16 Novembre 1309 LE FOYER et les CHAMPS
Variétés
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Un ma.uva.is ma.tela.s O.n sait que certaine hindoue s'infligent volontairement des supplices variés. Les uns s'assoient sur une planche garnie· de clous acérés; d'autres ferment les mains si bien que les ongles finissent par traveraer les paumes et_ ressortent au dehors. Enfin, en voici un qui vit près de Delhi, couché sur huit poteaux surmontés de poignards aiguisés qui, peu à peu, pénètrent dans son corps... Cette gymnastique n'a rien d'attrayant.
Une ville de poules  cinquante milles de San Francisco, s'élève la ville de Petaluma, capitale des poules. Pendantjl'année)907, elle a, lancé sur le marché plus de dix millions de douzaine11 d'amfs. Toutes· les anciennes familles de cette ville nourricière s'adonnent de père en fils à l'élevage des poules. E lles se divisent en trois cla, ses : les familles qui en élèvent juste esFez pour leur subsistance propre (cette petite industrie occupe 70 CJ/0 '.le la population); celles qui possèdent df 1000 à 2000 pondeuses ; enfin, celles qui ex!)loitent de 3000 à 10000 et même jusqu'à 15,000 gelinacées. Un Pétalumien de seconde classe a commencé, il y a quelques années, avec un petit nombre de poules snr un terrain de deux hectares ; il gouverne aujourd'hui 1,500 pensionnaires. Chacune de ces volailles habite une pe • tite maison distribuée en deux pièces dans le sens horizontal ; l'une des deux lui sert d'habitation; l'autre, de pondoir et de couveuse. A une extrémité du ter· rain, se trouve un moulin à vent qui pompe l'eau et l'envoie dans toutes les directions pour répandre dans la colonie la propreté, l'hygiène, la fraîcheur. Un des éleveurs les plus connus tire de 7 mille poules un bénéfice annuel de 50,000
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fr. Un c coquaseier l> de deuxième claaa fait encore mieux que lui. Avec une mise de fonds de 6,250 fr. et 1,880 volailles, il s'est fait en 1907 un) revenu net de 111 750 fr., soit 6,25 fr. par poule.
Statistique du cœur huma.in Le cœur humain est, pratiquement une pompe de 0,15 m., environ de haut sur 0,10 de large. Cette pompe fonctionne 70 fois par mhute, 4200 fois par hPure, 100,800 fois par jour, 36 792,000 foi, par année et,_ 2,575,440,000 fois en soi . xante.dix ans. A chacun de ceR battement., il lance en moyenne une centaine de grammes de sang dans la circulation, 7 litres par mi nute, 420 litres par heure ou 10 tonnes par jour. Tout le sang, qui ei t d'environ 28 Ji. tres passe toutes les deux ou trois minutes à travers le oœur. Ce petit organe dép!oie chaque jour une force capable d'élever 46 tonnes à 1 mètre de hauteur. Pendant les soixante dix ans de la vie d'un homme, cette merveilleuse petite pompe, sans un senl mo:nent de répit, ni joar ni nuit, débite l'énorme masse de plus de 250,000 m. cub(s de sang. Que de puissance dans un petit organe, et comme Dieu fait bien ce qu'il fait !
Infériorité Il paraît que la force de l'éléphant vaut celle de 33 hommes ; le chameau en vaut 19 ; le dromadaire 13 ; lr mulet (ô honte !), 9; le chèval, 6 ; le buffle, 5; le bœuf 4 ; l'âne (ô désespoir !), 3 ; le renne, 2. L'homme a une musculature relative· ment si faible dans l'échelle de,. vertébrée que les naturalistes ont eu quelque peine à lui trouver un égal. Le mouton, la chèvre, le veau, le porc sont sensible · ment plus forts que le roi de la création. . . . Ces animaux inférieure noue feraient toucher les deux épaules sur le tapis dn
ring. Oui, mais nous eommea le roseau pen• 1ant ...
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Moniteur du Musée industriel et pédagogique f: - L'Ecole primaire
donne de 14 à 16 livraisons de 8-16 ,._ues chacune non compris la couverture et autant de pao ' ' é d" . suppléments de S- 16 pages pendant 1ann e or maire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplémeIJI illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
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~]i Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur T out ce qui concerne la; publlca;tion doit être ' a;dress~ . ' .. "'nt, 1\,1' d!Nctement a• son ger ,...... p · PIG:NAT, 1er secretcure ilU Dépi;xrtement de l'instruction publique, èt Sion.
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Soniruaire de cette livraison * Un dif::0ourn 1de 11\L 1'e président à e la Soc iêtt2 vala,isanne d 'E ducation. - ~- L 'Ini:truction civique. .,:. L ectu11e à: l 'école et à 1,a maison. ·"· Mon petit jouma1. - * 1S 'exprimer ·co11rc,cternc,nt. - * L eçon de cho"Se8. " La prépa.mtiun de '1a ,-Jlitsse. Partie pmtique. 10ompO'sition franç;:Üse, orthogTaphe. - •V:wriétés. BiMiogmohie. I!. est rn~n1e1'é, 1une f.oi8 po,m· to•utcs. q.n e ,'<f's artic'~es 'l.n·é,céd'és .tJ:"rnn «· ém n:n on 1: tl:e. kt l'Htla c1ion ,o,u. de ,s·es co '.·Jaiborate1.u·s '!t cone.spo,udall'ts. 1
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forte qu 'en Valais, où le camn d partisans et celui des adversair u '·éta,ient distanc,&s que par 700 voi. à 'p eine, tan'dis ,q u'à Be,rne ·e t au: G risons la l)'l'Oportion d es oii1: à ét< des 2/ 3 enviTon ,'.5ont rc le 1/ 3 de non Enfin il a suffi ,de ]a 11etit-e maiorité a,cquise pour doter .a:nssi le Valais d 'un0 bonne loi.
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SION, 16 Novembre 1909
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
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SOCIETE V.ALA.ISAlllfE D'EDUOATIOlf
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IJn discours de n. le Président tle la Société valaisanne d'Educatlon
doivent unir les enfants d'une même famille! Oui, un des grands mérit~s Brevets de capacité. des organisateurs de _cette e~pos1,L e 8 a!oût dleirm~er, jo'UJI'~e !J.as·-va·~aition c ',est die nous avoir convaincus ·Le 28 octobre dcmier, la Commis- StliilJllie ,c!Je ,L':Ex.position indiustri.~le ,oainto11a'1e, sion ,can t onnile del 'enseignementpri :l 1S1on, M ..J'Inspectewr ,scO'll'lli~-e De1aJoye a que nous avons d'autant plus ~ 1;1ous maire, s ièg-,e aut à Sion comme jur)' .pris !lia. pa1·0I,e dans tes ter mes su'i'V,ll'.nts, ,MM. effoncer de 11éaliser le magmf1que d'examen, a fait subir les éprenvrs ],es me!Illbres die }a Société valaisanne d'Edu- idéal d'un seul .c œur et d'une se'!l'le requises par le nouv,e au règ·lern ent oation OOl!lstateront pia,r là que J,e,u,r wlé P,ré- âme que, ,M,essieurs, nous avons heu 1dcs écoles norrnalos à 'Ll'Il-C vingtnine si,dlent est inte1we:rm de son ,côté et 1Par i1a d'être fiers ,les uns des autres I Jus,pruro1e et _p,ar ses êc.dts pouir i;nfliuielllcer l 'o,qu 'à l'évidence ils ont prouvié à tous et d:'institutrices. pinicm d 'instituteurs p 1u1bliqu1e ,en .taveuœ dle l ' a,c ce.ptJation IOeux-ci s'étaient ins~rits, en effot. de ,1a• J:w dJu 19 m,a,i 1909. A'Ulssi l' ,,Ecole (l)ri- les esprits loya'.ux ·e t impartia'll;X qu' pour ré,çrnlariser I.eur ,situation qui ,nua·ixe" , q,wi ,ai pub1ié à ce s1uj,e t différeuts elle a définitivement vécu la pitoya. ·n ',était nlns l é,Q·éllc, leur diplôme é- ,wrticJ.es, ne sruura:it-el-1,e ma,nqueù.· i-ci de f1a.ire ble légende qni a laissé ,0roir~, pe,~· tant n·érimé. Ensuite, des épreuvrs ·u,n e pl.ace à 1a 'be'~e •alJ,o-eurt:ion, ipro1mn.cée rp,ar dant si longtemps, que l e Valal'S ·~ e·s ubies ,et du nomhr-c d'années de ~1. Delruloye, ,aar e11e ,a s,a pl~cie toute m:ax- tait qu'un immense tomhe~u .aux formi<labl,es parois de gr.amt dans _lequ1é-e diM!ls ,c et or.glaine ,dies iutêrêt,s 1cl1ù ,corps bons servi·ces 11e!l1Jdus, le hr,e,vet de c:a- en.sE'ig namrt v.ailais,airu. que·l s'étouffait la pensée humame pa cité a ,été ,d élivr,6 au pe.rsonnel ·ci. et se décomposait le genme de tout après : (Messieurs, .progrès! ilis ont démontré que, ,~ ans I nstit,u teurs Je suis heureux de po'lllVoir, au tous les domaines et dans ,celm de MM. B ender Fr,édéric, Fully, nom de la Société valaisanne d'Edit- l 'instru:ction plus que ' dans l ''1mpo~t ~ Fitvr·e Oasirnir. I sérnbles, cation, joind.r,e mes félicitations à qu el autre, des pas de géants ont ete Fournier ,E zécJ1iel. t::\fartigny. celles, si méritées, qui ,ont déjà ,é té faits depuis 40 ans, et que ~ous avons 1\f.e.i zoz Louis. Vo'.l]è.Q·es, ad,ressées à 1'Ex,p osition cantona1e et a('quis le droit de nous ten1r le front PeHauc1 CamliHe, Vio'llègcs. de faire nôtres .les vœux de ,succès haut au milieu de nos frères de_ la Inst-it·u trices ,(!Omplet ,e t final qu'ont exprimés, J.es chère famine suisse..... Les gialeries 'j_\,flles 'Bender F::mi1ie. Fullv, orateurs qui se sont fait entendre, du qui prolongent le ·rustique chalet du Br110hez :Sérnnbine. Chamoson, haut de cette tribune. ·Ces heures de la Planta pel.1Illettent à chacun die ~e Delaloye Ang·èle. Ardon, joute amicale, de ,concou:rs national, persiuader que l ',enfant d~ la valle·e Ria,uen 'Mm:i,e. A1~don. sont doublement précieuses! elles rhoclani,enne ,a r€ÇU de fhe_u, autant .Douz,e autres ,candidats. ·l a nlunart resteront inscr ites en J,ettres d'or 1 que n 'importe quel autre icitoyen de comnt,;rnt. nln sieurs années de servi- dans les annales de notre histoire na.. ln vieille patrie helvétique, la flam,..e, ?nt _été 111 is ,au_ bénéfi-Je d'une 011-l tion~le, car elles _ne nous .au_ront pas me vive de l 'intellig·ence et .le n.erf fol'1sntion d ' enseianer rpour le cours seulement permis de constater la solide d'une volonté persévérante ! sc.olwire ,a ctuel ice oerinis ,év.eutuPl- marche en avant de notre pays, elles Je n 'ai pas à vous présente!': 1~eslenient renouv,e'la.ble, as~·~ rc d'ail: ~uront aussi f~urni aux ·s_oci-~~és é- sieurs les membres de :l a Societe valeurs .au nersoninel ense1O'nant qu1 eios.es ·Sous le ,crnl du Val.ais, 1 occa- laisan~e d'Education! VO'Uis .les conen e; t ·muni. le bénéfi.,-..e ~lu tra.ite- s~on de se ·connaît:rre mieu.."'\: ,et de s'es- naissez et, en quel,que sorte, i}s s~?t m ent nr,évu ?i la litt. b. des art. 1 P.t 2 tuner davantage! d 'échang·eir le salut de ,chacune de vos familles pmsqu ils de 'l a loi du 19 mai .1909 sur :}a matiè- ,cordial de frères et de ress.er.rer les travaillent swr 1e ,c œur de vos ,e!llfants re. liens d'amitié et de sohd!arité qui et de vos jeunes frèr,es. Aussi bien -0-
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Sommalre du supplément N° li L'.édL1ention dans la famille. - Je ne 8ai.s pas lü e. - L 'or!!ue. - La ,-::o]onnc vertébr.aJ.c de nos enfants. L 'art de r endre heureux. - Faire son avenir. - Variétés. V:oir encore dans cette Jivraison Le Foyer et les Charnps. 0
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NouveJles bonnes"=Jofs.
L e vote dn peuple valaisan sanctionnant l e ,2·6 sept. dernier la loi qui améliore lies traitements ,du 'Personnel enseig111a.nt primair,e a uroduit la meilleme inmression on 1Suisse. Il semble même .avoir eu une heur,euse 1·épernussion sur 1'opin,ion publique dans d 'all.lfa-es cantons ·où l 'aug-mentatioin ,de ,ces, traitements était .aussi à l 'ordre du jour. ,C'est ain_ . si que le 31 octobre dernier, le peu1Yle bernois a voté par 45.236 voix ŒntliP 15.440 une lo,i analogue. Le même jour, les électeurs de;s Grisons ·en ont. fait autant en wc0eptant par G750 ouj contr.e 3015 non une loi d 'améhorati on des traitements dos instituteul's. A l 'honneur de ces deux d erniers ,cantons il est toutefois juste de remarquer que ]a proportion des acceptants y a été notablement plus 1
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.q ue moi, vous savez qu'il n'est pas <le m~scsion plus nob1e que la leur, que ,cette triple dél,égation Teçue de Di-eu, de la fami'lle et de J 'Etat, en vertu de laquelle i'ls ont à former, non seulement des jeunes gens savants, rmais avant tout conscients, c'est-à-dire aussi dignes ·et honnêtes qu 'instruits. L'enfant confié aux instituteu·rs, c'est le bouton .encore fermé; .à eux de le foire éclore ien une fleUT aussi attrayante par le parfum des vertus que pair le brillant <éidat des connaissances purement intellectuelles ; il n'est qu'un faible rayon ,perç,ant à peine à travers 1es brumes et 'les brouill.arids, à eux, ien ·dissipant ,ceuxci, die le transformer en un flot de lumière l'léchauffante et éclairante. Par ce que je v~ens ,de dire, 1MieS'sieurs, ·chacun aura compris que l 'instituteur doit veiller à ce (Jue l '1ooole soit davanta:g,e ·e ncore l;e satnctu,aire où se forment 'l e oœur et la volonté que J.a Rource qui déverse les lumières de '1'inte'lliigence. A quoi :serviraient, en effet, à nos jeunes g,ens <le savoir lire, si, plus tard, leurs yeux devaient se fatiguer ~1 parcourir des 1iv.res de débauche 1 ii quoi leur servi.rait de savoir écTire ,et ,calculer si, pJus tard, leUQ· talent df:vait s'employer à ré<lfrger des faux ou à faire prévaloir J 'injustioe 1 à quoi leur servirait, en un mot, fa culture de l'esprit si, plus tard, ils devai,ent ,être licencieux, malh onnêtes, m'éCJhants ! ·E t c '·est précisément parce qu'ils ont compris que l eur cœur est une œuvre de -dévelo.p pement moral et de déve1oppement inte11ectuel que nos hurrnbles régents font de leur ,école une éiiJo'le où Dieu n'est pas oublié et i'ls ont mison ! Oui, ils ont raison, et tous, tant que nou,s sommes et quel que soit le manteau dont nous aimons env,e'lopper nos aspirations politiques, nous 1
voulon8 que Dieu, par la bouche de classes 'p eu dignes d:e ce nom basses , , etfort peu eclairées , ' .... Et ' 1~instituteur, rappelle à l 'enfant ,qu' ma1 .aerees il doit aimer et aider ses parents, se comme -0or0Haire, ,iJomme payement' respecter lui-même, s'incliner ave-c un morceau de pain que ,chacun au~ dé:Bérence devant Jes magistrats et jourd 'hui, jug·e bien d•ur, bien ~oir · protéger le vieillard qui, 'les ,épaules ~m salair~ do:nt, par amour-propre'. courbées par le rpoids des ains et du 11 vaud~aif mieux rr1e pas .parler s'il travail, mar,ohe à pas cha:nce:lants n~ dev~1t ,e~r,e augmenté demain; une vers la tombe; que, ·en un mot, ,parr,emuner.ahon du 30 :7o moindre que tout, toujours et envers tous, il doit cel,~e .ac~ordée à s·es maître1s par le être di·g ne ,et holl.Il!ête. moms nche des cantons suisses! Et cette œuvre d'&dù.0ation et ,'Mais, messieuris, une he'll:re nouveld 'inistrucüon nos instituteurs l 'ont le va sans doute s,e lever : 'l 'heur e de développée ; ils l 'ont accomp1ie aJVec la _récompense ;équitable: Laissezun courag,e, une peirsév,érance et uu moi vous le ·d.:emande,r avec instaniJe, désintér,esseiment qui frappent tout q~·e ,cel1a ,. soit! ~agistr.ats, ind11:sesprit impartiia1 et excitent ,l'admira- tne1s, 'Pretres, umssons nos mairns tion. Vous Ctroyez que j'exagère î eh dans un ,commun effort et obtenons bioo, messieurs, ,constatons les résul- que le 26 septembre .1,e pe1Jiole unanitats acquis, souvenons-nous d es dif- me dise à ses députés: votre loi ·est ficultés que, pour 1,es obtenir, il fal- ~o~e, nous l 'approuvons ! et à ses lut vaiI1J1Jre, et puis, ensuite, jugez mshtuteurs: vous avez été et vous vous-mêmes! êtes de _boll's serviteurs de la patrie: Rappelez-vous ce qu'étaient les élè- soyez recompensés ! ves de 1873, au sortir de l'écol,e, et Et réconfortés par ce tè:noiO'naQ\e h b . ex1aminez ceux que nous émancipons de reconnarnsance et ,d'estime nos aujourd'hui! Consultez les vremiè- humbles régents redoubleront' d 'arres statistiique,s fédéirales et celle de ?eur dans leur maœhe en avant· Hl08 ; il y a 20 ans [lOUS étions au bas ils .·continueront à jeter à ,pleine; del 'échelle, à la 25me p'lace, hier nou8 mams, la semen0e de la vertu et de arrivions au milieu, auj ourid 'hui i 'instructi?n dans le sillon de la jeunous so.mmes au gme rang !.. .. ne.ss;e valarna,nne, pour le bien des faLes obstacles qui s 'oppo8èrent au m11l~s et la prosp.é'rité de notre chère succès de l 'œuvre, mais est-il besoin patne! de les 1énumér,er L .. L'indifféreœe . ·c 'est dan.s ,ces senüments, 1~:;f€sprofonde et presque traditionnelle de sieurs, que Je renouvelle mon salut certaines ,communes ·et des parents, indifférence que, en de nombreux en- a:u nom es sociétés éparnes sous le droits. l 'ohlig.ation de la fréquenta-- ciel vaLa1san, que je r<edis mon homtion scolaire changea souvent .e n vé- ma-0·e de félicitations et de reconnaisritable malveillanlce; les <l!istances sance, et que j:e m 'inicline avec amour formida:bles que de nombreux élèves ' devant la Oroix féicléra:l:e aruréolée de devaient franchir pour se transpor- nos treize étoiles. (,Longs applaudissements.) ter au local et ,qui rendaient uresque impossibles les devoirs 1à dorni,ci'le; un exerci.iJe scolaire d 'lme durée anL'instruction civique nuelle du tiers :plus courte que ·celle des -autres Etats conf,édéir,és; des prol. But de l'instruction civique. grammes fréquemment modifiés et parfois sul'Chargés ; des saHes de Les enfants doiv@t apprendr,e c-e 1
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qu'ils aur,ont à faire étant hommes. de 1 'hornme est multiple;· Il d01t exercer une profession et à cet effet, il a besoin de force' d'agilité, d'adresse manueHe aussi bien que d'une intelligeœe ouv,erte et dév,eloppée .. Il ~ des devoirs à remplir env,e rs lm-meJ_Ue, envers sa famille, ·enver~ sa T?atne, envers Dieu et pour eela, 11 doit -se prérparer die bonne heure à devenir un citoyen utile et un honnête homme. ,C'est pour a:pprendre là 'l ',enfant ce qu 'i,l devr,a faire étant homme ,qu ' on ·d'~ve1oppe son corps par la' gymnastique ,et les, ,ex,erci.ces manuels, qu'on forme son intelligence par des ·études diverses, qu'on eher,che à éle,ver sa rai8on et son cœur par l'enseigneme1:t de la religion, de la morale ~1 die l 'mstrudion ,civique. •Cette dermere a pour but ,spécial de fo1m1e,.r le cit~yell: en _lui apprenant à connaitr_e l'es rnshtuhons de son pays et :en lm donnant des règles de condmte fermes et sûres pour se diriger dans la vie publique. _Le n:iot civique vient du latin civis, qm veut dir·e citoy;en; le :même t~~r~e.,a formé le mot «civisme» qui s1gmfie l'ensemble des qualités aui font le bon -citoyen et qui sont: l'amour de la patrie et de la liberté le t·~spect du d'!'oit et de la ,justice: le d_evouement a sa fa mille et à ses conc1to11ens. ·Pour êtr.e digne du nom ide citoyen,. il faut avoir non seulement Le se?,timel!-t et la volonté du bien pu~hc, ~ais encore eonnaître ·en quoi 11 ,consiste. L '·~n~eignement :civique touche à l; religion, les deux nous ensei,gnent 1 f~011r du p~ochain. Impossible d ai,~er la patrie et de remplir les devoirs -envers elle, si nous n'aimons 'Pas n~s ,compatriotes et si nous ne Tem;phssons ·pas nos devoir,s envers eux. Toute 1~ première partie et mê, me la plus 1mpor.tante de l 'instruc~ ',a,c~ivité
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1'9 tutions ,po'litiques ·et sociales doive êtr·e suivies par tous car tous · ind . · , . triels, co~merçants; arüs-tes, ·littér J 'ignor~nt e~, l 'msouicrnnt, a un~ baT- vnir contre des heures délicieuses (Montesquieu). 1Les élèves aimant la teurs, agnculteuTs, ouvriers ont que qm navig,u,e sans gouv.ernail. lecture seront oclc'1.rpés dans 1l~u!"s ~u ta11d maiHe à l)artir .avec' :La po]' moments libres à fo, maison. La Jolie, tique, .avec 'la législation .. Il en r' e à l'école et à la mal11on l'heureuse disposition que d'aimer à sulte des rapports contrnus ent Lee1or lire! Avec elle O'Jl! évite l'ennui et 'l '1E tat et :Ies particuliers et dans c l'oisiveté, deux vilains compa_qnons ~-e'l atioiis, les dernier.a :auront to L'Ecole primaire, dans son édi- (Mme de Sévigné), et comme le MaîJ~u!'s l '.infériorité et Ja perte de leu tion du 30 octobre dernier, contient d'école, de Lamartine, le régent cote, s 'Jols ne sont pas familiarisés un arti.cle très important: Comment tre tr.ouverait que les· heures qu'il passe vec les affaires ,r>uib'liques et s'ils doi damier au,x enfants le .oo:ût de la lec'lies. enfants seraient les meiil.teuvent à chaque instant rncourir au twre. On nous cpermettra quelques :ave~ res . p our lui. hommes de loi. 2. Nécessité de l 'ensei,qnement réflexions à :ce suj,et. Pourquoi ,0et exe:rcice est-il parLa prospérité ·oui la misère d ' civique. Nous félicitons d'abord 1'auteur fois -si délaissé 7 M. !Legouvé, dans Dans un pays oomrme notre ohère gr.and noonbr e de citoyens peut dré d',avoir m'o ntré dairement le point son ex,tJellerute méthode de lecture ·exS_uisse, où tout ,acte Iégis'l atif émane pendr,e de la m.anièr,e dont l 'Eta f.aib~e de nos écol,es, d'avoir .mis le pre,s sive répond: C'est paroe qu'on <l1re:c tement ou indirectement du comprend ses ,devoirs. ,Mais en ca doigt ,sur 1a plaie. 'E n effet, tout le n'·en comprend pas la valeur, qu'on :pe1;1ple, i,l est de la plus grande ut1- de :r:evers, de que1 droit se olainclT monde peut constater que la note de ne sait pas .le faire avec intérêt ou hte -que chacun .connaisse les insti- ·l eA,citoyen qui ~ur.a dédaigné ·d e s la lecture devrait être meilleure aux qu'on ne veut pas s'en donner la tutions ;politiques, four fonctionne- meler d'f.s affa!r·es. publiques? qui examens de recrues, car trop souvent peine. ment ~éml,. le~ ,~ois principales, alors qu ~l s .agissait de rnomnier d elle influe d'une manière fâcheuse La lecture rendue intél"essante etc. Celm qm neg'J1ge cette étude bons mag1_sfoats, en a laiss'é nomme1 sur La place du Canton dans le clas- fournirait journellement au :regent pa~s·e sa vie sous tute'He, i'l ,p ermet · de ma;?:v,a is? ,qe~ p.omrne-'là n'a que 'se.ment :définitif. De séri~mx ·efforts 1;occasion de trav,ai1'ler à ,1a formaqu on d?nne des ovdres, soit en .son ,ce qu il a mente et son mafüeur ,pour améliorer l.a le,cture ont d,éijà tion morale de l '·enfant r>ar des connom, soit au ~om dru tpeuple dont il pourra n ',êt~e _qu'une juste expia. été tentés, et c'est bien, 1car, ~utre seils bien p1acés qui se dégageraient e~t . une fract10n~ sans qu 'i,l sMhe bon ,~·e son md1ffürence. qu'une bonne [,eieture pTocmerait au comme nature/J.lernent dies expliio.,a;ù\t[ais 1~ cito;y~n qui ne remplit pas pays une meilleure pla,0e ,dans la sta- tions; il se ,pénétrer.ait ainsi d111 rôle 11~tmguer} 'importance de ce qui ,a ete ordonne. ;Cet homme-'là ne mérite •ses devo1'l'S civiques n'est pas s·eul tistique f·é'déra.le, ellie serait pour les su bli.me .que sa parole exeroe suir les pas d ''être -citoyen id '3-ill pays libr·e. co1;1pab'!e; •celui qui les remplit mal, enfants et l,es jeunes gens une source -comrs des élèves, il serait à même de . Ohez nous, ,chaique ,él,e cteur ·est lé- qu1 n~ Juge :pas •les ohoses sainement de véritables plaisirs: La lectu,re est donner à ,J,eur •esprit 1'immorte1 a:ligislateur, puis,qu '.i.1 concourt à ln ou qm se repose de ce soin sur d'au: 11,ne conv,e rsation avec les grandes .m ent dont se nourrit l'ange: la vériconfection des lois, soit indirncte- t!·eAs avec trop de confiantJe, pent ans- intelliqences de tous les pays et de té; il verrait bien clairement que ment ')'.)ar ses .repvésentants s,oit di- si etre une caus·e de désa,stres. f.('11s les siècles· elle nous fait 1Jrofi- dans la nuit de ces ,cœurs il doit alluIl ~aut donc ,q ue chaque ,citoyeri t er de toutes les rfohesses acq1ûses mer lie j·our (Lamartine): IC'est l'à rectement en les ,sanction~ant rpar ,sC?n vote ~ moyen du ,referendrurn. remplisse le rôle que ITa cons-cience par l 'espi·it hmnain; elle· d011ble nos l '·e sprit du régent vérita.bl,e, l 'es-prit S1 la :~on~i_ance de· ses concitoyens ou 1 'amour de Ta 'Patrie !lui imno- plais'Ïrs et nous console dans nos de JéS'Us-Ghrist. e11.vo1e s1e~er au Consei,l législatif, ?ent. .PC?urcela qu'il s'instruis,e qu' doiûe11rs. De 1Jlus la ,l ecture forme 'Gomment arriver à une bonne lec11 aura besom de ,'Jonnaissances éten- :il examme ·~ la •lpmière des con~ais- 1'intelligence, le jug,ement, le ,g oût et ture 7 La .réponse est trop 1on~ue dues en fait de législation, et il ne sance.s .acqmses ia 1'école et ,p ar l 'é- ] 'ex-périence, ,élève. l'âme, rend meil- rpour auj-om~d 'hui, nous nous ,propo,~evra ;pas attendTe r>our les ,acqué- tude personnelle Ies faits et leurs leur. La lecture des chefs d'œuvre lit- sons d'y revenÏ'r dans la suite. Bor.ave,'J des faits run:térieu1·s · téraires ne forme pas se,ulement le nous-nons donc pour ij 'heure à queln~ que _le moment d'en faire usage ·qr apports · s111r les institutions' 1 aulÎ,t, elle maintient l'homme à des ques ,'Jonseils pratiques. u '1'l s ,,ec1aire soit arrivé. · Tl es~ peu de p~ys où :la vie :publi- .fon~amentales de ,son pays et qu'il haitteurs sereines. J.. Il faut lire plus lentement qu'on que soit .plus active qu'en 1Suisse il s_e benne ,au courant des 1!11odificaLa lecture doit donc être l 'exercine parle : .Souvent on: s'imagine bien tions qu '.elles subiss:ent. es_t peu de pays a:ussi où par Je f~it ce le p[us impoTtant de l 'é.cole, mais hre quand on lit vite: ,c'est 1,1.lle graAfors Il pou,rra juger en connaisa'mstructi?~ 9ivique soit d'une plu~ souvent c'•est le plus Il'églig.é. Parfois ve erreuT: Une lecture rapide res1 ~ra.ride ut1htê. C'est pourquoi les sa13.·ce de cause les questions qui · se même il est re1:rardé -comme une per- semble à un voyage en chemin de etudes qm se rnpportent aux: insti- pr,e se~tent et dans ses .actes de citote de temps : fâ:cheuse j[lusion, car fer; on voit beaucoup mais trop vite yen, il ne Tessemb'l era plusi, comme aimer à lire c'est faire un échanqe et on retient peu. !Les élèves n'ont des he1wes d'ennui que l'on doit a- pas le temps de se corriger de -leun,
tron civique se ,confond avec l'enseignement religieux ou n'en :est qu'un complément. L'autre paTti1e traite de tout ce qui .se rattache au Droit 'Public ·en.suite d~s co~stitutions, des lois, de l 'admimstration, des droits et des devoirs ~es ieitoyerus; e1le ·n'a pas la préten~101:1 de tr.am.sformer i'.3es derniers en JUrlS'c?nsultes, mais el:le veut q.u 'i'1s C?nnia1ss~1:1t les baiSeis de l'organisat10_n politique de leur pays ,et ses prmc1paux rouages. · 1
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défauts de rprononciation, trouvent l 'ex·erci,ce ennuyeux et fatiguent le maître par leur monoton~e assommante. 1Mai1s il ne faut pas tomber idans l'excès ,'3ontraire; ,car quand on lit trop vite ou trop lentement, on n'entend rien. ( Pascail.) 2. Pour bien lire, il faut raisonnablement ouvrir la bouche. Les élèves ne prononcent pas franchement parce •Qu 'ils ne desserrent -pas les dents; ils ne ·S'en rendent pas compte, et comme ils ont bonne volonté, à l'observation du maître ils font ef. fort et ... tirent fortement les coins de la bou.'3he vers les oreilles, mais ne desserrent pas les dents et ont une prononciation vicieuse. 3. Pour bien lire, il faut se défaire de l'accent de l'endroit natal. Que de syll:abes mal rendues! Important un mot, il faut aimer Dieu, il f.ait sombre, ne Jugez pas, seront pron~ncés successivement unporta, ain m.ont, il faut aimère Dieu, il fait sombe, ne zu.qez pas, etc. ,Sil 'enfant n '·est pas rendu attentif à ,ces défauts, plus tard il lui sera très difficile de s'en ,corrig·er. Il n 'e-st pas :n:écessaire ici -de parler du patois, tout l e monde <iomprend que c'est l 'a:ssassin de la bonne prononciation française. ( A suivre.)
