No 7-8 l'Ecole primaire, septembre-octobre 1917

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TOUT MUSIQUE

ce qui a. rapport . ou concerne

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L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons d'au moins 8 pages, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8- 16 pages pendant l'année ordinzl.ire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).

Suisse fr. 2.50

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Les abonnements se règlent par chèque postal II 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces: 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout c:;e qul c:;onc:.eme hl publkcition doit être cidressé direc:.tement à son gércint et fondilteur, M. P. PICH\l:AT, Sec:.rétciire ciu Dépcirtcment de l'lnstrt1etlon publique, à Sion.


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Sommaire de cettelivraison ens,eignant, moy,ennant le versem P0iUJrla rentrée ides dasses ·. _ A pa,r notre canton, d'un s,ub~·idean ;piropûs. di~ ;_punitions. - ·Les ·Menfaits Noius avons a,gréé cette:p,ro1pos"iti de la d1ctee. - L' Mo sans maître (sui- d'aut~nt pl1ws que, jusqu'à ,p,ré te). - Le li Vired'he'lllfes de ma mère ·~ 1e ·~mq,narutained'instituteurs iet d'i - Variétés. - Bihliogmphie. · ti:twtrricesdll' Va:lai:s·se sont déjà a: --0nés à cette Bibliothèque. Void les ,conditions dans J.esquel Sommaire des Suppléments Nos 7.. !· - .Le .lis et les bleuets,. - Le pé- seront 1opérés les ,prêts: 1. Les ~ol~m~s 1poirtés au Catalogue ·ohe du -doyen. - Le cerveau et la main Ja Bibhotheque et des colLeclions - Aux :prnmene'lllrset aux touir.istes _: Miu:sée p,édagogi,que de Friho,u G lanures. - Le cantonnier MtcJheI· &ont 1prêtés gratuhement aiu·xm Mesise militain: à la mointagne.· br,~ d:u co,rps enseig,nant diuJVal, · Pa1:1vreg·os,se! _ ,S'a ipwrgé. _ Utiliqm lm en font la demande. sa~10n et v aleu,r niu-tritivedes fouits,. _ 2. l!ne simpl~ oa·rte affranchie de 3 .œn Se1g1neur,sauvez-nous! - Pater, Ave 0 :edo. - D.euxfoyers. - Sœwr Can.'. times su.ffat .pour demander des ou vrages et des ta.bfeaux. Ces cart dide. - L' Al'Sace. - Petites comp,la1sont fournies grat,uitement pa:r J.edi sances. - La B11etonne.- Le'SsarideuMiusee. 1Loirsiq:u'il1s'agi t de dema s~s. - L' Adiie,uvoulu. - Le Sainit aux der d1eis renseignements, il faut em otseaux. - La -bonnenatulfe. _ Variétes. ployer une car-te de 5 centimes. 3. Il n'e2! pas prêté, dans la règle, .plus , 8. --:-. L_eP'etit s'en va. ~ Le :s1pedre de trois ouvr,ages à la fats. d Air<l1V1Ihers. - _Comment on P,3lftait 1;ITTAvoyage auJirefo~s.- La voix de nos 4. T~ultmemblf·e du rnrps enseignant va_ la1·san reoevant des livres ou des ob. sent. - L'!héev:~q,ueset J.e temJp.s ,pir:é jets en 1pirêt, :se,ra muni d'un liwet JWSl!Jledes plfêtres et des humbles. fouimi gratu .itement ·et sur leq,uel Aux ma~a11;s. - Le hangar-. - La mo_ :sont ins,orit:spar l'employé: 1. tes !!"aledes eto-1Les et la moirale dm IJ)otde numéros d>el'ohjet 'OIUdu volume emmoll'barde.. - Ah bah! un curréL . pmn1té, le tit,r,e de l'owvrage et le Con:s_ei:vatwndes flfllits et légumes. nom de son auteiwr· 2. l'incli,catio· Vanétes . s'il y a lieu, de l'éta:t de l'objet ou du -<>-volume; 3. la date du prêt; 4. 'la diate de la renrrée Muséepédagogique de Fribourg 5. Les frais d'e ··trnns _;Jo ,rt par la .poste LE DEiP ARTE MENT DE L'INS(15 c. jusqu'à 2 kiJ.01s,) •sont à Ia TRUCTION PUB.UQUE charge de l',emp,r ,unteUJr. Ce 1se:rvlœ DU VALAIS · bénéfide drUJRETOUR GRATUIT à la condition d'employer, pour l'a.' Aux ,Membres du Corps enseignant dress~ de retour, le carfon-étiquef.te primaire du Canton. fourni par le Musée. Messieuirs Ies Instit uteiwrs 6. La durée du ,prêt à domicile ne peut Me2dameis'les Institutrkes' iexcéder 30 jo,wrs :pour les Jivr.e~ et Le Musée pédagogique de 1f,~.ibou ,rg 15 jowrsipouif les tableau,x. no.u;sa offert de se ohffiger du service Lorsqu',UJnemprunteu1rdésine co~de sa bibliothèq•u.e et de ses ,collecfio·ns se1:ver ,w~.objet plUJs.lo1ngtiemips , il pour tous les membnes de notne co,nps doit sollmte1r •une -p,rolongaüon qui

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est a,cco,rd 'é :si l'objet n'~st .pas de-

sag,e, tels que registne mammle et des absences, formulaire d'irn-,p•edi'On,·lJui ideisicom7,Tout emprunteurr_en retaird reçoit um sont adœssés parr l',enfu"emisie avertis,sement. S'il n'a -pas rendu les missÏ'ons d'école .auprès desq.ue11,e,sil )iv,reso:u objets dans !,es huit j0iurn ,peut ainsi les Tetirer éllU débu1 dtt co1w11s il est tenu de payer une fi- .scolaire, 1powr,.auitant qu'il ne J.es ,aug,uiv:anfis, narncede 10 c. ;par ;jotllf et, ,pairou;vm- -rait 1pias,œçtvs dh,ectiement ou, q'l.l1ela ge ou objd, à pairtk, <le l' avJ:sd,omné. distrihutfo,n ne lui en aiwrait p,a-s été · s. Les personnes q:ui awont ·pe11du,Ol! faite aiu,pamvant. détér,ioŒ"é des livres o,udes objets sont Une simple célirte-,corrns;pondaince à ten,uesà l,a répar.ation ,pécu[]Ji,afrediu élidlresiser :au Searét1airiatc:Lu \Dépa!Iitemen t dommag.e ,cawsé; faute die 1saUsfaire 1permettrait d'ailJ.E•JI:_S d:e :rép,aœr aussià cette oblig.ation, elles ne sieront tôt les ,erreu·r.s ou -omissions ,qui au,pluiSadmises à •sesetiVirdie Ja Biblio- miient pru,se prndlui:nedans les rfits enthèque et des collections dru Musée. vo.is. (Communiqué.) 9. Les ouivirageset objets. 'feçus sont ,an-ononcés 1dhaqu1e mois au fuir et à meAu personnel enseignant sme die leurr a·r,rivée dans. l'Ecole Jeudi 13 septembœ ,se soin.t·réunis à primaire. Ils , p•euventêtre mis, imméSion le Comité de la Société valaisanne diatemenr en ,comm'Lllnkaiiion. 10.Un riegi:stres1pécial est mJ.ts.au Mu- d'Education et fous les membœs des sée pédagogique de f,ribowrg à l,a bureaux des co,nférenicesrégio,naleisdes, disposition dies emprunteiums,pou'f: y instituteurs. Assistaient également à la consi,gneir leurs p1ro: positions d' a- séance M. ,Je P1résidentde ;a 1Société des du HauP/ aJ,aiset M. He.eh, I t1:5ti.tu,teurs chat et autres destderata. D1reateuir <le ,l'Ecole normaie. * •:è Présiâée ,par .M. le Rév. ,dhanoine En terminant, le Département <lie Del1aloye, et à l'unanimité absolue des l'lnistnudion publiq,ue 'es;père,.ou plutôt particiipants, l'asisemblée.a; compliefermement qu1ele ,personnel en- 1. exipriméses sentiments de -recoruniais.seigmmt primaire valaisan rprofiteJra sance et de ,co,nfianceau.Comi,téde la largement, avec empœssement et r,eoonSociété valaisanne d' Education; nais1sance,dru nouveau moyen d'éic:Lwca- 2 ..aipprnuivéentièrement a) le projet de tion ,et d'in:striu:ction·q1u ,i ·est a:irn~ .i mi:s à Ioi présenté ,p,a,r M. le Président de sa disposition, grâce à un important sala Société, concernant 'l'augmentacrifice que l'Etat s'impose dans œ but. tion <léstraitements du per,s,onnelenseig,Œant; b) ,Ja demande, ,affeotant ,k • ,k le rp,ro,cllaineimriciœ scolaire, d'une Le Musée pédagoKique de Friboure; indemnité ,pouir l,e'renchérissement de voudrait compléter sa collection de l' EI,a vie, et c) le mémoiTetrès documa,_ cole prirna;re et achèterait volontiers t&qwi 1accoIJ1Jpagn e le p,roje:tet la deune collect' tout à fait complète de mande d'indemnité; œtie revue. Quel institv:teuirveut bien correspon- 3. ,prié le .Président de la Société valaisanne d' Education de remert:tre a:.t dre à ce désir? plus tô,t à M. Je Chef ·du -Départe,-()ment de l' Instmctio,n p,ubliqiuele susRentréedes classes dit projet et la demande d'indemnité; A cett:e occaision, le pêlI'Sonneliensei- 4. dêdaré sa confiance 3bs,olu.edans te gnant est i,nforunéqUJeleisim1p,rimésd''llChef du DÉ/P'artement, le Consè!l mandé ;par une autre personne. 1

