L'Ecole primaire, Septembre-Octobre 1924 No 9-10

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La Jeune Ménagère Journal mensuel de1, tiué aux jeunes füle1 1 de la Suisse romllll. 1 de. - Education, Ina. truction, Délassement~, 1 ; Un an : 2.25, ti!!!! Il 1111111111 Jlllll l t 1111111111 Il 1111111 tt

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Bulletin du MUSEE PEDAGOGIQUE L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons de 16 pages, la couverture y comprise, et autant . dt- tHtpplé· ments de 8- 16 pages pendant l'année ordin<1.in.~I(soit du 1er Janviel' au 31 Décembre).

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On ne doit verser dans l'esprit des enfants que .ce qu'on souhaite y voir rester toute la vie. Fenelon.


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Sommaire de la feuille principale {Ce Numéro a 16 pages. Il est pres~ ue complètement ·co11sti!ué par des· artides spéciaux émanant ide la rédaiCtion ou ·de son nouveau •cmni!:é). Autour Ide notre .programme. - La religion et l'éducateur. - ILangwè françai se (cours élémen!ai•re, moyen et SLtpériear) -S<:ienlces na-turelles. - Ins!ruclioa c:vique el droit mral. - il es œuv.res de jeuness e po3!scolaires. - Que ferons-nous de nos fils l'hiver oprochain? - 'Les semailles. Les joies (:poésies). - -(1-- -

Sommaire du Supplément No 5.. 5 (2 :annexes de 16 pages) :La vigne dans les1 •E-c ritures. - Aux parents et au·x maîtres. (-Autour <l1e 1étlucation). - 'La .jeune .fille au .ja.rdin. - L'apôtre des !èpreux ( le ~rè·reJ 'Damien). - La vi el: : ~ m1ison. - ILe Pater de la vocation. - 'Le mo t d'ordre auJC jeunes. - Ghant d'Evolèue. -l'os-tensoir e·t Je soleil. - ·P atuvre peii! cerveau. - ILa vraie et la .fauss ~ lilber!é (lettre pa·stora;Ie des évêques suisses pour 1924). La ITaSICination de ·la •bagatelle. - La gymnastique ratimmeUe. - 'les éclaireurs ou 'e3 scouts. - ILes gopor!s. - -Le miracle eu ~l!a­ ristique :d'Amsterdam ReceHes et ronseils. - Variété-s 'diverses (agri·c oles et a·utres) voir .P. 112, 1-14, 116-20. - --•). -·-

Retraite des institutrices 1la retraite des Institutrices vala :sannes, o.rganisée sous le 'hau.t. patronage de S 0 lM'gr l'Evêque du diocèse, a eu un succès inespéré. Une cinquantaine d'ins1itutri ce ~ . dédreuses de se retremper dan s une vie de foi et de· piété p1us intenses. sont <tccourues pour gof1ter en seph,mtbre les trois laurs de ca'lme et de recueil,lement qui leur éta:ent offerts. La parole simple, énergi:jue et convaincante du .religieux-missionnaire le> a profondém~t remuées. Toutes, un peu dé·

paysées de prime abord par la perspective d'Ûn long silence, ont vu arriver a-vec regret ia fin des exerdces. !Monseigneur lui-même présid1 la cérémon ie de clôture et forti5ia nos .résolutions .par sa bénédriction pa.iemel.Ie. Aussi est-ce de tout cœur qu-e nous -l ui avons exprimé notre gratitude pour nous avoir ménagé une si agréable et réconfortante diversion spiritue'Ne à notre labeur p~hgogique. Il nous reste encore à exprimer no:re profonde reconnaissance au Département de 'i 'lnsf:l'udion pubEque pour les subsides dont il a bien voulu nous favoriser à celte ooasion. Vâme plus forte, pilus -haute, nous avons quitté la capi-tale, bien. résolues à travailler ave.c plus de zèle que jamais a u progrè~ moran personnel et à Fé-'ducation prolon.dê· mt'nt chrétienne des enfants que nou ; couifient la 1Pairje et la Société. C'est ave·c bonheur qwe nous nous sommes donné un joyeux rendez-vous à l'année prochaine. Une insti.tutrice au nom de ses compagnes. Réd. - Les ins·ti!ut.rices [ribourgeoises ont au-ssi été presq ue en même temps favorisée.s /d'une .retraite qui a été prêchée p ar S. O. Mgr Besson, é'vêque d'Lt diocèse. Le nom· bre des participantes, tan t de la ville que de !a campagne, s'es! élevé ici à une œn· taine.