L'éducation do patriotisme
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mi-e ux s 'ex-primer, comme on avait .surtout besoin de bons soldats, que l,e ,commerce, l 'industrice, les scien. ces et les arts étaient ,entravés par des guerres continueUes, bien des ta. lents nés pour ,ces br.an0hes étai·ent absorbés -nar la vie des ,camps. Aujourd'hui que l 'équilibre euro. péen paraît être solidement établi que notre neutralité est assurée p,a; un traité international, œs, énergies et ·ces for,'.)es vives de la -rration au lieu de se porter si souvent, l 'a~me au bras, aux frontièr,es menai0ées peuvent ·converg-er vers 1'intérieu; -et s'employer à mainten:i:r, avec l'in. délpen,d:ance économique, la va1eur rnora1,e et inteUedueHe du pay,s. Loin de nous toutefois la pensée d '&couter les gémissements1 maladifs des pacifistes à outrance ou •les sinistres ,doctrines de l'antipatriotisme qui s'attaque.nt suTtout à l 'arm~·. L'armée suisse ,est de nos jours ce qu'elle était aux temps héro;ques: la race des Wink•e'lried n'est pa:s éteinte, anoi ,qu'on en dis·e; et s'il :falfait une poitrine à ,cribler de hail'les pour .Je salut de la patrie, nombreux ,seraient lies br.aves qui ré'Dondrrnient: PréS'ent! Resl)ectons l'armée, école de dis-cinline, de devoir, de franche caimaraderie, de 'loyauté ,e t de sacrifice . n ' ou bl'10ns ,pas que si, au pre-' m?'1s mier apnel du dairon d'alarme l nous A par d evons eAtre p.rets, conséauent militairement bien instruits cela ne ,suffit pas. Nous avons le èlevoir et ]es loisirs - puisque nous vivons en paix avec nos voisins - de travailler ' de toutes les ressources de notre être 1 à relev,e r et ià maintenir haut parmi l es nations les plus civiliS'ée; le niveau mor.al, inte.Ue-ctuel et ,éc'onomiq ue de Ta .Patrie suisse. Oue faire nour atteindT'e ce but? E,coli-ers, mes amis, je voudrais avec votre maître, si vous vous desti. nez à devenir agrfou'lteiurs, vous fai1
Nos 1pères ont dû ,'3onquérir 1'eur indérpend1ance politique .à ,la pointe de 1 ~épée et au péril de leur vie. Pendant longtemps,, ils -ont été tenus en haleine par les tentativ,es brutales, les mœurs be'l'liqueuses et }'insatiable ambition de I,eurs anciens maîtres. H n'est pas étonnant, dès lors, que les vertus ·et les qù,a1ités militaire-s aient prédominé en quelque sorte et primé, dans }'éducation du citoyen, les vertus ,et les ,qu alités ,civiles 'Proprement dites; ou, pour 1
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r e visiter cette ferme modè1le dont suivant la vacation que Dieu leur a les terres, soumises aux traitements donnée . E.colier-s, mes amis, en vous failes plus ,perfectionnés, rendent to~t Je ·p roduit qu'il -est ·possible d '·eu h- sant étudier 1es pages J.es ,p l us émou. rer. Le fennier bon, actif et vigilant, Y.antes de notre histoir,e nationale, vous donnera, par son exemple,_u_ne votre maître exigera que vos petits cerveaux et vos j·eunes cœurs tirent eX:cellente leçon de patr-ioti:smè. Je vous ferais, si Dieu v,eut que d€· ces ~r.andes leçons <l 'utiiles et rpré. vo'l1s soyez plus tard commerçants ou cieux enseignements destinés à nourindustrie']s, visiter ce gr.and maga- rir et à augmenter en vous l'amour sin où Tègnent, ave.~ la p lus exqujse de la patrie. Les travailleurs de tous, .r,a.ngs, qu' pr,évell'ance, la probité la plus rigou. reuse, l e bon g-oût, :l 'ordr,e ·et la "Pro- on vous idonne ·pol]r modèles à chanreté, ou bienje vous forais admirer, cun selon ,ses aptitudes, incarnent d rnns <Jette vaste usine, l'harmonieuse aussi, ,'3omme je vous '.l'ai d!éjià dit, le m~chitedur,e des différents ,c orps de patriotisme le plus pwr, sous une au. · bâtiments, la savante combinaison et tre forme. Autres temps, autr,es ,mœurs. la marche admirable •des machü1es; Plus tard, quand vous serez bienje vous montrernis, par~i ·u n pertôt de grands jeunes gens, on vous sonnel nom:breux et :attentif, un homme à 1'œi.J brillant, alll front ,sou-cieux. initiera aux rouages des différents dont le labeur intelligent et .aoharné pouvoirs ,qui priésid-ent aux destinées con tribue aussi, comme .ce]ui. de s·es de la patrie; on vous fera étudier subordonnés, à faire la patrie gTan- l 'instmction ·civique pwprement di'dc ·et pros·père, à ens,cigner ]e 'Patrio- te ; vous iparcourre1z avec plaisir ce petit livre, car v-oUJS aimer.ez déjà üsme. ,Pour quelques-uns qui se destinent bien votr,e belle patrie. 'En attendant, votre maître vous .a,11 x sciences ou aux arts', je voudrais faire revivr,e J.es grands 11ommes qui mènera, par la ,pensée, dans les les'y sont distingués; je voudrais faire çons de géographie qu'il vous donne irnrgir de leurs tombeaux les Tsichu- au bord des :lacs bleus, des T'llisseaux di, les Jean de Müller, ,l es ,Euler, 1er~ jaseurs ou des fleuves silencieux; il Gessner, les Bemoui'lli, les Des,0h- vous ,condiuira à travers les plaines wanden et tant ,d '.autres; je voudrais fertiles, les ~ ,8Jlldes forêts ombreuIes voir à ,côté de tant d'intefügen, ses, les ·profondes vaHé,es, il es g.ras res d'élite q·ui, au:iourd'hui . suivent 'Pâturages des Alpes ou <lu Plateau Je même chemin, et vous dire: Re- et même plus loin encore, jusque 'l à gardez, méditez et imitez. I,a gnmde où d~ gr,a'D'dls monts cr1a•rnrés d'or, fig-ure des hommes célèbres de notre •L es ohia1n,0l!'VeJ.111 [es p1Ja1n~s [plis T)ays ,est .aussi pour vous, enf.ants, Lais·s ent nêg'1igemment tomber Les oba.stes unP leçon de patriotism.e. De .1oors manrteaurx êblQIUJi~sian1s ,gemm~s de [,y11. ') Vous enseignent aussi l '.wmour de la patrie - un .amour utile et ,agisQuand vous aurez pour ainsi rure sant - -le pâtre sur sa monta~e, touché. du doigt toutes les beautés ] 'artisan dans son atelier, Je bûèhe- -physiques et moralles de notre patrie, ron dans 1a forêt, le petit cultivateur il vous seŒ'a impossib1.e de ne pas dans ses champs, toute 'l:a g1~ande ar- l'aimer. mée iles trav.aiUieur-s ,obscurs qui D 'instin'3t vous ,p enserez à cette remp'lissent leur tâche eonscien~ieu1) J. Gross (Thiêodlu~ilnie). sement, par amoU!r du devoir et ·en 1
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autre patrie, le 'Ciel, où se rencontreront un jour tous :les bons citoyens, caT il ne faut pas se faire d 'i:Uusions - l'expérience le prouve - la décadence du patriotisme suit de près l'oubli de Dieu. « P,assez le Rhin. pi>nétrez au oomr de fa France, disait l 'eml)ereur Guillaume à certains hauts personnages de sa suite qui ne :l ui cachaient pas :Jeurs craintes sur 1'issue de la guerre fran'3o-allemande, ne craignez rien : Œ peuple ne croit plus en Di·e u ! » Ecoliers, mes amis, travaillez donc avec ardeur et avec a,mou:r î)our Di_.eu, pour la patrie et vous serez p]us tard des citoyens heureux •et utiles, soyez en sûrs. L. ·P . inst.
Moa petit journal 1'8r jour. - Séparé de mo1; ftcol,e, qui est devenue comme urn eliement de ma vie, je salue avec joi·e le jour où je revois, rosées par _1 'air v;ivifiant de la montagne, les figures epanouies de mes élèves! Un léger tressaillement réveille tous mes souvenirs d'éducateur à l 'apl)el de ,'3es noms connus. En r·evoyant ces enfants qui viennent à vous, l ' âme confiante, on se laisse envahir par Uil'e douce émotion, fluide mystérieux et secret :de l'âme! P.eut-être que des « épines » blesseront ·cette impression, 1'ébranJ.eront même·, mais qu' importe; je crois que tels doivent être les sentiments de tout éducateur au début d'une nO'Uve'll,e année scolaire. 2 nov. - L'aube pointe à peine qu'un gfas funèbre vient rap!_leler aux fidèles leur devoir de charité envers nos chers défunts; aussi, bientôt, du foyer, part la famille oui s:e joint au flot des chrétiens recue11'1is, aocourant vers l 'iéglise. Les cloches multiplient leurs notes graves dans 1
une douloureuse compl,ainte; les tombes .semblent s'ouvrir î)our .rooe. voir, en pures ondées, le flot des prières ferventes, les larmes généreuses et 'les cris d 'esî)oir. Puis sou. dain, près du clœher, sur Je cimetiè. re, des fleurs immortelles se sont ,épanouies, car là-haut dans le Ciel, l 'Eter·ne1 a couronné pour toujours des milliers de nouveaux éJ.us ! 3 nov. - ·Plongé dans ma Lecture, j '·entends comme u:n vague muTinure percer jusqu'à moi. J'écoute ·et voici ee que je crois entendrn: « Me voilà donc (c'est le livre de le,'3ture Guyau, vieux serviteur congédié .!lUi pa:rle) me voilà donc con~amné impitoy.ablement ,à l'abandon de tous! quand ce n'est pas un. élève cruel qui arrache de mon sein de nombre'ux feuillets, c',est un maître qui me jette dans un coin obs-cur où une affreuse poussière va bientôt couvrir mes flams !. ... Pourquoi donc me rejeter ainsi 7 r'3omme si tout-à-coup j 'é'" tais devcenu un ennemi dangereux; ai-j e veTsé du Poison dans '1 'âme de la candide enfance? est~ee que peutêtre on me for.ce à 1la r,etraite parce que je ne répondrais plus aux exi~enoes aac1mieUes? Hélas ! j'ai bien entendu dire que le nom de Dieu s 'effüce de mes lignes; mais la mora,le que dévse'loppe chacun de mes sujets n'est-elle pas Propre à ·élever, ne se rapprœhe-t-eUe pas de Dieu? Comment aurais-j,e nu servir si longtemps, si j'avais été 1m mauvais guide? Je serai substitué à un livre qui m'est bien SU'P'érieur i:l est vrai; mais, si j'ai bon souvenir, je me rap'Pe1le qu'autrefois, ouand urn gentil récoh er désirait feuilleter mes blan- . cbes rpag-es, s 'adr.essait à son père, je voyais à contre-cœur celui-ci f.aire une vilaine mine!. . . . que dira-t-il quand on lui ruppreudra ,qu'on me change pour quelques années ,e t que
lus tard celui qui m~ succède aiu}ouird'hui subira !le meme sort ~we
in~?. · · 4 -
Depuis quelque temps a ~l~ss~ est au ,'3omplet; elle est ien nombreuse, et dev~t tout ce ~1onde 1,éger et remuant, 11 faut put ·. 'impose à ma propre Jeune~s·e o~, J sérieux d'un grav,~ " magister ': .. ~ souffre un peu de eet~e ~01?-tramtee mais je ti,ens à une d1sc1phne pn ~U correcte et, dans U~E; clas~e no~pbr·euse c'est une .cond1bon nelclesfsa1' le Sl\l,0CeS ' 'a,e 1''1reco}.n, ' au' OUT .rde 1:lt de' s l·e début former les ,eleves · de la bonne ' d1sc1p · · 1·me, car à rai ce ,'Pli el'le est voisine de _nob'l,~s vert_us. de re N ov. 5 · - Plus ·Je SJUlS foree rir à } 'emploi de morn·teurs, P lus • çi~e rends compte combien ~ 'ense1J . t nrésente d 'inconvé.rnents et irnemen u" and devient infructueux. i1neme ,Q? . ne sont ,l es P l us ze'•l's e .d'une d1v1s1on b.l t' ,~ , . i'l 1eur· manque 1 'ha I1 e e, SUP0'!'18Ul'€, et l'autorité, ce qui les rend, _ma ~me ·p réparation .nréa1a:ble, . s_miru ie~ r,ement .gauches. Us n '.instnnsent n~ n 'éduquent, mais "im-pDortu_nentt , .' ins . sans succes. '\C .
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S'exprimer correctement (Suite et fin .)
III. Movens à employer pour parvenir à l'élocution correcte. - ,lb. d!e ehoses. - Il faut d a or ns ·r ;,.,, l'·" "'fant des idées et dans fco.ourn1 h z ce but développer peu a peu c e lui l'esprit d'observation. Les leço~s de choses atteignent ·c,e but en meme temps qu'elles deve1oppent le vocabulaire trestreint; elles ~ont doni doublement uti'les ,à l 'ensie,1gnemen du frrançais. 20 Les iexercices qui concourent au rés'll'ltat demandé so~t nombreux ·e~·core. En premièr:e h~e les ~xe.r:c.1ces :de la;ngiage qm 1'3ons1stent.a fb}re 'parler :l es enfants sur un suJet ien
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L maître v,ei:Ue
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,connu d eux. ~ bien :prononces, que les mots s9ient i· é dans ce l'accent local étant corr g . ,·1 de plus choqoo.nt. Les ~xqu 1 Y a . 1 t · rnures rnpTession.s triviales, ·_es .~u blement correctes seront imp1 üY_a . bannies et de petite,s ,'3onJ:iigais_ons les d'abord, écrites ensuite, v1en,d~~nt rapidement réfor!?er les iprovinci.alismes trop aiecuses. , · ,Surtout on ne ·p ermettra Ja1!}a1~ l'~m loi de mots dont_ le. s~ns n es ~ompris: .r ien de ,s1 ndw~le que ~:: demi-savants qui aiment a se paer de mots; ne souffrons pas que y dans c~ 1travers. nos 1e'1'ev,es tombent b. dans 30 <Dans ce but, ha ~tuons- es, ,.· , des ~ectures 'boujours ·a le1nr porte~·-t se ,rendre compte ?e tou~ ce qu i s lisent à ne rien 1a1sser d ob~cur ot d'in0~rtain.. (Les enfonts ainsi ,à sa;Ï'sIT les nuances qm . ent des mots présentan~ ,·que1que ~~alogie à aicquéri,r certams tours . 'nieu~ capables :de rendre . la mg,e e p1us e'l•~O'lante et ' Plus clJ.aiTe. •ph~asr t f 40 Les nrnrœaux de ~eci a içm viendront aiurssi ,sur. ce p~mt pu\t samment .à notre aide. Bien. exrp , ., bien ,com'pris, i1ls fourmro~t a. ~:Gmoire et à l 'inteUig,ence de IJ. enfant une foule d.'i?,é·es et. d~ex;pres-. sions ,choisies qu'il s'ass~milera et dont il fera son profit, :meme :a. so~ insu, dans ses i'3011vernatio.ns, ordmaires. ~ .i. se O"a,r '50 Une ,ressource qu ,.i1 iiau~ i--· d er de négliger consiste dans la rle. , ·ts fa1 . ·ts ·..'Par · e . roduction 'd es TeCl ~aître. Outre que les h1stou es,' les légendes déla;i:;sent et rel?os~t l ,enfant eHes ont une salutmre mf~uten], la ,d"HSC1'P . 'li' ne. ·!,Il·o:roJle et rn e ~·ce sur lectuel1e. L'enf~t am;1e ~eaur~O!llP/ ter ice qu'ill a s1 bien ecou e, . 1ai-3onun •peno= 1.--t qu ,·1 c'est 1. faut entretenir ,e t dont il faut profiter. . • 60 ,Si }'instituteur donne,,, ~~uJ?:UIIS l'exemple d'un .1an1gage chatie, i} mstinct d'imitation: des enfonts 'J)O'Ur·r a
aT~ldi!ti~-
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s Jexercer sans danger; il n'y ,aura pas à oraindre qu'ils ·prennent, au contact de leur maître, ,} 'habitude de termes blâmaMes et incorrects. IV. La néces,sité d'apprendre aux enfants à se servfr ·Correctement du français ne peut donc être satisfaite q.u 'au ,prix d'efforts incessants et d'une attention continueUe. Ce n'est qu 'là ces ·conditions qrue: Je maître parviendra à doter ses étlèv~s d'un vo.c ~bul~ire as.sez d&veloppe <pour suffire a tous les besoins· qn 'il_ leuT inculque.ra 'les rè,g,}es né~ ,0essair,es au groupement cor,r oot des expressions; qu~il leur donnera, ·en un :mot, le ·sentiment de 1].a phrase françai,se. 1
l~eçon de choses Sommaire 1. Direction générale relative à la leçon 2. Marche d'une J a) leçon proprement dite
leçon de choses \ b) répétition.
a. Résolution de bien la donner.
Développement La diredion g-é'll:éraJ.e relative à la le,9on de.,'Jhoses ·comprend : la portée peda:gog-1que de cette leçon, l'ordre à Y su1vi:e, 18: 9oordination. des sujets {3t la necessite des .co1lect10ns. On fü peut produire des ohjets matériels P.our toutes les, }eçons de choses. Ains1, _-pour ,}'histoire, il est ,difficile d '.avon· des objets qui représentent des ~hoses qu 'on puiss·e fair·e toucher . Il 1mporte .donc de réduire ces leçons aux parties du pTO(!i,Tamme qui ont .pour but des choses que ù'on peut montrer et palper. L 'étude de l'ob.i,et se fait avec ordre et méthode· on nppeJle successivement l 'attentio~ de 1 'enrant sur la couleur, la forme, la mat1ere, ·l 'usa.ge ·ou .les éléments ·const~tutifs de .c et objet. . l\fo.is ce .p'lan invariable faisse tou:,~1;1r~ les enfants drans 1,e même ordr,e d 1dees, ,et les ex,er,<Ji ces de langage 1
restent terre à ter.r,e. H faut donc modifier et .compléter peu 1à peu ·ce plan, de man ière à athrer l 'attention des enfants sur le'S détails caractéTis. tiques des objets ·et les faire passer ·du matériel à ] 'immatériel. Dans ]es ·l eçons de :choses, pour avoir de 11 'or. dre et de la suite, J.e maître arrête un prograrne au commencement de chaque trimestre ·OÙ il groupe les su. jets de même nature, ,<Jomme les ob. jets dassiaues·, culinaires, les ois.eaux de la bass·e-cour, les animaux de la ferme. Oe classement ,des objets et des êtres permet de t irer parti du pl.an-type tout en y apportant des cha11gements d'après Jes grounes des êtres que l'on étu'die. Enfin ·1es .Jeçons de •choses exigent J_'o_rganisati on dans ·l 'école, ·d e petites coHections d'objets. La marnhe de ces leçons ,<JomDl'C''ITd: la ,l eçon 'pro:p rement dite et fa répétition. Dans la J.eçon rproprement dite, l e maître annonce 'le suj et, montre 1 'objet et fait ,en sorte que tous 'les enfants puÏ'ssent le perecvoir exactement par les s,ens. A·n rès :] 'avoiT montré, il eu fait faire ] 'analyse. interroge d 'ap.rès un 'Plan élétermiué et exige des ré'pons•es simples, ,claires ,et comî)~ètes. ,A insi, s'il veut donner une leçon sur a.e crayon ou d'autres obj,ets classiques, il .peut Ridonter 1e p'l an suivant : interroger ·SIU·r ]a ratég·orie, :}a forme, }es dimenSÎOTI<S, les narties 'Drin1cirpruJe1s 1a matière, la ,'Jouleur. fa provena~ce, }'usage et ,le conseil pr:atique ou la morn:le. ,Si les ,éJlèves ne trouvent pas Je mot pro'Dre, on le leur donne. puis on le leur fait r'épéter 'Une ou deux fois t individuei:Iement ,et simultanément. On repl'end les, diffürentes questions, ensuite on exige la r·eprodiuction du t~ut ;?ar un.élève, et a;près son expose, s 11 a fait des fautes, on le co1,riQ'e. 1A la fin de la lecon, le maître donne un conseil '])ra.tique sur 1 'objet étudié. 1
!C'est préparer. sa cl,asse que riefaim solll instruetion, re.parer pa;r de nouvelles études les per~s qu1 ,~e produisent fatalement apres la sortie de 'l 'école normale, appreIJ1drie ià nouveau les leçons ins~ffisamr_n~t ·c~mpri,s es ,e t prncéder. a ~e ve"~if1cat1on de 0e que 1'on croit s etre reellement assimi}é. Des modifications _importantes se sont p.roduites ,dep~~s quelques .année.s dans la compos1bon des ouvrages ,classiques ; des dé:<Jom,,ertes ,ont été faites dans l,es s~1enc~s; ·et l 'instituteur est da:ns la ne1ce~s1te cùe se tenir au courant de ,ces refor~es ,et de ees progrès; ayaru.t l?our .mission de icormbattr·e La routm~, :1 ne saurait être :lui-même un rout1mer. C'est encü"rie préparer sa~~la~·s,e que travaiUer à bien penser,. a dt;Velopper son jug'em~nt et S?n mte'lhg_en~e, qu 'apprendr·e a _ex•pnm~::r, ,ses 1ide·es sous urne forme Just~ et ieleg-ante par 1a ;l,c,,<Jturfl des classiques ·e! ~es _Pages choisies de nos grandis eonvarn~. En raison des travaux ·e xtra-scolaires imposés à l 'insti h.1,teiUr, ,1e temps qu'il peut consa:crer.·a 18: l~ctup:; est très rest:rteint; ,aussi doit-il res1ste.r un 1Jeu .au désir de 'lire de,s ouvrages La préparation de la elaHe agréables mais sans valeur morale A eôté du journa:l ide classe, 11 y .a on littélraire, par consequent ~ans une préparation g,énéria1e et perma- nrofit pou.r l 'éléivation de l 'espnt et nente qui est i11.nportante et t~op so_u- fa fo1·mation du style. vent négli o·.é,e. ,C'est cel'l e 1q111 CO'IlSlSte pour le ~aitre~ p1iéciS"er,et à COillp'léter ses ,<Jonn.aissances, a recherPartie pratique cher en tout fa vérité pour ,doruner un ,enseignement aussi -profit3:ble et aussi inéprochable que possible. CJomposl tlons françttlses ·c 'est préparer sa 1cl~s1~·e q~e se }eL'é1èvie écrit à s~ grain,d,,père IPO'lllr Uiuii nir au courant ,dieis modif1<-'.ahorus oi~e r,aic-O'llter ,son entrée à, l'école. H hlli f,~t pa,r t subissent '].es méthodes ,et les pro~~- d'f' ses résQmtirnns porun:' l':a:nnée s,ooiliatre. dés pédagogiques .ains~ que des. •cnt11 \1011 cher gr.and-père, ques dont iilrs sont l 'ob1~t; ?'"Uss1 doitMe voici ,un v,érita:ble écoher. . on considérer ,'Jomme 1ndis12ensab~·e Je suis entr·é 1à ,l 'éco1e ,'3e matm ; l 'abonnemenit à une revue ,peda~;oµ:1notre maître m'a interrogé e:n ,c alcul ,a ue •et comme nécessaire la lecture ' · ,, 100. . des ouvrag'es récents que l 'on peut ·e t j'ai bi,en compte Juisqu a Puis j'ai lu une page s1ans fane s·e procurer dans cette ·partie.
