Supplément No 11, l'Ecole primaire 1925

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Supplément au :Jvo 11 de ,l' &cole, 1925

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nitt1la1lx ~là foudi~ pat ·ia maladie d guéris recemment. Le minimum de s~ng in}ec~é est de un gnmme par kilo die pondis vi!f de Panimal C'~t ainsi que ,pour un V~eau ~1 ne ·falldca ~as_ inoculer moins de 100 à 200 centune~es cubes de s·ang. On voit qu,'i,J Y a, ·q,ue~qru·e ditlfi!cu:Ité à tr·a~ter ainsi des trouiP<ea ux ÎIIIliPO[tants. Autre inconrvén~t: l'i1Jl11IIlunisation procurée ·~ux amm.aux n'est que temporaire et Il faudrait recommencer le traitement tous les quinz,e jours enJViron. illl Y a lieu de noter un · autre moyen de lutter contre l·a 'teiTibte maladie ç'~t l'hlémorvaocination Q·Ui ·peut dé: f~l..l... l' anJ;Dla1 . ' ':plusieurs 1 101~e perudiant motS. Ce traLtement c~iste à inj·ecter ldu S.alllgl ou diu sémlttn anfi~teux. ·Pour tous ces traitements il est utile die le s~gnaLer, ,}'interv.enÙon d~un ~yJétérinair·e arverti est -i:rudiSjpenSia!ble. 1Les el·ev'eurs ·qui pensent soigner euxmêmes leurs animaux atteints de fièrvr:e ajp~teuse . ~Oillt une fol i.e qui peut leur _co~ter bi·en dll'er et 1peut ·coûter auss'1 bien ch•er à leurs voisins. --~-

œs o1ol1gatoires en

~énéraf ou

,certaines catégorioo de citoyensl)OiJr Les ,assurailœs seront réalisées avec le concours dies cantons· il 1pourr~ être fait a,~el au conc~urs de_c~ISSes d'assuraoce puhliq:ues ou IPrtvees. . Les deux dernières branches ld·as:suran~t.> seront introduil.~s · l~ Slanulltanément. . Les co?t:ibu:tions financières de 1~ ~~onlfé!deratwn et des cantons n excélderont iJ)as, en tou·t, la moitié diu montant total nécessaire à l'assurance. . !J?ès _le l·er jaiiJVier 1926, la Conifêdlérahon affectera à l'assurance en ()as d'e .vieiHesse et à l'assuran,c~ des ~~nvwants le /PT<lduit to ta~ de a l'IIIJPO&Itlon du tabac. 1La part de 1a Con'feclération aux r~ettes nettes IProrvenant de l'imn>o· Sihon des eaux-d!e-~vie sera aflfectée 1à 'l'assurance en cas die viei\Hesse et a. l'assurance des survirvants. 1Art. 41 ter. La Conîédération est autorisée à 'PréJever des impôts sur le tabac brut et manufaduré.

Coll1itile le Personne'! Enseig111ant ne désintéresser d'une question Le iJ>fUIPle suisse est ajppelé Le 6 dé- aussi emmemment SQ1CÎale et mora[e iceJ11libŒ"e prodhain à se prononcer sur ·que cel1e dies assurances, ill nous a 1'.ilnfu'üdiuction ,dans la Constitution 1p1a ru qpportun· d'en faire mention ici. d'un nouve'l arti:dJe concernant :l'assu- H semlble bien qu'on !PUisse r·ecomra111ce en cas de vieilll<eSSe ['assuran- man!der à tous élgarlds cette œuvre ce ·dies surrviwnts et l'assuŒ"~IIJCe en cas ' d'entr'aide et de soHdarité comMéra· d'~invalidire. ile. En void le texte: Au sul1Jllus, J'êconomie de ces MU· Art. 34 quater. - La Gonfédé- ·velŒes dü:wositions constitutionnelles ·r ation intituera ,par voie Législative .est de nature à déglfever sensnblement l'assur.aiiJCe en cas de vieillesse et iles charges d'assistance pubilique qui ~ 'ass~r:ance de sul'IVivants ; ellle :POUr· !Pèsent panfois assez lourdement sur na mtroduire ulltérieu<J::ement l'as- la cOOlŒilune et Ie canton. surance en cas di'ifllvalid'ité. C'est aussi l'une dies raisons pour 'Elle !pOurra çllédlarer çes assura.n- !lesquelles le COIInité die la Société Va·

