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Février 1984 XXVllie année
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .
RÉDACTE UR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION, ADMINI STRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXPÉDITION
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Sommaire
ÉDITORIAL Jean-François Lovey
Le chic des chocs
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Vivre autrement ....... , .. , ...... . ... , .............. , Combien de langu~s existe-t-il sur terre? .............. Services extra-hospitaliers et soins à domicile en Suisse L'homme quotidien .. .. ................ , ...... , . . . . . . .
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ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand UNESCO Or P. Eschmann Anna T. Veuthey
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ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Philippe Theytaz EV EV Pierre Taramarcaz EV
L'enseignement spécialisé et l'intégration ............ ,. Le tabac: documentation pour la classe , ............. , Contacts enseignants entre Romandie et Suisse allemande 4 e P: jouons avec les localités de la région ............ Programme de janvier à avril 1984 ................... ,
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Et si nos descendants nous accusaient un jour d'incitation à la violence?
27
S'ils nous convoquaient à leurs tribunaux, justifiant leur désespérance par les crimes que nous leur avons montrés?
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S'ils nous disaient leur jeune fascination pour ces spectacles cinématographiques et télévisuels où des cadavres en surnombre jonchent avec ignominie les trottoirs du quotidien?
VIE CORPORATIVE AEPSVR
Tournoi de volleyball pour les enseignants ........... ,. Tournoi de volleyball pour les écoles secondaires du 2e degré .,'" .. , .. " ........... , ... , . . .... , ... , .. ,.". . .. Aux gourmets du Oistriktburo .... , .. ,., ...... ,.,., .. " Camp de ski à Saas-Fee .. ,....... . .................. Français: formation des enseignants. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gérard Abbet AEPSVR Jean-Marie Abbet
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S'ils nous reprochaient ces images braquées sur les détails répugnants et les torrents d'hémoglobine?
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S'ils nous disaient avoir été élevés insensibilité?
NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS
Liste des récentes acquisitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bulletin d'information ............. , ........ , ....... ",
33 36
Cours de perfectionnement 1984 ,., ................ ". Centre valaisan de formation touristique ...... . ... ,.... Organisation de l'année scolaire 1984-1985 ............ Examens d'admission aux écoles normales 1984 ..... ,. Information au personnel enseignant concernant l'assurance-accidents ...... , .. .... . ... .... , ........... , . . . . Information .. " ..... " ......... , ..... . ...... , ..... ",
39 42 48 49
L'époque est triste peut-être, mais il faudra bien reconnaÎtre que cette fin de siécle où l'on érige le spectacle de la haine en principe de jouissance aura eu pour la violence des complaisances de maquerelle, des yeux avides et des patiences funestes.
INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP OIP OIP OIP OOIS
Je ne crois guère à l'innocence des accumulations gratuites et des bestialités communes. Elles ébranlent. Elles égarent.
Je ne suis pas sûr que tous les yeux fassent également le
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partage entre la réalité et la fiction, entre la beauté et l'affliction. Le sang qui coule est une douleur avant d'être une couleur.
INFORMATIONS GÉNÉRALES CEMEA IFAE E. Sola-Giroud
pour une progressive
Vacances de Pâques: formation à la direction et à l'animation de centres de vacances ............ ,.......... . .. Adhésion de la Suisse à l'ONU ................... ,.... Le regard d'un professionnel ............... . ... . : .....
Jean-François Lovey
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Photo de couverture : Oswald Ruppen
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Vivre autrement
«La plupart des hommes manquent d'imagination : ils ne voient pas que ce qui est pourrait ne pas être. Ils ne voient même pas que ce qui est pourrait être autrement; ils ne distinguent pas, au-delà de ce qui existe, le possible. Il faut leur faire voir le possible, et qu'il ne tient qu'à eux de le réaliser.» Besoin de grandeur, 1937 Charles-Ferdinand Ramuz
Depuis quelques années, des grincements de plus en plus inquiétants se font entendre dans les rouages de nos sociétés techniciennes. L'écrivain satirique israélien Ephraim Kishon a trouvé une métaphore qui illustre de façon amusante cette société industrielle (en voie de devenir «post-industrielle») où des mécanismes de plus en plus pervers annullent automatiquement les avantages nés des progrés techniques: «On a inventé en Amérique une machine agricole qui doit être encore perfectionnée, car elle occupe trop de place. Cette machine arrose, récolte, lave, cuit et mange les pommes de terre.»
Nous n'appartenons pas à une certaine côterie intellectuelle tout à fait à la mode de nos jours, il faut le dire - qui prédit la chute imminente de l'occident, ou sa décadence, ou son envahissement définitif et irréversible par les robots et les ordinateurs, pas plus que nous ne pouvons nous ranger du côté des Ors Panglosse du type de Hermann Kahn et autres Julian Simon pour lesquels une croissance économique sans limites représente le summum bonum, les écologistes étant à leurs yeux des Jérémie irresponsables, et le progrès technique ininterrompu le gage de salut universel. Car tout en reconnaissant les progrès indéniables, parfois extraordinaires , dont nous profitons tous quotidiennement, dûs à l'étonnant essor des techniques de tout genre depuis deux à trois siècles, un nombre croissant de manifestations pathologiques groupées depuis quelques années sous le terme «maldéveloppement» ne peuvent manquer de préoccuper sérieusement les observateurs lucides de nos sociétés, décidés à éviter tant les excès d'un panégyrique
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Photo Oswald Ruppen
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outrancier et simpliste de la technique que le piège d'un fatalisme démobilisateur. Donnons, très rapidement, quelques exemples de ce maldéveloppement qu'on peut définir comme une situation où les moyens techniques utilisés, les institutions et structures destinées à atteindre un certain but, deviennent les obstacles principaux à l'atteinte de la fin visée. Pesticides
Le but des pesticides est d'éliminer des insectes appel lés «pestes» afin d'arriver à un meilleur rendement' agricole. S'il est vrai que dans une première étape, les pesticides ont permis des augmentations impressionnantes de la production, on commence à déchanter de tous côtés depuis quelques années. En effet: - le nombre d'insectes résistant aux pesticides récensés a passé de 18 en 1948 à 432 en 1980. Cela est allé tellement loin qu 'en Grande Bretagne des «super-rats» ont développé une telle résistence à un raticide jusqu'alors très efficace, le Difenacoum, qu'ils le consomment allègrement;
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- la pollution de l'environnement par les pesticides atteint, voire dépasse , dans certaines régions la côte d'alarme. Ainsi, des régions aussi reculées que l'Antarctique sont polluées aux pesticides et les ... pingouins y connaissent de graves problèmes de reproduction dûs à l'excès d'absorption de résidus de DDT véhiculés par les courants marins; - chaque minute, une personne dans le «Tiers Monde» tombe victime d'un empoisonnement aux pesticides selon l'Organisation mondiale de la santé; - après des progrès spectaculaires, on enregistre des baisses de production importantes et certains scientifiques éminents n'hésitent pas à annoncer déjà la fin du règne des pesticides et le remplacement de ces derniers par des techniques «douces» et des techni-
ques biologiques, après une période transitoire . Car il existe des alternatives à la chimie, et on en découvre de nouvelles tous les jours.
Médecine Si les coûts de la médecine continuent à augmenter au rythme de ces dernières années, en l'an 2030 la totalité du revenu national suisse sera absorbé par les coûts de la médecine . Plusieurs autres pays occidentaux sont dans une situation analogue. Les médecins sont les tous premiers à dénoncer une situation où une approche presque exclusivement curative et chimiothérapique réprime simplement les symptômes au lieu de guérir l'homme, tel cet hématologue français, le Dr Messerschmidt, dans son ouvrage, «La médecine contre la santé» (titre inconcevable il y a quelques an-
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nées seulement). Car depuis des années, en Suisse et ailleurs, la morbidité ne recule pas. Une maladie vaincue est remplacée par une autre, dans ce système où, comme l'a si brillamment montré Ivan Illich dans Nemesis médicale, la médecine devient trop souvent le gendarme chargé de réprimer les malaises, maladies et symptômes des gens, maladies qui sont les clignotants de bord rouges de vies de plus en plus «stressées» et déséquilibrées. La situation est si grave que, selon André Lwoff prix Nobel de médecine , 30 % des maladies sont dues aux médicaments absorbés par les gens. Ces maladies dites «iâtrogènes» sont le résultat d'un système qui regarde la maladie comme une ennemie, au lieu de voir en elle une amie (qui nous avertit d'un déséquilibre de vie), ou une leçon de santé potentielle.
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Tous co-responsables de notre environnement - WHO photo by J. Mohr
Transports A Paris, ia vitesse moyenne d'une voiture est de 17 km/ho En Suisse, un parc à voitures qui atteint le chiffre mondial record de 2 adultes par voiture (chiffre qui descend à une voiture pour 1,6 adultes à Genève) a occasionné plus de 40 000 morts sur nos routes depuis les années 50, sans parler de l'atteinte à nos forêts qui sont en train de mourir, non pas lentement, mais à une vitesse qui va en accélérant. Mais qui, dans notre système, ressent une responsabilité à l'égard des forêts en montant dans sa voiture? Une étude d'un organisme français, le Centre de recherche pour le bien-être (CEREBE) a fait le calcul amusant mais fort sérieux (et combien réconfortant pour les cyclistes) suivant: il a comptabilisé toutes les heures consacrées par une personne à sa voiture (appellé «temps
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tribut»): pour la payer, l'amortir, rouler avec, payer les impôts et l'essence, l'amener au garage, la laver, etc ... On arrive, pour un contremaître d'une ville moyenne de France, roulant 15 500 km par an dans une voiture standard, à un «temps tribut» de 1500 heures par an, ce qui donne une vitesse moyenne, en «temps compensé» de... 10 km/h, (15 500/1500). Pour paraphraser Zazie, «Pluss' que je roule vite, pluss' que j'avance lentement.» Les exemples de ce maldéveloppement sont fort nombreux, et ceux qui désirent une analyse théorique plus approfondie liront avec profit l'ouvrage de J.-P. Dupuy et J. Robert, La Trahison de l'Opulence (Puf, Paris , 1976). Le maldéveloppement le plus grave de tous est peut-être celui qui atteint le temps: la société technicienne nous offrait une société de loi-
sirs, mais nous voilà, malgré nous, transformés en une curieuse tribu, celle des Chronophages, qui passent leur temps à courir après le temps, accumulant en route ce fameux stress dont se plaignent maintenant même nos élèves. «Seul le désir de faire mieux donne le droit de critiquer.» (William Wilberforce, un des premiers antiesclavagistes.)
Dénoncer sans esquisser des alternatives est non seulement stérile, mais démobilisateur. Alors il faut le dire - et la citation de Ramuz en exergue nous le rappelle - qu'il existe dans tous les domaines cidessus, soit des solutions qui, pour devenir efficaces, demandent d'abord le dégagement d'un certain consensus social (transports, protection de l'environnement), soit des solutions immédiatement applicables, au niveau individuel, par
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Combien de langues existe-t-il sur terre?
toute personne suffisamment motivée pour désirer vivre autrement. La santé, (à distinguer trés soigneusement de la médecine) , offre un bon exemple d'un domaine où, par un équilibre de vie, on apprend (car c'est bien d'un apprentissage qu'il s'agit) à jouir d'une excellente santé et à se soigner soi-même, à la limite sans consommation aucune de médecine ou de médicaments (même pas de remèdes dits «naturels»), comme l'auteur de . ces lignes en fait l'expérience depuis de nombreuses années. Et ce qui est vrai de la santé l'est aussi de l'alimentation, du temps, de l'information (un autre domaine où tant de personnes souffrent paradoxalement de désinformation par surinformation) et de nombreux autres domaines. Nous reviendrons sur plusieurs de ces thèmes dans les numéros à venir, en soulignant pour chacun les alternatives qui existent déjà.
Nul spécialiste, nul institut de recherches scientifiques n'est en mesure de répondre à 'cette question apparemment simple: combien de langues existe-t-il sur terre? La difficulté ne découle pas du fa it qu'il existe encore sur terre des régions où le linguiste n'a jam ais posé le pied: au siècle dernier déjà, les linguistes se sont rendus dans les coins les plus reculés du continent africain et depuis le début de ce siècle, les particularités d'un grand nombre de langues parlées par les Indiens d'Amérique du Nord et du Sud, jusque là inconnues, sont entrées dans le domaine de la scien ce. Et bien qu'en fait, il ne reste plus aucun espace vide sur la carte linguistique du monde, cette question demeure en suspen s : «Combien de langues existe-t-il sur terre?» Le problème, c'est que beaucoup de langues ont entre elles des liens de parenté, mais que la science ne possède pas de critères précis pour diffé rencier chacune d'elles de ses variantes.
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Vivre autrement. Non seulement ce n'est plus une utopie, mais cela devient le bon sens le plus élémentaire.
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«Qu'est-ce donc que cette science qui ne peut même pas délimiter avec certitude les frontières de la matière qu'elle étudie!» s'exclamera le lecteur désappointé. On comprend aisément le cri de ' cet homme impatient; et, pourtant, la science des langues n'est nullement coupable de ce regrettable état de faits. La responsable en est l'extraordinaire complexité du sujet concerné, la langue, et la complexité de son développement dans les sociétés qui l'utilisent. Il se trouve que si l'on se base exclusivement sur la grammaire, le vocabulaire ou les éléments phonétiques des langues que l'on veut comparer, il est impossible de déterminer si l'on a affaire à des langues différentes ou à des variantes d'une seule et même langue (que les linguistes appellent «dialectes»). Le dialecte bas-allemand, parlé dans le nord de l'Allemagne, se distingue nettement du dialecte haut-ailemand, en usage dans le sud. 0 ,\
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Et pourtant, il s'agit de deux variantes d'une même langue. Le hollandais, au contraire, ne diffère pratiquement pas du bas-allemand, et cependant il ne constitue pas un tout avec ce dialecte, mais une langue à part entière. Pour quelle raison? Parce que le développement historique du peuple allemand, sa culture, sa littérature, ont abouti à l'élaboration d'une langue écrite unique qui s'est, en quelque sorte, «érigée» audessus des divers dialectes en dépit de leurs différences. Les Néerlandais, pour leur part, qui ont suivi un processus de développement historique tout à fait autre, ont élaboré leur propre langue écrite, le hollandais. 3000 langues, mais... Cet exemple nous prouve que les critères puremenf linguistiques ne suffisent pas pour répondre à la question qui nous intéresse. Il est indispensable de s'appuyer également sur des données historiques et sociologiques, tenir compte du développement de l'écriture, de la mise en place des structures étatiques et d'une foule d'autres facteurs, au nombre desquels la conscience des peuples joue un rôle non négligeable. Et c'est la réunion de tous ces éléments qui peut aider à trouver la bonne réponse. Le problème est moins complexe lorsque la langue étudiée est dotée d'une littérature. Mais si elle ne possède pas de littérature, ni même d'écriture, si cette langue n'existe que sous une forme orale? Et si cette forme orale n'a aucune unicité (comme cela se rencontre d'ailleurs dans l'immense majorité des cas), si les habitants de villages voisins parlent de façon légèrement différente et que ceux de deux localités éloignées ne se comprennent que difficilement? Comment, dans une telle hypothèse, tracer la ligne qui départagera deux langues ou au contraire réunira plusieurs dialectes en une seule I,angue? 10
Toutes ces questions font que les spécialistes éprouvent un certain scepticisme à l'égard des données que l'on trouve dans les ouvrages de référence: il existerait 3000 langues sur notre planète, rassemblant au total 12000 dialectes. Ces chiffres ne peuvent être considérés que comme approximatifs et indicatifs. Par où commencer?
