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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Juin 1980 XXIVeannée
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois , juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
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à la lianque cantonale.
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ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION
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Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
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Sommaire ÉDITORIAL Anselme Pannatier
L'ancien et le nouveau .
ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Jean-François Lovey Une nouvelle revue? ........... ........... ..... .... ............ ..... . Jocelyne Gagliardi A propos de la connaissance de l'environnement. Anna T. Veuthey L'homme quotidien .. ................. ....... ..... ............ ... ... Gilbert Fournier Du cycle d'orientation aux apprentissages . ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE François Mathis Maîtrise du français . Ch.-A. Morandi François Mathis Maîtrise du français . Félix Carrupt L'école préprofessionnelle mixte . Elisabeth Gasser DIDACTIQUE Oscar Lagger J.-J. Dessoulavy
Méthode Ward ... ......... ......... ................ ...... ... ....... ... .. . Divertissements de Matix .... . ............ ..... .... ........ ..... . Solutions aux divertissements de Matix ................. .
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L'ancien et le nouveau 16 18 21
Le premier éditorial de cette année scolaire était signé par M. Joseph Guntern, chef du Service cantonal de l'enseignement secondaire. M. Jean-François Lovey m'invite à rédiger le dernier, celui qui précède les grandes vacances, avant le recommencement de septembre prochain.
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VIE CORPORATIVE Françoise Carruzzo Simone Tristan Ale x May J. Gay-des-Combes
Mais n'anticipons pas. Si le Département de /'instruction publique, les administrations communales et les commissions scolaires ont déjà pris ou sont en train de prendre des mesures pour mettre en place la nouvelle année scolaire, nous sommes encore, au moment où j'écris ces lignes, à quelques longueurs de la fin. Une fin qu'il importe de soigner, pour que depuis son ouverture jusqu'à son terme, cette période qui s'achève soit pleine, sans perte de vitesse, sans journées mal utilisées, sans attente stérile et impatiente de vacances qui approchent.
Réflexions .............. ...... ..... ... .. .. . ............. .. .. .. .... .. Forêt d'ici , forêt d'ailleurs . . .... ... ..... ...
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CIRCE III: Sous-commission d'histoire ...... ... .. .... .
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NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE Yvonne Savioz Enseignement pré-scolaire ............... ..... ... ......... .. ... .
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NOUVELLES ACQUISITIONS À L'ODIS ODIS Les nouveautés du mois ......... ..... .... ....... ............ ...... . Mira Rothenberg, Des enfants au regard de pierre Elisabeth Barmaz Jean-François Lovey Survivre
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On le constate par cette introduction, une année scolaire n'est pas terminée qu'il importe de songer à la suivante. Ainsi se joignent, se mêlent et s'imbriquent le présent et le futur, un futur qui arrive et qu'il faut organiser, alors même que le présent nous occupe et accapare encore notre pensée.
39 41
/! y va, me semble-t-il, ains/~ d'une manière générale, de l'ancien
INFORMA TIONS OFFICIELLES DIP Présentation des nouveaux manuels pour l'enseignement religieux ...... ... ." ............ ... ................. ......... . Informations aux maîtres de 4 e P .. ......... ...... .... ...... . Pierre Taramarcaz Directives concernant l'enseignement des travaux DIP à l'aiguille ... ........... .. .... ... .... ........... .... .. ... ........ .......... . Horaire durant l'été ... .. ....... ... .... .... ODIS INFORMA TIONS GÉNÉRALES Marc B. Riskin Connaissances des drogues d'agrément ......... .. ... ... . RSR Portes ouvertes sur l'école (septembre - décembre 1980) ... .... ...... ........... .......... .... .. ...... . ..... ..................... . Session Ward 1980 Ward Service cantonal Entrée en apprentissage durant l'année 1980 de la formation prof. Bibliographie analityque concernant l'éducation IRDP préscolaire ...... .... .. .. ....... .................... ..... .. ..... ..... ...... . Centre d'initiation Rencontres . ........ .. ... au cinéma Une leçon d'histoire régionale ..... ..... ... ...... .. Ville de Nyon Informations .... ... .... ................. ........ .......... ......... ...... . Sipri Publication des cours d'automne 1980 ASEPS . P. Curdy Le clown ENCART
et du nouveau. L'ancien neme paraÎt jamais totalement ancien et le nouveau totalement nouveau, parce que la vie, le déroulement du temps aménagent les transitions qui, imperceptiblement, font passer d'un état à un autre, d'une situation donnée à une autre situation progressivement différente.
42 44 45
Sur le plan pédagogique, on a tort à mon avis de vouloir trop schématiquement opposer l'école d'autrefois à celle d'aujourd'hui. Certes, et cela fut dit à réitérées reprises, on envisagerait mal à l'heure actuelle, un enseignement dispensé exclusivement selon des méthodes et en fonction de moyens qui firent leurs preuves à une époque désormais révolue. Mais on ne saurait non plus rejeter globalement le passé· et n'en rien retenir, en imaginant présomptueusement que l'époque présente a tout créé et tout inventé. ;
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C'est à partir des acquisitions du temps, sur la base des expériences accumulées et dans le respect de principes fondamentaux immuables que doivent se construire l'école d'aujourd'hui et celle, difficile à définir, du début du prochain millénaire.
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Un exemple, choisi parmi tant d'autres que je pourrais développer si je n'avais pas le souci de la concision pourrait illustrer ce que je viens d'affirmer. On insiste beaucoup aujourd'hui sur la pédagogie de /'intérêt, de la recherche et de la découverte. Ne pas imposer aux élèves et aux étudiants des vérités toutes faites, conduire au contraire les jeunes qui se forment, à la réflexion, au jugement, à des déductions, à des conclusions qu'il faudra au besoin préciser ou corriger au passage, voilà qui est bien. Mais, imaginer que nous serions les premiers à pratiquer ces normes relèverait d'une grave ignorance.
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de contact ~ , 18 h. 00 Une séance. di 19 JUIn, a lace cen'eU le Jeu, d Gen eve , p aura l1 Cafe e
La mise en évidence de certaines règles, le rappel de certains principes, /'insistance avec laquelle il faut agir pour les faire passer ont souvent pour conséquence que d'autres domaines de la pédagogie, non moins importants, sont parfois mis en veilleuse. Ainsi par exemple, à force de vouloir développer cet esprit d'observation et de recherche dont je parlais plus haut en vienton à ne plus dire avec une clarté suffisante la nécessité de l'ordre, la valeur de l'effort, les bienfaits d'une discipline comprise et consentie. D'où /'idée qui pourrait naÎtre dans l'esprit de certains qu'il existe des oppositions entre les règles que l'on énonce et celles que l'on passe sous silence pour les raisons données, alors qu'en réalité ce sont des relations étroites d'appui mutuel et de complémentarité qui existent.
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traie 4.
Notre fin de siècle est friande de ces Poétisez la vie publications destinées à la jeunesse où _ L'idée de cet éventuel nouveau journal des adultes nostalgiques trempent leurs pour les préadolescents est née en plumes à souvenirs dans l'encre d'une automne 1978 , de ce banal constat: il époque pour eux révolue. La liste est n 'existe en Suisse romande aucun moyen longue des ces magazines où de faux jeu- d'information et d'expression qui pernes, quadragénaires souvent, bêtifient, mette aux adolescents d'échanger leurs abrutissent ou cancanent, sensibilisant, préoccupations, de parler de leurs expépar de racoleurs appels du pied, leurs riences, de s'ouvrir sur le monde , d'exislecteurs imberbes encore à des problè- ter en tant que groupe social. Aussi pourmes qu'ils n'ont pas et leur créant des quoi pas un «journal qui prendrait appui besoins qui les entravent. Quelle com- sur tout le réseau des groupements exismerciale usurpation de la parole! tants, mouvements de jeunesse, services sociaux, centres de loisirs, écoles actives, Et voici que naît, sans tapage, comme en organismes de vacances, bref sur tous les douce discrétion, le projet d'un Journal groupements qui développent des des jeunes de 12-15 ans. Un journal pour actions avec les 12-15 ans dans une perseux et par eux. L'idée est tellement sim- pective d'éducation active et d'engageple qu'on en bat sa coulpe de n'y avoir ment volontaire»? Un journal qui n 'aurait pas pour dessein de faire des pas songé plus tôt. bénéfices, qui ne serait dépendant de rien, qui ne serait pas centré exclusiveCertains, pourtant, y avaient songé, res- ment sur Genève et Lausanne, mais qui ponsables d'organisme de jeunesse qui permettrait un dialogue entre jeunes, avaient lancé le «Crapaud à lunettes», puis entre jeunes et adultes. puis «Ric et Rianne»; certains ont mesuré déjà, à l'aune de leur dynamisme, Le projet ne peut qu'enchanter et il ne les difficultés inhérentes à de telles réali- nous est pas possible de préjuger de sations, les embûches tendues par les l'avenir puisque -tout ne s'énonce encore implacables lois de l'économie. qu'en termes d'ébauche. Il faudra attenD'autres, enfin, ont dû baisser les bras dre novembre pour connaître le contenu comme on reconnaît une défaite. Mais réel du numéro de lancement de cette on sait qu'en ces climats de partiel échec revue au titre à mi-chemin entre l'espièrenaissent de nouvelles ferveurs. glerie et la tendresse: «Mon œil».
Il n'va rien de totalement nouveau dans la pédagogie contemporaine et celle d'autrefois s'inspirait déjà de valeurs que l'on prône aujourd'hui. Cette vision des choses devrait nous conduire à une certaine humilité mais ne pas nous inciter pour autant à penser que les voies du progrès, d'un changement étudié et mesuré soient nécessairement obstruées,' au contraire. Ces quelques réflexions sont-elles opportunes à la fin d'une année scolaire? Ne conviendraient-elles pas mieux à l'occasion d'un éditorial d'ouverture, de recommencement. C'est possible. Je vous les livre néanmoins parce que le futur a déjà commencé et parce que la perspective des vacances prochaines n'est pas nécessairement une invite à la démobilisation de la pensée. Sur ce, il me reste à vous souhaiter, au nom du Département de /'instruction publique, au nom de son chef Monsieur le Conseiller d'Etat Zufferev, au nom des chefs de Service et de tous leurs collaborateurs et collaboratrices, des vacances ensoleillées, réparatrices de forces mises à l'épreuve et génératrices aussi d'idées nouvelles et de disponibilités encore augmentées. A. Pannatier
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A propos de la connaissance de l'environnement ... La connaissance de l'environnement est certainement la discipline dans laquelle les enfants se sentent le plus à l'aise. En revanche les enseignants sont désécurisés par un programme qui leur laisse une grande part de choix et angoissés par la démarche personnelle qu'ils doivent entreprendre. Ils regardent d'un œil méfiant cette pédagogie plus attentive à satisfaire la gourmandise des enfants que leur besoin d'une année scolaire jalonnée de points de repère précis et identiques pour tous les enfants du même âge. Changer provoque toujours plus de heurts que perpétuer les choses et, face aux difficultés nouvelles, les enseignants se posent la question: nos enfants en savent-ils plus qu'avant? Question de comptable et non de pédagogue. Le savoir ne s'achètera jamais au mètre dans les su permarchés. Il s'acquiert petit à petit, moins grâce à celui qui le dispense que par celui qui le réclame. Le but de l'école n'est pas d'imbiber les enfants de théories mais de développer leur intelligence. Or, psychologues, pédagogues et pédiatres s'entendent pour définir l'intelligence comme la résultante de plusieurs capacités: l'observation, le jugement, la mémoire, la créativité, l'adaptation. Favoriser le développement de ces capacités, c'est aussi apprendre- à être. Sans mots d'ordre, sans ces consignes qu'on a toujours envie d'enfreindre: interdire aux enfants d'écraser un escargot ne les sensibilisera pas à la vie de l'animal; par contre, l'observer, être attentif à son déplacement, à son comportement, fera naître chez l'enfant une attitude naturelle de respect pour le vivant. Bien sûr qu'il est possible de déverser dans l'esprit encore fragile de nos élèves un maximum d'informations précises, ordonnées, digérées, avec mention: «à
La phase de tâtonnement, de réflexion de recherche qui accompagne toujour~ l'effort de structuration d'un problème nouveau, est à respecter, à favoriser: à la s.u ite de l'observation d'une roue hydraulIque, les enfants essaient, à l'aide d'un matériel tout simple (pâte à modeler baguettes de bois tendre, ciseaux, mar~ teaux, carton dur, bouteilles en plastique) de reconstruire la roue et de la faire fonctionner. La confrontation des réalisations permet d'analyser les différences de construction, de découvrir et de comprendre les principes de leur fonctionnement.
ne pas remettre en doute». Il nous faudra alors faire semblant de croire que ces informations franchiront le cap de l'été ... Mais si l'on veut donner à l'enfant le goût de la recherche, qui est le plus sûr moyen d'acquérir des connaissances, il est indispensable de le laisser chercher lui-même la réponse à ses questions, en lui donnant le maximum de moyens de renseignements, en le guidant, en exploitant ses erreurs, en glissant le doute dans ses affirmations. Quand un enfant déclare que le bois flotte parce qu'il est plus léger que l'eau, on peut lui répondre qu'il y a des exceptions, mais on peut faire mieux en lui donnant un morceau d'ébène.
La mémoire; au lieu de "s'entraîner à flot~ \ chercher les sacs allaient déverser et ter sur les dIres du maltre, prend appui comment allaient disparaître ces ordusur la réflexion. La connaissance de res. Une visite à l'usine d'Uvrier les a l'environnement vise à développer chez renseignés, tout en cassant l'image du l'enfant des aptitudes et des attitudes. monsieur qui met le feu aux ordures avec Lui donner une méthode de travail est une allumette. infiniment plus important que le gaver Perdre du temps? Non, prendre du de connaissances puisque c'est lui don- temps. Du bon temps, du vrai temps ner la clé même des connaissances. On puisque c'est du temps vécu et non subi. ne s'imprégnera jamais assez de cette L'école cesse d'être la salle d'attente de la phrase-sésame de Piaget: vie. Elle devient participation à la vie. « Comprendre c'est réinventer». Demain appartient aux enfants. Ce n'est Réinventer prend du temps et exige de la pas une raison pour voler leur aujourpart du maître une grande disponibilité: d'hui en leur imposant notre obéissance la maîtresse de 2 P qui a laissé ses enfants aux lois de la rentabilité. travailler sur de simples emballages et approcher ainsi les notions de perméabi- Partir de l'enfant, favoriser ses intérêts lité, imperméabilité, flottaison, conte- tenir compte de ses désirs est essentiel si nance, ne savait pas, en proposant ce tra- l'?n veut éviter plus tard ce décalage vail, que les petits seraient sensibles à la geant et douloureux entre ce qu'ils publicité. Elle ignorait qu'ils s'étonne- avaient rêvé d'être ... raient de la quantité d'emballages jetés et ce qu'ils seront devenus. quotidiennement, au point de lui demander où les camions qui viennent Jocelyne Gagliardi
Plutôt que se contenter de confirmer ou d'infirmer une hypothèse, il est nettement préférable de donner à l'enfant le moyen de la vérifier. Le petit de six ans qui, après avoir observé et comparé différentes pierres, crie bien haut que les pierres, c'est comme les fleurs, ça pousse dans la terre,n 'a pas besoins de longues phrases pour comprendre, après avoir planté et arrosé ses pierres, que ça n'est pas tout-à-fait comme les fleurs ... Prendre conscience de la relativité des choses est aussi un objectif de la connaissance de l'environnement: une classe avait un orvet amoureux du soleil; en consultant leur documentation, les élèves découvrent des contradictions: certains livres.affirment que les orvets fuient le soleil, d'autres qu'ils le recherchent. Les deux spécialistes appelés au téléphone se contredisent aussi. Par chance, une autre classe élève un orvet: renseignements pris, celui-là disparaît dans la terre au moindre rayon de soleil. Les enfants en déduisent que les orvets, ça peut aimer ou ne pas aimer le soleil. ..
