (Conseil d'Etat) dès cette date et renouvelées à maintes reprises et récemment à Viège, le 28 août 1982, par la voix de Monsieur Hans Wyer chef du Département des finances . Face à cette situation politicoéconomique, le président invite l'Assemblée à garder espoir dans l'efficacité de la FMEF à qui sont confiés les intérêts matériels de l'AVPES. Les assurances données durant l'Assemblée par M. Erasme Pitteloud , secrétaire fédératif, vont également dans ce sens.

3. Situation pédagogique Ainsi partiellement dèchargée du souci de la défense des intérêts matériels, l'AVPES pourra mieux consacrer ses efforts aux problèmes pédagogiques et culturels tels que rappelés dans le rapport interne de la Commission pédagogique: a) Loi sur l'Instruction publique (LlP); b) formation et perfectionnement des enseignants; c) applications didactiques des programmes;

d) relations gymnases-universités; e) relations parents-enseignants; f) étude des relations intercantonales.

4. Renouvellement du Comité Quelques membres du Comité n'ont pas remis leur mandat à disposition. Le noueau comité se présente ainsi: Président : Albano Hugon (Lycée-collège des Creusets, Sion) Membres: Annette Fournier (Kollegium Brig) Leander Cina (Kollegium Brig) Xaver Kronig (Lehrerinnen Seminar Brig) Alex Willa (Collège de Sion) Thierry Mayencourt (Ecole supérieure de commerce, Martigny) Alex Schafer (Collège SaintMaurice) Le vice-président, Alex Willa remercie Mmes Rita Perraudin , Elisabeth Roux et M. Marcel Bornet, membres sortants pour leur fidèle dévouement au sein du Comité et à la cause de l'AVPES. Il e,u t des paroles particulièrement chaleureuses à l'adresse de M. Bernard Rossier, président sortant après deux périodes particulièrement chargées . Après la séance administrative, un apéritif fut offert par la Municipalité de Sierre représentée par le président M. Victor Berc/az qui adressa aux participants des paroles courtoises et encourageantes.

Mise au point

Ouvrages environnement

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Dans l'article du «Nouvelliste» relatant le déroulement de l'as_ semblée des délégués de la SPVal de Trois torren ts, une regrettable interprétation des faits a mis en question le principe de non ingérence de la SPR dans les affaires de ses sections cantonales. Il est essentiel pour nous de préciser qu'en aucune façon, la SPR ne peut changer de position à ce sujet. Dans le cas qui nous occupe, l'article du «Nouvelliste » signale que le président de la SPR «a cru devoir relever le malaise (dû à une élection ndr) en admonestant ceux et celles qui s'étaient abstenus d'apporter leur suffrage à la seule candidate ». Il doit certainement y avoir erreur sur la personne car le président de la SPR a pris la parole avant les élections et s'est abstenu de toute allusion à propos des votations. Par ailleurs, on ne voit pas à qui en particulier les prétendues remarques désobligeantes du président de la SPR auraient pu être adressées par la suite, puisque cette élection s'était déroulée au bulletin secret. Il faudrait singulièrement manquer de sens politique pour venir en Valais «admonester» des collègues qui usent de leurs droits de membres et, qui plus est, dans leur propre canton! J.-J. Maspéro

1

- Georges DIF, Jean-Claude CARTON. - Les oiseaux des bois et des champs. Hatier, 1982. - Claus KONIG. Oiseaux d'Europe. Nids et œufs. Espèces nicheuses. Hatier, 1971 . - Leni FIEDELMEIER. Les chevaux, races, description, élevage. Hatier, 1980. - Hugues VAUCHER. Les arbres, leurs écorces. Hatier, 1980. - Othmar DANESCH. Papillons nocturnes. Hatier, 1968. - Othmar DANESCH. Papillons diurnes. Hatier, 1968. - Rosemarie WOLFF et Helga BRAEMER. Les chats. Hatier, 1973. - André VILLIERS . L'entomologiste amateur. Ed. Lechevalier SARL,1977 . - Lucie MOCCHETTI. Cobayes et hamsters. Elevage et soins. Ed. de Vecchi, 1982. - Jean-Jacques BARLOY. Lamark contre Darwin, L'évolution des êtres vivants. Etudes vivantes, 1980. - Jean-Jacques BRISEBARRE. Les loups. Berger-Levrault, 1982. - Anne-Marie BRISEBARRE. La forêt. Berger-Levrault, 1982. - La fabuleuse histoire de l'eau. Castermann, 1979. - Bernard Richard. Les castors. Balland, 1980. - Jean STEINBERG. La carte topographique. Sedès, 1982. - Marc VILLIN. Activités d'éveil du cours préparatoire au cours moyen. Armand Colin/Bourrelier, 1980. - Georges CHAUVIN. La vie dans les ruisseaux. Ouest France, 1982. - A. HUETZ DE LEMPS. La végétation de la terre. Masson et Cie, 1970. - La victoire des Homo Sapiens. Hatier. - Sacha de FRISCHING. J'élève mes animaux sans maman. Sylvie Messinger, 1982. - René LAVOCAT. Histoire des mammifères. Seuil, 1967. - J. BAUER. Guide des minéraux. Hatier, 1978. - Dictionnaire encyclopédique d'éveil, Histoire, Géographie, Sciences. Hachette. - Eric THOMAS , John T. WHITE . Histoire d'une haie. Centurion, 1980. - Maurice BURTON. Tous les mammifères d'Europe en couleur. Elsevier. - John ANDREWS. Les oiseaux de nos régions. Elsevier Séquoia. - Le temps des hominoides. Hatier, 1981. - L'évolution des espèces . Hatier, 1981. - Henri ROMAGNESI. Champignons d'Europe t1 et t2, Bordas, 1977. - Encyclopédie des animaux sauvages. Elsevier Sequoia, 1976.