A 'la leçon: suivante, 1 'ins,tituteur remet 1'objet sous les y;eu?C ,~es enfants, [·eur ,en m,o~tre les differentes arties et 1es eleves rappeHent ce ~·uii a ét~ dit la veille. , On smt cette marr.che ,1;1,vec ~·~s enfants qui ne s:;ve_nt .pas hrr 1S ils ,savent Ere, ·on ecnt leurs. Pe.ponses a~ tableau noir, on 'les fa1t. hre un~ a une, et on eff.aJce ,ensmte cert0,1~s mots que l 'on rempla<J•e p.ar 1:1:Il trait. Le tout ,e st reJ,u et les traits . so~t rempla:cés par 1-es ~ots supprimes. Pour devoir, on ex11g e la T~'p r_odfü•. tion de toute la 1eçon par .,ecnt. L<i 1endemain, ,avant la correction, le ·et>nevas ·est remis sous les yeux des,enfants et un élève en donne ·le de ve. loppement ,oral. Telle est la marche à smvr·e dans ] 'enseignement intuitif. Sa0hons donc nous 1,ésoudre à la mettre en pratique ,e t bientôt ,ncm.s nous convaincrons que les resuJ.tats }es rplus satisfaisants ,'Jouronneront nos efforts, et ,que les préjugés que rencontre encore cet enseignement ne tar~ deront l)as à ,disparnître. Z. 1
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de faute. Je su· f matin ; 8 me 1:c; mt content O·e ·' bonne heU're etsms · r'evei1. ,l,e, de ·très dès 5 h ' . Je youla1s me lev,er · P,our partr t d Maman 111 'a riasst ~ out e suite. que l'école n 'ouv...}.rite e~ me disant E f' , -'-"'1 qu ,i 8 h r· n rn, apresi .avoir déje.un·, . ' . P !S mo:n sac sur , . e, J ai sms pa·rti 'le cœ mes epau,l,es et jP P.orte i~école :?eu ~u. A 1~ tits camarades t I ouve mes petrés à 8 h. e nous sommes' en-
ebose ,de plus ,. , . te.,. les pois, les f~vies, l~s tourteaux pure et si .1q~e} idee de 1_a Justi t~ lm, de ,~olza, d_rarach1;des. la compréhmp,_e' •~e terme 1mplig Les autres, qm 10ontiennent une les d'une cinsiçm ,de tous l~s ,sieru orte proportion: de matièr~ ligneudapte non nscience parfaite; il s' e ,comme le fom ,et La paille, ,sont juste ·e t de Î,~u~emetnt à _la notion it-s aliments, hruts ou grossiers. le de la ch :1n)ust·e, mais aussi à c B faut melanger ces deux sortes Ja pJus P ~rite la plus minutieuse 'aliments, en forçant la dos·e des apr,ès avo~rnpicace, _die la charité q Jiments concentrés pour les anipréj udi,c/r t8targ~e prœhain to 1?'1:1?C ià l 'engr.ais. et poulf le.s vaches immérité' ut sou~1, tout ,c11agri a1tieres. Gelles--m ont besorn d '·une satisfaite' ~e ,~e t_ro_uve pas ·enco ourriture aqueuse tarndis qu'aux ' 0 'est très ,amusant d t.1 . à saisir e s :1n7,en1e modesteme remiel'S on donnera un nourriture d apprendre un t d e ava1.l1er ,et 1a ,mom1cir,e O , h · oaus,er que'l u . c~s!on de 1 ec e. . , ressantes. 1J e sais choses inté- p1es: 1'.abandq e ~ame J,01e; exe .On ne doit P:as se pre~œuper se1;1est ronde qu 'ell t Ja qu,e la terre sole,iJ en '365 jo e ourne autour du naraît fondé on d .une ·J:?retention qu Jem~nt du choix des ahrnents mais jour, en une an,nélrS et un quart d·e lieu à quel e, ai,s qui peut donne a~·ss1 de la façon de 1es dornner. notre .patrie q e; ,que la 1Suiss,e est Pendant c que ong débat, ·et causer La régularité des repas ,est indis~er de tout ~ot~: ,nous deyons l'ai- à Ja partt tedps, de sérieux 'ennui peTisable pour entretenir 'l 'a:ppétit à ob)i~ a vlerse; 1 'acte qui ·con des animaux et faciliter leur dir.;esa mouiriT pour e11 cœur ·et ,etre prêts siste . savoirg-er ,e procham . sans le lu' t·JOD. J . . e. faire e vais foavaüler I · toutes los :Y.°ur 'Ile pas, l'humi'lier, Certaines pré'l)arations que l'on bJe POU.r vous nont ·e mieux possi- nnüe av'e/ 1 e: e ~.nces ,~ ont on dissi: fait subir aux aliments ,ont aussi père CJ'll 'à la io1}s, ~t j ,es- croître a/ 0lll m~ention, :pour ,._ pour effet de les rendre plus dig-esde belles récompen .annee J 'aqrai celui q'uf e la· 1Îrpn;se, le plaisir 81d~ tibles. La division à l'aide du hacheAu l'ev . . ses. . ou, mon cher d rosité sup n es 'ob.1et. - •La qéné- pail1e, du ,coupe-racines, la fermenl( t'embrasse die t t - g-ran -père, 1·ati~ns a,:~se les PJu~ nobles fospi- tation des matières sucr,éeis, la cuist envoi,e les ~ot1v o~1 mon oœur et ,eximent les œur?/u1v1e.s di'a:ctes qui son des aliments riches en fécule sont "· enrrs d e papa et maman. respectueux toi~s . exe sacn d1ces les plus méri- les plus usités '))Our atteindre ce but. , mp1e 'act'10 , , Ton petit-fils aimant, J ean. entre toutes: Je :.~ n ~en~1,euse XXX cordial 'd' une offense paLuon smcere et XXX _g-rav,e. F,a,i te~ conmiattr.e p,'lr écrit: 1. rtétuid,e que XXX yaus p,1,éd'êrez en cl.asse; 2. le j,8'UJ ql\JJe vous . _Fa·ites üo.m1prernldii1e arv ,p1•eférez. :Motifs ,de oe.s piréfêreuces. ,c1,~110!Il ~)'OI.Ssfülre, la id1f,fflr ec De .ll)t]~11~ die :pr~ U'll,e IR!ction hoàl,nJêt euco. qui i>X1st,e entre :De toutes les choses qui font 'l 'obDes sofo,s à d:o.nlll,er a ,actioo g~;nJêil.~use. e, 11!!1,e la ferme, e11 c;e ql\lJÎ , ~ix gi10s bestiaiux de . 'lliobon cllélioate, oo.•,,. jet de l'enseignement que je reçois C-O'll oe1,ne 1,a '!1.0~111·,1,i Dll'rre à l '.é.~ole, celle qui me plaît Je plus La nourriture d b 't . · ,. Un~ action honnêt t , . d . u e all varie sui- e.st l'étude de la géogra:phie. Pour~ m~mre des priuci e es ceJ le _q U.l vant J 'â,g··e , u SUJ et et le b t , Jushce, c'·est-à-di ~es de J,~ strict<' se p~·opose: .prnluct' d u. qu on quoi 1 J .e .suis tout d'abord un peu em•barriass:é ,de le dire. ,La géogracauser aucun trie u s,ouc1 de ne duction de la o-ra. . JOn u lait, prophie m 'inté,resse, comme :l 'histoir,e exemple: un am. ort au prochain. la for,ce motri;e.c 1sse, produ'Jtion de mon jemne frèr·e, comme intéresse 1D 'une faQœi. . , , qu 'j] vous a prê~t~ se ,rapp~l,le plu~ les leçons de choses intéressent mon me d'.arg·e,nt. ne certarn1e som- viser les aJ.imen1:àr~1 o~ peut di, , vous 1a 1 · cousin. Pendant les heures que je neanrnoins. _ On , b . u1 rendez deux g-r.andes cJ.assP.!~ J erb1vores -en 'à 1a géog.riaphie, je voyage consacr,e que1oue svnon : -eta ht souv,ent a~peUe .aliments ri'C];_/s, uns, qu'on en imagination, je vois deis pays et Y'Irne .entre fa pro bit' tries, contiennent horn.nêtet ,· · s ou ?Oncene rnco!'ruptibJ t 1 e, des peuples différents. Il me semble beaucoup d~ sobs t un . p etit volume, tesse, ·entre 1 'improb t :•. ,te l} dflfcaje les connais, ·comme si j,e les (Ille fosse. Il v a néanm ! e e ' rnd.éih ca- ?~s, be~ucoup d 'a:~es ances nutritiavais parcourues, les pl.aines glacées complet ,d_u 'mot. d 'l~ms, dans 1,e sens faeres hg-neus-es . teJ • et peu de made la :Sibérie, les ri0hes vallées de la e icatesse, quelque des céréales av· . ·S sont.Œies ga·ains ' c ornes s-e1gle m .. ' , · ars,
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Lombardie, les Vosg·es si pittoresques, 1,es Alpes si gmndioses. La g·éog-raphie n'.est pas S·e tüement agréable, ene est utile. Si on ne :l 'apprend pas, on passe sur la terr.e ,s ans rien savoir des hommes qui la peuplent et des choses qui ila .~ouvre:nt. On 11,e sait pas 1'hi,stoire, car, sans la géographie, i'histoire n'est qu'une (luestion de dates et de mots. · ]\,!fois on ne peut toujours songer à l ',étude; un instant ,d,e Técriéation délasse l ',esprit. Le j,eu' que je pr,éfère est ,ce'lui des " quatr·e ,c oins». Quatre joueurs se placent aux quatre ,angl<es d'un carré formé par quatre arbres ou tracé sur le sol. Au mi'lieu se place un cinquième jo'U'eur. Oe'1,ui-ci doit ohserver ave.c atte!lltion les joueurs qui ,~hangent ,continuellement de place ,entre eux, et saisir ,le moment favorable pour s 'empa;rer de l'un des coins. S'il réussit, le joueur sans ,coin, se tient à sou tour au milieu, jusqu '.à ,ce qu ',il ,s oit parvenu à ressaisir une place. Ge jeu maintient les jou:eu-r.s sans ,cesse en haleine et exiQ·e beiauco11p d'ag-ili.té. On joue sans honsculade, ,sans bruta'lité, sans discussion. On peut jouer partout et en toute saison. ·Telles sont les raisons pour lesquelles le jeu de " quatr·e coins » est mon jeu favori.
XXX L .A qllldi sert l'ibygiène. - 2. QueJs sont les ;premiiers rprincipes d'hygiène. - 3. Il y fL
·n•urssii
UlilJe
!hygiène mm·-a'lie.
1. L'hygiène enseigne ,comment il faut vivre pour se bien porter. Elle a des pri1I1c-ipes (lu'il faut suivre si nous voulons ,~onse~·ver une bonne santé. Malheureusement on les né,glig,e souvent malgré leur importance. 2. Les prin1cipe,s fondamentaux de 1'hygiène sont ceux-,ci: Re,s pirer nu bon air, se ·préserver du trop gr.and froi1d, <le la gmnde chaleur. ,Se nourri,r convenablement, avec sobriété,
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t~ès propre, su! soi, sur ses vê- i'l faut quie · ''t d. . ve d J e. u ie ceilm· ·que Je f" en s, ,dans oo maison dormir s f 'P1:. e 11' re, ,car Je diois gagner ·ma . is~mment, ne faire a'ucun e ~ V 011' 1 ' · ~ces eiJe veu~ ,3/Voir 1e bonheur de ren,dv:ie ~h e~ _regles ,l es plus importante~ de 1 Vl{1ene. un,peu a me~ chers parents tout re qu Ils ont fait pour moi ce Respirer un ,bon air point t , portant. Nous 1110'l1s brûlons reVs.rn1- L 'ftat '1e plus brill~nt n 'iétan c'est · . . ivre ,pashtouJour,~ le ·~ei11eur, Œoin de 1} 1 . resprner, respirer ,e 'est se b ,er; Il faut de a'air . ru- Je c ercher,a1 cel:m qui est le pl '-'li ,ciette combustion lent :pour. contmuer {i~port av_ec mes moyens. fü,fos ~~n t t t · . e mais ·constan e, e ce air d01t iêtre pur. d , - . s me gmd_eront dans ce choix ; rons-nous ,souv:ent . ' one ae- l 1s save:nt mieux que moi ce oui 00 e ' vivons ,l e plus possibl,e ' l' · .fenêtreJS !fi~a1q~ ol~v-rons souev:ent les comQ pat~b1~, avec_ mon. ,c_aradère. st '. ua:nd .1. aurai choisi après mûre IL . ·e air se rooouvellle. , -t e froid ,et le ohaud poussés à r,efüex~on, Je ne me laisserai pas dé1 ex r,e me peuvent pa:r les prerrniè res 'ct·ff. . de gra:nds C?urag,er tes o 1 · ,icul inco ,, · . a.voir · u p_a:r ,cie que ·POU'rront me dir~ , ·t nV'ements; il nous faut donc les ceux. qm m '•entourent .· " p 1erre · qm~ !~!~te1 ~ortant d_es vêtements con- rou1e n ,8:masse pas 'mousse. ,, en faisant tf~peratur,e existante, la fraîcheur u eu ou en entretenant . ' Do~c J.e serai fidèle rà 1'ateher J essaierai d 'êtrie un anpre t · d'' ri . dans les .appartements le avant dvt n 1 mo ,~ e0 fa~lt\~ t~~~t~~etdoit être saine, il nê t a,ch era1. de e r.ett un bon ouvrier· "-: re en pratique cette boisson doit' 1 ro~ peu manger. La b el] e pa:ro1e me du roi Salomon . « Q · U r,e pnse sobrement que tu f~sses, fais-1,e de ton ~ieu;o! ne propreté rigoureuse ,doit. r, gner sur n?us ~t nos vêtements .· e- et fa1.~ q_u~ le tra,vail élèv,e ] 'âme foe sommeil doit 1êt""' 'l', 1., ' nogouter de doucies joi,es Je pr · t · egu ier·ement ne serai~1donc Jamais' hum1·i1e ·, ,a,e ira. · e,e , enfi~ no1;s ·~evions éviter vaille c xces qm en epu1sant 1110s for fa r, car O!)- ne s'abaisse que par es, ~t!:enternit à notre s.ante' - , ' P~_resse et Jamais par le travail VOJla l'h ., · · !-, Jmpor~ant sera d'éviter les m~u sairo ~ 1 ygle:ie ·Physique si nécesvais conseüs q,ui peuv•ent n . ·d ' . _a . .a ,sante de notre ,corps. tourner d t ous . ·e. ~Mais Il ·est une autre ih , i, , e _no r.e devoir. J.8 serai g1ene morale . Il 1, y,g en~: hy- <l one tr~~ :ne donnant posséder une' ce e-_a, qm ,cions1ste à mon aJ?lihe, c1r,conspe'Ct, qu'à bon escient ,consc1eawe exempt <l f a~lte, ,eUe nous rend t t e e Je v~serai à être un bon e~ma d . ra e. fait .apprécier notre so~~~fndosn, noul s complaisant et serviable dans mon int1·m?t~na1s Je ne bonne hum . ne a mettrai 1equeceux de ,l 'âme. eur qm est la bonne sa11té q ue .J·,wurai. vus ,à !l 'œuvre et o . ,ci~ns1dérerai comme de francs eth J•e XXX netes garçons. on1. J,e idlois ~t€'Il.d' . oapable d re 'llin mêb~r ,pour ·ê tre d 4. l.Jeb trov.ai11er,ai avec iénero-ie ' e ,gngmer mw v ie - 2 J , , ans e ut d',81llé'l iorer ·t!"' pas trop .d,',a,mbiti.on, Je dlld' . : e 11 rut111ad et dans celui·· d,,a1,. d er ·1·esmamipos1 10n riapport .iwec mes ~ LSit'fill 'l!Jll état en d 008 • - 3. Je viser.ar ·cha,q"UJe j,oux ~ . °?7 procur,er une vieillesse heure~~e, tra v,a:H. rumél!.01 er ma :posüion par le ~nesh parein..ts et de n'être, .p lus t~rd ' a c arge a per,sonne. Lu~S!que _je quittera.il '&cole j,e sais JE: me Tappelleraii souv;ent cette que J·e ·~ois appr,endre un ~ ·étier. max1m· e : « Le monde est ,aux vailmon choix n'est pas encore· fa1·t , mais . ' Iants. » A
A
d
A
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to~f'
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Orthographe
occupations util,es .qui font goûter ,les moindres délassements, tandis que ,1,es divertissements .perpétuels ne sont autre chose qu'une broderie sur un fond d'ennui.
· J eiine fille é_qarée dans la forêt L 'enfant prêta l 'oreille pour tâcher de saisir: quelque bruit d '.habiXXX tation prochame; e:lle n ',entendit que Le Chien les sourdes rumeurs qui courent les Plus docilè que l 'homme, p'lus soubois à la cJlrnte du jour. Elle monta sur un tertr.e et ne vit autour d 'eHe ple qu 'auicun <les animaux, non seuqu'un vaste .oeéan de verdure. Elle lement le ohien s'instruit en peu de JUarcha longtemps eTucior-e à la garde temps, mais même il se ,c onforme de Dieu. Quand, de guerre lasse, elle ,a,u x mouvements, aux maniè,res, à voulut revenir ,s ur ses pas, il lui fu1, toutes les habitudes de ,ceux qui lui impossible de 1seconnaître les .sen- .~.ommandent; j} prend le ton ,de la tiers par où elle ·était pa,ssée; bien maison qu '.il habite; comme l,es auqu',e1le n'eût pas encore quitté l 'ho- tres domestiques, ,il .e st dédaigneux rizon, la forêt se remplissait déjà chez les grands ,et rustre à ·]a c,ampad'ombre •et de mystère. ;Le,s ois~m. gne. Toujours empressé pour son maîne chantaient .plus, les 'p apillons du soir battaient 1 'aifr de le·ur,s ailes co- tr,e et prévenant pour se,s seu,ls amis, tonneus,es, •Je sinistre conce.rt de cer- il ne fait aucune attention aux gens tâins oiseaux ,commençait. 10 'est sur- indifférents -et se déclare ,coµtre eeux tout à oette heure que :l'abandon, la qui, par état, 'Ile sont faits que pour tristesse et la ,s olitude .pèsent de tout importune,r; il les 0onnraît aux vêtel,eur poids sur l'âme des infortunés. ments, à la voix, à leurs ges.tes, et 1es Décourag,ée d'aineurs, n'en pouvant empêche d'anpr.ocher. Lorsqu'on lui plus, la pa:urvr,e petite s•e laissa tom~ a confi'é pendant la nuit la garde de ber sur l'herbe et ses ,larmes ,,:ioulè- la mais.on, il devient plus fier et,queL rent de nouveau. Jiûes .Sandeau.. quefois féroce; il v·e ille, il fait ,l a •ronde; il sent de loin les ,étrangers; et, XXX l)our peu qu'ils s 'arr,êtent, ou tentent ,de fmndlir la barrière, il s'é'La .ieunesse Le jeune âge est fait pour nu'on lance, il donne ] 'alarme, avertit ou BuFFON. y pœnne de bonnes habitudes qui rombat. XXX puissent être uti1es le reste de la vie. et pour qu'on acquièr,e ces connaisUn coitrt pané.qyrique sances grâce auxquelles nous 'PourUn moine devait :prononcer le parons remplir honorablement ]a carrière que nos aptitudes nous auront nég-yrique de saint ,Etî,enne. ·Comme portés à choisir. iO ',est à cela qu'il il éfait déjà tar:d, les prêtres qui convient de songer avant tout et craignaient que le prédi0ateur · ne d'autant plus que le bonheur n'est fût troD ,long:, le prièrent ,d'abréger'. nas incompatible avec 1e bon emploi Le religieux monta •en ,chaire ,et dit de la jeuness•e; bien .au ,contnnre le& à son auditoire: "iMes frères, il y a jeunes g,ens dont la v,ie est un mélan- aujourd'hui un an, je vous ai prêcM ~e d'oecupations et de plaisirs sim- le nanégyrique du saint dont on céples ont, ,en somme, plus de jouiss3:n- lèbre aujourd'hui La f:ête . •Comme je ces que les jeunes g,ens les p}us dis- n'ai point anpris qu'il ait ,rien fait sipés. 0 'e.st ·l a vie simpl,e, ce sont 1es de nouV1eau depuis, je n'ai ,rien à a-
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Supplément au 3' 11 de ,,f &cote,, (1!JO!J) 0
jouter à ce que j'ai dit a'lors. " Là dessus, i'l donna la bénédiction et s'en ana. -
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O,n édkte quie telle condition s exai « ,ta,c,j tative et non oblig,a.toilrn ». !Les textes de l.oi s 'eXJPl'ÎiIIle!Illt voJontiei, ,a,i·nsi: cc :Le GOIIl!Sehl g(mér!al1 ![)eiut, cc s 'H .le juge 1t1/tilie », <liêcid:er que . . . » . L1 est é v·ident ,q,u,e s' i,1 ~e . JUJge,a,it inutile . , .
Ma jeunesse Dans ma j,euness·e, j'aimais beaucoup ·à dormir, et ma :paress•e me dé* A. ii cours de solfège. - IJe malître, s·a rnbait 1a moitié de mon temps. !Mon ·dt essant à <un IWlllve,J élève, fil,l! die tonm,elier. -pauvre Joseph fai,sait tout ee qu'il - Con1D:a,issez, vous 11a ,Cl]ef die soI? - Non pouvait pour la vaincre, sans pou- ,M'sieu, •m.a-i:s j~ COII!illla:~s :La IClef du sons-sot voir réussir. J,e lui promis un écu * Bon calcul. - ,L'instituteu:1·, à 'Uill élève toutes 1es fois qu 'il L.le foœernit de dont .Je :père est mal'e<œand d'œu.fs·. - Jean, me lever à six heur,es. Il ne manqua si ·torn pè1•e ,a,v,a,i t cent œufs dlont 'le qrna:11: ~ mamva:i~. ,corn,bi1e;n en pe.rd1,a,it-H? - Il pas le jour \Suivant de venir me tour- .11:11it 1ùfü rpe1 cli1•ait p.ais diu tout, 1M:'s ieu, il vendmlt m~nt~r à l_'heure ,i ndiquée; mais je J.es ma;wviais :po,ur faire des o mele ttes. l_m re'p,an<l1,s fort brusquement; le * Lili est très -a!l)![)liquée à 13on• dJevoir. Jour <l apres, il vint encore : cette T,out il ,coup s'illlter110,mrp,all.lt: - DL,;;, maman fois-là, je lui fis de grandes menaces ,aime r. quel temps est,ce? - Ah! mon. en'. qui l 'effrayèr,ent. f,a.nt, ,c 'est ,de tom,;; J.es temrp,s - et ,c '.e.i,t .d'U « Ami Joseph, 'l ui dis-je dans l'at e mps pierd'll. près-midi, j ' ai .per:du mon temps et ·---t~1 n 'ias rien gagné; tu n',entends pa~ bien ton affaire; ne ·pens·e qu'à ma Bibliographie promesse et ne fais désormais au,cun cas de mes menaces. » Le Lendemain. iJ réussit à son honneur. D ',abord je Les verbes français le priai, je le suppliai, .puis je me fâ_ conjugués sans abréviations chai; mais il n'y fit au'3une attention, prur A . SirmOIIlld!, ·Chef d'i1J1stih~tlon . et me força de me liever malgré moi. 1 v.o,l . d'IL-10, reiié toi1e sO<UJp.Je, o fr. 75. Ma mauvaise humeur ne durait guè- L'•br,a1irie Payot & Comp. , L ausan,ne. re plus d'une heure ,a près le moment J:l semb',ei•a p,e11!t-être éfra,nge que 1'011 du rév,eil. Il en était Décompensé a- ait 1•ouh~ ,c onsiacrer 'lllll ·V:o,l11ime, [l)a-s bien lors par mes remerciements ,et par ,ce gTO!I. il est vrai, :i ,J,a {'01Djugaiso11 des ""l'·be.s irrégrnli,ers fra/J1ç aiis. Ceux qu1i savent .J.a qui lui ,était promis,. Je dois iau pau- .J)eirne ,q11,e ce tte étude d,o/J1111e a.uix élèves, ,comvre .Joseph dix: ou douze volumes au me d 'a1i1Ueu.rs i/l'lJIX ,maîtres, ·remerciierol!lt l 'a111moins d e mes ouvrages. BUFFON. teur d e s'être hra·,•ement mis il un.e besogne 1
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Anecdotes scolaire * De (Pe-t1ir die n',a1v,oir pas 1a•ssez faH comp,rend:re tl,e,uQ· pensée, d.es c1rateu1's ne manctuent jia.mads d'enfiler ~;es SYIJJOn(VmP.s à l:a ·q,u,eue-Lell/-'l.eu, comme s 'ils n,e sav,aient J)ia'9 lf!'qulf'\1 .s:er,a J,e hon. Qrnandi on {]Ji.süt1te mne .loi d'ass isita1D,ce publ::q:ue, ·on p,a,rle sia:ns ,cess,p d,es peil'sonnes c, ,a ssistées .e t iseo001rues i>. ,Les déprutés dil!le'Dt toujmw.s qu.' H y airnra« •ÎID té1·ê t et l!llV!alllrtlalge » 11. !Pt'endl["I' te'Je meB'll/l'e.
