Supplém_~nf du -'V 1 de ,,I' &coleH(1911) 0
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Aussi anciennes que l'Eglise, les Vê~es nous rappellent le sacrifice du soir offertchaqtte jour .au temp le de Jéru salem, sacrHiœ durant lequel on &rûlait de l'encens. Elles nous rap,pellent eneorel'institution de la Sain-te Euicharisfie,la des,cent• de la Cro ix et ta sépultuirede Notre-Seigneur , autanit de faits a ugustes qui eltfent lieu le soir, ,espere,d'où Vêpr,es. Les Vêpres sont undes offices les iplus solennels de l'E gliseet l'on ne sa ura it san 1s ingratitude négligerd'y prendre ,part les jours tonsacrésau: culte public. Elles commencent,par le Pater. la pr ière de JésusP1·ès d'un foyer éteint une vieüle grand 'mère (liris t, I'Ave Maria, de l'ar,change GaBerçait sur ses genoux un enfant de six an3, briel,qui nous propose la T. S V. Ma - :Le vent souHlait si fort quJ toute la chaumière Gémissait . - Au cou de la ~eptuagénaire rie powr modèle et pou·r soutien dans la louange divine. Suit avec le Signe de L'en!aut avait passé ses petits bras lrembl'auts. la Croix ce ,pressant appel du Ps. 69, On était en ce temps oü les cloches sonores fixé:par le Pap~ S. Grégoire le Or.and: Annoncent que b ientot 'Jés us naît de nouveau: En ce temps où les jours ignorent les, aurores, Deus, in adjutorium: 0 Dieu, accourez Où les llots congelés, au sor tir des amphores à mon aide , hâtez-vows de me secourir, leGloriaPatri. loua nrre si complète des f.n <lentelles d'argent s'unissent au ruisseau! premiers jours de l'Eglise; Sfcut erat Or , la nuit desce1~dail! - Du clocher de l'édate du Concile de Nicée, affirmanit glise Un ,carillon Joyeux mon.tait vers le ciel bleu, contre Arius l'éternité. 1a divinité, l'égalité des itrois personnes divines. Le E1 l'enfant, embrassant sa grand 'mère surprise Ier Ps. Dixit Dominus est un des .plus Lui disait: « Il ne oraint, ni le froid , ni la bise Pour venir jus.qu'à nous, cette nuit , le bon beaux qui ·soient sortis de la harpe du Dieu! » saint roi pro,phèt-e David. S. Augustin y trouiVefoute la vie du, Sauveur :' 1° sa Tu m'as di1 que Jésus à chaque enfant bien sage générntion étemeUe dans le sein du Venait pour apporter dtÇuis le paradis Père: Ante luciferum genai te je vous bonbons! - J'attendrai son ai engendré avant l'aurore, ~vant le Des jouets , des.passage, (âge : temps, de toute éternité; 2° son sacerCar ,je suis, n'est-ce :pas, très gentil pou r mon doce éternel, tu es sacerdosin œternum· Que va-t-i,lme donner, à moi, grand 'mère, dis,? 3° .sa_r?yauté et sa dominaiion, Tecu,;,_ Je voudr ais un cheval avec ttne voi1ure! prznapium; avec vous la principauté Un fouet! Un clairon qu'on porte suspendu ! sede a dextris meis, assevez-vous 'à Mais pourquoi dans tes mains ,caches-tu ta droite; dominare, dominez au milieu de [igure? [ture! Vos ·ennemi s jusqu'à ce que j'en fasse Puis un grand livre avec des, oiseaux en peinl'escabeau de vos ipieds, scabellum pe- Mai s grand 'mère, ,pourtJ.uoi, mais pourquoi .pleures-tu?· dum.twrum; 4° sa judicature: judica-
MUSIQUE
ce qui a rapport ou concerne
bit, il jugera les nations; 5° sa passion douloureuse. De torrente, il boira à longs traits du torTent des tribulations, allusion au rtorrent de Cédron que trav,ers era N.-S. Jésus-Chris { allant au jardin des Oliviers; enfin, 6° son triom_ iphe. récompense et réparation de ses souffrances et humiliati o111s:et exaltabit caput, .c'est •pourquoi il lèvera la tête, victor ieux de la mort et des puissances ténébreuses. Donc à jamais gloire au Père, et au Fils, et au .Sain/ Esprit
Les Vêpres
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Contede Noël
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2 En effet, à tra~er~ l~s doigts de la graind'mère De~ larmes _sc1!1h !la1ent, puis tombaient lente. E~l enfant '1u1 ,d1sa1t d'un visage sévère. ·[ t S1 tu pleures &e sais ce qu;il me "aud· ~~n ' Cett · ' . .. • · ra , am; e JlUI t, dans ·le ciel, ruai trouver Maman 1 Quan:ct J~ ~tH J~sus ouvrira uotre .porte, · Je lui ,d1ra1: Bo!1Jour et veneL vite voir! Grand mère touJours pleure et ma Maman est . . . mortel [forte, Moi, Je suis trop :petit graud'mère n'est pas Il fau! donc qu'ave~ v~us, vous m'emmeniez ce soir . Mais ia graud'mère émue, au traver s de ses
Jarmes Disait .à son enfant: Ne parle pas ainsir Je n'ai que toi, pe!it, pour chasser me~ alat· ,mes Je res·~ire ta joie, 'et je vis cle tes charmes ... ~ Mais alors , gr~nd'maman , vous avez du
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Mais essouflé, soudain il s'arrêta r doute ' · J';n ai_ suffisammen t, dit-il, je n'en puis Cest s1 lourd! _ Tout joyeux, il se re • . route : [E -:- Ouvre vite, grand 'rnère! Ouvre-moi J-a,pporte de l'argent pour le Petit Jésuaf Et franchissan~ Ja porte, aux pieds de grand'mere Il versa les flocons qu'il avait i·ecueiilis· - 0 miracle, que seul !'Enfant Jésus· faire? Des, J~iéceltes d'argent vinrent rnuJer à Et l a1eule .pleurait en embrassant son filt
La Mort dn Soleil
SOUCI?
Oui, mon enfant, voici .pourquoi ce soir Je pleure, Ecoule, et f.u verras •que je n 'ai point de tort Qua11d le Pe~ Jésus vient dans une demeur~ Apporter des. ~ouets - il viendra tout-à-l'heure Il faut les Iu1 payer d'une piécette d'or! -
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Le veut d'automne, au bruit lointain des pareil, [n Pleins d'adieux soJennels, de plainte s i Balance tristement Je long des avenues Les lou·rds mass ifs rougis de ton sang, 0 so
Car il est des 1:11FantsQui n'ont point de fa. La feuille en ,tourbillons s'envole ,par Jes mille, ,Et c'~st .p~ur ~es petits que Jésus vient quèter Et l'on voit. osci ller, dans uu Hewve v ,i: Aux approches du soir inclinés au som · Or, Je n a1 pomt _d'argent, je n'ai que mon ;. gwlle De grands nids teints de pourpre au bout dllir Et _ce soir, où le ferf. dans tout foyer pétille lbr&11chesnues. Voit le nôf.re sans bois pour le .ressusciter!' Tombe. Astre glorieux , source et flambeau dit Rèveu!·, l'enfant gardait le plu ~ prorfond sileucer jour! La ne1~e, à_gros flocons, battait les vole ts dos· Ta gloire en nappes d 'or coule de ta blesstm, ~utlam, resoJ.ument vers la porte il s'avance; Ou vas-tu, mon ~nfanl? - C'est mon secret, Comme d'un sein puissant tombe un suprêml amour. . , patience! [clos! Il d1t, et d un seul bout disparut :dans l'en· Meur s donc, lu renaitras! L'espéranee en eà Il avait re levé son tablier d'école sûre , . Et dans la neig;efroide, il march;it sans, sou, Mais qui rendra Ja vie et la tlamme et fa .voii ·ber. Au cœur qui s'est brisé pour la dernière foisp Au vol, il attrapait pendant sa course folle Les flocons qui, dans l'air. dansaient leur fa~ Lecomte DE USLE. rando!e p our pouvoir. en remplir ' sou pe!i! tablier! De~ ~rous!~s chargé s il secmiait les branche:;, Puis e!enda1t les bras et marchait dans la nuit! II avait des flocons dans le cou, dans ses . !Uanohes, [!anches Il ~spara1ssa1t, presque , au sein de s ava· Qui de to1.1,sles côtés toltibaient autour de lui!