49


- Anthony HUXLEY. Le grand livre des plantes, des bois, des champs et des montagnes. Elsevier Sequoia. - James MUIRDEN. Notre univers. Hatier, 1980. - Alan WOOLLEY. Encyclopédie des minéraux. Elsevier Sequoia, 1978.

Littérature valaisanne

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Histoire

- Jacques LE GOFF. La nouvelle histoire. Retz, 1978. - Emmanuel LE ROY LADURIE . Le carnaval de Romans. Gallimard,1979. - Georges WALTER, Hu CHI-HSI. Ils étaient cent mille. La longue marche. J-C Lattès. - Jacques SOUSTELLE. Les maya. L'Odyssèe Flammarion, 1982. - Olga WORMSER. Catherine 1/. Seuil, 1962. - Jean PLUMYENE. Pétain. Seuil, 1964. - Claire-Eliane ENGEL. La reine Victoria. Seuil, 1962. - Nina GOURFINKEL. Lénine. Sewil, 1976. - Marthe et Alain MARLIAC. La préhistoire. Larousse, 1979. - Joël COLTON. Le vingtième siècle. Time-Life, 1968. - Robert FOSSIER. Le Moyen-Age. Armand Colin,.1982. - Andrè CHOURAQUI. Jérusalem, une métropole spirituel/e. Bordas, 1981. - Bernard CRETTAZ. Un village suisse. Le temps, la mémoire, la mort et les dires de Robert Rou vinez, paysan, organiste et conteur à Grimentz. Ed. Monographic, 1982. - Barry CUNLIFFE. Rome et son empire. Armand Colin, 1981. - Arnold TOYNBEE. L'histoire. Les grands mouvements de l'histoire à travers le temps, les civilisations, les religions. Bordas, 1972. - Paul Guichonnet. Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets. Ed. Horvath. - Mireille SIMONI-ABBAT. Les Aztèques. Seuil. 1976. - Keith BRANIGAN et Michael VICKERS. La Grèce antique. Armand Colin, 1980. - John WARRY . Histoire des guerres de l'antiquité. Bordas Elsevier.

'-

Maurice CHAPPAZ. Portrait des valaisans. Bertil Galland. Maurice CHAPPAZ. Le Valais au gosier de grive. Bertil Galland. Germain CLAVIEN. L'air et la flute. Ed. Age de l'homme. 1972. Germain CLAVIEN. Les moineaux de l'Arvèche. Ed. La Douraine, 1962. Germain CLAVIEN. Les fil/es. Ed. La Douraine, 1973. Germain CLAVIEN. La montagne et la mer. Ed. La Douraine, 1973. Maurice CHAPPAZ. L6tschental secret. Ed. 24 Heures, 1975. Maurice ZERMATTEN. Les sèves d'enfance, Récits. Ed. Pillet, 198·1. Maurice CHAPPAZ. La Haute route. Ed. Bertil Galland, 1974. Germain CLAVIEN. Châtaigne rouge. La Douraine, 1977. Germain CLAVIEN. Le partage. la Douraine, 1976. Jean-Paul PACCOLAT. Maurice Chappaz. Etudes universitaires Fribourg, 1982.

Cassettes vidéo

Télévision éducative CVE 07 CVE 08

La course autour de chez soi Documentaire.' l'hydrogène

Art, littérature, musique

CVaim 60 Contes et légendes du Valais - 2 h. 55' CVaim 61 Emmenez-moi au théâtre: Phèdre de Racine 2 h.55' CVaim 62 La vie de Berlioz (3 épisodes) 3 h. Histoire

CVH 79

Temps présent: Kadhafi ou le défi permanent - 55'

Psychologie, sociologie

CVpse 05 Agora francophone: la liberté d'aimer - 3 h. Lecture suivie 8 - 10 ans

Eveline GAILLE, Au creux de la main. Ed. Vernie.