ic.gnate, ma·is utilre. Le~ ,,erbes lrrégu.Oi.ers, ocmj,wgnés en e-n tier, sou t prés·e utés e111 des ta b1eruuix très ,ola.irs, q;ui, grâce 11. ,Je1.1a.· nette· t/\, ,se fixent t~apid'em ent cloau.s < l 'esprit par la mêln1oire visS1t11eUe, ~a :plus rép,aDJCl.ue et a.a pllq1s .a•cfüve. La con(iug.aison1 e ntière d'e ,c haque temps, il ch,aq'll.e modoe. ha,biru.e à lia oo·n.naissa.noe die torutes J.es fo:nmes ve roaaes, ~.lors que les gramm.a.ires •l'!e contenteint d'i·llld\qt~er 'les priucLp·aJes , en d'es J'i3,ccou11•ci,s trop su,c.ci1ucts po1u.r en gra·ver p1·ofondêment qe souv,eni:r. Oe petit Jiv,re -v.a dleve n,i r rU[>id;eme,nt Jlaimilier il to·us les êtria,n;g,er,s d éslreu,x d.'a:pl)Jren.dre 'UID. ·f ran~,ais ·001l'l'ect. 1
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{/éducation dans la famille Ne p ·a s ,cêder ai\l.X ca1Jrice,s de J'e1u.fant ne signifie ,pas (JJU'on d'oive lui imposer 'll'Dle volonté ,a1veugle et ,d!rnre. Cet e::œès m'O'uveaiu, ,aurait po·u,r ll'é&u!tat cle .Je .r,e .ndre .eisclruv,e et. d,e mJ.ire ·mu dévelQI>pememt die s a :persœ11n,a~1té. L'éc1ru0rutioin doit tendire à faire d e a'enfant un êtt'e raisonooh1e, c.apal)le ~!orie nter ,·C'rs le <bien toutes .ses forces a·ctJ.v,es . On d·oit don·c .Je f-011mer dès le jet11ne âge, llJ\lJ sei111 de la. falmiUe, 'à l'a,c,c,om,pLisse mernt 1dlu devoir quotildien. C 'est a1or,s surt<Yrut ,q u/H im;porte de pose·r les fondemeints de l 'édifie e de ,perfectiOiD q.u.i co,rustiuue to<ute l,ai ,yic m-0ra.Je. Ce1l'x:.JJà se trompent qu:i p ,réteniden.t qUJe le << devoir il et les gJ,aves "Obligation.s qu'il impo!e ·SOiDt i.ncvmlP'a-ti,b1les .a•veic ~ru faib!,e,sse et la légèreté de l'elDrfanice. Il ne s'agit [)a,s de ']uj dle:maJD'dl:ir d,es aictes d ' hêro,ïsme, n,i d'enfer-mer ,ce il.)mit être d,a!lls une atmosphè re de ,grmvité q·uà n ' a-b0<utir.a,it d ',ai,][eu.r s à aurnn résu,lta,t 1>rratiq'Ule. U im,porte 'av81Dt tout ,1'obten.ir cliaque jour un petit effort pom· a,meue.r ill.llsem,i'bllc mem t la j,e111ne âme à Ja JH'éférence ,a,u ,d!evioir ;ffn, !Plaisir: « L 'édru1c,a r tion faite en s '1amU1saut, écrit i\f'llie de Staël, d i~perse la ip0.11Jsée; 1,a peine eiu tons gen:res est un, des gr.a.qlds secrets de J,a :llJature : 1'e11faJnt doit s'alCJc:outuJmer a:uix effo1·ts ,comme notre âme à 1a so·uifranoe. » EII ,c e siècle d'e d!émoralisatron., 1-a via.HJa:ncc des vo'.ün,tJés ·et ,l a foœe die~ ,cia.raictères eut ·dispauu aivec a•a1baŒ1dOill ide 'l'ildée religieuse. On, ne aa.it pl'U•s illiÎ. ,l utter, 1ni s<mffrir. On r,e.nid les a,rmes idlès J-a i]}l'e'lllière attaque. 1Le pl,ad,sir eist devenu •la J.oi de la ivie. Se faire violeirnce, imbir des contretemps, aifromter 'Ullle ddffiornlté . .. ce 111'est iJ.}1:us die mode a.u,jo1urd'h<un . iC'éta,i,t J.e J.ot die nos ancêtres. Toutefois l:a vi·e, ,qu'on · 1e :ve u.Hle 011 non-, n'est ,p•as tissée de j•oJes. H arri,ve 'll;IL jourr oil. les :P'a rents voudlr.a,ie111t 1bien rencontrer ol1ez ~en.11~ ooifamts 1es énergies q'lli 1eur maiilquent. Lls ,s 'étoamen<t dle ne pats réco,Iter ce qu'ils n'oillt pa.s semé. Qu-e .clev.iel10ent ,alo,rs ces jeunes âmes, q'll:ain<dl ell:es voient se traml!!fcwmer 1.e.s fl~n·.s de leu.r route en ron,œs et en 'éiJ}ines?. . . Mères •de famiUloes 1sou-ve111ezY()U1S ,q ue ct,a:ns J1 a Yie me>ra~e comme d 1ans ],a vie physi,q'llè, •l e progrès ma'I.1Clhe à p1etits ·pas et J'i-éf.ée du devoir doit .su1,v re l'éveil de la ·cons,chmc-e. Efforcez-v,o'll,s de .ga,g ner ,1,a cou11fiaince de vos enlfamts, ·
Bien des mè110s se pJ.aignent ·a,mère1Dent de IJl,'êb:e vas aes cou:f identes de lemrs enfimts. Si l'on ,aJ1ilait à la soul'ce de ce reprochJe étu·an1,g,e, p-eu.t-être tro.rnver!a1it-·oa1 que lia J)remière ou:vertm:e !die cœur de l'~nla111t n ' a prus reçu l' a,ccueil qu'elle m é ritait. Ce m?ment est d é Hcat et solennel. ,Il fa,ut savon· ~c,01u,ter sans comprend.re toujoUJrs, prendre intérêt à id'es riens . . . . Rmld-0yer 'à. cette heure 1U:n jetlile cœur, c'est ].e cmndarrnner à !!le former J)OUl' 'l'av•enir. 'Cette COll.l~séqueu,ce 'est ·un désastre, quaind o,n soTig,e a ·queJ.s dangers la c,o,ncentraUon ù'csp,r it •et de cœ'llr ex:rpose J,a jeunesse. •M. G.
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Je ne sais pas lire t » =
- iNière ,D enis, Ie ,,Ga·ulo1!!1". - L e ,, Figaa·o". - La; .,Libe11té". - Le ·,,Te1Dps" , le ,,Petit Jou~n!I" . - Voûci, ma:mzeiNe M11.:rtine, voüa, mad,a me, me1•ci, mo.nsieur. Et sains h:ésiter, ,s·ams se h'Om[Jer, la vle!Jqe ma,rohainlde p1.1Ji•sa"it da,n.s cibia,q,u,e bas pl1~1s ou, moilllil épais, selon le diegré ~e 1P01P<tt1.a1•i t:c~ de la ferniilll·c , dlain\s ],a ,bon ne v1,rne !die ~eu.a in, où , •depuis ·quinze ,ailJs eHe êba11t ttt~laJrc ·cl:e U'uuique kiosque, en fa,ce de la ~are, à ,l' ilus,tar <die Qa •oaipHiaJle. . . Son ,gend!re, prote d'irnpr~merie, .a,y,~:ut '])ér,i ·dans u.n a>c-0ideut de c'hern1•n de fer, " JU· fi ue!llk,e combinée .a,e la Presse et '!le ta, Oomfl.lllJgDde !lui aivoJt fiait ootr-0,yer ,ce moid,?ste pri'vilège ,qud crevait dui permet~re d~ y 1,vre et d'''él1ev·e'I.· sorn :petit-tïas miJ.)helm. ,Seurre-ment, le j•onr où on da, til,a, tle soin v.iJ.Jra•g e ,pour ,p111ojc~cl,er là son i,n,stailàJa ~1,cY~, Oll.l s'.a'v·isa , 'Un ;peu tamdi, que mère Denis 1g1110m1it ra-b-c cliU métier, ,c'esit le cas de d~re : Elle ne savait (Pas Jire! - B(Y.lll! 11'·v011J,~ toul1IIlentez tp,O,iut pour ça, m es b()ID.s messieurs, dit-elU-e ,a;vec sa plia:c1ditê de poiysa1DD1e, je tenais 'bellll les comjptes '!le défum,t mo,n homme qti'ét.a-it :matt'rmoçom, je m 'en tirerai tou,t d'',même . .D'alborcl, m~n tiot fieu ,sa.it u,re, 1lilii, il a eu tous Ies pnx à 11cm 'école; H me mettra a,u, .oo:uiramt et ·~!P<rès je m '!Cléibroutlflero.i 1be'n toute seuile. N a,yez <0r.aÎJDJte .... 'Dol\llt &ta1it pap011aisi;é, sig,nê, paraphé! O\ll 11'olbtien)d:r.adt peut-être ,pas u1De ·secoa:Jide foi~ pa,reiil:Je IIllU/11,ilfilcen,ce et it'on ic,Jt:
130 - Essayons. .Les né.sult,ats oonfirlilèn·nt l'o,ptlmiemc de la 'bowne fem,me, au <bout 'd.'•lllI1e semai111e eJ'e coo:1,n,a.issa it tou.te « •s a IIla11challllcùi'se » sur le Lout 'llln doigt, au [ia•opre et au fig,m,é, d'.a,;,rès !,a, ·dlis;pos•iti,oi1 d<n titre, Je grain du vaiJ_,ier, un ta,~ rle menus déta i'J.s 'Classés et ·cat a logu,és dans sa. cerveli!e .frust e; et il était ùie·n inu,ti,!e de dhe1,cher à l'embro1üqer. - N(•n;ui da! <.: <'st bie·n ,oe que vo·us me dcniarnclez, rf;ponrd,i t-elle a·ux mauvais p,lalsa:nts, vo,us a,vez YOt'1coml!)te de !Ilelll:terûes. ,It•1•e DEmis n:'av.a-it qu"u[l].e méd~OICre e:,tiwe 1JOur le mHier 1dlorort efrle v ·irv,a lt. Au. contrn irre ,cl'c norn/bre d '-ignorallllts pou,r qui 'I' im11ri,mé est ']_),a role d"1é1varn1gme, iJ lui illlJspi,mit une cléfia.uce de << Peœux-Rou,ges >) et elle cnt vo!om1ticers 18l'boré .là, desrsms d'es théo.ries d1' << Ba•:,~de-Ouir ,> si e11e eGt ·c=u le 'héros d e CoOIJ)er: « Les (( BLa1ncs » orn t d 'e-s u-sa[ge:, qu,',un J> honnête 1 homme ne sau rait ap1Jrouv,er: tels " q·ue d''écrire 1cla,1J1s ~es l~Yres -ce qu'i,l!! O!Ilrt " fait et ·cc ,qu'i1ls orut V'lli, ·a u Heu Ide le .r.a>> c OlllJte:r 'd:a!llls ieu1t;s vi1 1ages oil. Jes a;s:,er" tio,ns ,d•es ,men,teu~,s semtient ,ailJlé1ment con" fo~11d1ne11. >> So~1 petit-fils n'était vas de cet aivi:,. C'éta'it u n ,g,anni'n de 'Pt.H'is, ,'t 1' el!l))rit lélveil1i" oo.111me l1a illlilne, qui s'ern:rmy,a:it :t'ou.i et regr,ettait ]'Il ca1p·ita.Je ,Colllme l'aïeuJe son 1hame8'11,. Sia seunre ddsh·a,ction :était Œ,a· lecture; am~si, to1uit e:n ,ai1dlant sa ig,1,afilld-mère, lcl'êvorait-il SOl!l éta11,age COIIl)'llle U'U gOU[\I!IlruDd rn<."hé ,clans ·U ne JJâtisserie: jour,na11x politiques. jorurnaux de lllJO'de, ferni!JJ.es coinseu:vati-i-ces, ,feuil.les raldli·ca1es, ·arti!cl~s 1de fo1111d, mo1.11veJJ'·e s cHverse!!, romallls feuJi:llleto'I11s, ·0 hro~1·û(11ne tihJélâtra·le, to,wt y pa'Ss.a,it! .Te laisse à penser quel salmis ,l!étéroclite, inrùi,geste et d:1:ngeremoc [)Our u'D· estom·a,o .a ussi je111ne! •2\fais ,ce qud le pa1ssir(Hl!Ila,it au-.die!!sus <'le Wrnt. c'étaieut les << must».~s ,> et s,urtout les aen•nrtmit•es Ide. 1voy,aige. l•l resta'it en üOnteo:np,'1a tion t1:e-va1nt les e1niulilJi!l1llWes: NiaNire 1p1ri s <l1a,n•s les met'!! .die gi1a,ce ou battu !l).a r il,a tempête! Exiplornteur dévoré l!)'ar ·J es c:mlll!i,bail,e s! 0
etc.
Et ta1111dis ,que :Jiai b01n.ne vieille, ·heu,reuse de le voir si ti,aQ11q,uil:le, Je couva it •des yelJlx en lui trfoot•arut des chwus,s,ett~ 1b ien (\Jrnu1dcs pour le 1proloh1ain, hÎJVer, rriel!'.pn:lt de J'enfaŒ1it s'eruvolait à tire.jd'1ai1e ve1~ Jes pays incon111us. Le 1:és U1ltait ff\l;t q'li aru moiment d:11 titia ge mu sort, DenJ;s, que solll !Il 11méro c'lassait .d1anls Je 17e d '1a,rti11!,e rie 1à Da Fère, à 1a
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gra1.1d,c joie de s a mère grarud, permwta a,vee un oammraJcle moi111s :tJruv,OJrisé et pa,rtlt KI·lUlt le Se ldl'ilnrf1a1n-terie {le ma,rine. ·:IIère Denis ne le tIH!,11clonJll'e j.amais . . . oh• pas là so111 :peti<t-fiUos! ... 'llne ,g1xu1/dl'mère Par: dollne touJmws! mais à ces ma1uidilts jourua ux ... .« ••• qui ,causaient tout le lllal! l> Et, ma;lgré so111 âipreté au ga,i,n, c'iêtait a·1·ec 1111e souPde ,c olère q ru,'elle yo,yra,it sa œia, s·e se reflll[Jlir et SO'U étaila.ge se viid,er. Entre :l' i,v,r-0,gue et son a'b:,in:the, Je le<·tcur et .son jou~·i1ai', elle JJ,e d'adsalt. llas ,grallllclic diiffé11e;nce: :J/'un ,S:' elll[JIO·i·son,na,it Je ,co1\ps, l'autre ·J'e1i1prit! - 'l'ie.ns, ma /bonne, urnie IIlO·U!v·elile qlli n1ous :eon:c01.me. Ert a&s,uJettiss,a01t ses lunettes, 'M. le Mai, re :Jirnt: aJV·e·c imtpOrtamJce: << Iil [)aJl'a.ît igue J,'akljUlda:nt Le Fù·a111ic, llŒl « rù es Jiél•os de 'l'albOO'ga, est origi,IJill!lre d'U (( dêJ.Ja1'001IlJe111,t dl\l Nœ;d, >) Le F\11aruc et ses :eom11x1.grnoo1s étaient a· Ion: Ies ,hom!IIles [~opufiaires et, ch ose IJ)'us rare. fi·etJll· p ,OfPuiJ,arité était m:éritée. Grâice â ernx, ·le 1c11ra1Peau tricolore 1flottait sur :un nowvem1 point du ,c ontinent noir et le çœm· 1ùle la Fnau,ce iba.tta.it •d'·wne ,l égitime fict-M ft l' uniiiso·n 1(10 ,ces lbraves qui, pa.r des [JrOldiges rcle v·aJ'm1r, · 1d"énergie, de persêvér anlce et ,d/'.a uda·ce, a,raienrt réussi à re'lever le presti'ge n.ationaJI. Au.ssi 1ce nom modeste, Le Frail1c, s'{lt.a'la it-il en .grio,sses !lettres ,s,uo: la m,aa11dhettc ld,11 j,ou,rna,l et pa1·lait-on rc!iêjià d"rune réc~ti-Oill trio11Up1b a-l·e il SOlll ipro•cihain retO'llr 1füms sa ~,atri,e. S'·iJ! ,a ,p!l)artient à notre cliê,partement, è'cst noru,s que ·cela reg;a111cle1,ait, ,~c,lar.a le -
magirstua,t mu0Jici!l)a1l, émwle 1d1e Ponthérif!son p,011111· ,qui ua.1 .grall/éE homme, u,n to·uit ~Jetit .~1,aurd lhollllme 0:,t touj,ou1rs Ullle a'tlibaine. - Le Nornd est 1gm111d et Den,a,in ,n'est qu' u.ne petite rvillle ... - GrarOJde !l)mr ·s,on passé, maidalilJe -R.atilloil ! OnlbJiez-voou.s le 1maréc!ha~ de Via.Iars et sa fame'\l'se 'Vidoire? Q1t1~l II)aTti je poru,rraie eu. tir01.· ldJal!ls mcm disoorlll':5! Et, s',ardossalllt 1ii. JJa chem'in:êe, ta main ,dl3UJS son gilet, ,comme Jo•rsiqu'il [)résllda lt Je •c·o urs.eil: << Denai,u, e,n ,ces deux s,i ècles, eut deu.x gT,irncles ~ s ! J> - Oh! .Qai:,im,ir, on jrn·erait ,l\forrnuet-S,ul.ly! ,Qu.el mailrheur si cet ,rudgrOJdanrt n'était pas <le teillez 111ous! .. ,
_ Il en est, maJdirume Ratiboi1l, H doit en et même. . • . Aprês de Ioogues et la1?or1euses rec~erchi>S, )L le ù:Iaire, [Pllus trrn1mlJ)1J:m1_1t qu -~rehimède, tro111va le nom d ' t111 ,oertnm Dnmel L<' F.rant, orginaire •d es env.iircins, assez run nvais s ujet ,d1u reste, dlo,nt mi rn!avalt plus <'lltcrntlu paa,ler rde!l}uis qu,eJ.que •éllix .runs. . _ Ce dJoit être ,lui, ma ])OJ1ne, et tu, sais, ,wu•s s·omanes .c01Usï1ns ... Oh! si \Pe'U , PallcliOIIl ! mairutenaint qrue ,c 'est u,n héros .. , un s01.1il IPO•int noir: ~e Da.nie! Le F1·ant en qnestiO'n s'iêcrivait avec un t . .Mais lllll t, 1~ r. 1(\s j,0~1111naJJ.istes 111' y reg,ard,enrt i:p.ars ,de ~1 ,iHl'S et l,e ,,Petit .To11rrnaJ" 1'ortJ!J.r;igraiJ)1hla1t ,cl,' ,cette faço;n. _ D. L e Fra11t! il n·y ·a pas à s' y twm,pcr! itlit M. Je Maire, triompha.nt! Vite un Jll'Ot tL U1,,Ar~Uil". .Le ,I endemaÏln toute la vi1\qe ne s·eutreten,:iil ,qne !die l'atùdudant Le Frrnnt, proche il)arent ide M . J,e Maire, qui se reng,01'.gea,it ein r(p,Orlld mnt : - Ou.i, Daniel, ll!Il born petit ga,rçon, je m'en s·uis OICJCU{))ii, lc]an,s ,le tem[)s. U111 [Jel.~ de gtlodre en rej aàllissa,it s11rr luJI rt i1J .f·ill'i ssait paT croire ,que re''êtait amrwé!. .. IIrC•l;a s ! ,l a ma~i.g'llité et ,! '.envie ~1c pemdienlt j·arrnais ,leurs ,c1:t,o,i ts! Taioois ,q;ul'Ïll saJV10urait la 1a1ouce récomvense ide bienfaits imag,illlaires fin lisœnt ~es d •itbyra•mlbes de l',,Argus", Je ,,G11etteu1·", jall,o,u,.""r <],es l,a'\l'riers de son .eo11frère, pniblia, u!Il mahn, cette note irnsid ieuse : << L',rud,i11diant D . Le Fl'allilt, dont certaines r< [)ersonru•e s lfont si gra,nd bruit, idleip'll,i s les "êvléinemeuts relie TaJJ:rorga, n.e se1rad!t-i1l pas "'·C'll ,rôa.Qité DésLré Le Frallllcli, fils dJlü 0om1pa<< ,gnon anauchiste mort à 1'a peÎllle et qui ldoit " mvoh· à peu IJ.)rès ,c et û.ge? >) Ce furt Je s~gnal 1d."UiIIC~ ·vi,o,lernte [}Oh~mique: cm se jeta à la tête tous les Le Fran1c, Le Pra:n.t, Le Frrun-di que l'= lp'Ut ,délllld1er! La 1i,resse de la ,c.rupitrule s'en rmêla, rélpéta;nt comme re111seigmemeruts de s·o111rce certai'!le ·les 1CliJverses {!J,rnculbr,aitions ,<le la [)·ress,e Go0::rle ,qui, à son tour, les ir:éserv,ait à ses lect('urs aV1ec l'a11torité d'un journal de Paris. O:M. Ratilboil, ex1a~éré, avait ~crit ,aJUl mi•ni,stre, mais Je rmmistêre, ren!V'er.s'é fIJIO'Utr cetme même alff.aire :de T ,aboll'!glli, .a/valt !bien 'd'a'Ultres ,chats à foru~eir. et, à moÎlll's «rruneir interviewer ~·addt~d1a'llt au pa,ys 'des crocod·il•es_ .. 'E·n a•tteim:la[l,t , la iP•a isLb1e eité id e Denain (I l re,
1
était en {l<bw1'litioo; on .s'ar,r.a1Clh,a it J.ittérRileiment iles jom111,aux. J,amai.s mère Denis IIl'.aya :t vu ta,n t de [)i'(~cettes tooniber !d'ans son tiro.ur. - I,ls ont la bel'lrue! c'est stîr! mamnott a it-elŒe en -h.a11ssa'Ilrt Iles ~pa'U!les. ,ia.is, pourvu l]U e la recette fGt bonne, el!e ne s'i1l11q1uJêta,it •g uère ,du, motif qui faisait ma,rcller la rveute: crime cêlèb<re, hrl,lh1;nte :v}ctoil,e, ~êan1ce -0rr.rugeus·e, mort üu Préside:nt 0 11 réceiptioll d'll 'l'sar, wut gl:ssarit sur son inl(.Uf'férenrce. J)',ail!l·enm, ~e 1dlevena-it u1• [Jeu dim·e d'oreill'lc et se renlferrnait 1die rpi'.-us en, p·; us diaus sa sa·rnvagerie de ·viei~1e tem·ienne si,LencieuSl! et défim}.te. rSŒn set~l ,conlfident était .sorn, ~terne! tricot. Oh! ce tri,c;ot! Po-ur cette ignorm1te ne saohaut ·ni Hre ni écrire, H ren1f.e11mait tout, ses 11·éves, ses espéra;nces, ses crai•ntes! trlrcot ,m.agi1q u e ,co1mjpa,raf])le à ,celui die la tri,cotcnsc 1dle Dl.cken.s; ,seulement, an :lieu de ·listes de pro·s:cri!l)tiOIIl, de [)ensêes de 11laine, quell rpownc de diâvo11ement ·et ide tenù·resse se déJ.·o'l1ilait d,a.ns ses ma.illes, tn'llfdiie qrue Jes vicim·es mains rhcllées ifaisaieillt yolti.ger les 11.ign.i1'.les pou r ,Je 1lJlJrge ,p,i·f'cl du nrnrsoui.n ço.mme jaüis pour le [Jetou rose JC1'U tout 1wti t. Que ,l ui iml[)ortait J.e reste? A l'instnr de ,c;ertaûn [)aysan -corudluit ;po1l'r ;Ja !Pl'emière f.o,is ra u théâtre, el,J,e efit vo'ontiers rélpoodru: - Les .a;f:faires .cles antres ne me rega,rdent !PO·int!
XXX IDile ne :,',oocupa pas da·va.ntage de la rêceptiton qrni se IJ)rêp,are, <l·e s ,f ua,peaux ;pavoisant iles maisollls, ;die l'anic d e ve·rdlu,re se dressant en fa1ee ,d'e la ga:re avec ,c ette ins,cription en J.et!Jr,e s d'or: << A 1'1 aldjuldlallit Le F r ant, le héros üe Ta>> bo11g,a., ses con1cito,yens. >) M. RaUboiJI a tenu, ho;n en délPit des ve- · nimeu,ses insin.uatiooi., 1dlu ,.Guetteur·•, il re<pa,ss·e m0'11trulement la !J)ihraise « ld!11ne bonhomie ;Cih:a,rmante et nl\Jil,l~e11t ;p,r0pa1'1ée >>, d,It Je coml!)te-rendu de Œ',,A11gus" Odol!l;t H s. les épreuves dallls sa po.che) q,ui tloit a,ccuei·llir le jeune héros: << l\,fon ami, mon enfant! je t',a·i 1101, pen )) ,eervi ic11e ())ère 8/tlr ,d'é pa,rt; je su.ds !heureux >> .d 'être maire poux t 'embrasser au retour. >> Dallls un coin, la cl~légati-Olll ·ainrurchiste se tient aa:ito·ur rœe 'Sû'II( prêskl1ent ruvec un •bon-
132 q;uet de fù.eurs l'<>Uige:s e.n 'l~Serve. Hs 111'en ,·euJent [Plis 1dém0111dŒ'e et, 11i e'est iletLl" Le Frailld (DésÎ'ré) ,queOle êclatJante revam10he!.... En ,a.tten1dla11t, ils écha111geDJt !dies rega11<IB ·féroces avec La ,mun.i~i[>alité. Heureuseme11.t que iles !POIIIl1Piers sont là, a-insi que Ja fa111tare: La Lyre. La musiq'Ue adou,cit rres 1uœurs ,e t, si elli!e ne sudl!Isait pas, le cas échéant, on au-rait reoours -aux airmes de LO'b81Ut! Mild1 ! J.e tram stoiP!Pe •.. Autorité!!, ldé16g,aittoins, se ;préci(pitent sur le •quai oO. J:a m~re ,Denis, indifférente à tout ,c e t3ipage, -Olftre idle sa; ,voix dhetvrotalllte 'les Journ-a11x a:ux VJOyaigeuirs: - Le .,Temll)S"! !,a ,,LiberM '! Oe ,,Petit .To.urn:al'' ! Une portière s'ouw·e: un unilforme, une figure ba,s,a111ée .. . . ·C'est ilu:i ! ·M . le M>ai,re lfait u,n pas en .aJVa[lt: Je ,Je recoomais! s'écrie-t-il triorop,hant. M-o i ,a tw·i! TU/git ile citoyen. ldrêllêgué. Dan·ieJ., mon enfant. Dés-~ré, nlOIII, œ.im1a["a/die. L',a!clj,uld:ant saute sur le quai et, IP8Ssrunt le~tement entre rres d,euoc personn,age.s confonJd.us, il emllêve da[l,S s~ fbra,s 'l'om~stes la viei!Ue ma,rn:füa;nJde épel1dm.ie: - Denis! mou IP'ùit Denis! - Graru:l'mère! m,a ,c,hère graJJ.1,d!Jllêre! 0
C',est le tro-isième ·l arron! - Comment! Votre garçon s'.UlP'l)elle d'Ouc LP Fra,nt? mère !Denis, i,nterro,ge ile maire, -ra-v,a la:nt s•a décornv,enue .... ,et son ,d.isOOUI\!I!..•. · - SaIIJS dO'Ute, monsieuit· 1e M1ai.re, Deuis Lel'ra.n.t coillille son [lêre et son g,ra-ud',père... - Que iJ,e bon 1Dieu :VO'llS lbl(m:tsse! Voru,s ne pouviez cl'oo,c [>Ml ·le -dlire: tous !,es journ·aiu.x idisiputent ·1à. dessus, vous 1ue iles li8ez d011~ 0
fJaS? ....
phe! (plYint
Non, monsieurr le ma'ire, j'en ve~. Mai,s ces rbaniu~ères! ,ces a,i·cs ide triomson nom qui ,s 'êta~e [la,rtout. HéLas! mOIII ,bon llllOll'S·ieuw, je :ne s·ai!-, lh-e!