A la remarque: on perd du temps, il serait plus juste de substituer: on prend du temps (et à long terme, on en gagne!).
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Toutefois, malgré la plus grande des maîtrises, un pianiste, par exemple, parviendra peut-être à la virtuosité, mais non à l'art. Pour parvenir à l'art, une dimension supplémentaire est indispensable: l'être, l'esprit au bout des doigts, maîtrisant, dépassant le corps, l'affectivité, mais disposant de ceux-ci comme bases et comme matériaux.
L'homme quotidien Mais! s'écrieront certains, vous parlez de corps, vous parlez de psychisme, et vous sembliez, le mois passé, réduire ce dernier à l'affectivité. Loin de moi cette pensée, pourtant! Néanmoins, j'ai volontairement dissocié l'affectivité de l'intellect, alors que l'un ne fonctionne pas sans l'autre - puisqu'unité nous sommes -l'intellect captant, déchiffrant, pour faire ressortir l'affectivité comme partie intégrante et fort importante de nos personnes. Nous le savons: carencée, fonctionnant mal, elle perturbe le fonctionnement de tout l'individu. Tout comme un corps en mauvais état. Mais si l'on accorde certains soins au corps, si on lui reconnaît un «droit» à la maladie, l'affectivité dont nous vivons tous, là où elle n'est pas exaltée par réaction à de trop fortes brimades, est plutôt considérée avec tolérance et commisération. «Affaires de femmes ... » Et pourtant, lorsque nous regardons dans nos vies, lorsque nous regardons autour de nous, force nous est de reconnaître que, méconnue, idolâtrée, méprisée, elle vit, nous fait vivre, contribue à notre épanouissement et à nos crispations, qui se révèlent de manières diverses. Force nous est de reconnaître aussi que le développement de notre intelligence ne se fait qu'en étroite union avec ceux de notre corps et de notre affectivité. Et que si notre corps ou notre affectivité fonctionnement mal, tombent malades, notre intelligence éprouve des difficultés à s'épanouir. Il est tout aussi vrai que là où l'intelligence est sous-développée, le corps et l'affectivité risquent de souffrir, pui.squ'ils seront mal conseillés. Ainsi, la valeur de l'intelligence est grande.
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Simplement, depuis des décennies, nous la reconnaissons, nous la développons ou prétendons la développer, nous l'exaltons au détriment souvent - de moins en moins fréquemment tout de même - des autres dimensions essentielles de la personne: corps et affectivité.
Construisons donc, entretenons des bases solides. Et de ces bases solides, complètes, jailliront des être solides, rayonnants, constructifs, créatifs. Sans elles, le meilleur des matériaux se détériorera, déviera de la voie unique de
Or, si nous pouvons demander aux êtres humains de «se dépasser», souvenonsnous qu'il faut avoir quelque chose à dépasser pour le dépasser; que l'on ne peut dépasser qu'à partir du niveau auquel on se trouve; que forcer un dépassement est dangereux.
l'accomplissement de l'être humain qui est celle de l'amour. De cet amour complet qui vit de tous les registres et fait vivre tous les registres de l'être humain: corps, affectivité, intellect, esprit. Tandis que, privé de l'une de ses dimensions, il se fourvoie dans de tragiques déviations dont foisonne l'histoire des hommes, qu'il s'agisse d'«amour» trop physique, d'«amour» trop affectif, d'«amoun> trop intellectuel. Anna T. Veuthey
Donc, si nous voulons former des intelligences de plus en plus utiles, formons des intelligences vraies, forgées sur des bases solides avec tous les matériaux sans restriction que présente un être humain, sans en léser, sans en mépriser aucun. Ils sont tous importants. Ils sont tous interdépendants. Mieux chacun fonctionne, mieux fonctionnent tous les autres. Quant aux prouesses, les meilleures car durables - proviennent d'un état d'équilibre vrai, alors... dépassé. Les autres, avant de devenir prouesses, lorsqu'elles le deviennent, ne sont que compensations de carences, déviations souvent, pouvant survivre un certain temps car compensées par d'autres fonctions, mais vouées à l'échec, à la mise en place d'un plus grand déséquilibre à partir du moment de rupture d'une ou de plusieurs compensations. Et prenons bien conscience ici du fait qu'une prouesse demande un long et dur exercice pour parvenir à être accomplie, mais qu'elle ne signifie pas que la personne soit parvenue à une maîtrise. La maîtrise exige un équilibre de l'organisme, une intelligence de son secteur et, pour progresser, des autres dont le sien dépend.
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Les résultats de ce sondage, analysés par l'Office d'orientation figurent dans le rapport suivant. Les listes de places vacantes ont été communiquées à toutes les permanences d'orientation du Valais romand . .Les conseillers en orientation disposent ainsi d'un instrument efficace facilitant l'aide au placement.
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effectuée en avril 1980 auprès des entreprises du Valais romand 'par le Service cantonal de la formation professionnelle et l'Office d'OSP du Valais romand: placement des apprentis en 1980
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2.1 Entreprises ayant répondu . . .. ....... .. ......... .. 2.2 Entreprises n'engageant pas d'apprentis en 1980 .................. .. ... ..
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Places offertes GIF F TOTAL
Dessinateur-géomètre 11 Droguiste 2 Ebéniste 19 Electricien de réseau 3 Electricien en flutomoblles 8 Electricien en radio et télévision 2 Electronicien en radio et télévision 9 Employé de bureau Employé de commerce 60 Employè de laboratoire 12 Employé de restaurant 1 Employé du commerce de détflil 2 esthéticienne Facteur d'orgues 1 Ferblantier 5 Ferblantier-installateur sanitaire 5 Fleuriste Fondeur d'art et métaux Forestier-bûcheron 7 Forgeron-mécanicien en machines agricoles 4 .1 Fraiseur Horticulteur 6 11 Imprimerie 18 Installateur sanitaire 73 Maçon 3 Magasinier 1 Marbrier 42 Mécanicien 1 Mécanicien de bicyclettes et motocycl. 2 Mécanicien-décolleteur 1 Mécanicien de machines à écrire 2 Mécanicien de précision 1 Mécanicien-électricien Mécanicien-électr~nicien
Mécanicien en au t om 0 b il
FJ 5
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1
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4
12
66 11 1 -
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2
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2 17 2 3 2 3
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2
1
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3. G
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6
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11
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1
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2
2
2
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2
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1 1 2 2
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4 3 1 1
2 -
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7 2
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7
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4 3
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1
1
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24
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2 1 12
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1 11
-
1 11
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1
_~~L___=__L_~~ ,1
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-
32
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5
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3 2 28
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7 3 2 28
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24 -
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2 21
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1
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8 1 2 1 5
2
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1 1
1 5
2 1 1 8 16 45 3 1 18 1 2 1 2
-
Places libres G/F F TOTAL
6 2 44 2
-
5 3 1 7 4 1 8 12 18 73 3
1 2 45 11
4 17 2 3 2 4 2 94 21
2
49 10
5
1
Places réservées F TOTAL 6 6
G
14 5 19 3 8 2 10 4 138 23 2 2 2 1
-
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1 ;) - - - - - -
1 3 -
2 -
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2 1 1 9 16 45 3 1 18 1 2 1 2
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1
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1
1 16
l'V
VJ
PROFESSIONS Mécanicien-outilleur Mécanicien sur poids l ou rd s Menuisier Monteur de tableaux électriques Monteur-électricien Monteur en automation Monteur en Chauffages centraux Opérateur-chimicien Opticien Ouvrier-spécialiste en construction de routes Peintre d'enseignes Peintre en automobiles Peintre en bâtiments/Plâtrier-peintre Poseur de revêtements de sols Ramoneur Relieur Scieur Sellier Serrurier-constructeur Serrurier de construction Serrurier en oarrosserie Serrurier-tuyauteur Serviceman de l'automobile Sommelier Tapissier'-décorateur Technicien pour dentistes Tsléphoniste Tôlier en carro~seri8 Tourneur " Vendeur Vitrier Divers TOTAL
-
1.
Places offertes GIF F TOTAL 5 5 6 6 -
2.
62 3 69 2 22 4 2
-
3
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2 14 34 2 1 1 4 1 30 10 1 2 2 7 7 3
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2
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3
15
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1 9
12
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Places réservées TOTAL F
G 1 6 46 1 38 2 3 4 2
G
62 3 69 2 22 4 2 3
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2 14 36 2 1 1 4 1 30 10 1 2 2 25 7 4 9 12 1
2 4 11 1 1 1
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2
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3 3 3
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7
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1 6 46 1 38 2 3 4 2
3. G 4
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4 1 21
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"
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-
9 6
Places libres! GIF F TOTAL 4 -
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12~9
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-
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h01
623
1
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47 1
10
67
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7
-
-
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51
-':ô7
1293
10 1
~
8 10
-
-
COMMENT AIRES
4. Remarquesfinales 4.1 Cette enquête concerne presque exclusivement les formations OFIAMT. La dénomination de certains métiers a été reprise telle que fournie par les entreprises; elles ne correspond pas toujours aux dénominations OFIAMT.
1. Places offertes Les places offertes concernent plus de 100 formations , dont 34 sont ouvertes aux jeunes filles. 2. Places prom-ises Sur les 670 places promises,
484 le sont à des garçons et 186 à des jeunes filles ...... ..... ..... .. ........ ....... .
4.2 Toutefois, les tableaux recensent quelques formations non réglementées par l'OFIAMT; par exemple: aide en médecine dentaire, aide médicale, arboriculteur, téléphoniste.
(72 %) (28 %)
4.3 De nouvelles possibilités peuvent s'offrir encore entre avril (moment de l'enquête) et septembre (début des cours professionnels). 4.4 43 % des entreprises questionnées n'ont pas répondu; on ignore le nombre de possibilités de formation qu'elles offrent.
3. Places disponibles 3.1 Au moment de l'enquête (mars-avril 1980), de nombreuses places étaient encore libres dans plusieurs métiers: vendeur (82), maçon (45), employé de commerce (44), monteur-électricien (31), peintre en bâtiment (24), cuisinier (23), dessinateur en génie civil (21), serrurier-constructeur (21), monteur en chauffages centraux (19), mécanicien (18), coiffeur (17), installateur sanitaire (16), menuisier (16), mécanicien en automobiles (16), sommelier (15), boucher-charcutier (14), charpentier (11), peintre en automobiles (10).
4.5 Evolution printemps 1979 - printemps 1980 Entreprises questionnées
en 1980 1
Questionnaires envoyés
3.2 Plusieurs métiers n'offraient que très peu de places disponibles (de 1 à 5 places):
1720
Entreprises ayant réponcu Entreprisee n'engageant pas d'apprentis
1 place: apprentie ménagère rurale, aide en pharmacie, bobineur en électricité, caviste, copstructeur de machines électriques, courtepointière, cuisinierdiététicien, décorateur-étalagiste, dessinateur de machines, dessinateur d'installations de ventilation, droguiste, électricien de réseau, fleuriste, fondeur d'art et métaux, fraiseur, horticulteur, marbrier, mécanicien de bicyclettes et de motocyclettes, mécanicien de maehines à écrire, mécanicienélectronicien, poseur de revêtements de sols, sellier, serrurier en carrosserie, téléphoniste, tourneur, vitrier.
Plac8s réservées Places encore libres Places offertes (Total)
1
1
1828
955
..
55,5%
259
.
27
%
637 482 111 9
1038 299
.
Gilbert Fournier
3 places : carreleur, conducteur- de camion, confiseur-pâtissier, dessinateur en chauffage, ferblantier-installateur sanitaire, magasinier, ouvrier-spécialiste en construction de routes.
4places: assistante d'hôtel, chaudronnier sur fer,couturière, ferblantier, mécanicienoutilleur, scieur, serrurier de construction, tapissier-décorateur. 5 places : dessinateur-électricien, électricien en automobiles.
3.3 Pour les filles, ces places sont limitées à 26 formations (dont 14 peuvent être aussi occupées par des garçons).
14
15
57%
= 29%
670 623 1293
Service cantonal de la formation professionnelle Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand:
2 places: décolleteur, ébéniste, employé de bureau, employé de laboratoire, employé de restaurant, esthéticienne, forgeron-mécanicien en machines agricoles, mécanicien-décolleteur, mécanicien de précision, monteur de tableaux électriques, serviceman de l'automobile, tôlier en carrosserie.
3.4 Les 623 places sont encore disponibles dans 80 formations environ.
en 1979
A~'rIIAI~lrrl~ 1·1~ltAt;ttt;ltPIII~ tiellement «son langage». La langue étudiée en classe devient alors réellement pour l'élève une langue vivante, une langue de «sa vie». Et ce fait ne veut pas dire: baisse de qualité. Au contraire, au lieu de privilégier une qualité de langage «adulte», on donne la possibilité à l'élève d'améliorer l'utilisation de son instrument d'expression déjà à son niveau, en tout temps et non seulement en classe.
Lors des séances d'infonnation, en décelnbre dernier, des enseignants de classes prùnaires se sont égalelnent exprin1és pour décrire leurs propres expériences de praticiens. Voici, en substance, le contenu de l'intervention de M. Morandi.