Géographie

- Edouard MORAND. Guide du Valais, ce pays merveilleux. Touring-Club Suisse. - David BONAVIA. Pékin. Time-Life. 51


Caisse de retraite - informons

Cotisations et contributions «Les cotisation des membres sont fixées à 8 % et les contributions des employeurs à 12 % du traitement cotisant (traitement cotisant = traitement brut diminué de Fr. 6 200.-). Pendant que l'équilibre financier le permet, les taux de cotisations et de contributions sont toutefois maintenus à 7,2 % et 10,8 %, (Art. 13 des statuts).» De la dernière expertise technique, il ressortait que pour assurer un équilibre financier à moyen terme, avec la retraite à 60 ans, la Caisse devait pouvoir compter sur des cotisations de 20 %. M. Vaucher, notre expert, admettait cependant que l'on maintienne les taux actuels jusqu'à la prochaine analyse mathématique. Un certain nombre d'éléments, impossibles à prévoir d'une manière sûre, permettaient de nous laisser «bénéficier du doute» pour quelques années au moins.

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Parmi ces inconnues: quelle serait la proportion d'assurés qui prendraient leur retraite à 60 ans, voire plus tôt. Les jeunes quittant l'enseignement profiteraient-ils de la possibilité offerte par les nouveaux statuts de rester membres de la Caisse? Photo Claude Voui/loz

A la première question, nous pouvons répondre aujourd'hui, après 2 ans d'expérience, que cette possibilité est largement utilisée. Les enseignants qui ont droit à une retraite compléte la prennent volontiers à 60 ans. En 1981 et 1982, la moyenne d'âge des nouveaux retraités se situait à 61 ans exactement. Quant aux personnes qui quittent l'enseignement, des institutrices pour la plupart, leur maniére de faire ne s'est guére modifiée. La majorité d'entre elles emportent leurs avoirs. Quelques dépenses supplémentaires pour la Caisse, puisque les nouveaux statuts sont un peu plus généreux: dés la 6 e année d'enseignement, une partie des contributions de l'employeur est également remboursée. La prochaine expertise mathématique interviendra au 1er janvier 1984, au moment de l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (2 e pilier). Nous verrons à ce moment-là, en vertu des résultats de l'expertise et des exigences de l'ordonnance fédérale relative à la loi, si nous pourrons maintenir les cotisations actuelles ou s'il faudra mettre en vigueur le 1er alinéa de l'article 13 des statuts. V.Oarbellay

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Projet-Energ ie 83»

Energie: six concours pour tous les jeunes

Maison des Congrès de Montreux 24 au 27 novembre 1983

Parmi les multiples problèmes qui se posent à la civilisation actuelle celui de l'énergie est sans conteste l'un des plus importants, puisqu'il implique un véritable choix de société. Le «Projet-Energie 83» - en prolongement direct d'une première édition mise sur pied en 1979 - s'inscrit précisément dans cette perspective. Il n'a pas pour but de défendre ou critiquer l'utilisation d'une forme d'énergie, mais de tenter une réflexion objective et impartiale sur la question. Lès objectifs prioritaires suivants ont été retenus: - prise de conscience (à tous les niveaux) du rôle capital de l'énergie dans la société d'aujourd'hui; - de la valeur et du caractère indispensable de l'énergie; - conséquemment de la nécessité d'économiser dans la mesure du possible cette énergie si précieuse. Le rendez-vous sera l'occasion de mettre en évidence toutes les innovations intervenues dans le domaine énergétique et de présenter de nombreuses techniques originales. Les travaux et les études entrepris dans le cadre du «Projet-Energie 83» devront donc tous répondre aux critères ci-dessus. Organisé par un comité de Montreusiens en collaboration avec les organes dirigeants de la Maison des Congrès, cette manifestation bénéficie de nombreux appuis et du patronage de l'Office fédéral de l'énergie. On trouve également plusieurs personnalités dans le comité d'honneur dont:

Monsieur Marcel Blanc, chef du Département des travaux publics du canton de Vaud Monsieur Daniel Schmutz, chef du Département de la Prévoyance sociale et des assurances Monsieur J.-Jacques Cev-ey, conseiller national et syndic de Montreux Madame Monique Bauer-Lagier, conseiller aux Etats de Genève Monsieur Daniel Brélaz, conseiller national de Lausanne Monsieur Bernard Vitto z, président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne Monsieur E. Kiener, directeur de l'Office fédéral de l'énergie Monsieur André Margairaz, professeur aux Universités de Lausanne et Bruxelles Madame Irène Gardiol, présidente de la Fédération romande des consommatrices, Pully Concrètement: Le 2e «Salon des inventeurs consacré au domaine énergétique» mettra l'accent sur l'originalité et le caractère économique des réalisations proposées. Tous les travaux témoi-

gnant d'une valeur et d'une utilité réelles (par exemple dans les secteurs du chauffage, de l'urbanisme, des transports, de l'isolati on, de la production, etc ... ) seront examinés par un jury neutre. Celui-ci, composé de plusieurs spécialistes et de techniciens décernera de nombreux prix dont les «Trèfles à quatre» d'or, d'argent et de bronze de l'énergie. (Régi e ment spécial). Une exposition technique et commerciale où des exposants de Suisse et de l'étranger pro poseront un large éventail de réalisations, produits et procédés. (Régl ement spécial). Une exposition didactique conçue par plusieurs hautes écoles, classes et groupements constituera l'un des éléments essentiels de l'animation. Plusieurs conférences et débats marqueront le «ProjetEnergie 83» et Montreux accueill era à cette occasion un large public de connaisseurs pour un forum intitulé «1973-1983: dix ans de crise énerg étique ».