La distinction entre langues et dialectes n'est bien sûr pas seulement importante pour permettre leur classification; elle l'est pour d'autres raisons beaucoup plus essentielles. Chaque langue est en effet un moyen primordial de développement de la société qui l'utilise; c'est le levier irremplaçable qui permet l'essor de la culture, de la science, de la technique et de l'instruction des peuples. Tôt ou tard, toute langue prend une forme écrite: alors apparaissent la littérature, les journaux, les revues (les dialectes au contraire demeurent un moyen de communication orale entre les hommes sur un territoire de moins grande dimension) ... Toutefois, ce phénomène ne se produit pas spontanément, mais seulement lorsque les conditions sociales ont atteint un degré de maturité suffisant. Il a fallu des siècles pour que se mettent en place les langues nationales de la majorité des peuples européens. Aujourd'hui encore, nous sommes témoins du développement accéléré de jeunes Etats d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine qui doivent prendre des mesures d'urgence pour que leurs populations puissent utiliser pleinement leur langue maternelle dans l'intérêt du progrès social, culturel et scientifique. C'est là que l'avis des linguistes et des sociologues revêt un caractère décisif. La préparation de manuels dans les langues maternelles, la conception et l'édition de dictionnaires, la mise au point
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d'un système d'orthographe l'organisation de la presse ei de la radiodiffusion, la publica~ tion d'écrits littéraires, l'élabo~ ration d'une terminologie scientifique et technique, tout cela absorbe quantité de moyens, de temps et d'éner~ gie. Et pour éviter tout gaspilla~ ge, il est indispensable de prendre des décisions réflé~ chies: ne pas transformer arti~ ficiellement des dialectes pro~ ch es en langues différentes mais ne pas non plus réuni; tout aussi artificiellement plu~ sieurs langues en une seule. Autrement dit, il faut mener une politique linguistique qui coïncide avec la réalité et tien~ ne compte des perspectives de développement de chaque société. Pour élaborer leur po~ litique linguistique, les pays en développement s'appuient Sur diverses, aides de l'Unesco. Ne serait-ce qu'au cours de la der~ nière décennie, l'Unesco a or~ ganisé plusieurs dizaines de conférences internationales et régionales de spécialistes, qui ont émis des recommandations importantes à l'usage des Etats membres de l'Organisation. A la demande des pays en développement, l'Unesco envoie régulièrement des experts qualifiés chargés de proposer aux gouvernements certaines mesures destinées à garantir un épanouissement efficace de leurs langues. Naturellement, on tient compte également de l'expérience des pays qui ont obtenu des succès unanimement reconnus en matière de politique linguistique axée sur le développement des langues locales. En Union Soviétique, par exemple, on a créé après la révolution socialiste d'Octobre un système d'écriture pour près de cinquante langues qui, souvent, étaient parlées par des populations peu nombreuses du Grand Nord et de l'Extrême Orient. C'est ainsi que les enfants nivkhis dont la population compte seulement 4500 pe~ sonnes, étudient à l'école pn-
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maire dans leur langue maternelle, et continuent ensuite leurs études en russe, qui est en URSS la langue de communication nationale. Prenons l'exemple d'un peuple plus nombreux comme celui des Kirghizes: tous les maillons du système éducatif, depuis le jardin d'enfants et l'école primaire jusqu'à l'université, fonctionnent dans la langue kirghize, qui n'a elle aussi revêtu une forme écrite qu'après la révolution. De même l'Inde, dont la population était presque entièrement analphabète à l'époque coloniale, a obtenu des succès importants dans la conduite de sa politique linguistique. Une simplicité apparente
Les non-spécialistes posent souvent la question suivante: «Cela vaut-il la peine de développer des langues qui n'ont pas encore de grammaire scientifiquement étudiée dans les détails, ni de littérature importante? Ne serait-il pas plus simple que tous les peuples du monde utilisent les langues les plus largement répandues, dans lesquelles ont été écrits les grands romans et tragédies, celles que des dizaines et des milliers de savants emploient depuis des lustres? On sait bien que les deux tiers de la population du globe parlent
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et écrivent en tout et pour tout en onze langues et que pour chacune d'elles, le nombre d'utilisateurs va de cent millions à plusieurs centaines de millions (ce sont: le chinois, le hindi, l'anglais, l'espagnol, le russe, l'arabe, le bengali, le portugais, l'allemand, le français et le japonais).» Personne ne peut, il est vrai, nier l'importance et le rôle de ces langues dans le monde contemporain. Elles sont d'ailleurs étudiées au-delà de leurs pays en tant que langues étrangères. Ce n'est pas non plus un hasard si, ces derniers temps , on a mis en place au Sri Lanka et au Lesotho, en Afghanistan et en Birmanie, en Chine, en Corée, au Vietnam et au Laos les projets de l'Unesco et du Programme de développement des Nations Unies sur le perfectionnement · des méthodes d'enseignement des langues étrangères, qui permettent à ceux qui les connaissent d'accéder aux réalisations les plus récentes de la science et de la technique, ainsi qu'aux trésors que la littérature a accumulés au cours des siècles. Il serait toutefois naïf de s'imaginer qu'une langue étrangère puisse supplanter une langue natale: le véritable porte-parole de l'identité nationale ne peut être que la langue mater-
nelle des hommes concernés, dans laquelle les légendes, les chants et les contes, les proverbes et les dictons ont été conçus au cours des siècles et qui est le miroir de l'expérience millénaire d'un peuple. Langue maternelle et langue étrangère sont deux éléments indispensables et complémentaires du système éducatif contemporain; c'est pourquoi les programmes linguistiques de l'Unesco accordent une telle importance à ce que leur mariage soit le plus efficace possible. C'est de ce problème qu'il a été en particulier question lors du Symposium international de spécialistes, que l'Unesco a organisé du 25 au 29 avril 1983 sur l'enseignement des langues dans les pays en développement. Ce symposium a tiré les conclusions des travaux menés dans ce domaine au cours des 10 à 12 dernières années et examiné des propositions visant au renforcement de la coopération internationale pour contribuer à assurer, dans l'esprit des idéaux de l'Unesco, le développement ultérieur de la culture et de l'instruction de tous les peuples au nom de la paix et du progrès social. (Informations Unesco) Article signé Victor V. Koptilov paru dans les N0s 789/790/791
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Services extra-hospital iers et soins à domicile en Suisse:
Quel avenir?
Voilà le thème de la première journée d'études - qui se déroulera à Berne le 3 mars 1984 - de la Fédération suisse des services de soins infirmiers de santé publique (FSSP). En choisissant ce thème global, cet organisme faîtier, constitué en février 1983, entend promouvoir la réflexion générale dans le domaine extra-hospitalier. Les soins à domicile - qui existent en maints endroits depuis plus d'un siècle et qui ont souvent pris naissance au sein de structures ecclésiales - ont été accomplis dans l'ombre et d'une manière naturelle au chevet du malade pendant des décennies. Aussi, les structures communales se sont-elles formées dans le courant de ces nombreuses années d'une manière hétérogène telle qu'il existe aujourd'hui en Suisse des dizaines de tarifs de soins, de contrats d'engagement de soignantes, de directives des salaires, de conditions d'assurances, etc ... La situation des soins à domicile est, en effet, si complexe qu'elle explique en elle-même cette lacune de la non-existence jusqu'à présent, d'un organisme faîtier suisse, comme il y en a dans tous les autres secteurs de l'aide extra-hospitalière. De plus, les spécificités régionales et politiques doivent être prises en considération; il faut en tenir compte notamment dans la diversité entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Une haute dose de tolérance et de compréhension de la part de tous les partenaires est donc nécessaire pour résoudre à l'avenir les problèmes qui se dessinent nettement au niveau aussi bien du développement de la politique de la santé que de la restructuration du secteur des soins. Nous ne citerons ici que les problèmes les plus importants, tels qu'ils ont été perçus à travers un sondage effectué par la FSSP auprès de ses membres: -
prise en charge par les caisses-maladie des soins à domicile; collaboration avec le corps médical; formation permanente des infirmières de santé publique; collaboration avec les aides familiales; relations publiques relatives aux soins à domicile; tarifs de soins à domicile; conditions d'engagement; etc ...
Parmi ces tâches multiples, deux aspects fondamentaux se sont cristalisés: 1. Structuration et consolidation de la FSSP (comprenant I~.S analyses spécifiques nécessaires en vue de créer d~~ c,on. 1tions quelque peu homogènes et de trouver un Itineraire commun);
2. Solution des problèmes inhérents aux patients soignés à domicile. Le premier aspect découle logiquement de la constitution de la FSSP il y a à peine un an. L'échange de points de vue des organisations existantes sur des tâches et des solutions communes semble indispensable. Le deuxième aspect est pour la plupart des services de soins à domicile stimulation et motivation de leur engagement souvent à titre honorifique. Pour leur part, le patient chez lui, ainsi que sa famille, sont livrés à eux-mêmes. Un changement de situation devrait, en effet, intervenir, car le patienf à domicile est désavantagé à bien des égards (tels que la prise en charge par les caisses-maladie) et n'est souvent pas présenté très avantageusement dans la planification. Dans la perspective du développement fortement divergent de la population plus âgée, d'une part, et de la pénurie en lits dans les homes médicalisés d'autre part, allant malheureusement de pair avec le développement général des frais de santé publique, une solution à moyen terme doit être trouvée. Cela exige sans aucun doute, un processus qui englobe toute notre société et non seulement les intéressés individuels et les partenaires de la politique de la santé. Malheureusement, ces dernières années, s'est développée la psychologie de rejet de la faute sur l'autre, c'est-à-dire que l'on essaie d'attribuer la faute à quelqu'un d'autre. Toutefois, cela, ne saurait continuer. Les problèmes d'injustice des frais, du vieillissement de notre population, des limites d'accroissement dans différents secteurs, du déplacement des valeurs dans le domaine social, sont dépendants les uns des autres et, de ce fait, demandent des solutions multiples. La FSSP veut essayer d'apporter modestement sa contribution afin que, dans l'intérêt du patient qui a besoin d'aide, des discussions pertinentes conduisent à des solutions concrètes. Cela exigera sans doute des années; toutefois, nous aimerions inviter tous à collaborer à cette problématique. Si nous tous, c'est-à-dire les bien-portants, les votants, les contribuables et les futurs patients, ne dominons pas la situation existante, nous serons amenés, hélas, dans des situations inextricables, dont nous ignorons aujourd'hui la portée. Les problèmes régionaux doivent trouver une solution régionale; les questions touchant à toute la Suisse, par contre, doivent être vues et traitées au niveau supracantonal. En fin de compte, nous nous trouvons tous dans la même barque: nous devenons tous plus âgés et donc plus vulnérables à la maladie et nous espérons tous ne pas rester seuls. Nous espérons êtr~ soignés avec compétence et pouvoir rester, aussi longtemps que possible, dans notre environnement habituel. Avec l'aide des soins infirmiers extra-hospitaliers, cela sera plus simple et plus facile.
Or P. Eschmann, Président de la FSSP Santisstrasse 15 8308 IIInau/ZH
L'homme quotidien
ne sait que faire, se révèle incapable d'opérer ~n choi~, travaille» - quand ils travall;~nt! - sans la_moindre conv!ctian et, bien sur, sans le mOlndrè dynamisme. pourtant: «Nous avons tout fait!» Pourtant: «Ils ont tout eu!» Photo Michel Eggs
«C'est pour vous que je le fais.» «C'est pour eux!» «C'est pour leur bien!» «Pour leur bien », Monsieur, Madame? Voire.
Voire, Mesdames sieurs!
En effet, comment se fait-il que, si tant d'adultes agissent «pour leur bien », tant de jeunes, décidément, ne réagissent pas, ne s'intéressent pas, n'étudient pas, n'apprennent pas, alors que, enfants, ces mêmes jeunes nous bombardaient de questions, de ces célèbres et innombrables «pourquoi?» au point que, parfois, nous en perdions la tête? Seraient-ils, soudain, devenus malades ou atteints de crétinisme?
Il doit bien exister une raison à ce phénomène si généralisé!
Oui, Mesdames et Messieurs, effectivement, visiblement: tout leur est égal. Quelle que soit la matière que nous leur présentions, ils l'abordent sur le mode de l'in-
Mes-
différence et n'écoutent guère, faute d'intérêt pour ce qui leur est dit. Bien des manuels, bien des méthodes d'enseignement ont changé. Bien des idées ont été brassées. Les possibilités de
s'instruire sont infinies. monde bouge, évolue.
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Et, malgré cela, malgré tant d'efforts, un pourcentage ENORME de jeunes S'ENN.UI~: S'ENNUIE à mourir ne s'Interesse à rien, ne se fi~e sur rien,
Ne découvririons-nous pas que nos enfants, nos jeunes, nous ne les voyons, nous ne les entendons guère, trop occupés que nous sommes à vouloir les «former» et que, préoccupés par cette formation, nous ne les voyons pas dans leur réalité concrète, nous ne les entendons pas avec leur langage tout nouveau et ne pouvons les former car, pour former, il faut connaître. Con-naître, c'est-à-dire naÎtre-avec. Naître à une nouveauté; à cette nouveauté qui est la leur. Naître avec la personne, avec ce qu'elle a en elle et de particulier et d'essentiel qui s'est formé en elle au long
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'Comment verrions-nous, comment entendrions-nous si nous parlons sans arrêt, si nous analysons d'après les seuls critères du passé, d'un passé qui appartenait à d'autres? Comment entendrions-nous si nous sommes seuls à prendre les décisions, des décisions basées sur nos seules analyses et destinées bien plus à redresser qu'à éveiller et à accompagner? Comment entendrions-nous si le silence est de rigueur entre générations et quand la réaction est autorisée elle devient souvent insolence, attaque à nos yeux et quand l'objection se transforme - à nos yeux! en déviation à corriger? Comment entendrions-nous si la réaction est taxée de bête au lieu d'être comprise et prise au sérieux? Comment entendrions-nous si nous ne disposons que de quelques chemins pour présenter notre programme et que nous ne cherchons guère à les compléter, à les enrichir au fur et à mesure de la découverte de réactions et de cheminements nécessairement différents des nôtres puisque n'ayant pas suivi - et pour cause! -la même route que nous? Pouvons-nous, en toute vérité, en toute conscience, affirmer que «nous avons tout fait», «qu'ils ont tout eu », si nous n'avons pas fait cet effort de compréhension élémentaire et essentiel, fruit et condition de notre amour? Pouvons-nous affirmer qu'« ils ont tout eu », s'ils n'ont pas reçtJ cet élément élémentaire et essentiel qui est l'attention à ce qu'ils sont, l'acceptation aimante et dynamique de leur RÉALITÉ afin de partir de ce qu'ils sont, de ce qu'ils possèdent aussi en propre pour leur
donner ce que nous avons à leur donner, nous servant enfin de ce potentiel qui est en eux pour le faire vivre et non de nos théories pour les leur faire avaler, sans guère d'intérêt pour leurs réactions pourtant si légitimes, surtout lorsqu'ils s'agit d'impossibilité de compréhension, voire, d'intolérance? La vie qui est déposée en chacun de nous a besoin de se manifester pour être utilisée, et, dès qu'elle est touchée, appelée, sollicitée, elle réagit. Sans cet éveil, elle demeure à l'état d'embryon, se trouve parfois enfouie sous des monceaux de brimades, de théories, de refus et finit, faute d'avoir été utilisée, par mourir.