«Maîtrise du Français» Trois années d'expérimentation de «Maîtrise du Français» avec des élèves de cinquième et sixième année primaire m'ont permis, au terme d'un bilan global, d'émettre quelques considérations générales touchant essentiellement la démarche proposée par la méthode et son impact sur les deux constituants essentiels de la classe: l'élève et le maître . . Je me permets donc de vous livrer ces quelques idées en les groupant suivant les deux référents ci-dessus énoncés. «Maîtrise du Français» pour les élèves Une première constation s'impose quant aux exigences au niveau des éonnaissances de la langue, connaissances purement techniques: «Maîtrise du Français» permet aux élèves les mêmes performances que la méthode traditionnelle. J'en donnerai pour preuve que les élèves de nos classes ont toujours été soumis aux mêmes examens de promotion que les élèves de l'ensemble du canton et cela sans aucune difficulté. Ce fait représente cependant un inconvénient majeur: il est indispensable de faire sans cesse le lien entre les deux méthodes afin que l'élève puisse comprendre facilement les questions posées et ne soit pas importuné par un libellé utilisant des termes techniques différents de ceux qu'il a l'habitude d'utiliser. Si donc un examen adapté devait être envisagé pour les élèves pratiquant «Maîtrise du Français», l'adaptation ne devrait porter que sur la formulation des questions et pas sur les exigences de l'épreuve.
Hélas pour les élèves, «Maîtrise du Français» n'a réformé que l'enseignement du français et pas la langue elle-même! Les règles de grammaire et leurs multiples exceptions demeurent. Il lui faudra donc toujours étudier ces règles, les mémoriser. Les exercices d'approfondissement, les récapitulations ne lui seront donc pas épargnés.
En ce qui concerne les élèves «faibles», un net soulagement s'est fait sentir. L'importance donnée à l'expression orale leur permet en effet d'être «appréciés» sur un plan différent de celui de l'écrit. On s'aperçoit alors que des élèves qui ont des difficultés à s'exprimer par écrit du fait de l'orthographe, des règles grammaticales ou de la «performance manuelle» pratiquent volontiers l'oral qui est soumis à moins de contraintes techniques. Ces élèves trouvent donc dans la démarche proposée un secônd souffle, une seconde chance en ce qui concerne leur capacité à s'exprimer. L'expression orale et écrite, tant au point de vue qualitatif, que quàntitatif, c'est là que se trouve l'apport essentiel de «Maîtrise du Français». En effet, les résultats obtenus sont nettement supérieurs à ceux que l'on obtenait par la méthode traditionnelle. L'amélioration se fait surtout sentir au point de vue de la capacité spontanée à s'exprimer.
«Maîtrise du Français» pour le maître Pour l'enseignant, la grande richesse de «Maîtrise du Français» porte essentiellement sur la variété des approches de la langue que propose la méthode. Basant la construction de la langue sur des structures simples, elle permet à chacun de personnaliser son enseignement tout en étant certain de respecter des normes communes à tous. Cette variété se retrouve aussi dans l'éventail des champs d'exploration de la langue, exploration qui s'intéresse aussi et enfin à l'utilisation la plus fréquente de notre moyen d'expression: l'oral.
La démarche grammaticale proposée par «Maîtrise du Français», basée sur une structure logique et simple, permet, par l'utilisation de termes techniques s'appliquant à la forme essentiellement, d'éviter le piège de l'interprétation personnelle quant aux multiples fonctions que connaît la grammaire traditionnelle. Cette démarche apporte donc à l'élève la sécurité d'une interprétation grammaticale uniforme, évitant ainsi le labyrinthe actuel de l'analyse. Le langage utilisé par les élèves pour l'étude de la langue devient donc essen-
16
17
Cette innovation porte aussi sur la relation pédagogique. En effet, l'effort demandé par «Maîtrise du Français» à l'enseignant en ce qui concerne le rôle des élèves au sei.n de la classe va automatiquement déteindre sur l'ensemble de son enseignement. Il va en effet être exigé du maître de se placer réellement au niveau des élèves, ne serait-ce que pour les écouter. Expérience très enrichissante. Le fait de devoir bâtir sa leçon sur l'apport des élèves va certainement et plusieurs fois mettre l'enseignant en
situation d'insécurité. De là découlent deux faits importants: la préparation de telles leçons demande un investissement plus important que la préparation de leçons traditionnelles; le savoir-faire pédagogique joue un rôle de plus en plus grand dans l'enseignement du français. Mais la récompense ne se fait pas attendre: voir les élèves recevoir les cours de français avec un intérêt réel et non pas un intérêt basé surtout sur la crainte des erreurs et de ce qu'elles impliquent. L'investissement à long terme est aussi une innovation qu'il faudra accepter et ce n'est pas toujours facile. Une leçon qui a pour but de démontrer que tel mécanisme linguistique existe en opposition à tel autre, une telle leçon ne peut avoir des effets mesurables immédiatement. Ce n'est parfois qu'après plusieurs leçons que la portée d'un tel cours se fera sentir. Certes, cette expérimentation ne se fait pas sans problèmes mais ils sont essentiellement de détail. La presque totalité des difficultés rencontrées sont dues aux connaissances traditionnelles déjà acquises par les élèves, celles-ci pouvant en effet nuire à un «raisonnement spontané» de l'élève. Au moment où les élèves que nous recevrons n'auront connu que l'enseignement de la langue selon «Maîtrise du Français», ces difficultés disparaîtront d'elles-mêmes. En conclusion, je dirai que j'ai vécu l'introduction de« Maîtrise du Français» avec mes élèves comme une grande aventure, scientifiquement préparée, et qu'à aucun moment je n'ai été déçu. Ce n'est pas la lecture de la méthodologie, ce ne sont pas non plus les recyclages suivis qui m'ont réellement fait découvrir et apprécier «Maîtrise du Français»: ce sont mes élèvt:s et la pratique de la méthode avec eux. Certes tout n'a pas été facile mais rien n'est insurmontable.
Charles-A. Morandi Maître d'application 5-6
Lors des séances dJinforrnation, en décembre dernier, des enseignants de classes primaires se sont également exprilnés pour décrire leurs propres expériences de praticiens.
«Maîtrise du Fra~çais»
Les cordes de couleurs différentes, les phrases écrites sur des bandes de papier permettent 4ne visualisation, unt: m~ni pulation au service des élèves les plus faibles. 1
1 1 1
!
:
Les commutations amènent un entraÎnement, une schématisation au service de la compréhension et de l'intériorisation des règles de grammaires. Les amplifications, les réductions des groupes enrichissent et développent son vocabulaire. 1
1
LES E'lFANTS
lES JOYEUX
, LE S JOYEUX
APPOP.T~~' T
1
ENFA~TS
E~FhliTS
Er~FAKTS ~,PPOR.TENT
Feu 1LL ~S .
1
DE LA CLASSf '
LES JOYEUX ENFANTS DE LA (Lf,sSE
LES
D~S
~U I R E VIE " : ~IEt~ T
CE
,
rang gant
~ES
PE TIT ES
FfU!L~ES.
LES~~~ , - " -'
1
"
-p
ampoule
-p
tremper
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trembler
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ampoule campagne lampe
LE S JOYEUX a :FANTS DE lJl. ClJl.SSE APPORTEliT LE S PETI TES F>UILLES VE?TE5 .
o
PD
AD J G ~!
-b
GV
-b
chambre
1
-m emmêler
1
Dans un deuxième temps, on portera l'accent sur les élément eux-mêmes de la phrase.
1
Les signes de l'Alphabet Phonétique International (A.P.I.) ne sont utilisés que comme étiquettes. On étudie simultanément les difficultés orthographiques qui se rattachent à tel ou tel phonème. Le premier stade des ateliers de conjugaison s'effectue avec les enfants qui jouent la situation proposée.
i ;,', ' 2. 1.' i: II
tremper emporter empailler
-b
tremhler sembler
--_.
~ --_ >#
-m emmêler emmener , emmcr1nfier
1
L.......l....- _ _ _ _ _----I.i._..J. J../_ _ _~_.;· ~. _iJIl
!
Par exemple, lorsque l'on étudie les déterminants , les élèves utilisent d'abord indifféremment les adjectifs déterminatifs. Quand ils auront observé leur fonctionnement, les règles (genre et nombre) qui les régissent, ils utiliseront celui ou ceux qui répondent le mieux à l'intention de celui qui parle. Et ce n'est qu'après avoir établi les classes de déterminants que les élèves les mémoriseront. En orthographe, l'approche orale sensibilise les enfants aux différentes manières d'écrire le même son, le même phonème. Une première recherche s'effectue . avec leur liste de base. A cet effet, chaque élève a une liste de base à sa disposition. Les élèves établissent à l'aide des graphies fondamentales découvertes un tableau ou ils écrivent les mots de leur liste. Ils la complètent en utilisant le dictionnaire.
chamhre namher samha bamb in
-p
En s'exprimant, ils découvrent le fonctionnement de la conjugaison, l'utilisa- , tion des personnes et des pronoms de conjugaison. L'expression orale et l'écoute jouent ici tout leur rôle. Le schéma de communication offre une première abstraction très appréciée des élèves. Il est utilisé plus longtemps par les plus faibles.
~
L~ F ~R : T
~~~~, ~E~~~ DE LP HW.
LES PET [TES FEU 1
! grand
---
lente les gens gentiment prend
LES PUITES Ff'L'ILLES VFPTE S.
L'approche globale de la phrase et l'utilisation du langage des enfants place le maître devant des textes à leur portée et provoquent chez les élèves une émulation et un intérêt évidents. En découpant la phrase en deux groupes essentiels, GN et GV, très tôt, les élèves découvrent le rôle du sujet et l'importance du verbe.
angle banc sans
lente le s gen s
angle banc sans
en
an
en
an
Voici le contenu de l'intervention de M. Félix Carrupt.
Voici quelques exemples pratiques ct U1 illustreront les notions théoriques.
(0
(ô)
1
Les questions qu'ils posent, les choix ' qu'ils justifient, les recherches à l'aide du dictionnaire permettent d'intérioriser, d'apprendre l'orthographe.
,t, """"""""""""".""""""""" .... ,. ~i~~,.1
18
19
-1) ••••••••••••••••••••••••••••••
~TT.~Y
••
~
~)
............................. .
TTTT~~~~~~~Y~~Y.TT.~~F I/I~II
,
L'école préprofessionnelle mixte (PPM)
ad :ilire:r : fut ·. lr
E
Qu'est-ce que l'école préprofessionnelle mixte? Il s'agit d'une école officielle constituant «une section de l'enseignement secondaire du 2 e degré et qui dure deux ans» (art. 1 du règlement du 5.9.1979). Cette école permet aux élèves de la division B du cycle d'orientation ayant terminé avec succès la scolarité obligatoire de parfaire leur formation de base en attendant d'avoir l'âge et la possibilité de réaliser leurs projets professionnels.
R
Cj) ••••••••••••••••••••••••••••••
AA)
110) ••••••••••••••••••••••••••••••
Elle permet d'atteindre l'âge de 17 ou 18 ans sans avoir perdu l'habitude de l'effort intellectuel et du travail scolaire. De plus, elle augmente les chances de réussir l'apprentissage de son choix et de franchir avec succès les barrages que constituent les examens de sélection organisés par la plupart des écoles spécialisées, par les administrations et par certains employeurs.
A2) ••••••••••••••••••••••.•••••••
En raison des petits effectifs d'élèves de PPM, cette section est rattachée à des établissements scolaires plus importants: à Sion, au cycle d'orientation des filles de St-Guérin, à St-Maurice, à l'Institut de la Tuilerie et à Brigue, à l'Institut St-U rsule pour les filles et à Viège au cycle d'orientation.
Le passage de l'oral à l'écrit des formes . Cependant, pour que mes élèves de 3e et verbales se fait oralement. Par des signes 4 e P puissent affronter les examens de simples, les élèves rendent compte de ce promotion du programme traditionnel et qu'il entendent, des différences et des pour qu'ils ne se trouvent pas désorientés ressemblances au niveau des désinences lors du passage dans une autre classe, il et des bases. Ils établissent un premier faut établir des liens, des ponts avec ce programme. tableau de conjugaison. Conjointement à ce tableau qui rend compte de l'oral, ils écrivent un deuxième tableau qui rend comptede l'écrit. Pour le faire correctement, ils ont à leur disposition les tableaux que leur présente le livre de grammaire ou le dictionnaire. Par l'observation, par les comparaisons, les élèves découvrent les règles de la conjugaison. Ils mémoriseront celles qui sont exigées par le programme.
Comme son nom l'indique, elle accueille aussi bien les jeunes gens que les jeunes filles qui ont obtenu le diplôme après la 3e B du CO ou possèdent une formation équivalente ou ont réussi l'examen d'admission (art. 3 du règlement du 5.9.1979). Cette condition est importante car le programme de l'école préprofessionnelle ayant été revu, le succès des études dépend, pour une bonne part, de l'homogénéité du niveau des élèves.
Puissent ces quelques exemples, rapidement esquissés, vous avoir illustré certaines disciplines du Plan romand et explicité, de manière schématique, l'esprit de la méthodologie.
Félix Carrupt Maître d'application 3-4 P
20
.2).
Comme cette école est programmée sur 2 ans, les élèves qui s'inscrivent pour une année seulement ne bénéficient donc pas d'une formation complète.
Le nouveau programme, récemment remanié, tient mieux compte des débouchés principalement para-médicaux de cette école. Sa nouvelle grille-horaire, appliquée dès l'automne 1979, se présente de la manière suivante: (v. p. 22) Voici quelques commentaires sur cette nouvelle grille-horaire: les heures de sciences/ anatomie et de physique/chimie ont été augmentées afin de mieux préparer les élèves qui se présentent aux examens de laborantin(e), radiologiste et aussi ceux (celles) qui désirent suivre l'école d'infirmier(ère)-assistant(e). Une nouvelle branche a été introduite, la connaissance de la personnalité. Ce cours tend à informer les élèves de façon concrète des implications de la psychologie dans leur vie personnelle et dans leurs activités professionnelles futures. Cependant, ce programme ne tient pas exclusivement compte des débouchés paramédicaux. C'est ainsi que la technique de bureau, à savoir la dactylographie et le bureau pratique, prépare les élèves à des apprentissages de bureau ou de l'administration. Au terme de 2 ans d'études, les élèves de PPM se présentent à un examen final pour l'obtention d'un diplôme. Ce diplôme est délivré par le Département de l'instruction publique, sur la base des résultats de l'examen et des notes annuelles. En c'~ qui cOl1cerne ia ' rec·onnaissance du diplôme de· l'école préprofessionnelle il faut cependant signaler que sa possession ne garantit n~llement l'admission sans autre et de plein droit à une école professionnelle spécialisée ou chez un maître d'apprentissage. Les directions des divers établissements et les patrons d'apprentissage fixent librement les conditions d'admission à la formation qu'ils dispensent.