Par ailleurs, il y aura une animation permanente: films, montages audio-visuels, démonstrations d'appareils, concours , mini-débats, stands divers, etc ... De nombreux travaux, reportages et films seront présentés par des classes d'école ou des élèves dans le cadre des concours ouverts à tous les jeunes jusqu'à 20 ans. (Document spécial).

Renseignements pratiques Lieu: Maison des Congrès, 1820 Montreux, Suisse Date: du 24 au 27 novembre 1983. Adresse: Projet-Energie; case postale 44 1820 Montreux 2 Stands commerciaux: Maison des Congrès téléphone (021) 61 3384 télex 453222 OTM Monsieur Xavier Kempf directeur

Tél. 021

Responsables Jean Lüthi Willy Nicolet François Junod Jean-P ierre Schmid Jean -C harles Kollros Gérard Krahenbühl Dominique Lustenberger

Présidence Vice-président Salon des inventeurs Exposition commerciale Exposition hautes écoles Responsable du thème Secrétariat Exposition groupements associations

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Finance

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Six grands concours sont lancés ces jours depuis Montreux, dans la perspective du «Projet-Energie 83», semaine de réflexion sur la problématique énergétique qui se tiendra du 24 au 27 novembre 1983 au Centre de congrès et d'expositions de la ville. Ces concours, destinés tout particulièrement aux élèves des écoles de Suisse romande, consistent' en la présentation de reportages, d'études, de travaux, d'enquêtes, etc ... en rapport avec l'énergie. Les participantes et participants tous les jeunes jusqu'à 20 ans - ont le choix entre six formes d'expression: montages audio-visuels, films Super 8, vidéo, dessins ou affiches, réalisations pratiques ou encore concours de la meilleure idée pour économiser l'énergie. Les écoles peuvent inciter leurs élèves à participer aussi bien individuellement que par classes. Un jury neutre décernera de nombreux prix aux travaux les plus intéressants. Ces derniers seront classés en plusieurs catégories, tenant compte de l'âge et du nombre des réalisateurs. Les inscriptions ' et demandes de participation sont à retourner au «Projet-Energie », case postale 44, 1820 Montreux 2. Les Centres d'animation au cinéma de Suisse romande ont accepté de soutenir ces différents concours - le ProjetEnergie étant placé pour sa part sous le patronage de l'Office fédéral de l'énergie - et la Télévision suisse romande a également montré son intérêt: les réalisateurs des meilleurs travaux pourraient donc bien avoir quelques excellentes surprises. 55


• Patronné par l ·OFFICE FEDERAL DE L1ENERGI E

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Organisation:

Projet-Energie, 1983 Montreux 57


S U JET S Afin de vous faciliter la recherche d'un sujet, voici quelques idées Sujets techni ques - pra ti ques - Barrages, centrales hydraul iques '- ' Energie solaire sous toutes ses formes, même les plus futuristes - Centrale nucléaire - Raffinage du pétrole, Extraction houille - Lampe fonctionnant au gaz de fumier - Comment isoler sa maison? - Une us i ne thermi que (Chaval on, .. . .. ) - Le biogaz, l'énergie éolienne - Gazoduc du Léman - Les ra ffi neri es du Sud-Gues t (Colombey) - La voiture électrique: Quel avenir? - Marée motri ce, Energi e des vagues - Chaleur de la mer, Gulf Stream (plan) - Energi e et es pace - Jacinthe d'eilU - Plantes à potentiel hydrocarbure - Le bois, schistes bitumeu x - Fusion nucléaire - Moteur à hydrogène - Que fai re des déchets ? Sujets concernant les éC:l!'1omi es d' énergi e - Isolation des immeubles - Technique de chauffage (réglages) - Contrôle des chaudières - Températures des locau x - Les meilleures conditions climatiques d'un appart. en regard de las anté - Faire ceci, pas cela ~ - Bases légales (projets de loi) - Energi e et voiture - Matières première? : mangeuses d'é.

- Recyclage des ordures ménagères (Satom) - Emba 11 ages et énergi e - Récupération du verre, de l'alu, ..... . . Sujets historigues - Energie à travers les âges - Idem pour le charbon, l'électricité. le pétrole, le bois, ..... - Evolution de la consommation suisse, européenne ou mondiale (par type d'é.) - Révolution industrielle sous l'angle é. Sujets divers - Emploi de l'é . dans le Tiers-Monde - Comparaison Suisse / Tiers-Monde - Analyse de l'information - Notre société en l'an 2000, 2020 ? -Ma vie sans énergie - Passons-nous du pétrole - Notre dépendance énergétique - Une Journée énergétique d'un habi tant - Transport d'énergie (du lieu de production au lieu de consommation) - l ntervi e~ls de di verses personna lités le délégué cantonal à l'énergie, le délégué communal à l'énergie, le Municipal responsable des bâtiments, .1es députés au Grand consei l de votre régi on, ....... . - Le décompte de chauffage de votre im. - Les locataires et les économies d'é . - Les propri éta ires et Tes économi es d' é. - Energie et alimentation - etc, ............... .

