Résonances M E N S U E L D E L’ E C O L E V A L A I S A N N E
Ecole, lieu de vie
N° 3 • Novembre 2014
… Et puis… Et puis après je ne sais plus, tout est si vague, si confus et c’est toujours la même chose, on essaye de se souvenir, on touche nous semble-t-il une ou deux images çà et là et puis plus rien.
Une journée de chômage technique après l’inondation du bureau d’une agence immobilière condamne un de ses collaborateurs à la liberté. Durant cette journée de liberté, l’auteur pousse son personnage à vivre ses sentiments, à scruter ses sensations et à essayer de fixer ses pensées vagabondes. La réflexion personnelle et la description du monde se livrent pendant 24 heures un combat sans concession. L’auteur se perd dans la ville pour mieux se retrouver. Les autres humains apparaissent et disparaissent, dans des lieux improbables : cathédrales, ruines, parcs publics, marchés et salles de cinéma. Les personnages fictifs sont plus vrais que nature. La littérature devient ici une expérience partagée.
Bertrand Marty
Bertrand Marty
LES INCESSANTES
LES INCESSANTES
© Robert Hofer
Une journée de chômage technique après l’inondation du bureau d’une agence immobilière Bertrand Marty unpassion dequi l’oriente Né encondamne 1956, est un amoureux de l’écrit, naturellement vers les livres. C’est comme libraire qu’il travaille sesannéescollaborateurs de longues à Genève puis à Sion. Sensible aux relations humaines, il s’engage ensuite en tant que conseiller. Il se consacre à la liberté. aujourd’hui à l’écriture.
L’auteur ne cherche pas les mots, les mots l’emportent dans un style épuré, les longues phrases minutieusement travaillées, comme ciselées, déferlent dans une musique incessante.
ISBN 978-2-88341-228-6
Bertrand Marty
www.monographic.ch
ÉDITO
Un environnement agréable pour mieux apprendre Dans une pièce de théâtre, les indications scéniques sont multiples et sont susceptibles de concerner le lieu, l’époque, les mimiques, l’énonciation, le décor, le son, la lumière, les costumes, les accessoires, etc. Pourtant, ces éléments, certes essentiels, sont absolument dérisoires, sans – dans l’ordre ou le désordre –, le texte et les personnages.
« On devrait écrire au fronton de toutes les écoles: ici on apprend à vivre ensemble... On apprend la rencontre. » Albert Jacquard
A l’école, nombre de paramètres interviennent pour faciliter les apprentissages, dont l’architecture scolaire, l’équipement des classes, l’éclairage, la décoration, etc. Mais, tout comme au théâtre, sans le savoir à transmettre, sans les enseignants et sans les élèves, le bâtiment ne remplira pas la fonction première qui lui est assignée. Est-ce à dire que ces éléments sont absolument insignifiants? Evidemment non, car ils peuvent contribuer à améliorer l’ambiance de travail et donc jouer un rôle dans la réussite scolaire. Dans une école terne et triste, il faut une dose supplémentaire de motivation intrinsèque pour parvenir à faire les efforts nécessaires pour apprendre, donc pourquoi ne pas faciliter la vie des élèves? Si vous deviez dessiner l’école idéale pour aujourd’hui, avec une relative durabilité, comment l’imagineriez-vous? Que devrait-elle avoir pour transmettre l’envie et le bonheur d’apprendre? Vous la voyez avec des murs colorés et quelques fresques contemporaines. Vous la rêvez confortable, avec des espaces de convivialité invitant à la lecture. Vous la visualisez, avec des robots venant en aide aux enseignants et / ou aux élèves et des écrans ou objets connectés, tactiles, pliables et aisément transportables. Vous la concevez au cœur d’un réseau, reliée à des écoles du monde entier. Vous l’envisagez entièrement modulable, pour s’adapter aux activités proposées. Vous la placez au cœur d’un centre culturel et sportif, comme si la classe était au centre de la ville. Vous l’encerclez de caméras de surveillance et de murailles pour la protéger. Vous la transplantez en pleine nature, à l’image d’une école buissonnière. … Vous la conservez telle qu’elle est, car elle est parfaite ainsi.
R
az
La grande variété des réponses possibles démontre combien il est difficile de dessiner une école idéale qui convienne à tous. Néanmoins, il y a des pistes à explorer pour faciliter le vivre ensemble et le partage des connaissances.
Nadia
ev
En d’autres termes, l’école doit-elle être d’abord esthétique, ergonomique, humaine, technologique, sécuritaire, hors les murs…? Assurément, c’est un doux mélange d’un peu de tout cela à la fois, mais selon quel dosage? En fonction de vos choix, vous pourrez mesurer le degré d’importance que vous accordez à telle ou telle dimension.
Ce mini-dossier vise à amorcer la réflexion. Sa lecture est à compléter avec les suggestions proposées pour en savoir plus…
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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Sommaire ÉDITO Un environnement agréable pour mieux apprendre
DOSSIER
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N. Revaz
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Ecole, lieu de vie
RUBRIQUES Education physique Réseau de la formation Education musicale Mémento pédagogique Education musicale Ecole-santé Vie des classes Version courte Du côté de la HEP-VS Métiers de l’école AC&M Doc. Pédagogique Ecole-Culture MITIC Projet d’écoles Echo de la rédactrice Revue de presse Projet «Jeunesse 2015» Evénement culturel Livres Fil rouge de l’orientation CPVAL
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Une nouvelle cour d’école à Martigny-Bourg – Team Animation EP Bernard Lévy, responsable de la filière Travail social – N. Revaz PISA et la musique… – B. Oberholzer & J.-M. Delasoie A vos agendas – Résonances Circles Songs – Journée de formation – C.-E. Clavien & J.-M Delasoie Echo de la formation-réflexion sur le harcèlement entre pairs – N. Revaz La philo à l’école enfantine et primaire, à Martigny et à Liddes – N. Revaz Au fil de l’actualité – Résonances Formation Master enseignement spécialisé à la HEP-VS – N. Revaz Nicolas Bressoud, enseignant spécialisé, conseiller de terrain… – N. Revaz Structure d’une séquence AC&M et PER – S. Coppey Grange DVD-R documentaires: les suggestions du mois – MV Valais - St-Maurice / M.-F. Moulin Le programme valaisan «Etincelles de culture» fait peau neuve – IVS Centre ICT-VS:«Infrastructure & Services pédagogiques» – CC ICT-VS Mic mac, une publication des CO sierrois – N. Revaz Apparences trompeuses – N. Revaz D’un numéro à l’autre – Résonances Le projet «Jeunesse 2015» est en ligne! – Valais/Wallis Promotion «Au Pays de l’Ailleurs» de Guy Kummer-Nicolussi – E. Villani La sélection du mois – Résonances Le choix du collège – N. Revaz Prévoyance et politisation: réflexions… – P. Vernier
INFOS Infos DFS Infos SE Infos SE Infos DFS Les dossiers
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Résonances rejoint le Service de l’enseignement – N. Revaz Examens cantonaux 2015 au primaire – SE Examens cantonaux 2015 au CO – SE Performances scolaires des jeunes Valaisans selon PISA 2012 – IVS Les dossiers de Résonances
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Ecole, lieu de vie L’architecture, le chauffage, la lumière, l’équipement informatique, le mobilier… sont quelques-unes des dimensions qui font de l’école un lieu de vie plus ou moins agréable. Ce mini-dossier esquisse quelques réflexions…
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L’architecture scolaire: entre continuité et rupture M. Mazalto
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La cour d’école, interface avec la cité V. Pellissier
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Nouveau complexe scolaire à St-Maurice N. Revaz
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Des pistes pour aller plus loin… Résonances
Ecole primaire, Vollèges. Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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L’architecture scolaire: entre continuité et rupture M. Mazalto
MOTS-CLÉS : ORGANISATION SPATIALE • NUMÉRIQUE • MODALITÉS D’APPRENTISSAGE Dans la majorité des pays, l’école doit accomplir deux missions fondamentales: la transmission des savoirs au plus grand nombre et simultanément la socialisation de toutes celles et ceux qui la fréquentent. Il en résulte que l’éducation est un enjeu majeur pour toutes les sociétés, car il s’agit de former les futures générations aux connaissances actualisées, en utilisant les technologies les plus efficientes tout en développant une citoyenneté responsable par des échanges et rencontres collaboratives à tous les niveaux.
Des missions essentielles L’architecture scolaire doit donc logiquement favoriser l’accomplissement de ces missions, car elle matérialise les conceptions éducatives affirmées ou sous-jacentes accompagnant toute réalisation. En effet, décider d’une construction dans un environnement choisi, financer le terrain, déterminer les formations, les âges concernés, préconiser les fonctions à remplir, imaginer des bâtiments, espaces divers, réfléchir à l'organisation spatiale... autant de réponses à apporter qui reflètent les conceptions et valeurs de ceux qui ont les dossiers en charge. On peut affirmer aujourd’hui que les espaces scolaires peuvent favoriser la réussite scolaire, améliorer un climat propice à la qualité de vie ou au contraire désorganiser le savoir, être source d’agressivité négative, ils ne sont jamais neutres.
Gérer l’espace et le temps Aussi, l’école n’est plus le lieu carcéral refermé sur luimême, indifférent à la vie de la cité telle une forteresse assiégée, dénoncé par de nombreux auteurs (Bourdieu, Foucault). L’implantation d’une école est l’objet d’âpres discussions pour le choix de l’environnement car celuici peut être stigmatisant ou au contraire favorisant pour «l’image de marque» de semble l’établissement.
« L’avenir être aux grands espaces capables d’être ré-agencés. »
En outre, la perception sociale de l’école change et les différents donneurs d’ordre, responsables politiques, économiques, sociaux en charge des réalisations sont incités à développer des visions prospectives pour l’école du futur. C’est bien en raison du grand nombre d’attentes en matière d’éducation que l’espace scolaire ne cesse de se transformer selon les époques. Ainsi, l’émergence progressive d’un intérêt pour l’architecture scolaire est-elle liée à une transformation de la concep-
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tion de l’école comme espace habitable. La question de l’influence de l’environnement politique et social sur la qualité des apprentissages se pose avec toujours plus d’acuité, au fur et à mesure que les méthodes d’enseignement traditionnelles font place à des modèles d’apprentissage plus centrés sur l’élève, qui sollicitent le travail en équipe souvent mutualisé. Ces transformations sont repérables soit en analysant parallèlement les relations entre théorisations pédagogiques et évolutions architecturales, soit en prenant en compte les désirs et les intérêts d’une société tout entière, par une approche holistique. Il apparaît que ces deux aspects coexistent dans de nombreux cas avec des interférences réactives. Une intéressante étude sur l’aperçu de l’architecture scolaire dans le Tessin développe les évolutions spatiales intervenues au fil des ans: types linéaire, organique, en peigne, en tapis, en cours… Autant de projets, des «essais» disent les architectes, pour adapter les espaces scolaires aux évolutions constatées.
A l’interne, l’organisation spatiale est très ouverte: elle accueille des fonctionnalités autrefois négligées, dont l’importance est reconnue pour favoriser des échanges de qualité, des relations apaisées; ainsi les espaces d’accueil 1, les espaces permettant le travail autonome ou mutualisé, les lieux de rencontre et d’échanges 2 pour développer la vie sociale, les lieux dédiés à l’expression culturelle, à la santé, à la communication, ou encore à la restauration et l’hébergement.. On constate que ces espaces sont indissociables des lieux d’apprentissage et de transmission des connaissances; pendant de longues périodes, la transmission des savoirs
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DOSSIER se faisait en face-à-face par un seul maître dans une seule salle, à la totalité des élèves de la classe. Ce modèle est devenu progressivement obsolète car, initiées par des pédagogues novateurs, les pratiques pédagogiques sont en évolution constante, et nécessitent des aménagements spatiaux parfois importants; l’espace architectural est réinterrogé régulièrement pour une adaptation aux évolutions éducatives et notamment par l’irruption des nouvelles technologies informatiques.
nelle remplit-il encore sa fonction? Qu’en est-il des autres espaces de l’école, à une époque où la technologie numérique redessine le rapport au temps, les relations sociales, la façon d’habiter des lieux? Quels que soient les pays considérés, aucune réponse forte ne se dégage. De nombreuses expérimentations de grand intérêt existent 3. Trois exemples pour constater des réponses qui s’inscrivent dans une palette allant de la continuité à la rupture: A Reggio Emilia en Italie l'accent est mis sur l'exploration active des espaces physiques par les enfants dans une continuité éducative intégrant les familles et l’environnement social. Au Québec, des établissements reconfigurent la classe traditionnelle en équipe de recherche en s’appuyant sur l’introduction des technologies informatiques.
Lycée Le Grand Chenois à Montbéliard.
Aubenas.
Continuité ou rupture? Que seront les espaces scolaires de l’avenir? L’introduction et l’usage du numérique dans les classes, dans les centres de documentation et plus généralement dans l’enceinte de l’école, semblent déjà bouleverser les modalités d’apprentissage et réinterroger radicalement l’architecture scolaire. Si le modèle de l’enseignement frontal a été mis à mal par les pédagogies «actives» – et parfois «inversées» –, l’espace de la classe tradition-
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Enfin, au Danemark, le lycée d’Orestad (construit en 2007 par des fonds privés) est dédié aux technologies informatiques, où chaque élève reçoit un iPad pour compléter son ordinateur personnel; il souhaite être «le lycée de la société d’information et de créativité». Peut-on, à ce jour, relever des constantes architecturales qui viendraient favoriser le développement des technologies informatiques? La flexibilité, préconisation récurrente dans différents articles, est vraisemblablement le seul moyen de pallier l’inévitable décalage entre des exigences pédagogiques toujours nouvelles, des usages multiformes et des espaces physiques construits pour une durée bien supérieure. Au lieu de chercher à fixer, dresser, assigner, comme c’était le cas au XIXe siècle et encore souvent aujourd’hui, l’architecture doit désormais favoriser la circulation et la socialisation des élèves, en variant continuellement les dimensions des espaces qu’ils sont amenés à traverser. Pour que l’utilisateur puisse investir de différentes manières le même espace, il doit faire preuve «d’agilité spatiale», c’est-à-dire qu’il doit être capable de modifier rapidement l’organisation des espaces d’apprentissage, par exemple à travers le mobilier ou les cloisons. L’avenir semble donc être aux grands espaces capables d’être ré-agencés, segmentés et décloisonnés sans beaucoup d’efforts. Ce principe semble déjà organiser les constructions scolaires les plus innovantes. Il apparaît également que les espaces scolaires sont doubles: simultanément des constructions réelles des bâtiments et des constructions virtuelles relatives à des expériences intersubjectives de l’espace vécu. Ces deux aspects ne sont naturellement pas sans rapport entre
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eux; on peut constater que des architectures innovantes portent les évolutions pédagogiques ou, à l’inverse, que des évolutions architecturales sont nourries par des processus éducatifs en évolution constante.
fréquentent l’école et leur procurer un sentiment de dignité et respect des autres. A ces conditions, ils pourront s’approprier les lieux fréquentés et devenir véritablement acteurs de leurs formations.
Dans différentes parties du monde, la question de la définition d’espaces scolaires enrichissants pour les apprentissages figure désormais à l’agenda des responsables territoriaux et des instances politiques. De ce point de vue, deux questions semblent se poser avec acuité: celle d’une production normative assez souple pour permettre l’innovation architecturale et celle de l’élargissement de la concertation en matière de construction de bâtiment, en incluant notamment les «usagers». Par ailleurs, la beauté, les justes proportions des espaces restent des considérations importantes qui doivent guider le travail des architectes, au-delà des critères économiques et fonctionnels. En tant que «geste architectural» destiné aux générations futures, le bâtiment scolaire occupe une fonction symbolique dans la communauté.
Les espaces scolaires sont essentiels pour accompagner et faciliter les évolutions éducatives, mais aussi pour améliorer le lien social et les relations interpersonnelles des jeunes et des adultes.
Entre continuité et rupture, le débat est loin d’être tranché; si, comme nous l’avons souligné, quelques constantes peuvent être dégagées, l’essentiel est ailleurs. En effet, l’humain demeure fondamental et l’espace architectural doit avant tout respecter les jeunes qui
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Notes Mazalto M (2010). L’accueil au collège et au lycée, Paris: Fabert.
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Mazalto M. (2013). Cours de récréation et espaces de détente au collège et au lycée. Paris: Fabert
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Revue internationale d’Education. Sèvres. N°64 décembre 2013. Dossier: les espaces scolaires, coordonné par Luca Paltrinieri et Maurice Mazalto.
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L'AUTEUR Maurice Mazalto ingénieur de formation, proviseur de lycée honoraire, membre des Ceméa. http://maurice.mazalto.free.fr
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DOSSIER
La cour d’école, interface avec la cité V. Pellissier
MOTS-CLÉS : ÉCOLE • CITÉ • ESPACE DE JEUX • UNITÉ D’ACCUEIL L’école est un lieu d’apprentissage mais lieu de vie également. Les élèves vont y passer de nombreuses heures durant de nombreuses années. Si certains s’y sentiront bien, d’autres voudront fuir ou prendront la tangente du rêve. Tous seront profondément marqués car ces années participent à la formation du futur adulte, aussi bien au niveau des apprentissages scolaires que de sa construction sociale. Penchons-nous un instant sur la cour d’école, lien entre le dedans et le dehors, imaginé comme un tout. C’est ici que l’enfant et ses proches expérimentent la rupture. L’élargissement relationnel se crée vers l’extérieur de l’entourage immédiat, vers les autres: autres enfants, autres adultes. La relation privilégiée bâtie dans la sphère familiale va dès ce moment fortement évoluer. Exposé à l’enfer (les autres), l’entourage rassurant, protecteur mais parfois oppressant, prend une signification nouvelle. C’est une révolution pour les enfants tout comme pour les parents. Voyez cet arrachement dans les yeux des parents au début de chaque première rentrée scolaire! La cour d’école a ce rôle de trait d’union. Comme si la ville pénétrait un peu dans les bâtiments scolaires.
LE DOSSIER EN CITATIONS
Espaces et technologies «L’évolution des technologies a des répercussions importantes sur l’architecture. Il faut résoudre des problèmes d’ergonomie des lieux de travail, réfléchir aux questions de la lumière, de l’acoustique, de la chaleur, de la sécurité, de la répartition des périphériques. Il faut aussi garantir la possibilité de redistribuer les espaces au gré de l’évolution des besoins. Simone Forster in L’évolution des pédagogies exige de l’espace, beaucoup d’espace (Bulletin CIIP n° 15 décembre 2004)
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La cour d’école a un rôle de trait d’union.
C’est dans la cour d’école aussi que l’enfant fait les apprentissages de son propre corps et du monde qui l’entoure. Activités physiques, jeux, découverte des saisons, émois amoureux… L’école s’ouvre également sur la cour comme lieu de vie. C’est ici l’institution scolaire qui descend à la rencontre des gens. La cour joue le rôle d’interface entre l’école et la cité. Le défi des autorités est de composer avec toutes les contradictions que cela implique; les grillages doivent s’ouvrir mais également protéger. La gestion des flux, de leur vitesse ou encore du paysage sonore sont des casse-tête édilitaires: immobile et silencieux au moment de la rentrée des classes, bouillonnant et sonore lorsqu’il s’agit de libérer les tensions durant les récréations. Il faut offrir la possibilité de s’arrêter, de susciter des échanges sociaux, multiculturels et intergénérationnels tout en s’adaptant aux évolutions sociétales. La cour d’école de demain sera proche d’un espace de jeux, d’une unité d’accueil pour écoliers, équipée d’un wifi gratuit mais aussi vivante le week-end.
L'AUTEUR Vincent Pellissier Conseiller municipal en charge des écoles de la Ville de Sion
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Nouveau complexe scolaire à St-Maurice MOTS-CLÉS : CO • EPP • TECHNOLOGIES • SPORT • CULTURE Plusieurs villes et villages valaisans ont récemment construit de nouvelles écoles. Et divers chantiers sont en cours. St-Maurice offre la particularité d’avoir bâti un vaste complexe scolaire, utilisé tant par les élèves du Cycle d’orientation que par ceux de l’Ecole préprofessionnelle. L’école a ouvert ses portes à la rentrée et l’inauguration officielle a eu lieu le 18 octobre dernier. Rencontre avec Alain Grandjean, directeur du CO et de l’EPP pour découvrir les lieux et pour en savoir plus sur la genèse du projet. Le nouveau complexe scolaire de St-Maurice allie modernité et sobriété. Sur grand écran, on peut lire les informations relatives aux modifications de cours et les annonces concernant les prochains événements. De l’extérieur, ce qui frappe, ce sont les espaces sportifs et le mur de grimpe, servant aussi en partie aux sociétés sportives locales. Le réfectoire est spacieux et intègre une cuisine professionnelle, permettant de produire jusqu’à 600 repas sur le temps de midi. L’entrée est contrôlée par un système d’empreintes digitales, ce qui présente l’avantage d’une facturation très précise pour les familles. A l’intérieur, la culture n’est pas en reste, avec une salle de spectacle modulable, pouvant aussi fonctionner en tant qu’aula. Les couloirs sont larges et vides, afin de faciliter les déambulations internes. Plusieurs salles de classe ont des cloisons, de façon à permettre de moduler les espaces, en tenant compte de la taille des groupes. Quant aux salles de classe qui ont une fonction spécifique, elles sont particulièrement bien équipées, que ce soit pour l’informatique, le multimédia, les sciences, les activités artistiques, l’économie familiale… Ces espaces se situent dans la zone médiane, avec d’un côté l’EPP et de l’autre le CO. Le mobilier est simple et fonctionnel. Le wifi et les TBI ont remplacé les tableaux noirs. Les élèves disposent de casiers, avec pour objectif de faciliter le mouvement d’une salle à l’autre. L’impression architecturale générale est convaincante, même si chacun, selon ses critères personnels, a son petit bémol. Par exemple, la salle dédiée aux cours d’appui, donnant la sensation d’être dans la rue, est-elle appropriée pour une concentration optimale? Evidemment, le
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Le nouveau collège de la Tuilerie, un peu avant la fin des travaux.