Et, pour J.a première fois, mère Diern:is aiyoua le regretter! Arthur DOUR1LIAC.
L'orgue L'ûrgue! Je me ra'.J)lpelle eJWore l'émotion coruslidêr.'llble que (j,e ressentis la 1Pt·emière
133
fois qu'entant j,e vis, d'albord, en has, l'étrange et 111.n P€1U ed'fra,yrunte maci:line, SOJI arclhHect'llre inoure, ses ·boiseries roblllltea, ses cloc-hetorrs, ses n.om/breux ûu,yarux, !PUia. sœnts ou f.ins, de tai'lle inégale, pressés Jee uns -contre les a'l1tres ainsi qru.e les tiges qut, dans J:a lfû'l'êt 1<1es ca.tlhédrales, ça et Jà s'u. nisisent et ~ groupent pour 11e iformer qu· une seule colonne com[l)Osée d'un faisoe-aru de petites. !V.ho rloge, là l.a pnooelLe ,blanche, pJ.a,cée ,à -s on -so·mmet, tel qu'tm œll toujours viigi1a.nt, me sem,blaiit l'horloge même du Temps Religieux. ,Quand elle soilllladt, son timlb1·e arV'ait un-e ,sig,n1ificati,on 1clhl'étienne comrm.e si elle disait l'iheure en lati.n:. 1D~s iqu•'aprês a:voir gravi l'étroit, -Obscur ,et intermin{!Jble -esca1ier tourna11,t creuse da:ns la pierre, f<aecéd,ai ensuite, par l'ê· oh elle rà 11am:Pe Iui'sante, '<Jian.s les ,hœute1.1rs de la triibune, oO. se dressait et s'étaJ.ait de ~Jrês, phis réba,111Yatiif et tpl'U's incompré hensible, l'inst11ument monstrueux, mon angoissa s'a,ccrut ,des satiS'fa<Ctious trotD ·violente!' ,qllle recevait ma· curriosité. M:a main: ne se portait à la dérobée qu'svec craiurt:e :sur ,les tllbes percés là. four extrê. mité d''lme oU!veruure en ·carré comme -celle q,u i baille à l'·endroit de la 'boucfüe ida.ns Ja ·vi,siêre des ,ancieni1 ,ca,siques. Certafneme:nt, la. nuit, par ce trou noir, les tnlbes d!evaient parler e:utr,e, eux. •l'ls avaient ces louigs cyli11'Clres te11minês en 1bon1Uet pointu: de ma,gicien, je ne sais q,uoi de sorcier ,q'Ui me fai!!ait rêvet· à -des Jêgendes, â de·s contes de fées, et j ' aurais eu !l)eur d'eux dans- ]es térn'bres tellement ns m'êvoquai-erut ·ces vortevoix démesurés d:ans lesquels, vêtu:11 de sn'n.ires, les fa:ntôme11, par -dessus Ja crénelu. l'e ·cl,ei1 remparts, poussaient jalclin, ·ll'll fond cle~ châteaux en ruines, leur-s plaintes d'1l· mes en peine vers la ,liu;ne. M,ais, ,quanrd le rvieux maître de chapelle qui me ,guidait se d'ut assis et q1t1'aiprès plTI· sieurs manœuvres rapides Ides mains et des ,pieds ,qui me [)an1rent ,pourtarn,t fort oom· pliquées, il Ura des voh1mi:neuses erutra illes de la docile bête d'e chêne et de métal, a11x ,poumons de :fo1,ge, 1me s·uite de sons tour ,il tour touit11u1ants ,et su:arv·e11, je (lemeourai ponr iünsi dke terras·sé, en ,p,role à unie ,sorte de v-ertige d'oreille et d'/lme sans, précédents. ,Plus tard, dhaque fols q11'i:C m'arriva d'entenl(}re l'o1•g,ue, je retrouvai J'imrpres11lon p1·emiè1,e,, ,cet émoi diéfér~t et sac1·é qui rvous sa isit en face d,e ce qui dépasse .] 'homme. Or, cet instrument n 'est déjà rpr.esque 1
1
a:e
J,a terre. Il anticipe !!Ur ce q11'anra
plus · .. et Je dro1it -d'éco'u ter J.e Juste, apouvoir · · R !~ ort dans les graves et serem,s orês la m • ,· · u p tewUni.fiês. l'D!CllŒ)aibJ.e d 1usp1rer a_
y:nin 1,vers Ja moindre !J)ensêe p,rorfa:ne, 11 1119 P ?8 Je' ·re()'lleHlement, berce la !])rière, cnv.or1dse le repentir et ·vous 'SOU.lève •a insi l'llgen re · dlh o· •11111 irrêsisti1ble flot ,aux v,a,guf.~ arm · qu Jom· VlYUS jeter, en. diéferlant, a11 ,Port. nie. 1 t ,une arche ,!,es flancs de 1,aiq.uelc·es . • ·"'ans u · même quand, ils sont mrnets, sem'.ble p~ete te, der Ja symphonie de la G1'êation. Lorà gro:rf 11e tm aspect JJ'réillistorùque et presgne urt:édil'U!vieu que ne dément [las, lorsqn{' ,a cl c!IJtarac •.11 le-s .flêchaîne. le fra.cas ' e ses · · · q,i !Sa d'-0rmidiaible v,oix peut s'erufler juste~·a,u mu,gisl'!ement d,e la. mer en écu.me; tou[iours el.le ,g.a1,de d,a·us ses d'u!l'eurs p .. ;0cent d'e majesté d,i1v,ine en même temp,s 110 ,;ti"e réveille Je souv~ir de quelque ,c ataq;t1 sme ibfüli,q:ne comme le pas11a,ge de la -Mer ~111ge ortl l'écroru.lemen,t , sous le_ vent des ttes des mura ilJ.es de .TénC'ho; et si tromve • 1 'bour . t le tonnle'!Te qui f:ait rouer son ·. · · c1·e~1 ce chant cle foud'l'c cllev1ent l'éclat de, · <01 , ta ma.,êd:iction d'Ern Ha,u,t, le C omman cle DJeut J~ncé ve1·1'1 les :umies, par le Dieu des A1·mées. P"S de Dêmostfuène capafble de ldomi:ner sou ·•· sm·na.t1wel! Quœ111d l'orgue rpa1 . ,J e, iJ ra·ut ,bruit . e ta:i re 1,ui obéir, ou entonner le c,an.tique :i·action; de -g1•âces, en sa. co~'J}a,gnie. Il est le maître .colossal et <'Le!!pot11que du. sauctuaire où il trône, a1vd•essus d'll pmta1l rprês des ·vofltes, pl,us ba'Ut que !'.autel ·que le ~u_: sirieu :n'a'I)erçoit q,ue tout petit ,et pareil '.l nn cof'fl,e,t dams la .fla,que d'eau ,èle son mi-
q\i.s
roir. . d' f u PouT exprimer les élans de foi , . une , o le. rrccompagner et soutenir le.; ~·'>~11.mes ~trepri8 •it plein cœur 'Pa~ ·?e~ milheT~ de f.1· dèles, il ,est !'·unique et m1m1tafb.le orClhestre qui ,coll'tient ern J.tli tous les sentiments c~mme il réll'nit to'Us J.es instruments. n [JI"és1de aux ma,gnificences des cérémonies .séculaire~. ,Soit qu'il slYrnfü'le ,s es ,pieux acco.1•ds_ les ·prosternements de ipréla:t.'l, les ill'olm~ · sous de têtes mitrées, l°OT ,des crosses épi~· r()IJ)ales ou ,Je ]1.1:miu:aire des cata.fa.lrq1::es, 11 reste le .g rnn'd personrnage, le retentis,s,an.t hérruut ,die to'tttes les fêtes, de toutes les pnm:pes, des or,dinations d'es sll'c-res, des maria,ges, des funérame11. . _ . . . . Par J.a [)Orte béante ·au soleil ide ~ 1 ~ 1• à i'nr.g es poussées de marc:hes n.u;ptl.a les, .11 ~~t~ et dhasse en quelque l!Orte .d.a ns la vie bonheur id.e s nouveaux épo,ux, et, SU'l' le .cercueil du d'éfu.nt, H répand des 1amentat1on,s
l'lllt
si douces èt si rp,1'ol0Il'gée.s ,qu' il semble avoir com!cience de faiI-e enten~'re ià ~~t~~ pa,uvr~ dé:pouille s.a id,ernière musique d 1c1-bas: Oh. J déchll1a,nte tendresse a,vec laquelle 11 gé· a mit, eo sui,vaut le ténor, 1es « p·1e Jesu .' >> et les <d\iiseremini! » Et quelles mélod~;es de douleur ne sait-H pas verser en ces mrn'llte~ tl"écra.sement oO. l'on ne pe1:çoit plus ,qu~ 'lru.'., OOilllile Si ~On -clha:nt, d'une tel.'ri/ble ,et l!TI,Pitoy,a,ble :teauté, ,qui f.a.it du ,bien: e~ du _mal ~ la fois n'était ,alol's que le motif 1déal1sé d:e nos pleut\S et la céleste modru.lation, de nos sanrg1ots ! ,. . . Car ce ,qui coll1fond1, c'est ,qu 11 ,purs.se instantanément ét-0uf'f.er ses omges [)Ou,r :filer dams le ,silence ,attentif des -n erfs , un son cl'un,e :fraî0heur ,et d·'ru.ne pureté d'oisearu. Ne vous e·st-i,l pas arrirvé, entrant rpœr hasa~·d , au C·O'lU'S <d'un voylll,g e, dans queiqrue église dfs·erte, vers la: :fin du jO'llr, - à l'heure où le ,soleil, qui ofüide à l'horizon, tran5'.1'orme en ostenisoir de lumière la ros-ace d,e·s :vitraux ,du chœur, - d'entendre tout à cou:p, qua.net VO'llS VO'US C'l.',Oyez bien seuil, monteT _un SOU· .])il' 'cle flùte ·ou une litanie ,cl'e hau.t,bo1s! Vous avez soucJ,ain 11edres11é la tête vers l,a trHJtt,n.e où bleu qu'on ne le vit pas, ,quelque .hum'b '~ Pale.striua de rprovinCJe touchait 1'01,gue Pn cJiemi-'béatitulc1e, les yeux clos, d vous êtes resté immobile ta1I1t iqu'a duré Ja tou·Chante imp-r.orvis,atiou, reten:a:ut v.otre l!O~fle, comme s'il eût sulffi d·u 1])1us lé~er .lbr·mt de Ja c4haise oO. vous vows étiez ·d' mstr':c.t _a,genol1il,lé pour en Tomlpre le ,c,harme dehc1eux. ce même ,gornfrfrc d'où conla ~t une prière ct:e l'Ossigno,J ·a ,su, l e le nclema1,u, retrourver la temrp.ête et J,a colère des vents, toutes l es ~Juissanc-es a:·u fond! desqucl'el'!, SC' discerne sans ré;pit l'accent redoutable d nn enseignement, d'un reproche, d',une leç?:n, au ,point qu' il l'!emlble ,q'lle ce soit pa.r mrnutes l'â.me ·noble et sornvcr:1ine icln gra'lld' et sublime -Bo,ss'Uet, qui, du iborrl de cette grandios·e ·e t harmonie11:se clb.aire. s-ermou:ne encore! Henri rLA VIDDA,N, de l'Académie fra:n,ça ise.
. .. ·Et
La colonne vertébrale de nos enfants ,M le docteur De1assul'!, proJ:1esse.ur à la Facuité eat.lholiquc de médecine d-P. Lille, publie uue iutéressa11te {1h1.d'e s11r l>a colonne verté.brale de nos enfants:
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Q11an'd les plateaux ,d'une b.alauœ sont sieurs fois, et la déviation, idan.s quelq également chargés, Je fléau r,este horizontal cn,s, pourra être ,d1(fü11iüve. On const et 1,a tige üe Sf\lJPIJor t, à ·eul]),poser même ,qu' maintenant cl·e s p upitres spécialement ê elle ifût rflexi:ble, !'esterait verticale, parce ,d iés pour par,e r à ces inconvén,:en,ts: il sera qu'elle srnbit de clrnique ·côté 'u ne pression à désirer que leur •em1J.loi fût ipl:us générai égale. lisé. C'est do:nc aux parents attentifs, Dllt 10hez u:n sujet :J.}ien ,bâti, elle n'a pa,s cle maitres de surveiller toute cette JlaTtie t ell!dauce ·à s'i:ncll:ner plus •à droite qu'à gau- l'hygiène üe lem·s eufU'nts. ii che, rpa:rce que les _pa:rties qru'eUe supporte 1Les entfants ,qui sont en apip'1·eutiss .out le même ,poicle. d'm1 métier doivent être également :lurve11, H n'en: est p,as touJours a!nsl, hélas! et lé.~ à cet éigard\. comlbien de mêr6s de famille ont consulté, ·Par dMinit ion, nous supposons le SO'si., tout afal'mées, Je méc1'ecin, [}arce ,'lue leur m,, osseux failble; nous ue pouv,ons :pa 8 fils ou leur ifille a 'll'ne « épaule plus h a·ute traTIJSlfo1,mer en ,quelques :Tom·s, il faQ1,t que l'a,ut1·e », ou bien parce ,q u'eUes a vaicnt t r.1 iter comme te.t et .avoir ·pou:r l ui d'es lllê, rem,arqu{i que Ja colonne vertébrale avait, nagements. On supprimera tou,tes J.es cause. à droite ou à gauche, une com'bure qni n·cc:1palblC1~ d:e le mal h1f1nencer. .On diminuera xistait p,as a11trefoi11. les temps de fa,ti,g,ue, et c'est ,a·in:si ,que, idana Le traitement e:n; · est fo,cile pour le mêbien (],es maiso11s .anglaises. se trouive le hallf d,ecin. de r,eü)o.s, sim,p le rpla nohe cle bois, su r laque!, Nomlb1•e de d,é viati.ons de la col.onne verle s'étend rph1sieurs fois par jour l'ernfaut l té:J:>rale se ~·encontrent très fréquemmen t lrt colollue clélica:te, JJendaut ,ml ternp,s 1weac-llez les écoliers. crit par le mérlecin. ,Les os, les ,m11.scte.~. lee 11 y a à cela dieux raisons. :La première, ligaments, cl:é'barra'Ssés du ,potds clin f'Ol'.p~ !If c',e st ,que Ieurs os ne ~ont [}as eucot,e très rQposent et se ,fortifient chms 11nt> 1bonne JlO. r/\s·i stn.nts, et que, comme u:ne ,cire molle, ils siti011. ,;nbissent aisément les ·déformation11 qn'amêûn les :fortifie enco1,e p,ar des mou,,emenll rieut les p ressiorus irwolongées. r6g1és counns maintenant sons le nom ide La second'e, c'est qu'avec 11otre ~ystême gymnHstique suérloise et dont fai icl,éjrà ,parlê scolaire, ils sont Süll'Vent et longtemps a,ss,is. fl pmpos rle la t'espiration. ,OeR momvemenlt ll y ,a eeTt:liuement du rpro'grès dans cette ,bi,en d irigés ont srnr !',ensemble 11.11e ex<'el· voie, mab, t110[) so,uiv,e:nt encore fait-,011. cl,es lente iniflnen,ce, et Ja colonne vert(;hrnlc PD classes de 'Cieux heui,es, lcleux h eures et de- 1nenrl ~n ,part. mie même. L"enrfa,nt se !falligne, et sa \:OlonDnns les c,a,~ iIJln:s a'VH:nCéi'!, votre mêdf'. ne v,ertélbrale, ,q,ui supporte ici tout l"effort, cin v,ons conseillera le port de corsets, d'apsr. courbe cle fœçou anormale. ]1nreils plâtrés; il ne fia11.t pas hésiter i1 let Don,o, sêdentari,té trO[} prolon,gée, mais n,ccer,ter. Ils peuvent ,prévenil' cle gravr,,q dê· aus·si mauvaise ,position ,a,ssise. formati,on,q ,qu'un moyen aussi simple, nu11RI Habituel:lement, H y a des 'b ancs et ll eB 1Jle'l1 dahgereux, ,au rait J}U éviter. tables. C',est ,mieux, ,m,aLs ,e ncore f.œut-il ,q ue Les maquignons disent q,ue «c'est .sn,r se1 bancs et talbles soient prop,ortiom1é~ à J,a ,pieds qu' u n chewtl marelle», eXiprimant /l,1u111 taille de l'enfant ql1i s'en sert. Si la ta ble est cette ·vérité à La. Palisse l'importance qu'il t ro;p 'bas•s·e , I'erufant ,se counbe ,siur elle, se y a il ce qu'11lll dheval ait de lbons p i('(ls. voilte, ,comJprime son thorax, son estomac. Tonte révérence ga1,dl(;e dans la com,Paraison, SnP[losez uu sujet de con stitution délicate, clison,s qru e c'est sur sa colom,e ,yert,é,brale <lU.x os !faibJ.es, aux muscles peu so1idles, et qu',1111 homme marche ... et s'a,ssi,ed,. c'est as·s,ez pouT le faire somf.frir d'·une situaUon qui n'atteindra pas sou voisin p.Jus rés,istant. Les vropoTtions entre la talble et l'écoHet· JJeulvent 'être ibonnes, ma is cel:ui-·Ci p,eut s'y maJ histaHer, s'y mal asseoir. 11 peut y La dhose est !!)lus facile qu'on ne pense, r1))'e111d11e une attitu'de (< llia11c,hée ii, s i, en écri- et le plaisir vaut iqu'on en prenne ln peiDP, Yilllt, il ,s'incline ,sur Je côté ga11whe et s',a;p- - la peine de ,l e co111quérir. ipu ie s,ur le courle gMmhe. La colonne vertéIl y a un a rt ,peut -être plus difficile: l'art ·braJe, toujours pour maintenir It>-':l yeux s ur _ cle rt>ndre ,h eureux ceux ,qui nous entourent la même horizontale, 'Va se couuber ,p lu- Pour c~la, il rfa ut d'a1)01,a· les aimer. c'est la 1
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L'art de rendre heureux
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première. Mais ne pa s les aimer aveugle ,q uj fait ,passer dt' cc t et d'a,it aussi rpo11sser tant cle désur to~u· ~o!eil ,ae l'indu1.g€'nce. Il ~st uécesfnnts on traire d'a imer les siens avec sai1't' a·u c ' . rernement. dts les enfa,nts par exemple. Vous Tenez. ' t ât ' . z toutes ce que c'est qu'un c~an g, e. s111e vous en a-vez .vu . .. << Gâte )l, Je mot 'fouteu sste comme s'il s' a,g issait d'un bon e•t · ' · est · ·tj clevcim mauv,ais, et la comrparmson frui -acte. aussi a-t-elle !l'ait fortune. tr~• ex l)i,en, ' les ellf,am:s gâ tésS 1$0't~t.. m1'.ss1· <11cs fants très mal:hem·eux ... qu,1 rendent :alheureux leurs ,parents et tous ceux qui les approchent. ,. Comme,n t vou.lez--vo11s ,q u il en soit autl'e-
('('Dd1t/f! aiffection
ElJ
ment dans la société iJ..e poste que Dieu nous y réserye. , , . Faire son avenm·, ,e est ëleverr et féconder s'on intelligence, en _la; 1)laçant ,s ous 1 'a;ction directe et v1v·~fia~te du vrai et du be;au; ,en ne lm fermant aucune des grandes av·enues d~ savoir humain; en l '1ac~outum1:nt ,a démêler tous les sophismes,. a demasquer toutes :~es erreu:rs1 afm qu:e plus tan:d o~ puisse ,<;J:ev,e mr les f;e~mes et hardis champ10ns de la ven-
té.Faire son avenir, c'e:st f ami·1·rnn~ . ser ,sa volonté ave,c .1a ~utte, c'est lm
apprend~,e .dès maiptenant à ,se donwent? . 1 Ces ell!fa.nts-hl ont touJours vu les 'VO onner au bien sans r ,es,e rv~ et sans calO'ra111des v,ersouinesS 'pJiées devant t~~ ae.S " t cul à ne jamais transigeir avec _!e · r·ices · ils croient que tout leur es enrs cap - , , mai, quel que soit le masque de~r.ielCl et ,quand ils n'o1btieunent pas, seance 1 • te ce nu'ils désirent, ils poussent cle!! re lcqueJ il se dissimulie; a ,sac~ificr IP!lllll ' ' ,, cris de ]Paon. , , . _ , tout à la conscienoe et la consmence Le IJ)ère, im1patiente, e1Ho1e des taJo.ch~s, rien. . , , . . iarfois la mère, pour faire ce!lser le~ cris, à Fafre son aviemr, c est pr,ese'.rver ~M~ au moutard_. .. ,q~i sera plus ex1,geant son: camr des séductions maJsames, encore la prochame •fois. des entraînements cou,p&blf:s ; ,~ 'est Et voilà comment on rend malheureux parents et enifa:nts, en a igrissrun,t l~s uns ou n1abituer à n'aimer ,que ce qm est en les forç;ant à ca,Pituler, et en faisa nt a;:s vraiment digne de son amour. auh·es ,de ~1etits tyran!!, des ID0111,stres cl eF,aire son avenir, enfi1;1, c 'iest tr~nsgoïsme. , forme.r cette molle ,a:rgile qm s apGar,J:ez-vous de cela, ,mères, comme cl un ne'lle une âme d'enfant '~}t une ame tf]l{,au.. Et c'ien est un vêrita;ble pour la facl 'h omme ,énergirme et f~er1e. mille, po11r les familles. Rendez heureux autour de vous, femmes, :::\fois c'est là 1'éducat10n tout ,ennon pa r clcs complaisances mal entendues tièDc, et cctt.e ,éducation ne peut se •tui seront u ne source d'ennui~ QJlus, tard, faire ,en un JOU'r. mais par votre doucern·, votre fermete i'!Oll· 'Ne diminuons pas trop, cédant rlante, ,par votre dévouement incessant et d~ 111e1l'Ues attentions, - ,e t aussi i[)ar 'Votre aux impatiences modernes, les an~ain jugement; il vous montrera le danger nées ,clle ce collèg,e: ce sont des ande certaines bontés ,qui sont eim:plement d,es nées puéciieuses et féconde-s . (Le grec fal \Jlesses. X. et le latin, l 'angliais et. 1 'al1em~nd. A
l 'histaine et Ja g,éog:mph1.e, 'les ,s ciences mathématiques, physigues ,et ,naturelles pourront peut-etrn s apFaire son avenir En vue d•e Ja reintrée des classes, il no'lls prendre par ,d es méthodes plus exparait oll),portUlll de reproduh'e ces ;p_a~oles péditives: l 'hoimme ne se façon~era ê'oquentes, proniorucées par 'lill 1'el1gteu.x: pa:s plus rapidement 1qu 'a:uti,efo.1s. dans une ,circ,o,n1strun,ce ,r écente : L',éduoation 1est œu'Vre de ,pahence " Fair·e son avenir, c'est, pair un et de du'.t'ée. ]l s'é_l,git d!e for1ger le~ travail énergique et peI"sévér~t, se hommes de l 'avemir, om, de f o:rmer ren<lJre capables d 'occlliper digne- des homme,s. '.L '1e:x,pressioo est d'un
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aa:1icien: ·Tacite. iOet hi storien, l'echerchant •le secŒt dle la grandeur morale des hommes du ,passé le t.rouvai t dans J '.austérité de l '-éclucation qui le,~ ,av,ai~ for,n :1és! d!3-ns les habitudes d mflexibJe di,sciplme qu'ils avai1ent contractées dès .leurs 11weimières ann~e~. « Ils iavai,ent été placés, n ous dit-il, suir l 'encilume des études » L'âme humaine, est comme '}e f ~r. Tel .qne la. 1t1atur·e nous 1e fournit, il est impropre aux usage1S de la paix et d~e la g~errr_ei i,l n'a de valeur qu' a pres avoll' ,ete transformé par le feu . et la f.mppe; et les qualités de l :~mer ·q u '.il donne sont ·P-POportionnees au poids du marteau qu'on laisse r,etomber sur 'lui. Hommes de ~ 'avenir, il vous faut acquéri,r la science. On en demande auJourd 'hui, ~! beaucoup, et pour toutes l,es carneres; l 'instrument de conq.U'ête, c 'ie:st [ ,e trav,sil. Tm:vaiUez donc sans défaülance et sans d'écouragement. Voti,e devise doit être celle d\1, g,ran~ a pôtre, : « ,Si quelqu'un: ose, J os·er,a.1 encone plus! " Quo d'autTes se montr,e nt avides de connaissances nouvelles, nous le sero111s com~e eux, .nou s le serons 1plus <Ju',eux. Ne fa~It-il pas. QUJe plus tard, qUJand d~ pl'etendus intellectuels ,v iendront dwe: « :Si vous saviez ,oe, qu e nous savons, vous ne ,m·oiriez pas ce q,uie VOUS croy,ez », VOUS' soyez en état de leur ne pondre avec une ferme assurnnce : « A llons donc! ,Nous savons davantage! N ou~ voyons tout ce que vous voy,ez; m.ais nous ·le voyons d·e p lus haut ,e t nouis voyons plus loin. » 1
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•• Variétés
DES MISiSLONS -DES CAPUtOINS L'ord're dies Ca;puic1ns entretient d81Ils les rpays de missions des cinq [Pa'li:ies ,ditt moinde ~m. e ffectif de 650 Pères et •de 264 Frères, qr\lll so:1't s·eoonidé_s ,dlains 1eur11 tra'V1a1Uix <par 229 ;p.retres ·séc11J1iers, 467 relïgieu.x ·d '·a:utres congrêgatioanrS (FrêTes des Eco[es ~lbTétiennes, etc.), et 1302 religieuses,
Cette vetite ,a.rmlêe doit su:bveindr ~l'lLX b soins spiriUUle'ls de 850,000 ca,thoHq'lleS·, Pli mi les.quels en virolll 100,000 païens COl!lrver t is. 1Les Capucin.!! :possèdent da;ns ce but 3 réskUen,ces •œe unissio ns, 87 ·bo,s·pi,ces, 546 ê~I ses et cba.pel'les, 482 écoles avec 28,056 en famt s, 39 collè~ compta nt 2803 étuldJi,3n e t 76 ot1t)befüm.ts abrita!Dt 3545 orp,belilll.S. En 1908 seuilement, le n.om:bre des con. vertis atd:u,ltes s'est élevé à près d~ 1500, et le nombœ des ,bal])têlmes à 45.500. A QUOI .SIDRT LA R.A'DEJ? U n lbo,u:rgeois d e Vienne aiv,a,it u:n ,d é lide fox-terrier dJo:nt il ét ait j ustement fier. U j ,o·ur, la 11:>ête ne r evien t ipas. Son IJ)roipriétai lclésolé la ,c1,emande à ttn1!! l es é<c'hos e t, A force de 1·echer-c hes, finit pa1· 18' retrowver dans un. I nstitut 11.>ac'ltériologiquc. L',mn im111 lu i fait le plus j,o~emx aocueil ; il Jappe, s all t!', gambade; évidem ent .le cha•grin de la parat.ion .n'·a poiint 1fait de tort à sa santé ; il est 'l)lus alerte que j,amais. Oc>J)endan t. le maître ,appr,e nd: qu 'à titr~ él'c.x:pfri,e.nce le docteur '1:t1i a enlevé la rate: sur ,q.u-0i, il r écl ame 'll!lle indemnité. ,L e mf cl•e rin s'y refuse, aHêguant ·q ue J,a rate ellt u~1 01,gaine inutile et, •à ce P'J.'Opos, il mooelle l'anead-0te de l'étu.d'iant q u i pa,sse ,un examen : - A ,quoi sert la rate? demanide le p rofesseur . - Excusez-moi, .répo1ncl le cirun cUclat Je l'ai s•u; mais je ne m 'eu souviens v·as. Queile déveine! ré~}O'nd l'e xaminate ur, vous élic>z seul à le sav,o ir, et voilà j111stcment que vous 1'a1vez oubJi.é! ,, Le m édecin soutient donc q,u'en, enlevant ::m chien 'llll org.an-e s uperflu, il n'a causé au. 011n domma,g,e, que, sou:la gée d e sa rate, la bête est m ~me ,plu.s vilve, plus 1•ebelle à la fa. tigue - témoin ses gamlbades éperdues -Pt qu'en l'absence ,a;e vréjudke, \1 ne peut êh·e ,question d'tndemnité. 'Le propriôt.a.i,r e ne s':·s t ~as rendu lâ. ces rai;sons; i1 ipoursuit Je 11wdec10 d'evant les tri1bu;na•ux. * S.avez-vou,11 ,q•ue1s somrt, ein Suis.se, celll qui possèdent Ue 1Plrus de dispositions pour deverdr aét'{)Ua>utes?