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Histoired'une ouvdère - Je vous conterai l'histoire d'une servante de kt Sainte Vierge. Tu te so uviens, Ephrem, de <.~tte,jeune oit-
r,lle employée rpar ma femme, et dont nous _.arquâmesfa beauté et la modestie? on la
aux personnes qu'elle ne fréquentait,pas in· timement; Ja crainte .des jugements de Dieu la glaçait d'effroi à la· selllle pensée de fa mort. _.it Eulal!e Duval. ~l,le trava_ïlJfait tr~s liellet 1rès agilement, mais e11e était chargée - Maintenant, ajouta-t-elle, e'J.Je parle à ,mère infirme et d\m ieune frère; son 1out k monde avec une aisance, et même avec t11vtilp.e la tirait pas du, besoin. L'extrê'me autoriié; elle attend tranquiHemen.f son derfatireet ,les privations 1a r.endiren+ malade nier jour. Elle nous d~t des choses qui no1,s dlDSUf1 :Jtl()mentoù ma femme, qui 'l'aimait éton nent el qui nous changent. Le p<>UTriezl,elllCOUP,était absente. La gêne devint bien.vous croire, Monsieur, moi, sa mère, qui 16tde la misère; ·la pauvre fi lle succomba . ,pertl.s en el1e mon appui et ma ,joie, g'8prouve Nousrevînmes à Versailles quellques,. ,jours une sor.te de ibonheur? cette chère petite est avaotsa mort, trop tard pour .Ja sauver. Ma si persuadée qu'eI1e va retroUIVerJe bon Dieu feml11t, ayant é1é la visiter , ren tra toute .~mue. que oe le crois comme ene. Ce n'est ,pas le d8ire qui la fait pa:rler: elle a toute sa raison, _ Viens, viens, me di>elle, vieus voir le spèclacle1~ ;plus triste et le plus 1beaui que et :pllllS que sa œ-aison. S ile ~oit des choses que nous ne voyons pas. Quelquefoi.s ses yenx puisseoffn r œ monde 1 . ouverts expriment le ravissement; elle semble l)ans une chambre froide, sur un fü inécouter les paro'les célestes, ei ge me. mets à digent, je recotUlus Eulla:lie, mourante et ~egenoux, car je crois que notre pauvre chamrrine. bre est p leine d'anges, qui ,viennemi assister 1 Je me hâtai de lui ex;pliquer 11os regrets; ma fille dans son agonie. D'autres fois, quand j'ajoutai que nous aurions soin que riien ne sa douileur lui arrache des .soupirs, si je l'ui lui manquât. -Elle me remercia. dis: • Tu souffres? » elle me Tépond comme _ Mais, dit-elle, portez vos bienfaits sur à ,vous: « Je suis heureuse. > Il m'est arriv~ mère. Pour moi, je n'ai iplus de besoins. 1111 aussi de Jui dire: « Tu ne regrettes donc pâs - Ecartez ces tristes idées, ,repris-,je, il ta mère? » et elle m'a ré.pondu : « Nous, vous n'estpas temps .de désespérer. consorerons. » ,Enfin, que vous dirai<~je, die - Mais, continua Eulalie avec un indicib le es,ten.core sur 1a terre et eNe n'y est ;ptu.s, et, 10t1rfre , i.1e&pèrebeaucoup, et il n'est pas voyant son bonheur, je ne puis fa pleurer . triste d'aller à ,Dieu. La bonne .femme pleUJ"ait, et riéanmoins i 1 Ne souffrez-voos :pas? est vrai qu'elle voyait sans épouvante mourir - Je suis heureuse. sa fi.l'le. ' - Souhaitez de vivre pour votre mère. j'avais entendu parler de ces .sérénités de - Dieu aura soin de ma mère. Je ·le prierai tant pour elle. Et « i't sa,i,t~, aljouta-t-elle 1-amort chrétienne et je n 'y croya is pas. Je disais comme iLa .Rochefoucau lt: c Le soleil avecune elGf.)ression,profonde, « il sait» comni la mort ne se peuvent regarder fixement. • bien je l'ai aimé. Mais la science de Dieu a ses mervei11es, inDisant .ces mots, eJ.le reprH la main de ma connues de Ja science humaine . femme: - Madame, Monsieur votre mari sera un Entraîné par un invincible attraiit, je redes bons pro tecteurs de ma mère, pour l'atournai chez ·Mme Du~a l, une heure ' avant minuit. Ellllalie entrait dans ,une crise viomour de Dieu . - Oai, ·s'écria ma femme avec un accent ·ten1e: lle pouls baHaH à peine, 1a voix était que mon cœur entendra !ou,jours, oui , pour prise, le .visage .portait déjà l'empreinte dé la l'amour de Dieu . mort, empreinte ineffable et au~uste! Mme Duval a,Uuma un cierge, me fit ,signe de ie - Et Dieu m'exaucera, reprit Eu,lalie, tenir dans la main de sa fille quas i Îll'an.imée, Mme Du!Vlltnous dit, en nous reconduisant, qu'elle ne reco1111aissait plus sa fi11e. et, se meitant à penoux , commença Jes prières Auparavant, sa timidité l'e'!t~pêchait de .parler des agonisants. Nous étions seuls de chaque
4 côté de fa mourante. La ;pauYre vieil,Je J.isait Ma femme me laissa . Seu1, sous ces ' d'une voix faible et entrecoupée. j'écoutais arbres de Versailles, je songeais à Louis sans répondre. Or, tout à .coup 1~ mourante et à cette pe1ite ouvrière que nous y; , d ' ) ' sa ressant à sa mère, •lui dit avec un sou:rirè: d'enterrer, et à Dieu, devant qui sont j - Ne vous fatiguez pas, ma chère maman, toutes les âmes. • on me Jes Ht ». Je fus ~bordé par W1 ancien cam Mme Duval .me jeta unregard que je n'ou- l homme que j'amais le moins souhaité blierai j_amais et se prosterna. ]'étais 1·esté contrer dans un pareil moment. C'est ce debo,1:1'.t, Je 1~'agenouiUai i mon tour, poLtr Ja on appelle un homme de plaisir· j<Ja un prern1ere fois. Je n'ente:1dis rien du moins un état dans le monde, on le ~oit ~t on de mes oreihles; car de mes yeux füœs Sllr le donne la main. visage attentif et radiewc de la moUJrante et _Ay~nt répondu à ses questions, que je sur ses lèvres :remuées par Ja prière inténais d'accompagner au cimetière une ouvri ~ieure, j'e°:tendis ~oot. Et lorsque, plus tard, coooue de ma .femme, i,[ se récria et me J a1 'lu ces lllvocations subl imes i,l m'a semblé ,~n<la si je faisais ma cour au peup'Ie. que ~e les reconnaissais. ' presence, sa figure, son langage m'irritai . Au bout de quelque temps, Eu lalie fil le Je répondis que ie connaissais fort peu signe de la croix, poussa un soupir doux et gens « comme il faut » qui méritas,sent a,u de ,respect que Mlle Duval. profond et resta :immobile, froide, iles yeux OUNerts. Nous crümes que c'6lait fini. Mme - Duva,l, :répéta-.1-i'l, ,1a petite EUJ lalie val! Est-ce el'le qui est morte? Duval, d'une main t:remb'lante, se 1ilit en devoir de Jui fermer les yeux. Un léger mouve- L'as-tu connue? foi dis-je à mon to:i presque épouvanté. ment des paupières l'arrêta. - Oui, reprit-H avec. impudence, je «Pas encore. Le jour de 1Ja Sainte connue. De quoi est-elle morte? Vierge, demain matin . & - Je crois qu'ehle est morte de faim. E'tonné, ,je résolus d'atiendi-e· et en elfet . ' , ' - Je le_I~i avais bien dit, et c'est sa tau~ sans cnse nouvelle, le rlendema,i:n, samedi, à . Je ne repete pas ce <Jue ce misérablle ost: l'aurore Ewlalie eX'pi:ra . 3}out~_r·Rompant !l'entretien, 1e retournai alfV~us pense~ bien que je so;tis de fa poùI cimeüer e. A genoux sur ,Jes restes sacrta' exammer ma vie et faire ma confossion généd'Eula lie, ie priai longtemps. Je compris cette ra:Ie?. Non! j'étai ,s troublé, point décidé. J'adparole qu'el11em'avait dite: ~ Dieu sai1 comm1ra1s ~'a force du « sentiment re ligieux», j'y chercha,is des explications qui· me di•s,pensas- bie~ je l'~i aimé!» Je lui rappelai qu'elle avait prom is d'être ma protectrice au ciel. et sen~ de céder à 1l'évidence. Dieu eut pitié de 1em . d' une forœ mconnue, · ' ' p je j,urai à Dieu 1 moi, et, sou~frez l'expression, ne me 'lâcha de ne pas ren1œr chez moi, de ne pas empoint. brasser mes enfants avant d 'avoir purifié ma Toutes les compagnes d',Eulalie assistaient conscience. à son enterrement Ces pau,vres füles, ouvrièD~uis ce jour, je suis chrétien. res o~ servantes, avaient un air de dignité ,Louis VEUIJJLOT. dont Je fus frappé . J'en parlai à ma femme. . - C'est, me disait-elle, 1'hoMeur de la nJ:le. Tout ce que ,tu vois là est pur et humble, et H n'y a pas une qui ne pratique de g~ande_s ~er.tus. Toutes aimaient Eufalrie, plus d une imitera sa vie et mourra comme elle. Du ,,BuHetin des Armées": . Quand Dieu veut, fout ·COUIJ) porte. Ces « La _direction des inventions, qui occupe s1mp,lesparoles étaient autant de flèche,s dans quatre etages d'un immeuble rue de !'Uni· mon cœur, versité, dépend de l'Instru~tion publique.