De nouvelles salles de classe adaptées.
complexe scolaire nécessitera des ajustements, comme toute nouvelle habitation, jusqu’à devenir un vrai lieu de vie pour les élèves, les enseignants et l’administration scolaire. Le directeur envisage d’inscrire une citation d’Albert Camus pour donner la ligne de l’école: «Il est toujours un lieu où le cœur trouvera son accord.» Alain Grandjean, quelles ont été les grandes étapes du chantier? Le CO et l’EPP se trouvaient dans des bâtiments vétustes, devenus inadaptés, et de plus il y avait pénurie de salles de classe. Pour pouvoir rénover ou se lancer dans un nouveau chantier, il a fallu calculer l’évolution des effectifs et justifier le besoin. Ensuite, nous avons créé une Association de communes pour porter le projet du Cycle d’orientation régional. Il s’agissait aussi que le Canton soit d’accord d’investir dans la partie EPP, ce qui a été le cas. La commune de St-Maurice a décidé de greffer son propre programme de construction, dans le but de
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DOSSIER permettre aux citoyens de bénéficier de certains équipements. Au final, trois maîtres de l’ouvrage étaient impliqués, ce qui n’était pas toujours facile à coordonner. Une fois que le Grand Conseil et les Communes ont voté le crédit, la phase de réalisation a pu démarrer. Pour un directeur d’école, cela devait être motivant de pouvoir participer à la construction d’une nouvelle école… Pour une direction, tout dépend de l’implication qui lui est accordée. Je connais des directeurs qui, jusqu’à la fin du chantier, n’ont eu absolument aucun mot à dire. Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de donner des impulsions au démarrage du projet et d’être partie prenante dans tout le processus, dont le jury du concours, ce qui était en effet motivant. Avec le projet d’une nouvelle école et le choix des aménagements, avez-vous davantage songé aux besoins pédagogiques du futur? Notre première réflexion était de cerner tout ce qui pourrait rendre la vie plus agréable à l’école. J’avais par exemple beaucoup de soucis avec la prise en charge des élèves sur le temps de midi. Si le réfectoire avait été inadapté, nous aurions eu une augmentation des actes d’incivilités et de vandalisme, aussi il nous fallait trouver les bonnes solutions pour se doter d’un outil performant. La taille du réfectoire a été repensée pour correspondre à une évolution sociétale, mais il s’agissait aussi de porter une attention particulière à sa luminosité, au système de self-services, etc. En lien avec les défis technologiques, nous avons aussi dû régler des problématiques très concrètes, tant pour le suivi administratif que pour les élèves. Nous avons ainsi mis en place un système informatique centralisé au secrétariat, ce qui simplifie considérablement le contrôle des présences. Une fois l’investissement technologique effectué dans les classes, il nous fallait encore rendre les politiques attentifs à la problématique de la maintenance. Nous avons donc la chance d’avoir un enseignant qui occupe le poste d’animateur informatique un moment tous les matins, de façon à être à disposition de ses collègues, ce qui est essentiel pour ne pas avoir des ordinateurs et des TBI qui prennent la poussière. Sur demande, il peut également développer des scénarios pédagogiques utilisant les nouvelles technologies, ce qui est précieux. La dimension énergétique a-t-elle aussi été prise en compte? Le standard Minergie est une exigence cantonale. Nous sommes encore en phase de réglage, car, dixit les spécialistes, nous devons changer certaines de nos habitudes pour une ventilation performante. Quel est le premier bilan de ce nouveau complexe? Je trouve formidable de pouvoir offrir un lieu spacieux et agréable aux élèves du CO et de l’EPP. L’espace a un effet
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calmant. Les jeunes qui étaient l’an dernier dans l’ancienne école apprécient la beauté du nouveau bâtiment. Certains parents nous ont donné des retours positifs et de notre côté nous cherchons des pistes, Alain Grandje an par exemple en délivrant un permis informatique, pour qu’ils puissent aussi profiter du lieu. Une telle aventure ne constitue-t-elle pas une surcharge pour un directeur d’école? C’est sûr que ce n’est pas de tout repos, mais le résultat en vaut la peine. Honnêtement, j’ai beaucoup appris sur le fonctionnement des entreprises et du coup j’ai un regard un peu différent sur la complexité de la coordination des corps de métiers sur un chantier. Cet été, j’étais content de ne pas partir en vacances pour en suivre toutes les étapes. Propos recueillis par Nadia Revaz
Programme de construction Il y a 8 ans, l’Etat du Valais, l’Association du Cycle d’Orientation Régional de St-Maurice et la Commune de St-Maurice se sont unis pour lancer un grand projet de construction de bâtiments scolaires et publics à St-Maurice. Un concours d’architectes a attribué le 1er prix au projet du bureau Graeme Mann et Patricia Capua Mann de Lausanne, avec le programme de construction suivant: Cycle d’orientation régional pour 450 élèves (Massongex, Vérossaz, St-Maurice, Mex, Evionnaz, Vernayaz, Collonges et Dorénaz) Ecole préprofessionnelle du Bas-Valais pour 200 étudiants Salle de sport double (Sociétés sportives locales et sport scolaire) Dojo, une salle de force, un mur de grimpe Salle de spectacle de 200 places Cuisine professionnelle 1 500 m2 de panneaux solaires photovoltaïques Ces espaces représentent un volume de 55 000 m3 et de 12 000 m2. Le devis général du projet se monte à Frs 43 500 000.– . Ce projet complexe et exigeant est aujourd’hui terminé.
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DOSSIER
Des pistes pour aller plus loin... Une vidéo de curiosphere.tv de 2007 Metzo est un lycée professionnel au cœur de la Hollande rurale. La forme du bâtiment est déroutante. A l’intérieur, l’établissement a été conçu pour répondre au mieux aux attentes des élèves, des enseignants, et des entreprises, partenaires importants du lycée. Un certain nombre d’outils architecturaux ont été mis en œuvre pour parer à la mise à l’écart d’élèves, au racket, ou au manque de discipline... http://education.francetv.fr/videos/un-exempled-architecture-scolaire-europeenne-v106221
Un article paru dans Slate le 12 juin 2014 La salle de classe idéale existe: elle est équipée de rocking chairs. Elèves du dernier rang, la revanche est proche: oubliez le plan rigide et le design punitif, la salle de classe de demain sera flexible, évolutive... Voire inexistante. www.slate.fr/story/88293/salle-de-classe-idealerocking-chairs
Témoignage
Jean-Michel Koehler, responsable de projets scolaires Vaud & Valais pour Terragir «L’Association Terragir – énergie solidaire réalise des projets dans les écoles primaires et secondaires, dont Robin des Watts. En Valais, nous sommes intervenus dans des classes à Martigny et à Monthey. Les enjeux de notre démarche sont dans un premier temps une sensibilisation aux questions énergétiques. Dans un deuxième temps, avec les élèves, nous découvrons le bâtiment scolaire, afin d’explorer concrètement comment l’école est chauffée et éclairée et ainsi déterminer les potentiels d’économie. Les gains réalisés permettent de rénover des écoles dans des pays défavorisés. Au terme du projet, les élèves des classes pilotes préparent une exposition et des animations pour, à leur tour, sensibiliser leurs camarades aux écogestes en vue d’une consommation énergétique responsable. C’est une approche très concrète du développement durable, qui peut être reliée à certains objectifs du Plan d’études romand.» www.terragir.ch/ecoles
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Extension scolaire à Châteauneuf-Sion.
Un dossier Eduscol pour repenser les espaces scolaires Les innovations locales concernent souvent les pratiques d’enseignement, les modalités d’organisation ou de travail d’un groupe d’élèves, l’introduction d’une technique ou d’un outil. Elles portent cependant plus rarement sur le cadre même des apprentissages: l’espace scolaire reste à réinventer. http://eduscol.education.fr/pid28756/les-lieux-pourapprendre-repenser-l-es-espace-s-scolaire-s.html
Des recherches de l’IRDP Sélection de brèves recherches menées par l’Institut de recherche et de documentation pédagogique (Neuchâtel) autour de l’architecture scolaire: L’architecture scolaire (2006) - Présentation PowerPoint (164 Mo) Le Tessin, pionnier de l’architecture des écoles enfantines. (2004) L’architecture scolaire en Suisse alémanique. (2004) L’évolution des pédagogies exige de l’espace, beaucoup d’espace. (2004) www.irdp.ch/recherche/breche
Quelques exemples visuels autour d’une exposition L’école est un lieu de mémoire, qui doit permettre à l’enfant de construire sa propre vision du monde. En banlieue parisienne, dans l’étendue aride d’une plaine de l’Afghanistan, au cœur d’une cité lacustre du Nigeria ou dans l’effervescence urbaine de Tokyo,
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DOSSIER un tel principe ne peut pas se décliner d’une seule et même voix. www.lemonde.fr/culture/article/2014/03/15/ l-architecture-scolaire-de-demain-a-la-villa-noaillesd-hyeres_4383763_3246.html
Une publication de l’Institut français de l’éducation parue en mai 2012 De l’architecture scolaire aux espaces d’apprentissage: au bonheur d’apprendre? L’Institut français de l’éducation avait traité la question dans l’un de ses dossiers en 2012. http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/75-mai-2012.pdf
Publications de l’OCDE CELE Echanges informe ses lecteurs – éducateurs, décideurs, architectes, gestionnaires et autres personnes concernées par les écoles et les universités – des événements internationaux, des publications et des recherches récentes, ainsi que des expériences des pays membres et des activités de l’OCDE qui promeuvent une planification et une gestion efficaces des équipements de l’éducation. Publié depuis 2011 en anglais seulement. www.oecd-ilibrary.org/fr/education/cele-echangescentre-pour-des-environnements-pedagogiquesefficaces_20727933
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Trois références disponibles à la Médiathèque Valais St-Maurice DELVOLVE, N., Stop à l’échec scolaire: l’ergonomie au secours des élèves, Bruxelles, De Boeck, 2010 Cote: 371.212.72 DELV Freinet, les enfants d’abord [Enregistrement vidéo]: la classe dans la vie / réal. Suzanne A. Dansereau Forslund, [S.l.], ACQ [prod.], 1996 Cote: 371.4 FREI FREI Les enveloppes architecturales des lieux d’apprentissage de demain : rapport de congrès / Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), Berne, CDIP, 2006 Cote: 371.62 ENVE www.mediatheque.ch
Un Pearltree pour aller encore plus loin www.pearltrees.com/ nadia.revaz/ecole-lieu-vie/id11952027
Prochain dossier Décembre 2014: Silence et écoute en classe
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> ÉDUCATION PHYSIQUE
Une nouvelle cour d’école à Martigny-Bourg De ces discussions appelant parfois les rêves les plus fous surgissent des éléments clés faisant l’unanimité de tous les publics:
MOTS-CLÉS : MOUVEMENT • JEU • LIGNAGE COLORÉ Composée de deux bâtiments édifiés en 1967 et 1972, rénovée et agrandie en 2011-2012 pour un investissement de plusieurs millions de francs, l’école du Bourg vient de terminer son lifting par des aménagements extérieurs exceptionnels. Le mouvement et l’enfant en sont les invités d’honneur.
donner l’envie de bouger, de se «prélasser», de se sentir bien, en sécurité avoir à disposition une cour d’école «multi-fonctions» adaptée à tous les degrés scolaires
Chronologie du projet… Avec l’augmentation de quatre classes dans l’établissement, la salle de gymnastique attenante au bâtiment scolaire ne suffit plus à répondre au nombre de périodes d’éducation physique. Durant 2 années, afin de combler ces manquements, des classes se rendent plus souvent à la patinoire et au bassin de natation du Manoir. En parallèle, un groupe de travail
Une envie de bouger…
élabore dans un premier temps des idées de projet pour l’aménagement de l’espace extérieur à l’école: idéaliste, réalisable, utopiste celui-ci a commencé à prendre forme. Les élèves donnent également par le biais du Conseil des élèves (cf. projet d’établissement Martigny) des pistes intéressantes.
Nouvelles de la formation continue Danse Une cinquantaine d’enseignant-e-s ont participé au cours Dance 360 de Cécile Kramer le samedi 20 septembre… pour tous les absents et ceux qui envisageraient aussi de tester ses chorégraphies… allez danser sur le www.dance360-school.ch
Samedi 13 décembre: comment apprendre à skier? Trucs et astuces avec «Snowli» pour apprendre à skier du débutant au niveau moyen / avançé www.snowsports.ch/fr/sss/sskv/snowli_history/k12.html 09 h 30 - 15 h / Lieu: en principe Verbier selon l’enneigement Public cible: Cycle 1 & 2 Inscriptions: formation continue de la HEP
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permettre dans cette zone la conduite de leçon d’éducation physique orientée pour des activités de jeux, d’équilibre, de saut, de lancer, d’endurance et de vitesse favoriser les leçons en plein air tels des après-midi de sport contribuer à la réalisation d’activités du sport facultatif (Parkourmulti-jeux) autoriser un accès libre pour une utilisation hors du temps d’école. Un tableau sous forme de «boîte à idées» est transmis, commenté puis défendu auprès des responsables communaux via le service des bâtiments publics, sous la conduite de Stéphane Jordan. La Commune, attentive, à notre écoute, accepte nos propositions et soumet les différents projets à un appel d’offres. Durant une année et demie, les aménagements surgissent de terre et le projet prend forme. Les idées imaginées sur le papier donnent naissance
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RUBRIQUES BOÎTE À IDÉES: BOURG 2012 - 2014 Nombre Installations
Explications, remarques
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Terrain synthétique type tartan
Espace multi-jeux activités sur un sol adapté multicolore idéal pour la réalisation de postes-chantiers
4-6
Paniers de basket
Hauteurs différentes favorisent l’adresse, le mouvement, sans marquage conventionnel, avec des points ou lettres
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Cabane
Stockage du petit matériel de sport extérieur
6
Disc Golf
«Cibles» structure en métal avec chaînes
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Slack-line
Amarrées aux arbres existants ou sur des poteaux-ancrages fixes
1
Parkour Yamakasi Kid’s Miramas
Poteaux, fossé, muret, … Grimper – se maintenir en équilibre – sauter www.youtube.com/watch?v=MI_-mT_UVMI
2-3
Tennis de table
Tables en dur ou également arrondies favorisant un jeu avec de nombreux élèves
1-2
Gazon synthétique
32 m x 30 m / 2 terrains, avec 4 mini-buts football mais également multijeux
1
Jardin de circulation
Intégrer les ronds-points mise en avant du vélo et de sa conduite
1x
Lignage fun
Proposer une multitude de lignes aux couleurs du bâtiment de manière à former une sorte de labyrinthe…
2-3
Gros cailloux
Du type bloc ou cube pour grimper
1
Parking vélo
Couvert et sécurisé
1
Parcours VTT
Colline, saut, mini-bosses, virage
1
Mur de grimpe
Mur en pierre existant, placer une barre au sommet / problème de la sécurité…
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Postes CO
Postes fixes d’orientation positionnés dans la cour / peut se réaliser ultérieurement
à une véritable cour aux miracles. Celle-ci a été inaugurée le vendredi 26 septembre 2014. De 16 h 30 à 18 h, des élèves de 7H ont joué les rôles de «mini-profs». Ils ont géré la présentation des installations en donnant des consignes d’utilisation, en démontrant des exercices pour le bonheur des nombreux visiteurs. L’idée du lignage futuriste, suggéré par Lila Held, s’inspire de projets réalisés en Suède, notamment la place du musée de Tensta. Tel un labyrinthe, ces lignes colorées permettent de pratiquer divers exercices de sauts, de déplacements et
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surtout de laisser parler l’imagination débordante des enfants. De plus, des paniers de basket réglables, disc-golf, aire de gazon synthétique, Parkour www.youtube. com/watch?v=_qROXjmLhok (Lapset Parkour original), ping-pong… sont à disposition des élèves et enseignants du complexe du Bourg. Dorénavant tout un chacun peut profiter d’un nouvel espace ludique riche et varié. Que cette démarche puisse amener des idées, des projets et des couleurs dans vos cours d’école… Si votre centre scolaire envisage ou rêve de réaliser une surface de ce type, une
Oui
Non
visite dans le secteur du coude du Rhône s’impose! Toujours dans le registre des «constructions», un coup de chapeau à la Commune de Salvan qui a aménagé une tente «type salle de gymnastique» pendant toute la durée de la construction du nouveau centre scolaire 2013 – fin 2015. D’une dimension de 14 m x 27 m, cette surface permet à la fois le déroulement des dix-huit leçons d’éducation physique des six classes et répond à la poursuite des activités des sociétés locales le soir. Le team «animation EP» Nathalie Nanchen – Lionel Saillen
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> RÉSEAU DE LA FORMATION
Bernard Lévy, responsable de la filière Travail social MOTS-CLÉS : HES-SO VALAIS • ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ Bernard Lévy, professeur à la Haute Ecole de Travail social basée à Sierre et responsable de filière, a un parcours qui a d’abord été étroitement lié à l’enseignement et à l’enseignement spécialisé. Son riche cheminement professionnel l’autorise à avoir un regard sur les champs du travail social et de l’école ainsi que sur leurs espaces interstitiels. Originaire de Marseille, Bernard Lévy a obtenu un bac Bernard Lévy vient du mon technique, puis un bac philo, de de l’enseignem ent. avant de se former, en emploi, à l’enseignement, ce qui était une première en France. Penà St-Légier, avant d’en devenir le resdant trois ans, il a œuvré dans les ponsable. Il a ainsi pu travailler avec zones d’éducation prioritaire, en des jeunes souffrant de troubles montant des projets originaux dans envahissants du développement et des classes «particulières». Avec un dans un projet qui se mettait en ami, il a ensuite créé, dans la région place sous la houlette du Dr François de Chamonix, lors de son service civil, Ansermet. Après quelques années, il un gîte de montagne qui accueillait a eu l’opportunité de monter, avec le des personnes en situation de hanDr Christophe Grandjean, une unité dicap. Puis, au lieu de retourner à pédago-thérapeutique itinérante dans le Nord vauMarseille, un poste d’éducateur lui a dois, en collabora« Dans le parcours été proposé, via des tion avec la Fondaconnaissances, dans de Bernard Lévy, tion de Verdeil et le une institution à travail social et Service de psychiaPalézieux. Bernard pour enfants et enseignement spécialisé trie Lévy a alors suivi adolescents. «L’idée une formation s’entrecroisent. » était d’ouvrir un complémentaire à centre de jour, sans l’Ecole d’études sociales et pédagoles murs. Nous allions travailler là où giques à Lausanne, ce qui l’a conduit étaient les enfants, à savoir parmi le à devenir enseignant spécialisé dans groupe classe. Notre objectif était de un centre thérapeutique qui se créait créer du lien en permettant aux en-
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seignants, au réseau familial et aux intervenants de trouver les ressources adaptées à leurs besoins», raconte-t-il avec enthousiasme, ajoutant qu’à l’époque il a beaucoup travaillé avec Patricia McCulloch, psychologue systémicienne. Dans ce contexte, il a contribué au développement du concept de supervision auprès des équipes d’enseignants. En 2002, il a été engagé à l’Ecole d’études sociales à Lausanne comme enseignant et responsable de la filière Education. Et depuis 2005, il est en terre valaisanne, à la tête filière de Travail social. Adepte de la formation tout au long de la vie, Bernard Lévy vient d’obtenir un master en Ergologie à l’Université d’Aix-Marseille. Une approche qui lui a permis de réfléchir à l’activité de l’enseignant spécialisé en lien avec le travail social. Bernard Lévy, qu’est-ce qui a déterminé vos choix professionnels? J’ai toujours hésité entre l’enseignement spécialisé et le travail social. Et dans mon parcours, fait d’opportunités et de rencontres, ces deux chemins se sont régulièrement croisés. Comment définiriez-vous la filière Travail social à la HES-SO Valais? Depuis douze ans, nous en sommes à notre troisième plan d’études de formation, ce qui démontre que la notion d’adaptation est au cœur de nos préoccupations. Nous touchons à l’éducation en institution, au service social dans les EMS, à la médiation culturelle, etc. De plus en plus
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RUBRIQUES EN RACCOURCI Form@PEx
Site de la pédagogie explicite Form@PEx est un site qui permet de comprendre ce qu’est la pédagogie explicite (un enseignement qui se définit comme structuré, instructionniste, moderne et efficace). Le site est animé par deux enseignants français qui ont mis en pratique l’enseignement explicite dans leur classe et qui veulent construire un site de référence. http://formapex.com
de communes se rendent compte de la nécessité de notre action hors les murs pour travailler sur la notion de lien plutôt qu’au niveau de la répression. La filière Travail social accueille beaucoup d’étudiants, ce qui nous questionne par rapport aux débouchés. Comme nous sommes une formation professionnelle, l’enjeu est de permettre aux jeunes de trouver un emploi à la sortie, sans créer du besoin, ce qui serait politiquement dérangeant. Dans les milieux éducatifs, on entend souvent parler du travail social, sans percevoir précisément les liens entre les deux univers… Les champs sur lesquels le travail social a des choses à dire et à faire sont multiples et parmi ceux-ci il y a en effet l’éducation. Je trouve intéressant de se poser la question de savoir en quoi le travail social pourrait parfois venir en aide aux enseignants en difficulté, sans forcément vouloir s’implanter dans les écoles. Nos étudiants interviennent dans quelques Cycles d’orientation, notamment à Collombey, Conthey et Grône, les mercredis après-midi, auprès des élèves qui sont «collés» et, dans certains cas, sur inscription. Notre rôle n’est pas de faire du soutien scolaire, mais d’aider les jeunes, via notre positionnement extérieur,
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à s’interroger sur leur perception de la motivation, de la sanction, etc. Un début de réflexion a aussi été amorcé avec la HEP-VS. Nos éducateurs de rue ont un regard différent de celui des enseignants, donc assurément nous avons à échanger sur nos territoires partagés ou limitrophes, par exemple les trajets scolaires. N’est-ce point le maillage du réseau qui est défaillant? Très certainement. Nos réseaux actuels ne sont souvent que des juxtapositions de ressources. C’est précisément pour cela que nous ne voulons pas être un élément de plus dans l’école et préférerions réfléchir aux manières de tisser des liens de complémentarité. Nous pourrions par exemple envisager d’offrir des places de stages dans les CO, afin d’apporter des ressources supplémentaires, tout en restant attentifs aux dangers de la multiplication des intervenants, car il ne faudrait surtout pas enlever de la compétence aux enseignants dans la classe. Il ne s’agit pas pour autant de revenir à la vision de l’enseignement d’autrefois, avec un enseignant unique dans sa classe, car les situations sont de plus en plus complexes, notamment au niveau des contextes sociaux et familiaux. Peut-être qu’il pourrait s’avérer judicieux de mettre en œuvre une culture de la supervision externe, financée et reconnue, sachant que celle-ci est peu présente en Valais! Les enseignants peuvent parfois être découragés face à certains élèves. Quel regard portez-vous sur la jeunesse actuelle? Sans être d’un optimisme naïf, je reste persuadé que l’on peut, de diverses façons, aider les jeunes à découvrir leurs compétences et leurs ressources. Le problème de l’enseignant est d’être tiraillé entre un programme unique et des élèves dont les rythmes d’acquisition sont différents. Imprégné par la pédagogie de Freinet, je suis d’avis que les leçons et devoirs donnés à la maison engendrent très vite un modèle sco-
laire inégalitaire et je trouve bien que l’on s’oriente vers les études surveillées. Dans cette optique, le travailleur social pourrait enrichir le questionnement lié à ce changement qui implique une autre logique. Et de manière globale, quel regard portez-vous sur l’Ecole valaisanne? J’ai un double regard: celui de parent et celui de professionnel. L’Ecole valaisanne, mais elle n’est pas la seule, se situe davantage dans la reproduction d’un modèle permettant de s’intégrer dans la société que dans une structure favorisant l’épanouissement personnel de l’enfant. Pourquoi ne pas se poser la question autrement: est-ce l’élève qui est en échec scolaire ou est-ce l’école qui n’arrive pas à répondre à sa trajectoire particulière? Le modèle intégratif de l’Ecole valaisanne est absolument magnifique, toutefois il se limite aux situations de handicap. Des élèves échouent à l’école en raison de contextes sociaux difficiles, alors qu’ils auraient aussi besoin d’une approche différenciée. C’est toute cette complexité que j’essaie de faire percevoir à mes étudiants. Notre rôle de travailleur social n’est pas de fabriquer des inadaptés, mais pas davantage de les formater. S’interroger sur le lien social me semble être une meilleure piste. Je crois qu’il est important de déconstruire nos modes de pensée. Propos recueillis par Nadia Revaz
Filière Travail social Aujourd’hui, le Travail social est sans cesse confronté à de nouveaux défis. La pratique a besoin de diplômés capables de proposer des solutions modernes et innovantes. Après une formation de base commune, les étudiants optent pour une spécialisation en service social, éducation sociale ou animation socioculturelle. www.hevs.ch/fr/hautes-ecoles/ haute-ecole-de-travail-social
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> ÉDUCATION MUSICALE
PISA et la musique… MOTS-CLÉS : RECHERCHE FÉDÉRALE • RÊVE • CHANT D’aucuns, à la lecture de ce titre, vont sûrement penser que nous allons à notre tour commenter les résultats de cette enquête internationale, réalisée en 2012. Et non, quoique… En y réfléchissant, nous osons nous poser la question de savoir si la musique à l’école n’avait pas un tantinet contribué à cela.
