Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, janvier 1989

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Présentation de l'OSP Missions, principes et prestations de l'orientation par G. Fournier

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ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

ÉCOLES DU VALAIS

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Un choix pour une vie ... par M.-F. Vouilloz-Bekhechi

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RÉSONANCES Mensuel de J'école valaisanne, EditiOD, administration, rédaetiOD Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche ,t d, docum,ntation pédagogiques (ORDP) Gravelone 5

1950 Sion 'ml/phone (027) 21 62 85. Rédadri", en ,h.f Marie-France Vouilloz.

Dir"ttur ORDP Jean-Pierre Salamin. Directrice·adj.inte OaDP Marie·France Vouilloz. Ph.tograpbe Christine Anoonin. Graphiste François Gay.

Projets de formation et offres régionales

Données !ecbniq." Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 X 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fOllInÎes ou !rais de reproduction facturés séparément pour documents fournÎB prêts à la reproduction.

Influence du domicile sur les choix et projets de formation des élèves du CO du Valais romand et variation des offres selon les régions par G. Bétrisey et G. Fournier 15

Parution Le 15 de chaque mois ~uf juillet et août.

Délai d. remise d.. textes et d.. ann..... Le 20 du mois précédent. RtGIE DIlS ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion 'mléphone (027) 21 21 Il 'mIéfax (027) 23 66 60. Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion 'mléph.n. (027) 22 23 70 'ml/fax (027) 220747.

PAR ÉLÈVE

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Au cycle d'orientation Information scolaire et professionnelle par G. Fournier L'avis d'un maître ISP par H. Marin 13 Importance de l'orientation professionnelle par M. Bagnoud . . . . 14

Du cycle d'orientation aux formations post-obligatoires Prévisions, bilans et prospectives par' G. Fournier 4céens valaisans... quels lendemains par M. Dirren Caractéristiques de la population des candidats à la maturité dans le Valais central par Ch.·H. Amherdt Tableau comparatif des résultats des examens de maturité Du lycée à l'université par G. Fournier Emplois universitaires en Valais par G. Fournier et O. Burgener S'informer, par N. Henzen

23

29 33

35 36

41 44

E3m Quand je serai grand

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PAR MARIE-FRANCE VOUILLOZ-BEKHECHI

Un choix pour une

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anPi les thèmes que la rédaction de RESONANCES a décidé de traiter durant l'année scolaire 1988-1989, il en est un d'importance essentielle qui rejoint à la fois l'intérêt général des parents et celui plus particulier des enseignants: l'orientation scolaire et professionnelle. En choisissant ce thème pour en faire un numéro spécial, la rédaction a voulu mettre en lumière l'actualité des systèmes de formation dont l'évolution rapide et la complexité croissante ne permettent pas l'indifférence des multiples acteurs de l'éducation. . L'orientation scolaire et professionnelle est - chacun le comprendra à la lecture de ce numéro spécial - primordiale pour l'avenir de la jeunesse valaisanne. Le développement exceptionnel de ce secteur témoigne de l'urgence qu'il y a pour les formateurs de se rendre compte de toutes les mises au point techniques et des types de recherthes effectuées par le service de l'orientatiop scolaire et professionnelle. C'est dans cette optique que la rédaction

Vie •••

propose un dossier particulier dans ce domaine; les recherches présentées ci-après vont de l'analyse de la mission de l'orientation scolaire aux différents emplois universitaires proposés par le canton en passant par les choix de formation des élèves du cycle, les formations de la scolarité post-obligatoire, l'analyse des types de diplômes de fin d'études distribués, le devenir des élèves après l'obtentjon de la maturité et leurs choix universitaires. Le service école Tiers Monde a également participé à ce numéro en analysant les possibilités de choix de carrière existant dans les pays du Tiers Monde pour les jeunes adolescents ou adultes.

L'ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE DU VALAIS ROMAND MISSION - PRINCIPES - PRESTATIONS DE L'ORIENTATION Les offices d'orientation représentent aujourd'hui un élément fondamental dans les systèmes de formation: iL<; sont au service des adolescents et des adultes qui veulent choisir une formation ou une activité conforme à leurs goûts et à leurs aptitudes. Voici, brièvement définies, les caractéristiques et les prestations de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, illustrées par quelques nombres qui peuvent constituer des moyennes (extraits du rapport de gestion 1987).

Cette introduction serait incomplète si nous ne remerciions pas ici toutes les personnes qui ont participé à l'élaboration de ce numéro; nous citerons en particulier M . G. Fournier, directeur du service de l'orientation scolaire et professionnelle ainsi que tous ses collaborateurs. RÉSONANCES - JANVIER 1989

RÉSONANCES JANVIER 1989


L'ORIENTATION: SES CARACTÉRISTIQUES Le recours aux services de l'orientation (entretiens, examens, documentation ... ) est gratuit. L'orientation est facultative. Elle est confidentielle. L'orientation est au service: - des éléves du cycle d'orientation; - des élèves des écoles secondaires du deuxième degré (collèges, écoles de commerce, de culture générale, préprofessionnelle et autres); - des apprentis; - des adultes. Les conseillers en orientation travaillent en collaboration avec les parents, les responsables de l'enseignement à tous les niveaux, les associations professionnelles, divers services spécialisés (services sociaux, service médico-pédagogique... )

Les cOll1ieillers d'orientatiOlI1i organise/Il chaque année plU1i de 200 visites d'entreprises et plus de 1400 stages d'information dans les entreprises. Ils palticipent activement à plus de 800 séances d'information qui touchent plus de 20 000 personnes. L'office d'orientation tient à disposition: près de 351 titres de dossiers de prêt: - sur tous les métiers ou secteurs professionnels; - sur toutes les écoles, facultés et instituts; des revues diverses et des guides d'information (un catalogue est édité chaque année). Des documents sont disponibles: - dans les centres scolaires (plus de 2500 dossiers); - au Centre de documentation de l'Office de SION, avenue de France 23, tél. (027) 223641142 (prêt au guichet ou envoi postal d'environ 2000 dossiers). Près de 13 000 personnes profitent annuellement du prêt de ces documents d'information.

OFFICE D'ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE DU VALAIS ROMAND GILBERT FOURNIER, DIRECTEUR - ANDRÉ FONTANNAZ, DIRECTEUR ADJOINT Avenue de France 23, 1950 SION Thl. (027) 22 36 41 /42 RÉDACTEURS: G. BÉTRISEY, N. HENZEN

Les conseillers en orientation travaillent dans les diverses régions du canton dans 29 permanences situées dans toutes les écoles du cycle d'orientation et du 2' degré.

RÉGION DE MONTHEY ET SAINT-MAURICE Ph. FROSSARD:

CO du Reposieux, 1870 Monthey CO Troistorrents, 1872 Troistorrents

(025) 71 61 36 (025) 77 23 50

G. VERNAY:

CO de la Thilerie, Ecole de culture générale, Ecole préprofessionnelle, 1890 Saint-Maurice CO Vouvry, 1896 Vouvry Ecole de commerce du Pensionnat Saint-Joseph, 1870 Monthey

(025) 65 1581 (025) 81 li li (025) 71 21 46

Collège de l'Abbaye, 1890 Saint-Maurice

(025) 65 24 19

L. BELLWALD:

CO Sainte-Marie, 1920 Martigny CO Bagnes, 1934 Le Châble Ecole supérieure de commerce, 1920 Martigny

(026) 22242 (026) 71620 (026) 25996

G. CLIVAZ:

CO Sainte-Jeanne Antide, 1920 Martigny CO Orsières, 1937 Orsières

(026) (026)

A. DÉLÈZE:

CO Leytron, 1912 Leytron

(027) 86 46 30

Collège des Creusets, 1950 Sion CO du Val d'Hérens, 1961 Euseigne CO Saint-Guérin, 1950 Sion ~cée-collège cantonal de la Planta, 1950 Sion Ecole supérieure de commerce, Ecole de culture générale, 1950 Sion Centre de préapprentissage, 1950 Sion CO Nendaz, 1961 Basse-Nendaz Ecole préprofessionnelle Saint-Guérin, 1950 Sion CO Collines, 1950 Sion CO Ayent, Saint-Romain, 1966 Ayent CO Derborence, Châteauneuf, 1964 Conthey CO Moréchon. Saint-Germain, 1965 Saviése

(027) (027) (027) (027)

2292 57 81 20 04 23 15 77 2274 16

(027) (027) (027) (027) (027) (027) (027)

31 3550 882696 23 15 77 22 1086 38 32 33 36 31 86 25 Il 67

J.' M. GIRaUD:

L'ORIENTATION AIDE À CHOISIR

L'ORIENTATION AIDE AU PLACEMENT

Les conseillers en orientation ont une mission qui consiste à faciliter aux adolescents et aux adultes le choix d'une formation qui leur convienne. Les entretiens et les examens psychologiques, pratiqués à la demande, permettent aux consultants de mieux se connaître face aux réalités professionnelles.

La responsabilité du placement incombe d'abord aux jeunes et à leurs parents. Les conseillers d'orientation peuvent aider le consultant à traduire dans les faits, la décision prise.

Les consultations individuelles doivent, en principe, offrir la possibilité aux personnes demandant conseil de prendre, en connaissance de cause et de leur propre chef, une décision répondant à leurs aptitudes et à leurs goûts. Chaque année plus de 3800 personnes sont prises en charge pour des consultations et des examens d'orientation (dont 120 adultes environ; dont 723 âgées de 17 ans et plus).

L'ORIENTATION INFORME Les conseillers fournissent des documents et des informations aux jeunes et aux adultes sur la carrière de leur choix, sur toutes les écoles et tous les métiers envisageables.

700 personnes environ bénéficient (par an) d'une aide au placement fournie par les conseillers en orientation.

RÉGION DE MARTIGNY

29778 42712

RÉGION DE SION C.-H. AMHERDT: J.-C. LAMBIEL: M. DIRREN: G. BETRISEY: A. DÉLÈZE: M. MÉTRAL: A. VOIDE:

RÉGION DE SIERRE

Ils informent également sur le marché, les perspectives d'emploi, les possibilités de perfectionnement, de recyclage.

P. ZUBER: A.-R. CHEVRIER:

CO Liddes 3960 Sierre

(027) 558919

L'information vise à faciliter le choix d'une formation ou d'une activité.

J.-M. MARINI:

Elle est: - 81jslémalique: elle apporle des rell1ieignenumts sur 10U1i les secleurs de formations, d'activi/és; - objective: elle représente la réalité professionnelle telle qu'elle est.

CO Goubing, 3960 Sierre CO Vissoie, 3961 Vissoie Ecole supérieure de commerce Goubing, 3960 Sierre

(027) 55 48 72 (027) 65 1995 (027) 5551 06

P. ZUBER: A.-R. CHEVRIER:

CO Montana 3962 Montana

(027) 41 1005

G. BÉTRISEY:

CO Grône, 3941 Grône

(027) 58 15 25

Cette information (individuelle ou colleclive) se donne par des: - cours d'information, lels qu'appliqués au cycle d'orientation; - enlretie/11i privés avec le cOll1ieilier e/I orientation ou avec des protèssionnels; - visiles, slages, confère/lces, e/lquêtes; - documents écrits (dossiers, monographies); - mOye/11i audio-vi1luels (séries de dÙ11I, émi1lsiOlI1i de radio ou TV, vidéos, (il1l11i, etc.. .)

Les heures de permanence hebdomadaires du conseiller en orientation varient, selon l'impOltance des centres scolaires. Les conseillers sont à la disposition, non seulement des élèves, étudiants ou apprentis. mais aussi des adultes. RF.SONANCES - JANVIER 1989


L'INFORMATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE AU CO ton avenir deviens macon

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Nos systèmes de formation sont complexes et évoluent rapidement, tout comme le marché des emplois et les technologies professionnelles. 1\ n'est guère aisé de sensibiliser les élèves sans un effort important de formation continue des responsables de ces cours. Cette matière, non notée, introduite dans l'ensemble des branches, ap· paraît comme une activité de deuxième catégorie.

Fa~e à ces obstacles et afin de suggérer des solutions nouvelles et adaptées à cette situation, il importe de présenter les données du problème. Nous pouvons distinguer 3 aspect.: Pourquoi des cours d'ISP, et quels sont leurs objectifs? Quels sont les supports et contenus proposés? Quels sont les cadres institutionnels de l'ISP?

(1)

(2) (3)

Au terme de ces présentations, nous rapporterons les résultat. de 3 enquêtes (4), et nous esquisserons quelques propositions utiles en ces matières, en souhaiùlnt que les améliorations nécessaires puissent être apportées.

1. POURQUOI DES COURS D'ISp, ET QUELS SONT LEURS OBJECTIFS? En réponse à ces questions, nous relevons quelques extrait. du pro· gramme officiel du cycle d'orientation, tiré de l'édition de mai 1987.

L'introduction des cours d'ISP au CO (cours collectifs de préparation au choix professionnel) constituait, en 1974, l'une des innovations atten· dues et bien accueillies par tous les intéressés: élèves, maîtres, parent., milieux économiques et professionnels. La nouvelle grille horaire du CO «innove» en ce domaine. D'où la nécessité d'un bilan et de quelques réflexions.

COURS DE PRÉPARATION AU CHOIX PROFESSIONNEL (lSP) 1. OBJECTIFS ET PRINCIPES

L'ISP veut: aider tous les élèves à choisir leur avenir scolaire et professionnel; aider les élèves à préparer leur insertion dans la société; favoriser l'autonomie dans les décisions successives qui engagent La formation des maîtres chargés de l'animation de ces cours n'a pas ' l'avenir des élèves, avenir dont les ligues ne sont pas déterminées été imposée ni systématique: mille bonnes raisons peuvent l'expliquer. d'avance; donner aux élèves les moyens de faire face aux exigences mobiles La position des heures d'ISP dans la grille horaire des classes est du monde professionnel. rarement favorable.

L'ISP au CO, en tant que discipline, n'a pas pu disposer des moyens adéquat. et suffisant. à divers point. de vue.

RÉSONANCES· JANVIER 1989

L'ISP doit garder une relative indépendance face aux besoins économi· ques et doit être conçue comme un service.

2. ASPECTS FORMATEURS DE L'ISP - L'ISP veut augmenter les motivations des élèves. Constituant une situation originale, elle implique personnellement chaque élève. L'ISP doit stimuler un processus actif. L'ISP permet de confronter l'image de soi aux réalités des forma· tions, progressivement découvertes. L'ISP met en route un cheminement professionnel personnel s'ou· vrant sur la formation continue. La mise à jour des connaissances professionnelles devient un impératif. L'ISP relativise les contraintes imposées au choix par les institu· tions, le milieu social de l'élève, l'environnement général, etc.

3. ATTENTES DES ÉLÈVES DU CYCLE

D'ORIENTATION EN MATIÈRE D'INFORMATION ET DE PRÉPARATION AU CHOIX Le choix professionnel dépend de l'individu et de son environnement. 1\ constitue un processus et se développe en plusieurs étapes pour atteindre une certaine maturité. La maturité du choix professionnel est faite de nombreuses composantes: image de soi, images des formations et des activités professionnel· les. Les élèves parviennent à un certain niveau de maturité de choix grâce à l'influence de divers facteurs: développement personnel et influences de leur environnement. Parmi ces facteurs, on peut siiuer les cours de préparation au choix professionnel, tels que dispensés au cycle d'orientation. RliSONANCES . JANVIER 1989

Ces cours s'adaptent aux diverses étapes du développement des élèves ainsi qu'aux décisions imposées à différents moments de leur chemine· ment scolaire.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES 1. L'élève connaît les principales voies de formation. 2. L'élève connaît les principaux moyens d'information sur les profes· sions et les études. 3. L'élève connaît les démarches relatives au choix d'une formation ainsi que les rôles du conseiller d'orientation. Le titulaire de classe est responsable de cette information.

RÉFÉRENCES L'information scolaire et professionnelle au cycle d'orientation valaisan Gilbert FOURNIER Etudes pédagogiques Annuaire de l'instruction publique en Suisse, Payot 1975, pp. 106-115. - L'orientation en Suisse romande et au Tessin (articles sur le Valais par Gilbert FOURNIER) Coordination Bulletin de la Conférence des Chefs de Département de l'instruc· tion publique de la Suisse romande et du Tessin. Lausanne, N' 22, de novembre 1982, pp. 5 à 24. L'information scolaire et professionnelle Manuel destiné aux élèves du CO. Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand Dlp·VALAIS, Sion 1987 (dépôt des ouvrages scolaires, ORDP, Sion) Gilbert FOURNIER et coll. 232 pages.


.. 2. QUELS SONT LES SUPPORTS ET LES CONTENUS PROPOSÉS? La préparation au choix d'une formation passe par plusieurs étapes.

Au cours des 2 ou 3 ans passés au CO, l'élève se pose pl'Ogressivement un certain nombre de questions.

