Supplément No 05 1917

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Supplémentdu JV 6 de ,,f Ccole,, (1911) 0

de simples ciüffons de lame, ce qui pe,rme!, mieux que Je capitonnage d'U couvercle, de ùescendre les coussins ~usq u ',m contact des plus petits réc~pients que l'on s'avise de mett.·c dans Fauto-cuiseur. · · C'est Iini: huto- cuiseur es! prêt ·à fonc· lionner . Sïl malhiuatt des charnièr e s au rnuvcr u c, quelques clous , quelques mo r ceaux de cuir, de vieux gants , des bandes de toile suHiraieul ipour en fabr,iquer. Pour Jenn er ile couver cle, quelques boucle s ou une courroie pa ssée au, tottr de la caisse OH plu s si111pJeruent une chais e de cuisiue, pla cée dessus, assu.rerai cut s u.ffisa·rùment la fel'meture.

meiJ.leure digest10n, meilleure sa11té, grainde résistance nationale, et évide~ moin s de dyspepli<1Ueset de neurasthéaiq~ Quant 'à Ja déperdition de chaleur ,qui peut 11 produi re, il suffit de se rappe ler que l'eau « Notre Mère, la sainte Eglise», !Hsalée b o ut vers 105 °.et que les 'liquides Cil,, on !Jh1ai-res son t Je ,plus sou vent salés. N<>111 sur les billets mortuaires, touchante q,ui désigne l'Eglise catho_li; avous donc une gra11de 1n.1.rgede déperditioa exipression. que,au sem de laquelle nous avonis et_e de te1upéra ture, il u 'y a donc pas à i.rahtdt1 rlgénérés,selon le mot de Notre- Se1que les ali,men!s ue cuisent pas .

des vertus mor,ales qui existent Laparaboledn BonPasteur cice dans l'homme, mais qui sont ·surnatu-

USAGES. lis sont multiples et var iés: Auto i:ui~SQ11: Je luus les alimen ts cuits à la casserole, vi~ ùes, •lég1IJt11es, pâtes, riz, crêm es, artic hauts et bain-marie. P etites lessives, cols, mauchettea, MISE EN PHATIQUE mouchoirs de femme. Conservation chaude jour et nuit des tisanes, infusions, eau de la Suivant votr e mode ha'bituel, :préparez uu !oi:lette ùu 1mtin, premier déjetmer prép~ pot-au-feu ou tou t aut re mets . Quand il a la veille, fo1ge pour la sortie du ba in, bou.bou illi ,quelques instants, reti rez- le du fëu teilHes de lai t pour l'allait emen t ;;rtificieL sans enlever le couvercle, el· po rte z-le viveEtuve bon marché pour les médecins, ies ment dan s ra u!o-cuiseur, que vous calfeutrez chercheurs, les sa vanls, -les bactériologistes. avec les coussins et dont vous rabattez .1e Les reiuges, ouvroi rs, créches, as iles réacouvercle . Le temps de cuisso n es! environ liseroot un ünpo r tant bénéfice, comme aussi un tiers plus long que sur le feu. Resterait-il la ,;nu.Jtitude de gens occupés au dehors, qui Jcs heure s enfermé, l'aliment n'en serai t que frmtveront s ans surveillance et sans crainte meilleur, ~amais H ne brûle, ni ne s'allad1e, dïnceudic, un repas d1aud à l'heure de !eut iût-ce même du !riz. Après avoir attendu le temps nécessaire, sans avo ir ouvert votre ca11,. reu tréi. Ces t une scfutio11 agré able de la vie chère se, ou vrez, retire z la marmi{e, et le bouilfon. et de la cri se du ga z et du charbon. sera à poirnt, chaud , odora n t, viandes et ·légllmes seront cu,i!s. Un jou r vieudra où tous les fourneau!ll'.de cuisine seront munis d'un auto-cuiseur. En •résumé: Ebullitio n; (,,La Nature''.) Dr L. DE MONCHY. Mise dans l'auto-cui seur; Auio-cuiS'Sou ; Ouverture de d'a uto-c uiseur; PENSEES Repas. -J- Ou es [ émer vei,lllé du bien possible à Rappelon s-nous ,que ;les pêcheurs du Cro l'h~nm e pour ses sem:blab les, quand on toy enveloppent ,leur matmite d'une couvercompte ce qu' il peut, ,par ses paroles, ses acture, Ja pJacent au fond de Ueur barque et tes, ses habitude s, rayollller de piété ou de mangent en Jl!eine mer une excellent~ soupe, et qu-e nombre de ménagè res .parisiennes re- blasphème, d'ardeur ou d'iner1ie, de bonté ou de méchanceté, de pureté ou de cor!'Lipti on, couvrent d ·un édredon leur marmi te en ébu:l· füion. ~: Le ,pire vO"lque f l)t1 fasse à un homme <l'es.prit c'es t celui de son temps. L'économi e de !"auto-cu isson es l manifeste. On épargne de 150 à 300 heures de ga z ·par j:Dieu supportera en sa miséricorde œ' u i mois. Une cuisine .lente est ioujours rpréfér,l- qui· aura miséricord ·ieusement supporté ,les b!e là,ce'He faite à la va-vite. .M:ell!eure cuisson , défaut s d~ BO!! .procham . 0

