L'Ecole valaisanne, avril 1980

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Avril 1980 XXIVeannée

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

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C'est bonnanl

d'avoir un livret

d'épargne-jeunesse à la lianque cantonale.

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Ainsi,je suis moins tenté dedépensef tout mon argent d'un seul coup. Et pour ce quej'économise,je touche un bon intérêt Plus tard, je ferru verser mon salaire sur un compte il mon nom C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque . ..

Le 25 de chaque mois.

(Documents photographiques en noir et blanc)

ÉDITION, AQMINISTRA TION, REDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

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Sommaire ÉDITORIAL Jean-François Lovey

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En guise de présentation .. ..... ...... .... ....... ... .... ..

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Alfred Monnet Jean-François Lovey Jean-François Lovey Anna T. Veuthey

Le Fendant du Valais et les Racines du cœur Enfants d'ici, enfants d'ailleurs, enfants du monde Des larmes pour l'art ......... " ....... .... .. L'homme quotidien

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En guise de présentation

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Gilbert Fournier André Tardent Chantal Fumeaux

Le groupe «Ecole-Informations» . .. . ........ .. ..... .. Présentation du vivarium d 'Uvrier-Sion ........ .. ....... .. Si mon rêve devenait réalité ... .. ... ... ........ .. .... ... ... ........ .. .

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Les débutants ou nouveau-venus, races dont la principale caractéristique est d'effectuer des premiers pas hésitants, sont généralement recouverts d'un lourd manteau au tissu indistinct; ils ont droit, d'une part, à ces marques d'indulgence et de souriante patience qui font les durables amitiés et, d'autre part, on attend leur moindre hésitation ou leur première erreur, pour clamer bien haut des avis d'inexpérience qui se devinaient tout bas. Lourde charge psychologique! on en conviendra.

DIDACTIQUE Nelly Bridy Cours de cuisine de 3 e et 2 e BT au CO: les fritures. Jean-Jacques Dessoulavy Les divertissements de Matix ................ .. ......... ..,.. ......... . Solutions aux divertissements de Matix ............... ..... . Travaux manuels au CO . ... . ......... .. .. Roger Salamin Méthode Ward: III. Les dictées . Oscar Lagger

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Mais il leur reste, évidemment, la possibilité de tirer de cette situation ambiguë et provisoirement inconfortable, une motivation nouvelle, une volonté régénérée de réussir. Peut-être n'existe-t-il pas de meilleur stimulant, de plus vif aiguillon, que ces premières épreuves à franchir, tant il est vrai également que c'est au sein des difficultés ou des obstacles que les caractères s'affermissent.

VIE CORPORA TIVE Josy Pont-Fournier Jean-Pierre Bruchez Alexandre May Jean Gay-des-Combes

Décès de Madame Simone Carruzzo-Boven AGF - SPVal, quoi de neuf? . . .. . .. ....... ...

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CIRCE III: Sous-commission d'histoire; situation de l'enseignement de l'histoire en Suisse romande

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Ce préambule en forme de carte de visite ne saurait être complet sans quelques réflexions sur les origines culturelles de votre interlocuteur. Il est bon que les masques soient tombés et que nous travaillions en parfait climat de sérénité, de franchise et de transparence. Car, si le hasard et quelque goût authentique pour les études supérieures ont amené le nouveau rédacteur à suivre les arcanes de la voie universitaire, qu'il lui soit permis, par souci de clarté, de caricaturer à l'extrême les deux images que parfois on en retient. (Nous vouerons ensuite ces portraits à l'oubli, avec votre consentement).

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS

Les cassettes vidéo enregistrées depuis ·le début de l'année .. .. ......... .. ..... ..... ...... ...... ... ,............ ,........' .. ... .. ..... ..

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INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP Francis Pellaud

Séance d'introduction au programme romand de connaissance de l'environnement pour la 4 e P Poste de chef de service à repourvoir dans l'administration fédérale .. .. ...... ....... . ,.............. ' ..... ....... .. ...... .. ..... .

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Pour d'aucuns, de nature plutôt pessimiste ou sceptique, l'universitaire représente le produit symbolique des écoles supérieures, imbu de soi-même, distant à l'excès, volontiers hâbleur quand ce n'est hautain et dont l'efficacité au travail se résume hélas à de prometteuses parlotes enfiévrées. Pour d'autres, au contraire, enclins à l'admiration et intimidés par des titres flatteurs, le même personnage regorge de mérites, de science et de conscience, et équivaut à une sorte d'envoyé bienveillant, dont l'éclat n'aurait d'égal que le prestige dont il est entouré.

INFORMA TIONS GÉNÉRALES Unesco Centre écologique Aletsch Forêt-Loisirs Danny Revaz Nicolas Métrailler

Concours mondial de poésie d'enfant ..... .... ........ ... ..... Exposition internationale de dessins, invitation aux enfants suisses .......... ........ ... ... .. ,.... ........... .... ......... ... .. ..... .

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Semaine d'études 1980 à Aletsch Forêt-Loisirs .. .. ... ........ .................... ...... .... ,....... .. ,.. ....... ".. Concours de dessins d'enfants Tournoi de football ..

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Légèreté des caricatures!

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La réalité est bien plus vraie, puisqu'humaine. Le «débutant» qui s'adresse à vous aujourd'hui le fait sous la forme combinée d'une prise de contact et d'un appel à la collaboration. /1 salue donc tous ceux à qui il aura l'honneur de s'adresser régulièrement et qu'il espère bien, à l'avenir, rencontrer quelquefois pour plus ample connaissance. /Iles assure de sa bonne volonté, de son zèle à l'ouvrage et leur confesse ses inévitables lacunes qu'ils se feront un plaisir, sinon un devoir, d'aider à combler. Voilà un appel à la collaboration.

Le Fendant du Valais et ... les racines du cœur

Et voilà enfin, au-delà des indispensables préliminaires de présentation, l'essentiel enfin mentionné. La tâche qui m'a été confiée n'a de chances de succès et de profonde raison d'être que dans la mesure où vous acceptiez, avec moi, d'en parcourir le chemin. La pédagogie est un champ bien trop vaste et bien trop important pour que vous en abandonniez ses labours à quelques personnes privilégiées.

Quand, du côté de Lausanne, un Valaisan commande dans le bistrot du coin: «Trois de blanc!» et que la sommelière - quoi de plus normal? - lui propose du Lavaux, il rétorque, péremptoire: «Non du valaisan, du Fendant du Valais!»

Jean-François Lovey

Quand ce même compatriote, quelque part, à Sion, Monthey ou Leytron ... choisit un livre et qu'il tombe sur un auteur dont le patronyme respire le terroir valaisan, il s'arrête, contrôle, et: «Peuh! c'est écrit par un Martignerain, et même que je le connais! Alors ... » Alors il replace, ou rejette dédaigneusement le livre pour saisir n'importe quoi publié à Paris. Le titre, le contenu,. l'auteur: quelle importance du moment que cela vient d'ailleurs, et de Paris? Cependant, il lui faudra aussi les carottes du Valais, les choux-fleurs valaisans, les tomates, le fromage à raclette ... Il accepte à la rigueur de boire du lait suisse - il en boit si peu - mais qu'il soit suisse! Il ne saurait, d'autre part, lire l'heure sur une montre étrangère: il n'aurait pas confiance; il pourrait arriver en retard à la répétition de la fanfare, ou manquer un train.

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En somme: le Fendant du Valais, une montre suisse et des livres de Paris. Ou bien, une cave valaisanne, une technique suisse et une culture française.

Car monte la même suspicion face à toute création du cru ... Mais, à Genève, à Neuchâtel, à Fribourg, voit-on les choses autrement? Ce complexe romand ... A propos, quel est le dernier livre que vous avez lu? Moi, c'est «Les Racines du Coœur», de Follonier. Oui, Jean Follonier, un collègue: nous le connaissons presque aussi bien que le Fendant; il enseigne au CO d'Euseigne. «Les Racines du Cœur» , un livre précieux, et qui sort de l'ordinaire. Ils sont même trois livres de cette veine: une trilogie du cœur valaisan.

Des «racines» dont les jeunes et les moins jeunes de ce temps sont de plus en plus privés. «Les Racines du Cœur», et les deux autres, devraient figurer en bonne place dans chaque bibliothèque de ce pays, et singulièrement dans nos bibliothèques scolaires. ECOUTONS PLUTÔT Jean Follonier lui-même dans le prologue des RACINES DU CŒUR! «En écrivant ce livre quifait suite à

« Valais d 'A utrefois» « Les Greniers vides»

j'ai voulu, dans la mesure de mes bien modestes possibilités d'investigation, compléter l'inventaire de tant et tant de

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m,aillons anonymes q'ui ont allongé la chaîne,

Je le dédie aussi aux gens de m,a génération, qui comprendront.

Ce pays valaisan recèle encore tellement de richesses qui risquent de tomber dans l'oubli.., Les propos qui vont suivre n'ont rien d'exhaustif, on s'en doute, Puissentils, toutefois, susciter d'autres enthousiasmes de chercheurs,

Et je le dédie surtout auxjeunes, ces braves et chers jeunes, dans l'espoir non mercantile. que l'un ou l'autre lise ce livre. Et si les jeunes « trouvent ça bien, marrant», tant mieux!

Je dédie ce livre à tous ceux qui aiment le Valais, son peuple, ses coutumes per-· dues, qui font quand même partie de notre culture, Je le dédie à la mémoire de mes parents, à une chère ai'eule et un grand conteur d'autrefois, qui m'ont tellem,ent appris.

Enfants d'ici, Enfants d'ailleurs, Enfants du monde

Car, une fois le rire passé, en réfléchissant, ils tireront peut-être la conclusion que la grande erreur consiste à croire que chacun, en venant sur terre, est appelé à inventer l'eau sucrée.

Beaucoup d'attentionnés auront encore en mémoire l'écho, tant artistique d'humain, rencontré par l'expositionvente d'œuvres d'art au profit d'Enfants du Monde», organisée il y a presque

Ainsi se forgera peut-être un nouveau maillon... J.F.