••• La Guerreet les Inventions
6 réunion n'est pas l'effet d'un hasard poElle est voulue. En. eifet, de L'insiruc~ ...,h!iq,uerel èvent tous les savants et tous : iZ'ratoi.res officiels. Anssi, cette simpie liaison les a-t-eJle mis les uns et les antres à dispasilion dit nouvel organe. 11 f ile a réalisé d'un trait de .plume la mobi· tisllion scientifique. La direction comprend trois services: 1. Un cabinet -technique qui en toure et secondeJe m,.inistre; 2. Des sections d'études dont on verra plusJoin le rôle; • 3. La commission supéri~ure des inventions, q,ti existe depuis le début de la gue rre et qui a trouvé naturel:lement sa plaœ dans la nouvelle ::réation. Une proposition arrive, simplement adressk à la direction des inventions . Qu'en advient-il? Si elle a un caraclèTe incontestable d'urgence et d'in térê t, 'le cabinet technique la retient el l'adresse directement à la section d'études compétentes. Mais c'est là _l'excep· tion. La plupart des pro.posi tions, une lois enregistrées, sont soum ises à la commission supérieure, réunion de savants et de technidens notoires. La besogne liui est préparée par sa section permanente, qui procède à un triage. Si l'invention est déjà connue, ou inapplica ble, elle est classée et l'auteur en est immédiatement informé. Si, au contraire, elle est prise en considération, elle fait l'objet d"un rapport. Et à la prochaine séance hebdoma daire de la .commis~ion supérieure, eHe est examinéeet discutée . Là encore, elle peut être rejetée ou retenue. Dans ce der!ll'ier cas, elle est dirigé e sur les sections d'études . Ces sections sont composées d'ingénieurs, de chimistes, d'industrie ls, d'ofüciers spéciiilisés. Elles sont au nombre de huit: balistique et armement, mécanique, phrsique et électricité, aéronautique, hygiène, guer,re de tranchées, marine . Saisis d'une ;proposition, ces technicien·,; I'étudient en colllaboration avec l'inventeur, en dégagea.nt les suggestions neuve,s, procèdent à des expériences. Enfin, lorsque œtte mise au point est achevée, Finvention, en état d'être réatisée, est
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pré sentée aux services rechniques du ministère de la guerre ou de la marine, seuls qualifiés pour l'adopter et l'exécuter. D'a illeurs, la direction des ,invsentions délègue ses représentants près de ces services techniques afin de suivre chaque invention dans ses diverses étapes de réalisation, en part iculier aux essais sur le front. Il faut ajouter que la direction des inventions communique également - avec l'ag rément de leurs auteuTs - les proposüions q,u' elle a retenues aux représentants oîficiels que les nations alliées ont accrédités près, d'elle. En retour, ces représentants font connaître les reche:rches les ·plus intéressantes poursuivies dans leurs pays. Un comité inter.alliés ~ été créé à cet eîfet et réa lise l'entente sut le terrain des illven1ions. Depuis le début des hosfüités, plus de 17,000 proposi tions ont été reçues par la commission supér ieure . 350 d'entre elles, environ, ont été transmises à la Guerre et à la Marine. Naturellement, il est impossib le de divul· guer les inventions re tenues. Plus elles intêressent directemen1 la défense nationale, plus eîles doivent rester secrètes: Mais éeux ,qui sont au front les connaissent. Ils ont v,u les conditions nouvelles de la guel're, les problèmes ainsi posés, les solutions adoptées, Hs ont vu naître ou se periectionner, sous iJa pression de la ,nécessité, les procédés de défense et d'attaque, qu'il ·s'agisse du tir à fusil ou de celui des mitrailleuses, des grenades, des engins des tranahées, des ,canons lourds, de la guerre de mines, de la protection contre les gaz, de J'afüque ou de Ja pnse des résea ux, des d,iUérentes méthodes de repé:rage des batteries ou des avions. Et jus tement parce qu'ils étaient à l'avant, parce qu'Hs jugeaient sur place des problèmes posés, gradés et soldats ont collaboré en grand nombre à cette oeuvre d 'initia tive et de recherche. Oui, ils ont envoyé des centaines d'inventions ingénieuses, des suggestions utiles et justes. Il y en a qui sont grif- • fonnées sur de petites feuilles de papie•r, en hâte, peut-être sous les obus. On dirait que ceux qui les ont écrites ont voulu ~outer, au
6 sac riJice de leur vie, le don de leur pensée . Et .ce sont ce1les-Jà les plus précieuses et les plus touchan tes.
,;; • * P lus les invent ions de guerre s<>nt impor· tan tes, plus elles doivent res ter secrètes. Mais, par cont.re, plus elles sont fantais,istes, :plus elles peuvent être d ivulguées. Parmi l'é· no rme amas de .propos itions parveooes à la directio n des inventions, Jes suggestions gaies constituent donc un dossier qu'on peut ouvrir et feuilleter. D'après son abondance et sa variété, on jugera du, nombre, naturelle,. ment beaucoup ,plus considérable, des inven· lions sérieuses. Certaines questions ont par ticulièrement excité l'imagination des chercheurs. Par ex., i'a.ttaque et la défense des sou,s-marins. S'a· git-il de dérober les submersib les aux re·gards? Un inventèur, qui est certainement pêcheur à la ligne, suggère ce . très sin,ple procédé: « Etant donné l'invisibilité du cr in de florence dans l'eau, entourer le sous-marin d'une étoïfe fabr iquée en cette matière. Pour l'a ttaque, les moyens abondent. Retenons 1e ,scaphandrier -cambrio leur, « qui ouvre le sou.s-niarin avec un ciseau spécia l, après avoi,r brûlé la cervelle de l'o.fiicier dbservateur dans son pér iscope avec uu revol· ver enfermé clans llll étui de caoutchouc. Cette destruction du périscope hante beaucoup de cervelles. Un in,venteur propose de dresser à cet et· fei des oiseaux marins. L'utilisati011 des animaux pour la g,uerre joue d'aillems un grand rôle dans ces propositions, ch imériques. On pourraH, paraît-il, e"'ployer les faisans à décele,r 'la présence des zeppelins. L'usage des ra is enflammés et je· tés à l'as,saut des tranchées ennemies rencon tre nombre de partisans. Et ne propose--t-on pas également • le projectile rempli d'abeilles»? Nous voilà conduits dans Je domaine de la balistique. Là encore, la fantaisie s'est donné fargemen t carrière. Qu'est-ce que l'obus chargé d'a'b.eiHes à côté de l'obus cha,rgé d'électricité? L'inventeu,r nous décrit le procédé
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de chargement de ce projectile redou t « Charger les ob us de toutes dimensions a de l'électr icité jusqu'à l'épreuve de résist du métal, introduire Pélectrici té par I'orifi de la fusée, fermer «aussitôt», avec un tampon de bois. Et du moment qu'on m · le project ile, pou,rquoi ne modifieraH·on l'aTme? Les chercheurs · n 'hésitent pas. beaucoup se sont rencontrés,, qui posev.t solution: « Pou:rquoi ne pas courber le non du fosil et de Ja mitrailleuse pour fo 1er les tranchées, qu'on ne peut pas atteindra par le tir de plein fouet? Su,r ce terrain, l'Uii <leur in:ven,tive ne connaît plus de limites. Et certa ins mémoi,res décrivel1!t des dispositi• qui font ricocher sur l'ennemi ,les ballet qu'il tire•, ou, !bienfait équi·valent, « ,le for. cent de se bom'barder lu{-mème ». La sollici tude des inventeul"'s fantai.sistet n'ou;bJ,ie pas le bien-être du soltlat. ,De quel ,singulier équiva lent serait-il aUublé si on h!s écoutait? Il's Je dotera ient du « souJieT à semelles· b lindées •, de la « galoche caloriifère », L'un d'eux ne préconise-t-il pas !out un .l'f. seau de petits iLtbes qui, ,parlant de la bouche du troupier, se répandent jusque dans les .profondeurs de sa cuilotte et lui permettent de se réchauffer de son .haleine? Ils, songent à tout. Ainsi, sachalJlt que la mobilisation a appelé aux armées tous .Jes 1jeunes hoinnres et n'a laissé au seui l de nos maisons que des cerbères un peu fatigués, un invenletw propose Uill « bas-la,pis pour concierges âgéi ». On trouve tout dans ce doss ie'l': le projet obscur : « combattre les gaz asphyxian ts !par l'émission de gaz plus a,splhyxiants encore;; le pro jet philoso,phique: « augmenter la démoralisation de l'ennemi et la sympatihie po ur les Alliés»; le projet grandiose: « machine souterraine, franspo'l'lant 1es troupes, coupant le ravitaillement, Je téléphone, les voies rées de l'ennemi, délivrant I'Atsace.1Lorraine et la Serbie, permeifant \l'atteindre Berlin et la Russie en un quart d'heure ». Et le projet décisif: « v,ider le Rhin dans le Danube afin de ·le traverser à pied ,sec•.
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Les Cn1·ésSac an Dos1 En rencontrant une soutane . l)ans ~a rue ou sur le trottoir : ,Les graud'rprêtre,s de Mariann .e Voyaient p1uiôt rouge que noir. Ils ne pouvaient plus a:ax lanternes ,Les accrocher comme autrefois, Mais, les curés, dans les casernes furent parqués, au nom des lois. Nous détruirons ,ainsi leur race, Car des curés H n'en faut plus , Disaient-ils à la popu lace, D'ailileuas nous nioos Jeurs ver Lu'd! Croit-on encore à Ueurs :::orneties, Au Ciel, à J>.EgHse,à leur Dieu? ,Leurs pontiiies et leurs prophètes N'ont plus chez nous, ni leu,, ni :lieu! - · La France révolulionnaire
N'a qu'mt seul' .culte, 1a Raison. C'est à nous les fils de Voltaire De détruire toute oraison . Hélas! - Tribuns de bas étage, ·Politiciens à vingt•cinq francs, Pendant vingt ans et davantage firent fa ,1Yluieet qe beau temps! Mais tout à coup, dans l'atmosphère Un coup de canon 1·etentit: 01aoun s'élance à 1a frontière Pour faire face à l'ellllemi. ·Les partis prêchent ,la CO!)J(;Orde, CaiHaux file vers Ie Brésil: C'était plus sûr, je vous l'aocor<le, Mais moins français et pet: viril!! Alors, 011 vit curés, vicairres, Officiers croyants et sofüa1s Sac au dos, en maius Je11r,srosarires 'Marcher au-devant du irépas! Tmtle la France catho1ique, La France deS' CathHineau, Combattit pour la Répub lique ANecPau, Joffre et Castelnau! 1
Et dans les taH!is de Lorraine, Dans l'es sillons du Nord - parlouH
Combien sont tombés à la peine, 'En chrétiens, en soldats, debout! Mais fa semence µéjâ lève, Des nouveaux héios on! surgi, Leurs rangs s'avanœllll sur r1agrève , Et forrl hésiter l'ennemi t Si dans celte :luHe effroyable Chaque soldat fai'l son devoir, Que di:re du :prêtre admirabte, Dont on arracha ,!'.habit noir! Soldat, il meurt! - Prêtre, il con:sole! Apôtre, 11 fait connaîfre Dieu! , Q,uand il enlève ·son étdle, Ce n'est que pour marcher au fou! Prêtres-solliats, je vous admire, je plains vos persécuteurs, Car ils ont ~oullu vous proscrire Comme on proscrit des malfatteurs! 'Mais ,su,bJ.imeest votre vengeance: Insensibles à leur , a'l'front, Vous venez mourir _pour Ja ,France, Sans un regret et sur le front! ,Et
Aussi, demain, quand la Vidoi'fe, français, grisera vos héros: De l'oub li, sauvez la mémoire, Des ,Prêtres tombés sac au dos! l'Js ont prouvé qu'on :pouvait être - Et c'est le ciel qui l'a permis En même temps solJda:iet prêtre Pow· 1'honneur µe votre pays! 1
C.I . A.