On ne peut en rendre les jeunes responsables Et cette vie existe en chacun, à des degrés divers, pour être appelée à la vie: il nous faut la découvrir, faut de quoi, elle périt. Les enfants, les jeunes qui ont été aimés, qui ont reçu cet essentiel qui est l'attention aimante à leur personne, à leur personne unique, cette attention qui épie la réaction pour la connaître, la reconnaître et lui répondre pour l'aider à croître, ceux-là, oui, ont - presque «tout eu». Ils regardent les hommes et le monde sinon avec confiance - il est trop dur en bien des lieux ... -, du moins avec intérêt, souvent avec un amour désireux, consciemment ou non, de croître, car l'amour des adultes les soutient et les entoure. Leur vie profonde, personnelle trouve des guides pour la dévoiler, des voies pour s'épanouir. Ceux-là, oui, s'intéressent au monde et aux hommes car des adultes se sont intéressés à eux pour les aimer, non pour les couler dans un moule inadapté à leurs richesses. Les autres, oui, ont peut-être «tout eu », mais ce «tout» était d'un autre .ordre. 15
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Si au lieu de décider une fois e~core à leur place de ce qui est bon pour eux, de ce qui à nos yeux, leur sera utile, nous apprenions à les regarder, à les entendre non à travers nos principes, non à travers nos théories, non à travers nos décisions les concernant et concernant et la vie et leurs vies telles que nous les imaginons à travers nos idées, mais à travers ce que eux ont à nous dire, si nous les écoutions avec les oreiles de nos cœurs désireuses d'entendre ,ce que eux, souvent même inconsciemment désirent nous dire, ne pensez-vous pas que nous découvririons bien des clefs à des problèmes que nous préférons occulter?
Alors, Mesdames et Messieurs, nous devrions les soigner! Mais, les soigner comment? Mais soigner quoi? Ils ne savent guère exprimer ce qu'ils ressentent, leur caractéristique principale étant un manque d'intérêt évident pou r la plupart des matières que nous désirerions leur enseigner.
Pourtant, les adultes affirment sans cesse: «Nous avons tout fait!» Les adultes affirment encore: «Ils ont tout eu!» Et ajoutent sur le ton et de la revendication et de la condamnation: «Après tout cela, tout (sic!) lui est égal».
Et la conclusion que révèlent les faits, les plaintes, les dires semble logique: même si elle n'est pas toujours formulée: c'est de leur faute !. ..
de sa vie et qu'il nous faut apprendre à voir, qu'il nous faut apprendre à entendre. A entendre, éveillé ou encore endormi, pour en tenir compte.
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Alors, faute d'avoir été aimés, regardés, entendus, reconnus avec leur potentiel, leurs réactions, leurs aspirations encore mal formulées - tout adulte parvient-il à formuler ce qui l'habite et toujours et de maniére adéquate? -, ils se tai sent, se ferment, s'étiolent et considèrent, faute d'avoir été soutenus et d'avoir connu la joie de la découverte et d'un accomplissement même minime, tout effort, puisqu'il ne conduit à rien d'épanouissant, à rien d'autre qu'à une répétition de gestes et de phrases sans le moindre sens pour eux, comme corvée et brimade supplémentaires. Aucune joie ne peut les habiter. D'où leur viendrait-elle? La joie naît de l'amour et l'amour vrai engendre l'intérêt. Comment s'intéresser à ce qui ne parle à aucune des dimensions essentielles de l'individu et se trouve présenté dans un affligeant automatisme privé de toute spontanéité, de tout amour, de toute chaleur, de toute vie, comme élément d'un programme mort à ajouter à tant d'autres éléments dépourvus de vie et non comme moyen de découverte et du monde et de soi-même, non comme richesse contribuant à la découverte de cette aventure merveilleuse qu'est la vie? Cette découverte devient merveilleuse lorsqu'elle est réchauffée, appelée à la vie par le regard d'amour que nous devrions porter sur tout être, toute chose. Ce regard, alors, fait vivre, éclaire chaque «sujet», lui conférant un sens, une direction . Alors, même si nous pouvons et devons déplorer les si nombreuses et tragiques déviations faussant le cours de la source première dont tous nous sommes issus, ces déviations nous deviennent signes. Et nous pouvons nous y arrêter avec une grande ... attention dans le but de les utiliser pour, justement, rectifier sans cesse notre trajectoire au
lieu de pleurer sur elles ou , d'après une pratique courante et peu humanisante, les ignorer, les occulter et/ou les con damner. Ouelle que soit la matière, une telle approche est possible et, du concret, de la réalité quelle qu'elle soit, permet la formation de l'être à travers toutes ses dimensions et ouvre la voie vers cette abstraction que tant désirent «faire atteindre» en négligeant les bases. Un avion peut-il décoller sans piste solide? Ainsi, l'abstraction pour être humaRisante et transformante doit partir du concret pour, sans cesse, y retourner et s'y vérifier ... Il est illusoire de voulo ir constru ire sur du vide ou même sur des bases bancales. La construction, alors, ne sera que bancale et, dans le domaine de l'intellect, permettra certes, parfois, des réalisations mais qui demeureront pour très longtemps, voire, pour toujours, privées de l'élément essentiel fécondant et équilibrant pour finir, toute vie: l'amour vivant et concret et pour le monde et pour l'être humain.
A nous de capter tous ces signes pour trouver tous les moyens de revivre, c'est-à-dire de faire vivre toutes les dimen_ sions de nos personnes à l'aide du meilleur moteur que l'on ait jusqu 'ici fabriqué et qui est celui du cœur. Afin de POUVOir penser avec joie: «je leur ai donné toute l'attention dont j'étais capable et les voilà qui compensent ce qui me manquait», signe évident que la vie, en eux, fut éveillée, qu'ils reçurent une partie du carburant dont ils commencent à se servir, l'entretenant de ce fait même par les richesses qu'apporte la découverte aimante et du monde et des autres et de soi-même.
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Voilà 2 concepts que d'aucuns ont tendance à vouloir mettre dans l'arène. Ils aimeraient les voir s'affronter dans un cruel face à face où l'issue ne se réaliserait Çlue par l'élimination de l'un d'eux. Supporters de l'un et supporters de l'autre, on organise les camps: ici on affûte les lances, là on se pare de boucliers . On s'épie; on s'observe. Des escarmouches ont déjà eu lieu; on en prévoit d'autres.
Pour certains, à l'aide de l'inspiration de notre source et première et inépuisable, soit directe soit passant par les humains et qui, pour beaucoup, se nomme Dieu.
Faut-il vraiment qu'un combat s'engag e ?
Anna T. Veuthey
A cette dialectique du vainqueur et du vaincu, (du fort et du faibl e, du bon et du mauvais, du juste et du faux, du
bien et du mal), à travers laquelle la logique trop cartésienne, souvent sans nuances, et qui prive les uns et les autres du discernement et de la liberté de jugement, ne faut-il pas plutôt substituer une autre
stratégie, celle de l'échange et de la réflexion? Ici et là, des lieux sont créés où les gens peuvent se rencontrer et les idées s'échanger. Il ne s'agit pas de ces lieux où il est fait une large place aux querelles partisanes, mais plutôt d'espaces où une approche globale des problèmes se concentre sur le jeu des interactions entre les différents paramètres d'une situation.
L'enseignement spécialisé et l'intégration, ces deux notions, plutôt que de s'opposer, ne véhiculent-elles pas complémentarité et harmonie? L'une n'est-elle pas l'aboutissement de l'autre? L'une un moyen et l'autre une fin?
Photo Bruno Clivaz
Nous connaissons tous très bien les conséquences meurtrières de ces déviations tant au niveau des personnes qu'à celui des nations: elles remplissent toutes les heures et toutes les lignes des informations. Notre jeunesse, elle, dans sa grande majorité, est lasse , dégoûtée de ce monde lorsqu'elle ne nous montre pas très clairement qu'il lui est totalement indifférent car sans vie profonde et sans chaleur. Cette réaction est saine et normale. Elle est preuve d'un reste de santé lorsque les conditions de vie ont été humainement insuffisantes.
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L'enseignement spécialisé et l'intégration
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C'est une réalité sociale, vécue par nous tous (enfants et adolescents y compris) de se sentir acceptés par les uns, exclus par les autres. Nous suscitons chez autrui, à des degrés variables, la sympathie ou l'antipathie, l'acceptation ou le rejet, la compréhension ou l'intolérance, ... Nous sommes tous confrontés aux problèmes suscités par notre propre intégration. Nous ne contestons pas par conséquent ce besoin bien légitime d'être affiliés au groupe de pairs. L'objectif éducatif d'intégrer les personnes handicapées est incontesté: tous les spécialistes sont en principe d'accord, en effet, que les uns et les autres nous devrions vivre ensemble. Où les opinions divergent, c'est surtout sur les moyens de favoriser ou de réaliser une véritable intégration. Cette intégration que nous pourrions appeler «sociétale» (puisqu'il s'agit de pouvoir vivre un épanouissement personnel dans la société) de la personne handicapée implique-t-elle préalablement - durant la période scolaire - un placement dans un milieu spécial isé ou non? Ici, la discussion devient relativement vaine et stérile si, lorsqu'on parle de mise en classe spéciale ou d'intégration, nous ne précisons pas la population susceptible d'être intégrée scolairement et le degré d'intégration préconisé.
Comment se répartit la population présentant des anomalies par rapport à la norme? Même si nous tendons vers l'élimination des catégorisations du fait que les frontières entre les catégories ne peuv~nt être définies qu'avec une certaine .arbitrarité et que nous . intégrons des individus avec leurs caractéristiques propres et non des catégories de personnes, nous pouvons distinguer I~s enfants handicapés
physiques et sensoriels des enfants handicapés intellectuels, et les enfants handicapés intellectuels légers des enfants handicapés intellectuels moyens et profonds. A ces types de population, on peut y ajouter: les enfants ayant des troubles du comportement, les «pseudo-débiles », les «retardés scolaires ».
Qui intégrer? Dans l'état actuel des connaissances et jusqu'à preuve du contraire, il est illusoire d'intégrer totalement des enfants handicapés intellectuels moy~ ens et profonds dans des clas-. ses ordinaires. Cela ne signifie pas qu'on ne puisse pas favoriser un partage de certaines activités avec des enfants non handicapés (activités créatrices manuelles, sports, loisirs, etc ... ). En ce qui concerne les autres enfants handicapés, rien ne s'oppose à ce que nous nous interrogions sur les possibilités d'intégration tout en tenant compte du contexte de situation: gravité du handicap, âge, faculté d'adaptation de l'enfant, milieu familial, milieu scolaire, attitude des personnes face au concept d'intégration, etc ... Considérant ces nombreux paramètres, notre analyse de situation ne va pas nous amener à répondre globalement par «oui» ou par «non» à la question de savoir si tel enfant handicapé peut être intégré scolairement. Mais, en admettant que l'intégration est un processus évolutif allant d'une forme à peine esquissée à une forme complète, on peut nuancer la réponse en proposant une mesure scolaire plus ou moins intégrative.
Comment intégrer? A un diagnostic de placement, nous proposons de substituer un diagnostic pédagogique; cette opération consiste à élaborer un programme d'éducation
Si, pour répondre aux besoins de l'enfant, un enseignement spécialisé est nécessaire, la question qu'il faut se Poser alors est la suivante: quel/es stratégies va-t-on mettre en pla~ ce pour réaliser le programme et le traitement prévus?
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D'autre part, le diagnostic qui situe l'enfant en vue d'établir à son intention un itinéraire éducatif évite le risque d'étiquetage dans la mesure où il met en évidence le besoin ou non d'une éducation spécialisée, sans catégorisation. L'important n'est pas de savoir, en effet, si l'enfant a un QI de 75 ou de 80, s'il est «caractériel» ou «retardé», mais de savoir ce dont il a besoin pour être dans notre société.
- Placement dans une classe spéciale, dans un institut ou non placement? - Placement à séjour court ou à séjour plus ou moins long? - Placement à temps "partiel? - Non placement, mais avec ou sans mesures particulières (appuis psycho-pédagogiques, mesures pédagothérapeutiques ... ). - etc ...
Envisager l'intégration, c'est prendre en considération les nombreuses variables qui régissent toute cette opération. La législation, à elle seule, ne
Ainsi, nous ne nous posons pas la question piège de savoir qui, des «intégrationnistes» (qui visent la suppression des classes spéciales pour ce type d'élèves) et des «ségrégationnistes» (qui démontrent la nécessité de leur maintien) a raison. Les uns et les autres construisent d'ailleurs leur argumentation sur des présupposés et non sur des certitudes (cf Lambert, 1981; Enseignement spécial et handicap mental), sauf en ce qui concerne les résultats scolaires des élèves handicapés intellectuels légers où de nombreuses évaluations démontrent qu'il n'y a pas d'amélioration significative résultant de la mise en éducation spéciale.
suffit pas; il faut que son action et les avis des spécialistes et autres agents éducateurs convergent, que l'attitude de la soit favorable, collectivité qu'une volonté de travailler à l'intégration soit manifeste et enfin, surtout, que le système éducatif ordinaire se transforme de façon à pouvoir répondre aux besoins des élèves ayant des difficultés. L'enseignement spécialisé se réalise à travers diverses actions allant des mesures spécifiques ponctuelles (logopédie, psychomotricité) à la prise en charge totale en passant par l'appui pédagogique intégré, les classes spéciales à séjour court ou long et à temps plein ou partiel, ainsi que les instituts spécialisés. Toutes ces mesures, plus ou moins intégratives au niveau de la scolarité, n'en visent pas moins une intégration sociéta-
le. Cependant, cette appréciation ne doit pas occulter les nombreuses possibilités d'atteindre cet objectif final par l'intégration scolaire d'une certaine population d'enfants ayant des besoins spéciaux. Il est à souhaiter que les lieux d'échanges et de réflexion où sont abordés de tels sujets ne transforment pas en se champs de luttes vaines et stériles, mais que le pouvoir créatif individuel allié à la capacité d'une approche globale des problèmes ouvrent des perspectives heuristiques aussi efque séduisantes. ficaces Soyons conscients tout de même que, pendant que les spécialistes étudient, analysent, discutent, les nombreuses transformations technologiques et sociales nous imposent de nouvelles adaptations. Philippe Theyfaz L'Office de l'enseignement spécialisé
Photo Claude Vouilloz
L'enseignement spécialisé: une prestation de services Etant donné la diversité des besoins des enfants handicapés, la démarche qui consiste à mettre en place des services pour répondre à leurs besoins a par conséquent l'avantage de diversifier les mesures (ap-
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puis psycho-pédagogiques, mesures pédag,o-~héra~eut~ qu es , classes speciales, Instituts spécialisé.s, etc.) et ~~r tout, si celles-cI ont les qualltes d'être mobiles et souples, de tenir compte du caractère relatif et évolutif du handicap.
et d~ traiteme~t individ~alisé, â. partir des POints positifs dé~ couverts chez l'enfant handica~ pé et des difficultés particuliè~ res qu'il rencontre, tout en te~ nant compte du contexte de situation (supra).