- - -,

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Comme SUPPOlt, chaque élève reçoit à son entrée au CO l'ouvrage: .<lSP - CO» de 232 pages auquel il peut se référer, tout comme ses maîtres et ses parents.

Ces COUl'S collectifs sont complétés par de nombreuses mesures comme : stages, visites d'entreprises, forums, débats, entretiens avec le conseiller Les pages suivantes décrivent les objectifs et contenus des cours collec- d'ol,entation ou des professionnels, etc... tifs donnés par les maîtres d'ISP.

L L'élève renforce les motivations de son choix et connaît les problèmes de réalisation. En troisième année, les objectifs se précisent. Il y a contrainte de choix. Les élèves ayant atteint, pour la plupart, un niveau de maturité satisfaisant, le travail consiste à approfondir individuellement - la recherche de solutions de choix,

A ce niveau, un certain nombre de connaissances de base sont utiles à tous, L'élève expérimente les divers moyens d'information. Au-delà des connaissances «livresques» faisant découvrir des exigences et favorisant des représentations correctes des formations, ainsi

que des activités pl'Ofessionnelles, les élèves ont besoin d'une approche plus concrète de ces réalités, 2_ L'élève est capable d'analyser son ou ses projets de formation. Le programme de cette deuxième année constitue une période centrale - impOltante - pour le choix et doit toucher systématiquement tous les élèves du cycle d'orientation. L'ISP doit éviter de renforcer les choix prédéterminés, mal construits et fondés sur des éléments par tl'Op subjectifs et trop influencés par l'envil'Onnement. Il s'agit donc d'un travail d'ouvelture sur l'ensemble des possibilités, de présentations claires des exigences des choix (à court, moyen et long terme), Au besoin, le recours au conseiller en orientation scolaire et professionnelle est possible,

Prolongements

F'undamenlum - quelques définitions utiles - possibilités à partir de la 2' année du cycle d'orientation - possibilités de formation à partir de la 3' année du cycle d'orientation - la libération de la scolarité obligatoire - études - apprentissage

- esquisses de plans de carrière

- les maturités - l'école de culture générale - l'école préprofessionnelle

- invitation d'élèves en formation dans

3, Les écoles spécialisées

- l'école normale et les études pédagogiques - l'école supérieure de commerce - les écoles spécialisées

-

séances d'information dans les divers établissements de formation

4. Les apprentissages

- fo rmes, caractéristiques, Iypes, le contrat d'appre ntissage

-

l'approche concrète des réalités seolaires et professionnelles est possible grâce à des stages, des visites, des rencontres avec des professionnneis de divers milieux. Ces activités complètent la documentation écrite disponible

5. L'apprentissage

-

1. Généralités

2. Les études de formation générale

L Après la classe de 3' année du cycle d'orientation - Projet et réalisation

- analyse d'une profession - s'informer dans l'entreprise par une visite, un stage - contrôle du choix, sa réalisation, solution de rechange - recherche d'une place d'apprentissage, d'un emploi

- Possibilités d'aide

- qui peut t'aider? - l'aide financière

ISP - 2" ANNÉE

1. L'élève est capable de distinguer les caractéristiques pl'Opres des divel'Ses voies de formation. En deuxième année, l'imminence de certains choix rend nécessaire une information systématique sur les tl'Ois principaux genres de formation offerts: formation par apprentissage, par études longues ou par voies intermédiaires plus ou moins spécialisées (écoles prépl'Ofessionnelles et de culture générale, écoles supérieures de commerce, école normale, etc.).

trois composantes l'enseignement professionnel l'école professionnelle supérieure spécialisation et perfectionnements après l'apprentissage - possibilités de formation dans le Valais romand

2. Le travailleur et son milieu

- les entreprises - les organisations professionnelles

-

médecine du travail - protection du travailleur

- Economie et vie professionnelle

- l'économie, le marché de l'emploi - l'évolution professionnelle et la mobilité pro-

fessionnelle les professions et les évolutions tech nologiques - le travail de la femme et du couple - le salaire

-

MOYENS D'ENSEIGNEMENT Les manuels destinés aux élèves et les guides méthodiques destinés aux maîtres sont conçus et tenus à jour par l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand. Ils sont gérés par le Dépôt du matériel scolaire.

ces diverses voies

2. L'élève connaît les composantes principales socio·économiques liées au travail, sous ses divers aspects.

F'undamenlum

Pour l'aider à y répondre, un découpage a été établi, par année scolaire.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

ISP - 3° ANNÉE

Les maîtres et élèves peuvent, par ailleurs, bénéficier de tous les documents figurant au catalogue des prêts de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle (plus de 350 titres de dossiers). Les ouvrages cités mentionnent en outre de nombreuses références aisément accessibles par les parents, par les maîtres et les élèves. Ces références permettent tous les développements nécessaires et la réalisation des suggestions proposées.

Prolongements


Les réponses sont exprimées en %

3. QUELS SONT LES CADRES INSTITUTIONNELS? La grille horaire du CO prévoit pour \(Jus les élèves une heure d'information scolaire et professionnelle en 2' et 3' année. Par ailleurs, l'ISP figure dans la liste des branches éducatives et culturelles au choix des CO. A noter que la dotation horaire des branches éducatives et culturelles est laissée, dans le projet d'école, au choix des CO. L'ISP pourrait donc y trouver sa place.

GRILLE HORAIRE DU CYCLE D'ORIENTATION DU VALAIS ROMAND 1~

Branches essentielles

.. .

Français . ,. ,. " . .... , Allemand . ... . . . . . .. . .. Mathématique .. . ... • • • •

.. o,

CO 7 5 6

2' CO

••

••••••• •

Information scolaire et professionnelle .. , . ... Informatique

o '

A la pratique actuelle, il convient d'ajouter d'autres moyens de formation continue selon un concept mieux défini. 3' CO

7 4 6

5 3 5

2 3

2 3

1 2

3 3

3 2 1 1 3

2 2

1

1

1

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2 3

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... ...... . . .

..........

'

Le temps nécessaire est pris hors de l'horaire scolaire. 4. L'information des parents doit faire l'objet de dispositions et de moyens spéciaux à mettre en œuvre.

5. Les direclives du Département de l'instruction publique relatives à l'information scolaire et professionnelle au CO devront être revues à la lumière de. ces propositions. L'application de ces propositions, les décisions à prendre en ces domaines nécessitent encore bien des travaux complémentaires et une attention particulière de \(Jus les responsables.

1 3

8

Options troisième année Total

2. Grille-horaire La préparation au choix professionnel nécessite: - un trimestre en première année. Le troisième trimestre pourrait être le meilleur pour ce travail. Les deux autres trimestres seraient réservés à des préoccupations d'intégration scolaire et à l'éducation aux mass média; trois trimestres en deuxième année; programmes actuels augmentés d'une heure; - un trimestre en troisième année, soit le premier. Les deux autres trimestres seraient consacrés à une sensibilisation des élèves aux questions économiques et sociales.

3. La formation des maîtres est assurée par les conseillers d'orientation, par région.

Branches éducatives et cnlturelles Instruction religieuse .. .. . . . . ... .. 0 ' Education artistique Economie familiale et travaux manuels . ••. • • o, Géographie / His\(Jire ... .. . . Education civique . .. .... ... Sciences Education physique ...... . ..

1. Les cours de préparation au choix professionnel du CO sont confiés au titulaire de classe ou à un maître assurant l'une des branches principales.

. ..

. .. .

34

34

34

4. L'IMPACT DE L'ISP AU CO

LES ÉLÈVES CONNAISSENT-ILS LES MÉTIERS ET LES ÉCOLES?

Un rapport officiel, des études techniques ... Plusieurs études ont été réalisées sur l'impact des mesures d'information au CO. Par ailleurs, une commission dûment mandatée a déposé un rapport au Département de l'instruction publique en 1983. Nous jugeons opportun de rappeler ici quelques conclusions retenues à l'époque et qui demeurent valables aujourd'hui. Ce rapport officiel, produit en 1983, comporte une série de propositions. Les voici:

Pour répondre à cette question, une autre étude analyse les connaissances des élèves en matière d'ISP (étude de Philippe Frossard, réalisée en 1985.) Le thème retenu est celui de la «connaissance de l'apprentissage». Plus de 100 élèves ont été interrogés: 60 élèves de 3' A (garçons et filles) 42 élèves de 3' B (garçons et filles) Voici les résultats, résumés sous forme de tableau comparatif.

CONNAISSANCE DE L'APPRENTISSAGE Pour être engagé dans une entreprise comme apprenti, il est obligatoire de ... 1. passer une visite médicale ................ . 2. avoir au moins 16 ans révolus 3. passer un examen d'orientation professionnelle 4. montrer son livret scolaire au futur maître d'apprentissage ... . ...... . ...• . 5. faire un stage d'un mois dans l'entreprise ............................ ..•.. . 6. passer, dans certains cas, un examen d'aptitudes, organisé par la profession ..... . •... 7. obtenir le consentement de ses parents ..... .. ...................... . ..... . 8. être assuré contre la maladie ....... , .. , . 9. payer au patron une taxe d'inscription à l'apprentissage .. . .• . .. , . . . . 10. siguer un contrat d'apprentissage .... . ....................... . 11. s'inscrire aux cours complémentaires professionnels .......................... . 12. Les jeunes filles peuvent en principe faire un apprentissage dans les mêmes métiers que les garçons .......................... . 13. Dans chaque profession, le nombre de places d'apprentissage est le même chaque année . 14. Il n'y a en principe pas de différence entre l'apprentissage effectué chez un patron et celui effectué dans une école de métiers ou d'arta appliqués ........................ . 15. Tous les métiers par apprentissage peuvent être appris chez un patron et aussi dans des écoles de métiers et d'arta appliqués ...... .......... . .... ........... .... . 16. Les huit premiers mois d'apprentissage sont considérés comme un temps d'essai 17. Pendant le temps d'essai, le patron ou l'apprenti peut résilier le contrat d'apprentissage moyennant un avertissement de 7 jours . . . ....................... . 18. Dans certaines professions, l'apprenti doit suivre durant les premiers mois de l'apprentissage des cours d'introduction ... . ........ . ............. .... . . . . . . . ... ..... . 19. La durée du travail de l'apprenti est en général de 45 heures par semaine (y compris les cours théoriques) ..................................... ... . ......... . 20. La durée des vacances est fixée à 5 semaines dans \(Jus les apprentissages effectués chez un patron ..... .. .............................. . 21. La formation pratique de l'apprenti se déroule selon un programme écrit dans un règlement valable, en général, pour \(Jute la Suisse ... .. ....... . ...... . 22. Tout l'outillage nécessaire à l'apprenti est fourni gratuitement par le patron .... 23. Le patron a le droit d'exiger que l'apprenti consacre quelques heures par jour à des travaux sans rapport avec la profession ........................... . .. .. ........ . 24. Les vêtements usuels de travail sont à la charge de l'apprenti . .................. . 25. Les primes de l'assurance en cas d'accidents professionnels sont payées par le patron .. . 26. Les parents doivent rembourser les dégâts involontaires causés par l'apprenti . 27. Un apprenti coûte plus cher au patron qu'il ne lui rapporte ....... ............. . 28. Les cours théoriques donnés à l'école professionnelle ne sont pas obligatoires, mais il est conseillé à l'apprenti de les suiv ... 29. L'apprenti doit contribuer financièrement à l'achat du matériel scolaire s'il suit les cours donnés à l'école professionnelle 30. Un des buts de l'enseignement professionnel est de former le caractère et l'esprit civique de l'apprenti 31. Le programme de formation théorique comprend dans tous les métiers au moins deux demijournées de cours 32. Les cours théoriques compOltent pour \(Jus les métiers des branches de culture générale, telles que correspondance, instruction civique, économie nationale 33. Le livret d'apprentissage est différent du livret scolaire (ou carnet d'école) car il n'est pas obliga\(Jire de le faire signer par les parents 34. Le salaire de l'apprenti est fixé par la loi cantonale sur la formation professionnelle 35. Tous les apprentis d'un même métier reçoivent le même salaire 36. Les bourses et prêts (comme ceux prévus pour aider certains étudiants) n'existent pas pour les apprentis parce que ces derniers ont un salaire .......................... . 37. Il vaut mieux recevoir' une bonne formation et être peu payé, que l'inverse ....... . 38. Si l'apprenti se sent victime de traitements ou de décisions injustes, à l'école professionnelle ou chez le patron, il a le droit de recourir contre ces décisions auprès des autorités compétentes ................................. . ... .. ..... . ............... . 39. L'apprenti qui réussit l'examen de fin d'apprentissage reçoit le brevet fédéral d'aptitudes professionnelles .. . .................................. . 40. Le rôle principal du commissaire d'apprentissage est de veiller au bon déroulement des examens de fin d'apprentissage ......... ..... .. ......... ............... . 41. Le certificat ou diplôme obtenu après un apprentissage chez un patron est équivalent au diplôme délivré après un apprentissage dans une école de métiers et d'arta appliqués 42. Après avoir terminé son apprentissage, l'apprenti est tenu de travailler une année dans l'entreprise qui l'a formé ............. . .................... ... .... .

60 élèves 3' A

42 élèves 3' B

VRAI

FAUX

VRAI

FAUX

18 36 10 73 14 90 88 68 5 98 71

82 64 90 27 86 10 12 32 95 2 29

0 60 10 48 10 83 79 78 5 98 71

100 40 90 52 90 17 21 22 95 2 29

90 3

10 97

92 0

8 100

26

74

29

71

37 19

63 81

60 12

40 88

75

25

93

7

72

28

71

29

71

29

78

22

87

13

79

21

71 51

29 49

88 57

12 43

29 78 79 45 34

71 22 21 55 66

33 76 52 21 21

67 24 48 79 79

8

92

26

74

97

3

93

7

68

32

68

32

86

14

81

19

88

12

83

17

18 68 33

82 32 67

29 71 33

71 29 67

72 90

28 10

55 93

45 7

84

16

93

7

78

22

62

38

69

31

62

38

68

32

75

25

9

91

5

95

Ri:sONANCES . JANVIER 1989

Ces réponses indiquent clairement les résultats escomptés comme impact des cours d'ISP en matière de connaissances.


COURS D'ISP FACULTATIFS?

CONCLUSIONS

Une étude réalisée en 1987 analyse le jugement porté par des élèves de première année de Collège sur l'information reçue au CO (enquête de Maurice Dirren).

Au terme de cet inventaire des questions relatives à l'ISP au CO, et face aux résultats de quelques sondages, il apparaît que de sérieux efforts sont encore à entreprendre_

Voici le rapport résumé des observations recueillies.

Si le CO prend en charge la préoccupation du choix professionnel, il doit s'en donner les moyens: l'ISP constitue à nos yeux une méthode privilégiée et efficace méritant une allention toute particulière.

SONDAGE RÉALISÉ AUPRÈS DES ÉLÈVES DE PREMIÈRE DU COLLÈGE DE LA PLANTA ET DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE DE SION Date de sondage: septembre 1987. Effectif: 273 élèves de première classique B, langue moderne D, socio· économique E, commerciale et culture générale. Question posée: «Vous avez tous passé par le CO et vous avez bénéficié de cours d'information scolaire et professionnelle. Si je crée les trois catégories suivantes: A: les cours d'info ont eu lieu régulièrement à l'exception d'une ou deux fois où ils ont été supprimés. B:

les cours ont été dispensés environ une fois sur deux (ils ont souvent été remplacés par d'autres cours) .

C:

les cours n'ont presque jamais eu lieu si ce n'est une fois ou l'autre durant l'année.

Dans le contexte actuel où de nombreuses places d'apprentissage vont demeurer vacantes, l'actualité va bientôt reposer un certain nombre de problèmes de liaison «Ecole-Economie».

LA PRÉPARATION AU CHOIX: UN VASTE ENSEMBLE DE MOYENS L'impact des mesUl'es d'information et d'orientation est régulièrement analysé, auprès de tous les élèves qui quittent le CO. Ces rapports annuels donnent des informations relativement constantes, comme le démontre le tableau suivant. Ces données démontrent nettement l'intérêt des élèves et de leurs parents pour les mesures de p"éparation au choix professionnel. Elles complètent harmonieusement l'apPOIt des cours collectifs d'ISP prévus au CO, qui devraient leur servir de base. Voici l'évulution observée depuis 1985 pour l'ensemble du Valais romand

A quelle catégorie appartenez-vous?» Office d'o!'ientation scolai!'e et professionnelle du Valais !'o?/land

Résultats: catégorie A: 67: 24,5 %- B: 127: 46,5 %- C: 79: 29 %.

Le Directeur

Les pourcentages ci-dessus indiquent bien le sens des efforts à entrependre.