A. Monnet

Art africain

Ce moment privilégié d'union bienfaisante, dont l'histoire du don gardera la trace, se reproduira cette année. En effet, pourquoi ne pas tendre encore une fois cette main qu'il avait été si bon de tendre? Pourquoi conjuguer la générosité au passé. C'est ainsi qu'à Verbier, sur les hauteurs de Savoleyres, l'année de l'enfance trouvera un encourageant prolongement: du 12 juillet au 10 août prochains, se tiendra une exposition-vente d'œuvres d'art au profit de «Enfants d'ici, Enfants d'ailleurs, Enfants du monde». L'exposition 1980 différera légèrement de la précédente par un attrait nouveau: la présence de plusieurs centaines d'objets africains,

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deux ans sur les hauts de Savoleyres. En effet, en plein été, à l'époque où l'on songe autant à la planification de ses vacances qu'à l'organisation de son repos, avaient convergé, en ces lieux que rien ne prédisposait aux cimaises, un magnifique élan de solidarité fraternelle et un communicatif enthousiasme. Et les arbres replantés dans le sud du Sahel sont là pour redire des douleurs soulagées, des espoirs permis, la rencontre rare des idéaux esthétiques et des sentiments humains.

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Des larmes pour l'art?

parmi lesquels des statuettes, des statues des.figu:ines, des masques, des pipes, de~ tapIssenes, des nappes, en provenance principalement du Cameroun. Il n'est pas besoin de retracer ici l'importan,c~ de l'art africain, son originalité, sa poeSIe propre, ses thèmes ancestraux rituels, magiques, mythologiques, artisa~ naux, ses particularités qui ont eu et ont encore tant d'intérêt pour tout «étranger», amateur de beauté et de vérité artistiques: mentionnons simplement le fait que le président du comité d'organisation, Me Rodolphe Tissières, s'est rendu personnellement sur les lieux pour choisir et sélectionner ce qui serait digne de représenter un panorama artistique élargi de la région et un événement pour les acquéreurs.

Des grands noms

C?utre cette facette novatrice de l'expositIon, relevons la présence d'œuvres d:a!tistes renommés, aussi bien par .le seneux de leur quête que par la profondeur de leur inspiration. Nous avons relevé les noms suivants de portraitistes paysagistes, disciples de l'huile ou adep~ tes de la sanguine, amis des grands espaces ou des murmures intérieurs habitués des ateliers de la couleur et de' l'harmonie: Amar, S. Auber, Benn, A. Bonnefoit, M. Bordet, G. Borgeaud, M. Borgianni, Bretagne, Van den Bussche, L.-U. Cinello, M. Ciry, M. Clouzot, J.-F. Comment, J. Commère, J. Cornu, C. Cottet, S. Dali, S. Degal, Dominko, R. Dufy, H. Erni, R. Fade, M.-P. Gailland, A. di Gesù, R. Granthil, M. Gudiol, Le Guenec, G. Sala, C. Hemeret, Herrera, J. J ansem, M. Journod, Kijno, L. Le Kinff, Locca, Loriot, P. Loye, C. Mancini, C. Menge , F. Michelet, J.-C. Morend, Moto, Mouly, Ottavano, Perino, P. Petit, Picasso, M. Putallaz, Rambié, S. Rebetez, A. Roch, Le Douanier Rousseau, Ruiz-Pipo, C. Sauzet, F. Sillig, N. Simbari,

La question est grande aujourd'hui de savoir Comment venir en aide aux oubliés de lajoie de vivre, aux enfants de la misère, aux familles de l'abandon, à tout ce monde que l'on dit tiers et qui est pauvre. Nous n'aurons pas la prétention, en ces quelques lignes, d'y proposer un ultime remède ou une bienvenue panacée. Laissons à d'autres le soin des résolutions faciles et des tendances naïves. Mais il nous semble bon, à l'aube d'une manifestation artistique au retentissement assuré et au succès prévisible, légitime, de soulever quelque peu le voile d'interrogations qu'il serait regrettable de confiner au silence. (Il nous semble également que pour beaucoup d'enfants, avant les verbes «éduquer» ou «apprendre» existe le verbe «subsister» et que pour tous règne le verbe « aimer»).

J.-C: Stehli, A.D. Steinlen, S. Strouvé, Suglyama Yu, Téléki, V. Vermeil Vérone, Volti. '

Nous ne statuerons pas sur la qualité esthétique de l'exposition à venir, dont nous parlons ailleurs; d'autres sont là pour le faire, plus compétents. Toutefois il nous plaît de relever certains types d'objection que ce genre de projet rencontre et d'y apporter une ébauche de réponse. En toute humilité. En toute dignité aussi.

Pour la tapisserie: Braque, Cocteau, R. Dufy, Foujita, M. Squarciafichi. Pour la sculpture: Bourdelle, Braque, Foujita, Moirignot, Volti. Le bénéfice intégral sera versé au profit de l'enfance malheureuse, du tiersmon?e. et de la région, comme l'indique la dedIcace. Un catalogue sera mis en vente à cette occasion et une grande vente aux enchères est annoncée entre le 7 et le 12 octobre prochains à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny.

Actif ou passif

Lors de discussions nombreuses sur ce thème, deux critiques générales ont été avancées que nous résumerons ici et aux quelles nous tenterons de rétorquer brièvement. La première, et la plus profonde, est la suivante: en achetant une œuvre d'art lors d'une manifestation de bienfaisance, pense-t-on réellement à la désespérance de ces gens et non pas, uniquement, à la valeur artistique de son

L'occasion est grande, à nouveau de se faire un plaisir artistique et de mettre un peu de soleil sur la grisaille des déshérités!

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Une toile peut-être belle et son harmonie émouvante; elle gagne en grandeur quand on sait qu'une partie de son destin s'inscrira en couleurs de partage. Elle parle à l'œil, à la sensibilité, à l'intelligence, accrochée à son clou; c'est au cœur, à cette infime partie de soi nonégoïste, qu'elle parle lorsque sa vente va aider quelques enfants à vivre. La deuxième critique porte sur l'affectation des fonds ainsi récoltés. Trop souvent, on démissionne parce que cet argent, comme on dit, «n'ira pas soulager quelque misère, mais se perdra dans les poches de quelques intéressés». Voilà du plus léger, déjà. Si des erreurs ont été commises en ce domaine, des maladresses, de mauvais aiguillages, reconnaissons quand même que ces remarques relèvent davantage de la facilité et de l'égocentrisme que d'une justifiée suspicion. La misère est bien trop répandue aujourd'hui encore, en certains points de notre planète, pour que nous nous réfugions derrière quelques doutes. Il y a urgence: la générosité presse. N'oublions pas que ce qui fonde le don, c'est le don lui-même. J earJ- François Lovey

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acquisition? Les larmes des uns, enfants trop nombreux, ne sont-elles pas un prétexte aux réjouissances et aux plaisirs des autres? Ne fait-on pas danser de belles ~motions esthétiques sur les malheurs du monde? - Critique intéressante, il est vrai. Mais qui cache l'originalité d'un projet authentiquement humain: celui d'un art qui tend à être plus que luimême en se vouant au don et à l'aide.

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L'homme quotidien Nous sommes donc des êtres de besoins. Certaines choses nous gênent, d'autres nous font plaisir, cela d'après nos constitutions à chacun. Il y aurait beaucoup à dire et/ou à écrire à ce sujet et nous y reviendrons par la suite, «si Dieu me prête vie» et... l'Ecole valaisanne ses colonnes, car bien des éléments permettraient de nous éclairer et nous aideraient à mieux diriger nos vies de tous les jours. Le sujet est vaste, complexe. Commençons donc par... le début. Que constatons-nous? ce que personne ne contestera: que nous naissons incomplets, avec des besoins et que nous ne pouvons croître sans apport extérieur. Cela, implicitement, nous l'admettons. Nous savons qu'un enfant ne peut «prendre sur lui» - sur ce qu'il n'est pas, ne possède pas ... - nous étudions donc, nous reconnaissons ses besoins dans l'espoir d'y répondre pour lui permettre de grandir. L'enfant est donc reconnu comme incomplet, en voie de formation. Et, ... on le forme , quitte souvent à le ... déformer ... de bien des manières, en bien des circonstances, tant à travers certaines méthodes d'« éducation », que certains types de vie, d'hygiène , de convictions. Et si nous pouvons constater nombre d'heureuses réalisations et de beaux exemples à travers le monde, nous ne pouvons échapper à la réalité du mal, de l'injustice, de la souffrance qui pullulent sous toutes les formes sur notre planète. Apparemment donc des ~rreurs , de nombreuses erreurs sont commises et se perpétuent. Qui de nous oserait, alors, prétendre qu'il n'a pas fait d'erreur, n'a pas été sourd, muet, aveugle face à luimême , face à d'autres? Et si chargés nous sommes d'êtres, notre responsabilité est engagée. Ouvrons donc nos yeux.

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Et, revenons à l'enfant, cet être en croissance et donc nécessiteux de matériaux extérieurs pour construire sa personne, ce matériau corps-esprit qui sera un jour appelé à collaborer directement ou indirectement à la construction d'autres êtres à l'aide de son propre matériau.

Les traités de puériculture, pédagogie etc ... foisonnent. Nombre de théories se contredisent là comme ailleurs.

Mais, nous avons aussi une autre possibilité et... une autre responsabilité: celle de ... déformer ou d'avoir déformé l'enfant.

Comment nous en sortir?

En effet, pour vivre et survivre, l'enfant que l'on élève d'après des principes «bons» ou «mauvais» mais non conformes aux besoins de sa nature, soit dépérira s'il est faible, soit s'adaptera à l'aide de compensations s'il est de nature plus résistante, et les déséquilibres causés se révèleront avec les années.

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Par l'acquisition d'un certain nombre de connaissances de base toujours à compléter, digérer, adapter; par l'observation.

Sans aide extérieure, il ne peut se développer.

Chaque époque véhicule ses découvertes, ses théories dont chacune contient. une part de vérité.

Ses besoins sont d'ordre physique: air, nourriture, mouvement, repos. S'ils ne sont pas satisfaits, il ne croîtra pas et ne pourra se diriger ensuite harmonieusement vers l'extérieur.