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d'Etat et le Omnd, Conseil .pour faire aboutir sans aucune diminution les revendications modestes eit si raisonnablies dru pernonnel en•$eignant; 5. décidé de renvoyer au printemps 1913 l' Assemblée générale qui devait avoir lieu .cet aufomne. Le Secrétaire, V. Bonvin, instituteur. Ohermignon, 19 sept. 1917.

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Brevetde Capactté Voici, d 'après le Bulletin otf iciel, la lis.te des institutriœ s pirima1resauxqueL les le ·brevet de caipadté a été accordé récemment, ensuite d'examms subis devant la Co:mmi:ssioncompétente: M 11cs Balet Anne-Marie, Grimisuat. Blanc Catherin e, Bouveret. Délèze Séra:pnine, Haute -Nendaz. Ma,i;etMarie. Ba,gnes. Martin Jearnne, Sion. Martin ,Bl,anohe, Sion. Paschoud Oermame, Bouveret. Rioorr-,diy Louise, Bagnes. Rouiller Marguerite, Ma:rtigny-C.

No7-8 torisation d 'ensei~ner qui leuir ,per tra de débuter dans la carrière avec cours s,colaire ,prochain. I nstitu.teurs Favre Abel, .de Ch:amo•son. Favre Antoine, de Vex. Favre Denis, d'lsérables. Oabioud Marcel, d'Orsières. Gay Aristide, de Martigny-Ville. Hugon Paul, de Martigny-Combes. Marquis Jules, de Liddes. ·Maye Marc, de Chamoson. ·Moulin Edouard, de Vollèges. . Piota Henri, de Ma!f.fig,ny-Bourg Pralong Antoine, d'E volène. Rouge Henr1. de St-Maurice. Savioz Joseph, d ' Ayent. Udry François, de Vétroz. Zu.fferey Alpihonse, de Chandolin.

I nstilu.trices Barberini Suzanne, de Sion. Besse Ma.rie, de 'Bagnes (Villette). Crettaz Esther, de Vex. Coquoz Louise, de Salvan (Marécottes Délez Louise, » » >> » Evéquoz Madeleine, de Conthey • Oarny Bla:n che, de Sembrancher. * * La ,sess.i·on1 extraorr-dinaire ,prévue Grena:t Marie, de Conthey. pour institueurs de langue française Hen Esther, de Sion. as,pimnt au brevd de capacité s'est tè- M:aret Alice, de Bagnes ( Montoz). nue à Sion le 16 odoblfe, 14 célndidats Mottier Marie-Louise, de Daviaz. s'y .sont .présentés, dont 12 ont réttsisi et Mottiez Raohel, d' Alf, à Sion. 2 o:1t échoué, ou tout au moins dev,r1011t Rebord Stéphanie. de Sembrancher. .se :présenter d -ms une sessio!l ultérieur:> de Riedmatten Hélène, de Sion. .p,cur subir un nouvel examen. Une élève de cette éiivisions'est trou vée empêchée, ,pour ,cause de santé, de subir 1es examens de clôtuire. 1

Nouveau personnel enseignant Dans la dernière semaine de juin s'est terminé un nou,veau ,cours ·scolaire pour nos écoles normales. La clôture en a été précédée pa.r les examens d'usage en présence de la Commission cantonale de l"enseignement p,rimaire . A la •suite des épreuves subies, les élèves de troisième année ci-après nommés ont obtenu l'au-

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Notre.Almanach de 1918 Il vi ent de .pa,raîtr.e, comme 'Qinen jugeria iP·ar le sommaire qtUJenous donr i.nci1pauxa,rticles: nons de :~1esp1 L'I ntronisation da Sacré-Cœur, 1 '·af le R. P . Alexis, ca,p . - La lampe dt Noël, pair M. le Chan. Bowrban . - U Valais et le doyen Bride/, p,ar J.-,B. Ber1

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SION, 15 -Octobre 1917

36me année

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAND D'EDUCATION ,.....

Pour la rentrée des classes =

' du Sacré-Cœur , ,en effet, ,et celle de notre saint n ational ,parforaient ainsi ,dha. Le 21 mars dernier, la S uisse entière qne jour aux élèves - au mafüe .aus si fêtait ·son « Saint national » le B. Nico- - un langag e d' actuali:té plein d'enseL las de flue d, à o~~te oocas,ion, le~ <l,eUr x gnements éloquents. Celu[ qruia dit .aiux plus hauts pouvo~r: s de la ûo afed,er,a- hommes: Aimez-vous les ,urrus le:s.au:t!res, tion -eurent 1po,UJ r le pacificateu•' de la n'est - c'es,t le Soiuverain, Pontife qui Suisse des évocations et ideSr discouir,s. le dit - pas a.ssez ·connu. Le prnposer que re- cha que j,our un 1pe,u,plus à la méditatoUJchan ts. Oe ,oerrtenaiire ip,atrioti' imvêtait, il est vr.ai, un c:arn ctèr,e s,pécial I tion des élèves et à .la rnôtire, est, s-E à cette heu:re tragiq ue 1où notre ,patrie ble-t-il, faire œruvre utile. 'De son .,côté, ressemble, ,comme on l'a dit, à u n îlot le pa:cifica:teurde ,la Suisse, dont nous de ,pa•ixémergeant du, milieu d'une mei :pouvons chaque jour évoquer le souveit comment de sang . Jamai·s n0rus ne .serons assez nir ' nous en:seignera SU>Pbou . nous devûni s , c om])ifendre nos .d'ev01rs reconnai ssants envers la divine P,roviciviq,ues et dans qu!el , e sprrit no'1.11S , dedence, q:Uipro tège si visihlement notTe Suisse et envers les Saints -de notre :pa- vons élever notre famille d'adoption. PoUJ r tous, il ,peut servir de modèle. trie qui inrtercèdent pour elle. Parm i œs Un instituteur. saints, l'un des 1plwsp0ipula ires est bien l'humble ermite du Ranf1, et .,c'est VietrS lui qu' en ce moment se tom,nent no:; reA proposdes punitions gard s comme paT in:sJtinct,ipar:ce q:u.'il f.utirnn ange d e la ,paix. J' abo,rde un j·ewne rr,~gent qui fonc'D'autre paPt, en '))'résencede 1'ah ain0 tionne da ns :une école ,pieuplée. - Eh roirmidrable qui divise et désole l'Eu,. là-ba:s, rop e, tous 1es ,cœ llll:sl'hrré1ienSrs e sont bien lui di:s-je, vous ètes.rconJoent . ditorurnés Vèr& les :sources rde l'amourr et ça diarcihe? - 6i ça m~<.füe, .vo_uis ,tes ! C'est épa.tan;t. Quelle d1s 1 ctplme! de la chairité, veris 1'edivin Cœur de Jésu:s dont l'intiron.i-sation. ,dam les ,foyers C'est a,u'on, emploie tt.n moyen merveils'est dévelo,p,pée 1pra11fou t d'rune façon ré- leux. ~ Oh! vou:s me :rendiriez service jorui·ssante, ,cha1'eur:eusementir,ecomman- en me le commtm~qiuant, •et rpuis, je dée 1par le ·Sottverai.n PonŒe. C'est ce !po,unrais ;p,eut-êtœ le fake ,connaître à qui nous donne l'idée q,ue l'intron isa- ·d'autre s qui ne s,eraient .pas fâchés die holllidu Sa,orré-Cœur d,a11: s lies écoles, à le re,œvoio.ret de l'empfo,yer. - C'res:t. l',oc,oa:si•on de lel.lir,prochain,e ouverture bien simple: à la moindre mani'festation méritetait d 'êtrie ébù:diée et que .l'on de- de dhs ipaltion, à .la iplus petite incarvirait' autant que f.aire se 1peut, .,enri:cllir tade 1p,an ça tombe, c'·est ,la; il)Unitioni ' ' ça ne ,rate pas . Ah'. . ·, 1e vou:s la collection des, g,ravurr-es , ,qm orinem vigoureuse, as2w re qur e fos g oss,essont ma:tes. Et 11 les mUŒ"s de la s,alle de rclasse, d'1U:n ipor. kiait du B. NtcofaJSde füUre. L'image faut voir ça, comme ils .filent! 1