4. Information scolai re et professionnelle (par les soins de l'orientation) 4.1 Visiteurs dans les locaux d'information ouverts au public 4.2 Entretiens individuels d'information 4.3 Visites d'information individuelles 4.4 Stages individuels organisés ou supervisés par l'orientation professionnelle 4.5 Séances de sensibilisation ou d' information dans les classes 4.6 Conférences d'information professionnelle ouvertes au public 4.6.1 Sans la collaboration de délégués professionnels 4.6.2 En collaboration avec des délégués professionnels 4.7 Visites collectives d'information 4.8 Réunions d'information générale pour les parents 4.9 Réunions d'information générale pour les représentants du corps enseignant ou les maîtres d'apprentissage 4.10 Réunions ou conférences d'information générale pour des représentants d'autres milieux (sociaux, professionnels, politiques, etc.)

L'ISP au Cycle d'orientation Toute nouvelle organisation scolaire se voit confrontée à une double exigence: la première postule la conservation de l'acquis, soit les réussites reconnues de l'expérience antérieure. Plus évidente, la deuxième insère dans la trame ainsi maintenue l'ensemble des nouvelles valeurs qu'elle prône comme objectifs prioritaires. Dès lors, seule une évaluation attentive va permellre les «réglages» inévitables d'un système hybride malgré lui. Là, le rôle des enseignants prend une importance capitale: de leur ouverture, mais aussi de leur responsabilité critique, vont dépendre à la fois la cohérence des innovations et l'efficacité de mesures souvent théoriques, justifiées par le seul discours. A l'instar des autres domaines, la situation faite à l'ISP dans le cadre du Cycle rénové mérite une réflexion toute particulière.

Gilbert Fournier

85/86

86/87

87/88

Moyenne

604 4587 978 1455 628 201 35 166 206 109

71 0 4611 192 7 1424 693 209 43 166 205 96

1820 4722 1339 1543 666 241 51 190 186 79

1078 4640 1414 1474 662 217 43 110,6 199 68,3

76

66

64

68, 6

23

14

32

23

Ces données statistiques donnent une image claire des demandes et attentes en ces domaines. Elles soulignent l'importance des moyens à mettre en œuvre, la place s'pécifique des cours d'ISP au CO dans le contexte général de la préparation au choix d'une formation. N.B.: En marge de ces réflexions, nous proposons l'avis de deux personnes sur le thème de l'ISP au CO: un responsable d'organisations pmfessionnelles et un maître de CO. Hi:sONANŒS . JANVIER 1989

Disons d'entrée que l'investissement qui 'lui a été consacré par le passé a porté des fruits incontestables. Chacun sait que l'incessante différenciation qui a marqué les productions économiques des dernières décennies a banni chez les jeunes les choix professionnels de routine ou de hasard. Evidente aussi la constatation que la famille est rarement en mesure d'ouvrir l'enfant au monde étanche du travail duquel il se trouve coupé, paradoxalement, par l'école elle-même. Enfin, l'intégration sociale tant souhaitée par les responsables de l'éducation ne saurait être réalisée sans une maîtrise celtaine de l'orientation, donc de l'accès à l'emploi. . Dès lors, c'est à juste titre que le statut actuel de l'ISP suscite quelques interrogations: diminution de la dotation en heures, abolition de la polyvalence de la troisième année, affaiblissement notable du rôle du titulaire de classe pourraient, si l'on n'y prenait garde, hypothéquer sérieusement l'avenir d'une des fonctions par excellence du Cycle. Mais réduire cette mission à une branche d'enseignement dotée d'une heure (plus ou moins Ri:sONANC~:S - JANVIER 1989

opportunément utilisée), à un programme d'informations distribuées à tout venant selon le type du catalogue, n'est-ce pas courir le risque de sa lente et inéluctable dévalorisation? Orienter un jeune ne s'assimile pas à de l'enseignement conventionnel. C'est une action de synthèse qui combine à la fois l'observation des capacités dûment pmuvées; la compréhension du milieu dans lequel elles s'exercent; la mise en place d'une stratégie de sensibilisation, d'information, de sécurisation; la collaboration soutenue avec les conseillers pour l'établissement des bilans spécifiques. Concrètement, l'infol'mation devrait être d'abord dispensée par interdisciplinarité. L'étude si importante des secteurs d'activité, par exemple, n'est rien d'autre que de la géographie économique. L'histoire peut parfaitement pourvoir à la connaissance de l'évolution du monde du travail à travers la longue marche du syndicalisme. Du simple rapport à l'évocation poétique, la langue maternelle offre toutes les possibilités de présentation des réalités contemporaines.

Les entretiens individuels, les visites d'entreprises constituent d'excellents relais pour les stages d'information. Les témoignages sur les études et les apprentissages entrepris par d'anciens élèves conviés en classe ne manquent ni d'effets sécurisants, ni de pouvoir stimulant... Au fond, voilà bien une appmche, voilà bien autant de démarches, voilà bien une complicité à établir qui ne peuvent être dévolues qu'à un maître qui a d'abord la volonté, mais aussi et surtout les moyens d'assumer auprès de ses élèves cette GUIDANCE tant souhaitée. Ils en trouvemnt dignité et plénitude,

Importante l'ISPI A moins que pour avoir rendu essentielles les branches dites autrefois principales on veuille aujourd'hui courir le risque de reléguer les secondaires au rang d'accessoires! Hen1'i Mmin

Maître ISP


... -----ORGANISATION PATRONALE:- - - - -

L'importance de }' orientation professionnelle

Influence du domicile sur les choix et projets de formation des élèves des CO du Valais romand et variations des offres selon les régions Afin de connaître l'influence du domicile sur le choix professionnel et scolaire des élèves du CO, partant des données d'une enquête réalisée au printemps 1988 auprès des élèves quittant le CO, le présent rapport vise à mettre en évidence les variations observées en mai 1988. Les résultats ont été établis sur une volée de 2643 élèves. (Enquête effèctuée chaque année par les cOMeiliers OSP du Valais romand).

De tout temps, les associations professionnelles patronales ont voué une attention toute particulière à l'organisation et au fonctionnement de l'Orientation professionnelle. Dans un premier objectif, il faut bien l'avouer, cet intérêt est motivé par le fait qu'un recrutement de nouveaux collaborateurs pour les professions organisées est nécessaire.

Cet article analyse, par ailleurs, les offres de formation par apprentissage dans les diverses régions.

permettent aux jeunes gens de mieux connaître les structures des professions qu'ils côtoient tous les jours. Un point important à relever est aussi celui de la riche documentation, toujours plus attrayante, mise à disposition des écoles et du public. Par toutes ces actions, les associations professionnelles désirent conseiller les parents pour qu'ils puissent participer au choix professionnel de leurs enfants; - aider les jeunes qui ont de la peine à choisir un métier qui les attire; - faciliter l'engagement d'apprentis possédant les aptitudes indispensables pour le métier envisagé.

Depuis sa création en 1944, les structures de l'Orientation professionnelle en Valais ont bien changé. . Cependant, il est indispensable de prévoir, aujourd'hui peut-être plus que hier, de permettre aux jeunes de s'informer, de se documenter et

2. Les variations observées dans le domaine du placement en apprentissage selon la position géo-économique du CO fréquenté.

3. L'influence de l'offre géographique des établissements du 2' degré sur le choix des études. 4. Les prolongements de la scolarité, selon le type de CO fréquenté.

CO DE VILLES (8)

CO DE PLAINE (4)

CO DE MONTAGNE (9)

1. VARIATIONS DES CHOIX DES ÉLÈVES SELON LE TYPE DE CO FRÉQUENTÉ: VILLES, PLAINE, MONTAGNE 1987/1988

Reposieux (Monthey) Saint-Maurice Sainte-Marie

Vouvry Grône Leytron

Troistorrents Bagnes (Le Châble) Orsières

Il est globalement possible de se demander si les élèves des CO de villes, de plaine ou de montagne vont choisir ou non une voie de formation plutôt qu'une autre.

Pour les besoins de l'analyse, les 21 CO du Valais romand ont été répartis en 3 groupes: CO de villes, CO de plaine, CO de montagne.

Dans cette optique, les associations professionnelles patronales estiment qu'il faudrait même augmenter les heures prévues aux programmes des Cycles d'orientation. Le choix d'une profession est un acte très important et lourd de conséquences dans la vie d'un homme_ Nous devons donc fournir à ceux qui s'intéressent de plus en plus une information professionnelle franche et sérieuse sans enjolivement.

Seuls les cours dispensés dans les Cycles d'orientation qui ont fait leur preuve permettent à notre belle jeunesse de préparer l'avenir avec un maximum de succès et de sécurité_ Tout doit donc être entrepris pour que nos enfants, à la recherche d'une voie professionnelle, connaissent les exigences du métier qu'ils pratiqueront peut-être jusqu'à l'âge de la retraite_

Bureau des Métiers Michel Bagnoud

CO VILLES

CO PLAINE

N

%

N

%

N

%

N

%

. ... . . .... . .. . . . . .. .. . .. ... . .. . .. . .. . .....

876

58,13

240

47,91

319

50,39

1435

54,30

565

37,49

237

47,12

284

44,87

1086

41,09

AUTRES SOLUTIONS . .. .. . . . . ... . . . . .....

66

4,38

26

5,17

30

4,74

122

4,61

1507

100,00

503

100,00

633

100,00

2643

100,00

ETUDES'

...

. . ..

APPRENTISSAGE

TOTAL

....

"

. , . . ..

. . . , .. , .. , . . , ....

,

Note: • Etudes: Il s'agit des écoles citées en page suivante, ainsi que des élèves poursuivant leur formation au CO. La majorité des élèves quittant le CO pour les écoles du 2' degré du type maturité ne salit pas co",pris da'/1i ces effectifs. Ce tableau indique notamment que les élèves de tous les types de CO manifestent plus d'attrait pour la voie des études citées que pour

Rj.:SONANn:s - JANm:R 1989

RÉSONANCES - JANVŒR 1989

~ 1

1. Les variations des choix «études - apprentissages» selon le CO d'origine des élèves.

DU DOMICILE SUR LES PROJETS ET CHOIX DES ÉLÈVES DU CO

- visites commentées d'ateliers et de chantiers; - stages d'essai dans les entreprises

Derborence (Conthey) Euseigne Nendaz Ayent Savièse Montana Vissoie

Les 4 tableaux présentés décrivent:

1. INFLUENCE

Cependant, n'oublions pas que les diverses actions telles que: - conférences et démonstrations aux élèves par des chefs d'entreprises spécialisés;

-Il va sans dire que sans la collaboration de l'Office d'ol'Îentation scolaire et professionnelle, les résultats escomptés ne pourraient jamais être atteints.

(Martigny) Sainte-Jeanne-Antide (Martigny) Saint Guérin (Sion) Collines (Sion) Les Liddes (Si erre) Goubing (Sierre)

CO MONTAGNE

TOTAL

celles des apprentissages. Cet attrait est toutefois plus marqué chez les jeunes issus de CO de villes. Les élèves des CO de plaine se situent en-dessous de la moyenne quant au choix des études (54 %) et au-dessus quant au choix des apprentissages (41 %).


.... La confrontation de ces deux tableaux met en évidence la sousreprésentation, en première année, des élèves des CO montagne (20,82 %) et des CO plaine (25,96 %). Plus de 50 % des étudiants de première année proviennent des CO villes.

2. PLACEMENT EN APPRENTISSAGE SELON LE TYPE DE CO FRÉQUENTÉ: VILLES, PLAINE, MONTAGNE, 1987/1988 CO PLAINE

~

N

%

N

%

N

%

58,29

155

63,52

195

67,01

726

61,52

........ , . 376 NON PLACES ". ' .. .. ' , ... .. " .. ,' . ... 124 INCERTAINS . .. ...... . .. . .. . ... ... . ... 145 TOTAL .. ...... . ... . ... . . . .. . .... 1507 .. Au moment de l'enquête, les Jeunes des reglons rurales sont PLACES

.. . • . . . o ,

CO VILLES N ••

0

•••••••

CO MONTAGNE

TOTAL

19,23

32

13,12

31

10,65

187

15,85

22,48

57

23,36

65

23,24

267

22,63

100,00

244

100,00

633

100,00

1180

100,00

plus fréquemment placés dans les entreprises que ceux habitant les villes.

3. CHOIX D'ÉTUDES SELON LE CO D'ORIGINE: VILLES, MONTAGNE, PLAINE 1987/1988 (non exhaustiO 31 CO PLAINE

CO MONTAGNE

TOTAL

N

%

N

%

N

%

N

168

19,18

57

23,75

74

23,20

299 26

....... . . .. .. . . .... EN .. . ... .. . ... . . . .. . CG ... ... ... ... . .. . ... PP . . . , , . . . . . ' . ' , ......... AUTRES' , .. , . .. . " . ......

514

58,67

133

55,42

179

56,11

826

TOTAL .... . .. .. ... . ....

786

100,00

209

100,00

288

100,00

1283

ESC

,-

15

1,71

7

2,92

4

1,25

20

2,28

7

2,92

16

5,02

43

69

7,88

5

2,08

15

4,70

89

Aulres: il s'agit de la poursuite d'études au CO, d'écoles diverses. Les voies de malurité ne sont pas comprises dalUi cette catégorie.

Il est toutefois intéressant de noter que le pourcentage du chOIX de PP est plus important chez les élèves des villes.

Pour les voies suivantes: école supérieure de commerce (ESC), école normale (EN), écoles de culture générale (CG) et préprofessionnelle (PP), il n'est relevé aucune différence sensible entre les CO de villes, de plaine et de montagne. Les différentes tendances s'équilibrent.

- Cette observation est également valable pour les élèves libérés de la scolarité obligatoire et décidant de poursuivre leurs études au CO.

3.2

- Pour compléter l'analyse, il convient de préciser l'influence de la variable «domicile» sur le choix des divers types de maturité A, B, C, D, E. Vérifiée sur le domicile des élèves de première année des collèges, elle peut se décrire ainsi:

A) Pourcentage des élèves de première année des collèges Année 1987/1988 provenant des CO

B) Pourcentage des élèves fréquentant les CO en 1988 (l" - 2' - 3')

CO villes

CO plaine

CO montagne

Régions

CO villes

CO plaine

CO montagne

LC' Creusets

52,58

25,82

21,60

Sion

49,53

21,77

28,69

LC Planta + ESCS

56,44

13,49

30,06

Sierre

46,96

21,31

31,73

LC St-Maurice

50,61

38,58

10,80

St-Maurice/ Monthey

73,09

12,89

14,01

Martigny

58,44

15,35

26,20

Valais romand

56,03

18,27

25,68

%Moyen

• Lycée-collège

53,21

25,96

20,82

4. PROLONGEMENT DE LA SCOLARITÉ SELON LE CO FRÉQUENTÉ: VILLES, PLAINE, MONTAGNE (10e ou 11 e année) CO VILLES

Cette différence est encore plus marquée pour ceux qui fréquentent les CO de montagne.

CO VILLES

Il est également intéressant de relever l'intérêt des jeunes des CO de plaine pour les études, alors que cette population représente le 18,27 % des élèves du CO; elle est de 25,96 %au collège.

R~SONANCf;S - JANVIER 1989

Age

CO PLAINE

CO MONTAGNE

TOTAL

N

%

N

%

N

%

N

%

Normal

1027

68,15

356

70,78

486

76,78

1869

70,71 25,69

+ 1 an

413

27,40

134

26,64

132

20,86

679

+ 2 ans

67

4,45

13

2,58

15

2,36

95

4,00

TOTAL

1507

100,00

503

100,00

633

100,00

2643

100,00

Ce tableau indique que la tendance au prolongement de la scolarité au CO est plus forte dans les CO de villes (32 %) que dans les CO de plaine (29 %) et enfin dans les CO de montagne (23 %).

Ces données reflètent naturellement à la fois les conséquences des redoublements et du choix d'une ID', voire d'une li' année de scolarité obligatoire .


TABLEAU 1

II.

INFLUENCE DES OFFRES DE PLACES DANS LES ENTREPRISES RÉGIONALES

NOMBRE D'ENTREPRISES FORMANT DES APPRENTIS (SELON FICHIER SCFP - SION, JAN VIER 1987) C

lJ Ayellt UII II/llur. ten. J!SSùi!lIlIle

(j

lJ

C

14

li

14

(J

1

()

Professio ns

/J

2

1

N Aide eu

7 JO

./ ./5 I ls..... II/mit.

T

J)

0

1 AI'IIU/riel'

Pr()re:s8ÜJII.~

A

lJ

1

1

0

2

Assis/anle de cuisine

()

1

()

()

1

/U(/lIcJlI:~Se/1I

(j

1

14 16 19 12

61

Bmssem'

()

1

CIU/ rpeutier

4 1:

/J

21 22 16 15 74 !/oulrw!ler

11

1{

[luWdl'fllllliel'

u

14 JO

J ·15 COllstr. bât.