Si leur application semble correspondre à ce que nous savons de l'être dans son unité, si, surtout, elle semble contribuer au développement harmonieux de l'enfant, elle peut être bonne.

Ses besoins sont d'ordre psychique: affection avant tout et stimulants extérieurs de toute sorte l'aidant à développer ses facultés affectives et intellectuelles, différentes des nôtres - adultes mais existantes. S'il ne reçoit pas d'affection, s'il vit trop isolé, il se développe mal , ne s'éveille pas, ne s'ouvre pas. Nous retrouvons déjà ici les besoins et d'ordre physique et d'ordre psychique.

Si à l'analyse honnête et profonde elle semble aller à l'encontre de connaissances dûment éprouvées, si elle provoque des réactions de rejet, chez l'enfant, elle est à revoir, analyser, compléter, adapter, voire ... rejeter. S'il faut se montrer prudent face aux «modes», réponses toujours partielles aux besoins du moment mais répondant néanmoins à un besoin - bon ou moins bon - il faut aussi se méfier des idées recues, pré-conçues, qui sont, elles aussi, à compléter.

Mal nourri, calfeutré, ligoté, l'enfant ne se développera pas physiquement et réagira moins bien aux stimuli de l'extérieur. Où trouverait-il la force, la possibilité? .

Déjà donc, l'enfant réagit avec la totalité de son être corps-esprit.

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Le sucre constitue un excellent exemple.

U ne grande partie des aliments que nous ingérons se transforment peu à peu sous L'observation immédiate et à long terme · l'effet de divers sucs, enzymes émis par peut et ... doit nous aider à trouver la nos organes digestifs, nos glandes, en voie juste. L'enfant faible et sensible de sucres et se trouvent stockés sous cette nature, réagissant rapidement, est un forme dans notre organisme. excellent guide. Or que se passe-t-il? Lors des repas, hors Et la pratique de son éducation nous des repas, par ignorance, confort, comme découvre la nécessité et de la connaissan- récompense, nous proposons sucre et alice et de l'observation -la connaissance, ments sucrés sous des centaines de formes tant aux enfants qu'aux adultes ... pour moi, n'allant pas sans observation.

Mal ou pas aimé, isolé, l'enfant s'étiolera aussi et ne pourra ni absorber, encore moins transformer les nourritures proposées. Les résultats négatifs obtenus dans des cliniques hyper-aseptisées, aux nourritures matérielles «bien dosées» , l'ont prouvé.

Une importante question se pose alors à nous, et dont nous sommes rarement conscients: comment répondons-nous à ces besoins? Et question contenue dims la précédente et en découlant: quelles sont les conséquences de notre réponse sur la vie future de l'être en formation?

Prenons l'exemple de l'alimentation. L'enfant a des besoins; il nous faut y répondre. Mais la réponse peut être adéquate ou non. Elle peut, avec la meilleure volonté du monde, guidée par dès connaissances, des théories trop partielles ignorant la totalité de l'être et de ses fonctions,fausser les besoins de l'enfant en satisfaisant certains de ses goûts au détriment des autres. Elle peut aussi développer des excès et créer ainsi de toutes pièces un nouveau besoin non conforme à la nature totale de l'enfant, mais flattant certains de ses goûts, les réveillant sans besoin, et les sur-développant.

L'organisme de l'enfant réagit. Il réagit à tout.

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Nous avons donc la possibilité et.. : la responsabilité de l'aider à croître dans l'harmonie. A l'aide de nos connaissances dûm·e nt contrôlées, toujours partielles donc à compléter, adapter.

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Et là, nous assi.stons à la création ·d'un besoin qui, lui, .ne relève pas des besoins inhérents à notre nature mais bien d'une réponse inadaptée à certaines circonstances avec toutes · les conséquences qu'elle entraîne à court et long terme: indigestions, pertes d'appétit, caries, fermentations, diabète, et j'en passe!

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1·1~ltAt;tDt;ltPIII~ Si donc les matériaux fournis à l'enfantmatériau, à l'enfant-corps-esprit se révèlent adéquats, il croîtra harmonieusement, contractera de saines habitudes et, à l'âge adulte, disposera d'un matériau solide pour mener sa vie d'homme. Toutefois, ce matériau, comme tout matériau, réclame des soins qu'il faudra lui accorder au risque de le voir s'user prématurément. Chez l'adulte les besoins existent donc. Si les matériaux fournis dans l'enfance ne correspondent pas aux besoins ou les faussent, les carences apparaîtront d'autant plus rapidement et se manifesteront par des troubles plus profonds correspondant aussi à des besoins ... Si nous découvrons l'origine de certaines carences, de certains «traits de caractère» et la reconnaissons avec simplicité, nous pourrons aisément leur porter remède , améliorant ainsi nos réactions. Si nous imputons nos carences aux circonstances fortuites extérieures, nous demeurerons leur proie et vivrons, malgré souvent de respectables apparences, en girouettes sans nous former. Si, lorsque nous est proposé un verre d'alcool, au lieu de reconnaître notre incapacité à le refuser alors qu'il provoque chez nous des troubles, nous invoquons la politesse, la compagnie, les habitudes locales - parfois, effectivement, difficilement évitables mais bien des habitudes sont motivables - nous sommes la proie des circonstances ... Si après un cours peu réussi nous incriminons le temps, le foehn , les élèves, la

proximité des vacances sans nous regarder nous-mêmes, nous sommes la proie des circonstances ... Si telle ou telle réaction, tel ou tel événement nous dérange et que nous oublions d'en regarder en nous le pourquoi, nous sommes la proie des circonstances ...

Le groupe «Ecole-Informations»

Alors que, lorsque nous reconnaissons nos carences, nos faiblesses bien légitimes, nous ouvrons la porte à une prise de conscience, premier pas vers l'amélioration de nos réactions, premier pas vers la formation d'une volonté jaillissant de l'intérieur car consciente de son point de départ, de sa source et confiante en son progressif aboutissement.

En 1978, M. Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publique, constituait un groupe de travail . chargé d'étudier et de préparer les m.oyens d'information des parents sur les structures scolaires valaisannes et leur fonctionnement. Douze personnes ont été nommées pour réaliser ces tâches. Ces personnes représentent les milieux ou organismes concernés par cette information: associations de parents, d'enseignants, inspecteurs scolaires primaires et secondaires et délégués des services du DIP concernés (offices de documentation et d'information scolaires, offices d'orientation scolaire et professionnelle).

****** «Ce téléphone qui sonne, décidément, me gêne ... Pourquoi ? .. Ah , oui, je vois». - bruit, curiosité éveillée, dérangement dans le travail, crainte d'un problème etc ... «D'avoir découvert l'origine de la gêne la diminue déjà ... Peu à peu elle disparaîtra ou, si elle ne peut disparaître, du moins pourrai-je mieux réagir, reconnaître ma faiblesse, ce qui est déjà une force, éloigner l'appareil, m'éloigner de lui. L'essentiel étant que je sois consciente que la cause se trouve en moi - correspondant à un besoin de silence, de tranquillité, de sécurité etc ... - et que je n'incrimine plus le téléphone ... Que je constate, tout simplement, que j'avais, moi, un besoin à ce moment-là ... ! Est-il habituel? fréquent?

1. Objectifs, méthodes et structures du groupe Le Groupe «Ecole-Informations» veut élaborer des documents d'information: -

en tenant compte des questions posées par les parents et les enseignants; en associant étroitement à l'élaboration des documents tous les partenaires.

Anna T. Veuthey

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a) La commission plénière est composée de tous les membres nommés par le DIP. Elle se réunit, au minimum, une fois au début de l'année scolaire pour établir le programme commun aux deux sous-groupes ainsi que le calendrier des publications, et une fois à la fin de l'année scolaire, pour critiques et bilan. b) 2 sous-groupes - un pour le HautValais, l'autre pour le Valais romand - travaillent de façon autonome en prenant la responsabilité des textes qu'ils publient ou des informations qu'ils diffusent.

Les deux entités lingustiques du canton sont représentées sur l'ensemble des partenaires cités.

Ces objectifs et méthodes exigent de nombreux contacts, l'élargissement du groupe de travail par la création de sousgroupes différents pour chaque document et plusieurs analyses critiques des textes avant leur publication.

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tions», pour mieux réaliser sa tâche, s'est organisé de la façon suivante:

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Le contexte social de l'école étant différent dans le Haut-Valais et le Valais romand, le groupe «Ecole - Informa-

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A cet effet, ils établissent les contacts appropriés avec les instances compétentes et choisissent les collaborateurs nécessaires. c) Des groupes de travail où collaborent des parents, des enseignants et des représentants du DIP, sont créés à l'occasion de chaque publication. Le schéma de travail adopté pourrait se décrire ainsi:

a) Choix du thème (par le Groupe «Ecole-Informations» ). b) Recueil et tri des questions (sousgroupe de travail créé en fonction du thème). c) Elaboration du projet (sous-groupe de travail). d) Analyse critique par le sous-groupe et instances concernées. e) Retour au sous-groupe de travail. f) Analyse par le Groupe «EcoleInformations». g) Publication (par l'ODIS, support: «L'Ecole valaisanne» pour le Valais

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Présentation du vivarium d'Uvrier -

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C'est avec plaisir qu'il m'est donné l'occasion de pouvoir vous expliquer en quelques mots les raisons de la présence d'un vivarium en Valais, ainsi que les buts qu'il s'est fixés. En Suisse, il existe encore de grandes régions où les populations reptiliennes sont à peu près stables: le Jura, la région lémanique, le Valais et le Tessin. En Suisse alémanique, la vipère aspic ainsi que des espèces de couleuvres, ont totalement disparu. C'est pourquoi, dans un canton comme le Valais, il est très important de pouvoir informer les gens sur la valeur de la conservation des régions ainsi que des espèces qui y cohabitent.

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romand et «Mitteilungsblatt» pour le Haut-Valais). 2. Publications A ce jour, le Groupe «EcoleInformations» a créé et édité (pc;mr la partie romande du canton), les bulletins suivants:

Bulletin N° 1: Passage de l'école primaire au Cycle d'Orientation - Du Cycle d'Orientation aux apprentissages (8 pages) Bulletin N° 2: Débouchés après la 3e.«A» et «B» du Cycle d'Orientation (12 pages) Bulletin N ° 3: En collaboration avec le Centre d'information sur le tabagisme, bulletin sur les «méfaits GU tabac»: «Aux parents, aux jeunes, à tous les fumeurs» (16 pages) Bulletin N o 4: L'allemand à l'école primaire (12 pages) Deux publications sont en voie de réalisation: -

Les classes terminales du Cycle d'Orientation. - L'école enfantine et les deux premières années primaires.