ECOLE PREPROFESSIONNELLE MIXTE DU VALAIS RCt<A:W (PPM)
complète peut être obtenue auprès de l'orienteur de chaque cycle d'orientation ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnel du Valais romand à Sion).
Grille-horaire de 1ère et 2ème années
Branches
1ère année
Nous rappelons que les élèves de l'école préprofessionnelle peuvent, après une première année réussie en PPM, se présenter à l'examen de passage en première année de «Culture Générale» et retrouver ainsi une chance d'accès à d'autres «écoles spécialisées».
2èr.1e année
On remarquera que rien n'est acquis, rien n'est assuré d'avance! Une fois en possession du diplôme de l'école préprofessionnelle, il faut encore se présenter à des examens de sélection et les réussir, trouver un maître d'apprentissage, accepter d'entreprendre une formation professionnelle spécialisée qui va durer 2,3 ou 4 ans. Dans ces conditions, certain(e)s se demandent s'il est utile de suivre les cours de PPM?
r----
França i s ~a
théma tiques
6
6
3
3
Allemand
5
5
Instruction rel igieuse
2
2
Histoire/Instruction civique Géographie/Economie nationale
3
4
Sciences/Anato~ie
3
3
Physique/Chimie
3
3
Da c ty log raph i el Burea u pratique
4
3
Histoire de l'art/Education musicale
2
2
Connaissance de la personnalité
1
1
Education physique
2
2
C'est la question que chaque candidat(e) à cette formation devrait se poser lorsqu'il(elle) a terminé avec succès la 3 e B duCO.
1
1
Toutefois le diplôme de l'école préprofessionnelle est une garantie de bonne formation scolaire et certaines écoles n'exigent pas d'examen de connaissances générales. Ceci ne supprime évidemment pas les autres exigences, c'est-àdire âge, entretien individuel, tests psychotechniques, examen médical. Les principaux débouchés qui s'offrent aux élèves en possession du diplôme sont
34
34
heures
heures
les suivants: infirmier(ère)-assistant(e), infirmier(ère) en psychiatrie, aidehospitalière, laborantin(e), aidemédicale, aide-familiale, nurse, jardinières d'enfants. De plus, les apprentissages «privés», c'est-à-dire que l'on peut entreprendre dans l'administration officielle (PTT, CFF) ou cantonale (Policer et bien sûr les apprentissages officiels, c'est-à-dire réglementés par l'OFIAMT leur sont également accessibles. (La liste
Il y a encore trop d'élèves qui s'engagent dans cette voie parce qu'ils (elles) ne savent qu'entreprendre ou pour faire plaisir aux parents alors que le goût à l'étude n'existe plus. Chaque année, les professeurs déplorent l'absence de motivation de certain(e)s élèves et le départ en cours d'année de candidat(e)s qui auraient eu avantage à parfaire leurs connaissances linguistiques par un
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séjour en Suisse allemande en Allemagne. ou, ~n ~ngleterre, pl~tôt que de subIr, resIgne(e)s et créer une ambiance peu propice au travail scolaire. La classe souffre de la présence de ce genre d'élèves. Le manque de goût pour l'étude constitue un des problèmes de ces classes. D'autre part, malgré les conditions d'entrée, force nous est obligé de constater une certaine disparité quant aux programmes vus par les élèves. Cette situation engendre l'ennui chez les uns ou des difficultés à suivre pour les autres. Malgré les efforts entrepris dans le but de bien spécifier cette école et un programme bien élaboré les manuels ne correspondent pas toujours à l'attente des élèves, car déjà connus au CO. Ceci peut s'expliquer par la jeunesse de cette section qui n'a pas encore vraiment trouvé son identité. Sa dénomination est d'ailleurs significative. Fallait-il vraiment l'appeler «préprofessionnelle»? A mon avis, etj'exprime ici une opinion personnelle, ce terme ne correspond pas à la réalité et risque d'induire en erreur nombres de personnes. Cependant, je dirai que cette école correspond à une nécessité et permet aux élèves motivés d'acquérir un bagage scolaire supplémentaire très utile dans notre société de plus en plus exigeante. Elisabeth Gasser professeur
1
disant chaque fois «tire-tire-tire ... long». La ligne 1 devient:
}/I-' nl/~ i l 1'1 n t n n l cl Ji 6. Le maître chante les notes solides, les enfants les croches. Une partie de la classe chante les notes solides, l'autre les croches, puis inverser. Reprendre par petits groupes, puis individuellement. Veiller à l'exactitude du geste métrique chez les élèves: ils frappent la noire.
Méthode Ward Il nous a paru important de faire paraÎtre dans l'Ecole valaisanne une série de ((papiers» destinés à remettre en mémoire certains cheminements pédagogiques, à l'intention des maÎtres utilisant la méthode de chant Ward.
7. «Comment allons-nous dessiner ces croches en notation traditionnelle?» A la ligne 2), faire dessiner sous chaque croche un bâton. Le maître relie les bâtons deux par deux par une barre horizontale, en disant pour chaque barre: «Tire-tire ... long». La ligne 2 devient:
Voici la liste de ces exposés dont les trois premiers ont déjà parus: 1.
Il. III. IV.
V. VI. VII. VIII.
Travail sur les schémas rythmiques (janvier 1980) Découverte d'un nouveau schéma rythmique (février 1980) Les dictées (avril 1980) La croche Présentation du plagal Présentation du mineur La noire pointée-croche Composition musicale
8. Le langage métrique pour les croches, par deux fois suggéré aux enfants (tire-tire ... ), sera vite assimilé. Les enfants prennent la ligne 2) avec le langage métrique, leur geste métrique frappant la noire; d'abord tous, puis par groupes, puis individuellement.
L'exposé qui suit traite donc de la croche. IV. La croche
A. Présentation Pour présenter la croche aux enfants, nous vous proposons un jeu de transformation. , 1. Ecrire l'élément suivant au tableau, avec un large espace entre les notes, puis le faire chanter avec le ' geste métrique. IL~ '1" ....
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2. «Quelles valeurs de notes avons-nous chantées?» Un élève vient dessiner les bâtons exactement sous les notes:
3. «Nous allons faire un jeu de transformation». Les élèves chantent à nouveau la ligne 1), pendant que le maître chante:
Il G
)4\)4- ~.\ l~ ~4\ S' t;- :> ~\l . H
4. Les élèves découvrent que les notes solides 1-3-5 sont reliées par les notes de passage 2-4. Un élève vient d'écrire ces dernières entre les notes solides. «Toutes les notes sont devenues plus courtes, sauf la dernière. Comment nomme-t-on ces notes courtes?» 5. «Comment va-t-on les dessiner?»Le maître dessine une barre horizontale sur chaque groupe de deux notes, en
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25
B. Remarques pédagogiques
1. Plus tard on travaillera de manière analogue le schéma
III 3 4 J 5 ~·ll 34
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puis le schéma
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Finalement on prendra des schémas avec croches dans les chansons populaires. 2. Plus tard également, on fera connaître aux élèves la seconde manière d'écrire les croches (avec un «fanion»):
)' ,1 )'-
J'
I)~ J~)" )' 1 J~
3. Avec de jeunes élèves on peut utiliser l'image «du papa qui marche avec son enfant» (grands pas - petits pas) ou celle de la grande cloche et de la petite cloche. Présenter la croche à l'aide des mathématiques semble intéresser beaucoup moins les élèves. Oscar Lagger
Les divertissements de Matix Quatorzième série
Pour les degrés l1'zoyens 14.1 Un homme entre dans une maison de jeux. Il paye un franc d'entrée et dépense la moitié de ce qui lui reste, puis paye un franc pour sortir. Il entre dans une deuxième maison de jeux. A nouveau, il paye un franc pour entrer, dépense la moitié de ce qui lui reste et paye un franc pour sortir. De même dans une troisième et une quatrième maison. Il n'a alors plus rien.
au total dix personnes. La seconde s'occupe de deux tables de cinq personnes, soit également dix personnes. A chaque table, chacun des joueurs paie à son tour une «tournée» de cafés à un franc.
D'un air malin, la marchande répond: - Si vous les comptiez par paquets de deux, de trois, de quatre, de cinq ou de six oranges, il en resterait chaque fois une.
Comptant leur monnaie après le départ des clients, la première serveuse totalise 52 francs, tandis que la seconde n'a que 50 francs. Que s'est-il passé?
Mais si vous les comptiez par paquets de sept il n'en resterait aucune. Combien y a-t-il d'oranges dans cette caisse?
14.5 Un marchand vend des chemises de coton, de nylon ou de soie. Il décide de les liquider par paires et prépare cette affiche:
Combien avait-il en entrant dans la première maison?
U ne chemise de coton + une chemise de nylon
Fr. 56.-
U ne chemise de coton + une chemise de soie
Fr. 60.-
Une chemise de nylon + une chemise de soie
o 000
0 0 0 0 0
Une curieuse multiplication! Effectuezlà. Observez-la. Dites quelles sont ses particularités.
14.4 Deux serveuses dans une cafétéria se partagent la salle pour le service. La première s'occupe d'une table de quatre personnes et d'une table de six personnes, soit
d c b a
14.9 Quatre garçons vendent des billets de tombola. Pierre en vend moins que Jules et moins que Gaston. Jules en vend moins que Jacques mais plus que Gaston. Quel est le meilleur vendeur?
J. -J. Dessoulavy
Solutions aux divertissements de Matix 14.1
Fr. 68.-
4 e maison: 0+ 1 = 1 3 e maison: 3+1=4 2 e maison: 9 + 1 = 10 1re maison: 21 + 1 = 22
Pour les degrés supérieurs 14.6 Eliane dit à son frère: - Si tu m'aides à laver la vaisselle pendant une semaine, je te donnerai la moitié de mes billes. -
lx2=2
100+,81 +64+49,+36+,25+ 1,6+9f+~=385 130
2+1=3
50
14.3 4x2=8
8 + 1=9 x
10 x 2 = 20
20 + 1 = 21
22 x 2 = 44
44 + 1 = 45
1 2 3 4 5 6.7 9 3 6
74074074 3 703 703 7
L'homme avait 45 francs en entrant dans la première maison. 4 4 4 4 4 4 444
14.2 S'il place 10 toma1:es sur chaque côté du carré de base, il lui faut 100 tomates.
D'accord, répond le frère. Mais si toi tu m'aides à nettoyer les chaussures pendant toute la semaine, je te donnerai un quart des billes que je possèderai après que tu m'auras donné la moitié des tiennes.
Ainsi fut fait. Après la semaine chacun se retrouve alors avec 600 billes. Combien de billes avait Eliane au début?
100
Le compte à rebours donne facilement le résultat:
Quel est, en réalité, le prix de chaque sorte de chemise?
12 3 4 5 6 7 9 x 3 6
o
abc d x 4
14.8 Trouvez un nombre de quatre chiffres différents tels qu'en le multipliant par 4
14.3
00000000 0 000 0 0 O'
on trouve le nombre inverse (ou nombre renversé)
VENTE EXCEPTIONNELLE
14.2 Un primeur construit dans sa vitrine une pyramide avec des tomates bien régulières, plaçant à la base dix tomates sur chaque côté d'un carré. Il place ensuite, d'étage en étage, les tomates dans les creux laissés entre quatre tomates, et ceci jusqu'à ce qu'il puisse placer la seule et unique tomate du sommet. Quel nombre de tomates lui faudra-t-il pour réaliser sa pyramide?
14.7 Combien d'oranges y a-t-il dans cette grosse caisse, demande Catherine à la marchande de fruits?
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Le carré suivant aura 9 tomates sur chaque côté donc 81 en tout. Le troisième étage en aura 8 x 8 = 64, puis le quatrième 7 x 7 = 49, etc. On s'aperçoit qu'il s'agit de la suite des nombres au carré. On additionne donc (en profitant des possibilités de l'associativité).
Le premier produit partiel n'est formé que des chiffres 7,4 et O. Le deuxième produit partiel n'est formé que des chiffre~ 7,3 et O. La succession de ces trois chiffres est toujours la même. Le produit final n'est formé qu'avec des chiffres 4. Ces 4 sont obtenus périodiquement par 4 + 0, puis 7 + 7, puis 1 + 3.
Pour la moitié, soit 92 francs, j'ai une chemise de chaque sorte. Donc: 92 - 56 = 36 92 - 60 = 32 92 - 68 = 24 On vérifie:
ou bien
Une chemise de soie pour 36 francs Une chemise de nylon pour 32 francs Une chemise de coton pour 24 francs 24 + 32 = 56 24 + 36 = 60 32 + 36 = 68 36+32+24=92
14.6
b) Si Jules en vend moins que Jacques, alors Jacques en vend plus que Jules.
Observons ensuite 4 x a = d; il n'y a pour a que deux possibilités 4 x 1 = 4 ou 4 x 2 = 8. Or, dans 4 x d = a, le a ne peut être que 2.
De a) à b) Si Jules en vend plus que Pierre et si Jacques en vend plus que Jules, alors Jacques en vend plus que Pierre ... et Pierre en vend moins que Jacques. De b) à a) Si Jules en vend plus que Gaston, alors Gaston en vend plus que Pierre; si Jules en vend plus que Gaston et si Jacques en vend plus que Jules, alors Jacques en vend plus que Gaston.
Quelles sont donc les possibilités pour 4 xd=a7 4 x 8 = 32 ou 4 x 3 = 12 Revenons à 4 x a = d pour constater q~e d ne peut pas valoir moins de 4; il vaut donc 8. La multiplication se présente ainsi: 2 b c 8 x 4 8 c b 2
Preuve: Eliane: 800 - 400 = 400 Frère: 400 + 400 = 800 400 + 800 = 1200 avant
4 x 1 = 4 plus d'éventuelles centaines supplémentaires 4 x 2 = 8 qui devient impossible puisque a = 2 et d = 8, b vaut donc 1.
Frère: 800 - 200 = 600 Eliane: 400 + 200 = 600 600 + 600 = 1200 après
Occupons-nous enfin de (4 xc) + 3 = b, b étant un nombre de deux chiffres dont le deuxième est 1.
avec 3 dizaines supplémentaires à ajouter à 4 x c. Cela implique que b est un nombre impair.
Serait-ce 21 721-3 =1= 4xc Serait-ce 31 731 - 3 = 28 = 4 x 7 Serait-ce 41 7 51 7 61 7 71 7 81 7 91 7 tous impossibles c vaut donc 7.
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a)+_______J~u_l_e_s______P~i~e_rr~e________ Gaston b) + Jacques Jules Gaston
Pierre-
On peut noter tout cela par des + et desdans un tableau:
~ P
Ju
P
-~- _ ..