Va1iétés LE , TRUC DU B1F11ECK so.Jtlat qui se bat depuis v,ingtr.e:ptmois sans n~pos, peut bien, sa.us cesser d'êlre brave n:i perdre aucune des qualités . sa1vourer qui font Ile' bon soldat, 'SOuhat!er, que1ques iour,s de « far niente • et, ipour al· teindre aux délices de la sieste sur la paiHe de !'.infirmerie, seconder un peu le hasard. Ce fut fo ,cas d'un rpoiilu d'Artois, biftin à
u~ brave
!)
trois briqu~ de campag,ne, mais ,dont ]a manche droite es·( désespérément vierge d'au- qui est arri vé en Cha.m:pagne,ri y a 1emps. ~un de ces chevrons témoignanI d'un sêljour Une nuit, le préposé, chargé d'agita, a J'hôpital. 'Pas une 'bronchite! ;pas la moindre cour- cloche cl'a,larme annonçant l'ar,ri'Vée des bature Jébrile, ,pas m1 Stul de ces accro·cs a une attaque. Son compagnon, le chien qualm~ de • bonnes blessures ». Enifin, no- 11011, s'inquiè!e, le !flaire, le lèche le ca Rien n'y fait: l'homme est mort.' Notre tn~ porlu fut 1·enversé par· l'explosion d'une tou, d'un bond , monte sur la trauchée mrne. .Il se déclara incontinent, souffrir cruelpecte les environs. Tout à coup, ir é ' lement a.u hras drnit , 1·n-te ,,,. ·t ·i "' , u1sa1--1 tousse: ce sont les gaz qui arrivent! Il to . iLe • !ouhib » veillait. Qu·and il e~t visité et enfin se précipite dans Je retoome l'~terroge, .a~.s.cultê,sondé Jnomme, le majo; de su,rveiJ.lance,mo'Cd et ti,re la corde de dit ·11 au cu1sm1 er de 'l'inlirmerie· Vo''"' . • • 11'4 un cloche qui sonne alors follement. gai ~rd ,qui a ,besoin de se refaire· tu lui serviras un ho11 ,_.,, k · ' Grâ~e au chien Maaon , les hommes • vruec pns sur ma ratiou et cu:1·tcomme .pour moi! occupaient la tranchée de première ligne rent avertis à temps et .pw·eut échapper à ~e poilu bénissa,it eu sort cœur Je bon mort. ma1or. 0 ' / 0000000 r, ~ f'heure du repas le major surprenait son client !uttaut contre fa 'Viande TécakiLA P.L:US GRANDE LOOOMOTIV,E trante du couteau, ""'Ï"'ant . . . , bataililan,t . ..,- " ams1 qu un scieur de long! _Les Amérioains se lfüattentde possé(fer . - M.on ami, dit le • Touhiib • qui avait puis peu la plus puissante locomotive monde: 5 m. 03 de ha,UJ!eur,3 m. 44 de fart servir Une viande ·pa-r(iculièrement coriace~v~tre bra~ a _re_lrouvésa vigueuT. . . . Ma geur, 32 m. 31 de longuewr. metho~e est mfa1lhble, vous remorulerez aux: , 24 Elle porte sur 28 roues, d011'{ franohees demain malin! t_riœs. répar:ties en trois groupes de '8, a . 'Pour(ant, conune le doc(eur avait d l' tiounees chacune par deux cyJ'indres de 91 lune · e es. pour ~e .p?1,lu connu ;pour sa 'bravoure, millimètres de diamètre ou 813 de cou Il lm tendit debonnaire ...ant u.n h t.1 . "'" avane e L'un des groupes est placé sous-Je tender ~ consolation. est donc, non comme dans les focomoti 000<,0 o.rtliuaires, un poids mort à traîner avec Jea wagon:s, mais une rpartie aclilV e ,de ,la Ioco, 'LES CHIENS SUR LE FRONT motive elle-même. Ce tender tranSIJ)orte45 ni, . II y a, sur le front, uni nombre consiidé- tres oubes d'eau et 16 fonnes de charbon. te 1 able de précieux auxil'iaires dout on ne ra foyer de la chaudière est chargé autom~!i,, conte guère les prouesses: ce sont les chiens quement au moyen de jets de vapeur qui y Il_Y.en a de ~lusieurs sortes: les chiens sa~ poussent le -combustible, car ,les bras humaL'IS ::;ires, les chiens veiJ.Jeurs et ceux q.ui vont n'y. suJJfi,raientpas et il serait ,impossibl de s les tranchées allemandes ,s'emparer d'ttn mam(enir 1a pression. ~s?,ut; rpou~·renseigner .les officiers sur les Locomotive et -tender, tout ohargés et prêts reg1ments q,u'ils ont devant eux. le ser,vice, :pèsent environ 413 tonnes. pour Les chiens au front abondent Ch . . aque g roupe ' d. e poilus Cette machiine monstre, ,qui procède du type en possède au moins un.' ~al!et, a. été construï.(e your le compte de Depuis quelque temps; le· poil'u tout en i faré .Ral'lroad et fait Ja besogne de trois Ioavant des premières -lignes chargé' d'a~ · · d~s gaz asphyxiants, ' cer l''_em1s,s1on c~mofrves ordinaires pour trains de marchauest 011 se- d~ses. conde pru· un cluen malinois de préfér ...,..... Ce chi 1 ' ~·-. .... ec .e remplace, le cas, échéant. C'est ce
..-..