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Le tabac Un texte de 45 pages et 80 diapositives pour le maître
L'enseignant est appelé à mettre à disposition des enfants une certaine somme d'informations valables sur ce qui est connu, de les aider à se déterminer en connaissance de cause quant à leurs attitudes et habitudes relatives à la santé. Concernant le tabac, son usage fait partie d'un comportement de société. Pour l'enrayer il faut susciter une prise de conscience. Enseigner certes, mais, surtout amener chacun à comprendre où sont ses responsabilités vis-à-vis de lui-même, de la famille , de la société.
De simples interdits ne peuvent supprimer cette habitude ancrée dans notre société moderne .. De plus en plus, à des informations qui font peur, l'on préfère des informations objectives qui font appel au jugement sain des enfants. Les plus jeunes doivent devenir conscients qu'un usage modéré de la cigarette, voire même son élimination, représente pour chacun et pour la société un pas important vers un mieux être réel. L'école joue un rôle important dans cette formation des jeunes.
- les renseignements chiffrés proviennent de sources sûres, ont été recoupés et ne sont pas interprétés d'une façon partisane.
Table des matières 1. QU'EST-CE QUE LE TABAC? - Présentation de la plante; - zones de cultures; - origine; - histoire.
C'est dans cette optique qu'a 2. FUMER, POURQUOI? été réalisé: Le tabac, un texte Motivations invoquées par les de 45 pages et 80 diapositives ·fumeurs pour le maÎtre, par les Ligues 3. LES EFFETS de santé à Lausanne. SUR L'ORGANISME - Fonctionnements des systèObj ectifs mes respiratoire et circula- sensibiliser les élèves aux toire; risques présentés par la - les effets de la fumée sur ces consom mation du tabac; deux systèmes; - provoquer des discussions - les dangers du tabac. sur les arguments pour ou 4. LE TABAC contre. DANS L'ECONOMIE - Production; Ethique suivie - exportation; - tous les arguments sont - taxes; sans position partisane pour - consommation; ou contre ; - fumer coûte cher.
5. CONCLUSIONS. Chaque chapitre comprend une introduction pour le maître qu~ indique les objectifs, le~ pOints-cie, des propositions d'exploitation en relation avec diverses branches. En regard du commentaire pour chaque diapositive, une photographie noir-blanc permet la préparation sans être obligé de projeter, ou le repérage en cours de présentation. Le livre du maître se termine avec la liste des références de documentation: 29 articles ou livres et 6 institutions capables de fournir des renseignements. Ce livre et les diapositives sont mis à disposition des maîtres de classe d'élèves dès 10 ans par l'OOIS et le Centre d'information sur le tabagisme. Le Centre d'information sur le tabagisme tient un certain matériel à disposition des maîtres, à savoir:
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Centre d'information sur le tabagisme Avenue du Midi 10 Sion
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Morta lité par cancer du poumon
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DE. FUME.UR
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Coupes de bronches
Le fait de fumer réguliérement augmente les risques de maladie et diminue l'espérance de vie,
Par épaississement des parois, la fumée réduit le diamétre des petites bronches, ce qui diminue le passage de l'air. De plus, l'épaississement diminue aussi la souplesse des tissus, donc rend la respiration plus difficile.
Volume des paquets vendus
Si ces paquets sont alignés l'un à côté de l'autre en couches successives sur un terrain de football, il y en aurait 10 métres de hauteur (dimensions du terrain: 105 m. x 68 m.).
Jean Nicot
Au début du XVIe siècle, acclimatation du tabac en Espagne, puis au Portugal. En 1561, Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne, en offrit à la reine Catherine de Médicis comme remède à ses migraines.
Ces deux brochures fournissent au maître une documentation de base intéressante sur le sujet en vue d'un enseignement.
Fumeur-gadget Petite pompe qui fume une cigarette et retient le dépôt de nicotine sur un papier buvard pour permettre la comparaison des différentes marques.
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(Selon EC. Hammond et D. Horn «Smoking and death rate ».)
Brochures « Le tabac» édité par le Comité national français contre le tabagisme. « Question cigarette» publication suisse.
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Films « L'homme cheminée » pour les plus jeunes. « Pas de fumée sans feu» pour les plus grands. Ce sont deux excellentes bandes dessinées produites par l'Office national du film canadien .
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Pour vos commandes Ligues de la santé 12, Avenue de Provence 1007 Lausanne Tél. (021) 25 99 71 ou à emprunter à 1'001S.
Prix Fr. 275.- pour un jeu de 80 diapositives et 'un exemplaire du livre du maître. Des exemplaires supplémentaires du livre du maître peuvent être obtenus au prix de Fr. 12.- l'exemplaire.
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Jouons avec les localités de la région
4e Primaire Contacts enseignants de"Romandie et de Suisse allemande
Le programme de géographie de 4 8 primaire comporte l'étude de la région. Celle-ci correspond à la définition LlM. Il y en a 4 pour le Valais romand: Sierre; Sion (Sion, Hérens, Conthey) ; Martigny (Martigny et Entremont); le Chablais (St-Maurice et Monthey). Dans le cadre de cette étude entre la connaissance des principales ' localités, de leur situation, de leur importance, de leurs particularités ; connaissance axée sur la vie des gens, leurs activités et sur le paysage. Cet article présente 4 exemples d'activités aidant à atteindre ce but en favorisant l'activité des élèves et l'utilisation de la carte. La situation de la classe serait ici Grimisuat.
1. LE MODELAGE Objectifs
- Image générale de la région; - nomenclature essentielle; - quelques termes géographiques nécessaires à la description générale. Matériel
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Point d'observation; caisse à sable, bacs, fosse de saut, neige ... ; photo, cartes postales, panoramas; cartes différentes échelles, cartes panoramiques (du planhoraire des PTT par exemple) ; - quelques étiquettes «nomenclature» (une dizaine de localités, quelques montagnes et cours d'eau); - quelques étiquettes «vocabulaire géographique» (plaine, coteau, versant, vallée, ombragé, ensoleillé ... ).
Dans une correspondance adressée au Comité central de la SPR, la Nouvelle société helvétique a fait part de son souhait d'intensifier les échanges d'enseignants des différentes parties linguistiques de notre pays. Pour donner suite à cette requête, le bureau de la SPR a mandaté sa Commission éducation permanente de faire un sondage auprès des enseignants romands afin de conllaÎtre l'intérêt que susciterait cette initiative.
Etapes proposées
1. A l'extérieur, observation. Description sommaire des lignes générales, des principales parties ou principales zones , utilisation de la nomenclature et du vocabulaire géographique. Chaque élève pourrait en avoir une liste avec lui sur place ; 2. réalisation du modelage par groupes, dans de petits bacs , dans la fosse de saut, dans la neige délimitée par des ficelles, en argile ... ; - présentation, comparaison par les différents groupes ... ; - confrontation à des photos, des cartes en relief, des panoramas; - améliorations, confrontation entre camarades.
Chaque commissaire cantonal est chargé de consulter les membres de sa section afin de se faire une idée du nombre de maîtres et maîtresses intéressés, bien que les modalités de ces échanges ne soient pas encore clairement définies. Pour de plus amples renseignement&, veuillez prendre contact avec François-Louis Décaillet, 1922 Salvan; Jacques Vuignier, Rue du Bourg, 1920 Martigny.
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3. Modelage de la région dans la caisse à sable (quelques élèves); - «habillage» par termes géographiques (étiquettes); - «habillage» par nomenclature; - redescription de la région par grands ensembles, grandes zones (3 à 4 phrases); asseoir des termes géographiques et la nomenclature essentielle; retenir une description simple. Remarque: selon les cas on peut élaborer un modèle plus durable, en plâtre, en carton ou en argile et l'utiliser comme base tout le long de l'étude .
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4. Traduction en carte «grossière» avec une expression très simplifiée du relief, une légende; - élaboration de quelques coupes avec quelques cotes d'altitude; - comparaison à carte à petite échelle (1 : 500 000) POur s'habituer à géJléraliser.
5 GRONE
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2. L'OBSERVATION, LES LOCALITÉS DU PANORAMA
3 ou 4 .f.oc.a.U:té.6 . Note. .f.e.-6 .f.oc.a.U:té.6 tIla.vvwée.-6, .f.e.-6 typ e.-6 de. 1l0ate.-6 .
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Objectifs -
EXEMPLE : GRIMISUAT
«Lecture» du paysage; orientation; consultation de la carte; connaissance des localités du panorama; appréciation de la distance en temps; situation des localités dans l'espace par rapport à l'école.
3. LISTES A COMPLÉTER
Matériel - Cartes 1 : 50 000 et 1 : 100 000, légende; - fiches documentaires, listes statistiques (selon les maîtres et les classes); - horaire des postes; - fiches à compléter (selon exemple ci-dessous) (fiche 3); - carte muette avec zones «altitude» (fiche 4).
Etapes proposées 1. En classe, exercices préparatoires comme lecture des fiches, explication des tâches, exemples; 2. à l'extérieur, exercices d'orientation (verbalement ou en fixant des flèches, une rose des vents; - recherche des localités du paysage, brève description et situation (sur la rive gauche, en plaine, entouré de vergers, au sud ... ). Faire varier les types de renseignements, multiplication de l'util isation des termes géographiques (sur le versant, au pied de ... ); - brève comparaison à la carte préalablement orientée (quelques localités); - remplir individuellement ou par deux la fiche 1 et la première partie de la fiche Il; - compléter des panoramas fournis par le maître (y ajouter les noms des localités, de quelques montagnes chaque élève pourrait avoir des listes à disposition; - «correction» sur un panorama tracé sur un grand carton; des élèves pourraient prendre des photos panoramiques ou compléter des panomaras en citant les noms des local itès; - en classe, terminer la fiche Il, élaborer des panoramas plus complets (montagnes, localités, rivières, végétation, altitudes ... ); - contrôler et corriger le temps de déplacement après échange avec les parents et/ou le maître.
Activités La fiche comporte toutes les localités de la région; selon les cas, elle comporte déjà les populations.
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Objectifs - Utilisation de la carte; - situation des localités dans la région; - réalisation d'une fiche documentaire.
- Cartes 1 :50 000 et 1 :100 000; - panoramas ou cartes panoramiques; - éventuellement boussole pour orienter les cartes selon les cas et les élèves; - fiches à compléter (exemples fiches 1 et Il).
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Matériel
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GRIMISUAT
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1. Explication de la consigne, recherche commune de quelques localités; 2. travaux individuels ou par deux; certaines colonnes ne sont confiées qu'à quelques élèves . (temps vers Sion) les deux dernières seront remplies au fur et à mesure de l'étude de la région; 3. reporter les localités sur la carte muette ; 4. on pourrait colorier les localités selon le temps nécessaire pour rejoindre Sion en car PTT (exemple: vert < 15 minutes; orange> 15 minutes et < 30 minutes; rouge> 30 minutes) . Suivrait une discussion sur la durée des déplacements, les repas de midi des employés, l'heure du départ, du lever, de l'arrivée à la maison etc ... Cet échange permettrait d'établir des relations entre l'éloignement du centre et la vie quotidienne . 25
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SAVIESE
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!?? .Radio Telévision Educative ROlllande. ® Programme de janvier à avril 1984
Mars
Mardi 7: (Pas d'émission en raison des Jeux
Mardi 6
Mardi 3
olympiques)
Document : Une omission des archives de la RTSR choisie en fonction de «L'événement du mois » des 27 et 28 février.
Document: Une émission des archives de la
Lundi 12 et mardi 13
Lundi 9 et mardi 10 TV-Scopie: «Image par image». Le travail
Mardi 21
TV -Scopie: «Anatomie d'un fait divers". Du faitàsa présentation àla «.une » d'un quotidien, quelle objectivité? + Un film de «La course autour de chez soi 83».
Document : Une émission des archives de la RTSR choisie en fonction de «L'événement du mois»des30et31janvier.
Documentaire: «Balade à travers la musique populaire,>: les idiophones (3). Deuxiéme par-
Lundi 13 et mardi 14 TV -Scopie: «Quelle presse pour les jeunes?n. Qui conçoit et selon quels critères ces magazines trop bien adaptés aux mythes de l'adolescence?
Fiche 3
+ Un film de «La course autour de chez soi 83».
Carte utile pour reporter les situations des localités et les comparer à l'altitude
Fiche 4
Lundi 27 et mardi 28 Telactualité: «L'événement du moi",. Un thème choisi en fonction de l' actualité. + Un film de «La course autour de chez soi 83».
Février MI" Concours «A vous la chanson» V
Janvier M = Mercredi (6-10 ans, 9 h. 30, RSR II) V = Vendredi (10-13 ans, 9 h. 30, RSR II) . M Il Folklore, rondes et comptines Mini-zoo avec Sophie Makhno V 13 A la découverte ... des cadeaux M 18 Environnement Après l'odorat, l'ouïe, apprécions le
goû t V 20 Anthologie La Saga du rock: les années 70 II M 2S Conte inachevé Délai d'envoi: 17 février 1984 V 27 Opération «Histoires policières» «C herchez le coupable» + nouveaux épilogues inventés par les élèves
Portes ouvertes sur l'école Lundi 10 h. - JO h. 30 et 19 h. 30 20h . RSRII 9 Les jeux électroniques, un bien, un mal? 16 J'apprends à lire à mon bébé 23 Le sport de compétition et l'école 30 Ecole et orientation professionnelle
(Suite au prochain numéro: les posters et les classements des localités)
Avril
Février
M
Retours + «Ma première chanSOn)l 3 Concours «A vous la chanson» Retours + «Mapremièrechansonll 8 L'information à travers une histoire
Mardi 20 tiede la troisième émission.
6 Quelle image les parents ont-ils de l'école? 13 Laboratoires de langues à l'école 20 La désertion des bibliothèques scolaires? 27 Sujet d'actualité ou les cours à option révélateurs d'aptitudes ?
des auteurs de la série de films d 'a nimation «O uvre grand tes yeux)),
Pour plus de précision sur les titres et les contenus des émissions, se référer aux programmes radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdomadaires.
Lundi 26 et mardi 27
Mars v
2 Radiographie
M
7 Conte inachevé
(cRegard sur le métier d'animateur
radio » avec Jean-Charles Simon
V
9
M 14 V 16 M 21 V 23 M 28 V 30
Epiiogues des enfants Anthologie La Saga du rock: les années 70 III A vous la chanson «Ilyadubrouhahadanslepotager» parJoAkepsimas Actualité Les réactions du public en cas d'accident Initiation à la poésie Chemin faisant Un pays, 26 capitales: Stans et Sarnen Environnement A la découverte des sons: La journée de Victor Initiation musicale La comédie musicale amèricaine
Avril M 4 Conte avec suggestions d'activités «Grain d'aile » de Paul Eluard
V
6 Evénements d'hier et d'aujourd'hui Voyage en Suisse centrale IV Image d'un pays: topographie et voies de communications
(cLessurprisesdel'étangll
Portes ouvertes sur l'école
mois» des 26et 27 mars.
