L'Ecole valaisanne, mars 1982

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Qu'il s'agisse d'instruments à claviers ou à cordes, à vent ou à percussion, mécaniques ou électroniques .. .

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mars 1982 XXVle année

C'est bonnard

.'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

~ÉDACTEU R

M . Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noir et blanc),

d'avoir un livret

d'~-Jeunesse

à la lianque cantonale.

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Ainsl,je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup: Et pour ce que j'éccnomise, je touche un bon Intérêt. Plus tard, Je fera. verser mon salaire sur un compte à mon nom C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque, ..

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Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement). Couvenure.' 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

2 e et3 e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page 1/2 page 1/4 page 1/8 page

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( VOYAGES À THÈME ") e Art et philosophie du boudhisme tibétain au LADAKH Voyage culturel pour un groupe de 8 à 12 participants accompagné d'un guide conférencier, 2 semaines, départ les 21 juin, 5 juillet, 12 juillet, 2 août, 30 août 1982,- Prix SFr, 3900.-

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Notre spécialité: les bibliothèques scolaires

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Sommaire

ÉDITORIAL Jean-François Lovey ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ M.M . Wilkinson Anna T. Veuthey ASA Valais GDEL

Prodigalité de l'échange

Prodigalité de l'échange . Service médical scolaire de Sion (2 e partie) L'homme quotidien . U ne place au soleil pour tous Larousse et son histoire Comment on fait un dictionnaire aujourd'hui ..

5 8 10 12

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Charl es Borel Rita Perraudin SIPRI

Formation des maîtres Pour une école coordonnée Sipri-I nformations

15

HORIZON L1TIÉRAIRE Etienne Anex

Jacques Mercanton ........................ .

26

HORIZON MUSICAL Oscar Lagger

L'argent et l'inspiration des compositeurs

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DIDACTIQUE Jean-Jacques Dessoulavy ACM ACM

Les divertissements de Mati x ; di x-huitième série Les clowns . Concours de masques .. .. ........ .

30 35

VIE CORPORATIVE Anne- Marie Moulin Pierre Brechbühl Alfred Monnet

1 5 e assemblée générale des délégués de la SPVal (2 e partie) Un avenir incertain ........... .... . La fièvre 1983 .

Dans son dernier ouvrage, Michel Tournier laisse courir sa plume le long de ses passions àrtistiques et s 'adonne à une réflexion chatoyante sur la relation étroite, complice, solidaire qui existe entre l'auteur d 'un livre et son lecteur. Il fait preuve à ce sujet d'une grande lucidité critique comme d 'une louable générosité dans la confidence et ce qu'il devine caché à l'ombre des livres, nous le croyons extensible à la sphère éducative en général.

17 18

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42 45 46

«On en revient toujours au lecteur, comme à l'indispensable collaborateur de l'écrivain. Un livre n'a pas un auteur, mais un nombre indéfini d'auteurs. Car à celui qui l'a écrit s'ajoutent de plein droit dans l'acte créateur l'ensemble de ceu x qui l'ont lu, le lisent et le liront. Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement. Il ne pos sède qu'une demi-existence. Cest une virtualité, un être exsangue, vide, malheureu x, qui s'épuise dans un appel à l'aide pour exister. L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs, assoiffés de sang, qui se répandent au hasard en quête de lecteurs . A peine s'est-il abattu sur un lecteur qu'il se gonfle de sa chaleur et de ses rêves. Il fleurit, s'épanouit, devient enfin ce qu'il est : un monde imaginaire foisonnant où se mêlent indistinctement - comme sur le visage d'un enfant les traits de son père et de sa mère - les intentions de l'écrivain et les fantasmes du lecteur. (... ...) Ainsi toute création se veut-elle fondamentalement contagieuse et en appelle-t-elle à la créativité des lecteurs ». (Mi chel Tourni er, le vo l du va mpire p. 10- 11) M ercure de France

NOUVELLES ACQUISITIONS Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information de la bibliothèque .

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53 53

DIR

Conseil de l'instruction publique ; I·iste des membres . . 91 ecoursnormalsuisse .. Accès aux écoles secondair~s du 1~r et du 2 e degrés Examens d'admission aux écoles normales 1982 Exposition à l'ODIS de Sion Informations au x participants à la «Course autour de chez soi» ... Examens pour le diplôme intercantonal romand

ODIS

Les mots croisés

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Séminaire sur l'Islam ............................ .

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ODIS CFPS

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INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP DIP DIP ODIS ODIS

INFORMATIONS GÉNÉRALES Unesco

Photos: Michel Eggs, Oswald Ruppen, Robert Hofer, Serge Rappaz.

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58 58

Ce texte nous interpelle à trois niveaux, me semble-t-il; il est fertile en trois champs qui nous sont proches. Il montre d 'abord à quel point la créativité n'est pas une notionmiracle, figée dans sa verticalité, drapée dans les plis du génie et réservée à une élite estimable bénie des dieux; elle n'appartient pas à la famille de la magie oude l'extase, moins encore à celle du rite obscur. Plus humblement, la créativité est une vertu, apparemment propre à l'homme, sommeillant sous les naïvetés enfantines comme un cours d'eau sous la mousse, vertu aux multiples facettes et dont l'éducation a peut-être pour rôle de faire apparaÎtre le visage harmonieux. Selon Tournier, le livre invite deux créateurs à dialoguer, deux créativités à se rencontrer. Ce texte situe ensuite l'apprentissage de la lecture bien au-delà d'une simple activité de déchiffrage technique, de connaissance superficielle, de littérature sclérosée par ses explications. Son esthétique est de communion et de communication, par où l'on voit qu'apprendre à lire c 'est apprendre à aimer~


Service médical scolaire Sion (2 e partie)

Le passage cité dessine enfin, dans la relation écrivain-lecteur, Ce qui pourrait être une des formes privilégiées de la relation maÎtreélève : la prodigalité de l'échange, où l'un ne donne à l'autre que parce qu'il a vocation de donner à celui qui a passion de recevoir où le besoin de savoir est commun, la volonté de forn: er partagée: le désir d'être humain et la conscience d 'être perfectIble constam_ ment présents. Un livre a une fonction proche de celle d 'une école; on y parle, on y écoute, on se laisse guider, on progresse et on a /'irrésistible impression de le faire pour son bie5 ~

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B. Vaccinations - Contre la tuberculose: les élèves de 1re primaire, classes spéciales et 2 e année du Cycle sont soumis à des tests tuberculiniques ava~t toute vaccination ou revacclnation. Ces tests sont lus par des infirmières ou médecins entraînés; - contre la poliomyélite: vaccination par voie orale pour les élèves de 1re et de 6 e primaires et classes spéciales; - contre la rubéole: pour les élèves de 13 ans par injection sous-cutanée . Naturellement, ces vaccinations sont toujours effectuées avec l'accord écrit des parents . B. Radiophotographie Chaque année : , a) pour les élèves de 2 e annee du Cycle selon le programme établi par la Ligue valai$anne contre la tuberculose; b) pour le personnel enseignant et toute personne ayant des contacts avec le milieu scolaire, chaque troiS ans .

D. Maladies contagieuses Certaines maladies contagieuses doivent être signalées à l'infirm ière scolaire, soit par l'instituteur, soit par les parents pour éviter toute contagion rapide dans les classes (par ex. méningite, hépatite). L'infirmière prend contact avec : médecin-traitant pour - le confirmation du diagnostic;

- le médecin scolaire pour la conduite à tenir; - le maître, les élèves , les parents pour information .

E. Parasitose cuir chevelu Depuis quelques ann~~s, le «pOu» a refait son appantlon en Europe et notre ville n'a pas été épargnée. C'est un véritable fléau qui demande l'attention et la collaboration de tous! Dès septembre 1979, des mesures importantes ont été prises: dès la rentrée des classes : - distribution de circulaires d'information et de traitement à toutes les classes de la ville, avec prise de contact directe avec maîtres et élèves; - contrôle du cuir chevelu par l'infirmière dans tous les centres; information ouverte aux parents au bureau de l'infirmière ; rencontre avec les pharmaciens et les médecins scolaires pour la vente de produits efficaces . Je veux ici souligner la collaboration précieuse des instituteurs qui n'hésitent pas à rappeler aux enfants : _ l'importance de l'hygiène corporelle; - le contrôle fréquent du cuir chevelu .

F. Urgences L'infirmière scolaire est appelée, bien sûr, à donner les premiers soins lors d'accidents survenus dans le cadre scolaire .

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Elle doit être à même de juger si une blessure nécessite un transfert dans une permanence médicale. Elle prend contact avec l'instituteur, les parents et s'occupe des formalités.

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Pour travailler dans le milieu médical scolaire où l'action principale est: - la prévention - et la promotion de la santé l'infirmière doit faire preuve de nombreuses qualités :

- sens de l'organisation ESSENTI EL! car elle est responsable de toute l'organisation médicale et administrative: - . rendez-vous maîtres - médecins; - exécution des contrôles vaccinations, etc .; - tenue à jour des dossiers statistiques; - courrier du service - convocations pour réunions;

- observation et communication aux médecins des impressions, des réflexions sur les enfants examinés· - pédagogie: attitude' sécurisante lors des contrôles · tact et gentillesse auprès des parents, instituteurs etc ·

- capacité d'adaptati~n: ~'uver­

ture d'esprit - disponibilité contact facile avec les enfants - accueil des stagiaires.

- secret professionnel: primordial!

- travail en équipe: l'infirmière scolaire travaille au sein d'une équipe médicale scolaire composée de : - 4 péd i atres - 1 infirm ière - 2 psychologues à mi-temps - 1 psychomotricienne et 1 psychomotricien - 2 logopédistes à mi-temps 2 logopédistes à plein temps - 1 physiothérapeute à mitemps - le directeur des écoles de la ville. La collaboration est indispensable entre toutes ces personnes qui travaillent toutes pour le même but : la santé des en-

fants. L'infirmière travaille un peu plus étroitement

- avec

la

ph ysio thérapeu te :

(traitement mauvaises tenues) pour l'organisation de la gymnastique corrective dans les centres les contacts avec les parents et les maîtres; - avec la psychomotricienne: pour sa participation à des camps de 2 jours - (4 à 5 fois par an) pour les enfants suivant une rééducation psychomotrice.

Le Service médical scolaire est un promoteur de la santé au niveau de la prévention dans ses trois degrés :

- prévention primaire: qui vise

à devancer la maladie ou l'accident ex.: - vaccinations - éducation sanitaire·

- p.réve~ti?n

secondaire:' qui vise a etabllr un diagnostic précoce et organiser un traitement immédiat et efficaceex.: - contrôles de base 'par l'infirm ière - visites du médecin - signalement des parasitoses - observation des enfants; - prévention tertiaire: qui s'occupe du traitement et de la réadaptation . C'est le travail des autres collaborateurs de notre service: - physiothérapeute; - logopédistes; - psychomotriciens; - psychologues. Eviter une évolution vers l'invalidité·et si invalidité il y a: réintégrer le sujet dans des conditio.ns de vie compatibles avec son handicap. Le Service médical scolaire est

à la disposition des parents, des L'infirmière fait face aux imprévus avec calme et compétence.

- conscience professionnelle: au niveau des examens et contrôles exécutés . Elle doit être à la hauteur de ses responsabilités;

Cette équipe médicale se rencontre 2 fois par mois pour discuter de problèmes administratifs et surtout de cas qu i nous sont signalés pour des problèmes scolaires ou autres, par les instituteurs , les parents, les médecins .

enseignants pour les enfants quiont: - des problèmes d'adaptation scolaire; - des troubles du comportement; - des problèmes de langage.

Avantages d'un Service médical

scolaire - Prise en charge des enfants dès la 1 re enfantine; - contrôles efficaces grâce à un équipement adéquat;

- possibilité de suivre les enfants signalés; - liaison entre les personnes responsables des enfants (parents.: médecins - instituteurs - rééducatrices); - centralisation des données médicales, administratives,

psychomotrices, logopédiques et psychologiques; - collaboration avec les services de santé publique, services médico-so.ciaux, médicopédagogiques.

Mme M.-M. Wilkinson infirmière scolaire


L'homme quotidien

D

ans mon enfance j'ai connu une dame qui affirmait lorsqu'un de ses enfants émettait une idée nouvelle non conforme aux habituels critères familiaux «l'œuf n'est pas plus intelligent que la poule! », donc, son enfant pas plus intelligent qu'elle, donc son opinion, son jugement à elle inévitablement les seuls justes et à prendre en compte .. .

Or, malgré tous les tests, qui peut, dans leur totalité, mesurer les intelligences ?.

Il

S'il est évident que certains êtres naissent moins bien pourvus que d'autres, il demeure tout aussi évident que les possibilités des êtres humains demeurent encore, le plus souvent, sous-employées et s'ac-

1

croissent avec les générations, chacune profitant des acquis de la précédente. Et, à partir de là, chacune apportant des éléments nouveaux à notre monde . Notre tâche . d'éducateurs consiste donc non à éteindre, à étouffer ces possibilités, ces surgissements nouveaux mais bien à leur fournir un maximum d'occasions d'apparaître au grand jour, de se développer, de se consolider. Bien souvent, ni plus ni moins intelligents les uns que les autres, nous nous trouvons simplement dans des situations différentes, avec des expériences différentes, des besoins différents . Le monde, en effet, que cela nous plaise ou non, se transforme, évolue, créant des situations nouvelles exigeant des réponses inévitablement

nouvelles à trouver à l'aide de .moyens tant anciens qu'encore inexplorés mais déjà perçus .

Il nous faut prendre conscience

N'est-ce pas un moyen eXcel_ lent de rester en prise directe sur le monde et de pratiquer Ce «partage» dont on parle tant?

que l'homme de tous temps a cherché à améliorer son sort, qu'il l'a fait grâce à des moyens plus ou moins judicieux et qu'il continuera, grâce à des moyens plus ou moins judicieux, jusqu'à la fin des temps à découvrir des solutions.

Partage par la découverte de nouvelles approches permettant de transformer des connaissances au fil d'acquisitions nouvelles qui les rendent ainsi plus assimilables par des mentalités nécessairement différentes, d'où un enrichissement pourtous.

Il est tout aussi évident que les solutions adoptées dans le passé et valables pour une époque ne peuvent répondre aux besoins et interrogations de l'époqUe suivante et qu'il est normal d'en chercher et d'en découvrir d'inédites. Sinon, nous en serions tous à l'âge de la pierre ou mieux, à batifoler dans des cocotiers!

Je précise bien qu'il ne s'agit pas de rejeter ou de négliger les connaissances acquises. " s'agit d'adapter leur présentation à ·des mentalités formées par d'autres éléments que ceux de la génération qui les précède.

Or, depuis les cocotiers, même depuis l'âge de la pierre, nos cerveaux, nos systèmes nerveux se sont transformés et se transforment encore créant sans arrêt de nouvelles associations à partir des données avec lesquelles ils naissent et grandissent en les enrichissant: quoi d'anormal et/ou de répréhensible à cela? C'est, bien au contraire, un signe de normalité et de bonne santé mentale! Il est normal, heureux, désirable qu'il en soit ainsI. Les idées nouvelles représentent un surgissement de vie, un facteur d'adaptation, de progrès . A nous adultes, de les prendre au lieu de les déprécier, pour en découvrir, avec ceux qui les émettent, les possibilités d'application .

milliers de celles-ci, toutes difféentes, chacune ayant une va;eurpropre tout à fait réelle.

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Ces mentalités ni plus ni moins intelligentes mais, tout simplement, dotées par le monde qui les entoure de nouvelles approches, de nouvelles expériences, de nouvelles curiosités, de nouveaux besoins auxquels ne peu" vent répondre que de nouvelles perspectives . Tous issus de nouvelles conditions de vie, dl,1 nouvelles informations.