Cimel/leur

()

1.1 12 10 46 Boulal/!JeI" pâtissÎel'

0

0

1

1 CéramIste

123

U

6CoiOèw

U

1

1

0

33 SU 24 22 129

, 45

Compositeur·

0

()

1

1

1

()

1

.] COl/dl/cleut de camioll,','

2

8

7

2 19 COlllÏsell1··prU. · f/lac.

6

5

4

1

16

COIIS/l"/lctr110' de

()

2

1

2

Cordoll uiel'

()

2

U

U

2 Courtepollliàe

6

7

4

1

18

COlLluriàe

()

1

1

1

60 54 55

:].1

1

1

4

/Jécolletewr

T

l

labl. decl r.

Candem'

27

lYp(J!JI'Ilphe

slI/·Ie,. ('rmdl/cfe ur mad/. ·olltilli CUIIS/I".

Le nombre de places réelles est de loin plus élevé que le nombre d'entreprises. En effet, de très nombreuses entreprises engagent ou forment simultanément plusieurs apprentis. Et dans plusieurs métiers. Une même entreprise peut donc être comptée plusieurs fois.

C

()

coit/el/se

('lul/'i'utin

Le tableau ci·dessous présente pour les 4 régions socio·économiques du Valais romand, pour chaque métier, le nombre d'entreprises aptes à former selon le fichier 1987 (Service cantonal de la formation profes· sionnelle, SCFP).

11

9 54 Assista ille

plU/l"lI/licie

15

d'lill/id 801l/'lle/"

En examinant les offres de formation , par voie d'apprentissage, par métier et par région, de fortes variations apparaissent.

PNJI'essiO/ll;

/J

de wllies

COIm'ellr

:] C1lisùlÎer

l02 Cu.iliinier·

1

1

/illich. élec. 19 fJ

1

l

diététicien JJécorate/lr éll/ lof/ili/e

2

/)essilU/lli/lr cO/lslr.

2

5

.J

1 Il IJécomteur

8 12

4

.1 27 /Jessillulewr

d'intériellr 1

()

l

el/.

.12 58 29 20 139

"IJessÎlwlellr senllrier consil'

1

5 !Jessill ll/eur·

5

()

()

(j

Dc,',-siuatwl' en

3

1

16

c!lfntf(lIye

bé/till/linl 1 /Jessillu/em"

1

5

R

1

élecldtieu

/Jessilwlew' ell

11 .1;

1

67

yéuie cil'il

mélalliqut's

Colonne A: Entreprises de la région de Sierre Colonne B: Entreprises de la région de Sion Colonne C: Entrewises de la région de Martigny Colonne D: Entreprises de la région de Monthey - St·Maurice

.1

()

2

IJessÎlwleur d'in lérieur

()

/)essillllieui' il/s-

2

"

()

()

6 J)orelll··ap/J1'IJteul·

f;!ecldciell d'Ilulo

1

8

()

(J

9 Eleelricieu

r:terll1/11irieu

2

.J

()

.]

9 E!ec/rollicùm eu

J()

.'1

·1 21 /Jessilla/eur de

géomi:lre

EmplI/lié lIIe/'C('

()

2

()

()

2 l ho!luisle

.'1

.3

8 Electricien

de résecl1L

COIll ·

19·N 16

.1 72 Employé

de défI/il

()

J)essùwleut ÎlI,',·lull. sal/itaire

4

.~

()

()

·1 Facteur d'ol'glles

H:/"blulliier de f(lb,.im(ùlll

()

()

()

1

1 f 'elMull lier il/S'

Gril'ilisscul' ell

(j

2

()

()

2 Graphiste

CIL

6

7

6

4

23

Ebénisle

4

U

5

2

Il

Eleclriciell mdio·TV

C/lIto

10 j.J

4

·'1 6 }.'IlIp{oJjé de bm'cml

.J

4

1

1

9 Elllpl"!lé

5·'1 W2

.}7

2if)

2

()

2

()

1

()

11

()

1

{J

i

Employé de commel'ce

0

Il

1

14

15 14

49

1 I X ·195 174 11

X7l

Esthéticienne

14

()

1

l'ac/eu/' de pial/o

FelUal/tiel'

19

1

()

1

14 1fi

4

.J 36 Flellrisle

.1

4

.1

.1

J.1

Forest ier bûche/'on

1

()

(J

3 11

7

21

I/IJl'lù:ulelll"

(ail. SIIlUI/tin:

2

.1

5 llorticulfmr

5

30

7

14

P{l,1/~'Urli81/j

rl/n.

Par rapport, aux variations des choix des élèves, ce sont les CO de plaine qui se différencient le plus des autres, avec une proportion égale de jeunes faisant un apprentissage ou des études.

4

de restaurant

de I/Iaisol/

Eh/llcheur

Malgré ses limites, la présente analyse laisse supposer que le domicile influence les choix scolaires et professionnels et les projets de formation des élèves du CO du Valais romand.

2

11111. rCI/IiIl/film

audio'l'[déo

PREMIÈRES CONCLUSIONS

2

machines

1

fi

1 I lI/pI'ill/cul'

9 12

l1orlof/et· PI'(lliciell

(j

I,abo/'(ll/[ en

1

1

0

5

Maljue/liste

1

()

()

f)

1 Marbrier

1

Méml/ie/fII

()

()

()

2

2 Mécauicieu cydf'1} el CJ/dIJ.

2

·1

-1

.{ 12 Méctluicien·

1

()

9

7 37 l /ls/al/aleui

9

38

7 13

7 l,abOl'isle

()

15 U brtli1'e

2

4

()

4

2

2

2

-1

·1 ][)

22

Labortlltl

II!

CI/

biologie

1}((1/lÏaire

12115

Ma çolt

2S

4-1 4f.

21 129

c/'imif:'

7 Muréclwf.

[J

1

:n

6H

()

.j

()

1

2

Mécu l/iciell

liJ/'ycnnt

Les jeunes des villes choisissent plus facilement la voie des études (écoles secondaires de degré diplôme, etc., tableau 1) et ont plus tendance à prolonger la scolarité (tableau 4).

dél'oIMem' Merllllicieli

i1edriciell

mlJlo('.1I1'l1:8

En revanche la variabilité du choix des études (citées dans le tableau 3.l) est ensuite peu fonction du type de cycle.

Mellu/sie/"

j(J

·If .1-1 ·17 .1-1 1-16 Meul/iel'

(J

1

()

IJ

Mécuuiciell auto

Mécuniciell de pl'écis/lJJ/

1 MOllteul'eu

54 24 1i7 f}

2

5

MfJlIlI~ lI r

de

()

2

1

1

-1 MO/llellr de

()

1

(j

()

1 NeUIJJlew' 1/ sec

Olltil/CIII

(J

1

()

fi

1

l'lml of/l'llplw

2

7

1

1 Il

MOllleur de

'i/llderie

Cette enquête devrait être complétée par une analyse plus détaillée des choix professionnels effectifs. Une observation à long terme sur le devenir de ces élèves pourrait apporter des renseignements intéressants.

1

1

()

(J

stm'es

tl/b!. decl/'il{ul'

l'ein/re

(J

1

()

1 O"émleur

()

.]

(J

H 65 l'eil/lre eu pub. et déco. 1

4 l'Iasticien

'I/ borafuire

Après avoir examiné l'influence de la provenance géographique sur les projets et choix des élèves, il est utile de décrire comment les offres de formation peuvent influencer les choix dans les diverses régions.

l'IJsew' de ra d de sol

RÉSONANCES · JANVIER 1989

-1

7

5

Ri:sONANCt:S . JANVIER 1989

2 18 l'oliel'

-1

·1

1

17

14

H7

1

1

1

18 19 25 19

()

fi

()

Monteul'en c/wufluge

81

MOl/ lew'

()

()

()

2

2

Opticien

4

9

4

1

18

l'cin/re el/

()

(j

()

1

1

2IJ ·11 2

1

(

(7'ifJ/J risle 13

ell chimie 16 25 16

ell biitilllellt l'lmlo. de

(j

2 MOllie/tr· élecl1-icicJI

Mécal/iciell

S

lJIuclt. il éCI-ire

rmlIJJJlalùm

Par rapport au placement en apprentissage, les élèves des régions rurales trouvent plus fréquemment un poste de travail dans les entrepri· ses de leur région ou de l'extérieur (au moment de l'enquête. Tableau 2).

Mécuniciel/ /l/ U' chilles agricoles

1

1

()

2

f(((IIWIlIJUI"

60

9 19 1

54

aullil/wbile l'latrier·

peùthe

appareilleur

()

2.'1 1

1

2

2

2

1

7

Hépl/r. ills 1/I.1IsiQ.l'eltl


T TABLEAU 1 (suite)

TABLEAU 3

NOMBRE D'ENTREPRISES FORMANT DES APPRENTIS

RÉPARTITION DES ÉLÈVES DES CO DU VALAIS ROMAND EN 1987/1988 SELON LES RÉGIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES LES TYPES DE CO (VILLES, PLAINE, MONTAGNE)

(SELON FICHIER SCFP - SION, JANVIER 1987) Pl'oJessio/uj

Professio ll~

T

A Il C Il

c-

A 8

D T Professions 0

1 Repasseuse de 11élemeltls

0

1

0

0

1

6 Sculpteur

0

1

0

0

0

0

0

2

2

sur bois 6 38 Semlrier

1 BecTét. d'exploit. ferro!'.

3

2

3

6 14 Serrurier

2

0

0

0

2

IJ

0

8

Sciellr

1

0

2

3

9

Rep01I$SeUT-

emboutisseur

9

8 18 12

Tuil/el//"

0

1

0

6 44 SOll/melier 0

1 S01l/11eIlT

75 123 68 48314 Vitrier

1

0

0

0

1

0

1

7 Olwrier

2

3

0

2

2

1

6

5 13

4

6 28 Olll!rier

Orll'1'ie/' de

1

0

2

2

5 Oltl'rier elt

0

1

0

2 Ouvrier ell

1

U

IJ

U

1 Ol/I'rier d'il/S.

1

1

1

0

3 Méca.nicieu

206263 199123 791

209336 206 152 903

T

1 0

8

2

S

21

Tôlier ell carross.

0

0

1

O/mTier de

1

5

1

0

7

Ouvrier de jardin

1

0

0

0

1

Ouvrier ell mécaniq1le

0

1

0

CO VILLES

RÉGIONS

3

Reposieux Thilerie

Saint-Mauricel Monthey

4

4

66

Ste-Marie Ste-Jeanne

Martigny

10

1

2

0

2

5

Plâtrier

1 0

4

%

0

1

Sion

2

357 724 40326

23839624 176 1058

TABLEAU 2

Total des entreprises Total des métiers

St-MauricelMonthey 713 104

• supérieur au total réel, selon remarque p. 18.

Martigny

Sion

Sierre

1056

1719

1010

97

130

99

Total 4498 •

189

174 Leytron

189 14,01 %

262 -

Bagnes Orsières

235 212 447

262 Derborence

26,20 % 519

..lI!

-

1181

519

49,53 % Liddes Goubing

Euseigne Nenda, Ayent Savièse

21,77 % 257 342 599

Grône

193 221 72 198 684

Total des CO

b) En dépit de certaines équivalences entre les régions pour des métiers donnés, (comme boulanger, boucher, monteur-électricien, etc.), il faut observer que ces places doivent être comparées au nombre d'élèves quittant le CO dans ces régions, chaque année. De fortes variations apparaissent. Ainsi, pour l'année 1987/1988, les totaux des élèves fréquentant les CO, des régions se répartissent ainsi: 1349 1706 2384 1276

élèves élèves élèves élèves

Pour ces mêmes régions, les nombres d'apprentis en formation en de de de de

St-Maurice/Monthey Martigny Sion et environs Sierre

soit au total: 5159 apprentis. RÉSONANCES - JANVIER 1989

1725 25,68 %

2384

1276 100 % 6715 100 %

Places de formation occupées en 1988: Total des élèves au CO en (Totaux des apprentis en formation) 1987/1988

a) Pour certains métiers, dans une région donnée, les offres sont quasi inexistantes. Exemples: étancheur, maquettiste, monteur en automation, photographe de laboratoire, armurier.

1987/1988 sont de:

31,73 % 1227

1706 100 %

100 % 329 .1Q 405

272

1349 100 %

Le l'apport établi entre ces 2 séries donne les pourcentages suivant.s:

Le tableau 1 permet très clairement divers constats:

Région St-MauricelMonthey: Région Martigny: Région Sion et environs: Région Sierre:

Montana Vissoie

18,27 %

DEUXIÈME CONCLUSION

905 pour la région 1169 pour la région 2146 pour la région 939 pour la région

272 -

3763 56,03 %

%

28,69 %

21,31 %

46,94 %

%

TOTAL

-

1746

Sierre

LA RÉCAPITULATION DES OFFRES DE FORMATION DES ENTREPRISES DU VALAIS ROMAND Elle se présente comme suit:

Troistorrents

15,35 % 607

6

174 -

58,44 % St-Guérin Collines

CO MONTAGNE

12,89 % 495 502 997

mayasill 1

Vouvry

73,09 %

%

RÉGIONS

683 303 986

1

% 11 .10 1

CO PLAINE

électronicien

é/ectriq!œs

ré/mil. motos

TailleltT pour dames

1

serr. l1éhicu/e

semtrerie

buulllllyerie

Serrurier·

9

de garage 1

C D

B

24

Sellier

0

1 Tech11icie1l

d'atelier

O/wrier du bâtiment

1

TOTAUX

0

Tu,Weur de pierre

A

tuya?lleUT

deltlù;te

2

Olll'rier de carrosserie

Ol/nier ré/o.

0

app. l'erre

d'l/ili/fml/es

Vel/Jeur

80 82 84 16112

Professüms Réparateur ell auto

sur 11é/ticlIle

de COlls/ruct.

COlls/rlictell)'

Sen'iceJuulI de 1'1/11lo

T

C 0

1

3

9

B

0

0

Serrurier-

A

0

Relie1lr

St-Maurice/Monthey Martigny Sion Sierre

905: 1169: 2146: 939:

1349 1706 2384 1272

67,08 68,52 90,01 73,82

%

% %

%

La région de Sion est caractérisée par un taux reflétant son rôle très important quant au potentiel de formation par apprentissage, en diversité et en qualité. c) L'éventail des offres de formation (total des métiers) passe de 97 à 130 ce qui représente un écart remarquable selon les régions. (tableau 2) On peut ajouter, en complément à ces observations, la répartition des CO des 4 régions selon notre distinction initiale (CO villes, CO plaine, CO montagne). Les écarts par rapport aux pourcentages moyens du Valais romand indiquent: (tableau 3): la dominante «CO ville» pour la région de Saint-Maurice/Monthey; la forte représentation des CO de montagne pour la région de Sierl'e;

de très fortes ressemblances entre les régions de Sierre et Sion pour les 3 catégories; - de très notables différences entre les 2 régions de Martigny et Monthey.


T

CONSIDÉRATIONS FINALES Ces quelques observations démontrent les influences possibles des facteurs géographiques sur les choix. Elles permettent une information objective sur ces réalités et la réflexion sur diverses mesures qui peuvent s'imposer en matière d'orientation et de formation. A. Pour étayer les données du présent rapport, on peut rappeler ici quelques données statistiques relatives à l'évolution des études du 2' degré: "Un petit examen des pourcentages d'élèves ou d'étudiants qui fréquentent l'enseignement du deuxième degré nous permet d'apprécier l'importance d'un collège dans une région. Dans la région de Sion, le 4 %.

de la population fréquente le collège. En ville de Sion, le taux est le même de 5,8 %.. Dans la région de Sierre, il tombe à 3 %.. Dans la région de Martigny et environs, il est de 1,8 %.. Dans le val d'Anniviers, il est de 1,3 %.». Le nombre de maturistes est en constante augmentation et il conviendra, sous peu, d'ouvrir de nouvelles classes, malgré la baisse de natalité. Une statistique de 1984 donne pour une certaine tranche d'âge 10,6 %de maturistes en Valais, 19,4 %au Tessin et 26,4 % à Genève, alors que la moyenne suisse est de 12,1 %. En 1986, la moyenne suisse a passé à 13,8 %, alors qu'en Valais, on trouve 12,5 % de maturistes. En extrapolant qu'en l'an 2000, il y aura 18,6 % de maturistes, cela fera une augmentation de 1500 élèves en Valais, en tenant compte de la baisse de la natalité».

Changements dans la continuité: du Cycle d'orientation aux formations post-obligatoires

B. Quant aux variations observées dans le domaine de la formation des apprentis, elles apparaissent dans le tableau suivant:

L'évolution produite ces 10 dernières années dans le Valais romand en ce qui concerne la transition «école obligatoire - formations postobligatoires», donne une impression dominante de stabilité.