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- Et VO'UISadmirez ,le système, é'Vi- étouffer toute spontanéité, .s,e recroqu demment. _.:: Vou~ pensez, ,c'est épa- viller en moisant les bras, s,e [ ai · tant, vous dis-je. Je :suis Dà,mon cra- dans une immobmté de statŒe. yon et mon :carnet à la main: Un tel, J'emploie un autJ"esyiStème.Tout d' vous baval'dez, '1'5 lignes; run tel, vous bmr:d,j'eXl])liqrne aux enfan,bs ce qu'i vous tenez mal, un verbe; un tel, vous doivent fai,re et leuir montre aussi net:pous,sez le camarade, en :retenue; pan, t,ement que possible le but ·qu'il s'agi pan, ça tombe, ah! ils füent doux. C'est d'a'tteindtre. Je réalis e des efforts pour Quel- · les amener à ,com.p,rendr mel'veilleux,vou:s dis-je, éipataITTt! .e la raison des le discipline! Et IJ)aJS , de peine, vous sao:r:dœsdonnés, je dher,che à associer vez, c'·est :parfait - Hum! hum! parleu,r intelligence avec la inécessité des fait! ça senit la Kultur d'une lieu,e,vo- sibu,ations.·Mon action ,désire émo1Woir tre système. Vows avez id'abotd dit un leur volonté, ,la décider à t.S' ·o~i:enteir da~ mot ,pirofond,et grave: ils sont matés; 'le sens du bien. !Pour tout d'i.reen un moi, je ,c,royais que l'école était ioréée mot, je pirojette la ,plu:s1p,uissante lupour éduquer et non 1po,U:r mat er! mière in:tel.Jeictue lle possriblesur le cheRaisonnons. Les élèves :sont devant min du, devoiT où mes élèv:es doivent v01u'S, terrifiés ,pa:rle ,carnet er le crayon. ,s'engaig.er.Et j'agis ainsi 1pairœqu.e je Ils savent ,que cet dJp1pareilr•eprésente crois qu'en génér.al l'êtr,e humain r~ le tonn.e•rre et l'oriage, qu'il ,leuir :sufüt nâcle moins qu'on ne rperusedevant l'odu moindre ·oubli po,u.rdéclancher la bliga:tion du devoir. Se1Jement, ce qui bornée de grêlons. Et ça tombe, en ef- est difficile po,wr 1'enfan:t,comme .pour fet, comme la grêle. J'ima,gine .Je mi- l'homme, ,c',esi t de ,connaître ce devoir lieu éducatif dan,s .J.eque l s'épanou:isisen:t daiTement. Beau-collllp de gens n'accomces fleui11s humaines: - Pierre, tu ba- ,plissent pas ,]ewr<lavoir.ou l'accomplis. var,des? verbe bavarde,:; tu J"i-s?ver:be sent mal, non :poin·tpar mauvaise vorire au futur avec la négation; hl ,pleu·- lionté, mais parœ qu'ils ne le connais1res? 5 minutes, de piquet; fa.l!ch2ntes? sent pas. ) 10 lignes; tu te fais? à la ireJtenuejusJe ne punis ;pas 1m 'ét1fan~tant que qu'à C·eqtl'etu te décides à me pader. Je j.e ne suis pais ,cedain ,qu'11y a daifté n'aime ipas les tê~u'S;tu grognes? à la vignureu:sedans s,on er;prit s,u,r :c,e qu'il ,porte. mal élevé, 'Va grogner dehors; doit faire. ,Mais dès que 1cetteda•rté a tiu te tiens mal? 10 mauvaises notes,, été projetée, j 'éveille, av,ec toute la vietc., etc. Comment doivent donc s\1,r- gueur p,ermis·e ,par son âge et s·on,déranig,er:vos élèves ipour ne rpas, être ,pu- velo.p ,pememt intelle1;:tuel,le sentiment nis? S'ils avaient des lettres, ils s'écrie- net de la ~espon:sa'biliiié. C'est ici ,qu'inraient: « Aux qualités exigées.d'un éco- forvient la punition. L'ans.enal réglelier. combien avons-nous die maîtres ca. mentaire met à sa dis-po:sHion les aJ"mes pableis d'être élèves?,, Votre système utiles non point pour fr a1pper l'enfant, me irappelle la 1réJponsed'un enlfant à mais pofü faire jouer la rns1ponsabilit é sa maman: « Polis-son! rriepr,oc:haitla individuelle. Exempies: Tu es dissipé mère, t.u n'as jamajs, 10 en ,conduite. et déranges la classe, je ·te garderai en Que fais-t,u donc à l'école? - Mais je retenue po,ur que tu apiprennesipar une ne fais rien, maman,, je t'assure, je tâche su1piplémentairechoisie que ,tu as ,cher.eihece qui'il fattit faire. » Cela, mon I.e'devoir de respecter la tranquillité des · .ami, c',est l'école à Pandore. Qu'impor- aUJkes.Tu •bo,uscules les camarad es sur te au ,policier Pandore d'avoiir toTt ou les rangs, je t'isole par le :piquet non raison; il est 'Pandore, dlonc JI a rr.ai" point ,pendant une ou iplusieuns minuson. Il s'émerveille de voir les enfants tes, mais jusqu'à ,ce que tu aies :compris 1