Dont il faut apprendre à se servir afin de n'être pas asservi par elles. -. Reprenons l'exemple de notre table du mois dernier.

Il appartient donc en toute priorité aux parents et aux adultes d'apprendre à les connaître, à les comprendre, à déceler ce qu'ils véhiculent de positif pour leur permettre de le développer afin de pouvoir le mettre au service de la société.

Et qu'il serait tout aussi absurde de se servir d'une belle table marquetée dans la brousse ou pour Y exposer des légumes un jour de marché que de placer Non en pleurant sur un passé une vieille table de CUISine banrévolu qui jamais ne reviendra cale dans les salles de récepcomme il n'est jamais revenu ... tion de la Maison Blanche! Que mais en cherchant à forger un si le marché de la table était floprésent toujours meilleur. rissant 30 ans auparavant dans une région, il est très possible En toute priorité dans une plus qu'il ait été ~upplanté par une grande compréhension, une autre industrie tandiS que sous plus profonde entente, s'enriune autre latitude le commerce chissant les uns les autres de des tables commençait à fleuleurs acquis, de leurs idées, de rir! Que si, en certains cas, la taleurs découvertes, le passé ble de sapin était prisée à une éclairant le présent et.. . ne pouépoque, la table de métal, pour vant à lui seul servir de guide des raisons variées, la supplanpour l'avenir. tait allègrement jusqu'à la découverte d'autres besoins, d'auU ne plus grande compréhentres matériaux. . sion mutuelle pour éviter de créer ce fameux «fossé des géSi les tables changent grâce aux nérations» tellement destrucbesoins, aux cerveaux des êtres teur et si aisément évitable quelhumains, combien plus ces derles que soient les allégations de niers! certains «psy». Ni plus ni moins intelligents, les Oui, trop souvent ce «fossé» a jeunes qui suivent la génération existé; trop souvent il existe. de leurs parents ont toujours Mais, regardons autour de été sont et seront autres et nous: là où les adultes ont su c'e~t dans l'ordre des choses.

instaurer une atmosphère de compréhension mutuelle, les jeunes prennent la relève rendant la vie passionnante, chacun apportant ses compétences, ses connaissances, ses expériences et... son ouverture. Ne vaut-il pas la peine d'essayer?

Anna T. Veuthey

ERRATUM Dans le dernier texte de Mme Veuthey, publié en février, s'est glissée une légère coquille . Voici, avec nos regrets, la phrase rendue à son authenticité:

(( Sauf dans des régions à population très homogène, avec ce seul terme nous récolterons bien des surprises, l'idée de chacun correspondant à une ou des expériences personnelles, une habitude)}. E.V.

Formation en emploi Face à des demandes de formation à de nouvelles approc~es de thérapie psychomotrice, 1'1 N PER désire offrir une formation en emplOI sur troiS ans de

Les diverses descriptions qu'en donneront les enfants ne seront pas fausses même si toutes différentes .

THÉRAPEUTE DE LA PSYCHOMOTRICITÉ rééducation et relaxation

Il nous faut leur apprendre -après l'avoir appris nousmêmes .. . - à peu à peu discerner ce qui reste invariable, essentiel dans une table tout comme à réaliser qu'il existe des

Candidatures:

sont admissibles enseignants, ergothérapeutes ayant de l'expérience dans l'éducation psychomotrice ou domaine similaire .

Les dossiers seront étudiés et les personnes convoquées à une journée d'étude le vendredi 2 avril 1982 à 14 heures à 1'1 N PER. Toute information : 1N PER, Grand-Vennes 6, téléphone (021) 334375

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Voulez-vous vous associer aux efforts entrepris en faveLfr des HANDICAPES MENTAUX? _ Lutte contre les causes de l'arriération . _ publication et diffusion matériel éducatif.

de

_ Soutien du perfectionnement professionnel des éducateurs et enseignants spécialisés.

«>.(1>

- Mise à disposition d'une bibliothèque ouverte à tous, regroupant des ouvrages concernant la débilité mentale. - Organisation de conférences et de journées d'étude. - Publication de la revue spécialisée

~

Pages romandes. - Aide financière pour éditer des travaux de diplôme abordant des problèmes relatifs à la débilité mentale . - Mise à disposition d 'un chalet de vacances et de loisirs pour les handicapés et leurs familles.

Déclaration des droits du déficient mental

1. Le déficient mental

Une place

.pour tous au sole/1 "

doit, dans toute la mesure du possible, jouir des mêmes droits que les autres êtres humains.

2. Le déficient mental a droit aux soins médicaux et aux traitements physiques appropriés, ainsi qu'à l'instruction, à la formation, à la réadaptation et aux conseils qui l'aideront à développer au maximum ses capacités et ses aptitudes .

3. Le déficient mental a droit à la sécurité économique et à un niveau de vie décent. " a le droit, dans toute la mesure de ses possibilités, d'accomplir un travail productif ou d'exercer toute autre occupation utile .

4 . Lorsque cela est possible, le déficient mental doit vivre au sein de sa famille ou d'un foyer s'y substituant et participer à différentes formes de la vie communautaire . Le foyer où il vit doit être assisté. Si son placement en établissement spécialisé est nécessaire, le milieu et ses conditions de vie devront être aussi proches que possible de ceux de la vie normale . 5 . Le déficient mental doit pouvoir bénéficier d'une tutelle qualifiée lorsque cela est indispensable à la protection de sa personne et de ses biens. 6. Le déficient mental dOlt être protégé contre toute exploitation, tout abus ou tout traitement dégradant. S'il est l'objet de poursuites judiciaires, il doit bénéficier d'une procédure régulière qui tienne pleinement compte de son degré de responsabilité eu égard à ses facultés mentales . 7 . Si, en raison de la gravité de leur handicap, certains déficients mentaux ne sont pas capables d'exercer effectivement l'ensemble de leurs droits, ou si une limitation de ces droits ou même leur suppression se révèle nécessaire, la procédure utilisée aux fins de cette limitation oU de

cette suppression doit préserver légalement le déficient mental contre toute forme d'abus. Cette procédure devra être fondée sur une évaluation, par des experts qualifiés, de ses capacités sociales. Cette limitation ou suppression des droits sera soumise à des révisions périodiques et préservera un droit d'appel à des instances supérieures.

Si nous ne savons pas être aussi intelligents, aussi adroits, aussi vigoureux, que les bien-pc:rtants, nous savons aImer ceux qui nous aiment. René Fischer

CotisationsannueHes (comprenant

l'abonnement

à

Pages romandes) - Membre /ndividuel - Membre collectif

Fr. 20.Fr. 50.-

CCP 19 - 6760 ASA Valais Case postale 206 1950 SION 2 Nord

Le comité est conscient de pouvoir réaliser son objectif « Une place au soleil pour toUS» grâce à la très grande générosité de ses adhérents et sympathisants. A tous, il adresse ses plus sincères remerciements.


COMMENT ON FAIT UN DICTIONNAIRE AUJOURD'HUI La réalisation d'un dictionnaire exige la mise en œuvre de moyens considérables qui échappent la plupart du temps au grand public. Les dictionnaires encyclopédiques qui couvrent l'ensemble des connaissances à un moment donné (mots de la langue, noms propres, informations encyclopédiques) doivent répondre à un double but: aider à comprendre le monde dans lequel nous vivons, communiquer avec les autres. Le premier travail consiste donc en l'établissement de la liste des mots qui feront l'objet d'un article. Plusieurs équipes sont affectées à cette tâche : les unes qui analysent méthodiquement l'ensemble des supports de l'information et observent l'utilisation réelle du vocabulaire par l'ensemble de la communauté linguistique en même temps qu'elles enregistrent les principales informations apportées par l'actualité, les autres (spécialistes universitaires, ingénieurs, techniciens, chercheurs, membres des professions libérales) qui dressent la liste des termes utilisés dans leurs disciplines et rédigent les définitions et les développements encyclopédiques. L'ensemble des définitions est ensuite confié aux linguistes, qui organisent le plan des articles et s'assurent de leur lisibilité par le plus grand nori-Ibre. Simultanément, ils établissent l'ensemble des caractéristiques grammaticales (l'orthographe et ses variantes éventuelles, la prononciation, l'étymologie, les niveaux de langue, etc.). C'est sans doute à ce niveau qu'intervient le plus lourd travail rédactionnel, puisque le nombre des collaborateurs peut varier d'une trentaine (c'est le cas pour le Petit Larousse) à un millier (pour le Grand Dictionnaire Encyclopédique).

En effet, pour un volume relativement modeste (le Petit Larousse compte 13,5 millions de signes), un seul médecin peut établir l'ensemble des définitions du vocabulaire médical; en revanche, un ouvrage plus important où les mots sont plus nombreux et les définitions plus développées (le Grand Dictionnaire Encyclopédique compte 122 millions de signes) nécessite un grand nombre de médecins spécialistes : neurologues, ophtalmologistes, cancérologues, psychiatres, etc. Les mots ainsi traités sont ensuite classés par ordre alphabétique : on obtient alors le manuscrit, qui va subir de nombreuses navettes entre la vérification, la relecture, la composition. Interviennent conjointement les phases de l'illustration. Le choix des sujets est établi par les rédacteurs et les équipes chargées des recherches ou réalisations des schémas, dessins, cartes et photos. Textes imprimés et illustrations sont enfin remis .aux maquettistes, qui réalisent les mises en pages, confiées ensuite à l'imprimerie en vue du tirage final. S'il est vrai que le texte initial du Grand Dictionnaire Encyclopédique représente un manuscrit d'aspect traditionnel (300000 feuillets dactylographiés!), il n'en demeure pas moins que les moyens les plus modernes sont mis à la disposition des équipes rédactionnelles. Les progrès de j'informatique apportent aujourd'hui une aide précieuse dans le traitement de texte et le tri de l'information. Ils permettent, en outre, de faciliter considérablement la composition, grâce, notamment, à la photocomposition programmée. La gestion de cet ensemble ne peut être que le fruit d'une longue expérience, animée d'un permanent souci d'innovation, car si les dictionnaires demeurent la référence fondamentale, ils n'en sont pas moins marqués par les interrogations et les contradictions de leur époque.

LAROUSSE ET SON HISTOIRE La Librairie Larousse a été fondée en 1852 par deux instituteurs bourguignons, Pierre Larousse (1817-1875) et Augustin Boyer (1821-1896), désireux de participer activement à la rénovation de l'enseignement. Installés à Paris, boulevard Beaumarchais, ils publient des manuels de français qui vont remporter un prodigieux succès: la "Petite grammaire lexicologique du premier âge" (1852) et la "Lexicologie des écoles" (1854). D'autres recueils d'exercices et de grammaire suivent, qui vont inspirer la méthode montessorienne et donner à la Librairie Larousse et Boyer ses premières et véritables dimensions éditoriales. La maison s'agrandit... et se transporte rue Saint-André-des-Arts. En 1856, Pierre Larousse publie son premier dictionnaire: le Dictionnaire de la langue française. En 1858, il lance "l'Ecole Normale", journal de l'enseignement pratique, véritable outil de formation permanente à l'usage des enseignants. "Le Jardin des racines latines" (1860) et les "Miettes lexicologiques" (1863) donnent à la jeune maison d'édition un renom considérable, qui franchit les frontières.


Formation des maÎtres Que doivent savoir, Que doivent pouvoir les maÎtres?

C'est en 1863 que paraîtront les premiers fascicules (à un franc!) du Grand Dictionnaire Universel du XIxe siècle, pour lequel Pierre Larousse fait l'acquisition d'une imprimerie, rue Notre-Dame-des-Champs. Ce dictionnaire est le premier dictionnaire encyclopédique, où apparaissent pour la première fois réunies dans un même ordre alphabétique, les informations sur la langue, les noms propres, et l'encyclopédie. C'est dans ce monument de plus de 20 000 pages que Pierre Larousse, dont les idées républicaines éclatent à chaque page, fit mourir Bonaparte ("le nom le plus grand, le plus glorieux, le plus éclatant de l'histoire, sans en excepter celui de Napoléon") au château de Saint-Cloud, (... ), le 18 brumaire, an VIII de la République française, une et indivisible (9 novembre 1799). A la mort des deux fondateurs, les héritiers poursuivent la tâche dans les directions déjà tracées: ouvrages d'enseignement, dictionnaires et encyclopédies. Jusqu'en 1879, on procède régulièrement à la mise à jour et à l'enrichissement du dictionnaire de la langue française créé vingt ans plus tôt par Pierre Larousse. Dix ans plus tard, Claude Augé, successeur de Pierre Larousse publie le Dictionnaire cam let illustré qui en reprend les principes. De 1898 à 1904 paraît le Nouveau Larousse illustré en 7 volumes, qui dresse le bilan de sa génération. C'est de cette époque également que datent la semeuse et sa devise universellement connue, "je sème à tout vent", due au talent du graveur Eugène Grasset. En 1905 paraît le "Petit Larousse illustré" dont le succès est impressionnant pour l'époque: dix-huit réimpressions en dix-huit mois! Dès lors, la Librairie Larousse ne cesse d'augmenter et de diversifier sa production: la Revue Encvclopédique (1891-1899), la Revue Universelle (1901-1905), le Larousse Mensuel (lancé en 1907), les Nouvelles Littéraires (en 1922) prennent naissance dans les bureaux installés désormais au 17, rue du Montparnasse. De nombreuses collections pratiques (tourisme, histoire, médecine, livres de jeunesse ... ) complètent le fonds régulièrement mis à jour, répondant au souci de mieux informer le public de l'époque. Trente ans après le Nouveau Larousse illustré (où cartes et dessins abondent) paraît le Larousse du xx e siècle (7 volumes - 1928-1933) avec plus de 48 000 illustrations en similigravure et héliogravure. Après la Seconde Guerre mondiale, ce 'sera le Grand Larousse encyclopédique (la volumes - 1959-1964) et les mises à jour annlL~lles du Petit Larousse illustré, suivi en 1968, du Petit Larousse en Couleurs. 1967 verra la création d'un autre modèle lexicographique:.Je Dictionnaire du français contemporain, véritable dictionnaire d'enseignement du français, qui participe activement à la rénovation de l'enseignement du français langue maternelle et amorce une réflexion sur les méthodes et les manuels d'enseignement des langues étrangères. En un peu plus d'un siècle, Larousse a pris place parmi les tout premiers éditeurs francophones, portant sur tous les continents le renom d'une tradition encyclopédique en perpétuel renouvellement.

e métier d'enseignant suppose une formation double, disons «scientifique» et «pédagogique». Sans doute les besoins en formation de l'une ou l'autre espèce varient-ils selon les degrés où se fait l'enseignement, mais de l'école enfantine à l'université, le maître doit d'abord maîtriser deux choses: une matière, et des méthodes pour transmettre cette matière; la connaissance et la maîtrise des sujets dont il prétend - ou doit - entretenir ses élèves, et la connaissance des processus d'apprentissage chez ses élèves.

L

C'est dire que le maître secondaire est celui qui doit posséder, à part égale, la science et la pédagogie; il est un spécialiste qui ne peut pas se permettre de n'être plus pédagogue. La formation de base, et son prolongement indispensable: le ' perfectionnement, doivent donc, pour ce maître-là, être particulièrement léchés dans les deux domaines de la matière à enseigner et de la pédagogie .