Les assurances sociales

saur~it. s~

p agation de ces t~ories mrulsa ines favorise et fo:ntilfie totliS :les penciumts mauvais. Vo111à une bonne deviS<e jpOUr quiconque 1 •L~Esiprit Saint, qui certes connaît le cœur veut a;rriover au terme de sa r oute et voir 1 de l'homme, nous dit. • Ne crains. pa:s de ses elliods couronnés de sruocès. c~rriger sévèrement tes enfants. Ne ~eur AIDJer son chemin . . . bravement. vaiUcun" donrte pas toute liberté dans leur jeunesse 111ent . comme un voyageur qui ne perd pas 1 et ne ferme pas les yeux sur leur folie; fais de vue le but à a.tteindll"e et qui ne cesse 1 p lier leur tête dans :Jeur.s premières années d''y tendre. de peur que p lus trurd leu.r désObéissance ne AJ~er son chemin nolblement, sans vaine te cause du cltag.r<in. • s. ,Paul ,pose également parade, sans timidité ni reSjpect humain; un des !Principes fondamentaux de l'éduca· Ailler son chemin const311Tlment, n 'oubliant tion quand i1l prescrit de co,rr iger les en· jamais que • qui n'avance pas rect~~le et qui lf'ant s et de les ~wertir selon le seigneu r. recule s'eXjpOSe à pér~r "· Nous ne connais· ·En résumé, ,paxents !Chrétiens, mettez au sons r ie11 de mieux qu'un tel programme. !Premier rang parmi vos préoccu.Pations, l'é· !Mais la lassitude? l'aocableanent? Contre ducation relÎigÛeuse de vos entants; !ai tesla lasSiiifude il y a la prière qui rend à no· 'leur respir er une atrno5!Phère vraiment pétre pauvre âme har as~ une vigueur nounétrée de l'amour de Notre·S~igneur Jésus· ·velle. Contre l'aocaJb{lement ill y a le pain ·C hrist CollaJborez !idèllement aJVec vos prê· cé'este, qui fortifie ~e voy:ageur et l'aide tres , aJVec vos institutrices et vos instltu· à parvenir · au sommet de la montagne. teuJ1s dhrétiens, pour que la jeunesse se for,En atvant donc! nous aurons l'éternité ti~ie dans •la ,foi et prenne une part e.dive pour nous rq1oser. à la vie paroissiaJle. Fruvorisez les sociétés Le .Petit ConseiHer. catholiques d'éducation , les ass ociations de mères ohrétiennes, tous les groupements qui tendent à d6velqpper dans nos famines t'esprit qu'e~les doilvent aJVOill". Nous b&tissons, jpour notre pa•r t leurs eilforts et nous leur souhaitons le succès qu'e!llles mér i,tent. Nou.s (Lettre pastorale des Evêques de la Suisse demandons à notre grand saint national , t. l'occasion de la. Fête fédérale d'act ions de grâce d" 1995 'Ni1cdl'a s de Flue, qu~ill prie pour notre pays (Suite et fin) 1 atin que nœ faJiniiines s'inSjpirent de·s senti· ments qui animaient la sienne. Le pll!IS bel Si la racine est sainte, les I11ilt1C3UX le sont héritage qu'un père puisse transmettre à auss i. Cette parOile de S. Paul. trlljppe étran· gemenJi: quaru:ll norus. voyons les· tris.tes e- . ~ux qu'ill iaisse en œ monde, ce n'es.t pas x~es donnés par des pères et des mères une lbri:Pante for tune, ni un oommerœ prospère, ni une maiso n bien montée; ce sont qui ~risent systéma·tiquement les lois de de for.fes convictions religieuses, conser· Dieu et ne tiennent aŒcun compte de sa 1 souveraine vdlontt:é. Nous ne saurions trop 1 •Vées a/Vec un soin ja[oux. d~orer les aberrations de certains idéolo· 1 gues qui Iàissent l'enfunt se déformer et se lill perwerttill tout à son aise, sous préteJG!e qu' 1 :Puisqut: les enfants sont un don que Dieu ii! est fotiiCièrement bon, qu'id n'a pas besoin !VOUs fuit et sur lequel i[ se réset'Ve des droits de correction ni de rél?rimande, qu'il n 'a 1 leur éd.U~Cation est pour vous· une gn.ve qu'à sui.vre sesi inefurots nalhlre16. La pro· question de conscience; ehle vo·u s impose

Aller son chemin . .•

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L'enfant, trésor de la famille

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164. une lourde responsabillité. Au cou.rs des pages du liiVre mys·tirieux de 1a vie de vos e111fants, Dieu ne Jt1al1Ciue pas seulement les actions ou les omissions dont ils se sont euJG mêmes rendus COUIPililes; il ins.c rit aussi les nég'ligenœs. et )es fawtes coumnises ,par leurs éducateurs. Des pa:renlls peuvent être 1punis pour les péchés que !ont leurs en· i.ants et dont ils partagent la responsa;bilité. Ils pet1Vent Je constater m&te de leur vivant. ne quoi les parents auront-i:ls à nWoo.dre dev~~Jnt Dieu? Ils auront à répondre du cr~me qu'i'is accomplissent en empêclhant la naissance des êtres nouveaux que le Créa· te ur veut aa:1J>eiler à la vie; ils auront à répondre de la nég11igence qu'i'ls mettent en ne donnant pas à leurs enfants·, petits et grands, ·l'édu~eation religieooe axllaptée à leur âge; i1ls auront à répondre de l'insouciance avec laquellle illis se désintéres•sen.t des efforts accœqplis par ~~~ise et par l'école chrétien-' ne, de l'inconscience ,peut-être a!Vec 1aque11e ills g'ènent leur aotion; ills auront à répondre du scandaJe dont i1ls sont cause j(Juand ils dlf•ent le ~ole d'une vie toute matérielle et sans piété; iJls auront à ~ndre de _J'imprudence dont ile font preuve en laissant leurs enfants dans des écoles ou en les mettant en ann-entissage dans des at~ liers où creur :foi est en péril; ils auront à ~ondre de la J~reté 31Vec 1aquel1le ils auront ,privê leurs enfants du ~us fort de tous les secours, en oubHant de prier pour eux afin que Dieu les garde, les protège et les bénisse. ,. Chaque jour, Je saint homme Job, dès son !lever, s'~ressait d'dŒrir un sacriŒice ft .Oieu :pour chacun de ses ~hls en disant: peut-être ont-iJs p&lhé. » Que penser de ces ptrents qui ne croient .jamais •à Ja rpossibi1jté du mal chez leurs fÎ!I$ ou ohez leurs fil· les, qui ne ·les so\Ç)çonnent même pas caa>a· Wes d'un dl3faut, qui se lai~sent tromper par ~eurs latteries, qui ne surveiLlent ni leurs ·ledures, ni leurs relations, ni leurs sorties?