Enseignement élargi de la musique Souvenez-vous. L’enseignement élargi de la musique à l’école 2 avait fait en Suisse en général et en Valais en particulier, l’objet d’une recherche fédérale. Une version abrégée de cette recherche peut être trouvée sur le site de l’animation musicale 3. Cela nous remémore l’enthousiasme des classes engagées dans ce processus. Des enseignants ayant mis la musique au centre de leur activité. Bien sûr, nous ne pouvons en aucune façon faire un lien entre le chant à l’école primaire et l’évaluation 2012. On peut rêver toutefois et imaginer un coup de baguette magique comme le suggère le dernier numéro de Résonances.
y a le PER (Plan d’études romand), appliqué petit à petit. Mais sur le plan mondial? On pourrait imaginer bien sûr le PEME (Portefeuille européen de la musique à l’école) mais nous sentons déjà la divergence des conceptions de la musique à l’école.
Un élève peut distinguer les grands genres et les grandes formes musicales. Un élève peut distinguer divers accords. Un élève peut…
Connaissances académiques Pour nous, ce qui semble important, ce n’est pas de savoir si à 15 ans: Un élève peut chanter et lire la gamme de do ou de ré. Un élève peut déchiffrer une partition à la flûte à bec. Un élève peut reconnaître des instruments de musique, une œuvre musicale. Un élève peut savoir les dates de naissance des grands compositeurs.
Bien que nous estimions que ces connaissances puissent donner quelque crédibilité sociale à la musique à l’école. Pour nous, même si on peut imaginer que quelques éléments mentionnés puissent être pris en compte, la future enquête PISA devrait aller au-delà de la conception individuelle performante des élèves.
Système éducatif musical On pourrait, par exemple, demander aux responsables, de répondre à quelques questions du genre:
PISA et musique 1 Et si, effectivement, une enquête sur la musique à l’école était proposée? Quel élan extraordinaire cela donnerait. Mais le hic c’est de savoir ce qu’on va mesurer, chaque région, chaque nation ayant ses propres standards. Pour les langues, il y a le PEL (Portefeuille européen des langues), pour la Suisse romande, il
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La baguette magique se fait musicale.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES La formation des enseignants estelle suffisante pour un enseignement musical à l’école adéquat? Les établissements scolaires mettent-ils en place les structures nécessaires pour que chaque élève puisse participer à un chœur ou à un orchestre? Les autorités scolaires mettentelles les branches éducatives et culturelles à la hauteur qu’elles méritent? Les enseignants sont-ils encouragés à faire de la musique à l’école? Les associations chorales et musicales sont-elles associées au processus d’éducation musicale?
> MÉMENTO PÉDAGOGIQUE
A vos agendas 06.11.2014 - 07.11.2014, Le concept de «langue partenaire» et ses conséquences pour une politique intégrée du français, St-Maurice et Champéry, Colloque www.dlf-suisse.ch 12.11.2014, Atelier cantonal du Centre alimentation et mouvement, Sierre, Atelier www.ecoles-sante.ch/valais/ atelier-cantonal-centre-alimentationmouvement-126.html
Nous sommes conscients qu’il faudrait un coup de baguette magique, comme mentionné ci-dessus, pour que les propos cités se réalisent. En attendant, merci à celles et ceux qui, à leurs divers niveaux de responsabilité, continuent de porter bien haut les couleurs de la musique à l’école.
Jusqu’au 10.01.2015, Portes et fenêtres dans l’architecture en Valais, Exposition itinérante, Exposition www.association-edelweiss.ch/site/fr
Notes 1
17.11.2014 - 21.11.2014, Semaine romande de la lecture, Suisse romande, Semaine thématique www.semaine-romande-lecture.ch
http://musique.ecolevs.ch/article8.htm
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Titre de l’édito de Nadia Revaz, Résonances n° 1, septembre 2014.
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Jusqu’au 29.03.2015, Exposition Le verre dans tous ses états & dans tout son éclat, Martigny, Exposition www.sciencesdelaterre.ch/ expositions-temporaires
EN RACCOURCI Classe inversée
21.11.2014, Journée d’économie politique Lausanne, Journée thématique www.iconomix.ch/fr/services/ formations-complementaires/agenda
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17.01.2015, Balade des Savoirs, Martigny, Journée thématique www.spval.ch/balade-des-savoirs-2015
13.03.2015 - 22.03.2015, Semaine de la langue française et de la francophonie, Suisse romande, Semaine thématique www.slff.ch
Bernard Oberholzer Jean-Maurice Delasoie
Cela consiste à consacrer plus de temps à la musique au «détriment» des branches dites essentielles.
21.11.2014 - 22.11.2014, Colloque L’enseignement plurilingue dans tous ses états, Brigue, Colloque www.plurilingua.ch
09.03.2015 - 13.03.2015, Semaine des médias, Suisse romande, Semaine thématique www.e-media.ch
Abracadabra! 4
Pour mémoire: Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) évalue les compétences des jeunes de 15 ans dans les domaines de la lecture, des mathématiques et des sciences. Le programme, établi par l’OCDE, a été lancé en 2000 et ses enquêtes se déroulent tous les trois ans. La sixième enquête aura lieu en 2015 avec les «sciences» comme thème principal.
20.11.2014 - 21.11.2014, Convegno sul plurilinguismo, Brigue, Colloque www.hepvs.ch
Pour en savoir plus sur ces événements et / ou découvrir le mémento pédagogique actualisé: www.resonances-vs.ch > Agenda pédagogique
Un site autour du concept Ce site vise à expliquer le concept de classe inversée qui part d’une idée très simple: utiliser le temps classe pour interagir et travailler ensemble au lieu de laisser une seule personne parler. www.classeinversee.com
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> ÉDUCATION MUSICALE
Circles Songs – Journée de formation MOTS-CLÉS : IMPROVISATION • PER • CYCLE 3 • VOIX • CORPS Le «Circle Song» est une pratique vocale, selon laquelle un groupe de chanteurs disposés en cercle improvisent tour à tour sur un motif de base chanté. Chaque «Circle Song» est guidée par un ou plusieurs «chef(s) d’orchestre» qui réalise(nt) des gestes simples et accessibles afin de donner une cohérence à l’ensemble. Ce concept des «Circle Song» a été rendu populaire par Bobby McFerrin: nombre d’exemples sont disponibles sur YouTube.
Circle Song et PER L’improvisation vocale s’inscrit dans les apprentissages du PER Musique. Pour rappel: A31 MU: «Réalisation d’une invention, d’une improvisation, d’une création en partant d’un thème imposé ou libre et en utilisant la voix, les instruments et les techniques étudiés (invention d’un rythme, d’une mélodie, création d’une chanson simple,…)»
«Réaliser les activités d’improvisaCette journée de formation est en quelque sorte un prolongement de tion avec des codes, sons et rythmes la journée de janvier 2014: elle pornon traditionnels (percussions votera sur des jeux rythcales et corporelles, sylmiques à effectuer en labes, onomatopées, « Un moyen phonèmes,...) peut chœur, en groupe, en agréable d’aborder classe et sur les «Circles être une aide» Songs», dont l’apprencollectivement tissage peut se réaliser l’improvisation Journée formation au primaire, au CO et Body percussion vocale. » en chœur. L’AVCC (Association Programme de la journée: Valaisanne des Chefs de Chœurs), accueil 9 h par son président (et collègue en9 h 30 début de la formation seignant) Samuel Emery, organise 12 h 15 repas une journée de formation avec 14 h reprise de la formation Stéphane Cosandey, le 16 h clôture de la journée Samedi 17 janvier 2015 – Maison de la musique à Martigny (9 h-16 h) Cette journée de formation s’adresse plus particulièrement aux: Stéphane Cosandey, musicothéra chefs de chœur d’enfants et de peute de formation, est enseignant et chef de chœur. Il dirige plusieurs jeunes chœurs, l’école de musique Musica enseignants des cycles 1, 2 et 3 Viva, et est maître de musique à l’école secondaire de Châtel-SaintDenis. Il s’intéresse particulièrement L’inscription à la journée se monte aux aspects rythmiques et corporels à Fr. 20.– pour les enseignants. Préde la musique. Il donne de nomvoir Fr. 25.– pour le repas de midi. breux séminaires, cours et ateliers Inscriptions et renseignements: autour de ce thème (Festival Suisse Samuel Emery, sam.emery@bluemail. de chœurs d’enfants et de jeunes, ch, 079/276.62.82. Pour des raisons Journée pédagogique de la Société d’organisation, merci de vous insvaudoise des maîtres de musique,…). crire avant le 15 novembre 2014.
Les précisions VS et indications pédagogiques concernant cet apprentissage devraient donner des pistes pour les enseignants-e-s du cycle 3 quant aux activités d’improvisation réalisées avec leurs élèves:
Vous trouverez également les informations détaillées de cette journée de formation sur le site de l’animation musique: http://animation. hepvs.ch/musique. Bonne inscription!
«Réaliser les activités liées à l’invention et l’improvisation avec des motifs mélodiques et rythmiques simples et dans une approche de sensibilisation»
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Le «Circle Song» rassemble des chanteurs disposés en cercle.
Pour l’animation musique Claude-Eric Clavien Jean-Maurice Delasoie
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES > ÉCOLE-SANTÉ
Echo de la formation-réflexion sur le harcèlement entre pairs Nadia Revaz MOTS-CLÉS : HUMILIATION • VICTIME • AUTEUR • TÉMOIN Le groupe de pilotage du Réseau valaisan des écoles en santé (RVES) a organisé un après-midi de formation-réflexion sur le thème du harcèlement entre pairs au LycéeCollège des Creusets à Sion. Cette formation-réflexion s’est déroulée le 8 octobre dernier en deux parties: d’abord deux conférences puis deux ateliers parmi neuf possibilités. Après l’introduction de Vincent Ebenegger, collaborateur scientifique au SE, et Catherine Moulin, coordinatrice RVES, Jean-Luc Tournier, psychosociologue, psychothérapeute et consultant en institutions sociales à Besançon, a mis la thématique en situation, ce qui a permis de mieux percevoir, presque de l’intérieur, la souffrance ressentie par une victime. Avec théâtralité, authenticité et émotion, le conférencier a interprété des situations concrètes, en insistant sur un point: «La mémoire du harcèlement est une mémoire lente, qui touche en profondeur.» Ensuite Zoe Moody, professeure à la HEP-VS, a pour sa part rappelé quelques résultats de
Le conférenci
er Jean-Luc To
urnier
l’enquête réalisée en collaboration avec l’IUKB. Cette étude, menée en 2011 auprès de plus de 4 000 élèves sur le harcèlement entre pairs dans les écoles valaisannes, avait été comparée à l’enquête française menée par Eric Debarbieux. Zoe Moody a relevé les constats d’une métaenquête, selon laquelle entre 4 et 6% d’élèves sont auteurs et entre 6 et 15% sont victimes de faits de harcèlement. Sans surprise, la fréquence du harcèlement entre pairs mesurée en Valais était moindre qu’en France, mais néanmoins le phénomène est présent (fourchette basse).
Sites pour aller plus loin Réseau valaisan des écoles en santé: www.ecoles-sante.ch Livres de Jean-Luc Tournier: www.jltournier.com/conferences-livres.html (livre à paraître prochainement aux éditions de boeck sur l’enfant humilié, enfant sacrifié) Plateforme de ressources et de sensibilisation du ministère français de l’Education nationale: www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Dans l’intermède entre les deux parties du programme, Oskar Freysinger, chef du Département de la formation et de la sécurité, s’est réjoui du fait que le Valais soit moteur dans le domaine du suivi des écoles du point de vue de la santé et a annoncé que le RVES allait s’étendre dans la partie germanophone du canton. «L’école doit rester un repère solide, dans une époque mouvante, inspirer confiance et veiller, dans la mesure du possible, au bien-être, tant physique qu’intellectuel et social, de ses protégés», a-t-il conclu, tout en rappelant qu’il n’entendait évidemment pas «outsourcer» les missions familiales vers les établissements scolaires. Les neuf ateliers proposés étaient variés (atelier Police cantonale, atelier CDTEA, atelier ParsPas…). Dans l’atelier pratique animé par Jean-Luc Tournier, l’un des groupes s’est par exemple saisi d’un cas exposé par Marie-Laurence Lamon, enseignante spécialisée et personne ressource pour les enfants à haut potentiel. «Grâce à cet atelier, j’ai désormais une autre lecture de la situation d’un élève en grande difficulté relationnelle. Je pense que souvent nous manquons d’outils de compréhension de la situation», explique l’enseignante. Et d’ajouter: «Je n’aurais jamais pensé à la piste suggérée: à savoir oser prêter ma voix à l’émotion de l’enfant, pour dire sa colère contre le groupe et les enseignants.» Lily Sierro, directrice des écoles de Miège, Venthône et Veyras, qui a participé à ce même atelier, l’a aussi trouvé riche et utile.
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> VIE DES CLASSES
La philo à l’école enfantine et primaire, à Martigny et à Liddes Nadia Revaz MOTS-CLÉS : ESPRIT CRITIQUE • BALADE DES SAVOIRS
«La façon dont on apprend est plus formatrice que ce qu’on apprend.» Britt-Mari Barth Rencontre avec trois enseignantes, elles-mêmes en questionnement perpétuel, qui initient leurs élèves au débat à visée philosophique dans leurs classes enfantines ou primaires et qui co-organisent un micro-événement dans le cadre de la Balade des Savoirs pour faire découvrir cette approche. Lirija Namani, enseignante en 5H-6H (34P) à Martigny-Bourg, Dominique Fellay enseignante en 1H-2H à Liddes, et Anne Paccolat, enseignante en 1H-2H à Martigny-Ville, vous invitent le 17 janvier à un café philo (pour les détails concernant la localisation et l’horaire, il vous faudra consulter le programme définitif). Ce jour-là, vous devriez pouvoir siroter une boisson, tout en regardant une projection filmée de dialogues menés en classe, dont l’objectif est de développer la réflexion chez l’enfant ainsi que son esprit critique afin de l’aider à penser par lui-même. Concrètement, que faut-il comprendre par «philo pour enfants»? Ainsi que le souligne Lirija Namani, «le terme de philosophie, même pour les adultes, apparaît souvent comme quelque chose d’inaccessible, alors que le questionnement nous concerne tous». Evidemment la philo en classe enfantine ou pri-
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Lirija Namani, Dominique Fellay et Anne Paccolat échangent des astuces pour pratiquer la philo avec leurs élèves.
