Supplémentdu ~
176 Œeursbillets , mai s Je march and de vin et son fiJ.s finirent par leur extorquer deux ou tro is billets de mille. Entre temps, 1le jeune CharleR Bidot s·était oHert l'agrément d 'un voyage à Bordeaux e,t i.l avait généreusement invHé à t'a-ccompagner un de ses amis, le jeune Tatave SoUJ !ié, quï,1 avait ,pris ,pour confident. Tatave vou.lut lui aussi avoir sa part de fargeni du phar macien et cette .part s'éleva à 12,000 francs. L'his!oire dru tra versin , du cuvier et surtout des 62,000 francs allai.! ainsi de bouche en bouche, et chaque jour-, pour ainsi dire , c'é tait un nou'Veau cand idat an partage qui se présenta,it chez les Bidot. En dernier lieu., arrivèrent deux .prétendus policie rs, qui, sous :µrétexte d'enquête et en .pro:netiant de tout arranger , écornèren t encore le magQt de quelques biLlets de miih:e. Il ne resiait p:us guèr e aux Bidot qu'une trentaine de mi!Je francs, qui bientôt , sans doute, se réduir aient à rien La situation n'était plus tenable. L'a,ppa· .rit-ion des deux po licjers acheva de faire perdr e la tête aux Bidot. Esipéra'.lt tout racheter :par leurs aveux, ils s'en aillèrent au. commissaire de leur quartier , conrer à la fois leur bonne et mauvaise fortune, et c'est ainsi que, ~'autre jou,r , avec Jes complices qui leur avaient iai,t regretter rieur trouvaiUe, ils ont comparu devant le tribunal des enfants , qui a coudamné le ms Bidot, sa mère er l'ami Tatave à un an de prison ; '1a laveuse les deux faux · policiers , le marchand de vi;, à six mois, et le fhls du, marchand de vin :'t trois mois de ·la même peine. 00000000
UTILISATIO N DES COURGES La couirge ordinaire _ qui est rplantée pairtout en campagne, n 'est pas seulemen,t un bon fourrage pour les :porcs; mais e'Jile a aussi une grande valeur pour i'alimentation de l'homme qui :peut .!'apprêter sous forme de souip~ à la courge, de compôte de cou,rge, de riz à la courge, de marmelade de courge. Comme fa courge a une saveu,r très douce et con1ient 4 à 6 % de sucre, on peut la préparer sous forme de ma·rmelade mélangée à des pommes acide:;. Ce mélange permet non
seulement d'économise r du sucre, mais encore d'augmenter beaucoup la quantité de marmelade. ·La compôte de cou.rge est la .préparation la plus connue. La courge pelée el coupée en morcea~ est cuite dans la vapeur et pas&& au tamis . On paRse dans la graisse des oignons et de 1a farine qu'on ajoute à la coni.pôte avec wn .peu de cumin et on cuit 4e tout env,iron un quart d 'heure. Au lieu d'oignon et de cumin, on peut auss,j m.élanger à la courge des ,pommes cuites épicées avec de ia canelle, des clous de girof le, du citron, etc. Celte pur ée de courge est rendue encore très agréable, en y metiairntdes carrés de pain rôti. Riz à la courge. - Le riz es1 bouilli comme d'habitude et mélangé avec une quanti-lé éga le de courge cuite, pa-ssée au tamis. Ici aus si, on ajoutera des carrés de pain rôti et des épices. Marmelade de pomme et de courge . _ On cuit dans la va:peur deux tiers de courge et un tiers de pomme, on ,les passe au tamis et on les fait cuire jusqu 'à consistarnce d'une marmelade. On épice cette marmelade suivant :egoût avec du citron, de Ia cainel-le,des clous de giroHe, puis on en remplit des .pots ou des verre s bien soufrés. On ne ferme -les polis que Jorsque Ja marmelade est refroidie et qu'i.l s\ ~st formé à 'La su,rlace une peau sèche. 0 00
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de ,,I'Ccole" (191'l)