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• . 1• l'ajp>plicati on des règles essentiellies ~e la nécessité qm• s ,_1!11;pose a t O;ll:s ,d'eAJ...e · n nvena,ble ·en soe1éte.La 1pumhonsco- grammaire et l',ensemble des, ,connru:s f°ire :n'est ni l'épée de Damoclès, ni !e sances indisrpensahles. s!hre d:u poJ.icier;elle es:t le moyen mts Que d'idées on 1pdlt donne.r à l'e~de l'éducateur 1po,urappiren- fant ,p'.ar ces textes de dictées bien choiU oo'll!voir a ',aux enfarritsque 1e :d1evoit · n'es•t ipas sis! que de Ieçons 1?emorale ou d':expédre une ~hillnèreet la res!Pons.abilHéune rience ! que d'honzons sm la vie on peut lui oru'VŒ"irr ! Et ,ce •n'est rpas toiu:t::S'.1 :plaisanterie. ' journal des Instituteurs. langue s'enrkhit. Qu'on :songe à ceict: le vocabul.ai:red',un, écolier ,est si œstreint et celui de sa vie journalière est médiocre qu'il faut considérer qu'a~ si Lesblenfaitsde la dictée vant ,peu d'années ,celui qui quitte !'école a.ujoUird'hui ne comp['endr.a1presS'il est enooifedes ,écolesoù elle con.~ que plu1s.ce qu'il lita, s'il ~e iprend à li.re serve:son aUuœ ,profondément ennuye:u_ autre ;chose ,que des femlletons. Alo,r:s se où elle gas,piUesans .pmfit les efforts ces morceaux bien choisis dont on a ura &dmaitre et rceuxdes élèves,d~11s;com- expliqué l'in1térêt,,commenté le sens ,~s biend'aurtres n'est-elle ,pas prat1qu~e,ra- phrases, trnuvé les règles de ig1ré;_mmaitionnellement? N'est-elle rpas J,eipomtde ,11eap1pliqu~ ees par l'auteUJ",1e rrole des d-êpar.t d'exe11cicesvariés. d'anal~~e, de mots dans la ,phinase. res morœaux _dont lexicofogie, de icompaa-atson,d mven° H aura o-ar,déle souvenir lui s:erv1ron.t tion? ,beaucotljpip,lws que maintes leçons de 1ou de iea!cœl. Avec un bon maître, le souci die la science, ou d'rhisrtoi11e, grammaire et de l'orthog,napre, ,c'es,t -à·M Carré rconseillait de faire apprendke de .Ja forme des mots,.n est .~as c,~- dre ,par cœur et de fai11e,réciter ,c~mip.e liui ,qui domine. 1Le bon maüre sait qu tl e.xcerdcesde mémoire toutes les dwtees y a dans -un tel exercice ~utre ·c~oseet ,paraissant .partiouilièrementintétressa.n-mieux qUJel'iorfüog.rap,he,a savoir: : 1_~ tes. E:10cellente idée qu'on met de 1plus ,connaissance du sens ,exao~ et ipre~i:s en plus ,en 1piratique.C'es~ ,ai:n1si,que, des mots, de J.amaniè::-edont ils s'-ums- depuis la guer-re, on a ap:prns1;>a1: cœur sent les uns aux autres :polJ.lffor mer ;d~s dans beauco,œpd'écoles des d1·~teesexphrases ,correctes, conformes_au ~eme -l'f aites des discoors de M . Ribot soc de la langue· ·à •savoir aussi : le Juge- l:es emprunts de la Défense n.ationaiJ. ~, ment _et le b~n seins, c'est-à-dife cett~ des lettres du Président de la ,Répu.bl! faculté qui nous fait discerner le vrai qiueaux aiïmées,des allo.cultfonsdu Pre_ du faux et éllpiprécierles cthos·~sà leur sident de La Ohamhre, des ordres. du ,juste valeu:r· ,en un mo•t, le developpe- jour de certains généraux, etc. Institument de la ,c~ltuiœde l'esprit» (Carr~). teurs et instifotrices ont obserivéqui~,les La dictée ,peut même SUJp ipléer à l'in- enfants retiennent sans ;pei:neœs idl'Vers suffisance inévitable des J.ec:bures,ce textes, qu'ils les !fécitent aiv;ecintellir- gence et d'un ton naturel, et rcela tpar.ce qu,i lui donne, de œ chef, une i_mpo tance capitale. Les maîtres hab_1_l es ~t qu'ils les comprennent. . prévoyants ·s'arrangènt de mamere .a -En ce qui a: trait à la tedhmque de parcourir en deux ou trois ains le cy~le la dictée, une idée dhèrc à M. Payot _a ,comnlet des ,connais.siances usuelles; !ls fait son chemin dans nos écoles depms :se ,composent eU?C -memes, so1"t _a ,l' -a.•de quelque quinze ans. L'écolielf_ne :poudes livres et des Journaiux scolatres, d~ . vant devtner comment 1s~éanventles de didées ,comp·renant à' la fors mots, il faiu,t,commencer ,par le lui .ap'" 11eoueils 1

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52 pren~e, e•n_ne lui donna!tl.it jamaiis une :premrere fois à éc,rire de lui-même un mot dont la 1phy.si!onornklui est inconnue. Le maître écrit donc au, tableau avant la diot·ée, les mots difficiles. Pouii'. les divisions inférieures, il écrH tous les mots i'fltl'onnus,des .enfant-: J? 'au~re 1part, foute inl';,~rnction prim1h\ée,engendrant d 'elle-même des .in'CO ,r,rnctions ,ultérieur es q:u eUe .contient en germe, on ne laisse jamais la mémoL :re mo~ric~ .graphique emegistr-er des so,uvemr,smcorireds. Souligner une fau,te n'e.st rien, la ·coirriger soi-même sur l_ecahi,~r es~ peu. de chos,e.Ce q,ui est a la fois nrecessaiireet profitable ,c·es.t ,ire chaque d'ha:bitue.r:l'~lève à _retrans.cr mot mal ecnt en lui ,donnaint sa forme vraie. Enfin, la loi générale de la ·fixation d~s souveniirs exige, pou:r qu'un souvemr dtemeu-re,en la mémoire la répéti'Lion et. l'effo:rt. De temps ,en tetivp,sd.onc ·on , ex·e.rcicef:rucdicte un texte déjà étiuidié f.ueux p,aœe qu'il exige des, enfants uJl effort de mémoire qui rafraîchit leurs snuvenirs. Cet effort, d1H jiudide•UJsement M. Payo,t, au lie,u de 'POrte.rà vide et d'amener les enfan:ts ,1 inventm une or_ thogra:phe bizal're, va ,réveiller des ·souvenirn seu,1ementun ipeu voilés: il e.st ·~·one .un effort ,pir'éciis qu.i'fimra déHnitwement le souvenir ,:retrou~. Journal des Instituteurs.

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r~~), vi esas frnnci Yen (voici) murn, sequez me ('suivez-moi). 2. Oramatiketo. :Prom,u;rJJco nonciation). 11 = ou: V:tl!a, t.rupi. c = bs; s = ss: Esas = essas,. Pas de nasales. Ante = ann(,e)te· Granda = gran:n(,e)da; ~ormbato 1 komm(,e)bâfo. e = é ou è. Aocentuél!tion. Règle I. Ail)ipuyezfortement sur l'a· ~ant-dernière syllabe de fow.s,les mots: kombAto. Exagérez même· l'aocentua. tion? ~a:r c'es,t là sUJ11tout le 1pointfaible des 1d1stcsdie langue française. Règle II. Appuyez fortement sur la dernière syHabe des infinitifs.: AmAR, es,AR, sequAR. Remarque: On aocerituera naturellement : kORdio, pArtirio lINguo soit . - ,uo de 'ipfos ,d'une' syl1es mots en 10 Iage: OEnu·o. 3. Dix mots usuels (dek omnadia vor:ti). Konpo, ka:po (tête), kolo (cou), nuko (,nu9u_e)me.mbro,dorso (dos), ipektoro (po1trme), ,ventro, gambo (jambe), genuo (genou).