maire n’a rien à voir avec les cours dispensés dans les lycées-collèges cantonaux: il ne s’agit pas d’initier les tout-petits à la pensée complexe des grands philosophes, mais de les sensibiliser à une certaine pratique de la pensée critique, à leur niveau, dans un contexte d’interdisciplinarité (langue, sciences humaines et sociales, capacités transversales). De quoi correspondre aux attentes du Plan d’études romand. Pourquoi nos trois enseignantes se sont-elles, chacune de leur côté, lancées dans cette démarche? Avant d’enseigner au primaire, Lirija Namani faisait déjà de la philo avec ses élèves en enfantine, alors qu’elle était collègue d’Anne Paccolat au centre scolaire de la Ville de Martigny. Elle a d’abord voulu expérimenter cette approche en se conten-
tant de lectures, mais très vite elle a ressenti le besoin de se former et s’est inscrite à un cours de formation continue dispensé à la HEP-VS par Alexandre Herriger. Anne Paccolat a aussi tâtonné avec le questionnement de ses jeunes élèves, avant de trouver les outils via des formations continues. Quant à Dominique Fellay, elle est, comme elle le dit dans un éclat de rire, une redoublante des cours de philo pour enfants, depuis qu’elle a suivi un cours d’éthique avec Patrick Favre, dans le cadre de la formation de PF (praticien formateur). Elle varie toutefois les enseignants et les lieux de formation. Bref, nos trois enseignantes ont été séduites par la philo pour enfants, assurément parce que cela correspondait à leur caractère. Leur dénominateur commun, c’est sans aucun doute la curiosité.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES Pas un simple papotage Comment intègrent-elles la discussion à visée philosophique dans leur pratique enseignante? Chacune le fait à sa manière, mais toutes trois insistent pour préciser qu’il ne s’agit pas juste de faire papoter les élèves entre eux sur un sujet et que c’est donc plus exigeant que d’aucuns le pensent. «La discussion à visée philosophique, et plus particulièrement la démarche lipmanienne, a carrément modifié ma manière d’enseigner et de relancer les questions, même si ce n’est pas forcément toujours facile à mettre en place avec de très jeunes élèves», commente Dominique Fellay. Et de plus, ainsi que le note Anne Paccolat, «en faisant de la philo en classe, on outille les élèves pour tous les apprentissages, notamment grâce à l’utilisation d’un vocabulaire plus précis et à la co-construction sociale». Si nos trois enseignantes estiment que la démarche contribue à une écoute plus attentive et donc à une meilleure compréhension des arguments de l’autre (évidemment des arguments à hauteur d’enfants), à un développement progressif des «parce que…», à une ambiance de classe davantage orientée vers la coopération, elles sont du côté de la nuance en termes de progrès, puisque la démarche n’a toutefois rien de miraculeux. Malgré leur enthousiasme, elles évoquent les difficultés du démarrage de leur projet, demeurant toutefois pleinement confiantes dans ses évolutions, estimant que la démarche est de toute façon plus importante que le résultat. Si Lirija Namani, avec ses philosophes en herbe, part de la lecture du Petit Prince d’Antoine de St-Exupéry, en les invitant aussi à inscrire certaines de leurs questions dans un cahier, ses collègues en enfantine ne peuvent pas avoir recours à la lecture et à l’écriture, mais doivent privilégier l’oral, le
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Quelques références suggérées par nos trois enseignantes Matthew Lipman (traduction de Nicole Decostre). A l’école de la pensée. Enseigner une pensée holistique. Bruxelles: de boeck, 2006. Préface de Marcel Voisin. Britt Mari-Barth. Le savoir en construction. Paris: Retz, 2011. Nicolas Go. Pratique de la philosophie dès l’école primaire. Pourquoi? Comment? Paris: Hachette éducation, 2010. Gilles Geneviève. La raison puérile. Philosopher avec des enfants? Paris: Editions d’Alembert, 2006. Préface de Michel Onfray.
dessin ou le mouvement. Dans la classe d’Anne Paccolat, les questions émanent des histoires qu’elle leur lit ou des situations de classe au quotidien. Dominique Fellay a pour sa part choisi de partir d’un thème, à savoir «grandir». Suite à l’une de ces discussions philo, un enfant a dessiné la tête de sa petite sœur sur une feuille A4 et du coup il en a rajouté une pour le corps, construisant progressivement chaque membre de sa famille avec un nombre croissant de feuilles, du plus petit au plus grand.
www.spval.ch/balade-des-savoirs-2015
Dans quel contexte ont-elles envisagé d’inscrire un micro-événement en lien avec la philo pour enfants au programme de la Balade des Savoirs? Lirija Namani estimait que la philo abordée dès l’école enfantine était encore méconnue et que c’était une belle occasion de partage avec des collègues. Et en en parlant autour d’elle, Dominique Fellay et Anne Paccolat, ont rejoint l’aventure, émoustillées par le concept. Toutes trois sont ravies de pouvoir faire connaître une autre facette de l’école enfantine et primaire. Lirija Namini souhaiterait que ses grands élèves puissent dialoguer avec les petits de ses deux collègues. L’idée des films est venue naturellement, sachant que la philo pour enfants, c’est certes de la spontanéité, mais aussi de la structuration, et que dès lors il aurait été difficile de donner à voir un dialogue en continu. Sans aucun doute, Lirija Namani, Dominique Fellay et Anne Paccolat n’ont pas fini d’explorer les pistes de la philo pour enfants et de leur collaboration. Rendez-vous le 17 janvier pour les rencontrer, puisqu’elles comptent bien être là pour répondre aux interrogations des collègues, des parents…
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> VERSION COURTE
Au fil de l’actualité Balade des Savoirs: Un canapé dans la forêt Au détour d’un pittoresque chemin serpentant à l’orée d’un sous-bois de la région de Martigny, le promeneur découvre un étrange canapé constitué de branches habilement entrelacées. Nous sommes dans le terrain d’exploration et de découverte de la classe enfantine de Françoise Gailland et Romaine Peyla. Deux fois par mois les élèves de deuxième année enfantine viennent ici pour se livrer à diverses activités en étroite corrélation avec le PER. Coopération, respect de la nature, règles de comportement constituent les assises d’apprentissages plus sco-
laires tels que la numération, la comparaison, l’observation ou la localisation. Aujourd’hui, l’automne flamboie de couleurs somptueuses et demain, la neige permettra d’observer les traces laissées par les animaux sauvages. Vivement la Balade des Savoirs pour découvrir ce micro-événement via un diaporama et une présentation des découvertes faites dans ce lieu. www.spval.ch/balade-dessavoirs-2015
Infobourg: la lecture sur écran Lire sur un appareil numérique rendil moins attentif? Une récente étude indique que les élèves ont davan-
tage de difficulté à se remémorer une histoire, notamment les principaux éléments de son déroulement, lorsqu’ils l’ont lue à l’écran. www.infobourg.com > 10.10. 2014
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RUBRIQUES > DU CÔTÉ DE LA HEP-VS
Formation Master enseignement spécialisé à la HEP-VS Nadia Revaz MOTS-CLÉS : FORMATION EN EMPLOI • MASTER Via une convention Vaud-Valais, la Haute Ecole pédagogique valaisanne propose une filière décentralisée Master enseignement spécialisé. Rencontre avec quelques étudiantes de la volée 2012 - 2015, mais aussi avec Jean-Marie Lavanchy, responsable de la filière, Nicolas Bressoud, conseiller de terrain, et Carine Tripet Lièvre, responsable de la formation de terrain. D’abord notons la variété des profils des étudiantes. Après l’Ecole normale, Karine a enseigné pendant 18 ans. Laura a effectué un bachelor en travail social à Sierre, avant de travailler une année avec des adultes en situation de handicap. Bérénice a aussi démarré avec un bachelor en travail social. Fabienne a d’abord décroché un diplôme à la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Genève. Gaëlle a, quant à elle, suivi la formation initiale à la HEP-VS, avant de se réinscrire six ans
plus tard en vue de l’obtention de ce Master enseignement spécialisé. Leurs motivations pour suivre cette formation sont tout aussi diverses: un stage en classe d’adaptation, la collaboration avec des enseignants spécialisés, par opportunité professionnelle, via des stages effectués lors du premier cursus ou avant… A noter que le mot «révélation» est prononcé plusieurs fois. Même si nos étudiantes ont des parcours et des avis différents, elles ont choisi de s’exprimer sans que l’on sache qui dit quoi. Parfois elles sont à l’unisson, parfois pas. Quelle image ont-elles de leur profession? Les réponses fusent: «L’enseignant spécialisé met l’élève au centre de ses préoccupations, en n’ayant plus à suivre un programme scolaire», «il permet à l’apprenant de développer ses compétences en fonction de ce qu’il est, sans avoir à se focaliser sur le groupe», «c’est une personne ressource qui est au cœur des collaborations avec les enseignants généralistes»…
Nouveautés sur le site de l’animation de Mathématiques Un nouveau complément valaisan pour les mathématiques du domaine MSN du PER est disponible. Vous y trouverez une progression annuelle des objectifs généraux pour les degrés 1H à 8H. Il est téléchargeable dans la zone réservée aux enseignants, sous l’onglet «Ressources», rubrique «Plan d’études». La partie «Cycle 1» du site est en complète restructuration. Les nouveaux documents seront accessibles progressivement au fil de l’année scolaire 2014 - 2015. Merci de votre patience. http://animation.hepvs.ch/mathematiques
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Une formation adaptée dans l’ensemble Comment perçoivent-elles les forces et les zones d’amélioration de la formation dispensée à la HEP-VS? Premier constat, «les contenus sont très divers et articulent les notions didactiques et pédagogiques, tout en englobant les dimensions psychologiques liées aux divers profils des élèves et en traitant des questions touchant à l’intégration…» L’une des étudiantes émet un bémol concernant la variété des outils présentés, s’agissant des enfants très lourdement handicapés et qui sont suivis en institution. Légère critique aussi concernant le manque de connaissance du terrain des étudiants en formation de la part de certains enseignants, soulignant ainsi l’empreinte très forte de l’appui par rapport aux autres domaines de l’enseignement spécialisé. Pour Jean-Marie Lavanchy, cette remarque concernant des publics très particuliers est difficile à prendre en compte, estimant que si l’un des étudiants travaille par exemple avec des enfants sourds, il devra alors suivre une formation complémentaire relative au langage des signes. Idem s’il s’occupe de malvoyants. Et il ajoute: «En raison de l’hétérogénéité des profils des métiers de base et des exigences CIIP et CDIP, nous essayons d’offrir une formation à large spectre, très ouverte et généraliste, afin de répondre aux multiples besoins du terrain, à tous les degrés de la scolarité, aussi bien en appui qu’en institution.» Les étudiantes aimeraient pour leur part juste un petit plus de différenciation, pratiquant cette approche avec leurs élèves.
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La formation serait-elle trop théorique? Non, clament nos étudiantes en chœur. Ainsi que le commente l’une d’elles, «la HEP-VS, avec son référentiel, favorise le développement des compétences professionnelles». Et l’une de ses collègues de compléter: «C’est vraiment une spécificité de la Haute Ecole pédagogique valaisanne que d’offrir la possibilité d’acquérir un certain nombre de savoir-faire, tout en ne négligeant pas pour autant la théorie et les recherches.» Côté pratique, les échanges, la supervision et l’accompagnement à tous les niveaux sont très appréciés, avec un enthousiasme tout particulier pour les discussions entre collègues. Quant à la durée de la formation, elle semble adaptée, pour pouvoir être garante de la construction d’une vraie identité et d’une crédibilité professionnelle. Le fait qu’elle puisse se dérouler en emploi fait partie des points forts, même si les étudiantes estiment que la perte financière explique en partie le désintérêt masculin (2 étudiants sur 32 pour leur volée). Au niveau des contenus, les étudiantes sont juste un peu déçues à propos de la planification des cours, trouvant que ceux de 1re année étaient tous de grande qualité (apparemment les cours du professeur Pierre-André Doudin étaient passionnants), en comparaison avec ceux de 2e et du début de 3e année. La remarque ne concerne pas le référentiel de compétences, mais la méconnaissance de certains formateurs en relation avec leur niveau déjà ac-
Jean-Marie Lavanchy, responsable de la filière enseignement spécialisé, avec les étudiantes interviewées.
quis lors des cours antérieurs. Elles se sentent néanmoins bien outillées pour aller chercher des informations complémentaires sur tel ou tel sujet, cependant certaines considèrent que ce n’est pas une raison pour négliger des enseignements qui se doivent d’être de niveau tertiaire, tandis que d’autres trouvent que cela stimule leur curiosité de devoir creuser les thématiques par elles-mêmes et que cela les incite à opérer des transferts entre la théorie et leur réalité de terrain. Jean-Marie Lavanchy, tout en entendant la critique sur le manque d’«épaisseur» de certains cours, la
La formation Master en enseignement spécialisé Une convention Vaud-Valais sur la formation spécialisée a été signée le 26 mai 2011. Elle définit le cadre de collaboration entre la Haute école pédagogique Vaud (HEP Vaud) et la Haute Ecole pédagogique du Valais (HEP-VS) concernant la formation d’enseignants spécialisés sur les sites de Brig et St-Maurice. Cette formation professionnalisante (master en enseignement spécialisé) se déroule en cours d’emploi durant trois ans (120 crédits ECTS). www.hepvs.ch > Formation MAES
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nuance quelque peu, estimant que leurs exigences ont probablement aussi augmenté, car en 1re année tout était à découvrir. Autre point mis en avant, l’excellente collaboration avec certaines écoles en partie grâce aux conseillers de terrain 1 désignés depuis cette volée par les directions d’école, tant au primaire qu’au CO. Jean-Marie Lavanchy souligne que les conseillers de terrain sont assez représentatifs de ce que la HEP-VS tente de réaliser, en tissant des liens plus étroits avec les écoles, de façon à ce que la formation soit la plus professionnalisante possible. Une étudiante rebondit en précisant que la culture commune établie via les volées successives tend à faire évoluer les mentalités et donc le regard sur les rôles respectifs de chacun, sur les valeurs associées à l’intégration ou à l’acceptation de la différence, etc. Pour une de ses collègues, cette évolution est aussi liée à la reconnaissance de travail professionnel des enseignants spécialisés et cite l’exemple du CO
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES qui l’emploie et dont la direction a perçu progressivement l’utilité de son rôle au niveau de l’intégration, grâce à son investissement personnel. Jean-Marie Lavanchy note que cette démarche pour mieux faire connaître son identité professionnelle des acteurs et partenaires de l’école est essentielle, même si pas toujours facile à effectuer dans un bon esprit collaboratif. Plusieurs voix estudiantines confirment cette difficulté, avec parfois le sentiment d’un manque d’écoute des besoins de l’enseignement spécialisé, voire à l’extrême une méconnaissance complète de la complémentarité des rôles. Même si elles se savent les principales actrices du changement d’image, le souhait d’avoir davantage de soutien du côté de la HEP-VS et du Département de la formation, via les conseillers pédagogiques, est clairement exprimé. Et elles insistent sur la nécessité de renouveler régulièrement l’exercice d’information, sachant que les équipes bougent et qu’il convient aussi de donner une image cohérente de cette hétérogénéité professionnelle auprès des parents. Autre piste énoncée pour renforcer les liens, peut-être faudrait-il une meilleure communication entre les différentes filières de formation au sein même de la HEP-VS… Au terme de ce bilan, les étudiantes sont unanimes pour dire qu’elles conseilleraient cette formation, tout en espérant que certaines de leurs suggestions d’amélioration soient prises en compte, afin de mieux répondre à la diversité et à la complexité des attentes du terrain pour les élèves à besoins particuliers. Place donc à la volée suivante.
Note Les conseillers de terrain (CT) sont les équivalents des praticiens formateurs (PF) pour le primaire ou des maîtres formateurs (MF) pour le secondaire. Les appellations sont à chaque fois différentes en raison de leur profil de formation spécifique.
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Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Témoignages
Regard de Jean-Marie Lavanchy, responsable de la filière MAES «Grâce à la collaboration avec la HEP Vaud, nous avons la chance de pouvoir associer aux programmes certaines personnalités du domaine. Et j’insiste sur le mot “chance”, puisque le nombre de spécialistes du domaine est très limité. Le Valais bénéficie de cette offre décentralisée, qui n’a rien d’une décentration, puisque la formation n’est pas identique à celle de Lausanne. Nous pouvons ainsi réinterpréter certaines exigences et bénéficier d’une marge de liberté pour la formation pratique. Et, de volée en volée, nous avons adapté les contenus de cet accompagnement professionnalisant, avec comme objectif de toujours mieux prendre en compte les besoins du terrain.»
Regard de Carine Tripet Lièvre, responsable de la formation de terrain «Mon rôle est d’opérer un certain nombre de régulations et d’aménagements au niveau de la formation de terrain, en relation avec les remarques des enseignants en formation, des conseillers de terrain, mais aussi des collaborateurs de l’Office de l’enseignement spécialisé. Ayant réfléchi à l’ingénierie de formation, j’essaie de faire un travail de profilage à partir des dossiers d’admission pour pouvoir mieux déterminer les besoins prioritaires. Le but est de proposer à chaque étudiant des ressources susceptibles d’enrichir son regard. La supervision, entièrement formative, est certainement la plus grande force du dispositif valaisan. Nous cheminons vers le principe de l’équipe éducative, avec un tissage efficace entre mentor, conseiller de terrain et superviseur.»
Regard de Nicolas Bressoud, conseiller de terrain «En tant que conseiller de terrain, j’interviens dans la partie pratique, en ayant à charge de favoriser le développement de compétences des enseignants spécialisés en formation. Chaque CT a un forfait de 40 heures par enseignant en formation et, tout en étant lié à la HEP, nous sommes autonomes, peut-être un peu trop, dans la façon dont nous les accompagnons pour les aider à lier théorie et pratique et favoriser la connaissance du domaine de l’enseignement sur le terrain. Même si je ne suis pas en mesure d’apporter des réponses, je peux les stimuler et les encourager. Et j’apprends aussi énormément à leur contact. L’enrichissement est réciproque.»
Carte blanche, votre rubrique Vous pouvez collaborer à Résonances de diverses manières. Pour rappel, la rubrique carte blanche attend vos textes et/ou ceux de vos élèves et/ou ceux des étudiants de la HEP-VS. Vous êtes également invité-e à faire part de vos suggestions de tous ordres. N’hésitez pas à clapoter pour envoyer un message à la rédaction, indiquer une adresse internet ou un projet que vous aimeriez faire partager… Et si vous n’êtes pas adepte du courriel (resonances@admin.vs.ch), vous pouvez aussi téléphoner au 027 606 41 59 ou au 079 429 07 01.
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> MÉTIERS DE L’ÉCOLE
Nicolas Bressoud, enseignant spécialisé, conseiller de terrain… m’a appelé pour aller faire un remplacement de quelques semaines à Morgins, dans une classe à trois degrés et j’ai vraiment adoré cette expérience. Je me suis senti bien, en confiance et à l’aise autant avec les élèves qu’avec les enseignants», commente-t-il. Et il ajoute, en souriant: «Comme la HEP avait ouvert ses portes à St-Maurice, le projet de devenir enseignant devenait réalisable.»
MOTS-CLÉS : AMES • HEP-VS • BALADE DES SAVOIRS
Nicolas Bressoud est enseignant spécialisé, alternant cours d’appui à St-Maurice et à Vérossaz et une activité dans l’équipe pluridisciplinaire du Centre pédagogique spécialisé à Monthey. A côté de cela, il est engagé par la HEP-VS en qualité de conseiller de terrain (cf. article pp. 23 - 25). Il est en outre président de l’AMES (Association des maître-sse-s de l’enseignement spécialisé du Valais romand) et membre du groupe de pilotage de la Balade des Savoirs qui aura lieu le 17 janvier 2015 à Martigny. Et il gère le tout à temps partiel, histoire de prendre également le temps de s’occuper de ses filles en bas âge. Après avoir effectué sa scolarité obligatoire à Troistorrents, Nicolas Bressoud n’avait pas trop d’idées pour son avenir. Il est alors «descendu à St-Maurice» et a opté pour une maturité scientifique. A la fin du collège, sans se poser de questions, mais s’imaginant bien devenir ingénieur dans le domaine de la prévention des avalanches et ainsi travailler en Valais, il est parti à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). Et là, patatras… il s’est trouvé face à une difficulté fondamentale qu’il raconte ainsi: «Je n’étais pas prêt à ce moment-là à quitter ma vallée et, me sentant loin de chez moi, j’ai vécu une vraie panique. Du coup, j’ai dû pour la
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Nicolas Bresso
ud est un en seignant passionné.
première fois m’interroger sur mon choix professionnel.» Autant dire que la question des transitions a une importance toute particulière dans son parcours d’enseignant spécialisé, estimant que l’école est parfois trop exigeante, demandant à certains élèves, insuffisamment matures, de se projeter professionnellement.
Le déclic lors d’un remplacement Suite à cette brève parenthèse lausannoise, Nicolas Bressoud a pris une année sabbatique, ce qui lui a permis d’exercer différents métiers, dans sa région d’origine bien évidemment. Ainsi il a effectué des fouilles sur les chantiers, a travaillé à la CIBA, a fait de la manutention… et des remplacements. «Le président de la Commission scolaire de Troistorrents
Nicolas Bressoud a suivi sa formation initiale à la Haute Ecole pédagogique valaisanne avec bonheur, sentant qu’il s’épanouissait et quittait la peau de cet élève, assez bon scolairement mais qui passait relativement inaperçu, parce que timide, pour se sentir responsable du développement des compétences de ses élèves. Du coup, il a puisé tout ce qu’il pouvait dans la formation dispensée qu’il a trouvée globalement riche et intéressante. Il est par ailleurs satisfait d’avoir pu, à travers cette expérience, découvrir un peu le Haut-Valais et se forger ainsi une identité valaisanne. Ayant co-fondé l’Association des étudiants de la HEP-VS, il avoue qu’il y avait néanmoins des demandes légitimes à relayer auprès de la direction, surtout des dysfonctionnements au niveau de la gestion administrative. Nicolas Bressoud considère cependant les critiques récurrentes concernant la HEP-VS injustes, estimant pour sa part avoir été bien outillé pour exercer son métier. Pour exemple,
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES il mentionne une évolution de sa perception professionnelle: «Avant la formation, je pensais devenir une sorte de régent, et aujourd’hui, je sais qu’on peut tenir sa classe, tout en apportant de la motivation et du questionnement, via une autre relation avec les élèves.» Après quelques années de titulariat en duo pédagogique à l’école primaire à St-Maurice, Nicolas Bressoud avait le sentiment de n’avoir fait qu’effleurer tout ce qui touchait au fonctionnement du cerveau et à la panoplie de compétences à gérer pour apprendre. C’est pour satisfaire son besoin de curiosité qu’il a décidé de suivre la formation, en cours d’emploi, d’enseignant spécialisé, sans forcément imaginer quitter le titulariat. Mais là il a rencontré des collègues qui travaillaient avec des enfants trisomiques ou souffrant de différents handicaps et cela a été un nouveau déclic. Il a alors effectué des stages à la Castalie, à NotreDame de Lourdes, etc. Une formation qu’il a appréciée, du fait qu’elle lui permettait de prendre du recul un jour par semaine par rapport à son activité et de discuter avec d’autres collègues afin d’enrichir sa pratique. C’est donc ainsi qu’il a ensuite accepté de devenir conseiller de terrain, de façon à conserver un espace réflexif et ainsi éviter l’essoufflement professionnel. Et il n’exclut pas de se former ultérieurement pour enseigner au secondaire. Bref, il n’a de loin pas fait le tour de son métier. Nicolas Bressoud a d’autres activités liées à l’enseignement. Il est président de l’AMES, une association certes syndicale mais aussi pédagogique et, à ce titre, il est invité à participer, avec voix consultative, au comité cantonal de la SPVal (Société
Site de l’AMES www.spval.ch/ames
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
pédagogique valaisanne). Ce qui lui plaît dans cette fonction, c’est de pouvoir échanger avec ses collègues et mettre en relief les actions en faveur de l’enseignement spécialisé au niveau cantonal. Convaincu par l’originalité de la Balade des Savoirs, il a sans aucune hésitation accepté de s’investir avec enthousiasme dans les préparatifs de cette journée. A ses yeux, c’est une formidable occasion d’offrir une magnifique vitrine à l’Ecole valaisanne.
mation nous oblige à argumenter pour défendre ce que nous faisons en classe, mais aussi à nous questionner sur nos pratiques. La déstabilisation est saine, mais la sérénité dans le métier d’enseignant est fondamentale. Désormais j’aimerais voir le retour de cette dernière, de façon à éviter le désengagement professionnel.
Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous? Exceptionnellement vous avez le droit à un Nicolas Bressoud, que vous apporte vœu pour l’école et à un autre pour l’enseignement spécialisé… la variété de vos différentes casquettes professionnelles? Je mettrais dans la conscience de J’ai choisi cette diversité, en saisischaque Valaisanne et de chaque Vasant certaines occasions, pour ne pas laisan une petite alarme orange pour perdre les compétences acquises en qu’ils soient plus attentifs à l’imporformation complémentaire. Par ailtance de la qualité de l’enseigneleurs, j’ai besoin de ment. Si les résultats challenges, car je de PISA montrent « Nicolas Bressoud que l’Ecole valaifonctionne à la passion. L’année passée, a besoin de diversité sanne est bonne, ce j’avais un défi avec n’est pas un acquis professionnelle. » un élève en fin de pour toujours. J’aiscolarité obligatoire merais sentir ce soutien. Et comment cela pourrait-il se qui devait réfléchir à sa transition manifester? Par une affluence masvers le monde professionnel. Cette année, je suis en enfantine en intésive et un engouement général à gration et je dois travailler avec des l’occasion de la Balade des Savoirs enfants trisomiques, autant dire que en janvier prochain. Pour le deuje suis à la fois angoissé, par peur de xième vœu, en ces temps économine pas être à la hauteur, et motivé. quement difficiles, j’aimerais que les enseignants spécialisés aient la Quelles seraient les pistes pour une volonté et le courage de mettre en avant les progrès des élèves dont ils meilleure perception de tout le tras’occupent. vail mené par l’enseignement spécialisé? En Valais, on a dépassé le débat «inComment mettre cela en œuvre, tégration ou exclusion», cependant sachant que la baguette magique, nous vivons une période au cours de pour réussir sa mission, a besoin laquelle nous sommes déstabilisés d’indications précises? Nous avons appris à montrer notre dans nos acquis, via différents discours. Peut-être ne montrons-nous rôle aux titulaires et aux parents, pas suffisamment combien notre acmais l’enjeu aujourd’hui est de tion est fondamentale pour le bon contaminer positivement nos collèfonctionnement de l’école… gues, notre Ecole, puis la société. Il est essentiel qu’ils perçoivent notre souci d’aider les élèves en difficulté Cette instabilité actuelle ne pourrait-elle pas néanmoins être frucà progresser et de montrer le chemin tueuse? parcouru par ces enfants. Une chose est certaine, nous ne ronronnons plus. L’arrivée d’Oskar FreyPropos recueillis singer au Département de la forpar Nadia Revaz
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> AC&M
Structure d’une séquence AC&M et PER MOTS-CLÉS : DOMAINE ART • QUATRE AXES Lors des présentations du PER pour le domaine Art et la discipline AC&M plus particulièrement, nous vous avions présenté un principe méthodologique qui voudrait que, idéalement, chaque fois qu’on aborde un objet d’enseignement en AC&M, on le fasse en construisant une séquence d’enseignement / apprentissage qui traverse les quatre axes du domaine Art: l’expression et la représentation, la perception, la technique et la culture. Puisqu’il s’agit de méthodologie, et en l’absence de moyen officiel, ce principe n’est donc pas obligatoire. Il est écrit nulle part dans le PER qu’il faille faire de la sorte. Toutefois, il est proposé par l’équipe d’animation pédagogique des AC&M (ainsi que par celle
des Arts Visuels) parce qu’il permet de couvrir le plan d’études, tout en mettant du sens dans la construction didactique de la séquence. Et surtout, parce qu’il permet d’exploiter le potentiel d’apprentissage de l’objet d’enseignement! La construction classique de la séquence AC&M est la suivante: Perception Technique Expression
Culture
On peut, bien sûr, varier l’ordre des séances. Attention toutefois à l’entrée par la culture, qui induit souvent un travail «à la manière de» qui rendra la phase d’expression difficile, voire impossible. La séance culture, si elle n’est pas finale, devrait, pour ne pas enfermer l’élève
C’était écrit dans l’Ami des Régens en 1854 «Dans la plupart des écoles du Canton, les cours ne durant que cinq mois (et il arrive trop souvent que cette prescription n’est pas même remplie), les enfans oublient assez généralement, pendant les sept mois de vacances qu’on leur donne avec une libéralité si fâcheuse, ce qu’ils ont appris durant l’hiver, et il faut, pour ainsi dire, tout recommencer à la reprise des classes. Afin d’éviter cet inconvénient, on a adopté à Lens une mesure qu’on devrait bien imiter, partout où cela est possible. Les enfans vont en classe l’après-midi, les jours de fêtes et les dimanches, pendant toute la belle saison.» L’Ami des Régens, journal pédagogique pour les écoles françaises du Valais, 1er février 1854
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dans une idée, un type de représentations, présenter plusieurs sources variées. Technique
Culture Perception Expression
On peut également multiplier les séances à l’intérieur de la séquence et avoir, par exemple, plusieurs moments de perception ou de technique avec des objectifs spécifiques différents. Technique Perception Perception Technique Expression
Culture
Mais il est possible aussi de supprimer une séance: impossibilité de trouver un lien culturel pertinent? Difficulté à construire une activité de perception qui ne soit pas qu’un alibi manquant d’intérêt pour les élèves? Le bon sens doit toujours primer sur la méthode, cela va de soi. Cette alternative peut être poussée jusqu’à la séance unique: une phase d’expression pure autour d’un défi ou d’une situation problème ou encore un évènement culturel qui crée une opportunité. Evidemment, l’idéal serait de conserver le plus souvent possible la phase d’expression qui renferme toute la finalité de la discipline. Technique
Culture
Expression
Mais nous vous proposons aussi, pour varier, de tester la structure suivante:
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES
Expression Perception Technique Culture
Expression
Commencer par une phase d’expression «à froid», nourrir la problématique proposée à travers la perception, la technique, la culture et enfin revisiter la problématique de base avec la possibilité de ré-intervenir sur la production initiale ou d’en réaliser une nouvelle. L’idée étant bien sûr de constater une évolution entre les deux ;-)! Et enfin, n’oublions pas l’entrée par le projet, qui propose une structuration de la séquence idéale pour les AC&M:
Processus créatif
Culture
Expression
Technique
Pour nos prochaines rencontres, à travers ce magazine, je vous proposerai un zoom avant sur chaque axe en nous posant la question suivante: 1. S’exprimer 2. Percevoir
Projet Perception
En effet, en entrant directement par la sollicitation de la phase d’expression, qui est de fait la problématisation du projet, on pourra accompagner l’élève dans son processus créatif en organisant toutes les étapes, de la préparation à la recherche d’idées à la vérification par la réalisation, puis à la socialisation, en insérant les différentes phases du PER au service de ce processus.
3. Travailler la technique 4. S’intéresser à la culture en AC&M, ça veut dire quoi en termes d’activités?
EN RACCOURCI educa.Guide
Promotion des disciplines MINT à l’école Que faut-il faire pour que les jeunes s’intéressent davantage à ce que l’on appelle les disciplines MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles, technique) et pour qu’ils s’orientent vers ce type de métier? Cet educa.Guide de l’Académie suisse des sciences techniques répertorie les recommandations faites sur la base des résultats du «Baromètre de la relève MINT en Suisse». Il propose aux enseignantes et enseignants des exemples pratiques et du matériel d'enseignement pour animer et enrichir leur enseignement des matières MINT. http://guides.educa.ch/fr/ promotion-disciplinesmint-lecole
Sandra Coppey Grange
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> DOC. PÉDAGOGIQUE
DVD-R documentaires: les suggestions du mois MOTS-CLÉS : CINÉMA SUISSE • FICTION • DOCUMENTAIRE Les DVD-R sont à disposition des enseignants et des étudiants et sont déposés dans le site de St-Maurice. Par le biais du catalogue online de la Médiathèque Valais (RERO-Valais), ceux-ci peuvent être réservés et retirés dans l’un des 3 autres sites de la Médiathèque Valais moyennant un délai d’au minimum 72 heures (jours ouvrables). Leur emprunt est strictement réservé à des fins pédagogiques, pour une durée de 14 jours, avec possibilité de 5 prolongations tant que le document n’est pas réservé par un autre lecteur. Les enseignants peuvent exprimer leurs souhaits d’enregistrement pour le jeudi midi précédant la semaine de diffusion de l’émission à l’adresse suivante: documentation. pedagogique@mediatheque.ch
La petite histoire du cinéma suisse romand Diffusé le 02.03.2014 sur RTS 2, 52’ Cote 791.43(494) PETI
A la fin des années 1960, dans le désert cinématographique suisse, une nouvelle génération de réalisateurs émerge et enchaîne succès sur succès. Alain Tanner, Claude Goretta et d’autres vont renouveler, grâce à leurs films, notre regard sur notre petit bout de pays. (RTS)
Ursula Meier Emission Cinéma suisse, Diffusé le 27.06.2013 sur RTS 1, 27’ Cote 791.43 MEIE URSU Après la réalisation de documentaires, Ursula Meier brille désormais dans la fiction. Elle y développe des thèmes intimistes, interroge sur les liens familiaux en s’appuyant sur une direction d’acteurs maîtrisée. Reconnue dans de grands festivals internationaux, la cinéaste francosuisse poursuit sa carrière avec passion. (RTS)
Fernand Melgar Emission Cinéma suisse, Diffusé le 04.07.2013 sur RTS 1, 26’ Cote 791.43 MELG FERN A travers ses documentaires, le cinéaste Fernand Melgar offre un regard particulier sur la Suisse (TV8)
Le monde est comme ça
Visionnage du documentaire intitulé «Le monde est comme ça».
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Emission Le doc, Diffusé sur RTS 2 le 10.03.2014 Cote 325.2(494) MOND Après «Vol spécial», tourné dans le centre de Frambois pour requérants d’asile déboutés, le réalisateur Fernand Melgar est parti en Gambie, au Sénégal, ou au Kosovo pour retrouver certains des personnages
Un site en lien avec le cinéma Portail romand de l’éducation aux médias www.e-media.ch > Cinéma
qui avaient été renvoyés dans leurs pays. (RTS)
Jacqueline Veuve Emission Cinéma suisse, Diffusé le 18.11.2013 sur RTS 1, 29’ Cote 791.43 VEUV Jacqueline Veuve est une figure incontournable du cinéma suisse. Dans ce portrait, réalisé après sa mort au début 2013, certains de ses collaborateurs s’expriment sur son apport au cinéma suisse et mondial. (RTS)
VOIR AUSSI, POUR LA JEUNESSE La 3D au cinéma Emission L’oreille des Kids, Diffusé le 27.08.14 sur RTS 2, 13’ Cote 791.44.02 TROI
Mission ciné Série diffusée sur RTS 2 les mercredis et samedis dès septembre Cote 791.43 Cette série propose aux enfants et aux adolescents de découvrir les secrets du cinéma de façon spectaculaire et originale, sous la forme d’enquêtes fictives jouées par des acteurs professionnels. Chaque épisode favorise le développement de la cinéphilie et d’un regard critique. (LM)
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES > ÉCOLE-CULTURE
Le programme valaisan «Etincelles de culture» fait peau neuve Un nouveau site web au service des partenaires du programme
MOTS-CLÉS : PROFESSIONNELS DE LA CULTURE • ÉCOLES • PROJETS CULTURELS «Etincelles de culture» est un programme du Service de la culture du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture. Il soutient et promeut les projets culturels en lien avec l’école. Son nouveau site web est destiné principalement aux enseignants et aux acteurs culturels valaisans. Il propose trois prestations: un catalogue d’offres culturelles, un dispositif de soutien financier ainsi que des contacts et des outils pour monter un projet. Un programme au service des projets culturels en lien avec les écoles «Etincelles de culture» facilite les rencontres entre les élèves et les acteurs qui créent et font vivre la culture professionnelle du canton. Il vise quatre objectifs: faire découvrir la richesse de la culture et du patrimoine en Valais; éveiller la curiosité culturelle des élèves; faire vivre aux élèves des moments de partage culturel; favoriser des expériences au contact d’artistes et de spécialistes du patrimoine. Le programme s’adresse non seulement aux écoles valaisannes (qui désirent acheter une production culturelle ou réaliser un projet culturel en milieu scolaire avec l’accompagnement d’un artiste ou d’un autre professionnel de la culture), mais aussi
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
www.etincellesdeculture.ch
aux professionnels de la culture actifs en Valais (qui souhaitent diffuser une production à tarif préférentiel auprès des écoles du canton). Chaque année, quelque 250 projets sont soutenus par le biais de ce programme.
Un programme pour faire découvrir aux élèves la culture et le patrimoine Lancé en 2008 dans le but de partager la culture et le patrimoine du Valais avec les élèves des écoles valaisannes, le programme «Etincelles de culture» est piloté par le Service de la culture du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC). Il travaille en collaboration étroite avec le Service de l’enseignement et celui de la formation professionnelle du Département de la formation et de la sécurité (DFS). Le programme s’inscrit dans la professionnalisation des collaborations entre Ecole et Culture, au niveau cantonal comme au niveau national.
Vitrine bilingue de l’offre culturelle pour les écoles du Valais et plateforme de contacts, d’outils et de financement, le nouveau site web met en évidence les prestations du programme pour mieux servir ses utilisateurs. Il présente plus de 80 offres culturelles, de même qu’une liste de 90 professionnels issus de la culture ou du patrimoine, prêts à accompagner un projet en milieu scolaire. De plus, il propose des outils, par exemple un guide pour concevoir un dossier pédagogique, ainsi que des Questions fréquentes avec leurs réponses. Le programme est à découvrir sur www.etincellesdeculture.ch
24 heures de natation 2014 Piscine couverte de Sion Du samedi 22 novembre à 11 h au dimanche 23 novembre à 11 h 12 challenges Nombreux prix Participation gratuite, ouverte à tous Inscription sur place Baptêmes de plongée Epreuve comptant pour la Médaille Sportive Sédunoise Renseignements et programme: www.cnsion.ch En 2012, c’est la classe de Michel Rothen qui a gagné le «Prix école».
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> MITIC
Centre ICT-VS: «Infrastructure & Services pédagogiques» MOTS-CLÉS : BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE • SYSTÈME D’INFORMATION SCOLAIRE • FÉDÉRATION D’IDENTITÉ L’intégration réussie des MITIC dans le contexte scolaire nécessite la présence de trois facteurs incontournables et indissociables, à savoir: des ressources pédagogiques pertinentes, en lien avec les objectifs d’apprentissages
issus de tous les degrés de la scolarité, obligatoire et post-obligatoire.
Les prestations du pôle Dans le contexte d’une société qui glisse indéniablement vers le «tout numérique» et où les technologies évoluent sans cesse, c’est le système d’information pédagogique dans son ensemble, et plus particulièrement l’accès aux ressources numériques, qui se place au centre des préoccupations.
une formation et un accompagnement des enseignants aux usages didactiques des MITIC
Pour mener à bien sa mission, Grégoire Mabillard, responsable du pôle «Infrastructure & Services pédagogiques», peut s’appuyer sur les compétences à la fois techniques et pédagogiques de collaborateurs
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Une infrastructure fiable et accessible constitue un prérequis à toute utilisation des MITIC dans l’enseignement. Cette infrastructure nécessite des postes de travail performants et des logiciels adéquats, mais également un réseau ouvert vers internet et vers des services centralisés. Tablettes, smartphones, virtualisation, wifi, cloud computing, projection interactive, réalité augmentée… sont autant de technologies porteuses de promesses pédagogiques qu’il convient d’évaluer. Le pôle exerce une veille technopédagogique régulière et propose des conseils et expertises afin d’orienter les établissements dans leurs choix en matière d’équipements et de réseaux. Les écoles qui le souhaitent peuvent bénéficier d’une connexion gratuite à Internet dans le cadre de l’initiative «Internet à l’école» de Swisscom et les écoles cantonales du secondaire 2 disposent d’une infrastructure centralisée basée sur des technologies modernes de virtualisation, permettant un accès en tout temps, en tout lieu et quel que soit le support utilisé, à un environnement de travail mutualisé.
une infrastructure technologique accessible et adaptée aux besoins pédagogiques. Si, comme relaté dans le précédent numéro de Résonances, le pôle «Ressources & Usages didactiques» concentre ses activités sur les 2 premiers facteurs, il appartient au pôle «Infrastructure & Services pédagogiques» d’apporter son expertise afin de favoriser la mise en place d’environnements numériques de travail cohérents, capables de répondre aux besoins particuliers des écoles et de soutenir l’activité pédagogique.
Equipement des établissements
Aussi, afin de favoriser un système d’information ouvert, flexible et interopérable, le pôle «Infrastructure & Services pédagogiques» propose aux acteurs de la scolarité un catalogue de prestations classifié selon cinq champs d’intervention, brièvement décrits ci-après.
Système d’information scolaire Les différents environnements de travail présents dans les établissements scolaires se sont principalement construits par ajouts successifs, au
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES gré des expérimentations locales et sous l’impulsion de directions ou d’enseignants acquis à la cause des MITIC. Le foisonnement d’outils ou de plateformes (institutionnels ou non) qui en découle, ainsi que la variété de ressources qui s’y trouvent, ne permettent pas de parler à ce jour d’un véritable système d’information scolaire global et coordonné. De par son expertise, le pôle vise à accompagner un développement rationnel et harmonisé du système d’information scolaire, en favorisant le partage des ressources et en simplifiant leur accès.
Services pédagogiques De l’hébergement de sites internet à la plateforme complète d’apprentissage et de travail collaboratif, en passant par le wiki, le blog, la plateforme de gestion de contenus, l’e-learning,… c’est toute une variété de services pédagogiques qui est proposée aux acteurs de l’éducation valaisanne. Au niveau institutionnel, le pôle assume la gestion de la plateforme vs.educanet2, ainsi que les accès aux différentes ressources partagées (Didapage, Maths interactives, REVES…). Il assure également, pour les écoles du secondaire 2, le suivi et le développement des différents services mutualisés proposés dans l’environnement pédagogique dédié.