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Que penser de ces parents qui se permettent a main et 'élevez•les pour Lui, quels que devant leurs en~ants' toutes sortes de ~ ~ient les tra.vaux et les sacriiices dont ils retés !Wréhensibles et qui les habituent aux peuwent être la œuse ou l'<JIOCaS~on, soy~ honteuses aiberrations des nlodes malse.inea, touJours prêts à répondre d'eux devant Lut; que le paganisme moderne a remises en hon. li aura .PinHni pour vous dédommager. vos neur? Que Œ>eDSer, en un mot, de ces pa. enlfants bien élevés ne seront pas seulement rents qui, d'une façon plus ou moins v<> une joie pour !VOUS; ils seront un honneur aontaire, traiVai!Jient à pemertir leurs enpour notre dhère Patrie: en favorisant ~'é­ fants. Sadhez bien que ces parents•lâ n'auducation chrétienne, -vous procurez le bten ront pas d'eXcuse devant Je tribunal de Dieu générad du pal)'S- La Sainte Bcriture nous très juste qui ne ohâtie ,jamais 1 'iooocent. montre les lbénédidions divines. a«ordées mais qui ne 1le.isse aUIC'Une faute ~~unie. aux patriar~hes se réu>andant aJVec albondance Sans doute, ~~ peut arriver qu'un eniant sur leurs f~1s ou leurs fiiLles. Dieu veuille s'égare - ma.lg.I'Ié les soins dont ses parents ! que de vos familles aussi sortent des enJiants l'ont entouré. Tel père, teUe mère, après de bénédiction, des hœmnes et des ,femmes s'être conscieOICieusement déVoués à leur !ils re:marquables pa.n ~eur vertu, tidèles aux ou à leur mie, après .lui avoir donné une promesses de leur baptême, fenneme~t ~­ éducation qui pem1ettait les plus beaux easolus à ne jamais enlh'eindre ~es lots de IPO·i rs, constatent que ['ennemi a semé te Dieu. Votre postérité sera vraiment alors mauvais grain dans Jeu.r oha.tqp et que l'un J'espoir et ~a [o.oce 'de ,l 'avenir et sur votre ou J'autredeileurs pauvres enfants n'a pas su tcmi>e on pourra graver ces paroles de la rési•ster à de néfastes iniiDuen.ces: celui qui Sagesse antique: c !Leur raœ se maintient devait être le trésor de la famillJle en est defi~e et leur giloire ne s'e!faœra pas •venu la croix douloureuse. Nous .plaïgoons 'Dn attirant votre attention sur les graves de tout cœur les parents a51Bligés d'une pa· devoirs que c01J1)0rte l'éducation d 'une fareiNe élJ>reuJVe; nous leur domandons, toutemille, nous vous recommandons comme d'ha/fois, de ne pas perdre confiance. La mère bitude à !Votre générosité, quelques œuvres d'un homme célèbre qui, lui aussi, vécut Joogd'intérêt généra.! qui nous senfulent parti· ienws dans le désordre, aJVait coutume de culièrement dignes d'être soutenues•: 1e Dedire: Moins je peux parler de Dieu à mon nier de Saint Pierre, les Missions IntérieuIi'ls. plus je parlle de III10D fils l Dieu. Les res 3a Prqpagation de •lei Foi, la Co!ecte prières et les ~armes ne sont jamais vaines, an~ueli1e de charité, Je Séminaire suisse des dussiez-vo~s prier et pleurer plus 1ongtemp3 !Missions ·le SaJlésanium de Fribourg. N'ouencore que sainte Monique ne le [it pour tj]iez pa~ 'les patJVres, si nOIItibreux dans les. la conversion d'Augustin. Heureux les pa· tertl>S dil~~ciJes que nous tra.versons. votre rents qui, Œorsque Dieu lieur demandera li~ra.lité sera pour ~ une source de i"e·compte de .Ja ma·nière dont ilSJ auront aeo connaissanœ envers Dieu comme elile sera c~i leur mission, pourront lui dire: Je de votre part une marque de fidélité l1'Evann'ai refusé aucun des enfants que vous vou· gile. Hez me donner et de ces eo5a.nts, je n'en ai pertllu aucun par ma faute; ,j'Qi considb'é ma famille comme un trésor reçu du ciel, Le temps c'est au ciel que j'espère la retrouver. Homme ou meur, notre elliistence Oui, chers diocésains, vayez tou.jours Br~Me un ïou.r et se flétrit. dans vos enlfants un trésor précieux dont !L'ombre de ia mort, d'a.vanœ Dieu vous OOIJotie la g.arde, reœvez-4es de S'étend sur tout ce qui 'vit-

ILe vent qui sème la planie Passe erucore et lia détruitL 'aurore qui nous encbanle Est un pas vers l'autre nuit.