Formation scientifique et pédagogique initiale

Tout le monde s'accorde à peu près pour penser que la formaC'est enfoncer u ne porte ouver- tion scientifique s'acquière par te sans doute de dire que l'im- des études universitaires ou pératif pédagogique s'estompe l'étudiant apprend à maîtriser au profit de l'impératif scientifiune spécialité . Une licence unique au fur et à mesure que l'on ' versitaire est donc bien, comavance dans les études . Il me l'exige déjà la loi scolaire s'agit pour l'instituteur d'ouvrir actuelle, ce qu'il faut fondales enfants au monde, et petit à mentalement à un futur enseipetit à la science, à la connais- gnant du deuxième degré pour sance de ce monde; le profes- que l'on puisse envisager de lui seur d'université doit, quant à confier la responsabilité d'une lui, faire partager intellectuelle- classe - ou de plusieurs clasment les résultats des recher- ses en fait à ce niveau. Là, pas c'hes qu'il a entreprises sans de problèmes. devoir en principe susciter un Reste la formation pédagogiintérêt pour la matière . que, l'apprentissage professionnel. Précisons pour ceux Le maître secondaire se trouve qui ne le sauraient pas que le entre ces deux extrêmes: il s'adresse à des adolescents, à Valais n'a, pour l'instant, pas des jeunes gens qui ne sont d'exigence précise en la matièplus enthousiasmés par un en- re . Il est certain que toute vie commence, vironnement qu'ils commen- professionnelle cent à connaître - ou qu'ils , après la théorie, par un apprencroient connaître; et le profes- tissage pratique; et le «talent» seur a pour tâche de montrer pédagogique ne naît pas de qu'il. reste encore beaucoup à formules. L'école la plus sûre découvrir au-delà de l'impres- en la matière, c'est précisément l'école, la confrontation sion immédiate, et que cette avec des élèves qui imposent recherche est source de satisau maître de faire preuve d'une factions . 15

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Pour une école coordonnée

imagination débordante pour «faire passer» ses cours.

Il ~'en reste pas moins que, les e~~gences

que cette tendance existe parfOIS, mais elle est assez rarement réalisée dans les faits Qui va dès lors distribuer la for~ matlon pédagogique? Et encore : les administrations cantonales vont-elles admettre sans a~tre forme de procès des «~trangers» (entendez : des étudiants venant de cantons non universitaires) dans les structures faites à l'usage d'enseignants qu'elles préparent pour leurs propres besoins? De plus, une telle formation n'est pas .f?rcément adaptée aux conditions valaisannes .

de. l'enseignement s etant par ailleurs modifiées (individualisation de l'enseignement en particulier qui doit néanmoins s'exercer dans le cadre d'un groupe), il n'en reste pas moins que beaucoup de Jeunes maîtres sentent comme un manque le fait qu'ils n'ont p~s reçu de formation pédagogique initiale. Il semble donc souhaitable de pallier à ce ~anque en offrant, au moins ' a ceux qui le souhaitent la possibilité de se former, puis Pe.ut-on exiger de tous les ende se cultiver dans ce secteur seignants qu'ils fassent une lidél icat qu'est la rencontre avec cence d 'enseignement? Les ardes âmes juvéniles . guments sont en fait les mêmes que ci-dessus. Et seule une université en Suisse roFormation mande (la situation est diffépédagogique initiale rente en Suisse allemande) propose ce type de formation . Le principe admis, pour le bien des élèves, il s'agit de définir une manière d'assurer une bonne formation pédagogique . Les a.vls sont ici partagés. La question qui se pose avant tout est de savoir s'il est possible de me~er de front formation pédagogique et formation scientifique, ou s'il est préférable de ~ompléter sa formation scientif~que de base par une forma tion pédagogique appropriée . ~n fai,t est ~ertain: la prépara-

tion d une licence universitaire est exigente et réclame beaucoup,de ?isponibilité de la part d~ 1e.t udlant. Est-il souhaitable d aVOir, au degré universitaire plusieurs cordes à son arc? ' D'ailleurs, ce n'est pas le propre de l'université d'être une école professionnelle; il est vrai

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Alors?

Institut pédagogique valaisan Alor~, faut-il préférer une for-

mation complémentaire et fais~n~ suite à la formation universltal~e spé~ifi~ue? Cela suppo-

sera.lt la creation en Valais d'un Institut pédagogique, de niveau universitaire; ce qui ne manqU,eralt p~s de . poser des problemes d organisation et de financement. Mais cet Institut permettrait une formation en cours d '.emploi (pour ne pas alI~~ger Indefl"niment le temps d etude et pou r être en contact avec la pratique) ; 1'1 nstitut serait un lieu de recherche et de documentation à disposition pour toute Information souhai-

tée par les maîtres . Il serait Valalsa.n et d?nnerait au canton u~e institution de type universi_ taire . " . permettrai~ peut-être une meilleure coordination vertl~ale entre les divers degrés d en?elgn~me ~t, puisqu'il serait a la disposition des enseignants de tous les niveaux. Quoi gu~il en soit - et là toutes les ?plnlons convergent, la formation pédagogique doit être con~ue de façon résolument pratique. Les branches dans lesquelles les maîtres souhaitent avoir des cours sont, sans doute, . la p~ychologie et la pédagogie theonques, mais surt~ut : la méthodologie, la techn!que de relations, la docimologie et l'évaluation . La formation des maîtres est ~n th~m~ qui mérite bien que 1on s arrete quelques in stants . Et cela serait une erreur de ne pas se préoccuper du problème au moment ou l'on s'efforce de repenser l'école en Valais : une structure n'a de chances de survie que dans la mes ure .où elle est étayée par des beSOinS et des réalités . Puis.sent ces quelques lignes contribuer à assurer les bases de l'édifice en construction .

C. Borel Membre de la Commi ss ion pédagogique AVPES Animateur carrefour formation

es raisons sociales, éducatives et politiques ont conduit la Romandie et la Su isse à redéfinir d'une façon plus cohérante et globale les objectifs de l'école . Le besoin d'une coordination se fait sentir à tout niveau . 1

Sur le plan de la Suisse romande, la Commission intercantonale romande pour la coordination de l'enseignement (CI RCE 1, Il, III) élabore des programmes depuis une quinzaine d'années . Dans l'état actuel des travaux on arrive à la dernière année de la scolarité obligatoire (en Val ais troisième année du Cycle d'orientation ou première année du secondaire du deuxième degré). Le Valais est membre de la Conférence intercantonale des chefs des départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin , organe politique qui a mandaté CIRCE . La coordination est donc aussi un problème valaisan. (MAIS TOUT EN PARTICIPANT A CEDE COORDINATION L'ÉCOLE VALAISANNE DOIT GARDER SON IDENTITÉ). Quelle que soit notre attitude face aux programmes proposés, on doit déjà constater des conclu sions enrichissantes . Elles nous indiquent bien la multiplicité des aspects de l'idée de coordination . Par exemple il est évident et l'AVPES Il (Association valai~an­ ne des professeurs de l'enseignem ent secondaire du deuxième degré) l'a relevé à plusieurs reprises, que l'ouverture et l'échange au-delà des frontières cantonales sont importants

pour l'enrichissement de l'enseignant et par conséquent de l'enseigné .. La notion même de coordinat ion introduit la continuité nécessaire que la pédagogie devrait imposer à l'école . La continuité procède d'une conception globale de la formation et de l'évolution de l'enfant, de l'école maternelle aux plus hauts degrés. Pour des raisons pratiques on distingue 'habituellement une «coordination verticale», soit une harmonisation entre les différents degrés, et une «coordination horizontale», soit une harmonisation à l'intérieur du même degré. Il est nécessaire d'être convaincu que l'on construit un tout ; bien sûr, les différentes parties de l'édifice correspondent à des besoins spécifiques qu'il convient de déterminer pour chaque degré d'enseignement. Les théoriciens de la pédagogie et les praticiens de tous les niveaux d'enseignement doivent s'asseoir à la même table pour que le passage de l'élève d'un degré à l'autre se fasse sans heurt.

d 'alléger par une formation plus axée sur l'interdisciplinarité. On entend par là une coordination des objectifs de plusieurs disciplines d'enseignement dans le cadre d'une classe ou de clas ses de niveau équivalent. Cette méthode doit être envisagée par les enseignants et rendue possible par les structures de l'établissement. Ce qui suppose une reconsidération du cahier des charges des maîtres. La coordination est un moyen possible . Elle est réalisable dans certaines cond itions, et il serait souhaitable de recons id érer les programmes dans cette perspective . Beaucoup de maîtres croient à la nécessité de la prendre en compte dans les discussions sur la nouvelle loi scolaire.

Rita Perraudin prés idente de la Commiss ion pédagogique AVPES Il Ani matrice du Carrefour coo rdination

La coordination verticale doit s'accompagner d'une coordination horizontale car le problème est le même dans les rapports entre les différents types d'enseignement, mais surtout à l'intérieur d'un type donné . Cette coordination horizontale permet d'assurer une meilleure unité de formation pour l'enfant, de centrer et de développer ses intérêts culturels . Le deuxième degré par exemple connaît un programme trop chargé qu 'il devrait être possible

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SIPRI - Informations

I~I Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique

Commission Pédagogique p

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-INFORMATIONS

Projet partiel II Fonctions et formes de l'évaluation des élèves

Décembre 1981

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No.6

dans la perspective d'une transformation qualitative de la réalité scolaire. La question re s te ouverte de savoir dans quelles conditions le projet SIPRI peut étudier des plans d'études minimaux spéc ifiques à une région, voire à une région linguistique.

Projet partiel 1 Objectifs d'enseignement de l'école primaire et leur réalisation

Sous-groupe surcharge Le travail du projet partiel l se fait actuellement en 3 sous-groupes, à savoir - Plan d'études - Surcharge - Classes à degrés multiples.

Le groupe dispose à l'heure actu e lle d'un modèle de surcharge qui permet d'expliquer les causes de la surchàrge ainsi que ses effets sur les élèves et les maître s .

A côté de l'exploitation de recherch es tant suisses qu'étrangères, un certain nombre de recherches spécifiques sont mises en route, partiellement en collaboration avec différents offices cantonaux de recherche. Des interviews approfondies avec des enseignants montrent à quel point ils réagis sent indiSous-groupe plan d'études viduellement aux différentes situations de surcharge . A partir de ces données il pourUne enquête touchant tous les cantons suis- ra être tiré des conclusions pratiqu es quant ses a fourni une matière volumineuse au à la formation initiale ou continu e des ensujet des plans d'études actuels ou récem- seignants primaires. ment achevés ainsi que des projets de matériel d'enseignement. Le rapport "Tendance Sous-groupe classes à plusieurs degrés de développement didactique" est au stade de son élaboration finale et il sera publié En collaboration avec un projet du Fond s au printemps 1982. Il doit représenter les National sur la situation scolaire dan s les fondements d'une coordination efficace pour régions de montagne ainsi qu'avec le Bureau les futures révisions des programmes et le fédéral de l'Education et de la Science développement du matériel d'enseignement. un sous-groupe s'est chargé d'étudier le Il fera l'objet d'une étude particulière problème des classe;"à degrés multiples. Une l ors d'une séance "Idées directrices" en enquête auprès des tna'itres de ces classes, mars 1982. Celle-ci aura pour but d' e'x ami- dans tous les cantons suisses , a apporté ner et de comparer, dans les divers cantons des connaissances importantes qui ont déjà les idées directrice5 au sujet de l'école fait l'objet d'un premier rapport succinct. primaire, de constater les tendances géné- Une publication plus volumineuse paraîtra rales et de clarifier les rapports de l'é- avant la fin de l'année. Elle constituera cole avec de telles idées. un point de référence pour tous les can·tons désireux de prendre des mesures c~~­ En collaboration avec les écoles de concrètes. Il est pré~u, en vue d~en tirer le tact, une enquête sera menée sur l'efficameilleur parti, de discuter de cet objet cité des programmes d'études, du matériel avec les autorités cantonales concernées. didactique et d'autres moyens influençant Les trois sous-groupes ont déjà enregistré des résultats. Certains vont faire l'objet de publication tandis que d'autres ~eront utilisés pour poursuivre le travail des sous-groupes.

l'enseignement : tout ceci est entrepris

Palais Wilson, 1211 Genève 14.

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des travaux

Trois e nquêtes différentes doivent contribuer à décrire globalement les procédures d'évaluation et de sélection appliquées en Suiss e. Dans l e cadre de l'Université de Fribourg, une r echerche est effectuée, au niveau suisse, sur la façon de mettre des notes dans l es deux années primaires qui précèdent l e passage au secondaire du 1er degré. Les premiers résultats intermédiaires seront disponibles à fin 1981. Les premiers résultats d'une enquête sur le thème du passage de l'école primaire à l'école secondaire du 1er degré en Suisse sont prévus pour la fin juin 1982. De plus, un concept de recherche est actuellement formulé sur le problème de l'obse~vation du maître, des parents et des élèves dans le cadre de l'évaluation de l'élève.

6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

Contenu de l'évaluation Cadre de référence de l'évaluation Méthodes d'évaluation Instruments d'évaluation Formes de l'évaluation Procédure de l'évaluation ~ériode de l'évaluation et durée de la documentation recueillie.

Ceci conduit aux quatre scénarios imaginés pour aider à informer les écoles de contact ainsi que pour fixer les idées importantes pour le groupe de travail suisse. Ces quatre scénarios sont l II

Notes et mesures concomitantes. Distribution des notes modifiées et mes~~es concomitantes. III Evaluation de l'élève orientée vers l'encouragement avec sélection limitée. IV Modèle directeur prospectif sans sélection.

Une discussion sur le thème "Sélection à l'école' primaire" et la formulation des conceptions directrices pour orienter le futur travail du projet partiel 2 constituent la Les membres du groupe de travail 2 ont résu conclusion de ce papier de travail. mé, dans un papier de travail ("Réflexions sur le thème de l'évaluation de l'élève"), Ce docume.nt sera contrôlé, éventuellement les concepts et les idées développées modifié, en collaboration avec les représenjusqu'à nos jours. Dans ce papier, il est tants des écoles de contact et du projet d'abord procédé à une analyse fonctionnelle ATE. Il paraîtra au début de l'année 1982. de l'évaluation globale de l'élève pratiquée actuellement le plus souvent, c.à.d. Ecoles de contact une évaluation de l'élève qui ne sépare pas Au début novembre s ' est tenue, pendant deux toujours sciemment et explicitement les différents buts de l'évaluation (appui pé- jours, à Immensee, une réunion des écoles de contact à laquelle participèrent les memdagogique, évaluation, sélection). res du groupe de travail suisse , les déléEnsuite , les différents éléments qui jouent gués des écoles de contact SIPRI et du projet ATE. Une prise de connaissance réciproun rôle lors de l'évaluation de l'élève que, un échange d'expériences de même que sont présentés d'une façon hiérarchique, l'établissement d'une direction à prendre à savoir : our les futurs travaux composèrent les buts 1. Buts de l'école rincipaux de cette session. 2. Fonctions de l'école Un rapport détaillé de cette session paraî3. Structures de l'école tra prochainement. 4. Trame de l'évaluation 5. Fonctions de l'évaluation de l'élève Elaboration d'une conception directrice et d'un modèle pour l'évaluation de l'élève

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SIPRI - Informations

SIPRI - Informations

'en de nombreux endroits, les écoles eni~ntines et les écoles primaires collabo~ent our r és oudre ces problèmes et ont déjà ~rouvé de meilleures solutions. _ Quand commence le contact avec l'école obligatoire ? Seulement au moment de l'in s cription ? _ comme nt se passe l'inscription? Purement form e llement ou y a-t-il une invitation form e lle ? _ comme nt est vécu l e premier jour d'école? Est-ce encore un ritu e l qui ne connaît son déroulement qu'au moment où l'enfant arri v e à l'école? Est-ce que les enfants et l e ur s problèmes s ont pris en compte ? _ comme nt l'enfant apprend-il à connaître le chemin de l'é~ole avec tous ses danger s ? Comment prend~il conscience de la grandeur (l'imme nsité) et de l'étrangeté de la maison d'école après la chaude atmosph è re de l'école enfantine?