Telactualité: «L'événement du mois». Un thémechoisi en fonction de l'actualité. + Un film de «La course autour de chez soi 83».
Etreenfant, avoir faim ...
V 10 Actualité La montée du fascisme M 15 A vous la chanson «Au pays magique du bon roi Panpan ... avec Patouf-Balou, Caracole et Fifi-la-Grenouille V 17 Evénements d'hier et d'aujourd'hui Voyage en Suisse centrale III Sur les traces de GuiIJaume Tell M 22 Initiation musicale L'oreille en colimaçon V 24 A vous la chanson "Chantons pour passer le temps » par JacquesYvart M 29 Environnement
RTSR choisie en fonction de «L'événement du
M Il Folklore, rondes et comptines V 13 Initiation à la poésie chantée
Portes ouvertes sur l'école 5 Quelle histoire? 12 L'école gratuite est-elle vraiment gratuite? 19 Conjoncture économique et budgets scolaires 26 Ecole, progrès et résistance aux changements
d'aujourd'hui
Portes ouvertes sur l'école 2 La 10' année scolaire «obligatoire» 9 Les leçons particulières
27
26
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Tournoi de volleyball
Tournoi de volleyball pour les enseignants
(écoles secondaires du 2 e degré)
L'AE~SVR orga~~se à l'intenti?n des enseignants de tous les degres son traditionnel tournoI de volleyball qui aura lieu, cette année, à Sierre et à Sion.
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secondaires du 2e degré du Valais romand un tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à St-Maurice.
Date:
Mercredi 4 avril 1984.
Date :
Mercredi 11 avril 1984.
Horaires:
De 13 h 30 à 18 h.
Lieu:
Salle du Collège de l'Abbaye de St-Maurice.
Lieu:
Sierre (pour les équipes mixtes), salle omnisports de l'Ouest. Pour les équipes mixtes, 2 filles au minimum sur le terrain. Sion (pour les équipes masculines et féminines) salle omnisports du Collège des Creusets. '
Horaire :
De 13 h 30 à 18 h.
Equipes :
Il est autorisé d'inscrire 2 équipes par centre scolaire (masculine ou féminine) les équipes mixtes seront intégrées dans le groupe des équipes masculines.
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Mode de jeu: Les matches se jouent au temps.
Mode de jeu: En principe les matches se jouent au temps.
Arbitrage:
Chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe.
Tenue:
Uniforme obligatoire.
Arbitrage : Tenue :
Autant que possible uniforme.
Inscription:
Jusqu'au vendredi 30 mars à l'aide du talonréponse.
Information complémentaire: Téléphone (027) 23 27 56 ou (027) 23 29 12. Inscription:
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joueurs licenciés au maximum sont autorisés. Les frais de transport sont pris en charge par l'AEPSVR (billet de train collectif. Apporter une pièce justificative).
Jusqu'au vendredi 23 mars 1984 à l'aide du talonréponse et après avoir versé la somme de Fr. 20.au CCP 19 - 838 AEPSVR - Sion. Indiquer au dos du coupon: TOURNOI DE VOLLEYBALL.
TALON - RÉPONSE ________________________ .
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Tournoi de volleyball (enseignants) du mercredi 4 avril 1984 à Sierre (équipes mixtes) et à Sion (équipes masculines et féminines) à envoyer à:
Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2e degré) du mercredi 11 avril 1984 à Saint-Maurice à envoyer à:
NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION Délai:
NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION
Vendredi 23 mars 1984. Joindre le talon du bulletin de versement.
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Nom de l'équipe: .
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masculine féminine mixte
Responsable de l'équipe:
Nom:
Nom: ... ............. ....... .
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Responsable de l'équipe:
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Vendredi 30 mars 1984.
Délai:
Nom de l'équipe: .................. ... ... ...... ....................................... ....... ..
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Assuré par les maîtres d'éducation physique accompagnant les équipes.
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Camp de ski à Saas-Fee
Aux gourmets
du Distriktburo L'AEPSVR se fait un plaisir de vous inviter à participer à son traditionnel camp de ski qui se déroulera pour la cinquième fois à Saas-Fee.
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Date :
Du lundi 23 au samedi 28 avril 1984.
Logement: Prix:
Hôtel garni des Alpes. 450 francs environ (logement, 1/2 pension , abonnement de ski, cours de ski,. solarium et sauna, volleyball).
Autres activités facultatives: Ski de fond, randonnée à peaux de phoque à l'Allalin, tennis, natation. Inscriptions: Jusqu'au samedi 3 mars 1984 à l'aide du talonréponse.
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Camp de ski de Saas-Fee du 23 au 28 avril 1984 à envoyer à: NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 Sion (027) 23 27 56 .
Nom:
Camarades,
Prénom : .... .... ..... ... .. .... .. .... ...... ...
Je suis désolé de l'usage que vous avez. cru devoir faire du plat que j'avais présenté. La prochaine fois j'y joindrai un mode d'emploi!
Adresse : ..... .... .. ..... .. . .
Teléphone: Signature: .. ...... ..... .... .
Gérard Abbet
(Cf. Ecole valaisanne No 3, novembre 1983 et No 4, décembre 1983).
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Français: Formation des enseignants
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CHRONIQUE SPVal
Contacts avec les responsables
La coopération est certainement un facteur de réussite déterminant dans une entreprise d'envergure . Si l'on attend lucidité et réalisme des responsables dans le choix des objectifs et la façon de planifier, on est en droit de demander dynamisme et intérêt aux «artisans» chargés de l'application. Dans un esprit soucieux de collaboration et d'information, le CC a invité successivement les responsables de l'introduction du français renouvelé et les enseignants animateurs qui auront la délicate mission d'assumer les recyclages pour les degrés 5 et 6. Ces rencontres ont été l'occasion de mesurer l'importance et la complexité de la procédure de mise en place du français. Formation des enseignants de Se - 6e année primaire
En automne 1987, le français renouvelé sera officiellement introduit dans les classes de 5 e . Il est alors temps de penser à la préparation des enseignants pour les degrés concernés.
Celle-ci comprendra: - deux journées d'information pour tous les maîtres 5e p + 6e P en été 1984; - des séances au cours de l'année 1984-1985; b) la formation proprement dite commencera par des cours obligatoires dès l'été 1985.
Art - CHRISTE, Yves, VELMANS, Tania, LOSOWSKA, Hanna, RECHT, Roland. - La grammaire des formes et des styles. Le monde chrétien. Des origines au début du XIe siècle. L'art byzantin du IXe au XVe siècle. Le Moyen-Age roman et le début de l'art gothique. Le Moyen-Age gothique. Fribourg, Office du Livre, 1982, 492 p. - AMIET, Pierre, PASQUIER, Alain, BARATIE, François, METZGER, Catherine. - La grammaire des formes et des styles. Antiquité. Le monde iranien. Mésopotamie, Pays du Levant, Egypte, Grèce, Les Etrusques, Rome. Fribourg, Office du Livre, 1981, 572 p.
Le CC SPVal tient à témoigner sa reconnaissance à Messieurs Pannatier, Mathis, et aux inspecteurs pour leur qualité d'écoute et le crédit qu'ils ont accordé à ses propositions. Le CC se plaît aussi à remercier MM. Mathis, Pellaud (président de la commission de français), et les collègues animateurs pour tout le dévouement qu'implique leur engagement. Enfin, la SPVal se fait un plaisir de poursuivre une collaboration efficace dans ce climat de confiance réciproque.
--
Histoire
-
-
Pour la SPVal - J-M Abbet
nu
THUBRON, Colin. -Istanbul. Amsterdam, Time-Life, 1978, 200 p. (Les grandes cités).
Sciences
-
Responsables du DIP, animateurs de français et membres du CC sont parvenus au terme de discussions fructueuses, à trouver une solution qui semble convenir à chacun.
-
a) La formation généralisée des maîtres de 5e P + 6e P commence par une première étape dite de sensibilisation.
-
-
Le corps humain, une présentation en relief. Paris, Larousse, 1983, 12 p. WIESER, Reto. - Les marmottes. Lausanne, Payot, 1983, 64 p. (Atlas Visuel). . GUEGUEN, Alain. - Criquets, sauterelles et espèces voisines. Lausanne, Payot, (Atlas Visuel).
Pédagogie
-
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GAY, Peter. - Le siècle des lumières. Amsterdam, Time-Life, 1980, 191 p. (Les grandes époques de l'homme). DUPONT-LACHENAL, DUBUIS, Bernard. St-Maurice d'Agaune, L'abbaye, La cité. Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1983, . 62 p. (Trésors de mon pays). DEFERR, Raymond, POT, André. - Monthey. Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1983, 52 p. (Trésors de mon pays). CARRON, Marthe, MICHAUD, Camille, LUISIER, François, GARD Jean-Michel. Eveil du tourisme dans le val de Bagnes. Bagne~ , Centre de recherches historiques de Bagnes, 1983, 147 p. Union et division des Suisses. Les relations entre alémaniques, romands et Tessinois aux XIXe et XXe siècles. Lausanne, Ed. de l'Aire, 1983, 239 p. (L'Aire historique).
Géographie
-
32
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Nouvelles acqu isitions 00 18
Il,.I~~,
Ecole sous surveillance. L'inspection en question. Paris, Syros, 1982, 210 p. (Contre-poisons). BRU, Ch. et MEILHAC, B. - Dire et raconter aux enfants d'aujourd'hui. Paris, Hachette, 1983, 144 p. (Hachette classique). 33
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Audio-visuel
-
Zoologie
MISS,I~A.' ~ean-Louis, WOET~~, D0!'Tlinique: - La folle du logis La televlslon dans les socIetes democratlques. Paris, Galli~ mard, 1983, 338 p. «Ecole elémentaire et enseignement précoce» dans Psycho~ logie de l'enfant et pédagogie expérimentale. No 595, VI~ 1983 «L'ordinateur, un nouvel outil pédagogique», dans Journal de~ instituteurs et des institutrices, No 3 décembre 1983.
SZ SZ SZ SZ SZ SZ SZ SZ
133 134 135 136 137 138 139 140
La naissance de l'escargot La métamorphose de la coccinelle Les mues du criquet nomade La naissance d'un doryphore Naissance d'un lézard vert Les animaux de la forêt: les carnivores Les animaux de la forêt: les rongeurs Comportement alimentaire et nutrition des animaux
8 dias dias dias dias dias dias dias
8 8 8 8 8 8
24 dias
Activités humaines
DIAPOSITIVES
TCM 53
La naissance d'une voiture: la fabrication 12 dias
Art
. AP 04 AP 05 AP 06 AP 07
Le pa~éolithique supérieur: données générales Le paléolithique supérieur: les interprétations Le mésolithique et néolithique: un phénomène mondial: les mégalithes Le mésolithique et néolithique: l'art rupestre d'Europe
12 dias
Cassettes vidéo
12 dias 12 dias
Art
12 dias
CVaim 36
Environnement
CVaim 37
EV 02
Petits élevages en classe
EV 03
Autour d'un aquarium
EV 04
Lutter contre la pollution
EV 05
Notion d'écosystème
16 dias +C 16 dias +C 36 dias +C 18 dias
42 31 32 33
CVpse 11
HP 34 HC 55
12 dias 27 dias 24 dias
Temps présent: la femme dans les médias
65'
La vie de la vipère
12'40"
Télévision éducative
CVe 41 CVe 42
Etre chanteur en Suisse romande TV-scopie: «Les radios libres»
30'
14 dias Et, toujours à votre disposition à Sion, Brigue et St-Maurice, une mallette comprenant: un appareil de projection, un lecteur de cassettes combiné, une cassette-son et une série de diapositives, pour la prévention des accidents liés au ski. Profitez-en!
14 dias 21 dias
Avant vos camps de ski, vos retraites en montagne, vos sorties à peaux de phoque, une réflexion bienvenue.
Géographie
GL 39 G 31 G 41
50'
Sciences
CYs 49 L'Egypte antique: le temple et la liturgie Les outils préhistoriques La vie préhistorique Les animaux de l'ère primaire: Divers, Coelentérés, Brachiopodes, Arthropodes Les animaux de l'ère primaire: Mollusques, Echinodermes, Vertébrés Les sources du XXe siècle: Aspects idéologiques et culturels
50'
Sociologie
Histoire
HA HP HP HP
L'art au monde des ténèbres: les grandes inventions de Lascaux L'art au monde des ténèbres: civilisation magdaléienne
La terre planète active Les villes dans le monde Les campagnes dans le monde
12 dias 18 dias 21 dias
Emile Zola Paul Eluard Diderot: l'encyclopédie et les débuts de la pensée moderne
24 dias 12 dias
7W?