Antonl'de !'Epiphanie
millions sont des soleils, iont ,plusieurs beaucoup plus gros que le nôtre et qui, comme lui. sont sans doute entourés dr LES ETOILES planètes. C'est leur éloignement seul qui , Nous avons vu son étoile en Orient, nous les fait paraître si petites. La lu,rentles Màges, et nous sommes venus mière, qui parcourt 300.000 kilomètre~ à la seconde, met. dit-on, plus de quaradorer. » Et lorsqu'ils furent sortis de Jérusa- tre années pour nous parvenir d' Alp_ha ledl,l'étoile marchait devant eux ju:;. du Centaure, qui est l'étoile fixe la plus qu'àce que, venant au-dessus du lieu voisine. Elle met 46 ans pour voyager d e l'étoile polaire jusqu'à nous ; il lui fa ut ol était !'Enfant, elle s'y arrêta. Quelle était ,cette étoile dont l'app <t- des milliers d'années pot!f nous arr ivt:r rttion avait 'fait connaître à ces person- des étoiles les plus lointaines. · Mais la pensée plu s rapide que la nagesmystérieux qu'un Roi était né en Judée, auquel ils devaient aller présen· lumière franchit d'un bond ces quatril. terleurs hommages? Les avait -elle ;:0 ;1. lions de lieues; de l'étoile la plu,s éloiduits d'Orient à Jérusalem, ou bien gnée elle plonge dans le grand vidè i~avait-elledisparu , après leur avoir seu- sondable auqµel on ne peut imagine1 de 1einentindiqué par sa présence la di- limites, er découvre san s fin de nourection à suivre, ~t ne se fit-elle leur veaux astre s que les appareils les plus guidemiraculeux que pour le court che- sensibles n'ont pas encore enregistrés, minde Jérusalem à Bethléem où Jésus qu'ils n'enregistreront jamais. étaitné? C'est ce que semble dire !"Evangileselon saint Mathieu . Du moin~ Ne peut-'elle aussi découvrir Dieu? nedit-il pas que les Mages avaient vu De ce petit point lumineux qu'est sur J'étoile jusqu'à leur arrivée à Jémsalerr.t, notre rétine le vaste r:ayonnement d'une mais seulement qu'ils l'avaient vue en étoile nous savons, comme par un chemin de lumière qui to111oursva s'élarOrient. Le plus grand mystère continue donc gissant, remonter jusqu 'à l'étoile elled'entou,rer les Mages et leur étoile. Et même: nous reconnaissons sa nature. l'onpourrait avec les vieux commenla- nous calculons ses dimensions et sa disteursdiscuter à perte de vue et sm la tance; Dieu n'envoie-t-il pas .aussi à nature de l'astre merveilleux et sur ln notre âme un rayon de lumière qui nous qualité de ceux qui la suivirent au ber- permette de remonter jusqu'à Lui? En ceau de Jésus, sans pour œJ:a en savoir même temps que œ tte beauté, cette grandavantage. J'ai donc préféré, pour ma deur, cette immensité de l'Univers nous part,au lieu de compulser les glosè-~insonf révélèes ,par la contemplation dtt trépides et obscures, lever mes yeux ciel étoilé, ne s'allume-t -il pas au cenvers le grand livre du ciel, afin d<!m'é- tre de notre âme une lumière plus pure clairer ·à la lumière des étoiles. « Les qui est comme un reflet du visage de cieux racontent la gloire de Dieu » a Dieu? Cerfes, Il nous apparaît comme c.hanfèle Psalmiste, et le iray-0nnement le Créateur tout puissant de ,ce monde' des éioiles innombrables est leu[' divin sidéral, ,comme la providence très s~_!Re cantique. qui en règle le mouvement et en guide Je ne suis pas astronome. Une fois l'évolution. Et ,c'es't ainsi qu'en regar~ que j'ai identifié la Grande Ourse, l'E - dant les étoiles on découvre Dieu; en toile polaire et Orion, il ne faut guère suivant jusqu'au ibout le rayon qu'elles m'en demander davan tage. Je sais seu- nous envoient on .arrive jusqu'à Lui; lement que ces étoiles qu'on compte par elles sont les lampas tollliour s allumées
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du1 Temple où il réside et, suivant les Unam time. . ur relativement à la c~rrière hu paroles magnifiques de la !Sainte EcrL ges_qui nous voilent le ciel. Ma~ Mais n'en craignez qu'une seule. Laquelle? • 1°ta plus longue . Ott sait 9-ue ,c~rdelà ces ténèbres de l'intelligence ture, les deux qu'elles ,constellent Lui Ultima necat. . neinsectes ne vivent qu'une Jour.ne~, me par ddà ce rideau de nuées, Di font un vêtement de gloire à no'Sregards La dernière . rEt pourquoi! Elle tue. .•Et f.magination: des poetes te? repreles étoiles rayonnent et à un mo humains. 1 1 comme :racontant, le :soir, ~011:teelle est d'autant iplus redoutable, cette derruere Mais elles ne s'arrêtent point sur l'é - leur lumière filtrera jusqu'aux ·yeux ieotebistoire à Jeurs compagnons d ex1s- heure que: table où Jésius est né. C'est une étoile regarâent et à l'âme qui se tient ou Ultima latet. Depuis le lever 1u:squ'au ,coucher Jifune accueille avec amour ce Et si nouvelle qui nous conduit à l'humble Elle nous esit inconnue. e. l ·1 tls ont vu tant de ,choses el mier rayon , si elle marche vers l'en berceau. duso e1, . i Mais quand tout fülit ici-bas, fout rloit qu'Il lui a montré. si elle fait gén ouru tant de terrain . ,La Puissance de Dieu ne nous dit sement tout le bien qu'elle connaît, ~M ais . nous-mêmes, comme .nous leur commencer là-haut. Oui, pas son amour et ne nous révèle pas ses se révélera à elle plus ,complète Manet ultima cœJ.o. • blons quand nous a:rr1ver~n~ au ineffables abaissements . Il faut regar - car il est venu pour attirer 'à Lui et Chrétiens, orientons l'aiguille de notre vie =r soir de notre .pèlenn8:ge 1c1-bas der .ailieu,rs. Quelle est donc la lumière sauver tous les hommes de bonne vers le Ciel. . jetterons un dermer regard ue nous qui doit nous conduire à Jésus? lonté. Si sur cette terre les heures ont été b1en et·irrièr:e!En attendant, ce que nous ne Elle rayonne de Jésus lui-même dans ' d'h eures alors, au' paradis, _!P_lus, Telles étaient mes réflexions en ,jamais, ou:blier, .c'est qu~ de no- employées, la nuit sombre de l'histofoe. Elle illu- promenant dans la nuit, pendant e vie, si éphemere so1t.-elle,depend~a pass·agères, mais l'étemelle féltc1té, mine cette petite Judée où il naquit, oµ Manet. les trois étoiles qui hrillent au cen ~e salut éternel. Aussi a-t-on pu dire t il travailla. où il prêdha, où il fit des La récompense demeure à 1ama1s. d'Orion, entre Rigel et Bételgeuse, le temps n'est rien et ,qu'il est tout: miracles, où il mourut, où il ressuscita rien, si l'on :i'en considèr~ que et d'où, après avoir fondé l'Eglise, il saient doucement le tour du del, si céleste des Trois Rois qui vinrent d ~ ~ar;actère fugitif, inconstant et . mcerprit son essor veœ le ciel. Et de là, c'est rient ,pour adorer Jésus . tain.il est tout, si Pon voit en lm,, é_l-Vec comme un fleu,ve de lumière qui a jailli leregard de la foi, l'instrument prec1eux et qui a ,coulé ,sur toute la terre, baiue la !Providence nous a of,fert ,pour gnant les funes et les faisant lumineu L'élève aviateur, appuyé sw deux cannes, iavailler "à la conquête d'un bonheur ses. C'est cette lumière de l'humanité et la mine assez déconfite, aJrlait trav~rser le indestrnctih le. . régénérée par l'Evangile qui nou:s conComment ne pas y songer quand Voilà les pensées et les sentiments , boulevard, quand je l'aperçu~. H sou:rtt: « ~n duit à l'étable et nous fait nous age- passe d'une année à une autre? Et l' dont nous devons être pénétrés, en sa- convalescence. . . un mau,va1s attern,;sage · ·.· nouilier devant la crèche comme devant vitation la ,réfléchir sur œtte vérité J'ai failli me tuer. • luant le il er 1anvier d'une a!1nee dont l'autel de Dieu. Mais beaucoup d'hom- devient-elle pas de plns en ,prJusp ,Rapidement, ii contait -!'aventure. Un ,brav~ nousne verrons .peut-être pom~ le 3,1 mes ne voient pas cette rlumière! P.ou·r· sante, puisque, à mesure qu'on ava petit homme, celui-là aussi. Gravemen: b~~se décembre. ,quoi? C'est que les 'feuxrouges de leurs dans la vie, on est davantage men à ]'assaut d'une tranchée,, il avait refuse d·~e passions leur brûlent les yeux. C'est que de ne .point parvenir jusqu'à la fin dt versé dans l'auxiliaire et demandé à sernr la fumée épaisse qu'elles dég:ag·ent fait l'année qui commence? !Pour chacut dans l'aviation. On en &v•ait fai,f un élè~e la nuit autoru- d'eux. Qu'ils éteigf!ent d'·ent.re nous, toute :année nouvelle a une mi'trairHeur et on l'avait envoyé 1 Cazeau_x. ces tombes tameuses. qu'ils purifient chance de iplus que les précédentes d'&. Et là, ,pendant un mois, OIL avaH « cassé du leurs cœurs, et ils verront la divine lu- tre la dernière . Chaque année, nous eq Image du dernier soir de l~ vie'. le demie: bois •. mière jusque-là invisible . Dieu veut que jour de décembre invite aux rréf_Iex10~~ gra:e_,, faison:s l'expérience pour de nombrei tous le connaissent et viennent l'adorer: C'est dit-il à n'y r ien comprendre. Tour et même lugubres . Puisque la vie enüere n.est parents ou amis: pour ceux-là le tem ) je le fais . bien. . II est _lui-même la lumière qui illumine est fini et l'éternité est inaugU[ée, m ce que j'ai ' à faire, , I'1 n ' Y..a qu'une successio~ d'heures , ~~t la, dermère tout homme venant en ce monde et il plus le vide se fait é:'Utour de nou\ est inconnue, mais sera déctS1ve, c est le ~l que rpour atterrir . . .. Mais je m'entete, et l y n'y a que les âmes, qui se >fermentobstimieux nous devons comprendre que nOJidécembre'<JU'onpeut méditer sur cette séne arriverai . nément sur le ·péché qu'elles aiment, qu ' tre t,our approche . Nous nous séparâmes. . d'inscriptions qu'on lisait autrefois sur 'C~11 n'éclaire p:as jusqu'au fond. _ Il ,n'arrivera â rien rlu fout, me dit tains ·cadrans solarhes. Les voici, avec fa siL'Ereriture Saint'e nous en avertit Parfois aussi, il est vrai, Il peut se l'ami médecin qui nous écoutait. Ce garço~L'écrivain sacré énumère les choses quf gnilication de chacune: cacher là des âmes bien disposées et à autre chose. ,11ne ~era là doit être e1111Ployé Omnes fer iuat! qui Le cherchent à travers les misères rapidement apparaissent et disparaiscrois, de bon ~ravail. Ses Téachons iamais, je heure qui ne nous fra,ppe. Pas une de la vie et les obscurités de la pensée, sent et qui foutes sont une image de la visuelles .sont mauvaises. Vulneran,t Omnes! brièveté de notre vie ternestre. comme on cherche en vain les étoiles à _ Qu 'est-ce que cela veut dire? .. Pas une encore ,qui ne nous blesse, et Celle-d, comparée ,éiüX siècles éter· travers te ·brourillard ou derrière les n11aVous ne comprendrez que •si Je ,vou.s même mortellement. 1 nels, est donc beauco,up moins qu'un 1
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___.._,_ •
f\st
1
L'Epreuve
••• Fuite dn Temps
1
Les heures de la vie
•
montre. Voulez-vous vem.r avec moi au Grand Palais? On m'y attend. - Certes. La grande joie d'être ignor3!11t c'e:t de vivre tout ·le temp5 au milieu des sur~ prises. Et nou s prîme s le chE-mm du Grand Pa· lais. 1
-
• **
Ce que vous allez voir, me dit mon ami
est une chose unique en France· une chos~ :pr~s.que neuve, ipuisqu'il y a quel~ues mois à pe'.ne qu'elle existe; et que .pour la plupart des :tv1ateu~s et des médecins cic rarmée elle est encore m~on~ue. Il y en a un, cependan1, qui la connait bien: c'est le rr.édecin princilJ)al ~choux. Le docteur .Marchaux, qui est médecin chef de la Place , a é'é ,. 1,·m1"ti a teur de ceHe nouveauté, et c'est à iui que deux 'hommes de premier ordre - mobilisés - -Jepro[esseu~ Jean Camus, prolesseur agrégé à la ~~c~Jte ~e médecine de Paris, médecin des o~taux, et le docteur Nepper, chef du labor~toire de iphysiologie pathologique ,au ColJe~e de Fr~ce, doivent n'avoir .pu mener à bien fa ~ru11on de ce laboratoire où !es râi~ons qui fon~ qu'un ieune homme est apte ou mapte à ~av1guer et combattre eri l'air (rais~n.s.J)hys1q~es ou raisons psychiques) sont venfiees et fixées sans err<!ur .possible, aussi ~actement <iue i:ieuvent l'être la température d un co_r.p~,Je poids d'un colis, ou fa longueur d'une hcetle. . - . Mais les candidats à ·l'aviation n'ét~1ent-1Ispas déjà soumis à un exiamen physique? - Et même à .plusieurs. Examens; de la vue, de5 bronches et des poumons, des artères et du .c~ur,; examens aussi sérieux ,que le permefta1t ,Jétat de la science •us,qu'à , sent · ' sommaires ' pre. '· .d one, au total, e~amens el msutif1sants (ainsi que l'établit, comme v~us le ~er·rez tout à l'heure, l'exemple de votre arru casseur de bois). Ce som ces insuffisances que Camu~ et Nepper ont réussi à réparer, en orgarusant à côté de nos vieilles ~hodes une technique nouvelle qui consis te à J_uger le candidat « sur la mesure de ses réactions nerveuses •.