CONDITIONS DE PARTICIPATION 1. Tous les enfants et jeunes gens jusqu'à 20 ans peuvent participer 2. Participation individuelle, en ~ ou par classe 3. Inscriptions à l'aide du bulletin ci-joint, dès aujourd'hui et JUSqU 1 au. 15 septembre 83. Les travaux seront envoyés avant le 15 octobre 1983. . 4. Un jury neutre' décernera de nombreux prix (valeur: 20 fr. à 500 fr.) aux travaux les plus intéressants. Ces derniers seront classés en ~lusieurs catégories tenant compte de l'âge et au nombre des réalisateurs. 5. ous les travaux seront retournés à leurs auteurs. 6. Choix du sujet: LIBRE, en rapport avec l'énergie

BULLETIN D1INSCRIPTION à retourner jusqu'au 15 septembre 1983 au PROJET-ENERGIE, case postale 44, 1820 Montreux 2 Nom: .................... Prénom: ............. Date de naissance (éventuellement classe: ..................................................... ) Adresse: .............................. Loca 1i té : .......................... . no tél . ............. Type du concours : ...... . .......................... . Nombre de participants Brève description: Lie u et date : .......................... Sig natu re : ........................ .

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Nom du responsable: Tél.

Adresse: Réalisateur ou classe: (Event. école):

A) Montage audio-visuel

(numéroter les diasl

Nombre de dias:

et secondes

Durée en minutes

Texte: joindre le texte dactylographié, avec les indications pour le changement de clichés (sauf si les tops synchrones sont déjà sur la bande son). Bande magnétique D 2 pistes D 4 pistes D son sur piste 0 Cassette. 4,75 D 9,5 D 19 0 Vitesse de défilement B) Film super 8

Vitesse de projection Durée en minutes Longueur en mètres: Film muet D 1 ou 2 pistes, son séparé D

241/s

évent. 181/s et secondes

piste sonore sur film D

bande D cassette D son sur pistes No: 2 pistes D 4 pistes D Précisons pour le départ synchrone du projecteur et du magnétophone:

C) Vidéo Durée en minutes Type: VHS VCR

et secondes

Remarque très importante (en cas de sonorisation)

Pour des raisons de droits d'auteur nous vous serions reconnaissants, de joindre à votre production, vos sources musicales.

.

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Signature: Lieu et date:

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Concours «J eun esse et économi e » L'homme, la technique et l'économie Reportages et comptes rendus (textes, photos , films, bandes dessinées, etc.)

La Jeunesse et l'Economie suisse 1982/1983 Une action commune de «Jeunesse et Economie» et de Société suisse des Constructeurs de Machines (VSM) qui fêtera en 1983 son 1OOe anniversaire. - Mon père est mécanicien Portrait d'une profession - Le fer et son utilisation - Travail sur le métal - Histoire d'une jeune entreprise - Création de postes de travail - Une industrie très «internationalisée» - De la matière première au produit fini - La mécanique - Une école de précision et de maîtrise de soi - Le progrès technique à l'exemple des arts graphiques - Réjouissances et inquiétudes - La profession que j'ai choisie - A-t-elle un avenir face à la robotisation? - La technologie et l'informatique - Finalités du processus de rationalisation - «Mon» usine exporte plus de 90 % de sa production annuelle - Organisation des achats et des ventes - Les critères déterminant l'achat d'un appareil photographique - Etude de la relation qualité-prix - La technologie - Quel avenir?

1/ s'agit bien entendu de simples suggestions de travail. Les jeunes sont invités à choisir leur propre thème et à y apporter des réponses personnelles et critiques. La partici62

pation au 7e concours «La Jeunesse et l'Economie suisse» est ouverte aux élèves jusqu'au ge degré inclus, dans les catégories A (travaux individuels), B (travaux de groupes ou de classes) ainsi qu'aux apprentis et aux élèves des écoles secondaires et supérieures dans les catégories C (individuels) et 0 (travaux de groupe).