Littérature
LF 57 LF 58 LF 59
18 dias
Botanique
SB 62
La fougère
8 dias
34
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Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) No 16, février 1984 Gravelone 5, 1950 SION, téléphone (027) 234004
1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque
MAIGNE, Robert. - Mal de dos, mal du siécle. Paris: Robert Laffont, 1980, 308 p. 616-03MAI
Sciences biologiques GILLIAND, Pierre. - Vieillir aujourd'hui et demain. Lausanne: Réalités sociales, 1982, 565 p., (Politique sociale). 577.71 GIL
MAZET, Philippe. - Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Paris : Maloine. - 2 vol. - T. 1 : Introduction - Le développement psychologique - L'examen - Les symptômes. 2e édition, 2e tirage, 1979, 273 p. - T. 2: Troubles de la personnalité, psychosomatiques, psychiques liés à une atteinte somatique liés à l'âge - La thérapeutique - Pro~ blémes généraux et administratifs. 3e tirage, 1978, 313 p. 616.89-053 .2/.6MAZ
JACQUARD, Albert. -Eloge de la différence: La génétique et les hommes. Paris: Ed. du Seuil, 1978, 218 p. = (Science ouverte). 575 JAC LABORIT, Henri. - La nouvelle grille: Pour décoder le message humain. Paris: Robert Laffont, 1974, 358 p. (Libertés 2000). 57 :159.943LAB
Médecine BOUTON, Jeannette. - Réapprendre à dormir. 5e édition, Paris: Edition ESF, 1982, 135 p. (Sciences de l'éducation). 613.79BOU DEFONTAINE, Joël. - Thérapie et rééducation psychomotrice. Paris: Maloi ne, 2 vol. T. 1: Du développement psychomoteur à l'approche thérapeutique. 1977, 244 p. - T. 2: La main: son rôle relationnel et thérapeutique; le test «Art moderne». 1978, 158 p. 615 .825DEF DURAND, Jean-Jacques. - Moi, l'infirmier des fous. Paris: Presses de la Cité, 1982, 201 p. 615.86DUR FABRE, Jacqueline. - Il n'est jamais trop tard: Le sein: prévenir, guérir. Paris: Stock, 1982, 376 p. 615 :616.006.6FAB FOUCAULT, Michel. - Histoire de la sexualité. Michel Foucault, Paris: NRF Gallimard, 1976, 6 vol. (Bibliothèque des histoires), T. 1: La volonté de savoir. 211 p. 613.88FOU FREEMAN, Ruth. - Nursing Social. Montréal: HRW LTEE en collaboration avec W.B . Saunders Company, 1973, 464 p. (Adapté de Community Health Nursing Practice). 614 FRE LEBOYER, Frédérick. - Shantala: Un art traditionnel: le massage des enfants . Paris: Ed. du Seuil, 1976, 155 p. 615.82-053.2LEB LOISY, Claude. - Vaincre sa migraine. Paris: Presses de la Renaissance 1981, 182 p. 616-08LOi
Les premiers mois de la vie. Zürich: Pro Juventute, 1980, 56 p. 616-053.2PRE PREVOST, Françoise. L'amour nu. Paris: Stock, 1981, 231 p. 616-006.2 :392.6PRE REINBERG, Alain. - L'homme, malade du temps. Paris: Stock, 1979, 260 p. (Médecine ouverte) 613 .7REI SUREAU, Claude . - Anatomie/Physiologie. 11 édition, Paris: Foucher, 1980. - 2e vol . - (Les professions médicales et sociales. T. 4 & 5). T. 1 : Cellules et tissus - Ostéologie - Articulations Muscles - Systéme nerveux - Appareil circulatoire. 175 p. - T. 2 : Sang et mécanismes immunitaires - Appareil respiratoire - Appareil digestif - Reins et voies urinaires - Organes des sens - Appareil génital chez l'homme et chez la femme - Glandes endocrines Métabolisme des substances organiques - L'équilibre du milieu intérieur. 196 p. 611SUR
JARDILLlER, Pierre. - L'organisation humaine des entreprises. Paris, PUF, 1965,429 p. (Travail humain). 658.3JAR
Ethnologie - Folklore - Coutumes Mœurs - Usages - Vie sociale BEAUVOIR, Simone de. - Le deuxiéme sexe. Paris: NRF Gallimard, 1949, 2 volumes, T. 1 : Les faits et les mythes. 395 p. 396BEA
2. Enregistrements vidéo Complément N0 3 au catalogue d'octobre 1983
Thème / No
Durée
Titre
Dialogue - Communication VHS DC 3 Dialogues tirés de «Mille Milliards de Dollars» Education VHS E 21 VHS E 22 VHS (E)118 VHS E 23 VHS E 24 VHS (E)F 39
30' Fiche 90' Fiche
Portrait d'une enseignante Le nez à la fenêtre Le clown et l'enfant Agora: Les enfants Le retour de l'enfant volé La Gifle
150"Fiche 35' Fiche 100' Fiche
COLLANGE, Christiane. - Je veux rentrer à la maison. Paris: Grasset & Fasquelle, 1979, 124 p. (Lé livre de poche). 396 COL
Institutions - Expériences VHS 1 18 (E) Le clown et l'enfant
60' Fiche
FRED ET, Francine. - Mais, Madame, vous êtes la mère... Paris: Le Centurion, 1979, 202 p. 396 :616.89FRE
Médical VHS M 49 VHS M 50
La neurochirurgie vasculaire Les malades qui nous gouvernent (1 )
55' Fiche 55' Fiche
PERNOUD, Laurence. - Il ne fait pas bon être mère par les temps qui courent ... Paris: Stock, 1981,221 p. 396-055.26PER
Philosophie VHS PH 6
Est-ce ainsi que les hommes vivront? 8 entretiens)
90' Fiche
PINTASILGO, Maria de Lourdes . - Les nouveaux féminismes: Question pour les chrétiens? Paris: Ed. du Cerf, 1980, 165 p. 396PIN SARDA, François. - Le droit de vivre et le droit de mourir. Paris: Ed. du Seuil, 1975, 253 p. 393 :304SAR
Psychia{rie - Handicap mental VHS Y 21 L'anorexie mentale
60'
Santé publique VHS SP 19
Voyage au bout de l'AI
65' Fiche
Société VHS S 71
Je suis seul
60' Fiche
17FTrmtt
Gestion et organisation de l'industrie, du commerce et des transports CLAUDE, James. - Correspondance commerciale française: Commerce Banque - Assurance. ge édition, Lausanne: Payot, 1980, 272 p. (Manuels d'enseignement commercial) . ~57.7CLA
GROSJEAN, Robert. - Comprendre la comptabilité double. Lausanne: CCL, 1981, T. 1: 208 p. 657(.12)GRO GUIGNARD, André. - Initiation pratique à la comptabilité: connaissances pratiques relatives à la vie des affaires, comptabilité de l'entreprise individuelle. Lausanne: Payot, 1980, 2836~7GUI
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Aux enseignants des écoles primaires du Valais romand Nous vous invitons à prendre connaissance du tableau concernant les cours de perfectionnement de l'été 1984. Cette publication anticipée doit vous permettre d'organiser à temps vos vacances compte tenu des obligations de recyclage et de formation continue. Le programme présenté résulte de propositions élaborées par la Commission d'éducation permanente et approuvées ensuite par le Département de l'instruction publique. C'est dans le numéro d'avril de «l'Ecole valaisanne» que paraîtra le programme définitif et détaillé des cours. Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'inscription nécessaires. De légères modifications dues à des circonstances imprévisibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous proposons dans le présent numéro de «l 'Ecole valaisanne». Nous nous permettons de vous faire remarquer qu'en ce qui concerne le français les enseignants de 5e et 6e années primaires seront appelés à deux journées d'information en été 1984. Des indications spéciales à ce sujet leur seront communiquées ultérieurement. Toutes les maîtresses et tous les maîtres qui s'annoncent pour de fréquents remplacements durant l'année scolaire sont priés de s'inscrire à des cours de recyclage et à des cours de formation continue organisés à l'intention du personnel enseignant valaisan. Le programme des cours de l'eté 1984 se présente avec une variété qui, nous l'espérons donnera satisfaction. Il vous reste à choisir ceu~ qui répondent le mieux aux exigences de votre activité pédagogique.
DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
Le Chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier
COURS DE PERFECT 1ONNEMENT
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A. COURS DU 25 AU 29 JU 1N 1984 Degrés et no de cours
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2. FORMAT ION CONTI NUE
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O. COORS DU 20 AU 24 AOUT 198~
2.1 01 dacti gue
1. RECYCLAGE
Le françai s à l' éco 1e enfanti ne Français 1 P Français 2 P Français 3, ~ P Une 1edure récréati ve en ~i1 i eu s co 1aire Mathémati que 1-4 P Connai ssance envi ronnement, enfanti nes (3 jours) Connai ssance envi ronnement, 1, 2 P L'étude du milieu géographique en ~ P L' ensei gnement des sci ences en 3, 4 P Comment évei 11 er un peti t enfant à 1a foi Educati on musi ca 1e, classes enfanti nes Chant 1-4 P (Ward+chansons) RythlDi que, expressi on et rondes Expression corporelle et verbale Dess in et pei nture ACM à l' écol e enfanti ne ACM 1, 2 P ACM 3, 4 P ACM 5, 6 P Modelage 1 Pei nture sur ti ssus Création sur textiles:broderie,couture,peinture Patchwork Sculpture {approche du volume} Les cerfs-volants (~ jours) Façonnage/le papier encollé (~ jours)
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2.1 Di dacti gue
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Une lecture récréative en milieu scolaire Mathémati que, n"uveaux moyens d' ensei gnement 5 P Botani Que El aborati on de tests pour envi ronnement 3, 4 P Géographie: le Jura (4 jours) Eveil de la foi à travers le sYlllbo1e La catéchèse en 3, 4 P "Vivante 1umière":démarche symbolique en catéch.spéc. Rythmique, expression et rondes · Educati on musi ca 1e à l' éco 1e enfanti ne La fête aux chansons Expressi on corpore 11e et verbal e Il Uti 1i sati on de 1a mari onnette Méthodologie du dessin 3, 4 P Dessin: de l'esquisse à la réalisation Mode 1age Il (7 jours - 16 au 24 aoOt) Pei nture sur ti ssus Ti ssage Le cui r Batik Mari onnettes pour peti ts et grands MacraJllé Gravure sur verre (3 jours) Approche du boi s
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2. FORMA TI ON CONTI NUE
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2.2 Pédagogi e - psycho 1ogi e La loi sco1ai re et l'enseignant (3 jours) Sophrologie (3 jours) Déve 1oppement du 1angage Les apprentissages scolaires,réussite de l'enfant
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2.2 Pédagogie - psychologie
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2. 3 Moyens audio-visuels
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La forêt Initiation à l'informatique De tout son être,redécouvri rIe Di eu incarné la Grèce anti que Education physique (!lns.plus de 15 ails d'activité) Le tourisme
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Myco 1ogi e La régi on et ses prob 1èlles Les roches et 1es li néraux Les g1aci ers Allemand: bain lingu\sti Que Grandes figures bi b1i ques 1niti at\ on à l' i nfornati que Polychromie sur bois Les enseignants et les services culturels Vivre autrement Secours aux blessés
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B. COURS OU 9 AU 13 JUILLET 1984 (cours romand) Les Alpes, po pu 1ati on et acti vités
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2. 4 Cours généraux et culturels
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DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service de l'enseignement secondaire
Art. 4
Durée de /'an~ée scolaire et des formatlo.ns,. par unités capltalIsa~/es, horaires hebdomadaIres, vacances
L'année scolaire va de septembre à juin. Les vacance~ sont celles prévues par le: plan de scolarité annuel .des ~col~~ officielles. Des prolongations de vacances sont possibles a Noel et à Pâques. L'horaire hebdomadaire comprend,. en principe, cinq jours d'enseignement, du lundi au vendredi, au total 30 cours . La formation par unités capitalisabl~s s'étend sur deux péri.odes de six semaines par année, placees dans les entre-saisons touristiques, soit en avril, mai ou juin et en octobre-novembre.
RÈGLEMENT D'ÉCOLE DU CENTRE VALAISAN DE FORMATION TOURISTIQUE
Le perfectionnement est organisé à des é.poques variables et selon des durées déterminées par les besoins. Demeurent réservées les dispositions concernant les stages pratiques . Art. 5
Langues d'enseignement
(CVFT)
Chapitre 1/: INSCRIPTION ET ADMISSION
Art. 6
du 5 décembre 1983 *******
Demande d'admission
Le Conseil d'école du CVFT, vu l'article 3, al. 2, du décret du 10 novembre 1982 concernant la création d'un Centre valaisan de formation touristique;
déc ide: Chapitre premier: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Avec l'expérience, la formation acquise au CVFT permettra aux candidats d'occuper des postes à responsabilité. Art. 2
Organes
Le CVFT est une école officielle rattachée au Département de l'instruction publique (appelé ci-après Département), placée sous la responsabilité du Conseil d'école, dont certaines compétences sont déléguées au Bureau. Un directeur en assume la responsabilité pédagogique et administrative. Art. 3
Organisation
42
Le CVFT est une école bilingue. Il dispense un enseignement à plein temps d'une année ou plus et un enseignement par unités capitalisables . Il organise également le perfectionnement dans le domaine touristique.
?u C~FT doive.nt fair~ Jusqu au premier mal en automne et. quatre pour la formation par
La demande est transmise par le directeur au Conseil d'école.
Article premier
L'objectif du Centre valaisan de formation touristique consiste à former et à perfectionner par la théorie (école) et la pratique (stages) des personnes se destinant à une carrière dans les activités du secteur touristique.
Les étudiants qui veulent suivre le~ co~rs une demande d'admission à la direction pour la formation à plein temps débutant mois au moins avant le début des cours unités capitalisables.
La demande d'admission, rédigée sur formule ad hoc, comprend notamment: a) les attestations de f?r.mation antérieure; b) l'attestation de domicile; ., ' . c) le type de formation souhaite par le (la) can~!dat. (e), d) les éventuelles demandes de dispense ou d equlvalence.
vu l'article 4 du règlement d'application du 17 novembre 1982 concernant le Centre valaisan de formation touristique,
But
Les cours sont dispensés en français et ~n allemand. Pour certains cours, des regroupements sont possibles.
Art. 7
Admission
L'admission est de la compétence, du. Conseil d'école qui décide également des dispenses et des equlvalences. Peuvent être admis au CVFT les candidats porteurs de l'un des . titres su ivants : a) certificat fédéral, ~'apprentissage de .commerce ou dlplome d'une école supeneure de commerce, b) maturité; dt' e c) certificat fédéral de capacité dans une branche u ounsm au sens large du terme. A
Le CVFT est également ouvert a~x can~id,ats .dont la formation est jugée équivalente à l'un des titres eXiges cI-dessus. Une formation pratique suffisante peut être admise comme équivalente. Pour l'admission aux cours par unités capitalisables , une formation pratique est exigée. . Pour juger des équivalences, les candidats peuvent être soumis à un examen d'admission.
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Art. 8 Dispenses
E,~ princip~, un c~ndidat s'inscrit pour l'ensemble du prograrnrn
d etudes dispense par le CVFT.
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Date
Toutefois, le Conseil d'école peut dispenser un candidat fais montre de connaissances suffisantes de certains cours notaant ment: ' rna) b) c) d)
langues; techniques professionnelles' introduction à l'informatique ~ matièr:,s ,déjà ~omprises dans le programme des examens de la Societe valaisanne des cafetiers-restaurateurs et hôtelier s. Art. 9
Auditeurs
Conditions
dlp!ome de 1ecole . Cette participation est toutefois liée à l'organisation. des co~rs par unités capitalisables et ne sera acco'rdée que SI le travail normal des classes est sauvegardé.
a) une demande écrite d'admission aux examens; b) une attestation de paiement de la finance d'inscription.
Art. 16 Epreuves
Les taxes sont fixées par l'article 9 du règlement d'application du 17 novembre 1982.
A l'examen, les candidats peuvent s'exprimer en français ou en allemand, selon leur désir.
Art. 17 Organisation
L~ do~ici.le, au se~s de~ ~rticles 9 du décret et 9 du règlernent
et surveillance
d application, est determlne conformément au Code civil suisse.
Art. 18
Art. 12
Barème
Les programmes d'études établis par le Conseil d'école et approuvés par le Conseil d'Etat font l'objet d'un document ad hoc.
Des stages pratiques, totalisant en principe une annèe, complètent la formation à plein temps dispensée par le CVFT. Ces stages se dérouleront au moins dans deux secteurs différents d.es a?tivités professionnelles touristiques, telles qu'énumérées cl-apres:
Art. 19 Moyennes
hébergement et restauration'
~er~ices et information touri~tiques;
equlp~~ents touristiques et transports; publicite et promotions des ventes dans les secteurs du tourisme.
Ces stages se font en dehors des périodes de formation scolaire.
" " " " " " " " " " " " " " " " •• """~",, ••• w.yy, ,1.'1_'",,·
Les notes moyennes sont calculées au centième avant d'être arrondies au dixième supérieur ou inférieur, selon le mode habituel: Ex.: 5,29 = 5,3; 4,25 = 4,3; 3,54 = 3,5 .
Art. 2 0 Calcul des moyennes
Le règlement de stage précise les modalités d'application.
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La valeur de chaque épreuve doit être exprimée par les notes suivantes: 6; 5,5; 5; 4,5 et 4 pour les prestations suffisante~; 3,5; 3; 2,5; 2; 1,5 et 1 pour les prestations insuffisantes. La note 0 est donnée lorsque toute réponse est refusée ou en cas de fraude.
Art. 13
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La surveillance générale des examens incombe au Département, leur organisation au directeur du CVFT. Les examens ont lieu sous la responsabilité du Conseil d'école, avec la collaboration d'experts proposés par le directeur et agréés par ce même Conseil.