mé-
file. Le sergent a ,ser-ré la presse1le. Cl,urant aviateur, même frès brave, avail manqué rétabli. L'aiguill e s'arrête. Le médecin regar- Soyez élémentaire, je vous en ,p~it. : sang-troid. Au,jourd'hui, on est renseigné. de Je cadran. « C'est mauvais, d i,t-il, vous - ]'essayerai. Le sang-froid devant le danger, c'est quelque pouvez faire mieux. Recommençons. • [)eu,x fi mon compagnon poursuivit: chosequ'on photographie d'avance; c'est une fois, trois fois, )'Qpérai-ion est reprise. « C'est . - Vous comprenez, n·est-ce pas, q rtu dont le • graphique • s'aljoute au dos- bien, vous avez compris , nous pouvons mar· v1ateur est un homme qui doit dans la cher. • Et dix fois de suite, ,Paiguille file et part des circonslances où il ~.:,.i't ag· dil candidat. • * ï e qu' un 3utre. Le sapeur .... ' Irle s'a rr ête. 1Elle avait donné, an début de l'ex:I< :I< v1 compte ,En voi.ci un, justement, qu i arrive en mê~e périence, de s écarts de 25 à 30 centièmes de nutes. Le grenadier compte ies secondes 8 seconde; elle ne donne plus maintenant qu'un ten1P8que nous au Grand Palais . Sergent, 2~ du bon emploi d'une fraction de seconde peu moins ou un peu' plus <le 19 œntièmes . ans ancien employé de commerce. Blessé a peut dépendre le salut de l'aviateu,r. C'est la durée normale d'une bonne ,réac· la jambe, il a demandé à entrer dans l'avi~• Vous n'ignorez pas .qu'i l faut toui lion. Autrement dit, il faut à [X'U près 19 ,cention. Une gentille figure de soldat, qui ex· ~u'un ?ertain temps s'écoule (et iL s'agit tièmes de seconde à un aviateur bie n doué prime l'énergie douce et la. timidité. La salle Je Je repète, de fraction de seconde) en pour répondre à l'appel, d'une impres sion vioi• le candidat aviateur est entré et où nous moment où un ohjet apparaît à notre vue le suivons raippelle tous les ·locaux militaires suelle par un mouvement. un son .frappe notr e oreille, où nous so ' - Des candidats, nous dit le docteur Nepqu'on connaît: un ibanc, quel.q1 _ , es chaises de heurté~ par quelque chosr., et celui - où paille;des murs à peu près nus,. !)eux petites .per, m'ont donné des ,réactions de 25, 30 cen· sensations . sont perçues par notre sy tables sur lesquelles les instruments sont distièmes. Ce ne sero nt jamais dt-s aviateurs comn~veu~: ou nous avons conscience q,ue pasés. MM. Camus et Nepper veulent bien plets. Ils verro nt le point où ils veulent atterœ1l v01t, que notre oreille entend que crir un quart de seconde plus tard qu'i~ ne m'autoriser à assister à l'examen. venons de subir un choc ou un' frï • Nous commençons par les réactions psyfau'Clrait· un calcul -très simple vous démonCette .« réponse• de notre sensibilité :ix trerait qu'à la vitesse où se font certains at· press10ns . extérieures, les :physiologistes 1 chomotrices. • Le ser~ent s'est assis devant 1'une des :pe- te.rrissages, c'est assez pour casser du bois, pellent une réaction psychomotrice. ou se démolir soi-mime. (Je pensai s à mon tites tables, sur laquelle il y a un chronomè' • On conçoit ~one que le bon aviateur .. tre électrique de d~Arsonval. C'est une horblessé du boulevard.) 1~omme c_h~zqm ces réactions nerveuses sGI loge dont ·l'aiguille faH eu une seconde le dune ~~p1dHé telle qu'il n') ait • presque * • tour d'un cadran -gradué en cent parties, dont plus d ecart de temps appréciable entre la 'L'examen continuait: chacune marque donc un œniième de se- Fermez les yeux, mon ipetit. Je vais cau~e et l'effet; entre la sensation et la pif, conde. frapper cette tablette. A l'instant où vous en· c~hon de ce qui est senti, Un coul"llnt électrique maintient au re.pos tendrez le bruit , serrez la prt>sselle. , -. Et ces écarts de temps, ces diurées dl le pivot de füig,ülle. Le couran t est-il inter· IJ..esergent o'béit. La réaction auditive, plu:reachons. nerveuses, ont pu être appréci8' rompu? Le mouvement d'hor:logerie se dé,, sieurs fois recommencée, donne 14. Bonne - ~eux qu'appréciés ; ils ont pu êltl clancfïe et l'aiguille tourne. ile courant est-il moyenne. Et voici la tro ~sième épreuve: «~sures•. Camus et N~ r, au moyen dia rétabli? 'Vaiguille s'arrête. Cette double ac- Tournez-vous, sergent. Je vais vous apou11llage dont une partie existait délj~ et dont tion est déterminée par deux ,petits instru· pliquer sur la nuctue un ~Jetil coup de marl'autr~ a ~té o~· mo~i~iée ou inventée '.par elll, ments dont l'un - le marteau - est dans !a -teau. A l"insfan t où vous sentire z le choc, ont r«;uss1l detennmer expérimentalement ea main de :l'examinateur et l'autre - la µresserrez }a presselle. comb1~n de centièmes de seco nde doit s'~ selle - dans 1,a main du candidat. La réaction tactile, comme l'auditive, est COtt~phr une !l"éaction vis11elle, auditive, OI - Nous commençons., dit à celu.i-ci le touiours un peu ,plus rapide que .Ja visuelle: 1 fachle, pour qu'un ca.ndidat avi afeur mérite docteur Nepper. Voug allez, mon ami, reelle donne ici 14 centièmes de seconde égaled être déclaré bon pour l'aviation. rarder attentivement ce cadran. A l'instant ment. C'est bien. On iélicite le .sergen t. 11 a, .• Ce n'est ipas fout. Il faut que cet horrrne où vous verrez l'aiguille se déplacer , vous .pour :prendre l'a ir, les réactions nerveuse s soit capable, non seulement cic naviguer maie ~e· .pouce sur la petite pièce flexible qu'il faut avoir. ~ comb~ttre. Il ne sufür.1 donc pas q~e l'a· appuierez de l'instrument que vous 3vez dans la main. Restent les • émotives •. viateu_r ,ait de bonnes réaC'lions psychomotri• On a invité le candida t à s'asseoir devant Attention .. ,. ce~; il faut que ses réactions. «émotives• Doucement ·l'examinateur abaisse vers la la seconde petite table; et !'opération seria ici s.01entbonne_s.Là-dessus, le vieil examen d'ap, table l'extrémité du petit mar teau qu'il tient. un peu iplus compliquée, car ces réactions lttud;s physiques ne renseignait .personne et li appuie. Interruption du courant. L'aiguiJle ce n est que trop tard qu'on s'aperceva it
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Hi
14 sont au nombre de trois, qui devront être enregistrées en même temps. Au milieU!de la table, on a placé :le tam· bour de Marey, qu'une feui.lle ije pap ier fomé recouv-re. Sur le cylindre tournant s'inscriront simultanément les trois graphiques .dont les zigzags nous, dessineront ,une âme ... et les trois aiguilles qui traceront sur le noir de fumée œ s lignes blanche s rt'!cevront leur mou. vement de tro is appareils inter,posés: un ins· trument, placé dans la m1in droite · du candi. <lat et qui dénonce ra les tremblements de cette main ; le pneumogra,phe attaché à sa poitrine et qui transmettra au tambour le rythme de sa res,piration; eniin , le doi gtier Hxé à Ja main gauche et par l'intermédiaire duquel :)es neti s vaso-moteurs enverro:1t au cylindre noir • .J'image • de ces frémissements mystérieux , de ces • constrictions • qui signifient qu 'on est ému .... Et voici le tambour en mouvement. •Les trois dignes blanches doucement s'ins0rivent. Lisons. ,Le rythme respiratoire est régulier. La main est immobile ; les vaso-moteurs donnent une réaction, normale; ii est très bien, ce .petit sergent. « Ferm ez les yeux », lui dit le docteur Nepper, qui tire à ce momen t un revo lver de sa poch e, l'approche lentement de ces yeux fermés, et . .. pan !. .. en. pleine figure, à bout portant. Avant que le tambonr commençât ,à tour !ller, la photog-raphie nous ,avai t été montrée et le docteur Camus !llous elépliquait: « Ce que vous voyez -là, ce so nt les graphiques d'un mauvais candid at. Regardez la petite croix: elle indique l'inst ant où le coup de revolver a été tiré. Et vous remarquez que le rythme respiratoire, trad uit par le graphique de droite en brusques z igmg s désor donnés , est profondément tro ublé ; à gauche, graphique du tremblement: le candidat tremb lai,! un peu. d~jà; la détonation le fait trembler plus encore. En!in Je graphique des vasomoteurs se réduit à rien; constriction typique. . . il a pâli , le candictat. • Nou s comparons. Nous regardons à présent la feuille noire où s'inscrivent les ~motions ressenties, au moment du cou:p de re-
volver, par 1e sergent dont l'examen est miné. Sursa,ut imperceptible. l.e ry thme pirafoire a été troublé à '!Jt'ine; J,a main n pas trem blé; le visage 11'a pas pâ li: les lignes blanches ont suivi te~r ro ute comme de rien n'était. Celui-là est quelqu'un qlii verra juste, qui entendra bien, agi ra vile qni n'aura pas peur . .Bon e1amen ! Le petit sergent a pris son képi l't se avec déférence les mains qu'or-. lui tendait. fond, il n 'avait pas l'air de frès bien c prendre pourquoi tout ·le monde était si ~ tent de lui. ( ..Rigaro.")