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Les documents cités sont disponibles à l'ODIS, Gravelone 5, 1950 SION (parents, directions d'écoles et enseignants peuvent se les procurer gratuitement), tél. (027) 21 62 86. 3. Liste des membres du groupe «EcoleInformations» Mme Lise FERRARI Fédération des associations de parents du Valais romand M. Alfred KLINGELE El tern vereinigungen M. Pierre FELLA y Fédération valaisanne des associations pédagogiques M. Hermann PELLEGRINI M. André REY M. Anton RIVA Inspecteurs scolaires

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J'ajouterais, qu'en ce qui concerne les reptiles, le contact physique avec l'animal est primordial car il permet de se rendre compte du non-fondé de beaucoup d'affirmations erronées qui ont malheureusement encore cours de nos jours. Il est important de préparer les générations futures à conserver leur environnement car les reptiles y occupent une place importante et sont d'une

M. Joseph MUTTER M. Gilbert FOURNIER Offices d'orientation scolaire et professionnelle M. Klemenz ARNOLD M. Jean-Pierre SALAMIN Département de l'instruction publique M. Jean-François LOVEY M. Hugo ZENHAUSERN Offices de documentation et d'information scolaires Gilbert Fournier

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Un vivarium est une institution qui a pour but principal de montrer un éventail aussi complet que possible de reptiles vivants et ceci dans des conditions de vie optimales se rapprochant le plus de leur milieu naturel. Je recommande à tous les enseignants de profiter au maximum de cet outil de travail qu'est un vivarium car à l'heure actuelle nous développons des moyens audio-visuels de façon à nous rapprocher le plus possible du sujet.

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grande utilité dans l'équilibre de la nature. J'espère avoir bientôt l'occasion de vous expliquer tout cela plus en détails lors de votre visite.

André Tardent Adresse : André Tardent Vivarium Uvrierl Sion 3958 ST-LÉONARD Tél. 027 / 31 1879 soir 027 /2 25859

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Si mon rêve devenait réalité ... Je n 'ai plus le choix. Plus d'excuses. Depuis plus d'une semaine, je trouve toutes sortes de raisons, je remets au len·demain. Autour de moi, chaque matin, des collègues déclarent avec soulagement: «Ouf! j'ai enfin terminé ma corvée!» Et moi? Quand vais-je me décider?

Permettre à l'élève et à sa famille de voir où il en est par rapport à lui-même, dans ses progrès personnels ou par rapport aux autres de sa classe?

Une école sans concurrence, sans compétition.

J'hésite , j'ai peur. Que faire? Etre sévère? Généreuse?

Une école où l'échec n'est que provisoire.

Ni l'un ni l'autre me diront les personnes raisonnables. Etre juste, tout simplement.

Une école où l'épanouissement de chacun passe au premier plan.

Devant moi, deux carnets ... Celui de Caroline, une «bonne-élève» et celui de Mathieu, un élève-qui-a-de-la-peine». A Caroline, tout lui réu$sit, sans efforts. Mathieu, lui, ne rencontre que des difficultés sur son chemin. Caroline lisait couramment à son arrivée chez moi. Mathieu ne lisait qu 'un seul mot: Mathieu. Aujourd'hui il se «débrouille».Il déchiffre presque tout. Sa lecture est lente et laborieuse. Comparée à celle de Caroline, elle est médiocre. Si celle de Caroline mérite un 6 la sienne mérite à peine un 3.

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Sont-ils suffisants pour me permettre de mieux connaître l'enfant, ses faiblesses et ses points forts, ses aptitudes?

Rêver d'une école sans notes. Une école sans appréciations «faute, mal, insuffisant, inadmissible» si culpabilisantes pour l'enfant.

Ce soir, me voilà contrainte! Sur mon bureau, une pile de petits carnets rouges. Des carnets vierges de toutes notes encore. C'est sur moi que repose la responsabilité d'y inscrire le premier verdict, les premières notes!

Je veux bien, mais je ne sais pas être juste comme on l'entend communément. Etablir un barême, des épreuves, des normes, y soumettre tous les élèves au même moment, les juger avec «l'œil froid» de la justice sans tenir compte des circonstances atténuantes ... Non! C'est plus fort que moi! Cette justice-là je la ressens comme de l'injustice.

Quels renseignements nous donne la note? la moyenne?

Mais quel chemin a parcouru Mathieu! Alors, que faire? Rêver ...

Ces renseignements sont-ils vraiment objectifs?

Une école où le travail de l'élève n'est pas évalué par comparaisons avec celui des autres.

Quelle part de subjectivité entre dans le processus d'évaluation des résultats obtenus et des efforts fournis par tel élève? Pourquoi met-on en cause les notes? Pourquoi tant de pays cherchent-ils à mettre en service un nouveau système d'évaluation?

A cette sene de questions je répondrai par une série de «vertus» dont nous parlait le professeur Samuel Roller lors d'une récente journée de réflexion à Sion. Ces vertus sont les forces indispensables à la réussite , à l'épanouissement, à une santé mentale solide « ... Calme, imagination, enthousiasme, courage, esprit d'équipe , sens de l'humain». Peuvent-elles se développer, se fortifier dans le climat «empoisonné» par la contrainte de la note? J'en 'doute. Et si mes doutes étaient partagés par une grande majorité? Si un jour mon rêve devenait réalité? Ce jour-là, alors , l'école serait un atelier où l'on construirait la société de demain sur le modèle du visage ensoleillé d'un enfant. Chantal Fumeaux

Une école où «réussir» n'est plus synonyme de «moyenne». Une école sans angoisses. Une école sans compétition «chiffrée», stimulante, peut-être pour ceux «pour qui ça marche», les autres régressant par lassitude ou découragement. Une école ensoleillée. Ce n'est qu'un rêve bien sûr! La réalité , ce soir, c'est ces carnets rouges. Triste réalité! Et pourtant, si ce rêve devenait réalité? Si l'on se posait une fois sérieusement cette série de questions mises en évidence par «l'Ecole des Parents» lors d'une réunion en Sorbonne sur le thème des «Pédagogies nouvelles» ? « ... Pourquoi noter? Dans quel But? Pour qui? Pour l'enfant, pour nous, pour les parents, pour l'administration scolaire ou pour le futur employeur? Qu'est-ce que noter? Evaluer un savoir, des connaissances des aptitudes? '

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C. La poèle à frire: Utilisable pour les petites fritures.

Choix des corps gras Le choix des corps gras joue un rôle important dans la digestibilité et le goût des fritures.

Cours de cuisine de 3 e et 2 e BT au CO

Les fritures

n est évident qu'il faut choisir les corps gras qui supportent le mieux !'~lévation de température. n est donc p.refer~ble de s'en tenir à des huiles ou graIsses Insaturées; par exemple l'huile d'ar~ch~de ..La graisse de coco supporte .auSSI}reS b~en une température allant ]us.9u a ~OO .C;. L'huile spéciale friture de SaIS ~st et~dle.e pour ce mode de cuisson; malS, SOlt dIt en passant, les fabricants refusent de donner sa composition exacte, nous pouvons donc en déduire qu'elle n'est qu'une simple huile d'arachide.

Dans le programme d'économie familiale de troisième année, au chapitre de la cuisine figure le mode de cuisson «frire». D'aucuns s'étonneront peut-être que les fritures constituent une leçon de cuisine à l'école alors qu'elles sont, de nos jours, tant controversées par les diététiciennes. Cependant, après une enquête établie auprès des élèves, il apparaît que tous les ménages possèdent une friteuse ou une bassine à frire et que l'utilisation de ces appareils varie, selon les familles, de 1-2 fois par semaines à 4-5 fois par an.

n devient, dès lors, indispensable d'étu-

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Les outils de travail A. La friteuse électrique: Cet appareil électrique comprend un thermostat incorporé qui règle la température de l'huile afin de l'adapter aux difPre;jJaraliulI d 'une pâle à./i'ire férents aliments que l'on veut cuire. De cette façon, l'huile n'est jamais surchauffée et se détériore moins vite. La friteuse Les élèves devraient effectuer un travail permet aussi, en suivant les prescriptions de recherches sur les friteuses: prix, faciindiquées, de cuire dans le même corps lité d'entretien et d'utilisation etc. gras successivement des aliments sucrés B. La bassine à frire: et salés sans altération de goût. Malgré S'il est relativement simple de faire des ces avantages, il faut se demander si la fritures dans une bassine à frire, il est par friteuse représente une aide réelle et si contre plus difficile d'apprécier la temson achat est toujours judicieux, car pour pérature de l'huile et d'éviter son surune alimentation saine, il est nécessaire chauffement et son altération. Afin de de limiter la consommation de fritures à réussir les mets et de prévenir les acci1-2 fois par mois, donc d'utiliser la fri- dents il faudra utiliser un thermomètre. teuse 12-15 fois par année. (ex. Mélior).

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Applications

Précautions

dier cette façon de cuire, à première vue malsaine, afin d'en tirer le meilleur parti culinaire et diététique.

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Cuisson des beignets

Les huiles polyinsaturées (tournesol, maïs, soja) ne peuvent pas sans dommage être chauffées au-delà de 160°C.; elles sont donc à déconseiller pour les fritures.

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Chauffer l'huile à 180°C. et maintenir cette température. Ne jamais laisser atteindre le point de fumée, un corps gras qui fume se décompose en donnant une substance âcre et malodorante qui est toxique. De plus une huile surchauffée risque de s'enflammer' il est nécessaire de prévenir les élèv~s et de leur expliquer comment étouffer les flammes.

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Saisir rapidement les alimen~s a.fin qu'ils n'absorbent pas trop d hUlI~, restent croustillants, et ne se dessechent pas.