Les meil/eurs travaux seront primés. Des associations professionnel/es, des entreprises et des institutions publiques suisses ont offert des prix pour plus de 10 000 francs. Le travail doit être conçu dans l'esprit d'un reportage destiné aux mass medias. Il convient tout particulièrement de veiller au choix de formulations claires, à la vivacité des expressions, au développement logi-

que du concept (hypoth èse de départ, expériences vécues ouvrages consultés, conclu~ sion cohérente), à la netteté des images ainsi qu'à l'originalité des commentaires et/ou dessins . Les ouvrages consultés doivent explicitement être mentionnés dans le travail (bibliographie ou note en bas de page). La forme du travail est libre: reportages illustrés ou non, reportages sur cassettes, diapositives commentées, présentations audio-visuelles ou petits films. Si vous souhaitez partici per à ce concours, retournez le bulletin d'inscription à l'adresse suivante:

Société Jeunesse et économie Case postale 179 1211 Genève 26

L'homme, la technique et l'économie Septième concours cc Jeunesse et Economie » «La Jeunesse et l'Economie suisse» 1982/1983 Reportages et comptes rendus Il y a plusieurs manières de participer à ce concours: individuellement, en groupes , voire par classes. Chacun pourra trouver la formule qui lui conviendra, soit dans le cadre de l'école ou de l'apprentissage, soit de sa propre initiative durant ses temps libres. Excellente occasion de développer sa créativité et son esprit d'observation .

Plus de 10 000 francs, offerts par des institutions privées et publiques, permettront de récompenser les meilleures recherches. Un concours enrichissant Il est certes stimulant de tenter de gagner un prix! Mais quelle émulation aussi de réaliser sa propre enquête, de faire des

découvertes sur un suj et que l'on a choisi , d'en inventer la présentation, de lui donner sa marque créative! Vaincre la timidité et frapper à des portes inconnues fait également par-

tie du jeu et ne pourra qu'enrichir votre personnalité. Enfin, il conv iendra de soigner la présentation de son travail, de man ière à convaincre un jury criti qu e.

Quelques propositions

La te chnique libère l'homme de grands travaux pénibles. pour la construction des pyramides les pharaons n'auraient plus besoin de milliers d'esclaves mais seulement de quelques grosses machines de construction. Du temps de nos gran ds-pères, des hommes devaient fournir un effort physique considérable pour transporter des objets lourds , aujourd'hui il suffit d'utiliser un chari ot élévateur et le travail est accompli sans peine et en peu de temps. Avant l'époque du chemin de 1er, les voyageurs parcouraient à pi ed quelque 30 kilomètres par jour, à cheval on se déplaçait à 15 km/ho Puis vint le chemin de fer, puis les automobiles, puis les avions et enfin les lusées . Vaincre les distances n'est de nos jours plus un problém e. La technique joue également un rôle fondamental dans le dom aine de la médecine: des appare ils de radiographie , des appare ils à radiations, des équi pe ments chirurgicaux - et des centaines d'autres installations sont à la disposition de la méd ecine moderne-pour maintenir les hommes en bonne santé , pour sauver la vie et la prolo nger.

La technique n'a pas cependant résolu tous nos problèmes, elle en a également créé de nouveaux: les machines de construction, les trains, les autos et les avions sont utiles certes, mais ils sont parfois bruyants et ils polluent l'atmosphère. Les risques d'accidents auxquels l'homme s'expose quotidiennement, séduit par l'utilisation de cette force conjuguée, ont également considérablement augmenté. La technique menace la nature mais en même temps elle la protège . Parfois, elle nous fascine, parfois elle nous angoisse. On ne peut pas revenir en arrière même si quelques romantiques souhaitent retourner à l'époque des chevaux et des bateaux à voile. L'homme doit vivre avec la technique, tout en apprenant à l'utiliser avec raison lorsqu'elle lui est plus utile que nuisible. Nous nous posons bien souvent les questions suivantes: Ne serait-ce pas mieux pour nous tous d'utiliser davantage les transports publics? Les voitures ne sont-elles pas trop bruyantes et leurs gaz d'échappement trop sulfu-

reux? Ne devrions-nous pas connaître mieux nos appareils électro-ménagers afin d'éviter les risques d'accident? Epargner l'énergie, est-ce avant tout un problème technique? Dans quelle mesure la construction d'une centrale nucléaire a-t-elle modifié la vie dans les communes environnantes? Ne nous débarrassons-nous pas trop hâtivement des vieilles installations techniques et des vieilles machines? La technique ne nous éloigne-telle pas de la nature? Que peut-elle apporter pour protéger l'environnement, les forêts, les cours d'eau? Ces quelques questions peuvent être traitées indépendamment du sujet concret. Chacun , en fonction de son âge et de son niveau de connaissances pourra choisir un sujet plus ou moins difficile. Voici quelques suggestions: - Les installations techniques d'une école: alimentation en eau, en énergie électrique, nettoyage, chauffage , etc. Quels avantages en retirons-nous et quel en est le coût respectif? - La création d'un livre: évolution des installations dont disposent les arts graphiques. - La technique appliquée dans une entreprise prestataire de services (de la porte à l'ordinateur). - En quoi peut-elle contribuer au développement de l'entreprise? - Les distributeurs automatiques. Qui est-ce qui les utilise? Réduisent-ils le coût des marchandises? Quels en sont les aspects humains?