Maintenance et support Qu’il s’agisse d’infrastructure ou de services pédagogiques, le pôle assure la maintenance ou supervise, sur la base des contrats négociés, les interventions des entreprises partenaires, pour l’ensemble des prestations qu’il propose. Il offre un support technique aux utilisateurs et organise, selon les besoins, les formations spécifiques utiles aux personnes en charge des aspects techniques dans les établissements.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Sécurité & Communication
loguées selon des critères de recherche pertinents à la pédagogie (LOM-CH);
La sécurité informatique impose une ana la simplification et l’unification des lyse approfondie des dangers et des risques encourus et accès aux différents services péla mise en œuvre de solutions techdagogiques par la mise en place niques permettant non seulement la d’une authentification unique, protection du système global, mais basée sur un annuaire central et également sa restauration en cas cantonal; d’accident (perte ou corruption de donle partage de res« Le pôle apporte nées). Au niveau de sources pertinentes et l’utilisateur, les dis- son expertise pour la mise à disposition de positifs de filtrage, la mise en place contenus numériques même s’ils n’offrent grâce à d’environnements commerciaux pas une sécurité abune fédération d’idensolue face aux usages numériques de tité entre les différents inadéquats d’Inter- travail cohérents. » partenaires (cantons, maisons d’éditions,…) net, constituent une barrière nécessaire à le développement d’environl’exposition involontaire des élèves face à des contenus inappropriés. Le nements numériques de travail adaptés à chaque degré de la pôle pratique une veille sécuritaire active afin de prodiguer conseil et scolarité et regroupant dans un espace centralisé l’ensemble des expertise dans le choix des dispoaccès aux différents services et sitifs sécuritaires et assure la validonnées pertinentes à la gestion dation des solutions mise en place, et l’apprentissage scolaire. en conformité avec les directives et recommandations émanant du Ces différents projets, à portée canDépartement de la formation et de la sécurité. tonale, mettent en lumière l’ampleur des défis que l’équipe du pôle «Infrastructure & Services» se propose Le nouveau site www.ictvs.ch servira de relever dans les années à venir, de vitrine aux différentes activités afin d’offrir à la scolarité valaisanne du pôle et facilitera l’accès aux presdes prestations numériques toujours tations proposées. Toute l’actualité plus performantes et en phase avec liée à la veille technologique, l’innol’évolution sociétale. vation et les projets en cours y trouvera également bonne place. Pour le CC ICT-VS, le responsable du pôle Les projets à venir «Infrastructures & Services pédagogiques» Afin de rationaliser la gestion du système d’information, promouvoir l’usage des technologies et favoriser le partage des ressources pertinentes à la pratique pédagogique, le pôle Informations «Infrastructure & Services» souhaite et contact initier un certain nombre de projets structurants, tels que: Web: www.ictvs.ch E-Mail: info@ictvs.ch le développement d’une biblioResponsable du pôle «Infrastructhèque numérique cantonale ture & Services pédagogiques»: permettant un accès centralisé à gregoire.mabillard@ictvs.ch des ressources numériques cata-
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> PROJET D’ÉCOLES
Mic mac, une publication des CO sierrois Nadia Revaz MOTS-CLÉS : SIERRE • FRANÇAIS • ÉCRITURE • HUMOUR • FANTAISIE Sur une initiative des Editions à la Carte et avec le soutien du directeur des écoles sierroises, les CO de la Cité du Soleil ont relevé un passionnant défi, à savoir publier un ouvrage de près de 300 pages intitulé «Mic mac à Sierre». Pour Evelyne Guillaume Duvoisin, directrice des Editions à la Carte, c’était l’occasion de démontrer que les jeunes avaient encore le goût des livres et de l’écriture. Jacques Zufferey, directeur des écoles de Sierre, a pour sa part très vite été séduit par ce projet d’écoles, au pluriel comme il se plaît à le préciser, puisqu’il a rassemblé, des classes des deux CO, dont une classe germanophone (9 classes du CO de Goubing, 4 classes du CO des Liddes et 1 de l’OS de Goubing). Il était par ailleurs d’avis que c’était une formidable occasion de favoriser le travail d’équipe entre enseignants et entre élèves. Après avoir lu l’ouvrage, Jacques Zufferey se dit admiratif: «C’est formidable de découvrir la manière dont ces jeunes revisitent
Les classes ayant participé au projet Michaël Amos, Michel Antille, Eric Bagnoud, Saskia Bruttin, Murielle Clerc, Fabienne Cotutiu, Mario Greco, Cindy Epiney, Stéphanie MétrailIer, Adrienne Mittaz, Etienne Roux, Jan Zenhausern, Aurélie Zwissig
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De gauche à droite : Andreia, Ombéline, Mélanie, Yann, Yoann et Stéphanie Métrailler.
les quartiers sierrois, via des genres d’écriture très divers, allant du roman policier au poème, en passant par l’article de journaliste. C’est un livre joyeux qui offre une belle publicité à la ville.» Un vernissage a été organisé le 11 octobre dernier au Château Mercier, avec des animations assurées par les élèves. De quoi laisser des souvenirs inoubliables à tous, enseignants compris. Rencontre avec Stéphanie Métrailler, enseignante au CO de Goubing et coordinatrice du projet, mais aussi avec cinq des élèves (Andreia, Mélanie, Ombéline, Yann et Yoann) ayant participé à la réécriture des «Dix Petits Nègres» d’Agatha Christie devenus «Les Dix Petits Sierrois», à la création du roman photos intitulé «Tueurs en Sierrie» ou à la rédaction de nouvelles par groupes de 5 ou 6 élèves. Ainsi
que le souligne la coordinatrice du projet, les enseignants avaient toute latitude en ce qui concerne le genre textuel et la manière de faire travailler les élèves, seuls, en groupes ou au niveau de la classe. Même la longueur des productions a été gérée avec une certaine souplesse. Seule la thématique était imposée, à savoir «Sierre».
Une motivation en progression Andreia, Mélanie, Ombéline, Yann et Yoann, issus de trois classes différentes, expliquent que la motivation était très relative au début du projet, tout en relevant que leurs enseignants ont toutefois assez vite réussi à les faire s’engager dans le processus d’écriture. Ensuite, de l’avis de nos cinq élèves, le plus difficile fut de collaborer et de se répartir les tâches. Par exemple, pour se décider
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RUBRIQUES sur les noms de personnages, les Cité Aldrin… Ainsi qu’ils le relèvent, élèves précisent qu’ils ont parfois dû ce qui est agréable avec cet ouvrage, voter. Reste que la variété des idées c’est de pouvoir s’identifier via des lieux familiers (le lac de Géronde, le est aussi perçue comme un aspect positif, notamment pour Ombéline: Château de Villa, la HES-SO Valais…) «En ajoutant à nos idées celles des et des personnages reconnaissables autres, on rédige souvent de meilleurs (Jackus Zuffrix pour n’en citer qu’un). Et pour textes.» Yoann eux, auteurs, le mentionne en outre « Jacques Zufferey, la problématique truc sympa est de directeur des écoles de la cohérence: voir comment les «Faire en sorte que idées de la classe de Sierre, trouve que sont assemblées, les parties entre ce livre est une belle elles fassent sens tout en étant idenpublicité pour la ville. » tifiables. n’était pas toujours évident.» Les élèves suggéreraient-ils à d’autres Les élèves ont-ils apprécié de travailler écoles de se lancer dans un projet en cours de français autrement? Ce similaire? La réponse est clairement qui a particulièrement plu à Yann, affirmative. Ils ajoutent toutefois c’est de pouvoir ajouter une touche que les enseignants devront booster d’imagination: «C’était comme si les classes au démarrage du projet. on devait faire une rédaction, tout Enfin pas seulement, car, dixit en étant un peu plus libres.» Pour Andreia, Mélanie, Ombéline Yann Andreia, ce qui l’a motivée, c’est de et Yoann, les enseignants et les savoir que ce serait lu par de vrais élèves auront beaucoup de travail, mais aussi plus de plaisir. Stéphanie lecteurs: «Habituellement, il n’y a personne d’autre que notre prof et Métrailler confirme: «C’était vrainos parents qui nous lisent, alors que ment une aventure motivante qui, là c’est publié.» Devoir se mettre à la au-delà des progrès en français, a place du lecteur, savoir que les mots permis de souder les classes.» deviendraient livre ont constitué des motivations supplémentaires pour Andreia: «Notre prof de franpeaufiner les textes, y ajouter du çais nous a donné les premières suspense, de l’humour, etc. idées et, petit à petit, on a eu l’envie d’y ajouter les nôtres.» Quelle fut la première émotion lors la découverte de l’ouvrage publié Mélanie: «Et on peut même et vendu aux éditions à la Carte améliorer ses notes de français, (www.edcarte.ch)? Mélanie avoue tout en s’investissant dans ce qu’elle était fière du résultat: «Au type de projet.» Château Mercier, on voyait bien que nous étions tous contents Ombéline: «En classe, on avait d’avoir le livre entre nos mains». lu un roman photos et on était L’ont-ils lu en entier? Tous ont très contents d’en faire un.» relu ce qu’ils avaient écrit, certains l’ont feuilleté et d’autres l’ont Yann: «L’étape la plus dure est presque dévoré dans son intégralité d’avoir l’idée de départ. Ensuite (hormis la partie en allemand). Et tout devient plus facile.» l’enseignante de demander aux élèves ce qu’ils ont préféré? Une Yoann: «Dans notre classe, question qui a engendré une nous nous sommes basés sur un réponse très spontanée: «Ce que roman existant, ce qui nous a notre classe a écrit.» Au-delà de la aidés à écrire.» boutade, ils ont apprécié plusieurs textes, notamment le poème sur la
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Echo de la rédactrice Apparences trompeuses Imaginez que vous assistiez à un spectacle de magie. Dans la salle, assis au premier rang, vous ne regardez que les mains du magicien et ses mouvements. La lumière des projecteurs vous incite du reste à observer ici plutôt que là et vous la suivez sans vous poser aucune question, car vous n’êtes pas du genre contrariant. Peut-être préférez-vous ne pas comprendre la mécanique du tour et, dans ce cas, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais il est possible que vous aimeriez connaître le truc et là votre regard captif est un obstacle majeur. Transposons la scène en classe. L’enseignant doit avoir une vision à 360° et une ouïe extrêmement développée. Malgré cela, l’élève dissipé et insolent attire souvent presque toute l’attention et, pendant ce temps, d’autres, plus discrets mais pas forcément plus sages, profitent de ce détournement d’yeux et d’oreilles pour se la couler douce, pour faire des bêtises, etc. Et ce constat peut se transposer à l’infini dans notre société guidée par une sorte d’envoûtement médiatique, en mode pensée unique, qui nous dicte nos indignations. Personnellement, lors des interviews ou reportages dans les classes, j’essaie d’observer ce qui ne se donne pas immédiatement à voir, à entendre et à comprendre. Et j’évite de même le guidage médiatique et sociétal, privilégiant un décryptage plus nuancé. Si ce n’est déjà fait, essayez et vous découvrirez ce qui se cache derrière les apparences, quelquefois trompeuses…
Nadia Revaz
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> REVUE DE PRESSE
D’un numéro à l’autre Avenir de l’école neuchâteloise
Un pavé dans la mare Le Vallonnier Claude-Alain Kleiner lance un pavé dans la mare en évoquant ce qu’est devenue l’école neuchâteloise. Des théories pas forcément partagées par les enseignants. Cet ancien conseiller communal de Valde-Travers, inspecteur des écoles à la retraite rêve l’école idéale dans un livre intitulé: «Mes utopies. L’avenir de l’Ecole se conjugue-t-il au passé?» Un plaidoyer pour que l’école se recentre autour de ses fondamentaux et soit au service de tous ses enfants. Selon Claude-Alain Kleiner, «l’école ne tient plus son cap. Le socle de l’enseignement devrait reposer sur trois apprentissages basiques et incontournables que sont lire, écrire et compter». Courrier neuchâtelois (24.09)
Livres contre tablettes
Numérique en progression chez les enseignants Les livres sont-ils en train de disparaître des cartables des élèves? On n’en est pas encore tout à fait là en France, mais 30% des enseignants utilisent en cours des manuels numériques. Près d’un prof de maths sur deux se sert par exemple d’un manuel numérique dans le secondaire. Mais les livres scolaires ne sont pas encore aux oubliettes. Seuls 15% des enseignants estiment que le manuel numérique pourra remplacer à moyen terme le manuel classique. France Info (29.09)
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Langues
Allemand en immersion En tant que canton monolingue, Neuchâtel joue les pionniers en proposant des classes bilingues à 540 élèves déjà. Les parents en redemandent. Le Canton a beaucoup développé son offre, qui touche désormais 28 classes de 4 à 8 ans dans les degrés HarmoS 1 à 5. Généralement deux enseignants s’occupent d’une classe en immersion, l’un pour les cours de français et l’autre pour ceux en allemand. Et pour ces derniers, le Canton ne recrute que des volontaires à la biographie bilingue, ou des Alémaniques. L’Hebdo (2.10)
L’absentéisme à l’école
Les professeurs aussi En France, il semble que les professeurs n’échappent pas à la règle. Selon des données publiques compilées par la Direction générale de l’enseignement scolaire, 659 293 journées d’absence non remplacées ont été recensées dans le premier degré (maternelles et primaires) au cours de l’année scolaire 2012-2013. Le ministère relativise tout de même le phénomène. L’absentéisme des professeurs serait dans la moyenne de celui de la fonction publique d’Etat: 7,3% de taux d’absence. Les Echos.fr (3.10)
Elèves difficiles
Des sanctions disciplinaires à revoir L’Etat jurassien devra plancher sur de nouvelles sanctions disciplinaires pour faire face aux élèves difficiles dans les écoles. Le Parlement a accepté un postulat en ce sens. Un groupe de travail a déjà planché sur de nouvelles mesures disciplinaires
Ecole de demain? Ecole française
En retard d’une révolution Aux yeux des spécialistes mondiaux de l’éducation, qui ont réfléchi dans le cadre du WISE (le forum mondial sur l’innovation en éducation, organisé par la Qatar Foundation), l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui sera vite enterrée. Pour 71% d’entre eux, le professeur ne sera bientôt plus celui qui dispense la connaissance, mais un guide qui aide les élèves. Pour 83%, les programmes auront sous peu laissé place à des contenus beaucoup plus individualisés. Pour 43%, les apprentissages seront principalement fournis par les plates-formes en ligne. Le Monde.fr (9.10)
ces dernières années, à savoir les stages de longue durée, la structure rebond ou encore la classe relais. Le Quotidien Jurassien (3.10)
Prix Nobel
«Aux enfants sans voix» Bête noire des talibans qui ont attenté à sa vie à cause de son engagement pour l’éducation des filles, Malala Yousafzai a reçu le prix Nobel de la paix, aux côtés de KailashSatyarthi, activiste indien pour les droits des enfants. Agée de 17 ans, Malala devient la plus jeune lauréate en 114 ans d’histoire du Nobel. Depuis des années, elle milite pour le droit des filles à l’éducation. Le Parisien.fr (10.10)
Ecriture manuscrite
Un monde sans écriture manuelle Depuis la révolution numérique, les rayons papeterie ont diminué un peu partout. Aux Etats-Unis, l’année 2014 aura rendu l’apprentissage de l’écriture manuscrite optionnelle dans 45 Etats (sur 50). En Europe, bien que les enfants soient familiarisés très tôt avec les ordinateurs et les iPad, c’est toujours l’excitation à chaque rentrée scolaire: des stylos à choisir, plume, crayons, bics, des cahiers à grands et petits carreaux, avec ou sans spirale. Quelque part entre l’Europe et les Etats-Unis, le Québec hésite. Huffingtonpost.fr (17.10)
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES > PROJET «JEUNESSE 2015»
Le projet «Jeunesse 2015» est en ligne! MOTS-CLÉS : CONCOURS • TOUS LES DEGRÉS • VALAIS Porteur d’avenir, le projet «Jeunesse 2015» est lancé en amont du 200e anniversaire de l’entrée du Valais dans la Confédération. Ce projet donnera aux enfants et aux jeunes de tout le canton l’occasion unique de développer leur vision du Valais de demain dans le cadre de l’enseignement officiel, de le soumettre au vote du public sur Internet, puis de réaliser – dans la mesure du possible – les projets gagnants. On connaît aujourd’hui les thèmes réservés à chaque classe d’âge ainsi que les prix récompensant les gagnants. Les conditions de participation, critères d’évaluation et le matériel pédagogique peuvent désormais être téléchargés sur le site www.valais.ch/jeunesse.
site de «Jeunesse 2015». Valais/Wallis Promotion et le Département de la Formation et de la Sécurité (DFS) ont donc préparé, en collaboration avec des spécialistes et des représentants de la formation, le matériel pédagogique nécessaire pour donner facilement au moins quatre leçons sur ce sujet.
Le Valais de demain. Mon Valais? Le matériel pédagogique mis à disposition intègre d’une part la présentation des thèmes et de leur rapport avec le 200e anniversaire, d’autre part les principales compétences nécessaires au développement d’un projet pouvant être soumis au jury. Dernier délai de dépôt des idées sur internet: 31 janvier 2015. Il ne tient qu’à vous de tirer parti
des supports didactiques réalisés et de motiver vos élèves pour un projet «Jeunesse 2015» orienté sur l’avenir. Car votre créativité et celle de vos élèves constituent les forces vives du Valais de demain. PROCHAINES ÉTAPES Novembre 2014 – fin janvier 2015: Recherche d’idées et dépôt des projets pour le jury Février 2015: Sélection des meilleurs projets par classe d’âge par un jury, puis vote public sur Internet Mars – juillet 2015: Reportage filmé sur les 5 projets gagnants, en collaboration avec Valais Film Septembre 2015: Présentation audiovisuelle des projets gagnants et remise des prix.
CLASSES D’ÂGE ET THÈMES Age préscolaire (4-6 ans) Mon terrain de jeux de demain. Ecoliers (7-12 ans) Mon produit recyclé de demain. Adolescents (13-15 ans) Mon hymne valaisan de demain. Jeunes (16-19 ans) Ma publicité pour le Valais de demain. Jeunes adultes (20-25 ans) Ma station d’énergie de demain. Dans le cadre de «Jeunesse 2015», il s’agit avant tout d’avoir du plaisir à se confronter à un projet concret. La contribution du corps enseignant est par conséquent décisive pour la réus-
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www.valais.ch/jeunesse
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> ÉVÉNEMENT CULTUREL
«Au Pays de l’Ailleurs» de Guy Kummer-Nicolussi Emmanuel Villani l’interpellant, il y associa 3 mouvements d’une petite messe ébauchée en 2004, idées inachevées… Il exhumait ces thèmes pour en faire 3 passages de messe, un Gloria, un Kyrie et un Agnus Dei, où le chœur trouve une place prédominante et évidente par rapport à la thématique générale.
MOTS-CLÉS : SPIRITUALITÉ • POÈME SYMPHONIQUE • MUSIQUE Après les créations de Cataì (2008), Rêveries sur l’Île verte (2009), Guitares valaisannes (2010), Vagabundo (2011) et Acqua Passata (2012), Guy Kummer-Nicolussi, professeur de musique au Lycée-Collège de la Planta et au Lycée-Collège des Creusets à Sion, nous offre une nouvelle œuvre, majestueuse. Ce ne seront pas moins de 70 artistes, musiciens et chanteurs, valaisans pour la plupart, qui nous transporteront à travers un monde musical et spirituel. La Camerata de Sion et l’Echo des Follatères, sous la direction de Thierry Epiney nous feront voyager dans ce «pays de l’ailleurs», «d’où veillent sur nous les âmes de nos aimés défunts et nous guident tels des phares dans la nuit» (cit. Guy Kummer).
Une genèse multiple Les trois parties principales virent le jour en 2013 - 2014; deux, composées à Malaga et Lanzarote, – lieux qui ont particulièrement inspiré le compositeur – et l’Introitus, partie totalement nouvelle, représentant le
tiers de l’œuvre qu’il achevait janvier 2014 mais dont certaines ébauches de voix et de piano avaient déjà été «rêvées» en 2004 et 2008. Au départ celles-ci furent composées pour orchestre symphonique (type viennois) et piano; il ne devait y avoir aucun rapport entre elles. Mais, en choisissant le titre: «Au Pays de l’Ailleurs» qui évoque le lieu où habitent les âmes, la relation entre ces pièces lui apparut comme une évidence. Il comprit alors que les partitions composées sur les îles devaient être des parties intermédiaires. Le contexte spirituel
Les échanges du compositeur avec l’abbé François Xavier Amherdt, (professeur titulaire de la Chaire de Théologie pastorale, de Pédagogie religieuse et d’Homilétique), lui permirent de clarifier, d’ordonner ses idées. Sa composition n’était pas « “Au Pays une messe, mais de l’Ailleurs” bien un voyage spirituel, d’où la posiévoque le lieu tion finale du Gloria où habitent (la gloire des âmes, notre gloire). les âmes. » En six parties, elle peut être vue comme un grand poème symphonique où chacun peut puiser sa propre spiritualité…
L’inspiration du titre
Venez découvrir cette œuvre et laissez-vous enchanter dans cet Ailleurs…. Dimanche 9 novembre 2014 à 17 h à l’église de Fully Dimanche 16 novembre 2014 à 20h à l’église de Chippis Renseignements et billetterie sur www.euterpe-vs.ch
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Cet «Ailleurs» évoque ces âmes vagabondes tout autour de nous, ou la communion des Saints. … Guy Kummer-Nicolussi a une certitude: «Nos proches décédés sont là… autour de nous, quelque part…, il existe des âmes qui nous protègent…»
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES > LIVRES
La sélection du mois Les textes littéraires à l’école Ce livre s’adresse aux enseignants et futurs enseignants du primaire et du début du secondaire. Il répond à de nombreuses questions, telles que: •
Quel est le rôle des textes littéraires à l’école primaire et au début du secondaire? • Comment évolue l’enseignement de la lecture? • Comment aborder les différents genres littéraires tels que le conte, la légende, le mythe, l’album, le roman, la biographie, la nouvelle, la fable, la poésie et la bande dessinée? • Comment exploiter des textes littéraires en classe?
Citation extraite de l’ouvrage «Les élèves ont besoin d’apprendre des stratégies de lecture de base, stratégies qui s’appliquent à tous les types de texte.»
Apprendre à résister Rien n’est plus amusant que d’observer un enfant qui s’interroge. Que se passe-t-il dans son cerveau à l’instant qui précède une bonne réponse ou une erreur? Olivier Houdé, instituteur de formation, aujourd’hui professeur à l’Université Paris Descartes et directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’Enfant du CNRS, a isolé une fonction essentielle du cerveau: la résistance cognitive! C’est la capacité de notre cerveau à inhiber les automatismes de pensée pour nous permettre de réfléchir. Olivier Houdé. Apprendre à résister. Paris: Editions Le Pommier 2014.