Emile BERR.
Lorsqu'une est passée, une ,rntre recommence ; ommun accord leurs dr01ts san s un L'une meurt aujourd'h ui, demai n naîtra sa . stant de défaillance. . sœur. 1JI• Au,jourd'hui , les mœurs oitt ,changé, 111a1~ . chez les cultivateurs que chez les Cl· Salut à ce berceau! Sa lut à celte année dl()IUS Qui se lève à son tou,r :.ur l'éterrrel: chemin, iadins. d · • U, c'est la main line d'une ame ~Ul Et vierge encore de mal et d'espoir couronn~; . tte par plaisir une belle tranche de pam. Escorte en souriant les pas du genre hU'ltllm, tinie tre ne ma'""e que Ja mie un trois ième ._ ' . Une au -----· uppor ,te • que la croûte, et plus lom un S ne• · un consommateur envisage le pam comme l' cellent matériel de modelage, elc. Que on ex sel'v, '" auJ·ourd 'hui , après deux ans de . guer{e, 't une petite enquête dans les pensions c'. aPeli ls soldat s de mon pays, . et no tamment dans ·~elles des plus .s1m_Vous q,ui veiLlez dans les 1.ailhs, les ouvriers, et employes, pour savo ir . a Peti ts so!da ls montant la g~Td~: p ls intervalles .Je « bouilli • a droi.t d 'as ile Que ,voyez-vous dans le lomt~m, d' 1 que . r la table el· que l'on ,iette un coup œ1 sur Lor:;que Ja June dang son plern su . t • l' lf'ce les assiettes quand elles rev1ennen ·a o i . iProjette sa lueur blafarde? bnaillées de restes. Que l'on exa": ine auss i Entendez -vous les lourds canons la composition des balayures! La .ca1s&eà baVenir briser contre nos monts layures laisse apparaître des pains .tout ,~nLeur voix qui [ail trembler la t~rre; . au,· par inadver.tance, ont attemt I age Ou 'bien d'un clocher blanc pom tu:. t1er;, _ , . de deux ,jours. Le conducteur du char à orPetit soldat, entendra is,.tu .. Tinter quelque étran ge pn ere ? dures so rt des caisses de gros morceaux de pa1'n que en sa qual ité de charretier élevé à Voi&-lu ,Je Rhin rotùer ses eaux la campa~ne, il est tou t heureux de di s.~ibuer Parmi les algues , les ro seau x, · ses chevaux. Et l'on peub être ceria1n que Qui frissonn en,l à Jeur p~ssage : . Où sur les monls tout p1:es des cieux, ~ ville ne lait aucune différenœ entre qu3:1"Suis.-tu d'un regard anxieux, tiers riches et quartiers ouvriers» L'ombre qui glis,se sur I'allipage?
d'unC
·Pas -------·-·--de gaspillage
Le ,,Paysan suisse" cri.tique avec beaucoup de ra ison Je gaspillage du, .pain et d 'autres aliment s ,pratiqué surtout dans les villes. • Au. temps jadis, dit-il, et encore de nos jours à la campagn e, le pa in était entouré d'un respect généra l comme symbole par ex· cellence de la nourritu.e . Chaque paysan d'a· lors savait dire à ses enfants que c'en était fait du bonheur de la mai son si un seul r,este de pain prenait le chemin des lavures. Et celui qui, à fable, coupa it la miche, en ramassa it les miettes au moyen de la mie molle et a,ppét.issante du bon vieux pain de Ierme, afi n que rjen ne se perde. Les dictons locaux sont légion qui prédisent l'expiat ion méritée à celui qui laissa perdre l'aliment .par exœllence. Il .ne s'agissait pas alors de ,pousser d'un air dégoftté, vers le bo rd de son ass iette, le nerf, la ,peau, etc.; les os devaient être dégarn is soigneusement et la moelle enlevée. Le- fard, même celuI du vieux verr at ou de la v.ieille laie, devait être consommé avec la couenne. L'on ne devai,t laisser sur son assiette de po i· res sèches que la que ue et que les ves,tiges du calice, tout le reste devait être absorbé. • Avec beaucoup d'autres encore, ces rè· gles dans l'emploi des aliments étaient l'objet d'une éducation des plus sévères de la jeunesse ,paysanne, et père et mère exerçaiellJt là
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A noRsoldats
:m es,
Salut à 1917 E~ore un an de plus qui s'efface et relombe Dans ,ce gouffre sans fond qu 'on nomme le passé, Encore un pas que lait .Je siècle vers sa tombe, Sur la ro ute où déjà six :ni!le ans ont passé Qui don c pousse en avant cc cortège ~'années, Qui les emporte ainsi? Pauvres hlles du Temps , {nées Elles s'en vont souda i11 rnm me des ![leurs ~aEt mouran t en hiver, ne vivant qu'un printemps! Mais si vous les couchez dans [eur cercue il immense, Vous en créez aussi de nouvell es, Seigneur,
·Petit soldat, quel 9-ue tu soi_s Sur -ton fosil , cro ise ,les doigts , Regarde aux voûtes éter!le~les, Pour que le Dieu des 11ahons Entende au front des bataillo ns La prière des sentinelles! El sur ae camp de nos -;oldats J,una is l'archa nge des co!1ibats Ne iera scintiller sou g,la1ve. A nous Je rôle Je plus beau: Sauvons les blessés du to1:1beau, Au nom du tra ité de Gene ve. Mais si, déchiran t ,tout trai té Ton sol u'élait pas req:x!cté, noble Pair ie helvétiq ue : Pou r Lon salut, 'tes !ils de~u t Sauraient vaincre ou moun! partout. Comme leurs frères de Belgique!
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C I, A.