RÉGIONS Sion

Sierre

Martigny

St-Maurice Monthey

A. Population résidante par région (rec. 80) o - 19 ans

9915

17 192

11000

10227

B. Total des apprentis en formation 1987/1988

1107

2068

1 169

905

%. B/A

1,025

1,202

1,159

0,884

Les écarts entre les %. observés indiquent une sous·représentation pour la région de Saint-Maurice/Monthey et une sur-représentation pour celle de Sion. Cette dernière peut s'expliquer par le pôle d'attraction professionnel d'une capitale qui, en outre, offre des apprentissages nombreux et diversifiés.

---PRÉVISIONS, BILANS ET PROSPECTIVES---

Nous avons relevé les observations principales tirées, année par année, de 2 enquêtes effectuées chaque printemps sur l'ensemble du Valais romand. La première étude consiste à repérer: - les places disponibles auprès de Ioutes les entreprises aptes à former des apprentis.

----------------------------~ Il a besoin de nous. 1 Coupon de parrainage.

Je m'engage à parrainer

Documentation: Je souhaite en savoir plus sur votre action, envoyez-moi: Une documentation générale. D Une documentation de parrainage financier.

D

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Signature: ______________

A renvoyer à: Terre des hommes, case postale 388, 1000 Lausanne 9, CCP 10-8736-0

Nous avons besoin de vous.

Ce tableau de sYnthèse illustre la continuité de nos observations. Comme il s'agit d'une étude longitudinale, les tableaux quantitatifs qui la retracent sont à lire avant tout horizontalement. Nous avons 'liouté dans les colonnes des données complémentaires, qui expliquent les écarts aux 100 %.

TABLEAU 1

10 ANS DE L'ÉVOLUTION DE LA TRANSITION ÉCOLE OBLIGATOIRE - APPRENTISSAGES ÉTUDES DANS LE VALAIS ROMAND

Malgré ses lacunes et quelques aspects éclectiques quant aux échantillons analysés, le présent bilan mérite d'être repris longitudinalement et prolongé dans certains secteurs. Germain Bétmey, conseiller en OS? Gilbert Fournier, directeur

financièrement un enfant de Terre des hommes à raison de Frs . ....... par mois, pendant . . .. . mois . Envoyez-moi les informations et bulletins de versement nécessaires. (Pour limiter au maximum les frais administratifs, ce parrainage financier ne sera pas nominatif.)

La seconde analyse recense: - les choix et projets des élèves quittant le CO.

1 1 1 1

1

1 1

1 1 1 1 1 1 1 1

----------------------------~ RÉSONANCES· JANVII:R 1989

PROJETS liES IU:VES

ENquETE:

1.1 Elèves soumis à l'enquête 1.2 Poursuivent des études - dont au CO

1.3 Ont décidé d'entrer en apprentissage - Placés - Non placés - Incertains • (En provenance du 2' degré) candidats apprentis Total des candidats apprentis Dont filles Places offertes selon enquête 1.4 Antres solutions

1978

1979

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

2102

2047

2341

2270

2214

2255

2658

2803

3112

2809

2670

750

745

924

1090

1098

1182

1235 4n

1208

1251

1183

1202

1307 1665 1483 1447 44,3 % 49,7 % 48,7 % 52,1 % 1345

1276

1187

1098

64,8 % 69,2 % 67,5 % 66,5 % 64,6 % 65,4 % 65 % 64,7 % 67,9 % 58,3 % 64,2 % 11,5 % 8,7 % 11,5 % 11,6 % 9,1 % 10 % 10,8 % 10,3 % 9,7% 10,7 % 10,5 % 23,5 % 22,1 % 21 % 21,7 % 26,2 % 24,6 % 23,2 % 25 % 22,4 % 30,9 % 22,7 % 45 55 63 1090 1182 1253 1238 1265 1098 35,9 % 33,2 % 34,7 % 34,9 % 34,9 % 34,5 % 1293 1212 1009 1119 1395 1340 262

204

Indécis 2. • Candidats aux études du 2' degré Ol'FRES DES ENTREPRISES (places offertes) 3.1 Entreprises interrogées 3.2 Taux de réponses 3.3 Places libres au moment de l'enquête

838 865 886 35 % 32,9 % 35,1 %

235

224

166

167

72 10 100 200 67 1323 1445 1376 1387 1165 32 % 29,7 % 3U % 38,3 % 36,4 % 1272 1274 1378 1281 1354 151

171

139

125

1%

1,8 %

1,2 %

1%

2%

1181

1210

1158

1156

1132

1212 1272 1274 1378 1281 1964 1950 2047 2614 2800 52,7 % 58,5 % 58,6 % 62,9 % 62,8 % 614 599 616 755 1006

1354 2800 65 % 1061

2,9 %

2%

1,9 %

1,7 %

780

934

963

1183

1293 1828 57% 623

1395 1950 54% 748

1340 2000 54% 705

172

3.

1009 1119 1720 1608 55 % 55,5 % 423 482

• Ces données ne proviennent pas de l'enquête citée_


TABLEAU Ibis

COMMENTAIRES DU TABLEAU II

Année

1988

1987

1986

1985

1984

1983

1982

1981

1980

1979

1978

Poursuivent des études

1447

1483

1665

1307

1235

886

865

838

924

745

750

Prolongent leur scolarité au CO

52,1 % 48,7 % 49,7 % 44,3 %

43 %

35,1 % 32,9 %

35 %

Autres voies d'études

47,9 % 51,3 % 50,3 % 55,7 %

57%

64 ,9 % 67,1 %

65 %

Candidats aux études du 2' degré (selon préinscriptions)'

1132

1181

1183

934

1156

1210

1158

963

L'écart entre les canditats aux études du 2' degré et les candidats apprentis tend à s'atténuer. Il est de 33 en 1988, alors qu'en 1983, il était de 82. Le nombre de candidats apprentis sur ces 10 ans est toujours supérieur au nombre de candidats aux études du 2' degré. Par rappo rt aux années de naissance respectives, - soit: nés 15 ans anpamvant -, le nombre de candidats au 2' degré (A) pal" rapport au nombre de naissances (C)

PLACES OFFERTES PAR LES ENTREPRISES (Enquêtes réalisées en mars)

PROJETS DES ÉLÈVES (Enquêtes réalisées en mai) Cinq années sont supérieures à cette moyenne, soit les années 1984 et suivantes.

En ce qui concerne les places offelics, on note une relative stabilité. La moyenne des places offelies entre 1983 et 1988 se situe à 1295, alors que de 1978 à 1982, elle est de 1231, et de 1266 sur les Il ans considérés.

Le taux des élèves poursuivant le CO, au degré 10 ou Il, ne cesse d'augmenter, depuis 1983 de 35,1 %à 52,1 %en 1988, soit + 17 %.

La moyenne 1983-1988, plus élevée, tient au taux de réponses augmentant assez nettement.

Le taux moyen des filles se destinant à une formation par appre ntissage est de 34,23 %. La moyenne de 1978 à 1983 est de 34,85 %; ce pourcen· tage moyen a baissé dans les 5 dernières années, 33,5 %. Qu'en est· il de la poursuite des études? Selon l'enquête, la poursuite d'études signifie plusieurs solutions-IO'pes, dont un degré 10 ou Il au CO. Les voies de maturité figurent à part. Le tableau Ibis indique une sensible augmentation des prolongements de scolarité au CO. Nous y avons rapPOlié parallèlement les inscriptions aux études du 2' degré (élèves non soumis à l'enquête annuelle, non libérés). Depuis 1983, les 'effectifs sont relativement stables.

LES CHANGEMENTS Au-delà de cette co nti nuité ou stabilité flagrante, une «analyse» plus fine, révèle diverses mutations: - mutations quant au rappOli des choix comparativement aux années de naissance correspondantes (T Il); - augmentation de l'éventail des choix entre 1978 et 1988, et pour les garçons et pour les filles (T III); - évolution du taux d'apprenties (T IV) .

1986

1985

1984

1983

1982

1981

1980

1979

1978

Totaux des candidats aux études du 2' degré (A)

1132

1156

1158

1210

1181

1183

963

934

780

-

-

Candidats apprentis (B)

1165

1387

1376

1445

1323

1265

1238

1253

1182

1098

1090

73:3691 72:3781

72:3781 71:3803

71 :3803 70:3838

70:3838 69:3791

69:3791 68:3967

68:3967 67:4050

67:4050 66:4083

66:4083 65:4268

65:4268 64:4259

64:4259 63:4363

63:4363 62:4054

30,66

30,57

30,44

31,52

31,15

35,80

23,77

22,87

18,27

36,18

37,64

34,89

31,88

30,56

30,68

27,69

25,78

24,98

35,85

38,11

33,35

31,23

30,32

29,35

27,75

25,16

26,88

%

31,56

%BIO

%

30,81

36,47

1985

1984

1983

1982

1981

1980

1979

1978

Nombre de métiers offrant des places d'apprentissage

121

116

103

101

102

98

94

93

102

77

71

1979

1978

365

395

TABLEAU IV

L'APPRENTISSAGE AU FÉMININ Année

• Nombre de filles entrant en apprentissage

%par rapport au total des apprentis

1988

1987

1986

1985

400

455

429

430

36,4 % 38,3 % 31,1 % 29,7% 2486

2398

RÉSONANCES - JANVIER 1989

COMMENTAIRE DU TABLEAU III

R~:SONANCES - JANVIER 1989

2248

1984

424

1983

1982

1981

1980

450

427

438

4ll

32 %

35,5 % 34,9 % 34,9 % 34,7%

33,2 % 35,9 %

2120

2000

1533

1853

1769

1670

1396

33,07 % 31,08 % 30,35 % 29,83 % 29,36 % 28,10 % 27,02 % 25,73 % 25,93 % 24,90 %

• Valais romand •• Valais

Le Uibleau III indique une nette progression quant au nombre de métiers offmnt des places d'apprentissage. Depuis 1984, il est toujours supérieur à 100.

1987

%BIC

1986

Les tableaux suivants illustrent ces phénomènes.

1988

36,68

1987

•• Total des apprenties

Année

%

1988

% par rappOlt au total des apprentis

TABLEAU II

H IC

Année

Le taux de réponse s'améliore nettement. Il a passé de 55 % à 65 % pour la période considérée (1978-1988), soit + 10 %.

La moyenne des élèves interrogés, pour les 11 ans considérés est de 2470.

(C)

Les 2 analyses suivantes révèlent 2 mutations à noter dans l'évolution observée sur cette période.

OFFRES DE FORMATION

COMMENTAIRES TABLEAU 1

(0)

Quant au rapport relatif aux apprentis (B) concernant l'année de naissance correspondante, - soit 16 ans auparavant -, il a augmenté de 79 (25,16 %) à 87 (36,47 %) et baissé en 1988 (30,8 1 %). L'augmentation est nette de 79 à 87, soit de + Il ,31 %.

TABLEAU III

780

Candidats en principe non libérés de la scolarité.

Elèves nés en

se situe entre 30 et 31 % sur les 5 dernières anuées. A noter que ce pourcentage est nettement plus faible en 1982 et antérieurement.

COMMENTAIRES DU TABLEAU IV Le nombre de filles entrant en apprentissage demeu re stable depuis 1981. Le pourcentage qu'elles représentent par rapport aux apprentis débutants et en moyenne de 33,8 %pour la période 1983 à 1988. Moye nne plus élevée: 34,7 % pour les années de 1978 à 1982.


• ÉVOLUTION DU NOMBRE TOTAL D'APPRENTIS - VALAIS 1975 - 1987

PRÉVISIONS ÉVOLUTION RÉELLE

TABLEAU VI

Au-delà des projets et des offres, il importe, pour la période considérée d'examiner l'évolution réelle des effectifs, tant dans le domaine de la formation professionnelle que dans celui des études du 2' degré, face aux prévisions. a) Dans le domaine de la formation professionnelle, les tableaux suivants illustrent les prévisions (graphique 23) et l'évolution réelle.

7800 7700 7600 7500 7400 7300

TABLEAU V Années

1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987

Nouveaux contrats conclus 1542 1708 1935 2044 2103 2228 2273 2312 2340 2477 2610 2730 2576

Total des apprentis G+F 4986 5024 5325 5606 5913 6248 6547 6594 6812 7107 7406 7716 7751

Total des apprenties 967 1026 1201 1396 1533 1670 1769 1853 2000 2120 2248 2398 2486

7200 7100

%

filles 19,39 % 20,42 % 22,55 % 24,90 % 25,93 % 25,73 % 27,02 % 28, 10 % 29,36 % 29,83 % 30,35 % 31,08 % 33,07 %

Les prévisions «officielles» esquissaient une évolution fOit divergente, comme l'indique le graphique (ci-contre)

GRAPHIQUE 23 ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES ÉLÉVES ET DES APPRENTIS Nbre d'élèves 26000

25900

24000 22000 \

20000

\

\ \

\ \

\. _I!0~o_ Elèves primaires

18000 11000

12000 10000 8000

_8~O~_ Elh'l's {lu Cycle d'orientation

6000

- -- -.... ,

-

- -

3900

,-'

4000 _-- -

2000

TABLEAU VII 2500 2400 2300 2200 2100 2000

6300 6200 6100 6000 5900 5800 5700 5600 5500 5400

1900 1800 1700 1600 1500 1400 1300 1200 1100 1000 900

5300 5200 5100 5000 1975 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87

li200

~l ·\\)\)

ÉVOLUTION DU NOMBRE TOTAL D'APPRENTIES - VALAIS 1975 - 1987

7000 6900 6800 6700 6600 6500 6400

"

.1600 ' - __ Apprentis

................ 2900 ......... Elèves de gymnase et école de commerce

1--_ _ _ _85!!.., __ _____ ___6~

1975 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87

h) Pour ce qui est des formations du 2' degré (études), l'évolution fut la suivante:

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES ÉCOLES SECONDAIRES DU 2' DEGRÉ VALAIS (NOMBRE D'ÉLÈVES) TABLEAU VIII

Séminaire

1970 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 Les 2 tableaux suivants décrivent l'évolution réelle des apprentis (garçons et fi lles), et des apprentis. Les données de base sont tirées des tableaux fournis par les Services du DlP (Service de la formation professionnelle et Service de l'enseignement secondaire) . RÉSONANCt:S . JANVlt:R 1989

ANNÉE

78179

79/80

80/8 1

81/82

82/83

83/84

84/85

85/86

86/87

87/88

4313

4420

4690

4953

5058

5184

5080

2156

2223

2429

2615

2702

2784

2601

TOTAL

3896

4048

4145

DONT FILLES

1951

2038

2051

Ri:sONANcgS JANVl f:R 1989


...

--~.

ÉVOLUTION DU NOMBRE TOTAL DES EFFECTIFS DU 2' DEGRÉ - VALAIS 1979 - 1987

'"

LYCEENS VALAISANS ... QUELS LENDEMAINS?

TABLEAU XI 5200 5100 5000 4900 4800 4700 4600 4500 4400 4300 4200 4100 4000 3900

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES FILLES - VALAIS 1979 - 1987 ÉTUDES DU 2' DEGRÉ 2800 2700 2600 2500 2400 2300 2200 2100 2000 1900

3800 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 (79

~

année scolaire 78179, etc.)

Préparer durant de longues années une maturité que l'on voudrait aussi bien intellectuelle que momie, physique qu'esthétique, c'est bien. Mais à quoi rêvent réellement les lycéens valaisans quand ils se projettent dans le futur? Et qu'est-ce qui les attend réellement? Quelques repères vont nous aider à mieux cerner la situation de nos étudiants valaisans.'

DES DÉSIRS... 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88

Chaque printemps ramène la fièvre dans les classes de maturité de nos collèges. Il y a bien sûr l'échéance des examens qui approchent à grands pas mais aussi - et peut·être surtout - l'inquiétude face à

l'avenir qui se profile derrière le papier tant attendu: de quoi sera faite l'année prochaine? Comment orienterai-je ma carrière? Cette question, nous l'avons posée en mai 1988 aux jeunes gens et jeunes filles qui s'apprêtaient à quitter le Collège un mois plus tard. La grande partie d'entre eux (90 %) avaient planifié leur avenir. Les autres vivaient encore les affres de l'indécision et projetaient souvent de s'accorder une année sabbatique dans l'espoir d'y voir plus et mieux clair. 1 Les chiffres présentés dans cet article sont tirés d'enquêtes menées au LKcée-College de la Planta de Sion et dans la section «maturité» de n:cole supérieure de Ccmmerce de la ville de Sion. Ils concernent des élèves de section B (classique), D (langues modernes) et ~: (sacio-économique).

L'évolution réelle est donc fOli éloignée des prévisions (gmphique 23).

REMARQUES FINALES Le présent bilan visait à cerner l'évolution produite ces dernières années dans le Valais romand quant à la transition CO . formations postobligatoires.