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Nos instituteurs

facile à dé\'e lol'per d_an s un examen , mais fr. - Sa-Ivan 134 f r. (.D'après .,Bulletin o'Hiciel d u 1cr août) . que de mauvai ses ra:sons. que de pré texte~ • • trouvent-ils pas pour exc user 1eur neg1t - -0ne . . d ans son gen Ce, leur paresse • 'eur . mcune . Brevet de capacité s'agtt de cul!ure Plication pr ati que. S'tl ~ • ~ t t Sous date du 5 Sept. 1924. le brev-er physique, 011 ne possede pas,d'OIUIJ~C ·e --on, de ha'lle de gym11ashque, pas. eogms, pas de capaôté a -ébé délivré par le Conseil de préau, pas d'emplacement, le temps man- d'Etat au ,personnel enseignant cieue, les élèves font assez d'exe:rdces sans après: C1Ue le régent s'en mêle e,tc., etc... Aussi le M:M. Julien Carrupt, à Ohamo-son. ~ut:rs de Mon!he<y est-il arrivé à prop:)S iM-axime Delaloye, à Rrdde:s, our détcuire bien rles préjugés et ramener Fra-nço-is ja:ger, à Vionn.az, de meiHeurs sentimen t-s des renitents ou Is,ï,dore Praz, à Nendaz, des indiii1férents. •MUes Marg. Pizzen, à Sion, Grâce au joli nombre de 37 inscriptions Yvonne Zermatten, à Mollens. d'insti.!uteurs vaiaisans, ce cou rs fédéral a -~ pu se tenir dans le canton. MalheureuseSion. - Cours de cuisine. meut à l'entrée on compta 22 parikip1 n,ts seulement. Les albsents on! eu tor.! de manUn coa.rs de cuisine s'ouvrira d e quer une si be!·le occasion de s'instrui.re. rrouiV'eau à la cuisin-e de IlE-cole No-rCeux qui n'ont pas cru devoi r s'exc u ~er ou ma•le -des fillles à Sion, le 4 Novembre du mo~ ns prévenir de leur d~edion sont prochain. inex<cusafbles et ne sauraient former des mo'Pour r-enseignements et inscriptions dèles de savoir-vivre. on. est prié de s'adr-ess-er à Madame Quoique très pénible, le cours a éié sa i- la Di11~triœ de l'E,co1e Noo-:male. Ce vi avec une exa!Ofitude et un entrain remucours ,est vivement à recommander qualbles. Après 5 jours d 'u n labeur intense , aux jeunes dames et demoiselles pour emportant comme dernier bon souvenir une son utilHé incontestablement pratique. leçon de natation praüque au Bouveret, cha-ocun rentra chez soi l'esprit plus riche de La pédagogie aux jeunes filles. nc,uveilles conna issances acquises e1 avec 'Au seuil :efune année s,coraire. nous l'espoir de se voir plus longuement et en plus nombreuse société dans un cours pro- ,croyons d'actuafité parti'cul,ière de relechain. ver ·lie passaJge suivant dru ,cat~aiogue

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a Monthey

Un cours d 'exer cices populaires donné ce\ été à Monthey pour instituteurs, est ar· rivé à point pour démontrer qu'avec de la ibonne volonié et un peu d'espr it d'initiati· vc, l'éducateur peut toUojours et malgré tou! remplir son programme d'éducation physi· que. Ca.r l'édll.llcation, pour être complète, Ù(lit développer toutes les fa,cu.ltés de l'en· fEint. Ainsi le veut la pédagogie . Cep:nda-nt ce grand principe n 'est en core, pour certains maîtres d'école, qu 'une magnifique théorie,

Assurance scolaire infantile

du pensionnat fribourgeois ·de S.te•Ursuùe. Les oibservations en sont certainement intéressantes et pratiques et méritent ainsi d'alttirer et d1e ret-enir l'attention des milieux intévessés :

Il sera pro-cédé, pour 1924, au paiement des su'bvenHons cantonales pour • 'Entre toutes les bran-ches du programles assurances infantiles s1colaires aux communes françaises sur Ies bases tCi- me, la pédagogie est, après J,a religion, une après: des p1us ellfiClllces pour dmmer aux jeunes filies de la maturité d'esprit, orienter leurs Sierre 208 fr. - ·sion 563 fr. Saxon 52 fr.- Ridldes 180 fr.- Mar- pensées vers les tâ:ches futures et leur faire tigny-'ViHe 101 k - Ohampéry 82 prendre .conscience des responsahilités qui fr. - Vald'Uliez 22 fr. Monthey les attendent. Souvent nous avons regre-tté 503 fr. - I·cOigne 24 fr. - Lens 64 que cette branche fût seu1lement réservée aux