/ . _-'
+ r
14.8 Observons tout d'abord que les multiples de 4 sont toujours des nombres pairs, et que d est obligatoirement ~ 9.
La multiplication des centaines ne donne pas de millier supplémentaire. Donc 4 x b = c implique que c'est ~ 5 et ~ 9. Cas possibles:
Le nombre recherché ne peut être qu'un multiple commun à 2,3,4,5 et 6 auquel on ajoute 1. Un de ces nombres sera alors un multiple de 7.
8 7 12 14.9 On raisonne: a) Si Pierre en vend moins que Jules, alors Jules en vend plus que Pierre. Si Pierre en vend moins que Gaston, alors Gaston en vend plus que Pierre.
Il y a 301 oranges dans la caisse.
Les 600 billes que possède le frère représentent les 3/4 de ce qu'il avait avant de donner 1/4 à sa sœur. Il en avait donc 800. A ce moment-là, la sœur en avait 1200 - 800 = 400 et elle venait de donner la moitié de ses billes à son frère. Elle en avait donc, au début 2 x 400 = 800, alors que son frère n'en avait que 490.
14.7
278 x 4
reste 5 reste 3 reste 6 reste 2 reste 0
~
14.5 On raisonne: Si j'achète tout ce qu'annonce l'affiche, j'ai deux chemises de chaque sorte pour 184 francs (68 + 60 + 56 = 184).
60 ~ 61: 7 = 8 120 ~ 121: 7 = 17 180 ~ 181: 7 =25 240 ~ 241 : 7 = 34 300 ~ 301: 7 =43
On peut ordonner les garçons sur une droite du meilleur au moins bon:
~
Aux deux dernières tables chacun a bu 5 cafés, soit 25 à chaque table. La deuxième serveuse a donc bien servi 50 cafés.
Et l'opération est la suivante:
Procédons à des essais: 60 est le plus petit multiple commun à 2,3,4,5 et 6.
_
14.4 Les clients n'ont pas tous bu le même nombre de cafés. Ceux de la première table en ont bu 4 chacun, soit 16. Ceux de la deuxième table en ont bu 6 chacun, soit 36. La première serveuse a donc bien apporté 36 + 16 = 52 cafés.
... _
Jé1
C +
+ ~----
-
----...
Jacques est le meilleur vendeur, suivi dans l'ordre de Jules, Gaston et Pierre.
ù(s
--------Â'a\\\·e RÉFLEXIONS
tons du culte de la richesse et de la stabilité.
Les enseignants acceptent trop ou se dérobent fièrement.
Mais le grand problème à cette indifférence aux valeurs fondamentales de la liberté et du respect humain, c'est la « grande frayeur» de perdre l'emploi en une période pléthorique où il est trop facile d'angoisser le père de famille ou la célibataire.
Où sont les chercheurs et les utopiques, ceux qui respectent les droits de l'homme et de l'enfant, ceux qui savent ce qu'est la liberté, ceux qui débrident l'imaginaire, ceux qui aiment? Où sont les destructeurs des complaisances, les dénonciateurs des fauxsemblants, les progressistes vers le meilleur? Dans le milieu où tout ronronne doucement, la responsabilité individuelle s'amenuise pour faire place à l'acceptation d'une sorte de dirigisme grandissant. Dans nos sociétés, et c'est ainsi dans de nombreux pays, régions, communes, c'est l'escalade de l'intolérance, l'irrespect des libertés individuelles, c'est le mutisme pour survivre et l'hypocrisie pour vivre. Tout est prohibition. On impose sans dialoguer. On viole l'opinion de l'autre. On ordonne par manque de confiance. On s'exprime avec agressivité. On prend plutôt qu'on ne donne. Et l'on ne se remet en question qu'aux portes de sortie. Alors que faire? D'abord comprendre pourquoi les enseignants ne se liguent pas, ne s'entraident pas, ne s'épaulent pas. S'ils s'abstiennent de s'exprimer c'est par lâcheté mais surtout par peur d'être sur la «liste noire», d'être en marge de la société qui, elle, ne se prive pas de les écraser, parfois, sans scrupule. Souvent, ils se murent dans un silence béat par mesquinerie ou par esprit d'imitation. C'est qu'il y aura toujours des jaloux de la réussite de l'autre, des mou-
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fO(_e_____________________ Le dernier courrier mensuel «Ecole Valaisanne», intéressant à plus d'un titre, étonne cependant par son imposant volume. Bien plus: il désarçonne. Pourquoi tant de papier gaspillé?
Ensuite, exposer ses problèmes pédagogiques et pratiques tout en ayant conscience que même avec les meilleures intentions du monde, un être isolé ne peut rien faire. Rien.
En guise de présentation, M. J.-F. Lovey lance un appel à la collaboration. Je n'hésite pas à m'exprimer, fortuitement aidée d'ailleurs par son article «Enfants d'ici, enfants d'ailleurs, enfants du monde», duquel j'extrais ces lignes graves et belles: «Et les arbres replantés dans le sud du Sahel sont là pour redire des douleurs soulagées, des espoirs permis, la rencontre des idéaux esthétiques et des sentiments humains».
Il faut étendre autour de soi le désir de changer l'état des choses. Se réunir pour essayer sinon de transformer, au moins de redresser une situation dans laquelle tout enseignant lucide ne peut s'épanouir, rendre heureux, instruire, éduquer. C'est clair: le maître d'école se sent brimé, surveillé, rendu irresponsable. Il remplit sa fonction en noircissant plus de formulaires que de carnets pédagogiques. Il devrait être secondé et estimé par un système fédéraliste qui prône l'indépendance et la déférence. Ainsi il s'améliorerait.
Je souscris à cette initiative de replanter, j'approuve pleinement cette démarche, Car pour beaucoup j'applaudis. d'enfants en effet, avant les verbes «éduquer» ou «apprendre» existe le verbe «subsister» (sic). Mais alors, pour nos enfants qui subsistent pour l'heure sans difficulté, sommes-nous des éducateurs conscients et responsables? Notre attitude face à leur avenir, à l'avenir est-elle pleinement cohérente?
Il faut briser l'engrenage de la peur et de l'incommunicabilité. Et celà bien sûr dans l'intérêt des élèves. Il faut enfin et surtout pouvoir élever les enfants dans un esprit de compréhension, d'ouverture, de tolérance, de choix, en un monde rétréci où l'enthousiasme s'est camouflé derrière de gros nuages qui n'attendent que le moment de s'évanouir dans un espace réinventé. Et l'on ne crée qu'en agissant ouvertement, avec l'honnêteté de ceux qui croient encore possible de vivre dans un monde humain. Et l'on ne vit qu'en créant. Françoise Carruzzo
~et u -------
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Nous sommes fiers de planter au Sahel; notre conscience. soulagée s'assoupit. U ne bonne action a été entreprise: le reboisement. Néanmoins, je m'insurge: où déboisons-nous simultanément pour produire la pâte à papier indispensable à l'élaboration de notre volumineuse revue? Pourquoi cette utilisation abusive de papier, dont nous, les éducateurs valaisans sommes les tristes et passifs bénéficiaires?
Je ne comprends plus, je ne comprends pas. Je questionne: n'eût-il pas été possible d'imprimer «la bibliographie pour la connaissance de l'environnement du Valais romand» sur un papier moins luxueux, sur un papier de récupération? Ne pourrions-nous pas donner l'exemple afin de «développer le sens des responsabilités de l'individu à l'égard de la communauté» (un des objectifs de l'enseignement de l'histoire - Ecole p. 31). Je risque une autre question. Si je suis bien renseignée, chacun de nous a reçu deux fois le programme des cours de perfectionnement. Etait-ce bien nécessaire? Sans insister sur les frais de port et d'emballage, je reste perplexe. L'environnement, l'économie d'énergie, la sauvegarde du patrimoine seraient-ils de simples mots, de futiles expressions dont nous nous gargarisons devant les jeunes? Les enseignants seraient-ils insensibles aux problèmes clés de la planète? Eduqueraient-ils davantage par les mots que par l'exemple? Je ne le pense pas, je suis convaincue du contraire. La situation n'est pas irréversible; chacun peut et doit combattre le gaspillage. Car chacun souhaite que les forêts respectées ici et ailleurs, continuent de chanter les espoirs permis, la rencontre des idéaux esthétiques et des sentiments humains. S Tristan CO Bagnes + Vollèges
dre qu'on devait forcément passer de la charrette au bateau à vapeur, au train , à l'automobile et à l'avion supersonique ... et diminue l'esprit critique des élèves ... » (Ja cques L e Goff, Magazine littéraire N ° 123 a vri/1977) " - situation difficile pour le maître généraliste devant les exigences requises par cette nouvelle conception; - le principe du choix des thèmes soulève des objections dans ses modalités d'application: on voudrait limiter les choix du maître en fonction des objectifs fixés. 4. Aucune directive officielle ne l'impose. La sous-commission doit assurer la continuité avec CIRCE 1 et II en poursuivant la coordination et le renouvellement pédagogique. Mais assurer la continuité ne signifie pas uniformisation de l'enseignement.
CIRCE III:
Sous-commission d'histoire Poursuivant sa tâche d'information en vue de définir la conception pédagogique de l'enseignement de l'histoire aux degrés 7 - 8 - 9 et de fixer son programme-cadre, la sous-commission a étudié le projet de plan d'études romand pour les degrés 1 à 6 puis effectué une enquête sur les tendances de l'enseignement de l'histoire hors de notre pays. Nos collègues seront certainement intéressés de recevoir quelques informations sur ces deux sujets. A. Projet de plan d'études romand à CIRCE 1 et II
1
l'année. Ex.: conquête du sol, conquête du globe, sources d'énergie (CIRCE II) ; - par l'étude des documents écrits et muets, locaux et régionaux. L'accent est mis davantage sur le savoirfaire que sur l'étude systématique de l'histoire. Le programme est riche et laisse à l'enseignant une grande liberté de choix. L'étude thématique est bien accueillie par les élèves de cet âge; ils se montrent plus «actifs». Les dossiers illustrant l'histoire locale et régionale sont à constituer. Le manuel sert surtout de cadre de référence.
Est-il utile de rappeler qu'aux six premiers degrés de l'école obligatoire l 'histoire, la géographie , les sciences sont groupées sous le titre CE, «Connaissance de l'environnement»; que CE sera introduite en quatrième primaire cet automne; qu'en attendant sa généralisation à tous les degrés primaires, le DIP a établi un programme transitoire? Les branches de CE suivent un programme coordonné et distinct. Les options choisies par CIRCE 1 et II marquent une rénovation pédagogique de l'enseignement de l'histoire. Son champ s'est élargi. L'expérience montre que l'histoire politicomilitaire traditionnelle est insuffisante. En effet, le sort d'une communauté est lié non seulement aux conditions politiques mais aux données géographiques, économiques, sociales, aux techniques, à la culture, à la religion. L'enseignement d'une matière aussi vaste entraîne nécessairement un changement de méthode.
2. Aux degrés 7 - 8 - 9, il faut s'attacher aux événements, aux idées, aux personnages qui marquent une époque, dans un cadre chronologique précis.
Ainsi CIRCE 1 et II étudient l'histoire - par cercles concentriques, en partant du monde familier de l'enfant en 1re pour aboutir à la nation en 6 e . - par thèmes, en choisissant des lignes de forces dans
3. L'enseignement thématique a aussi ses limites: - répétition du même thème et lassitude - manque de vue d'ensemble - risque d'une «histoire plus déterministe que jamais qui laisse enten-
La voie suivie par CIRCE III sera-t-elle la même? Pour y répondre, il faut considérer que:
1. La situation des trois derniers degrés de la scolarité obligatoire n'est pas identique à celle des degrés 1 à 4 (CIRCE 1) voire 5 et 6 (CIRCE II). Les classes de CIRCE III ne sont plus hétérogènes. Les enfants de 12 à 15 ans sont mieux à même d'assimiler les notions chronologiques. Plus du 60 % d'entre eux entrent en apprentissage; les autres poursuivent des études moyennes ou longues. Tous doivent avoir de solides connaissances chronologiques en histoire nationale et générale.
32
33
B. Enquête sur l'enseignement de l'histoire hors de notre pays France : Renouvellement en cours dans le cadre de la réforme Haby (1977). L'histoire, la géographie, l'instruction civique font partie de 1'« investigation de l'environnement». Les élèves utilisent les ressources locales et apprennent l'analyse du document. Cette démarche rappelle CIRCE 1 et II. Les trois matières sont réunies en un seul manuel; elles sont davantage juxtaposées que fusionnées. Périodes et thèmes remplacent la procédure chronologique. Comme toutes les réformes, celleci soulève beaucoup d'objections, dont deux essentielles: manque de chronologie et faiblesse de l'histoire nationale. RFA: Programmes et manuels dépendent des Lander. Pas de programme unique. Grand choix de manuels. Enseignement chronologique. Italie: Il semble que l'enseignement de l'histoire soit laissé au bon vouloir des établissements scolaires. Beaux manuels «traditionnels».
Belgique: Enseignement thématique. Une collection fort intéressante: la collection Wesmaël-Charlié. Sous une forme originale, chaque fascicule présente un thème particulier. Ex.: l'homme et l'Etat; l'homme et la société rurale, l'homme s'habille ... Grande-Bretagne : Histoire linéaire marquée par l'histoire nationale. Manuels au choix du maître. Programmes contestés et abandonnés par beaucoup d'écoles. Un projet de plan d'études intéressant est en cours d'expérimentation: thèmes diachroniques; développement de l'imagination constructive; contraste avec le présent; sites à visiter; sujets d'actualité. Son application suscite de vives critiques: très faible place à l'histoire nationale; manque de bases sur les grandes lignes de l'histoire générale; les sujets traités en profondeur conduisent à la production de mémoires intéressants mais au détriment de l'acquisition des connaissances.
Suite des travaux de la sous-commission La sous-commission a terminé son travail informel. Elle va l'utiliser pour définir la conception pédagogique et le programme-cadre de l'histoire aux degrés 7 8 - 9. Au fur et à mesure de l'avance de ses travaux , elle devra soumettre ses options à la commission plénière de CIRCE III pour approbation, et qui effectuera les consultations intermédiaires. D'ici jusqu'au jour où le rapport définitif de la Sous-commission soit officiel, il s'écoulera donc un certain temps. Il va de soi que les options ne 'peuvent être rendues publiques pendant qu'elles n'ont pas été approuvées par les autorités scolaires. Pendant ce temps, les délégués sont prêts à recevoir toute information susceptible d'apporter une contribution à leur tâche. Alexandre Ma y Jean Gay -des-Combes
Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire
Nouvelles acquisitions à l'ODIS CASSETTES VIDÉO
Enseignement pré-scolaire Art, littérature, musique 1. Application graphiques des notions mères Remarque: L'école enfantine se doit de donner la priorité aux activités dites de libération et d'expression. L'élaboration de fiches d'exercices destinées aux enfants doit être judicieusement dosée et rester seconde par rapport à l'objectif premier rappelé ci-dessus.
