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Journée d'hiver t'test le matin•g1Lacé.
ta !Petite église
(lu vil·la.g-e s'êalaifl"e. Timn"ldement PAn· .g-.elus 1inte ses trois 4:lAlve:. en une mêlŒtie 'brèlve ·qillie 1le froi'd1 r·~d ~lus sonoo:e. La jollll'née 'd''liirver d'e· JésusHostie oommenJOe. 'Sion Oœur se réiouit. H s"a1JJ!p11ête ·à ourvrir ses trésors de _g;râces. Bientôf a'fl11ve celui que Jésus a aimé et clhoisi entre mi'l1e: le !POOtre vient .~empli! la pllus a111g~uste <I~ s:es fondions.. En'core un son de cloohie! Qui 'donc assisl:'er:a à la rn~ !Par cette froildure? f(Apenk!aJilt, plus id"œe fois s'OUJVlff' le potifiaill, laissant entrer. a'Vet des bou!Mées Ide vent. de iJ)eti+s écoliers, ·Q·ue]qUJe<:. femmes et jeunes 'fin:es, le rpeu 'd'1mmm.es que I~â~e ou les tra'Vaux ne reti€11nent pas 'a'll ~Of!ÎS. Telle est, ô Jésus. votre cour matinale. Ceux •que sa'Vent vous trou\'er a cetlie heure :ne quitteront ilas votre .resi!dence gans emJpoNer votre g·r.âœ: ifo ree pour 1'aJocomJplissetmle.nt du .rlevok ioŒrnaŒier, bOnheur intime de l"â· 'me visitêe .<par son Dieu. ILa 'mes&e tef!IIlilnée. 1'ég'tist> se vide. .Tésus su:tf 'd u TaŒ>emade tous ses amis. H est seul' maintenant. Peut· être, durant la ma'tinJée, <quelque âlme cdrniJ)renant œt isolement, entr'ou"' !Vrira-t~ev.JP ::. nou'VeaUI 1ra ,orte? ·Mais il est prohalble ·'lue Jésus !Passera solitair-e. t·outes •oes heures où l'e s()n.CÏ •rlu '0? in ~e cb:aqH•e iour O't'!Ct.!Jpr 1es âmes Pt le co11Ps_ 0-'lns }ll tour. midi ch.:1nte 1a mvstère adoraible oui nou6 rva'l:ut !~utdharistie. ' Cette frarction dUJ jour est pr.ooïee au~ visites. Pamois, le soleil. se risque ià tr.a!Vers le nua·~. 'lJe vieŒard, vaincu pcar -le froild :cJ!tr., matin. !Profitera de ce rayon ~our aner conifier sa dermère •espérantce à Jésus-IHo~tie. l.-? -pas· sant entrera aussi 1uti dffrir un hom-
Supplément au ,JVo 1 de ,l' &cole"
rmage. Si la· neige, pourtant, ·oontinue Ide tdnbber; .l'.abanldion ~heures IPI'~ dentes if>O'UI'Jiait bie:n ~ prolonger . ,, lŒ est un moment ·q.ue Notre-Stï.
~eur attenld et désire. Non:nbre d'tu. fan~ ~Pilant de ~'êrole !Passent devant
sa ma1s<>n iJX>ur ·ff!gJagner Œra leur. En. trez, !J)e.Hrts écoli~rs chéris diu meil1eur &s maitres. Ne trolmlpez pas son at. tente, eti a~lez lui· raconter vos efiforts vos su.dcès, vos cll'ag.rins. A son éco~ 'VO'US a!p!prmdlrez la sdenroe swprême: a-imer 'Dieu. Vous y entenld~ez «les pa. ro'h~Si de la vie étemellle :. . Alm>ort~ d.onc :à Jésus la joie de vOO'e vi:sife! :Le soir est là. Une seconde fois les 'Vikaux ~~êclairent. Le IPrlêtre fliancbit J,e seuill de 1'éig~l~e. et consta.te que la !Petite I3.Œil!Pe brûlle ·touiours. 'Le 'cfer. nier Angelus, 'doux com~Ine Ullle caresse. se ~ait entenoce. et .cette fois le ipOf· taill esf fermé là clé. ID~.autc~s pendant cette foumée, nt pensèrent tPas à 'NOitre-iSeigneuŒ". ou !furent emjpêldhés ()Je Le visiter. Mais Lui n~a cessé de :prier so.n dilvin Père !POUT tous. Alh! \puissiOtns-nous ne pas oub'lier .sa rprélsooloe partmi nours, et de !Pfès oo de lo•in Lui en t&nto~g:ner no· .f.re reconnaissanœ.