Projet partiel III Transition entre la période préscolaire et l'école primaire

Quelques collaborateurs sont chargés d'assembler les dossiers pour les écoles de contact. Ces dossiers contiennent des indications pratiques et des "recettes" pour le travail scolaire de tous les jours, quelques réflexions théoriques ainsi que des indications bibliographiques. Une première version de certains de ces dossiers est déjà disponible. Une des demandes principales consiste à consolider la collaboration avec les écoles de contact et à favoriser un flux d'informations réciproques. Des facteurs très importants sont les problèmes de communica~ tion qui peuvent naître de différents théoriques, pratiques ou linguistiques. La session d'Immensee représentait une tentative pour favoriser la compréhension mutuelle à tous les échelons.

Est-il nécessaire d'améliorer le passage de l'école enfantine à l'école primaire ? Dans le cadre du projet SIPRI, le groupe de travail No 3 étudie le problème du passage de la période préscolaire à l'école primaire. Ce groupe se compose de maîtresse s d'écoles enfantines, d'institutrices, d'inspectrices, de recteurs et de conseillers s'occupant de recherohe en matière d'éducation. Lors du passage du préscolaire au primaire surgissent de nombreux problèmes qui restent en suspens et qui nécessitent des réflexions plus approfondies et la recherche de meilleures solutions. Cette transition entre le préscolaire et le primaire qui se fait très tôt, à 6 ou 7 ans, est certainement plus déèisive et plus difficile à réaliser pour l'enfant que certaines transitions ultérieures, car il n'a pas encore acquis beaucoup d'expérience et souvent, les objectifs et les méthodes des écoles enfantines sont fort différents de ceux de l'école primaire. Les points énumérés ci-dessous ne mettent en lumière que quelques aspects de cette transition pouvant susciter des difficultés. Le groupe de travail est tout-à-fait conscient du fait

- Comme nt la salle de classe est- e lle dispo sée ? Pareille à celle de l'école enfantine avec ses multiples offres d'apprenti~sage ou ne donne-t-elle qu'une impression de sobriété et de pauvreté? Comme nt les enfants des classes enfantines s ont-ils préparés à rencontrer dans la nouvelle école un grand nombre d'élève s jamais ·vus ? - Save nt-ils ces enfants où trouver le concie rge ? Connaissent-ils sa fonction ? - Est-ce que la manière de conduite de la cla ss e est différente de celle du jardin d'enfants? Les maîtresses enfantines ont- e lles des informations à ce sujet ? - Quelles attentes ont les parents des maîtr e s des premiers degrés de la scolarité ? Sont-elles les mêmes que celles des maîtresses enfantines où sont-elles diff é rentes? Qu'est-ce que les enseignants primaires attendent des maîtresses enfantines

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Qu'en est-il de la pression du travail? Est-ce que l'enfant est préparé aux exigences de l'école primaire?

- Est-ce que les moyens d'enseignement et d'apprentissage sont différents ou semblables à ceux rencontrés dans les écoles enfantines ? - Que connaissent les enseignants de chaque degré des méthodes et des pratiques des degrés enfantins ou primaires ? - De quelle manière sont pris en compte dans les disciplinaires des premiers degrés de la scolarité obligatoire, les ~xpériences des classes enfantines ? - Est-ce que les parents dont les enfants ne sont pas mûrs d'entrer à l'école connaissent les diverses possibilités d'accéder à l'école obligatoire? Sont-ils conseillés ou sont-ils mis devant le fait accompli L'entrée à l'école représente pour l'enfant et ses parents un événement important. Ce fait basé sur une longue tradition culturelle représente une valeur particulière qui peut avoir des répercussions non seulement sur le premier jour d'école mais aussi sur tous les autres jours de la scolarité. Il est probable que c'est cette raison, comme lors de chaque passage à une situation nouvelle, qui crée des difficultés aux enfants et aux parents, difficultés qui ne seraient pas forcément nécessaires. L' obj ect-if du groupe de travail 3 est de dresser la liste des problèmes rencontrés entre la période préscolaire et la période scolaire et de proposer, au terme de son enquête,- un nouveau modèle pour cette transition. C'est la raison pour laquelle nous désirons oeuvrer avec des maîtres et maîtresses enfantines et primaires, des parents et par là, intensifier la collaboration entre toutes ces personnes.

- Comme nt se vivent les contacts avec les par e nts dans les premiers degrés de la scolari té ? - Comment sont composés les premiers degrés de la scolarité ? Est-ce que les groupes de classes enfantines sont maintenus ou sont-ils redistribués en première année primaire ?

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Projet partiel IV Contacts et coopération entre l'école et la famille

Depui s le début de cette année, le groupe de travail a cherché à récolter un grand nombre d'expériences accessibles aux praticiens intéressés au thème des relations entre les enseignants et les parents. Cette récolte se présente sous toutes les formes possibles : livres, brochures, articles, feuilles d'information, etc. Le souhait du groupe est de remettre cette documentation, le plus rapidement possible, aux écoles de contact travaillant ce thème. Vu l'utilité de l'exploitation de cette information, existant pour l'instant en langue allemande, le groupe de travail décida de réunir le matériel disponible sous la forme de dossiers traitant les divers aspects de la collaboration entre l'école et la famille. Les enseignants primaires pourraient ainsi disposer, dans une forme claire et pratique, d'une foule de renseignements utiles à une réalisation de contacts avec les parents: définitions, concepts,extraits de texte, conseils, appuis, compte-rendu d'expériences, etc ... La constitution des dossiers trouve son origine dans les discussions sur le problème de "l'exploitation de la littérature" lors des diverses séances de travail du groupe. Sur la base d'un travail préalable effectué par l'un de ses membres, le groupe a défini le s thèmes possibles des dossiers . . Cela a permis au groupe de définir un mandat d'élaboration d'un modèle à soumettre à son approbation. Le projet a été confié à la personne du groupe ayant fait les études préalables. A la suite ploitation nitivement les tâches

b. Elabora~io~ d'une bibliographie sous for me de flchlers fournissant une Vue d'en_ semble centralisée de tout ce que l'on ~on~aît au niveau de la littérature . Les lndlcations bibliographiques doivent être complétées par des mots-clefs SUr le contenu essentie l des oeuvres citées ainsi que par des indications sur leur qualité et l eur utilité potentielle pOUr des praticiens comme le s enseignants du degré primaire. Depuis juillet 1981, la personne du groUpe de travail ci.t·ée plus haut s'occupe à temps partiel, en tant que collaborateur scienti_ fique, de l'exploitation de la littérature parue en allemand. Sa tâche consiste, e n particulier, à compiler les livres, les ar tic les et le s documents de travail publiés à l es critiquer, à en fair e d'éventuels co~ mentaires ou analyses comparées. Les partie particulièrement utiles à un e collaboration pratique entre l'école et les parents d'élèves sont retran scr ites sur des feuilles de format A4 et rassemblées à l'int ent ion des dossier s des écoles de contact. Ces extraits contiennent aussi des r e n seigneme nts bibliographiques, des indicati ons concernan leurs auteurs, le coût des volumes ainsi qu quelques mots-cl e fs portant sur le contenu. Selon leurs th è mes spécifiques, ils vont rejoindre les dossiers déjà constitués, dossiers comprenant une liste de contenus ordonnés selon les auteurs. Actuellement, le s dossiers constitués sont enyoyés périodiquement aux écoles de contac qui disposent de classeurs appropriés pour ranger au fur et à mesure les envois du groupe de travail. Ces classeurs ·doivent être en tout temps à la disposition des enseignants avec un registre des mot s - c lefs mis à jour : ils sont un instrument de tra-

de toutes ces démarches, l'exde la littérature · a pu être défidécrite. Elle a été élargie par complémentaires suivantes:

vail offrant des suggestions et des moyens d'appui pour réaliser un travail personnalisé dans l eur recherche de contact avec les parents.

a) Elaboration et mise à jour régulière d'une liste alphabétique d'indicateurs servant de "guide" pour une utilisation rapide et précise des différents dossiers dans les écoles de contact. Cet instru-

Jusqu'en septembre 1981, l es dossiers suivants ont déjà été envoyés à tous l es membres du groupe -de travail 4. et aux écoles de contact qui ont participé jusqu'à ce jour au projet partiel 4

ment de recherche doit permettre, en tout - Formes de contact possibles (vue d'ensemtemps, une vue d'ensemble de l'état acble) tuel du contenu de tous les dossiers.

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con tacts isolés contacts en groupe soirées de parents à l'école collaboration des parents dans l'école.

D'autres dossiers sont en préparation sur les thèmes suivants : _ Démocratisation de l'école. _ Fondement de la coopération maîtres-parents avec ses conditions préalables et son système de relations (personnelles et structurelles) . _ Modè les ou concepts pour la construction et l'amélioration des rapports entre l'école et la famille (ainsi que les expériences faites à ce sujet). _ Ba ses légales de la coopération entre l' éco le et la famille en . Suisse. _ contribution de la formation des enseignant s , des appuis aux jeunes enseignants, du perfectionnement des enseignants, des autorités scolaires à l'encouragement des contacts entre les enseignants et les parents. - Connaissances et capacités nécessaires aux parents pour collaborer avec l'école. - Opinions, intérêts et besoins de l'élève en rapport avec la coopération école-famille. - Thè ses , résolutions et prises de position de s organisations d'enseignants au sujet de la collaboration parents-enseignants. - In sti tutions de conseil et autres possibilités de conseil dans le domaine scolaire. - Concepts et matériaux pour des réunions de groupes su~ des thèmes spécifiques (par ex. soirées de parents, journées de visite s) : indications sur les sources utilisées·. - Po ss ibilités de coopération entre les praticiens de l'éducation et les scientifiques. Il est prévu que, jusqu'à la fin 1981, tous ces dossiers seront communiqués, dans leur premi ère version, aux écoles de contact du projet partiel 4 afin qu'elles disposent en ces dossiers d'un ouvrage de référence complet pour les aider dans leur travail. Cette première version est provisoire : les expériences des maîtres des classes de contact doivent être prises en considération lors de la rédaction définitive. Ils participent en effet à leur amélioration en transmettant à l'auteur des dossiers ,leur jugement quant à l'utilité du contenu et

quant à la forme de sa présentation; un questionnaire est joint à cet effet à chaque document transmis à l'école de contact. Durant les deux prochaines années, le~ dossiers seront ainsi soumis à l'épreuve de ·la pratique. A la fin de la période d'essai, les dossiers les plus importants et les plus éprouvés seront retenus; ils recevront une nouvelle forme et ils feront l'objet d'une publication SIPRI permettant d'apporter une contribution ~fficace à la collaboration entre l'école et la famille. Le document pourra être muni d'un supplément cantonal édité par les Départements de l'Instruction publique qui prendront en compte les particularités de chaque système scolaire (lois, décrets, institutions, adresses, etc .. ). Ainsi, tous les cantons profiteraient pour leur publication d'une aide concrète du projet partiel 4 accomplie grâce à l'exploitation de la littérature sur un thème précis et mise à l'épreuve de la réalité scolaire. Malgré tous les efforts déployés pour la mise en place de dossiers, d'aides pratiques, de manuels, il ne faut pas perdre de vue que toutes les "bonnes constructions théoriques" ne remplacent jamais les expériences individuelles d'une rencontre ou d'une collaboration franche et personnelle; ceci est valable à tous les niveaux de relations ~ enseignants et parents, enseignants e~tre eux, enseignants et autorités scolaires et, dans le .cas présent, entre maîtres des écoles de contact SIPRI et membres du groupe de travail 4. Cependant, la contribution du groupe, si elle peut éveiller l'intérêt des enseignants, peut devenir un complément important et nécessaire comme arrière-plan d'une expérience personnelle -, un véritable outil de travail et de réflexion sur le problème de la collaboration entre l'école et la famille.

Adresses de contact - Anton Strittmatter, ZBS, Guggistrasse 7, 6005 Lucerne (projet partiel 1) - Monica Thurler, 19, Bvddes Areneys, 1806 St-Légier (projet partiel II) - Max Huldi, Baselstr. 110, 4144 Arlesheim (projet partiel III) - (Oct.8l-Avril 82) Robert Knecht, Breitenmatt, 8635 Oberdürnten (projet partiel· IV). Responsables de la rédaction: Werner Helier Jean-Pierre Salamin


Etat des écoles Décemhre 1981

Pour memoire, SIPRIQuatre projets partiels: Objectifs d'enseignement: Buts et réalités

Importance des plans d'études pour l'enseignement Fatigue des maîtres et des élèves

1

Fonctions et formes de l'appréciation du travail des élèves

• Transition entre periode préscolaire et école primaire

Diverses fonctions de l'évaluation et procédures adéquates

2

3

Mesures pratiques pour assurer un passage harmonieux Essais de nouvelles formules d'entrée en scolarité

Solutions pratiques pour remplacer les notes scolaires

4 Contact et coopération entre l'école et la famille

Contact et coopération entre l'école et la famille

Surveillance du projet Commission pédagogique de la CDIP

Relations avec les DIP Personne de liaison cantonale

Direction du projet : 2 directeurs du projet, groupe de direction

p ro j e t partiel 1

Ade tswil und Schalchen in Baretswil und Wildbert, Kanton Zürich Sc hwe rzgrueb Bülach Zürich Bern Wy nigen Uri Silenen Schwyz Steinen Appenzell-Innerrhoden Appenzell Hofwies St-Galien Flawil Enzenbühl Graubünden Flims und Trin Aargau Oberentfelden

Relation avec les associatioris d'enseignants. Personne .de contact CASE (PSK SLV SPR

Zürich Wadenswil Ge rberacher Bern Projektgruppe Biel Bern Wy nigen Luzern Horw Allmend Zug Zug He rti Basel-Stadt Basel sevogel Basel-Landschaft Therwil Mühleboden Appenzell-Innerrhoden Appenzell Me istersrüte Appenzell-Ausserrhoden Herisau Mühle st-Galien Dr eien Mosnang Enzenbühl Flawil st-Galien Do rf Wangi Thurgau Schollenholz Frauenfeld ' Thurgau Classe SIPRI / ATE dans tous les cant.ons de langue française Projet partiel Bahnhofstrasse Projektgruppe Bern Theodor

ECOLES DE CONTACT Instituts universitaires

Projets cantonaux ou régionaux en rapport avec le projet SIPRI

Centre Suisse de documentation en matière d'enseignement et d'éducation, Genève

possibilité de travail et ressources d'information

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Ecoles de contact Groupe SIPRI/ATE Groupe SIPRI/Berne

Pr ojet partiel

Analyse des expériencès faites avec différentes formes de contact et de coopération

ORGANISATION . .