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IV

trouvions dans un compartiment !k chemin ·de fer en comprugnie d'une troupe d 'adoJ.escents dont les discours, les manières, la mine éveillée et la fi• ,g ure à la fois téner:g'iique et douce révélai·en.t une santé :Partioulièrement vi. .goureuse du co:rp,s et de Pâme. !Evidemment. ces ieunes gens d~ vaient avoir été ·l'o'b~et de ·s oins et de procédés éducatifs tout 'J)articuliers dont nous ,cherchlâ mes à découvrir la nature en suivant Tes conversations sans en avoir Fair. !Nous .f inimes par découvrir que c'étaient des « Eclaireurs». Nous n'avions. en œ moment malgré le nom si suggestif et s'i bien choisi, :qu'une idée vague de la chose. C'est ·en lisant dernièrement, .cJlans notre ürgane péda.gngique, l'excellent·e et substantielle «'Etude sur le scoutisme» que n.ous sentîmes ge lflêveil1er en nous un plus vif ·désir de mieux connaître les « IEclaiTeurs » et surtout les procédés q·ui leu,r font si hien mériter ce nom. Grâce à l'amabilité d'un instructeur 'de troupes d~Edaireurs, nous nous JProcurâmes deux ouv.ratg"'e s sur le scoU· tisme ·dont, naturellement, une traduction de l'ouvra·Q'e ori:ginal de Baden· Powel, le 'fondateur du scoutisme en Angleterre. !Pour nous ce fut un v~rai régal que la lectur·e de oe livre surtout. Qu·e d'ex· cdlentes i'dées ,p ourraient y puiser même ceux qui ne sont pas bien placés pour instruire une troupe! L'œuvre du ,g'énéral Ba'den-Powel envisagée chrétiennement, paraît ·corn· me une protestation et une .réaction ocntre les mœurs égoïstes ·et raffinées qui menacent la société. C'est en ·q ue sorte :une ·I'ésu.rredion de la .chevalerie d'autrelfois, débarrassée de œ qu'elle a,v ait de ,barbare et dte dêfec· tes EcHUreurs. tueux. et a-daptée à la jeunesse moder· On nous êorit de !'!Entremont: ne. Cest une invitation pressante, irréill y a queLque temps, nous nous sistible à obsel1Ver et à aimer la natu·

élèves insfitutriœs. Il :semble que des jeunes fiNes, à 'la veille de quitter le pensionnat, ne sauraient recevoir un enseignement .plus pratique, plus opportun. Nou•s avons cette année réalisé cette conception, organisant pour nos élèves des cours secondaires qui tenninent leurs études un • cours de '}Jédagog:e familiale ». LI a été suivi par 85 partitipantes et avec un .réel intérêt. Les graves questions du mariage, de sa préparation, de ses charges, des vertus qu'il exige, ont retenu tour à tour l'attention des jeunes filles. En étudiant les notions essentiel1es de puériculture, d'h:ygiène infanti.Je, d'éducation inteHedueJ:Je et morale, en un mot, les· mu.Jt:ples devoirs d"un.e mère-êdutatriœ, el!!es ont pu se convaincre que, si les rOtmans finissent à la veiate du mariage, les tâches dvllficiles commencent le lendemain. La matière de oet enseignement est vaste, éducative et singu:lièrement propre à faire envisager aux jeunes filles le sérieux de la vie, la gran~eur et la beauté de leur future mission. « Il est un point, un d~tail de toilette, pour .Jequel nous aimerions nous assurer le coocOilU's ei!Œicace des mamans. Il s'agit du costume de nos €colières. Quand nous les voyons, aux heures de récréation, jouer, s'ébattre, CO\Tilme à leur âge on en sent le besoin, nous nous demandons s'il ne manquera pas plus tard à ces enfants, qui ont grandi si Œurl vêtues, quelque chose de cette puldeur, de cette réserve, de cette distinction dont 1es femmes de goil.t ont toujoUJl"s vou· ·lu être parées. L'autorité ecclésiastique, dans tous les pays, •dans le nôtre aussi, a jugé sévèrement le l-aisser-ailer du costume féminin; on ne s'étonnera donc pas que nous dés·irions former les enfants qu.i nous .s ont confiées selon les règlles strictes de la modestie chrétienne ».