Supplémentdu 8' 2 de ,,I' &cote"(1911) 0
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Variétés
plaie est en généra l bénigne. On constate diminu tion de la gravité dans 80 % des de blessmes à fa tête par ba l1es, éclats d'obae 'LE CASQUE D'ACIER ou de torpilles, éclats de pie,rre, e!c. MaJrli ·La ,,Gaze tte des Carab iniers su,isses"' pu· Si Ja prière isolée e-st uu devoir doux, bla guera-e à courte dis tance el l'emploi de llOII, blie ce ,qui sud au sujet du casqu:e d'acier, cile et avan{agettx. plus __ facile et plus a vanta· ve1:les bahles perforan tes, excessivement puja,; n·e encore est la pnere eu commun. ,, la qu'i l est question d 'inf.rodUJi ·re dans l'a1'U1ée santes, le casque constÎ!tUe pour 'les so ~i/rc en famille•. C'est rune des plus belles suis.se: une protection très affiœce . P1 des plus nobles traditions , des maisons Le casque des tranchées qui fü son a,iJtpa· ~hréüennes; ?n J'y COllServe.ou OU l'y repr end 0000000 û tion dans Farmée frnnçaiise à la fin de l'a..nromrnc ua her1tage des aucetre~. née 1915, a :rendu des services si manifestes H. M. L. S. Vieu est l'au{eur de la fam1L!e.JI l'a !or(Ju'i1 a été intr odu,it da11S l'armée be lge, dans L'e nvoyé s.pélcia.l du ,,Times" au fron t ae,. née b:!nie el fécondée. li la main tient sur Jts p1usieurs reg,iments bri'tann:iques, dans [e glais donne une n,ouvelile descr ipt.ion, très in., ~~s 3,,cr~es qu' il a é(ablies pa r le manag : réarmement de la vai lfan le armée serbe. {éressa:nte, des automobilee cui,rassées qd:: ·hrétien. Rieu de plus Jiuste que de donn er •a Dieu 1111c place au foyer. 'De Lui desœnd l:i ont ,souilev:é paiiout falll1:de curiiosité. Ce casque est une tôle d'aoier embouti, boulê dan s les eutrnilles de la mère, l'aUJlonlé épaisse de 7 mm. D'après les observa1:~ons r~ « Les nouveaux mons·tres de la guerre, di~ sur Je front clu père, Ja sainteté sur le li,[ uu1>cueill,ie'S .par les médecï,ns mililaJres depuis il, ne ressenililent à rien de connu sur te:rrt, lial. la bénédiction sur les bercea,~1x:.La fa. son adoption, la balle de ple,in fouet, tirée à si ce n'est peu t-êke :à un ,craipaud aUo.n.gt ll!illeu ·a-t-elle pa,s à allendre du Se1gneu.r des 1800 mètres de distance, 11epeut :pas le perComme proportions, ils ,sorut plus gr.w.ds qli grâces qui intére sse nt tous ses mernbre5? forer, a·lors qu'elJe 7Je.rce de rpa.r,t en par t le une au tomo bile et plus l!Ctirl:s. . . qu'ooe maJ,. N'a-t-elle pas à lui offrir des a~tions d~ grâc es crâne qui n'a d'au tre protectiou qu'un, képi. sou de campag:na•rds . De so11tequ 'i1s ne peuvent pour des faveurs reçues? Jesus-Clm st dan s rEv,rngiJc ne sem ble-t-.il pas nou s recommanLes baltes tangentie lles, même tirées ~ quel· aller vite, mais :leur marc he réso lue leur donder Lui-même la prière en lamille qu :rnd Il ques cenliaines de mèt.es , dévient sur Les pa- ne une so lennité comique. Les « 'I'ankis » sOIJi nous dit: « To u(es les fo.is que deux ou troi s rois fuyantes . QlliLnd elles les entament, eJqes peints avec les cou.leui's a,ppelëes « pro ,tectrisont 1·éu11i s en mon JlOin. je suis au miliett n:'infl.igeut au crâne ·que des blessures superœs » par :les na turalistes, comme les serpenta d"eux? • ficielles. et les lézards, c'es.t~-dire avec un mélange de Rien de plus beau. de p!us lécond Liue ;_a Pouir qu'ooc baUe de revo lveir puisse pe,i~ brun, de vert et de 1jaune, qu,j est en, haa;monie prière en falllille. Le mari et \a femme s·~,1forer cette tô le d'acier, il faut qu'elle soit Hrée pa1;faite avec fa teiinrte des régions désolées lll!'lltbien el se compren nent nueu x quand 1,s de plein foue t et presque à bout portant. Le:. qu'eHes doivwt traverser. C'est 'JJeut-être cette prient ensem ble. ils se .p1rdom:1ent pl:us [~cile. meut leurs tort s communs quand ils sagecas ques rési'stent admi.ra:blement et sans excoforation qui, augm ente l'impression d'un nouillent devant le même Seigneur. Et puis ception, aux ba l!les de shrapne lls a llemands crapaud et fa it songer ,aux monstres ootédil ules parents à genoux sont. a,ugustes, véné1:a· qu,i :furent si meurtr.ières pour Je,s troupes viens. :Lorsqu'on vo it se mouvoir œs dra• b!es, plus o-rauds et plus 1.mposan!s que ,1efram,;aises peuda,rnt lies douze premiers mois gousS, sournois comme des ger,pents, mais ma. bcml.Ils p;êchent !~ foi en Dieu. 011 di.rait de campagne. d, ,; prê!res à l'au te l ou eH chaire . lis incrns• jesitueux et sûrs comme des iortues, on res1entdau s !"â!;,e de leur postérité -les croyances Dans :bien des cas , le casq ue as·sure une sent nue .indéfiuissable impress_ion, à la fois inoub1iable s, les gr andes pensées et les géué~ prn tection -efficace même contre les éclats d'od 'hi larJté e1 d'horreur, une espèce de cynique reux. instincts de la foi. Leur exem,ple, à lui bus ou de torp mes aériennes. Quant aux éclats gaîté et d'amertm11e ré jou•ie. On siait que lès Jou{ seul, est la plus éloquente des prédicade p ierres, projetés pa,r ,Vexplosfon d'un pro« Tanks • son t cuirassés, mais l'épaisseur de tions. Pa,rents , vos enfants vous regarden·t plus ject ile, e_tqwi é ta'Îent jad is la cause de nomceite cuirasse 'est un mys<tère. Leur armement qu'ils ue vous écoutent. li ne su ffit pas que breUJses blessuires., ;parfois dangere uses, ils vous leur disiez: Mon fils, ma iil:le, fais 1a consiste en mitrai-lleuses qui peuvent tenir son t arrêtés net par le casq ue. prière! Prenez-les p:u ta main et di{es-leur: dans tous ,Jes ,sens. Ohacun. a son officier et Mon fils, ma fille, prions ensemble! Cest de Grâce à ces casques, swr ceu! blessés at· son équipage de cOlllducteu:rs et d'arti fleu1-s, la sorte que s'in::truisent, se façonnent et ~e teints à la tête, on en fait plus que ving t tréet dans Pintérieu r es t réservé un espace assez christianisent à fond et pour toujours les gépa,n.ations, d'où une diminut ion de ces opé - gra11d powr laisser place à uu chef de baitail· uéraüons nou.veJ!es. Rien de ,plus fécond ·<JUe rations toujo:.irs dangere uses dans la propor· lou allemand priso.nlllier ... h prière en famille. t ion de 80 %. Teil'les ,sont 1es falta1es ma:chines, doot le Hélas! rien n 'est. devenu plus rare! Je cherBeaucoup cie so lda ts, qui aUJ rafon t été tués nœn officiel est : « His Ma.jesty's Land Sip •, che au foyer l'oratoire, le prie-Dieu, le buis sur le cou,p, ont, g:râce à leur casque, évité ou H. M. ,L. s., c'est-'à-<iire « Les navires 'terbéniî les .t.ivres de famille Je crucifix hérédifa mort. Lorsque l!e casque est traversé, fa restres de Sa .M'..iajesté 1aire; le chapelet que l'on' récifait le soi r en .>
La P1·ièreen Famille
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comnruu. Tout s' en est allé. Et les iamilli:s .pl,us de mœur s, plus de ·l!ens, plus de vrai bonheur . pa,rce qu'elle s n ont ,pl,us de culte domestique. La prière . la pure e.( naïve prière s'est tue sur les lèvres glacées dea pau vres enfants. Nos maisons e11 sont-elles devenue;, plus uuies. plus chaudes. plus heureuses ·? La ré· ,ponse n'est douteu se p our personne et elle est a ccablanie pau r µn.1,'Jue tous . Pères de famille, reve,1ez à votre devofr. quj es! a11,,si voire iutérêt. et Jét ablisse z chez vous la prière en commun! Mettez uu ten~e à ce ,partage odieux d'un foyer où l'on von, d'un côté tm père indfüérent et iun fils fron· <leur. de J'au1re une mère el une !iLle appltquées à ,ieu1· devoir ~·eligieux., où l'on voit des enfanls tiraillés el déchirés eu sens contraire par des influences et des exern,p!es domesti· qm:3 g.ui se comb~ tent e'. s'.,m!re~ho~uen~ mus Jeurs yeux! Un fils de nche tanulle mdus,lriellc dissipa it son l!on11eu.re t sa santé dans d"abjed s plaisirs et un prêtre essayait de l'ar· rêter eu lui dianl: • Comment osez-vous sombrer dans de tels égarements, yous qui appar. tenez à une si belle ·famihle et qui avez un père si honorab le? ~ - . M.o:nsieur_,.r~part_it le 1ieune débauché , mon pere, Je rie 1a1 1ama1s v.u· prier! " Père :; de famiHe, vos enfants oat beso in de votts. de vos p~·roles, et surtout de vos exemples. Pr iez pou.r vos enfants, devant vos enfants, avec vos enfants. Etablissez chez vous la ,prière e,1 famille! O ,1)1rents, voyez les misères et :les it:t:Pt~issances Ju mond e contempora in. La religion lui manque et il meu'rt de son absenc~. _Or, le pouvoir se désintéresse de la rehg1on, quand il ne la bat pas en hrêc?e· La p.ress.c n'est trop sonvent que_la complice de J !ncreclulité el de 'la corruption. L'exemple q,w_descend des hau{eur s sociale., n'est .pas fou1011rs ·i,nréprochable; on le suit quand il est ma:~vais, et quand il est bon, on met son orgue1; à -<'en affranchir. L'école .publique a œsse d 'être chrétienne et elle déprécie la religion aux yeux de l'enfant, eu la traita:nt ~on~ne une quantité néo-ligeable. Le prêtre ·luhmeme ne peut p:is i~ut auprès de la ,jeutlesse. S~ns vous, pa:rents, nous ne ,pouvons 1,resque rien , parce que les premier s maîtres de vos enfant s dau,s l'ordre du temps, c'est vous, parce que vos enfants ne sont e,nlre nos mains que très fransitofrement parce que si nous avons vo,ire autorité , n~u.s :n'avons' pas vos sanction ,s:. 11'011!