-
? ..•.
- Ce sont les b'a,bltants de SiOOl parce q u 'ils l!lOOlt aru, •c ourant 'de la vie à Si~n.
* Un domeetique se prése'llte dev-a nt Je conseil die 1·evision. - Avez-vO'Us des motifs d'ex;ooption? - Dame! oui; tous mes maitres m 'ont toujours dit q ue j'étais lncwpab,le die servir,
L'hôte de Dieu Les h'OUrJ)es fra'Ilç::1Jih'.!!0s q,ue comrnal!lda.it lP géném.l die Lamo'l·.icière v,en,ajemt d'occ·TupN' Sa"iùra,, Ul!IJe des places de <Sû1·e t,é CO[l,Ser1·(,f•,; j u1sque0là i[Jal' Al:>d,-.el-Knclc1·. L'::wa,11t g:11·clic tl'c 1a ciol,orrnne ,c;'était portée , ,ers le Sttd, à quelqulCIS ceinltlau1rnes ,cl,e D1èti1es d:e .l'a vil1,e· ,ou plrœt:ôt de ses 1•nin es, 0mr l'émi,r, cm ~,· reü1•aint, ,a V\ait tout détl'l.üt, C'éltia,it 1'ép10,qllle üe ces ehev:a;u,ebées hér0ïq•ulf's .n\n trnvie•rs dies plaines d!u Chélif et rlt'·,s !llŒD,t agntes de J!'Atllas, où 1-ésonn1ei11t ienr;ire Pes :n,oms immortels .q'lli rf)on,t ,battre 1c cœm· dies axi,tri10,tM: B11g,e,a1ud1, d,' Au1male, C':wnig•rmc, ,! Jamorioière, Ma,c-Mnib"On, Oainro:lwr:t, Boll!rbta.ki. Boo,qQ1,et. temps (]~1,i p,a!ra,i s~t'nt maÎJIJ.rtena.nt pre,s·qu~ f'lllîui!Jen.l!X, ,o,ù le dra[JN!IU nntio[11al, t11iompham,t ,et i•neontesrté, flottait c::h nqn,e j•O'Utr su1t· un, p,o•i1nt ruouvea1u du 1,0rrit.oire a,',gé1·i 011, F'11a!Jl.rP rm:mv,r,l1Je ,q~1,c conq,n/'i.rn,i,ent C,(~!I h é1ros. Li:" r.a,pitai,nie cl'Humières, nu1 to,nt j,eune officier •QinJ s'éta,i t illustré clôjù t1,mn,s vi~1gt romiJmts. comm::mda·i,t iùes spahis ,t·1n;nnit-ga,r,h., laUJ<·?ls comille cùes ,cmfa'llts ,p e,nh1s dia:uri 1:1. irnne in co,n,nue deR b ::i.rnts pJ1ruMarn,x où, s11<r 1111,c i"IJeu.uT1111e immcml'le, se (]6ro:uUe Ln « me r <l'alfa >J. C'e.<.t déj,:î. p r esqllle 1c di(•sert . .Som.!! h• mlct·,"ei,1.h:m.x ciel, d' Al,gérir,, ùŒlit ln. limpi,1 ;t é ,vermet ·à l'œil die voi r il di!'s tl:i.it-11111.rf'S ·inV·To·ya,b'ie,,;,, ]es hotri1;0111,s oie •tl/év\el.o.tp ent (kun1s ~111re 'h'an·monie a.d.mfa,a,ble, co,u1lal!lrt: de ;,~urs li,gm!'R d'nn vnt gTis ·l"-immensité hle>111P. d1rn c i,e 1• L'air y <eist ,s i JJ'll<l' (l'lte. ,m;a,lg"ré lf' so:iril brûl:rnt, le co,rJ)S f\f' .<sent M1rnme ,'l.l·lf>gé, {)t qu',o,n 1io1'él.a,ucc tk1,rn; tl'ets· gn/o,t11~ frpné1:iq·rnes, ivœ cl'esl}ace, Ü!' vit•P.,:se >Pt. rTi> libl:"rtê. {J'étla,it ee Qlll(' faisarit ,!\f. {l"fliuŒJ11i~1·ps pnrli tou,t srcul à l'a,ubc ,p"Onlr -c.rnva:l c,ad !'r l'/11"1' 1!'.i vn,s tes t.e1•r,a,ins où :~s alfas Rèm r,u t }('[11·~ tm11f:f·es r,Rhou1gir i!''\. En mênw 11rmp,; qn1:un !'3.C1'll~n,t ;offJcie,r, e'ét,n.it 1tm1, es·p.ril n•?'vcnrr , sc1i!Umein1Ja,l·, ·péuét11é ,]e nn'l'lJlll1pairab 1,e ,[)oêsi,e rlln sol ,aJgériClll. AUJssi .acllarit-il, pcrdiu tlrn.us se,s médi,tatio1ts vagues, sarns se préoct:1U,pe1· t~rn temps 111i die la, di~ta111,ee, se grisrunt (lie 1'a, com·sc ~t II!le so,ngeamt 11i .a!Th bi1·.o u,ac Lli001t peu à ;peu H s' fll,oti.gin,a.it, ,n i aiuoc 1Tibnrs h oisitil,es ùront c,h,n(]uK' pn.s l<> i·n,p,1mi <"h.nit . .. B~,uS(]JUl0lll~rt, scxn cheval s·anêta, ,piqué choit l!lun: ses jia.rrets, llevinalllt l',e unemj, ,av,ec cetœ i1nte1Jrig,ence ,du; coo,rster ra,raib<' qu' 1
o.nt peine ,à er.oire ,ceuar ,qnl n'€ffi, Olllit rpial!l 1'expérience. ·M. cl'H11mJè1-es, til'/i de sa rêv-erie, ,aperçut, à vingt pas die l,u,i, (11erl'iè1•e 11lll 1builss0ill. (]'u,a,tre Arahes immo,biles, clolllt 1'es fusns le c,ouclrruioot ein joQ1e. ,J;offici'er de. ·~p.a,his ét,a,it <'01nn1rtu .pm1r Rll lJm v.mmse, q'UJi aJ!ait lla111fo.is j1111Sqn,'ù l,i, témêTité. Ma1s .,s"olbstine r à. lutter 1.;J~ul ccm.trf' (] 111a tre. sallls 3,ut re 1a1,me q·uJe d!es plistolets :'i. cortwt!' pcJJLiéte ,o,UJ ru;n saiblre rtiltil~ eeruù1emen t d,allls ·ulll. cor1:>s •à co.rpis, ce nie t1t pas ét é se us lememt t&mhnité, IIll.a.is folie ,p11,r,e. Arti.ss i, san1,s hésiter, M. <]'Humièrcl!I lfit-j,J IJ)Ï'r.o;uetter so'Il c beval, et. 1u.i enf01I1ça1UJt .ses éperon s rl,m:>l le vientre, il, ;partit d'ru,n g.aJo,p verrtigineŒx. IJes ·qll),art;re lillldligimes boŒJdii.rffil.t <ler1rière ,l uJi, e.t a,lors cJOJnm1ença, ,11:n.e c,h:1.'lse f,antœsti(],llle, où J,e moi111d.re fan1x pa,s clic so'll chev•a l aJUll'ffit coO.té lia vie ,::m1, ca.v,a,lier. 1Ma,11H'IU1l'em1s1cment, ·a1t1 milie.11J d~ sa promrniaüe rêv,eu1se. tlk'l.liliS cette pl:aiinc 'l1111Horme, !SaJllJS p,o,i1tJ,t cl·e repè11-e, l'im,pru,cteut uffie1et· ,a:V'alit p·erdm, la cfüœection, d1111 ca,mp fr.aur•ais et iJ co1ura,it 'à l'.ruvein.ti.we, ,g,a rdant, gril~~ ,rsa1 mon<tm·e exœl1en.te, ·uru1e a ,aauioe s·11,f·fi sa·11:t:e eincM,e, ma,is (J'.lli cliim.imuiait t,Pu f1 peu. C'é,tait il ,bref délai, ta c,a,ptivité et fa mo-rt ,oeruames. '1'<>111t ù cm1,p, il ·ape!l'(;•ll1f, :î. r.o u,rt•(' fl i~1,n11(·~ d1C!vaut lrrni, il.ln ,a;m-::t!S rd'e c,es tentes IL)r,tm,e11 et ba,s;;cs 1pJJ.'O·pt·cs a.u.x tribu~ ,c1.n, 1S uù. Il t,om•bai!t ùanJs le 0am11 emJUüill i ... ·E .t ['i0~111'ta~1t lù éb:iit Je sah.t. Le 0a.p,itailne, fannilier .avec le"S mœ,\lJJ'S a1·n1Jirs, sa,v.a'i:t .qllie ,s'il pa r v,f'tnarit A .::mTiver vi'l"a·u f: j1111squ'1a~] èJlo·u1a[', LI .y ,!l'<'Wtit illl,v iofalile .i1nsqul,i.uu soleil ùey.run,t d1Œ ùendemain. r·.ommre c< l'hôte de Dien "· Il, se11•ra. p11us violemmmit e noo·r e J.es fki:u,ûs elle sa !llo'lllture, et l:t •nlo·ble ·bête, q,rni co,m,menç:ait po11~'tamt :'i i:;',/'ip.un sc1·, repairtit ia,vec mille n,ouvp,1J1e a,r· denw, cli('v i1w1u.t ,sans cl101ute, elle 1ail1~·s.i, Je sa!Qirt: tout voisi111,. D'um bm1r1 prod1ÏJgieuè'C. elJ.e fl".:1n,C'hit lia, hnii,e ,d:',ôpiJrnes •et die cractus q1ui f·OJJ.•m·e la rei1n1:,rn·e de,s vmngt>s ra;rn.Jml.a,nts <lf',s At·a1beS·. A-m·ivu d,ev;a01,t Ja, ten.te d~11 c1h<e f , ,l'e ca:p lü1.;im' l.llJit ,11,iec'L à Le,i•1,e et dit: - - .Je s u,i:s l'hôte le Diem - ·O'e111t 1bj,c,11, fit I e cl1ef , :uin .g rand' viei!1,nn·cl il ln bait1be ::nussi :J.Jl:a,1cbe ,qu10 sOOJ, btH'n011 s. 'l'u ·es mou ·hôte e t tu es sacré, ptni1qne l,n vierns c11 i1Dvocrn1amrt: l~ ~,om de Di~n,. Tn "'' R()ln'lll:i, f't j e hn is l!'s Roiumis. Les tiems o'llt tué mes cleu..'l: füs , ,l 'espo•i,r a ,e ma vieil-
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139 Î'esse. MlaiJS, ,V'€1n/U ~~us la 1llllali.t1 die ,Dioo, tu q·we celrnù-ci &taî.t dHeuKliu d,e. ce côté par UJtL tnmve11ais diam1S ma telIIJte :l',ws,ile et lie oous-liange fossé. D'llJll ,s'Utpl"ême effort, il p111t encou.ssou, ,s,u.i·vallllt 111. l,oti1 ·d•u Oora,n. Les fem· 1evel' son cheVTa:l ,q'l11 v.a·cilfait ,et -iJ. •V'i!Ilt ro,u. mes voot te prépa.r,er ta ']]JO'l]l"l'i.tu1-e. On d,on. ler dl!!Jilll la Ji.gne fü,l1Jl19a:Ïse. En même nent de l',oo•ge à ton chev.al. Use de touit dans 1t{,mps qirne ,~uâ, :boitte à hotte, Ill/Th c-av.al,ier moll ŒO!\ll3jr, ,co,mme tU' lie fer a Is cfüez t Oll1 lJ,roa,a,Lt .framcht l'·obsiJao}e, et ac ca,pitali~1.e, en p re ,pè1•e. ,Mais .c1emaùn,, pams ,a,vant l'aube. se dêgaigeallt de diessous ,so1J1 c he v1al, q~,e cc 1Qu1a'lld 1e •l'S·o leil se lèvera, trn œdlevien,cùras dier.n1ier él,an ,aiv:a,it tlué, 1J110,uv,a. J1e vi01JJ.-,;: chef Pen:nem1i. ·S i itJu tiell's à lia vie diu füs de ton •a,rabe cfr~s(i ,dev'alllt lJu,i. In·stiinctivcrnc:11,t, il père, p rie Dieu: de d'01nmer ù. ton1 -c heval d·es tira son s1aib,re, mads ,a~1issi.Wt il l'rnba.i,ssa., et, jambes die g,a,r,e1J.e e t c;hia,rig,e tes pi,stolets, man.•charut vers l'Atriclalli!IJ, il lud dlit : ~ar ·nos füiisi1s sev01I1t ch a,rgés. Si ,tm lll1'·ais pa,s - rlu ies 1Slllll' ,lia tm,re trmn9ainse. M.ai,s à de poru:d1t1e, j,e t 'm1 don1n~mi. tom trnu[· tu y es l'aiôt e cùe Dien. Vierns sw,,s Le drupi,ta;i[l,e f.ll/t traité comme l'eût é,té ,ma tente, je t 'y Tec-evr,a L'I comme j'y rece,l'émlir JruU-même. De c;hcl lu:i ,cêd,a, ,sa ,propre W~fl'is m,o.n: pèue. terl'te. ,On I' rubneiu,v,a, die J1ad t die ch-atm ellie rio u, D'es soldait;; .a,cao1U1r.aient, ciri,aint: « Un 11riv,e1lielm:enrt: tr,ait. {)m. che.rc•hia J.a meiHeure ·sonnie1r! Un ,p.ri,sonnü'01' ! » Le c,a;pitann,e J. 08 orge IPOllll' 1rem1d1re dies füt·oes à son ohev.al écairta dlu, ,geste. fati,giœ. - N1olll1, ·dit-il1. ·Cet ho.mme. mf,est uns un Une temte à ,peine l)el'aeptü1ble ros,a.it Je 1n~s0!111rüen:, c'est ru!IJ. c1hef qrni vi.eut m e 'l'enl,emdlemafun llextil'êrme boa·cl! d'e J'ho1·izon (Jue cl1re .lia visite que je lui ai ·f 'iüt,e lhi·e-i·. ).f. cli'H'lllmières était dléjà en sel!,e. Il. fit m,,s·Le j,mw même, le chef sortit dn ca,mp lisitôt aippelleil.' 1so111 hôte. brement, et Ies serntinel.JeR p1r éseintère.nt Je~ - Avain,t fil:l ,pm"'!Jhr, j'ai vouJ,u te cfü-e ,a,rme.s ·à ,l'hôte de Diew. merci. Le génlér,n,1 die La·mo1,icière, .ayairnt (it{! iu- .Je n',ad Tien :fait ]}O-t11r toi ,q:rne je ha,is. f.ormé die cet év(mem•ent, fit YeJ1ir l\l. ll'HuCe que j'ai -fa1it, je J',ai f,a·it i!.)our 1',h ôte de .m.iè1res et lu i ,en, clemarnda. uu récM: rl,btaillé. Dien. PaJJ:s! Nos clhiev.mux solll.t prêts et nos - JI.Ion cilie1· a,mi, dlit-<iJ a,u, vaiD,':aQ1t of.fi. nrm:es Ohoc,gées. ·Le ,so~eil v:a déJp;a,sse.r l'hofier, YOllltS allez cl<éjem,u~r a,,·ec mwi , p,a:1·N' r izon. v,a. ,et ,q;u,e 1Diieit] te IHX>tège. qUJe j'aiime le,s bra.ves ·e t l'es éll! e va,le.1,es,qrnes. '~1. cl',Hrumiêt•es SJOŒ'.tit ses pii,stioJ.ets et les P.u,is v,olllls r.antr0rez cùaJns ,vütr-0 trnte, où jeta 1au milneu dlu d.arnrur, en -d1iis1run/t: vo,u:s g,a,rde1,ez ],es •airrêti, p,en(l1a:n,t ,hnil j10,UJ'S - UDI Fral!llça/Ls et !\Jill chr,é ltien me tœ p,a:s ,POQJT V'O>ms ê,tl,e é,1oi,g1né d/u, camp ia;u,del'ii. des ce!,ui qu[ lui ,a dioinrrué l'·hosp itia,lWi. l'imites :peo:mise~. H. clin, PLtEii:Œ'A,C. Pwis il ,quitta ,~e dlo,uair •a;rn l)las. Qu•el'q,u1es -------aaa,---,m iniuteis ap,1·ès, le 1s1:>lieôJ émerg,ea i.t sp,l,e nclid:e s1~r l'•h orii2i01n. A111 'même ÎIIllstnJDt. ,e oa1p11Jaine em>teln.dit dler:riêre lui 111IlJe gal<dpaid,e fun:Ie'llise. T-ouis les hiom~ -die ]1a tr.i,b.u se ·rU1aient à sa .polU/I's1uJ.i.te. A ·rvim g.t p,a:s en a v,a n t ôle ]a troue ,pe, p1uis airdie<rut que to~11s, il d'i\Sll:Ingu,a Jie dbef Le-s l)réis, los aJJbrt':s, les ,efu•rnmpR ont donà J1a :bia~be blaltlehe. né lr ms .fruits; Le ,soleiL n'est u.Jn,; d1.rumt l't ne ,se mo1rutre :p]ijis qu'cntr.e lie s bro111iITJ.ar!l,~ Toru(j~rnm :mce.rtaom de s·a rOlll/te, M. d'Hu c n,co,re q,u cl,q1u1es j,01m,~. •e t 'e JJoèt c t1'im: m ièlie!l :retI1dJi.t J1a mam à son ch:evail11 se fiaJI1t à SOlll iru,tin.ct. De la dép'01rnil1e de nos ,!Joi·s L '<M1to,mne a,v.ait j01J1,Ché 'lit t er,r e. A•u lmut cle peu cln'llstanti'< (l!11me co,ursi·. folile, i~ oorlJea:tidJi.t ISO'll!lltea' lia• d~:rurue dairis 1Je C'est l'image cl-c ]a vieil:lesse q'lli snccèfl-c C!l[Illp fM1I1Ç8'Ï S. Le s:aJ!ut é!tait à (J,'llJel,quies Ce'Ilii. kt vie eX'rnbé1,mnte de l,1. j,ernne;.w,e et à l·a ta,i'!Jies de mètres. ·Mai!! ;SO!ll chev,a1 •b1Urta1 et for(',c de l'.fig,e mûr; <.:''l'~t kt <lécrépitude, 'P('rd/Lt .ulllle p,atr:bie dJe Sial oorulrtie rnVl8.'ll œ. Le :J. y.:111t-co·tu·em· de J1a mort. Et JJourt.an,t cet oapitn'in.e erutendlait dlêj.it lies er1s, die v ictoir1e il~e jouit du resperet des hommf<s ,cla·us ton" clu cfüef q,iui g,a;l01p.aJit dierriêre ilrrni1 et se r,aiplPs p ,a ys, ::1<11 po·in,t. q·111e le nom .cie vie-i l.la,rct proch.ait die ,foll]l~e ,e!ll, .fouJêe. ,L e ohevaJ die /ivcrn'e presque to:udo,11111s l'iclée rl:e vén~·r,abl!'. l"·dlJfici,er étalit à ,lJioollt de &md'fle. JP,om1r oo,m~e mécùi,;o,m:< 1rns llie ,ln, je,im1esse, ,même• b 1,e d!e ,mlaU1-eœr, ein ,arri-V'a[l.t à l'enooint.e dlu si non,~ avons l',ho:J1111,eti;r d'êtr e viie11~; clic a cam~. lie C'alPlitaiilll~ ls",apeirçut •a/Vlec amlg oiss•e écrit cle be1I{'s pn:ges cliaJn s J.(•s ,a.n,u,ales de 1
Considérations snr la Vieillesse
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J'Histo:•re. A.bel était j,P.w ne rniana il <'O'JJ" ,som ni::i.it s,o,n s,aic.rifier. et D.œvill q,na.n-<1 H 1rrrass 11•i t GoHa,th , ·el Tobie qu1arucl il édâfia,it t•Ntt J~rn.f\l, ,e t Dmu•i c lt qu,a·ncl il confonrl,a i t )('s :1('é't1~ail·ell'rs üc ,Snz.a~me. et sa,i,11t EtieH'llC' 1111-:1~ 11(1 il d,cvenait l<e prcmi-er mri,rcyr ; lia, list e ck nos héros et die uo:s •hé,11oïn1es 'il not11s, co1L1> ronnés dès leœr jel]niesse pa,r le martyn ou k1. s-a hitet é, serait lougue; sainte Agnils, s,ti'l.ll L.a111t•cnt, ~ai:nt T1J.:.ursioh1s, ~aint Emeri,: elle Iloug-rie, 88 int ,Lo-uns d.e 'l'O'LÜ<Yt1'S~, le Bicll;h c u1reux Benmrcl lle Baclie, s•a in,t Oasi· mir cl,c Polo,gTie, saint Louh; clc Gono1ag1.11e. s:i'.,nt ,Stn:u.i,sla,; Kostka , ,saint .J.ea.rn Bcreh· ·i11n us. ki, Bh•nlheu:œus,e Jeamie cl/ Ar c, le!! P.i(·111hPu1rN1.s: A11gL~i1ti.n, ,schœfflcr. Théophauc Vén:a rcl , ,e t tant d'aiu.mi01:1, Œ.l.t ·é té les m(). clèlri; et ra gloire de I,eu:r f1.ge. na.us l'Histo:il,e {Prof'a'nc, Ale:xirnndre éta·it i1•1.1•ne q Lw1111,cl il trioml])'haii,t dieis Peiiscs, des ii,-:v,thes et cles ,ln;füen1s, - Anl!llÎJba[, q•uia.nd1 il e~·1·a,hi~s,ait l'.ItaJie e,t -ba·tb11.it eni eourant r.um1'1-e arlJJées ·r·o mai1n1es, - ,S cipion, qua.n:cl i' pretl'a,it ,Qa1rt!J:a,gè'ne et 'faisa,it f11,h· Anni· hal il Za ma , -- Con,dlé. qu,an,d! il ,aibattit '\'Es· tl:l!.t:'llle ii. Rtoo1•0,y ,e,t à Lens, les 'lm,pé1•i,aux lt I•'rihom•.~ et ]es, Baiva1t1ois à N0J·dhn 1~11e, et. il y a wn. siilcJ.c. Je prodi1ge dies t€mph mo-dern,c:;;. Rom1a·p·a[·te, (JLm'll'Œ -il ia,vrunc:a it "p:u dP y.ives et im,1J1étuieil1Ses !>a.illies >l, tl'iam u.haJ11t ![)l'CS(]'llle •etù m1ême tcm:ps à Thi,,olî. ,a1nx Py1•a,rnkles, à ,Ma.irengo, à Iérua, à Aui5terlitz. Ke m édiso ns donc pa,s elle .la jel]nesse, et q1<1' ht r epre:ruouus p,as ,avec aigr-eiu1r, comrn,e le T ioillanl rl'Ho·m .ce, castigator 1winormn.. :.\lais .reve.n,01ns à 1ru viei]i]esse, :ptü!!q,u 'cllt e:,t ou se:ra uo,tl'e lo1t, et q•u' il fm1,t bieu, nous eu :;i,ccommoder. HoTa,œ en -a tra cé un, portu1.iL qu.i sel'ruit aiujoru11•d:'Oltll i une eacrica,tm·e; l,e~ vie~t.x p arcns ne ,semble:i.ut IP>a~ nvoir été clHll'mauts ..Boi!ea1tt a tra.d:uit Je portra it ps,r 11H mo'l'Clea u q·ui c:oo:nmen ce a,in!si: .f_-~f".:r:.~~;r-:-:,::~.:f \1\ :r:i=';,;~:~ --:---·. ... ~: ·· j La yieinesse ch·mgrine iuciess,a,mmelllt Rm1as!!e, Ga:rcle - non paiS ,po,u,r e.11~ - :Jes tréso,r s qu'
[elle eu1tas.11e; clc. )lN•ci rh1 c,oml)Jimenit! Bou pou,r un v ,ieu,x ,gl'ig0111: mais je ~11e ('trois v ,a s qu:e ·ce ·s oït là votrP ·pllotogrnipbie rui !1ru miclllll.e.: Caw viernx je M11is; et l'ou se -charge cle me .1,e d~re. Touit réc.emment, QllIIJ co.1lègrne d:e \:~ Pl'ei'<s•e m'<a ,n ommé ,aL'oncle .Do~1ieerneub, et m 'a pir,oc-u.ré p·aJ.· •le ,fail cnruimablles ll'ev.e ux ; ,un 1aiu.tre m·a diit, il y a! sdx a:us, ,que