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Après la cuisson, lais~er égoutter les aliments quelques mInutes dans le panier à frire puis, les déposer sur une grille à pâtisserie recouverte d'un papier absorbant. Saler ou sucrer les aliments lorsqu'ils sont dans le plat.

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Les réalisations culinaires sont nombreuses et peuvent être variées selo? le choix de la maîtresse ou les suggestIOns des élèves. Les règles générales sont appliquées pour confectionner: des beignets de fruits (pommes, bananes) de légumes (chouxfleurs, aubergines) de fromage de poisson des pommes de terre frites ou des pommes de terre croquettes. Les préparations qui ne peuvent être transportées feront l'objet d'une démonstration et d'une dégustation sur place. Si au contraire le mets peut, à l'exemple des beignets aux pommes, être consommé froid l'élève pourra en préparer suffisamment pour sa famille et l'emporter. Enfin l'exécution d'ùne recette peut être amor~ée à l'école en vue d'être terminée à la maison, Ex.: Les pommes de t~rre frites préparées et précuites (prem~ère cuisson) par l'élève à l'école seront, a la

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Les d ivertissements de Matix

maison, soit congelées en vue d'une utilisation ultérieure , soit utilisées le jour même. Cette préparation créera l'occasion d'une comparaison (prix, goût) avec les précuisinés du commerce. Diététique

Douzième série

Les fritures sont des préparations riches en corps gras, qui augmentent le temps de séjour des aliments dans l'estomac et peuvent être la cause de difficultés digestives.

Pour les petits degrés 12.1 Un tailleur coupe chaque jour 2 mètres dans une pièce de drap de 16 mètres de longueur. Au bout de combien de jours aura-t-il coupé toute la pièce?

D'une consommation trop fréquente de fritures résulte aussi un accroissement considérable de la ration de calories journalières: or, notre alimentation est déjà trop riche.

Cuisson des beignets et égouttage

12.2 Voici cinq pilules, me dit le médecin. Prenez-en une toutes les demi-heures. En combien de temps les aurai-je toutes avalées?

Il est donc conseillé, pour sauvegarder notre bonne santé, de veiller à une préparation correcte et de restreindre la consommation d'aliments frits; trop de graisse favorisant la prise de poids et de façon indirecte l'hypertension , l'artériosclérose, l'infarctus, le diabète etc.

12.3 Un appartement possède 5 chambres. De la plus grande on fait deux chambres. Combien cet appartement compte-t-il alors de chambres?

N. Bridy

Pour les degrés moyens 12.4 François, qui ne va pas encore à l'école, est pourtant un petit génie en calcul. Quand on lui demande son âge il déclare: - J'ai mon anniversaire le même jour que mon père. Actuellement mon père est Il fois plus âgé que moi. Dans 6 ans, il ne sera plus que 5 fois plus âgé que moi, et dans 16 ans, il ne le sera plus que 3 fois. Dans 36 ans j'aurai tout juste la moitié de l'âge de mon père. Quel est donc l'âge actuel de François? 12.5 Des caisses sont numérotées: 20,21,22 ... jusqu'à 50. Peut-on les empiler en trois piles égales?

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12.6 Sur la table se trouvent des piles de 14 jetons. Combien de piles faut-il au moins démolir pour conserver le nombre total de jetons, mais avec des piles de 12 jetons?

Pour les degrés supérieurs 12.7 Un marchand de bestiaux désire acheter 12 moutons. Le paysan qui s'y intéresse en offre 300 francs le mouton . Le marchand propose 1 franc pour le premier mouton, et le double chaque fois pour les suivants. Le paysan s'empresse d'accepter. A-t-il raison? 12.8 Pour économiser l'argent du voyage, Luc, et Andrée décident de se rendre chez leur grand-mère, à 40 km. de chez eux, à pied et à vélo (car ils n'ont qu'une bicyclette pour les deux !). A pied ils parcourent 5 km. en une heure. A vélo ils parcourent 10 km. en une heure. Ils partent à midi, Andrée à vélo, Luc à pied. Au bout d'une heure Andrée laisse le vélo au bord de la route et continue à pied. Lorsqu'il arrive vers le vélo, Luc l'enfourche et pédale pendant 1heure; il rejoint donc Andrée. Il passe alors le vélo à Andrée et reprend sa marche à pied ... et ainsi de suite jusque chez la grand-mère. Combien de temps dure le trajet? A quelle heure arrivent-ils?

J.-J. Dessoulavy Solutions en page 22.


Solutions aux divertissements de Matix Douzième série

Essayons donc:

12.1 Réponse irréfléchie courante: 16 divisé par 2 = 8. Réponse correcte: 7 jours, puisqu'en coupant la 7 e fois on obtient les deux derniers morceaux de 2 mètres. 12.2 Réponse irréfléchie courante: 2 heures et demie. Réponse correcte: 2 heures. Exemple: les 5 pilules sont prises successivement à midi, midi et demi, une heure, une heure et demie, deux heures. 12.3 Réponse irréfléchie: 5 + 2 =7 chambres. Réponse correcte: de la cinquième on fait deux chambres. On a donc la cinquième (plus petite) et la sixième (nouvelle). 12.4 La meilleure manière de trouver la solution est de faire un tableau avec les opérateurs qui entrent en jeu.

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Ce n'est évidemment pas à une année que François pourrait dire cela. Ni même à deux ans! Tout au plus à partir de trois ans.

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Possible! François a donc quatre ans actuellement!

12.5 Réponse irréfléchie: oui, parce que 30 : 3 = 10. Réponse correcte: non, parce que du numéro 20 au numéro 50 cela fait 31 caisses.

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atteint quasiment le prix qu'il avait fixé: 12 x 300 francs ... 3600 francs! Mais il y a une particularité à découvrir: tout total partiel correspond au nombre doublé suivant moins un. Exemples: 1 + 2=4-1 1 + 2 + 4 + 8 + 16 = 32 - 1 etc.

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12.6 En prenant 2 jetons à chaque pile, on obtient des piles de 12 jetons. Avec les jetons pris sur 6 piles on construit une nouvelle pile de 12 jetons. Donc, avec 6 piles de 14 jetons on a 84 jetons. Avec 7 piles de 12 jetons on retrouve les 84 jetons. 12.7 Oui, le paysan a raison. En effet, il a vite fait de calculer une série de doubles: (,2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, prix de ses moutons! Rien que l'addition des prix des trois derniers

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Méthode Ward

Travaux manuels auCO

Il nous a paru important de faire paraître dans l'Ecole valaisanne une série de « papiers» destinés à remettre en mémoire certains cheminements pédagogiques, à l'intention des maîtres utilisant la méthode de chant Ward.

Utilisation des vieux sous-mains

Socles de maquettes

Voici la liste de ces exposés dont les deux premiers ont déjà paru dans les numéros de janvier et de février 1980:

Simplement peints si le carton est en bon état, ou recouverts de papier (des 2 côtés!) dans le cas contraire.

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Fonds de boîte. Dans ce cas, le carton sera toujours recouvert!

III. IV. V. VI. VII. VIII.

Boîte à outils Avec ou sans compartiments; avec ou sans couvercle (en carton plus mince); mais habillée - de toile ou de papier pour cacher les entailles gardées par le bon vieux sous-main.

L'exposé qui suit traite donc des dictées, technique que bien des maîtres n'ont peut-être plus totalement en mémoire.

Présentoir de chaînettes et pendentifs Coller deux épaisseurs de carton en croisant les sens de fabrication. photographies: face et profil Découpage à la scie à découper (on peut trouver un exemple dans Scinde 78, N°8). Recouvrir d'une toile satinée fine.

Un yo-yo 2 disques de 9 cm de diamètre percés en leur centre d'un trou de 12 mm de diamètre où viendra se loger le tourillon de 13 mm de longueur. Habiller l'extérieur

Travail sur les schémas rythmiques (janvier 1 980) Découverte d'un nouveau schéma rythmique (février 1980) Les dictées Présentation de la croche Présentation du plagal Présentation du mineur Présentation de la noire pointée-croche Composition musicale

Oscar Lagger

III. LES DICTÉES (papier peint par exemple: Diamètre 13 cm) et l'intérieur (papier: diamètre 8,5 cm)

1. Dictée mélodique auditive

Après le séchage, percer le papier d'intérieur et coller - à la colle blanche - le tourillon préalablement muni de son fil.

Le diagramme chiffré ou le diagrammeportée se trouve au tableau 1. Le maître chante la note de départ, par exemple: «Voici do», puis il chante immédiatement la dictée sur «nu». 2. Les élèves répètent avec le geste mélodique. En cas de fausse répétition, le maître redonne la dictée. 3. Un élève donne la réponse sur le nom des notes. 4. Tous répètent.

Roger Salamin

2. Dictée mélodique visuelle

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1. Le maÎtre donne la note de départ, par exemple: «Voici sol», puis il montre

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la mélodie sur le diagramme; les enfants font le geste mélodique. 2. Un élève donne la réponse. 3. Tous répètent. 3. Dictée mélodico-rythmique Le diagramme et les schémas rythmiques étudiés sont au tableau. 1. Le maître attire l'attention des enfants sur les schémas rythmiques et chante la mélodie avec le geste rythmique. 2. Les enfants répètent avec le geste rythmique, plusieurs fois, isolément, par groupes ou ensemble et découvrent le schéma. 3. On rechante le schéma avec le geste métrique.

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4. On rechante en dessinant le rythme dan~ l'air, pendant qu'un enfant le dessIlle avec le doigt au tableau. 5. On rechante; l'élève au tableau utilise la craie (sans ralentir!). 6. Il place les barres de mesure en rétrogradant et complète les mesures incomplètes. 7. Tous reprennent avec le geste rythmique.

8. Le maître rechante la dictée en attirant l'attention des enfants s~r le diag~amme; même procédé que pour la dIctée mélodique. 9. Les ,no.tes découvertes, un éléve VIent les ecrue exactement sous le schéma noté. Ajouter les barres de mesure. 10. On rechante avec le geste rythmique.

Feuille de travail Voici un spécimen d'une feuille de travail, que M. Pierre-Marie Epiney, instituteur à Sierre, a polycopié à l'intention de ses élèves:

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A GF - SPVal, quoi de neuf? enfantines lors de ce départ -dans la vie scolaire, un reclassement semblait tout à fait logique.