Aucun être ne réStiSJte Au décret mystérieux; Toujours .111twer .morne et tr.iste A(près t'été radieux. Toujours le son d'une plainte Se Ulêle à 1\Jylmne vainqueur; Toujours vae-uemenrt ia crainte Frissonne au fond du bonheur. 1

C'est plus. haut que J'on s'abreuve .O'hannonie et de beauté. IMalcltons 1 Le teriws n'est qu'un. fle\We Qui coule à l'éternité.

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La grande amie .. . ~Fin de Voatcanœs) 1Blus que huit jours.-- , hélas! 1PlUS1 que cinq jours-·-, hêlas·! IRlus que trois jours - - -, h6'as! C'est • aurj ourd'hui • qu'on part- · -, trois fois. . . hélas!- - . C'est le jour de lia maJ[e.-., des tristes IPaquets . . . , 'de 'J'adieu à la. montagne.- -, a la mer au bon .lait, à l'air pur, au calme ' . d'audes matins, à la poésie des beaux so1rs tomne ... C'est la rentrée dans lla co~tion des vi~es .. . , le retour dans •la ruineuse oage k mouches des loe-ements citadàns. •Plus de plalœ!... des étages .. . , des cc.urs ... , des numéros ... , des soucis sur· tout! Que la stricte croix de Dieu serait légère s 'il n'y aJVait pas. la croix des h01111· mes!- . . Tous les jours . . . ' toutes les nuits de cette quinzaine, d'innon1bra.1:ll'es· tra.ins vont jeter d 'innorrfura\bles fou1es dans les gran· des viillles.


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lM Des enfants, partis tout piles, batbitués 1 ... Que la terre est, non seulement res~. â .la vie au gnnd air . . . , à la vie mais qu'ellie a gardé un nombre incadcuda.S(IUS souliers et sans col, vont errer dans b le d~ trésors. . .. Que la terre est le mark-or par exœlles métros, ne c~renan t pas . . . Jenœ. •Papa va retrouver son rond usagi au bareau. . . . Que •la terre aug1mente chez nous de •Le soir, réunis autour de la petite talble <Va•leur tous ·les jours. . .. Que, dans telle ile lointaine, elle vaut dans la petite sahle à manger, on se dira: « Te sou,v iens-tu i·l y a dix jours . .. ?. maintenant jusqu'à 45 fr. le mètre; mais, ILe père, sérieux, pensera à une certaine qu'heureusement, dans t~eaucoll!P d'endroits, calfl1(Pagne ... , à une petite maison très sim- el~e coûte beaucoli!P moins cher. ple, arvec un peu de janlin autour ... il ~ {)' LI se di:m à lui-m,ênne. • Si j'a'Vais cette Oui, les enfan;t s auraient raison. maison-là, le retour serait moins triste . -. , Car Paris et les grandes .vi..~les vont de·E t s'il eXJPrimait tout haut cette pensée, venir de plus en !plus odieuses à ·habiter. ses enfants battraient des mains et s'écrieCar le!Y santés résisteront de moins ·en raient aussitôt: c Oh oui! pajpa, il faut amoins au s.u11menage insensé de la vie accht>ter la maison et le petit jardin! .. . • tuehle. Car la vérité de toujours, c'est que, si tf 0 le bonheur habite que'lque part ici..bas, c'est Les enfants au:mient raison. dans un com ignoré de la œyqpagne. Qui dira le calme ~ant I'atVenir et l'in!La femme la plus heureuse que je con· d~pendan.ce que donne ce seul fait: « avoir naisse est une de mes anden.nes femmes de sa maison et son jardin •· ménage. Un coin de terre et un foyer, si petits • iE!Ide possède, en viaeer, 2 îr. de rente soient-ils! . .. par jour.» Mon verre n'est pas grand, mais je bois !Mais ellie a sa toute petite cbaumière, son dans mon verre! jardin, quelques poll!les, une chèvre et .... · Quand l'e51pérance de œla est entrée dans un cnat. une .maison , c'est l'économie saine qu1 s'y \Le matin. et le soir, eltle diéieune et dine instadlle ... , c'est la stu.pidité de tous les soa.vec une tasse de •lait. ciaJlismes qui a{RParait . .. , c'est le soleil à A midi, un. œuf .e t des JlégUimes. l'horizon ... ,patlfois elile ~ait 'des. • extras " dans une lEt si le bon sens .français a barré la rouJ maison bou11geoise. Mais el!l.e met cet arte aux émissaires de Moscou, c'est parce gent ·de côté pour aMer à Lourdes. ~ L!'i1I y a dhez nous une iouJe de braves J'ai assisté à d'immenses catastrophes figens c qui ont leur petite maison et leur nancières ... , j'ai vu tom!ber tel géant de Ja :petit jardin.• Bourse. La srulut a été, pour la veUIVe et ses enlfants, une paUIVTe fernne, à laquellae, penILes cin:onstanœs sont t~~les que chaque dant les années d'qpwlen.ce, personne ne penle année verra !heureusement s'accroître < sait plus. noll11bre des tout petits terriens. ~ ~ 0 On ne peut pas ne ,pas constater que la <Pensez-y, vous, citadins, ' qui, en cette quinterre. c'est la première riohesse d'ùci..bas. zaine, rentrez dans ~'enfer èt la grise servi... Que la terre, c'est la seuile chose que tude des villil~. les A•IŒemands n'ont pu eiTifPOrter. lll<~intenant