CVaim
Jabou
. Enseignement
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a) et b) Sartre
Préscolaire
Géographie
Applicutions graphiques des notions mères
CVG
l' lIutoet III eireulation
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Objectif: «Salut glaciers sublimes» (Paul Siegrist)
9658 9659 9660
Au-delà de l'histoire: 1. L'homme après le froid Au-delà de l'histoire: 2. Les cathédrales de la préhistoire Au-delà de l'histoire: 3. Les métallos de la préhistoire
9656
Dim,e psion: La vie, un mystère à décoder. La biologie moléculaire
Histoire CVH CVH CVH
Les éditions Plantyn-Delta proposent des thèmes (la pluie, le cirque, la rentrée etc ... ) à partir desquels de nombreuses activités individuelles ou collectives concernant les pré-requis sont proposées.
Science CYS
Télévision éducative CVE CVE CVE CVE
Ces brochures se trouvent à l'ODIS pour consultation.
2. Exercices « test» apprentissages
préalables
9657 9689 9702 9703
Téléactualité: Enquête sur l'auto 2: Des courses dès 1902 Téléactualité: Enquête sur l'auto 3: Des courses aujourd'hui Téléactualité: La course autour de chez soi 1 Téléactualité: La course autour de chez soi 2
Formation
aux
CVF
Le Professeur J.-P. Pourtois, professeur à la faculté des sciences psychopédagogiques de l'université de l'Etat à Mons (Belgique) a élaboré, avec l'aide de ses collaborateurs, des fascicules (format A4) contenant des exercices «test» relatifs aux pré-requis nécessaires à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
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Affinement des perceptions visuelles et auditives
TRANSPARENTS Géographie TR Géo TR Géo TR Géo
,Ces fascicules peuvent être consultés à l'ODIS.
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Climat et temps (5 transparents) + commentaire Les glaciers quaternaires (15 transparents) + commentaire Jura (19 transparents) + commentaire
Su rvi vre
MIRA ROTHENBERG
((Celui qui marche sur la tête voit le ciel sous lui, comme un abÎme )). Paul Celan
Des enfants au regard de pierre
Le dernier ouvrage de Bruno Bettelheim, judicieusement intitulé «Survivre», fait partie de ces écrits précieux où un auteur, nourri aux controverses et tragédies du siècle, porte un regard lucide sur les mystères subtilement tressés de l'humain. En vingt-quatre essais, et dans un langage d'une clarté appréciable pour un spécialiste ' rompu aux exercices d'obscurcissement, il laisse un testament de dignité; une somme où rayonne une admirable force de résistance.
Seuil, 1979
«J'ai écrit l'histoire de ces enfants parce que je les ai aimés. En les aimant, j'ai appris à mieux les comprendre; à avoir de la compassion pour leur douleur, du respect pour leurs efforts et de l'admiration pour leur courage.» Ces quelques mots révèlent l'attitude de Mira Rothenberg face aux enfants autistiques ou schizophrènes, dont elle s'est occupée durant sa vie. Sa thérapie consiste à ne «rien faire», à aimer les enfants et à se montrer d'une disponibilité à toute épreuve. La psychologue observe les petits malades, les laisse vivre leurs colères et leurs peurs; elle les aide à sortir eux-mêmes des forteresses qu'ils se sont construites pour «se protéger des horreurs qu'ils devinent autour d'eux». L'ouvrage «Des enfants au regard de pierre» présente les cas de 9 enfants autistiques ou schizophrènes, avec lesquels Mira Rothenberg a travaillé au
centre de traitement de Blueberry (USA). L'auteur décrit la terreur et le désespoir de ces êtres perturbés, leurs progrès et parfois aussi leur recul dans la lutte pour la survie, et en parallèle les espoirs de leur thérapeutes, ses découvertes, ses joies, ses difficultés et ses moments de découragement.
Prisonnier à Auschwitz, à Buchenwald , juif parmi tant d'autres promis au néant, Bettelheim y a puisé une irrépressible volonté de survie et un indéniable sentiment de culpabilité. A l'ombre des charniers et des horreurs, il s'est façonné une minuscule île de liberté où la barbarie n'avait prise: sa conscience. Au sein même de la plus gigantesque entreprise de dépersonnalisation, il s'est préservé une parcelle d'inviolabilité; il s'est convaincu qu'on lui volerait tout, sauf sa capacité de penser, cette «petite flamme» dont a, si bien parlé Soljenitsine. Puis à sa libération, a germé un pénible fond de culpabilité. Alors que tant de ses frères de race ont péri, au nom de quel hasard, lui l'anonyme au milieu des autres, a-t-il échappé à la mort? «On ne peut pas survivre aux camps de concentration sans se sentir coupable d'avoir eu cette chance prodigieuse, alors que des millions d'êtres hum.ains y ont trouvé la mort, parfois sous ses propres yeux» (page 354). Il y a comme de l'indécence à se proclamer libre au sein des détenus, vivant au sein des disparus. Là, en cette traumatisante souffrance, on s'aperçoit bien vite que vivre comme «avant» n'est qu'un vain désir, une vélléité de paille.
Il insiste sur le fait que la folie et la santé mentale font partie du même continuum, la différence n'est que de degré . Le manque de logique apparent de la folie cache en réalité une logique parfaite dans le c0ntexte où évolue l'esprit perturbé. Livre émouvant et profondément humain, dont le style anecdotique et l'écriture chaleureuse rendent la lecture aisée. N'hésitez donc pas à le lire, même pendant vos vacances. Elisabeth Barmaz
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Sur cette mer tourmentée de traumatisme et d'intégration, sur cette expérience
de joie partiellement retrouvée et de remords à jamais ancré, Bettelheim a bâti une vie de recherche et de partage. Il est allé, par le chemin de la psychanalyse et d'une pédagogie d'attente, à ceux que le monde refoule ou qui refusent le monde; cet univers étrange des schizophrènes, des inadaptés, des asociaux, des autistiques. Et il a écouté ... «Survivre» aborde, dans un apparent désordre, de grands thèmes traités comme d'explicites conférences: la civilisation de masse, étouffante, inquiétante; le camp de concentration, la tentation du silence ou la désorganisation mentale qui lui font suite; la femme telle qu 'elle est ou devient aujourd'hui; puis, plus important peut-être pour nous, la violence et ses réponses en éducation ; le pari sur l'échec formateur; la pédagogie directive ou celle, souvent mal comprise de Neill; la sexualité et ses fau x miroirs ; l'éducation artistique etc... Tout un kaléïdoscope de la personnalité humaine, sans fausse promesse, ni raccourci démagogique, Une exigence profonde et perpétuelle. «Si on veut éduquer la personnalité de l'élève, au lieu de le soumettre à un bourrage de crâne - ce qui ne peut absolument pas lui faire acquérir des connaissances utiles -on doit savoir d'où il vient, qui il est, et où il désire aller; c'est-à-dire qu'on doit d'abord comprendre son existence morale» (page 164).
Bref, un livre serein et qui invite à la vigilance comme à la tendresse. J ean-François Lovey
Ce livre fait partie des récentes acquisition de l'ODIS. Nous tenons à disposition plusieurs autres ouvrages fondamentaux du même auteur.
ZURICH
Présentation des n'o'uveaux manuels pour l'enseignement religieux
ASSURANCES
1. Indication générales
La présente information concerne spécialement les enseignantes et les enseignants des classes enfantines et des degrés 1,2,3 et 6 de l'enseignement primaire. Depuis quelques années sont expérimentés dans les classes de nouveaux manuels de catéchèse pour les degrés 1,2,3 et 6 de l'enseignement primaire ainsi que du matériel didactique pour la formation religieuse à l'école enfantine. Sur la base des rapports communiqués par la commission catéchétique nommée à cet effet, rapports qui font suite aux résultats de l'expérimentation, et avec l'approbation de l'autorité diocésaine, le Département de l'instruction publique a décidé d'introduire ces nouveaux moyens d'enseignement, dans les degrés indiqués ci-dessus, avec effet au début de l'année scolaire 198011981.
AG ENCE G ÉN ÉRALE
BRUCHEZ et ZRYD TÉL. 027/23 38 12
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PLACE DE LA GARE
1950 SION
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Des journées de présentation de ces ouvrages et de ces moyens sont organisées comme suit: -
à Sion, les 25 août 1980, de 08.30 h. à 16.30 h., au nouveau collège, pour les enseignantes et les enseignants des degrés concernés, des districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey (parc pour véhicules à proximité)
-
à Martigny, le 26 août 1980, de 08.30 h. à 16.30 h., à la salle communale, avenue du Grand-St.-Bernard , pour les enseignantes et les enseignants de mêmes degrés, des districts de Martigny, Entremont, Saint-Maurice et Monthey. Il s'agit ici de la salle qui se situe derrière l'ancienne gendarmerie (parc pour véhicules: cour de l'école et place du Manoir).
Prière de se présenter un quart d'heure à l'avance.
2. Présentation Ces journées de présentation seront animées par Sœur Marie Carmel Plissart, auteur des manuels de 1ep, 2 eP, 3eP M. l'abbé Dechambre, coauteur du manuel de 6e P - des membres de la commission catéchétique - des prêtres et des enseignants ayant participé à l'expérimentation 3. Annonce
bien apporter avec eux les nouveaux manuels concernant leur degré (voir dans ce même numéro de «L'École valaisanne», la présentation des ouvrages faite par M. l'abbé Pralong). Ceux-ci peuvent être obtenus au Dépôt scolaire sur présentation d'un bulletin de commande officiel muni du sceau et de la signature de l'autorité communale. On peut obtenir les bulletins de commande au Dépôt scolaire à Sion ou au Secrétariat communal.
Comme annoncé lors des séances d'information, vous trouverez ci-dessous la liste des ouvrages à commander au dépôt des livres scolaires. Il s'agit d'ouvrages à disposition du maître.
Livres - L'éveil de l'enfant par les activités scientifiques - La vie des plantes - L'élevage de petits animaux - l'eau, l'air, le temps qu'il Jait - Quelle est donc cette fleur? - Initiation technologique de la maternelle à l'école élémentaire
6. Indemnité
'Pour permettre une bonne organisation et un bon déroulement de ces journées, tous les enseignants concernés voudront bien s'annoncer en utilisant le bulletin d'inscription prévu à cet effet.
Les participants ont droit à une indemnité pour le repas de midi pris dans un restaurant de leur choix s'ils ne sont pas domiciliés à Sion ou à Martigny.
4. Congés
7. Convocation
Dans les commune~ où l'année scolaire aurait déjà commencé, les élèves devront être mis en congé.
Cet avis tient lieu de convocation. Il n'en sera pas envoyé d'autre, à titre individuel.
5. Manuels
Service Cantonal de l'Enseignement Primaire et des Ecoles Normales
Pour bénéficier pleinement de la journée d'information, les participants voudront
......
~
Prénom: ... ...... .... .. .. .. .
8.2 Domicile, NP: .. . .. .. .. ........ .. Adresse précise:
Sion le 25.8.1980 ou Martigny le 26.8.1980
Développement
o
8700 Küsnacht ZH 9642 Ebnat-Kappel SG
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Dès 1891 (01) 9105653
(074)
32424
Spéciale
o
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Qualité suisse, propre production, service garanti dans toute la Suisse.
Sous 8.3, marquer une x dans la ou les c~ses ql;li conviennent Sous 8.4, marquer une x dans la case qUI conVIent Envoyer le bulletin, rempli et signé, jusqu'au 30 juin 1980 au Service cantonal EP + EN, 3, Planta, 1950 Sion. 8.6
Les animateurs en connaissance de l'environnement
N° de tél.:
8.3 Degré d'enseignement: Enfantine Primaire o 0 o 0 0 0
8.5 Remarques
Des précisions peuvent être demandées aux animateurs.
lder& EiSenhutAG
8. BULLETIN D'INSCRIPTION
8.4 Lieu:
- Col du Pillon (41) au 100000, 3 par classes - Val de Bagnes (46) au 100000, 3 par classes - Carte scolaire du Valais, 1 par élève - Les 8 couleurs de la carte nationale, 1 par classe - Carte au 50 000 de la région , 1 pour 2 élèves - Carte au 25 000 de la commune, 3 par classe
Fabrique d'engins de gymnastique, de sports et de jeux
~_._-----
8.1 Nom: .. ... .... .. .... .. ... .. ..
Cartes
I N FOR M AT I O N S aux maÎtres de 4 e p
le Signature:
Vente directe de la fabrique aux écoles , sociétés, autorités et privés
1980
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b) Cependant, dès qu'une classe compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement (*) du cours par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.
DIRECTIVES concernant l'organisation de l'enseignement des travaux à l'aiguille aux filles et des activités créatrices manuelles aux filles et aux garçons 1. Personnel enseignant L'enseignement des activités créatrices manuelles (dessin et peinture non compris) est assuré par le titulaire de la classe et, le cas échéant, par une maîtresse spécialisée en possession d'un diplôme délivré ou reconnu par le Département.
filles de 3P, 4P, 5P et 6P: alterner une semaine, 3 heures d'ACM une semaine 3 heures de TA. Remarques
Ces maîtresses doivent avoir été formées ou recyclées pour l'enseignement des travaux à l'aiguille (TA) et des activités créatrices manuelles (ACM).
En plus des 3 heures hebdomadaires réservées aux ACM, le titulaire a l'obligation d'assurer lui-même l'enseignement du dessin et de la peinture (éducation artistique) à sa classe entière (cf. grille-horaire 1980-1981).
-
des thèmes à développer des techniques à apprendre des matériaux à utiliser des réalisations à proposer aux élèves.
Cependant, chaque enseignant doit prendre en charge son propre groupe d'élèves, séparément, dans sa propre salle de classe ou dans sa propre salle de travaux manuels. 2. Temps hebdomadaire imparti aux TA etauxACM Les TA et les ACM sont enseignés en fonction du temps hebdomadaire suivant: - filles et garçons de 1P et 2P: 3 heures d'ACM (2 h. 30 en IP si l'horaire de classe est réduit à 25 heures/semaine)
a) Lorsqu'une classe de garçons, de filles ou mixte compte: - 18 élèves d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés, la commission scolaire procède à l'allégement du cours, selon les dispositions générales, chapitre 3, par l'engagement d'une maîtresse spécialisée.