Le 23 mai 1979 , la FMEF a eu la possibilité d'étudier les résultats de l'analyse générale des fonctions; les associations professionnelles ont été ensuite informées.

En première lecture, soit le 7 février 1980, les députés au Grand Conseil en ont pris conscience . Ils ont décidé que les maîtresses enfantines passeraient de la classe 12 à la classe 14. Les maîtresses ACM ont bénéficié de la même progression.

La SPVal a alors pris connaissance des améliorations sociales proposées, ainsi que du classement de ses membres dans l'échelle des salaires.

D écès de Madame Simone Carruzzo- Boven

Elle a déposé plusieurs recours qui lui paraissaient pleinement justifiés. Deux de ceux-ci ont été acceptés par la commission parlementaire:

Maîtres primaires

-

Dès l'âge de 58 ans, possibilité pour les maîtres primaires de bénéficier, sans diminution de salaire, d'une décharge hebdomadaire de 3 heures. Cet allégement est sans doute bienvenu si l'on connaît les multiples adaptations et recyclages auxquels sont soumis les enseignants et donc, à plus forte raison , nos aînés.

Pour ces derniers, la première lecture n'a apporté aucun changement. Ils demeurent en classe 17. M. Bernard Varone, député , a demandé que puisse encore être envisagé le passage en variance 18. La SPVal, en étudiant le dossier transmis par l'AGF, avait en effet constaté que cette amélioration nous avait été refusée pour un nombre insignifiant de points.

Issue de la belle famille de Joseph Boven, Simone fréquente l'Ecole Normale de Fribourg. Et après quelques années d'enseignement, elle se consacre entièrement à son mari, Léonce Carruzzo, à s~s trois enfants, Berthy, Régis et Domimque, pour qui elle fut une mère chaleureuse et attentionnée.

-

Possibilité pour les maîtresses ACM qui désirent obtenir un statut complet (prestations sociales) de se contenter, si elles le désirent, de 4 demijournées hebdomadaires, leur horaire minimum étant ramené à 12-heures.

Depuis l'époque où l'AGF a commencé ses travaux, de nombreux changements sont intervenus, en particulier à la suite de l'entrée en vigueur de nouveaux programmes romands nécessitant recyclages et adaptations. On devrait prendre ces faits en considération.

Puis pendant 21 années, Madame Simone se dévoue aux enfants de la 1 Année primaire à Chamoson. Il faut savoir quel engagement personnel demande ce degré de l'enseignement et il faut l'avoir vu,e à l'œ.uvre pour dire sa compétence pedagogique. Mais je pense que mieux qu.e personne, ses petits élèves pourrment témoigner de l'éducatrice attenti-

Maîtresses enfantines

Une année et demie seulement après avoir pris sa retraite d'institutrice, Madame Simone Carruzzo-Boven décédait. Il ~ suffi de quelques mois de maladie pour ebranler cette forte personnalité et c'est surpris et le cœur serré que nou; l'accompagnions à sa dernière demeure.

ve .qu'elle fut. Et c'était émouvant de les VOIr, ceux de sa dernière volée, l'accompagnant, l'air grave et portant, bien droite, comme une flamme, la rose rouge de leur reconnaissance.

Un premier recours déposé par la SPVal, auprès du Conseil d'Etat, tendait à diminuer l'écart entre le traitement des maîtresses enfantines et celui des maîtres primaires. Il a été rejeté. Rappelons peutêtre que pour le classement des maîtresses enfantines, on tenait compte du nombre effectif d'heures pendant lesquelles leurs élèves se trouvent en classe ainsi que de la moitié des heures prévues pour l'accueil des enfants et de leurs parents.

~ tous les siens vont nos condoléances

emues.

J .P.

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La SPVal a donc déposé un recours demandant le passage en variance 18 lors de l'obtention du brevet définitif, celle-ci étant soumise à des exigences précises et censurée par l'Etat.

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Notons également que parmi les avantages sociaux apportés par l'AGF figure le congé maternité de 16 semaines accordé ,aux enseignantes et fonctionnaires.

En collaboration avec les associations primaires et enfantines du Haut-Valais, la SPVal a déposé un nouveau recours auprès de la commission parlementaire.

Les députés au Grand Conseil devront se pencher une fois encore, lors du second débat, sur l'ensemble des propositions de l'AGF ainsi que sur les modifications intervenues lors de la première lecture. Ce n'est qu'à cette date que deviendront effectives, si elles sont confirmées, les décisions prises lors du premier examen.

Vu l'importance des premières années d'école et la responsabilité des maîtresses

J.-P. B ruchez

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n'apparaît pas de manière explici~e, à l'exception de Genève et du ValaI.s .a,u degré 9. La part faite à l'é~ude des CI~Ih­ sations, de la vie économIque et SOCIale, des faits de la vie quotidienne est assez réduite. L'histoire proposée est dans une très large mesure chronologique, événementielle, politico-militaire, passablement gallo-centrique.

CIRCE III Sous-commission d'histoire

Situation de l'enseignement de l'histoire en Suisse romande En vue de définir la conception pédagogique de l'enseignement de l'histoire aux degrés 7,8,9 et d'en définir le programme-cadre, la sous-commission s'est fixé une première tâche d'information sur la situation de l'enseignement de l'histoire, sur les résultats de la consultation concernant le rapport Parvex (éducation civique) sur les objectifs et le programme-cadre de CIRCE II, information enfin sur les tendances de l'enseignement de l'histoire hors de notre pays. La sous-commission a fait l'examen de l'enseignement de l'histoire dans chaque canton. Elle en a dressé un tableau utile et nécessaire à la continuation de ses travaux. Il serait fastidieux de le reproduire dans le cadre d'un compte-rendu, mais il est certainement intéressant pour nos collègues d'en connaître les lignes principales et les éventuels points de convergence, en considérant les structures, la dotation horaire, les programmes, les objectifs, la méthodologie et les manuels. Structures :

Faut-il rappeler que les structures scolaires cantonales sont diverses, qu'elles modifient en conséquence les programmes et les grilles horaires selon les sections? Toutefois cette diversité est plus apparente que réelle puisque des appellations différentes désignent des élèves de même niveau. Ceux-ci seront par exemple en «pré-professionnelle» (NE), en «primaire ou prim-supérieure» (BE JURA - VD), en «section pratique» (FG - GE), en B terminale (VS). Quelles que soient les sections et leurs désignations

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En bonne logique, la sous-commission ne peut prendre comme point de dép~rt la diversité actuelle mais CIRCE II pUISqu'il a été adopté par tous les cantons.

respectives, CIRCE III s'adresse à tous les élèves des degrés 7, 8, 9: aux futurs universitaires comme aux moins doués.

Objectifs . Formulés différemment, Ils se retrouvent dans la plupart des cantons. Une bonne partie d'entre eux sont communément admis à l'heure actuelle. En voici l'essentiel:

Dotation horaire: Les disparités entre les cantons, et même à l'intérieur d'un même canton, selon les sections, sont importantes. Sur les 3 ans, la grille hebdomadaire peut varier de 2 heures en BT (VS) à 9 heures en section latine (GE). Dans certains cantons (BE - JU - GE _ VS), l'éducation civique est incluse dans cette dotation. Ici, il convient de signaler que les consignes sont précises, que les «sous-commissions s'efforceront de formuler des programmes dont les éléments de base ne remettent pas en cause les dotations en heures de chaque discipline et en conséquence les structures scolaires». (CIRCE III. Rapport intermédiaire. p. 9). La sous-commission d'histoire établira donc un programme-cadre sur la base d'une dotation horaire moyenne.

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acquisition de connaissances description des faits dominants des grandes périodes

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acquisition de la notion de temps et d'espace . acquérir une meilleure perceptIOn du monde actuel et de ses structures d01)!1er aux jeunes les moyens de se sùu{;r dans le monde où ils vivent et d'en dominer la complexité

-

Programmes Ils sont fort vastes. Ils englobent généralement toute l'histoire, des origines à nos jours, en 3 ans (sauf pour le Valais en 2 ans). Le point de départ en 7 e année varie d'un canton à l'autre: FG, GE, NE, VS partent des origines; BE, JU, VD partent du 16 e s. pour remonter aux origines en 8e ou en g e • Ces différences proviennent du fait que dans certains cantons, des chapitres sont déjà traités en Se et 6 e. La coordination romande ne se justifie-telle pas?

L'histoire nationale est partout intégrée à l'histoire générale. Elle est maigre, très maigre. L'histoire cantonale, régionale

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développer l'esprit d'analyse et de synthèse développer l'esprit critique cultiver le raisonnement, le jugement développer le sens de l'objectivité

-

favoriser la socialisation développer le sens des responsabilités de l'individu à l'égard de la communauté développer le sens moral favoriser l'esprit de tolérance

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connaître le passé de son pays, cultiver le patriotisme

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acquisition du savoir-faire acquisition de méthodes de recherche

Méthodologie Les programmes de certains canto~s formulent des principes méthodologIques,

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d'autres s'en remettent à ceux des manuels. Nous avons retenu: -

ex posés vi van ts partir de l'actualité pour passer à une étude plus générale dans le temps et l'espace procéder par agrandissements concentriques établir des ponts avec d'autres disciplines comparaisons de différentes sources d'informations recours au document utilisation des moyens audio-visuels travaux de groupes recherche personnelle

Ces principes ne sont que cités mais non développés. Manuels Ils sont variés même à l'intérieur d'un canton. Les ~uvrages les plus utilisés sont:

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Histoire générale. Badoux - Déglon - Giddey - Chevallaz (Payot) pour BE - FG - JU - NE - VD Histoire de l'Antiquité à nos jours. Ch au langes et Pevsner (Delagrave Spes) pour FG - GE - VS Histoire de la Suisse. Grandjean et Jeanrenaud.