œuvlfe de Dieu , à se dépouiller de

re, é()'oïsme, a· se .r.end re matAt re ·de so ·~ t

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Fo • u point de sounre au mt'l'rt:eu d es .P'1us

aranides peines, à lêtre en un mot «Tou~urs 1p11êt» (d1evise de !'-Eclaireur) ~rêt à rendre service, ,n~ê~ à ~ccepter

t à vaincre toutes les dtfücultes d e 1>~ !ie prêt à .<jbéi.r même .aux ordres les pl~s ,dJifficiles des su péneurs. . . Craignant ·d'abuser de la lbt.envedtante hospitanté d:e vos ·colonnes :et n'étant 1d'ailleu.rs pas un professiOnnel. mais bien un admirateur du s•coutisme chrétien, nous nous arrêtons en exprimant t:e vif dés1ir que tous ·ceux .qui ont la belle m1ission d'élever des enfants ti~ent l'un ou l'autre ouvra.g e cath·'llique sur le scoutisme et surtout •gu~ J.e mouvement s'étende ·en Valais ap.rès avoir ·si heur,e usement débuté dans J'un ou l'autr.e .d e :nos princi,paux centres m'bains. V n vieux maf!ister. /P.-S. - ,Les lecteurs ·diu journal seraient certainement r·e connaissants envers IMIM. les chefs du scoutisme en Valais s'ils voulaient 1bien en reparler dans œs colonnes et y indiquer l'adre~e ·des meilleurs ouvnges catholiques sur la matière. ~

Au Congrès de l'apprentissage On no,us &rit: Ce con~ès a tenu ses assises à 'Lausanne, saUe du Oranld Conseil, les 1 0 et 111 octobre. Le Valais était r-eprésenté pa~ 4 ,délégués. Des rapiports très intéressants y ont été !us et discutés. Le cadve de notr·e journal ne nous permet de donner 1qu'un br:ef résumé de :ces confé11ences. 1. D'une manièr·e générale, on se plaint qu'on ne trouVIe :pas de bons ouvri•ers; une enflrave à un bon app'l."'entissag·e est •œrt.ainement l'abus des sports, •dianses, amusements. Il faut des délassements 'à la jeunesse, la

pralbque des spo:rls lui est r~comman­ dée, mais il fuut une juste mesure; il faut aussi un repos ·et un temps de sommeil suffisant. ·Le meiLleur des sports est la _gyrnnasbque. 2. On .ch-oisit bien souv.ent hélas! trop à •la lég-ère 1a proif.ession ; tantôt c'est le jeune homme qui demandera à awr·endlre tel métier paroe que tel camara'd e va ·dans tel atelier, tantôt ce sont J.es parents qui, ;pour ·des convenanc-es personneUes, chüisissent pour 'leur en!fant une profession p(}Ur la,auelile il n~a ni Je goût ni les aptitudes. Réstu:lt.at: une vie maruquée surtout si. ·comme c~est le ·cas bien souvent, o.n ne veut pas romopre le contrat après un ou deu:x: ans d'a1pprentissa•g.e, quand on s'aperçoit qu"on n'a pas {Jhoisi le méüer qui' convient. ·M. 'Petit'pierre, ing1emeur, depuis plus de 20 ans .diredeur de l'Ecole Ides métiers à 'Lausa1D!Ilie. ·estime qu'il faut au moins un an pnu.r faire un choix judicieux. ki nne ·co:1Jl1a boration étroite entre par·ents. aut-orités. et 'Personnel enseignant est nécessaire a:fin d'ai·der la jeun.esSJe dans sa détennination. L'avis du medecin est également recom·mandab'loe. 3. Les commissions de surrveïnance, dont le rôle est in.grat et difficile, ne sont pas toujours comtposées judicieusement. Leur rôl·e adif et bienfaisant peut œpenidant r.enldr·e de grand's serVÏ'Ce'S à J'apprentissage. A Bâl:e, par exempil•e, on a ~onsti­ tué pour chaque conps de métier des ·commissions de 2 membr·es: un patron et un ou'Vri·er, pour visit-er patrons et a pprentis. On S':en tro•uve mieux qu'av•ec lies commissions à cllfectifs nombœux. 4. Püur rel:ever le rriVeau de l'apprentissoag;e, il est util!e ·de ne délivrer l:es d'~plômes •qu' à bon escient. On a 'l'impression qu'on a êté trop lang·e jus1