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destes. Quel -signe des :tremps,!Serait-ce Le derniier mot de la Kul tur? Nullement, puisque la portion qui nous est Dès fouT tendrre enfance, l'es ,chré- aie.cordée p ourrait enwœ être réduite. ,r le moment, on serait 'tenté d'arti'ens apprennent ,et s'1ha,bit-uen t à re- PO"u di-re à leur P ère céles-te: Donnez-nous roser de ses br mes cette tr anche si fineauj our d'hui notr e pain quot idim . Avec ment décoU'pée et de n'y goûter qu'.avec ,un,e confiance filial,e ils renou1\~ellent cr,a inte, comme autre foi-s le vi<euxTo, iet cha- bi:e: Il mangeait ·rnn ~ ain ,en t11emblant leur demande de chaiqu1e jorœr p!es il que jour ils s,ont exaucés. Beaiuc•oup , en de tris :tesise.)) A b tête des rpeu: effet, pa:r,courent d wrant ide nornbreu,ses faudra it des magisk ats capables de ireannées le chemin de la vie sans j amaÎ's no,uveler le miracle de la mu:füplicafün m.anq•l.l'er de ,pain, la n1ourri~uire tout à des rpains, mais ils soulèvenrt 1.a même la fois la pl,u.s vulgai re et l,a 1p1us in d.i: s- qu.estion qu1e jadi-sle 'Sauveur, il s ne 'S,a.pensa~le. Beau co•up, pa,rvenu,s au d er- y,ent qu·~r'féponcke: « D'où acihèiieronsnier soir de lie11.1 r ,existence, ont ;pu faire no,us des pains '])0'1.lr ra ssasier cette foo!a même remairque que le psa lmvstie: le? » On doit don c:se 'fendre à l'évidenVieillards maintenant. nous n 'a vons ja- œ: nous ·entrons dan s une périod e doumais vu le juste abandonné et ses des- 10,uretl'2e où il ~·acrka non :seulement de «m::.tng,e r snn '13În à la s:ueuir de son cendants mendiant leur pain . Un ipain ab-,m dant r3t -comme ,une mair.que <le la frcnt ,,, selon la condamniation ·enc'Oru:J•ro im : ilr ité d'un e nat io11et de lia bonne m e par notre premier ,père, mais encore l ne &Bura s'il rreoevra enco:re du m:1:r1c he d'tt:ne famille. De là le sou1pir 011 P..•u d.'e l'enfant 1p::rodig11e, qui, 1privé de 1pain , :pain en récompen:se de 1ses lab emrn. ·sornre aV'ec regret au toit ipatern1elet se Heun:us ement, à la iplwparlt des clhrédit m gêmis1s,ani: Que de serviteurs . t iens :reste un-e girand.e consolafüm que datis la maison de mon père ont du pain nul pouvoir humain ne ·sau::rait leur raà pr ofu sion! N'avoir 1'as même tm IDQlf_ v1T entièrement : même si le pain matéceau die ipain p0< rnr apaise r sa faim, voilà donc une épreuv,e rare, :surtout d anE les ri-el l<em était refusé, le .p,ain 'S'})irfüœl siècles charitab les où l'on exécutait la ·J}~ lieur serait 'P'Oint enkV'é. Or . c',est à recommandation s,acrrée : Donne au paU- celui-ci q11·e piensait Norre-Sei~newr h omrrnene vit ~as vre une por tion de ton pain et encore: qtnnd il disait : « L'< seulement de ;pain, mails aussi de touille Accot1Jrezavec des pains au-de vant da 1parole qui tombe des lèwe •s de Dieu. »
Notre pain quotidien
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L'ARBRE LE PILUS VIEUX DU MONDE C 'est un antique .cyprès ,qui se trouve au Mexique, près du v@lage de Sainte--Marthe de Zoula . On pense qu 'i-1a iprès de 6000 ans. Il ne montre aucun si•gne de vieHlesse et ses rameaux sont robustes et vigoureux. Signa;!é par Cortez, i,1 lut examiné par Alexandre de Ii umb old en 1803, qui évadua sa circoniérence à 36 mètres . Depuis , tou:s les voyageurs ont célébré la vigueur de cet arbre , qui prit naissance à une époque antérieure à toute mémoire humaine• 0 0 0 000
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t L'égoïsme que ,la Jeunesse n'·a pas réfréné fleurit en tyrannie dans ila vieiUesse. t
La ca,Iomnie est en général ren<lu à ,la. supériorité .
t111 hommage
fuf!,itif -
Mais voici ,quie cette forme de d és:o.. b,tion est réservée à nctr,e époqne d'-oir;i;u,eiJ.d:e p-ro~ès et de civilisation ! Au ryrofit des membnes souffrants de Jé~,us-OhrisL l'Eglif ,e di-s'trihue. parr-l'inbr!!lédiaire sudciuit des Oonférenres de S. Vincent de Paiul, des bon's de pain, naturellement g,ra.t:uJl'S·pour les ,assistés. L'Et at modfüe le svS:tème: à chaqu,e membre d'une famiUe nationale il imiposela carte de pain, don nant diroit à des morceaux aiussi ,coûteux que mo~
Ou:i, la parol,e de Dieu nou•s est offe~re comme une lumièr?. an milieu des ob<;, curités de notre temos o·r<'H!' eU'X , comme ttm guide sur les senti~s de rolll's en ul•11sescarnnés de notre ·pèlerina~e for,re8rfreet comme run b:iumè dans les ioms des P--randesafflidions . Que nous la cherchions déms le, -s;:iint es Ecnt unes. 0t1 q~1e nnru<;l'éc 0vHnnis a 11 :plerJ r1e
1::i.r-h<d-rie de vP'iÎté. ou c1111> no,11s1;:i demandions :rn-v liV'T'esédifia11ts a10 0,r,o,11vfs .par l'Eglis ,e, toujouirs elle est apfle