PROJETS DES FUTURS BACHELIERS (enquête mai 1988)

Nous y avons ajouté quelques données globales cantonales mettant en lumière l'évolution statistique générale des formations, pal' voie d'études du 2' degré et pal' apprentissage. Ces éléments permettront peut-être quelques prospectives utiles en matière d'orientation et de formation. Gilber t Fou"Il;'!,'

-

Sciences économiques Sciences et techniques Lettres Psychologie Droit Médecine Divers

PROCHAIN NUMÉRO ÉCOLES SPÉCIALISÉES INDÉCISION

FRANÇAIS

TRAVAIL 68 ~

Rf;SONANCES . JANVn:R 1989

RÉSONANCES· JANVIER 1989

19 %

3%

10 %

,


~I

... AUX RÉALITÉS Il y a parfois loin de la coupe aux lèvres. Que font réellement les étudiants qui quittent nos Collèges avec une maturité? Afin d'y voir plus clair, nous avons contacté en 1987 et 1988 les anciens bacheliers qui avaient quitté le gymnase 3 ans auparavant.

Nous les avons ainsi retrouvés à un moment où leurs nouvelles orientations étaient solidement établies. Ce sondage a porté sur 196 anciens bacheliers. Nous avons pu obtenir un nombre élevé de réponses: 179, soit 91 ,3 %.

Un autre indice intéressant consiste à observer les difficultés rencontrées par ces élèves durant leurs études universitaires. Parmi ceux qui ont commencé des études académiques, 76,4 % n'ont pas rencontré de

Si la plupart ont entrepris des études universitaires, d'autres se sont dirigés vers des écoles spécialisées et vers d'autres formatious:

difficultés particulières dans le déroulement de leurs études alors que 23,6 %devaient reprendre une année ou se réorienter.

DÉROULEMENT DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES

VOIES CHOISIES PAR LES ÉTUDIANTS (3 ANS APRÈS L'OBTENTION DE LEUR CERTIFICAT DE MATURITÉ) UNIVERSITÉ Lettres

12.8 %

10,8 %

76,4 % 1. N'ont pa.s rencontré de difficultés particulières dans le déroule· ment de leurs études. 2. Ont changé de faculté et/ou d'université. S. Ont abandonné leurs études universitaires.

62 %des titulaires d'un certificat suisse poursuivent leurs études alors que 38 % les abandonnent'. Par ailleurs, il semble que les universités tendent à être plus sélectives et nos sondages actuels pourraient corriger ces résultats optimistes à la baisse.

On comparera ces chiffres à ceux obtenus dans une vaste enquête sur les échecs et abandons à l'Université de Lausanne qui montre que seuls

2gchecs el abandons à l'Université de N° 50 1 1987 - 1.

Lausanne, Claude Roulin, ~ UNI Lausanne»

Sciences économiques sociales

Et ceux qui quittent le collège sans avoir obtenu une maturité?

Sciences et techniques

ÉCOLES SPÉCIALISÉES Droit

Psycholoj(ie Pédagogre

Il ne faudrait pas oublier de suivre également ceux qui ont tenté l'expérience du Collège et qui n'y ont pas trouvé leur voie.

ponses un peu moins favorable que pour les bacheliers: 75,9 % (133 échecs ou abandons et 102 réponses rentrées).

En effet, ils représentent environ 40 % des jeunes qui débutent des études gymnasiales. Nous avons tenté de retrouver tous les étudiants qui ont fréquenté le Collège et qui l'ont abandonné durant les années scolaires 1983·1984 et 1984-1985. Nous avons obtenu un taux de ré-

Eux aussi, nous les avons contactés après 3 ans, afin que leur nouvelle orientation soit bien stabilisée. Une première constatation montre que la plupart d'entre eux ont quitté le Collège après peu de temps:

Médecine 62,5 % 21,3 % 16,2 % NB: La grandeur des plages indique la proportion des choix pour chaque catégorie.

MOMENT DE L'ABANDON DU COLLÈGE Abandon 1he

OU

2e année

72

14, av. du Midi - Tél. (027) 2252 72

Total

3' année

4e année

20

10

QUE DEVIENNENT-ILS? Les élèves qui quittent le Collège prématurément (première ou 2' année) entrent en apprentissage (32 %), dans une autre école préparant à la maturité (19,5 %), dans une école moyenne (40 %, surtout école de commerce et culture générale) ou dans une voie artistique.

1950 SION RÉSONANCES · JANVlI:R 1989

RÉSONANCES - JANVIER 1989

102

Les plus âgés (4' et 5' ) terminent une maturité ou un baccalauréat dans une école privée (7 sur 10) ou cherchent du travail (3 sur 10). Tous reconnaissent l'utilité des années passées au Collège. Ils jugent pour la plupart positivement leur changement d'orientation mais regrettent parfois de n'avoir pas terminé ce qu'ils avaient entrepris.


Vers une préparation à la vie Les nombreux contacts que nous avons avec les anciens bacheliers démontrent clairement les deux tâches prioritaires que devrait se fixer l'enseignement secondaire. Les Collèges doivent dispenser d'une part une solide fOl'mation de base qui permette une adaptation rapide aux sollicitations nouvelles des études universitaires ou de la vie professionnelle. Les Collèges tentent d'y pourvoir le mieux possible et améliorent sans cesse leurs prestations. D'autre part, la période du Collège doit préparer à la mobilité et à l'ouverture sur le monde académique et professionnel. Dans cette perspective, l'orientation met l'accent sur divers moyens susceptibles d'ouvrir les étudiants au futur:

une information apPl'Ofondie su,' l'ensemble ' des !Joies d'études post-maturité; - la possibilité de pa1,ticipe,' à des joumées ,Pm'tes ouveTtes' danil toutes les unir'ersités; l'organisation de l,isites d'entreprises en groupe; 1" mise sur pied de joumées de stages individuew pour taU$ les étudianw; - la mise eu retation avec d'anciens callégie'l1i déjà int,'oduiw darl1i les études ultérieures; la rencontre al!ec des jeunes dir'igeanw d'entreprise; - la possibilité pour chaque étndiant de faire une recherche personnelle app,'ofondie sur ses lItotù,atio,11i et ses Mpiratiml1i,

A propos de quelques caractéristiques de la population des candidats à la maturité dans le Valais central Dans la perspective de 1'000ientation professionnelle ou de l'orientation pré-universitaire qui nous occupe, il nous est apparu impOltant de procéder à une observation de la population des élèves du collège.

Il convient tout d'abord de relever que cette population de près de 1500 élèves', où les garçons et filles sont représentés en nombre égal, se répartit dans trois établissements scolaires de la ville de Sion.

Dans ce bref exposé nous n'avons pas l'ambition de dresser un pOltrait exhaustif de ces élèves mais simplement de nous centrer sur quelques caractéristiques de cette population.

Soit au total sur 10 ans: 21 ,55 %de l'ensemble de la population. Si l'on tient compte des élèves qui vont répéter la première année, on obtient un taux de 20 % d'une classe d'âge qui enlre au collège.

a) Combien sont·iw à s'engager da'l1i la voie du collège 1

Années

1977

1978

1979

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

%d'élèves en pre-

19,6

17,8

19,8

21,1

23,6

22,5

21,3

21,6

20,7

25,1

24,7

mière année par rappOlt à l'ensemble d'une classe d'âge

Des relais à l'horizon

b) Quel est le taux de réU$site au collège? La statistique que nous présentons ici a été établie sur les 6 volées qui ont obtenu le diplôme de maturité dans le Valais central entre 1982 et 1987.

C'est avec un grand soulagement que nous avons constaté la création d'un service de relations entre le Valais et les licenciés universitaires. Cette action permet de continuer notre effOlt au-delà du Collège et débouchera sans doute sur des possibilités d'épanouissement professionnel et personnel de meilleure qualité.

Garçons

Filles

Ensemble

Taux de réussite après 5 ans d'études

45,0 %

53,1 %

48,9 %

Taux de réussite après 6 ans ou plus

11,5 %

8,2 %

9,8 %

Taux de réussite de la maturité

56,5 %

61,3 %

58,7 %

Ces résultats nous indiquent que près de 6 élèves sur 10 entrés au collège réussissenl le diplôme de maturité. Ainsi nous obtenons 12 % d'une classe d'âge en possession du diplôme de. maturité. Nous pouvons également observer que les filles ont un meilleur taux de réussite et obtiennent ce diplôme en moins de temps que les garçons. On peut également signaler que plus de 80 %des pOltours du diplôme de maturité ont effectué leur collège en 5 ans.

Note: • En 1987, 1476 élèves rréquentaient le collège à Sion (4'cée-Collège des Creusets: 794: LKcée-Collège de la Planta: 478: Ecole supérieure de Commerce: 204). Ri:sONANŒS . JANm:R 1989

RÉSONANCES · JANm:R 1989


"+'

LES MATURITÉS DÉCERNÉES EN VALAIS 1984 - 1988 RÉTROSPECTIVE TABLEAU COMPARATIF DES RÉSULTATS DES EXAMENS DE MATURITÉ Maturité fi - B ,l Latin/sciences

Tl""

de maturité Ecoles - Armées

~

5 BRIGUR Collège

SAINT-MAURICI: Collège

c) Les différences enlre les garço1/S el les filles Dans le cadre d'une re~herche effectuée sur cette population et qui s'est déroulée sur plusieurs années, nous avons été amenés à recueillir de nombreuses informations qui contribuent à cerner le processus d'orientation des élèves. Si l'on compare les .résultats des garçons à ceux des filles, nous pouvons relever de nombreuses différences: Intérêts (activités professionnelles, loisirs): alors que les garçons manifestent plus d'attraits pour les domaines scientifique, technique; bureau, commerce; manuel, plein air; juridique, politique; sport, aventure, les filles privilégient les domaines liés à l'art, l'artisanat, l'art de la scène, les médias; le social, médical, pédagogique et psychologique. Valeurs (professionnelles et personnelles): les garçons sont plus sensibles au statut, à la sécurité de l'emploi et aux considérations financières de l'emploi. Les filles pal' contre privilégient le contact humain confirmé pal' le fait qu'elles sont plus sensibles aux valeurs altl1listes centrées SUI' une plus grande harmonie dans les relations interpersonnelles et un rejet de la domination. - Aptitudes mentales: les garçons obtiennent de meilleurs résultats dans les domaines spatial et numél·ique. - Personnalité: les garçons se définissent comme plus conscients de leur valeur et ont moins de sentiments d'infériorité; plus stable émotionnellement; plus "leader». Les filles par contre se définissent comme plus sociables.

Intérêts scolaires: les garçons sont plus nombreux à privilégier les sciences, les mathématiques, les sciences économiques et l'éducation physique alors que les filles manifestent plus d'attraits pour les langues vivantes et les branches créatrices. Résultats scolaires: les filles ont en général de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Nous constatons que ces différences vont dans le sens attendu généralement et rejoignent le sens commun de l'opinion que l'on a génél'3lement sur ce qui caractérise les garçons et les filles sur ces questions.

SAINT-MAURIn; Regina Pacis

SION 4cée-CoUègc des Creusets

SION

d) Effel de la 1/Lixilé

],8cée-Collège de la Planta

L'introduction de la mixité dans toutes les classes du collège en 1981 nous permet d'établir des comparaisons entre les élèves de "l'ancien et du nouveau régime) scolaire. Nous pouvons signaler à ce niveau que certaines différences garçons/ filles constatées auparavant ont tendance à s'atténuer voire à disparaître dans les classes mixtes. On peut citer principalement ici la réussite scolaire qui tend à ne plus se différencier dans les classes mixtes. Par contre d'autres en particulier certaines dimensions liées à la personnalité, aux intérêts professionnels ont tendance à s'accentuer et par conséquent à différencier plus fortement les garçons des filles. Ces résultats nous conduisent à formuler l'hypothèse suivante: l'introduction de la mixité dans les classes contribue d'une part à atténuer les différences constitutives de l'environnement (ici l'environnement scolaire et donc les notes) et d'autre part à accentuer les différences propres à l'identité de l'individu (personnalité, intérêts).

]

~

~

78 62 .9 21 .0

2 3

~

2,5 '.6 7,5

1

5.6

1984 1985 1986 1987 1988

46 48 51 51 45

38 43 47 49 43

8 5

2

4.4

1984 1985 1986 1987 1988

58 35 51 .2 .3

5. 32 48 40 40

6.9 8.6 5,9 4.8 7.0

1984 1985 1986 1981 1988

233 225 219 161 186

213 210 201 162 171

19 43

28 48 20 31 39

-

MAL l'AR TYPE DE MATURIT~;

'.3 9.6

16,1 6.8 16,7 2.1 5.3

-

1984 1985 1986 1981 1988

2 5

5 4 1 1 3

18 18 22

17 18 22

-

2.4

1984 1985 1986 1987 1988

46

-

-

3l 59 42 47 51

"

31

1

1984 1985 1986 1987 1988

26 55 35

j

IL

-

-

•2 3 3 2 3

20 15 18 5 9

Maturité D

Jj 31 47 52 57 '3

1984 1985 1986 1987 1988

SION RSCVS

45

47 51 .0

II

35 33

"

JJ " ;!l

-

-

3

1.0

15 29 13

9 5 3 2 6

32,2 10,4 15,0 5.' 15,4

10 19 30

15 29 l3

9 15 24

-

-

1

•6

j

"

RF.SONANCF.S - JANVII:R 1989

5

-

.8 .9 23 30 55

10,0 21,1 20,0

3. 42 45 23 48

Maturité E

Ensemble do. maturités

J

] j

45

.7 2l 29 53 32 .0 40

18 44

j 3 2 2 1 2 1 2 5 5 4

~

"

17,4 10,4 1.8 3,9

8.6 6.1 8.2 3.0 '.8

61 66 56 56 62

51 61 52 55 60

5 4 1 2

6.6 1.6 1.1 1.8 3.2

18 13 18 15 15

30 31 38

120 161 128 150 144

101 149 116 141 133

13 12 12 3 11

10.8 1.5 9.4 2.0 1.6

55 19 81

21 30 36

51 14 13

3 1 2

4 5 8

15 12 17 15 15

3 1 1

-

159 161 143 143 152

15. 1" 132 1.2 146

5 7 11 1 6

3.1 ',3 7.7 0.7 3.9

5.9 '.8

93 1.9 117 126 11.

71 138 101 Il. 155

16 11 16 12 19

17.2 7.' 13,7 9,5 10.9

18 18 22

11 18 22

-

-

-

-

125 121 125 122 122

110 116 116 119 118

15 11 9 3 4

12.0 8.6 7.2 2,5 3.3

58 35 81 13 81

5. 32 75 70 16

3 6 3 5

6,9 8.6 7.4 4.1 6.2

Il,1 21.7

8.3

16.1 1.1 5.6

-

10.0 3.2 5.3

1.3 6.3 9,9

"

6.7 4.l 8.7 3.3 3.6

-

N.B. A ces nombres s'ajoutent les maturités fédérales obtenues par des valaisans, non recensés ici.

Charles- Henri Amherdt RÉSONANO:S - JANm:R 1989

80 65 53 21

~

'ij

Maturité C

1

5.6

17 26 20 24 42

16 25 18 22 38

1 1 2 2 4

5.9 3.8 10,0 8.3 9.5

17 26 20 24 .2

16 25 18 22 38

1 1 2 2 4

5.9 3,8 10,0 5.3 9.5

111 130 106 92 160

108 124 96 84 150

9 6 10 8 10

1.1 '.6 9.4 8.1 6.3

410 516 508 488 511

428 483 46. 461 533

42 33 44 21 38

8.9 6.4 8.1 4.3 6,1


- - -- - - - -EXTRAITS- - - - - - - -

Du lycée à l'université

Selon les pou rcentages calcul és snr les don nées de l'annuai re statistiqne suisse , en 1974, sur 100 maturités fédérales décernées, les garçons en obtenaient 72 et les filles 28.

(RÉTROSPECTIVE)

QUELLES SONT LES FRÉQUENCES DE CHOIX DES DIVERS TYPES DE MATURITÉS? Les fréquences de choix des divers types de maturités reconnus SUI' le plan fédéral (ou cantonal) varient selon l'organisation des études propres à chaque canton. Bien d'autres facteurs influencent ces choix. Pour les bacheliers valaisans (milieu géographique de nos échantillons), l'évolution, quant aux divers types de maturités décernés, est nette:

TABLEAU 4 Types de maturités décernés en Valais (1970-1976) %pal' type

des Sciences Humaines [)o<1

HEC KJHEAP

Nombre de matu ri tés

A

B

C

· E/Comm.

1970 1971 1972 " 1973 1974 1975 1976

340 362 298 292 320 366 288

15,5 8 27 10 8 3 2

43 40 57 48,5 57,5 54 58

9 Il Il 16,5 12 19 18,5

32,5 41 5" 25 22,5 24 21,5

' E: le type E a été introduit en 1975 en l'emplacement de la maturité commerciale cantonale, chute due à l'augmentation d'un an de la durée des études_

".