Je moment ,a ,pprooha.it de m',a1Dpllq111er le mot (li tm 1aU1cieru: « soive sencscenteni )>, c'est-à cl ire, j,c orn·is: << Retirez dlw hmrnais 'IJIIl cheval qui se fait vieux i>. CeLt{) J)::n·o,1e 'lllll. ipeiu bruta1e m '.ru r.aiPJJ~11ê m, Lh•re ,qiue j'ai tra'dui t s,u1r les ban1c.<1, il Y a tiuq.rna,ute a·u.~. « De se11cclutine il, « 'De 1a y 'ei.J' e:ise ii, ,et qu'1u:n. Riomrün oé<lèbre ,a ,c orn \i0,-;6 pou1r se COll:Sol-cr d-c n/.être p lm.s :je'll!Tl e. On sait géné11ailcment lies ,motif>s die coo,solation C]Ul :nJ01us restent: lin: v,iei1l~s!!e, se dit0111, est 11'/lge d 1e la. sa,geisse, l'âge où les pas:-;io·us sw1t mortes (ou d'oiven!t l'ôtre), où la ·r a io;on. c11éga,gé·e des rnrna,ges et devc!Il1u,e se·l'cine, Ju,g,e saünement les choses, où ~'homme q;ui' a l\lJSé 1se.s 'f)orces pa,r 'l'.a1ctio0t, devient lr: g•nid'c des forts pal· le ·c onseil. L'·a,uleu,r q:rne je c.ite fait reu.na'l·qu:er qu1e cle,s v1i1Pill,a1rd,s ont falit gramidir Tes ,E ta:ts, et ,que ües jel.llnes gen s les OIJ1t tpOQJSSés vers la l'L:Ïn-e. ,Qiui ne pelll.Se i1 RoboaJm, ,fiil,s :d'e ,Salomon, ·q'tri ,dléd1a>ig'Illarn.t ),es cxi11H1ells des v·leil~·a,r cls, .sui·vit oou:.x: cfus jeu1DJe.!! gens et :pro, ,·oqrna elle lai sorte le schisme d'e.s Dix Trib:u1s. -Ci0érOJ1 cit,e , 11Juj, 'à l',arp,pui., 'l.ll1 vers ù'E·n111Jirns ,qui est 1,esté cê1,èbre: Unus qui nobis cunctando rcst-ituit reni,
c·est-à.-dJi1·e, « il i1'est tiso:rnvê Jtl'n 'ho,mme urniq u1c qrni ai réta:bli uo,s ,a ffaires em œmpori· srunt. )l Ge fruit F.albius Ma,ximus C1l!Il,ctato\ q'lli ,enr·ru)aa ta .série d'es vlictoiTes d'A:rlJl.l.i"bal. Le f.a1it est que même 'à l,ai giuene les deux généra,u,x n',onit pa15 to'IJôO'llll"S été' 'les moin s bons. Rappelcz-vo'l.1s ce j.eulll,e ·consul, 'llin Faibiu.s an,s,s i, qn1 se fit battre 1llil jOI\Jil' :pa;r .les Sam nites; s on père, l e v,ain,quen,r de Sentiillllm, m1i:::être de ,1',a dversaü,e dl' Allllliiba,t, i1'·eng·a· gea 'alo1rs souis ses ord,\:es, et sa pirése<ruc·e ra.men,a la v'ilctioire. On en d.it mu.tallit d'un pdn,c,e •d l'Espagne cùo111t l'a•nnée pli:ait sO'lliS l]"pffort des Mam es; ·l!!Oill, pi'rn, 'll'DI cfüs ,gra11ds Al'pborns·e de Ciastil:!Je, se fit l)OQ-te1r d•run.~ .la. ro /11'.ée, et sa, vu,e mit en fuite a.a: hann 1ère (lin Oroi,s sant. 'l'-Outef-ois c:'e,st moiIJs éf.an•s ]'·ructiori que tlan ~ les ,co,nse,ils qoo s'est di;;;;tirnigué :lia, vdeH1('-s•se; et ,c'e·st là urne pl<lrtie elle ,c-e q,ui l,u,i ,a. cou c-i.l ié ,J,e respect. On se •r,appelile q,u'à ,Spa'l·te, 1>ar e.s:cerople, lies jen:nes gens ne l!!',russeyaie,nt jamais en présence des ,vi,eill.a,rds. et 1t,e pm·J.aient que pouir ·répondll:e quand! orn les i~terroge,a'it; les ,Sp110.·tioaJPs se faiisa.ieut JwrnneuQ· .de ce res_pect qillli .a oonroribuê à l a stabilité die Jeu,r Etait. A Rome, 1.e g111arn.dl con seil ,d.e la Nation sl.a:ppel1ait Je ,Sêlllat,
140 c'est-à-à:ire l' A8semblée d·es vieiJ.la ,rd:s, comme à Sp,ali:e ruussi; q.ua[l;di ,Cin&as, ,a:mbassa1etu1· de Pyrr'1rns, fittt re-ven,u die Thome, et . 111e Ic prince l'U'i dem,and,i ,commen t il a1v ait u•ouY'é 1,c Sé'Ditt, ~! r(wond,i t. « C',es,t une as001nhl ée (],e ,rois. ii Le graincl Oo1r111eil]ic a, ré>1um é :J'b i11toire de <!ette assem,ùl6e <m un ve,,s q,ui t·ésu,me l'lüstoh•c roma iue: Sa sage&S1e profonde L ' a,cheminia à g 11ruru:l's rpas vers a'ennpi·re Ll'u
[,monde. No'lus trouvons lea mêmies ,pen1Sécs dans l'Ecu:Iture. Le ,Sei.gn,enr dit ,m11 L ivre <l1t11 Lé· ,, iti.que : ,< Lève-toi clev,an,t un,e tête bl•arr1,0he, N bo~wre la personne d'Uln vieill.a:rcll. >> An Li vr-e de ,fob , Eilh1 ,~e tait 1:iant qu:c C(JIUX <Ju sont pl1Us âgés pa11,l e11t deva 11t ltLi ; q'l1,and il .p1,1md la pall'ole, à ,s<J1n tO'll[', iL commence paT di'rc: << Je s 1uis iph~s jeune; et c·est rpour r('].:i, q111e j ' ati attemd,n, la tête i.ruc11nôe, craig:n,rnn,t de VO'l~S dire mon ,a;vi·s ; je sougeais <1 me l"ftge a v,a1D,cé e'll1seigna.i t la, sa·gosse. >i J,e f.h rf' c11e l'Ecolésiastique ,dlit: « 'Diens-toJ dans Ja société de sages -v ie illarclls. et re~o,is de neur lmur ~a,g,esse. >l ·Le Livre de 1a. Sa:gesse ·aj o'lLte tou,tefo is. " L'âge 'Vénét"aJble J]e se compte prns d,"après Je no:mbre cLes an,née11; J~ sagesse üent l ieu d•J c:be vemx ,blamcs. >> Assez de textes; 11,o ton s s et,lcrne'llt 11,ue Je ~ii>ge de :,;,aint P 1eirre ,a é té ocN1p,é en .général par c1es holfilllle.s â,gés, et que Je uir sages" s~ a été l'eCOII1lliu e ,par les enne mis de J' Eigl'ise. L.es papes q·uc ,Di e11 111Jou;s a, donnés clans les tLern_i.er,s siède s, 111otaroment üepufa t;e nt 0in,q,1Ua:nte ans, ,c mt .fa.it l' a dm iration cl!u mo11d1e c:n-i.Jisé; ,rapp,e'.ez-Yo'lls Pie Vl et Pie VII, G régoü e XVI, Pie JX et L'éon XUI; ot rny,c z œ11jouTd',lmi Pic X; c'est 'hicn <1:e1.1x QUf' ce monde a re~UJ e t reçoit cToCo,re, sou., en t ma,lg.i.ié J,u.i, - << 1a sagesse et J,a sa.i n, l!:' doctrme. )) (Eccl. 8.) No,u,s sommes J,oin,, bien lo1i•n, die ces illustres vieil.laird!!; ,miais nows sommes pourta·nt de cette vierne ga,rde dont ils ont été il'.~ -ch efs . Et pu1ii;, q uand: on 'V'0 Lt c:e qui se passe c!:a,ns le mon,d,e, le b1en ,comh attru, à cmtra'l1ce, J.e maJ prôné soUJS to,utes ,Jes fon:nes, ,le flot de ,l ',iniquité grossiS.5aint, m onta!llt, emlfJ,~rtant tomtes l es <liigues, les a,ss,assin,s à la l<'f'n er aucla:més dia'.Ills toute J'Em'ope, - o'D se d'emande a'Vec in,qui1étude œ qui a dvien dra :bi,en,tôt l}e'Ut-être, et l'on ,se <!Œ1s,o,le d e n ·,avoir pih1s ,Longtemps. à ViVl'e; l'essentiel n 'est phus que de bien mo umh-, 1 :
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Patriote ·Ceci e.s t u ,u épiso dip cl/u, g rall(ll d1ra me de 1870. L'eu:i.1elll i étaiit e ntré d,m1s B lois, 1e j a<u,r m ême, forr;aillt }es 1;r CJ;n![)es fralDK;aiises à ~ l't']>lier vc.r11 lie S,uct, ·Sctu1,e-s ·(]'lbe l,q,u,es co mpa. g ll ics ll,e ,fira1n:cs-t h,e,uQ·s te11aicnt enco,re Je J>a·ys. 1
L':i;1JJ~t1issc pl,wr.aJt Slllr .fat tiettile B,eaiu,c~.
tfoitt l ûs ,1·ir,J1es>:1es atgriool,cs se J)e[·daieut fa!ute ,11e hras pom· le.'! 1'ec: ll!ellilir. Ce soir,là, 1
s urtout, Ja pmx.imité cùes e-n'l'ahisse wrs .;e. l ait 1la canst&·natio:n S'Llll' J,a crumpaigne. C'a,g,cmtur~s <lrun.s Jernrl'! rfo,mernr0s, s,a,rns feux. les pa.;vsa11s, qui avaieJLt en:tieuc11u Je o aI1101 t,cutc J.::1 janf·J]éc, teuda.i,o ot eu co,rc J'ol"Cill6 dH"1·l'lrnlll.L à :p en·evoi'l· l'an,n•o,nce d1n :péril :l trav<Xrs J,rs ra.faJies si·n il!ti,e de ,J,a 1b is e rl"·aulonrnc. Daim; ,une dcis p,J1u,s ricbf's [,armes die '1ft 1•ontt'é" k:'l sei.·viteurs s'ét a,ieut 1,ctirés 11:n :) 1u,ii .• l,aissaRlt ]la m a!tre&St> ,:,;<ml,e dnns la salle IJ:i,~»c (le l'ha,bH.atioo. S0J:u1,g-c 11),e SBDJta.iL u,ï, l'lJC!ll!J.'e ll'i Ja falignc. Le'5 1-egants {ltta,cbés ·ll'llX ÜSO[ls die l'i'itt,l•, {Illli s·ooscvcfüssaient 1pou i\ J)eu s·ous 11es l'f.'IHlrn~. ,elle rêva·it mu récits affreux transmis ;pa,r Jes j o'Ullma,u.,c ,à œliu1i clJoin,t elle n'êLait f(wm1,s e qru,e d'e1nuis dix mois, que l'hn 1>itoya'bl,e .g.u ei·:re .llui a..va:it 1a•t-ra,cb'ê, Ce.pCillicJ.a:nt, maJigré l\amc1rl11me ,r~c ses p,ru •ées. oll e ,ne s',albao1clioUJJ!l'e p.ais à une Ji\. el11e doR.liLem:r. Qrneliq'LLe ohose d 'énergique dan! son j 10Ji v isag,e révèie chez octte simpl,• vHla1ge<o,ise 1aR1x d'an,-'\'. yieux, à 1'::1. bouche c11res.saJUte, tl!ll CM"ll'CJtère sen,s,ib],e a.uta1nt que <~iYn'l'agen.rx. i : 1 :1 ~-r~ SotuidaÎ.ll!, uu ·COU]) yioli;mt quii é.bran:,aiit l,a po1te fit su'l·sœute.T ,S0,la1D1gic st111· sa ohaise. - Qui est là? ... Q,U!e Y01u,Jez-Yous?. . . deLLH1.U1üa-t0e.:te à travcirs l'huis. - Asile. . . P.itiê ... - J,e .n··<mv<J.·,e cIJ8S, à cette beim-e, à 1un i u1
COJ:Jlllllll •• ,
-
N'•a_vez :p,a,s p eur, cl saumz-m oi ... Non,! l]On,!. .. D'a.bo[·d... êtes-rorus
Fr.a!Dtça,i:s '/ - Je ,SUJis [:>er cl1n si vo1uis me lia.iissez p re.n c1,r(l •.. - .~fa,is. . . encore 11Jllie fo,i s. . . ,Je erois 11e contn,a1tre l'rucC'e'Illt ... Je siu,i·s Alleman,a. . . en d a'lllgar de mort ... V ous n e pouvez me •l'el)l'Odher de .servir ,mo,n pa,y1s .. " Je 'V'O'lts en Slll'.[)plie ... ,ouv11ez.
so!,run'ge ava,it ,cmveil't ... Pou1t1q,u!Oi? . . .. . ? Prt>SQllle S,1'.ll.S ]~ ,S,3,YOIL' . Le ('1>Jl11De'D t . . . • . . · . die Ja, f e miruc s'éta,it émtu à l,11. voix 11m t•-i:-uu .. :,t et Nt .eJé a,va:it to•n m é jus t e a,u ·u,p l•Ol<lll , . ' ut où a'bOlmme s'ifwoiu,a.i t en.iuem1. u1i0n1e · F,!ie :,;,: Ü'O'lLVtL en 1>rêsancc <l'un Ill'. ;1\'ll11.L ,.:li•• l,()'l llm1e 11u, :petit ,anths an. ,h aletant, )1:11.1! u,, s iéi,0 u.x. 1l1c f t•ont cm . 8ll1e'l1,r. . 1"' ; 'l, t, •a. r és1o'n11mc.nt. l]))t. t··n [ ,ra:11•elrn,;:,;~nt 111 1 1 , ·1 il e1\'tr·ouvrit s a j,a,qt10ttie ,potn· sas J1• ~< HUI ' , •• 't ·t t " ,tl'l'l'l' ,rrtl'"'tLn Jl'apaC'lr 1plte en lo1n,g e ,a1· Ol~ ·jou,r~ ,1 .. 11,".)c- lln.. - •i1 och e i111:té.ri-e n re, 1f;it111· sn, po1" ,~ li.:
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trl 11ie'. ~ulH 11~'<' vit ec rno,twcmernt, ?ulerçtü l'a 1,t.:wd1enr ,d e ,lta f en il1e ,et <!O lll [Jll'Jt, a,v:c s_a ·1 · .- f.,e,1llliU[Ue que cc !loc·urrneinit .1:va 1t ... 11 1J t II l•l'\:) •11,u,e llll't~be 'illl,rlorLrnn:ce. _ $i YO'US .fa:il:es y•ott·e tllev,oû1· 0ru ::;ru·r·ant ,,t n' 11 atric, moi j,e (],ois fa1i1re l<> mi e,n, en 1 JI(' trnb i·ss<an.t p,as lai Fran,ce. <:l'itsell~ fcrmc1
lllt'Ut. 1,0 rn1isSi{'UJ
ré'porudût. ;i e u a , ver sé le 11an g d'a,ueun 1,.,.nuç~i:,; ... .Te suis v,e:ii1~1. j,e J':n·,0:1;~· roc r~11dre ,oo·Jll11 Le prur mot-m(!me clin pn.J s ... . . l'~<' ntll1c1r ,qrnet.queis 1•ein:seig·ne ~ ·e n t,s .. . - l!}n1fi1n, you,s ê tŒ ull es:puon! .. . __ J ,c ,S tùs ·officiel'. .. d étia,e bé d,u t1uart:rr gé'n6rrul. . . . _ A.Uez-·vous e11 ... Y<0 rns uie hute:; Liot reur.
_
•
1
Vo'll,S ru·eJJ,voyez à ·u,nc 1u o11·t. 1:·ert.n. Je s u is 1J'O'l1•ns·u Îl'i P·llir les fraiJJJos-1:1,
' .Je 'el'I ·ti d·éIJoisrél'l ,Sï'~ 11,eti-o,u.vcnt ~ iu,i. tra,cc, ils m<> ,f\11sil1el'O'l lt, ici, _so'l~S ·ym, 1 t\HX. . . Q ue ~, ott-e comsci'C'nec ·di0~1ct<>. · ::;tolnHge f1•i sso11111,a. g,a.rcl !a'.llt k si:l,encl:'. Ul . . .
f'(•lll' t,;. . .
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L',o fficieir. les 'b1•::1,s croisf>s. sa:rns 1wl1're. J'o,rfanterie, attcntln i t stoïqn<'meu L · · · )':011 v i8•n,g,e , riu'é dainait faihl<'IDf'llt le foy~r rn11i·m(>, él'a'it .s3·m1wl·hiq1.1e. Le rei:mrd ntro~~ f r:l'lw, n'évoqu,a.it en ri<'ll, la iba,;,s<>s,~.e. k1, 'i'.cn ie Lliu t r a.ît1.,e. San,s ù,oUlte, Le ~o:làat, en ·a~l.~bmt uu rôle q U1c ~es llôtres n ·a~':'?1 Lel'·;i ieut pa:s, obéissa-it ,i\, 'llllle mo,r a,le c1if1fa enro a'ttSSi die }a uôtre, m::tâs oroyfl.iit s·ervtr a . ,·e<' a·n,ta[Li d:'honneutr qu!cn, aHn·o:11ta.11t 1es \Ja hJ.e1;. Tra q:1~é. à bout de f.on:e.s , iO. se !$011fiai t ~t lai géné110tsité d',urue femme. 'l',out à ,co1.1[), les cMens se mi1rem:t à don1ue r furieusffil'.l,ent {1,e fa v oix. Prnis, ·à ,q ttdtJue,; mètres, ,sur 1'a: route, s nrgi.rcuit lles t11a,sseputs 'bri,ll,a nts SO'llS 1a h m]e. . L'.offic.i er, en ,ap,erceva,nt ses e=em1s, ne se t r o"LLbJ.a pas plus qtr'm ne l 'ét a.i t l'i,ns taiut :mpa:rav,an,t. Il semblait 1·êstgui{l . .. ·Cepen,.i,n,,;
éLa'Ilt, a yec m él1aJD100He, il p,rono'Il1ça œ s,1.1 prêmc cssa,i {le d,filjens:e: _ A vcz-V()US 11.in m,a,d , u:n frère .. ,u,n a 111 i? . . . ,Som·,g,ez qiu,e , à cette l\1ernre, t L c on 1;,a it ~ieu L-êke un 11êrH 1égal au ,m.1e:1·. .Sol.a1Dge ue n'.l1}011<lit 1rns. L ',a.u,~0 1s,s c a1u g w 0.ntait ein so11 ·c-œur. .. •Le tlian1ger •SC rap· prol'11t1it. Une Lre111t:..'11i11c ll<' [rau1es-li111cu,rs ,11, y·a i•erut f1,a1H:hi hi ,c/lôtrnL•o ·l msi,c die hi frirme. d se ,répn~1:cl:1ie:nl ~n tau,-; i'\en ,,.;, g.ngnrn111t lrs Ha b!IC'\'i, l<>s éc,un·ir,s. ,<i0n,l] a11J.t lie s 'lll rnrs (•t I_P 1<ol il cOIIO}S de crosse . .. Quelqn1c•s 0 u:n ,s ,;c cl1· r:z·enirnut vers ,l a rnais olll. . ·va. fea,mière jcllo, v,ers l'A.lkma:nd u.n, re.. a·n l où se :p,olgm a;it nie cl éisnn·oi. Ül' s ,a coi~~;imK'l'. Le f t]gitif eiu,L nu ,sryua·i rc y·a,gne,.} t' ~·i n·u{• miHl' .fots plrns tou,eha:n,i. q,ne n l ffi " 'pe•·rh' ' 1}'n1clle irnstairn<:'c pm11•et1S'<' <'L .,,1c, 1° 11e · · · S·olau\gc le ,i,epiré,setnta e.o;l,J é ;i.Q11 m,u,r . _ Venez ... fit-ell 0, cl"l11U ,a,0ee11t. éh·an1
g;h~:'l'ou·H üe-ux ,1li s,p a,n1·re11t. :l t e mps.
XXX L,t tro,upc i rrégtù ière en v a:bit fa, mais on. L<·s :cw n-iton.rs , l,a vieille ~1el!c -mèrc .(lie .So~a.n.ne Jps ,mon Licnl s sortis on ue sav,:c11t d üi'l. la, e h asse it ]'homme , e n foiudl~,ant ln Ü('llH'IIW<' üu ·< ··0lJi•n a:u, greu11<>~·- Pas · ~1,(" fflt 011.1' '\'Nt • 1rn11 ,11,11 m<:'u'h lc ,qu,1 · • pl.ain,chet dmit lia g()IJl)orité 11~ f ût ,j,n ( err ogl'e. .:Ylal,g ré J'arde>ull· ,clic 1,a. porn,r:rn1 l1,•. le g i\)ier l1timRhl 11,eistai,t intro,uy,:i,blc. Sern~e. ,11~c porto mie s'éta,it 1x1,s o,n Yrrte dl·Ymit lœ brulhtil'e perq,u,isition. -· __ C'est 1:t 0bam'bœ c1,e l,a mattre,:,se. u'.t
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142 143 - Ne vorns effra~,ez JJ.a R. ma rlh1rne. fit-il ;) i/'011 !0111!'. PN111cttpz- uo11,s s·e-ul·em ent tl'en1rPr une clemi-JJiin:uLe ... - - ~10111 D:·eu ... il ec tLu ,!1C'ure!., . .Je <lo·r· rn::iis ... Dt·s gT011tl'Cmculs ,;•u l".l'C'll.t en tf•JHlir P .. , EJJ ces temps de fi/'.1·11c'. o.n yo~•,1it pa,rtu•u,t trnî l·re.~ e.L tra•hi:sons. - Vu•uJcz-vM1s ,qu·un L''nfouir,l' la. 1wrLe? ... ·crin· 11!!],e voix l'Udc. T..a vi,eille hrl'c-11101·p "'e .il'ta . (•Jwr1l,tw. n11rlP\':lill L •tle cel ~c vi•ol1cu t:r'. P'll. (•t,01Hl:l'llt ses l11·:1 s 1l1éb\1le:s. ~ff's lio 11·s "·P~·sÎt"ll,I'~ .. , l',11,(• :-:i j,e,wu.0 fPm1110! ... Il n 'y a 1,,as •uu1 ;rn •111°'(,.lc a •11po11 "<' 111,011 fil s ... f,"<) ffil'i,('l' ':l,ITl'hl, Üll ;.(·l'~ll', h•1s !J1•11,t:1Jité~. I ! r01u·i t , :nec nue f,c,rn1rrf polie: -
f",t·oi.,~PZ-' ll)OÎ, Jfa(lh.lHP. '!lit~ p,~01! ()11(~'('/) n:11.:
une inc1.11tile rf\sLstahH'<'. E·.1wrg:u,pz-1110,i lp r c;;T0t de Q·eeo111r k à J,a fo,rcP. ~o•u,s rlrevo111s cnti·er ,_. 11 ez v c>n.s, -ma:i.s v ou.~ 11 • n v1pz ri·eru à •u•a,iurll'e. 1 l s mffina qu,e, se·1u1 • j,o p(•11?>l.re clans votre cl1,,11111J.we ... You,;; ~1c f<t' l'l'~ pas ('Jl Y'al\Jie ... - Bieru, l',fou,siPtw ....J ,(' vous l'<''lnerde . .. Acron1ez-rno i seu.Je1n eut tl'll•e se·l'·orooe.,. 'l'r i:·R 'Pe'll np,rè,s, S01·n111gp ~.111ia.r11-t. U n jn JJOll C•Olllll't p,a ~sé H ha· hiil<' 1:li~,rnit 1·oi1· Rl'.S JJ;e.fi's rnu,s. 8<'s bra,s so1ta.il•rut cle Ja. chern i.so rou:li,,;;;,(•,e œux m:u11d 1es ücmi-110,n,grnos. S:b lo1m·(11p cl10 1•c111m·e cTf'rna l1°ép couv 1·,,rit !9e,s 6p·:1.111PR. En ~Oll r1éso,r(111·e, riPn ,n 'o.ff.en sa,it ln, diê•<·c1w~. Ro,u•g i.: ,i~ank, Ji<'s Y'l'lllX l\;1 isM•s. el,le 11·cffa<:a 1Hmr J,ai,;R,el" P'l~tr!'l' l<! <"11ef die;; f.rn·n,cs-tir.-nrs, q·u,i to·nrha ~nn kfni a·1·('c:- 1m i~1,stin,r lit' n ,spE'd -cm 1K1s,sa•11,t (Le,·a·llt cette ,i111ag1, cha 1.•111 mute d'e la !lttH.h~u!l.·.
Il fit q111el,qu,1•,s vas rl:111,s ::,a 1111.•<.:e re!a,Li1·,emeut oüscurr·e, reg,.111·1.fa 110-t11· la. f orm e ~OtH; 'lJ:UC bab '•e, daflJJR les c-ai,1s-cs. son,s et sur le Ji t , et se reti.1•a. e u rn111n11111:·n11t rlcs •cxctL· $C'S.
Ln, J}Ol'qni,sitiio.u co11,t h111·a srunR clo•n ner nu.t·uu résu,ltat. Bientôt ltit h :111<Te des il'régn li,e rs ·ge .z•etïi•a., •et ,!,a fc r ll1e ••'l'.:prit $a pa-ix ·onl.i tLRÜ'e. So'l:1i11tge re<:'lllt ,s,i belJ.c-1I1i'rie r1a ns s,1 c,h,rnmbre. Tm moment. a,in1:;i q,11,p la ,serw:utc 1wéférôe. On s' emtretiiut c11e.s fl"f<ll<'·HIIE'llts, cl/p eet « espi·on >l ('Jrni, s,m,s dontl'. étmi t oipn l,oi:r1 pen,cJlnut <]'n'0;11 1)0rnl,pv,ernait N•ite bonrnêtc m ·a.is"Ou pour '1e trnnver. P u i,s J;1 fa,tigue ,eu t 1•1iison de l'f,uoti,on, et chaC'llll retO'lll' Mll prendlt•e un 11ew rie Tepos avant 1'he1U,e d ie reprendll:e Le tra·v,a,iJ.