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·• e o

Cette pensée, le soir des iours. lassants, elle rafraidhira votre front. Bile sera un but à tous les elliorts de toute votre fàinille. On parJera de la maison et du )ardin à la taf)j)e fami!Ua·Ie. . . On fera des projets en .rensant ·à eux. 1Poi•s, , dhaque a,nn.ée, aux vacances, eUe deViendra une réallité aimée, un centre familial, Je récoDiiort de tous. 1Et, un jour, ayant bien travaillé pendant toute une longue rvie, vous y entrerez dans cette maison .. . , dans· • votre • maison, eu disant: • Je viens y cbetlCher la paix. • Et cette paix, •la terre, œuvre, sans transition, des mains de Dieu . . . , la terre vous la donnera wec ses fruits, ses lieurs son grand ciel que ·vous regarderez, le soir, tout criblé d'éto~les, eill COitJlleruutt mieux la sublime prière. • Notre Père qui êtes au.x l rieux! . .. Pierre i'E~'f.E. --Q-·

Catholiques... de nom {Ils ne sont pas tou:iours méOhants. En,n.emis de la vidlenœ, ills s'indignent parfois contre toute mesure vexatoire dirigée contre I'Eg1J.ise. Pour le prêtre, ils éprouvent une certaine SI)'IIIJ,pllthie. ).lis vop.t le trouver à la cure, à l'oœ.asion d'un futur bat!>~· Ils le !Pfient de présider à la célébration d'un mariage. fts ~e demandent pour un service de funérai!llles. Ils fréquentent l'église deux ou trois fois par an, à l'occasion des solennités. Mais jamais ils n'entrent dans un confessionnat Jamais·, iŒs ne s'agenouillent à la TallJie sainte. Ce sont des a.lbstenliOlllListes. Us croient, mais leur foi est routinière, sao.s conwiction personnelle. Ils affi.tment avoir de la religion, mais, pratiquement. ils vivent comme S"~ls n'en avaient aucune. Pour eux, la retÎigion est comme un vieux \'êtement gue l'on cadle dans une a.l1ltloire

et que l'on n'exhilbe que .dans les grandeS' circonstances. à .J'Q<JCasion d 'un ba.ptême, d' un. mariage. d'un enterrement. Pour ne !Pas s'attirer ·le reproohe de bigoterie, ils s'inscriront dans le parti de l'aibstention. Sa.vez-vous, chers Jectems, comment nos chefs Sjpi.ritucls. envisagent cette abstention religieuse? Comme le fléau Je plus redoutable,. comme le plus grand )Péril de l'heure présente. Pourquoi? C'est qu'ehle compromet les intérêts les plus sacrés de l'individu, de la fa.m~l!le, de la société. Si tous nos abstentionnistes ava-ient conscience de tout le mal qu'vis se f~nt à ew:~ et à !leur entourage, ils quitteraient immédiatement ce parti néfaste. /Mais Ns se bercent d'i!Hus~ons dangereuses. N'aiDiez pas leur rtUJrocher leurs violations, de la loi divine. Allions donc! s'écrieront-ils, ce ne sont que des peQœdi1les! Vaut-il la peine de s1y arrêter? Ils s'imagi• nent volontiers que Dieu est un être insen~ silble, ca:ché clans un coin de la voüte o6les~ te et indiœléren.t au bien: et au Ce Dieu n'aura ,pas 'le courage de les punir, mais il aura l'ohJ.igation de les récoaJ:lpetlser. Pau• vres atVeugiles qui ne remarquent pas qu'ils ma11dhent sur la route lar~e, sur l'a.venue spaGieuse qui conduit à la perdition, Vivre sans prière, sans sacrement, n'est--ce pas vivre sans secours surnature1s? N'est<.e pas négliger les seuls m~ens capables de sau• rver J•âme?

maa.