Chapitre III: PROGRAMMES D'ÉTUDES ET STAGES
a) b) c) d)
Le mode des examens est fixé par le Département. Les examens comportent des épreuves écrites et des épreuves orales. Ces dernières sont établies de manière à permettre l'appréciation de l'étendue du savoir du candidat, ainsi que de sa faculté de raisonnement et de jugement.
Art. 11
Stages
Seules peuvent demander leur admission à l'examen les personnes qui ont suivi tous les cours obligatoires pour la formation à plein temps ou qui sont au bénéfice des dispenses nécessaires. Les candidats doivent présenter sur formule ad hoc, un mois avant les examens au plus tard, à la direction du CVFT:
L~s aud~teurs s'~cq~itt~nt d'une taxe de Fr. 100.-, par cours frequente, taxe redulte a Fr. 50.-, pour les auditeurs domiciliés en Valais ou d'origine valaisanne.
Programmes d'études
Les exam,ens de diplôme ont lieu à la fin de l'année scolaire pour la formation à plein temps et à la fin de chaque cours, au printemps et en automne, pour la formation par unités capitalisables .
L~ ~onseil d'école peut admettre au CVFT des auditeurs qui d:c~dent de" se perfectionn~r. sa~s pour autant rechercher le
Art. 10
Domicile considéré
Art. 14
Art. 15
L'auditeur. (~rice) est tenu..(e) de suivre régulièrement le ou les cours choIsI (s) aux conditions fixées par le Conseil d'école.
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Chapitre IV: ÉVALUATION ET DIPLÔME
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La note finale de chaque branche est la moyenne entre les résultats de l'examen et la note de l'année. Dans les branches qui comportent un examen oral et écrit, les notes se combinent dans la proportion d'une moitié pour la note annuelle et d'une moitié pour la note d'examen.
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Art. 21 Disciplines
Une note est attribuée pour chacune des neuf disciplines sui~ vantes: offre touristique, demande touristique, économie touris~ tique, deuxième langue, troisième langue, informatique et statistiques, géographie touristique, droit et législation, techniques professionnelles.
Chapitre V: DISPOSITIONS FINALES Art. 17 Discipline et sanctions
Les branches principales énumérées ci-après comptent double et font l'objet d'un examen écrit: a) b) c) d)
offre touristique; demande touristique; économie touristique; informatique et statistiques.
Font l'objet d'un examen oral: a) b) c) d)
géographie tourjstique; droit et législation; deuxième langue; troisième langue.
Font l'objet d'un examen oral ou écrit après le stage, les techniques professionnelles et la connaissance des entreprises de stage.
Sont applicables les dispositions du règlement du 26 août 1970 concernant les établissements de l'enseignement secondaire du deuxiéme degré.
Art. 28 Recours
Les décisions prises en application du présent règlement d'école sont soumises aux dispositions de la loi du 6 octobre 1976 sur la procédure et la juridiction administratives. Les décisions de la direction et du Conseil d'école sont susceptibles de recours auprès du Département.
Ainsi décidé en séance du Conseil d'école le 5 décembre 1983. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ÉCOLE
B. Comby
LE SECRÉTAIRE
J. Gunfern Art. 22 Exigences
Pour obtenir le diplôme, le candidat doit obtenir au moins cinquante-deux points pour l'ensemble des branches d'examen. Tout~fois, m.ême si ce total est atteint, le diplôme est refusé au ?andldat qUI a obtenu une note 1 (0 à 1,4) ou deux notes 2 (1,5 a 2,4) ou une note 2 et deux notes 3 (2,5 à 3,4) ou plus de trois notes 3.
Art. 23 Délivrance du diplôme
Le diplôme est délivré à l'étudiant ayant obtenu une moyenne suffisante et ayant accompli avec succès le (s) stage (s) pratique (s).
Art. 24 Cas d'échec
En cas d'échec, un candidat peut se présenter pour la derniére fois à une session d'examens après avoir suivi les branches où la note était insuffisante. L'examen portera alors uniquement sur ces branches. Les stages jugés insuffisants sont à compléter voire à refaire.
Art. 25 Taxe de réinscription
Le candidat qui se présente à nouveau à l'examen paie en entier la finance d'inscription.
Art. 26 A tte$tation et diplôme
Une attestation de notes, signée par le directeur du CVFT est remise à chaque candidat au terme des études. Le diplôme du CVFT porte la signature du Chef du Département et du directeur du CVFT.
Approuvé par le Conseil d'Etat en séance du 25 janvier 1984.
Le Département de l'i nstru ction publique,
Examens d'adm ission aux écol es norm ales 1984
vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire, décide: 1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1984 - 1985 sont fixés comme suit: 1.1 1.2 1.3 1.4
1.5 1 .6
Toussaint: Vendredi 26 octobre 1984 le soir, au lundi 5 novembre 1984 le matin Noël: Vendredi 21 décembre 1984 le soir, au lundi 7 janvier 1985 le matin Carnaval: Vendredi 15 février 1985 le soir, au jeudi 21 févtier 1985 le matin Pâques: Mardi 2 avril 1985 le soir, au lundi 15 avril 1985 le matin Pentecôte: Lundi 27 mai 1985, congé officiel A utres congés: (Article 5 du règlement précité) En plus des congés et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément. TOTAL
1.7
1.8
1.9
4 jours 1/2 8 jours 1/2 3 jours 8 jours 1 jour
4 jours 29 jours
(Article 3 du règlement précité) Les demi-journées précédent les congés du mercredi et du samedi après-midi comportent au moins trois heures de cours.
A. Remarque préliminaire
B2. Examens oraux
Les candidats à ces examens sont informés par la présente des difficultés importantes qu'ils rencontreront sur le marché de l'emploi une fois leur formation achevée.
Candidates et candidats des sections primaires et enfantines
En admettant à l'Ecole normale les étudiants qui auront réussi les examens, l'Etat ne s'engage nullement à leur garantir un emploi au terme de leurs études.
B. Dates et lieux des examens
(Article 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés a accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.
B1. Examens écrits
Il serait souhaitable en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.
institutrices le 4 mai 1984 à 08.00 heures.
1 .10 Les congés des vendanges ne doivent pas dépasser une semaine . 2.
Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes:
2.1
Ecoles primaires Mardi 11 juin 1985 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3e - 4e - 5e - 6e p uniquement). Mercredi 12 juin 1985 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes). Jeudi 13 juin 1985 congé pour toutes les classes de 6e P.
2.2
Conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 concernant les examen~ d'~dn:ission ~ux écoles normales, ceuxci a~ront lieu selon les Indications sUivantes.
Cycle d'orientation Examen de promotion: 11 et 12 juin 1985. Examen d'admission: 20 juin 1985. Sion, le 17 janvier 1984. LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIOUE :
Bernard Comby
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B1.1 Candidates et candidats aux sections primaires et enfantines des districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey
à Sion, à l'Ecole normale des
B1.2 Candidates et candidats aux sections primaires et enfantines des districts de Martigny, Entremont, St-Maurice et Monthey
à Martigny, au collège communal le 4 mai 1984 à 08.00 heures.
B1.3 Remarque Aucune convocation ne sera envoyée aux candidates et aux candidats qui remplissent les conditions prévues sous lettre C; ils devront se présenter aux lieu, jour et heure indiqués cidessus .
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à Sion, à l'Ecole normale des instituteurs le 18 mai 1984 à 08.00 heures.
c. Conditions C 1. Sections primaires et enfantines C1.1 L'examen porte sur le programme de 2e année du Cycle d'orientation, division A. Sont admis à l'examen les candidates et les candidats - nés avant le 1er janvier 1971 sous réserve qu'ils aient suivi avec succès au minimum le programme de 2 e année du CO, division A, de la 3 e année du CO, division B, ou toute autre formation jugée équivalente; - âgés de 25 ans au plus. C1.2 Les disciplines de l'examen écrit sont les suivantes: - langue maternelle; - mathématique; - deuxième langue. C1.3 Seront convoqués à l'examen oral les candidats qui auront réussi l'épreuve écrite. C1.4 Les disciplines de l'examen oral sont les suivantes: - langue maternelle; - deuxième langue; - chant; - dessin; - gymnastique.
D. Remarques Les candidates et les candidats doivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement).
E. Documents nécessaires 1. Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.); 2. photocopies, attestées par la direction d'école des notes - de l'année scolaire 1982-1983 ; - des deux premiers trimestres 1983-1 984 ; 3. certificat médical, sous pli fermé; 4. deux enveloppes format C5, non affranchies, avec adresse complète du candidat. Les directions des collèges et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposition. Tous ces documents groupés seront envoyés par les directions d'écoles au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, pour le 31 mars 1984 au plus tard.
Sion, janvier 1984.
LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIOUE :
Bernard Comby
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Information au personnel enseignant du canton du Valais concernant l'assurance-accidents INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE QOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES NEUCHATEL
1
Le titulaire ayant )été appelé à assumer une responsabilité cantonale, le poste de
Avec l'entrée en vigueur, au 1.1.1984, de la loi fédérale sur l'assurance-accidents (LAA), tout ensei gn ant valaisan, à l'instar d'ailleurs des autres travailleurs occupés en Suisse , est obligatoirement assuré contre les accidents et les maladies professionnels, ainsi que, sous certaines réserves, contre les accidents non professionnels. Peut-être n'avez-vous pas tous eu l'occasion d'étud ier en détail cette nouvelle matiére législative. Aussi nous paraît-il utile de vous présenter, en quelques lignes et sous une forme extrêmement résum ée, les principales dispositions de cette loi et surtout d'attirer votre attention sur les probl èm es concrets qui peuvent en découler pour chacun d'entre vous .
chef du service de /a documentation et des moyens d'enseignement
1. Qui est assuré contre quoi? Assurance-accidents professionnels
est mis au concours.
Sont obligatoirement assurés contre les accidents professionnels et les maladies professionnelles tous les enseignants, y compris les remplaçants, les chargés de cours, etc ...
Exigences
-
Pratique en responsabilité de l'enseignement dans un canton romand; goût pour l'initiative; . qualités .d 'anima~eur. et d'administrateur (création de groupes ?e y~lVall; coordination; contrôle); Interet pour le ,développement des moyens d'enseignement, des moyens d appr~ntlss~ge, des méthodes pédagogiques, et de I.a documentation pedagogique; connaissance de la coordination et de l'innovation scolaires en Suisse romande ; connaissances requises de l'allemand ' connaissances de l'anglais souhaitée. '
Sont réputés accidents professionnels , les accidents dont est victime l'assuré: - lorsqu'il exécute des travaux sur ordre de son employeur ou dans son intérêt; - pendant les interruptions de travail , de même qu'avant ou après le travail, lorsqu'il se trouve, à bon droit, au lieu de travail ou dans la zone de danger liée à son activité professionnelle. Assurance-accidents non professionnels
Sont assurés contre les accidents non professionnels, les enseignants qui ont un horaire hebdomadaire de 6 heures au moins.
Remarque: une réorganisation des tâches est réservée.
Les enseignants qui n'atteignent pas ce minimum par employeur ne sont pas couverts contre les accidents non professionnels. Cependant, les personnes dont l'activité hebdomadaire exercée auprès de divers employeurs est égale ou supérieure à 6 h. , peuvent être assurés. L'administration des finances renseigne de cas en cas .
Traitement: selon les qualifications et l'expérience. Postulation: à envoyer à: M. Jacques - A. Tschoumy Directeur de l'IRDP 43, Faubourg _de l'Hôpital 2000 NEUCHATEL Téléphone (038) 2441 91
Les accidents pouvant survenir sur le trajet séparant le domicile du lieu de travail sont réputés accidents de travail pour les enseignants qui ne bénéficient pas de la couverture des accidents non professionnels.
qui répondra aux demandes de renseignements .
2. Qui est employeur?
Délai: 20 février 1984.
Cette question peut, dans notre canton, être source de confusion . Jurid iquement ce sont les communes qui sont les employeurs des enseignants des écoles communales, alors même que le salaire est versé par l'Etat. Ce dernier est employeur des enseignants des écoles relevant directement de son autorité . 51
Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques Neuchâtel
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En matière d'assurance-accident, la situation se présente ainsi: Catégories d'enseignants
Employeur
- Maîtres et maîtresses des écoles enfantines et primaires, maîtres spécialisés, etc. - Maîtres et maîtresses des cycles d'orientation. - Educateurs, enseignants et personnel des institutions spécialisées accueillant des enfants en difficulté (St-Raphaël, Heilpadagogische Schule, etc ... ).
Commune
Institut
Etat
- Enseignants des écoles secondaires privées, liées à l'Etat par convention (collèges de St-Maurice, Regina Pacis, écoles normales, écoles de commerce , etc ... ).
3. Qui est l'assureur? En vertu du droit d'option con féré par la loi , l'employeur peut librement choisir son assureur. L'Etat pour sa part s'est affilié à la CNA. Un certain nombre de communes ont fait de même. D'autres se sont adressées à des compagnies d'assurances privées. L'enseignant qui souhaite obtenir des informations plus précises à ce sujet se renseignera chez son employeur.
4. Quelles sont les prestations d 'assurance minimales prévues par la loi? Prestations pour soins et remboursement de frais
- Traitement médical (traitement ambulatoire par un médecin , médicaments et analyses, chambre commune à l'hôpital, cures ordonnées, etc ... ). - Certains dommages matériels (lunettes, appareils acoustiques, prothèses dentaires , etc ... ) lorsqu'ils sont accompagnés d'une lésion corporelle . - Frais de voyage, de transport et de sauvetage. 52 " " " " ,• •
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- En cas de décès, les frais de transport du corps et les frais funéraires . Prestations en espèce
- Indemnité journalière (indemnité pour perte de salaire). Cette indemnité s'élève à 80 % du dernier salaire touché, lequel est pris en considération jusqu'à Fr. 69 600.au maximum par année. La durée de l'incapacité de travail est fixée par le médecin . - Rente d'invalidité: 80 % du gain assuré en cas d'invalidité totale; si celle-ci n'est que partielle, la rente est diminuée en conséquence. Si l'assuré a droit à une rente de l'AI ou de l'AVS, une rente complémentaire lui est allouée, (max. cumulé = 90 % du gain assuré). - Indemnité pour atteinte à l'intégrité (prestation en capital pour atteinte importante et durable à l'intégrité physique ou mentale). - Allocation pour impotent (contribution mensuelle). - Rente de survivants (pour autant que certaines conditions soient remplies): - pour veuves et veufs: 40%
Selon la LAA, les primes de l'assurance obligatoire contre les accidents non professionnels sont à la charge du travailleur. Les conventions contraires en faveur du personnel sont toutefois réservées.
• • • • • • • • •
Il appartient ainsi à l'employeur de dire s'il entend prendre en charg e une part de la prime pour l'assurance non professionnelle.
L'assurance produit ses effets dès le jour où l'enseignant com mence ou aurait dû commencer le travail en vertu de l'engagement, mais en tout cas dès le moment où il prend le chemin pour se rendre au travail.
Le Conseil d'Etat a, pour sa part, décidé, dans sa séance du 21 décembre 1983, de prendre en charge les 2/3 des cotisations à cette assurance pour tous ses fonctionnaires et ses enseignants. Par souci d'égalité de traitement, il a invité les communes, associations de communes et autres institutions éducatives spécialisées à s'inspi rer de ces principes et à appliquer les mêmes normes à leur personnel.