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Centre Suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation, Aarau

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Projet partiel 4 Projektgruppe Bern Engelberg I nwil Steingut Dorf


Jacques Mercanton

n seigneur des lettres françaises, tel nous ap~ paraît l'écrivain lausannois Jacques Mercanton: il appartient à cette aristocratie des grands esprits qui, un jour, seront reconnus comme les maîtres d'une littérature qui jamais ne cède aux exigences de la mode . Ces écrivains n'envahissent pas toujours les conversations car leurs œuvres, belles et riches, ne s'imposent aux foules qu'avec lenteur. Il faut saluer les efforts des Editions de l'Aire qui entreprennent, avec le soutien de l'Association des amis de Jacques Mercanton, la publication des œuvres complètes de l'écrivain . Ce projet, dont la réalisation a débuté par la présentation d'un premier volume qui réunit récits et nouvelles, éveille la curiosité d'un public qui tend à dépasser celui des amateurs de belles-lettres. La presse commence à s'intéresser à cet étrange personnage, hors du commun, exceptionnel dans l'horizon littéraire romand et elle découvre dans ses livres un univers que ne sauraient contenir les frontières de la petite Helvétie : le régionalisme n'habite pas cette écriture aérienne et pure qui ne traduit que la voix humaine et les mouvements de l'âme. S'il existe un archétype de l'écrivain vaudois, il s'en écarte, comme le souligne Jérôme Garcin :

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«Au reste, Jacques Mercanton ne se vante pas de posséder un passeport helvétique : honnête homme du XXe siècle, armé d 'une impressionnante culture, citoyen de l'univers littéraire, amoureux impénitent de l'Autriche et de l'Italie, de l'Allemagne et du Portugal, du Maroc et de

l'Espagne, nourri aussi bien des mystiques chrétiens que de la religion islamique, celui qui fut l'ami de James Joyce, de Massignon, de Malraux, et le rédacteur de la célèbre revue d'Albert Skira, Labyrinthe, n'a pas tellement, à bien y réfléchir, la fibre vaudoise. Plus proche d'un Cingria cosmopolite que d'un Ramuz profondément attaché à son terroir, Mercanton habite cette Suisse raffinée, précieuse élégante, qui tient lieu de carre~ four européen et culturel, et non pas cette confédération montagneuse dont les originalités cantonales poussent au particularisme.» (Jérôme Garcin in Nouvelles littéraires

19.11.1981 ). L'approche critique de l'œuvre de Mercanton comporte quelques difficultés: l'écriture fluide et transparente, ne se laisse que difficilement appréhender dans sa structure, déchargée de stéréotypes et de formules caractéristiques . Elle nous introduit dans un univers romanesque intense et les mots qui le suggèrent, dans leur simplicité désarmante, semblent glisser sur les êtres et les choses, avec délicatesse et profondeur, pour leur, conférer une vie qui, elle seule', transparaît dans sa pureté même. Jacques Mercanton, qui enseigna la littérature française à l'Université de Lausanne, a su éviter le piège de l'académisme et il ne cède pas à la tentation intellectualiste et moraliste qui séduit un bon nombre d'écrivains romands . Essayiste, critique ou écrivain, il échappe auX querelles qui secouent le monde littéraire depuis la fin de la

première guerre mondiale; et pourtant, il ne s'agit pas de l'is. o~ 1er en raison de son onglnallte et de tomber dans une quelconque mystification . Sans le classer dans des catégories arbitraires préétablies, nous pouvons certainement l'intégrer dans cette grande famille des écrivains dont la sens ibilité les ouvre au x diverses cultures avec cette possibilité étonnante d'oublier celle dont ils sont issus: la portée de leur œuvre est avant tout européenne . Le romancier nous fait voyager: Prague, les plaines danubiennes, l'Italie, Paris, l'Engadine... et partout la veille et le songe, le soleil et les ténèbres. Il utilise les lieux, les hommes pour nous engager dans les voies de l'insondable: Jacques Mercanton se présente vraiment comme un vIsionnaire privilégié dont le regard nous guide dans les méandres de l'âme humaine aux prises avec l'existence et la mort. quelques titres:

- La sybille, recueil de nouvelles.

- L'été des Sept-Dormants, roman.

- Le soleil ni la mort, roman. Etienne Anex


L'argent et l'inspiration des compositeurs

'inspiration - ce souffle venu d'En-Haut - a, chez bien des compositeurs, trouvé dans la basse galette une excellente compagne de route. La recherche du gain fut même, chez certains d'entre eux, l'occasion de créer des œuvres d'une inspiration sublime. Nous ne parlons pas de Bach et de Beethoven dont le revenu n'égalait guère celui d'un modeste fonctionnaire, ni de Mozart et de Schubert qui ne mangèrent pas toujours à leur faim: tous quatre, et d'autres encore, surent créer d'impérissables chefsd'œuvre sans l'aide de l'impur Mammon .

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Mais parlons de Palestrina, de ce personnage imposant du XVIe siècle, dont les princes de l'Eglise vantaient et vantent encore la haute spiritualité et l'inspiration transcendante. Ce compositeur menait, dans l'ombre, une vie très réussie d'homme d'affaires: il dirigeait une agence d'affaires, tenait une boutique de fourrures, fabriquait du vin . Il sut, en vrai PDG, s'entourer de collaborateurs aussi dévoués qu'avisés . Jour après jour, il acheta puis vendit des terrains, des maisons, des fourrures, du vin, et, parallèlement, composa de la musique d'Eglise d'une beauté pleine de noblesse. A sa mort, on réussit à dénombrer la quantité impressionnante de ses œuvres musicales (94 messes, 500 motets, 40 hymnes, 65 offertoires, 35 magnificats, 30 psaumes et litanies, 160 madrigaux et 150 autres compositions), mais point le nombre de scudi qui constituaient sa fortune .

Haendel légua à ses héritiers une ~?rtune, Impressionnante pour 1epoque, de 25000 livres des immeubles et une collec~ tion d'œuvres d'art et de peintures parmi lesquelles deux toiles de Rembrandt. La fortune de Brahms s'éleva, à sa mort, à 20000 livres. Verdi, pour son opéra «Alda» qu'il écrivit POur l'inauguration du canal de Suez reçut la som me rondelette d~ 1 50000 francs; son testament financier s'éleva à 7 millions de lires! Richard Strauss perçut la somme de 10000 dollars pour sa seule «Symphonie domestique». On connaît l'excellent entendement pour les affaires de Rossini qui, dès l'âge de 37 ans jusqu'à sa mort à 76 ans, vécut une retraite dorée, sans souci financier et hautement considéré. Nous pourrions citer, dans la liste des compositeurs qui ont reçu au berceau en plus du génie créateur celui des affaires les noms suivants encore : Lully, Gluck, Haydn, Wagner, Massenet, Puccini, etc .

deux sont intimement liés) ont permis à l'humanité de faire de prodigieux bonds en avant, pourquoi n'en serait-il pas de même en art? Personne ne doute que Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Weber, Berlioz, Tchaikowsky, de Falla auraient composé d'autres œuvres géniales encore, s'ils avaient été à l'abri des préoccupations matérielles. Aujourd'hui, la condition des compositeurs n'a guère changé: il ya ceux qui savent composer, s'enrichir et devenir célèbres, et ceux qui composent dans l'ignorance du monde et donton ne reconnaîtra le mérite qu'après leur mort. Cependant, si «intéressés» qu'aient pu être certains compositeurs, l'argent et la gloire ne furent jamais seuls à provoquer en eux le déclic de la composition. En créant ses œuvres vocales pour l'Eglise, Palestrina a

laissé parler surtout son cœur de chrétien; les lignes majestueuses des grandes basiliques romaines ont pu elles aussi, influencer ce grand architecte de la musique . Des chroniques fort précises rapportent que Haendel, en composant ses grandes fresques religieuses (le Messie, Judas Macchabée, le Te Deum de Dettingen, etc.) éprouvait luimême des émotions telles que les larmes coulaient sur ses joues. Il en est de même de Verdi, de Richard Strauss et d'autres compositeurs favorisés par le renom et la fortune: l'écoute de leurs œuvres provoque une émotion supérieure telle, qu'il est impossible qu'eux-mêmes ne l'aient pas ressentie lors de la composition. La griserie des applaudissements et un portefeuille bien garni n'ont jamais, à eux seuls, permis ' la création d'une musique géniale.

Oscar Lagger

Le bon peuple croit volontiers qu'un artiste doit être pauvre pour créer de grandes et belles choses, qu'il doit vivre dans l'indig'ence pour que l'étincelle naiss.e en lui, qu'il est immoral de mêler les choses de l'esprit aux choses bassement mercantiles . Rien n'est plus faux et les exemples que nous venons de citer le prouvent éloquemment. Grâce à la toute puissance de l'argent, les compositeurs «riches» ont fait progresser l'art musical beaucoup plus rapidement que les «pauvres». Si, dans le domaine de la science, l'appât du gain et la recherche de la célébrité (souvent les

29


Les divertissements de Matix

Dix-huitième série Pour une fois Matix vous présente uniquement une série de situations relevant de quelques notions de géométrie.

Quel est l'itinéraire (ou les itinéraires) le(s) plus court(s)?

18.~ Comment partager le carre en deux parties isométriques ~our que, Juxtaposées, elles pUissent recouvrir le rectangle?

Combien y a-t-il de triangles rectangles? On y trouve même un hexago ne, des cerfs-volants, des trapèzes si cela vous tente d'en faire le recensement.

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Pour les grands degrés 18. 1 Un père de cinq enfants veut diviser sa propriété en cinq parts isométriques. Chaque enfant doit donc recevoir un terrain de même étendue, de même forme, et planté de deux arbres . La maison reste en dehors du partage .

recoit alors un terrain de même ai~e, une maison, un pommier et un sapin.

18.7 Pouvez-vous dessiner un dodécagone qui ait huit angles droits et 4 angles de 270° ? 18.8 Comment diviser la partie blanche du carré en cinq autres carrés?

Comment faire?

18. 12 H

Dans ce dessin:

Combien y a-t-il de losanges?

18. 11

Il y a 104 triangles différents dans ce dessin (en tenant compte non seulement de la forme, mais aussi de la position). Organisez !a recherche de manière à tous les trouver.

Combien y a-t-il de parallélogrammes qui ne soient pas des losanges? Combien y a-t-il de trapèzes qui ne soient pas des parallélogrammes?

1

18.2

Comment procéder pour doubler l'aire de cette piscine, sans changer sa forme et sans déplacer les arbres qui se trouvent à chaque angle?

18.4 Un ferm ier veut loger ses douze brebis chacune dans son box particulier. Il dispose de douze barrières de même longueur et de six barrières moitié moins longues. Comment les ass~mbler pour réaliser ce vœu? Faitès un dessin ou essayez pratiquement avec douze règles et six crayons.

18.5 Divisez un disque en autant de parties que possible au moyen de quatre lignes droites.

18.9 Grégoire est propriétaire d'un champ carré de 240 mètres de périmètre . Mais son champ est très loin de chez lui. Là-bas habite le père . Michel qui, lui, possède à côté de la maison de Grégoire un terrain rectangulaire ayant aussi 240 mètres de périmètre. Ils décident d'échanger leurs champs et, com me les terres sont de même qualité, ils pensent qu'ils seront quittes sans débours . Ont-ils raison?

18.10

18.6 Un agriculteur voudrait partager sa propriété de manière équitable entre ses quatre enfants . Il y arrive en traçant, trois lignes droites . Chaque enfant

30

Dans un parc, on a cette curieuse disposition de chemins .

Combien y a-:t-il de triangles équilatéraux? Combien y a-t-il de triangles isocèles non équilatéraux?

Solutions aux divertissements de Matix 18.1

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Combien 'a-t-on d'itinéraires différents à disposition pour aller de A à B?

Organisez bien votre recherche .

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Un tableau de ce genre peut convaincre :

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18. 7 Le dodécagone avec hu it angles . droits et quatre angles de 270 0 est la croix. Rappel: la croix suisse doit avoir des branches 1/6 plus longues que larges .

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18.11 Septante-deu x gles rectangles :

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Non, ils n'ont pas raison . Les deux champs ne peuvent pas avoir la même aire .

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Onze triangles équilatérau x:

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72 triangles rectangles 21 triangles isocèle s non équilatérau x 11 triangles équilatérau x 104 triangles . .

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En juin 1982, à Mézières:

La nique a" Satan Musique de Frank Martin

Histoire d'Albert Rudhardt

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L'histoire

Une revanche

Une petite ville, hors du temps, jouit d'un bonheur tranquille . Mais les Beaux Esprits et les Bons Garcons se chamaillent au lieu de se consacrer à la gestion de la cité. La Bergougne, sorcière, profère des menaces terribles . Ses prédictions se réalisent : les éléments se déchaÎnent sur la cité . Les Beaux Esprits réunis en conseil se perdent en des discussions oiseuses . Les Bons Garcons les expulsent, ils envoient'Ies femmes et les enfants se mettre en sûreté et préparent la défense de la ville . Les Beaux Esprits partent en voyage. Mais la Bergougne, au cours d'une scène de sabbat d'une rare violence transforme ses démons en agents recruteurs ; ceux-ci incitent les Bons Garçons à s'engager au régiment. La ville est abandonnée . Toutefois, Jean des Lunes, rêveur insouciant, reste et joue de la flûte . Les jeunes garçons, ayant quitté leurs mères, le rejoignent; les belles histoires du poète les réconfortent; ils livrent bataille aux démons qui sont rejetés dans les fossés . Les Beaux Esprits en guenille et les Bons Garçons meurtris par la guerre reviennent et fraternisent. C'est la fête, à la gloire de Jean des Lunes et de la cité retrouvée .

«La Nique à Satan» a été créée au Grand Théâtre de Genève le 25 février 1933 . Il n'y eut que trois représentations : en raison du climat politique de cette époque, l'histoire fut considérée comme une satire des mOUvements qui agitaient la vie genevoise; les querelles et les malentendus compromirent le succès du spectacle. Depuis lors seules des versions de concert ont été données, suscitant l'enthousiasme des auditeurs .

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Le spectacle L'histoire mise en musique forme un spectacle en deux parties, onze tableaux et dix-huit chansons, pour chœur (j'hommes, chœur de femmes, chœur d'enfants, orchestre d'instruments à vent, percussion, contrebasse et piano .

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«La Nique à Satan» n'est ni une pièce dramatique, ni un opéra ni un ballet ni un jeu mimé . Elle est tout cela en un grand spectacle populaire qui, comme la Fête des vignerons, fait participer la population et conjugue la musique, l'action dramatique, les chants et la danse .

Pour la première fois depuis presque cinquante ans, la version scénique intégrale sera présentée sur ia scène de Mézières en un spectacle populaire. Ce sera une révélation pour tous les spectateurs . En juin 1982, la direction musicale sera confiée à Robert Mermoud, familier de l'œuvre de Franck Martin, la mise en scène à Gil Pidoux, la chorégraphie à Philippe Dahlmann, les décors et les costumes à Pascal Besson. A côté du chœur du Théâtre, renforcé, on verra évoluer le chœur du Collège secondaire de Moudon et le chœur d'enfa:nts d'Epalinges . Dans la fosse, l'ensemble instrumentai du Théâtre, fort de vingt-cinq musiciens, assumera la partie orchestrale. 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

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1 5 e assemblée générale ordinaire des délégués de la SPVal Sierre, le 28 novembre 1 981

Allocution de M. Bernard Comb y Mesdames les présidentes, Messieurs les présidents, Madame la présidente de la SPVal, Monsieur le président delaSPR, Monsieur le président de la ville de Sierre, Monsieur le chef de service de renseignement primaire et des écoles normales, Mesdames et Messieurs les inspecteurs, Mesdames et Messieurs les invités, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Jean-Jacques Rousseau déclarait avec raison : «Je sais qu'il faut occuper les enfants et que l'oisiveté est pour eux le danger le plus à craindre. Que faut-il donc qu'ils apprennent 7»

Voilà cel1es une belle question : qu 'ils apprennent ce qu'ils doivent faire étant homme et non ce qu 'il doivent oublier.

*

*

pré~idente, Madame MarieJo~ephe Solioz~ votre vicepresident, MonSIeur Daniel Pr. _ long à qu/je présente mes vœ~x d'un prompt rétablissement et Monsieur Hervé Curchod. Ils appOl1ent une contribution extrêmement utile .aux travaux de cette CommissIon et je tiens ici à leur dire un tout grand merci.

L 'école, n 'en déplaise aux nostal[Jlques du passé, aux extrémistes et aux démagogues récole doit être ouvel1e Sur I~ monde et ses problèmes et former des êtres humains libres et responsables. L 'école, fille de la démocratie, est un facteur de progrès social et humain indéniable dans la mesure où elle continue à être le creuset d'une société plus juste et plus soll~ daire en réalisant le postulat fondamental de l'égalité des chances. (Ici, je dois dire que nous pal1ageons entièrement les vues exprimées par votre présiden te).