On. se plaint beaucoli!P, de nos jours, de la désorganisation de la fami.JŒe. Quels sont Des ravageurs les plus actifs. de cette institution diiVine? Les ind.OO'éren.ts. Par la violation Pcnnanente des devoirs qui en forment la base, ils la désagrègent. La fa.milGe est mutillée par le ·fléau de la d~­ tion. Où rencontre-t-on les grandes et belles famillles? N'est-ce pas, d'après les statistiques, dans les ,plllys où la !Pratique religieuse est généralle. Où sévit le Eléau de la dqpcq>uldion? Dans les contrées où les par-

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11S9 tisans de la stérîHté volontaire !ol!ment la mélljorité. Comment fes abstentionnistes êduquentÏ!Is leurs enian:ts? Au lieu de les aider à saUJVer leur âme, ils <leur apprennent, chaque jour, l'art de se perdre. Leurs enfants aura ient besoin de bOlUS exe.ttliPles. Pour la sauiVegarde de leur vertu, ils auraient be· soin de conseHs autorisés. Hélas! leurs parents, par leur conduite, les engagent à se [>liSSer de ~ements, à ne plus fréquenter i'ég\lise. Et ces palWres adolescents deviennent les esabwes de la passiou impure. Pri'Vés de forœ surnaturellle, ils tom/bent hupentab~ement. ]ls se perdent. Un jour, ils lanceront aux auteurs de leuœ-s jours. cette éiJC· cusation terrible. C'es.t vous, mes parents, qui êtes la cause de mon m~heur irréparable! La religion m'aurait saUJVé. C'est vous qui m'a!Vez 3JP1Piis à me passer de pratique rel~euse.

IL'.iJ~I ustre écrÏ!vain catholique, Louis Veuil~ot,

!ut, dans sa jeunesse, un mécréant. Il se coliJVertit et, songeant à ses années d'indÏJfl!érenœ religieuse, il écriNait: « Luttez contre ce sommeil luneste; sortez-en! J'en ai porté, j'en porte encore la peine. Ce sont des p1aies que je ne mqntre qu'à Dieu. Si je powvais éliVoÎr des ennerris, je n'en aurais pas à qui ma haine vouliU souhaiter 1l'honeU!r d'un seni)lab'e repos. • A nos abstentionnistes et à ceux qui seraient tentés d'adOIPter ce parti, nous répéterons le mot de Vewmot: Luttez contre ce sommeil funeste, Sortez-en! L'abstentionnisme es.f un sommeil 11étharg:ique pernicieux. ]1 cause la ruine de l'âme, de la famiJle, de 1a rel.igion .. .

Des chiffres éloquents Un médecin , réswmant ses eli!J)ériences de vir.gt années d'exercice, a constaté ceci: Sur 342 fami11Jles malheureuses et _désunies, il en a troUJVé 320 viNant sans instruction reLigiellSe et en dehors de toute pratique chrétienne.

Sur ·417 jeWles gens, dése5(poir et déshonneur de 'leurs ,famiillles, ~1 n'en a trouvé que 12 fréquentant l'église. Tous les autres n'y mettaient jarrnais 'les pieds. Sur 25 enfants sans cœur pour leurs vieux parents, N en a trouvé 24 viNant sans aucune .Mlg.r Gibier. re'!igion. -

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Ce que je fenvie. Je voUJlais vous écrire Wl article frais ... un arttdle d'été. Ce sera pour la pro,chaine fois. !La voie vient de m'être barrée par le faJCteur me remettant un· 1P3quet dfiment recommandé ruvec 'la mention: c Envoi de la FédératiOill des œuvres ca"thoiliques belges •. Ce paquet contenait un livre. Ce que j'en reço,is, de livres.! ... Tais·toiÏ, Pie-rre, tu n'a.s rien à dire . ... , tu en fais toi-même! 1Pourtant, id y a 1liNre et lÏ!vre 1 m y a ~s ~ÎN!res soml1res ... D'autres sont aJITiusants. C'est déià quelque dhose, comme .Ja fraise et le citron. iLe texte de 1plUJSieurs vous saute aux yeux dès qu'on 'les ouvre. On les lit, on les avrule, débout et .frémissant. A d'autres lrvres, oll' sourit aimalblemenl et, à la fin, 011 s'écrie: c Alh! ela bellle, la ma,gniœique idée . . -1» C'est ce que j'ai fait aujourd'hui devant le li•vre que m'awortait le facteur. •Ce rlilvre, de gra1,1d asr..ect, est édlité par les Bell~es en vue de Qa distrilbution des 1\)rix dans toutes. les éco;Ies catb<llliques. SOU titre: • .Pa~s de glloi:re. " Us le préparen,t un an, d'é1JV3Dce. 1IIIs se mettent en r3{[JIPOrt a<Vec les principaux écrivains de ~angue française et ÎI1S •leur dlisent en suJbs,1Jance: • Nous éi/Vons un auditoire fervent, en· thous.ia&te, de 200,000 eu&n<ts.

• Cet auditoire, nous vÜ!us l'otifrons. Dites•leur, à ces eo!fants, qu~Ique chose qu'ils cc:mprennen t et qui leur tasse du bien .. .• Poua· peu qu'il batte quelque chose dans votre iPOitrine, vous sautez sur VO!tre plume et vous rac0111tez auoc petits Belges ce que vous avez de plus j(ll}i dans le cœur. -Cette année, le ,prés·i dent du Conseil de 1'enseignement primaire caflholique avait r~ que la Beillgique fête les 25 ans de mariœge de ses sQuiYerains.

ment, une dCYUICe figu.re se lève dans ma mémoire. Je la regarde .. . , elle incarne tout un grand passré, et mon cœur bat plus fort. Alh ! si nous éliVions votre reine ... !Moi, Français, issu d'une patrie qui eut jadis Geneviève, Blanche de Castilile , jean· ne Haohetle, Jeanne d' A:r:c, et tant de grandes da~mes, et tant de noŒ:liles reines., je me Qanguis de ne plus voir Ja lumineuse éto~le.