La suggestion du mois de Daphnée Constantin Raposo, enseignante
Cet ouvrage propose: • des activités concrètes de lecture thématique et d’écriture; • des prolongements et des cercles de lecture; • des grilles d’évaluation pratiques.
Jocelyne Giasson (adapté par Tessa Escoyez). Les textes littéraires à l’école. Bruxelles: de boeck, 2014. Nouvelle édition revue et actualisée.
Ateliers scientifiques A partir de 7 ans, les petits curieux peuvent tout expérimenter, très facilement et en utilisant des matériaux et objets que l’on trouve dans toutes les cuisines, et cela sans aucun danger. Chaque petite fiche propose une expérience au recto et les explications adaptées au verso. Six thématiques sont abordées: l’air, l’eau, l’électricité, les matériaux, le mouvement et une dernière partie pour étonner les copains avec quelques curiosités scientifiques. Enrichi d’observations fort intéressantes, ce coffret va sans doute titiller les enfants et leur donner le goût d’apprendre et de découvrir en toute autonomie.
Citation extraite de l’ouvrage «C’est une véritable armée de neurones à combattre! La résistance est dès lors tournée vers soi. Comme l’écrit fort bien Jean d’Ormesson, “penser, c’est refuser, c’est dire non, c’est penser […] contre soi”.»
Te laisse pas faire! La posture d’Emmanuelle Piquet, psychologue et fondatrice du Centre d’intervention en souffrance scolaire à Lyon et à Paris, est la suivante: ne pas se mettre entre le monde et l’enfant ou l’adolescent, ne pas le surprotéger, mais l’aider à se défendre par lui-même. Emmanuelle Piquet. Te laisse pas faire! Aider son enfant face au harcèlement à l’école. Paris: Payot-Rivages, 2014. Citation extraite de l’ouvrage «Les apprentissages relationnels faits à l’école sont ceux avec lesquels les enfants vont devoir s’insérer dans leur vie d’adulte. Ils ne pourront pas se contenter de fermer la porte de la cour de récréation après que la sonnerie aura retenti une dernière fois.»
Francois Aulas, Lionel Larchevêque. Mes ateliers scientifiques, 35 fiches expériences pour tout manipuler. Paris: Editions Tourbillon, 2014.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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> FIL ROUGE DE L’ORIENTATION
Le choix du collège MOTS-CLÉS : ARCHITECTURE • MATURITÉ GYMNASIALE • ENSEIGNEMENT • RELATIONS INTERNATIONALES Rencontre avec Stéphanie Gaspoz et Samuel Varin, deux étudiants au Lycée-Collège de la Planta à Sion pour découvrir les raisons de leur choix de formation et leurs projets d’avenir.
Stéphanie Gaspoz Après son CO au Val d’Hérens, Stéphanie Gaspoz n’envisageait guère d’autre possibilité que le collège. Aujourd’hui, en 4e année (option musique), ce choix reste pour elle une évidence. Plus tard, elle envisage de suivre la HEP à St-Maurice ou de s’inscrire à l’université, étant donné que la palette de ses intérêts est extrêmement large.
Et j’imagine que les cours en orientation vous ont aussi aidée à vous déterminer… Honnêtement, pas vraiment. Sans mettre en cause l’importance de ces cours, je considère qu’ils sont plus utiles aux futurs apprentis. Auriez-vous trouvé intéressant que l’on vous parle davantage des filières d’études possibles après le collège? Oui, mais en même temps, j’ai l’impression qu’à ce moment-là j’aurais peiné à me projeter si loin. Aviez-vous fait des stages pour vous familiariser avec l’un ou l’autre métier? Oui, dans une école primaire, ayant déjà à l’époque l’idée de devenir enseignante et j’avais adoré.
Stéphanie, quelles étaient vos motivations pour choisir le collège après Vous vous imaginez donc devenir votre 2e année de CO? enseignante… J’avais les notes pour y entrer et j’ai Disons que c’est un choix possible, toujours songé à faire des études mais je suis hésitante. Pour exemple, plus tard, dès lors c’était la voie apil y a quelques jours, dans le cadre de propriée, sachant que c’est toujours la préparation du FAP (ndlr: Forum annuel de la Planta), celle qui ouvre le plus de portes pour la nous sommes allés « Au collège, suivre une confésuite. Dans la balance, Stéphanie Gaspoz a rence du Départeil y avait certainement aussi le fait que mes appris le courage. » ment fédéral des afsœurs avaient suivi ce faires étrangères et du coup j’ai pensé même chemin. que les relations internationales Avez-vous été soutenue dans ce pourraient me passionner. choix? Oui, même si ma maman, qui est enVous avez choisi l’option «museignante au CO, voulait que je sois sique». Etait-ce en lien avec un choix vraiment sûre de moi. Je suis donc professionnel possible? J’aime la musique, mais je ne songe allée voir la conseillère en orientation pour avoir un avis supplémentaire. pas à en faire mon métier. C’est plus
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une option-plaisir, sachant qu’à l’université je pourrais aussi bien m’inscrire en HEC qu’en musicologie. Depuis votre premier jour au collège, vous est-il arrivé de douter de votre choix? Non, car j’ai l’impression qu’au CO j’avais été bien préparée pour le collège. Le changement est moins marqué que pour un jeune qui commence un apprentissage. Bien sûr, il y a des moments où je trouve les exigences trop élevées, mais c’est également ce qui fait la qualité de son enseignement. L’image du collège est-elle selon vous positive? Son image s’est peut-être un peu détériorée ces dernières années. Il y a deux ans, le taux d’échec des maturistes était relativement élevé et cela a, me semble-t-il, contribué à donner une mauvaise image du collège. Et le critère de la double compensation fait peur. Selon vous, quelles sont les forces du collège? Je trouve extraordinaire la richesse de la culture générale que l’on y reçoit. A mon sens, il est important d’avoir de solides bases, aussi bien en histoire qu’en biologie. En la matière, le collège est irréprochable. Et nous vivons plein d’opportunités de rencontres avec des personnalités exceptionnelles dans leur domaine, notamment dans le cadre du FAP. Et vous, qu’avez-vous appris à titre personnel?
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES Au vu des exigences, très élevées, je suis devenue plus courageuse et persévérante. Et j’ai par ailleurs gagné en autonomie. Pour la suite de votre parcours professionnel, solliciterez-vous le conseil de certaines personnes? J’écouterais prioritairement ma famille, parce que c’est elle qui me connaît le mieux. Je prendrais aussi probablement rendez-vous avec la conseillère en orientation pour affiner mon choix le moment venu.
Samuel Varin Après avoir effectué son CO à Goubing à Sierre, Samuel Varin a opté pour le collège dès la fin de la 2e année, sans vraiment se poser de questions. Il est aujourd’hui en 5e année (option latin) et donc proche du saut vers une formation de niveau tertiaire. Samuel, avez-vous hésité à choisir le collège? Non, depuis tout petit, c’était pour moi presque une évidence. D’une part, parce que mon père enseigne la géographie au collège, d’autre part parce que pour moi c’était l’école des grands. Enfant, quels métiers imaginiezvous exercer plus tard? Je changeais assez souvent d’avis. En 3P, je voulais devenir berger par exemple. Dès la 6P, l’idée de devenir architecte est apparue et c’est tou-
jours mon projet. A cette époque, j’avais recommencé à jouer aux Lego, mais pour faire des constructions. J’ai par ailleurs toujours apprécié me balader dans les villes pour les visiter sous l’angle de l’architecture et de l’urbanisme.
« Pour Samuel Varin, au collège, on apprend avant tout à être curieux. » Au CO, est-ce que les cours d’orientation vous avaient permis de connaître l’ensemble des voies de formation possibles? Comme j’étais déterminé à aller au collège, ces cours me semblaient presque inutiles. J’ai certes pu découvrir la palette des métiers, mais aucun ne m’a vraiment enthousiasmé. Dans mon souvenir, le collège était dévalorisé et on nous parlait surtout des apprentissages, de l’école de commerce et de l’école de culture générale. Il est vrai que j’aurais très bien pu devenir architecte en décrochant d’abord un CFC de dessinateur en bâtiment, puis une maturité professionnelle, mais j’étais déterminé dans mon choix. En 1re année du collège, avez-vous douté de votre décision? A aucun moment. C’était le début de l’épanouissement. Au cycle, on apprenait par cœur, alors qu’au collège on essaie d’abord de comprendre avant d’apprendre, ce qui me correspond mieux. Actuellement, comment ressentezvous l’image associée au collège? Les apprentis nous rappellent souvent qu’eux apprennent directement un savoir-faire utile à la société, et sont d’avis que nous, étudiants, ne servons à rien. Ce sont deux mondes qui se méconnaissent. A mon sens, les apprentis devraient avoir droit à un peu plus de culture générale et nous, au collège, devrions peut-être bénéficier de quelques cours plus pra-
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
tiques, de façon à réduire quelque peu ce déséquilibre, sans perdre pour autant nos complémentarités. Que vous apporte l’enseignement dispensé au collège? Avec l’enseignement reçu, je suis convaincu que je pourrais trouver des solutions dans quasiment n’importe quelle situation de la vie. Au collège, on apprend surtout à devenir curieux et à réfléchir, en abordant les problématiques sous différents angles. Vu de l’extérieur, l’une des principales richesses du collège, ce sont toutes les activités culturelles et scientifiques qui ne sont pas directement dans le programme… Tout à fait d’accord et je serais même d’avis qu’il faudrait encore plus d’activités de ce type. J’ai adoré participer au Prix littéraire des Collégiens de Sion, à l’atelier d’écriture, au chœur des Collèges ou au Forum annuel de la Planta. Nous avons la chance de découvrir le théâtre, l’opéra… Pour la suite, vous êtes-vous renseigné sur le métier d’architecte? Je suis allé visiter l’ETH à Zürich et j’ai prévu d’aller à l’EPFL à Lausanne. Ma question ne porte plus sur le choix du métier, mais sur le lieu de ma formation. Mes parents me conseillent de faire mon bachelor à Lausanne, puis d’éventuellement faire mon master à Zürich et je pense que c’est assez raisonnable. Propos recueillis par Nadia Revaz
Réaction de lecteur Stevan Miljevic, enseignant au CO de Grône, a réagi à l’un des articles paru dans le dernier numéro de Résonances (dossier sur la complexité/simplexité) sur son blog: https://stevanmiljevic. wordpress.com/2014/10/11/ enseigner-la-complexiteserieusement
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> CPVAL
Prévoyance et politisation: réflexions… Patrice Vernier MOTS-CLÉS : FLEXIBILITÉ • ACTIVITÉ LÉGISLATIVE • NORMES
Une fois n’est pas coutume, prenons un peu de hauteur dans cet article et quittons CPVAL pour réfléchir un instant sur les effets de la politisation sur la prévoyance professionnelle. Manifestement, les responsables politiques ne cessent d’identifier des points faibles de la prévoyance qu’il s‘agit d’éliminer par de nouvelles prescriptions. A en juger par l’intensité de l’activité législative, il y a longtemps que tous les problèmes devraient être résolus.
de l’influence politique exercée sur le taux de conversion, sur le taux d’intérêt minimum, sur l’âge de la retraite ou encore sur l’encouragement à la propriété?
Taux de conversion
Ce taux détermine le montant de la rente à l’aide du capital épargne existant et repose sur deux facteurs: le rendement de la fortune et l’espérance de vie. Il est légitime de discuter des hypothèses qui sous-tendent leurs valeurs prévisionnelles et des conséquences pour la prévoyance, mais nous savons comment a tourné la votation de 2010. On a discuté de ce qu’il était raisonnable d’imposer aux assurés, de ce qui serait souhaitable et par ce fait une des deux Si nul ne conteste la nécessité de normes contraignantes pour l’exévariables n’a plus été représentée cution et des fonctions de contrôle comme dépendant d’évolutions futures, mais comme pouvant être lipour la surveillance et la transpabrement choisie. Est-il nécessaire de rence, la loi est allée bien au-delà de ces éléments fondamentaux déterminer un taux de conversion midans certains donimum fixe, contraimaines. Même un gnant pour toutes « Le système du non-initié comles caisses de pen2e pilier ne peut pas prend que le monsion? En l’inscrivant tant de la rente, le exister sans une base dans la loi, ce taux capital épargné, la est devenu le jouet actuarielle solide. » durée du versement des partis politiques de la rente et le renqui ne veulent plus dement du capital réalisé pendant le lâcher. Et quand on sait qu’un taux ce temps sont interconnectés et ne de conversion fixé à un niveau trop peuvent pas être déterminés indéélevé provoque une redistribution pendamment les uns des autres. On annuelle des actifs vers les pensionnés, donc un «vol des rentes», cette comprend également que les rendements des capitaux sont détersituation laisse le praticien songeur… minés par des influences externes, que le capital épargne d’un individu Taux d’intérêt minimum augmente et que la durée du versement de sa rente diminue s’il traLe 2e paramètre technique fixé par les pouvoirs publics est le taux d’invaille plus longtemps. Mais que dire
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térêt minimum. Pourrait-on y renoncer? Du point de vue de la prévoyance, oui. Cela permettrait à une institution de prévoyance de mieux réagir à sa propre situation et rendrait superflus certains assainissements. En outre, cela nous priverait du spectacle dont nous gratifient chaque année les divers acteurs politiques, par lequel ceuxci veulent prouver qu’ils défendent leurs convictions et leurs groupes d’intérêts. D’un point de vue prévoyance, ce serait assurément une amélioration.
Age de la retraite A l’époque où l’âge de la retraite et l’espérance de vie divergeaient peu, la fixation d’un âge allait de soi. Aujourd’hui, environ 20 ans séparent ces deux dates. Est-ce encore nécessaire? La flexibilisation de l’âge de retraite semble indiquer que même sur ce sujet difficile sur le plan de la politique sociale, on observe une certaine détente. Mais cela ne vaut qu’aussi longtemps que l’on n’aborde pas la problématique hommes-femmes et que l’on ne parle pas de l’âge de la retraite des femmes. Car dans ce cas, on voit tout à coup la politique faire à nouveau irruption. Nous sommes alors confrontés à des arguments tels que la justice, la dignité des personnes
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
RUBRIQUES âgées, la discrimination subie par les femmes dans la vie au travail, etc. Tous ces paramètres n’ont aucun rapport avec la biométrie dont il faudrait parler en réalité. La prévoyance connaît aujourd’hui déjà des systèmes flexibles. Pourquoi ne pas s’y référer sans intervention politique?
quences de cette option. Ce sont surtout les prix de l’immobilier qui étaient et qui restent les éléments déclencheurs du débat. Dans ce sens, l’encouragement de la propriété du logement reste un sujet politique. Est-ce ce que cela répond à un besoin de prévoyance? La question mérite d’être posée…
Encouragement à la propriété du logement
Conclusion
Dans le cadre de la réforme des prestations complémentaires, le Conseil fédéral propose d’interdire les prélèvements de capital pour l’acquisition de logements en propriété au sein de la partie obligatoire. Il est intéressant de rappeler qu’avant 1995, la prévoyance ne connaissait pas l’encouragement à la propriété du logement. Aujourd’hui, après 20 ans d’existence, on y voit un problème alors même qu’il n’existe aucune indication fiable sur les consé-
Ces exemples pour montrer à quel point des éléments politiques jouent un rôle de plus en plus grand dans la réglementation des éléments techniques du 2e pilier. Cela montre aussi que la politisation ne s’exprime pas par le nombre de lois, mais qu’elle parcourt tout le processus de prise de décisions législatives. En outre, il est d’autant plus facile d’y recourir que les faits sont complexes, parce que les intentions réelles n’apparaissent plus à première vue.
Les arguments contre lesquels il faut se battre n’ont aucun rapport objectif avec le sujet du débat, mais trouvent leur source dans d’autres domaines de la vie telles que l’éthique, la politique du genre, la politique environnementale, etc. Ainsi la discussion se déplace vers des domaines étrangers, les passions sont attisées et cela aboutit à ce que l’on peut à juste titre appeler la politisation. Il en découle des décisions prises sans base factuelle suffisante, un débat qui refuse de regarder les faits en face et se déplace vers des revendications de politique sociale. Cela met en danger le système du 2e pilier, qui ne peut pas exister sans une base actuarielle solide.
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Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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Résonances rejoint le Service de l’enseignement Dès le 1er janvier 2015, le mensuel de l’Ecole valaisanne Résonances, organe de diffusion des informations du Département de la formation et revue des enseignants, sera rattaché au Service de l’enseignement (SE), ce qui s’avère cohérent avec le transfert de la Haute Ecole pédagogique (HEP-VS), qui passera du Service de la formation tertiaire au SE à cette même date. Rencontre avec Oskar Freysinger, chef du Département de la formation et de la sécurité, et Jean-Marie Cleusix, chef du Service de l’enseignement, pour connaître les avantages et les défis liés à ce changement. Oskar Freysinger, vous avez décidé de transférer la revue au Service de l’enseignement. Quels sont les avantages de ce lien plus direct entre Résonances et le SE? La Revue est au service des enseignants de la scolarité obligatoire par convention, mais aussi au service des enseignants du secondaire II général et c’est notamment un organe de diffusion des informations de l’Ecole valaisanne. Ce rattachement est dès lors parfaitement logique, puisque ces domaines relèvent du Service de l’enseignement. Les articles sont d’ailleurs consacrés à plus de 95 % à des thématiques du SE. Je suis aussi convaincu que les synergies entre écoles obligatoires, écoles du secondaire II général, HEP-VS et la direction du Département pourront être mieux exploitées. Jean-Marie Cleusix, quelle est votre première réaction? Je me réjouis vraiment de cette décision. Avec Résonances, le Service va
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disposer d’un instrument d’échanges et d’information de qualité, dirigé par des personnes professionnelles et compétentes. Oskar Freysinger, jusqu’à présent, pour remplir sa double mission, les parties Dossier et Rubriques étaient du ressort du Conseil de rédaction et de la rédaction, avec une implication directe des enseignants, tandis que les Infos émanaient du Département. Ce double pilotage sera-til maintenu? Oui, car Résonances est un espace de rencontre. Notre volonté est donc très clairement de maintenir l’organisation actuelle et les rôles respectifs du Département, de la rédaction et des enseignants. La formule a fait ses preuves.
ment, vous avez toujours soutenu – avec énergie et enthousiasme – la complémentarité entre revue papier, site internet et App, dès lors on peut supposer que celle-ci se poursuivra… L’expérience montre l’importance d’une publication «papier», mais nous savons que la Revue doit aussi être présente sur les diverses platesformes informatiques. C’est la raison pour laquelle je soutiens la formule actuelle. Elle devra toutefois être renforcée par de nouveaux développements, notamment sur les réseaux sociaux. Nous devrons aussi améliorer l’App existante. Oskar Freysinger, le rappel de la Directive du Conseil d’Etat précisant que les contacts des écoles avec les médias doivent être an-
Oskar Freysinger et Jean-Marie Cleusix commentent, avec humour, les dernières éditions de Résonances.
Jean-Marie Cleusix, lorsque vous étiez secrétaire général et en tant que chef du Service de l’enseigne-
noncés préalablement au Service de l’enseignement concerne-t-il Résonances?
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
i NFOS SE La rédaction de Résonances conservera pleinement sa liberté d’accès à toutes les écoles, car nous savons que les informations publiées sont vérifiées à tous les échelons, Département et services compris. En pouvant accéder librement à l’école, la publication est en mesure d’offrir une mise en vitrine de facettes peu connues de nos écoles, de nos directions et de notre Département, ce qui constitue une chance pour l’Ecole valaisanne. Jean-Marie Cleusix, les articles et interviews seront-ils désormais relus par le Service de l’enseignement avant publication? Cela n’a pas été le cas jusqu’à aujourd’hui et nous n’avons aucune bonne raison d’exiger une telle relecture. Ce qui a été publié dans la Revue a toujours été respectueux des faits et de surcroît formulé dans le respect des règles de la courtoisie et de la bienséance.