Madame la présidente, Mesdames, Mesdemoiselles, Mes- L'égalité des chances exige sieurs, je vous remercie à mon donc une pédagogie adéquate tour de m'avoir invité à pal1ici- offrant à la fois des appuis et per à votre assemblée annuelle. de,s ouvel1ures en tenant compAu nom du Conseil dE tat et du te- de la richesse et de la diversiDépal1ement de l'instruction té <de chaque être humain. Elle publique, j'aimerais vous dire ouvre ainsi la voie à la vraie combien nous apprécions le tra- culture qui n'est pas réservée à vail difficile et impol1ant que une élite. A ce propos, Albert vous accomplissez au service Camus disait: «Sans la culture et la liberté relative qu'elle supde la jeunesse de notre canton. Je vous dis ici toute ma gratitu- pose, la société même parfaite de. J'aimerais également expri- n'est qu'une jungle .» C'est pourmer ma reconnaissance aux quoi toute création authentique membres de la Commission est un don à l'avenir. . des 29, cette Commission dont on parle tant, et tout pal1iculiè- J'aimerais saisir cette occasion rement dire merci aux membres pour attirer votre attention sur qui émanent de la SPVal : votre quelques points:

premièrement: le risque . d'un. démantèlement des acqUIs socIaux. Tout à l'heure, différentes personnes se sont exprimées et notamment Monsieur le président de la FMEF, M. Revaz. Je dois dire ici que ce problème, comme vous le constatez est vraiment d'actualité et j'aimerais témoigner qu'effectivement la FMEF, son président et son secrétaire, Monsieur Erasme Pitteloud, ont fait un travail extrêmement utile pour défendre les intérêts de tous les employés de la fonction publique. Etant données les décisions qui viennent d'être prises sur le plan valaisan au niveau du Parlement, et d'autre pal1, les discussions qui ont lieu sur le plan national ou international, je crois qu'il est utile de s'arrêter un instant sur ce problème. Cel1es, nous ne voulons pas d 'un Etatprovidence mais si l'intervention de l'Etat cantonal ou fédéra/ a des limites qui sont celles de la libel1é, de la responsabilité et de l'initiative des individus, il n'en reste pas moins que cette même intervention est souvent indispensable afin de corriger les inégalités sociales et de lutter contre les disparités économiques. Par exemple, l'économie montagnarde et l'agriculture seraient déjà depuis longtemps mortes de leur triste mol1 si aucune mesure de protection n'avait été prise.

/! y a des vérités qu 'il faut de temps en temps rappeler. Le démantèlement des acquis sociaux serait une politique suicidaire pour un pays démocratique qui, lentement, au cours

des dernières décennies, par le dialogue constructif entre les pal1enaires sociaux, a réussi à forger la paix du travail. Nous devons donc tout faire pour maintenir et améliorer les acquis sociaux dans notre pays. Evidemment, à commencer par le Valais.

Deuxièmement: quelques informations. En 1981, l'ensemble des effectifs scolaires représentait environ le 25 % de la population valat'sanne, soit quelque 28000 élèves au niveau primaire, 11 400 au niveau secondaire du premier degré, 6500 apprentis et 4 700 élèves au niveau secondaire du deuxième degré. Durant ces dernières années, l'effectif total des élèves dans les classes enfantines et primaires a fOl1ement diminué comme vous le savez: environ 6000 unités en six ans. Plus précisément, ce chiffre a passé de 34605 élèves en 1975-76, à 28839 élèves en 1981-82. Il faut dire que durant cette même période, nous avons enregistré une nette amélioration des effectifs par classe; ces derniers ont diminué. La moyenne a passé, durant les quatre dernières années, de 23,4 élèves par classe à 19,4 élèves. Il s'agit là, effectivement, d'un progrès réjouissant. Cette évolution permet une certaine individualisation de l'enseigneme(lt dans l'intérêt des enfants mais d'autres mesures devront être prises à l'avenir car nous ne pouvons pas indéfiniment réduire les effectifs des classes. Il ya évidemment certaines contraintes financières

budgétaires que l'on ne peut ignorer. Je souhaite que nous puissions examiner attentivement ce problème avec la SPVal afin de trouver des solutions qui donnent satisfaction. J'aimerais que nous nous mettions immédiatement au travail. Puisque Monsieur le chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales est présent, je lui demanderais de prendre contact avec la présidente de la SPVal afin que nous puissions créer un groupe de travail pour examiner de façon approfondie cette question. Je suis persuadé qu 'en faisant preuve d'esprit constructif, nous pourrons trouver des mesures qui donnent satisfaction aux enseignants. Durant les prochaines années, le nombre total des élèves des classes enfantines et primaires subira une réduction plus sensible. En effet, Je vous ai cité le chiffre de 6000 durant les six dernières années, mais si l'on regarde de plus près, on constate par exemple que durant l'année dernière il ya eu une baisse de l'ordre de 1500 élèves. Durant les prochaines années, le même chiffre approximativement sera enregistré. En 1982, la moyenne par classe faiblira encore. Je crois que ceci aussi il faut le dire: quelque 50 classes devraient être fermées . Toutefois, les conséquences de cette fermeture ne seront pas aussi dramatiques que nous pourrions l'imaginer étant donné que quelque 140 personnes quitteront probablement l'enseignement à fin 1981-82; 89 y accèderont venant des écoles normales et

43


U n aven ir ine e rt a in?

une trentaine de personnes reprendront une activité interrompue précédemment.

Troisièmement: éducation pour la santé. Permettez au chef du Département de la santé publique de vous entretenir également quelques instants de ce problème. Celui-ci revêt une importance capitale dans l'optique d'une auto-gestion de sa santé.

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!

1

Un groupe de travail examine cette question et je remercie ici les membres de la SPVal qui en font partie dans le cadre de l'adaptation de la planification de la santé publique valaisanne.

étatiques travaillent déjâ dans ce secteur. Il s'agit par exemple du Service médical scolaire, du Service médico-pédagogique, de l'Association pour les soins dentaires de la jeunesse dans le domaine de la prophylaxie et de la thérapie. Je souhaite une collaboration efficace de tous les enseignants avec ces divers services.

Quatrièmement: les programmes scolaires.

Le système d'enseignement dans notre canton souffre de certaines faiblesses. Il manque par exemple une unité pédagogique, une meilleure coordination verticale entre les différents La montée constante du coût niveaux d'enseignement qui de la protection sanitaire et l'hus'avèrent indispensables . D'aumanisation des soins inciteront tre part, il faudra revoir le proautant les pouvoirs publics que blème de la formation pédagoles milieux médicaux à encougique pour l'ensemble des maÎrager davantage encore à l'avetres. Je ne veux pas m'étendre nir la prévention et à développer ici sur ce point névralgique qui les services et soins à domicile. est discuté parfois âprement au Nous devons promouvoir les sein de la Commission des 29. mesures préventives permettant J'attends que cette même comun dépistage précoce autant mission ait pris position dans le des maladies cardio-vasculaires courant du mois de décembre, que du diabète et du cancer par afin de donner une information exemple. . en tenant compte de ses déciDans ce sens, l'éducation pour sions. Il en est de même d'ailla santé revêt une importance leurs pour d'autres problèmes: économique et humaine indé- le cycle'd'orientation, par exemniable par des actions autant au ple,' mais là, un consensus s'est niveau de l'école que de la po- dégagé assez rapidement en fapulation. veurd'un tronc commun pour la cycle Nous devons inviter cette der- première année du nière à changer certaines de ses d'orientation. habitudes bien ancrées telles Quant aux programmes, ils deque la consommation de tabac vraient être moins rigides, laisou d'alcool. Il faudrait dévelop- ser plus de place à l'initiative per encore plus les activités des enseignants à partir: des sportives en faveur de l'ensem- curiosités de leurs élèves, des ble de la population. Plusieurs problèmes locaux, des collaboservices de l'Etat ou para- rations possibles, de leurs inté-

rêts personnels aussi. Une plus large participation des enseignants de base serait jUdiCieuse dans la détermination des programmes à chaque niveau du système éducatif. L'école de demain devra aCCorder une place prioritaire aux ense/gnants et aux parents dans la recherche du seul bien des enfants. Madame la présidente, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, il y aurait bien sûr, d'autres problèmes à soulever, mais je he veux point abuser de votre patience. En conclusion, je vous dédie cette pensée d'un célèbre historien anglais: «Tout homme recoit deux sortes d'éducation: rune qui lui est donnée par les autres et l'autre, beaucoup plus importante, qu'il se donne à luimême .»

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COMMUNIQUÉ D'ans le but de préserver l'unité de- çette importante intervention de Monsieur Bernard Comby, conseiller d'Etat, intervention que nous tenions à porter intégralement à la connaissance des membres de la S.PVal, la fin du procès-verbal de l'asse~­ blée est reportée dans le numero de mai de l'Ecole valaisanne. La secrétaire de l'AD: A.-Marie Moulin

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idèle à sa .mi:s~ion protectrice des Interets du personnel des services publics, la VPOD poursuit son combat en vue d'enrayer et de prévenir le chômage des enseignants. Le 3 févrie~ de~nl~r, elle déposait une question ecrrte sur le bureau du Grand Conseil valaisan. Voici l'essentiel de ce texte:

F

((La situation de l'emploi pour les enseignants s'aggrave régulièrement. Lorsqu'il y a quelques années nous étions intervenus auprès de l'ancien chef du DIP pour prévenir les dan~ gers et leurs conséquences, t! nous avait été répondu qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. )) Malheureusement, nos prévisions de l'époque s'avèrent exactes. Au 30 décembre 7987, vingt instituteurs timbrent au chômage. Sans compter ceux et celles qui ont choisi d'autres solutions à leur mauvaise fortune . Pour septembre prochain, on nous annonce une quarantaine de nouvelles fermetures de classes. Qu'en serat-il en 7983 et après? )) Nous aimerions par conséquent savoir: 7. Si le DIP envisage de résoudre la question de la pléthore sans procéder à des licenciements? Si oui, comment? ' 2. Si des licenciements devaient tout de même avoir lieu, quels seraient les critères d'élimination? Qui déterminerait ces critères? Les commissions scolaires seraient-elles tenues d'appliquer strictement ces nor-

mes? Par quel biais législatif pourrait-on les y contraindre?)) La réponse du DIP est attendue avec impatience . En cette période de recyclite aiguë, de nonadaptation intégrale des salaires au renchérissement, de perspectives lourdes, demandant des efforts supplémentaires au personnel lors de la mise en place d'une évent~elle nouvelle loi sur l'instruction publique, il serait tout de même ex~­ géré de condamner de surcrol,t les enseignants de ce canton a l'insécurité matérielle permanente . La VPOD se tient d'ores et déjà prête à mener une action plus incisive au cas où de nouveaux licenciements devaient intervenir. Notre espoir cependant est que l'autorité politique comprenne rapidement l'enj~u du problème et des formes a donner à sa solution. De nombreuses voies pourraient contenter les uns et les autres. Le président de la section VPOD Sion-générale: Pierre Brechbüh/

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La fièvre «mil neuf cent huitante-trois»

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!

1

On n'échappe guère aux maladies d'enfance. Qui n'a pas eu sa rougeoie, ses oreillons, sa coqueluche? Le CO valaisan va sur ses huit ans. Le voici pris d'une fièvre subite maligne, tenace, une fièvre que la Faculté appellerait«mil neuf cent huitante-trois ». Et s'activent, fouillent, doutent et supputent les stéthoscopes .-

de Monsieur le Directeur et de Monsieur 1'1 nspecteur; de la Commission des 29 et des Commissions scolaires; des Associations d'enseignants et de chaque enseignant; de Messieurs les psychologues et de Messieurs les pédagogues; des Services médico-pédagogiques et des chefs de service; des Associations de parents d'élèves et des parents en particulier; de Madame et de MonsieurTout-le-Monde; des patrons, des syndicats et de l'économie; des partis politiques et des partis pris; du Grand Conseil et du Conseil d'Etat; de l'armée et du clergé; des futurologues avec leur mille et une prévisions ou prédictions pour l'an 2000; des examens parallèles, de branches, à niveaux .. . des tests de mathématiques et de celui, intempestif, de la rentrée; des savantes statistiques et des rapports de toutes sortes; des tableaux et autres graphiques de toutes les couleurs, aux courbes cassées, élégantes ou tarabiscotées; des journaux et du démagogue du coin; de la radio et de la télévision; du cinéma ..

Pour rassurer la famille, l'économie et les patrons? Pour que l'Etat tienne toujours solidement en main l'école, comme Charlemagne? Pour que nous puissions nous donner bonne conscience, car les générations futures ... Pour enfin replacer l'enfant au cœur du problème? Pour toutes ces raisons, sans doute, et pour d'autres ~ncore, conscientes ou inconscientes, avouées, avouables ou secretes . Une kyrielle de questions ... Les réponses ne .sont,peu~-êt.re ~as nécessaires, si l'école est réellement notre affaire, c est-a-dlre 1affaire de tous .. . Et quand le CO valaisan aura fait sa rougeole, ses oreillon~, sa coqueluche, il prendra de la moustache et saura ~e m~:>ntr~r a la hauteur des espérances que le peuple du Valais s obstine a placer en . lui. .

Alfred Monnet

Du cinéma? Peut-être pas ... Mais pour qui, diable, tout à coup tant de sollicitude, voire tant d'inquiétude? Pour les élèves? Pour les enseignants? Pour l'école en général et pour le CO en 'particulier? Et pourquoi, exactement, tous ces pouls tâtés, toutes ces prises de température, et toutes ces piqûres? Pour sauver le CO? -

Serait-il en danger de mort?

Pour imaginer d'autres structures? -

Un CO idéal ..

Pour améliorer les résultats scolaires? et les chances de réussite? et la qualité de la vie? En vue de remettre sur le métier programmes et grilles-horaires? Pour découvrir et pour offrir à l'école les meilleures méthodes, ~e matériel didactique idoine, les livres les mieux pensés, la pédagogie la plus efficiente?

47


Nouvelles acquisitions

-

James M . THYNE, Psychologies de l'apprentissage et techniques d'enseignement, Delachaux et Niestlé . A. HARAM El N, Perturbations scolaires, étude expérimentale de certains de leurs facteurs. Delachaux et Niestlé. Simone BOURGES, Approche génétique et psychanalytique de l'enfant. Choix et interprétation des épreuves. Delachaux et Niestlé . E. ROULET, Linguistique et comportement humain. Delachaux et Niestlé . Alain BEAU DOT, Sociologie de l'école. Pour une analyse des établissements scolaires. Dunod . W.J . POPHAM et E.L. BAKER, Comment programmer une séquence pédagogique. Bordas. Thérèse GOUIN DECARIE, Intelligence et affectivité chez le jeune enfant. Delachaux et Niestlé . J .-P . DESCHAMPS, M . MANCIAUX, R. SALBREUX, J . VEnER, E. ZUCMAN, L'enfant handicapé et l'école. Flammarion . Annejet CAM PB ELL, A l'écoute de nos enfants. Editions de Cau x. Francoise DOLTO, Danielle RAPOPORT, Bernard THIS , Enfants en souffrance. Stock/Laurence Pernoud . Roger GI ROD , Politiques de l'éducation. L'illusoire et le possible. Puf. Claude VALLON , Pratique du théâtre pour enfants. Editions Pierre-Marcel Favre . Marc BLOCH ,Apologie pour l'histoire. Armand Colin . Pour la Pologne . Seuil. Marc BLOCH, La société féodale . Albin M ichel. Emmanuel LEROY LADURI E, Le territoire de l'historien. Gallimard. Jean-Louis GOGLlN, Les misérables dans l'Occident médiéval. Seuil. Armand DERIAZ, Mario DEL CURTO, Philippe MAEDER, Suisse en mouvement. Editions d'en Bas . Pascale ALLAMAND et Henri DÈS, Guillaume Tell. Editions Pierre-Marcel Favre . Charles B LlTZER, L'âge des rois. Ti~e-Life . Daniel PICON , Inventer ses diapositives. Fleurus . M ichelle M ELI N, Quand les mots deviennent musique. Editions de l'école. Frank FRAZER , Découvrir l'énergie. Editions du Fanal.