Al or,~ SoJ.a:nge acti\".a l a peti.te lllm,pe 1 u1i'·,·ltc li'!wP. qui •lwûùrui t s,u,r sa commOde s tle1.i x p,odni".s eornme pour a.s11 leY.a se "' . . .-. t .. s ï1 :1 llill;1 plru.;; c·ornplètl"menl. rc'lev a. SPs th~ l n.misti,q•ue et gr-a,c ..euse d<·.1tea.l' lll e. 1u1me r 'a ,·nix .-n ·les to·rfütll.l t s.i·mrile 11rn.11t. 1P.11·'.s !'lie '' _ vous pouvez ·bien •me tuer, i "c .e, r a ,ll·p::11:a une 1>eULc toil1Ptl.<· ·1.(,g-i,,1·e a 11 -f1c"8\1g • , ,:1 ntC' et c•O'l1:r:1geuse. c c1,,i. n'e sœurait . em, . 111 th· lari ucJl.r, a:n mt111·, ét,a it ,a'(;ci,o•cltf1 nn, ULI. )~ 1 . qiue j'ai su .vo,us s·aitn·er s:1n.s t1 ,1h ,1 p<'rJ1et rn.i r ('11·r·a(l ré, (ÙC rtrèl'! mo,ye:11,uc rlin1c>Jt11,si 00 11 _pa:ys. . . ,~ Joqo· J).1· 1Ti,~re 1.ont ocl,1.·. il y ava.tt •nn placard à 1110 C ft'ic ier Ja,i,ssa ,coul,cr S f'~ 1H:l :s '' · -~ rfü.•rn i courla,m JJé, 111111e rl!C' .c~s ,1.1•111o·i•nes que 'o , r ps immcfüik. Il r(·[:éc.hit n.n r·o·nrt 1<• ~on {o .. ' f u r 1,-, 1 l'oB ,om·'l··c deux fo i,s 1pa.r 1au a;n Jl>lns . où l'on t se dér:O'LJoVl'i t sïnd,inn pro o· ' e· icst:11n • . ,. • l' . , tr{>~ l'll'fPt·mr. il r-h::i,q,u,c cha:ngcmeut cle s,n,ison. .11.('nt. et ,(11:,t simp1en1C!llt, ,r '[1.n,e yo1x . rh':-; o'li,iets <Jni 'I1e scl'Vi:ront p,as 11•,,n.lla,nt ~lx {>1 n·11c: T yo,n s onbiieWOÎS: . . \ ,!)'eÎ'll,P, SÎ le tr·Olll clc lai dé e11, f' OOlt - Aclileu, :Harùarn e . . . . e 1w ,·Jsi-11'<' rhms l'a. t enture dP pnip,i·e1·. C'était là i:Ji jamuis. . . q11c r<ü 011C"l1ait l"A.l!e1111a:niï. r;n,nbP :po rntait. •T,"A.\-lemn•11"1 s'év-n•(11a. - Von•., 1wuv•cz ::,ortia·, fit J.a. jeu,u,c fr u11ue, Geor ges REGNA L. fr,u idle111eln1t. - M(>lt•ci, .Ma1cllam,c. CPci fllt clit .siID,ple111 en l. .Et to•n•:s ,l<>ux sp h ·ouvi':re•nt i".Jl f:i,ce rr•,rn1 rle l ',:i11.l1x-. 1m JlC'lt µ;-f.'nf:s. T.; AJ1<'ln,:ia:id a•nir:i it vo•uh~ expr imer fla 1~·couJ•1,a.iss,anr·c. et 'i.l s,eu,tait ,cruot' 11:1. F r:inr.a iR(' 1u'l'H vau1(11r:1n t pa.~ •<"n1t(!<11.dire :In 1H1otesta. 1inn. Kér:.in1,moi:n,s. il mun·111Q11J.·,a,: .T'P<S<l)~.1,e qu e YO'llr.3 n '.m111·ez ;i,a,mn•i.s he~o'·n <l"11•11ie protl'Pt ion ... CPpend:.111,t. la gul(>r. 11r a tks c:-rum1,tés ... Et s·l :l11ima'1, n1•oh·p {Ir 111(,f' yo11~ c<n'l11~:1it r1,e !,n, 11ei·11e ... v,ou s -r1i11ez lllou -no,m : ,caaiitaine f'tc11wrnrfa<'iu. - Je ne rct.ie.nd,r,a1i 11.ais ... Je v'ais v•o,ns é'e~tl-re ceJa. - - Je u/aj pas ici clic q110,i é~rii•e. - Attoodcz. 1;orfici,er clébo,rntorn11Ja R-011 1·c.~to,11 . 'l11 1·1·1Tha •u,n po.rte-fe u1ille ,où se 1Jro'l.1,v.a it u•n. ·c1,ay-0111. Bt a.:-ors, débord:M.1,t l,a, I)OCh e fflc-,ile il, enk,·N· JJ11C'st1·ment, 'n.ppiat•UJt le lollg- ,r,.a.pic,r -aruquel 1{,aYa>it c~ssô de pernse,r ,Sol:wge. Ea1- un. cliu ,l'œil, ,c•!Je le ,sa•tsit. 0t. c1'1in .g·esl·e c-ak,ul<5. ;Hcc un adlmira,bl,e ,~-alllgfroitl, p'1lc Iïn0endfa ·a·tt f r-rn die k1. ha:mpe. r;uffi·cÏ'er bomHt •S'llil' la ,r,0111r ag,e,usc fc111 me pour .:,ui a,r r.a,ethor l e documen t. Da h1tl(' 1·11 t tcni ble et si.J.en,cieu,se. I Yll'C' clip. fll·re.t1,r el\ yovnnt aaTéaintir 11.11J1 tt1a,,'a.il. qn.1.i ia1vnit fa,jJ.Ji 1 • ui r·ofitcr la vie, he ,so1ldia1t t.e nfa,it. cl'1mR 111:t·i,u . d"N.11a~1gler .J,a f,c,rmi?>Q·e, twndis que.· <lP rm~tt,e, il ,s'effo11·c;ait de ,l,ui .airnacJ1c1· k papi<'r :i·wi.nt (}'tl'i:1 ne fut p lus q,u·,mu clêbrb 11 ('-ir IJ1·êt :'i. ·tomiJ.>e.r ,ei11 C'P111,d 11e15. Ce. fnt co•urt et te1,r ible. T,n, yaiUaU1cc de ,Solm.J/ge P.11t J,e d.es,sn.1K Et, d·e n,ouvemu,, l,a, F11anc;1111se ,et J,e Pt·11ss;f'n r,e 11cgardèrc:nt f\a,ce il fa·ce, eHe avec rle~ yeu x elle doi,e -et de ·t riomr~l1e; 1·u·i. ,a.ver 11~1e exprre.ssion elle haine et cle veug,runce.
-----···-~· . ·--- ---Le Drapeau volé
Lc>s tarnbo,u,rs c,l .J.es d::i irons ::i,unonçaiellr 1· re111·ise de l'acti,yité m il itaire. Le Nt m]) ;\,veillait et, cla'lls 'a chaleur de _c__e ma~1i_1 .ll "t' sovclats ernco-r c à m o1t1e eml,01 1 ... l' P. '= ·'o.,:, ' ., ::i. is se vêti,ssa i e11t rn,p iderncnt. La-ba,;, r,anf\ Ill ·· · 1<"S ray,olliS d'e fe:u. c1·n . so,Jeu. ·1 le\'ô'1t l'Est. , '"". ' 11111•~1inaie,nit l '·hori%,on, Casab!an1c-a so,rtait (l e !~ 1ié,1 wmbre. . . Soml,:1iJn, mu gt·a,nd émoi S·C prod111s1t NYlllll! C 'lllle trainée die po,ndre, •tmie. étr,1J1,,L r.u·nwn.r ,;e répa.11d it. OH cht1,th o.t_ta1t et. ce _ r cli.'ait faisa,it com·ir un. fnssou c1<1na qne on ,; . · - et pour1,s esprits. Q,u'éta-it-il tlo,llc füTJVe , <-_ • , ·osn·it-ou ,ja•s fo'l',mn1er p.ln,~ ,n ettemen t ~1,01 J1 , • • ' ~ ' la e rnuse de ·CC t rnpa,ge? rcmrqnoi Jcs = s hat~s&ili-C'llt-n s lc>!il ~pan: lPS e n sig-uc d'iincr écllnlite, tauclis q_1rn les n.~~ tres :11'firma i,ent J.;1 réa'lilé c1'11 rér•t . r1n.1 rnrn•.'.n it cie teinte en tente? Po11rqn,01 /. '.. .. A.I i G'est (]JU''l111C c-l!ose i:noro?aill.lP, mo,n 1e, . i. "tait J·amai.s 11!\J'e ye,.u:a it c1e ,se proq111 ·11 e ~ e . . . . ·· ·· · · œ t l'on 1 lluire. ,11 n 'y av,ait plins m1,c111ru i-ou, P ' t 11l"Ya it s 'in cliner Ù'Oll10'llliCUSCIIlellt dPV/l,11
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r ;,yfc1euce: . ·ni Le ckapeau a,u ré.g iroC'llt ·avrnt_ c ·i,sp,a,r · l:t a,vant q11,e l es !'1olcl'a1bi :ue1lt ern 1e · r c yei1'll' . c1'e J,C'll'L, s h i1Je_m· . le roloniel lrn1ps· (l,c .- . S<' •nowtr a. Il ruvaJt l e yi,s::ige clecompO·St>' rnn r!1.tn,~ (lo,ulourc1tx tonl'ait s·::i b o11,d1<', soin r e"''rr~ f l:imboy::ii t. . , 1 ~ .. __ Où sont l es hommes l1111 pe' ot-on c{~l 1· · · · "o3!,c1,e.... ? Où est le porte-c1r::ipra.u. • 1 marn.c1,a-t-i1 d' u'Ille voi x g,u t1;11,ra:1e. , • . la Et comme p erso1m,c n osa it _JJ1 c,ncl1r.e un parnle pour lu i r éno~1.d ['e, ·1 ~ .s·a1lressa ,, . "t,l,nta c1·es je,Ulllle officier qui aecou,rn,1t, a1:rpor • , nouve11es 'Peut-être.
Que savez-vo·l]~"/ Rien lle !}l'écis, moo c:ol,me!, . , A ,ez-vou~ i.nterrogé ~es faetio•nn:111·ps: A l'in sta:nt milme, mo.n colond. Eh bieJ1 ? Ils 1e.stent muets .. . c,epc,1,,T.ant . . . Ocpencl::int qi.10i? ... padez. . _ .Je ·n'ose p.as, 111011 oo lonel ... C<' rin,P cl 1t !'nu d'eux est Ï!ll•vrais·e mbbh'e. , Le jeu.ne lieutenalllt avaiL p1·onon ce oett.e Jl·ilua,s-e· très ba s, espéra.ut S"an s Ll,o•utc que s001 ,rnpériem· ne l 'emten,clt,aJt p::is et vmüamit, to·m; cas, se clŒ1U1,er quelques sccou.1,ù,es d•e 1 e-
:?
pit. rn r Pornvait-il ré:péte1· Jes sin,gng ie~•és ~~ [ ma.tio.ns ù,n .fa,ctiOUIJ.l!aire et se ,f'a.Jl'e ;1 ~cl1o 1.1,c ces ,s up,positions é t ra,llJge~. de ces rel1cences i>rr:)spec1m eu.ses. Il l e fanait cep,e,mlan1t, car cet ho.rumc é ta '.L aftit,rnatif. Il ::iss1i:rnit q,n'il av.nit vu ll'~·c femme en trcr d-au ·s ~a teu tc cl!u ooJone~ qu'il n'av ait l}a,s osô L1nêter au 1JU~1 ~~:,e s,c fioou,rruu t qu'elle Mnit a.lte1JCl1u,e ; pu!.s ~eu "'ap:rès, cette femill e étni t sr:rtic an,~ prêcipitaition et ,iwait ll'ispa~·u. _Nen:1: moins, il avait pu. vo ir que cc [1 étn,11. 11ns nu.<· Ara,be, mais ,un,c Ewl'opéeu•nc, rn?,e ·b.e llc ,1!1 IIIe, i1rss•em bla'IJJt à. celk•s ,qui pro<l'1g11,a ,ent 1·<'ti:i·s soi.n,s amx <1J 1.essés. . Et l·c .lieutenwnt, rnbasoll'n11 p n1· ,cc récit. (,tait entré rl1m1s la t ente rJ.e soin clw,f. 11 yo111ait ·Mvo ir. f Ce ().Ui fr.a11p:1. d'abord sou ~eg~ rrl: ·Ce , ~11 1.n. 11:un,pe dn clra·peain qni g1sa.1t "'. t e11~. ~.<n'1;; ''•C J.a. "']Orie;u,se SOi·C tJ•:ro!O.l'e. (111'1 aiYal_L .VJ.» ~ - u ,., t ·11 t (!Ill l'IOotté ism· <les cl!l,:11I1J>S cJ.c ·h:::i a1 ,,e f> ' .• percée en maints enfü,oits. Jnll'0·1:a1~ la.' c_i1, ,, ,•n,c,o.l'e so,n,s Je;, ra.:,o•ns rl·u so1e1l_. 11 H :x'.~· b't 111u;; qu'·tVne 1,oq1te ·11]).fo 1·1u e . t riste · · !11e·1ln 1,. <h, fi<'r e m l:rlème clic 1n Pa.trie. De~ h~ml~('II , t .- 1·~m·bt'e clc re c·l1N cl,i np<>all. ;J Y'll l'll . Yl'('U ,t ·~ ' l' ;r,~,11trcs ét ai~ut morts p ~11r hiJ et vo1 a ce (Jtl° i: r-n r estnit. ,rune n·:a i11 1•PspcrLue11~e. l'offici,cr ::ivalt i·('].py(· 1,1 i•a miw et élait a·C'com ·u prè~ dc
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~on .u1.'011 e • J 'cit . '\Ini 11·te11a1Dt il devnit i·aco,n t er e i·e · ' c-ctttt Pl i·:1:ng-e c1 u soMlrnt : 11 •1r 1"it ,1 .déno,u.c,er .. f rr;e arperr.u,e ·pn•r 1'e fa-c·t101ma.11 e. . . . 1 ' <'lll 1 -~ l sJ expreRsioü<.S (]•rn'il ailla,it cmplor·h1.'Hi in1 P-1· . . tout. sfl'n~ m(wonteuter son yel' J)O•nt (He ' ', · · . b· · u~·11 ne ·tl'ornivait 1:)as. Euft:11. iu,sq . ··l f c_.1e t .. :1 c1e'•cic1.a et pa-r'a rle l'lnit,e clr cPlll' 111(\D , JI ~ G ' ~.Ô
nii,i a,va:it ét é vne. D'n11 .mot, l e eo.J011<el _ l'a.rrêta: ~ Comment . .. ,uU1e femm e. _ Oui m001 co1'o n·el.
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144 Pour la veillée ·- Une Arrube sarns ruu[ doute, v·eillue porn· voler et vendre ells1tiite · son , butin ·à q,ne'l,qu,e c·:Hd' nrn1rocaLn.
- N orn , .mon oolooel\ il n e s·,a:git p,as d':une .Ambe ... Le f.actio!lllll,alire assine ,que c'était une Frn.o.çnise ... Pm11t-êti•e 1111ême 'llllle dame <1JP kt 0110,ix-Riouge. L e colone1, s1m[Yéfa it, réfléchit urn,e mi01.1te 'à lJeilil.e, puis·, :preinarnrt i;'lloù itemeu..tt un i!):1l'ti :
. .
.Aila·o1ns à l 'in1fkrn10rie, dit-B, je veu;x
,fanre 'U!lle enquête moi-même. VeTIJe7,., ·IjeuteJUant, .pudlsqiue -l'œi pl.Lr)e f11'1u1111e chune de 1a 1 Croix-R01U1g,e, no,us s.11ua,on1s <]11-elque clwse :là-
h:.s.
Et les LÙeu.x officiers se di:rig.'ir.e111t ù g-rnrnl s pa,r1 vers J'bôpital provisoire t1fn c-r1,mp,
.. * *
Ils v®aioo,t d'em.trer d!arn:s l' illlmenrse s·a,l',e
cl·ou.Jo.twcu.sehi, "'lilf' cle Lous ces nrn l lteu,1'€1~x cllont ù·es ~01L11Jirs rT'a111g-o·i'sse et lt>s ·phünrtes étouffées 1J.Je1•ç-ai-ent le silonc-e, 110 r·~q n ' i.J s s·,a.nêl .:-,rem,t 11J,rusqnem(•'11it. Lft , sm· 11111 ]]t d'hfi.Vita,J, enve10,Plh> cl,atl.IB ,:p ümpeaur tllu 1·êgilllC'llt, ils .apernev·nfout le mnllwn,mn.x .lieutCID,a,n,t -tlc Nl'l1g:·se. •b.1.essê {JHP 11qn ps .i-OJm,s run[>a1·a;yan1t, il,s le' reeOinlllrtiss:• ieut ,et <'om1J111oo·aieiurt, hél1n!'l! q11!i! vernai l: !ln reml-110 le üernier SOQJ[)>i,r. '1'-0utes 1e,s t1a,mes tl1e ,1,a. üwix-Rouo-p ûlaie,urt a,gxm101111LIJ.ées .amtcmr d!u misé1·n1ble Pt :l vmu.çaiell!t
,avec
préc'11Q1rl:i10il.JJ,
rne.111. imp,ressiornnés J.Ja.r
g1,n,ùmt fou111èb11e. Sellile uue j:e11l11e -fil',e, d'·u:n.e lll'nrurté éb10!ui,~sant·e, se tenrn-it ll1e<ùout lJl'P-,; ile J.rn:. Ra r,îtleurr était PxtrêmP, ,sl'-:'! pnnpiiè1ei- bnU:-û-0nt, dies friss-0111!8 ;iigit.a ie;u1t s·on rorps frêl'e., ma1s elle ne iJ)lsclJJ1.1a.i t pas. Elle regn r.(lla.irt fiXJemffillt ach1·i q:u,i velll.a it
rl' expi·t·er. elle 111-e voya.i t qiule J,ni ,et sPmbla it i.u,d i ffére'llte à to•ut -ce qui ,se ,p assait ,aiuiour (l'el,~e. ·- C'·est M 1a.dlemoisP1,le l\,fonn ior,
mrnrmnra
h\ j e,rnne U•imlJt,enamt à l'o1<eille {lie ,s-0111 clle:f. e:l.l·P était firuneée à 1mŒ1 pœm>r,e c.n.ma,rnrl e. - ~'\'ll ! fit .s impl.leme;ut Je roLooiet.
Uni(' l·o1J1Jg,rne mhmute :J)a,s,rn Mnlsi sole111nel1c comme lia mort 1el:J,e--même. 1i\I'il<clemo-iselile \[,o,t~nier. J•e111tement. tO'l.11rna J.a. tête et n1i,er· Ç;n t 1-PR deux of,ficiiel\'l. Elle tfit i1!lll g-este rl'efcO<lllp1·0n,8!1lJrt 1c,m· tlé m·n;rcihe.. 1Ma i,s a,irss itôt ·se 11,essaâ1slsammrt, e1i1€ -v int rO'l.11r,a1geuse1111e.ut ft. ettx. EUe éf:lait beJ•'.•e ri insi, ,si poi-
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gm,aln!f:le •e(J]j :R,a, ,clo1.11leu1r ,co,ntellllllP, qœ .Je oo1o 111el levru les dleuil: m:ari1rns rp0<1M tiete<n,ir 1Jl.a:ve1..
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IJ 'El.St mort e11 Geit·ran1t son ,:h er ,rl.rn 1)ea s001 -cœwr... c'est 1n,i ,(}t~i a .fl,Ll1011f'i s~, lllel'U ièl'eS IDiTlQl,te.s. Les d,eux offi,ci,er:-1 • ,é,nrns haiss.a.i€1llt 1:1 -
SllU'
t0te, 1·espectnut pat· lemr -~ilP111cc cette grnm.lr t1'o'ulernr. ii':liais la j€1ruue fille n 'nvait pas ea1rorP tccmmé sa tâohe.
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l\'ons ·njo,utC'1,ru1s an,im1 nl'lt<n,i qne Jp point ile 1·'uC iustrrnl,tif (lto it HrP netteme·ut 111-\:;a;.((' ,buis l'effot proclln:it vn r l:ce,nv,t'C. Oll'a(]ne c:rnlcm ,(lha,q1~0 r(•p;i,u11.1J. sP clnss<' 1rlan,s 1'<'sp,·it n \'e·c sou relief. se~ ,c:a1·;1c-téristiq111es, c;P:< pa rt\·n•larit'és ·"·C·o1gmpl.liq•n<'·"· nyec n ne 1Jl~1'S· ~a,111ce d,o,u t: on1 uc ,JJ1•11t M·oi1r lïn t,nitiou a y·:rn t tLl :\' Oil.' J)ll,l'[:.Qlllllll, l' ,\ t ' fl•S. A },ui Sl"ttl •('(' .poi llt ète "1'11.lC ,·a,ucllra,i t tle faill'C }a rpco111,nma1fü1tio11 J·.1·(>;; ,·i,e rle rœnr1r.e il tontes 'es f,rmil'.C's. et. JIP c-rn·ig•nons il.l'a.,; cl2 t,1 j o~1te1·, ii tonte~ nos ,él,o·'.·es. A.1111ssi, il !l.'époqi1t· cle :' ·nun ée où 11'01wrn. ·e ·a,c-h ève de na1mîl re. u1Jle autre im.mr,.<s'o,~ ·c]oit N.re n ; itéc, ,c:·e:;t (Jll'E' l' « ,\ tla:; Î1 ittorP~(}ue ,clic l-al Sui,s s,e», rm·mc Jes c-trC'111i L·s Jp~ p'<ns iJllt éressan1,te.s. 0
------- --- ------Variétés
c·oo1.
.L,1, :pl~ilJ'n!l.'t des marnuel,s co.nsaicr,/is il l'enmu
-;p'.~u ,l'ill'€ll.t '<l:l1tia1l1(•ooliq~11(' .f<OUJt c-,o,11ç;'l.1,s
{l·c y ,ue phy;;,i.o,J'og-iqu,e et (,coLLOmiQq1.e. LP 1n·ése;n.t '1'1.111ra\ge 111e fa.il v,n,. <1'o.n \Jl,e e1np'·oi ,ruyec ces :ma.n1u1cls. 11 est d'or'll'.re p ':111,tôt
po•i;Ft
J:lt·Ü'l'ai,re et JUO•m il'. T01U1S c,m1x ,q1un sont aJ)!JClés il e,u,;-ci·;:!mer s,wen,t .11a pm1r,'l'.cté <le •111otre Htté11at,1l'l'c tl.ans ,.,, ·rl.oma"ine. Où tJt'DlWer elles récits q:u,i i11 t én'f<:s,ent l'en,f3,nt ,et Je ,enp.tiy,e nt en 1P <l~lnR· 1S,1.n1t de Ja ~eço:1.1, mrid:e? 1'011r let VciUéc ,CO!Jlllb i,(' 'll1llf' \'lC'll11C. r;,aiu1lour, b:~u '.[) 11al(JG 110:u,r t·on:i.i.aîrrc J.e,s ,]lc,-soius •cles eilifants, .:1, rassern lJ:lé. a.yec dN, W'li':séc>,,; · ,e t ,q,ue<'q•rnes, poésie·~, ,une tl'cfü i a'111c cl,1· rétitR -c1'a,u tem·s en 'V'tte. On sait {lOlll.l}ien, .J'euJfm1t e,:;t nYirlE' .tlihh<lt, ire<. Son clom1:ünie. 'à h1,i est ne rf" Yl?. Pt 10s i-1npre.,;silo111s de ,cette vie e1J1 r:1,cco•11'l'd qui ('U 1·(,~•11,ltent o.nt 111D1e tcHe .intcn~iH· q,11:e,\ 1,es rlom ine,:•o,nt t oute S'fl vif' iu.t0.l 1 ed·nelk C't m orale. Ges Q·écits so'1Yrn$ et bil'11 éc-rit,s tro1weron,t Je ,cherni!n 1üe SOlll ·CŒlliI; '1€'1111' lmt e.st d'élll•~m1 \' 0il' 1) O•U r 1con•, ainC're. 0
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Atlas pittoresque de la Suisse Reu1uci! tlc 3300 'Vurc,s g-éovrapli k tin.cs et .pittoTesqucs <le tous ,les c·fl nrto·u ~, a.c,co,mpa· g-,u:(' es de 21égc'Il,d:es -e xplicnüves. - ::SC'ul'ltiltel, .Ptu1bLics.tiŒlf; drn << iI>ictiO'll,nnirc Qiéogl'a!J)h iqu1e -'.11e ~a •Sini sse. ii No'll·R 1n 101J1s en l'o.c,c-ns ion '(le ü irc t o,ut '.e lJ iL' ll <}'u•e '!lous pell!si,on,s de ce.ttc colJection 11:c ni.es cle notre prnys, et Fernu1n,ssion e~tt·:11()'1'cli111alire qu~ -s'on, déga ge nus,;i ùiC'l.lJ a u 11oi11t: 'cl'e ·vŒ:l ,géogQ·a11hi-fJ-UP qu'rnu poj,nt <le vu'e hust11uict lf ot] pitto-r esque,
LBS X0\1S DE FB\L\1IDS ·R:en n'est c-i1.rieux et ~;'1u,s mnu,sant (J .tf' de c-o uwaîi.re « cc q ne vcu.:eut dire)) les no.Ill~ ,Jp femmes ..IJa 11lup art out ~1111e signific·a tion cha rma:nite.
No·u,s ,s,avous t.l'ès ·bieu que nous clisuu;s de:< choses fort aim aij1les fL nos filJ.cR ,ri e'll qn'
eu ·les ap,pelamt par 1e.ur nom - quand c !-le,s S" ·n omment: Béatrice, ,\ngéÏ(]n.e . Co nsta n: cc et Arn·ore, r,ar exetupëe. Point n ' est besoin cl'a yoil· fait rlcs étucl(•s 1.rès [}Oussée-s po1.11· conuprcnd.re cc qu e cf'~ Yoca,b'es-là s!g-nifient. Il suffit ôgalement (l'être tant soit pe-u frotté de grec Jwur savoir que ·Cathet>iue veut dire 1·a Pure ,e t Sophie 1,a 1Sage. ~iai.s voici des n oms fémi.n in,,: tliéri,és 11c i'h ébreu et cl,o nt la. .iu•stifir1ation Pst ,:;é,u{,r:1 lPmPnt moin,~ connu e: Anna sign'..fi e ln Chère, Aline fa MajestueUJse, EHsabetl1 celle CJ1h est ,ou,ée de Dieu, Gabr ie!Je J1a Divine, .JeaH. m~ -ce1le .qui est chère i'J, D i e·u,, ,Eisther kt 1 Brillante, Snra,h la Dommatrice, Srncannc l a Pure, Sid,on ie ta. péüheressc, Itnth l'Aima-b1e et
ReùecC'a -la Bien nrn.u·rie. Pen comJJue ég•a:l emoot la. sig11 ific:1.tion dPs
ncmi,; suivants, ,d'origine genuau jf!u e: A'llwrtine la Fameuse, Berthe la L1.1:mine11se, Brigitte La Rayonna-nte, Emma ] 'Amie il e 'la maison , Mathilde i'Héroïne. ,) Iina la Gr:1ci·e11:s-e. GisèJ.e 'la Oompn,gn.e, IIell'riettc 1:t bonne m ·a îtres-se tl1e mai,SO'll.. ,:, ,Com iJJiPn tf'S or-:ùnges. ,)Ji:1-tlmue? - .TP ·,· om; en cl,ou.uera i 6 p O'lll' 3 iwu.s. nHHL .pri it ,n,mi. -- Ah' 6. po1lil' G so1n1s, r·a fa -it n;J,or,: :; 1Jo~111· -! :csons, :J pou'r 2 ·;;ou,;. 2 ])0\11' 1111 ;:;011 Pt 1. vo•rn· rie.u.. Je n,'cn ~n·eu1cls q:1ùrnP. A~~ r<'· yoi.1·. ~Lrudame,
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Jer Décembre 1909
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