IV. - Quaresma leciono au singiulier est !ouj'our~te~in! en o. Lepluriel est en 1: franln, 1lec10m. 1. Anekdoto. Ul-die (un jour) VitbolfioEmmanuele c) l',a11ticle,es,t la: la ,le~iono,la leiris a ,C!hasokun y,urnu lo ( avec un jeune . cio·ni la maestro, la maestn. homme), to ,esas ( c'est-à-dire) ku;n gerve'.rbe:A indique le :Présent. mana 'P'rinoo (un prince allemand). es•ar.ludiicaitif1présent: Me esas (je suis), tu (ou: vous: vu) Dum la voyo (,en ,rou,te) 1,a['ejo volis esas lu es,as (il, elle est), ni esas (nous (vo,ulut) fumar. Il .prenis sigiar,oek ·(de) sua 1posiho et 1por a:œndair (,allumer) 50m:Ues),vi esas (vou'Sêtes), li esas (ils olu, il neelegante frotis alumeto ,s,ur s,u,a sont). segun ('sie1on),la kus<t'll11:Ilo di 3. 15 mo.fs ,usu:els (dek et kin om- p1anta1'ono, la rnrnni e dil 1P,01P •u!lo (ipewple). Pro nadia v0trti). Pedo (,pied), fingro (do.igt), 1pedofin_ ke (iparce qu,e) la yrnna,p,rincoiregardis :e ( tout à faiil:étonné) la rej o,, gro (orteil), shultro (épa,ule), brakio to,te a:sfoinit (celui d) dicis, ridefante (en S'OUika (bras), manuo (main), ,uinglo, fronto, riant): vango (joue), menfono, labio (lèvre), - To ( cela) ne esas rnjala (royal) dento, bairbo, stomako, 1pulmono (1pou ma (mais) fo esas komo.da. mon). 2. Oramatiketo. Ill. - Triesma leciono Vunufo: jeune homme; yunin10:jeune fille; patnufo: .,père;patrino: mère ( ou 1. Anekdoto. encore matro) ; princu,lo: ,prinice; 1p.fii Fenelo,rn peiidaMs(avait .peiidiu)omna 1 : héros, heroino; (tous) -sua libri (livres) :p,ergrav,a ,in,. cirro: princesse; lh:e:roo o·nklulo. 011.k:Hno (tante); fr,atiulo(f,rère); cendio. ( f>œur). fir,aitino - faa:s: (c'est) mmUe (beauoowp) ul intdiq,uele masculin ·et in le .fémipireforinda (:préférable) lu iclicis,ke incendi,esismea libri kaim (que) la ka- nrn, mais on n'emp,loie.ces s,uffixes que ior;.sque,c'est absolument indispensable. bano di ,po~ra fami1Io. Le 1plussouvent on dit: fmto (frèr·e ou 2. Oramatiketo. sœur). Ex. Robwt esas bona patf\o. Verbe: i indique •le ipassé (illliPad., Louise esas bona ,patro (mère). Il esas p.1:ssédéf. et indéf.) bona spozo (~poux). El e.s,a'S hona s1po ·zo Me ,esis,tu (vu) esis, lu esrs, ni esis, ( épouse). vi esi-s,li esis. . 3. Dek omnadia vorti. Plusque ,parf., a,jou,ber: ab: rperdabis Kato (chat), po1"ko,mutono, kaipro (avait 1perdiu .) esabis (avait été). mus? (souris), Au Heu de: l,u·(il, elle), on peut dire : (chèvre), ucelo (oisea111), Ilu (il), elu· (elle), oJ,u(il, 1pom les cllo- mu$1o (,mowc:he),abelo (abeille), leono ses), o,u iplu:sbrièveme!]t: I.l, el, ol. On (lion), ,urso. ipeu,ttou,jou:rsempfoyer: lu, Lu esis, lu V. - KINESMA 1:EOIONO dicis, lu dormis. 1. Pro verbi 3. Kinadek omnadia vorti (15 mots Qua (qui) havas ( a) niulo· (ri'en) .usuels): Pulmono, kordio, heipato (foie),, in- esas nulo. Qua 1haivas ,oro (de l'or) hatestino, hairo (clheveu),1peJ,o(.pea.u),'QS{o vas ho.nom.Quanta (autant) homi tanta (os), vizajo, a.nimalo, bestio, kavalo gusti. A hundo (chien) has'rono, a homo (cheval), bovo (bœuf), a'Sno(âne) mulo ledono. Vivo (une vie) sen (sans) modero duktas ( conduit) a mizero. Qua (mulet), hund'o (,C!hien). 1

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II. - Duesma leciono

1. Anekdoto . . Rur~~o (un campag:nard) uldie (un J1cn1:r) m~ .( alla) che ( chez) muzikisto ru_nmusmen) et questionis lu ,pri ('au SU J_et~e) la ipreco,(le ,prix) di faa (ses) L'IDO 8A.N8 MAITRE tecwm. (Voiirl'Ecole du 15 juin.). - Triadek (3~) frn~i ye (le) l'unes_ (Vondolfoguo. Nov-Latins) ma monato (mois) d1c1sla maestro e duadiek (20) ye l,a duesma. ' Anecdotes. - Tous les mots usuels Petite grammaire - Tre bO'ne(très. bien) res,P'ondis la ·purnno, me komencos (je ,commencerai) I. Une'sma leciono. (C = ts.) la duesma monato. 1. Anekdoto. 2. Oramatiketo Ante ( avant) la granda kombato (le <:) Ruro = campagne. Valezia Vagran~ combat) arp,uid(a1.11près de) Iwy, lezwno. Su:isia, Sufaiano. K,risto 'krisHen!1 IV (quairesma) dids (dit) a s-ua fano (chrétien). ' rfll!P,I: Me esas (je suis) via irejo (voire b) Rumno, ip,reco, monato,. Un nom


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ne . diska:s ne gana:s. 1Plu1 bQlna ,ulo Amata, amita, amota. (mieux une ch0&e)kam ,nu,lo.Offa (frré,Domo .konstruktata, :une mai:son qu)enie) festo, vakua (vide) kesto (cais.- constmchon. S·e . i J?omo kon:si truktita, une maison co trurte. 2. Oramatiketo (Petite girammaire-) Dom? konskuktota, une maison , Bfna,. ofta, vakua sont des adj,ectifs. L .a~Jectif est fouj,ou,rsinvariable ·et ter- constrmre. mme en a_.Bona mabo, honne mère, 3. Dek vorti omnadia bona matn, bonnes· mères. Matin~, . dimezo (midi), predim Verbe. Fufor de l'indi>cafü. (,aivant-m1d1),pos dimezo (~près-midi) . Me g.an~s. tu (vu) ganos, lu ganos, vespero, (soir), iima (tôrt), rtarda, jus Ill ganos, v1 gano,s, li ganos. tempe (a temps), lhoro, minuto. Cond.itionniet· 'Me ganu:s, ~ ga111us, lu·:g,anus.,etc. VII. - SEPESMA LEOIONO Imper:attf (e:tsubjondiif): 1. Anekdoto Duktez, ,conduisez; iriskez, ,r:isquez. En ,res.torerio(,œstatllfant) ula SÎioro, Les 5 voyelles: a e i o u (o,u) no,us klamas (cne) nepaciente 1al g;amsono· donn~nt .tous les temps du verbe. :-- He g;~rsono! Ja _(déj.à) la quairesma A md1q,uele ,p,résent:Ganar, me ga- foyo (fois) me vokas (aippeUe)vu. I(a nas, gananta (gagnant). (~st-ce que) v,i~ ne h.aV'.as>01reli? _ y es, } doi:ine.!e.·p~ss,~:amjr (avoiir.aimé); s1oro, porkoreh kun (~vec) lensi (,pois). m...amis, 1 ai aime; ammta, aimé. 2. Oramatiketo 0 d~?1:e Ie f~tu,r: amor (avoir aimé); Affixes amos, J a1mera1,etc. R_esfo11l:fÏ'O. eri: ét,ablrssement. Impri3. Dek vorti omnadia mer1.o,ed1teno, bucherio, bakerio (bou(quo'tidiens, uslliels) langerie), ka.feerio (un café). Ne :pas confondre 1avecle suffüœ ey: Elefanto, kamelo (,chameau) volfo (fo1~p), fuxo (:renairid),hanu,1; ' (coq), looal._Koncerteyo, salle de concert· Ia1 , lieu de travail ; deliceyo·,'lieu han~no (poule), yaro (année), mon,ato bore)_'~ (m-01s),nokto (nuit), jorno (jot,r). de dehces. La ;Parr:adizo·~3:s deliceyo. . Au moyen d afh.:œs (iprefixeset suffixe~) on forme U!fl:e infinité de mots VI. - SISES.MA LECIONO a) Préfixes (av:ant le mot). Ex. hki 1. Amkdoto . Tre fatigHa per longa voyago, Hen- (co~e en firançai:s ar-c'hi): a,rkiduko, (archevêque) ; bo (parennko IV (qnaresma) arivis en Amiens. éli_rk1ep,rsko;p.o (?n ~cevis il (lu,i) p,er diskurseto (ipe- te 1parmarrage): bomatro (belle-mère). b) Suf!1xes(apu-èsla :racinedu mot): tlt discours). La disJm1,santo(l'or:ateur) ach : suffllœ de mépris. Pop,ufacho (pokomencis per la yena (,ces) tituli ( tirtres): tre. gr.and.a, tre klementa, tre li- pulace), domacho (taudis). 3. Dek omnadia vorti berala re10. , Sekundo, kloko (heure) ye du kloki . :-- Adj'.1ntez {ajoutez) anke (aussi), (a 2 ~e~,res), sezono, IJ)(fintempo , sod1c1sla reJo, e tre fatigita . m~ro (e~e), fiUtu,no,vintro (hiver), ja2. Oramatiketo nu:aro (].anvrnr), febmaro, marto. , Par.tici,pedes verbes adifs Present: amanta; :passé: .aminta; fu~ VIII. - OKESMA LECIONO turr: 'amonta. 1. Anekdoto Partkiipe des verbes p,as,sifs Des,felica me (malheureux) dids 1