Heureuse lnltl;,tlve Sénat d'I:tllande a dêcidé d'ouvrir 18 réunions par cette prière: « 0 <Dieu toutiJ'UlÏssant et éternel, c Maibe des choses et des hommes, nous, serviteurs, [.e
ici réunis vous s9ions très humblemeat de nous an::or1der vos divines lumières dan• nos dêlilbérations a!in que ~a paix, la justice, la vérité, Œa religion et la piéfi règneaf dans notre pays pour l'honneur et b gloire dt' votre Nom. - Amen. ,.
Cette prière est r&itœ en irlandais et en anglais.
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Lo voile de la Vierge
conduits .J'étoile prophétique. tLa foule Jeg ravie; p~eins d'espoir, les meurtris et ies blessés de la vie reçoi.vent leur message libérateur. Les •Mages n'ont plus ni or ni argent; mais iJs ont le voile de la Vierge: à son con~act, les infifiJlles sont guéris. écou~e
Les !Mages ont adoré et contemplé le Roi immortel des siècles dans les abaissemeruts de sa crèche. Il fwt repartir. Le regret étreint leur cœur. Une dernière fois, ils s'a· .PLusieurs années durant, les Rois, pregenoui.llent; les yeux bumi·des, ils Jont :eurs miers apôtres de la gentilité, répandirent la adieux l l'Enfant jés.us. •La Sainte Vierge. Bonne Nouvelle ... Qu'est devenu .Je voile touchée de tant de foi et d'amour, veut leur de la VieJ'ge? Qui pourra le dire? ... Qu'imremoigrner sa reconnaissance. Des voiles qui porte, puisque leur foi a traversé les siècles couvrent sa tête et ses épaules virgina:es, elet ü lumine le berceau du Fils ·de Dieu! le ôte :e_ plus fin et l'offre au premier des pieux Ro1s. Les caravanes sont prêtes. Elles .suiveni la roUlle indiquée par l'ange. Bientôt le dé· sert étale aux yeux des voyageurs sa beauté Qu'el'le est pauvre, cette vieille chambre sauvage. Mais, ·danS· ,J'immense et morne so· litude, les Rois sont remplis d'une allégres- d'une vieille cure du Valais! Le plafond se infinie. jamais ils ne se sont senti une â· noirci s'écaille par endroits, ta tapisserie me aussi légère et radieuse. Et voici 'fUe fanée accuse des déchirures pieusement ré(andi3 qu'ils s'avancent à travers .la .plaine parées. Les meubles, usagés par des généaride, un parfum S'Uave se répand; des lis ~ rations antérieures de prêtres, ont des inet des roses surgissent de tous côtés; des ' firmités de centenaires: la .pendule endormie 1 chants d'oiseaux, des bruits de sources clai· 1 sous verre s'obstine à marquer la même res 9e font entendre. iLes Mages s'arrêtent j heure, la table boite, les chaises prennerut des et se croient le jouet d'un mirage. Mais non, airs fatigués, le fauteuil semble craindre qu' le prodige conNnue: les bêtes ~roœs regar- . on touche au. reps toujou:rs inchangé. Seul. le crucifix de buis fouillé ne vieillit pas, et dent paisiblement passer ces hommes qui ont vu l'Agneau de .Dieu; une douce brisa le Oh.rist expressif ne se lasse pas d'envoyer d~ ses lèvres expirames .l es mota de l'imsouif.le sur cette nature nouvelle. Alors les mense et toujours égale pitié: Pardonnez· Mages se souviennent qu'ils portem avec eux le voile de la Vierge; c'est le divin En- leur a tous, ils ne savent pas ce qu'ils font. A son ordinaire disaète et silencieuse fant GUi Lui donne ce pouvqir magique. Dans cet enchantement, les Rois poursuivent comme un oratoire, la vieil.Je chambre s'anilel!l' voyage et arrivent en Jeur .pays. Depuis me chaque jour sur le coll!P de 8 b., elle n·eSot plus la pièce dormante, un beau pa&'e q1..'i!s onl! été les témoins étonnés et aften· dris de fa .pauvreté de jéws, le luxe de leurs a tout réveiUé: Roger eut ses 11 ans aux palais n'a pl•us d'attrait pour eux; la science p1·emières cerises, et depuis quelques mois, cultwée jusque-!Jl a!Ve!c tant !d'ardeur leur pa- sur l'invitation de 'M. le Curé. il vient ici, rait vaine. ü~s voill qui distrihuemt tous dans la vieille chambre je la vieiJle cure. leurs biens arux pauvres, ne gardant pour continuer ses études primaires et s'initier eux que le voile de la Vierge. La fl1amme de au latin. C'est un enfant comme -beaucoup à'autres, avec des qualités et des défauts l'~postolat s'allume dans leur cœur: i.ls an· nooœnt le Messie a·ux .pieds duq.u~l les a aussi. Mlis n'e~-ce pas avec les eofanl3 des
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Et la leçon continue...