Le type B est nettement le plus décerné (plus de 50 %); suivent les types E et C. On observe également, entre 1970 el 1976, une nette diminution du type A el la progression du type C, A litre de comparaison, nous avons noté qu'entre 1975 et 1978, dans deux cantons universitaires de Suisse alémanique (Berne et Zurich), le type B apparaît comme le plus fréquemment décerné (45-50 % des maturités), suivi du type C 25-30 %). Viennent ensuite les types E (10 % environ), D. Le type A ne dépasse pas le 5 %.

QUI SONT-ILS? Nous pouvons nous demander à quelles fréquences sont choisis les divers types de maturités, quels sont les types choisis pat' les garçons et pal' les filles et quelle est l'origine sociale des bacheliers,

«En Snisse, en 1977-1978, la proportion de flIles dans les écoles menant à la maturité s'élevait à 40,6 %, Toutefois, les filles étaient très inégalement réparties entre les di fférents types de maturités. Près de la moitié (47 %) était concentrée en type B (latin plus deux langues modernes), environ 15 %en type C (math/sciences) ainsi qu'en type D (langues modernes) et E (économie), alors que le type A n'attil'ait même pas 3 % d'entre elles. On trouvait la plus forte proportion de filles, à savoir deux tiers de flIles, en type D, suivi du type B (47,4 %); dans les types A et E, elles représentaient le 40 % des effectifs et seulement 20 % dans le type C. Les garço ns, eux, ont une préférence marquée pOUl' les types C et B (4 1 et 35 %); viennent ensuite, à bonne distance, le type E (14 %), puis les types A et D qu i n'en attirent que 3 %chacun, Si l'on co nsidère la proportion des bachelières dans les différents cantons en 1976/1977, on obtient à peu près les mêmes résultats que pOUl' les écoles moyeunes. On trouve une proportion de fi lles supérieure à la moyenne dans le gymnase des cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud, Fribourg, Bâle-Ville, Bâle-Campagne et du Tessin, cantons qui comptent presque to us une univel'sité et où - à l'exception de Fribourg et du Tessin - le nombre et la répmtition géographique des gymnases en facilitent grandement ['accès.»

QU'EN EST-IL DES BACHELIÈRES VALAISANNES?

Années

FacultéS

En effet, en 1975, elles représe ntaient le 21 ,14 % de l'ensemble des étudiants universitaires valaisans. A titre de comparaison, les taux des bachelières dans deux cantons de Suisse alémanique possédant une haute école atteint 39 %dans le canton de Berne en 1978 (sur 700 bacheliers); il atteint 43 % dans le canton de Zurich la même année (SUl' 1408 bacheliers).

Les observations suivantes décrivent des différences de choix. Elles sont tirées du rapport «La situation de la femme suisse».

CONTRIBUTION À L'ORIENTATION DES BACHELIERS

Bâtiment des

FILLES ET GARÇONS,: DES CHOIX DE TYPE DIFFERENT?

Pour le canton de Vaud (canton ro mand universitaire) , les taux calculés pour la période de 1960-1978 placenlles types B et C en tête, comme les plus décernés, suivis des types D et Commercial, dès 1975, Le type A est le moins représenté dès 1960 et lend à diminuer (12 %en 1960 et 5 % en 1978). Ri:sONANC ~:S . JANm:R 1989

Nous avons calcul é le taux de bachelières ayant obtenu une maturité pour les années allant de 1970 à 1979, Voici la progression clairement mise en évidence: TABLEAU 5 Maturités obtenues par des fi lles sur le total des maturités décernées en Va lais Année 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979

"La provenance sociale des bacheliers, garçons et filles, ne correspond pas à la répaltition des adolescents du même âge entre les différents milieux. Les milieux supérieurs sont nettement sur-représentés et les milieux inférieurs sous-représentés, Cet écart est encore plus creusé en ce qui concerne les bachelières, Il semble toutefois se combler lentement d'années en années.» Cette affirmation tirée du rapport déjà cité (Situation de la femme suisse) peut se compléter pal' les résultats d'une enquête SUl' la situation des nouveaux diplômés des universités suisses, La répaltition des diplômes universitaires suisses (échantillon de 3969 personnes dont 807 femmes, diplômées de 1976) est la suivante:

Origine sociale ouvrière ................... , . . .. .. . . .. . . . petits indépendants et employés ...... , .. , .. - cadres moyens ... .. .. , , , • , . , cadres supérieurs et professions libérales sans précision, sans réponse .. , .... ,

21 26,5 18,5 26,5 29,5 33 31 35,5 39 35,5

- 60 %sont du type B; 33 %sont du type E/Commercial; 7 %sont du type C. Que sont devenue ces bachelières? La proportio n de filles sur l'ensemble des étudiants universitaires valaisans montre une progression régulière eutre 1975 et 1978.

%

% %

On peut toutefois noter que les taux observés sur l'échantillon valaisan n'indiquent pas une «sélection » sociale plus fOlte que dans les autres cantons, au contraire. TABLEAU 6 Répartition des candidats à la maturité selon leur milieu d'origine Comparaison entre 3 cantons romands

%

% % % %

% %

Les catégories d'origine étant variables selon les populations générales des cantons, les comparaisons sont difficiles.

Genève 1970'

% % % % %

Il 28 22 36,5 2,5

Les tableaux suivants permettent de comparer les candidats bacheliers de plusieurs cantons suisses quant à leul' origine sociale,

%

Deux types de maturités surtou t sont obtenus pal' les filles, En effet, su r le total des maturités décernées à des filles:

R~SONANCES - JANV IER 1989

QUELLE EST L'ORIGINE SOCIALE DES BACHELIERS?

Milieu social d'origine des élèves

Ouvriers spécialisés et qllalifiés Petits indépendants

Vaud 19G7 2

Valais 1972

Valais 1978

Gymnase Gymnase Collèges Collèges (Coll. sup. sect. bac.) sect. bac.) 819 élèves 3766 élèves 2543 élève 2230 élèves 13,0 %

14,9 %

27.1 %

21.0 %

7,2 %

13,4 %

26,7 %

19,0 %

Em]lloyés subalternes. em)11oyés qualifiés

15,1 ':'

13,4 %

14.8 %

Il,0 %

Cadres moyens

19,2 %

16,G %.

13,0 %

17,0 %

Cadres superieurs. dirigeants

42.6 %

38.8 %

12,9 %

Il,0 %

2,9 %

2,8 %

5.3 :t

100,0 %

100,0 %

Aulres

TOTAL

100,0 %

3,0 % 100,0 %

1 Sources: «Annuaire statistique de J'éducation »: Service de la recherche sociologique. Genève. 1970. Voi r bib liographie pour Vaud et Valais. S<lIlS les enfants (j'agricultcurs: catégorie très peu représentée dans la population genevoise (comparaison Vaud-Genève),

2


.. Il faut noter que les cantons de Vaud et Genève sont dotés de hautes écoles, contrairement au Valais qui n'en possède pas. Sur J'ensemble de la population, les milieux sociaux d'origine ne se sont pas répartis de la même façon, vu les différences socio-économiques entre les trois cantons. Les candidats bacheliers valaisans sont plus fréquemment issus des milieux ouvriers et « petits indépendants}), et moins fréquemment issus de milieux «cadres supérieurs et dirigeants».

Ces variations de taux peuvent provenir des différences déjà citées. S'y ajoutent des différences (entre canions) tenant aux systèmes de sélection scolaire, aux possibilités de formation plus ou moins valorisées ou imposées par la nécessité: l'attrait de l'université n'est certainement pas le même dans ces trois cantons. L'évolution des taux est nette entre 1972 et 1978 pour les candidats valaisans, surtout dans les catégories «petits indépendants» et «cadres». • Extraits de: G. FOURNIER. . Du lycée à l'université. Contribution à l'orientation des

bacheliers. Valprint, Sion, 1982.

ACTUALITÉS STATISTIQUES

Les étudiants universitaires valaisans Sierre

Etudiants 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

Fribourg Genève Lausanne Beme EPFZ EPFL Zurich St-Gall Neuchâtel Bâle Luceme

22,62 21,75 19,97 10,09 9,47 8,85 2,27 1,90 1,73 1,15 0,0016

547 526 483 244 229 214 55 46 42 28 4 2418

Femmes: 818/2418

(f~818)

~

Examens finals en 1986 61 81 71 39 19 20 9 4 4 6 1 315

33,82 %

19,36 25,71 22,53 12,38 6,03 6,34 2,85 1,26 1,26 1,90 0,003

~

28,88 %

PROVENANCE RÉGIONALE DES ÉTUDIANTS VALAISANS ET RÉPARTITION HOMMES/FEMMES Etudiants selon districts et régions: semestre hiver 1986-1987

HAUT-VALAIS Conches .. .. .... Brigue ....... .. . ............ . Viège .....• .. • . . . .. • ... . .. . Rarogne .............. . Loèche o.

..

...... ..

. ... .. . ... . .. .. . ,-,

Entremont Martigny

••••

••

>

••••••••••

..

St-Maurice Monthey

%

34 291 209 61 73

f 5 79 44 10 23

668 668/2418

161 161/818

27,62 %

19,68 %

9,7 9,3 8,1 7,9 7,7 7,3 7 6,3 6,2

FR

m:

LS

NE

HSe

148 96 52

474 316 158

m 206 189

307 180 127

37 17 20

48 47 1

SCIENCES I:XAcn:s ET NATUHELLI':S

43 33

·19 39 10

50 25 25

43 22 21

13 9 4

M~:IJECINE

69 37 32

Il

85 50 35

132 69 63

15 4

JO

6

THFLU

l'HS

ZH

10 8 2

369

f 120

66 576 130

35 214 150

61 267

30 98

100 181

43 67

1750/2418

657/818

72,37 %

80,31 %

1:~ POUR CENT DE LA SUISSE

260 166 94

534 361 173

536 284 2a2

482 271 211

0,5 0.5 0.4

2,9 2.8 3.0

10,0 Il.4 8.0

4,7 5,2 4,3

7.4 7,9 6,9

1476 908 568 49 40 9

RÉSONANCI.;s - JANVIER 1989

94 88 6

356 268 88

1,4 1.9

171 146 25

161 148 13

338 297 41

48 47 1

64 42 22

220 186 34

255 236 19

2484 1645 839

2,1 2,0 2,3

1,4 1,6 0,2

0,3 0,4 0,3

6,8 6,7 7.7

2.4 2,7 1,0

3,2 3,3 2,9

ZH

EpFL

I:rHZ

TOTAL

ÉTUDIANTS DÉBUTANTS AU SE 1987 ET AU SH 1987-1988 ilS

SCIENCES HUMAINES 171' SOCIALES

ilE

FR

Cf:

LS

26 19 7

66 41 25

71 37 34

74 46 28

Tm'LU

Nf:

Hse

l'HS

10 5 5

265 163 102 22 20 2

SCIENCES EXACTES ET NATURELLES 10 7 3

Mi:Of:CINf:

18 4 14

TOTAL

I:N POUR CENT DE LA SUISSE

0.8 1.2 0.2

39 28 11

73 46 27

85 46 39

3.1 3.8 2.1

6.2 7.8 4.6

3.5 4.2 3,0

45 35 10

40 36 4

85 71 '14

96 53 43

10

6 5

51 38 13

62 56

442 292 150

6,5 1.1

1.7 2.0

5.7

1.5

0.4 0.4 0.4

7.0 6, 1 12.4

3.0 3.4 1.4

3.1 3.5 2.5

Il

0.9 1.1

1 téléphérique, 2 télécabines, 5 télésièges et 34 téléskis pour 200 km. de pistes balisées à CHANDOLIN/ST.LUC - GRIMENTZ - VERCORIN - ZINAL RÉSONANCES - JANVIER 1989

54 42 12 38 16 22

5 6 7 8 9 10 11 12 13

G. Fourni""

'l'O'I)\L

50 26 24

SCIENCES TECHNIQUES

Tableaux réalisés sur les données d',<Info à la carte» N"' 1987 et 1988 «Les étudiants du canlon du Valais inscrits aux hautes écoles de Suisse» (SIUS, 3003 BERNE, OFS)

17mz

314 172 142

T H 32 23 9

El'f'L

10 28 17

F

Normes: Canton 10,5 Suisse 10,1 %. de la population résidante permanente Di3tricl.s: Rangs Sion .. .. 18,4 1 Brigue 14,1 2 Saint-Maurice 11,2 3 Sierre 10,7 4 Martigny Viège ......... .. Hérens Conthey ... . • . . . .• Conches Monthey Loèche Rarogne Entremont ..

m:

19

TOTAL

PROVENANCE DES ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES VALAISANS SELON LES DISTRICTS

(f~91)

91/315

Hérens Sion .. Conthey

ilS SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

SCIENCf:S TECIINIQU1:S

VALAIS ROMAND

OÙ ÉTUDIENT-ILS? Semestre d'hiver 1986-1987

ETUDIANTS VALAISANS RÉPARTITION SELON LES UNIVERSITÉS ET LE TYPE D'ÉTUDES ÉTUDIANTS AU SEMESTRE D'HIVER 1987-1988


- -- ---BILANS ET PERSPECTIVES:------

Emplois universitaires en Valais (EXTRAIT D'UN RAPPORT D'ENQUÊTE)

1.1 OBJECTIFS Les étudiants universitaires valaisans ne dispo~ sent pas des sources d'informations nécessai· res les aidant à circonscrire les offres et les besoins exprimés dans leur canton dans les divers domaines d'activité (et de recherches universitaires) . En avril 1988, le Département de J'instruction publique du canton du Yalais engage une pre· mière enquête sur les emplois, (stages et thè· mes de recherches universitaires) en Yalais. Cette enquête touche les secteurs valaisans suivants: milieux économiques/administra· tions, sciences et techniques, ingénieurs et al" ehitectes, médecine et santé publique, sciences humaines/sociales/enseignement, droit. Cette prospection vise J'élaboration des pers· pectives d'emplois de notre canton.

Avant de définir chacune de ces méthodes, il faut l'elever qu'elles possèdent un support commun: les fiches·types. Celles~ci sont au nombre de trois: emplois ~ stages ~ thèmes de recherches. QUESTIONNAIRES: aux personnes ne pouvant accorder d'entretien direct ou téléphonique les 3 fiches·type sont adressées par voie postale (un délai d'une dizaine de jours étant généra· lement accordé).

FR

G~:

LS

SCmNCES HUMAINES ET SOCIALES

63 49 14

53 32 21

57 42 15

194 137 57

SCIENCES EXACTES ET NATURELLES

15 13 2

10 6

49 34 15

HS

Mf:DECINE

HE

28 18 10

SCmNCES TECHNIQUES

T H

TOTAL

'1' H F

21 Il

10

THFLU

NE

HSG

PHS

ZH

EPFL

29 19 10

T H F

0.6 0,7 0.3

39 27 12

78 62 16

81 45 36

96 67 29

3.5 3,5 3,3

10.1 12,2 6.1

4,4 4.8 4,0

8.2 10,0 5,8

TOTAL

82 51 31 12 12

24 23 1

36 35 1

19 17 2

30 29 1

361 257 104

4,6 4,6 4,7

1.9 2,3 0,4

3,3 3,5 2,9

~'

~:N l'OUR CENT DE LA SUISSE

ETHZ

B. RAPPORTS SPÉCIAUX

C. FICHIER INDUSTRIEL Le fichier industriel (Yalais) fut également une source importante: les responsables des 12 plus grandes entreprises valaisannes ont été interrogés.

6,5 5,0 9,1

1,6 1,1 2,1

0,3 3,0

0,2 0,1 0,3

RÉSONANCES ~ JANVIER 1989

D. RÉPERTOIRE DES NUMÉROS DE TÉLÉPHONES DE L'ADMINISTRATION CANTONALE

L'objectif de l'enquête est d'obtenir des don· nées aussi exhaustives que possibles à partir d'un large échantillonnage, dans les limites matérielles imposées. A relever aussi que cette pré·enquête, réalisée pour le Yalais romand sera suivie d'une autre dans le Haut·Yalais. ~ La phase finale consiste en trois fichiers infonuatisés, interadifs, destinés à créer la bourse des emplois, (stages et thèmes de re· cherche) universitaires en Yalais.

1.2 MÉTHODES 1.2.1 Trois méthodes ont été retenues pour la conduite de l'enquête: emplois, stages et thè· mes de recherches universitaires en Yalais. El· les se distinguent comme suit: Questionnaires Entretiens téléphoniques Contacts directs RÉSONANCES ~ JANVIER 1989

A. PROCÈS-VERBAUX D'AUDITIONS Dix procèHerbaux d'auditions tenues en 1987 par la commission «Yalais~Universités» ont été examinés. Ils ont permis d'atteindre 19 pero sonnalités valaisannes dont les auditions ont servi de direction à l'enquête. Dix rapports spéciaux complètent les procès· verbaux susmentionnés. Le recouvrement qu'ils constituent avec la première source permet un relevé de données encore plus précis.