- garçons de 3P, 4P, 5P et 6P: 3 heures d'ACM, soit 165 minutes + 15 minutes de récréation
L'enseignement des travaux à l'aiguille est assuré par une maîtresse spécialisée.
La collaboration entre titulaires de classe et maîtresses spécialisées est absolument indispensable; elle porte sur le choix:
5. Organisation des classes de 3P, 4P, 5P et6P
b) Le (la) titulaire d'une classe mixte comptant: - moins de 18 élèves d'un seul degré - moins de 16 élèves de deux degrés est déchargé(e) de l'enseignement des T A aux filles, à raison de 3 heures par quinzaine. Il (elle) assure l'enseignement des ACM aux filles et aux garçons de sa classe.
3. Dispositions générales
c) Les élèves confiés à la maîtresse spécialisée sont regroupés au besoin et constitués en cours dont l'allégement survient dès que l'effectif atteint: - 18 élèvès d'un seul degré - 16 élèves de deux degrés - 14 élèves de trois degrés et plus.
Les effectifs d'élèves à l'ouverture des classes sont déterminants pour l'organisation des cours de TA et d'ACM. L'arrivée de quelques nouveaux élèves en période scolaire ne justifie pas une réorganisation de ces cours. En principe, le cours d'ACM doit réunir un effectif minimal de: - 12 élèves pour les classes primaires 8 élèves pour les classes spéciales ou de développement.
6. Organisation des classes à trois degrés et plus a) Le (la) titulaire d'une classe comptant au moins 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) de l'enseiegnement des TA aux filles et des ACM aux garçons et aux filles de sa classe.
4. Organisation des classes de IP et 2P a) Le titulaire d'une classe de 1P ou 2P assure lui-même l'enseignement des ACM aux élèves de sa classe, le programme, selon le plan d'études romand, étant le même pour filles et garçons de chacun de ces deux degrés.
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(*) Allégement: la somme des effectifs de deux classes est répartie en trois groupes d'élèves, dont deux sont confiés à leur titulaire respectif et le 3 e à une maîtresse spécialisée.
Il (elle) peut ainsi consacrer ces demijournées à l'étude des branches «principales»: français, mathématique, avec une classe allégée d'un ou de deux degrés. b) Le (la) titulaire d'une classe comptant moins de 12 élèves de trois degrés et plus est déchargé(e) de l'enseignement des TA et des ACM aux filles de sa classe, à raison de 3 heures par semaine. Il (elle) assure l'enseignement des ACM aux garçons de sa classe. 7. Remarques Les commissions scolaires ou les directions d'écoles ont la responsabilité de l'organisation des cours de TA et d'ACM. Pour la répartition des élèves, elles doivent cependant faire appel à l'inspectrice des TA et des ACM ' de leur arrond~ssement, et lui indiquer le nombre de filles et le nombre de garçons de chaque degré, pour chaque classe. 8. Renseignements Les commissions scolaires et les directions d'écoles recevront ultérieurement les formules nécessaires à l'engagement· des maîtresses spécialisées. Ces formules, signées par la Commission scolaire et par la maîtresse spécialisée, doivent être envoyées à l'inspectrice des TA et des A CM de l' arrondissemen t : Arrondissements 1 et II: Mme Suzanne Dubois 1920 Martigny Rue des Epeneys.27 Téléphone (026) 2 17 52 Arrondissements III et IV: Mme Maria Jean 1966 Ayent, Saxonne Tél.(027)381347ou381515
OOIS
Connaissance des drogues d'agrément et des toxicomanies
Horaire durant l'été
par le Dr Georges-Albert Neuenburger Editions Drag et Beaujardin - 1214 Vernier
Pour effectuer les travaux de contrôle et de classement, l'horaire de l'DOIS de Sion, durant l'été, sera le suivant:
Dans ce même numéro une annonce signale la parution prochaine du premier volume (sur deux) de cet ouvrage documentaire destiné à l'information du public. Il contiendra les notions que la population devrait connaître face à la redoutable invasion actuelle du monde occidental par les «drogues d'agrément».
JUILLET: Fermetu re des locaux
AOÛT: Ouverture de 10 h. 30 à 12 h. 00 et de 1 4 h. 00 à 1 7 h. 00
L'auteur, le D'r G.A. Neuenburger, médecin et pharmacien, bien au courant des aspects divers de ce problème, était tout désigné pour éclairer à souhait ceux qu'inquiète l'impuissance générale à s'opposer à ce drame et il a su en exposer en maître les thèmes essentiels.
SEMAINE PÉDAGOGIQUE: Ouverture habituelle * * *
Ce premier volume comporte trois sections: une section générale, une section Spéciale et, en troisième lieu, un supplément, suivi d'une récapitulation.
Toutes les personnes qui ont emprunté du matériel à l'ODIS auront l'obligeance de bien vouloir nous le rendre avant le 30 juin 1980; cela faciliterait notre travail
La premi~e partie dévoile succintement, mais à satisfaction, les mécanismes cérébraux chez l'être humain qui déclenchent la symptomatologie psychique toxique et les suites diverses qui en résultent sur les fonctions du cerveau. La deuxième traite successivement et en détail des six drogues à'agrément principales introduites chez nous en ces dernières décennies: le CANNABIS, le
Merci et bonnes vacances La direction de l'DOIS
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LSD, l'OPIUM, la MORPHINE, l'HÉROÏNE, 'la COCAÏNE, apportant pour chacune d'elles ce qu'il faut de renseignements sur son histoire naturelle, son usage médical et son usage non médical avec ses conséquences immédiates et plus lointaines pour l'individu et pour la société. Quant à la troisième partie, elle s'aventure brièvement dans des considérations de ,sociologie en rapport avec les drogues, révélant des éléments spontanément peu apparents aux yeux du public, mais d'importance majeure pour lui. Le tout se termine par un tableau récapitulatif fort utile, qui permettra au lecteur de classifier clairement dans son esprit les multiples acquisitions qu'il aura récoltées tout au long de l'ouvrage. Ajoutons enfin qu'il s'agit d'une lecture facile et agréable, idéale en période de détente. Les enseignants de tous degrés seront les premiers intéressés à prendre connaissance des apports riches et originaux, souvent inédits, que ce livre dispense largement. Ils seront alors bien armés pour répondre avec compétence aux questions qu'élèves et parents pourront leur poser sur cette matière.
Bulletin de commande à tapage suivante
Portes ouvertes sur l'école
SESSION WARD
(septembre - décembre 1980)
La session Ward se déroulera cette année à Bulle,
Le lundi, de 10 h. 00 à Il h. 00 - RSR2 1 8 15 29
septembre septembre septembre septembre
6 octobre 13 20 27 3 10 17 24 1 8 15
octobre octobre octobre novembre novembre novembre novembre décembre décembre décembre
du lundi 30 juin au samedi 5 juillet.
Enseignement de l'histoire: thèmes ou dates Le rôle du concierge Quelle école enfantine et à quel âge? Fin de scolarité et apprentissage (1) Le rôle du maître Fin de scolarité et apprentissage (2) Les difficultés actuelles du passage L'enseignement du français (1) L'enseignement du français (2) Absence des maîtres et remplaçants L'effectif des classes (1 ) L'effectif des classes (2) L'école et la drogue * Ecole, adolescents, police Qu'est-ce qu'un bon maître ? (1) Qu'est-ce qu'un bon maître? (2) La «récré»
A titre d'essai, et pour faciliter la participation du plus grand nombre de maîtres, sa durée a été ramenée à une semaine. Les animateurs des différents degrés vous initieront à cette pédagogie musicale qui fait la joie des enfants et celle de leurs maîtres. Ils vous présenteront en outre un répertoire de chansons pour votre prochaine année scolaire. Les personnes qui voudraient participer à la session comme auditeurs peuvent s'inscrire dans l'un des degrés, pour autant que ce degré ait été acquis lors d'une session antérieure. Début de la session: Lundi 30 juin 1980 à 09.00 heures, Bulle, bâtiment des écoles primaires, aile sud, 1er étage. Matériel: Le matériel de cours sera en vente à l'ouverture de la session. Finances: Un montant de Fr. 50.- sera perçu au début du cours. Pour une subvention par l'Etat, s'adresser au DIP.
* Ce sujet sera traité avec d'autres développements dans « R éalités» du même jour.
Clôture : Samedi après-midi 5 juillet. Renseignements: . Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus chez M. Roger Karth, directeur de session, tél. (029) 2 87 54 ou M. Oscar Lagger, 1965 Savièse, tél. (027) 22 51 73.
a.L.
UN LIVRE À LIRE ET À FAIRE LIRE:
«Connaissance des drogues d'agrément)) et des toxicomanies par/eDrG.A. Neuenburger-Editions Drag etBeaujardin-1214 Vernier Parution du premier volume: fin juin 1980- En librairie: Fr. 29.70
jusqu'au 30 juin 1980:
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Informations claires et instructives, à la portée de chacun (adolescents dès 1 2 ans)
Prix d'introduction
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Fr. 23.50
Seulement en versant ce montant (par exemplaire désiré) avant cette date à la Société bancaire Barc/ays (Suisse) s.A. Genève, CCP 12 - 414 Envoi franco de port et d'emballage dès la parution . Le verso du coupon postal sert sans frais de bulletin de commande En commandant aujourd'hui, vous serez plus vite servi
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Genève
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Entrée en apprentissage durant l'année 1980
CENTRE SUISSE DE DIFFUSION DE LA METHODE WA R D C. P. 218 1630
B U L L E
B U L LET l N D ' l tJ S CRI P T ION S8ssion d'été/Bulla
L'article 20 de la loi fédérale sur la formation professionnelle entrée en vigueur le 1er janvier 1980 prescrit que le contrat d'apprentissage doit être soumis à l'autorité cantonale avant le début de laformatian (temps d'essai compris).
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30 juin au 5 juil. 80 1
NOM et prénom
Les maîtres d'apprentissage sont, en conséquence, invités à requérir les autorisations nécessaires dans des délais leur permettant de respecter cette disposition légale.
1
Rue et numéro No postal et localité
1
No de téléphone 1
1er degré
Je m'inscris pour la cours de
2ème degré 4ème degré . .9r.égorien Je m'inscris comme auditeur pour le cours de ----
lJ
1er degré 2ème degré 4ème degré
grégorien
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1
1
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Je désire que l' org2nisation d es cours m'assure : le logement et la pension la pension
(Prière de trncer une croix. dons 18 csse correspondante)
1
- le logement
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Mon registre de voix est : soprano
alto
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ténor
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hasso
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(Prière de trocer une croix dans la cpse correspondante)
Ce bulletin d'inscription est à retourner, dOment r e mpli, à l'adr esse suiv2nte CENTRE SUISSE W A R D Case post o le 218 1630
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1
B U L L E 1
Communication évontuelle :
J 1 Lieu et date
Signature
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Il est en outre souhaitable que les parents entreprennent d'ores et déjà toutes démarches utiles en vue du placement de leurs enfants. En cas de difficultés, ils peuvent recourir, s'ils le désirent, à l'assistance des Offices d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, avenue de France 23, à Sion (téléphone (027) 22 36 41) du Haut-Valais, Kettelerstrasse 8, à Brigue (téléphone (028) 23 67 19). Sion, le 28 avril 1980. Service cantonal de la formation professionnelle
BIBLIOGRAPHIE ANALYTIOUE CONCERNANT L'EDUCATION PRESCOLAIRE 3 exemples de bonnes feuilles
44.
Prérequls aux disciplines intellectuelles: Francais, Mathématique, Eveil Michèle Guillaume
89.
l'usage du corps enseignant préscolaire recense
227 titres de livres, d'articles ou de périodiques traitant de l'éducation intellectuelle
l'école enfantine.
90.
Ces références sont tou tes suivies d'un résumé ou d'une analyse de l'ouvrage. La répartition en 4 chapitres (Généra 1ités, França i s, Ma théma ti que et Eveil) ai ns i que les nombreux index facilitent la consultation.
pré-écr i ture pré-lecture prérequis (IRDP!M 532)
"Pour permettre à l'enfant d'atteindre les conditions nécessaires à l'apprentissage de la lecture et de 1 'écri ture, il faut facili ter sa latéralisation, répondre à son besoin de s'exprimer par le dessin ou la peinture et l'aider à entendre et à raconter des histoires, puis à les mimer par des gestes et à les représenter par des dessins." L'auteur
RESUME : Cette bibliographie
GOSTELOW, Li ly. Jeux de pré lecture. Vers la lecture et l'écriture par des histoires mimées et dessinées. Paris, Office central du livre, 1970. 90 p.
L'accessibilité des
documents - en bibliothèque ou en librairie - a été un des critères
GREC. Périodique. Les préalables à l'a()prentissaqe de la lecture. Montréal, Groupe de recherche en évaluation des curriculum, 1977. 24 p. (GREC, Bulletin, No 10, juin 1977)
lecture maturi té pré-lecture' psycho-motr ici té (IRDP/D 10194)
"Les auteurs ont tenté de présenter aux enseignants une revue de la documentat"ion sur les préalables à la lecture. Ils n'ont pas la prétention de théoriser et de présenter une déma.rche particulière qui guiderait les jardinières ou les professeurs des premières années de la scolarisation. Ils veulent simplement présenter des documents sur le sujet selon une organisation rationnelle facile à comprendre et à la portée de tous" annonce la présentation de ce numéro spécial.
de choix déterminant.
1
TABLE DES MATIERES Avant-propos
91.
Ouvrages généraux França i s
23
Mathématique
69
Activités d'éveil
GUDIN, Jacqueli~e. PERRON-GOIX, Simone. Des chansons pour miet.:x parler. Jeux phonologiqt.:es. Sous la dir. de L. Bergeret. Neuchdtel!Paris, Delachaux et Niestlé,lBordas, 1976. 128 p. (Coll. Classe active)
éducation de la parole éducation musicale enseignement spécial expression orale orthophonie (IRDP!M 8109)
85
Index des ti tres
101
Index des mots-cl és
111
Index des noms d'auteurs et collaborateurs cités
119
La première partie de l'ouvrage propose des jeux de prononciation, de discrimin.Jtion, d 'opposi tion de sons, destinés à améliorer la maftri se du langaye.
92.