aae-ze (au milieu) kelk amiki ·povra viro (hOIIlffie)qua ne :possedis la minima quanPode tei;o, d~sfelica me: .l:a g,relo hiere 1estruktis la tota ,alinta. (toI1_1bee) retolta~o d"~mea famu . Ulu (un) qua f,onekonoc1sta (ce) fanfa.ronemo dids ad il: Mea ka,ro, la lmLpo (faute) esas easanttr (:seulement)tua; se tu havab11'S (avais eu,) la p,reso,rgo (précaution) aperiar (d'ouvriir) tua paraipluvo (p.3ra,pluie) kande greleskts (il se mit à greler) tua .agri ( clhamps) ne esa:bus (auraient été) tante ,domajita. 1

2. Oramatiketo

à reliure de gros carton brun marbré de noir, ayant un :pw l'apparence d',u,n grimoire. Ma main, comme poussée par une force irrésistible, s'ava11ça ·inconsciemmen t vers Je volume et ·Je sortit de son rale!ier. Je :J'ouvris . Un tressaillement me saisit ausiôt et .je sentis dans tout mon être une comr motion vio lente qui se concentra ·vers le cœur. C'était Je ,livre d'hemes de ma mère. Sur la première page , une dédicace de l'inoubhablo défun te c011tenant des exhortations pressatties à J,a pratique d e la piété, avec la date du 14 M'ars 1896, dix jours avant sa mort. "Le livre est écrit en aliemand et en gros carac!ères gothiques; il a pour titre: « INS·

TRUCTIONS RELIGIEUSES POUR LES BESOINS DE NOTRE TFM'PS, G laris, chez

Affixes Cosmus Tre uber , 1814. • Piréfüœs. - Des: le contrnke. Je J:'ai ou.vert en trembl1ant, me ra'f)pe;Janl f elica (heuireux), desfelica; lh.onesta, les vibrantes paro',Jes de la meiileure des épousrs et des mères : « Mes chers en iants, deshonesita; ,agreabla, desa,greabla; para: qui ,protège, paira:pluvo, pa'fa- ce livre m'a consolé de bien de pein es, c'est lui qui m·a aidé à traverser la vie sans nai!• vento. !rage; apprenez bien l'alleman d afin de pou b) Suffixes. - Aj: ,chose faite de; voi-r ,Je lire à votre tour, car ~l vans pro tègern Janajo, lainage; 1sukrnjo;konfitajo, ,con. cont re bien des maux; ayez-en. beaucoup de fit.ure;rekoLta:jo. soin, i,] vaut son pesant d'or.~ Em : porté à ... : verrjema, vindicaJe l'ai teuHleté , 1e cœu'r gros, ~n pensan t tif; Iaborema, laborieux; parolema ba,que les doigts de cette excellen te mère ·l'a' vard; drinkema. buveur. vaient ·feuilleté miJ;le et mille .fois, pendant le Eg: augmentatif: Ventego, ouragan. cours de sa vie. Pu is, mon atteution. fut attirée par ,Ja pr~Et: dirrninu,tif:vent,et,o;monteto; dosenœ . enlre cerlains feui llets, de flf'.Urs de meto·. ,pensées de3séché~~, et de « f,rè11e à qua1re •, 3. Dek omnadia vorti emblêmes d'amour et de bon heur , chers aux âme s naïves. Aprilo (avril); may.o; junfo; julio; Ces signets imiiquaient des passages pré· agosto; sepit.embtro;oktobro; novembrro; férés , qui .waient tout partirnliè:rement 1ou• decembro; sundio (dimanche). ché .J'âme de ceHe sain1e femme. a)

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Lelivred'heures de mamère A. 31. S tiinsère.

Awjourd' hu1i, >par une dei ces <J'olllfd <'S après-midi de juiUet al'ors que tout exubère dans la nature , qu"~n soleil de plomb fait baisser la iête aux plantes et aux homme s, je rêvais seul, dans ma, chambre tte au mi,!lieu de mes chers livres , les meil~Jeu'.rs compa gnons de ma pa isible exisience. Da11s un co in de ma .petite bibl iothè·que , un vieux livre att ire distraitement mes re• gards. C'était WI de ces vénérables bo uquins

Certaines pages ,porta-ient l'empreinte de petites taches rousses, qui avaien t traversé !o papier à gros grains du: volume; j'y reconnue; des traces de larmes, et ce;a fit couler abondam,ment les miennes,. Oh! Jarmes div ines d \ nlf: mère! perles d'or tombées du cœur! Je vous bénis dans ce3 '!euil'.,Jets sacrés q ui forent ·votre tombeau! ·- Cette tendre mère ébit une .sensitive; .Ja morale chrétienne .\a remuai t pro fondément; sa pensée sï rr;i.dia 1t dans un mystic isme. iniranigib le et consolan t ; les me~ei.Iles de la grâce lui faisa ient éprou ·ver, dans les plus durs combats , les :plus suaves émotions. C'es t donc dans ce petit livre· de trois cents pages , d'apparence misérable, que, pou'!' éle·


G6 ver ses dix enfants, cette mère modè.!e avait rtr?uvé les joies et les consolations néces• sa1res! ~e pelit volume qu 'un chi.ffonnier ne paie• nit pas un sou , repré~en1ait cependant ce q•1i fut la bonne fortune d ·une âme ,pendant 1oal 1~cours de s~ pèlerinage ter.restre. Oh! prodige de la Foi! Quel !e puissance pourrait fégale.r ! , En refer~nt ce précieux bréviaire d'une ~r;, le conltdent de i être que j'ai le p:us aime _au mon,~e.. a·vec mon pi!re, je me suis 0 mis, en dep1t de certaines répugnance.,, d a~pre-udre a~sez d'a!IJemand pour pouvoir :C1:re tout~e~tie~, au soir d une vie qui sera .ou .e de IP>i.dda(1011. - Et je regretterai peutetre de ne I av?1•r par }ttrplu.s tôt, bien que la lut1e, ~o'.ur ~~0-1,ait éte moins dure qu,e po•..1r l~ véneree deJunte à qtti je dédie ces que lque a hg:ne\ et ~ui, sans do ute, du haut du Ciel, a sen11equelque_s pe11Séeset « trèfles à qua tr e » sur mon chemin.

.P;

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Solandicu.

(Voir notice avec portrait de f auteur dans il'ALMANAœ DU VALAIS 1918, P. 58)

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Variétés • EN CL~SSE. - Vous devriez écoute,, el~v~ Jac?hn, au ,l'ieu de dormir. - Be.1 M s17u,. c est Justement paret: que j'ai éco,1té que J'ai do,rm1.