Les informations seront mises à disposition des étudiants et des instances universitaires.

EXAMENS FINALS EN 1987

1.2.2 Sources: J'enquête «Emplois, stages et thèmes de recherche» palt de multiples sources:

Ce répertoire a permis de localiser 18 person· nes au sein de l'administration cantonale, la plupart des chefs de service.

DESSI N: CATHERINE ANTONIN

ENTRETIEN TÉLÉPHONIQUE : aux personnes contactées par téléphone sont posées les ques· tions figurant sur les fiches~type. Il est très souvent suggéré à l'interrogé de recevoir une fiche «Thèmes de recherche», celle·ci engen· drant, en effet, une certaine l'éflexion. CONTACfS DIRECTS: les personnes rencon ~ trées sont systématiquement interrogées à pal" tir des 3 fiches~type. Il en résulte toujours des informations fort exhaustives.

2. RÉSULTATS :"analyse de cette enquête aboutit aux sions ci-dessous:

conc\u~

A. En ce qui concerne l'emploi, les recense~ ments fédéraux de 1970 et 1980 montrent que pour les secteurs: Milieux économiques/administrations: le nombre de chefs d'entreprises et de cadres supérieurs s'est élevé de 61,7 % (1028 à 1694). A relever que la propOition d'universi· taires n'est pas pl·écisée.


"+ Sciences et techniques + ingénieurs et architectes: les effectifs du domaine scientifique ont augmenté de plus de 56 % (de 577 à 902). LeUres + sciences humaines/sociales/enseignement: le nombre des personnes travaillant dans le domaine des lettres a connu une aug· mentation de 88,9 % (72 à 136) alors que cette augmentation est de 121,7 % (46 à 102) pour la psychologie, de 35 % pour l'enseignement (1209 à 1771) et de 14,6 % pour le ministère pastoral (403 à 462). Médecine et santé publique: les médecins ont enregistré une augmentation de leurs effectifs de 52,3 % (386 à 588). Droit: les effectifs de l'administration de la justice ont presque doublé (190 à 359).

- 48 postes universitaires ouverts aux scientifiques: moyenne annuelle 1980·1987: 5 postes moyenne annuelle 1980·1988: 5,3 postes - 189 postes universitaires dans le domaine "Lettres» + sciences humaines/sociales/ enseignement: moyenne annuelle 1980·1987: 16,25 postes moyenne annuelle 1980·1988: 21 postes - 12 postes universitaires de médecins: moyenne annuelle 1980·1987: 1,5 postes moyenne annuelle 1980·1988: 1,3 postes - 61 postes universitaires dans le domaine du droit: moyenne annuelle 1980·1987: 6,8 postes moyenne annuelle 1980·1988: 6,7 postes

C. Les étudiants universitaires valaisans se répartissent comme suit dans les divers domai· nes intéressant les secteurs d'activité concer· nés:

MILIEUX ÉCONOMIQUES/ ADMINISTRATIONS Le nombre des étudiants valaisans en forma· tion dans ce domaine a connu une très nette augmentation (+ 184 %) puisqu'il a passé de 163 au semestre d'hiver 1978·1979 (effectif féminin ~ 19,6 %) à 464 au semestre hiver 1987·1988 (effectif féminin ~ 23,9 %).

consultées offrent entre 18 et 20 places de travail (1988: 0 . 1989: 3 . après 1989: une quinzaine).

'Le domaine de la philosophie, langues, littérature et cultures est sans doute celui qui a enregistré la plus nette évolution (en unité et non en %). Du semestre d'hiver 1978/1979 au semestre d'hiver 1987/1988 le nombre des étudiants valaisans inscrits dans cette tranche d'études a passé de 214 à 317, soit une aug· mentation de 48 %. Cette progression a vérita· blement démarré en 1981·1982. A noter que dans ce domaine les femmes sont en supériori· té numérique: 174 contre 143 hommes au se· mestre d'hiver 1987/1988.

Les résultat<; de l'enquête sont tout à fait sa· tisfaisants dans ce secteur. En effet, 31 insti· tutions ont été consultées et 147 sont disponi· bles, soit une moyenne de 4,7 postes par employeur potentiel, ce aussi bien dans le sec· teur privé que public (1988: 59 postes· 1989: 43 postes· après 1989: 45 postes).

En sciences historiques les effectifs valaisans ont nettement augmenté (+ 51,7 %): 57 étu· diants en 1978/1979 et 132 en 1987/1988 tout en régressant depuis le semestre d'hiver 1984/1985 qui comptait 149 étudiant<; valai· sans.

B. De 1980 à la fin du premier semestre 1988, l'Etat du Valais a mis au concours: - 48 postes universitaires dans le domaine "Milieux économiques/administrations: moyenne annuelle 1980·1987: 4,6 postes moyenne annuelle 1980·1988: 5,3 postes

Durant la même période, les effectifs valaisans inscrit<; en théologie ont connu une augmenta· tion de 100 %, passant de 30 étudiant<; au se· mestre d'hiver 1978/1979 à 60 au semestre d'hiver -598711988. Ce qui constitue tout de même un_nombre assez faible.

SCIENCES ET TECHNIQUES + INGÉNIEURS ET ARCHITECTES Engouement des étudiants valaisans pour l'in· formatique entre les semestres d'hiver 1981/ 1982 et 1985/1986. Dans la hiérarchie des préférences valaisannes, l'informatique occupe le troisième rang à l'EPFL et le premier à l'EPFZ. La chimie (+ 125 %), la mécanique (+ 75 %) et le génie rural (+ 200 %) sont les trois au· tres branches qui ont connu l'évolution la plus nette à l'EPFL entre les semestres d'hiver 1981/1982 et les semestres d'hiver 1985/ 1986. A l'EPFZ, ce sont surtout, après l'infor· matique, le génie civil (+ 183 %) et l'agrono· mie (+ 66 %) qui ont montré une nette progression des effectifs valaisans.

LETTRES + SCIENCES HUMAINES/SOCIALES/ ENSEIGNEMENT En ce qui concerne les étudiants valaisans en formation dans les domaines touchant les sec· teurs des lettres et des sciences humaines/ sociales/enseignement on peut dire que: du se· mestre d'hiver 1978/1979 au semestre d'hiver 1987/1988 les effectifs ont accusé une grande stabilité dans les sciences humaines et sociales non répartissables: de 69 en 1978/1979 à 67 en 1987/1988 avec un point culminant de 76 étudiant<; valaisans pour le semestre d'hiver 1985/1986. Dans ce domaine, les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes.

En psychologie, sciences de l'éducation et sport, le nombre d'étudiants du canton en for· mation a sensiblement évolué: + 23 % entre 1978/1979 et 198711988. Là aussi, les effec· tifs féminins sont plus importants que celui des hommes (103 contre 73 en 1987/1988).

MÉDECINE ET SANTÉ PUBLIQUE Dans le domaine de la médecine (y comp";s la pharmacie), le nombre des étudiant<; valaisans en formation est sensiblement plus bas qu'il y a 10 ans (diminution de 6,5 %). Il a augmenté régnlièrement et lentement de 1978 à 1985 pour fléchir de 12 %à partir de cette dernière date jusqu'en 1987/1988. Il est à noter que ce sont les hommes qui accusent un fléchissement d'effectif (- 33,8 % de 1981/1982 à 19871 1988) alors Que le nombre de femmes témoi· gne d'un accroissement de 48 % entre 1978/ 1979 et 1987/1988.

SCIENCES ET TECHNIQUES + INGÉNIEURS ET ARCHITECTES

LETTRES + SCIENCES HUMAINES/ SOCIALES/ENSEIGNEMENT L'enquête 1988 non exhaustive se prête diffici· lement à une quelconque interprétation. Au moment du présent rapport, eUe n'a obtenu les données que d'un centre d'enseignement (alors que l'enseignement monopolise les offres d'emplois dans ce secteur) qui n'offre que 2 postes d'enseignants. Mais dans l'ensemble de ce secteur d'activité, l'enquête révèle 27 postes disponibles (1988: 5 postes· 1989: Il postes . après 1989: Il postes). Sur ces 27 postes, 25 sont ctes places de psychomotriciens ou de logopédistes.

MÉDECINE ET SANTÉ PUBLIQUE Les 38 postes à disposition que propose l'en· quête 1988 proviennent tous du secteur public (1988: 10 postes· 1989: 12 postes· après 1989: 16 postes). Les principaux employeurs sont l'hôpital psychiatrique de Malévoz avec la moitié des offres et le Centre de pneumologie et de traitement<; complémentaires.

REMARQUE FINALE Malgré leurs lacunes, ces perspectives indi· quent assez clairement dans quels secteurs plus précis les analyses mériteront d'être pour· suivies.

DlP SION

G. Fournier . O. Burgener

DROIT Dans ce domaine, le nombre des étudiants va· laisans est quasiment le même aujourd'hui qu'il y a dix ans (225 en 1978 contre 260 en 1988).

UNE BRÈCHE DANS LE MARCHÉ

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a été colmatée il y a dix années

D. Voici les perspectives d'emploi que révèle l'enquête 1988 selon les divers secteurs:

MILIEUX ÉCONOMIQUES/ADMINISTRATIONS L'enquête 1988 révèle une grande disponibilité des assurances mais surtout des banques à en· gager des universitaires de formation économi· que, commerciale ou juridique. Les institutions RÉSONANCES· JANVIER 1989

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Plus de 1000 professions sont répertoriées en Suisse; la plupart font l'objet d'une documen-

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Quand je serai grand...

EN INDE AVEC ZAKIR

DU TRAVAIL POUR VIVRE. DU TRAVAIL POUR SURVIVRE.

Voici un an et demi, Zakir vivait encore avec ses parents, dans une ferme de l'Uttar Pradesh. Il n'aimait pas beaucoup le travail là· bas. Il allait à l'école. Puis son père l'a envoyé dans la capitale pour gagner sa vie. Maintenant Zakir habite chez sa sœur et son beau· frère qui est peintre. Il commence le travail à 9 heures et ne finit jamais avant 20 h 30. Il pose des dynamos. A midi il a un moment de libre pour manger. Ille passe au garage, sous l'ombre d'un arbre à bavarder avec les copains. Presque tout l'argent qu'il gagne, il l'envoie à sa famille. Il n'en garde qu'un petit peu pour ses dépenses du mois. Zakir n'a gnère de temps pour jouer avec ses amis, sauf le mardi, jour de congé où il fait avec eux des parties de cricket. Les autres jours, il est si fatigué qu'il se couche sitôt rentré du travail. Parfois pourtant il regarde la télé. Le cinéma? Il y va une fois tous les six mois! Il y a des jours où Zakir voudrait tout laisser tomber. Ses parents lui manquent. Il va les voir, en car deux ou trois fois par ans, quand il a des congés. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a vraiment pas envie de rester toujours dans un garage! Il aurait aimé étudier, devenir médecin, pouvoir conduire une voiture, «comme les docteurs qui viennent au garage, dit·i1, et qui ne font aucun travail pénible... ».

«L'orientation professionnelle, c'est quoi?». Si nous posions la question à Oumar, Zakir ou José, des adolescents vivant dans les quartiers populaires de grandes villes du Tiers-Monde, ils resteraient interloqués. Pour eux, en effet, l'enjeu de l'adolescence n'est pas «choisir un métier» mais «trouver du travail». Pourquoi dès lors la situation de la majorité des jeunes est-elle si différente ailleurs? Les mégalopoles du Tiers-Monde comme Dehli, Dakar ou Santiago connaissent des taux de chômage très élevés. Phénomène accentué encore par une augmentation annuelle de la population de l'ordre de 3 %. Attirés par les {{feux de la ville», chassés des villages par une agriculture sans perspectives, les jeunes affluent en ville. Victimes de l'exode rural, ils doivent chercher du travail pour survivre ou nourrir leur famille. Si l'adolescence correspond généralement chez nous au passage de la vie scolaire à l'activité professionnelle, il en va autrement ailleurs. La majorité des écoliers du Tiers-Monde sont actifs professionnellement: cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, ouvriers d'ateliers, aides pour les travaux agricoles, etc ...

(Terres lointaines. l'Inde, N° 387. février 1987).

Oumar, Zakir, José connaissent une situation différente de celle des jeunes de chez nous. Leurs témoignages interpellent. Nous leur donnons la parole ...

AU PÉROU AVEC JOSÉ AU SÉNÉGAL AVEC OUMAR Depuis quelques jours, Oumar a quitté son village et se retrouve à Dakar. «Tout de suite, pour moi, c'était la question du travail... Le premier jour, je ne savais pas où aller. Je cherchais n'importe quoi, pourvu qu'à la fin du mois je gagne un peu d'argent. J'ai parcouru toute la ville, je suis allé au marché, sur le port, dans les restaurants. Chaque fois j'entrais, je disais que je cherchais du travail. Je ne parlais qu'en français. On me répondait: Il n'y a pas de travail. Je continuais, je disais la même chose, on me répondait la même chose. J'ai marché plus de trois heures de temps sans avoir un «Oui d'accord!» Je suis allé jusqu'à Bracody où on fait la boisson. Rien! Je suis rentré crevé, découragé. Je disais: «Non, ce n'est pas possible! une journée entière je cherche du travail et je n'en trouve pas!. .. Ma troisième journée, je n'ai pas trouvé de travail non plus, la quatriè· me pareil. Et comme ça pendant presque un mois. C'est très difficile de trouver du travail, surtout si tu es jeune» . (Yâkâré, Oumar et Renée Colin·Noguès. Maspéro, 1982 (p. 96·97).

«Je suis né à Barrancas (Santiago) le 17 janvier 1953. Mon père travaillait dans le bâtiment, il était terrassier. Mais si je suis là ce n'est pas à cause de lui. Mon métier, c'est autre chose, je suis maestro en aluminium. Mon père souffrait des reins. Il est mort quand j'avais dix ans. Alors on est resté tout seuls, ma mère était décédée l'année d'avant. Mon frère aîné a pris le petit et ma sœur a commencé à travailler comme domestique. J'ai été élevé par une famille dont la fille travaillait dans un salon de coiffure. Je lui apportais le déjeuner tous les jours et c'est comme ça que je les ai connus. J'avais 12 ans quand je suis parti avec eux. Ils m'ont donné tout: logement, nourriture, études. Mais je n'ai pas pu continuer à l'école à cause des retards: quand j'arrivais à l'école après lui avoir déposé le déjeuner c'était déjà trop tard. C'est à 16 ans que j'ai commencé à travailler dans le bâti· ment. J'ai eu le premier boulot par le moyen d'un beau· frère de cette même famille. Il y travaillait. J'ai commencé comme ça, avec la brouette et la pelle». (Le

chômage, dossier presse actualité jeunesse. N° 28. novembre 1983).


ACTIVITÉS POUR LES ÉLÈVES .Ces jours, c'esl pM la joie au boulot... Le patron dil que sa boUe esl dans les chiffres rouges. Il y a des licenciements dans l'air! Moi, je suU! en deuxième année d'apprenlU!sage. Sûre1l!ent dans le 101 de CeuJ: qui vonl gicler les pre1l!iers. Je saU! bien qu'on ne va garder que les 1/leilleurs. Alors, avec les copains, vous voyez l'ambiance... On se surveille, on se fail des coups vaches. Chacun essaie de pMser pardessus les aulres •... Moi, je ne comprenM pM. D'un CÔlé, on n'arrêle pM de me rêpéter que je riflque d'êlre mU! à la porte si le chiffre d'affaire baU!se, si la erifle économique continue, et de l'aulre, la télé annonce sa,,,, arrêt qu'en SuU!se le chômage baU!se!». (ASnialogue, f'IJ 231. a1!ril1987).

- Et toi, comment envisages-tu ta future situation professionnelle? Les problèmes évoqués te paraissent-ils réels? Discute cet extrait de texte avec tes camarades. - Rédige un nouvel article de la Déclaration des Droits de l'Homme, concernant le travail qui commencerait par: Tous les hommes ... - Pourquoi José, Oumar et Zakir ne vivent·ils pas dans leur famille?

- Trouve une légende à cette caricature: _ _ _ _ _ _ __

- A Dakar, la moitié de la population a moins de 20 ans, qu'en est-il dans une ville de ta région ? Quelles sont les conséquences sur le marché de l'emploi? Professionnellement, quels sont les rêves de Zakir, Oumar et José? Et quels sont les tiens? Serl1jce Ecole Tiers-Monde

COMPLÈTE LE TABLEAU CI-DESSOUS (NOTE DES MOTS OU DE COURTES PHRASES) LE TRAVAIL C'EST... Pour José

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