VI VIl ·qu~ki,

sous ce ra pport. 'Un exœment moyen de contrô·le est l'examen intermédiaire, soit au ·c ours de !"'apprentissage. 5. Toute j-eune Wle ùevmit rec:evoir une formation pratique so1ide avant de .commencer une préparation professionnelle. Sa fo~mation sera 1ncom1plèf.e si elle n'a pas passé par I'·ensei·g nement ménager. A cette occasion, un dlélélgué de !Sion a fait remar•quer que œtte vil1e a introduit, en ·d·ehors ~ l'éco•Ie ménagère. des cours ménagers pour la dernière année d 'école primaire. li est recommandé à toutes Ies lo<:alités importantes de suivre cet exempl•e. lUne préparation pro>J1essionndle solide est aussi indiS'p•ensable chez la jeune fiH~e que ·chez le jeune homme afin de Iutier contre le di'I•ettantisme ldans P.eXIePcke d 'une car·rière. 6 . On ·constate un -engou.ement très mar1qué pour l'apiprentissage dans le commeroe et la banque, où il y a a·C· tuenement ·pléthor·e. !De n omhreux jeunes gens ne trouvent pas d''·emploi dans -ces hranc:hes, malgré leur diplôme. Il y a lieu de réagir et d'encourager l'apprentissage dans le métirer manu·e!J. Celui-ci 'fera toujours viVre son homme si lrhomme a appris son méüer. et s'il .e st adif et sérieux. 7. Un .appel est adressé aux autorités, tant communales que cantonales et Mdérales, au sujet des a•dljudications lors <je mi·ses en soumission. On adju~e encore trop souvent au plus bas prix, à œlui qui gâche, ne sa.chant pas plus établir 1e prix de r;evient qu~ex>étcuter un bon travail. oS. Tous 1es moy•e ns favorables doiv·ent être mis en œuvœ afin que nul enfant n'eohappe à l'''apprentissBige. Même S1'il .quitf.e •la profession qu'il a em· hrassée, i·l n'en restera pas moins une individualité die plus de vaLeur que

s'il est rangé .p)us tar·à dans la caiè-

~·orie .des «sans pwfession ».

'La .co,I;lectivité a le p•lus gr.a nd :n·té.

J:'êt moral et matériel tout à la fois :1 diri~er t-es enfants du côté de .l'appt~~. tissage. Concluons par J.e résumé du b~au rap'port de M. MiuiŒ~er-Chilff,e;lile, chef de service au Dépaptem•ent de l'lnlérieur à Fribourg. «Notre jeuness•e suisse et le choix d'une profe1ssion est un problème oui pour le résouda:-e au m1.eux, comport~ rétude ode nos 'besoins de main-d'œuvre et .œUe du dév-eloppement rationnet die nos pŒ"incipales industries. ~·ous ·devons, dans la formation prof·ess}onndle de notre jeunesse, tenir >COIT!Ip·te de ses a:ptitucres ph~siques et moraloes. Mais le rôl1e de chacun doit êtr·e de concentrer les efforts au relèvement de l'éducation nationale de no· tre joeunesse smsse >>. E. -0-

Variétes Une école mixte à l'index A La Javie (Bass•es-Mpes), l'adlminislra· lion départementa·le de l'instruction publique a voulu, cette année, imposer aux écoles de Ja commune le système de coéducation des sexes. ILe Conseil municipM, fidè1e inierprèle de la rpopwlation, a protesté. De plu.s, au mois d'août, les pères de famille ont signé une adres·se à J'inspecteur, 1ui demanJdant le maintien de ·l'P.tat actuel. Rien n'y a fait. Les deux êwles ont été fusionnées. !L'école mixte reste vide. Les parents ont garrlé leurs elllfants chez eux. Seuls trois jeunes enbnis se sont présentés.

La fortune de la Sniase U 'a.près une statistique élaborée par des experts en. la matière i'l résulte que le total l:ies e:xploi•tations agri•ooles suisses s'éllève

d~ propriétés Iontières des vi•ljes e<t des villruges à fr. 3826 hJil].lliQIIlS, les forêts à 1196 milloions, et les mines à 25 millions. La somme totale des 'bâltiments assurés s'éilève à !r. 21 ,707 milq!ons. Les usines ~leclirk1 ues retprésentent une va'leur de 115 millions, les chemins de ier et bateaux à vapeur de 2225 . million.s. l()n ne connût pas l'i.nwortance des papiersva·leurs. Au total on éva,ue la fortUllle na· tiona:le suisse à 40.124 miJJ:anj.s de francsor, ce qui rep!fésen.te fr. 10,690 !Par tête de

l 4600 millions, la valeur

~pop11lation .