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,. *,., Toto montre un amour très modéré pour l'étude. Son père , ayant inutilement usé de 1?us les moyens '!)Otl'r Je corriger essaie ' de l'amour~propre. - Tot?, quel• est le plus paresseux de 1a classe? fart le papa avec un regard sévèTe. ~ Sais pas ... répond Toto d 'un ton parfa1terr~nt COnV'ainc~1.- û:mment, tu n'en connais pas un qur ne fait rien tandis que tout le mon~e travaiHe, 'et qui ;egarde toat autour d~ lur, alors que tous -les autres ont le nez sur leur livre~· - Ahl. s1. ie . sais . , baissé t q UI.· ces ·• - Alors, qui est-ce? - C'est Je martre, repond Toto encore pl . a d '·b . u,s convamcu, u g~an e ah1ssemet"Jtd1.1,,papa, qui ne s'.1ttenda1t assurément pas à ceJ!e-fü.. 00 00000 . MAXIME PEDAGOOIQJUE . Bienheureux celui dont l'enfance a été remise en des maâns pu,res, et do11Jtle cœur n'a

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pas _été souillé de bonne heure par la ru,p!Ion des mauvais exemples! Qu 'ils ~aux les pieds de ceux qui conduisent ,~eunes3e dans les. voies de la piété; et quel I .,ont bel.es et sam les les mains de ceux gu ident l'enfance dans les sentiers du et de la ver1u!

Bibliographie

Le culte de la patrie, d'après la bi par !'Abbé G Bontoux. - Broché: I fr. CHEZ _AUBANEL FRERES, AVIONO Imprimeurs de N. S. P ère le Pap e. Tout le. rrJ?n.de au,jourd'hui parie de Il guerre; ~ais il est bien difficile d 'en p::ir!er avec µréc1sw11 et surtout avec vérité; se placer en face du fait accompli et le déplorer n'a. vance pas à grand'chose; il fa.ut sur tout re, l~v.er _les énergies et pour cela savoi r ,lire 1 h1sto;re. C'est ce à quoi nous convie l'auteur de ce petit livre. Il 11ous monfre, et c'est l'or igmalité de son œ~vre, ?~ns _l'histoire du peuple d'Israël to_ules ,es penpéhcs par 'lesquelles la guerre fait, passer u:ne na tion , les causes qui fy a~enent. la ligne de condu ,ile qu 'elle doit SUivre, les devo'irs du front et de l'arrière 1 la pari de Dieu et la part des ·hommes dans 1'6l~b?ration de la victoire. L'ex:périence autor~see du passé sert ainsi de critérium et de regle pour ,Je présent. L'aute_Lu,possède à fond J;histoir~ du peup le de Dieu et c'est ce qui confère à son Vivre un intérêt tout spécial. Certaines vues frapperont par leur originalité toute .personneHe: tel le chapiire qu'i •l consacre aux T!lauvais et aux !aux patriotes; tel encore le chapi tre con. sac~e au rôle providentiel des nations de proie .. En lisant !e récit des .pillages, des dé· portalions , des profanations et des excès de toutes sortes des As.,yriens et des Chaldéens en_ entendan~.1~ langage orgueilleux et hypo~ on ne cntement re.1g1eux de Sennachérib .p~ut _s·_empêcher d'établir un parallèle que la d1screhon de l'auteur s'est contentée de laisser dcvi_ner, et l'on éprouve un sentiment de reconna1·ssance mêlé d'espoir quand 011 assiste. à '1'effrondre1Th!nt,retentissant des deux empires. Ce petit ouvrage, Ott une science profonde se ·J?reserutesous les allures de la g,implici té, éola1rcra les es.prits et conduira ,les âmes vers l'espérance.

ttand--

Au châte~u de Vaas'. ~rnqu!s Orz~me ae quelques noms de familles valaisannes, pa:rB.. - Le Centena_irede la S~cULé iJtMane. - Le Valais, rp·M V. T1s3ot. _ Agriculture et r.avitaille.ment. - Le Valais et Notre -Dame des Ermites . Choses bonnes à connaître, :par A. Dupont. - Re vue suisse de l'année. La houille blanche et la houille noire ,n Valais. - Chronique valaisanne. Bulletin de la iuerre, etc., etc. Palfmi les ilhrs+rat:ions. nous rem.a'fquon,s: Le Sacré-Cœur de Jésus, très belle :pla n:che qui ouvre l'édition de cette année. A noter aussi Le Château de la Bâtiaz. Quantité d'au.br.es grav,ures enriohissent enco1"e,l' Almanach du Valais. Parrmi les ,po,rtraitis notom <:euxdiu général Pa,u:et die Wils on, p,ré:si,dre nt des, EtatsUnis, et parmi ceux de ·personnalités no,us tou,cha1t1tde p,!,us :près œux de .Solandieu, de M. Edm. Delac'Oste,le nou~ vea,u Conseiller d 'Etat, et de M. Henri Roten, le r-egretté député du Valais awx Chambres fédérales.

r,cd.al, par S0land1•en. -

monde ,qui sera heureux .de cette nouv,ea,u1té.Etant enfant, il me sou.vient que je iportais ·envie - 1et violemment - aux ,peHts galopins qu,i ipoovaient gambader à leur aiise ·sans la gêne des souliers.

Le cortègedu chapelet

A l'occasion d,u mois du Rosaire, dé'Veloippo ns notre estime du dlmpelet en nous rnpelant qu'il a été cher non seulement aux pauvres enfé\il1'tsdu peU1ple, mais encore aux saints et aux rois, aux hérros et aux g.uer.rï,ers, a,ux ,sav,aints et aux artistes. Voici d'abord les saints. 'Saint Domi nique ouvre la marC'he, ,puis tous tes membres de sa famille le su.ivent. 1Pl,us tard viendront les .fils de saint ·F'fançois et ceux de saint Ignace, puis les Vincent de Parul et les A1phonse de ,Liguori, les Léonard de Port~Ma,uriœ et les Ori,gnon ,de Montfort, et tant d'autres q,u.i se serviront de leu:r chapelet pour leuir proipre sanctification et pour la conquête des âmes. --0Voici les rois, chargés en cette qua, A pfoposde piedsnus Uté de donner le bon ex•emple à leurs Le Dr Rollier, l'illustre médedn vau, sujet:s. Saint Louis et Louis XIV le 'fédois, recommande, on le sait, aux pa - citaient chaque jour, de même que Charrents de laisser les enfants couriir à lèiu:r les le Téméraire et Ed o,u,ar:dIII d' An,. aise, sa ris au.cune chaussure. Il déclare gleter.re en faisait un fréquent ,usage . que -cela est utile à la santé et il a j ou.te Voici les héros, les hommes de gueTque, avec la cherbé des soulrens.. cela re et les magistrats, tels que Bayard le sera uitile aussi à la bourse des 'Parents. .connétable, Turenne et Condé, Ailldré C'est très bien, dit,.on, mais voilà, on Hofer, le grand .patr iote du Tyrol, .leman'ose ,pas icommencer, ,de crainte de .pa- réchal Bugeaud, le commandant Mar raître trotp peu fortuné. Dison s, ipo,u,r ceau. l'ami des missionna ires de l'Oras-su·rerles ipa:renrs{imorés qu'·en Suis. œanie, Lamoricière et de Soni-s, le ,corn. se allemande, dans une pad ie notable te de ViHèle et le Vicomte de Montmodu moins de la Suiss·e, fous les eofants r:enicy,et suir,toU1tGarcia /Moreno, l'il vont piedis.-nus pendant l'été, même les lustre président de la ,république de ,plœs riches 'Slllivent•cette mode qui eP l'Equ,ateur. va,u,t bien une autre, et pu,is.qu'on doit Voici les artistes, les savants et les sornger à faire des économies, on ipeut écrivains. Nommons seulement MichelArnge, Haydn, le grand Gluck, le docbien la recomma,n,deir à tout ce ,petit 1

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teur Récamier et le célèbre journaliste Louis Veuillot. Ce rapide coup d'œil ~urr qt!elques grnuipes de servitewr.s de Marie attentifs à repirendre s ouvent leur ichapeiet ne norus 1révèle,q,u,'une foaction ,presq,u,e· insignifiante de l'innombrab,le ,armée des fervents chl'étiens habitués à rrediire chaq,uiejour ,quelques, dizaines d' Ave et entreteni,r :ainsi avec leur diirvine Mère les relations les plus res1peC!tueu6eset les pfos filiales. A notre tour, joignmsnous à ces iimmen:sesthéories de fidèles, et nous serons ainsi en excellente Œmpagnie 1poU!f,pratiquer un exerdce de piété si vivement r,ecommandé par l'E glise, si édifiant pour le ,p,rnchain. si fé_ cond en grâces ,p,récieu1seset si ieh.erau Cœu·r imma,oulé de I,a Sainte Vienge.