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- La technique au service de la santé: le cabinet d'un médecin, équipement d'un laboratoire de recherches, entre autres. - L'apprentissage de mécanicien. Expériences vécues au cours d'un stage à l'essai, par exemple. - L'électronique au service des loisirs. Appareils d'autrefois et de maintenant, technique et prix. - Acheteurs et vendeurs d'appareils ménagers. Etude critique du matériel d'information mis à disposition du consommateur. - L'équipement technique d'une ferme, organisation et financement. - Portrait d'une centrale électrique. - Secteur secondaire et secteur tertiaire: une comparaison de l'évolution des emplois. - Pourquoi sommes-nous toujours plus nombreux à travailler dans un bureau? - A la découverte des institutions de l'Ecole polytechnique fédérale. - Du rouet au métier à filer le plus moderne: analyse de l'augmentation de la productivité grâce à la technique. - Quelques proposition pour améliorer les transports et communications. - Machines-outils d'autrefois et de maintenant - rendement, coûts, emplois.

Ces quelques suggestions pourront vous aider à trouver un sujet. Libre à vous d'avoir d'autres idées. Le secrétariat de «Jeunesse et Economie» est prêt à vous guider en vous dé64

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signant des spécialistes à qui vous adresser ou en vous indiquant des documents intéressants. Ne travaillez pas uniquement d'après des rapports écrits. Réalisez votre enquête à partir d'observations personnelles et de contacts directs avec des personnes ou des entreprises.

Emettre des considérations d'ordre économique

D'après ses statuts, la Société «Jeunesse et Economie» organisatrice de ce concours, a pour but «d'améliorer les connaissances des jeunes dans le domaine des faits, des rapports et des problèmes économiques». Les participants sont donc invités à considérer le caractère économique de tous les problèmes. C'est une condition obligatoire de ce concours.

Exemple de préface

J'habite la banlieue et j'utilise tous les jours le train pour rne rendre à l'école ou à mon lieu de travail . Je désirerais connaître les réalisations tech· nique.s, hu~aine.s et financiè' res necessalres a assurer mon transport quotidien. J'ai donc commencé à observer scrupu· l leusement les wagons, à l'inté' l rieur et à l'extérieur. J'ai écrit à la direction des CFF pour obte· nir des renseignements corn· plémentaires. J'ai également eu des entretiens avec quel· ques collaborateurs des che· mins de fer et enfin pour conclure, rai ' fait un sondage auprès de vingt autres person· nes empruntant le même parcours. C'est ainsi ' que petit à petit mon travail a pris forme. A titre d'exemple, j'ai choisi les coupures de presse du journal ... Formalités

Vos sources d'information

- Observations personnelles. - Utilisation personnelle d'installations techniques. - Nouvelles reprises par les journaux, la radio, la télévision. - Livres, prospectus, projets de lois, revues spécialisées. - Interviews et visites d'entreprises. Les sources d'information doivent clairement figurer dans chaque travail, notamment en ce qui concerne les citations extraites d'ouvrages et de brochures.

Sur votre travail, n'indiquez pas votre vrai nom mais seulement un pseudonyme. Vous communiquerez vos nom, adresse et pseudonyme correspondant sur une feuille séparèe adressée au secrétariat de «Jeunesse et Economie», qui les tiendra secrets vis-à-vis du jury jusqu'au moment du verdict. Pour ce concours, quelle forme donner à votre travail?

Le travail doit être conçu dans l'esprit d'un reportage tel que vous pouvez le lire dans un

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journal, voir à la télévision ou écouter à la radio. Vous pouvez sans autre vous inspirer du mode de travail et des formes de présentation adoptés par les professionnels des mass media. Dans le cas d'un compte rendu présenté par écrit, textes et images devront néanmoins comprendre 10 pages au minimum et 50 pages au maximum. Le moyen choisi - textes écrits, diapositives, petit film, photos, ban de sonore et dessins - ne jouera aucun rôle dans l'évaluation de votre travail. Seule sa qualité sera prise en considération.

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1. Choix de faits et données intéressants.

2. Originalité et clarté de la démonstration. 3. Style rédactionnel. 4. Illustrations et présentation artistique (pour les travaux non illustrés, le critère No2 comptera double). 5. Recherches intellectuelles: interprétation personnelle, analyse, critique, esprit de synthèse des faits exposés. Quatre catégories

Pour les jeunes jusqu'au ge degré scolaire

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Travaux Travaux qu'à six Travaux

individuels de groupes jusparticipants de classe

Pour les jeunes au-delà du g e degré scolaire jusqu'à la fin de l'apprentissage ou de l'enseignement secondaire/supérieur

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·1983. Les résultats du jury seront communiqués aux participants à la mi-septembre 1983. Composition du jury

Des mentions seront accordées pour:

- les meilleurs travaux d'apprentis - Les meilleurs travaux de jeunes de l'enseignement secondaire - les meilleurs films - les meilleurs reportages sonores - les meilleures présentations de dias commentés - les meilleurs travaux des différentes régions linguistiques - les meiUeurs travaux écrits Délais d'inscription

Les bulletins d'inscription peuvent être retirés jusqu'au 31 mars 1983. Dernier délai pour la remise des travaux: 31 mai

Le jury sera formé d'enseignants, de journalistes et de représentants de divers milieux économiques. Chaque travail sera évalué au moins par deux personnes. Cérémonie de clôture et distribution des prix

Les prix seront distribués en octobre 1983 au cours d'une cérémonie à laquelle une centaine de lauréats seront conviés. Renseignements complémentaires Auprès du secrétariat romand de la Société «Jeunesse et Economie», case postale 179, 1211 Genève 26, tél. 022/43 52 00.