Dans les cantons de Berne et du Jura, le choix du manuel est laissé aux maîtres. Dans le canton de Genève, à côté des manuels distribués aux élèves, les collèges disposent de collections div~rse~ à disposition dans les salles d'histOlre. Signalons qu'aucun p~an ?'ét~des ne fournit une bibliographIe satIsfaIsante. Il semblerait que la plupart des maîtres soient peu renseignés sur ce qui existe. Cette dernière remarque nous amène à parler des maîtres. La sous-commission n'a pas étudié systématiquement leur situation. Elle le fera ultérieurement. Pour l'instant il est possible de signaler qu'ils jouisse~t d'une grande l~berté: aucune contrainte dans le ChOlX des sujets, l'élaboration des épre~ves et leurs notations. Un seul plan d'etudes men -

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lod1S Cassettes Vidéo ART, LITTÉRATURE, MUSIQUE

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Des yeux pour entendre: Ram Narayan Artisanat: Potiers au Japon, potiers en France, les grès de Saxbo Artisanat dans le Val d'Anniviers a) et b) Le bourgeois gentilhomme a), b) et c) Lettres de mon moulin Paul Klee: peintre de« l'intérieur» Les clés du regard: Louise Nevelson (sculpteur)

DROITS DE L'HOMME

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8777 8778 9301 9302 9303

KGBI KGB II + Amnesty International Jean-Marie Muller I : Conférence Jean-Marie Muller II: Discussion Plioutch / Camara

GÉOGRAPHIE

tionne des chapitres obligatoires. D'une manière générale, les maîtres enseignent aussi la géographie et la civique, disciplines connexes de l 'histoire. Ils disposent tous à des degrés divers de moyens audiovisuels. En effectuant l'inventaire de ce qui existe et sans avoir la prétention d'avoir fait le tour complet du sujet, la souscommission veut accomplir un travail

qui lui serve de support à la réalisation de son mandat. Dans un prochain numéro, nous donnerons un aperçu du travail informel sur les résultats de la consultation concernant le «rapport Parvex», sur l 'histoire à CIRCE II, sur les tendances de l'enseignement de l'histoire à l'étranger.

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Alexandre May Jean Gay-des-Combes

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La vie dans la mer: rôle capital du plancton L'approvisionnement en eau d'une grande ville 25 fois la Suisse: Thurgovie Les grandes villes du monde: Léningrad C'est nous le Koweït TV contacts: le Grand-Saint-Bernard Le Léman: une agonie surveillée Burundi: un pari difficile sur l'avenir Des animaux et des hommes. Les oiseaux qui courent, qui nagent, mais qui ne volent pas Chronique montagne: l'étude de la neige et des avalanches au Weissfluhjoch

HISTOIRE

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Les dinosaures: reconstitution à partir des traces découvertes à Emosson Staline et Trotsky I Staline et Trotsky II Staline et Trotsky III - Film et débat Le Duce Lénine (Guillemin) Staline I (Guillemin) Staline II (Guillemin) Le temps des cathédrales Trotsky I (Guillemin)

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PSYCHOLOGIE, SOCIOLOGIE, ETHNOLOGIE CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse

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L'enfant et les contes de fées Le phénomène disco Violence: la TV est-elle responsable? 1 et II Enfants du Quart-Monde Destin: Piaget 1 Destin: Piaget II Les interdictions professionnelles: au chômage pour cause d'opinion La Burette: présentation de livres pour enfants une information sur le tabagisme à l'école, une saynète jouée pa~ les adolescents sur leurs problèmes avec leurs parents présentation de livres sur l'éducation ' Les couleurs ne sont pas innocentes

8744 8745

L'informatique dans l'hôtellerie L'agriculture et l'informatique

RELIGION CYR CYR CYR CYR CYR CYR

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La longue recherche 7: le catholicisme romain Présence catholique: des journaux pour les enfants La longue recherche 9: le protestantisme américain LaJongue recherche 10: le judaïsme + vespérales: l 'amour A bible ouverte: tribus d'Israël 1 La source de vie: la circoncision + à bible ouverte: pourquoi 12 fils d'Israël? A bible ouverte: tribus d'Israël II La longue recherche Il: le Christ noir d'Afrique du Sud La longue recherche 12: les dieux de la Californie + vespérales: moi, un émigré a) Le suaire de Turin: le témoin silencieux b) Le suaire de Turin: débat A bible ouverte: Joseph et ses frères 1. .Juif errant - 2. Vivre en paix La longue recherche 13: table ronde + vespérales: le déluge La longue recherche: débat à propos des émissions sur les religions dans le monde d'aujourd'hui a) et b) Nativité Dis-moi pourquoi la drogue

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Série dimension: Einstein 1: l'œuvre et la pensée Techniques modernes utilisées pour la fabrication du verre Les ordinateurs, même: Pionniers 1 Einstein II

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a) Autour des élections fédérales: 1. La landsgemeinde et le vote des femmes

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b) Autour des élections fédérales: 2. La question du vote à 18 ans c) Autour des élections fédérales: 3. Une conseillère nationale: Gabrielle Nanchen La distribution des films Le congrès international des animaux Où habitent-ils? Observation des maisons d'outre-Europe: un village nigérien, des Touaregs, les «favelas» d'Amérique latine U ne image pour tout un film. L'affiche de cinéma Oiseaux aquatiques Lesjouets 1 : les usines du Père Noël Lesjouets II : quatre séquences pour la classe Lesjouets III: mode d'emploi Où habitons-nous? TV -scopie: le débat à la télévision Pour une tasse de café Les clés du regard: les artisans de Noël Heidi, la brune ou la blonde Le sport: un prétexte à d'autres connaissances 1 Le sport: un prétexte à d'autres connaissances II : les enfants malades du cœur Le sport: un prétexte à d'autres connaissances III: des muscles et savoir les utiliser Reprise de« Dimension»: de sable et de feu: le verre Le sel de la terre Le plus vieux métier du monde: le tissage La bande dessinée 1 La bande dessinée II Pâques, vu au téléjournal

Cassettes vidéo FORMATION (ne sortent pas de l'ODIS)

SCIENCE CYS CYS CYS CYS

Eveil à la nature. Pieuvres et seiches Naissance d'un avion. Un nouvel avion: le DC 9 Super 80 Les oiseaux en hiver: migrateurs ou sédentaires? Einstein II + CYS 9245 + CYS 9293 + CYS 9394 Le voyage de Charles Darwin (2 à 5)

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

MÉTIERS, INFORMATION PROFESSIONNELLE CVm CVm

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Le développement de l'intelligence de l'enfant d'après les théories de Jean Piaget: la construction Initiation à l'étude de l'environnement 1 et II Initiation à l'environnement: un exemple brut: le boulanger Connaissance de l'environnement par la pratique (expériences avec de l'eau)

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Connaissance de l'environnement: essai d'une méthodologie Environnement et suggestions méthodologiques. 1 P Les animaux à l'école. Environnement CNDP 1 Les animaux à l'école. Environnement CDNP II Comment la télévision traite l'information à travers 8 téléjournaux de chaînes différentes: Denver, Hong Kong, Abidjan, Johannesburg, Bahrein, Mexico, Tokyo, Paris A vous de juger: interprétation des images par le spectateur à travers plusieurs séquences différentes, importance du son, de l'éclairage, etc ... Activité d'éveil autour d'un thème. L'homme et le paysage Poésie vivante 1 P Enseignement du français. Livre 1: apprentissage de la lecture Les premiers jours de la vie Jeux de Loex Le super 8 à l'école Piaget III L'enfant et la sexualité Etre enseignant en Suisse romande

Séance d'introduction au programme romand de connaissance de l'environnement pour la 4 e p

District de Monthey, district de SaintMaurice excepté les communes de Salvan et de Finhaut Vendredi 16 mai 1980, le matin dès 8 h. 30 au Collège Avenue de l'Europe à Monthey.

Le" programme relatif à cette discipline seras classes de 4 e année primaire en automne 1980.

Districts de Martigny et d'Entremont plus les communes de SaI van et de Finhaut Vendredi 16 mai 1980, l'après-midi dès 14 heures au Centre scolaire de Martigny-Bourg.

Afin d'assurer une bonne préparation des enseignants titulaires de ces classe?, une séance d'information d'une demIjournée sera organisée par le Département de la manière suivante:

Les enseignants qui ont participé à la séance d'information organisée en 1979 pour les titulaires des classes de 3e année ne sont pas tenus à assister à la rencontre de cette année.

Districts de Sion, d'Hérens et de Con, they . Mercredi 13 mai 1980, le matm des 8 h. 30 au Centre scolaire de Platta, Sion.

Nous prions les commissions s~olai~e~ de bien vouloir comprendre la necessIte de ces séances pour les maîtres qui devront appliquer dès l'automne pr?chain .le nouveau programme de geographIe, d'histoire et de science en 4 e année primaire et nous les en remercions.

District de Sierre Mardi 13 mai 1980, l'après-midi dès 14 heures, au Centre scolaire "de Borzuat, Sierre.

Département de l'instruction publique

Poste de chef de service à repourvoir dans l'administration fédérale

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Le 15 juin prochain l'heure de la retraite aura sonné pour le soussigné. Après avoir été le premier secrétaire romand de l'Ecole fédérale de gymnastique et de sport de Macolin, de 1946 à 1963, j'ai été réengagé, en septembre 1969, comme chef du Service de traduction et de documentation de l'Office fédéral des troupes de protection aérienne à Berne. Il s'agit d'un poste indépendant et intéressant pour un Romand aut~entique, q,ui ne craint pas d'affronter le Jargon federal et de mettre toutes ses forces et son enthousiasme au service de la langue française. En ma qualité de Valaisan et d'ancien instituteur il me serait agréable que mon poste soit repris par un candidat du Vieux-Pays.

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Conditions requises: Bonne maîtrise de la langue française. Connaissance suffisante de la langue allemande. Bon esprit d'analyse de textes administratifs et techniques (des fichiers sélectifs de traduction sont à disposition).