••• Le départdes hirondelles Sur les fils noirs du té,!égra,phe Les messagères du printemps Lugubres comme une épitaphe Sentent •l'approehe des autans. Ou·i, elles nous ont ,quittés, a,prè.s quelques mois de séijour, pour regag,ner ·les ré· gi,ons ensolei:J:lées du ·Midi, de la Grèce, de l 'Afr ique, de ;l'Qnent. Leur passage chez nous ~ut éphémère, et c'est à ipeinc s'il me SOUNient d'avoir vu ·leur silhouette blanche ertnoire se profiiler, rapides, dans ,le ciel bleu. Elles sont partie s. et l'espace étinœlant où el les se grisaient d'air et de sol'eiJ, sera désormais .sombre et muet . Un vent â,pre soultle déjà, I1a nue s'est embrumée, :1a verdure se faine lentement :l hiver approche. Les hirondelles s'en vont. - Qua,nd reviendront-e,1fos? Que se passera-hi-! jusqu'à 'leur retour? L'horrible guerre sera-t--elle terminée? Le Droit et fa Jus,tice auront-ils enfin préva: 1u sur 1''ambition et la force bruta·le? - No tre petite Suisse au.ra-t--el!Je:pu conserver son indépendance et sa traruquillité?. . . . - Autant qui serren t Je de questions angoissantes -

7 cœu,r dont .Jes fibres vibrent encore au s !Je du devoir et de l'humanité. Que verront-elles en traversa11)f plaines océans? Du carnage et du sang, du feu et la dévastaNon, des sou!lraaces et des deu Elles seront iparfois effrayées par le bruit canon, ,le fracas des avions, les cris de do leur et de rage des combatta.n)bs aux pri dans des mares de boue et de sang .

monde Ja plus effroyable ca'lamit~ qui 111rle , depuis la création Vous nous ap' ·1 frappe . · , Ill erez:la paix bienfa1san ,te apres 1Laquelle part cceur soupire. Vous nous a.P'Porter~z le toirl d'olùvier qui dissipera nos angoisses rameau · J • l et nous rendra la joie de v1vre, ma gre a fondeur de nos blessures. pro Et a1ors nous reprendrons, avec .de_s ,Ja.rmesdans les yeux, la romance a1mee du

Beaucoup, sans doute, tombe.:on t en rouf étourdies par ,Jes détonations ou extermin • par Jes tirs anti-aériens. Si ces gentils oiseaux, si a'lertes et ingénieux, on t ·Ja facu.l:té de penser, ce qu'il est aussi difüci le de nier que de prou'Ver, i}s doivent faire de sfo1guüères rétlexions SUT ;J'hornnie, ce roi des animaux .. . férocers. L'humiliation est trop grande, pasSOill'S.

poète:

Leuir déipart, à ces· amis de Béranger, mar. que pour nous la fin des beaux jours , ile prélude de ,la maiuvaise saison, quî, cette année, sera pfu.s mauvaise eucore que d 'habi ,tude, car Je cha.rbon va manquer, et :ron grelottera, au coin de l'âtre. Adieu, les bonnes soirées, au· îou.r de la flamme pétilJla.nte du foye,ri Adieu la gaîté, les bons mots et 1Ies ris! ·Maudite guerre!

Et quand 'l'hiver aura passé, avec ses frimas douleureuJC, ses neiges aürisfantes, ses prirvations de toute so-rte, ·ses at'roces .souffrances pour ceux qui le passeront dans les tranohées. dans la boue glacée et dans le sang, sous la ,rafale des obus et des gaz asphyxiants, pour ceux qui pleureront, au fogis froid et désert, l'absence de l'époux ou des f.iils, chères petites hirondelles. que nous ,ra• mènerez-vous? Sera-ce ,Ja :phrase tragi·que et stéréotypée: « Sifoation inchangée », ou ,la défaite plus fraJ gique encore de ceux qui luttent depuis .plus de troi s ans pour ·]e triom,phe de la civilisation? ... No.A, charmantes messagères, ce ne sera pas le déses:poir, le « taedfom vitae» que vou~ nou.s apporterez, sur vos ai,les ,imrocen.tes, ce sera la bonne nouvelle, ceJ:le de la victoire du juste, de fa défa1te écrasante de l'agres.· sear qui, par sa lolle ambition , a déchaîné

Charma'llltes hiro.ndeHes, Oh vous, dont le printemps Vit déployer Jes ailes! Oh vous , qu 'on aime tant! Revenez, gais trouvères, Sous chaumes et palais ,Prodanœr sur la terre Le bonheur et. la paix. S0Trw1lie11.

Variétés CONSERVA TIO!N DES FRUITS Les fruits enveloippés de papier de soie se 811int,ieninen.t jusqu 'à ,pa-rfaite maturi té_; ces lruifa coruservent toute leur saveur native et wie très belle apparence. Dans la pai,lle de boÎ<s, lts po-ires :s~ conservent très , bien , mais restent mier1eu,res comme ,qualité à celles conservées dans le ~~~~k . Dans lla pa iHe d'orge , le fruit ne pren,d 111 tache ni saveur désagréable, mais il perd de sa f.raîcheur et mûrir moins bien que ilQlfS· qu'on emp:,oie ,]es deux procédés précédents . Dans le rega,in de fourrag e, les fru11s pourrissent faoilement, se iachent et prelllllent une l01°te odeur de foin. . La ;duire de bois donne de très mauvais résultats, car ,]es fruits s'y ipiqu1en1ra.pidement. Dans lla menue paillle de blé , Œes fruits se conservent assez bien, mais Iléchissent assez vite et ,pren111entassez soU1Ye:nt1e goût de moisi. Da,!Js les feuil'.es sèches, i'.es fruits •se corn·

,portent à peu près comme dans le cas précédent . . Les frui,ts abandonnés sur .~a tablette d un fru itier se comiportent assez bien, mais se flétrissent très vite. Les fmits enfouis dans Je sable restent ra:rfaits et mûrissent moins vite; c'est la me1l.Jeure méthode pour les conserver lungtemps ma,is :t est encore préférable avant de les enfouir dans 'le s•able de les envelopper dans du ,papier de soie . 000000·00

UT,ILISA TION DU SUREAU On a,vait remarqué au printemps déjà, que Jes ombeHes de f.leUJrsblanches du sureau recouvraient ces arbustes d'un épais ITJ{;ll1teau i aujourd 'hui nous sommes en préserrce d'une .récolte de baies de sureau d'une rare abondance. , Les baies de sU;reau con ,tien11ent à c_ôté d'une peti.te quantité de substances azotees, 5 à 6 % de su:cre environ, et !ou:s Je;; mets et conserves pré:parés avec des baies son t ·!rès agréa:b les à consommer. quelques-:.111~nreme_ ont une valeur médicinaJe. On devra1_t don: enga ,ger ·les enfants à récol ,ter ~s ~aies qm sont to ut à fait mû,res . Les mena.geres peu· vent, en effet, utiiliser ces baies pour 1'alimenfation soit en les aipprêtant pouJ' les cousommer tout de suite à table, ou en les conserva.nt :par un procédé ,que,konque. 0000000

• Deux ouvriers parlent po litique. _ Tu es un vrai socialiste? _ Pour ça, oul. _ Si tu avais deux vaches, tu m'en donnera is une? - Pardi! _ Si tu avais deux maisons, tu m'en don-nera is une? Pour sûr, - Si tu avais deux poU.:es. · · • _ Ah! non! ,Pour ça non! ' _ Comment! Tu me donnerais une vache,une ma ison . et tu ne me don,nerais pas une poule? _ C'est que j'ai deux poules.


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