EDITION :
GUILLAœ"tE;-RODE, ~ichèle. - Acquisition extràscolaire de connaissances en lecture à 4-5 ans. Résul tâts d'une recr.erche menée dans les jar::lins d'e:1fants de la ville de Neuchâtel en hiver 1976-77. Gampelen, 1977. 122 p. (Mémoire présenté à l'Université de Dijon)
lecture lecture précoce milieu social psychologie de l'apprentissage (IRDP/D 10095)
Document de l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, Neuchâte 1, Servi ce des moyens d' ensei gnement. Forma t : 14
X
21
t
Cet ouvrage vise à analyser dans quelle mesure il existe un apprentissa-
IRDP/M 80.01
ge extrascolaire en lecture. Dans les jardins d'enfants de la ville de Neuchâtel, l'enquête a détecté, parmi une population tirée au hasard
126 pages
Broché sous couverture cartonnée Prix: Fr. 8.-
de 35 élèves, un enfant maîtrisant parfaitement la lecture et seulement
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Centre d'initiation au cinéma En octobre 1980, le Département de l'instruction publique du canton de Vaud et son Centre d'initiation au cinéma organiseront les 8 es Rencontres «Ecole et cinéma». Comme par le passé, ces «Rencontres» permettront aux enseignants et à leurs élèves de présenter les films réalisés dans leurs écoles; elles leur offriront également la possibilité d'échanger informations et points de vue lors des colloques qui suivent les projections. Ayant constaté, au fil des années, l'intérêt croissant suscité par les «Rencontres», nous aimerions améliorer encore les conditions dans lesquelles elles se déroulent; nous souhaiterions, en particulier, étendre le nombre . des partici-
pants susceptibles de bénéficier de cette occasion de contacts.
SIPRI -INFORMA TI 0 NS Avril1980-N° 1
C'est pourquoi, ayant de notre côté pris les mesures pratiques nécessaires (dortoirs, réfectoires, subsides), nous sollicitons votre appui afin d'encourager enseignants et élèves à venir à Nyon.
Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique Commission pédagogique
Nous accueillerions avec reconnaissance toute aide que la Conférence des chefs de service et directeurs d'enseignement primaire et secondaire pourrait nous apporter dans ce sens, notamment en nous indiquant à qui faire parvenir des informations et en facilitant le déplacement des enseignants et des élèves concernés.
Examen de la situation de l'école primaire Ce projet de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP/CH) est placé sous la surveillance de la commission pédagogique. Il comprend les quatre thèmes suivants:
D'avance nous vous remercions et vous prions d'agréer, Messieurs les chefs de service, Messieurs les directeurs, nos salutations distinguées.
~
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Jean-Jacques Rosset
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UNE LECON D'HISTOIRE REGIONALE 1820-1920: le Léman carrefour des transports est le titre d'une exposition présentée à la Maison du Léman à Nyon jusqu'à la fin de la saison, pour illustrer l'évolution intervenue dans les transports durant un siècle où le développement industriel et la naissance du tourisme ont bouleversé le bassin lémanique. Il fallait répondre à l'extraordinaire augmentation du volume des marchandises et du nombre des voyageurs: des solutions neuves, bateaux à roues, chemins de fer, trains de montagne et funiculaire, ont permis en utilisant la vapeur, puis l'électricité, de satisfaire les besoins nés de cette situation. Une grande partie de l'exposition, surtout en ce qui concerne les documents d'époque, se compose d'objets (obligeamment prêtés par des collectionneurs, des musées ou des entreprises de transport) qui viennent ainsi heureusement compléter l'image donnée de cette époque par les collections permanentes
de la Maison du Léman en montrant les prolongements terrestres de la navigation lacustre. Toutes les classes trouveront là une, source d'informations palpitantes et concrètes pour leurs cours d'histoire ou de connaissance du milieu. ML.
·Objectifs d'enseignement de l'école primaire et leur réalisation Fonctions et formes de l'appréciation du travail des élèves Transition entre la période préscolaire et l'école primaire Contacts et coopération entre l'école et la famille.
Les résultats des études entreprises donneront naissance à des recommandations de la CDIP/CH destinées aux cantons. Leur mise en application devrait provoquer une décharge sensible des tâches à remplir par l'école primaire. Des informations détaillées sur le projet ont été données dans le numéro commun de 1'«EducateUn> et du «Schweizerische Lehrerzeitung» de novembre 1979. Elles peuvent aussi être obtenues au secrétariat de la CDIP, à l'adresse suivante: Palais Wilson, 1211 Genève 14.
SIPRI-INFORMA TIONS
Hurair(' d'été Tous les jours de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. Dès le 1er novembre: chaque aprèsmidi, sauflundis, de 14 h. à 17 h. Entrées 1 musée 3 muséŒs Adultes 2.3.Enfants l.l.Groupes (dès 10 personnes) 50 %.
Le bulletin SIPRI-INFORMA TIONS paraîtra environ quatre fois par année. Il donnera des renseignements sur l'état des travaux du projet.
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Le bulletin est destiné à toutes les personnes intéressées par SIPRI, en particulier les directions cantonales de l'instruction publique (DIP), les associations d'enseignants ainsi que la presse pédagogique.
La diffusion du bulletin est assurée par le secrétariat de la CDIP, Palais Wilson, 1211 Genève 14.
Projet partiel! : Objectifs d'enseignement de l'école primaire et leur réalisation Bien que le groupe de travail ne soit pas complet, une première séance a eu lieu le 26 février 1980. Un plan de travail a été défini pour l'année 1980. Comme points principaux d'étude, le groupe a retenu la définition de la tâche éducative de l'école primaire, le développement des plans d'étude (si possible dans un cadre régio. nal), leur influence dans la réalité quotidienne ainsi que la surcharge scolaire. Partant d'enquêtes simples, il s'agira d'aboutir à des réalisations concrètes et réalistes. En vue d'analyses futures et pour des motifs de coordination avec un projet de fond national, une enquête sera entreprise au printemps/été 1980 sur la situation particulière des classes à degrés multiples.
Projet partiel 2 : Fonctions et formes de l'appréciation du travail des élèves Depuis novembre 1979, un groupe régional sous la conduite de Jean Cardinet de l'IRDP étudie la question de l'appréciation du. travail des élèves. Les cantons de FR, VD, GE, NE, VS, JU, BE (partie française) ont désigné chacun deux maîtres de 1 P et deux maîtres de 2 P qui, en collaboration avec des chercheurs, travaillent à l'élaboration d'instruments destinés à apprécier le travail des élèves.
Projet partiel 3 : Transition entre la période préscolaire et l'école primaire Le groupe de travail a tenu deux séances de travail qui ont permis d'établir un plan de travail 1980 et une première réalisation d'un objet du projet: établir un état de la situation suisse des écoles enfantines, répertorier les formes d'entrée à l'école ainsi que connaître l'enseignement donné en début de la scolarité obligatoire. Une vue d'ensemble de ce qui existe en Suisse devrait être obtenue au moyen d'une enquête auprès des responsables cantonaux ou locaux des écoles ainsi que par des échanges avec les maîtres de classes enfantines et primaires enseignant dans des «écoles de contact». Actuellement les membres du groupe entreprennent la réalisation d'un questionnaire destiné aux administrations cantonales. Projet partiel 4 : Contacts et coopération entre l'école et la famille Comment les maîtres sont-ils préparés à établir des contacts avec les parents de leurs élèves au cours de leur formation, au moment de leur entrée en fonction ou en période de formation permanente?
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Projet cantonal «devoirs à domicile». Engagement de deux écoles de contact.
GT2 - Commission d'étude du conseil de l'instruction «fonctions et formes d'appréciation du travail des élèves». - Mise à disposition de personnes compétentes. - Collaboration d'une école de contact. GT3 - Formation d'un groupe de travail «problèmes d'entrée à l'école». - Projet cantonal: «conception didactique et méthodologique d'un jardin d'enfants de 2 ans». - Projet cantonal: «dépistage et développement précoces au jardin d'enfants». - Engagement d'une -école de contact comprenant des jardins d'enfants.
COURS DE CADRES N° 4 Plein air Introduction au manuel N° 9 16-18.10Spiez N° 5
Nouvelles des cantons
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Education, mouvement, tenue par la danse au degré inférieur (Barbara Haselbach) 25-27.8 Muri / Berne Ces cours de cadres sont réservés aux animateurs des cours de recyclage cantonaux. Les maîtres intéressés sont priés de s'adresser à l'Office de l'éducation physique de leur canton.
Ecole de contact
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Une définition des écoles de contact. Le rôle des écoles de contact dans chaque projet partiel. Les possibilités de participation des enseignants de ces écoles au projet SIPRI. Les détails administratifs pour annoncer des écoles de contact (nombre d'écoles demandées, date d'annonce, etc ... ).
Patinage et danse sur glace 25-27.9 Leysin
N° 6
Pour coordonner les études des divers groupes, Zürich engagera un coordinateur cantonal qui assurera la liaison avec les. groupes de travail œuvrant au niveau SUIsse.
En avril 1980, la direction du projet SIPRI enverra à tous les départements de l'instruction publique, une documentation sur les «Ecoles de Contact» comprenant:
Directeurs du projet: Werner Heller Jean-Pierre Salamin Spitalstr. 8 b Etat du Valais/ DIP 8630 Rüti 1950 Sion Président du groupe de direction du projet: U ri Peter Trier Leiter Padagogische Abteilung Erziehungsdirektion Zürich Postfach 8090 Zürich
Publication des cours d'automne 1980 ASEPS
GT4 - A partir de 1982, une personne compétente sera engagée pour traiter le thème de ce groupe.
Cette question est la première étude entreprise par le groupe de travail 4, dans le cadre de son projet global. Le groupe tentera d'y répondre en collaboration avec le «Schweizerische Studiengruppe Zusammenarbeit Eltern-Lehrer-Schulbehorden».
Le canton de Zürich contribue au projet SIPRI comme suit: Groupe de travaill (GT) - Projet cantonal «formes d'enseignement et d'apprentissage aux degrés inférieur et moyen de l'école primaire ainsi que dans les classes spéciales».
Les enseignants désirant partIcIper au projet SIPRI doivent s'annoncer au Département de l'instruction publique auprès de la personne chargée de la liaison entre le canton et la direction du projet SIPRI. Adresses Les personnes voulant obtenir des renseignements au sujet du projet SIPRI peuvent écrire en tout temps à l'une des adresses suivantes:
COURS NORMAUX 1 re_g e année scolaire J eux et sports de plein air 13-15.10 Spiez Démonstrations de leç'ons de jeux et d'activités en plein air avec et sans agrès.
N° 32
N° 51
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Age préscolaire EMT et natation 8-11.10 Meggen Par un travail pratique en salle, en piscine et en plein air offrir aux enseignantsjardinières d'enfants un enseignement dynamique et approfondi du mouvement.
Comment au moyen du mouvement on peut contribuer au développement et à l'éducation complète de l'enfant en âge préscolaire. Ce cours est destiné à tous ceux qui enseignent l'EMT aux enfants en âge préscolaire. Ce cours est reconnu comme cours de répétition pour les instructeurs de natation. N° 52 5 e _g e année scolaire J eux, natation, course d'orientation 29.9-3.10 Hitzkirch Ce cours offre l'occasion aux MEP du degré moyen et supérieur d'acquérir une certaine habileté et aptitude d'enseignement, un perfectionnement personnel et en même temps tente de montrer l'aspect méthodologique des différents degrés d'enseignement correspondants. 5 e_g e année scolaire Enseignement de la natation moderne sous forme de jeux 6-8.10 Balsthal Connaissance et étude des moyens modernes de l'ens.eignement de la natation avec accent sur les facteurs éducatifs. Travail avec le manuel N° 4 avec comme complément le sauvetage et la natation artistique. Etude, analyse et correction des fautes dans la natation. N° 53
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CAISSE D'ÉPARGNE DU VA LAIS
Etude de différentes formes d'organisation en fonction des buts de l'enseignement. Activité annexe: Badminton . Ce cours est reconnu comme cours de répétition pour instructeurs de natation.
5 c _g e année scolaire EMT, danse, gym aux agrès, badminton 29.9-2.10 Beromünster Etude et enchaînement de différents mouvements. Etude et application de matière choisie dans le nouveau manuel N ° 5. Etude et travail de coordination des mouvements et gymnastique artistique sous des formes jouées. Activité annexe: Badminton.
COURSJ+S J+S CP L'EMT dans la gymnastique aux agrès 6-10.10 Kreuzlingen . Etude des différentes possibilités méthodologiques et didactiques pour arriver à une activité éducative dans la gymnastique aux agrès. Apprentissage de mouvements. Travail par équipe. Activités annexes: jeux et danses.
CM l / CM 2/ CP La course d'orientation à l'école 6-1 1.10 Lyss Etude et différentes formes d'entraînement. Une classe pour les participants non J+S sera spécialement constituée.
J+SCP Natation artistique 6-11.10 Fiesch Bases de la natation artistique, complément à la matière d'enseignement traditionnelle, enseignement pratique et théorique, tests 1 à 3. Les problèmes suivants seront traités: aisance dans l'eau ,
La banque régionale valaisanne
capacité de concentration, maîtrise du mouvement. Ce cours est organisé en collaboration avec la FSN. Ce cours est reconnu comme cours de répétition pour les instructeurs de natation .
EII
CM 3 EMT et danse 1re partie 6-11.10 Oerlikon 2 e partie 10- 15.11 Sissach
LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV
COURS POUR MAÎTRES D'ÉDUCA TION PHYSIQUE DIPLÔMÉS
N° 72
créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets
E MT, Introduction au manuel N° 5 20-21.9 Berne EMT, Introduction au manuel N° 5 17 et 24.9 après-midi Sissach
CAISSE D 'É PA RGNE DU VA LAIS
INSCRIPTIONS 1. Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent à tous les maîtres d'éducation physique enseignant dans les écoles publiques ou reconnues par l'Etat.
Le duplicateur REX-ROTA RY 450
2. Les étudiants, futurs maîtres d'éducation physique, peuvent être admis lorsque le nombre de places disponibles est suffisant.
Le Te S met à votre di sposition gratuitement u n important matè ri e l d èduca ti on e t d inf ormati on ro ut ièr e (cahiers à co lorier . co nco urs. aff ic hes. br oc hures. je ux, film s, di apo siti ve s matè r ie l did ac tiqu e (à 10 0lS Bri gue, Sio n, St-Mauri ce) etc. ) Pensez à la sécurité de vos éléves!
3. Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non enseignants, peuvent également être admis aux cours avec une attestation des autorités scolaires. (
A votre service :
TOURING-CLUB VALAIS Sonnenstrasse 2 3900 Brigue Tél. 028/23 28 19
En cas de manque de places, la priorité sera donnée aux membres de l'association.
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L'inscription peut être accompagnée d'une demande d'admission à une association cantonale.
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Délai d'inscription: 1 septembre 1980.
Service de vente et d'entretien SION SIE RRE Av. Pratifori Av. Gén.-Guisan (027) 23 34 10 (027) 55 17 34
Adresse pour les inscriptions: Commission technique de l'Association suisse d'éducation physique scolaire CT ASEPS Urs Illi 8561 Wà:ldi
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