Bibliographie LE ,.JlEIUNE CA11HOUQUE" La livraison d'octobre de cette excellente publication a paru. !En voici le sommaire: !Mon vieil ami. - Faire plaisi:r. L'Or· phelin .(suite). - Octoibre. - Le départ des b1rondelles. - Jours d'automne. - Aux p e.. fils paresseux. - La voca1ion du petit breton. - Un orchestre improvisé. A la cueillette des f-a înes . - Faites des sacrifices. - Petite posk - Page des garçons. _ Coin des filles . - Récréations. Au seui.J d'une nouvelle année scolaire les parents soUJcieux de procurer à leurs enfants une ledure saine et instrudive demanderont lllll aibonnemeni au • Jeune Ottholique •. Oeuvre St. Augustin, St-M aurice. 1. • L' All..MAiNACH DU PROP AGA l'EUR

DES liROIS • AVIE MARIA », b:en illuo.· tré, intéressau t el e<.l.il[iant. Nous signalons en particulier 1 • Ave Maria • , très belle poésie de Fr-ançois Ca:ppée. - Gare à celui qui économise aux délpens de St. Antoine! (amusant). - L'histoire très édif iante du P. Daniel de Samarate, capucin. - Ré· cit !d'un beau miracle de Sœur Thérèse, etc. - Prix franco. fr. 1.25 -fr. 1250 la douz. (Etranger: fr. 1.40 et fr. }3.50. (argen! français).

2. L' AllMAINIA:OH DU PETIT PROPAGA11BUIR DES TROIS • AJVE M'ARIA •· Il n'a jamais été aussi grand, aussi gros, aussi beau, surtou•l avec sa superbe couver1me en couleurs très fines. Très belles histoires: Comment trois petils garçons mou:rurent pour leur foi. - La couleur du diable. - Un souvenir d'enfance Surtout le baptême de la petite Mireille (récit absolument autbentirque), etc., etc. .Pr:x de ce dernier Almanach, f, allCù: fr. 0.95; fr. 9.50 la dou-zaine. (Etranger: fr. 1.10 et fr. 10.50 (argent français). !Pour ces deux A lmanachs, s'adresser à Monsieur le Directeur de la Revue: «'Le Propagateur des Trois • Ave Maria •, Blois ~Loir-e t-Cher), France.

~ LA SU!LSSIE, • Atlas de pocb.e à ~'usage du Touriste», publié par l'OD!ice suisse du Tourisme, Zurich et Lausanne, chez Kümmerly et Frey, Institut cartogr-aphique, IB eme. Prix ·fr. 3,- (francs français 10,-). Cette pLaquette qui .comprend 34 cartes et pian s de vii]Jes est véritablement appelée à comli:>ler une •lacune qui existait ~usqu'â présent dans le domaine de la littérature touristique. Grâce à son format de poche, ce nouvel Atlas de la Suisse sera le ·compagnon indi.spensa>ble de chaque voyageu.r. L'exécution cartographique est irréprochable et fait honneur à l'Institut géographique KünunerIy et 'Frey. ,Les /cartes sont pour la plupart à l'échei'le de 1 : 400.000, sauf pour les régfona de grand tourisme, telles que I'OberQand bernois, le J.ac des Quatre Cantons, Lugano et la partie orientale dœ lac Léman auxquelles on a consacré des )Cartons à une plus• petite éche~k ,La plaquette comprend aussi une_ carte générale de l'Europe pennelta.nt de situer la Suisse, ainsi qu'une carte index avec Ja répartition et la nwnérotation des planches, ce qui en fait une . publication des p:u s .pratiques. Nous .potWons recorrunander s ans J:J.ésiter l'Atlas de poche à tous les amis de ~a Suisse.

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Novembre 1924, vni

Publications Pache-Varidel et Bron -

Lausanne

La Jeune Ménagère , Journal mensuel de.. tiné aux jeunes fille, , de la Suisse rom&.~~. j de. - Education, truction., Délassementa. 11 Un an : 2.26.

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