Valais toujoursLes jeunes veill ent sur notre patrimoine culturel

Parce que l'avenir leur appartient

Parce que l'avenir leur appartient, c'est aux jeunes du Valais romand que l'Imprimerie Pillet S.A. s'est adressée pour établir l'inv~nt~ire. des sites, bâtiments et monuments non classés que la ge~e.ratl.on. no.uvelle veut préserver. L'Imprimerie Pillet S.A. souhaitait alns.1faire œuvre utile et d'intérêt public pour marquer ses septante-cinq ans d'activité au service des arts graphiques .

Un inventaire original

~ancé. sous la forme d'un concours de dessins en couleurs , avec de M. Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique du canton du Valais, de ses services, des di recte~rs et maîtres de classes, cet inventaire original a permis de réunir deux cent neuf travaux.

Les sites et bâtiments à protéger

Un plaquette-requête

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Figurent au nombre des sites et bâtiments que les jeunes participant au concours souhaitent placer sous la sauvegarde de leurs aînés: Caves blanches de Grimentz Chalet de Sai van Chapelle de Chemin-Dessus Chapelle de Chemex Chapelle de Martenay Chapelle de Planchouet à Nendaz Chapelle de Ravoire Chapelle des Mayens-de-Sion Chapelle de Troistorrents Château Mercier à Sierre Château des Vidomnes à Sierre Cœur du village de Leytron Colline de Saint-Jean à Martigny-Combe Demeure ancienne à Bagnes Eglise d'Erde , Fontaine de Troistorrents Four à pain de Pinsec Grotte de l'Eau-Rouge à Morgins Maison Barberini à Bramois Maison de Grimentz Maison des Chanoines à Sion Place des Tanneries à Sion Plaine de Sail Ion Pont du Diable à Troistorrent's Rue des Alpes à Martigny Rue des Châteaux à Sion Rue du Bourg à Sierre Tour de Goubing à Sierre Vieux moulin de Sarrey"er Villa Tissières à Martigny Cet inv~ntaire de vœux talentueusement imaginés est tran smis au Service des monuments 'historiques et recherches archéologiques de l'Etat du Valais.

66

Douze œuvres représentatives ont été choisies pour illustrer la plaquette qui sera remise aux hautes autorités du canton et de la Confédération, ainsi qu'à la Ligue suisse du patrimoine national, invitées à soutenir les requêtes présentées par les jeunes du Valais romand. Ces œuvres ont été sélectionnées par un jury constitué de M. Raymond Eggs, adjoint à l'archéologue cantonal SM HA, président, et de MM. Michel Veuthey, conseiller culturel au Département de l'instruction publique (DIP), Jean-Gabriel Lathion, conseil en publicité USC, Lausanne, Georges Pillet, directeur de l'Imprimerie Pillet S.A., René Pillet, Imprimerie Pillet S.A. Le 15 décembre 1982, les jeunes auteurs des travaux primés étaient conviés à l'Imprimerie Pillet S.A., Martigny, pour recevoir leurs prix et assister au tirage de leurs œuvres sur la nouvelle presse offset quatre couleurs, à téléréglages électroniques, inaugurée au début de l'automne.

Les lauréats du concours

Un prix de Fr. 300.- est attribué à chacun des douze jeunes auteurs des œuvres illustrant la plaquette «Valais toujours»: Fabio Zilio, 14 ans

La Grotte de l'Eau-Rouge, Morgins Anne Revaz , 14 ans

Chalet de Salvan Sandra Savioz, 15 ans

Demeure ancienne, Bagnes Sylvain Guex, 16 ans

Colline de Saint-Jean, Martigny-Combe Michel Grandchamp, 15 ans

Rue des Alpes, Martigny Manuelle Levrand, 15 ans

Cœur du village de Leytron Chantal Giroud, 15 ans

Plaine de Sa ilion Valérie Bonvin, 15 ans

Place des Tanneries, Sion Nathalie Probst, 14 ans

Rue des Châteaux, Sion Valérie Gaillard, 14 ans

Château Mercier, Sierre Hahan Güldür, 14 ans

Rue du Bourg, Sierre Paul-André Loye, 15 ans

Caves blanches de Grimentz Le dessin de Mlle Anne Fauchère de l'ancienne cure de Grimisuat a été considéré «hors concours» (monument déjà classé). La plaquette «Valais toujours» et un abonnement gratuit d'une année à la revue valaisanne illustrée «Treize étoiles» récompensent tous les participarrts. 67


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