-

Sandra SMITH, Découvrir l'océanographie. Editions du Fanal.

-

Jacques NERE, La crise de 1929. Armand Colin. Pierre LE GENTI L, La littérature française du moyen âge. Armand Colin . Arno STERN, L'expression ou l'homo-vulcanus. Delachaux et Niestlé . Piero VENTURA et Gian Paolo CESERANI, Les voyages de Livingstone. Fernand Nathan .

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48

Piero VENTURA et Gian Paolo CESERANI , Le voyage de Magel-

-

lan. Fernand Nathan. Piero VENTURA et Gian Paolo CESERANI, Le voyage de Marco

-

Polo. Fernand Nath an. Piero VENTURA et Gian Paolo CESERANI, Le voyage de Christophe Colomb. Fernand Nathan . Jacques MOREL, La tragédie. Armand Colin .

-

Pierre GOUBERT,

L'ancien régime : 1. La société. 2 . Les pouvoirs. Armand Colin . Lai PO KAN, Comment vivaient les anciens Chinois. Fernand

-

Nathan .

-

c.A. BURLAND , Comment vivaient les Incas. Fernand Nathan . Marianne SACHS, Léonard de Vinci et son époque. Fernand Nathan . Michael GIBSON et Giovanni CASELLI, Les plus belles histoires de la mythologie. Fernand Nathan . Martine CABANAT, Les énergies renouvelables. Hachette . John FEWEY, L'école et l'enfant. Delachaux et Niestlé. Elsa SCHMID-KITSIKIS, L'examen des opérations de l'intelligence, psychopathologie de l'enfant. Delachaux et Niestlé .

Articles de revues - (d 'enfant et les images)), dossier du mois de l'Education enfantine, N° 5, février 1982 .

-

(d 'espace)), dossier de l'Ecole ouverte sur le monde, N° 84, janvier 1982 .

'

'

"

"

-

((Le rôle de l'album dans le développement de 1enfant al ecole maternelle)), dossier de l'Ecole maternelle française, N° 6,

-

(d 'apprentissage scolaire et ses . modalités)) dans Psychologie

-

((Faut-il faire des sciences)), dans le Monde de l'éducation,

mars 1982 . de l'enfant et pédagogie expérimental e, N° 584, 1-1982 . N° 80, février 1982 .

Cassettes vidéo

Art, littérature, musique -

CVaim 42 CVaim 43

Paul Claudel ou l'espérance sauvage. 65 '. La double inconstance : Marivaux. 2 h . 15 (VHS) .

HISTOIRE -

CVH 66

Mémoires de la mine. Du bassin houiller du Nord et du Pas de Calais. 3 .Le cœur

-

CVH 67

Temps présent: Khomeiny: An III . 65 '.

(1940-1950) . Les passions et la mémoire . 70' .


Sciences CVS 80

L 'aventure des plantes. 3. L'ère des grandes in-

CVS 81

L 'aven ture des plantes. 4. L'architecte et la

ventions : l'ovule et la graine . 25'. plante. 25' . CVS 82

Téléscope . L'analyse d'un vol commercial. 60'.

Télévision éducative CVE 25

Téléactualité . Opération ((Bleu de Gênes)). Fête

CVE 26 CVE 27

La course autourde chez soi. 82'. Série V. Les amis de mes amis.

du francais .

Psychologie, sociologie, ethnologie -

CVpse 78

Destin. Kissinger.

/111/111/1/1/1/11/1/11111111/1111111111111/11/1/11111/1/1/1/11/1/11111/11111111111111111/11111111/1111111/111/1111111111111111/1111111111111111111111/11111/11/11111/1//11/11/11/1li1III1/1II/1I/II /I

1. Liste des acquisitions

récentes de la bibliothèque du CFPS

NOWLlS, Helen . - La drogue démythifiée: drogue et éducation. - [2 e éd. rev. et mise à jour] - Paris: Unesco, 1980. 108 p. 178.8NOW

Toxicomanie

DROGUE

Généralités AUPOURRAIN , Jean-Paul. - Les rêves

meurent sous la drogue. -[Paris}: Flammarion, 1977. 248p. *178.8AUP COHEN, Albert. - Poisons d'oubli. - Pari s : Encre, 1981 .2 74 p. 178.8C OH FREJAVILLE. Jean-Pierre, DAVIDSON , Françoise, CHOQUET, Maria . - Les jeunes et la drogue. - Paris : Presses univ. de France, 1977 . 230 p. (Pédagogie d'aujourd'hui) . 178.8FRE LABIN, Suzanne. - Le monde des drogués. - Paris: Ed . France-Empire, cap. 1975.3 16 P 178.8LAB LE TELLIER, Catherine (éd.) . - Comment ca a commencé, des mères de toxicomanes racontent. - [Paris] : Mercure de 178.8COM France, 1978.

" Symbolise la cote du livre, qui elle-même désigne l'emplacement du livre au rayon d'après la classi fication décima le universelle (C.D H). notre système de classe ment. Les trois lettres à la fin de la cote sont les trois premières du nom de l'auteur lorsque l'ouvrage en compte de 1 à 3, et du titre s'il en compte plus de trois

OLiEVENSTEIN, Claude . -II n 'y a pas de drogués heureux. Paris: Ed . R. Laffont 1979.328 p. 17880Li

Psychothérapies ENGELMAJER, Lucien . - Le patriarche: pour les drogués, l'espoir. - Paris: Stock, 1981 . 319p 178.8 :6 15.8 51ENG REY. Pierre . - On peut quitter la drogue. _ Lau sanne : Ed . P.-M . Favre, 1981 . 127 p 178.8: 615 .8 51 REY - (En question) .

Divers DELACHAUX, Max. - Drogues et législatiOn. - Lau sa nne : Book production unit, 1977.2 23 p. Thèse dr. Lausanne, 1976. 178.8: 34DEL VERDIGLIONE, Armando (éd .). - Drogue et langage. - Pari s: Payot, 1977 . 203 p. (traces) . Trad . de : Droga e linguagio. 178.8 : 159.964.2DRO Alcoolisme

LE MOIGNE, Jean-Louis. - Jusqu 'à la lie: le témoignage d 'un alcoolique guéri. -: Pans : R. Laffont, 1981 . 299 p. (CollectIOn vécu). 178.1 LEM

ODERMATI, Joseph. - L'alcool auj d'hui. - 2 8 éd Lausanne: Ed. Secrét~r~r­ an tialcoo lique SUisse, 1974. 183 p. at 178·lODE C~aude . -A quoijouent lesal. coollques: 1analyse des scnpts vitaux. _ [Pans]: EPI, 1981. 213p . (Hommes et groupes). Trad . de : Games alcoholics play. 178.1 : 615.85 1STE

' STEINER,

Psy~hologie sociale - Relations humames - A nalyse transactionnelle

STIERLlN, Helm . - ~e premier entretien fami/ial: trad. de 1allemand. - Pans: J -P. Delarge, 1979.248 p. (Thérapies). 615.851 : 392 .3STI . BLOCH , DO,nald A. (dir.). - Techniques de base en theraple familiale . - Pari s : J .- P. Delarge, 1979. 209 p. Trad. de l'américain. 615 .851 : 392 .3TEC MATIER , Marie-Louise. - Familientherapie in der Schwelz: Ausblldung und Berufspo/itik. - Stuttgart: Klett-Cotta, 1980.

Pathologie - Psychiatrie - Médecine psychosomatique

Actualité des maladies transmises par voie sexuelle: rôle et portée de l'éd ucation et de l'information dans leur prévention. - Genève: Ed. Médecine et hygiène, 1975.63 p. (Les cahiers médico-sociaux 616.97 ACT 1g e année N°s 112 ).

BRAUNER , Alfred et Franço ise. - Vivre avec un enfant autistique. - Paris: Presses univ. de France, 1978. 278 p. 6 16 89-053.2 BRA

BARBllET, Jacques. - Pathologie .de la mémoire. - Paris: Presses univ. de France, 1970.254 p. (Sup. Le psychologue) . 616 .89-008.46BAR

SO LIGNAC, Pierre. - La névrose chrétienne. - Paris: Ed de Trévise, 1978. 252 p. 61 : 159.9S 0L

t;NGELI, Gérard de, HEBRARD, Jean (eds. ). - FormatIOn aux relations humai. nes: un recueil d'exercices à l'usage des

p.334-343 . (Schule für Sozlale Arb8lt Zürich) . Tiré à part de: Familiendynamik. Jahrgan g 5. 1980. 615.851 : 392.3 = 30MAT

responsables, formateurs, enseignants, psychologues. Stras bourg : Euro-training cop. 1977 . Tom e 1: 2 8 éd . 1979.228 P: Tome 2: cap . 1977. 203 p. - Sa lle N° 3.

Nouveaux enregistrements: janvier-février 1982

LEY ENS~ Jacq ues- Philippe . :.... Psycholo. gle SOCiale. - -Bruxe lles: P. Mardaga 1979. 194 p. (Psychologie et science~ humaines) 30 1.151LEY

MUCCHIELLI, Roger - Psychologie de la relation d'autorité. - [2 8 éd. rev. et augm] Paris : Libr. techniques [etc.], 1978. 100, 44 p. (Formation permanen. te en sciences humaines) . 2 parties disposées tête-bêche: co nn aiss ance du problème, applications pratiques. 30 1.151MUC CARDON, Alain, LENHARDT, Vincent. NICOLAS, Pierre . - L'analyse transac·

tionnelle : outil de communication el d'évolution. - Paris: Ed . d'organisation, 301 .151 : 65CAR 1981 . 1 56 p. STEIN ER, Claude. -A quoijouent lesal· cooliques: l'analyse des scripts vitaux. [Paris]: Epi, 1981. 213p (Hommes et groupes) Trad. de : Games alcoholics p/~y, 178.1 :6 15.851STE

Thérapie familiale

HALEY, Jay. - Nouvelles stratégies en

thérapie familiale: le Problem-solving en psychothérapie familiale . - Paris : J.-P Delarge, 1979. 268 p. Trad . de l'amén· ca in . 615.851 : 392.3HAL MINUC HIN, Salvador. -Familles en thérapie. - Paris : J .-P. Del arge, 1979. 28 1 p. (Thérapies) . Trad . de l'a méricain. 615 .85 1 : 392 .3MIN NAPIER, Auguste, WHITAKER, Carl. -Le creuset familial : trad. de l'américain. Pari s: R. Laffont, 1980.349 p. 615.851 : 392 .3NAP

2, Enregistrements vidéo Q) .~

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Parapsychologie Rosemary's baby VHS l 3 Des robots et des hom mes VHS l 3

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Mécanique, chirurgie, biologie de pointe

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Le convoi de délinquants

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La traque (Prisonniers des règles) Ames perdue s (Folie-fanta stique)

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Les enfants: petits c li e nts, gros marché s

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60'

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Société

VHS S 3 7 Biologie VHS C 5

Le viol «Temp s présent»

Expérience

VHS

1

10

Films VHS F 15

VHS Y 13 Education

VHS VHS VHS VHS

E E E E

5 6 7 8

Sociologie VHS 0 3

Education: l'illusoire et le possible "y a plus de morale L'adieu aux enfants

Questions

si la jeunes se (G.-O . Segond)

(f)

Handicapés

VHS Y 13

Union suisse des in st. pour handicapés

15'

(f)

Médical VHS 17 VHS 18 VHS 19

Le sang: transfusion 1rhésus Manque de souffle Santé (hypothérapie - m éso thérapie)

75' 40' 60'

(f)

f

BENOIT. Jean-Claude . ...:. Les doubles liens: paradoxes familiaux des schizophrènes. - Pari s : Presses univ. de France, 1981. 79 p. (Psychiatri e ouverte. Nodules) 616.89: 392.3BEN

(f) =Fiche pouvant être consultée au CFPS.

(f)

Dan s notre monde en mutation la famille apparaît comme une institution plus stable que beaucoup d'autres. Elle ne se transforme pas au même rythme, le changement y est beaucoup plus lent, bien qu'indéniable. Pour tou s ceux qui veu lent comprendre la réalité famili ale d'a ujourd 'hui à la lumiè re de son évolution historique, les deux ouvrages suivants co nstitueront un précieux instrument de travail ou de réflexion.

A. ARIES, Philippe .-L'enfantetlaviefamiliale ·sous l'ancien régime . - (Paris) : Seuil, 1960 (nouve lle édition 1973). 503 p. " s'agit d'un ouvrage cla ssique très' complet faisant autorité en matière d'histoire de la structure fami liale . ARIES critique un certain nombre d'idées, de croyances spontanément admises par bon nombre de personnes . On croit généra lement que la famille a toujours été un des lieux fondamentaux de la structuration des individus, comme si elle avait toujours été ell e-mê me une réalité très consistante . P. ARIES montre que la structure familiale sous l'a ncien régime avait beaucoup moins d'importance que de nos jours. Certes on naissait dans une famille qui donnait un nom et prédestinait dans une certaine mesure l'ave'nir de l'individu . Mais les enfants quittaient assez jeunes leur famille pour entrer en apprentissage chez un maître dans une autre famille dans laquelle le jeune apprenti ne se distinguait pas d'un serviteur ou d'un do-


conseil de l'instruction publique

mestique. Les enfants perdaient souvent le contact avec leur propre famille, et leur éducation se faisait ainsi «sur le tas» au gré des circonstances de la vie. L'enfant n'était pas valorisé et entouré comme il l'est aujourd'hui; le décès d'un de leurs descendants ne constituait pas un drame aussi tragique qu'aujourd'hui pour des parents. En outre, l'espérance moyenne de vie était de 25 ans au XVII e siècle et sur 100 naissances, 25 personnes seulement atteignaient l'âge de 45 ans, par conséquent la famille durait peu. Ce n'est qu'à partir du XVIII e siècle que le sentiment de la famille va se former parallèlement à la montée du sentiment de l'enfance. Cette famille, construite sur le triangle père-mère-enfant, ressemble de plus en plus à la nôtre.

Membres pour la période administrative 1981-1985 selon décision du Conseil d'Etat du 2 octobre 1981

Président: M. Bernard Comby, conseiller d'Etat, chef du Département de l'instruction publique; Membres: M. Jean Actis, directeur, Les Combes, 1961 Champlan; M. Bernard Amherdt, directeur des écoles, Petit-Chasseur 41, 1950 Sion;

B. BERCHON, Pierre. - La famille, idées traditionnelles, idées nouvelles. (Paris): Le Centurion, 1976: 197 p. (Socioguides). P. BERCHON présente et confronte les quatre grands courants dont dépendent la plupart des opinions contemporaines en matière d'idéologie familiale: le traditionnalisme, le marxisme, l'anarchisme et le personnalisme. Ce livre rappelle que les idées - sur le mariage, le couple, la femme, l'éducation ... - que l'on croit nouvelles, ont des racines plus anciennes, alors que les idées reconnues comme universelles sont souvent l'expression d'un XIXe siècle contre-révolutionnaire . A cette époque, défendre la famille c'était défendre l'ancien régime politique, social et religieux, c'était prendre parti pour la Restauration et condamner la Révolution. D'autres visions de la famille ont réagi au traditionnalisme. P. BERCHON montre comment ces courants opposés sont présents chez les penseurs contemporains, dans les prises de position politiques, ou simplement dans nos réactions les plus quotidiennes. La lecture de ces deux ouvrages devrait permettre d'éviter les attitudes trop normatives . Puisque l'évolution ne peut être arrêtée, il faut accepter que les aspirations des individus puissent se vivre et s'institutionnaliser dans des formes adaptées aux besoins de l'homme d'aujourd'hui.

Christiane Grau

Mme Elsa de Chastonay, médecin, rue Centrale 4, 3960 Sierre; M.