Elle cesse de produire ses effets à l'expiration du 30e jour qui suit celui où a pris fin le droit au demi-salaire au moins ou à l'indemnité correspondan~ te assimilée au salaire. L'assureur doit offrir à l'assuré la possibilité de prolonger l'assurance par convention pendant 180 jours au plus.
Montant des primes
Ces dispositions sont valables pour les enseignants assurés contre les accidents non professionnels (voir ch. 1).
La prime de base pour l'assurance-accidents non professionn els a été fixée de manière uniforme dans tout le canton. Elle s'élève actuellement à :
6. Quel est le salaire assuré?
-
8,25 0/ 00 pour les femmes et à - 12,43 0/ 00 pour les hommes.
Le montant maximum du gain assuré s'élève à 69 600 francs par an et à 191 francs par jour.
La participation aux frais de prévention et d'administration est in cluse dans ces taux.
Est réputé gain assuré le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu de certaines dérogations relatives à des prestations sociales .
7 . Qui paye les d'assurance?
primes
Assurance-accidents sionnels
profes-
8. Quelle est l'incidence de la LAA sur votre salaire ? . Selon la loi, la part de l'employé à l'assurance-accidents non professionnels doit être déduite de son salaire. Ainsi donc, et sous· réserve des décision s qui auront été prises par votre employeur quant à une participation éventuelle de
Les primes de l'assurance obligatoire contre les accidents et
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maladi es professionnels sont intégralement à la charge de l'employeur. Assurance-accidents non professionnels
Les prestations et les rentes peuvent être réduites si ,l'accident a été causé intentionnel_ lement, par faute, ou si des risques inconsidérés ont été pris.
5. Quand l'assurance produit-elle ses effets? Début, fin et suppres_ sion de l'assurance
- Maîtres, maîtresses et personnel administratif des écoles secondaires cantonales (collèges , écoles de commerce, écoles de culture générale, écoles préprofessionnelles). - Personnel de l'enseignement professionnel.
- pour orphelins de père Ou de mère: 15 %; - pour orphelins de père et de mère: 25 %.
sa part à ces primes, celles-ci seront portées en déduction des salaires dès le mois de janvier 1984.
9. Quelles sont les prestations accordées par l'Etat du Valais en plus de celles prévues par la LAA? En cas d'accident professionnel, non professionnel ou de maladie professionnelle, l'Etat du Valais sert le traitement complet aux enseignants conformément aux dispositions du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant. Ces prestations, ainsi que celles prévues par la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant, ne subiront aucune modification par suite de l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi. Vous recevrez donc votre traitement plein normalement. Les prestations d'assurance (80 % dès le 3 e jour) iront à votre employeur, respectivement à l'Etat si ce dernier verse le traitement. Aussi longtemps qu'un traitement plein vous est servi , aucune rente ne vous sera versée.
10. Où peut-il y avoir des lacunes dans la couverture d 'assurance? Nous ne citerons que les cas les plus importants: - celu i qui n'est engagé que temporairement (remplaçant, chargé de cours, etc ... ) n'est assuré que pendant la durée de son engagement (voir aussi point 5.2); - celui qui n'a pas un minimum de 6 heures d'enseignement par semaine n'est pas assuré contre les accidents non professionnels; - en cas d'hospitalisation, seuls les frais de la division commune sont pris en considération;
-,
- celui qui n'a plus droit à un traitement, ne perçoit plus qu'une indemnité, respectivement une rente correspondant au 80 % de son salaire (Demeurent réservées les prestations d'autres assurances sociales ou celles de la Caisse de retraite); - en cas de congé non payé au-delà d'une durée de 30 jours, le droit aux prestations s'éteint.
11. Que devez-vous contrôler? - y a-t-il des lacunes particulières dans vos assurances (cf. point 10)? - Les prestations assurées auprès de votre caisse maladie sont-elles toujours nécessaires, doivent-elles êtres adaptées, augmentées, notamment en ce qui concerne les indemnités journalières et le complément par l'assurance-accidents? - Une assurance-accidents complémentaire vous paraîtelle encore nécessaire? 12. Que faire en cas d'accident? Si vous êtes victime d'un accident nécessitant un traitement médical, vous devez aviser sans retard votre employeur (direction de votre école ou administration communale) , qui dispose des formules ad hoc mises à disposition par l'assureur. La déclaration d'accident ou l'avis d'accident bagatelle est rempli par les instances précitées qui transmettent l'original et la copie à l'Administration cantonale des finances . - La «feuille certificat médical» est adressée au médecin traitant. - La «feuille de pharmacie» est remise à l'accidenté, à l'intention de la pharmacie. - La «feuille accident» est également remise à l'accidenté qui la présente ra à son médecin lors de chaque visite. 53
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• 13. Où obtenir des renseignements complémentaires? Auprès de votre employeur (Direction d'école ou administration communale). Auprès de votre assureur. Auprès de l'Administration cantonale des finances, section des assurances, Sion (tél. 027/21 5267). Auprès du Département de l'instruction publique , service administratif, Sion (tél. 027/21 62 65) . Département de l'instruction publique Service adm inistratif
Dès janvier 1984, vous pourrez acheter à l'ODIS de Sion le catalogue du matériel pédagogique en prêt (à l'exclusion des livres)
Vous y trouverez: les diapositives les cassettes-son les cassettes-vidéo susceptibles de faciliter votre tâche et de la rendre plus attrayante Profitez!
La Direction
Photo Oswald Ruppen
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CEMEA Centres d'entraÎnement aux méthodes d'éducation active
Vacances de Pâques Formation à la direction et à l'animation de centres de vacances Nombreux sont les enfants et les jeunes qui cet été participeront à un centre de vacances, un centre aéré ou une autre activité de loisirs ... il est donc important qu'existent des lieux de formation afin que les responsables et les moniteurs puissent se préparer à assumer leurs responsabilités. C'est pour cette raison que les CEMEA (Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active) mettent sur pied pendant les vacances de Pâques plusieurs stages de formation à l'animation de centres de vacances pour jeunes enfants, du 10 au 18 avril; pour enfants, du 10 au 18, 14 au 22 et 19 au 27 avril; ... pour adolescents, du 14 au 22 avril; ainsi qu'un stage direction, organisation et animation de centres de vacances du 14 au 22 avril. Ces stages de formation auront lieu dans des maisons de collectivités du Jura neuchâtelois, et s'adressent à toute personne ayant déjà animé des centres de vacances et désirant poursuivre sa formation, ou à celles qui veulent se préparer à vivre cette premiére expérience.
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L'âge minimum de participation à ces stages est de 17 ans dans l'année en cours pour les stages «enfants», 18 ans pour les stages «jeunes enfants» et «adolescents », et 20 ans pour le stage «direction ». Le programme d'un stage comprend des activités variée$, des moments d'information, de documentation, de discussion, qui sont des amorces à un travail personnel dans différents domaines, par exemple: - le rôle de l'adulte responsable d'un groupe de jeunes, connaissance de l'enfant, besoins des participants ... ; - la vie collective: organisation, évaluation, services, élaboration du programme, prise collective des décisions ... ; . - les moyens d'expression: activités créatrices, d'expression et de communication, jeux, cuisine ... ; - l'approche du milieu naturel et humain.
Renseignements concernant c~s stages Association suisse des CEMEA 7, Rue des Granges Case postale 895, 1211 Genève
3 tél. 022/273335
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Adhésion de la Suisse à l'ONU
En vue de la votation fédérale sur une éventuelle adhésion de la Suisse à l'ONU, le Département fédéral des affaires étrangères a créé une documentation qu'il met, sur demande, gratuitement à disposition du public. Vous trouverez en annexe une liste de publications utiles, entre autres, à l'enseignement de l'instruction civique. Nous vous prions de bien vouloir adresser vos commandes à l'adresse suivante: Information ONU Direction des organisations internationales DFAE 3003 Berne
ou au numéro de téléphone: 031/61 35 73 - M. L. Hurzeler.
Disponibles pour toute une classe - L'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations Unies (Résumé du message du Conseil fédéral du 21 décembre 1981 ). - «L'Apprenti»: la Suisse doitelle adhérer à l'ONU?
Disponibles en un seul exemplaire - Message du Conseil fédéral concernant l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations Unies (ONU) du 21 décembre 1981. (La Charte des Nations Unies y est annexée.) - Suisse - ONU, Objections et réponses. (Publié par la Communauté de travail Suisse - ONU.) - Quatre plaidoyers pour l'adhésion de la Suisse à l'ONU. (Publié par la Communauté de travail Suisse - ONU.)
Disponibles sous forme de prêt Une projection multivisionnelle (film audio-visuel de 16 mm) et un film. Projection multi
Titre «L'ONU et la Suisse» (22 minutes). Contenu Situation mondiale actuelle caractérisée par l'interdépendance des Etats. L'ONU, un forum universel de discussions et de négociations intergouvernementales: objectifs, naissance, développement et fonctionnement de l'Organisation. Raisons en faveur de l'adhésion. Etat actuel de la procédure d'adhésion. Film
Titre «L'ONU, pourquoi? ment?» (15 minutes)
Com-
Contenu Naissance et développement de l'ONU. Objectifs. Organisation et fonction.
TROUPES DE THÉÂTRE AMATEUR
Le regard d'un professionnel José Giovanni, auteur et metteur en scène professionnel, s 'est mêlé, le temps d'un drame en trois actes 1, à une troupe de théâtre amateur «Le Vieux Mazot» de Salvan. Après une expérience fructueuse pour les deux parties, /'ASTAV (association des sociétés de théâtre amateur valaisan) a demandé à José Giovanni de quelle façon il a travaillé avec ces acteurs en herbe et quel regard il jette sur les troupes de théâtre amateur. Qu'il rencontre des amateurs ou des professionnels, José Giovanni mène tous les acteurs avec la même technique: corrections par petites touches, conseils selon la personnalité de chacun, écoute, tolérance et patience, ce qui permet au comédien de prendre confiance en lui-même et de développer pleinement son talent. «Je ne crois pas aux énervements, explique-t-il. L'acteur reste la partie fragile du spectacle, celui qui transmet au public la réflexion du metteur en scène. On peut s'en prendre à la sono, bousculer le chef-décorateur mais jamais l'acteur. » En travaillant une pièce du terroir avec les amateurs de Salvan, il a apprécié le côté naturel des gens du pays, ce qui facilite le retour aux sources. Grâce à une confiance réciproque, les acteurs sont parvenus à donner le meilleur d'eux-mêmes. D'abord des connaissances
Pas un seul comédien ne peut se passer d'un metteur en scène. Les professionnels qui ont tenté le grand saut de l'indépendance se sont raccrochés au bord du précipice! Si le jeu du théâtre est inné, la mise en scène est un métier.
«On ne l'improvise pas, souligne José Giovanni, on l'apprend. Le déséquilibre de toutes les troupes de théâtre amateur provient du fait que les metteurs en scène possèdent peu de connaissances techniques. Les acteurs n'ont pas la moindre chance de s'améliorer, ce qui explique une certaine lassitude chez quelques membres actifs du théâtre amateur.» Nombre de metteurs en scène amateurs font preuve d'un véritable despotisme envers les comédiens. Leurs ordres et leurs exigences se basent sur une intuition ou une manière de concevoir la trame de la pièce, mais rarement sur une formation. Le manque de notions élémentaires d'une mise en scène provoque souvent remous et querelles. Pour pallier à ce défaut, José Giovanni propose aux «chefs d'orchestre» des petites troupes de s'inspirer du travail des metteurs en scène professionnels à Genève ou Lausanne. En observant, en questionnant, ils apprendront les différentes techniques d'approches d'une pièce de théâtre. Les amateurs peuvent aussi consacrer tout au long des répétitions plusieurs soirées autour d'une table ronde. Ainsi
, La banque régionale valaisanne
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JEUIIEII
CEV celui à qui manque certaines qualités requises pour dominer la situation tient compte des vues de chaque acteur et en tire une synthèse.
Un catalyseur
entretiennent entre eux définissent la place des acteurs sur scène. Une étude sérieuse de l'espace que le comédien doit occuper l'aide à , se fondre dans sa nouvelle' peau. Une pièce perd le sens voulu par l'auteur si les acteurs ignorent leur place définie par le jeu des sentiments.
L'auteur est branché sur son dialogue et l'acteur sur son personnage. Seul le metteur en scène possède la vision générale du spectacle. " a une compréhension profonde du texte,.iI reconnaît les faiblesses et les longueurs et doit amener l'acteur à sonder son propre texte. Tel un architecte, il voit son œuvre achevée dans le moindre détail. Il poussera aussi bien les techniciens que 'les comédiens à réaliser la pièce selon sa conception. «Cela n'empêche nullement d'écouter l'avis des acteurs qui ont le plancher sous les pieds, précise José Giovanni. Le metteur en scène est ouvert à tous les postes; il reste attentif à la parole des autres mais son avis primera.»
Drame ou comédie?
L'analyse de la pièce de théâtre, c'est un peu la «dalle» de tout spectacle solidement monté. Les rapports psychologiques que les personnages
L'acteur doit-il jouer selon le goût du public? Une question qui naît à bord de toutes les troupes de théâtre amateur. «Si les gens viennent au théâ-
José Giovanni conseille aussi aux amateurs de sabrer sans pitié les longueurs d'un scénario avec, si cela est possible, la participation de l'auteur. Les longueurs sont au public ce que la guillotine était aux royalistes: elles coupent l'élan! Lorsque les spectateurs remuent, toussotent et reniflent, halte, c'est la sonnette d'alarme! ils ont dépassé le seuil d'écoute et un véritable talent s'impose pour capter à nouveau leur attention. Mieux vaut s'apercevoir avant le public des scènes insipides qui n'apportent rien.
tre, c'est pour rire! répliquent certains. Donnons-leur l'occasion de se détendre sans se poser trop de questions!» Tourne alors l'inlassable ronde des comédies de boulevards où les navets se jouent aussi fréquemment que les excellentes pièces. Le répertoire se limite trop souvent aux écrivains à succès, les acteurs s'usent à jouer «les ménages à trois» et le public, paraît-il s'en contente. Le théâtre préemballé servi chaud n'égale cependant pas la saveur d'une création originale ou «maison»! Certaines troupes d'amateurs se lancent dans le message intellectuel mais, le rideau tombé, les spectateurs n'en finissent pas de comprendre! " existe tout de même uri juste milieu et le théâtre amateur devrait, par exemple, prendre plus souvent le risque de présenter des nouveautés à son public sans toutefois se transformer en troupe d'avant-garde.
LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets
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CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS
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Le nouveau rétroprojecteur
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AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT Matériel gratuit à votre disposition
Le TeS met gratuitement à votre disposition un important matériel d' éducation et d'jnform~tion routière (cahiers à colorier, concours, brochures, Jeux, affiches, films, diapositives, matériel didactique, etc.
Pensez à la sécurité de vos élèves! A VOTRE SERVICE :
1 Théâtre du Vieux Mazot: «Les flotteurs du Trient» tragédie sylvestre en trois actes de William Thomi, mise en scéne par José Giovanni.
Elisabeth Sola-Giroud Demandez une démonstration
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