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Salaire : Classe de traitement: 7 éventuellement 5 selon qualification. Entrée en service: 1er juin 1980. Les personnes que ce poste intéresse sont priées de se mettre personnellem.ent en rapport avec moi, avant le 1er mal 198~, afin que je puisse soumettre leur candIdature à l'autorité compétente en temps opportun. Francis PELLAUD fonc. fédéral «Oasis» 2532 Macolin Tél. bur. 031/673344

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Semaines d'études 1980 à Aletsch

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LSPN - Le Centre écologique d'Aletsch à Riederalp VS, affilié à la Ligue suisse pour la protection de la nature, a reçu en 1979, sa quatrième saison, plus de 15000 personnes, soit visiteurs venant pour une journée, soit participants de cours, ce qui représente un nouveau record. Egale. ment pendant le semestre d'été 1980, des cours de vacances, ouverts à tout le monde, auront lieu. Ces manifestations sont à la disposition de chaque intéressé à la nature et durent normalement du lundi après-midi au samedi midi. Les participants, au maximum 25 personnes par cours, sont hébergés et soignés au Centre, la Villa Cassel restaurée. Pour 1980, 13 cours publiques sont prévus, tous dirigés par des spécialistes expérimentés. Les thèmes comprennent flore alpine, animaux des Alpes, glaciologie et climatologie, écologie et biologie du gibier, chasse et protection de la nature, photographie, dessin et peinture, des programmes généraux ainsi que des manifestations pour jeunes et aînés. A nouveau, des week-ends excursionnistes sont organisés. Les visiteurs venant pour une journée ont la possibilité de participer à des excursions dans la fameuse réserve naturelle de la forêt d'Aletsch, de visiter l'exposition avec la présentation audiovisuelle et le N aturetum.

concours

(UC) Sur le thème «Les enfantss'adressent aux enfants pour construire un monde meilleur», l'UNESCO organise un concours international de poésie d'er: fant , à l'intention des enfants âgés de mOInS de quatorze ans au 30 juin 1980.

Modalités:

1. Les poèmes (qui ne doivent pas dépasser trente lignes) doivent être envoyés avant le 31 mai 1980 â l'adresse su ivan te : Commission nationale suisse pour l'UNESCO Eigerstrasse 71 3003 Bern. 2. Un jury national désignera cinq travaux, qui seront récompensés par des prix et envoyés au siège international de l'UNESCO à Paris. 3. Un jury international composé d'artistes choisira le 15 juin les 20 meilleurs poèmes. Le plus intéressant sera mis en musique par le célèbre musicien anglais Roger Whittacker et enregistré sur disque. L'auteur de ce poème gagnera un séjour avec ses pa~ents de huit jours à New york, où il aSSIstera à la proclamation des résultats à Radio City Music Hall. 4. Les travaux des 20 finalistes seront primés et publiés par l'UNESCO.

Exposition internationale de dessins invitation aux enfants suisses Le 25 octobre 1980 s'ouvrira à Séoul (Corée du Sud) la 22e exposition mondiale de dessins d'enfants (The 22nd World School ,Chil?re? 's Art Exhibition), qui sera presentee Jusqu'en juin 1981 dans toutes les grandes villes du pays. Le but de cette exposition est de promouvoir la co~préhension entre les peuples. Les meIlleurs travaux seront récompensés. Conditions de participation

1. Enfants de 6 à 12 ans 2. Sujet: libre 3. Exécution: crayon, peinture à l'huile, peinture à l'eau, collage, gravure, etc. 4. Format: maximum 55 x 40 cm 1 dessin par participant 5. Les indications suivantes doivent figure~ au verso du dessin, en langue anglazse et en lettres capitales: a) Nom et prénom b) Age et sexe c) Adresse de l'école d) Titre du dessin e) Nationalité. 6. Les dessins ne seront pas restitués après l'exposition.

Veuillez demander les documents au Secrétariat LSPN, case postale 73, 4020 Bâle.

Forêts -

f:~s travaux sont à envoyer, jusqu'au 15 Juz/let 1980, à l'adrèsse suivante:

Commission nationale suisse pour l'UNESCO Département fédéral des affaires étrangères 3003Berne

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Loisirs

FZ - La nouvelle brochure «Forêts Loisirs», éditée par l'Office forestier central suisse, vient de sortir de presse. Le texte, . abondamment illustré, traite

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essentiellement des tâches, du traitement et des problèmes actuels de la forêt. On y a annexé une douzaine de feuilles mobiles qui peuvent être d'excellents documents de base pour l'étude de différents thèmes: constitution de la forêt exploitation de la forêt - le travail du bois - législation - forêt et récréation - plantes et animaux protégés - etc. Le texte, d'une lecture facile, a été écrit par M. G. Caprez, un des collaborateurs de l'Office forestier central; la mise en pages et la présentation sont l'œuvre de M. W. Altorfer, d'Uitikon. Cette brochure remplace avantageusement une autre publication de l'Office, «Forêts et bois dans l'enseignement», épuisée depuis longtemps. «Forêt - Loisirs» peut être commandée à l'Office forestier central suisse, Rosenweg 14, 4501 Soleure, ou par téléphone au N° 065/23 10 Il. Elle coûte Fr. 2.l'exemplaire isolé, Fr. 1.- par exemplaire à partir de dix unités.


ASSOCIA TION D'ÉDUCA TION PHYSIQUE SCOLAIRE DU V ALAIS ROMAND

Les Editions de la Tour du Guet

particulière. Ils seront les complices amicaux de deux tourtereaux dont les parents respectifs ne veulent rien savoir de leur amour, les associés du brave curé les réconciliateurs de querelles tant poli~ tique qu'humaine. Et leur départ, bien que souhaité sera l'un des plus tristes moments du village.

organisent un grand concours de dessins d'enfants pour illustrer le 3e roman de Danny Revaz, «Les Chérubins des Granges». Ce concours est ouvert à tous les enfants Règlement du concours de 8 à 15 ans et sera doté de nombreux prix. 1. Le Concours est ouvert à tous les 1erprix: enfants de 8 à 15 ans. Fr. 100.- Dessin de la couverture + le 2. Les dessins doivent être présentés sur livre. une feuille format A4 (210x297) ou 2 e prix: plus grande. Ils peuvent être réalisés Fr. 50.- Dessin en page intérieure + le de n'importe quelle façon (crayon à livre. papier, gouache, peinture à l'eau, 3 e prix: encre, feutre, collage etc ... ) Fr. 30.- Dessin en page intérieure + le livre. 3. Tous les dessins devront être signés. 4 e prix: Ils porteront au dos, les nom et préFr. 20.- Dessin en page intérieure + le nom, l'adresse exacte de leur auteur. livre. 4. Le dernier délai d'envoi est fixé au 15 du se au 10 e prix: juin 1980 (date du timbre postal faile livre. sant foi) à l'adresse suivante: Résumé du roman EDITIONS TOUR DU GUET Les Granges est un petit village de chez DANNYREVAZ nous, bien paisible et tranquille. JusRue de l'Envol 9 qu'au jour où l'on annonce la venue des 1950 SION deux chérubins Claude et Alain, les neveux de Joseph Duranteuil. Ayant 5. Les œuvres présentées seront exposées dans les différents ODIS valaidéjà sévi l'année précédente, les villasans dès la rentrée des classes. Les desgeois vont avoir un comportement des sins primés seront exposés au Compplus étrange, envers eux et envers les toir de Martigny. autres. Et ceci est compréhensible puisque Claude et Alain sont bien décidés à 6. Les résultats du concours seront rééditer leurs exploits passés. publiés dans la presse et les gagnants Pendant les deux longs mois que durera avisés personnellement par écrit. leur séjour, ils ne laisseront de répit à personne. Tocsin aux ' premières lueurs 7. La remise des prix aura lieu le samedi 27 septembre 1980 à 14 h. 00 au de l'aube, lâcher de poule dans les ruelles Comptoir de Martigny, Stand de la du village, mise en liberté d'un bouc, Librairie Gaillard. course de vaches, visites des caves et des greniers, enlèvement d'un char de foin, apparitions fantômes, rien ne sera épar- 8. Les dessins présentés restent la propriété des Editions de la Tour du Guet gné aux habitants. Toujours prêts à renet ne sont pas rendus. En cas de publidre service, ils seront tout à tour menuication aucun droit d'auteur ne sera siers, paysans, vignerons, cavistes, accordé. vachers, sacristains, vétérinaires. Alliés de certains, ennemis de beaucoup 9. Les décisions du jury sont sans appel. d'autres, ils apporteront au village des Aucun échange de correspondance ne Granges une animation et une vie toute sera accepté.

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Aux maîtres d'éducation physique du Valais romand Aux instituteurs responsables de sections

Tournoi de football Chers collègues, Grâce au dynamisme des responsables de section locale, le tournoi de football de l'an passé a connu un succès réjouissant. Aussi le comité de l'AEPSVR a-t-il décidé de le mettre sur pied chaque année le dernier samedi de mai. Réservé aux enseignants de tous les degrés, il favorise par le fait même les contacts humains indispensables à la bonne marche de l'école. En 1980, cette joute sportive aura lieu le samedi 31 mai sur les terrains de jeux du Collège de Saint-Maurice. Les inscriptions doivent parvenir pour le samedi 17 mai 1980 chez Nicolas M étrailler, aéroport 13, 1950 Sion à l'aide du talon ci-joint et les renseignements éventuels peuvent être obtenus auprès de votre collègue A. Maillard, téléphone (026) 4 1951 ou (025) 65 27 32. Meilleures salutations et à bientôt. La Commission technique RÈGLEMENT DU TOURNOI 31 mai 1980 dès 13 heures (matches de 13 h. 30 à 17 h. 30).

Lieu:

Terrain de football du Collège de Saint-Maurice (vestiaires et douches selon ordres ultérieurs).

Joueurs:

7 joueurs + 2 remplaçants.

Tenue:

Maillots uniformes obligatoires + pantoufles.

Durée des matches:

Eliminatoires: 2 x 15' Finales: 2 x 20'.

Arbitrage:

Par les maîtres d'éducation physique compétents.

Juges de touche:

Fourni par les équipes.

Challenge:

Offert par la FV AP et remis à l'équipe victorieuse. Il n'est acquis définitivement qu'à la condition de le gagner 3 ans sur 5.

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Bulletin d'inscription Section Collège - école: .. .... ... . Nom du responsable: .. .. .... .. .. Tél.: Couleur de l'équipement: ....... .. ....... .. ..

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Date:

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Signature: ............ ...

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Projets de courses d'écoles 1980

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Berne - Tour du Lac - Stresa Annecy -Interlaken Pillon et Mosses

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