Charles Cleusix, ingénieur, Gravelone 75,1950 Sion;

M.

Willy Gertschen, directeur, Termerweg, 3900 Brig;

M.

Markus Kalbermatten, vice-directeur, 3922 Stalden;

M.

Georges Parvex, avocat et notaire, 1868 Collombey; M. Peter Perollaz, curé, 3945 Steg; M. Jacques Rossier, avocat et notaire, Vieux-Collège 18, 1950 Sion; M. Wilhelm Schnyder, avocat et notaire, 3945 Steg; M. Germain Veuthey, directeur, 1950 Diolly / Sion; M . Pierre Veuthey, avocat, rue de la Délèze 24, 1920 Martigny;

Secrétaire: M. Joseph Guntern, chef du Service de l'enseignement secondaire, 1950 Sion.

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91 e COURS NORMAL SUISSE C. CROZIER, Michel, FRIEDBERG, Erhard. - L'acteur et le système. - (Paris): Seuil, 1977 . 436 p. (Coll . PointPolitique) . L'acteur (l'ouvrier, l'employé, le patron, etc .) a une marge de manœuvre (liberté) grâc~ à une stratégie . Cette marge de liberte eXiste dans un système organisé et cohérent (par ex.: l'équipe de travail l'institution) . Ces deux réalités s 'articul~nt de manière qui nous paraît parfois aberrante . Mais si ça se passe, c'est que ca répond à une logique, à une rationnalité. L'idée des auteurs est de découvrir cette logique pour comprendre le fonctionnement d'un système et de ses membres. L'analyse part du vécu des acteurs, de leurs ressentis, de leurs stratégies, des interactions pour construire un tout cohérent et compréhensible sans a-priori :

mais «comment ça se passe?». La dérjlarche, si elle tient compte de ce que vivent les acteurs, n'en est pas moins scie.ntifique et peut permettre, grâce à la compréhension d'un fonctionnement, de proposer des changements, des améliorations réels et dans lesquels les gens peuvent entrer. Livre très intéressant, un peu ardu mais qui donne une idée réalisable de changement. Et qui dit analyse dit tenir compte de tous les phénomènes et donc de leur complexité. A lire à tête reposée. Rien que sa lecture ouvre des horizons nouveaux pour la compréhension des phénomènes institutionnels et, de manière plus générale, la compréhension des relations entre les gens . Jean-Daniel Clivaz

REMARQUE concernant la participation financière de l'Etat pour la fréquentation . du cours normal suisse En règle générale, les thèmes figurant au programme du cours normal suisse sont traités dans/e cadre des différents cours de perfectionnement organisés en Valais durant l'été. Ces derniers doivent bénéficier de la préférence des maÎtres. Les cours normaux suisses ne sont donc pas subventionnés, à l'exception de cas particuliers qui devront faire l'objet d'une demande préalable écrite et motivée et qui seront examinés par le Département. DIP Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales 53


Accès aux écoles secondaires du 1 er et du 2 e degré Année scolaire 1982-1983

1. Cycle d'orientation remarques générales pour l'année scolaire 1982-1983

1.1 Admission au cycle d'orientation Les critères d'admission au cycle d 'orientation demeurent inchangés pour les élèves fréquentant la 6 e année primaire durant l'année scolaire 1981-1982 . Pour être admis au cycle d'orientation, l'élève doit remplir les conditions de promotion définies dans l'arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10) : {( L'élève doit obtenir au moins la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale». " doit donc avoir réussi la 6 e primaire . Les conditions d'admission en division A et en division B sont fixées par les dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 concernant l'admission au cycle d'orientation ainsi qu'aux différentes écoles secondaires du 2 e degré.

1.2 Admission en division A L'élève remplissant les conditions d'admission au cycle d'orientation peut s'il réussit l'examen, accéder à la division A. Toutefois, si sa moyenne générale (2/5 pour la 5 e et 3/5 pour la 6 e primaire) des deux années d 'observation est de 5,0 et plus, il est admis sans examen en 1A.

2 . Cycle d'orientation préinscriptions et inscriptions

également ouvert au x élèves provenant des écoles privées ou de l'extérieur du canton .

2 .1 Préinscriptions Les directions d'écoles, ou à défaut les commissions scolaires, sont tenues d'annoncer les effectifs probables de la première classe des deux divisions' du cycle d'orientation aux inspecteurs primaires, pour le 1 5 avril 1982 au plus tard . Ceux-ci les transmettent après contrôle aux inspecteurs secondaires à l'intention des centres scolaires concernés.

2 .2 Inscriptions définitives

4 . Ecole préprofessionnel/e école de culture générale et école supérieure de commerce

4 .1 Inscriptions Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueilleront les élèves, pour le 1 5 avril 1982 au plus tard .

Les inscriptions définitives de tous les élèves doivent être communiquées par les directions d'écoles prima ires, ou à défaut par les commissions Ces inscriptions sont faites scolaires, à l'inspecteur primaire sous réserve de la réu ssite de pour le 11 juin 1982 au plus ~ l'année scolaire . Elles devientard . Elles se font au moyen nent effectives par la remise des d'un formulaire «ad hoc» remis livrets scolaires jusqu'au 30 juin e aux maîtres de 6 primaire. 1982 au plus tard . Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération .

3 . Cycle d'orientation examens d'admission et de promotion 1982 3 .1 Examens de promotion Les examens de promotion de fin de 2A, de fin de 2B, de fin de 3A et de fin de 3B du cycle d'orientation auront lieu les mardi et mercredi 8 et 9 juin 1 982 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cycle d'orientation .

3 .2 Examen d'admission en division A L'examen d'admission en division A du cycle d'orientation se déroulera le jeudi 17 juin 1982 à 08 h. 15 dans les divers centres du cycle d'orientation. " est

4 .2 Conditions d 'admission Pour être admis à l'école préprofessionnelle les candidats(es) dnivent avoir obtenu le diplôme dé fin de scolarité obligatoire, dél1v.ré au terme de la 3B du cycle d'orientation . L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes au x élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du cycle d 'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1 re littéraire, scientifique, langues moderne~, socio-économique, pédagogique) .

4.3 Cas spéciaux L'élève en possession du diplôme de 3B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'exam en d'admission. Les autres candidats, notamment ceux provenant d 'écoles privée s ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen générai se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans rétabli ssement qu'ils désirent fréquenter.

4.4 Section du diplôme commercial en ville de Sion Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de premi ère année de cette section seront répartis entre le LycéeCollège des Creusets et l'Ecole supéri eure de commerce de jeunes filles ·en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires . Toutefois , comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons .

1 5. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique des Collèges cantonaux

5.1 Inscriptions Les directions des écoles du cycle d'orientaion doivent transmettre aux directions des collèges secondaires du 2 e degré, POur le 15 avril 1982 au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A, ou

de 3A le cas échéant, accompagnée des inscriptions individuelles signées par les parents.

5.4 Section de maturité socioéconomique en ville de Sion

Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1982 au plus tard . Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération .

Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le LycéeCollège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de jeunes filles en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires .

5.2 Section de maturité langues modernes (type D) La fréquentation de la première classe de la maturité fédérale de type D «langues modernes» n'est possible que dans les col.lèges cantonaux de : . Brigue : Collège Spiritus Sanctus Sion : Lycée-Collège de la Planta St-Maurice : Collège de l'Abbaye .

5.3 Sections de maturité langues modernes et littéraire de type B en ville de Sion Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves er)tre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité des types B (littéraire avec latin et troisième langue nationale ou anglais) et D (langues modernes) doivent être adressées à M . le recteur du Lycée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion .

Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creu.sets pour les garçons.

6.

La modification du chiffre

3 .3 des dispositions du 7 décembre 1977 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d 'orientation reste applicable en 1982-1983. 7 . Tous les renseignements complémentaires ressortent des dispositions y relatives du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981, publiées dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne et transmises aux commissions scolaires et aux directions d'écoles. Le chef du Département de l'instruction publique

B. Comby

Les élèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à Sion, seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigences de l'organisation . 55


Examens d'admission aux écoles normales 1 982

Conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 concernant les examens d'admission aux écoles normales, ceux-ci auront lieu selon les indications suivantes.

A. Dates

et lieux des examens A. 1 Examens écrits

A. 1. 1 Candidates

et candidats aux sections primaires et enfantines des districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey

à Sion, à l'Ecole normale des institutrices, le 7 mai 1982, à 08.00 heures .

A. 1.2

Candidates et candidats aux sections primaires et enfantines des districts de Martigny, Entremont, St-Maurice et Monthey

à Martigny, au Collège communal, le 7 mai 1982 à 08.00 heures . A.1 .3 Remarques Aucune convocation ne sera envoyée aux candidates et candidats qui remplissent les conditions prévues sous lettre 8; ils devront se présenter aux lieu, jour et heure indiqués cidessus . A.2 Examens oraux A.2. 1 Candidates des

sections primaires et enfantines

à Sion, à l'école normale des institutrices, le 19 mai 1982, à 08 .00 heures.

A.2 .2

Candidats

à Sion, à l'école normale des instituteurs, le 21 mai 1982, à 08 .00 heures .

8 . Conditions 8 .1 Sections primaires et enfantines 8 . 1.1 L'examen porte sur le programme de 2 e année du cycle d'orientation, division A. Sont admis à l'examen les candidates et candidats - nés avant le 1er janvier 1969 sous réserve qu'ils aient suivi avec succès au minimum le programme de la 2 e année du CO, division A de la 3 e année du CO, division 8 ou toute autre formation jugée équivalente; - âgés de 25 ans au plus .

B. 1.2

Les disciplines de l'examen écrit sont les suivantes: - langue maternelle; - mathématique; - deuxième langue .

B. 1.3 Seront convoqués à l'examen oral les candidats qui auront réussi l'épreuve écrite . B.1.4 Les disciplines de l'examen oral sont les suivantes : - langue maternelle; - deuxième langue; - chant; - dessin ; - gymnastique.

la présente des difficultés qu'ils pourraient rencontrer sur le marché de l'emploi une fois leur formation ache~ vée. D . Documents nécessaires 1. Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.). 2 . Photocopies, attestées par la direction d'école des notes - de l'année scolaire 1980-1981 ; - du premier trimestre 1981-1982 . 3 . Certificat médical sous pli fermé. 4. Deux enveloppes format C5. non affranchies, avec adresse complète du candidat. Les directions des collèges et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposI tion .

.. ~ .

EXPOSITION À L'ODIS DE SION - Connaissance de l'environnement1P - 2P ; - Dessin et activités arti stiques en classes primaires ; - Activités créatrices manuelles . Venez, consultez, interrogez! Heures d'ouverture : 10 h . 00 - 12 h. 00 13 h. 30 - 17 h. 45 .

La direction

Tous ces documents groupés seront envoyés par les directions d'écoles au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, pour le

31 mars 1982 au plus tard.

C. Remarques 1. Les candidates et les candidats do ivent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement). 2 . En admettant à l'école normale les candidats qui ont réussi les examens, l'Etat ne s'engage pas à leur garantir un emploi à la fin de leurs études . Ils sont informés par

. Le chef du Département de l'i nstruction publique

B. Comby

57


Informations utiles aux participants du Valais àla «Course autour de chez soi)) 82

Initiation de base à l'utilisation du super 8 et indications sur la ((course)) - Organisation possible d'un cours (suivant les inscriptions, à faire avant Pâques).

Date:

auprès

de

- 10 caméras Sup. 8, simples, non sonores (fudji); - 1 projecteur Sup. 8 pour la postsynchronisation; - magnétophones à cassettes.

Durée: 1 ou 2 heures.

DIR.

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Lieu: OOlS, Gravelone 5, Sion .

Responsable: Serge Rappaz, OOlS, Sion. Voir Ecole valaisanne de février J 982.

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Examens en vue de l'obtention du

Diplôme intercantonal romand pour l'enseignement du français aux étrangers (DI R) . En 1 982, les épreuves écrites auront lieu le mercredi 13 mai et les épreuves orales les 9, 10

et 11 juin, à Lausanne. Les candidats sont priés de s'inscrire avant le 31 mars 1982 à l'adresse suivante:

Gymnase cantonal du Bugnon, à l'attention de M. Michel Dubois, Place de l'Ours 1005 Lausanne téléphone (021) 205661-62.

Solution du dernier numéro

Pour sauvegarder les droits des candidats engagés dans une formation en vue de l'obtention de ce diplôme, et en application de l'art. 14, al . 5 du règlementet programme du 30 mai 1969 les modalités suivantes ont été arrêtées:

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R appel important Dans sa séance du 10 octobre 1980, la Conférence intercanto_ nale des chets des Départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tess in a décidé de supprimer le

mercredi 5 mai 1981 à 14.00 heures.

Appui technique l'ODIS

Des formules d'inscription peuve~t être demandées à cette meme adresse.

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1982 Session complète avec examens écrits et oraux. Dernière

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session ouverte à de nouveaux candidats pour les épreuves écrites.

1983 Derniers examens écrits, ouverts uniquement aux candidats en échec en 1982, et examens oraux.

1-984 Examens oraux uniquement.

1985 Derniers examens oraux.

Horizontalement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Engranger de ci de là. Ecole de recrue - Procédé . Pronom - Individus. Bohémiennes. Couche froide - Table ouverte . Changer d'air. Mieux vaut ne pas en prendre de trop grands Conjonction .

Verticalement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

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Fleur. Secrétion . Département français . Représentées . Occupe toute la soirée romaine. Entièrement déchaussée. N'en manque pas quand on le rentre .

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Commission nationale suisse pour l'U nesco La Commission nationale suisse pour l'Unesco organise les 4 et 5 juin 1982 à Jongny sur Vevey un seminaire destine aux enseignants de Suisse romande de tous degres et de toutes disciplines surie thème ((L'Islam)). Ce séminaire a pour but de permettre aux enseignants d'améliorer leur connaissance et leur compréhension du monde islamique en dialoguant avec des specialistes, et de se procurer du materiel utilisable dans l'enseignement. Prière de s'adresser au S'e crétariat de la Commission nationale su is se pour l'Unesco Département fédéral des affaires étrangères Eigerstrasse 71 3003 BERNE

Dates Vendredi 4 (dès 10.00 h.) et samedi 5 juin 1982 (12 .00 h : repas facultatif).

Nombre de participants 40 - 50 enseignants de Suisse romande (tous les degrés et toutes les disciplines) .

Frais Le s frais de séjour sont à la charge de la Commission nationale suisse pour l'Unesco . Une contribution de Fr. 60.- est demandée aux participants (sera encaissée sur place).

Délai d 'inscription 30 avri/1982 au moyen de la fiche d'inscription ci-après .

Adresse du secretariat Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'Unesco Département fédéral des affaires étrangères Eigerstrasse 71 3003 BERNE Tél. (031) 613550 .

2. «Le rôle de l'Islam dans le monde musulman contemporain». 3 . «L'image de l'Islam dans l'information et l'instruction pu blique en Occident». Cette dernière communication sera présentée par M. Marcel Boisard de l'Association culturelle internationale« Islam et Occident», Genève .

Langue de travail Français.

Methode de travail

But

Chaque demi-journée est consacrée à un exposé suivi de discussions et de travaux de groupe avec les conférenciers. Des films seront également proposés comme base de discussion .

Permettre aux participants d'aborder quelques aspects d'un thème général en dialo,i.~i"~(J-';1~. guant avec des spécialistes et de se procurer du matériel utilisable dans l'enseignement.

Thèmes des exposes

__ "....._",,--_ 1. ((L'I slam, le Coran et la tradition prophétique: les fondements d'une religion, d'une culture et d'une société».

Rapport Un rapport contenant les textes ou les résumés des exposés sera publié après le séminaire .

N. B. Les participants qui s'inscriront recevront le programme définitif avant le séminaire .

61


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