ralisées dans le chrétien, constitue la vie s urnatur~ll e, la vie de la ~râce. La paroisse, qui nous a _fart puiser cette vie aux fonts haptismau.x, est ,char_ gée de l'entretemr. . . La mère selon la chmr nournt ses gneur Jésus -Christ à Nicodème, au sein enfantis après leur avoir donné le jour, delaquelle nous av~ns été eng~~dré~ à d'abord avec son lait , plus tard avec lavie s,urnaturelle, a une parhcipatton des aliments plus solides. La paroi85e dela vie di,vine. rem~lit les mêmes devoirs envers ses e,:iNotre ,paroisse est aussi notre Mère, fants spirituels. L'enseigne~ent di~tndans le même sens et pour le même mo- bué au catéchisme est le lait doctnnal dont l'âme du jeune chrétien est nou1rtif. C'est dans la paroisse qu,e la vie ,qe rie dans sa foi, comme les premiers exerla grâce nous a été donné~. qu,elle est cices de piété la nourrissent dans son entretenue, développée, menée à bonne espérance et sa ,charité. Viendront enJ fin.de manière à nous rendre capab_les suite les -ifl.stflUdions'Plus fortes .d?n· . de voir Dieu face à face dans le Ciel, nées du haut de la chaire, et la divme etde Jouir de sa béatitude. Eucharistie distribuée à la Sainte Ta~ Quand noius sortîmes de l'église ble. qui affirmeront et dévelo,pper:ont,c~s a!lrès y avoir reçu le saint bap tême, vertùs qui sont l'essence de la vie chrenousétions autres que lorsque nous y tienne. L'âge viril arrive , l'heure estt venue sommes entrés . Non seulement nous pour le jeune homme d'ét,ablir une f~étions purifiés du péché originel, mais encorenotre âme était 'Pénétrée tout e~- mille. Le mariage, qui en est le fondetièrede la grâce sancfüiante, q,ui faisait ment, est ,un autre sacrement. C'·est endenorusdes !hommes nouveaux. core au sein de l"Egfüte, dans la paNous étions entrés hommes. simple- roisse ' -.par le Curé, .qu'est, sanctionnée menthommes, enfants d, Adam et d,E- er bénie l'union des fiances ,qm. va prove ,participant à la nature humaine ; cÙr-er à 'l'Eglise de nouveaux enfants, n;us sortîmes chrétiens,enfants de Vieu aü Ciel d'autres élus. et de la sainte Eglise, jouissant d'une Au déclin de la vie, l·a Mère-Eglis~ participation ià la nature divine.. est toiujours là. Par le ministère du Cu~e Ces mots ne sont ;point de simples et de ses auxili.aires, elle vient cons-oler qualif.ications honorifiques .; ils mar- ies t r-istesses soutenir les défaillances quent des réalités, réalités mystérieuses, ef adminisfr~r le Viatique ·poor le ,pasinsaisissables ,aux sens, mais ·qruimani- s~ire du ,temps à !'Eternité. festent leur existenice; ici-bas. ,par les Et lorsque l'â me s'est séparée du vertus de foi, d'es'Pérance et de charité, corps, ni lui. nî elle n'échappent à ses infusées dans nos âmes par le Sacre- so!Iicitudes maternelles : au corips, elle ment, et dont les actes procèdent à la donne la sépulture dans son cimetière, fois de Dieu ,et de nous; au Ciel, .par la c'est-à-dire dans le dortoir où elle le dé. vision intûiHve et Pamour béatifique . pose en attendant le réveil de la rés.u-~rection · à l'âme, elle accorde le ,pnv1L'exeiicke de œs !Vertus théologales, plioations et de propres au chrétien, comme aussi l'exer- lège â~ ses pieuses SU!p 1


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