En tant que chef du Service de l’enseignement, quel souffle nouveau souhaitez-vous apporter à Résonances? Mon objectif est de permettre à la rédaction de tisser des liens encore plus forts avec les informations émanant du Service de l’enseignement. La rédaction sera invitée aux séances de direction et ainsi associée aux dossiers importants du Service. Nous donnerons ainsi un accès rapide à toutes les informations susceptibles de permettre de travailler efficacement, mais la rédaction restera autonome dans tout le processus de création de la Revue.
aussi avec le secondaire II général et avec la Haute Ecole pédagogique. Propos recueillis par Nadia Revaz
Oskar Freysinger, auriez-vous un vœu à formuler? Je souhaite que Résonances développe sa vocation d’ambassadeur de l’Ecole valaisanne et que le Service de l’enseignement étudie la possibilité d’une liaison par convention
Déclinaisons de Résonances Résonances, c’est une version papier, un site compagnon et une App, de façon à pouvoir intégrer des bonus (images et sons). Si vous souhaitez profiter de l’App Résonances pour iPad/iPhone et Android, qui est réservée aux abonnés à la revue, envoyez un message à nadia.revaz@admin.vs.ch afin de recevoir un identifiant/mot de passe temporaire. www.resonances-vs.ch
Site compagnon de la revue papier Le site compagnon de Résonances, c’est une présentation du dernier numéro, avec des bonus (en textes, en sons et / ou en images) et le Pearltrees du mois aisément cliquable. Le site compagnon de Résonances, ce sont des zooms sur les articles et infos récemment ajoutés, afin de s’y retrouver plus facilement. Le site compagnon de Résonances, ce sont des articles en ligne archivés. Le site compagnon de Résonances, ce sont des brèves, histoire de rester en connexion avec l’actualité pédagogique. Le site compagnon de Résonances, ce sont des indications sur les prochaines thématiques des dossiers. Le site compagnon de Résonances, ce sont tous les pdf des numéros depuis 1921 (le travail de numérisation dès 1854 est en cours) que l’on peut consulter, avec un sommaire 2001 - 2014 pour boussole. Le site compagnon de Résonances, c’est la possibilité de s’abonner et d’annoncer son changement d’adresse. Le site compagnon de Résonances, c’est un agenda pédagogique régulièrement mis à jour que l’on peut consulter en toute simplicité. Le site compagnon de Résonances, ce sont quelques liens web en vue de découvrir ou redécouvrir d’autres destinations pédagogiques régionales. Début 2015, le site de Résonances fera sa mue. A suivre… www.resonances-vs.ch
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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Examens cantonaux 2015 au primaire Calendrier
4e primaire (6H)
Dès le 26 mai
6e primaire (8H) Production de l’oral
Mardi 2 juin – matin
Production de l'écrit
Production de l'écrit
Jeudi 11 juin – matin
Calcul Compréhension de l'écrit Mathématiques 1re partie
Calcul Compréhension de l'écrit Mathématiques 1re partie
Vendredi 12 juin – matin
Compréhension de l'oral Mathématiques 2e partie Fonctionnement de la langue
Fonctionnement de la langue Mathématiques 2e partie
L’horaire scolaire est respecté pour les débuts et fins de demi-journées d’examens.
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Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
i NFOS SE Infos Les examens cantonaux 2015 répondent aux objectifs du Plan d’Etudes Romand et aux progressions des apprentissages y relatives.
6P Temps de passation des épreuves: 130 minutes. Moyens de référence: aide-mémoire mathématique.
MATHÉMATIQUES
Matériel à disposition des élèves: instruments de géométrie.
L’examen comprend 3 parties, dont une de calcul.
FRANÇAIS
4P Temps de passation des épreuves: 115 minutes. Moyens de référence durant les épreuves: aucun. Matériel à disposition des élèves: matériel Polydron (au moins 8 plaques carrées et 8 plaques triangulaires) miroirs règle graduée, équerre
Rappel: La note de français se calcule selon la pondération suivante: 50% sont dévolus à la compréhension et à la production de l’oral ou de l’écrit et 50% au fonctionnement de la langue (grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire). Orthographe: L’orthographe peut être évaluée de plusieurs manières: à travers une dictée dans la partie fonctionnement de la langue
par des items spécifiques du fonctionnement de la langue (transformation de phrases, homophones grammaticaux…) dans l’épreuve de production de l’écrit. Compréhension et production de l’oral: Pour rappel, durant l’année scolaire 3 regroupements de genres au minimum doivent être abordés dans chaque degré (parmi les 6 que propose le PER). Cependant, le thème abordé dans l’épreuve de juin 2015 vous est d’ores et déjà communiqué: le conte (4P) et l’exposé oral (6P). Les moyens qui vous permettent d’aborder ces thèmes en classe sont: 4P: séquence en compréhension de l’oral sur le conte sur le site de l’animation de français http:// animation.hepvs.ch/francais. Elle s’intitule «Les premières fraises». 6P: séquence 8 «L’exposé oral» dans «S’exprimer en français» COROME.
Récapitulatif Français: degré 4P (6H)
Français: degré 6P (8H)
Thèmes retenus pour la production de l’écrit:
Thèmes retenus pour la production de l’écrit:
Le texte qui relate: le témoignage d’une expérience vécue Le texte qui raconte: le récit d’aventure Thème retenu pour la compréhension de l’oral: Le texte qui raconte: le conte Temps de passation des épreuves: 230 minutes Compréhension de l’écrit 60’ Production de l’écrit 75’ Compréhension de l’oral 45’ Fonctionnement de la langue 50’
Le texte qui argumente: la lettre au courrier des lecteurs Le texte qui raconte: le conte du pourquoi et du comment Thème retenu pour la production de l’oral: Le texte qui transmet des savoirs: l’exposé oral Temps de passation des épreuves: 230 minutes Compréhension de l’écrit 55’ Production de l’écrit 75’ Production de l’oral 35’ (30’ de préparation en classe et 5’ de passation individuelle) Fonctionnement de la langue 65’
Seuls les ouvrages de référence suivants sont à la disposition des élèves durant les épreuves de français: Mémento Dictionnaire Tableaux de conjugaison (Bescherelle) L’organisation de la passation de la production de l’oral 6P est placée sous la responsabilité des directions.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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Examens cantonaux 2015 au cycle d’orientation
Calendrier
1CO
3CO
Dès le 26 mai
Allemand Production de l’oral
Allemand Production de l’oral Français Production de l’oral
Mardi 2 juin – matin
Français I Production de l'écrit (90’)
Mardi 9 juin – matin
Sciences Démarche scientifique (30’) Allemand Compréhension de l'oral (30’)
Sciences Partie 2 (50’) Allemand Compréhension de l'oral (30’)
Jeudi 11 juin – matin
Sciences Partie écrite (50’) Allemand Partie écrite (50’)
Sciences Partie 1 (50’) Français I Compréhension de l'écrit (50’) Mathématiques I (50’)
Vendredi 12 juin – matin
Jeudi 13 août
Allemand Partie écrite (50’) Mathématiques II (75’) Français I Fonctionnement de la langue (30’) Examens complémentaires
L’horaire scolaire est respecté pour les débuts et fins de demi-journées d’examens.
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Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
i NFOS SE Infos
EN RACCOURCI
FRANÇAIS 1 / LANGUE ÉCRITE
Des arsenaux pour la culture
L’épreuve Français 1 de langue écrite 2015 portera sur les objectifs d’apprentissages du PER, langue 1, cycle 3. Elle sera composée de 3 parties, dont chacune vaudra le ¼ de la note globale de l’examen cantonal 2015, et totalisera 60 points.
Partie 1 Production de l’écrit (90 minutes, 20 points)
(PE)
L’épreuve portera sur l’un et/ou l’autre des regroupements de genres et genres de texte annoncés ci-dessous.
Partie 2 Compréhension de l’écrit (50 minutes, 20 points)
(CE)
L’épreuve portera sur l’un et / ou l’autre des regroupements de genres et genres de texte annoncés ci-dessous.
Partie 3 Fonctionnement de la langue (30 minutes, 20 points) 10 autres points de fonctionnement de la langue seront en principe répartis dans les Partie 1 /
PE 3NI et 3NII
CE 3NI et 3NII
PO 3NI et 3NII
Regroupements de genres le texte qui raconte le texte qui argumente
Regroupements de genres le texte qui raconte le texte poétique
Regroupements de genres le texte qui raconte le texte qui argumente
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Avancement du chantier
Production de l’écrit et Partie 2 / Compréhension de l’écrit.
FRANÇAIS 2 / LANGUE ORALE Production de l’oral (20 points)
(PO)
L’épreuve Français 2 de langue orale 2015 portera sur les objectifs d’apprentissages du PER, langue 1, cycle 3. Elle totalisera 20 points et vaudra le ¼ de la note globale de l’examen cantonal 2015. Elle portera sur les regroupements de genres et genres de texte annoncés ci-dessous.
Initié en septembre 2012, le chantier des arsenaux à Sion a été marqué cet été par l’achèvement de la restauration et de la transformation de l’ancien bâtiment de l’arsenal cantonal (côté rue de Lausanne). Il abrite désormais, dans un aménagement provisoire, la Médiathèque Valais et les bureaux de la direction du Service de la culture et de la Plateforme Culture Valais. Les travaux se poursuivront encore jusqu’au début 2016 par la transformation du bâtiment de l’ancien arsenal fédéral (côté avenue de Pratifori) et la construction d’un bâtiment de liaison qui permettra au complexe de fonctionner de manière optimale. www.centre-culture-sion.ch Journée «Osez tous les métiers»
Sensibilisation aux métiers inhabituels Des informations complètes sur le contenu et le déroulement de l’épreuve de Production de l’oral seront transmises aux enseignante-s au printemps 2015.
Genres de texte le récit fantastique le point de vue
Genres de texte la nouvelle à chute le poème
Genre de texte la planche de bande dessinée
Le 13 novembre 2014, garçons et filles de sixième primaire (6P) pourront quitter leur classe pour accompagner au travail une personne de leur entourage et auront ainsi la possibilité de découvrir différentes professions atypiques. «Osez tous les métiers» n’est pas une journée d’orientation professionnelle. C’est une action de sensibilisation à des métiers inhabituels: métiers techniques pour les filles, métiers de la santé et du social pour les garçons. L’objectif est d’inviter les uns et les autres à envisager leur avenir professionnel hors des sentiers battus, sans préjugés liés au sexe, autrement dit: en phase réelle avec leurs propres intérêts. www.vs.ch/oseztouslesmetiers
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Performances scolaires des jeunes Valaisans selon PISA 2012 Selon l’enquête PISA 2012, les élèves valaisans continuent à jouer les premiers rôles en mathématiques. En comparaison intercantonale, ils obtiennent de meilleurs scores que les élèves en 9e année de la plupart des autres cantons suisses. En lecture, les élèves du Valais romand effectuent également des progrès par rapport aux précédents tests PISA. En sciences, les performances dans le Valais romand se situent légèrement au-dessus de la moyenne suisse, tandis que dans le Haut-Valais elles apparaissent quelque peu en dessous de cette même valeur. En 2012, dans le cadre de l’étude PISA1, les élèves de la 9e année ont effectué un examen dans les domaines des mathématiques, de la lecture et des sciences. PISA se focalise sur le concept de formation de base. L’intérêt est de savoir dans quelle mesure les jeunes élèves sont
EN RACCOURCI Secondaire II général et professionnel
Conditions d’admission L’Office d’orientation scolaire et professionnelle propose un document rassemblant les nouvelles conditions d’admission pour les filières de maturités du secondaire II général et professionnel (maturités gymnasiale, professionnelle et spécialisée). www.vs.ch/orientation > Document du 17/09/2014
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En lecture, le Valais connaît de grandes différences en fonction des régions linguistiques et du sexe.
aptes à relever les défis scolaires et professionnels futurs et à participer activement à la vie sociale. Quelque 1834 élèves issus de 43 écoles ont participé aux tests PISA.
Les performances valaisannes comparées à l’ensemble de la Suisse Les performances en mathématiques des élèves valaisans sont très élevées en comparaison intercantonale. Il est également réjouissant de constater que la part des élèves qui ont obtenu des performances faibles est relativement peu élevée, alors qu’un cinquième dispose de compétences très élevées. Par conséquent, en Valais, la plupart des étudiants disposent en mathématiques de conditions favorables à la poursuite de
leurs études ou formation professionnelle. Depuis 2003, de manière générale, la différence de résultats entre les garçons qui devancent les filles s’est estompée. Dans le HautValais, cette évolution a été particulièrement marquée. Elle s’explique par le fait que la part des garçons au sein du groupe à risque a triplé dans cette région, alors que cette même proportion a diminué chez les filles. Inversement, la part des garçons enregistrant des performances élevées s’est réduite alors que celle des filles est restée presque identique. En lecture, le Valais connaît de grandes différences en fonction des régions linguistiques et du sexe. Le Valais romand est en tête par rapport à l’ensemble des cantons suisses, alors que le Haut-Valais se situe en dessous de la moyenne suisse. Les garçons
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
i NFOS DFS obtiennent des résultats nettement moins bons que les filles. Alors que selon l’enquête PISA 2003, les deux parties du canton présentaient des résultats presque similaires, les performances en lecture se sont améliorées dans le Valais romand, tandis que simultanément, elles ont diminué dans le Haut-Valais. Dans le Valais romand, les résultats tant des étudiants indigènes que de ceux d’origine étrangère se sont améliorés de façon significative. Dans le HautValais, ce sont surtout les élèves indigènes qui enregistrent une diminution significative de leur performance en lecture comparativement à 2003. En sciences, les performances dans le Valais romand se situent légèrement au-dessus de la moyenne suisse, tandis que dans le Haut-Valais elles apparaissent quelque peu en dessous de cette même valeur.
Groupe à risque et origine sociale Dans la perspective de leur insertion future dans la vie professionnelle, il est primordial que la part des élèves peu performants soit faible. Pour cette catégorie d’étudiants, le passage de l’école à la vie professionnelle est souvent lié à de grandes difficultés, étant donné que les compétences nécessaires à la formation professionnelle leur font défaut. En Valais, la part de ce groupe à risque est plus faible que dans la plupart des autres cantons, à l’exception de la lecture, pour laquelle la part des élèves masculins peu performants est supérieure à la moyenne dans le Haut-Valais (18%). Il en résulte que dans cette région du canton, presque un garçon sur cinq n’est pas en mesure de remplir toutes les tâches de lecture qui se posent au quotidien et en formation.
Champ d’action pour le canton du Valais Les bons résultats en mathématiques ne doivent pas occulter le fait que le niveau de performances, dans l’ensemble, a diminué légèrement depuis 2003. Il convient de corriger cette évolution en prenant des mesures appropriées. Dans le domaine de la lecture, de nouvelles études seront nécessaires et des efforts seront à fournir dans les écoles, afin de maintenir, voire améliorer les compétences en lecture des élèves valaisans, en particulier chez les garçons et dans le Haut-Valais. Au niveau du Cycle d’orientation, le Valais a opté pour un modèle intégré avec un enseignement par niveaux dans les branches suivantes: allemand, français et mathématiques. Le modèle du Cycle d’orientation, grâce aux choix du niveau, permet d’atténuer les différences de performances au sein d’une classe hétérogène. Le système offre la possibilité aux élèves de suivre l’enseignement dans les branches à niveaux selon leurs capacités réelles dans la branche concernée. Dès lors,
il est primordial que les possibilités de changer de niveaux soient effectivement utilisées. Le rapport PISA 2012 pour le canton du Valais est issu d’une collaboration entre la Haute Ecole pédagogique du Valais (HEP-VS) et l’Unité de recherche et de développement (URD) du Service de la formation tertiaire.
Rapport valaisan Le rapport ainsi que d’autres résultats sont accessibles sur internet à l’adresse suivante: www.vs.ch/sft > informations > recherche sur le système de formation à PISA
Rapport romand PISA 2012: Compétences des jeunes Romands. Résultats de la cinquième enquête PISA auprès des élèves de fin de scolarité obligatoire. Livre à commander à documentation@irdp.ch www.irdp.ch
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Collaborer au travail de l’enseignant Montessori dans le respect du développement des enfants Durée du cours: 60 h. + 8 h. de stage d’observation Semaine du 9 au 14 février 2015 et du 30 mars au 3 avril 2015 8 h 30-16 h 30 Soirée d’information : mercredi 21 janvier 17 h 00-19 h 00 Formation agréée par l’Association Montessori Internationale
Bien que le Valais parvienne mieux à compenser les conditions liées à l’origine sociale que d’autres cantons, les élèves d’origine sociale modeste ont de moindres chances de mettre à profit leur potentiel.
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
Lieu du cours et renseignements: Elisabeth Coquoz, 2 b, rue de la Prulay, 1217 Meyrin Natel 079 774 70 74 – Tél. et fax 022 774 17 52 E-mail: contact@ifmm.ch www.montessori-suisse.ch/ifmm.ch
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« Il n'y a pas une méthode dier unique pour étu les choses. » Ar istote
EN RACCOURC I L’enseignement du latin
Pistes pour redorer son blason A Genève, le Service de la recherche en éducation (note d’information du SRED, n° 66, 2014) a mené une enquête auprès d’élèves genevois sur les raisons de leur choix quant aux langues anciennes (latin et grec), l’intérêt qu’ils portent à celles-ci et les raisons de l’arrêt du latin. Cette note d’information présente quelques résultats de l’enquête et les met en perspective avec d’autres études menées dans différents systèmes éducatifs. www.geneve.ch/recherche-education/doc/ publications/notesinfo/notes-sred-66.pdf Patrimoine scolaire vaudois
Musée en ligne Le musée scolaire en ligne invite à la découverte d’une centaine d’objets scolaires qui appartiennent aux collections de la Fondation vaudoise du Patrimoine scolaire, tels des manuels scolaires, cahiers, cartes ou photographies. La visite guidée de 1800 à nos jours offre une visualisation panoramique et ludique de l’évolution des classes, à travers les objets. http://musee-ecoles.ch Pour les jeunes, les écoles et les entreprises
Projet LIFT Le projet LIFT est un projet de prévention des risques de non insertion professionnelle en fin de scolarité obligatoire. Il s’adresse aux élèves qui n’ont pas toutes les bonnes conditions de départ pour intégrer le monde du travail. Il est proposé aux écoles secondaires, sur l’ensemble de la Suisse. http://jugendprojekt-lift.ch
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LES DOSSIERS 2010 / 2011 N° 1 septembre N° 2 octobre N° 3 novembre N° 4 décembre N° 5 février N° 6 mars N° 7 avril N° 8 mai N° 9 juin
Infos 2010 - 2011 Quantité et / ou qualité Sciences, techniques, technologies Eveil / réveil de la curiosité Comprendre le monde environnant Dyslexie, dysorthographie... Les 10 ans de la HEP-VS Réussite scolaire et… norme L’image de l’enseignant
2011 / 2012 N° 1 septembre N° 2 octobre N° 3 novembre N° 4 décembre N° 5 février N° 6 mars N° 7 avril N° 8 mai N° 9 juin
Eclairage 2011 - 2012 Métier d’élève Les intelligences multiples en classe Le début du cycle 1 L’école entre tradition et modernité Les utopies pédagogiques La robotique en classe Capacités transversales Approche concrète de l’EDD
2012 / 2013 N° 1 septembre N° 2 octobre N° 3 novembre N° 4 décembre N° 5 février N° 6 mars N° 7 avril N° 8 mai N° 9 juin
Eclairage 2012 - 2013 Harcèlement entre pairs Lectures en partage Astuces, ruses, stratégies Outils pour gérer les projets Apprendre... à apprendre Cap de l’école à l’horizon 2020 Du Secondaire I au Secondaire II L’élève au singulier
2013 / 2014 N° 1 septembre N° 2 octobre N° 3 novembre N° 4 décembre N° 5 février N° 6 mars N° 7 avril N° 8 mai N° 9 juin
Triche et plagiat à l’école Le français connecté La mixité à l’école Histoire suisse et patrimoine culturel Prévenir et gérer le stress scolaire Le PER sur le terrain Ecole d'ici et d'ailleurs La fantaisie à l'école Apprendre dans et hors l'école
2014 / 2015 N° 1 septembre N° 2 octobre
Enseignant: magicien? Complexité vs simplexité
Résonances • Novembre 2014 Mensuel de l’Ecole valaisanne
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Résonances La revue Résonances, qui fait suite à L’Ecole valaisanne parue de 1956 à 1988, à L’Ecole primaire publiée de 1881 à 1956 ainsi qu’à L’Ami des Régens dont le premier numéro date de 1854, est éditée par le Département de la formation et de la sécurité (DFS). Edition, administration, rédaction DFS/SFT – Résonances – Rue de Conthey 19 Case postale 478 – 1951 Sion – Tél. 027 606 41 59 www.resonances-vs.ch Rédaction Nadia Revaz – nadia.revaz@admin.vs.ch – Tél. 079 429 07 01 Photographe Jacques Dussez
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Conseil de rédaction Alexandra Zwahlen, AVECO – www.aveco.ch Daphnée Constantin Raposo, SPVAL – www.spval.ch David Moret, AVEP – http://avep-wvbu.ch Elodie Lovey, CDTEA – www.vs.ch/scj Jean-Maurice Delasoie, HEP-VS – www.hepvs.ch Nathalie Bollin, Ass. Parents – www.frapev.ch Stéphanie Mottier Fontannaz, AVPES – www.avpes.ch Parution Le 1er de chaque mois, sauf janvier, juillet et août.
s’abonner Abonnement annuel (9 numéros) Tarif contractuel: Fr. 30.– Tarif annuel: Fr. 40.– Prix au numéro: Fr. 6.– Vous pouvez vous abonner et effectuer vos changements d’adresse en passant directement par les formulaires en ligne sur www.resonances-vs.ch. Cela peut aussi se faire par courriel (resonances@admin.vs.ch) ou par courrier DFS/SFT, Résonances, rue de Conthey 19, case postale 478, 1951 Sion. Site Résonances Sur www.resonances-vs.ch vous avez aussi la possibilité de consulter les archives de la revue ou de commander un numéro à l’unité via le magasin en ligne. Application Résonances
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Je me souviens des choses anciennes et je pleure, je me souviens des douceurs anciennes et je tombe, je me souviens de tout et j’essaye de vivre avec.
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