Car ill y a quelque chose de • divin dans la femme • , disa!ieni nos pères.

ILes gens gr<Wes hausseront .Jes épaules. Alors, moi aussi, j'ai sauté sur ma pluMais mQi, je ne fais pas [palrtie des gens me. · ·, j 'a i écrit ma lettre aux petits Belgrruves. ges, et en voici le selhérna: Je suis fi1ls de ceu;x qui, au moyen âge, C'est intif.u~: a!Vaient une danne de 1eur pensée. Ble les • Si je n'étais pas Français ... ~ erniJ)èohait de ~aire le mal e! les incitait aux Veu.x:-tu sa1voir, petit Beilge, ce que je choses qui sont behtes et hautes. t'envie . . . ? Petit Bel~, moi aussi , je voudrais avoir Je n 'eliJVie pas t0111 courage . . . une reine .... ILe nôtre est 1PafeH au f,ien,. . Tu t'en sou!~ viens, petit Bellge .. . ? Une foule d 'écrivains ont envoyé leur Je ll"eniVie pas ton pars . .. page, C0ip1111le moi, depUtÎS le ~éral) de casILe mien est plus· beau encore. telnau jusqu'â des dêlicats poètes comme - Je n'envie pas, tes églises .. . Frar11cis Jarrnmes, et des conteurs COil11lile ILes miennes soot aussi auzustes. Henri Ohéon. Je n'ewvie pas tes musées ... Mors, vo!)'ez-wous cet en~ant belge emQuand tu passeras. par Pa~is, viens méciiportant, abaque année, ces c .Pages de gloiler au Louvre. re • dans sa maison ... Ce livre qui est son Je n'eliJVie pas surtout tes wsine:; .. . IN . ,Jivtre. fait !POUT lui, 'lu par lui, méliÏs aussi ous auss1, nous avons des pays noirs•.. par papa, maman, les frères, les sœurs, les des dheminées et des C0i1111!11unistes, aux cl<avois,i ns. . . . ces têtes pendtées communiant quantes mâ10hoires. à l'idée haute ... car chaque !Page est pleine Ce que je t'envie, ie vais te ·le confier: de vie intense et d'i.déail .. . Quelle unité de Je t'envie ta reine . ... ta petite reine. direction eX~prinnée en un même noble lan'No,us ne sommes pas heureux en France, gage!. . . Oui, 'VOici un magnifi que 3/POIStoparce que, tout en haut, nous n'aiVons perlal! sonne à aimer. Quand ie passe sur un • Boulevard Nationail •, ou dans une avenue de c da. Réa>uAlors, j'taJi fer.mé les yeux ... , j'ai bhque • , fùt-eille la troisième ... , ou dans songe à nos prix à nous! .. . A nos taŒ)Ies une rue • du Quatre Sewfembre ,. cela me de distri,butions , su:rdha·l'gies de lwres qui laisrse d'un fro~d!.. . ' son.t des trornjpe~l'œil et des • m 'a s-tu •? Mais, à Versaillies, quand je vais voir des 1Lo~n de moi la pensée de méconnaître Je amis • Boulevard de la Reine •, immédiategtraud cll;ort que font, dans cet ordre d'i-

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160 dées, quelques maisons d'édition pour réa-

gir. !Mais enes sont sulbmergées par la hardiesse des c écouJeurs de rossignOfls •... , par le papier peint des trucullentes couvertures· · ·, par ce je ne sais quoi d'ennuyeux à vH prix qui ne peut troUJVer un déboudhié, hélas,! qu'entre les lmins sans défiance de ces tout petits ... , de nos dh&is auxquels 0111 devrait réserver le meilllle~r du •mei'Meur de nqus..mêmes, Belge.,.·, ce n'est pas seulement ta reine que je t'e111Vie, c'est ton haut resiJ)elct de l'en-

U!l1 si grami nombre de catholiques, ne sédaient pas de lieu srpéicia1emen.l réservé ruite où les prêtres auraient pu dire la se ct les passa,gers assister ·librement

' ECOLE ~PRIMAIRE

oH~ces.

Cette lacune regretittble vient d'être reusement comblée sur une des pr lignes françaises. La Compa•gnie généralle transatlantique fait insla.ller à bord des paquebots • et • De-Grasse. une dhalpe1Je pe111nanente toutes bdrLi-tés sont ·assurées pour ce tdu cuite aux .prêtres et aux 5ant. res uM~sant les servÎICes de ladHe C'est œ joyau de ·fond et de fonne que tu gnie. prépa:res avec amour, pendant toute l'année. \Les nombreux œthdliques 3!1Jléricains IJ'Oùr son dair cerveau. vont se rendre en pèle:rinage à Rome Ce sont ces • Pages de gloire . que cltal'Année sainte apprécieront grandement cun lit en se redressant, et où tout un peule amélioration essenti.etl~e d'ordre ple « se souwient d'hier et songe à deIl reste à souhaiter que cet exœllent main • · · . Pierre 1'Ermite. ple soirli bientôt suivi par les autres -0-tés de naviga·tion sur toutes 1es lignes porlan~es, notamment SUif les lignes Le ville eux St lell8uea 1'1. est une v~le, de par Be monde, dénom- . cou.rs. mée la vi me aux cinquante et une langues: Au ce11lre de la Terre c'est Callk:utta, l.a vihle la plus peuplée de • IJ est infinianent probaible qu'ia y a l'Inde; on y parle cinquante et une :langue;; centre de la terre, en grande quantité, hindoues, asiatiques ou européennes. ;La métaux très lourds, c'est-à-dire plus T~n.due est ~e bengadi, 1a langue comles métaux précieux pour lesquels on merciaile par eJOCe)lenœ, pa.Iilée par 513,000 faire aux hommes tant de . . . soyons polia. personnes; l'hindi vient en·suite awec 365,000; tant de sottises. l'urdu, avec 80,000, puis [e gujarati, J'assaCelui qui forera un puits a!llant · mi, etc., et l'angilais, que parlent ofiicîeUe- centre du gldbe y trowera donc ~u ment 50,000 inkftjv,idus, tanrt tEurqpéens qu' deux agréments, sans parlet: de sa Hindous. Ce chillfre de cinquante et une lansation prdball:ie, à cause des temllll&atultli gues n'a, en somme, rien de swprenant, én001111es qiù y doivent régner. d'abord quand on songe qu'i•l est pa.d é, dans 'l'Inde, joie de se sentir très léger et dégagé cent et quellques ~diomes nationaux, sans chaînes irritantes de la pesanteur, ·compter le jpuchtu, ou langue des BohébeaucolltP d'or. li n'y a guère que ®t!ICIII• mien~. pauvres 6000 ki1omètres à franchir. Et est-œ que œ1a, aJloi"S que pour un oui ;La: meaae A bord st.rtout pour un non, on fra.ndtit si J.usqu'â cee dernières années, les gran.ds ment les océans? • Ch. NordmanL paquebdfs qui transpOilit.ent à travers les o' ~·-céans, pamù fant de miJiiers de voyageurs,

....

. . . . ..

ORGANE DE LA

SOCIBTB VALAISA.I'lll D.BDUCA. TIOll SION, Décembre 1925

A propos d'éducation

xe les choses, je rapel'lerai que le maîJe me permets dl'émet.tre i~ci >Ce!bai- j tre .doit être d'humeur éga1e, i:l doit ues olbse11Vations d''or1ctr.e ·g;énéi1aJl con- !Pader à dies élèivles1 d'Uin tQn dl()ux ma·is .cernan.t ~'tX:IIUICarf:ioo. A 1que1 maître, fernne. On ·les amène ainsi à obéir m'êime 1qu'ils aient envie die résis1par ex~cès ldle zèle, n'est-il' pas ar- ' sans ter. ·sur>tout é)virtOJ'ltS <fe 1es hnutaliser, Iivé d'' aoosilro/))iher un élèfvie et de lui !dire: «Tu n~est qu'Un ,pa!TeSSetlx, av~ .la crainte •qu'ils éjprorrwent est aocomtoi· il n'y a ,rien à faiTe etc., etc. » I}en- IPé!)glllée de haine. 1( «: Tu m'€ttlll1iuies a >Vrf\C nes questions, 'Vant va finir /PM oroi~e qu'ill n~t çsla 'Vienlcma pŒ·us tarldl » ). !Si dies élèvs ~pr~re 'à rien et s'enklurtcit. un JPeU timid•es se sont 1rasa.rdês de IMia'lliVais pr~dé: I:r ~au~ au contlrai~e f~a.trer l'amour !POser une qu·estion ;peut-être un jpeu en !Pl"oOIPITe des enffiants. 'Si un ·éJleve est ~dehors diu sujet, reçoilvent ooe Nponnég1lit21ent et ne fait rque de mauvai~ se 'OOlJllm•e ce1~>6ri, on /I)ellt être sûr devoirs on dlevilia .Jui dir:e un jour. a- Jq.u?ias l"o~ont ;~US s':we.nturer à deloœ même •que œl•a n'est ,rpas tout à manld!er dies eJClpllilcations. Eweill'lons œait vr.ai «!Mon petit, aujourd'hui 'Ohez nos enlfants le désir de connaîIC'·est mieux ·que d'lh:albirhtld'e, ~continue U.e, dh~enfu<:ms là l•es intétlesser, donainsi ». L~enilant rpeu habitué aux élo- nons--I.eur les fX!Plilcatï:ons possibles sur un ton enjoué et de bonne humeur. ~es 'tnwai:Her:a certainement mieux la ()-tfoi suiiV'ante, 1pot111 \Petli •qu'ri est encouMgé, i.l arrÏivle!la là dmrenir réelleOn1 est maîtJr,e em::ore des par'Gles ment mei!I'feur. !t1 y en ·a !Peu qui résistent. fqu'oo n'a pas pro.nom:ées, mais on ~ ûn ~~a ldlit et red\ilt ~ci m'·ême sur 11"-esldl.a.rve de œltl es 1qui se sont édtapd'autres tons, camm.e ta ~ition fi- pêes.


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